08déc 08

Le temps est une étrange matière. C’est à peine si je réalise que la séquence politique depuis la rupture avec le PS aura à peine duré quatre semaines. Mais quelles semaines! Le meeting de lancement du Parti de Gauche qui concentra tout ce que nous voulions donner à constater à propos de notre entreprise date d’il y a à peine huit jours. On croirait que des mois se sont écoulés. Pourtant autour de moi la même agitation continue. Recherche du local, organisation des organes d’action du parti, annonces des réunions en province, gestion des vagues d’adhésions, organisation des délégations pour rencontrer les partenaires, il n’y a pas de pause. Et le ciel continue de s’obscurcir. Le plan Sarkozy pour la relance de l’économie ne relancera rien. D’un autre côté la mise en place de la nouvelle direction du PS et la synthèse politique à laquelle elle a donné lieu confirme jusqu’à la caricature à quel point le parti dominant de la gauche embourbe tout son camp. Dans cette note je parle de tout cela. 

PLANS ET PROPORTIONS
Ce qui est très frappant à propos du plan Sarkozy c’est la maîtrise une fois de plus de la propagande qui accompagne ses annonces. La pluie de superlatifs, et, concomitamment, l’amnésie générale qui entoure toute chose. Par exemple annoncer 100 000 logements sociaux sur deux ans ce n’est rien d’autre que deux années de construction en temps ordinaires un peu soutenus. Mais c’est la moitié de ce qu’il faudrait pour envisager, à terme, une mise à niveau acceptable de l’offre de ce type de logement. Encore ne dit-on rien de ce qui est pourtant essentiel : est-ce l’offre de prêt à taux zéro la bonne clef d’entrée pour le règlement de la question du logement? Est-ce à l’endettement des particuliers de porter l’essor de la relance? Ce modèle de développement qui repose sur l’endettement et notamment celui des revenus les plus bas (typique des ayant droit du prêt à taux zéro) est pourtant celui qui a envoyé dans le mur l’économie états-unienne. Ce premier coup d’œil devrait aider à refroidir les esprits échauffés par les superlatifs des hagiographes du plan Sarkozy. Ce plan représente 0,7% du PIB de notre pays. La garantie pour les banques représentait quelques 20% du PIB du pays. Encore faut-il bien noter que les sommes qu’il prévoit sont étalées sur plusieurs années…. Pour donner une idée des proportions sachons que de leur côté les Etatsuniens consacrent 2,5 % de leur PIB à leur plan de relance.

FAIRE ET DEFAIRE
On ne peut manquer d’être stupéfait par l’écart entre les deux plans: 26 milliards d’euros pour le plan de relance de l’économie, 360 milliards d’euros mis en jeu il y a quelques semaines pour les banques et la finance. Le nouveau plan prévoit donc ainsi 14 fois moins pour l’économie réelle que ce qui a été mobilisé pour la finance. De son côté le journal l’Humanité relève qu’il y a dans ce plan 500 fois moins pour les pauvres que le plan bancaire n’en prévoit pour les riches. Cette façon de mettre ce plan en perspective suffirait à en faire rabattre hélas aux accès de zèle des apologistes. Mais on doit encore ajouter une seconde mise en perspective. Ce plan de «relance» intervient dans un contexte budgétaire qui le précède. Or la loi de finance a été un exercice surréaliste. En pleine crise et après que le chef du gouvernement a dit pis que pendre des plans de relance, c’est un budget de rigueur qui a été adopté avec des dépenses publiques en baisse hors inflation. Dans certains cas ce furent même des baisses en valeur nominales. Tel quel! Et dans quel domaine? L’emploi et le logement! On voit mieux ce que signifie le «plan de relance» dans un tel environnement. Tout juste une remise au niveau insuffisant où se trouvaient les affaires avant cela. Ce contexte de rigueur reste celui de l’ensemble des décisions budgétaires puisqu’aux dépenses en baisse s’ajoutaient des prélèvements en hausse non seulement dans le budget de l’Etat mais aussi dans celui de la sécurité sociale. Comme on le voit en me lisant, je ne dis rien a propos du contenu du plan. Ou plutôt de ce qui ne s’y trouve pas. Je veux dire le bouclier social qui est l’urgence du moment face aux dévastations de la crise. On verra bientôt que la violence des coups que les salariés reçoivent ne restera pas jugulable par des effets d’annonces et des mises en scène. D’une façon ou d’une autre la question du partage des richesses va être à l’ordre du jour dans ce pays. Elle ne le sera pas comme une question théorique mais comme le moyen concret d’inverser une situation qui pourrait devenir ingérable et à tout le moins invivable pour tous. Ecrivant ces mots me revient à l’esprit une plaisanterie d’un ami argentin que je cite souvent. Il me disait «si nous avons gagné ici ce n’est pas parce que nous sommes plus intelligents que nos adversaires de droite mais parce qu’ils ont rendus ce pays invivable pour tout le monde y compris pour eux!»

 Statistiques et humanité

Quand on fait le bilan de cette période si dévorante qu’a été celle du lendemain de la décision de quitter le PS, ce sont les images du meeting qui surnagent à la surface de la mémoire. Sans doute parce que c’était pour nous même la preuve matérielle, humaine et concrète de ce que nous avions entrepris. On voyait vivre ce qui existait seulement comme une idée, une abstraction. Pour moi s’y ajoutait le sentiment tellement émouvant de voir fonctionner un splendide collectif, celui qui avait tout en charge sur ses épaules, contacts, taches matérielles, organisation et ainsi de suite. Au total on m’a expliqué après coup qu’il y avait là deux cent cinquante miltants à l’organisation. Je sais que ce genre de comptabilité peut paraître dérisoire. Il y a sans doute de nombreuses explications à l’indifférence pour la réalité militante d’une organisation politique. Cependant pour moi, compte tenu de mon passé et de ma culture sur ce sujet c’est au contraire le point de départ de tout. On s’amusera de savoir que je me sois intérréssé jusqu’au détail de ce qui se faisait et de ce qui s’est réalisé. Trois jours plus tard j’ai harcelé les réesponsables de secteurs pour connaître ces précieuses statistiques déjà remontées sur les principaux dirigeants de l’opération. Mon premier motif de bonheur a été de voir des gens si jeunes dans l’action politique s’y montrer si efficaces, précis et méthodiques. Et ensuite j’ai été de surprise en surprise. Par exemple quand j’ai appris qu’il  y avait sept cent provinciaux recensés dans la salle! Car, voyage en train, co-voiturage, tout avait été mutualisé entre militants et centralisé sur une équipe qui suivait le procesus et passait les bons tuyaux des uns aux autres. Puis quand j’ai appris que 75 000 tracts et 8000 affiches ont été achetés sur place aux tables de diffusion et sont partis vers la région parisienne. Tandis que 100 000 tracts et 50 000 affiches partaient vers 53 départements de province. Mon goût tatillon pour la statistique militante me fait un dessin vivant. Je vois une vraie noria de matériel pris, payé séance tenante et ausitôt réparti par points d’action. Ce n’est pas seulement la performance représentée par la mise au point aussi rapide de matériel et sa diffusion quasi instantanée qui est impressionnant. Ca l’est, bien sur. Mais le plus fort c’est que le Parti à peine né s’installe d’entrée de jeu comme un outil d’action tourné vers l’extérieur, vers la société. C’est tout le contraste avec le PS que nous venons de quitter. Mais aussi avec une certaine tradition du goût pour la priorité à la vie interne, également assez répandue dans l’autre gauche…Il me semble que c’est un signe de très bonne santée. Je note que les informations qui remontent du terrain ont cette tonalité. Les militants du Parti s’activent. Ils font campagne. Ce point est décisif car il va donner le style de la maison. Leparti de gauche qui est nécéssaire c’est celui là. Comme un poisson dans l’eau parmi les gens. Avec quelque chose à dire et à faire pour faire reculmer la résignation ou la sidération qui envahi la société en même temps que la crise s’ajoute à tout ce qu’il fallait déjà subir.

