23nov 08
Je devrais me réjouir des premiers pas remarquables accomplis depuis la création du Parti de gauche (PG), notamment ses 5000 déclarations de soutien et ses récentes adhésions de personnalités socialistes comme Franck Pupunat, Jacques Rigaudiat ou Jacques Généreux. Je veux avant tout saluer l’évènement que représente la création du front de gauche avec le Parti communiste en vue des prochaines élections européennes. Au cœur de l’obscurité que répand la déchéance morbide du Parti socialiste la lumière du renouveau de la gauche s’allume. Mais c’est encore la nuit. La semaine du parti socialiste a été profondément démoralisante pour les gens de gauche qui en retiennent la conclusion essentielle : Sarkozy a le champ libre. De ce champ de ruines on ne se relèvera pas en un jour. Mais rien ne sert de gémir et de se laisser abattre. Le calendrier nous ouvre une opportunité inespérée de rebond.
Tout le raisonnement qui nous avait conduits à décidé de quitter le PS dès le soir du vote, puis à créer aussitôt le Parti de Gauche (PG) s’est vérifié sous une forme bien plus caricaturale que tout ce que nous avions imaginé. La victoire de Ségolène Royal a contraint tous ses challengers à une grotesque et destructrice guerre de retardement dans laquelle tout a coulé, y compris la gauche du parti et pour finir peut-être le parti lui-même. Au total cette séquence réalise sous une forme certes ubuesque et imprévue tout le contenu de l’évolution du PS tel qu’il s’est progressivement mais implacablement amassé au fil des années. Aligné sur l’horizon indépassable du capitalisme et du libéralisme, rêvant de l’alliance au centre qui le mettrait au diapason de tous les autres partis sociaux démocrates d’Europe, le PS s’est effondré en se présidentialisant à mort, pipolisé, dépolitisé. A présent, ce que l’on appelait le parti socialiste est mort. De ce fait l’ensemble du dispositif qui structurait la gauche autour de ce parti est à terre. La droite qui faisait déjà ce qu’elle voulait grâce à l’abstention du PS n’a plus rien en face d’elle. C’est tout le dispositif de riposte qui doit être reconstruit. Et pour cela c’est l’espace politique occupé par le PS qui doit changer de leadership. Naturellement cela ne veut pas dire que le parti socialiste va disparaître. Sous le même nom, autre chose va se présenter sur la scène. Soit, autour de Martine Aubry, une sorte de nouvelle SFIO, syndicat d’élus gérant les rites de la gloire passée, soit avec Ségolène Royal un parti de type démocrate à l’italienne. La première forme n’aura d’autre projet que sa conservation et se tiendra aussi longtemps que possible dans une logique identitaire avant d’être siphonnée progressivement par le centre et la droite. La seconde sera à géométrie variable construite sur la seule échéance présidentielle et en dépendra en tout et pour tout. Elle la portera avant de l’anéantir. Dans les deux cas Bayrou aura le dernier mot. Aubry et Royal qui incarnent ces deux futurs sont autant les créatrices que les jouets d’une situation qu’elles ont endossée davantage qu’elles l’ont créée. Ce fond de scène peut durer. Il peut tout bloquer et maintenir toute la gauche durablement dans l’impuissance jusqu’au terme du désastre que la crise du capitalisme promet à notre pays. La nomenclature socialiste, l’immense appareil qui entoure les élus y trouverait son compte : son seul souci est de durer. Avec la création du Parti de gauche (PG), et la formation du front de gauche avec le Parti communiste, un processus est engagé. Depuis la modeste place qui est celle du Parti de gauche (PG), avec ce qui vient de commencer depuis notre initiative nous disons: un autre futur est désormais possible. Une courte période s’ouvre, jusqu’aux prochaines élections européennes pour construire un nouveau dispositif politique à gauche qui soit à la hauteur de la crise sociale qui commence et de la catastrophe écologique qui murit. Il n’y a aucun mystère sur ce qu’il faut faire. Ni sur le calendrier d’exécution. Trois congrès vont se succéder à gauche: celui des Verts, celui du PC, celui du NPA. Tous ont à traiter l’offre politique présentée par la rencontre du PCF et de Parti de Gauche (PG). Se rassembler pour la prochaine élection européenne. Cette offre est aussi un programme et une stratégie. Un programme: celui qui découle du refus du traité de Lisbonne et de la politique libérale qu’il contient. Une stratégie: le rassemblement de tout l’arc de force qui se situe sur ce terrain politique. Le Parti de Gauche est l’outil au service de cette tache. Je donne rendez vous à tous ceux que ces questions intéressent samedi 29 novembre prochain au gymnase de l’ile de Vannes, métro Mairie de Saint Ouen pour le meeting de lancement du Parti de gauche, en présence (notamment) de Oskar Lafontaine.
POST SCRIPTUM:
L’abréviation choisie par ses fondateurs pour désigner le Parti de Gauche est PG. L’usage de l’abréviation PdG est donc érronnée. Ce point a déjà été signalé par moi à l’occasion de plusieurs passages médiatiques. Il faut donc signaler comme une marque malveillante le fait de continuer à l’utiliser en dépit de nos mises au point. Cela allait déjà de soi pour n’importe quel observateur. Mais c’est mieux de le dire.
C'est malgré avec tristesse que je vois se saborder ce parti que j'ai comme tant d'autres vieux militants aidé à se créer, à gagner. Mais l'issue était prévisible depuis le Congrès du Mans et la trahison des pseudos courants de Gauche
et Hamon n'a pas dérogé, ce n'est plus la lutte de classe mais la lutte des places!
Il faut souhaiter que Ségoléne soit élue pour éviter encore pendant 3 ans la mascarade d'une Aubry censée représenter la gauche avec Hamon comme faire valoir, Ségoléne élue les choses sont claires et les militants placés devant un choix: soit un parti centre gauche au départ qui finira centre droit, soit s'en aller et nous rejoindre.
Alors on a du boulot devant nous, nous sommes peu en nombre mais sans nous lancer des fleurs je pense que l'on représente un espoir et il y a si longtemps que l'espoir nous a abandonné.
A nous de le faire vivre, s'épanouir et gagner.
@ Mano,
Vraisemblablement, je pense Mano que tu est dans un régistre contestataire voir anarchiste, le RMI dont tu parle et que tu touche et que je ne considère pas comme là solution aux problèmes de l'emploi, il à bien fallu le voter ce RMI sinon avec quoi tu vivrai? Bien sur ce n'est pas la solution le RMI, il faut des emplois bien rémunérés ou des minimas sociaux plus élévés, mais pour le faire il faut aller au pouvoir et pour cela il faut s'unir car aucun parti en France n'aura la majorité à lui tout seul! Pour se qui concerne les élus PCF, je pense que nous avons de la chance dans avoir encore en France car sinon, tu aurais à faire à des élus UMP ou Socialistes qui sans fiche pas mal des Rmistes! Alors reprend toi, est tente de construire du commun car tu n'arrivera à rien en tirant un coup sur le PCF, et un coup sur le PS. Il nous faut bien des élus chaque jours pour gérer le quotidien, mairies, départements, régions et là je te l'accorde, avec les critères de l'Union Europeenne, que un seul parti organisé le PCF n'a pas accepté (Maastricht, Constitution Europeenne etc..) je reconnais que cela devient compliquer, mais il faut constuire une autre alternative en Europe et c'est là toute la pertinence de la proposition du PCF de faire un front commun de la gauche de gauche avec le PG. Voilà tout, mais si tu considère que la gauche, PCF, PG, n'a pas besoin d'élus il faut le dire est alors je ne vois pas se que tu fais sur ce blog, n'y même en politique car pour changer les chôses il faut prendre le pouvoir et si ce n'est pas ton objectif alors il faut faire autre chôse!
La crise financière internationale devrait plonger la France dans la récession en 2009, avec un recul du PIB de 0,4 %, et un taux de chômage à 8,2 % de la population active, creusant nettement le déficit public, selon les perspectives de l'OCDE publiées mardi 25 novembre 2008.
http://www.lesechos.fr/info/france/300311855-la-france-connaitra-la-recession-en-2009-estime-l-ocde.htm
Bravo pour votre belle initiative, nous avons besoin en France d'une vraie gauche qui s'oppose à l'Europe ultralibérale.
La gauche de droite représentée par tous les petits chef qui s'étripent ne représente plus la base depuis bien longtemps... Tous mes voeux de réussite de Lorraine.
