30nov 08

 C’était trop beau! Quel moment magique! Nous jouions tellement gros sur ce meeting! Il fallait prouver que le Parti de Gauche exprime une réalité politique de masse dans le pays. Et le moment venu: tout a fonctionné. En dépit de l’éloignement, de la pluie, la salle était au trois quart pleine dès trois heures et demi. A quatre heures et demi on débachait des rangs dans les tribunes. A cinq heures tout était plein. Plus de trois mille personnes. Une ambiance survoltée, des moments d’intenses émotions comme lorsque le message d’Evo Moralès, président de la République de Bolivie a été lu par l’ambassadrice de son pays ou bien quand la salle debout acclame Oskar Lafontaine. Une ombre au tableau. Passe Madame Régine Lamothe, pour l’AFP, que nous rencontrions pour la première fois. Elle proteste qu’elle a dû venir à pied parce qu’il n’y a pas de parking réservé! Elle exige de l’équipe d’organisation, qui le lui refuse, une interview de moi séance tenante avant que je parle. Contact désagréable pour des militants totalement engloutis par la gestion d’un déroulement de meeting géant. La vengeance est un plat qui se mange froid. La dépèche AFP tombe et annonce que nous étions juste «un bon millier». L’info est reprise en boucle sur France info et ainsi de suite comme d’habitude. Bien sûr ceux qui étaient là savent à quoi s’en tenir et de même ceux qui ont regardé la retransmission sur LCI ou Public Sénat. Certes, France Info et France inter rectifient dès 19 heures, après alerte et vérification. Mais tous les autres n’en sauront rien. Pourtant les faits sont incontestables. Dans quelques heures les images seront sur le site du Parti de Gauche. Le plan de jauge aussi. Nous avons décidé de faire un cas d’école contre cette façon de faire. Nous comptons sur les internautes pour nous aider à le faire connaitre… N’en tirez pourtant pas de conclusions hâtives. Il n’y a pas là de "complot médiatique". Il s’agit d’une personne, une seule, qui a volontairement désinformé par pure rancoeur personnelle. Rien de plus. Bien sûr c’est indigne d’une journaliste dont le travail sert ensuite de référence à toute la presse. Inutile donc de créer de l’exaspération contre toute une profession qui n’y est pour rien. Gardons plutôt à l’esprit l’image de la force qui s’est exprimée. Le parti de gauche a réussi son lancement. Les grandes lignes de son programme sont annoncées. Le front de gauche est en construction. La cohérence du projet est dorénavant sous les yeux de tous.


392 commentaires à “A Saint-Ouen, le meeting du commencement de tout”
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  1. Celtico dit :

    Wieland : je reconnais là mon camarade de combat celte. Mort aux ricains, aux israéliens !

  2. sopadeajo dit :

    Voici ce qu´écrivait Christine Kerdellant sur L´Express hier:
    http://www.lexpress.fr/actualite/economie/excitation-contagieuse_718422.html

    Et voici ce que je commentais qui a été censuré (mais pas par elle).

    Comment savez vous, puiqu´il s´agit d´un phénomène spéculatif, qu´ils ne vont pas recommencer à faire du casino (faites vos jeux) sur le pétrole; en
    délaissant le dollar et reprenant l´Euro comme refuge financier?
    Take a walk in the wild side; puisqu´ils peuvent faire n´importe quoi, tout ce qu´ils veulent, les financiers spéculateurs le feront, surtout que Obama
    est trop faible pour pouvoir (ou vouloir, tant qu´ils croieront que les etatsunis continuent de dominer finacièrement, économiquement (économie réelle)
    et militairement le monde) et Sarkozy est le petit chien de garde de la grande maison. Il faudra obliger la spéculation financière par la force des
    lois régulatrices. Sinon ils continueront d´appauvrir le monde, de creuser les différences insensées et criminelles entre riches et pauvres.

    Pourquoi les droitiers de lÉxpress censurent-ils ce court texte?
    1) Parce qu´il s´ennuient de faire du mauvais journalisme plus people qu´informatif ?
    2) Parce que Sarkozy est appellé chien de garde et pas benéfacteur des françois d´extrême droite ?
    3) Parce que Obama est traité de faible et pas de héros-qui-sauvera-les-riches-amerloques-et-du-coup-aussi-les-richards-colonisés-que-represente-l ´Esxpress ?

  3. Hold up dit :

    Plus urgent : Toujours lire les bonnes feuilles de nos adversaires politiques

    A LIRE D'URGENCE / A MEDITER :

    Le cri du grand Néolibéral de " Gôôôche " (Ou de "Coche" comme la mouche) passé avec armes et bagages du côté de notre très cher Président :

    " Le tocsin
    le 25 novembre 2008 15h23 | par
    Jacques Attali

    Pendant que le parti socialiste français se suicide en chantant, offrant à la droite, qui devrait être aux abois en raison de la crise, une réjouissante diversion, ceux des décideurs qui sont plus informés que les autres des menaces à venir prennent des dispositions, aujourd’hui encore très discrètes, dont les effets désastreux seront bientôt visibles.

    Ainsi, des banques utilisent tous les prétextes pour se faire rembourser par anticipation leurs prêts aux PME, les contraignant à la faillite, et aux particuliers, détruisant le secteur du logement ; des grandes entreprises arrêtent tous les recrutements et préparent des plans de licenciements massifs. Des projets d’investissement sont, eux aussi, silencieusement renvoyés aux calendes grecques ; en particulier ceux de l’industrie pétrolière : la production de la mer du Nord menace de s’interrompre cette année, faute de maintenance ; des gisements en Arabie saoudite, en Russie, au Kazakhstan pourraient ne pas être exploités par manque de financement ; il en va de même pour des gisements en eau très profonde du Brésil tout juste découverts ; et les investissements dans le solaire et le nucléaire sont aussi, malgré les discours, très sérieusement ralentis, comme les investissements en économie d’énergie.

    Et comme on compense tout cela par d’immenses injections monétaires, sans contrepartie, s’annoncent des désastres épouvantables ; dans l’ordre : un chômage considérable, une dépression, puis une inflation massive. C'est-à-dire, à l’échelle du monde, ce qui s’est passé en Allemagne dans les années vingt.

    Si les socialistes européens ne sont pas capables de voir cela, et de s’y préparer, la faillite de l’économie libérale ouvrira la voie, une fois de plus, à des caricatures de socialisme, c'est-à-dire à des états totalitaires empruntant à la social-démocratie ses idées économiques : des grands travaux, des nationalisations ; en y ajoutant des privations de libertés et des boucs émissaires.

    Les partis sociaux démocrates devraient n’avoir qu’une idée en tête : se doter d’un programme commun très ambitieux pour les prochaines élections européennes. Et tout faire pour convaincre les opinions publiques que seule une Union Européenne se donnant d’urgence les moyens d’une politique économique très ambitieuse (un fonds souverain continental d’un demi-trillion d’euros au moins pour financer des grands travaux ; une politique industrielle et une reconversion écologique majeure) pourra sauver la démocratie.

    Mais qui s’en soucie ? "

    Qui s'en soucie ?
    Et bien nous banane !

    LE PARTI DE Gauche !

    Et bien d'autres.

  4. Nipontchik dit :

    "Simplment parce que LE CATHOLICISME ETAIT ET RESTE EN FRANCE LA RELIGION DES CLASSES DOMINANTES, ALORS QUE LA RELIGION MUSULMANE EST LARGEMENT PRATQUEE ICI PAR DES CLASSES DOMINEES;" (fabien)

    Totalement discutable et largement faux dans les 2 cas.
    D'1 part il y a 1 catholicisme populaire, ouvrier, paysan, très (trop) pesant dans certaines régions françaises (l'Ouest, l'Alsace, le Massif central, la Franche Comté et les régions de montagne en général).
    Il y a aussi 1 bourgeoisie musulmane (ex la fondatrice de princesse tam tam tuée dans l'attentat de Bombay). Yazid Sabegh (pdg de la compagnie des signaux), mandaté par Sartko, il représente quelle classe?

    Et dans les 2 cas (mais aussi dans le cas des autres confessions; le bouddhisme, le taoïsme, les sikhs, les juifs, c'est des prolétaires ou des bourgeois?) la relifgion est et reste l'opium du peuple, qui pose parfois de vraies questions et apporte presque tjrs de fausses réponses.

    Je ne pense pas que Marx, Engels ou Lénine me contrediraient au nom d'1 "position de classe". Pour m'en assurer je vais leur envoyer 1 MP.