RENOVATION ET RESTAURATION
La nouvelle direction du PS s’est mise en place. Ce que j’en ai lu m’a parfois bien amusé, en connaisseur que je suis de la maison et de ses techniques d’enfumages des médias. Ainsi donc il s’agirait d’une «direction resserrée». C’est pourquoi sans doute il y a trois membres de plus au Bureau national que n’en prévoient les statuts. Et l’addition des membres du bureau au titre des motions, plus des secrétaires non membres du bureau plus les dix huit premiers fédéraux membres du BN donnent cent membres de la direction nationale. Encore ne connaît-on pas la liste des «responsables» et «délégués nationaux». Ca promet un «resserrement» encore plus grand comme on dit dans la novlangue du «parler contraire». De toute façon le problème de la place autour de la table se règlera tout seul puisqu’il n’y aura plus de Bureau national qu’une semaine sur deux… Et encore celui-ci aura-t-il lieu après le secrétariat national, à l’inverse de toute logique. Je n’évoque ces ridicules d’organisation, qui prolongent à l’identique la période parait-il honnie par tous du règne de François Hollande, et la caricature même, dans le seul but de souligner une fois de plus combien il faut se méfier des récits préfabriqués à propos des changements dans ce malheureux Parti. Naturellement ces bobards là ne font que prolonger ceux sur la ligne politique. Car tout ce bruit n’aura servi qu’à une chose: reconduire une synthèse, matérialisée par un texte, de «tous» sauf Ségolène Royal. Le système de la carpe et du lapin s’est étendu à toute la direction. Il est devenu une ligne politique. La ligne des carpes et des lapins. Delanoë, Hamon, Cambadélis et Bartolone signent le même texte, ils se déclarent sur la même ligne. Est-crédible? Qui mentait avant et qui ment depuis? Le dispositif mis en place répond peut-être à la question. Cambadélis est le responsable national chargé des questions européennes. Tout permet de penser qu’il va dorénavant dire le contraire de ce qu’il disait dans le passé sur le traité de Lisbonne. Non? Hamon est le porte parole du parti. Donc si jamais Cambadélis ne dit pas ce qu’il faut, le porte parole du parti exprimera son point de vue personnel. Ce scénario est-il crédible? Non bien sûr. Le plus frappant dans ce dispositif c’est de trouver Benoit Hamon dans ce rôle. Certes, l’idée de devenir le porte parole du parti correspond à une stratégie de présence médiatique que l’on comprend. Cependant il est frappant de constater que ce soit au prix du fond. Sauf si, en réalité, tout le monde est bien d’accord sur le fond. Reste que la conséquence de ce choix est évidente. La parole de la gauche du parti est subordonnée à sa fonction et à la synthèse grâce à laquelle elle se l’est acquise. C’est exactement le processus d’auto étranglement que j’ai pointé du doigt dans mon livre «En quête de gauche» comme étant à l’origine de la mort subite de la gauche du parti allemand et italien. Si bien que pour moi, cette micro péripétie interne est une confirmation de plus du processus de mise aux normes de la social démocratie européenne du parti français avec tout ce que cela implique dans le moment présent. Pour l’immédiat on bat des records de double langage. Le Conseil national des socialistes qui adopte un texte affirmant qu’il n’y aura pas d’alliance avec le Modem est présidé par Destot, le maire de Grenoble qui a réalisé cette alliance dès le premier tour et refusé l’alliance avec l’autre Gauche au deuxième tour. Bien sûr il vote le texte. De tels défenseurs de «l’ancrage à gauche du parti» peuvent bien voter ça aussi. Qu’est-ce qui a du sens réellement dans cette pétaudière idéologique?

DISPOSITIFS ET DISPOSITIONS

N’y a-t-on pas voté une nouvelle lettre au père Noël à propos de l’Europe de demain? Touchant. Car à Madrid les mêmes ont adopté un «Manifesto» qui propose, comme cadre de ce changement sans doute, d’achever la ratification du traité de Lisbonne. Et pour mieux faire comprendre la terrible révolution que cela implique, les leaders socialistes espagnol et portugais ont demandé la reconduction de l’ultra libéral José Manuel Baroso à la tête de la commission européenne après avoir déclaré qu’ils étaient totalement satisfaits de son travail. Cela n’empêche pas le texte de synthèse de la nouvelle direction autour de Martine Aubry de déclarer: «Jamais sans doute nous n’avons autant partagé entre socialistes européens la philosophie de la construction européenne…». On a pu se rendre compte de l’absurdité du propos en découvrant la photo souriante de Martine Aubry posant aux côtés de Frantz Muteffering président du SPD qui gouverne avec la droite. La droite européenne dont le Manifesto dit pourtant «les droites européennes proposent de s’adapter au marché, nous proposons de façonner notre avenir» Reste que ce Manifesto est tellement aligné sur le modèle libéral compassionnel de la social démocratie européenne qu’il oblige le parti français a une gesticulation supplémentaire. Après avoir déclaré son adhésion au «Manifesto», le PS se sent obligé d’annoncer qu’il va continuer à se battre pour faire avancer d’autres «priorités». Tel quel. Il s’agit bien de se battre pour faire avancer un texte que l’on juge déjà insuffisant au moment même où on vient de le signer. Et de se battre contre qui? Les autres membres du PSE, évidemment. Tels sont le PSE, son programme et son parti français. La liste des idées à faire avancer permet de mesure ce dont la majorité du PSE ne veut pas. Ainsi au lieu d’être un réconfort sur l’imagination et l’audace du PS français cette liste devient celle des divergences avec la majorité du PSE. Lire cette liste c’est donc prendre la mesure de ce dont le PSE est incapable et qu’il ne faut pas lui demander aux prochaines élections européennes. Il s’agit d’audaces folles comme: «Lancer des avants gardes dans les domaines clefs de préparation de l’avenir», «lancer de grands programmes d’investissements», «avancer vers un gouvernement de la zone euro», «refonder la politique agricole commune» et ainsi de suite. A cette lecture on est partagé entre la stupeur devant le degré de généralité de ce genre de propositions et la stupeur que le PSE n’en veuille pas. On réglera tout ça dans les urnes aux élections européennes.

 

Quand on fait le bilan de cette période si dévorante qu’a été celle du lendemain de la décision de quitter le PS, ce sont les images du meeting qui surnagent à la surface de la mémoire. Sans doute parce que c’était pour nous même la preuve matérielle, humaine et concrète de ce que nous avions entrepris. On voyait vivre ce qui existait seulement comme une idée, une abstraction. Pour moi s’y ajoutait le sentiment tellement émouvant de voir fonctionner un splendide collectif, celui qui avait tout en charge sur ses épaules, contacts, taches matérielles, organisation et ainsi de suite. Au total on m’a expliqué après coup qu’il y avait là deux cent cinquante miltants à l’organisation. Je sais que ce genre de comptabilité peut paraître dérisoire. Il y a sans doute de nombreuses explications à l’indifférence pour la réalité militante d’une organisation politique. Cependant pour moi, compte tenu de mon passé et de ma culture sur ce sujet c’est au contraire le point de départ de tout. On s’amusera de savoir que je me sois intérréssé jusqu’au détail de ce qui se faisait et de ce qui s’est réalisé. Trois jours plus tard j’ai harcelé les réesponsables de secteurs pour connaître ces précieuses statistiques déjà remontées sur les principaux dirigeants de l’opération. Mon premier motif de bonheur a été de voir des gens si jeunes dans l’action politique s’y montrer si efficaces, précis et méthodiques. Et ensuite j’ai été de surprise en surprise. Par exemple quand j’ai appris qu’il y avait sept cent provinciaux recensés dans la salle! Car, voyage en train, co-voiturage, tout avait été mutualisé entre militants et centralisé sur une équipe qui suivait le procesus et passait les bons tuyaux des uns aux autres. Puis quand j’ai appris que 75 000 tracts et 8000 affiches ont été achetés sur place aux tables de diffusion et sont partis vers la région parisienne. Tandis que 100 000 tracts et 50 000 affiches partaient vers 53 départements de province. Mon goût tatillon pour la statistique militante me fait un dessin vivant. Je vois une vraie noria de matériel pris, payé séance tenante et ausitôt réparti par points d’action. Ce n’est pas seulement la performance représentée par la mise au point aussi rapide de matériel et sa diffusion quasi instantanée qui est impressionnant. Ca l’est, bien sur. Mais le plus fort c’est que le Parti à peine né s’installe d’entrée de jeu comme un outil d’action tourné vers l’extérieur, vers la société. C’est tout le contraste avec le PS que nous venons de quitter. Mais aussi avec une certaine tradition du goût pour la priorité à la vie interne, également assez répandue dans l’autre gauche…Il me semble que c’est un signe de très bonne santée. Je note que les informations qui remontent du terrain ont cette tonalité. Les militants du Parti s’activent. Ils font campagne. Ce point est décisif car il va donner le style de la maison. Le parti de gauche qui est nécéssaire c’est celui là. Comme un poisson dans l’eau parmi les gens. Avec quelque chose à dire et à faire pour faire reculmer la résignation ou la sidération qui envahi la société en même temps que la crise s’ajoute à tout ce qu’il fallait déjà subir.

 


151 commentaires à “les jours d’après”
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  1. sopadeajo dit :

    http://www.rebelion.org/noticia.php?id=77135
    Voici l´article cité plus haut.