S'il existe déjà une section en Lorraine je suis prêt à vous filer un petit buzz local sur Mirabelle : http://mirabelle.lorraine-cafe.fr
Cordialement.
il est grand temps d'envoyer la droite du P.S. dans les camps de réèducation à la mode Mao tels les mandarins en chine et,ce, pour le plus grand bien du Parti P.S (ou alternative, sur les chantiers du batiment en France... par ce doux hiver...avec les sans papiers)
Amitiès socialistes.
@JP VEYTIZOUX 102
@Frédéric VIALLE 106
Concernant le RMI, dans de nombreux départements, PS/PC se comportent comme la droite (des travailleurs sociaux s'en inquiète de plus en plus.) Impossible de tout expliquer ici.
Contestataire, anarchiste ? Depuis 1977, j'ai participé a de nombreuses luttes, CGT pendant une dizaine d'années, et j'ai vu et appris de l'intérieur.
Ce que je dis dans mes messages n'est pas venu tout seul comme cela en un jour.
Je suis d'accord pour construire ou reconstruire.
La gauche organisée n'existe plus ou presque. OUI, il y a un espace pour le PG et même large en plus. La route du PG est bourrée de pièges, mais nous les connaissons, et c'est un AVANTAGE. Ces pièges et ces erreurs du passé doivent nous servir de balises.
Le PG ne démarre pas sans rien, au contraire, il est bien entouré d'expériences et de gens qui n'attendaient que cette occasion pour enfin construire autre chose. OUI, autre chose, sinon, il y déjà le choix avec le PS, le PCF, le NPA, etc,
Si le PG recommence ce que nous avons actuellement, cad les alliances pour ne rien faire et cogérer la crise, le PG est déjà mort, et je ne pense pas être le seul sur ce blog à le penser, car la base PG est une base de gens et de militants ou d'anciens militants qui ne veulent pas construire le même attelage qui nous a mené là ou nous en sommes. Nous en auront assez vite la réponse, au plus tard aprés les européennes.
@ rosay
Plutôt que d'en appeler à des ravages dignes de votre imaginaire morbide digne de temps anciens vers lesquels personne n'a envie de revenir, il serait souhaitable de construire un pôle solide et offensif qui ne doive rien au ressentiment ni à l'esprit de vengeance mais bien à la stratégie et à la clairvoyance des idées.
Virer simplement ces menteurs, déloger ces voleurs et prendre le pouvoir comme la fait Hugo Chavez DEMOCRATIQUEMENT au Vénézuéla en restructurant toute l'opposition de Gauche et en réactivant la mémoire politique de Simon Bolivar doit nous inspirer.
Pas pour reproduire la même chose ici, mais bien pour dépasser les ornières qui piègent les partis dans leurs vieilles lunes.
Retardataires et fétichistes, ceux-ci empêchent l'avènement d'une Convergence Démocratique à Gauche ( de la Gauche).
Les sâles grilles totalitaires d'hier nous font vomir chère "rosay", alors par pitié, inventez d'autres logiciels. merci.
Le Rassemblement : Tout le monde n'attends que ça.
Pourquoi je m’engage dans la construction du Parti de Gauche.
Communiqué de Jacques Généreux, ex-membre du Conseil national du Parti Socialiste.
La ligne politique que je crois la plus adaptée aux défis du XXIème siècle, et la plus susceptible de s’opposer à la grande régression engagée par la droite, reste irréductiblement minoritaire au sein du PS.
Ce constat, trop de fois confirmé, me conduit à quitter ce parti pour m’engager dans la construction d’un nouveau parti de gauche, socialiste, républicain, démocratique et résolument décidé à refonder l’union des partis de gauche autour d’un programme de gouvernement.
Tout au long des années 2000, au côté d’autres socialistes, je me suis engagé contre la dérive du PS et de ses homologues européens vers les politiques et les valeurs néolibérales : privatisation et mise en concurrence des services publics, baisse des impôts sur les revenus du capital et sur les hauts salaires, dérégulation des marchés financiers, généralisation du libre-échange, philosophie de la responsabilité individuelle, culte de la compétitivité, abdication devant la mutation de l’Union Européenne en espace de guerre économique.
Face à cette dérive, bien des militants découragés ont déjà quitté le PS, tandis que d’autres, dont je fus, n’ont jusqu’ici pu se résoudre à abandonner le parti de Jaurès sans combattre pour sa renaissance. Le courage politique commandait de ne pas se résigner, car les seules batailles perdues d’avance sont celles que l’on renonce à mener. Mais voici venu le temps où la lucidité politique commande de reconnaître la défaite.
Les résultats du congrès de Reims sont à cet égard peu équivoques : la ligne résolument socialiste que j’ai défendue aux côtés d’Henri Emmanuelli et de Benoît Hamon est soutenue par moins d’un militant sur 5 ; en votant pour Ségolène Royal malgré l’opposition de tous les autres leaders du PS, 50 % des militants estiment que le clivage gauche-droite est dépassé, et que l’avenir de la transformation sociale passe par la mutation du PS en un parti démocrate allié au centre-droit ; enfin, si la courte victoire de Martine Aubry est confirmée, c’est celle d’une coalition ambiguë intégrant les plus ardents défenseurs des options libérales, celle d’un front construit sur le rejet de Ségolène Royal, et non sur une ligne commune concernant des questions aussi essentielles que le libre-échange ou le traité de Lisbonne. La vieille direction du PS, celle qui a conduit à la catastrophe du 21 avril 2002, celle qui a creusé le divorce entre le PS et son électorat lors du référendum européen du 29 mai 2005, aura peut-être « sauvé les meubles » en se liguant contre une personne. Mais le PS sort de cette manœuvre tout aussi illisible qu’avant et laisse ses électeurs tout aussi orphelins d’une représentation politique claire et efficace.
Je garde intactes mon amitié et mon estime pour les camarades qui, face à ce constat d’échec, pensent que la bataille interne au PS demeure l’engagement le plus utile au pays. Pour ma part, devant l’urgence qu’il y a à proposer une alternative politique à la régression sociale en cours, devant l’exigence immédiate d’une représentation politique du « non » socialiste aux prochaines élections européennes, je ne crois pas utile de dépenser mon énergie à convaincre 50 % des militants du PS de redevenir « socialistes », et j’entends l’exaspération des électeurs qui attendent d’un responsable politique qu’il s’occupe enfin davantage du pays que de son parti.
Je n’ai plus d’illusion sur la capacité de la « gauche du PS » à constituer rapidement l’axe central de ce parti sur les questions économiques, sociales ou européennes. Qui plus est, même quand elle parvient à inscrire ses propositions dans le programme du PS, ce peut être en pure perte. Ainsi, en 2004, pour les élections européennes, au nom de l’unité et sous l’impulsion de François Hollande, le conseil national, unanime, a accepté en bloc la ligne défendue par Henri Emmanuelli et Jean-Luc Mélenchon, ligne selon laquelle la Constitution européenne était en l’état inacceptable et n’aurait le soutien du PS qu’à un certain nombre de conditions.
Mais cette ligne, qui valut au PS une grande victoire en juin 2004, était, dès le mois de juillet 2004, piétinée par le Premier secrétaire. Ce dernier entrait en campagne pour le « oui », engageant à sa suite une majorité de militants, quand bien même aucune des prétendues « conditions » proclamées devant le peuple français n’avait été seulement discutée.
Non contente de cette première trahison du suffrage universel, la direction du PS ne s’est pas dressée d’un seul bloc contre Nicolas Sarkozy quand celui-ci imposait la ratification parlementaire du traité de Lisbonne (traité strictement identique à celui que 55 % des Français et les deux tiers des électeurs de gauche avaient rejeté). Le président de la République commettait un crime contre la démocratie, doublé d’un crime de haute trahison puisqu’il s’entendait avec des puissances étrangères pour imposer un traité contre la volonté clairement exprimée par le peuple français.
Face à pareille forfaiture, pouvait-on imaginer, que nous, les socialistes, les héritiers de Jaurès et de la promesse d’une « démocratie jusqu’au bout », nous ne serions pas, cette fois au moins, unis du premier au dernier, pour mobiliser le peuple contre la droite antidémocratique ? Eh bien, pire qu’une simple réticence à mener ce combat, nous eûmes quelques leaders visiblement satisfaits que, grâce à Sarkozy, on ait sauvé leur cher traité, contre le peuple !
Quelques leaders qui participeront peut-être à une direction du PS, d’ores et déjà décidée à construire un programme européen commun avec le PSE, c’est-à-dire avec tous les plus ardents défenseurs du traité de Lisbonne, qui ont désormais en tête une seule obsession : convaincre les Irlandais que leur « non » à ce traité n’est pas recevable, qu’ils doivent dire « oui » à ce qu’ils refusent, car désormais, dans l’Union européenne, il n’est de place que pour les peuples qui renoncent à leur souveraineté.