  5. pertinax dit :

    à Georges Roulier:
    Que vous vous emportiez contre deux ou trois provocateurs peut se comprendre, encore qu'il me semble que la modération a fait son ouvrage, et que les fatrasies de quelques UMPistes se perdent dans le flot des contributions plus généreuses.

    Mais comment pouvez-vous écrire: "D’une façon générale ceux qui viennent sur ce blog pour nous dire qu’ ils ne souscrivent pas à nos idées et resteront ce qu’ils sont, sont libres d’aller ailleurs" ? Vous ne trouvez pas votre ton exclusif et inélégant ? Quand un parti a un mois, on laisse du temps aux gens de venir y goûter, critiquer le réformisme, questionner la laïcité de combat, dénoncer le républicanisme, mettre en garde Jean-Luc Mélenchon contre certaines outrances ou contre le culte du chef, tout ça pour mieux jauger ce que vous avez à proposer.
    Vous écrivez aussi: "N’ oubliez pas qu’ en venant vous exprimer sur ce blog militant vous y laissez votre identité par votre adresse e-mail, nous serions en droit pour certains de les traduire en Justice." et en ce moment, l'hyperjudiciarisation et le délit d'opinion sont des serpents de mer auxquels il convient de tordre le cou.

    Gracchus Babeuf a dirigé la conspiration des EGAUX, pas des égos, même si certains sont boursouflés.

    Ego, je suis très loin des positions de Jean-Luc Mélenchon sur un paquet de choses, mais j'ai une très grande sympathie pour son audace et son pari de fédérer la gauche. Je me garderais bien dans les circonstances actuelles de critiquer le PG, alors qu'il y a tant d'autres champs politiques qui méritent d'être dévastés ! Si vous voulez me laisser une petite chance de lui apporter un jour un suffrage ou de contribuer d'une façon ou d'une autre au débat NECESSAIRE, ne faites pas de ce blog un camp retranché.

  6. Carol DEBY, Liège dit :

    Michel Chossudovsky a prononcé le 27 novembre dernier, à Montréal, une conférence intitulée :
    Les Enjeux de la Crise financière. La Grande dépression du XXIème siècle.
    Sujets abordés :
    Les causes et les conséquences de l'effondrement des marchés;
    L'économie réelle en banqueroute;
    Les impacts sur l'emploi et le niveau de vie;
    La décomposition des finances publiques;
    Impacts sur les services de santé et d'éducation;
    L'enrichissement d'une minorité sociale;
    La mondialisation de la pauvreté.

    Quelles sont les solutions de rechange?

    La conférence est en français très clair (Chossu est professeur à Ottawa).
    Elle est enregistrée sur vidéo (1 heure):

    http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=11281

  7. Nipontchik dit :

    Marcha de los movimientos sociales

    Concentración: 2 p.m. Plaza Andrés Bello en la Avenida Andrés Bello y 3 p.m. en el Nuevo Circo de Caracas. Finaliza en la Plaza Bolívar

    ¡Combatir, avanzar, ofensiva popular!
    No hay pueblo vencido...
    Este jueves 4 de diciembre el movimiento popular de Caracas toma la calle, en defensa de los espacios conquistados y por la profundización de la revolución.

    Ante el ataque de la derecha fascista a las misiones, la respuesta la daremos en la calle, en forma autónoma, construyendo el poder popular, desde abajo, reinvindicando la Caracas insurrecta del 27 de febrero.

    Debemos acelerar la transformación de este Estado burgués, donde unos pocos deciden, tomando control comunal de la educación, de la producción, de la comunicación y de la defensa.

    A partir de hoy Caracas se declara zona en resistencia.

    ¡Sólo el pueblo salva el pueblo!

  8. Nipontchik dit :

    Ceci est pure fiction bien entendu et n'a qu'1 unique but, celui de faire rire!
    (j'ai trouvé ça sur le blog réveil communiste). N.

    "Mardi 2 décembre 2008
    Les Mystères de Paris
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    LES MYSTÈRES DE PARIS
    Fantaisie politique en plusieurs tableaux,
    sans ordre ni raison,
    ni foi, ni loi.--------------------------------------------------------------------------------
    AVERTISSEMENT IMPORTANT.
    Lecteur, si tu crois que ce texte n’est pas une fiction, tu te trompes. Que dis-tu ? Qu’on dirait à s’y méprendre le congrès départemental de Paris, tel qu’il s’est tenu les 28, 29 et 30 novembre 2008? C’est bien mal connaître le PCF. La réalité, ce n’est pas dans cet ouvrage frivole que tu la trouveras, mais dans l’auguste livre qu’un de nos plus illustres anciens vient d’écrire. Les dirigeants sont révocables lors des congrès. Voilà la réalité! C’est l'autorité et le respect qu'on porte à leur action et à leur comportement qui les fait élire. Voilà encore la réalité!
    Maintenant, au diable la réalité et place à la fiction!
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    TABLEAU PREMIER : CONVERSATION ENTRE A ET B
    La scène se passe pendant la commission des candidatures.

    B : Pourquoi votes-tu contre cette proposition? Tu figures sur la liste!

    A : Je suis mandatée par ma section pour voter contre toute proposition sur laquelle figure C.

    B : Tu n’es pas assez politique : tu n’arriveras à rien si tu cherche à éliminer les sortants. Fais plutôt comme moi : la seule chose qui compte, c’est d’entrer sur la liste, peu importe avec qui.

    A : Même avec C?

    B : Bien sûr. Une fois que tu es élue au CN, tu ne peux plus en sortir. Les sortants sont toujours reconduits. Tu es beaucoup plus jeune que C. Il partira avant toi. Il te suffira d’attendre un congrès ou deux.

    Lecteur, que croyez-vous qu’il arriva? La candidature de B fut retenue, bien sûr. Quant à A, elle respecta le mandat qui lui avait été donné et son nom ne fut pas retenu.
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    TABLEAU SECOND : L’UNION SACRÉE

    Chef A, Chef B, Chef C et Chef D sont des dirigeants nationaux qu'il est question de reconduire. Depuis toujours ou presque, ils se combattent les uns les autres, et cette guerre interminable paralyse le parti. Petit x, Petit y et Petit z sont des militants, un peu naïf assurément, qui souhaitent un renouvellement de la direction. Vieux H est un ancien dirigeant.

    Petit x : Je propose un critère de choix très simple. Chef C et Chef D siègent au Conseil national depuis bien plus de dix ans chacun. Ne retenons pas leurs deux candidatures.

    Petit y : Je voudrais une précision sur le vote que nous allons avoir. Si je comprends bien les nouveaux statuts, nous allons pouvoir rayer des noms, c’est bien cela?

    Chef B, de la tribune: C’est bien cela, oui. On peut aussi en ajouter.

    Petit z : Je suis d’accord avec Petit x. Rayons les noms de Chef C et de Chef D, d’autant que Chef D, il y a bien longtemps déjà, nous a joué des tours dont nous nous repentons, et que Chef C, lui, est l’artisan principal de la stratégie qui nous a conduit à notre échec le plus retentissant.

    Chef B, de la tribune : Les camarades! Les camarades! Permettez-moi d’intervenir. D’abord, je crois qu’il nous faudra revoir ces nouveaux statuts. Vraiment! Rayer des noms, c’est méchant. Soyons gentils et n’en rayons pas ! Ensuite, je voudrais dire que ce qui compte vraiment, c’est de savoir quels sont ceux qui travaillent. Et bien moi, je peux vous dire que ceux dont nous parlons me rappellent toujours au bout de dix minutes quand je laisse un message sur leur répondeur. Vous voyez !

    Chef A, de la tribune : Si vous me permettez d’intervenir, je voudrais dire quelques mots à propos de Chef B, de Chef C et de Chef D. Ce sont des camarades absolument remarquables et je tiens à faire savoir que je soutiendrai pleinement ces trois candidatures.

    Petit x, à Petit y : Je n’ai pas rêvé, A était bien là à notre conférence de section ? Elle a nécessairement entendu que toute la section était opposée à la reconduction de C à la direction nationale, non ?

    Vieux H, la voix tremblante : Mes amis, mes camarades, nous sommes une grande famille! Nous nous aimons. Nous devons tous nous aimer. Aimer, c’est bien! Regardez! Moi! J’aime A. J’aime B. J’aime C. J’aime D. Nous devons nous aimer. Aimons-nous! Aimons-nous! Aimons-nous! Je vous aime!