  2. maxou dit :

    bonjour à tous,
    L'invité de la semaine
    Serge Portelli
    Magistrat, vice président du tribunal de Paris
    Les habits fragiles de la démagogie
    C'est vrai, Monsieur le premier ministre, (il y a d'autres façons de traiter) la violence des enfants, même la plus extrême, que de les mettre en prison dès douze ans. Nous étions beaucoup, comme vous à être (totalement hostiles) à cette idée pernicieuse proposée par la commission Varinard. Nous le disions haut et fort, partout où nous le pouvions. Mais sans beaucoup d'écho. Le président de la République, qui s'était pourtant ému, au bout de quelques semaines, de la création du fichier Edvige, ne disait rien cette fois-ci. Rachida Dati applaudissait des deux mains. Prise par son enthousiasme, à court de raisonnement, elle disait même au bon peuple que la prison à douze ans, c'était (le bon sens). il s'est trouvé beaucoup de députés et de sénateurs (pas uniquement UMP), magistrats, avocats, universitaires... pour prêter la main à cette ignominie : cette fameuse commission Varinard, dont la prison à douze ans n'est pas le seul fleuron. Aude-là de cette mise en pièces de la justice des mineurs, c'est la méthode employée qu'il convient de questionner.
    Que nous ayons affaire à une idéologie de l'enfermement, du fichage tous azimuts et de la répression systématique, c'est une évidence. Chacun peut constater chaque jour, au rythme frénétique des (réformes), les ravage de cette philosophie de comptoir dès que le moindre fait divers le permet. Qu'il s'agisse des enfants, des étrangers en situation irrégulière, des malades mentaux, des délinquants, et de tout ce qui est censé représenter un danger. On nous propose une société sous haute surveillance, dans un monde sûr, simple, où les honnêtes gens, ceux qui ont du bon sens, seront à l'abri des autres. Le vaste monde des (autres). Qui, évidemment, nous ressemblent pas. Qu'un tel discours puisse prospérer en France, ça face honte. L'image que nous donnons à l'étranger est terrible.
    Certes le populisme ne date pas d'hier. Mais cette commission Varinard, et d'autres montrent que le pouvoir ne peut se contenter de quelques slogans, de la mise en scène permanente de la peur. Une caution intellectuelle est nécessaire. L'agitation et l'utilisation intensive des médias entendent faire croire qu'il existe des solutions évidentes, immédiates. Encore faut-il les justifier un peu puisque nous sommes encore en démocratie. Aude-là de l'idéologie primaire, il faut donc un deuxième étage idéologique, plus noble. Les commissions, les rapports ont cette utilités-là. Donner une caution intellectuelle à la démagogie. La majorité de ces commissaires et de ces rapporteurs pensent, de bonne foi, pouvoir limiter les dégâts. Illusion ! Ils ne servent qu'à fournir un vernis de pensée, un habillage mondain à des idées simplistes. Et les voilà à la merci du désaveu. Ridicules pour n'avoir pas compris que les Habits de la démagogie sont fragiles.

  3. maxou dit :

    Éditorial
    Refusons ?
    Par Patrick Le Hyaric
    La droite Sarkozyste à l'Assemblée nationale tente d'organiser un véritable coup d'État médiatique. Il n'y a pas d'autre mot pour qualifier le principe de la nomination des présidents de la télévision et de la radio publique par le président de la République. Celui-ci aurait pouvoir de révocation sur eux. C'est le meilleur moyen de les museler. C'est un recul de plusieurs décennies. Un retour au temps où le ministre de l'information dictait le menu du journal télévisé du soir aux rédacteurs en chef. L'avancée décisive, effectuée par le gouvernement de gauche de 1982 vers plus de liberté, est ainsi balayée.

    Non content de ce premier coup de force, voilà maintenant que le pouvoir veut supprimer la publicité par décret, bafouant ainsi le Parlement. L'antidémocratie ne peut progresser que par des actes antidémocratiques. Le débat ne doit donc pas rester dans les seuls cénacles parlementaires. Les citoyens téléspectateurs, tous les démocrates doivent s'en mêler et intervenir en faveur d'un projet nouveau pour l'audiovisuel. Aujourd'hui, c'est la télévision publique qu'on assassine.

    La réduction de la publicité sur le service public n'est qu'un leurre qui cache son transfert vers le privé. Et il faut avoir le culot d'un arracheur de dents pour oser répéter que le manque à gagner sera totalement compensé par l'État, au moment même où celui-ci sacrifie les moyens de tous les services publics. Et l'un des objectifs déclarés des états généraux de la presse est de démanteler un autre acquis du progressisme à la française : la loi anticoncentration dans les médias, sous couvert de constituer des médias globaux, au service des grands propriétaires industriels et financiers. Autrement dit, les projets de la droite consistent à offrir les secteurs des médias, de la culture, du dipvertissement aux forces du capital pour leur permettre de marchandiser les œuvres de l'esprit, mais aussi pour leur permettre de mieux défendre leur système entré dans une crise globale.

    Il y a une cohérence entre ces projets négatifs pour les médias et ceux concernant l'école, la culture. Il s'agit de l'information, de la création, de la pensée, de l'innovation. Cela concerne la vie individuelle et a possibilité de faire société ensemble, dans le cadre de la liberté, du partage, de l'épanouissement, de l'indépendance de chacun à se faire son jugement. Les amputer, comme le fait le pouvoir aujourd'hui, c'est creuser des galeries sous notre République, pour la fragiliser et tenter d'enchaîner le peuple derrière les grillages sombres de la pensée unique. Prenons garde ! La police de la pensée unique est à l'œuvre. Il faut y ajouter l'organisation d'un climat de division, de peur, d'opérations de basse police contre des citoyens, des syndicalistes, des journalistes et même des enfants. Comble d'infamie ! On envisage même de mettre des enfants de douze ans en prison ! Aucun démocrate ne peut se taire.

    Dans ce contexte, les états généraux de la presse écrite ne doivent pas déboucher sur une marchandisation plus grande de l'information ni sur les attaques contre celles et deux qui écrivent, impriment, distribuent les journaux. Au contraire, ils doivent réaffirmer le droit à l'information et le droit d'informer dans le cadre de la revitalisation du pluralisme. Pas un pluralisme de titres agglomérés dans de grands groupes multimédias, mais un pluralisme d'idée, consubstantiel d'une démocratie vivante. L'Etat doit être le garant. Pour remodeler la France, cette droite ultraréactionnaire veut aussi chloroformer les consciences. D'un même pas, les actions pour l'école, la culture, la diversité de l'information comme celles pour le pouvoir d'achat et l'emploi participent de mêmes démarches pour les libertés et l'émancipation humaine.

  4. 4 Août dit :

    "Au nom des principes de la démocratie et des valeurs républicaines, les soussignés demandent au Parlement de renoncer à la loi qui permettrait au président de la République de nommer et de révoquer les présidents de France Télévisions et de Radio France."

    http://www.mesopinions.com/L-Appel-de-Marianne-pour-le-pluralisme-des-medias-petition-petitions-1044a3308f33ef2ebc97d626ba92883e.html

  5. Carol DEBY, Liège dit :

    D’une source anglaise, la « génération des 700 euros » désigne l’ensemble des jeunes Grecs qui gagnent 700 euros par mois. Cette fraction représenterait actuellement 25 % de la population et est âgée de 18 à 34 ans ; 64 % sont des femmes. Tout en étant peu politisés, ils sont profondément insatisfaits de leur genre de vie et de métier, mais ne participent qu’à des mouvements d’allure anarchiste (méfiance de syndicats ?).
    Malgré ce manque apparent de coordination, dès la mort d’un jeune de 18 ans, les téléphones portables ont fonctionné et les émeutes ont éclaté, non seulement à Athènes, et à Salonique, mais aussi à Corfou,Trikala et Rhodes.
    Ces jeunes se considèrent comme la génération oubliée.
    Les cibles de leur colère, au cours des émeutes, sont les banques et les magasins de luxe.

    Un autre site anglophone cite en exemple Andreas, 22 ans, qui gagne 750 euros pour un travail de 10 heures par jour.

    Il est curieux de constater le silence dont la presse française à grand tirage entoure ces émeutes.

    L’article de réflexion politique le plus intéressant est sur le site « Changement de société ».
    « La Grèce, une crise profonde, mais peut-être en annonce-t-elle d’autres en Europe et dans le Monde »
    Il est signé Danielle Bleitrach.
    http://socio13.wordpress.com/2008/12/08/la-grece-une-crise-profonde-mais-peut-etre-en-annonce-t-elle-dautres-en-europe-et-dans-le-monde/

    Demain, grève générale.

  6. trunfio demetrio dit :

    les flammes d'ATHENES lèchent l'EUROPE
    nous serons tous des partisans !

  7. Clarazed dit :

    En réponse @ H2 (post n° 9)
    à (re)lire”La tentation du pire” par le Monolecte http://blog.monolecte.fr/post/2008/06/13/La-tentation-du-pire
    La création du PG était une urgence. Merci à ceux qui l’ont fait !

  8. Nipontchik dit :

    Les médias français (ai pas encore lu l'Herald Tribune) sont assez mauvais sur la Grèce. En général ils parlent d'obsèques et non de grève générale pour demain. Comme France Info ce matin...

    El Pais (Espagne) est 1 peu meilleur sur le coup:

    "Conflicto social en Grecia
    Grecia afronta la peor crisis en 35 años
    Tercera jornada de protestas por la muerte de un adolescente por un policía - El Gobierno llama a la calma ante la huelga general convocada para mañana
    M. A. SÁNCHEZ-VALLEJO (ENVIADA ESPECIAL) - Atenas - 09/12/2008

    A medianoche, en la Universidad Politécnica de Atenas, decenas de policías antidisturbios repelían con gases lacrimógenos los ataques de grupos de jóvenes. En los alrededores ardían papeleras, contenedores de basuras y demás mobiliario urbano, mientras el acre picor de los gases lacrimógenos obligaba a los escasos viandantes a protegerse tras máscaras o pañuelos humedecidos.