Un tel entêtement à bafouer la démocratie, une telle application à mépriser le choix des peuples, ne peuvent que nourrir un ressentiment antisocialiste et antieuropéen, dont le principal débouché politique sera la montée d’un populisme gauchiste ou nationaliste, au détriment d’une gauche de gouvernement proeuropéenne. C’est pour combattre cette funeste perspective que, en 2005, j’ai mené une campagne nationale pour un « non » de gauche et proeuropéen, un tour de France du « non » socialiste aux côtés de Marc Dolez et Gérard Filoche, une campagne unitaire avec les communistes, avec Attac, avec toutes les forces de gauche engagées pour une Europe du progrès social. Je ne vois pas avec qui d’autre que ceux-là je pourrais, en 2009, mener à nouveau une campagne pour cette Europe-là.
Le PS, en quête de renouveau et de reconquête de l’électorat populaire, pouvait prendre une autre voie. À la faveur du « non » français en 2005, il aurait pu entendre que ceux qui, dans ses rangs, étaient restés aux côtés de la gauche (c’est-à-dire du côté de ses électeurs) avaient fait le bon choix politique. À la faveur de la nouvelle crise financière enclenchée dès l’été 2007, il pouvait reconnaître que tous les socialistes qui, inlassablement depuis les années 1990, avaient fait le bon diagnostic sur la mutation du capitalisme, n’étaient pas d’archaïques gauchistes mais, au contraire, des socialistes vraiment au fait du monde présent. Or, ces socialistes qui avaient « un monde d’avance », aucun autre courant au PS n’a voulu entrer dans le congrès avec eux, dans une motion commune à laquelle ils étaient disposés sans autres conditions que celles relatives à la ligne politique, concernant notamment la réorientation de la construction européenne et la remise en question du dogme du libre-échange. Je prends acte de ce refus. Je prends acte de ce que la seule motion qui, selon moi, aurait dû arriver en tête dans un Congrès « socialiste », et dans ce moment de l’histoire qui lui donne raison, est arrivée en queue avec 18,5 % des votes.
En conséquence, à la suite de Marc Dolez et de Jean-Luc Mélenchon, je m’engage dans la construction du « Parti de Gauche ». J’appelle tous ceux qui m’ont fait jusqu’ici l’honneur de manifester leur soutien à mes engagements à nous rejoindre dans cette entreprise.
Dimanche 23 novembre 2008.
http://www.lepartidegauche.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=134:pourquoi-je-mengage-dans-la-construction-du-parti-de-gauche&catid=42:editoriaux&Itemid=90
@ Mano,
Je suis d'accord avec toi, il ne sagit pas de construire un "attelage" de renoncement, mais bien un front porteur d'une autre orientation monétaire, social, organisationnelle de l'Union Europenne. Le PCF, le PG sont sur le la même longeur d'ondes. Maintenant, tout est à faire construire, des listes de large rassemblement, représentatives professionnellement, porteuses d'une autre construction europeenne etc.. C'est cette démarche qui doit cimenter les contacts entre le PCF et le PG et rien d'autre. Si nous sommes d'accord sur cela et bien c'est déja pas mal!
HOMO HOMINI LUPUS. L’homme est un loup pour l’homme. Phrase tirée du monumental Léviathan de Thomas Hobbes. En plagia seulement, puisqu’elle est tout d’abord à mettre au crédit du poète latin Maccius Plautus, autrement connu sous le nom de Plaute et qui oeuvrait à l’époque (II siècle av JC) dans un registre tragi-comique appelé Atellanes. Pièces loufouques qui inspireront la comédia dell’arte ainsi que notre grand Molière et plus récemment les membres comiques du congrès du PS.
Bref ceci étant dit, que peut bien espérer un homme si face à lui se trouve un loup. Un vrai! Disons Sarkozy. Le fuir? Faire retraite? Ou bien lui faire allégeance sans le combattre et en guise de soumission lui offrir un goulash? Et que peut bien espérer un loup si face à lui se trouve un homme. Disons ce pauvre Bayrou. Le disloquer? Le croquer? L’avaler? Le réduire au silence en se pourléchant les canines d’une sauce béarnaise? Et si c’était maintenant le cas où deux loups venaient à se retrouver face à face? Qu’auraient-ils d’autre comme choix? Se sentir? S’épier? Se renifler le cul? S’esquiver? Ou s’entourlouper comme le font aujourd’hui les dirigeants du PS? Triste vision que de voir ces loups (ou plutôt ces louves?) S’entredéchirer à se crêper le chignon pour obtenir l’adoubement des vieux chefs de meute aux crocs tombants, au poil usé et à la pelure autrefois brillante et aujourd’hui totalement décatie.
Pourtant il m’est donné de croire qu’il n’est de loups que les dirigeants de cette meute et qu’à ce titre tout en se démarquant de ceux-ci, on pourrait rêver et croire un instant, juste un instant que l’homme n’est pas un loup pour l’homme, mais simplement un homme pour les hommes. Chassons donc de nos esprit, les dirigeants de cette meute insigne qui enserre nos vies. Laissons-les pourrir au champ des vanité et du discrédit jusqu’au jour ou ils exploseront en allant se rallier au camp adverse. Le camp, sinon de leur coeur du moins de leur ventre.
Le ventre cancéreux du sacro saint marché s’en quoi rien n’existe et rien ne se fait. Ce marché du village planétaire, vaste foire aux bestiaux où, sans pudeur, s’exhibent des maquillons véreux venus s’entretenir d’échanges inspirés par la duplicité, les comptes pourris, les délocalisations et les états mafieux. Ainsi, sans scrupule, ils s’enrichissent outrageusement tout en laissant aller le monde vers le mur sans une once de démocratie de justice et d’équité. Créant partout des low-cost poubelles subventionnés par des états qui en écho s’en targuent sans préciser pour autant qu’ainsi ils nous nivellent par le bas. Au bas des étages des tours altières, à l’endroit glauque où nos semelles restent désespérément collées au goudron, sans espoir ne serait-ce que de voir un jour s’élever l’ascenseur social. Dans ce lieu sombre où seul s’inspire l’échange de dupes. Putes libérales alléchées par les contrats juteux, les signatures au bas des chèques et les codes secrets des cartes bleues. Client d’un jour qui se retrouve enferré dans la spirale des crédits pourris et qui dès lors se retrouve patient atteint de ce mal pour toujours.
Alors croyons en des hommes comme Jean-Luc Mélenchon pour espérer changer ce triste paysage. Ce qui représente il est vrai, un vaste chantier. Bien pire que celui des écuries d’Augias.
Il va s'en dire que je ne voulais pas renvoyer les politiques dans les goulags c'est dans l'urne que cela se passe..
Sur les forum on peut blaguer aussi, tout n'est pas à prendre au premier degré...
!
salut !
Cent deux voix d'écart décidément c'est énorme pour deux politiques identiques,il faut vraiment revoter.....
Tribune libre
La gauche pour qui, pour quoi ?
Je n'ai plus d'illusion sur le Parti socialiste
Par Jacques Généreux, économiste, ex-membre du conseil national du PS.
La ligne politique que je crois la mieux adaptée aux défis du XXIe siècle, et la plus susceptible de s'opposer à la grande régression engagée par la droite, reste irréductiblement minoritaire au sein du PS.
Ce constat, trop de fois confirmé, me conduit à quitter ce parti pour m'engager dans la construction d'un nouveau parti de gauche, socialiste, républicain, démocratique et résolument décidé à refonder l'union des partis de gauche autour d'un programme de gouvernement. Tout aux long des années 2000, aux côtés d'autres socialistes, je me suis engagé contre la dérive du PS et de ses homologues européens vers les politiques et les valeurs néolibérales (...). Face à cette dérive, bien des militants découragés ont déjà quitté le PS, tandis que d'autres, dont je fus, n'ont jusqu'ici pu se résoudre à abandonner le parti de Jaurès sans combattre pour sa renaissance. (...) Mais voici venu le temps où la lucidité politique commande de reconnaître la défaite.
