23nov 08
Je devrais me réjouir des premiers pas remarquables accomplis depuis la création du Parti de gauche (PG), notamment ses 5000 déclarations de soutien et ses récentes adhésions de personnalités socialistes comme Franck Pupunat, Jacques Rigaudiat ou Jacques Généreux. Je veux avant tout saluer l’évènement que représente la création du front de gauche avec le Parti communiste en vue des prochaines élections européennes. Au cœur de l’obscurité que répand la déchéance morbide du Parti socialiste la lumière du renouveau de la gauche s’allume. Mais c’est encore la nuit. La semaine du parti socialiste a été profondément démoralisante pour les gens de gauche qui en retiennent la conclusion essentielle : Sarkozy a le champ libre. De ce champ de ruines on ne se relèvera pas en un jour. Mais rien ne sert de gémir et de se laisser abattre. Le calendrier nous ouvre une opportunité inespérée de rebond.
Tout le raisonnement qui nous avait conduits à décidé de quitter le PS dès le soir du vote, puis à créer aussitôt le Parti de Gauche (PG) s’est vérifié sous une forme bien plus caricaturale que tout ce que nous avions imaginé. La victoire de Ségolène Royal a contraint tous ses challengers à une grotesque et destructrice guerre de retardement dans laquelle tout a coulé, y compris la gauche du parti et pour finir peut-être le parti lui-même. Au total cette séquence réalise sous une forme certes ubuesque et imprévue tout le contenu de l’évolution du PS tel qu’il s’est progressivement mais implacablement amassé au fil des années. Aligné sur l’horizon indépassable du capitalisme et du libéralisme, rêvant de l’alliance au centre qui le mettrait au diapason de tous les autres partis sociaux démocrates d’Europe, le PS s’est effondré en se présidentialisant à mort, pipolisé, dépolitisé. A présent, ce que l’on appelait le parti socialiste est mort. De ce fait l’ensemble du dispositif qui structurait la gauche autour de ce parti est à terre. La droite qui faisait déjà ce qu’elle voulait grâce à l’abstention du PS n’a plus rien en face d’elle. C’est tout le dispositif de riposte qui doit être reconstruit. Et pour cela c’est l’espace politique occupé par le PS qui doit changer de leadership. Naturellement cela ne veut pas dire que le parti socialiste va disparaître. Sous le même nom, autre chose va se présenter sur la scène. Soit, autour de Martine Aubry, une sorte de nouvelle SFIO, syndicat d’élus gérant les rites de la gloire passée, soit avec Ségolène Royal un parti de type démocrate à l’italienne. La première forme n’aura d’autre projet que sa conservation et se tiendra aussi longtemps que possible dans une logique identitaire avant d’être siphonnée progressivement par le centre et la droite. La seconde sera à géométrie variable construite sur la seule échéance présidentielle et en dépendra en tout et pour tout. Elle la portera avant de l’anéantir. Dans les deux cas Bayrou aura le dernier mot. Aubry et Royal qui incarnent ces deux futurs sont autant les créatrices que les jouets d’une situation qu’elles ont endossée davantage qu’elles l’ont créée. Ce fond de scène peut durer. Il peut tout bloquer et maintenir toute la gauche durablement dans l’impuissance jusqu’au terme du désastre que la crise du capitalisme promet à notre pays. La nomenclature socialiste, l’immense appareil qui entoure les élus y trouverait son compte : son seul souci est de durer. Avec la création du Parti de gauche (PG), et la formation du front de gauche avec le Parti communiste, un processus est engagé. Depuis la modeste place qui est celle du Parti de gauche (PG), avec ce qui vient de commencer depuis notre initiative nous disons: un autre futur est désormais possible. Une courte période s’ouvre, jusqu’aux prochaines élections européennes pour construire un nouveau dispositif politique à gauche qui soit à la hauteur de la crise sociale qui commence et de la catastrophe écologique qui murit. Il n’y a aucun mystère sur ce qu’il faut faire. Ni sur le calendrier d’exécution. Trois congrès vont se succéder à gauche: celui des Verts, celui du PC, celui du NPA. Tous ont à traiter l’offre politique présentée par la rencontre du PCF et de Parti de Gauche (PG). Se rassembler pour la prochaine élection européenne. Cette offre est aussi un programme et une stratégie. Un programme: celui qui découle du refus du traité de Lisbonne et de la politique libérale qu’il contient. Une stratégie: le rassemblement de tout l’arc de force qui se situe sur ce terrain politique. Le Parti de Gauche est l’outil au service de cette tache. Je donne rendez vous à tous ceux que ces questions intéressent samedi 29 novembre prochain au gymnase de l’ile de Vannes, métro Mairie de Saint Ouen pour le meeting de lancement du Parti de gauche, en présence (notamment) de Oskar Lafontaine.
POST SCRIPTUM:
L’abréviation choisie par ses fondateurs pour désigner le Parti de Gauche est PG. L’usage de l’abréviation PdG est donc érronnée. Ce point a déjà été signalé par moi à l’occasion de plusieurs passages médiatiques. Il faut donc signaler comme une marque malveillante le fait de continuer à l’utiliser en dépit de nos mises au point. Cela allait déjà de soi pour n’importe quel observateur. Mais c’est mieux de le dire.
J’ai adhéré voici plus de 60 ans. A déjà près de 30 ans, et, Docteur en Droit, ce n’était pas un coup de tête de jeunesse. Au sortir d’épreuves marquées par ce qu’on appelait « la trahison des trusts » et enseigné par les compromissions social-démocrates, le PCF m’apparaissait comme le seul outil d’action pour un changement de société. C’était un choix de civilisation, fondé sur la prise de conscience que celle-ci passait par un choix de classe.
C’était ce choix qui faisait dire par un Langevin « plus j’apprends, plus je deviens communiste », d’un Joliot « je ne me suis jamais senti aussi libre que depuis que je suis communiste », et par un Picasso « je vais au communisme comme on va à la fontaine ».
Même si elle s’y est ajoutée, la référence à l’URSS ne fut qu’un plus mais pour rien dans l’option fondamentale.
Toujours à l’école :
Langevin disait aussi « Plus je suis communiste et plus j’apprends ». Je n’ai pas arrêté d’apprendre, de découvrir, de mettre à jour, à la faveur de l’évolution des évènements, et de l’apport permanent de la réflexion de « l’intellectuel collectif » qu’était le Parti dans la diversité de ses composantes et de leur expérience de la vie et des luttes.
J’ai d’abord appris à me dépouiller de tout ce que j’avais reçu de l’idéologie dominante, à être en garde contre ses retours incessants, à découvrir les nouveaux horizons du matérialisme dialectique, puis peu à peu à les déschématiser, à tout désidéaliser, à tout mettre en perspective, à intégrer les contradictions. Grâce à quoi, sans jamais changer le choix fondamental, je n’ai pas arrêté d’en changer la vision et la mise en pratique.
C’est une des raisons pour lesquelles je refuse l’anathème d’archaïsme ou de nostalgie : on disait que « le communisme est la jeunesse du monde ». Je persiste à le penser, et à penser que ne pas en démordre est une démarche tournée vers l’avenir donc une démarche de jeunesse.
Essai d’analyse matérialiste de la crise actuelle :
D’abord, je récuse le terme de « déclin », qui accréditerait une idée de dépérissement d’un être en fin de vie. Le terme d’« effondrement » traduit mieux comment une construction s’écroule pour une cause qui peut ne pas lui être substantielle, et laisse ouverte la possibilité de reconstruction.
Plus exact encore est le terme de « perte de crédit », qui rend compte à la fois de l’effondrement des effectifs et de celui des suffrages électoraux.
C’est cette perte de crédit dont il faut rechercher les explications.
Et il ne faut surtout pas voir dans les résultats municipaux et cantonaux un démenti et une raison de se rassurer et de penser que le temps des interrogations serait périmé.
Ces résultats sont en effet divers et contradictoires, et tendraient au contraire à vérifier ce qui suit : les bons résultats ont été là où n’a pas été pratiquée la délégation de pouvoir mais une relation politique vivante avec la population. Et là où il y a eu échec, que ce soit par des pertes ou des non-gains, les candidats locaux ont manifestement pâti de l’absence d’image nationale. Plus particulièrement 1) il est permis de penser que les abstentionnistes sont en grande partie ceux que nous ne mobilisons pas, 2) les primaires en Seine St Denis n’auraient jamais permis la victoire des socialistes si le Parti n’apparaissait pas avec une différenciation si faible qu’elle est ressentie comme une affaire de boutique.
Les mauvaises explications :
La malédiction du passé : le « stalinisme » du Parti, la solitude sectaire, le rapport à l’URSS.
La pratique du Parti a certes connu des défauts, mais n’a jamais été ce que veulent bien en dire des oracles qui ne l’ont pas vécue et sont simplement sur la défensive devant les campagnes habituelles des adversaires de classe.
Le Parti était beaucoup plus sectaire dans les années 30 et c’est le moment où il s’est développé, précisément sur la base de sa différence. C’est pour les élections présidentielles de 1969 qu’il a obtenu son meilleur score électoral.
