23nov 08
Je devrais me réjouir des premiers pas remarquables accomplis depuis la création du Parti de gauche (PG), notamment ses 5000 déclarations de soutien et ses récentes adhésions de personnalités socialistes comme Franck Pupunat, Jacques Rigaudiat ou Jacques Généreux. Je veux avant tout saluer l’évènement que représente la création du front de gauche avec le Parti communiste en vue des prochaines élections européennes. Au cœur de l’obscurité que répand la déchéance morbide du Parti socialiste la lumière du renouveau de la gauche s’allume. Mais c’est encore la nuit. La semaine du parti socialiste a été profondément démoralisante pour les gens de gauche qui en retiennent la conclusion essentielle : Sarkozy a le champ libre. De ce champ de ruines on ne se relèvera pas en un jour. Mais rien ne sert de gémir et de se laisser abattre. Le calendrier nous ouvre une opportunité inespérée de rebond.
Tout le raisonnement qui nous avait conduits à décidé de quitter le PS dès le soir du vote, puis à créer aussitôt le Parti de Gauche (PG) s’est vérifié sous une forme bien plus caricaturale que tout ce que nous avions imaginé. La victoire de Ségolène Royal a contraint tous ses challengers à une grotesque et destructrice guerre de retardement dans laquelle tout a coulé, y compris la gauche du parti et pour finir peut-être le parti lui-même. Au total cette séquence réalise sous une forme certes ubuesque et imprévue tout le contenu de l’évolution du PS tel qu’il s’est progressivement mais implacablement amassé au fil des années. Aligné sur l’horizon indépassable du capitalisme et du libéralisme, rêvant de l’alliance au centre qui le mettrait au diapason de tous les autres partis sociaux démocrates d’Europe, le PS s’est effondré en se présidentialisant à mort, pipolisé, dépolitisé. A présent, ce que l’on appelait le parti socialiste est mort. De ce fait l’ensemble du dispositif qui structurait la gauche autour de ce parti est à terre. La droite qui faisait déjà ce qu’elle voulait grâce à l’abstention du PS n’a plus rien en face d’elle. C’est tout le dispositif de riposte qui doit être reconstruit. Et pour cela c’est l’espace politique occupé par le PS qui doit changer de leadership. Naturellement cela ne veut pas dire que le parti socialiste va disparaître. Sous le même nom, autre chose va se présenter sur la scène. Soit, autour de Martine Aubry, une sorte de nouvelle SFIO, syndicat d’élus gérant les rites de la gloire passée, soit avec Ségolène Royal un parti de type démocrate à l’italienne. La première forme n’aura d’autre projet que sa conservation et se tiendra aussi longtemps que possible dans une logique identitaire avant d’être siphonnée progressivement par le centre et la droite. La seconde sera à géométrie variable construite sur la seule échéance présidentielle et en dépendra en tout et pour tout. Elle la portera avant de l’anéantir. Dans les deux cas Bayrou aura le dernier mot. Aubry et Royal qui incarnent ces deux futurs sont autant les créatrices que les jouets d’une situation qu’elles ont endossée davantage qu’elles l’ont créée. Ce fond de scène peut durer. Il peut tout bloquer et maintenir toute la gauche durablement dans l’impuissance jusqu’au terme du désastre que la crise du capitalisme promet à notre pays. La nomenclature socialiste, l’immense appareil qui entoure les élus y trouverait son compte : son seul souci est de durer. Avec la création du Parti de gauche (PG), et la formation du front de gauche avec le Parti communiste, un processus est engagé. Depuis la modeste place qui est celle du Parti de gauche (PG), avec ce qui vient de commencer depuis notre initiative nous disons: un autre futur est désormais possible. Une courte période s’ouvre, jusqu’aux prochaines élections européennes pour construire un nouveau dispositif politique à gauche qui soit à la hauteur de la crise sociale qui commence et de la catastrophe écologique qui murit. Il n’y a aucun mystère sur ce qu’il faut faire. Ni sur le calendrier d’exécution. Trois congrès vont se succéder à gauche: celui des Verts, celui du PC, celui du NPA. Tous ont à traiter l’offre politique présentée par la rencontre du PCF et de Parti de Gauche (PG). Se rassembler pour la prochaine élection européenne. Cette offre est aussi un programme et une stratégie. Un programme: celui qui découle du refus du traité de Lisbonne et de la politique libérale qu’il contient. Une stratégie: le rassemblement de tout l’arc de force qui se situe sur ce terrain politique. Le Parti de Gauche est l’outil au service de cette tache. Je donne rendez vous à tous ceux que ces questions intéressent samedi 29 novembre prochain au gymnase de l’ile de Vannes, métro Mairie de Saint Ouen pour le meeting de lancement du Parti de gauche, en présence (notamment) de Oskar Lafontaine.
POST SCRIPTUM:
L’abréviation choisie par ses fondateurs pour désigner le Parti de Gauche est PG. L’usage de l’abréviation PdG est donc érronnée. Ce point a déjà été signalé par moi à l’occasion de plusieurs passages médiatiques. Il faut donc signaler comme une marque malveillante le fait de continuer à l’utiliser en dépit de nos mises au point. Cela allait déjà de soi pour n’importe quel observateur. Mais c’est mieux de le dire.
@ermler (263)
Oui j'envisage d'adhérer...
Non, je ne pourrai pas venir à St Ouen demain, j'aurais bien aimé.
J'approuve toute cette nouvelle orientation de la gauche, je ne suis qu'une électrice qui a toujours voté pour la Gauche. Et je souhaite la soutenir.
Car je constate que cette societe fabrique ses pauvres pour se maintenir, que des chefs d'Etats qui sauvent les riches, ce n'est pas tant qu'ils sauvent les riches, ce qu'ils font, ce à quoi ils consacrent leurs jours et leurs nuits, tous leurs efforts, c'est qu'ils tentent de sauver la hiérarchie qui maintient l'organisation des fondements du corpus de leurs croyances, ils s'assurent qu'il y aura toujours des pauvres. Ils s'agitent pour sauver des riches quand on ne fait rien pour les pauvres.
On entretient le besoin d'argent et ce la tient les gens dans une société « démocratique », d'une façon plus efficace encore que l'autorité policière des dictatures. La pauvreté a donc une fonction précise dans cette organisation : elle est dissuasive. Elle est la raison pour laquelle les gens se font esclaves volontaires d'un système sans pitié.
Pour que cette organisation se maintienne, il lui faut des pauvres. Non
seulement personne ne fera jamais rien contre la pauvreté, mais même, on
s'assurera toujours qu'elle perdure (on leur donnera de bas salaires,le RMI, le RSA, les allocations familiales, les bas salaires pour être exploités jusqu’à la mort, pas de retraites ils mourront avant, ou de petites pensions misérables juste de quoi se payer un loyer, pour dormir etc …), Il faut des prisonniers et des pauvres pour que ça marche …
Qui aidera les pauvres, non, personne ne sauvera les pauvres, parce que le système ne s'effondrera pas à cause des pauvres, et même, il a besoin de leur maintien. Et oui, les chefs d'Etats sauvent la hiérarchie plastique, mobile, « démocratique » certes mais aussi impitoyable et injuste qu'une hiérarchie dictatoriale, une hiérarchie qui distribue des places, à laquelle on se réfère pour se positionner par rapport à l'illusion de l'ensemble.
Merci Bruno.