Les résultats du congrès de Reims sont à cet égard peu équivoques : la ligne résolument socialiste que j'ai défendue aux côtés d'Henri Emmanuelli et de Benoît Hamon est soutenue par moins d'un militant sur 5 ; en votant pour Ségolène Royal malgré l'opposition de tous les autres leaders du PS, 50% des militants estimes que le clivage gauche-droite est dépassé, et que l'avenir de la transformation sociale passe par la mutation du PS en un parti démocrate allié au centre droit ; enfin, si la courte victoire de Martine Aubry est confirmée, c'est celle d'une coalition ambiguë intégrant les plus ardents défenseurs des options libérales, celle d'un front construit sur le rejet de Ségolène Royal, et non sur une ligne commune concernant des questions aussi essentielles que le libre-échange ou le traité de Lisbonne.
(...)Je n'ai plus d'illusion sur la capacité de la (gauche du PS) à constituer rapidement l'axe central de ce parti sur les questions économiques, sociales ou européennes. Qui plus est, même quand elle parvient à inscrire ses propositions dans le programme du PS, ce peut être en pure perte. Ainsi, en 2004, pour les élections européennes, au nom de l'unité et sous l'impulsion de François Hollande, le conseil national, unanime, a accepté en bloc la ligne défendue par Henri Hemmamuelli et Jean-Luc Mélenchon, ligne selon laquelle la constitution européenne était en l'état inacceptable et n'aurait le soutien du PS qu'à un certain nombre de conditions. Mais cette ligne, qui valut au PS une grande victoire en juin 2004, était dès le mois de juillet, piétinée par le premier secrétaire. Ce dernier entrait en campagne pour le
(oui), engageant à sa suite une majorité de militants, quand bien même aucune des prétendues (conditions) proclamées devant le peuple français n'avait été seulement discutée.
Non contente de cette première trahison du suffrage universel, la direction du PS ne s'est pas dressée d'un seul bloc contre Nicolas Sarkozy quand celui-ci imposa la ratification parlementaire du traité de Lisbonne (traité strictement identique à celui que 55% des Français et les deux tiers des électeurs de gauche avaient rejeté). Le président de la République commettait un crime contre la démocratie, doublé d'un crime de haute trahison, puisqu'il s'entendait avec des puissances étrangères pour imposer un traité contre la volonté clairement exprimée par le peuple français.
Face à pareille forfaiture, pouvait-on imaginer que nous, les socialistes, les héritiers de Jaurès et de la promesse d'une (démocratie jusqu'au bout), nous ne serions pas, cette fois moins, unis du premier au dernier, pour mobiliser le peuple contre la droite antidémocratique ?
Eh bien, pire qu'une simple réticence à mener ce combat, nous eûmes quelques leaders visiblement satisfaits que, grâce à Sarkozy, on ait sauvé leur cher traité, contre le peuple ! Quelques leaders qui participeront peut-être à une direction du PS, d'ores et déjà décidée à construire un programme européen commun avec le PSE, c'est-à-dire avec tous les plus ardents défenseurs du traité de Libonne, qui ont désormais en tête une seule obsession : convaincre les Irlandais que leur (non) à ce traité n'est pas recevable, qu'ils doivent dire
(oui) à ce qu'ils refusent, car désormais, dans l'Union européenne, il n'est de place que pour les peuples qui renoncent à leur souveraineté.
Un tel entêtement à bafouer la démocratie et une telle application à mépriser le choix des peuples ne peuvent que nourrir un ressentiment antisocialiste et anti-européen, dont le principal débouché politique sera la montée d'un populisme gauchiste ou nationaliste, au détriment d'une gauche de gouvernement pro-européenne. C'est pour combattre cette funeste perspective que, en 2005, j'ai mené une campagne nationale pour un (non) de gauche et
pro-européen, un tour de France du (non) socialiste aux côtés de Marc Dolez et Gérard Filoche, une campagne unitaire avec les communistes, avec ATTAC, avec toutes les forces de gauche engagées pour une Europe du progrès social. Je ne vois pas avec qui d'autre que
ceux-là, je pourrais, en 2009, mener de nouveau une campagne pour cette Europe-là.
(...) Je prends acte de ce que la seule motion qui, selon moi, aurait Dû arriver en tête dans un congrès (socialiste), et dans ce moment de l'histoire qui lui donne raison, est arrivée en queue avec 18,5% des votes.
En conséquence, à la suite de Marc Dolez et de Jean-Luc Mélenchon, je m'engage dans la construction du Parti de gauche. j'appelle tous ceux qui m'ont fait jusqu'ici l'honneur de manifester leur soutien à mes engagements à nous rejoindre dans cette entreprise.
Ceux qui veulent en savoir plus sur le caractère démocratique du Parti dit "Socialiste", liront avec grand intérêt l'article suivant :
http://partisocialiste.blog.lemonde.fr/2008/11/25/le-document-des-partisans-de-segolene-royal-au-conseil-national/
Doit-on en rire ou en pleurer ?
Le Parti de gauche doit être un outil entre les mains des classes populaires et moyennes (ou de peuple tout simplement) pour en finir avec les politiques libérales qui gangrènent le corps social : précarité, absence d'avenir pour la jeunesse, destruction de l'école de la République, de l
@Yaneck
"Gilbert, le PCF a désigné des instances représentatives, qui font leur boulot. Je ne vois pas pourquoi leur reprocher de le faire."
Tu plaisantes, j'espère ? C'est de l'ironie, bien sûr ? À la veille des votes d'orientation, on gère les affaires courantes, on ne prend pas des décisions stratégiques. On n'est pas en URSS, que je sache. Au PCF, tout vient d'en haut. Mélenchon, qui croit faire un die Linke à la française, va découvrir ce que c'est que les staliniens à la française.
Le Parti de Gauche doit être un outil entre les mains des classes populaires et moyennes (ou du peuple tout simplement) pour en finir avec les politiques libérales qui gangrènent le corps social : précarité, absence d'avenir pour la jeunesse, destruction de l'école de la République, remise en question de la laïcité....le capitalisme doit être dépassé par la République laïque et sociale. Concrètement il faudra que le PG trouve des appuis dans la société civile afin de fédérer les forces de gauche pour les amener à la conquête de l'appareil d'Etat. Maintenant que le PS est mort la voie est libre...
Marie
S'adresser aux masses populaires veut dire aussi aller dans les banlieues, et s'adresser à tous les jeunes, n'est-ce-pas?
Sinon @ tous:
Le tribunal de police de Paris a condamné deux associations de défense des mal-logés ou des sans-logement : 12 000 euros d’amende pour le DAL, la confiscation de 198 tentes pour Les enfants de Don Quichotte. Les attendus de la condamnation concernant la DAL font référence aux dépôts d’objets ayant embarrassé la voie publique.
Si vous voyez ce sinistre individu, changez vite de trottoir et montrez lui votre plus profond mépris :
http://www.ceca.asso.fr/universite/Galerie%20web/pages/Michel%20Godet.htm
Ce type vient de déclarer ce jour sur RTL qu’il était insupportable de voir des tentes dans les rues et se félicitait de la décision de justice qui condamne l’association " Don Quichotte ".
Cette association, qui permettait aux SDF de ne pas mourir de froid dans notre belle République bananière, était tenue - par cet infâme personne- responsable avec le D.A.L, de la misère sociale en France.
Ses propos étaient vraiment renversants. Je dirais même boulversifiants.
Ce sinistre individu sévit souvent dans les émissions de propagande Sarkozyste comme dans l’émission de France 5 : " C’est dans l’air ". Il se dit économiste. C’est assez drôle en vérité.
Un épicier pétainiste serait plus proche de la réalité.
Vous ne serez pas étonné de savoir que ce type, Sarkozyste en diable, a larmoyé à la radio sur la défaite de Madame Royal dans sa nomination au secrétariat PS (Parti Suicidaire).
Il avait un petit faible pour la mystique de droite visiblement.
Avec des gens de cet acabit, on sait parfaitement ce que nous avons encore à voir. C’est assez simple au fond : RIEN.
A oui, aux dernières nouvelles un SDF vient d’être retrouvé mort de froid dans le bois de Vincennes. Peut-être qu’une tente l’aurait aidé à survivre encore un peu pour passer les fêtes de Noël en famille, entre sa boîte de sardine et ses pieds gelés. Trop tard.
C’est Michel Godet qui va pouvoir sabrer le champagne !
Liberté - Egalité - Fraternité - Mon Cul.
A Jennifer : tu as raison concrètement il faut s'adresser aussi aux jeunes des banlieues. Mais je pense que c'est à l'ensemble de la jeunesse qu'il faut s'adresser et plus largement à tous les citoyens de ce pays : la droite à travers la discrimination positive ne cesse de diviser le peuple qui souffre. Diviser pour mieux régner c'est là le maître mot de ceux qui cherchent à mettre en avant les politiques de discriminations positives. Les républicains doivent tenir bon : l'égalité citoyenne et la laïcité doivent s'imposer afin que chacun dans ce pays puisse trouver sa place.