    Lecteur, que croyez-vous qu’il arriva ? A, B, C et D furent reconduits tous les quatre et ils purent à nouveau s’entredéchirer à loisir.
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    TABLEAU TROISÈME : LAISSE BÉTON.
    On amende la base commune. C’est l’occasion d’un débat sur les transformations nécessaires du Parti.

    A : Je demande un vote sur le nom du Parti. Plusieurs Chefs se sont prononcés pour un changement de nom. Pourquoi n’en parlons-nous plus ? Dans notre section, nous souhaitons que le Parti affirme clairement qu’il gardera son nom actuel et que le congrès soit l’occasion d’un vote clair à ce sujet.

    B : Évidemment, c’est vrai, si un tel vote devait vraiment avoir lieu, je voterais pour. Mais en realité, ce serait beaucoup mieux de ne pas voter, non ?

    À la demande insistante de A, le vote a lieu. Une majorité très nette se prononce pour le maintien du nom. La discussion sur le texte continue.

    C : Nous devons nous métamorphoser.

    D : Non ! C’est une novation qui est nécessaire.

    C : Dans ce cas je propose que que nous parlions de révolution.

    B : Nous avons besoin de refonder notre action et de repenser les changements nécessaires.

    E : Créons une commission pour décider des transformations nécessaires !

    Étrangement, la salle semble majoritairement hostile à cette frénésie transformiste. Des votes étonnants se succèdent : Cuba est à nouveau considéré comme une «référence», on supprime le mot «métamorphose», les amendements qui poussent à la transformation sont repoussés. Cela ne peut pas durer!

    F, Grand Rédacteur : Le texte que nous amendons l’affirme d’emblée : dans la phase critique que traversent le monde, notre pays, les forces de gauche et notre propre parti, il s’agit bel et bien de repenser le sens et les moyens de la transformation sociale, et d’engager pour notre part « un travail de refondation de nos analyses, de notre projet et de l’avenir de notre parti ». C’est ambitieux, mais avons-nous le choix ? Ne pas le faire serait mettre en péril l’avenir de notre combat. La question de l’amplitude de notre ambition est importante. Il n’y a aucune issue aux difficultés que nous rencontrons sans chercher à prendre la mesure, dans nos analyses, dans nos choix, dans nos actes, de la profondeur des attentes qui travaillent notre peuple. Renoncer à y apporter des réponses, c’est à coup sûr se marginaliser. Or, ces attentes mêlent de très fortes urgences sociales et un réel désarroi politique sur les moyens d’y répondre. Les questions du sens et de la crédibilité des changements taraudent sans cesse nos concitoyens justement parce qu’ils n’ont pas renoncé à espérer ce changement. Relever le défi de notre avenir, c’est répondre à cette question : à quoi sommes-nous utiles pour retrouver le chemin d’un changement utile à notre peuple ? Par conséquent, il est parfaitement clair que nous ne devons pas bétonner le texte comme nous sommes en train de le faire ! Il faut faire un choix clair et un seul. On ne peut pas dire à la fois qu’il faut faire le choix du Parti et qu’il faut le transformer. Nous n’avons pas d’autre choix que celui de la transformation ! Assez de béton, assez de béton !

    Pourtant, la tendance à ce que F appelle le bétonnage se poursuit. Juste avant le vote final sur le texte, un enfant de cadre supérieur, qui avait tant d’espoir dans la transformation, laisse éclatter son dépit.

    G : Camarade, je voterai contre le texte tel que nous l’avons amendé. Mesurez-vous la portée de vos choix? Obstinez-vous dans l’erreur, et vous verrez! Bientôt, à cause de vous ou grâce à vous, le Nouvel Autre Parti, aura de nombreux nouveaux adhérents! Vous verrez, vous verrez… Mais heureusement la Fédération de Paris ne dirige pas le Parti! Heureusement, il y a d’autres fédérations, et je garde un espoir : le Congrès national réparera toutes les fautes que vous avez commises!

    Lecteur, que croyez-vous qu’il arriva ? Le texte fut voté par une majorité très nette… et pourtant c’est G qui fut désigné comme délégué pour porter ce texte amendé au Congrès national. – G ? Celui que nous venons d’entendre ? – Lui-même, lecteur, lui-même.
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    TABLEAU QUATRIÈME : CUBA SI ? CUBA NO !

    La scène se passe pendant une pause, devant une machine à café.

    A : Qu’est-ce que c’est que ce vote favorable à Cuba? On se croirait revenu cinquante ans en arrière!

    B : En tout cas, ils peuvent toujours voter… S’ils croient que nous défendrons des amendements pareils au Congrès national, ils me font bien rigoler!

    Lecteur, que croyez-vous qu’il arrivera ? A et B participeront au Congrès national, aux côtés de G, et personne ne saura que la fédération de Paris a dit «Cuba si».
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    TABLEAU CINQUIÈME : OÙ L’ON VOIT LES STATUTS ENFIN DÉBOULONNÉS.

    Il faut élire une délégation au Congrès national.

    A, de la tribune : Qui veut réagir à la proposition de délégation que B vient de nous présenter ?

    Petit w : G peut-il nous représenter après ce qu’il a dit ?

    Petit x : H n’a pas dit un mot du congrès. Qui sait ce qu’il pense ?

    Petit y : I, J, K et L sont des défenseurs acharnés de la transformation. Ils sont surreprésentés dans la délégation au regard de nos débats.

    Petit z : M et N se comportent comme des animateurs de tendances et pourtant ils sont proposés dans la délégation. Ce n’est pas comme cela que nous pourrons construire du commun.

    A, de la tribune : Je redonne la parole à B, pour qu’il réponde au nom de la commission.

    B, de la tribune : Il est tard. Je propose de garder la délégation en l’état et de voter sans plus attendre.

    A, de la tribune : Qui est pour ?

    Lecteur, que croyez-vous qu’il arriva ? Le vote eut lieu à main levée et la délégation choisie par B fut ainsi désignée. – Et les statuts ? – Les statuts, lecteur ? Ils imposaient un vote à bulletins secrets pour l’élection des délégués. Mais entre nous, lecteur, qui a lu les statuts ?
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    MORALITÉ

    Pour que notre Parti enfin soit plus charmant,
    Il faut changer, dit-on, de veste et de figure.
    Le militant trop droit qui craint ces changements
    Et gagne ici ou là quelque réécriture
    Croit changer le Parti par ces amendements.
    Rien ne change pourtant pour les candidatures !

  9. Mano dit :

    PG, pour gagner !

    Par Christophe Miqueu

    Jeudi 04/12/2008

    Le Parti de gauche est né, ce 29 novembre 2008, à l’Ile-Saint-Denis. Près de 3000 militants accompagnaient Marc Dolez et Jean-Luc Mélenchon, les deux parlementaires qui, il y a un mois, quittaient le Parti socialiste, dans le lancement d’un nouvel outil politique pour tous ceux qui à gauche désespéraient depuis des années, et tout particulièrement depuis le 29 mai 2005, de l’absence de perspective crédible pour mettre en œuvre une gauche de gouvernement qui ait l’émancipation sociale comme but. Le meeting fut incontestablement un succès, et il n’est sans doute pas déplacé de dire que le moment est historique.

    Un nouveau parti à gauche, pour quoi faire se demandent probablement encore nombre de camarades socialistes, communistes, trotskystes ou encore verts, d’électeurs de gauche et de sympathisants de telle ou telle formation politique, dépités du spectacle tragique que le dernier congrès socialiste leur a offert. Peut-être, tout simplement, pour que la gauche recommence enfin à exister et à envisager de futures victoires politiques. Voici en effet un parti qui pour la première fois depuis bien longtemps ne renonce pas à défendre les intérêts des classes populaires, des salariés et des ouvriers, des jeunes et des retraités, des chômeurs et des travailleurs précaires, et entend présenter aux Français un projet politique de gouvernement sans concession avec le capitalisme. L’objectif fixé par le sénateur de l’Essonne dans son discours de clôture du meeting fondateur est en effet sans ambiguïté : il s’agit de « rassembler une nouvelle majorité de gauche pour gouverner le pays ».

    A cette fin, un contenu politique des plus offensifs et une stratégie destinée à ne plus laisser le PS trahir les espoirs du peuple de gauche est développée. Marc Dolez l’a affirmé dans son discours avec la plus grande fermeté : toutes les mesures anti-sociales prises par la droite seront abrogées si le PG prend en charge les affaires publiques. Les demi-mesures ou les demi-contestations du PS ne sont plus acceptables. Beaucoup ont longtemps cru qu’il fallait que se fixe dans ce parti le centre de gravité du rassemblement de la gauche. Sa dérive droitière et le contexte de crise ont eu raison de ces belles illusions.