    Manifestaciones en Londres y Berlín
    Grecia, desbordada
    El paro y las deficiencias del sistema universitario atizan la ira juvenil
    Grecia amanece en una relativa calma

    Grecia sufre el tercer día de disturbios, centrados en Salónica
    VIDEO - AGENCIA ATLAS - 08-12-2008
    Siguen los graves disturbios en Grecia tras la muerte de un adolescente por el disparo de un policía y hoy los principales enfrentamientos se produjeron en la ciudad de Salónica (norte). Unos 300 manifestantes de izquierdas lanzaron artefactos incendiarios contra las fuerzas del orden, que contestaron con gases lacrimógenos, que inundaron el centro de la ciudad portuaria, al norte de Grecia. - AGENCIA ATLAS

    Ola de disturbios en Grecia
    FOTOS - EFE - 07-12-2008
    Los disturbios comenzaron en el barrio comercial de Atenas y se extendieron rápidamente a las principales ciudades del país- EFE

    De la furia destructora de los manifestantes no se salvaron los hoteles de la zona. El Meliá Athens, a una manzana de la Politécnica, mostraba dos gigantescos boquetes en la fachada de cristal por donde se colaron los gases. Personal del hotel repartía en recepción pañuelos y suero fisiológico para contrarrestar sus efectos.

    El duelo tenía visos de prolongarse. Desde la madrugada del domingo, grupos de encapuchados están escondidos en el recinto de la Politécnica. A ellos se sumaron anoche, "empujados" por los antidisturbios -que al parecer pretenden concentrarlos en un solo lugar-, grupos de incontrolados procedentes de alguna de las manifestaciones que ayer recorrieron el centro de Atenas.

    Contemplando las escaramuzas, jóvenes ataviados con cazadoras bomber, pelo rapado y botas de aspecto militar, esperaban acontecimientos. "Son anarquistas, están a la espera para sumarse al follón", explicaba uno de los trabajadores del hotel.

    Las calles del centro están cortadas. Los destellos de las bombas molotov iluminaban brevemente a los policías, hasta extinguirse como ascuas sobre la calzada. Los jóvenes proferían insultos y los agentes cargaban contra ellos.

    Muchos griegos están seguros de que sólo una ínfima parte de los que participan en los disturbios actúa por razones políticas. El resto, afirman dos vecinos que han bajado a "rescatar" el contenedor de su portal, "son delincuentes, gente con ganas de bronca. No hay más que ver cómo han quedado las tiendas de Stadiu o de Panespistimiu [dos de las principales arterias comerciales de Atenas] para darse cuenta de que buscan otras cosas", se quejan.

    De madrugada, nuevos brotes de violencia rodean el hotel Meliá Athens. Los protagonizan chavales con gorras de béisbol, medio embozados. Son los únicos dueños de unas calles inusitadamente vacías. Si sólo un cataclismo sería capaz de vaciar las calles de Atenas, inmersas en un atasco perpetuo, lo peor ya ha ocurrido.

    Altercados similares se repitieron ayer en al menos 10 ciudades, como Tesalónica (donde se registraron pillajes), Larisa, Patras y Trikala, y en las islas de Creta y Corfú. En la capital, fueron atacadas 13 comisarías de policía.

    La muerte de Alexandros Grigoropoulos, un estudiante de 15 años, el sábado, ha sido el detonante de estas protestas, pero los últimos 18 meses han estado marcados por el descontento popular y la violencia callejera.

    "No vamos a tolerar que un trágico incidente [la muerte del joven el sábado] derive en actos inaceptables y peligrosos", advirtió en la tarde de ayer el primer ministro, Costas Karamanlis, en un discurso televisado en el que llamó a la calma. Poco después, y de forma pacífica, miles de ciudadanos salieron a las calles en cinco manifestaciones convocadas por el principal partido de la oposición, el Pasok (socialista), y por el Partido Comunista de Grecia.

    Para mañana, los sindicatos han convocado una huelga general de 24 horas, que amenaza con paralizar el país, contra la reforma del sistema de pensiones y otras medidas del Gobierno para hacer frente a la crisis económica. Estas protestas están consideradas como las peores desde el levantamiento estudiantil contra la dictadura militar en 1973.

    La capacidad de maniobra del Gobierno es muy limitada. Con sólo un diputado más en el Parlamento que la oposición, los analistas están convencidos de que el partido en el poder (Nueva Democracia) se verá abocado a convocar elecciones anticipadas en 2009 si las protestas se alargan.

    Un policía fue detenido el domingo como autor del asesinato. Según su versión, estaba patrullando con un compañero por Exarchia, uno de los barrios más reivindicativos y violentos de Atenas, cuando su coche fue atacado por 30 encapuchados, armados con piedras y bombas incendiarias. El policía asegura que disparó al aire, pero varios testigos han declarado que disparó contra el estudiante a sangre fría."

  9. Nipontchik dit :

    Je viens de lire l'article du Trib, il est pas si mal (comme je l'avais subodoré, en comparaison avec ses collègues français).

    Si on veut à tout prix comparer ce qui se passe en Grèce avec qqch de connu ici, c'est plutôt avec mai 68 qu'il faut le faire. La violence anarchiste vient de jeunes Blancs des classes moyennes (certes + paupérisées qu'en France) avec appui d'1 mvt ouvrier et syndical très organisé et puissant.

    La faible bourgeoisie grecque n'a pas pu comme par ici adopter une stratégie de racialisation des conflits sociaux (la Grèce est devenue tardivement 1 pays d'immigration, c'est plutôt 1 pays d'émigration de main d'oeuvre qualifiée-d'où les mvts de solidarité à londres et Berlin). Heureusement que là bas il n'y a pas d'"indigents/gènes de la République" pour obscurcir la conscience politique et sociale.

    Malgré la relative faiblesse numérique de l'immigration grecque en france, n'y a-t-il rien de prévu comme actions de solidarité à paris et ailleurs (je vais aller voir si dans l'Huma...).

  10. Nipontchik dit :

    Déclaration du Comité Central du PCG après le meurtre d’un jeune de 15 ans.
    Déclaration du Comité Central du PCG après le meurtre d’un jeune de 15 ans.
    Nous condamnons le meurtre de sang froid d’un jeune de 15 ans, Alexandros Andreas Grigoropoulos commis dans le district d’Athènes.

    Les dirigeants des forces de police et le gouvernement en portent la responsabilité écrasante. Ce drame est le résultat de l’instruction et des directives données aux forces de sécurité, qui les dirigent contre le peuple, contre le mouvement social et la classe ouvrière, contre la jeunesse en lutte.

    Les mesures répressives de l'État correspondent entièrement aux attaques qui frappent la vie quotidienne et le droit des jeunes au travail, à l’éducation, à un emploi stable, à travers la flexibilité. Leur but est d’intimider les travailleurs et la jeunesse.

    Les actes de vandalisme et les voies de fait n'ont rien à voir avec le mouvement populaire de masse. Ces actes légitiment la violence et l'autoritarisme. Par ailleurs, elles sont utilisées comme un alibi par le gouvernement réactionnaire de la « Nouvelle Démocratie » (droite NDRL) comme par ses prédécesseurs pour dissimuler le fait que la vraie cible de la répression étatique est le mouvement ouvrier.

    La seule réponse efficace aux provocations du gouvernement est l’organisation du mouvement social, la mobilisation de la jeunesse, combative, organisée et disciplinée. Les causes réelles et la responsabilité de ce drame ne doivent pas être dissimulées comme ça s’est passé dans d'autres cas (par exemple la torture des immigrés dans les commissariats de police, le passage à tabac d’un étudiant à Salonique, etc.)

    Nous appelons la jeunesse à exprimer fortement son indignation, et de faire, par l'intermédiaire de sa lutte organisée, désigner les responsabilités politiques, criminelles de la répression policière.

    Les écoles, les universités, les instituts d'enseignement technique, de formation professionnelle et les écoles du soir doivent rester fermés. Les organisations de masses doivent diffuser des déclarations condamnant les agressions policières et organiser des manifestations de masse et des rassemblements.

    Nous appelons les jeunes, ensemble avec les travailleurs à prendre part en masse à :

    • aux manifestations organisées par le Parti communiste de Grèce et la Jeunesse communiste à Athènes et dans toute la Grèce contre l'Etat policier

    • à la grève générale le mercredi 10 décembre par les organisations syndicales de classe, aux rassemblements organisés à Athènes et dans 63 villes de Grèce.

  11. Carol DEBY, Liège dit :

    Vive Leo Strauss et le neoconisme
    Le déficit de l'Etat français s'est fortement creusé fin octobre, atteignant 60,7 milliards d'euros contre 52,7 milliards à la même date en 2007, a annoncé mardi dans un communiqué le ministère du Budget, tandis que les Douanes annoncaient un déficit commercial record en octobre.
    L'économie américaine "traverse une période particulièrement difficile" et l'activité devrait "se dégrader davantage à court terme", estime l'Organisation pour la coopération et le développement économiques (OCDE) dans un rapport publié mardi.
    Vive l’Ecole de Chicago !

    Le président français Nicolas Sarkozy et le Premier ministre britannique Gordon Brown, réunis à Londres pour un mini-sommet sur la relance économique, ont démenti tout désaccord avec l'Allemagne, furieuse de ne pas avoir été invitée à quelques jours du sommet de Bruxelles.
    BERLIN, 8 décembre (Xinhua) -- La production industrielle allemande a enregistré une chute de 2,1% au mois d'octobre par rapport au mois précédent, selon les données publiées lundi, s'ajoutant aux signes d'une éventuelle récession de la plus grande économie en Europe.
    Vive l’UE !