Est-ce que Sarko fait de la discrimination positive dans les banlieues? Non, car Rama Yade ou Dati n'ont rien à voir avec les jeunes des banlieues.
Je pense que tu dois confondre avec la laïcité positive qui lui permet de promouvoir la religion chrétienne et le pape.
La discrimination dans les banlieues existe bel et bien et n'a rien de positif: chomage, racisme, ghettoisation, la vraie galère quoi!
A Jennifer : si si Sarko est pour la discrimination positive, renseigne toi, il appelle ça la diversité (on va faire monter quelques gens de couleur pour légitimer le système), tout cela dans le but de monter les gens les uns contre les autres pour le peu de travail qu'il reste. Mais tu sais il faut arrêter de focaliser sur le terme discrimination : chacun finit par croire qu'il est discriminé parce que l'autre a un peu plus que lui, la galère il n'y a pas que les jeunes des banlieues qui la vivent, des millions de gens, des ouvriers, des travailleurs pauvres....ce qu'il faut promouvoir c'est l'EGALITE citoyenne et sociale. Pour cela il faut augmenter les salaires, taxer les entreprises qui emploient des travailleurs précaires, redistribuer les richesses, bref relancer l'économie.
http://gmfactsandfiction.com/
Quand les grandes corporations deviennent soudainement de gauche; regardez la vidéo de General Motors qui réclame l´aide urgente en dollars de l´Etat amer-loque, mais oublie que ces grandes corporations (dont elle) ont appuyé la politique libérale à outrance et criminellement colonialiste de Reagan/Bush, et bien avant aussi quand elles faisaient les coups d´état fascistes et assassins de L´Argentine, Chili, Guatemala, Paraguay,.., en éliminant physiquement les militants de gauche,les syndicalistes,les intellectuels non libéraux, et en géneral dans tous les pays qu´ils voulaient dominer en imposant leurs critères, leurs prix, et leur esclavage colonial, pour le seul bien être des plus riches amers-loques et seulement d´eux. Maintenant ils oublient leurs méfaits, et réclament le socialisme de l´Etat; bande de grands salauds...
En fait l´enrichissement hors norme des etatsunis s´est fait aux dépends de l´apprauvissement des nations qu´ils colonisaient et qu´ils continuent de coloniser. L´Europe n´est pas trop colonisée economiquemnt (sauf dans les IT: Internet,Informatique,Ordinateurs, où ils ont tout et L´Europe n´a rien, pas même de système d´exploitation propre (marre de windows)), mais elle (l´Europe) est colonisée culturellement (films amerloques, chansons amerloques, langue anglo-usanienne qu´on doit parler de force) et politiquement (voyez le petit et mauvais Sarkozy revenir du G20 en promettant du non protectionnisme parce que Bush le veut, mais qu´est-ce que tout ce fric aux banquiers voleurs?).
PS: On devrait créer en France une viceprésidence (comme aux etatsunis).Comme viceprésidente, Royal serait très bien aux côtés de Sarkozy, au moins nous saurions tous clairement ce qu´ elle est, pas ce qu´elle essaie de nous faire croire
Cher Jean luc Mélenchon,
Je tiens à vous féliciter et à vous remercier pour votre clairvoyance. Vous avez su tirer très rapidement les conséquences de la fameuse déclaration de principes du PS de juin. Le PS avait alors franchi le Rubicon et renoncé à transformer la société et accepté la logique du marché et du capitalisme. Votre démission du PS au soir du vote des motions finalisait votre démarche. Vous avez compris que les militants socialistes à leur tour renonçaient à tout projet et vous vous êtes désolidarisé de toutes les combines politiciennes dont l'objectif n'était pas la réorientation d'un projet politique rejeté par Royal (que quasiment tous partagent) mais la continuité dans la droitisation du PS avec une stratégie politique différente de celle de Royal. Je n'avais pas saisi et avais sous-estimé, je vous l'avoue (c'est normal je ne suis pas socialiste), l'extrême gravité de la crise qui secoue le PS. Et je pense comme vous, que pour le moment, le PS est hors-jeu et ne représente pas une alternative crédible au Sarkozysme dont notre peuple a besoin. Vous êtes en train de mettre en place avec le Parti communiste avec lequel vous avez l'habitude de discuter et de travailler une nouvelle option politique : celle d'un rassemblement à gauche. Vous savez comme moi que cela va être dur. Ni le NPA-LCR, ni les Verts (avec Besancenot et Bové !), ni vos anciens camarades du Ps ne vous feront de cadeaux. C'est malheureux ! Mais c'est ainsi : ces mouvements continuent dans leur logique électoraliste, sauvent les meubles (ou leurs places) sans toucher au système qu'ils préservent et protègent.
Maintenant que le psycho drame du PS semble fini, je peux vous le dire :
VOUS AVIEZ RAISON ET C'EST LA VOIE A SUIVRE.
un ancien membre du PCF à qui vous avez rendu espoir.
"La Grande Dépression du 21ème siècle" Par Michel Chossudovsky
" La crise financière s’aggrave au risque de perturber gravement le système international de paiements.
Cette crise est bien plus grave que la Grande Dépression. Tous les grands secteurs de l'économie mondiale sont touchés. De récents rapports suggèrent que le système des lettres de crédit, ainsi que le transport maritime international, qui constituent la bouée de sauvetage du système commercial international, sont potentiellement en danger. "
Suite de l'article :
http://www.lautjournal.info/default.aspx?page=3&NewsId=1192
Mr Mélenchon,
Je suis militant socialiste depuis 2002 et j'ai 26 ans. J'ai une question:
Ayant été élu GRÂCE au voix du PS et ayant quitté le parti, allez vous démissionner de vos différents postes gagner durant les dernières élections maintenant que vous avez créer votre propre parti?
@ Belda
Surtout pas Belda ! Un véritable Sénateur de Gauche c'est plutôt rare par les temps qui courent.
Quand le Président de la République et certains députés PS trahissent à Versailles et se torchent avec le vote majoritaire du peuple Français, vous pouvez vous poser de sérieuses questions effectivement.
Mais pas celles qui voudraient un peu plus désarmer les électeurs.
Reprenez vos esprits " Belda "et envoyez vos doléances à ceux qui n'en ont plus rien à foutre de la souveraineté populaire, il y en a pas mal. Vous aurez de quoi faire. Merci de nous tenir au courant. A bientôt.
Notre monde est en crise de confiance politique comme il l’est face à la crise financière.
Quel refuge ?
Pour son argent comme pour ses idées ?
L’extrême droite est montré du doigt. C’est la peste brune qui déchaîne le peuple sans lui apporter de réponse.
La droite depuis deux ans, victorieuse, sape tous les acquis, met à sac son économie et sa justice.
Les divers gauches se diversifient à l’infini, incapables de tolérer les siens.
Il restait le PS droitier et droitier et demi. L’un mondialisant et privatisant à tour de bras par modernité, l’autre, pas moins libéral, donne du style avec des projets de répression-punition/récompense (le peuple au mérite) courtise le centre plein de charme d’une bourgeoisie qui se tient à juste bonne distance pour ne pas se compromettre trop tôt. L’aile courtisane du MoDem se risque, dans ses audaces, à piquer du nez à vouloir trop se voûter vers lui. Le MoDem de Bayrou, plus il reste impassible, plus il charme notre chatelaine.
C’est de ce couple que le peuple attend les idylles entre une princesse et un prince charmant, tous deux, bravant le brasier de l’enfer pour venir le sauver de la misère et de l’abandon dans lesquels il se trouve. Un couple providentiel, comme dans les contes pour enfants. Le prince et la princesse ne sont autres que leurs deux parents idéalisés.
Ségolène enchante par son image, Royal entretient la nostalgie et les parfums d’une certaine aristocratie, d’une certaine monarchie. Bayrou incarne les lieux du rêve, la force tranquille, l’inébranlabilité erratique, l’invincibilité d’un héraut chevaleresque.
Dans le Congrès de Reims, on voit s’affronter deux méthodes de persuasion différentes mais le fond n'est pas opposé. Ce qui fait exploser le parti c’est son lieu commun dans lequel direction et membres se sont nourris des ambivalences et de non dit. Les membres des fédérations sont loin des scènes de spectacles, loin du temple où le clergé socialiste officie; ils n’ont vécu et bu que de ce que l’on a bien voulu donner à chaque retour d’expédition de Rue Solférino.