    Finies les tergiversations, place donc maintenant à l’action. La déclaration de principes du PG énonce ses objectifs politiques de manière limpide. Il s’agit « d’apporter des réponses à la crise du capitalisme et à la catastrophe sociale, écologique et démocratique qu’elle entraîne en changeant radicalement de société. Le PG est un outil pour battre la droite et conquérir la majorité politique autour d’un programme républicain de dépassement de la logique capitaliste. Le PG propose la République Sociale fondée sur la souveraineté populaire ». Parti creuset, le PG répond aux attentes de tous les militants de gauche qui ne se reconnaissent plus depuis longtemps dans la capitulation social-démocrate et dans le renoncement fataliste permanent face au capitalisme. Prônant la stratégie du front des gauches, le PG affirme que la République sociale n’est pas une utopie, mais qu’elle peut se conquérir ici et maintenant pour peu que s’allient pour militer en commun tous ceux pour qui la transformation sociale demeure un objectif politique prioritaire, car de la plus grande urgence.

    Pourtant cette initiative n’a pas manqué de soulever des méfiances de tous bords. Attendons et voyons disent, assurés de leurs doutes, certains habitués des petits cercles de la gauche de gauche. Pourquoi ajouter de nouvelles divisions à gauche se plaignent, en faisant mine d’ignorer les nouvelles compromissions qu’il leur sera imposé d’avaler encore et encore dans les jours et les mois qui viennent avec le Manifesto européen, les hérauts de ce qu’il reste de la gauche dans le parti socialiste. Ce parti regroupera les déçus du PS pour jouer le rôle d’auxiliaire autrefois attribué au PC, devisent des commentateurs, sûrs de leurs théories toutes faites mais négligeant la gravité d’un contexte de crise sociale. Autant d’hésitations, de démissions ou d’élucubrations qui n’empêcheront pas que continue à se développer à vive allure le parti qui manquait à la gauche.

    La prochaine étape de ce mouvement fondateur est le congrès constitutif du PG qui aura lieu en février. C’est là que s’éprouveront aux yeux de tous les capacités de ce nouveau parti à faire de la politique autrement. La démocratie devra être le seul mot d’ordre pour que les forces militantes engagées dans ce processus élaborent un travail collectif afin de définir le programme d’action d’une gauche d’avenir. Les débats qui auront lieu devront permettre de forger un premier échange collectif d’arguments pour déterminer dans le détail une ligne politique qui permette d’identifier clairement la singularité républicaine et internationaliste de ce nouveau parti. Son premier congrès devra donc fournir aux militants du PG les armes idéologiques, programmatiques et politiques pour faire de leur parti la principale force d’opposition face à la droite, capable de conquérir l’adhésion en raison des citoyens et de remporter les futures batailles électorales.

    Le mépris patronal, l’arrogance de la droite, la retraite à 70 ans, le travail le dimanche, la précarité et l’humiliation au travail, les mois qui n’en finissent pas de terminer dans le rouge et même de s'engager ainsi dès la première quinzaine, les salaires qui n’augmentent pas, les usines qui délocalisent, l’école de la République que l’on assassine, les services publics que l’on privatise, les milliards que l’on lâche aux banques pour sauver le système, les actionnaires qui continuent à se gaver quand tous les autres subissent la crise, les départements et les communes que l’on cherche à démanteler, et toute une liste qui n’en finit jamais de s’allonger… nous savons tous pourquoi nous sommes de gauche, ce pour quoi nous luttons quotidiennement et les raisons pour lesquelles cela fait des années que nous ne nous sentons pas représentés. Le PG se propose de changer la donne politique en rendant désormais cette représentation possible. Dès les élections européennes devraient se constituer des listes du front de gauche permettant au peuple de gauche, aux côtés du PG et de ses alliés, de se réapproprier le rapport de force politique en retrouvant l’élan du référendum de mai 2005. Il est clair que les européennes de 2009 ne marqueront pas la fin de l’histoire, mais il se pourrait bien qu’elles soient le début d’une nouvelle histoire pour la gauche française.

    http://la-sociale.viabloga.com/news/pg-pour-gagner

  10. Carol DEBY, Liège dit :

    « Après la démocratie » est le dernier livre d’Emmanuel Todd. Le bouillant écrivain avait, dans une interview, estimé que jamais Sarkozy ne serait élu président ; en cause : sa médiocrité. Aujourd’hui, il récidive. Voici une citation d’article paru sur le site de France 2.
    « Si Sarkozy existe", écrit-il, "en tant que phénomène social et historique, malgré sa vacuité, sa violence et sa vulgarité, nous devons admettre que l'homme n'est pas parvenu à atteindre le sommet de l'Etat malgré ses déficiences intellectuelles et morales, mais grâce à elles… C'est sa négativité qui a séduit. Respect des forts, mépris des faibles, amour de l'argent, désir d'inégalité, besoin d'agression, désignation des boucs émissaires dans les banlieues » fin de citation reprise dans le site de France 2,
    Autre citation de France 2 :
    « "médiocrité intellectuelle" du président (je cite) et de certains de ses proches, qui tourne parfois à l'anti-intellectualisme affiché (se souvenir de la tirade de Nicolas Sarkozy contre "La Princesse de Clèves").

    http://culture.france2.fr/livres/actu/49191244-fr.php

    Dans le même livre, E.Todd s’en prend aux socialistes ; voici une citation du Monde
    « Il accuse le PS d'avoir trahi les valeurs de la gauche en se convertissant au capitalisme financier. Il décèle dans la popularité de Ségolène Royal le signe de la "décomposition" du politique. Et il met sur le compte d'un "carriérisme cynique" la promotion du socialiste Pascal Lamy à la tête de l'Organisation mondiale du commerce et celle de Dominique Strauss-Kahn à la direction du Fonds monétaire international. Il y revient souvent : les élites socialistes sont à mettre dans le même sac que Nicolas Sarkozy. Historien, démographe et sociologue, il voit dans leur complicité objective l'explication du vide idéologique dans lequel la France a sombré. Avec pour conséquence "une montée en puissance des forces antidémocratiques". »

    http://www.lemonde.fr/livres/article/2008/11/24/apres-la-democratie-d-emmanuel-todd_1122386_3260.html

    Bien sûr, je ne fais que citer des articles parus dans d'honorables médias, mais je ne prends pas la responsabilité de ces allégations.
    J’ai commandé ce bouquin. On en reparlera.

  11. Nipontchik dit :

    La solution à la crise environnementale! Si j'ai bien compris, ces voitures hybrides chinoises sont d'abord à moteur électrique (le moteur à essence étant auxiliaire) contrairement à la camelote de la concurrence impérialiste.
    Voitures Chinoises Changan Chang'an Jiexun-HEV: la première voiture chinoise à énergie hybride sort de l'usine
    Chang'an Jiexun-HEV: la première voiture chinoise à énergie hybride sort de l'usine

    La première berline chinoise de fabrication nationale à énergie hybride, la Jiexun-HEV, est sortie jeudi de l'usine automobile de Chang'an à Chongqing. Elle devrait être bientôt lancée sur le marché.

    http://www.lesvoitureschinoises.com/20071213351/voitures-chinoises/Chang-an-Jiexun-HEV-la-premiere-voiture-chinoise-a-energie-hybride-sort-de-l-usine.html

  12. Connaissez-vous Pierre Louette ? dit :

    Pierre Louette, haut fonctionnaire français, président-directeur général de l'Agence France-Presse depuis décembre 2005.

    Né à Paris le 31 décembre 1962, Pierre Louette est diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris et de l'École nationale d'administration. A sa sortie de l'école en 1989, il intègre la Cour des comptes. Il exerce ensuite d'autres fonctions, d'abord dans le public: au sein du cabinet du premier ministre Édouard Balladur, de 1993 à 1995.

    Puis dans le privé : au sein de Havas Advertising de 1996 à 2000, puis de ConnectWorld, une agence de communication qu'il crée, et enfin chez LVMH de 2000 à 2003.

    Source : Wikipedia.

    Pierre Louette travaillait pour Edouard Balladur. Ensuite, Pierre Louette travaillait pour Bernard Arnault, le patron de LVMH. Bernard Arnault était le témoin de Nicolas Sarkozy lors de son mariage avec Cécilia. Bref, Pierre Louette fait partie du clan Balladur - Sarkozy.