Piqüre de rappel à tous: L'article 87.3.b
L'Union européenne a accordé près de 2000 milliards d'euros aux spéculateurs;or on sait que l'article 87.(§1) du traité européen(Maastricht-Amsterdam)interdit toute aide d'Etat:" Sauf dérogations prévues par le présent traité,sont incompatibles avec le Marché commun(...)les aides accordées par les Etats ou au moyen de ressources d'Etat sous quelque forme que ce soit qui faussent ou qui menacent de fausser la concurrence..."
Au nom de cet article, les Etats n'ont ni le droit de subventionner leurs services publics,ni des entrepprises en difficulté,et encore moins de nationaliser.
Pour voler au secours des banquiers et des spéculateurs aurait-elle(l'U.E)"violé ses propres traités"? Nullement,car les traités européens ont tout prévu! Le 13 Octobre,la Commission européenne a publié des "orientations aux Etats membres au sujet des mesures prises en faveur des banques en situation de crise" Elle justifie dans ce document l'aide aux spéculateurs par l'article 83.3b du traité.
"Peuvent etre considérés comme compatibles avec le marché commun (...)les aides destinées à remédier à une perturbation grave de l'économie d'un Etat membre"
Mais celà ne saurait sous aucune forme conduire àdes nationalisations.Le communiqué de la Commission européenne précise en effet :"Les engagements de l'Etat aura une durée limitée (....) le soutien sera revu et adapté,il y sera mis fin dés que l'amélioration de la situation du marché le permettra:"....avec cette mise en garde...:"Le respect de ces principes sera controlé par la Commission:"
Alors,pour nous sortir de la nasse un mot d'ordre et un combat-enfin clair-
"RUPTURE AVEC L'UNION EUROPEENNE"
(Repris d'une série"argumentaires" d'"Informations Ouvrières")
Suivrai votre meeting avec beaucoup d'intérët
Géorgie: Saakachvili s'apprêterait à fuir le pays (Parti travailliste)
14:56 | 28/ 11/ 2008
TBILISSI, 28 novembre - RIA Novosti. Le Parti travailliste géorgien affirme que le président Mikhaïl Saakachvili, son entourage et le gouvernement se préparent à fuir le pays et ont déjà commencé à transférer de l'argent vers des banques étrangères, rapporte vendredi l'agence News-Georgia.
De ce fait, les travaillistes exigent le gel des comptes bancaires des dirigeants du pays, selon la même source.
"Saakachvili et son gouvernement ont déjà fait leurs valises, dans l'espoir de pourvoir mener une vie tranquille et insouciante à l'étranger grâce aux biens spoliés en Géorgie. Dès aujourd'hui, nous exhorterons les gouvernements des Etats-Unis, de la Grande-Bretagne, des pays membres de l'Union européenne (UE), de la Suisse, du Mexique, d'Israël et de l'Indonésie de geler leurs comptes en banques, comme cela a été fait autrefois avec les comptes bancaires du président du Zimbabwe", a déclaré lors d'une conférence de presse à Tbilissi Gueorgui Gougava, un des chefs de file du parti.
Selon lui, le frère de M. Saakachvili aurait déjà transféré en novembre 2007 "d'immenses sommes provenant du marché pétrolier vers l'Indonésie". En outre, le ministre géorgien de la Défense David Kezerachvili aurait viré quelque 80 millions de dollars à la Banque israélienne de développement.
"Des dizaines de millions de dollars ont été envoyés par les représentants des forces au pouvoir vers des banques mexicaines et suisses. Le Parti travailliste en a suffisamment de preuves", a indiqué M. Gougava.
"Tous ces biens appartiennent à l'Etat et au peuple de Géorgie; quand Saakachvili et ses ministres seront traduits en justice, ils seront restitués au peuple", a dit le politique.
Je suis un nanti. Riche a millions puisque j'engrange depuis des décennies les subsides versée par la nation. D'elle, je reçois tout et mon salaire et mon travail de glandeur. Assis à ne rien faire. Toujours et tout le temps. Rejeté de tous les envieux de tous les jaloux. Non je ne m'appelle pas Lagardère. Pas plus qu'Arnault, ni Pinault, ni Bouygues, ni Bolloré, ou le patron des casinos Barrière. Non pire que tout cela, vous pensez, je suis cheminot. Quoi honte rien que de le dire. Rien que de le faire. Lorsque l'on voit la misère humaine alentour je devrais me taire. Faire profil bas. Au jour des banqueroutes, des affres du CAC 40 et des dépôts de bilan, je devrais fermer ma gueule moi le privilégié, moi le cheminot. Travailleur de la SNCF. Autant dire rentier à vie d'un système qui exploite les masses laborieuse. Je suis un homme à abattre. Un homme qui est payé même lorsqu'il fait grève, c'est à dire tout le temps. Un homme qui perçoit des primes à ne plus savoir qu'en faire. Richissime à foison, je reçois tantôt sur mon yacht entre les plages des caraïbes, tantôt à Davos pour inspirer le monde d'un Strauss Kahn ou d'un Warren Buffet. Je m'éclate, et j'irai portant m'inscrire au PG, pour voir et surtout comprendre comment c'est le monde d'un pauvre déshérité. Amitiés d'un nanti cheminot.
Bonjour à tous.
Ca m’intéresserait de savoir quels sont ceux qui, parmi vous, et sans lever l’anonymat de chacun, envisagent
1. D’adhérer au PG
2. De participer demain au meeting de lancement
Moi c’est mon cas.
“Sondage” effectué à titre purement personnel.
Merci à ceux qui voudront bien me répondre.
P.S. (Si j’ose dire). Vous avez le droit de commenter vos réponses.
Je ne peux venir le 29, j'envisage une adhésion, mais ne pourrai guère militer; en tout cas, je soutiendrai financièrement;
Ukraine-Russie: le renforcement de l'armée aux frontières russes est une provocation (élu ukrainien)
15:50 | 28/ 11/ 2008
DONETSK (Ukraine de l'Est), 28 novembre - RIA Novosti. Le renforcement du contingent militaire ukrainien à la frontière ukraino-russe est une provocation contre la Russie, a estimé vendredi le député du Conseil législatif de la région de Donetsk (Est), Sergueï Iline (communiste).
Mercredi, le quotidien ukrainien Delo a rendu publics les projets de Kiev de redéployer des unités d'aviation et de défense antiaériennes dans les régions sud et sud-est du pays attenantes aux frontières russes. Selon le journal, ce sont les conséquences du conflit dans le Caucase en août 2008 qui ont poussé les dirigeants ukrainiens à envisager cette mesure.
Le ministère ukrainien de la Défense, donnant son avis sur cette information, a expliqué qu'il s'agissait de renforcer l'ensemble du périmètre des frontières nationales.
"C'est une provocation contre la Russie (...), elle se traduira par la montée des tensions aux frontières. Nous n'y participerons pas", a noté l'élu dans un entretien accordé à RIA Novosti.
"Vous n'avez qu'à demander à n'importe quel expert militaire: les unités de défense antiaérienne constituent la cible prioritaire pour toute frappe préventive. dieu nous en préserve, mais si la tension atteint un degré tel qu'une frappe est incontournable, ils nous balaieront de la surface de la terre et ce, à cause de Iouchtchenko et de son entourage. Si le président croit qu'il pourra déclencher un conflit (avec la Russie) dans le Donbass, comme l'a fait, l'été dernier, Saakachvili en Ossétie du Sud, là, il se trompe, nous ne l'admettrons pas!" a affirmé M. Iline.