Les membres, donc, méconnaissent les réalités relationnelles entre leurs patrons. Forte de cette conscience, Ségolène a su forger le discours qu’il fallait, un discours circonstancié, populiste et dramatugique, juste assez émouvant avec une véhémence affectée dans ses indignations qui sont, en fait, des gourmandises d’accusations (on dit “celui qui attaque le premier est en position de force).
Ségolène travaille le psychologisme et le conditionnement par l’émotion.
Elle travaille surtout sur l’image. Les promesses comme toutes ses tactiques d’ attitudes et comportements font partie de cette image. Tout en jouant la victime, elle met son adversaire en posture de devoir se justifier. Elle déporte le combat sur des personnes précises et non plus sur l’orientation et les projets que doit se doter un parti qu’elle proclame de gauche, ce qui fait dire à certains "Centre gauche". En réalité c'est "Cesntre droit".
Sa seule clarification mérite qu’on classe l’affaire dès le début du congrès: l’Ouverture et le Rapprochement avec le MoDem. C’est là tout son programme, tout son but que ses lieutenants ont fait leur. Les a-t-elle nourris de promesses ?
Le fait que le PS (excepté Mélenchon et Dolez) ait accepté l’entrée en matière sur ce sujet, il signe sa capitulation. Il s’est condamné à la division en deux clans adverses, non pas qu’un clan soit plus à gauche, non, il avoue simplement et implicitement ces pratiques politiques et cette proximité avec la droite qui, soudain, sont trahies par la revendication des ségolinistes d’en faire un but et un programme politiques à part entière.
Le problème demeure entier tant que le PS, ses dirigeants et ses lieutenants ne se confessent pas.
http://venezuela.elmilitante.org/content/view/6319/
Une analyse in situ du résultat relativement positif des élections régionales au Venezuela. Deux états (le Venezuela est un ensemle d´etats fédérés,mais je ne sais pas trop si c´est un fédéralisme fort ou plutôt limité), ont été gagnés par l´opposition de droite de très peu, mais je n´ai pas de résultats. Il faudrait demander aux Royalistes du PS si Chavez devrait refaire les votations là où il a perdu.Personnellemnt je ne le ferais pas.
Aidons les banques :
http://www.dailymotion.com/video/k5MG7YV1v7dkC0QslD
Autrefois appelé "Article 104 du " Traité de Maastricht " je m'appelle désormais " Article 123 du " Traité de Lisbonne " -
Mon identité juridique stipule clairement que les Etats membres de la Communauté européenne n’ont plus le droit d’emprunter auprès de leur banque centrale, mais sont dans l’obligation d’emprunter auprès de banques privées, moyennant de très forts intérêts.
C'est là toute mon originalité antisociale et la révélation de ma haine foncière du peuple. Moi, " Article 123 du " Traité de Lisbonne " je le confesse. Je n'aime pas les citoyens ni les gueux et je le leur rends bien.
Auparavant, - à l'époque archaïque - les prêts accordés aux nations concernées n’étaient pas assujettis à l’intérêt, seul le montant net de l’emprunt était remboursé.
Triste époque !
Heureusement les banksters ont pris le contrôle d’une grande partie de la "création monétaire", en accord avec les personnages politiques censés vous représenter, vous protéger, dans tous les sens du terme.
Il faut bien vous mentir pour vous plaire sinon vous devriez penser par vous -même et agir en votre nom et c'est fatiguant à la fin [de l'Histoire].
Résultat miraculeux grâce à moi, " Article 123 du Traité de Lisbonne ", les banques privées en question génèrent des profits colossaux grâce à vos impôts !
Et la dette publique ne cesse de s’accroître inexorablement au fil du temps.
Mon règne de 1000 ans sur la terre d'Europe est en voie d'achèvement. un couronnement céleste tout à fait désintéressé. Il va sans dire. Parole d'invisible.
L'UMP et le PSMODEM a voté pour moi. Qu'ils en soient ici remerciés. Que ferais-je sans eux ?
S'ils n'étaient pas là, c'est bien simple, il faudrait m'inventer.
Entendez-vous le choeur des âmes sensibles au loin ?
Les pleurs déchirants de sieur Bayrou, des dames Royal et Lagarde qui ne cessent d'alerter les Français sur la gravité de la dette publique ?
La faute au peuple assurément !
Non content de renflouer les banques et les banksters ils osent encore réclamer. Toujours plus !
Les sales gueux ! si dépensiers en vérité.
Chers amis, arrêtez tout ! A quoi sert de gloser sans fin, d'échanger, d'espérer, de développer de savants discours économiques, d'appeler à l'action anti-libérale quand, malgré la situation catastrophique, la côte de confiance au président remonte de 5 points ainsi que celle du premier ministre !
Que faire face à tant de niaiserie. " Qu'ils soient ce qu'ils sont..."
Bonjour à tous,
Oui, abel (138), il y a de quoi se décourager parfois... dans nos moments de faiblesse. Mais à y regarder de près, on ne peut être surpris quand on voit comment est organisée l'information des citoyens, et surtout qui l'organise ?
- Au moins 2/3 si ce n'est 3/4 de temps d'antenne pour sarko, le gouvernement, la droite et ses valets, journalistes et autres experts au service de la bonne pensée libérale.
- Le dernier 1/4 est très majoritairement consacré aux turpitudes du PS.
- Enfin, Jean-Luc Mélenchon, le NPA, le PC et les Verts se disputent les miettes.
Il ne faut pas se laisser illusionné par les passages de Jean-Luc Mélenchon à Ripostes ou sur direct8 : l'audience de ces émissions reste confidentielle.
Enfin, on voit déjà (et on verra) comment sera traité la journée du 29 et la création du Parti de Gauche.
La discrimination positive, cela signifie qu'on "choisit" quelques jeunes ou moins jeunes issus de l'immigration, comme on dit au lieu de dire Français tout court, et qu'on leur permet, par exemple, d'entrer à Sciences Po avec un concours "spécial", puis de monter cela en épingle comme exemple "d'intégration réussie".
J'appelle cela de la charité méprisante de dame patronnesse. Les autres, on les laisse dans la m****.
La seule et vraie discrimination passe entre les nantis et les autres. Il faut donner à tous, et non à quelques uns, les moyens nécessaires pour aller au maximum de ses capacités : cela porte un nom, élitisme républicain, la sélection des meilleurs par la promotion de tous, et ici, le mot d'élitisme n'a rien de honteux, bien au contraire.
Chers amis, arrêtez tout ! A quoi sert de gloser sans fin, d’échanger, d’espérer, de développer de savants discours économiques, d’appeler à l’action anti-libérale quand, malgré la situation catastrophique, la côte de confiance au président remonte de 5 points ainsi que celle du premier ministre !
Que faire face à tant de niaiserie. ” Qu’ils soient ce qu’ils sont…” "
Les sondages disent aussi que les Français continuent, à une écrasante majorité, à faire confiance aux banques! Cela me ferait mal!
Il est surprenant que les sondages contredisent à ce point ce que j'entends dire autour de moi par des gens de milieux si différents!
Les sondages sont le nouveau nom de l'intox et de la propagande.
J'ai regardé avec Plaisir Mélenchon hier soir, sur Politiquement vôtre.
Il a bien renvoyé dans les cordes la journaliste(?) qui disait que ceux qui le rejoignaient n'étaient pas connus! J'ajouterais pour ma part que le boulot d'un journaliste, c'est précisément de se renseigner quand on ne connaît pas, et, surtout, de renseigner les téléspectateurs, bref, d'éclairer l'opinion. Mais la chaîne de Bolloré (sauf erreur) le veut-elle?
Manipulation médiatique : Cavanna attaque Philippe Val.
Dans Charlie Hebdo du 19 novembre 2008, page 10, voici ce qu’écrit Cavanna :
« Je relève dans le tout récent livre de Philippe Val, Reviens Voltaire ils sont devenus fous (édition Grasset), à la page 252, cette phrase qui, je pense, demande à être remise dans son contexte originel :
« Quant à vouloir virer Siné, je n’y ai jamais pensé, malgré Cavanna qui m’a toujours prévenu qu’il essaierait de foutre la m****. »
Il se peut que j’aie dit, il y a bien des années de cela, quelque chose comme : « Siné adore foutre la m**** ! » Je ne me souviens plus des circonstances, ni des mots exacts, en tout cas ce n’était qu’une banale constatation, dite sans méchanceté ni désir de nuire. Tous ceux qui connaissent Siné auraient pu la faire. Siné tout le premier s’est toujours fait gloire de « foutre la m**** ».