    L'Agence France Presse est bien tenue.

  13. Nipontchik dit :

    Il dit tout haut...

    "Les attentats de Mumbai montrent le vecteur de la politique ultérieure des Etats-Unis (Jirinovski)
    22:00 | 03/ 12/ 2008

    MOSCOU, 3 décembre - RIA Novosti. Les attentats perpétrés récemment dans la ville indienne de Mumbai (Bombay) montrent le vecteur de la politique ultérieure des Etats-Unis, a déclaré mercredi le vice-président de la Douma (Chambre basse du parlement russe) et leader du Parti libéral-démocrate de Russie (LDPR), Vladimir Jirinovski.
    Le 26 novembre au soir, des terroristes ont déclenché une série d'attentats dans sept quartiers de Mumbai - dans des hôtels, à la gare ferroviaire, près d'une salle de cinéma et à l'hôpital municipal - faisant 174 morts et des centaines de blessés. Les terroristes munis de fusils d'assaut et de grenades ont investi les hôtels de luxe Taj Mahal et Oberoi Trident situés dans le centre ville, prenant des touristes en otages après une série d'explosions à quelques minutes d'intervalle. Les attentats ont été revendiqués par le groupement jusqu'ici inconnu des "Moujahidine du Deccan". L'opération de liquidation des terroristes a pris plus de deux jours.
    "Les attentats de Mumbai nous montrent le vecteur de la politique ultérieure des Etats-Unis. Mais on dirait que même là, il y a malgré tout un point positif - Washington a enfin décidé de laisser en paix le Caucase, la Russie et le Proche-Orient", a poursuivi M.Jirinovski lors d'une réunion de la Douma, consacrée à la situation en Inde.

    Selon le leader du LDPR, il n'y a pas de terroristes dans le monde, mais tous les attentats sont provoqués par des services secrets dans tel ou tel pays.

    Et d'ajouter que le terrorisme se retire d'Irak et d'Afghanistan et se développe en Afrique du Nord, en Inde et plus loin en Indonésie.

    Le député s'est interrogé: "Pourquoi cela se fait-il?", avant de répondre, "à cause de la crise financière et économique mondiale, les Etats-Unis et l'Occident en général étant incapables d'en sortir sans guerre".

    Quoi qu'il en soit, M.Jirinovski exclut une nouvelle guerre mondiale, mais prédit toute une série de guerres ou de conflits locaux. "

  14. 23creuse 23 dit :

    (A Mélenchon, Dolez )BP Massy le 22.11.2008

    Chers camarades,

    Le Parti ouvrier indépendant (POI) a pris connaissance de vos déclarations et propositions concernant l'Union européenne en général,et les prochaines élections européennes en particulier.Nous avons noté que vous entendiez vous situer dans une logique de refus du cadre politique du traité de Lisbonne et même,pour citer votre communiqué du 19 novembre:"CONTRE LA RATIFICATION DU TRAITE DE LISBONNE ET LES TRAITES EUROPEENS ACTUELS". Pour sa part,le Parti ouvrier indépendant (POI) réaffirme son opposition au traité de Maastricht et son engagement pour la necessaire rupture avec les institutions de l'Union européenne issues de ce traité.Nous avons pris bonne note également de votre volonté de vous adresser à tous ceux qui ont été partie prenante "DE LA BATAILLE DU NON DE Gauche CONTRE LE PROJET DU TRAITE CONSTITUTIONNEL EUROPEEN".

    Nous vous proposons
    donc de nous rencontrer afin d'examiner nos points de vue respectifs et la possibilité d'avancer dans le sens de l'unité necessaire pour en finir avec les politiques de régression sociale et anti-démocratique dictées par l'Union européenne et le traité de Maastricht.
    Vous trouverez ci-joint le communiqué publié le 15 novembre sur ces questions.
    Dans l'attente de votre réponse,veuillez recevoir,chers camarades, l'assurance de nos cordiales salutations.
    Daniel Gluckstein,Claude Jenet,Gérard Schivardi, Jean Markun

  15. Nipontchik dit :

    S'il fallait rattraper tous les "retards" en matière de religions...

    "STOCKHOLM, 4 décembre(Xinhua) -- Une statue de Confucius (philosophe et éducateur chinois) présentée par la province orientale du Shandong à l'Institut de Confucius de Nordic, a été dévoilée mercredi à l'Université de Stockholm en Suède.
    (Photo: Xinhua)
    Cette statue de 2 mètres de haut est la première statue de Confucius offerte par la Chine à la Suède."

  16. Nipontchik dit :

    Je sais pas pourquoi, même si j'ai pas voté pour lui en avril 2007, je trouve Schivardi + sympathique que JC Gayssot (GO de la fiesta du 13 décembre à la Défense). Je me demande bien ce que les alternatifs, C.Autain, Piquet, Braouezec vont aller faire dans cette galère.

    Alors qu'en + d'autres leur tendent les bras. Allez comprendre.

  17. Sauf erreur de ma part toujours rien dans le Monde à propos du meeting inaugural du PG à part les 20 mots de la dépêche Afp Quel contraste avec le traitement Royal accordé par ce journal à la Madonne des escalators .L'avez- vous vue à Reims,dans une scénographie digne du Festival de Cannes descendre les escalators accompagnée par les sigisbées du moment (Peillon et Valls) On eût dit une espèce d'Assomption à l'envers,la Madonne ne montant pas au ciel comme il se doit, mais en descendant pour dispenser ses grâces au bon peuple militant.Mais une nouvelle madonne des sondages pointe son nez (+12 points allez savoir pourquoi!) Le Monde,comme on dit chez moi changera d'âne,et haro sur le baudet (le PG) si on ne peut pas faire autrement qu'en parler

  18. Hervé dit :

    C'est la première fois que je vois ça...
    Autour de moi je sens les gens concernés et j'ai même deux délégué syndicaux (avec moi cela fait 3) qui vont adhérer au PG, un 4ème n'est pas loin de rejoindre le Parti...
    C'est extraordinaire, à mon échelle j'ai le sentiment que le mouvement social est prêt à suivre.

  19. 23creuse 23 dit :

    Je propose que sur ce site(et ailleurs) quand nous parleront du parti socialiste de dire et d'écrire Parti"dit" socialiste.Et quand cette formulation sera bien ancrée tout le monde,les vrais socialistes...nous...pourrons utiliser l'abréviation PdS.

    (à utiliser quand nous parlerons,bien entendu,de la"direction " de ce Parti.)

  20. Pour clarifier le débat dit :

    @ andré
    Ne dites pas la Madone des sondages, mais la maldonne des sondages.

  21. Le Parti Ouvrier Indépendant est réaliste. dit :

    Le Parti Ouvrier Indépendant a une qualité : il a compris que rien ne serait possible si la France ne sortait pas de l'Union Européenne.

    Au moins, le Parti Ouvrier Indépendant est lucide : il n'a pas d'illusions, lui. Il sait qu'on ne pourra jamais ré-orienter l'Union Européenne tout en restant à l'intérieur de l'Union Européenne.

    De la même façon, on ne pourra jamais ré-orienter le Parti Socialiste tout en restant à l'intérieur du Parti Socialiste. Le réalisme quant à l'évolution des rapports de force est le même dans les deux cas :

    - le Parti Socialiste est libéral, libre-échangiste : il faut en sortir ;

    - l'Union Européenne est libérale, libre-échangiste : il faut en sortir.

  22. jeanjo dit :

    pour ceux qui se demandaient à propos des subventions aux crèches loubavitch à paris, pour ce qui est des élus anciennement PS-Trait d'Union qui sont maintenant au PG, ils ont voté contre dans leur arrondissement, et pour alexis corbière et danielle simonnet qui siègent au conseil de paris, ils ont aussi voté contre au conseil de paris.

    Merci pour le grand moment du 29, j'y étais et ça requinque !

  23. Mano dit :

    Réponse à la "Lettre ouverte aux sympathisants de la LCR, aux anticapitalistes." publiée par la LCR le 26 novembre 2008.

    ***

    Mélenchon construit son parti par en haut, sur une ligne unitaire.
    Besancenot construit le NPA "par en bas" sur une ligne sectaire.

    Au delà des apparences, il y a pourtant de très fortes convergences entre eux :

    Le NPA et le PG reposent essentiellement sur des têtes d'affiche.

    La supplique des trois porte-parole de la LCR (jamais désignés par la base eux non plus) enjoignant gentiment d'adhérer au NPA, qui est arrivée ces jours-ci dans les boîtes email de pas mal d'entre vous, le montre une nouvelle fois.