Selon l'élu régional, renforcer les frontières ukrainiennes à l'aide de l'armée est une mesure pour le moins superflue. "En Europe, les frontières disparaissent", a-t-il ajouté.
@263, 271: des circonstances particulières (répression patronale, licenciement, tout ça dans une mairie de gauche) font que j'aurais l'impression de m'abaisser si j'adhérais sans contrepartie
je serai au meeting demain, je connais quelques collègues de travail, mais aussi de vieilles connaissances politiques qui viendront, entre autres des dinosaures sortis comme moi de l'OCI-PCI au cours des années 80, mais aussi des curieux-sceptiques qui ont tant connu d'expériences foireuses à gauche (que ce soit Juquin, Cambadélis, Chevènement, les CUAL, les verts...)
quelques raisons de penser que ce sera un peu différent cette fois-ci mais d'autres raisons qui font un peu douter
tout le mondene peut pas dire comme la peintre Miss Tick "Revenue de tout, j'y suis retournée"
Pour l'instant, des indécis de l'adhésion au Parti de gauche restent néanmoins plus à gauche que la gauche du PS.
Rappel aux guides de cordées de haute montagne :
- les militants vont par milliers,
- mais les électeurs, eux, vont par millions, et que c'est toujours eux dans le suffrage universel qui ont les derniers mots.
Pour répondre à "ermler le curieux", je vais au meeting demain, nous covoiturons de notre province profonde, j'ai signé l'appel, mais j'attends de voir un peu pour l'adhésion; mais pour le moment, je suis plutôt partante (contente de l'arrivée de Généreux) et l'interview (3 pages quand même !) de Mélenchon me conforterait dans mon impression, mais comme Nipontchik, j'attends un peu....
.... L'interview de trois pages dans "Politis" de cette semaine.... Pardon d'avoir oublié de préciser.
@ Bruno,
Toutes les formules sont bonnes, dans tous les cas le front unitaire PCF/PG est bien identifier, maintenant l'ouverture ne doit pas se traduire par une "boboïsation" ou quelques chôse qui nous rappellerais les collectifs anti-libéraux qui se sont "fracasés" sur la présidentielle. Les personnalités ne me dérange pas, si elle travaille à l'unité de la gauche et non pas à leur propre réussite sociale. Pour se qui me concerne, dans un rassemblement j'aime bien savoir qui est qui? et surtout que voulons nous faire ensemble? Les personnalités, pour moi ce n'est pas un programme c'est plus de la communication, cela me rappelle les gens qui, il y quelques années penser que la perspective politique se traduirer avec les associations comme Attac, Mars, ou autres (même si je respecte le travaille des différentes associations) et nous avons bien vu que sans réel projet de transformation économique et sociale rien n'a changer, et que même telle ou telle association sont aujourd'hui en perte de vitesse car non porteuse de ce projet. L'heure est à l'unité, mais il faut des repères des références aux citoyens pour qu'ils puisent faire le bon choix, l'axe PCF/PG me semble pertinent il suffit de lui faire prendre forme concrète, dans le respect de tous.
Il s'agit aussi de ne pas se planter sur la caractérisation de la période post octobre 2008 (nouveau 1929). Au temps de Mitterrand-Juquin on pouvait s'amuser à la recomposition (il y avait, malgré les gros coups de canifs des plans d'austérité de Delors, un Etat social-hérité de la Libération-encore debout et une classe ouvrière qui luttait-le dos au mur déjà certes...).
Mais aujourd'hui avec la décomposition sociale, la mondialisation, les politiques coordonnées du Capital au niveau de l'UE, c'est autre chose...ça va bien au delà des histoires de personnalités, même si personne n'a envie de s'éreinter pour assurer la carrière des starlettes de l'époque Jospin en mal de reconversion professionnelle.
Discours de JP Chevènement au Sénat (extraits, l'intégrale sur son site chevenement.fr):
"Puisqu’il est question de la dette, parlons-en : il n’est pas difficile de montrer que l’Etat a été depuis trente ans l’artisan de sa propre déshérence financière, pour reprendre l’expression de l’économiste Jean-Luc Gréau.
De 1974 à 1982 il a vécu sur l’illusion d’un retour rapide à la grande croissance des trente glorieuses. Puis, victime de sa propre politique de désinflation compétitive, il a accepté tout au long des années quatre-vingt, de payer des taux d’intérêt assassins. La dette publique qui était de 21 % en 1980 est passée à 32 % du PIB en 1991, mais le pire est venu quand après avoir signé les accords de Maastricht, le gouvernement français, s’étant rendu prisonnier d’une parité fixe avec le mark allemand pour préparer l’union économique et monétaire, a installé l’économie française dans la récession en 1993, puis dans la stagnation, creusant les déficits et faisant bondir l’endettement public à 58 % du PIB en 1998 : plus vingt-six points d’endettement supplémentaires en sept ans de 1991 à 1998. Enfin, pour les dix dernières années, nous nous sommes installés dans la facilité. Cette situation regrettable n’est devenue dramatique, que parce que vous l’avez dramatisée à souhait, à des fins politiques, pour faire accepter comme une nécessité la politique de rigueur budgétaire. La vérité est que la France n’est pas ruinée : sa position nette vis-à-vis de l’extérieur reste créditrice, même si elle est entamée par la succession des déficits commerciaux, indicateur au moins aussi préoccupant que celui de la dette publique.
Le Japon a une dette publique supérieure à 150 % de son PIB, mais il dispose des deuxièmes réserves de change du monde. A l’inverse, les Etats-Unis dont l’endettement conjugué des ménages et de l’Etat a gonflé la dette extérieure jusqu’à représenter dix-huit mois d’exportations, sont exposés à une crise de leurs paiements extérieurs et de leur monnaie, qui chacun le sait, est aussi la monnaie mondiale.
La France, quant à elle, n’est pas menacée de faillite par la taille de sa dette publique, comparable voire inférieure encore à celle de beaucoup de pays développés (Etats-Unis, Japon, Italie, Belgique). Ce qui la menace, c’est la perte de compétitivité du site de production national, notamment automobile, du fait de la surévaluation de l’euro, de l’atonie de la demande en Allemagne et en Italie, du processus continu de délocalisation au bénéfice des pays à bas coûts salariaux et de l’absence totale de protection du marché européen. "
"ça va bien au delà des histoires de personnalités, même si personne n’a envie de s’éreinter pour assurer la carrière des starlettes de l’époque Jospin en mal de reconversion professionnelle."
Des noms, sinon tu incendies trop de monde, Nipontchik...
Ne voient pas en Chevènement une position politique cohérente.
Cela date même des années 80 !
Quand le sieur Chevènement lançait des formules choc du type "élitisme républicain" pour l'éducation nationale. Il y en eut d'autres...
Donc comme leader, humm...
Les militants, c'est pas pareil...
"Barack Obama s’en prend aux banquiers et aux patrons"
"Les dirigeants des banques sont coupés des réalités du pays. Ils devraient renoncer à leurs bonus et ceux de l’industrie automobile cesser d’utiliser leurs jets privés dans le contexte actuel de crise. C’est ce qu’explique le président élu américain, Barack Obama, dans une interview à la chaîne de télévision ABC, qui doit être diffusée ce mercredi, et dont la chaîne a diffusé des extraits hier mardi.