Dans le climat actuel, et dite comme cela, cette phrase prend une autre résonance, une sacré saloperie de résonance. Le « malgré Cavanna », placé où il est, suggère en outre que j’aurais incité Val à virer Siné.
Là, ça ne va plus. J’ai fait tout ce que j’ai pu, cet été, auprès de Val, pour éviter qu’on en vienne là où on en est venu. Je suis allé très loin dans les concessions, ce n’est pas Philippe qui me contredira. J’aimerais bien, maintenant, que tout ça ne me retombe pas sur la gueule.
Avec le recul, je ne pense plus qu’ils étaient aussi fous que ça, ô Voltaire ! »
réponse à un certain belda: que cela vous emm...que jlm reste sénateur on trouve cela jouissif.Son mandat il le tient du peuple,comme tous ceux qu'il a détenus jusqu'à maintenant. Devrait-il courir comme un chien fou pour obtenir une place dorée comme kouchner après l'OMS,DSK pour celle de fonctionnaire le mieux payé au monde pour affamer le tiers monde et faire courber la tete aux salaries'vocation du FMI ou une planque comme Aubry chez Gandois comme directeur adjoint de Pechiney...Jean-Luc Mélenchon est sénateur depuis 1986 belle expérience qu'il va mettre au service de la gauche.Allez encore une petite une plainte sur la conservation de son mandat :on trouve cela tellement bon..pour une fois!
J'ai bien lu les posts suivant le mien, mais je peux vous dire que le vieux militant que je suis à présent entend ce discours depuis 50 ans ! On ne peut tout de même pas accuser sans arrêt les autres des erreurs que l'on commet. Deux citations peut-être ?
" Les doctrines qui m'expliquent tout m'affaiblissent en même temps. Elles me déchargent du poids de ma propre vie et il faut bien pourtant que je le porte seul ".(A.Camus- le mythe de sisyphe) et,
"La vérité de cette vie, ce n'est pas qu'on meurt, c'est qu'on meurt volé ".(Louis Guilloux-le sang noir)
Caucase: la Russie était prête à cette guerre, mais la Géorgie l'a devancée (ex-ambassadeur géorgien)
22:04 | 25/ 11/ 2008
TBILISSI, 25 novembre - RIA Novosti. La Géorgie n'a pas exploité toutes les chances de prévenir le conflit armé avec la Russie en août dernier, a déclaré mardi l'ancien ambassadeur géorgien à Moscou, Erossi Kitsmarichvili, cité par l'agence News-Georgia.
Il a fait cette déclaration lors d'une réunion de la commission parlementaire d'enquête sur les événements d'août dernier. Cette réunion qui se déroulait dans une atmosphère extrêmement tendue était retransmise en direct par la télévision géorgienne.
L'ex-ambassadeur a quitté la salle quand le président du Comité pour la Défense du parlement géorgien, Guivi Targamadze, lui a jeté une agrafeuse à sa tête.
Cet incident a été précédé par toute une série de déclarations de M.Kitsmarichvili, selon lequel la Géorgie aurait pu éviter le conflit et que la responsabilité des hostilités incombe aux deux parties en conflit. "Avant le conflit d'août, la plupart de la société russe était disposée à la détente dans les relations entre la Géorgie et la Russie", a indique l'ex-ambassadeur dans son rapport.
Il a dit en avoir parlé à maintes reprise au président géorgien Mikhaïl Saakachvili, mais sans résultat.
Selon M.Kitsmarichvili, la guerre d'août reste sur la conscience des deux parties, tant de la Russie que de la Géorgie.
Moscou était prêt à cette guerre, mais Tbilissi l'a devancé, a estimé l'ex-ambassadeur géorgien en Russie.
@Abel
une citation : "Seules sont perdues d’avance les batailles qu’on ne livre pas."
de je ne sais plus qui...
Une vraie gauche européenne doit se former au plus vite.
L’Europe est en danger. Elle est arrimée à l’économie US par des traités défendant des systèmes économiques auxquels les Etasuniens ne croient plus.
Aux USA sévit une crise dont nos médias tentent de masquer la terrible importance.
Michel Chossudovsky, professeur d’économie à l’Université d’ Ottawa, écrit, le 16 novembre 2008 : «C’est la plus grave crise économique de l'histoire. »
« Le « plan de sauvetage » («The Bailout») proposé par le Trésor américain ne constitue pas une « solution » à la crise. C’est en fait tout le contraire : il provoque davantage de débâcle. Il crée une concentration de richesses sans précédent, qui à son tour contribue à creuser les inégalités économiques et sociales, au sein des nations et entre les nations. »
F. William Engdahl est professeur à la Section économique de l'Université des sciences appliquées de Wiesbaden, auteur de succès de librairie concernant le pétrole et la géopolitique : « A Century of War: Anglo-American Oil Politics and the New World Order » (1993) (litt. « Un siècle de guerre : la politique pétrolière anglo-américaine et le nouvel ordre mondial ») (ouvrage traduit en français1, arabe, coréen, allemand, croate et turc).
Engdahl écrit, le 25 novembre 2008, un article intitulé « Colossal Financial Collapse »(Un gigantesque effondrement financier).
Dans une note d’introduction, il explique que le « plus grand collapsus financier de l’histoire » a été provoqué par la banque qui était encore, il y a deux ans, le plus grand organisme financier :Citigroup. Paulson a littéralement nationalisé cette banque, selon Engdahl. Mais l’idéologie neocon avait retardé cette mesure, de sorte qu’elle arrive trop tard.
En Europe, on en est toujours aux privatisations à outrance. La gauche seule professe cette maxime :
« L’intérêt général prime l’intérêt particulier, mais tous les individus sont socialement égaux
et peuvent réclamer leur part de bonheur (laissons ricaner les personnes qui ricanent en entendant ce mot : ce sont des (neo)cons !) ». La gauche est JUSTE.
Comme nous nous sommes unis contre le traité de Giscard, résistons au traité de Lisbonne,aussi infect. C’est l’alarme. Foutons hors des partis de gauche les taupes qui, corrompues jusqu’aux moelles, obéissent aux ukases de droite.
Unissons nos partis de gauche européens.
Chossudovsky :
http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=10982
Engdahl :
http://www.informationclearinghouse.info/article21318.htm
@Qui a commencé?
post 146
je vous copie un article de Stent
Faire le point sur l'armée russe : mission impossible ?
Par Stent le 26 octobre 2008, 13:15
Suite au conflit russo-géorgien de cet été, l'armée russe est revenue au centre des préoccupations des analystes de défense. Le moins que l'on puisse dire est que les avis sont partagés. Si certains ont ressortis l'épouvantail de l'Armée Rouge du grenier poussiéreux ou il dormait, nombreux sont ceux qui ont balayé d'un revers de la main l'efficacité pourtant indéniable avec laquelle les Russes se sont débarrassés de l'armée géorgienne, au prétexte que cette dernière était de toute manière trop petite. Outre le fait que l'armée géorgienne n'a pas eu à supporter le poids de toute l'armée russe, ces mêmes experts sont souvent les mêmes qui, en 2003, se sont extasiés de l'écrasement de l'Irak par l'armée américaine, alors que la tâche était sans doute proportionnellement plus facile, les Géorgiens ayant, eux, été équipés et entraînés par les occidentaux. La mauvaise foi ambiante dès lors qu'il s'agit de la Russie, tant du fait des occidentaux que des Russes eux-mêmes, rend difficile l'établissement d'un tableau objectif des capacités réelles des forces armées russes. Au travers des informations librement disponibles, et du déroulement général des conflits récents dans lesquels les forces russes ont été engagées (Tchétchénie et Géorgie), il est néanmoins possible de faire quelques observations :
* La capacité nucléaire russe est aujourd'hui restaurée à un niveau crédible. Les Forces Stratégiques ont fait l'objet, depuis l'arrivée de Vladimir Poutine au Kremlin en 1999, de toutes les attentions. Dans la situation de délabrement qui était celle de l'appareil militaire conventionnel russe à la fin des années 1990, la dissuasion représentait la première ligne de défense crédible de la Russie. Les efforts consentis font aujourd'hui de la dissuasion nucléaire russe un instrument politique efficace, dotés de matériels performants, en dépit des déboires du missile Bulava (lancé de sous-marin).