  12. Christian C dit :

    Petit conte à l'adresse des politiques en place et à venir/

    Prenons une famille nombreuse. Très nombreuse! Le père en digne patriarche élève ses enfants en respectant l'individualité de chacun. Sans faire de différence il règne sans partage. Bref une gouvernance éclairée.
    Parmi ses enfants, un qui a réussi possède de l'argent. Beaucoup d'argent, tant et tant qu'il subvient au destinée de la famille. Il arrose son père et ses frères et peu à peu incidemment s'immisce dans la gouvernance de son père.
    Au jour d'une réunion familiale il ose et enfin, il hausse le ton.
    "Ecoute père ici tu ne commandes plus puisque je possède tout et toi plus rien
    -Mais je suis ton père, et cela a toujours était comme cela.
    -Non! plus maintenant! Ton rôle de père est un rôle sociétal et pas économique, c'est moi qui tiens les cordons de la bourse, dorénavant c'est moi qui gouvernerai, d'ailleurs certains de mes frères sont d'accord avec moi.
    -Pourquoi certains?
    -Ceux qui me désavouent et que je n'aime pas n'auront qu'à partir? Je ne suis plus là pour eux.
    -Mais mon rôle de père c'est de solidariser et d'harmoniser la fatrie?
    -Ton rôle peut-être, mais aucunement le mien.
    -Je t'ai élevé pour que ta réussite rejaillisse sur les miens et toi tu te retournes contre moi, contre eux, triste ingratitude.
    -Quoi! De quelle ingratitude? J'arrose de mes bienfaits cette famille depuis tant d'années qu'il me semble aujourd'hui décent que j'en prenne le contrôle. Je te laisse le pouvoir du père, un pouvoir symbolique de respect et de catéchèse. A toi de t'en satisfaire et de gouverner sur mes autre frères, ceux que je honnis.

    Voilà c'est simple d'expliquer le retrait du politique face à l'économique. Et de l'émergence de la secte néo-libérale.

  13. Toujours fan... dit :

    La présidente argentine arrive à Moscou
    13:49 | 09/ 12/ 2008

    MOSCOU, 9 décembre - RIA Novosti. La présidente argentine Christina Fernández de Kirchner, est arrivée mardi à Moscou pour une visite officielle de deux jours sur l'invitation du chef de l'État russe Dmitri Medvedev qu'elle rencontrera mercredi, rapporte un correspondant de RIA Novosti sur place.

    Il s'agit de la première visite d'un chef d'État argentin en Russie en dix ans. Elle est appelée à favoriser les échanges commerciaux entre les deux pays qui ont été multipliés par cinq depuis 2003 pour atteindre 1,4 milliard de dollars par an.

    L'Argentine est l'un des partenaires principaux de la Russie en Amérique latine. Elle exporte de la viande, des fruits, des produits laitiers et du vin vers la Russie.

    Après son séjour en Russie, Mme Kirchner se rendra au Brésil pour participer au 36e sommet du Marché commun de l'Amérique du Sud (Mercosur).

  14. Nipontchik dit :

    La gauche libérale gestionnaire du système ça suffit comme ça...

    "Déchets: Delanoë entendu par la police
    AFP
    09/12/2008 | Mise à jour : 12:56 | Ajouter à ma sélection.
    Le maire de Paris Bertrand Delanoë a été entendu ce matin par les policiers dans le cadre de l'enquête sur l'attribution de marchés de gestion des déchets de la ville de Paris, qui a vu une élue parisienne PS Mireille Flam être récemment mise en examen a-t-on appris de source proche du dossier.

    La juge Sylvia Legendre enquête depuis juin 2006 sur les conditions d'attribution en 2005 d'un marché de gestion de déchetteries et de collecte des déchets encombrants de la ville de Paris, dans le cadre d'une information judiciaire ouverte pour "favoritisme".
    Cette enquête fait suite à une plainte avec constitution de partie civile déposée en avril 2006 par l'Entreprise parisienne d'enlèvement et de services (Epes).

    A la suite d'un appel d'offre, la ville de Paris a retenu en décembre 2005 deux sociétés, Epes et Derichebourg, pour se partager le marché de gestion des déchet, découpé en deux lots. Cette décision est contestée par Epes, unique prestataire sortant (de 1997 à 2006), selon qui l'offre qu'elle avait déposée était "la mieux disante"."

  15. Nipontchik dit :

    Paris: défilé devant le consulat de Grèce
    AFP
    09/12/2008 | Mise à jour : 13:13 | Ajouter à ma sélection.
    Une cinquantaine de personnes manifestaient dans le calme ce matin devant le consulat de Grèce à Paris qui a été fermé, pour protester contre la mort samedi d'un adolescent tué par la police qui a déclenché des émeutes dans ce pays.

    "Il y a quelques manifestants, autour de 50 personnes, devant le consulat. Ils sont arrivés ce matin vers 11H00", a expliqué Alexandros Bouzis, conseiller de communication de l'ambassade de Grèce. "Ils ont essayé d'entrer sans violence mais ont été contenus par la police française. Il sont toujours là. La situation est calme", a-t-il ajouté en milieu de journée.

  16. Nipontchik dit :

    Grèce, Guadeloupe, Guyane, les 3 G parmi les maillons faibles du système euratlantique....

    Tsarkozy maître du monde?

    "Essence: des barrages en Guadeloupe
    AFP
    09/12/2008 | Mise à jour : 13:24 | Ajouter à ma sélection.
    Des barrages routiers ont de nouveau été dressés aujourd'hui en Guadeloupe par un collectif de socio-professionnels déterminé à obtenir, comme en Guyane, un recul des prix du carburant.

    Les manifestants réclament une réduction du prix des produits pétroliers distribués en Guadeloupe de 30 centimes sur le litre de gazole, de 40 centimes sur le super sans plomb et de 15 euros sur la bouteille de gaz domestique. Outre le prix de l'essence qui demeure très élevé aux Antilles, le collectif réclame la fin du monopole de la Société anonyme de raffinerie des Antilles (Sara), une société dont les actionnaires, Total, Rubis, Esso et Texaco, sont les principales compagnies pétrolières présentes dans la région.

    Le collectif des socio-professionnels, qui a déjà bloqué l'île hier, a obtenu une visio-conférence avec le secrétaire d'Etat à l'outre-Mer, Yves Jego, qui doit se tenir ce mardi, a annoncé la "

  17. gp91 dit :

    Imaginez un pays ou les salaires sont environ 60% des salaires français et le cout de la vie le meme qu'ici (voire plus dans les iles).
    Un bipartisme très fort, Nouvelle Démocratie-droite conservatrice- et PASOK-sociale démocratie-comme les notres en pire si c'est possible- Une nouvelle force de gauche SYRIZA-coalition rouge, ex rose, vert etc (ça ne vous rappelle rien?)- à maintenant des députés.
    Une génération 600€.
    Une église orthodoxe très présente et très réac dans tous les compartiment de la société, les cours de religion ne sont plus obligatoire que depuis la rentrée dernière.
    Un système de santé en loque, les profs et instits souvent obligés d'avoir un deuxième boulot pour joindre les deux bouts.
    Bienvenue,vous ètes en Grèce.
    Les anarchistes autonomes qui cassent tout font la une des média en France. Mais il y a des mouvements sociaux de grande ampleur depuis des mois. demain les syndicats GSEE (confédération générale des syndicats) et ADEDY (syndicats des fonctionnaires) ont prévue des grandes manifs dans tout le pays. On verra ce que nos média en disent.
    En attendant un mome de 15 ans à été assassiné par la police. C'est le terme employé dans le rapport d'autopsie.

  18. Faillites d'entreprises en France : + 12 %. dit :

    Vers une hausse des faillites de 12 % en 2008, selon l'assureur crédit Euler Hermes.

    PARIS (Reuters) - Le nombre de faillites en France devrait augmenter de 12 % en 2008, une hausse sans précédent depuis 1992, et les perspectives pour 2009 ne sont pas meilleures, estime l'assureur crédit Euler Hermes.

    Après une hausse de 6 % en 2007, le nombre de défaillances d'entreprises s'est accru de 12 % sur les dix premiers mois de 2008, à plus de 46 000, écrit Euler Hermes dans son bulletin économique paru mardi 9 décembre.

    " Le nombre de procédures collectives devrait atteindre la barre des 56.000 (+ 12 %) à la fin de l'année, niveau le plus élevé depuis dix ans et la plus forte augmentation depuis 1992, " ajoute-t-il.

    Pour 2009, Euler Hermes voit ce chiffre grimper de 12 % également à 60.000 faillites d'entreprises, proche du record historique de 1993.

    http://www.lemonde.fr/web/eco/depeches/0,14-0@2-3234,7-439@39-37840645,0.html?NAV1=DEP&NAV2=DEPECHES

  19. Nipontchik dit :

    J'ai reçu ça de Belgique, les recours et la lutte contre le traité de Lisbonne continuent...
    N.