Il blâme sévèrement les patrons des trois grands groupes automobiles américains, critiqués aux Etats-Unis pour s’être rendus en jets privés à Washington pour réclamer de l’argent au Congrès afin d’éviter la faillite de leurs entreprises. «J’ai pensé que peut-être ils devaient être légèrement durs d’oreille concernant ce qui se passe aux Etats-Unis actuellement», lance Obama à ce sujet. «C’est un problème chronique, pas simplement dans l’industrie automobile […] (mais) chez les capitaines d’industrie en général», estime-t-il. "
http://www.liberation.fr/monde/0101268961-quand-barack-obama-s-en-prend-aux-banquiers-et-aux-patrons
Infos (Source Contre info)
1 000 milliards de pertes non encore comptabilisées : Après Citi Group, Bank of America ? (Reuters)...
USA : le nombre de banques en situation difficile est passé de 117 à 171 en un trimestre (FT Alphaville)
Les salaires de millions de personnes menacés par la crise en 2009, selon le BIT
L’OCDE prévoit une recession "sévère" en Grande Bretagne (BBC)
Grande Bretagne : la chaine de commerce de détail Woolworths devrait fermer en décembre et licencier ses 30 000 salariés (The Times)
Article :
Renaissance du Keynésianisme, par Robert Reich
http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2375
De plans de relance en mesures de sauvetage pour les banques, les Etats dépensent massivement pour endiguer la crise, pour éviter de laisser s'effondrer l'industrie automobile, la finance, soutenir les PME, ou le consommateur. Mais une question se pose : Où trouver l'argent ? Comment ?
Réponse : en empruntant sur les marchés financiers, en émettant des bons du Trésor aux Etats-Unis, des "Bunds" en Allemagne ou des Obligations assimilables du Trésor (OAT) en France, que pourront acheter les investisseurs du monde entier. Comme ils ont l'habitude de le faire. Car crise ou non, chaque année, des montants colossaux d'emprunts souverains sont déjà émis pour assurer le paiement de la dette publique existante (versement des intérêts et remboursement des emprunts qui arrivent à échéance).
Mais avec la crise, la facture va s'envoler. Les analystes de Natixis et Royal Bank of Scotland calculent qu'en 2009 les Etats-Unis devront émettre au minimum 1 600 milliards de dollars (1 240 milliards d'euros) de dette, bien plus qu'en 2008. En zone euro, 856 milliards d'euros de titres publics seront lancés, soit 30 % de plus qu'en 2008 et au Royaume-Uni, 164,9 milliards, soit 114 % de plus qu'un an plus tôt. Le marché sera-t-il capable d'absorber cet afflux massif de dette ?
"On se pose des questions, mais on n'est pas en mode panique", indique Harvinder Sian, analyste chez Royal Bank of Scotland. Depuis le début de la crise, les titres de dettes d'Etat trouvent en effet facilement preneurs. Si les investisseurs désertent la plupart des produits financiers de peur de perdre de l'argent, ils se ruent sur les dettes souveraines ou garanties par les Etats, jugées sans risque. Les pays en général et ceux du G7 en particulier ont en effet peu de chance de faire faillite.
"Pour le moment les investisseurs sont tellement pétrifiés qu'ils n'achètent rien d'autre", atteste Alain Gallois chez Natixis. "A chaque fois que les Etats lancent une opération ça fait un malheur", observe-t-il. A titre d'exemple, la Société de financement de l'économie française, agence sponsorisée par l'Etat pour aider les banques, a récolté en moins de trois heures 12 milliards d'euros, "près de trois fois plus que nécessaire ", signale M. Gallois.
Mieux, ces titres souverains sont si demandés que leur rendement, le taux d'intérêt à payer, s'effondre. Autrement dit, les Etats empruntent pour pas cher. Aux Etats-Unis le taux des emprunts à très court terme est ainsi proche de zéro, ceux de trois à dix ans ne dépassent pas 3 %, du jamais vu, tandis que les taux d'emprunts à cinq ans de la France ou de l'Allemagne avoisinent 2,5 %.
Les emprunts d'Etat bénéficient aussi actuellement des craintes de déflation. Car si l'inflation est l'ennemie des obligations, dans la mesure où elle érode les revenus fixes, la déflation en est au contraire l'amie.
Selon les experts, tant que dure la crise, ce phénomène persistera. Le marché de la dette est en effet un gigantesque réservoir, estimé en mars 2008 par la Banque des règlements internationaux (BRI), à plus de 60 400 milliards de dollars dans le monde. Et avec la crise, "il y a un effet de vase communicant", explique un expert, les investisseurs désertant les titres de dettes d'entreprises, ou les dérivés de crédits comme les CDS, CDO, jugés hautement toxiques, au profit des dettes d'Etat. Le vase garde ainsi peu ou prou la même taille, mais la dette publique prend la place laissée vacante par la dette privée. Ce phénomène est désigné par les spécialistes sous le terme de fuite vers la qualité, de "flight to quality".
Seul bémol. Si "par surprise" l'économie rebondissait plus vite que prévue. "Ce serait une bonne nouvelle mais pour les Etats, ça peut faire mal", indique René Defossez, chez Natixis. La dette souveraine serait délaissée pour des produits risqués et les pays paieraient plus cher pour emprunter. Et la charge de la dette qui est déjà un fardeau pour les générations futures, s'alourdirait encore.
Si l'économie reste trop déprimée, d'autres problèmes peuvent aussi surgir. Les acheteurs de dettes, qui sont en majorité des investisseurs institutionnels, des fonds de pensions, des compagnies d'assurances ou des fonds souverains d'Asie et du Moyen-Orient pourraient s'essouffler sévèrement. D'autant qu'avec la baisse du pétrole, la récession mondiale, la crise dans les pays émergents, leur capacité d'investissement a déjà diminué.
Selon les experts, la dette publique trouvera toujours acheteurs, mais certains pays comme l'Italie, la Grèce, jugés trop risqués pour les investisseurs prudents, payeront beaucoup plus cher pour sauver leurs économies du marasme.
En outre, certains économistes redoutent que les plans de sauvetage annoncés ne suffisent pas. Que les Etats soient amenés à s'endetter encore et encore.
« Ce n'est pas impossible, lors de la crise au Japon dans les années 1990, la dette de l'Etat a atteint jusqu'à 180 % du PIB », rappelle Benjamin Carton, économiste au Cepii.
http://www.lemonde.fr/la-crise-financiere/article/2008/11/28/les-etats-vont-devoir-emprunter-massivement_1124444_1101386.html
@ Post 258 et 269
Dernières de Novosti
MOSCOU, 28 novembre - RIA Novosti. Les États-Unis s'apprêtent à remplacer le président géorgien actuel Mikhaïl Saakachvili, a déclaré vendredi à Moscou le représentant permanent de la Russie auprès de l'OTAN Dmitri Rogozine à la chaîne russe Vesti.
"Les amis de la Géorgie au sein de l'OTAN sont déçus par M.Saakachvili. Le président géorgien comprend aussi que Washington a pris une autre décision et prépare un autre leader pour la Géorgie. Cela devrait être Nino Bourdjanadze", a indiqué M.Rogozine dans une interview à la chaîne.