Pourtant,
1. on connaissait tout du stalinisme en URSS,
2. le Parti ayant seul voté d’abord contre la constitution de 1958, puis contre l’élection du Président de la République au suffrage universel,
3. il était plus seul que jamais, s’était retrouvé en 1968 à lutter sur deux fronts contre la droite et contre le gauchisme (et y compris en son sein contre Garaudy sur sa droite et J. Vermeersch sur sa gauche), et venant d’être exclu des tractations du PS et de Mendès-France
4. en fait de discrédit pour « stalinisme » interne, le candidat était celui qui avait fait applaudir Staline à Wagram après le 20è congrès du PCUS.
Une obsolescence exigerait de faire autre chose correspondant aux nécessités nouvelles.
La mystique de la modernité est un produit de l’idéologie dominante : combinée de technicisme et se développant sur le terrain favorable dé la révolution scientifique et technique et du développement de forces productives, elle prend le relais des diversions religieuses ou réformistes pour occulter l’enjeu dominant des rapports de classe (avant-hier, la religion au-dessus des classes, hier l’Etat au-dessus des classes, et aujourd’hui la technique et la modernité au-dessus des classes).
Pourtant plus que jamais l’essentiel demeure l’exploitation de l’Homme par l’Homme, donc l’antagonisme entre exploitants et exploités. Ce qui change est 1) la ligne de front qui n’est plus seulement entre prolétariat et bourgeoisie de masse, mais entre peuples et capital mondialisé, 2) le mode d’exploitation (révolution informatique et médiatique). Cela peut conduire un parti communiste à réfléchir sur ses moyens d’action et sur son champ d’écoute et d’organisation, mais ne change rien à la nécessité de son existence originale comme parti de lutte de classe, et plus que jamais sur sa base spécifique unissant classe, nation et internationalisme.
Donc ni la malédiction du passé ni l’obsolescence ne sont des explications valides, et il faut en chercher d‘autres.
Quelques pistes d’explications :
La compromission avec les socialistes. Force est de constater que c’est avec les élections de 1981 que l’érosion a commencé à se manifester dans l’électorat, entraînant en spirale l’érosion dans les effectifs par perte de confiance. D’où une propension à inculper principalement la compromission avec le PS.
L’érosion a d’abord fonctionné au profit du « vote utile » : dès lors que le programme était le même, aucune raison de voter plutôt pour le parti. Il s’est aggravé d’une prétendue nécessité de solidarité gouvernementale qui exigeait de mettre une sourdine aux actions pour ne pas gêner nos ministres.
Pourtant on aurait pu participer au gouvernement et ne pas pour autant relâcher l’action.
Il y a eu là la première amorce d’une autre dérive : la délégation de pouvoir.
La dérive de la délégation de pouvoir :
C’est elle qui se manifeste déjà à l’occasion du programme commun. L’idée en avait été lancée déjà par Waldeck Rochet, et elle pouvait prospérer si ce programme avait été une référence de luttes populaires. Mais c’était sous-estimer les méfaits qu’avait déjà causé dans la conscience populaire (et chez les militants) la délégation de pouvoir, produit combiné des institutions de la 5è et de l’influence idéologique de la révolution scientifique et technique.
De façon constante et notamment dans son discours du Congrès d’Ivry en 1945, Maurice Thorez avait dénoncé la tendance habituelle du Parti à pratiquer l’union à la tête au préjudice de l’union à la base, en lançant notamment cette phrase célèbre : « L’union à la base toujours, l’union à la base et à la tête quelque fois, l’union à la tête seulement jamais ». Or le programme commun a fonctionné comme un accord dont l’application était déléguée aux états-majors politiques.
Cependant, le mal n’était encore pas structurel, et n’affectait que le niveau tactique et non le niveau stratégique, et pouvait donc être redressé.
Vint alors la mutation
Avec la mutation, on passe de l’erreur tactique possiblement passagère à la remise en cause stratégique et structurelle, qui va marquer non plus seulement une aggravation quantitative du glissement mais un « bond en arrière » de nature qualitative et substantielle.
On ne peut pas s’étonner de la chute vertigineuse de crédit du Parti, quand c’est sa direction elle-même qui la nourrit.
En effet, elle se caractérise par une répudiation de tout le passé, au nom des mêmes arguments qui ont toujours rassemblé contre lui l’adversaire de classe de la droite et les collaborateurs de classe de la social-démocratie (au point de les trouver ensemble à la tête des incendiaires des sièges en 1956).
Pour tout rénover, on va commencer par démanteler ses structures et supprimer les écoles. Et la dominante est de refaire à l’envers un congrès de Tours, que l’on caricature en allégeance à Moscou, alors qu’il est d’abord celui d’un Parti Socialiste de l’époque qui sous l’impulsion de « la génération du feu », purge la trahison de ses dirigeants compromis dans « l’Union Sacrée ».
Pourquoi ce virage à 180 degrés ?
En tant que marxistes, il faut essayer d’en faire une analyse matérialiste et d’en dégager des raisons objectives, où plusieurs ingrédients vont s’alimenter mutuellement :
D’abord une évidence chronologique :
La « mutation » est contemporaine de l’effondrement de l’URSS, et tout se passe comme si c’était un soulagement. En tout cas il va falloir faire avec (ou « sans »).
Enfin on est débarrassé de cette compromission et on va même peut-être pouvoir redevenir fréquentable, à condition de bien marquer qu’on a soi-même tourné la page, et qu’on a pris la mesure de sa propre culpabilité. Ainsi espère-t-on avoir l’absolution.
Déjà au lendemain de 1968, des esprits distingués d’une certaine gauche ne nous invitaient-ils pas à être « crédibles », en étant moins propagandistes et dogmatiques ?
Et pour être crédibles, tant qu’à faire, faisons amende honorable sur notre propre passé, en le marquant le plus spectaculairement possible, avec l’abandon des références théoriques, grevées de l’anathème de « dogmatisme », et la structure des cellules, grevée de « militarisme ».
Tout cela est facilité par la pénétration de l’idéologie dominante.
Il a toujours été de l’éducation du Parti de se rappeler que l’idéologie dominante est en éternel retour et que le Parti ne peut pas y être imperméable.
L’idéologie de la modernité dont on a déjà noté qu’elle est objectivement secrétée par le développement des forces productives va favoriser l’idée que le Parti tel qu’il est une vieillerie dépassée, et offrir un alibi rêvé pour se débarrasser de cet encombrant passé et se montrer différents et blancs comme neige.
Cette idéologie générant des déviances technicistes par spécialités et une nouvelle division du travail, qui est une division des compétences, va reprendre, actualisée, la vieille idéologie bourgeoise « laissez faire la politique à ceux qui savent », va secréter une professionnalisation de la politique (avec dichotomie entre classe politique et « société civile »). A partir de quoi, tous les repères étant mis au musée des antiquités, va demeurer, lancinante, la perception immédiate des problèmes tels qu’ils s’expriment en surface avec les reculs électoraux.
Et la gestion de la crise va se polariser sur les critères électoraux et les recettes électoralistes.
La même image électoraliste et politicienne que tous les autres
Le raisonnement va être simple : pour avoir des voix, il faut plaire aux électeurs, donc penser comme eux.
Déjà dans « le Défi démocratique », rompant avec la tradition d’affirmer la fierté de notre différence, Georges Marchais s’emploie à rassurer en protestant que nous sommes un parti comme les autres.
Mais cette fois on va plus loin : Si la priorité est dans les enjeux électoraux, il ne faut pas choquer les électeurs en tenant un discours à contre-courant.
En parfaite cohérence, la tactique va prévaloir sur la stratégie. Et on va apparaître comme, s’orientant au coup par coup non en fonction d’une boussole que l’on peut donner à voir, mais en fonction de ce que l’on pense pouvoir attendre d’habiletés circonstancielles. C’est la définition même de l’opportunisme. La même délégation de pouvoir démobilisatrice
Enfin, par nature, une telle option est en dépendance exclusive de manœuvres d’état-major, comportant tous les marchandages au sommet, et l’accréditation de l’entrée dans le club de la politique politicienne, avec donc un renvoi à une aggravation constante du discrédit, à partir de cette idée simple que si le Parti Communiste est et fait comme les autres, on peut se demander quelle est sa raison d’être et quelles raisons peut-on avoir de lui faire confiance.
Il en résulte que, alors qu’autrefois le Parti était identifiable par le fait qu’il ne pensait pas comme les autres, qu’il apparaissait souvent comme ayant le seul tort d’avoir eu raison trop tôt, mais permettant de faire à l’épreuve des faits la vérification qu’il avait raison, que l’on était en quête de ses analyses parce qu’elles étaient différentes, son insertion dans une sorte de pensée unique de la « gauche » lui retire toute raison d’exister.
De plus, cet électoralisme délégataire qui ne s’investit plus dans les luttes fait perdre au Parti le crédit que lui valait d’être d’abord un animateur de mouvement populaire. Et en corollaire il a perdu une de ses vertus essentielles, l’élément passionnel, tout ce que contenait « le mot camarade ». En croyant devoir se plier à l’ultimatum d’être « raisonnable », on est dépouillé de la dimension affective qui était un indispensable ferment d’intense humanité et d’engagement dans les luttes. On a remplacé la confiance en l’avenir en une inquiétude permanente.
Du révolutionnaire au gestionnaire :
De cette débâcle doctrinale a découlé tout normalement une débâcle de la relation aux masses populaires et se caractérise globalement et sous tous ses aspects par la délégation de pouvoir et la réduction à des différenciations gestionnaires.