* En dépit d'un matériel vieilli, voire obsolète dans certains cas, les forces terrestres russes sont en cours de professionnalisation et ont fait preuve d'une efficacité militaire tout à fait honorable en Tchétchénie ou en Géorgie, même si cette efficacité s'est accompagnée d'une brutalité à laquelle nos sociétés ne sont plus habituées. Si certains analystes ont surtout remarqué le retard russe en matière de drones et d'armes de précision, c'est bien la question de la professionnalisation qui constitue l'essentiel ici. Historiquement, la Russie n'a jamais réussi a ce doter d'un corps de sous-officiers professionnels, qui constituent le ciment d'une armée. Si le corps des officiers russe (ou soviétique) a produit nombre de penseurs militaires remarquables, l'armée russe a toujours souffert de son encadrement aux petits échelons, ce qui a correspondu historiquement a l'emploi de formations élémentaires de niveau supérieur à celui des armées occidentales (compagnie au lieu de peloton/section, par exemple). Au vu de certains témoignages de Géorgie (par des gens ayant vraiment approché les combats, à la différence de BHL par exemple...), d'indéniables progrès ont été faits, et la tenue générale des troupes russes semble avoir été bonne, contrairement à celle de leurs "auxiliaires" sud-ossètes par exemple (je renvoie ici en particulier au reportage d'Yves Debay dans le n°34 d'Assaut). La réussite de ce processus est essentielle si des réformes plus profondes, en termes d'organisation des forces par exemple, doivent avoir lieu. La question de l'équipement n'est pas en elle-même essentielle, si ce n'est pour le maintien en condition opérationnelle, qui semble avoir été excellent en Géorgie. La "rusticité" traditionnelle du matériel russe est à ce titre une force, comme les discussions de création d'un "pool" d'hélicoptères Mi-8 et -17 par l'OTAN pour les opérations en Afghanistan le prouve.
* L'aviation russe est, quand à elle a la croisée des chemins. Dans les quinze ans à venir, elle va devoir renouveler une bonne partie de son parc d'aéronefs, celui-ci n'ayant pas été remplacé depuis la chute de l'URSS. Si cela représente un investissement important, l'essentiel est encore une fois ailleurs, et la Russie semble l'avoir bien compris, en mettant l'accent sur l'entraînement des équipages. La reprise des patrouilles de Tu-95 et autres Tu-160 permet ainsi de réhabituer les équipages à des missions longues, et de travailler des domaines essentiels comme la navigation et l'endurance. La reprise des exercices par des régiments de chasse est le signe que cet accent mis sur l'entraînement dépasse les seules forces aériennes stratégiques. La composante de la force aérienne russe la plus expérimentée aujourd'hui est sans doute la composante d'attaque au sol (Su-24 et -25), qui a pu en Tchétchénie puis en Géorgie mener de nombreuses missions de combat. Néanmoins, le vieillissement des matériels, en particulier en termes d'auto-protection, s'est fait cruellement sentir en Géorgie (une situation que l'Armée de l'Air française a connu dans le Golfe en 1991).
* La marine russe, quand à elle, mets également l'accent sur l'entraînement. Les récentes et médiatisées croisières de navires russes en Méditerranée, au large de la Somalie, puis vers le Vénézuela, manifestent une volonté de travailler la logistique des déploiements de longue durée, et donc la volonté de rebâtir une marine de haute mer. L'âge des navires, même modernisés, reste un problème, en particulier pour les petits bâtiments (frégates, corvettes), et pour certains sous-marins. Toutefois, la marine russe reprend la mer, ce qui devrait lui permettre d'acquérir ou de réacquérir "l'amarinage" qui lui fait aujourd'hui défaut. Le déséquilibre des forces navales russes, qui manquent de navires logistiques efficients et d'escorteurs modernes, représente néanmoins une faiblesse. La force sous-marine reste, comme pendant l'ère soviétique, l'élément le plus crédible, et demeure prioritaire dans les plans de modernisation navals russes.
De manière générale, l'accent est donc mis sur l'entraînement et le développement d'un noyau dur de professionnels, en particulier d'un corps de sous-officiers. Le matériel vient seulement en second, la priorité étant de disposer des matériels permettant l'entraînement. Le maintien de commandes export à un niveau considérable depuis les années 1990 a permis de préserver l'effort de R&D, et de développer des matériels modernes n'ayant rien a envier à leurs équivalents occidentaux, bien au contraire. La famille du "Flanker" (Sukhoi SU-27/30/32/33/35) est à ce titre emblématique. La Russie a de plus largement rattrapé son retard en termes d'électronique et d'informatique, et n'a désormais plus grand chose à envier aux pays de l'OTAN en ce domaine.
Le domaine le plus intéressant est également celui pour lequel il est le plus difficile de trouver des informations ; il s'agit de la dimension conceptuelle de ce renouveau militaire russe. La pensée militaire soviétique a été la plus évoluée du XXe siècle. Qu'en est-il de la pensée russe ? Les questions de la place des drones dans la pensée militaire russe, de l'adaptation aux armes de précision (déjà abordée par les soviétiques), de la gestion de l'information, de la manière de gérer des conflits "asymétriques", de l'évolution de l'art opératif pour correspondre aux conditions du XXIe siècle, ne sont qu'un échantillon des domaines conceptuels où la Russie pourrait apporter des solutions originales et, si la tendance observée au XXe siècle se poursuit, largement plus élaborées que celles que les Etats-Unis peuvent proposer.
@150-151: vous avez sans doute lu l'avt dernier n° de l'Obs sur le rôle supposé de Sarko pour calmer les russes, de la désinformation à l'évidence mais le grain de vérité était qu'effectivement l'état-major russe et le général Boldyrev étaient prêts à pousser l'avantage et à s'avancer jusqu'à la frontière arménienne, coupant le territoire géorgien en 2, ce qu'ils pouvaient faire militairement, étant donnée la déroute militaire des Géorgiens.
Les plans américains étaient sans doute d'organiser un cinéma genre "siège de Sarajevo" qui aurait mobilisé les habituels croisés de l'humanitaire, la population civile de Tbilissi étant alors sacrifiée, ce qui permettait à l'OTAN d'intégrer l'Ukraine, voire de provoquer 1 guerre Russie-Ukraine.
La direction politique russe a eu peur de ses propres succès, le renversement de Saakachvilli, effectué par les forces saines de la nation géorgienne, aurait posé une alternative au nationalisme russe qui sert d'idéologie artificielle au régime Poutine-Medvedev, posé la question d'une fédération ou confédération regroupant dans 1 1er temps la Russie, la Géorgie (ce qui aurait évité à la Russie de s'asseoir sur le droit international en reconnaissant l'indépendance de l'Ossétie et de l'Abkhazie), la Biélorussie, l'Arménie,... prenant en compte le droit au retour des réfugiés.
Mais ce n'était pas l'intérêt des oligarques.
Sur un plan militaire, l'armée russe a tiré les enseignements des conflits du Kosovo (rôle de l'aviation), de l'Irak de 2003. Sur le plan des armements la Russie (grande exportatrice) s'est modernisée et effectivement est supérieure à l'OTAN dans certains domaines.
Ils ont aussi pu s'inspirer de la lecture de "La guerre sans limites" de 2 généraux chinois dont j'ai oublié le nom.
Bonjour à vous,
Commandant P,
Je viens de lire avec intéret le point sur l'armée russe. S'il est beaucoup parlé des armes conventionnelles (terre, air, mer), qu'en est-il de l'espace et des satellites espion. Une chose certaine, la nation russe est très fière et très attachée à son indépendance nationale quoi que pense l'opinion occidentale. Elle (nation russe) nous le rappelle à chaque occasion et elle serait encore capable de nous le montrer si l'occasion se présentait.
Le général Boldyrev est le commandant du secteur militaire du Nord Caucase.
ça fait un moment qu'on explique sur ce blog pourquoi Mélenchon n'a pas à démissioner de son poste de sénateur.Faut lire Belda! A moins que ce ne soit l'utilisation d'une vieille technique qu'on connaît bien Dans ce cas,jeune perdreau de l'année, tu perds ton temps! Crois en la vieille expérience d'un vieux militant du PS qui l'a quitté le soir de l'investiture de la Sarkolène après30ansde Parti Va militer à Désirs d'avenir parce que làbas on a besoin de pom-pom boys comme toi ;sans méchanceté car j'ai mis tellement de temps à me débarasser de mes illusions Salut et Fraternité Andre Curtillat
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confirmation de la rumeur que j'indiquais il y a quelques jours :
flash du Monde
le secrétaire à la défense américain, Robert Gates, aurait donné son accord pour rester en poste après la prise de fonctions du président élu Barack Obama en janvier, et l'annonce pourrait en être faite la semaine prochaine, selon Politico, ainsi que les chaînes de télévision ABC News et CNN.
ce qui donne les limites au changement avec OBAMA...
;-)