"Je pense que l'Occident la considère comme la meilleure alternative à M.Saakachvili qui mange sa cravate", a-t-il ajouté en allusion à des images diffusées en août par les chaînes américaines CNN et Fox, avant de rappeler que l'ancienne présidente du parlement géorgien s'était déjà rendue aux États-Unis et y avait fait "bonne impression".
Cher camarade,
j'ai quitté le PS Après le congrés de RENNES.A l'époque je faisais parti de la Motion que défendaient Marie-Noëlle L. Jean-Luc Mélenchon et Julien Dray. Il y a bien longtemps déjà! Depuis j'ai quitté le PS (à la suite du congrès de RENNES).
Maintenant je viens de rejoindre le Parti Ouvrier Indépendant depuis septembre. Chers Camarades le bureau National de ce mouvement,vous a envoyé un courrier (courrier envoyer a votre nouveau parti)afin de vous rencontrer. Je vous demande de bien vouloir accepter cette rencontre. Je milite à l'intérieur du POI pour un rassemblement du NON DE Gauche pour une liste aux élections européennes de 2009. Il me parait indispensable comme beaucoup que le NON DE Gauche se rassemble lors de ces élections. Je vous invite donc à répondre favorablement à ce courrier qui vous a été envoyé le 22 novembre 2008
Amitié Socialiste
Gilles BOULIN
Délégué du comité POI Lamballais
Président du comité GAVROCHE "22"
Vous comparez, Monsieur MELENCHON, le PS sous sa forme actuelle à la SFIO...PERMETTEZ à un citoyen qui a adhéré à ce vieux part en 1964 de ne pas partager ce point de vue.Contrairement à ce qui est véhiculé-surtout avec le refus du PS d'EPINAY d'assumer la période de la Guerre d'Algérie(et poutant MITTERRAND FUT MINISTRE DE LA JUSTICE DE GUY MOLLET)-un climat de bonne camaraderie et de fraternité baignait nos réunions et non seulement aux Jeunesses Socialistes.
Les dirigeants comme les militants, à l'époque, étaient sincères et croyaient en socialisme.
Je pense que le PS n'aurait JAMAIS du abanonner l'UTOPIE, le rêve d'un monde meilleur, d'une société socialiste(qui n'a rien à voir avec le stalinisme) et quand je relis la Déclaration de principes adoptée par la SFIO en 1946(compromis entre BLUM et MOLLET), elle est plus actuelle que jamais.
Ceci étant dit, et pour des raisons purement locales, je n'apaprtiens plus au PS depuis 1993 et milite...au Parti Radical de Gauche...et figurez-vous que j'ai parfois l'impressioàn que ce petit parti...est plus à gauche et fraternel que le PS actuel et ses énarques pachydermes...
Bonne Route à vous,car vous êtes sincères et méritez le respect.
La demande légitime du POI (ici sous le numéro 287) vient d'être publiée sur le blog :
http://coordonne6.over-blog.com/
dont le but dès sa constitution a été de rechercher tous les facteurs d'unité
dans le NON au TCE à gauche.
Le suivi donné à cette requête y sera étudié attentivement.
Fascisme Financier / Dernières nouvelles du front :
"La Grèce sacrifie ses malades sur l’autel de la dette publique "
"28 novembre 2008 (Nouvelle Solidarité) – Le correspondant du Figaro en Grèce rapporte la destruction rapide du système national de santé du pays d’Hippocrate, dont le système d’assurance-maladie a été quasiment fermé après que le gouvernement ait décidé, il y a une semaine, de cesser tout financement public.
En conséquence, les hôpitaux et les pharmacies sont à court de moyens pour fonctionner. Les hôpitaux, gérant 4 milliards d’euros de dettes et devant payer les fournisseurs, ont décidé de réduire leurs services au « service minimum ».
Suite de l'article :
http://www.solidariteetprogres.org/article4867.html
Après la prison pour les enfants de douze ans (Dati) la destruction de
l'Education Nationale (Pécresse / Darcos) la future implosion de la télévision de service public (Sarko) à quand la privatisation de l'Hôpital public ?
Vous avez dit politique de civilisation ou début d'une barbarie nouvelle ?
A froid il m'arrive de penser que le pays lorsqu'il va se soulever après avoir subit 40 ans de déglingue, 40 ans d'un insondable mépris et bien je ne crois pas me tromper en imaginant qu'il emportera tout et ne se satisfera pas d'un petit gouvernement d'union nationale à l'eau de rose.
Bonjour,
@ Bruno (251 puis 256) et @ Nipontchik (253) posts de ce matin :
1°) Sur le plan électoral au-delà des aspects militants : en plus de la gauche du PS ayant quitté le PS, et le PC, vous citez comme assise électorale a minima, une partie significative des écologistes de gauche et un certain nombre d’antilibéraux, plus les électeurs MRC de Chevènement.
On peut compléter aussi par :
. les électeurs de gauche déçus du PS,
. les anciens du PC (suivant la formule très ancienne, « le plus grand parti de France »),
. une partie du vote anciennement purement protestataire, de gauche,
. les abstentionnistes actuels de gauche (eh oui ils existent, quand les enjeux l’exige, voir exemple la mobilisation en nombre de voix lors des présidentielles 2007),
. etc…
Cela fait actuellement pas mal de monde, et c’est en regardant le passé.
Sur le thème « personnalités », beaucoup d’anciens trotskystes occupent aujourd’hui des positions d’influence importantes.
2°) Par ailleurs, dans une perspective plus dynamique et en se tournant vers le futur :
il faut prendre en compte qu’on a devant nous une réelle dépression économique et sociale dont on ne mesure pas l’ampleur ni la profondeur (non une simple récession), et ceci pour un certain nombre d’années, pas simplement pour 2009-2010.
Ce qui fait que l’avenir ne sera pas l’éternel retour du passé.
Une de mes amies, qui votait centre droit, voit d’un bon œil sur le plan intellectuel le facteur Besancenot, c’est dire ; alors pour un électeur de gauche, un nouveau front de gauche…
3°) C’est pourquoi, oui, il y a un espace électoral pour un front de gauche !
bien à vous,
daniel bush 69.
Rappel des 3 psts cités :
_________________________________________________________
1. Bruno dit:
28 novembre 2008 à 9:42
à Nipontchik (249)
Non, je ne me situe pas du point de vue de la direction du PCF, mais en regard des enjeux de ce front de gauche. S’il se réduit à PG + PCF ce front ne fera pas le poids électoralement face aux listes PS (même si le score socialiste sera sans doute médiocre) ou face au Pôle Ecolo (Cohn-Bendit) - voire même face au NPA si finalement ils décident de faire leur propre liste. Une composante écolo doit impérativement apparaître dans ce front, de même que le soutien de tous les collectifs ou associations qui ont fait le succès du non en 2005 (je pense notamment à attac).
En ce qui concerne le PCF, je pense qu’il faut arrêter d’agiter l’épouvantail d’une fusion à terme du PCF dans un vaste ensemble. La question n’est pas d’actualité. Il y a tant à faire avant. D’abord construire peu à peu des rapprochements de culture par le dialogue (ex. appel politis) et le partage régulier de luttes, de front… S’il doit y avoir un jour constitution de ce grand parti (ce qui à mon avis n’est pas indispensable) ce ne peut-être qu’à l’issue d’un processus de rapprochement qui en déterminera l’évidence. et dans ce cas, il ne s’agirait pas seulement du PCF et du PG mais d’un rassemblement plus large avec des écologistes, des alternatifs…
1. Nipontchik dit:
28 novembre 2008 à 10:09
Il est bien évident que sur un blog on écrit en son nom perso, mais parfois on peut avoir laissé trainer ses (grandes) oreilles dans les couloirs des sièges centraux des partis historiques de la gauche française (ou allemande ou autre d’ailleurs).