La dernière campagne des présidentielles en aura été une illustration typique :
Alors qu’autrefois, les dirigeants communistes disaient toujours « Nous », ils disent aujourd’hui « Je ». Les propositions ne sont plus celles « du PCF » mais de Robert Hue puis de Marie-George Buffet. Au surplus la méthode consistant à présenter des listes de propositions de réformes pont par point, et souvent de réformettes ne donne pas à voir et à choisir de grands axes de lutte, et les « propositions » se présentent comme la collection que propose un représentant de commerce.
Par leur nature et leur contenu elles dépassent rarement un niveau gestionnaire : « ce que je ferais si j’étais au gouvernement ».
Extériorisation du rapport à la population et aux militants eux-mêmes
Enfin, les campagnes, de façon générale ne consistent plus à organiser des luttes et à les alimenter, mais à s’adresser aux gens en leur disant « voilà ce que nous vous offrons de faire pour vous », ce qui dans le meilleur des cas constitue un appel à la délégation de pouvoir au Parti.
Au demeurant, tout le rapport aux forces populaires est marqué de cette démarche : quand on fait des assemblées et des forums, ce n’est pas pour organiser l’action, mais pour « consulter » la population sur ce qu’on doit faire. C’est d’ailleurs bien ce que signifie le mot d’ordre de « démocratie participative ». « Participer » n’est pas « diriger ». La « démocratie participative » veut dire qu’on laisse une place à la base pour prendre une part, mais seulement une part.
Le fonctionnement interne lui-même en est marqué : le prétendu démocratisme qui consiste à inviter les communistes à donner leur avis par référendum interne, ou en répondant à des questionnaires est une officialisation de la délégation de pouvoir puisqu’elle réduit le militant à répondre aux questions que la direction décide de lui poser pour ensuite en tenir compte ou non dans son action.
Les masses populaires sont « mutées » en clientèle potentielle et les militants comme des instruments de ce clientélisme. Il est normal que dans ces conditions le corps dépérisse et que peu à peu ne reste que la tête, pour qui l’étiquette n’est plus que la marque de référence dans les compétitions politiciennes de sommet.
Il est également normal que puisse se poser alors la question de la raison de maintenir l’existence d’un Parti dépouillé de toutes ses justifications spécifiques
La logique de la dynamique liquidatrice
Cette analyse n’implique pas nécessairement une perversion des acteurs de cette dérive. Sans aucun doute, il y a des cas individuels pour lesquels elle a favorisé tous les carriérismes propres aux partis bourgeois, mais jusque là étrangers au Parti. Mais de façon générale, il faut faire à ces acteurs le crédit de la bonne foi et de la bonne volonté.
Sans aucun doute veulent-ils et croient-ils être utiles. C’est là encore une des caractéristiques de l’opportunisme.
Il est vrai que l’autre caractéristique est que, depuis près de 20 ans que la dérive a fait ses ravages, bon nombre de ceux-là n’ont rien connu de ce passé qu’ils vilipendent à l’aulne de ce qui leur en est raconté par ceux qu’il leur est plus commode d’écouter.
Et aussi que depuis 20 ans, ils ont complètement oublié (quand jamais ils les ont connus) les repères fondamentaux de la culture politique que tout un héritage enrichi de 70 ans d’expérience avait valu au Parti, et qu’on s’est mis en devoir d’oublier au prétexte de faire peau neuve. Pourtant les résultats devraient les inciter à réfléchir, car, bonne foi ou non, bonne volonté ou non, il leur fait bien faire le constat que ce qu’ils croyaient être utile a été nuisible, que ce qui est en échec n’est pas le Parti mais ce qu’ils en ont fait.
Il est donc vrai que le moment est venu de tout remettre à plat pour faire le bilan et en tirer les conséquences.
Mais le choix n’est pas alors entre liquider le Parti ou le garder tel qu’il est, mais entre liquider le Parti, ce qui ne serait jamais que finaliser le processus engagé depuis 20 ans, ou en finir avec la dérive, et refaire du Parti ce qu’il doit être.
Pour le Peuple de France et ceux du monde, rendre vie et vigueur au Parti Communiste Français. Si le Parti n’existait pas il faudrait l’inventer.
Dire que la nécessité d’un Parti Communiste est dépassée, c’est dire que la Révolution est un objectif obsolète et que la société n’est plus obérée par la contradiction de classes.
L’argument des nécessaires rassemblements ne doit pas se fourvoyer dans de fausses alternatives : c’est aux heures de sa plus grande force et de sa plus grande vitalité de parti que le PCF a été l’artisan des plus grands rassemblements
Encore faut-il retrouver dans la culture jetée aux oripeaux quelle en était la philosophie, demeurée fondamentale : on rassemble d’autant plus large que l’on en réduit les objectifs à ce que le plus grand nombre a en commun. Cela peut même conduire à des rassemblements en cercles successifs : On peut rassembler à la fois 50 sur a + b, et 100 sur a seulement.et 100 autres sur b seulement. Et pendant ce temps, le Parti lui-même garde sa liberté d’agir sur a+b+c+d.
Donc, vouloir supprimer le parti pour y substituer un rassemblement, c’est seulement supprimer le parti, puisque sa suppression n’est pas une condition du rassemblement.
De plus, il est clair que si le Parti peut avoir la liberté d’agir sur a+b+c+d et qu’on y substitue un rassemblement celui-ci sera inévitablement limité à a ou b ou a+ b ou a+b+c, car autrement si c’était pour assurer tous les objectifs du Parti,, il n’y aurait pas besoin d’une autre base de rassemblement, cela signifie qu’on abandonne ce qui du a, du b, du c, et du d n’est pas repris par le rassemblement.
Donc oui au rassemblement (et même aux rassemblements), mais certainement pas à la place du Parti, mais au contraire non seulement cela ne doit pas être exclusif du rôle propre du Parti mais en dépend nécessairement.
Ce que signifie revitaliser le Parti
1) Conjuguer au présent une dialectique du futur et du passé Au cours des années et des luttes, le Parti avait accumulé une expérience qui faisait qu’au lendemain de 1968, à la double épreuve de la lutte sur deux fronts en mai, et du coup de force soviétique à Prague, la maturité des militants avait atteint un niveau de qualité sans précédent. Cela permet de mesurer le gâchis ultérieur.
A la base, si les aspects effectivement positifs de l’expérience soviétique ont pu y avoir leur place, y voir la composante principale de cette culture des communistes participe de l’entreprise de l’adversaire de classe. Cette culture des communistes a principalement fleuri sur le terreau d’un double héritage, celui des philosophes des lumières et des combats du mouvement ouvrier français des origines communales à l’évènement communard, enrichi par un marxisme seulement parfois trop dogmatisé.
Il n’y a donc rien ni de « stalinien », ni de passéiste, d’archaïsme, de nostalgique, ou d’immobilisme à en redécouvrir les sources et les richesses. Elles sont un facteur indispensable de fertilisation de la projection dans l’avenir.
Elles le sont d’autant plus qu’elles-mêmes se sont constituées dans un constant mouvement de mise à jour, à l’épreuve des luttes, des échecs, des modifications du contexte et du comportement de l’adversaire. Ce sont des sources constamment ouvertes à la découverte et à l’enrichissement, les rejeter est se désertifier, avec la prétention puérile d’avoir à tout réinventer comme si rien n’avait jusqu’ici existé ou si a priori tout en était à rejeter parce qu’ayant dépassé la date de consommation !
Pour le vérifier, il suffit de faire un bref inventaire, évidemment non exhaustif, de ces repères : 1) Ce sont les peuples qui font l’Histoire. 2) Les peuples sont enseignés plus par l’expérience (leurs déboires, leurs luttes, leurs succès) que par les discours. 3) Définir le communisme autrement que par une sorte d’humanisme vague dont tous les autres font à bon compte leur panneau publicitaire. Revenir aux fondamentaux, mettre au centre la dénonciation de l’exploitation de l’Homme par l’Homme, et donc la lutte de classes.
Remettre en honneur des formules ambitieuses comme : le communisme est la substitution de l’administration des choses au gouvernement des hommes, ou encore, c’est la maîtrise des êtres humains sur leurs rapports sociaux et sur la nature. Reprendre avec vigueur les drapeaux du matérialisme historique, et les donner non pas seulement à voir mais à partager.
2) Simplement mettre à jour l’application de cette boussole au moment de l’Histoire où nous sommes
Le stade du capitalisme mondialisé est en proie avec la crise tenant à la contradiction fondamentale qui peut, dans la course aux marchés, conduire aux pires catastrophes pour l’Humanité.
Cela rend plus actuelle que jamais la nécessité d’une conscience de classe, mais en déplace le front, qui, avec toujours évidemment la classe ouvrière comme moteur, une opposition entre peuples et capital mondial. Nous sommes à une époque où dans tous les domaines l’alternative fondamentale est entre pouvoir sur les peuples et pouvoir des peuples.
Cela pose en termes nouveaux, enrichis, la notion d’internationalisme. Toute l’Histoire du Parti a été imprégnée de la solidarité entre classe et nation. Il serait coupable de penser que cela puisse être périmé, quand, en acquis des luttes passée, le Préambule de la Charte des Nations Unies, en proclamant « Nous Peuples des Nations Unies, avons décidé d’unir nos efforts » a donné à la notion de souveraineté populaire une dimension mondiale, consacrant que les Peuples étaient pluriels, et devaient être égaux, souverains, mutuellement respectueux et solidaires.