    "11 dec Invitation et conférence de presse, Place Shumann place 15 hr et
    Meeting 19 hr Pianofabriek.
    Chers Amies,
    Vous avez voté sur http://www.notremotadire.be pour un référendum sur le traité de lisbonne.
    Malgré votre soustien et nos efforts auprès des parlementaires nous n'avons pas obtenu de résultats positives.
    Les parlements ont voté oui sans référendums sur ce traité constitutionelle.

    Et maintenant les bonnes nouvelles.....
    Nous avons suivi la procédure de près...et découvrirent avec étonnement que la ratification en Belgique n'était pas terminé conforme les procédures.
    Contrairement aux déclarations du gouvernement fédéral, la ratification par la Belgique du Traité de Lisbonne n'a pas encore été achevé. Via la désinformation des médias et des Parlements on nous cache un conflit communautaire, toujours en cours au sein du gouvernement au sujet d'un accord intra-parlementaire. Le débat fait rage sur les droits des États fédérés envers le EU..
    Le 8 décembre 2008, juste avant le sommet européen une requête est déposé de 20 pages avec 10 supplements en 9 exemplaires auprès de la Cour constitutionnelle pour demander l'annulation des accords de ratifications des différents Parlements du traité de Lisbonne. Le jour des Droits de l'Homme, le 10 dec ils seront dispersés dans les 9 parlements.
    Indépendemment de la décision de la cour - qui durera entre 2 à 4 mois - cela signifie que la Belgie doit faire marche arrière vers le EU. En Allemagne, une même procédure a été entamé il y a quelques mois. Le traité ne peut entrer en vigeur qu'après ratification de toutes les pays et aprés avoir éclaircis les problèmes posé dans la requette.Les conséquence peuvent être grand sur l'avenir du projet de l'EU et offrir une deuxième chance à d'autres citoyens d'avoir leur mot à dire sur ces accords. Ensemble avec le NO means No de l'irlande nous nous faisons entendre clairement....
    Nous vous mettons seulement maintenant au courant, sur demande de notre team juridique.
    Nous nous posons la question si vous soutenez toujours nos efforts dans ce sens et demanderions de bien vouloir vous désabonner de la liste d'émail si vous ne voulez pas soustenir ces démarches juridique par votre voix.
    Nous faisons également un appel de soutien financier. Les frais juridique s'élèvent à 3000 euros jusque la.
    Un numero de compte special sera publié sur le site.

    Nous espérons pouvoir vous rencontrer:

    Le 11 decembre à 15 hrs conférence de presse et action dans le Bus de solidarité Place Shumann.

    Le 11 decembre à 19 hrs meeting dans le Pianofabriek oa avec Michel Rouseau.

    Le 30 janvier 2009 à 19.30 hrs meeting CSC/ACW Rue Pletinckx 19 Belles.

    L'équipe de volontaires de notremotadire;

    Natan Hertogen, Raf Verbeke, Valentine Julien, Jef Sleecks, Frans Leen.

    e.a. vele andere stille helpers achter de schermen.

  20. julie dit :

    crise financière:
    qui l'aurait cru, les suisses exigent des dirigeants de la banque UBS en contrepartie d'un crédit de 6 md de sfr pour qu'ils remboursent les montants excessifs touchés au cours des cinq dernières années.
    On ne verrait pas ça chez nous! Ici l'opposition ne l'a même pas demandé.
    http://www.tsr.ch/tsr/index.html?siteSect=200001&sid=10070792

  21. naveau dit :

    en attendant, je vous invitetouters et tous à regarder arte ce soir 9 décembre,
    une etonnante émission sur les atteintes à la laicité.

  22. Carol DEBY, Liège dit :

    Les USA et l'Ukraine.

    L'euphorie était retombée mardi sur les places financières mondiales après leur envolée spectaculaire de lundi et les espoirs du plan de sauvetage de l'économie américaine sous la conduite de Barack Obama. "Ce sont des chiffres tout simplement catastrophiques", tranche l'économiste Alexander Law (Xerfi) pour qui, à ce rythme, ce déficit "abyssal" va se traduire sur l'ensemble de 2008 par un trou de 60 milliards d'euros, contre 40 milliards l'an dernier.

    La crise économique mondiale a coûté cher à la monnaie ukrainienne qui a perdu la moitié de sa valeur en trois mois, semant la panique et la colère parmi la population, fortement endettée en dollars.
    La devise ukrainienne, la hryvnia, dont la stabilité depuis la crise économique de 1998 avait petit à petit gagné la confiance des Ukrainiens, n'a cessé de dégringoler depuis septembre.
    "Ils n'ont pas vu venir la crise", accusait pour sa part l'hebdomadaire Korrespondent, en épinglant le président Viktor Iouchtchenko, son Premier ministre Ioulia Timochenko et le président de la BNU Volodymyr Stelmakh.
    (BNU: Banque Nationale Ukrainienne).
    Alors, les joyeux Washingtoniens de Kiew sont-ils toujours tellement attirés par l’OTAN ?

  23. Hold-up dit :

    " Dans le monde réel, l’hyperinflation conduit au chaos social et à la décomposition des Etats. Qui pourrait s’en réjouir ? "

    article : " Les banques centrales optent pour l’hyperinflation " / 9 décembre 2008

    http://www.solidariteetprogres.org/article-imprim.php3?id_article=4909

  24. Pierre L dit :

    à Nipontchik

    Si vous avez un miroir sous la main, pourriez-vous donner le bonjour à Claire Strime ?

    Merci. :lol:

  25. Carol DEBY, Liège dit :

    « Pour moi, l’élection d’Obama est un sujet de recherche plutôt que de ravissement, même si l’on doit être sensible au spectacle de l’ascension d’un Noir sur la plus haute marche de l’Etat fédéral. Si l’on prend un peu de recul, nous devons admettre qu’aucune autre nouveauté qu’un président noir aurait pu aussi bien détourner notre attention de la crise financière hallucinante que nous vivons et permettre ainsi aux adorateurs de l’Amérique de s’accrocher à leurs croyances et de continuer à naviguer en dehors de la réalité. »
    Emmanuel Todd
    Extrait de

    http://horizons.typepad.fr/accueil/2008/11/de-lhyper-puiss.html#more

  26. Wieland dit :

    @ Hold Up post 15

    La crise des profits a été organisée et nous en sommes qu'au début du progamme.

    Il semble que la crise financière... Disons la crise des profits ne va pas s'arrêter en si bon chemin d'obtenir des États des cadeaux encore plus généreux se chiffrant en dizaines, ensuite en centaines de milliers de milliards. Cette fois-ci, l'écrémage est légal avec l'assentiment de tous les représentants du peuple.
    Après vols et escroqueries, c'est commandites de raquettes et pillages.

    Combien d'institutions, dans un très proche avenir, ne vont elles pas rappliquer pour bénéficier du même traitement de faveur.
    Quant à l'industrie, les premiers géants comme l'automobile, entre à leur tour, comme écrit sur les partitions, pour récolter les fruits de la pression organisée sur les emplois et les délocalisations.

    Apparemment, les gros acteurs de l'économie réelle vont entrer en bon ordre pour occuper, en chœur, la place de l'État servile et instaurer à leur avantage une vraie autorité par la main mise sur les segments stratégiques du marché des besoins incontournables, par la redistribution des cartes de capacité de production et de sous-traitance sans cadres légaux (à des conditions précaires non surveillées).

    On peut craindre, après les concentration financières, des concentrations des moyens et méthodes de production, concentrations de décisions sur les services, quand bien même ils seraient tous privatisés.

    Bien sûr, on ne connaît pas l'ampleur de ce phénomène voulu par les oligarques, mais je crois que la Gauche, toute entière, doit se mobiliser avec des volontés offensives pour ne pas leur céder du terrain. C'est dire que c'est tout de suite qu'il faudrait réagir. On a eu 60 ans pour théoriser le Marxisme et on n'a pas eu la moindre volonté de passer à l'acte de défense. On connaissait ce scénario possible, depuis longtemps mais on n'a rien fait en amont pour l'empêcher.

    On a été trop occupés par le problème des égos, d'identité des entités de concurrence entre syndicats et partis, de reconnaissance des personnes...
    On oublie l'action comme matériau et atelier d'analyse. (Sur un petit territoire comme la Romandie, pas moins de cinq ou six courants du marxisme théorique s'affrontent dans des tournois de rhétorique qui donnent lieu à des éditions hebdomadaires plus nombreuses que les quotidiens gratuits). Et il y a toujours des jeunes étudiants de 18/20 ans pour remettre en cause telle ou telle affirmation émanant de vieux de 35 ans et de traiter les ex-soixantehuitards de sclérosés.

    @ 4 Août post 23

    Inversons les tendances.
    Oui, il faudra que le PS apporte les voix d'appoint au PG.
    C'est de mon point de vue. Si ce n'est pas aux Européennes, il faudra que cela le soit aux Législatives ou aux Générales ou Régionales. Il est permis de rêver-actif dans cette perspective. C'est le sens de la création du PG, me semble-t-il.

    Le PS ne peut plus offrir d'illusions aux Français. Entre le centre droit de Royal et le sociale démocratie libérale d'Aubry, les contradictions sont trop flagrantes; elles plaide la cause capitaliste, elles renvoie le peuple précaire à la charité de ses clientèles associatives qui gèrent à déficits le paquet social.