Je vois mal quelles autres forces conséquentes pourraient rejoindre le front électoral PG-PCF. La constitution du PG est d’ailleurs en soi un gage que ne devraient pas (croisons des doigts…) recommencer les errements des comités divers (où discussions de couloir et coups tordus sont la règle.
Une sortie d’1 fraction de la gauche des verts à leur prochain congrès est assez hypothétique, les Alternatifs occupent le siège parisien de l’historique PSU mais ils en sont-nulériquement et électoralement- l’ombre de l’ombre.
Les seuls électorats constitués présents sur le marché de la demande électorale sont ceux du PCF, l’électorat écolo, l’électorat PS (sans oublier les 5 % de Chevènement en 2002, largement constitué de la sensibilité républicaine des électorats PS et PCF).
1. Bruno dit:
28 novembre 2008 à 10:17
Au-delà de PC-PCF je pense autant à des mouvements ou personnalités qu’à des partis.
Pour les partis, il serait bien que le NPA rejoigne la démarche, le MRC et aussi la partie des Verts de gauche qui ne se retrouvent pas dans la stratégie du pôle écolo de Cohn-Bendit. Il existe aussi un petit pôle de l’écologie politique radicale avec Alter Ekolo, Utopia, Ecologie solidaire…
Pour les mouvements ou associations ou personnalités.
La question est plus délicate, car une élection comme les européennes c’est différent d’un référendum. C’est moins facile pour des associations ou collectifs de se positionner. Mais la référence au référendum de 2005 qui a uni tous ces acteurs peut légitimement fonctionner à l’occasion d’élections européennes. Donc pourquoi pas des personnalités issues de Attac, ou des “électrons libres” comme Clémentine Autain.
J’oublie sûrement du monde…
François Fillon a-t-il un compte en Suisse ?
Le 15 octobre, François Fillon parlait de supprimer les paradis fiscaux. "Des trous noirs comme les centres offshore ne doivent plus exister, et leur disparition doit préluder à une refondation du système financier international", affirmait, d'un ton martial, le Premier ministre à l'Assemblée nationale. A peine un mois et demi après cette déclaration, ce combat semble d'ores et déjà terminé, Fillon déclarant, ni plus ni moins, que la Suisse n'est pas un paradis fiscal ! "La Suisse n’est pas un paradis fiscal, elle n’est pas considérée comme telle par l’OCDE, elle n’est pas considérée comme telle par la France", a déclaré le Premier ministre, il y a quelques heures, lors d'un déplacement en Suisse.
Vu comme ça, effectivement, le combat contre les territoires offshores va être assez simple. Il suffit juste de dire que les pays accusés d'être des paradis fiscaux ne sont pas des paradis fiscaux... car ils ne figurent pas dans la liste des paradis fiscaux fixée par une organisation, alors que certains membres (dont la France) reconnaissent que cette liste n'a pas de sens.
Petit rappel : il y a quelques semaines, à l'initiative de Paris et Berlin, plusieurs ministres des Finances de l'OCDE se sont réunis à Paris pour parler du sujet "paradis fiscaux". La réunion avait été organisée suite au scandale d'évasion fiscale vers le Liechtenstein, qui avait touché plusieurs pays européens. Elle tombait bien, puisqu'on était alors en pleine crise financière et que la plupart des gouvernements rivalisaient de proposition pour mettre fin aux désordres de la finance mondiale.
Au cours de cette réunion, Eric Woerth, le ministre du Budget français, et Peer Steinbrück, le ministre des Finances allemand, avaient multiplié les déclarations offensives.
Eric Woerth : "Le secret bancaire doit être une relique du passé. Et ceci doit être aussi vrai pour la Suisse ou certains de nos partenaires européens."
"Il faut faire totalement le ménage dans la liste noire des paradis fiscaux. Nous avons demandé à l'OCDE de réactualiser, de faire le ménage dans la liste"
Peer Steinbrück : "La Suisse incite à l'évasion fiscale. Je pense qu'elle mérite de figurer sur la liste noire de l'OCDE".
Bref, pour Woerth, la liste dont se prévaut Fillon n'est pas à jour. Bonjour la cohésion gouvernementale!
Sur le fond du dossier, je partage naturellement le point de vue de Peer Steinbrück : la Suisse est bel et bien un paradis fiscal.
D'ailleurs, à part Fillon et l'Association des banquiers suisses (qui affirmait, il y a peu, sans rire, que la Suisse était "une place financière internationale, au même titre que New-York ou Londres"), personne de sérieux ne conteste ce point.
Le Guide Chambost des paradis fiscaux, la référence en la matière, développe ainsi longuement les avantages du Canton de Vaud, où se situe Genève. Dans cette partie francophone de la Suisse, les étrangers peuvent, au moment de s'installer, négocier directement avec les autorités un forfait fiscal. Ce dernier est basé, non sur ses revenus, mais sur ses dépenses.
On trouve très facilement sur internet les avantages du forfait fiscal. Ainsi, sur ce site de conseils pour expatriés fiscaux : "Si vous remplissez certaines conditions, vous pouvez bénéficier en Suisse d'un statut fiscal particulier par lequel votre revenu imposable est plafonné. Ceci veut dire que vous payez une somme fixe d'impôt par année, sans rapport avec vos revenus ou votre fortune réelle. Et dans la plupart des cantons suisses, vous n'avez même pas besoin de remplir de vraie déclaration d'impôt."
Les conditions sont les suivantes : devenir résident suisse (habiter dans le pays au moins 180 jours), ne pas avoir d'activités économiques en Suisse. Quant à l'impôt payé, il peut se révéler très avantageux : "L'impôt est calculé sur vos dépenses - et pas sur vos revenus. En pratique, votre loyer est considéré comme une approximation de vos dépenses. Votre revenu imposable devient alors l'équivalent de 5 fois votre loyer annuel. C'est sur cette base que vous êtes imposé, suivant le taux d'imposition en vigueur dans la ville et le canton où vous vivez."
Et si on ajoute à cela le fait qu'en Suisse, les banquiers sont soumis au secret bancaire, qu'UBS (l'une des premières banques suisses) est sous le coup d'une accusation par la justice américaine pour avoir aidé des citoyens ce pays à frauder le fisc, je ne vois qu'une explication à la phrase totalement incongrue de Fillon : il a un compte en Suisse...
http://cordonsbourse.blogs.liberation.fr/
Un rassemblement d'environ 200 salariés a marqué, vendredi 28 novembre, le dernier jour de production de l'usine Salomon à Rumilly (Haute-Savoie), ancien fleuron du célèbre fabricant de skis, lesquels ne seront désormais plus produits en France.
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/economie/20081128.OBS3140/salomon_stoppe_sa_production_de_skis_en_france.html
En 1992, les OUIstes nous avaient promis la prospérité si nous votions OUI au traité de Maastricht.
En 1992, les OUIstes nous avaient expliqué qu’avoir une monnaie unique en Europe protègerait les Français.
En 1992, les OUIstes nous avaient juré que l’Union Européenne ferait la force : « l’Union fait la force », qu’ils disaient.