3) Ne pas hésiter à remettre au centre en la mettant à jour la question du pouvoir Cette question du pouvoir est centrale. Encore faut-il la poser de façon adéquate.
On a l’impression que cette question du pouvoir est taboue, qu’on tremble de paraître prôner la prise du pouvoir un jour J, comme si la notion de pouvoir était irrémédiablement compromise par le précédent soviétique de « Parti au pouvoir » et d’autoritarisme de parti.
C’est faire bon marché de ce que dans toute formation sociale, il faut que soient prises des décisions, et que la question de savoir qui les prend et comment, est incontournable. Et la question de savoir qui a le pouvoir sur quoi est un enjeu central.
Et qu’on le veuille ou non, la Révolution est une inversion de pouvoir ; on ne peut pas se dire révolutionnaire et en faire l’économie. C’est d’ailleurs la différence d’avec le réformisme qui ne brigue qu’à se différencier dans des choix purement gestionnaires sans inversion du pouvoir.
Et la démocratie n’est pas une inversion de pouvoir si elle se limite à garantir des libertés. Mais elle l’est si on lui restitue son origine étymologique de « pouvoir du peuple ». Marx ne disait-il pas que la liberté ne voudra plus rien dire quand il n’y aura plus d’oppression, et qu’elle aura fait place à la maîtrise ?
Alors les luttes sont mises en perspective : l’alternative étant pouvoir sur le peuple ou pouvoir du peuple, on renoue avec toutes les batailles de notre peuple pour la souveraineté populaire. On évite le piège libéral du "trop d’Etat" ou de "l’Etat-providence" pour viser à cette ambition que Krouchtchev avait proclamée pour l’URSS mais dont les conditions et l’héritage historiques n’ont pas permis de faire passer dans la vie : l’Etat du peuple entier dont la fonction répressive dans une société de classes fait place à un Etat de service public dans une société libérée de la domination de classe. Il ne s’agit plus alors d’un pouvoir de parti, mais d’un pouvoir du peuple.
Il est évident que, ainsi résumé, cela s’offre à tous les lazzis anti-populistes. Mais le populisme est l’utilisation par des oligarques d’un soutien populaire démagogiquement fourvoyé, alors que le pouvoir du peuple est simplement l’exercice d’une véritable souveraineté populaire.
Et dès lors que la question du pouvoir est posée en ces termes, elle se retrouve dans tous les combats, car c’est dans tous les domaines, et pied à pied, que à tout moment cette question du pouvoir est posée : elle l’est dans la bataille contre les privatisations, dans la défense du service public, s’agissant des attributions des comités d’entreprise, des prérogatives municipales, du mode d’élection, des pouvoirs des élus et de leur responsabilité devant leurs mandants, de la transparence de leurs délibérations, des possibilités d’intervention populaire, de la démocratisation des médias, etc…
A cet égard, la véritable mutation du PCF a été opérée dans les années 60, quand d’abord Maurice Thorez proclamait à la dernière conférence mondiale des Partis Communistes le droit à la différence, puis quand, préfaçant l’abandon de la dictature du prolétariat, était lancée en 1966 la stratégie de la démocratie avancée menant au socialisme, c’est-à-dire le combat pour la démocratie jusqu’au bout, à la condition qu’elle intègre à la fois le politique et l’économique, et ne soit pas cette caricature de démocratie réduite à l’élection et à la délégation de pouvoir.
D’abord et d’urgence rendre à notre peuple colère, ambition et confiance en lui
Dans sa pièce Nekrassov, Sartre fait dire par un de ses héros « ils veulent désespérer Billancourt ». Le drame est qu’ils y ont réussi, et que, l’effondrement de l’URSS y ayant aidé, le parti lui-même y a contribué, en acceptant de se culpabiliser comme si c’était le moyen de faire peau neuve, et en ne sachant plus ou n’osant plus, une fois privé de la référence à l’exemple soviétique, offrir de perspectives alternatives (alors que les révolutionnaires du 19è siècle n’en étaient pas incapables ni avares, en un temps où il n’était pas question de modèle soviétique).
Il ne s’agit pas, comme c’est un peu partout la mode, de présenter un projet de prêt-à-porter, mais de montrer à notre peuple, à la fois par le discours, par l’exemple, et par l’entraînement, qu’une véritable alternative est nécessaire et possible, et de lui rendre la chaleur et l’enthousiasme d’une véritable perspective de libération humaine.
Sans doute un tel combat doit compter aujourd’hui avec les nouvelles formes de la domination de classe, que ce soit le nouvel opium du peuple que représentent les dévoiements et les diversions de la société de consommation, ou les moyens médiatiques.
Mais cela ne fait qu’exiger le passage à un niveau supérieur de qualité et de vigueur dans le combat de classe et non à le réviser à la baisse et au compromis.
Plus que jamais précisément, cette situation rend nécessaire un parti de classe, ayant une boussole, la donnant à voir et à partager, et qu’il n’ait pas pour souci dominant de rassurer mais de motiver et d’impulser.
Il ne faut pas être grand clerc pour penser qu’en se revendiquant avec fierté de son passé, de son héritage, de son identité, de sa boussole, de son internationalisme, le parti redeviendrait ce phare qui aujourd’hui fait si terriblement défaut à notre peuple.
Un manque et un gâchis
Il est clair en effet que l’un des traits les plus dramatiques de la situation actuelle est que l’adversaire n’a rien de vraiment opposé en face de lui. Les différences et oppositions nourries ou non de phrase anti-libérale, ne disputent que la manière de gérer le capital en plus ou moins social. Il y a certes aussi des discours révolutionnaires, mais ils n’ouvrent pas cette ambition communiste d’une complète libération humaine.
La question de l’Europe en est exemplaire : la seule alternative offerte a été celle d’un « non de gauche », strictement focalisé sur les orientations sociales de l’Europe, alors qu’un non communiste devait, comme en 1954 contre la CED être fondé sur la revendication de ne pas toucher au pouvoir de chaque peuple sur ses affaires et sur le choix entre une Europe de concertation entre des Peuples libres et une Europe d’asservissement supranational. Il n’est pas excessif de constater qu’en cette circonstance le Parti a déserté son combat.
Plus généralement, la caractéristique actuelle est que la politique du pouvoir nourrit les mécontentements, mais qu’aucune force politique ne s’offre, comme le ferait un Parti Communiste digne de ce nom, à les faire passer ensemble des protestations catégorielles à un combat commun pour un changement de logique.
Et le gâchis est considérable, car il est évident 1) qu’il y a, notamment dans la jeunesse, une demande considérable, et 2) que seraient comblés ceux qui retrouveraient des repérages pleurés ou découvriraient alors des horizons insoupçonnés.
Tous sont orphelins de ces enthousiasmes et de ces perspectives qu’on leur a déniés et demandeurs de pugnacité.
Il n’y a rien de passéiste ou de nostalgique à en retrouver la dynamique dans les conditions nouvelles, plus difficiles sous certains aspects, mais plus faciles sous d’autres, de la société d’aujourd’hui.
A l’approche d’un congrès où son existence est posée, les communistes ne doivent pas oublier que leur Parti n’est pas leur propriété mais celle de leur peuple, et par son internationalisme celui de tous les autres peuples, qu’il n’est pas un but en soi mais un moyen historiquement indispensable, et qu’ils n’ont pas le droit d’en disposer à leur guise, que sa vitalisation n’est pas un droit mais un devoir. Le Parti Communiste Français peut de nouveau constituer une force en procédant a la correction de ses fautes et en retrouvant dans son passé, sa culture et sa forme, sa pugnacité, ses couleurs et sa fierté, sans préjudice d’une créativité féconde pour construire le futur.
"ils sont grands parce que nous sommes à genoux"(la boétie)
L'Herald Tribune aussi est 1 très bonne lecture:
"Former Georgian envoy to Moscow puts blame for war on his own country
By Olesya Vartanyan and Ellen Barry Published: November 26, 2008
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TBILISI, Georgia: A parliamentary hearing on the origins of the war between Georgia and Russia in August ended in tumult after a former Georgian diplomat testified that the Georgian authorities were responsible for starting the conflict.
Erosi Kitsmarishvili, Tbilisi's former ambassador to Moscow, testified Tuesday for three hours before he was shouted down by members of Parliament.
A former confidant of President Mikheil Saakashvili, Kitsmarishvili said Georgian officials had told him in April that they planned to start a war in Abkhazia, one of two breakaway regions at issue in the war, and had received a green light from the U.S. government to do so. He said the Georgian government later decided to start the war in South Ossetia, the other region, and continue into Abkhazia.
He would not identify the officials who he said had told him about the planned actions in Abkhazia, saying that identifying them would endanger their lives.
American officials have consistently said that they had warned Saakashvili against taking action in the two enclaves, where Russian peacekeepers were stationed.
Today in Europe
Purging history of Stalin's terror
Greenland votes for more autonomy
Former Georgian envoy to Moscow puts blame for war on his own country
Kitsmarishvili's testimony in front of a parliamentary commission, shown live on Georgian television, met with forceful and immediate denials. One commission member, Givi Targamadze, threw a pen and then lunged toward Kitsmarishvili, but was restrained by his colleagues.
The chairman of the commission, Paata Davitaia, said he would initiate a criminal case against Kitsmarishvili for "professional negligence."
Deputy Foreign Minister Giga Bokeria, who appeared on short notice to comment on Kitsmarishvili's testimony, called the allegations "irresponsible and shameless fabrication," and said they were "either the result of a lack of information or the personal resentment of a man who has lost his job and wants to get involved in politics." Kitsmarishvili was fired in September by the president.