    Le PG doit se faire devoir, dès lors, de devenir une alternative aux partis traditionnels qui ont trahi par faiblesse ou par corruption, Le PG doit se faire obligation de sauver les rescapés du naufrage de leur parti respectif en faillite depuis de nombreuses années.

    @ Carol DEBY post 55

    Tout à fait d'accord.
    Grève générale: la solution idéale qui coûte aussi moins cher aux travailleurs.

    Nous venions d'assister aux déchirements du PS dont le tissu était plus que distendu et usé. Les syndicats qui doivent être les moteurs d'un mouvement de masse sont en train de se laisser enfermer dans la même logique que celle qui a tué les partis politiques. Certains syndicats vivent confortablement ou survivent grâce aux soutiens des partis gouvernementaux. Certains élus sont issus de partis. Les même travers sont en train de les déliter.

    A-t-on vu, depuis le début de la crise bancaire les syndicats donner des mots d'ordre clairs, précis et fort dirigés contre les banques, les assurances, la bourse (principale responsable de la forfaiture) ?
    Non. Il semble que le salarial ne dépend pas de la conjoncture désastreuse. Ils continuent de désigner une seule catégorie de responsables: le patronat en général. Pourquoi pas demander la démission de ce gouvernement complice et incapable ?

    @Nipontchik post 64

    MP ou Marché Public. Un problème de taille et de cohérence que Bruxelles ne tient pas compte.

    Je ne connais pas en détail le problème du marché des déchets de la ville de Paris.
    Le Marché Public (MP). Son coût pour sa mise au concours pose un véritable problème à la doctrine de la préférence écologique et locale.
    Le MP, selon mon expérience au niveau d'un Canton Suisse, pose aux communes et à lui-même le problème budgétaire. Le coût de l'appel d'offre représente parfois bien plus (voire 120 à 200%) que celui de la tâche elle-même, d'autre part, il évince les petites entreprises locales qui avaient satisfait, il grève les plans financiers pluriannuels.

    Dans le cadre du traitement des déchets ou des eaux, les grandes compagnies se positionnent de manière agressive et gourmande. Souvent, elles sous-mandatent de petites entreprises étrangères qui viennent de très loin.

    Ce sont ces multinationales du traitement qui imposent aux collectivités publiques des dépenses pour leurs exigences en équipement et structures d'exploitation (parfois sur-dimensionnées). Elle ne le peuvent pas bien souvent à cause des lois d'amortissement trop sévères. Alors que les collectivités paient, elles ne peuvent même pas les obliger à investir. C'est les rôles inversés tout comme dans le marché privé de la finance.

    Le fait de couper le marché en 2 ou trois lots, cela permet des attributions plus équitables, de maintenir des emplois dans le giron de la commune et d'être en contact direct, à défaut de contrôle, pour toutes les questions de résultats comme de la qualité des ressources humaines (condition de travail et d'emploi).

    Evidemment, l'exécutif d'une commune connaît assez bien tous les acteurs de son économie, Telle ou telle autre attribution à telle ou telle entreprise peut paraître frauduleuse... Ceci dit, la mise en évidence d'un certain favoritisme n'est pas difficile à faire. Si c'est le cas de Delanoe, je trouve triste, bien que je n'en sois pas convaincu sans vouloir le défendre. Cela demande quelques éclaicissements.

  27. H2 dit :

    Communication non-libre et bien faussée du gouvernement Sarkozaurien :

    "Terra Nova publie aujourd'hui une analyse détaillée du plan de relance dévoilé par Nicolas Sarkozy le 4 décembre.
    Les ambitions affichées sont loin de la réalité : au lieu de 26Md€, le montant global de ce plan s'élève à 10 Md€, ce qui le place parmi les moins volontaristes des pays riches."

    http://www.tnova.fr/

  28. H2 dit :

    Petit retour sur l'irruption terroriste de l'ultra-droite dans les classes scolaires de la République Française la semaine dernière :

    Témoignage sonore du Professeur de l'Ecole des métiers du Gers :

    A écouter absolument pour avoir une petite idée du futur si nous laissons encore faire sans réagir :

    http://www.youtube.com/watch?v=ZCxlRAaP0yE&eurl=http://criticusleblog.blogspot.com/

  29. H2 dit :

    Enième dérive de la 5ème République Présidentialisée :

    Réserve parlementaire : la cagnotte de 100 millions d’euros a été distribuée à des parlementaires et à de simples élus. La semaine dernière, le Canard Enchaîné révélait que Nicolas Sarkozy s'était accaparé 20 millions d'euros de la réserve parlementaire sans aucune raison officielle.

    Au-delà de l'absence de transparence dans la distribution d'une cagnotte dont la légitimité n'est pas flagrante, comme se fait-il que des responsables politiques, qui ne sont pas députés, puissent récupérer une petite partie de cette réserve parlementaire ?

    http://www.politique.net/2008120901-reserve-parlementaire-de-100-millions-d-euros.htm

  30. Jennifer dit :

    Emeutes en Grèce

    "L'agitation n'est plus le fait d'une frange anarchiste. Il s'agit d'un mouvement de colère généralisé.

    De semblables désordres pourraient éclater dans d'autres pays, car les récessions ne se montrent pas tendres pour la jeunesse. Le slogan des manifestants grecs - "Des balles pour les jeunes, de l'argent pour les banques" - a beau ne rien avoir d'une sérieuse analyse socio-économique, il n'en sonne pas moins étrangement juste."

    http://www.lemonde.fr/economie/article/2008/12/09/des-balles-pour-les-jeunes-de-l-argent-pour-les-banques_1128769_3234.html#ens_id=1127970

  31. H2 dit :

    Analyse sobre et claire du ridicule montage financier du ridicule plan de relance sarkozaurien :

    http://www.politique.net/2008120802-plan-de-relance-soutiens-aux-pme.htm

    Une question demeure :

    Comment se fait-il que notre " Premier" ministre fantôme, permanent du comité invisible de la dite 5ème République, encore aux abonnés absents il y a à peine quelques jours, ait osé braillé, il y a de cela à peine un mois, lors d'une apparition magique sur les plateaux télévengélistes UMP :

    " LES CAISSES SONT VIDES ! " ..........?

    Pas pour tout le monde visiblement.
    Car au final ça fait pas mal de pognon tous ces milliards d'euros pour les banques, banquiers et actionnaires, tous ces millions d'euros et autres petites " cagnottes " miraculeusement apparues dont on ne sait où ?

    Mécréant que je suis !

  32. 4 Août dit :

    @ h2

    C'est bien que sarko (membre de l'ultra-droite) se soit octroyé 20 millions d'€... Ca fera un élément de plus à charge lors de la révolution ! (Et j'emm**** edvige!)

  33. julie dit :

    @Pierre L
    à propos des pseudos perdus de vue, voire visible dans le miroir: je crois plutôt à un clone, mais tout de même la question reste posée: que devient claire strime?

  34. Jennifer dit :

    Police, personne ne bouge
    Après plusieurs mois de travail en commun entre différentes organisations, comité de soutien et famille de victimes, nous vous annoncons le lancement de la campagne nationale contre les violences policières "POLICE, PERSONNE NE BOUGE ?!".

    La campagne nationale "Police, Personne ne bouge ?!" pointe du doigt les dérives de la police et plus particulièrement la mise en danger des citoyens, et le non-respect des droits de l’Homme à travers l’utilisation de certaines pratiques et techniques d’immobilisation lors d’interpellation ainsi que des comportements humiliants, violents et disproportionnés, qui tendent à se banaliser, dont sont victimes des innocents ou des justiciables.

    Lors de contrôles d’identité, ou d’interpellations, la Police applique une méthode d’immobilisation qui dans sa pratique peut provoquer la mort : cette méthode “au corps à corps” consiste à ce qu’un fonctionnaire de police étrangle la personne qui se trouve au sol, pendant qu’un autre lui comprime la cage thoracique en appuyant fortement son genou dans le dos. Cette pratique appelée aussi “clé d’étranglement” entraîne l’immobilité, la suffocation, de graves lésions qui peuvent provoquer alors des conséquences irréversibles quand ce n’est pas la mort.

    Nous rappelons que cette méthode est interdite en Suisse, Belgique, Allemagne, à New-York et Los Angeles, et qu’elle a valu à la France une condamnation par la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) dans un arrêt du 9 octobre 2007 à la suite d’un décès en 1998. La CEDH avait déploré à l’époque "qu’aucune directive précise n’ait été prise par les autorités françaises à l’égard de ce type de technique d’immobilisation". Par ailleurs, le Comité européen pour la prévention de la torture (CPT) a, dès 2002, demandé à la France d’éviter son utilisation.

    Malgré cela, c’est cette même technique d’immobilisation qui a encore causé récemment la mort à un jeune homme de 22 ans, Hakim Ajimi (Grasse, mai 2008) alors qu’il était ménotté aux pieds et aux mains dans les premières minutes de son immobilisation. Il sera maintenu au sol et étranglé pendant 15 à 30 minutes...