    Comme d'autres partis (PS,PCF, etc...) la LCR ne fonctionne plus, sauf son appareil, qui s'active à la dissoudre.
    Et l'on vient prier les réticents d'adhérer à un projet où tout est à débattre, et qui ne peut être que démocratique. Ben voyons.

    Quelle différence avec Mélenchon, hors le discours "plus gauche que moi tu meurs ?"

    Besancenot ne veut pas aller dîner avec le diable Mélenchon car il a une trop petite cuillère. Et en plus il ne partage pas sa soupe.
    Aucun rapprochement n'est possible en l'état, hélas!

    Le mouvement ouvrier organisé s'affaiblit lentement mais sûrement, en prise avec ses divisions politiques et syndicales. A ce point de vue, Le premier bilan de la participation aux élections prud'hommales 2009, qui viennent de battre un nouveau record d'abstention, envoie des signaux extrêmement clairs et négatifs.

    Les travailleurs votent avec les pieds, parce qu'aucune alternative politique crédible à gauche n'est à leur portée.

    Si toutes les organisations politiques et syndicales sont légitimes dans notre belle démocratie, aucune ne peut prétendre à elle seule rassembler une majorité des salariés !
    En politique une simple justaposition de groupuscules ne fera jamais un grand parti. Il faut du souffle, un début de confiance, et au moins un début de poussée de la base.

    Aucune formation ne peut se prévaloir de celà aujourd'hui.

    Il faut donc s'atteler à construire ce rassemblement, ce front politique et syndical dès maintenant, sur la base d'un plan d'urgence pour le monde du travail.
    Sans fantasmer sur la "convergence des luttes" demain ou après-demain (ou dans 100 ans comme l'a dit récemment un militant lyonnais de la LCR à "Complément d'enquête").

    Voilà la seule feuille de route praticable pour tous les militants de gauche.

    Bien sûr, c'est infiniment plus difficile à mettre en musique que d'entonner le chant des sirènes sur l'air de "qui m'aime me suive"

    Au plan politique, les élections européennes de 2009 sont une étape avec valeur de test. Elles mettent à l'ordre du jour, non pas le rassemblement des anticapitalistes comme le répète Besancenot, mais une coalition des forces de gauche et des citoyens opposés au carcan du traité de Lisbonne. Toutes les forces de gauche seront mises au pied du mur pour construire un tel front, si et seulement si vous vous en mêlez, là où vous êtes.

    Jean-Marc Borel,
    membre du courant UNIR et de l'association Rassembler à gauche en Isère

  24. carol dit :

    ci-joint un lien qui pose question http://www.communistesunitaires.net/index.php?option=com_content&task=view&id=626
    comment interpréter cette initiative ?"création dela force...."et non d'une force?
    concurrence ou mise en commun?

  25. Christian C dit :

    le Parti socialiste ne pourra jamais changer puisqu'il est le nombril de son propre nombrilisme. Une invagination ou plutôt une scotomisation qui réduit son champ de vision sans comprendre ou admettre qu'il se réduit lui même à sa propre caricature. Celle d'un parti qui finira par s'allier avec ses propres fossoyeurs.

    C'est donc tout au contraire par une observation extérieure lucide et pertinente, comme celle de Jean-Luc Mélenchon, que l'on pourra ouvrir le champ des possibles.

    Un système formel est forcément incomplet dès lors qu'il comporte en lui même et pour lui même un énoncé indécidable, qui ne peut-être démontré autrement que par un autre système extérieur à celui-ci. Cette théorie dite d'incomplétude détermine et démontre que tout système contient intrinsèquement des propositions dont la véracité ne peut-être démontrée par des axiomes contenus dans ce même système. Dès lors on ne pourra décider de cette véracité que par le rajout d'axiomes extérieur au système qui de fait pourront déterminer ce qui se trouve à l'intérieur. En d'autres termes, la vérité totale ne peut être enfermée dans un système fini, puisque tout système fini est incomplet.

    Voir théorie de l'incomplétude de Kurt Gödel.

  26. Pour clarifier le débat dit :

    http://www.deljehier.levillage.org/textes/chansons_revolutionnaires/le_chant_des_courtisans.htm
    Vous la connaissiez, celle-là?
    Avec quelques modifications mineures, on peut la chanter!

  27. Bruno dit :

    Bonjour,

    Suite au post de carol (371)
    Je crois qu'il s'agit d'un prolongement de l'appel de politis puisqu'on voit Denis Sieffert parmi les personnes annoncées.
    Cette invitation au dialogue et au rassemblement des forces de gauche est une bonne chose : à court terme ça peut aider à la constitution du front souhaité par le PG. Mais il est possible que ce rassemblement comprenne aussi des personnes qui ne se retrouvent ni au NPA, ni au PCF, ni chez les écolos... ni au PG et soient donc tentés par la création d'un nouveau parti.

  28. Dette publique des Etats-Unis : historique ! dit :

    La dette publique des Etats-Unis s’est alourdie de 1 000 milliards de dollars supplémentaires en deux mois !

    Dette publique des Etats-Unis au 2 septembre 2008 :
    9 667 801 662 429 dollars.

    Dette publique des Etats-Unis au 2 décembre 2008 :
    10 685 166 611 275 dollars.

    Soit 10 685 milliards, 166 millions, 611 275 dollars.

    http://www.treasurydirect.gov/NP/BPDLogin?application=np

  29. Le plan B. dit :

    Réveiller le souvenir de ce printemps radieux, ressusciter la ferveur de ces meetings triomphants, bref, refaire le coup du 29 mai 2005 ! Tel est l’espoir que partagent les deux petits Poucet siamois qui viennent de lancer chacun leur mouvement, le tonitruant Jean-Luc Mélenchon et son Parti de Gauche, et le virulent Nicolas Dupont-Aignan, et son mouvement Debout la République.

    Chacun dans leur camp, ces deux élus de l’Essonne, ce drôle de laboratoire qui n’en finit pas de donner des portées de manoeuvriers socialistes à la scène politique (Julien Dray, Manuel Valls, François Lamy, etc), pensent pouvoir récupérer les voix qui avaient eu raison de la Constitution européenne il y a bientôt quatre ans. Et entendent faire tourner les tables pour réveiller l’esprit du non. Il ne s’agit toutefois pas de se contenter de faire du spiritisme politique. En quatre ans, l’eau a coulé sous les ponts - de droite comme de gauche – et souvent pour valider les thèses nonistes pourfendant les dégâts de la dérégulation néo-libérale.

    Le « Dupont-Aignan de gauche », Jean-Luc Mélenchon, se frotte donc les mains devant l’état de santé désespéré de la concurrence noniste qu’il lui reste à affronter à gauche : les socialistes qui faisaient à l’époque cause commune avec lui ont adoubé une « ouiste », Martine Aubry, à leur tête, et celle-ci a commencé par aller ratifier à Madrid, le manifeste des sociaux-démocrates qui valide le traité de Lisbonne adopté sans référendum. Dès lors, la voix de Benoît Hamon, Laurent Fabius et des autres risque de ne trouver plus guère d’écho lors de la campagne des européennes. Quant à José Bové, il s’est rallié à l’europhile Daniel Cohn-Bendit au risque lui aussi de disparaître.

    Quant au Mélenchon de droite, Nicolas Dupont-Aignan, il mise, pour faire son trou, à la fois sur la disparition du FN, où Le Pen s’apprête à continuer son grand ménage de printemps en virant Bruno Gollnisch avant d’installer sa fille à la caisse de la boutique familiale, sur la ringardisation de Philippe de Villiers embourbé dans ses chouanneries, et sur l’impopularité persistante du pouvoir dont risquent de souffrir les listes UMP.

    Pas sûr pour autant qu’il faille pour eux se contenter d’être dans la répétition. Le sursaut salvateur annoncé après la victoire du non a fait long feu et si le résultat du 29 mai 2005 reste déterminant, notamment quant au sort réservé aux classes populaires, et demeure structurant dans le débat politique français, ses conséquences doivent sans nul doute être relues à l’aune de la crise financière, économique et sociale actuelle. Il ne suffira pas de dénoncer le cours actuel de l’Union européenne au moment où le monde réclame davantage de régulation et de recours à la puissance publique.