Aujourd’hui, quel est le bilan ?
La désindustrialisation de la France.
Toutes nos industries ferment les unes après les autres.
L’appauvrissement généralisé des classes populaires et des classes moyennes.
La paupérisation générale.
Nous avons été trahis.
Il faut sortir de l’Union Européenne.
Un rassemblement d'environ 200 salariés a marqué, vendredi 28 novembre, le dernier jour de production de l'usine Salomon à Rumilly (Haute-Savoie), ancien fleuron du célèbre fabricant de skis, lesquels ne seront désormais plus produits en France.
En 1992, les OUIstes nous avaient promis la prospérité si nous votions OUI au traité de Maastricht.
En 1992, les OUIstes nous avaient expliqué qu’avoir une monnaie unique en Europe protègerait les Français.
En 1992, les OUIstes nous avaient juré que l’Union Européenne ferait la force : « l’Union fait la force », qu’ils disaient.
Aujourd’hui, quel est le bilan ?
La désindustrialisation de la France.
Toutes nos industries ferment les unes après les autres.
L’appauvrissement généralisé des classes populaires et des classes moyennes.
La paupérisation générale.
Nous avons été trahis.
Il faut sortir de l’Union Européenne.
" Michelle : Est-ce qu’on pourrait revenir au traité de Lisbonne ? Par exemple, pouvez-vous évoquer les points positifs qui s’y trouvent, selon vous ?
Etienne Chouard : Le seul point positif, c’est la possibilité pour les Etats de sortir de l’Union européenne, qui n’existait pas auparavant. Il y a évidemment d’autres points positifs, mais mineurs, cosmétiques, trompeurs, rien de convaincant à mon avis.
Je les connais bien, puisque j’en ai débattu pendant des centaines d’heures, mais je les trouve dérisoires à côté des dangers que je dénonce : confusion des pouvoirs dans les mains de l’exécutif, sur des sujets cachés, listés nulle part, à l’occasion des actes non législatifs et des procédures législatives spéciales, dépendance des juges envers les exécutifs, impuissance des citoyens (pas de référendum d’initiative populaire), et sabordage monétaire, dont je parlais à l’instant.
Michelle : “seul point positif = sortie possible”. On va finir par croire que vous êtes anti-UE !
Etienne Chouard : On va finir par croire que je suis en train de me rendre compte d’un piège dont j’ignorais tout. En fait, ce que je commence à croire moi-même, c’est que dès le départ, dans le génome des institutions européennes, il y avait l’impuissance politique des citoyens qui était programmée, et je ne suis pas sûr que ce soit guérissable. "
Article (10.12.07) : http://socio13.wordpress.com/2007/12/14/le-traite-europeen-de-lisbonne-est-il-fondamentalement-different-de-celui-rejete-en-2005/#comment-5321
Confirmation de mon post 291 ci-dessus :
mon dernier paragraphe : "C’est pourquoi, oui, il y a un espace électoral pour un front de gauche !"
CAR :
Robert Hue en opposition frontale avec Marie-George Buffet
PARIS - L'ancien dirigeant du Parti communiste français Robert Hue ne souhaite plus faire partie du Conseil national du PCF pour marquer son désaccord avec la ligne de la direction, a-t-on appris dans son entourage.
L'ancien dirigeant du Parti communiste français Robert Hue (à droite) ne souhaite plus faire partie du Conseil national du PCF pour marquer son désaccord avec la ligne de la direction. "Il a écrit à Marie-George Buffet pour manifester son désaccord avec la stratégie actuelle", a dit à Reuters Michel Maso, directeur de la fondation Gabriel Péri. (Reuters/Philippe Wojazer)
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"Il a écrit à Marie-George Buffet pour manifester son désaccord avec la stratégie actuelle", a dit à Reuters Michel Maso, directeur de la fondation Gabriel Péri, confirmant une information du Parisien.fr.
En conséquence, l'ancien successeur de Georges Marchais en 1994 et artisan de la "gauche plurielle" jusqu'en 2002 ne fera plus partie du Conseil national, le parlement du parti, lors du prochain congrès à la mi-décembre, a précisé Michel Maso.
Très critiquée après son échec à la présidentielle (1,9%), Marie-George Buffet a réussi il y a quelques semaines à imposer sa ligne avec 60,9% des voix en vue du congrès, mais ses adversaires parlent de victoire à la Pyrrhus, car près d'un militant communiste sur deux s'est abstenu.
Les refondateurs, c'est à dire les proches de Robert Hue, ainsi que ceux de l'ancien ministre Jean-Claude Gayssot, avaient appelé à l'abstention ou au vote nul.
Cette fois, Robert Hue, aujourd'hui sénateur du Val-d'Oise, passe à la critique ouverte. Dans sa lettre à Marie-George Buffet il répète que la ligne de l'actuelle direction "conduit à l'impasse."
"A la lumière de la préparation du 34e congrès, je ne pense pas que la forme actuelle du parti, pas plus que sa stratégie, soit la réponse appropriée aux nouveaux besoins politiques qu'appelle la société française et, en son sein, particulièrement les jeunes", écrit-il dans sa lettre que publie Le Parisien.
Les opposants à Marie-George Buffet lui reprochent de maintenir le même cap en dépit d'une succession de revers électoraux qui ont conduit le PCF au bord de la marginalisation.
La secrétaire nationale, qui avait un temps annoncé sa décision de passer la main après l'échec de 2007, devrait néanmoins solliciter un nouveau mandat, mais avec une direction collégiale.
Publié le 28/11/2008 à 20:58 par lexpress.fr
fin du post précédent :
Si Robert HUE n'est pas un cas isolé et est suivi par un certain nombre d'adhérents, le PC va connaître une évolution à laquelle il faudra être attentif.
Ainsi la partie qui se joue dans la gauche française, est une partie certes difficile, mais finalement exaltante à ce moment charnière et compte tenu de la profondeur de la dépression économique qui est devant nous.
daniel bush et ses posts, le dernier 296.
Nous voulons DU NEUF à gauche de la gauche du PS.
Est-ce si inabordable ?
Du neuf dans l'ancrage à gauche à un programme vraiment de gauche, du neuf dans la manière d'y arriver, du neuf dans la façon de concevoir le dialogue à gauche entre partis existants. Du neuf en envoyant promener une bonne fois pour toutes le PS de centre-droit.
Ainsi, comme exemple, si le POI est le plus intransigeant de tous sur sa conception de l'Europe, qu'allez-vous faire sans AUCUN DIALOGUE AVEC lui ?
Qu'allez-vous pouvoir faire sans la courtoisie de base qui consisterait AU MOINS à répondre au POI, tout en vous expliquant sur les éventuelles divergences, et les difficultés à venir !
On se retient de vous dire que soit vous êtes complètement bouchés à tout, soit vous êtes de mauvaise foi.
Au revoir
Je comprend la décision de Robert Hue, si il considère que sa place n'est plus à la direction nationale du PCF et bien je le respect. Le choix des communistes est trés claire il ne souhaite pas l'abandons du PCF, Robert Hue et quelques autres non pas étaient en mesure de proposer un texte pour le dépassement du PCF cest à mon avis leurs problème, quand on préconise l'abandon d'une forme d'organisation, faut-il être en mesure d'en proposer une autre et vraisemblablement ils n'y ont pas réussi. Maintenant, cela ne veux pas dire que le PCF ne doit pas évolué... il reste un parti influent, bien qu'affaibli. Mais les convergences entre le PG/PCF sont fortes il faut travailler à ce front unitaire de la gauche de gauche, c'est notre première tache dans la prochaine période.