Kitsmarishvili walked out amid the furor Tuesday.
"They don't want to listen to the truth," he said.
The hearings are part of an official Georgian inquiry, whose full name is the Temporary Commission to Study Russia's Military Aggression and Other Actions Undertaken With the Aim to Infringe Georgia's Territorial Integrity. Many senior Georgian officials have already testified, and the president is scheduled to appear Friday.
Kitsmarishvili had petitioned to appear, saying a refusal to hear him would show that the inquiry was hollow.
In his comments, the former diplomat said that Saakashvili was responding to Russian provocation, but that he had long been planning to take control of the enclaves, which won de facto independence from Georgia in fighting in the early 1990s.
Kitsmarishvili said the president aimed to start an offensive in 2004, but met with resistance from Western and other Georgian officials.
Among the catalysts for the offensive, Kitsmarishvili said, was the belief that U.S. officials had given their approval. When he tried to verify that information with the American diplomats in Tbilisi, Kitsmarishvili said, he was told no such approval had been given.
Olesya Vartanyan reported from Tbilisi and Ellen Barry from Moscow."
Une gauche reconstituée ne doit pas craindre le pouvoir dans des institutions démocratiques. C'est même un devoir. Elle applique son programme défini à l'avance par la volonté populaire.
Après les "révolutions" la fuite des hautes instances aboutit à l'arrivée d'impérialistes, Napoléon 1er après 89, "à droite", Staline après 17, "de gauche".
En 68, beaucoup n'eurent qu'un regret, ne pas avoir envisagé dans la foulée une issue démocratique et politique. Le pouvoir resta à droite et la révolution dans la rue.
résultats des élections vénézueliennes:
Sur 22 régions, le PSUV en a gagné 17, l'opposition 5.
En pourcentage, Chavez a eu 62,5% des voix (20% de plus que l'opposition). Sur 327 municipalités: 264 (80%) ont été gagnées par le PSUV, 63 à l'opposition (20%)
Cependant, l'opposition a gagné de grandes villes, notamment Caracas, sauf la principale municipalité, El libertador, très à gauche.
L'état de délabrement des villes explique ce résultat: bidonvilles, question des déchets, embouteillages, criminalité, transports. C'est le fruit de décennies de gouvernements antérieurs de l'opposition pillant les ressources naturelles du pays pour n'en faire bénéficier qu'une infime minorité privilégiée jetant les 80% restants dans la pauvreté.
L'enjeu pour le gouvernement de Chavez maintenant est donc de résoudre la question urbaine avec la même détermination et le même enthousiasme qu'il a su résoudre dans un temps record les problèmes de la santé, de l'éducation et de la hausse du niveau de vie pour les pauvres.
bsr cdes grace a ce blog j ai l ame joyeuse 2 remarques La premiere a Belda jeune adherent PS qui demande a JL MELACHON de rendre son mandat de Senateur a son ex parti.Tu vois jeune cde moi le communiste plus ancien je pense que JL MELANCHON ne doit des comptes qu aux seuls grands electeurs qui l ont elu Et loin s en faut il n y avait pas que des socialistes..peut etre meme que certains l auront oublie dans lisoloir qui sait? Ma deuxieme remarque est pour mon cde dr en droit R weyl Grand theoricien mais heureusement que je ne faispas parti de ta section...Aucune ironie que du ressenti
Venezuela
http://www.vicuk.org/index.php?option=com_content&task=view&id=365&Itemid=30
les troubles à Bombay...
voila qui va redorer l'image de l'islam source de paix parmi les hommes...
n'est-ce pas jennifer...
VENEZUELA : UNE VICTOIRE AVEC UN CERTAIN GOUT AMER
Romain Migus Caracas, 26/11/2008
Et pourtant cette victoire quantitative ne doit pas être un élément pour se voiler la face: la Révolution Bolivarienne a sérieusement été ébranlé dans des Etats stratégiques.
http://cbparis.over-blog.com/article-25210572.html
C'est bizarre ces attentats à Bombay, juste au moment où ils parlent de fermer Guantanamo Bay!
Fillon sifflé, Darcos conspué, le Congrès des maires 2008 s'enflamme.
Au Congrès des maires 2008 qui se tient en ce moment à la porte de Versailles, Fillon et Darcos se sont illustrés. Le premier a déclenché des salves de sifflets en défendant le Service Minimum d'Activité (SMA) et le second a brillé... par son absence. Du coup, la moitié des élus ont bruyamment quitté la salle en signe de protestation ! Si les maires aussi s'y mettent...
Fillon sifflé.
Du jamais vu, ou presque, dans l'enceinte du Congrès des Maires convoqué tous les ans par l'Association des Maires de France (AMF). A la tribune, François Fillon s'exprime sur le SMA qui agite la plupart des maires de France, toutes orientations politiques confondues. Et c'est l'esclandre ! Les élus de la salle se mettent à siffler notre premier ministre. Dans ce lieu mythique qui résonne encore d'un certain "casse-toi pauvre con", des "dépositaires de l'autorité publique" outragent un autre "dépositaire de l'autorité publique"... Ambiance.
Des sifflets... mais des applaudissements aussi, lorsque les maires appelés à la barre enchainaient les témoignages de leurs pairs assignés devant des tribunaux administratifs pour refus de mise en oeuvre du SMA. "C'est une bronca, le gouvernement doit abroger cette loi, sinon, je ne croirais plus à aucun gouvernement", lançait dans le hall du congrès le président des maires de la Loire Jean-François Barnier (SE ex UDF). "Il faut que l'Etat accepte un moratoire sur ce texte inapplicable", concluait André Laignel, concurrent malheureux au poste de premier maire de France.
Darcos conspué.
Le sous-commandant Darcos, aussi, en a pris pour son grade. Le ministre de l'Education était très attendu par les maires, qui souhaitaient s'entretenir avec lui des réformes sur l'école. Alors que les années précédentes, le ministre et/ou son cabinet étaient présents, cette année, seul le recteur avait fait le déplacement. Bronca au micro, où les élus se succédaient pour dénoncer cette absence. Ironie du sort, c'est Michel Moyrand (PS), le successeur de Xavier Darcos à la mairie de Périgueux, qui a lancé la fronde et suggéré aux élus présents de quitter la salle en signe de protestation. La moitié des maires ont suivi. Ce qui fait environ 2000 personnes tout de même !
Et Sarkozy dans tout ça ?
Résumons, le ministre de l'Education, le premier ministre et... le Président de la République, aussi, début octobre à Bercy devant un parterre de milliers de jeunes apprentis venant de toute l'Europe. Ce qui l'a d'ailleurs contraint d'annuler fissa son discours. Mais que fait la police ? Elle aussi... elle siffle !
http://www.lesmotsontunsens.com/video-fillon-siffle-darcos-conspue-congres-des-maires-de-france-2008-amf-video-2646
A la cour du roi Louis XVI, les courtisans sont bien engraissés par le roi... ou plutôt les courtisans sont bien gavés de nos impôts.
République irréprochable ou république des copains ?
Dans une tribune au Monde quelques semaines avant les élections présidentielles, Nicolas Sarkozy s’était fait le défenseur d’une « république irréprochable ». Un peu plus de 18 mois après son élection, c’est plutôt la « république des copains » qui s’est mise en place.
Le débat sur le financement du Service Public de l’audiovisuel en est la preuve flagrante. Le gouvernement ne s’en cache même pas en disant qu’il est important de renforcer les groupes privés français par rapport à leurs concurrents. En clair, il annonce de manière à peine maquillée que les groupes privés (au premier rang desquels TF1, qui capte plus de 50 % du marché publicitaire) vont être soutenus par l’Etat.
Pourtant, ce n’est pas comme s’il y avait la moindre menace d’un groupe étranger. TF1 reste la première chaîne d’Europe par l’audience. Le discours sur la nécessité de renforcer la compétitivité des groupes privés par rapport aux concurrents est complètement bidon et vise uniquement à donner un prétexte à un arsenal législatif qui est un concentré de favoritisme pour les groupes privés au détriment du Service Public.
Dans une configuration digne de Berlusconi, Nicolas Sarkozy favorise économiquement TF1 et M6 (ce qui ne devrait pas pousser leurs actionnaires à la critique vis-à-vis d’une équipe au pouvoir qui les nourrit) tout en reprenant la main sur le service public, en nommant directement la direction tout en contrôlant une plus grande part de ses recettes.
C’est ainsi que les chaînes privées devraient gagner le droit de diffuser davantage de publicité à partir de janvier 2009 pour compenser sa suppression sur le Service Public : Nicolas Sarkozy donne l’argent de France Télévisions à TF1 et M6 !
Mieux, certains députés, inquiets de l’audience des coupures publicité du privé, essaient, par voie d’amendements, d’imposer au Service Public la diffusion de messages courts informatifs et citoyens pour que France Télévisions n’en profite pas pour récupérer l’audience de TF1 et M6. Sarkozy fait pire que Berlusconi !
N’oublions pas que Martin Bouygues a été le témoin de mariage du président. Il faut dire que ce n’est que le énième épisode de la « république des copains » … Après tout, les mesures du « paquet fiscal » de l’été 2007 étaient déjà destinées à ses nombreux amis.