    C’est bien à une réorientation de la construction européenne qu’aspirent aujourd’hui les peuples, un discours professé dans les mots tant par Mélenchon que par Dupont-Aignan sans que l’internationalisme de l’un ou le protectionnisme de l’autre soient capables, pour l’heure, de le traduire dans les faits. Il est vrai que tourner le dos à 20 ans de dérégulation néo-libérale promet d’être sportif quand l’écrasante majorité des gouvernements des 27 pays de l’UE sont eux-mêmes libéraux. Construire une autre Europe, bien sûr, mais avec qui ? Au fait, quelqu’un a-t-il remis la main sur le plan B ?

    http://www.marianne2.fr/Europe-esprit-du-non,-es-tu-la-_a93983.html?PHPSESSID=115db1a76405d5bf65d5e69324d586ad

    Le plan B : « Bougeons hors de ce Bordel ! Barrons-nous de l’Union Européenne ! »

  30. jean savigny dit :

    A midi mon boucher "Mélenchon qu'est-ce qu'il peut leur mettre".Atmosphère de la campagne du NON...

  31. Jean dit :

    Hervé dit:
    "C’est la première fois que je vois ça…
    Autour de moi je sens les gens concernés et j’ai même deux délégué syndicaux (avec moi cela fait 3) qui vont adhérer au PG..."

    Je constate la même chose.
    Il faut dire que le meeting a produit un électrochoc chez beaucoup de gens, c'est pourquoi, je pense extrêmement utile de diffuser, le plus largement, possible le lien de la vidéo du meeting.

  32. Mano dit :

    Nous n’attendrons pas 2017

    Michel Husson, Regards, janvier 2009

    Il paraît que la téléréalité sera bannie des chaînes publiques. C’est sans doute pour profiter de ce sursis que France 5 nous a servi, le dimanche 30 novembre, un docu-fiction intitulé «La France en faillite ?». Or donc, en 2017, la France ne pourrait plus payer sa dette et toute l’économie s’effondrerait : 52 minutes de défense et illustration des prévisions les plus catastrophistes,
    charriant toutes les contre-vérités qui traînent partout sur ce sujet.

    Rappelons encore une fois deux points essentiels. Premièrement, la dette n’a pas augmenté en raison de dépenses publiques excessives, puisque celles-ci sont stabilisées en proportion du Pib. Ce sont les recettes qui ont baissé en raison des cadeaux fiscaux successifs aux privilégiés et aux entreprises. Deuxièmement : ce ne sont pas nos enfants ni nos petits enfants qui paieront nos « excès ». C’est, année après année, sur les contribuables que retombe la charge de la dette ; ils versent ainsi une rente à ceux dont on a baissé les impôts et qui ont souscrit aux emprunts d’Etat émis pour couvrir le déficit. Pas de transfert entre générations, mais entre classes sociales (1).

    Aucun de ces arguments n’a été avancé au cours du débat où chacun jouait son rôle : Fitoussi toussait, Saint-Etienne équilibrait, Mailly revendiquait, Chérèque partenariait, Beytoux apocalypsait, Pébereau titrisait, et Parisot s’étranglait que l’on puisse parler d’aides aux entreprises. Personne n’avait conscience de sombrer dans le ridicule en rabâchant les mêmes arguments éculés que les gouvernements du monde entier sont en train de jeter allégrement par dessus bord. Le nôtre, par exemple, puisque le plan de relance annoncé quelques jours plus tard devrait faire passer le déficit budgétaire de 3,1 % du Pib à 3,9 % en 2009. Les retardataires n’ont pas compris le film : la relance de l’endettement public est absolument nécessaire pour compenser
    le recul de l’endettement privé et éviter que l’économie s’enfonce dans la dépression.

    Puisque la mode est aux docu-fictions, voici un autre scénario possible, celui de l’explosion sociale. Il suffit de s’inspirer des angoisses de Sarkozy : « Nous allons vers une série d’affrontements sociaux, voire vers un affrontement social » ou de son conseiller social, Raymond Soubie (2) : « En quarante ans de carrière, j’ai toujours refusé d’annoncer que le printemps ou l’automne sera chaud. Mais aujourd’hui, je pense que tout peut être chaud » (Le Canard enchaîné du 3/12/2008).

    Il a raison : ce pays est mûr pour un nouveau Mai 68. La première raison est que la majorité de la population est littéralement encerclée par les offensives du gouvernement : de la naissance (la remise en cause des maternelles) à la mort (les retraites) en passant par l’emploi, le pouvoir d’achat, le logement, les services publics et la santé, etc. Un nombre croissant de professions, des
    gardiens de prison aux hospitaliers, des magistrats aux enseignants, se trouvent dans l’incapacité d’exercer leur métier correctement.

    Il n’y a alors que deux issues : soit la résignation à vie, soit la révolte. Et, paradoxalement, le vide intersidéral de l’opposition officielle - et l’absence de débouché politique « crédible » - pourraient bien se transformer en motif supplémentaire pour choisir la voie de l’« affrontement social » plutôt que de vouloir en faire l’économie.

    La seconde raison est que toutes les « réformes » déjà faites vont apparaître comme autant de mécanismes diaboliques venant durcir les effets sociaux de la crise. Le nouveau régime des heures supplémentaires est une incitation à dégraisser un bon coup, en ajustant les effectifs au-delà de ce qui serait « nécessaire ». La suppression des dispenses de recherche d’emplois, le recours facilité aux CDD, le durcissement du suivi des chômeurs, les aides distribuées à l’aveuglette vont fragiliser encore plus une grande partie du salariat. Il ne sera pas possible alors de dire : « c’est la crise qui vient d’ailleurs, on n’y peut rien » et c’est toute la logique des politiques néo-libérales qui apparaîtra dans sa cohérence anti-sociale. Le spectacle des sommes généreusement déversées sans condition sur les banques et les entreprises et celui des dividendes toujours aussi peu imposés seront perçues comme une provocation insupportable.

    (1) voir « Sur la question de la dette », note hussonet n°4

    (2) voir son portrait dans PLPL :

    (Voir notes sur le site)

    http://hussonet.free.fr/

  33. Wieland dit :

    @ Nipontchik post 362 dit:
    4 décembre 2008 à 13:16

    "S’il fallait rattraper tous les “retards” en matière de religions…"
    "(...Une statue de Confucius (philosophe et éducateur chinois)"

    En effet, Confucius fut un philosophe de la morale. Pas un religieux

    Les premiers pères Jésuites en avaient fait un clerc de religion, une mécanique qu'ils rodèrent ensuite pour faire assimiler les préceptes chrétiens dans la mesure la plus large afin de procéder à la conversion des populations illettrées et ignorantes (colonialisation par la religion). C'est pourquoi nous trouvons, aujourd'hui 13% environ de chrétiens parmi toutes les confessions, en chine et une plus grande proportion dans le continent Est-asiatique.

    L'élite chinoise a toujours consacré Confucius chez elle en tant que sage. Philosophe!? Disons plutôt moraliste pédagogue.

    C'est là, la seule faiblesse et la force de la Chine. Dans la réalité, aucun autre philosophe n'a pu émerger (qu'il soit philosophe dans le domaine de la mathématique, de la physique quantique, de l'histoire social ou politique...)
    Il en existe pourtant. Si la Chine répugne à les faire connaître, il est normal que l'Occident ne les publie pas. Ni qu'il ne consulte les grands courants de pensée ou qu'il explore les milliers de traités, d'essais et de thèses collectives qui fourbissent les bibliothèques d'universités.

    La Chine va affronter un deuxième défi après l'économie, sa transformation éducationnelle. Pour cela, elle laisse SES peuples (41 ethnies asiatiques et proche-orientales) trouver un peu de cohésion sociale et culturelle. La cohésion et la stabilité politique sont les deux facteurs indispensable pour le développement et la production intellectuelle.
    Patience, ça vient petit à petit.
    Un petit tour en Chine Populaire me fait dire que:
    La DEMOCRATIE fait l'objet d'un programme scolaire obligatoire des cycles secondaire supérieur et universitaire.
    Des profs d'Unis des USA, Belgique, Suisse, France et Russie y enseignent.

    Michel Chossudovky et le linguiste Noam Chomsky ont été les préférés de la jeunesse chinoise. Ils étudient goulûment Jacques Derrida et Vinvent Descombes.
    Je crois que c'est par le grammairisme qu'ils découvrent notre histoire, nos langues, nos pensées et nos différends.

    Dans les internats ou campus, ils en discutent dans les réfectoires, la nuit, tard dans les dortoirs, dans les facultés, même de sciences, on théorise jusqu'à pas d'heure.