Diffusion télévisée en direct du 29
Vous ne pouvez pas assister à la grande réunion publique de lancement du Parti de Gauche? Vous pourrez néanmoins la suivre en direct sur vos écrans grâce à une rediffusion assurée à partir de 16 heures par la chaîne parlementaire Assemblée Nationale / Public Sénat ainsi qu'à partir de 17h30 par la chaîne d'informations continue LCI.
http://www.lepartidegauche.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=143:derniere-minute-diffusion-televisee-en-direct&catid=42:editoriaux&Itemid=90
à post 301, Mon cher Mano,
Nous te remercions beaucoup de la délicate attention envers les absents, en leur rappelant les diverses possiblités médiatiques qui restent à leur disposition.
Sans doute aurons-nous de plus fructueuses occupations.
En effet, loin de nous était l'idée seulement D'ASSISTER à votre grande réunion publique, comme avant 68 et les messes en LATIN, mais nous avions eu l'ultime prétention à un temps T de même y PARTICIPER ACTIVEMENT.
Vous voudrez bien nous excuser de tous les contre-temps auxquels nous avons été tenus de faire face, et qui très probablement nous attendent encore.
Encore une fois, nous vous présentons nos modestes et nombreuses excuses.
Albertine
AFP - jeudi 27 novembre 2008, 22h03
Plus de deux millions de chômeurs inscrits à l'ANPE en octobre
Le nombre de chômeurs inscrits à l'ANPE est repassé au-dessus de deux millions en octobre, le baromètre de référence affichant un bond de 46.900 personnes en un mois sur fond d'aggravation de la crise, selon les données publiées jeudi soir par le ministère de l'Emploi.
Ce chiffre était tombé sous la barre symbolique des deux millions de personnes en mai 2007, mois de l'élection présidentielle. Il faut remonter à mars 1993 pour retrouver une hausse mensuelle plus forte.
C'est comme les électeurs, ça va par MILLIONS, les chômeurs...
Bonjour à tous,
Bon courage à, Monsieur le Sénateur Jean-Luc Mélenchon, monsieur Marc Dolez, à l'invité d'honneur Oskar Lafontaine,
et tous les autres, pour le lancement du Parti de gauche.
Étant adhérent du PCF, je ne peut adhérer au parti nouveau Parti de gauche, mais je suis de tout cœur avec vous !
Bon courage pour cette magnifique journée.
Max
à post 302, Ma chère Albertine,
Vous avez aussi, comme toujours, la possibilité de consulter votre médecin. Bon, c'est vrai, nous somme samedi et c'est pas gagné.... bon courage, tenez nous au courant et à bientôt !
MOSCOU, 29 novembre - RIA Novosti. Pour les communistes, le socialisme constitue l'unique moyen de sortir de la crise financière fondamentale, a estimé le leader du Parti communiste de la Fédération de Russie Guennadi Ziouganov dans son discours prononcé samedi devant le congrès du parti qui s'est réuni samedi à Moscou.
"Notre congrès se déroule dans une période marquée par l'aggravation extrême de la crise systémique du monde impérialiste. Ses fondements s'effritent sous nos yeux", a estimé le leader des communistes.
De l'avis de M. Ziouganov, les processus d'"écroulement" et de "désintégration" du capitalisme sont inévitables.
"Il devient toujours plus clair que le socialisme n'est pas un caprice d'idéologues mais bien une étape naturelle et incontournable dans le développement de l'humanité. Le modèle de société jusqu'ici imposée à l'ensemble du monde coule dans les vagues de la crise", a affirmé le leader du KPRF.
M. Ziouganov est d'autre part sûr que les Etats-Unis, "ce prétendu phare pour le monde capitaliste", ont cessé d'être un "repère" pour la Russie également. Selon le leader communiste, le fait de comprendre cette réalité "met un terme" à la période d'"humiliations" et de "dilapidation" de la Russie.
La crise financière est l'un des thèmes clés du congrès du KPRF.
Albertine ou la perfidie personnalisée. Post 302
Réflexions relatives au message 307
J’ai vécu plus d’un an en RDA (chercheur à l’Université Humboldt de Berlin). Mes camarades allemands me l’ont souvent répété : « Le communisme est une étape intermédiaire qui doit conduire au socialisme ».
Il ne s’agissait évidemment pas de socialisme de SFIO, ni de ces partis formés d’éléphants aux idées grotesques, de moins en moins de gauche ou même carrément de droite. Les communistes russes professent les mêmes opinions, en 2008 que mes camarades berlinois en 1961.
Il faudrait que tous les partis appartenant à la vraie gauche convergent vers ce but :
construire un vrai socialisme transnational ; les différents partis ou groupements peuvent avoir des conceptions diverses pour arriver à cette fin, mais il faut qu’ils se respectent, discutent, gardent leur individualité spécifique ; alors ils se coaliseront pacifiquement pour arriver à une victoire des idées de gauche, et fonder un gouvernement transnational de gauche.
Un tel gouvernement sera formé de gens ne pratiquant pas la pensée unique, mais qui seront convaincus de la nécessité d’une justice sociale, de l’égalité, de la possibilité de progrès scientifique et artistique ; des progrès qui ne seront pas basés sur le profit et qui compteront avec les risques de déséquilibre naturel.
Qu’il existe plusieurs courants de gauche, c’est normal, c’est la vraie démocratie, pour autant qu’ils se comprennent et qu’ils construisent ensemble.
Et qu’il survienne alors un progrès moral conduisant à une fraternité réelle ne sera pas un fait étonnant.
Nous assistons à la fin du vieux monde, qui entre en autolyse (en apoptose, dirait-on en cancérologie). Nous, gens de gauche, n’aurons du faire aucune destruction pour que l’univers capitaliste s’autodétruise.
Soyons présents et efficaces pour reconstruire sur nos bases politiques, qui sont plus compatibles avec les lois physiques applicables aux systèmes fermés.
@ Carol,
Il me semble que c'est l'inverse, le socialisme est une étape transitoire pour aller vers le communisme. Mais c'est juste une précision.
Fraternellement
@R.Weyl (215) Une petite précision de ma part (j'y étais) : Après l'échec du programme commun de gouvernement, le PCF a opéré un repli stratégique sur son " noyau dur ", la classe ouvrière, en abandonnant le cul sur le sable un certain nombre de combattants parmi lesquels les Intellos. Et apparemment, ce ne fut pas un réel succès. Et à présent, je ne vois pas que soient créées les conditions d'une restructuration équivalente à celle qui exstait alors et qui, il est vrai, participait d'un réel enthousiasme. C'était beau !...Et les fêtes avaient leur retentissement dans la presse.
A Toto, c'est quoi, une "perfidie personnalisée", ça m'intéresse, ce n'est ni dans un catéchisme, ni dans la théologie, ni dans les oeuvres de Marx.
Cela a existé je pense sous l'Inquisition et dans toutes les chasses aux sorcières.
Alors vite explique-toi avec les mots concrets du XXIème siècle.
Pas nécessairement vulgaires d'ailleurs.
Je suis impatient de tes arguments.
A tous, c'est à propos du n° 308