Et puis, comment ne pas soupçonner un retour d’ascenseur dans l’incroyable arbitrage de l’affaire Tapie qui permet à celui qui a soutenu Nicolas Sarkozy lors de l’élection présidentielle de récupérer 400 millions d’euros de l’Etat, alors qu’il n’est pas évident qu’il aurait dû recevoir le moindre centime. On peut également penser à l’épisode de l’occupation de la villa de Christian Clavier par des nationalistes corses, qui avait provoqué le renvoi d’un haut fonctionnaire, ou au refus d’extradition d’une ancienne terroriste protégée par la première dame de France.
Nicolas Sarkozy est habile : son omniprésence médiatique ne permet pas à l’actualité de se fixer sur de graves conflits d’intérêt qui auraient dû se transformer en scandales, tant ils sont caractéristiques d’une république des copains qui a plus à voir avec Silvio Berlusconi ou François Mitterrand.
Source : Marianne.fr
Les guerres impériales d'Afghanistan et d'Irak vont perpétuées la barbarie pendant encore de longues années [plus d'un Million de victimes civil, Hommes Femmes, Enfants... combien encore dans trois ans ?]
Voila qui va redorer l’image du fondamentalisme Chrétien source de paix parmi les hommes…
N’est-ce pas François Gaillard...
Correction des fautes d'orthographe et précisions annexes :
J'ai été encore trop poli avec vous François Gaillard. Car si j'avais appliqué le même genre de commentaire à courte vue et la même mauvaise foi que vous j'aurais du écrire :
"Les guerres impériales d’ Afghanistan et d’ Irak vont perpétuer la barbarie pendant encore de longues années [plus d’un Million de victimes civiles, Hommes, Femmes, Enfants … combien encore dans trois ans ?]
Voila qui va redorer l’image du Christianisme source de paix parmi les hommes…
N’est-ce pas François Gaillard…"
Car il s'agit d'être très prudent. A qui profite le crime ?
Qui a intérêt à déstabiliser l'Inde ? (Ou la Chine il y a quelques semaines qui est soudainement en proie à des séparatistes " islamistes"...)
Un exemple de manipulation versus / terrorisme :
" Bras de fer diplomatique entre l'Allemagne et le Kosovo, après un attentat à Pristina : trois espions allemands seraient impliqués.
"Samedi, l'annonce de la mise en détention de trois ressortissants allemands soupçonnés d'avoir participé à l'attentat à l'explosif survenu le 14 novembre contre des bâtiments de l'Union européenne à Pristina a jeté le trouble dans les relations diplomatiques entre l'Allemagne et le Kosovo. D'autant que les trois hommes appartiendraient aux services de renseignements extérieurs allemands, le BND (Bundesnachrichtendienst). " / Source Rue 89/ 26/11/2008
Article :
http://www.rue89.com/2008/11/26/trois-agents-secrets-allemands-accuses-de-terrorisme
Suite au discours culpabilisateur et mensonger du Premier ministre François Fillon - A quoi sert -il au fait ? - lors du rassemblement des Maires de France sur la dette de la France, permettez-moi de me répéter :
Article 104 Versus 123 :
Autrefois appelé “Article 104 du ” Traité de Maastricht ” je m’appelle désormais ” Article 123 du ” Traité de Lisbonne ” -
Mon identité juridique stipule clairement que les États membres de la Communauté européenne n’ont plus le droit d’emprunter auprès de leur banque centrale, mais sont dans l’obligation d’emprunter auprès de banques privées, moyennant de très forts intérêts.
C’est là toute mon originalité antisociale et la révélation de ma haine foncière du peuple.
Moi, ” Article 123 du Traité de Lisbonne ” je le confesse. Je n’aime pas les citoyens ni les gueux et je le leur rends bien.
Auparavant, - à l’époque archaïque - les prêts accordés aux nations concernées n’étaient pas assujettis à l’intérêt, seul le montant net de l’emprunt était remboursé.
Triste époque !
Heureusement les banksters ont pris le contrôle d’une grande partie de la “création monétaire”, en accord avec les personnages politiques censés vous représenter, vous protéger, dans tous les sens du terme.
Il faut bien vous mentir pour vous plaire sinon vous devriez penser par vous -même et agir en votre nom et c’est fatiguant à la fin [de l’ Histoire].
Résultat miraculeux grâce à moi, ” Article 123 du Traité de Lisbonne ”, les banques privées en question génèrent des profits colossaux grâce à vos impôts !
Et la dette publique ne cesse de s’accroître inexorablement au fil du temps.
Mon règne de 1000 ans sur la terre d’ Europe est en voie d’achèvement. un couronnement céleste tout à fait désintéressé. Il va sans dire. Parole d’invisible.
L’ UMP/PSMODEM a voté pour moi. Qu’ils en soient ici remerciés. Que ferais-je sans eux ?
S’ils n’étaient pas là, c’est bien simple, il faudrait m’inventer.
Entendez-vous le choeur des âmes sensibles au loin ?
Les pleurs déchirants de sieur Bayrou, des dames Royal et Lagarde qui ne cessent d’ alerter les Français sur la gravité de la dette publique ?
La faute au peuple assurément !
Non content de renflouer les banques et les banksters ils osent encore réclamer. Toujours plus !
Les sales gueux ! si dépensiers en vérité.
à François Gaillard (27 novembre 2008 à 19:37)
Dis-moi, François Gaillard,
Tu es né (neo)con,
Où c'est venu plus tard ?
Il faut être une belle crapule pour amalgamer Islam et terrorisme islamiste.
Retourne te prosterner devant Samuel Huntington, pauvre type.
Bonne nuit tout le monde.
(Et pour François Gaillard, pleins de cauchemars remplis de barbus basanés.)
Monsieur Mélenchon, pour ne pas vous fâcher d'entré avec Monsieur Desallangre, les habitants de l'Aisne sont les axonais
je viens de voir cette nouvelle qui est à mon avis d´une extraordinaire importance: les pays bolivariens de l´Alba ont décidé de créer une monnaie commune: le sucre (le sucre, vous le savez tous (ou pas) est la monnaie de la Bolivie). Voici donc un ensemble de pays philo-socialistes, à tendance socialiste, qui s´unissent dans un noyau d´Union Américaine (sans les etatsuniens, bien sûr) en commençant par une union de type économique et socialiste; bien mieux que ce que l´Europe marchande pourra jamais faire, Espérons que ça marche et que ça marche très bien. Si ça marche, une amorce du socialisme du futur est peut être née. Il faut que ça marche; grande nouvelle.
http://www.rebelion.org/noticia.php?id=76618
http://www.bolpress.com/art.php?Cod=2008112606&PHPSESSID=1a2a3372e96e0f772d83e0494380491f
La russie étudie la possibilité de s´associer à L´Alba. Comme nation amie, cette association sera bienvenue et saura nous prémunir contre les possibles interventions coloniales de l´empire etatsunien. Une autre très grande nouvelle!
Nous aurons dans le futur des interets économiques, culturels et humanitaires convergents.
Une vraie multipolarité est en train de prendre forme. Est-ce que vous vous en rendez compte? Du vraie nouveau.Il faut que ça fonctionne.
Deux parlementaires de plus qui rejoignent le PG !
Encore un effort, et il pourra avoir son groupe au parlement !
je venais de lire Le Monde, l´Express, Libération et El País et je n´avais rien trouvé quand à cette information, ce qui prouve encore une fois que les canards de droite passent toujours à côté de tout; sont myopes, presque aveugles.
Le SUCRE acronyme de Sistema Único de Compensación Regional, et regional a le sens ici d´inter-national (pas de régional) se ferait sans monnaies étrangères, mais le rouble pourrait s´y attacher si la Russie choisit le pôle de l´Alba dans le futur; et elle serait très bienvenue (les salauds fascistes etatsuniens seront out).
Une nouvelle architecture financière devrait s´inicier qui courtcircuiterait celle de l´empire usanien et anglois. L´Europe devrait faire de même, mais ce n´est pas avec le petit et extrême-droitier Sarkozy que l´on peut espèrer quoique ce soit ni avec Segolene-qui-ne-pense-qu´a-elle ni avec le PS qui n´est pas de gauche, qui est de droite.
On en finirait ainsi avec le monopole du dollar dans les transactions internationales commerciales ce qui interesse aussi l´Inde et la Chine (cet autre pole du multipole), et évidemment l´Europe (mais pas avec les dirigeants incapables et vendus aux etatsuniens, que l´on a). Cela permetrait entre autres de ne pas payer les guerres impériales des amers-loques et de ne pas leur payer leur déficit commercial qu´ils se font subventionner par nous (les plus pauvres) par l´effet monnaie-unique-refuge-financier du dollar.
L´Europe devrait s´y mettre aussi, mais les incapables qui gouvernent l´Europe ne font qu´attendre, comme les esclaves (et Sarkozy le premier), les décisions de Washington.
Nous avons un mouvement qui commence.
C´est pour cela que le SUCRE est si important!
La raison aurait prévalu...
"Russia happy US dropped push for new NATO members
The Associated PressPublished: November 28, 2008
MOSCOW: Russian President Dmitry Medvedev says he is pleased the United States has abandoned its push to give Georgia and Ukraine blueprints for NATO membership.
Medvedev says that "reason has prevailed" on the divisive issue in the final months of U.S. President George W. Bush's administration.
The U.S. has dropped its effort to grant Ukraine and Georgia NATO Membership Action Plans next week amid opposition from European allies that are concerned about angering Russia.