  34. Jennifer dit :

    On croit rêver! Il paraît que Sarkozy serait devenu keynésien. Pourquoi parce qu'il propose un plan d'emploi de 26 milliards. Ce plan représente environ 1,6% du budget, ai-je entendu à la radio.
    Savez-vous combien il a mis pour le sauvetage des banques: 360 milliards qu'elles se sont empressées d'empocher sans prêter pour des investissements.
    Je cite un passage d'Attali (donné dans le post 350 d'Hold up ci dessus) qui explique bien ce qu'ils font avec notre fric de contribuables: "des banques utilisent tous les prétextes pour se faire rembourser par anticipation leurs prêts aux PME, les contraignant à la faillite, et aux particuliers, détruisant le secteur du logement ; des grandes entreprises arrêtent tous les recrutements et préparent des plans de licenciements massifs. Des projets d’investissement sont, eux aussi, silencieusement renvoyés aux calendes grecques "

    Comparons les 26 milliards pour l'emploi et les 360 milliards pour les banques! C'est complètement dérisoire. Oui il faut des investissements massifs pour créer des emplois, créer des écoles, des crèches, des infrastructures, des logements mais pas avec un maigre 1,6% du budget. Un économiste sur France Culture expliquait combien tout cela était minuscule et ne résoudrait rien. Mais bien sûr tout de suite 4 gros pontes UMP se sont empressés de déclarer que c'était un tournant sans précédent, un new deal etc... Et encore cet écart entre les mots et les faits. Encore de l'esbrouffe du monocrate!

  35. Jennifer dit :

    Wieland
    Tout à fait d'accord sur l'OTAN mais je crois quand même qu'il y a plus d'islamophobes que cela.

    Par ailleurs il paraitrait que l'équipe qu'Obama s'est choisi, serait très droitière sur le plan des économistes et surtout le ministre de la défense. Qu'en pensent nos spécialistes militaires?

  36. Jennifer dit :

    C'est aussi ce que pense le PG que c'est un mauvais plan:

    Le plan annoncé par Nicolas Sarkozy ne relancera au mieux que les profits de quelques entreprises.

    Avec 26 milliards d’euros (1,3% du PIB) affichés, et guère plus de 16 milliards de mesures vraiment nouvelles (0,8% du PIB), le « plan de soutien massif à l’activité » promis par M. Sarkozy est 5 à 6 fois inférieur aux programmes américain et chinois qui soutiennent leur économie à hauteur de 4 % à 5% du PIB. Communication massive et plan chétif, tel est la réalité.

    http://www.lepartidegauche.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=184:mauvais-plan&catid=42:editoriaux&Itemid=90

  37. sopadeajo dit :

    "On croit rêver! Il paraît que Sarkozy serait devenu keynésien"
    Iznogoud retourne sa veste toujours du bon côté, mais il la retourne mal et sans conviction, lui qui n´aime que les riches, qui croit profondément que les pauvres nous sommes cons; au contraire que lui qui profite toujours de l´air du temps; mais nous savons le radiographier, voir son cynisme.A la prochaine révolution il retournera son Mélenchon...

  38. lrf dit :

    Parler d'indépendance par le nucléaire comme si cela allait de soit est risible : aujourd'hui le nucléaire représente 17% de l'énergie finale consommée en France (71% pour les fossiles...) et l'uranium de nos centrales vient à 100% du Niger, d'Asie, du Canada ou d'Australie...
    Elle est où l'indépendance ?

    L'indépendance énergétique (soit plus de 50% de la production) ne résulte que d'une petite escroquerie intellectuelle qui consiste à ajouter les pertes des centrales (c'est-à-dire les 2/3 de l'énergie d'un réacteur) dans le bilan comme s'il s'agissait d'énergie utile alors que cette énergie sert essentiellement à chauffer les poissons et les petits oiseaux (dommage pour une source d'énergie sensée éviter le réchauffement climatique).

    Même commentaire pour la soit-disant propreté :exit les déchets, exit la prolifération militaire, exit les rejets et les fuites, exit l'effet des faibles doses cumulées sur les travailleurs (intérimaires de préférence) exit la pollution chimique et thermique des rivières, exit la mîne d'uranium d'Arlit au Niger alimentée en électricité par une grosse centrale au charbon et qui chasse les Thouaregs de leurs terres ancestrales.

    On peut sortir du nucléaire en 10 ou 20 ans c'est une simple question de volonté politique et surtout de choix de société : pour moi le nucléaire est frontalement incompatible avec une société décentralisée et sobre tout simplement car le régime d'un réacteur nucléaire n'est pas modulable dans le temps à l'échelle de quelques heures d'où la nécessité d'écouler à tout prix la production par le gaspillage : chauffage électrique, climatisation, éclairage du tout et n'importe quoi dans les communes... Est-ce un hasard si un Français consomme 15% d'électricité de plus que ses voisins de la CEE ? (et 25% de plus qu'un Italien).

    J'ajouterais que le nucléaire est un piètre rempart contre le choc pétrolier : un Français consomme 1,5 tonne de pétrole par an : comme ses voisins à 5% près...

    Seulle la réduction de nos consommations nous sortira d'affaire : songez que lorsque vous éclairez votre salle de séjour avec une lampe à incandescence, l'énergie lumineuse obtenue ne représente même pas 2% de l'énergie mise en oeuvre dans le réacteur nucléaire qui vous alimente : formidable gaspillage ! Mais aussi formidable occasion de progrès !

    Je conseille le site de l'association négawatt pour prendre connaissance d'un scénario original et non nuclaire sur notre avenir énergétique

  39. Alin Tranca dit :

    Ah, camarade Mélenchon! Je vous ai écouté de Belgique, où nous avons les mêmes problèmes qu'en France, avec nos "politiciens" socialistes... Nous sommes nombreux à vous écouter ici. Ben, vous savez quoi? On fera la même chose que vous! Merci à vous, Mélenchon, de vous comporter en Socialiste dans ce monde de socialistes...bleus. Merci, vraiment! Et n'oubliez pas une chose: gardez la même honnêteté que Chavez, Morales et d'autres Fidel. Vous ne vous êtes pas trahis jusque maintenant, je doute que vous le fassiez à l'avenir. Je vous verrai bien en président de la République. Je sais que vous êtes un homme simple et qui ne prétend pas à un poste pareil, mais vous n'aurez pas le choix, la France en a besoin, grandement besoin. Victoire!

  40. Pascal dit :

    De grâce, trouvez une autre expression que "bouclier fiscal". On n'est pas là pour se protéger en empruntant à la droite ce qu'elle a de plus lourd-dingue : on est là pour construire une autre société. Soyons imaginatifs, sinon on va avoir du mal à inventer la société de demain. Personnellement, j'ai toujours voter à gauche (du PS à la LCR en passant par les Verts) ; j'ai bataillé pour le succès du NON en 2005 ; mais j'ai pas envie que le parti de gauche soit une ligne Maginot... face à un gouvernement et une majorité ringarde et malfaisante qui nous rabougrissent le vivre ensemble en France). On est pas là pour se défendre contre des nuls ; on est là pour affirmer notre volonté d'impulser un projet de société décomplexé qui se propose de rendre la vie des gens vivable. On ne va pas passer notre énergie à batailler pied à pied contre une droite haineuse et revancharde. Nous aurons besoin de toute cette énergie pour mettre en forme et en valeur les idées frappées au coin du bon sens humaniste qui sous-tendent notre projet ; soyons modernes, soyons humains ! Et les idées décadentes markétées du clan des aigris et des égoïstes apparaitront pour ce qu'elles sont : mesquines et ringardes !

  41. Pascal dit :

    J'ajoute - Il est évident que potentiellement la dynamique est de notre côté, en dépit et à cause de l'hostilité du Parti de la Presse et de l'Argent. Il suffit qu'un mouvement fédérateur de tous ces mécontements et de toutes ces aspirations frustrées soient enclenchées et après notre juste cause progressera avec la même intensité que la campagne de 2005. Nos aspirations sont totalement justes et elles s'imposeront avec la force de l'évidence à compter du moment où les "forces vives" de ce pays, encore dispersées, auront convergé pour avancer dans la même direction vers le même but clairement énoncé... Le moment approche où une large partie du peuple sifflera la fin de la récré... Nous sommes tellement plus nombreux et tellement plus légitimes dans nos idéaux ! Que les détracteurs du "populisme" profitent de la marge de manoeuvre dont ils disposent encore car, avant longtemps, leur propagande, et eux avec, sombrera comme un Titanic ! La force est avec nous.


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