Moscow opposes NATO membership for the ex-Soviet republics, and the issue was a major factor leading to its August war with Georgia.
Medvedev made the comments during his visit to Cuba. They were broadcast Friday on Russian television."
Jeudi 27 novembre 2008
Opération Mélenchon - par Gilles Mercier (94)
Ouf, les tenants de l’Union de la gauche ont trouvé une bouée de sauvetage, Jean Luc Mélenchon !
Le même que celui du rassemblement anti-libéral, simplement il n’y a plus Bové, Autin et quelques autres. Et voilà la Direction du PCF est repartie, dans une stratégie d’alliance au sommet sans contenu. Mélenchon combien de divisions ? qu’importe ! L’important c’est de ne pas être seul ! Mélenchon vient de créer un nouveau parti appelé « parti de la gauche » comme c’est original ! Le créneau qui sent la naphtaline est déjà bien occupé. Donc la Direction a décidé de la stratégie électorale pour les européennes, avant le congrès qui est censé élaborer une orientation ! Jamais les adhérents n’ont été autant méprisés. Pour décider de quoi mais de faire un front avec… Mélenchon. Ce dernier ne s’en cache pas, « le front est une première étape, après… on verra ! ».
Qui va diriger la recomposition à l’ombre du PS ? Telle est la question ! La Direction du PCF compte utiliser Mélenchon pour faire évoluer le Parti en parti social-démocrate, elle offre ainsi l’opportunité à Mélenchon d’accroître l’influence de son parti groupusculaire. Il n’y a rien d’étonnant que ceux qui au sein de la Direction du PCF prônent ouvertement sa liquidation approuvent la constitution de ce front qui aura autant d’efficacité pour défendre le salariat que la Ligne Maginot en a eu pour défendre la France.
Gilles Mercier
http://french.peopledaily.com.cn/Chine/6542349.html
Christine Boutin, hier soir était très émouvante en dialogue avec Karl Zéro sur BFM-TV, la chaîne "à-droite-toute". Et des Christine, par-ci et des Christine par-là, et un tutoiement comme s'ils avaient préparé ensemble leur communinion solennelle. Christine trouve Nicolas Sarkozy de plus en plus exceptionnel, remarquable dans le caractère, la dignité et la détermination.
On connaissait Christine un peu Damed'acier et de convictions de moralité, mais amoureuse du président en fonction, là j'en suis pas encore réveillée. Carla, prépare-toi à fourbir tes armes.
Mais quel chaud et froid où l'inverse quand tu reviens du Gymnase Japy, où la tribune fut chaleureusement applaudie. A part que je me d'mande toujours ce que Marie-Georges Buffet met derrière sa conception "de gauche". Y inclut-elle toujours la direction PS, si joliment féminisée à ce jour ?
Affaire à suivre.
Au post 240.
Le parti de Mélenchon (PG) qualifié, moins d'un mois après sa fondation, alors qu'il y a une participation énorme à son forum (90% de réponses sympathiques), qualifié, dis-je, de groupuscule !
Cette appréciation mesure la dimension de la mentule ou de l'encéphalule de son rédacteur. Peut-être y a-t-il tout simplement anencéphalie ? Une huître tapant sur un clavier : pas possible. Mais un habile physiologiste pourrait avoir connecté et converti les impulsions ganglionnaires de ce succulent lamellibranche en signaux digitalisés. Le Progrès.
Bonjour à tous,
Lu l'entretien de J.L. Mélenchon dans Politis (n°1028).
J'apprécie le passage appuyé sur les enjeux écologiques.
Il me semble important de démonter l'idée d'une compatibilité des préoccupations écologiques dans le long terme avec la logique capitaliste telle que portée notamment par le Traité de Lisbonne : ce point sera important pour disputer au pôle écologique (Cohn-Bendit - Hulot - Bové - Waechter...) l'électorat Verts et aussi les électeurs socialistes déçus ou désemparés.
Le front avec le PCF pour les européennes est un bon début, mais il est urgent de dépasser ce seul duo qui pourrait avoir un effet électoral désastreux s'il restait en l'état.
Le Japon termine sa mission aérienne en Irak…Ce pays continuera son assistance technologique et économique à l’Irak.
Depuis le début des interventions japonaises en Irak et Afghanistan, une partie de l’opinion publique s’était élevée contre ces mission, alléguant qu’elles se déroulaient « en violation de la charte des nations de 1947, bannissant le Japon des engagements dans des guerres.
On pourrait voir dans cette décision une nouvelle tentative de ce pays de s’affranchir de la pesante tutelle des USA.
http://english.aljazeera.net/news/asia-pacific/2008/11/2008112861256488383.html
Pauvre Mexique si près des états unis et si loin de... (un autre "succès" du FMI au fait):
"Calderón reconoce que la mitad de los policías mexicanos son "no recomendables"
El Gobierno envía a la ONU un informe que admite que su sistema de justicia requiere "urgentemente" una depuración
EP - México DF - 28/11/2008
El presidente mexicano, Felipe Calderón, admitió ayer durante una sesión de preguntas parlamentarias en el Senado que, según un estudio realizado a los más de 56.000 policías municipales y nacionales, así como a los de nuevo ingreso en la Policía Federal Preventiva, casi la mitad de los agentes evaluados son "no recomendbles".
En concreto, el informe recoge que en términos generales el 49,4% de los policías analizados pertenecen a este grupo, aunque el dato se eleva entre los 26.165 pertenecientes a la seguridad pública municipal, hasta un 61,5%, según publica el diario local El Universal.
Por regiones, las entidades con mayor porcentaje de evaluados como "no recomedables" son Zacatecas, con un 70,7%, Coahuila, un 69,7%, y San Luis Potosí, donde el 64,7% de los agentes han sido puestos en tela de juicio.
Coincidiendo con la difusión de este informe, el Gobierno mexicano ha revelado a la ONU en otro documento que su sistema de justicia requiere "urgentemente" una depuración, modernización y profesionalización en todas sus áreas. En ese texto, las autoridades mexicanas confiesan que han tenido que recurrir al Ejército para poder combatir a los grupos que forman parte del crimen organizado, especialmente el narcotráfico, y poder restablecer las condiciones "mínimas" de seguridad."
Sur le syndicalisme en général et la publicité en particulier.
Une difficulté de plus d'être militant syndical.
Quand il n'y a pas conflit de droits, le syndicalisme c'est pur et dur, normal :
- pour des salaires corrects,
- contre les licenciements "boursiers", c'est-à-dire au moment même où les actionnaires s'en mettent plein les poches, etc.
Mais le syndicalisme devient ambigü quand il y a conflit de droits.
Je m'explique. En effet, on a le droit d'être EN OPPOSITION à toute publicité, car la publicité a fait la preuve de son IMMORALITE ABSOLUE, et pas seulement dans le domaine du sexe.
Alors descendre dans la rue avec des bataillons de syndicalistes, pour défendre la publicité, sur le principe, non et non.
Alors, que faire ?
Eh bien réfléchir à ce conflit de droits ;
- pas de publicité, c'est la base,
- mais avec quels MOYENS ? Et là, croyez-moi, il reste encore boulot !...
Au cours de son histoire, le syndicalisme a souvent gâché ses causes les plus nobles en ne travaillant pas sur les conflits de droits. Et fait fuir plus d'une "bonne volonté".
Camarade G MERCIER je ne voudrai pas ennuyer les autres sur nos debats de communistes mais franchement faut etre sacrement noyauté d une stucture mentale ds années de plomb pour reagir ainsi!
32 ans que je suis au parti.En desaccord au moment du bilan globalement positif aujourd hui idem eu egard aux differents replis identitaires Ai je une seule fois penser a liquider mon parti! Ai je une seule fois voulu le quitter malgré que certains elégamment m ouvraient la porte non!
La statégie de liste ouverte pour les européenes n est pas nouvelle et je souhaite ardemment q elle triomphe a notrecongres bien que je ne me fasse aucune illusion CAMARADE c est ton intervention qui sent la naphtaline..
"Le front avec le PCF pour les européennes est un bon début, mais il est urgent de dépasser ce seul duo qui pourrait avoir un effet électoral désastreux s’il restait en l’état."(bruno)
Dirais tu tout haut ce que certains à la direction du PCF penseraient tout bas?
Tu donnerais presque raison au "camarade parano"...
Le rapprochement de Jean-Luc Mélenchon avec les militants communistes va de soi.
Mais la conception personnelle de Marie-George Buffet sur ce qu'elle appelle "la gauche" est toujours aussi floue, par rapport aux directions PS successivement et avec entêtement pro-libérales !
à Nipontchik (249)
Non, je ne me situe pas du point de vue de la direction du PCF, mais en regard des enjeux de ce front de gauche. S'il se réduit à PG + PCF ce front ne fera pas le poids électoralement face aux listes PS (même si le score socialiste sera sans doute médiocre) ou face au Pôle Ecolo (Cohn-Bendit) - voire même face au NPA si finalement ils décident de faire leur propre liste. Une composante écolo doit impérativement apparaître dans ce front, de même que le soutien de tous les collectifs ou associations qui ont fait le succès du non en 2005 (je pense notamment à attac).
En ce qui concerne le PCF, je pense qu'il faut arrêter d'agiter l'épouvantail d'une fusion à terme du PCF dans un vaste ensemble. La question n'est pas d'actualité. Il y a tant à faire avant. D'abord construire peu à peu des rapprochements de culture par le dialogue (ex. appel politis) et le partage régulier de luttes, de front... S'il doit y avoir un jour constitution de ce grand parti (ce qui à mon avis n'est pas indispensable) ce ne peut-être qu'à l'issue d'un processus de rapprochement qui en déterminera l'évidence. et dans ce cas, il ne s'agirait pas seulement du PCF et du PG mais d'un rassemblement plus large avec des écologistes, des alternatifs...
à Bruno,
Pourrais-tu être plus clair dans l'élargissement au-delà du rapprochement PC-PG ?
L'ouverture est absolument nécessaire, mais vers quelles organisations et surtout avec quels militants ?
Cohn-Bendit a trahi l'esprit de 68, ma voix n'ira jamais à lui.
Il est bien évident que sur un blog on écrit en son nom perso, mais parfois on peut avoir laissé trainer ses (grandes) oreilles dans les couloirs des sièges centraux des partis historiques de la gauche française (ou allemande ou autre d'ailleurs).
Je vois mal quelles autres forces conséquentes pourraient rejoindre le front électoral PG-PCF. La constitution du PG est d'ailleurs en soi un gage que ne devraient pas (croisons des doigts...) recommencer les errements des comités divers (où discussions de couloir et coups tordus sont la règle.
Une sortie d'1 fraction de la gauche des verts à leur prochain congrès est assez hypothétique, les Alternatifs occupent le siège parisien de l'historique PSU mais ils en sont-nulériquement et électoralement- l'ombre de l'ombre.
Les seuls électorats constitués présents sur le marché de la demande électorale sont ceux du PCF, l'électorat écolo, l'électorat PS (sans oublier les 5 % de Chevènement en 2002, largement constitué de la sensibilité républicaine des électorats PS et PCF).
@ du PC; sur ce blog je ne parle pas tellement du rapprochement entre ce qui est déjà rapproché, entre le rouge très très pâle (après passage de la mutation huesque) et le rose très foncé (Mélenchon, Dolez, Généreux...)
mais rapprochement (1 alliance électorale par ex) et fusion dans 1 futur parti commun c'est différent et c'est ce qui est discuté par qqes intervenants sur ce blog
'Une gauche reconstituée ne doit pas craindre le pouvoir dans des institutions démocratiques. C’est même un devoir. Elle applique son programme défini à l’avance par la volonté populaire.
Après les “révolutions” la fuite des hautes instances aboutit à l’arrivée d’impérialistes, Napoléon 1er après 89, “à droite”, Staline après 17, “de gauche”.
En 68, beaucoup n’eurent qu’un regret, ne pas avoir envisagé dans la foulée une issue démocratique et politique. Le pouvoir resta à droite et la révolution dans la rue.'
Au-delà de PC-PCF je pense autant à des mouvements ou personnalités qu'à des partis.
Pour les partis, il serait bien que le NPA rejoigne la démarche, le MRC et aussi la partie des Verts de gauche qui ne se retrouvent pas dans la stratégie du pôle écolo de Cohn-Bendit. Il existe aussi un petit pôle de l'écologie politique radicale avec Alter Ekolo, Utopia, Ecologie solidaire...
Pour les mouvements ou associations ou personnalités.
La question est plus délicate, car une élection comme les européennes c'est différent d'un référendum. C'est moins facile pour des associations ou collectifs de se positionner. Mais la référence au référendum de 2005 qui a uni tous ces acteurs peut légitimement fonctionner à l'occasion d'élections européennes. Donc pourquoi pas des personnalités issues de Attac, ou des "électrons libres" comme Clémentine Autain.
J'oublie sûrement du monde...
répond à Nipontchik,
entièrement d'accord,
mais qu'en pense Marie-George Buffet ? C'est tout de même la responsable NATIONALE, à moins que je fasse erreur.
et toujours un oeil sur le Caucase:
"Ossétie du Sud: les systèmes Grad sont revenus dans la zone de sécurité (responsable)
12:19 | 28/ 11/ 2008
ROME, 28 novembre - RIA Novosti. Des lance-roquettes multiples Grad sont réapparus dans la zone de sécurité autour de l'Ossétie du Sud à l'issue de la guerre, a déclaré jeudi Inal Pliev, témoin des évènements d'août en Ossétie du Sud et qui travaillait alors pour la Commission mixte de contrôle pour le règlement du conflit osséto-géorgien.
"Des systèmes Grad sont réapparus dans la zone de sécurité après la fin de la guerre, pourtant les observateurs de l'UE n'évoquent pas ce fait", a noté M.Pliev ajoutant que c'était la raison pour laquelle les habitants d'Ossétie du Sud ne faisaient pas confiance aux observateurs de l'UE.
La délégation sud-ossète a organisé jeudi à Rome une rencontre avec des journalistes et des hommes publics présentant des photos et des vidéos consacrées au conflit osséto-géorgien.
"Grâce à cette rencontre, j'ai maintenant une vision plus large des événements, imprégnée d'émotions personnelles. Ce récit apparaît au moment où l'Occident réalise que c'est Mikhaïl Saakachvili qui a fait le geste ayant déclenché le conflit", a indiqué à RIA Novosti Orietta Moscatelli, rédactrice en chef de la section une Europe nouvelle de l'agence d'information Apcom.
La Russie a reconnu l'indépendance de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie le 26 août 2008. Les habitants de ces républiques autoproclamées ont demandé la reconnaissance de leur souveraineté après l'agression géorgienne contre l'Ossétie du Sud, du 8 au 12 août derniers, qui a fait des centaines de morts parmi la population civile et a pratiquement rayé de la carte la ville Tskhinvali et de nombreuses autres localités sud-ossètes.
Lors du pilonnage de Tskhinvali, la Géorgie a utilisé des lance-roquettes multiples Grad. "
Je me souviens du député européen "républicain de droite" Emmanuel Maffre-Beaugé, représentant des vignerons du Midi, élu sur la liste du PCF (20 % des voix à l'époque), mais à l'époque pas question de mutation, de transformation, encore moins de fusion.
Malheureusement MGB ne semble pas écrire sur ce blog. Sinon le congrès du PCF entre dans sa seconde phase ces j ci, et s'achèvera le 11 décembre je crois (avec élection de nouveaux/lles dirigeants(e)s nationaux/les).
Mais bien entendu comme dans tous les partis démocratiques on ne sort pas 1 option de disparition/fusion APRES le vote par la base des différentes motions/orientations.
"la partie des Verts de gauche qui ne se retrouvent pas dans la stratégie du pôle écolo de Cohn-Bendit. Il existe aussi un petit pôle de l’écologie politique radicale avec Alter Ekolo, Utopia, Ecologie solidaire…"(bruno)
Nostalgie...Je me souviens de Juquin en 1988, l'oeil rivé sur les sondages, et croyant que Waechter n'aurait pas ses 500 signatures, qui a brutalement changé son discours et s'est présenté comme candidat écolo (avec soutien affirmé du PSU, de la FGA et en loucedé de la direction de la LCR).
Résultat des 5-7 % accordés par les sondages en octobre 1987 il est arrivé au port à 2 % en mai 1988.
Et c'était aussi l'époque du lancement de politis, journal alors converti à l'écologie et mettant 75 % de ses espoirs-après l'échec Juquin- dans l'ancrage à gauche des Verts).
En effet, il y a des exemples en veux-tu en voilà des impasses politiques des petits.
Encore faut-il que nous ne soyons pas des "idiots utiles", à savoir servir la soupe au PS dès la moindre élection...
Je pense que Mélenchon a la sature lui permettant de porter ce projet, à nous de construire l'ossature, de rompre avec le PS qui restera capable de dévorer ce qui lui servira tant que la rupture n'est pas consommée.
Ne pas refaire du Chevènement, quoi...
Pour être de droite il faut, soit être con, soit être riche. Pour les riches je comprends, mais pour les cons... il y en aurait tant que ça? On a du pain sur la planche pour rendre les cons plus intelligents, enfin qu'ils comprennent une fois pour toute qu'il n'est de salut qu'à gauche, et que tous les discours des tenants du socialisme libéral (oxymore très usité par les chantres du PS en accord avec le traité de lisbonne), ne font que rapprocher les tendances droitières. En définitive la droite a toujours fait son lit sur la bêtise humaine, celle qui a toujours pensé que la nourriture du chien était servie par son maître.
Bonjour à tous.
Ca m'intéresserait de savoir quels sont ceux qui, parmi vous, et sans lever l'anonymat de chacun, envisagent
1. D'adhérer au PG
2. De participer demain au meeting de lancement
Moi c'est mon cas.
"Sondage" effectué à titre purement personnel.
Merci à ceux qui voudront bien me répondre.
P.S. (Si j'ose dire). Vous avez le droit de commenter vos réponses.
Chevènement a rompu en 1993 (après la guerre du Golfe et Maastricht) du vivant de Mitterrand, tandis que d'autres...
Ce que j'ai eu du mal à comprendre c'est pourquoi il n'a pas rompu avec Jospin après la signature du traité d'Amsterdam (au même moment que la privatisation de France Télécom); il a rompu l'été 2000 quand Jospin bradait la République au profit du communautarisme régionaliste (question de la Corse) tandis que d'autres...
Le dernier âge du chevènementisme est plus difficilement compréhensible, il n'en reste pas moins que la lecture de son bouquin, sorte de part de vérité, "Défis républicains" est passionnante.