    Par conséquent :

    1. Nous réclamons l’interdiction immédiate de la technique d’immobilisation enseignée et pratiquée par la police qui consiste à effectuer une "clé d’étranglement" compte tenu des risques reconnues qu’elle comporte ;

    2. Nous demandons à ce que soit initiée la création d’une commission d’enquête parlementaire sur l’utilisation de la technique d’immobilisation par la police, qui consiste à pratiquer une clé d’étranglement lors d’une interpellation ;

    3. Au cours de cette campagne, nous appellerons toutes celles et ceux qui le souhaitent à créer un outil national pour agir, s’organiser contre les violences policières et réclamer une inspection indépendante de la police en parallèle des services existants.

    Source : http://fsqp.free.fr/

  35. Jennifer dit :

    Julie
    Pierre L a raison.

  36. Carol DEBY, Liège dit :

    Curieux.

    Dans le Quotidien du peuple (Chine, éd.française) de ce 10 décembre,, on peut lire :
    Plus de 70% des Français pensent que Ségolène Royal doit créer un nouveau parti, montrent les résultats d'un nouveau sondage publiés mardi par Le Figaro.
    Un total de 15 770 personnes ont participé au sondage réalisé par le journal. Pour répondre à la question "Ségolène Royal doit-elle créer un nouveau parti ?", 71% des interrogés ont dit "oui", en indiquant : "Manifestement, elle semble tellement peu heureuse au Parti socialiste (PS) en ce moment; c'est la seule option qui lui reste" ou bien "Oui, et elle devrait se rapprocher de Bayou et d'autres et créer un parti social-démocrate, comme il y en a dans d'autres pays".

    http://french.peopledaily.com.cn/International/6550561.html

    Sur le site du Figaro : rien à ce sujet.

  37. Nipontchik dit :

    @wieland, sur les marchés publics, je connais mal le cas des cantons suisses (donc hors UE) où il est possible qu'il y ait 1 certain protectionnisme et ptêt 1 "small business act" version vaudoise ou argovienne

    mais en France dans la réalité il y a oligopole et recours massif à la sous-traitance (ce qui permet + facilement le recours au travail clandestin)

  38. maxou dit :

    Bonjour à tous,
    Julie à raison, que devient claire strime ? J'espère qu'elle n'a pas était censuré ?
    Toutes mes excuses pour la logueure de ce post, mais pour moi l'éducation nationale, c'est très important !
    D'ailleurs n'oublions pas les RASED, www,sauvonslesrased,org,

    Des dizaines de rassemblements, d’actions et de manifestations se dérouleront mercredi dans toute la France pour demander au gouvernement d’"investir dans l’éducation".
    A lire dans l’Humanité : les nouvelles formes de mobilisation. Désobéissance civile, occupations nocturnes,démocratie participative dans l’action,…
    Des dizaines de rassemblements, d’actions et de manifestations se dérouleront mercredi dans toute la France pour demander au gouvernement d’"investir dans l’éducation" à l’heure de la crise, à l’initiative du collectif "l’Education est notre avenir".
    "Ne rajoutons pas à la crise celle de l’Education : investissons pour elle !", tel est le mot d’ordre pour mercredi de ce collectif comprenant des syndicats d’enseignants, du public comme du privé, les parents d’élèves de la FCPE, des lycéens, les étudiants de l’Unef et des organisations pédagogiques.
    La mobilisation, sans appel à la grève, entend "combattre la casse du service public d’éducation", notamment les suppressions de postes d’enseignants, et "obtenir une autre politique éducative et budgétaire" pour que "l’investissement éducatif" reste "une priorité".
    A Paris, un rassemblement est prévu à 17h00 à la Gare Saint-Lazare, et les syndicats parisiens appellent au même moment à organiser des rencontres avec les parents d’élèves dans les écoles.
    En province, des rassemblements, distributions de tracts et manifestations sont prévus dans presque tous les départements, selon la fédération FSU.
    La mobilisation intervient après la manifestation nationale du 19 octobre à Paris, à l’appel de ce même collectif, et de la grève du 20 novembre qui a été particulièrement forte dans le primaire.
    Depuis cette grève, le ministre de l’Education Xavier Darcos a reçu les principaux syndicats et plusieurs signes d’ouverture ont été faits : recul partiel sur le service minimum d’accueil, pas de suppressions de postes de maîtres spécialisés contre l’échec scolaire après 2009, "excuses" après des propos sur les "couches", mal perçus par les maîtres de maternelle, poursuite de l’accueil des enfants de 2-3 ans en maternelle à la rentrée prochaine.
    Pour autant, les syndicats ont exprimé leur "déception", à l’instar de l’Unsa-Education, évoquant un "changement de ton" mais pas de politique.
    Fort des résultats des élections enseignantes, où la participation a été en hausse et qui a donné une prime aux plus revendicatifs, surtout en primaire, les syndicats ont appelé à "participer massivement" à la journée de mercredi.

  39. Nipontchik dit :

    et la France a été + "royaliste que le roi" en matière d'application imbécile des textes "bruxellois" avec obligation de publicité de concurrence et choix du "moins disant" (le moins cher, ce qui se répercute sur les salaires et le recours à la sous-traitance)

    dans mon expérienec professionnelle, j'ai vu la technique à la mairie de paris: pour remporter 1 marché il suffit de sous-évaluer les prévisions et de firae des avenants ou d'autres marchés ensuite: il y a 1 loi du silence autour de ça, ce qui explique en partie mon licenciement de la mairie de Paris en 2001-2002

  40. Nipontchik dit :

    Je crois savoir que claire strime s'est autodissoute sur ce blog, hi hi. Elle survit sous ce pseudo sur le blog de chevenement.

  41. maxou dit :

    Toutes mes excuses pour la logueure de ce post, mais pour moi l'éducation nationale, c'est très important !
    D'ailleurs n'oublions pas les RASED,www.sauvonslesrased.org,

  42. julie dit :

    @Nipontchik
    vu la date de ton licenciement, on peut aussi penser que tu faisais partie de l'équipe Chirac/Tibéri avant 2001 et que tu as fait les frais d'un "nettoyage" partisan. Bien que vu tes positions ici sur le blog cela semble étonnant.
    De toute façon, le problème des marchés publics a très peu à faire avec Bruxelles et beaucoup avec l'intégrité de nos élu(e)s.

  43. Nipontchik dit :

    Non, en France, les fonctionnaires sont recrutés par concours-ce qui est la seule garantie réelle contre le clientélisme, c'est surtout mon appartenance à la CGT qui emmerdait Delanoë...Tibéri était d'ailleurs plus prudent avec les syndiacts sur les 35 heures que Tibéri; c'est pas pour rien que Delanoë se dit libéral.

  44. Christian C dit :

    la mairie de mon village me demande de présenter un certificat de nationalité pour prétexter de ma Françaisité. Il est vrai que mes parents sont espagnols. Et que mes aïeux ont combattus le franquisme et le nazisme contrairement à de bons français. On m'a dit que livret du service national suffit. Je suis né en France, je parle et j'écris en français, je me targue de connaître l'histoire de France. Je pense que ce n'est pas à moi de démontrer que je suis français mais à l'Etat de démonter que je ne le suis pas. En attendant puis-je demander à l'Etat de me rembourser intégralement l'année passée sous le drapeau d'un pays qui ne veut pas de moi? J'ajoute que j'ai prêté serment au tribunal de grande instance pour exercer ma profession. J'ai envie de ruer dans les brancards quelqu'un pourrait-il me rencarder auprès d'un avocat afin d'attaquer l'Etat français pour reniement civil d'un de ses ressortissants.

    PS effectivement il suffirait que je présente mes documents du service militaire obligatoire. Mais quelle honte!

  45. Calendes grecques??? dit :

    Les Tchèques repoussent à février l'adoption du traité de Lisbonne
    LEMONDE.FR | 09.12.08 | 17h55 • Mis à jour le 09.12.08 | 17h55 Réagissez (3) Classez Imprimez Envoyez Partagez
    Partagez :

    Réunis mardi 9 décembre, les députés tchèques ont repoussé le vote sur le traité de Lisbonne au 3 février 2009. La République tchèque est le seul des vingt-sept membres de l'Union européenne à ne pas s'être encore prononcé, notamment en raison d'un saisine de la Cour constitutionnelle, qui avait déjà retardé l'examen du texte.

    La Cour tchèque ouvre la voie au vote du traité de Lisbonne
    Avant l'ouverture des débats, le premier ministre, Mirek Topolanek, avait annoncé que son parti, l'ODS (libéral), ne comptait pas bloquer le processus de ratification, mais ferait tout pour que le vote intervienne plus tard. Une décision essentiellement commandée par des enjeux de politique intérieure, explique Marion Van Renterghem, journaliste au Monde :

    La décision des parlementaires remet sur le devant de la scène la réputation eurosceptique des Tchèques qui prendront la présidence de l'Union européenne le 1er janvier 2009. Trois raisons expliquent cette image, selon Marion Van Renterghem :

    Lors d'une visite à Prague des chefs de groupe du Parlement européen, le 4 et 5 décembre, un incident avait ainsi opposé le président tchèque, Vaclav Klaus, et Daniel Cohn-Bendit (Verts).

  46. Camille dit :

    Quand pourra t-on avoir les premiers chiffres du nombre d'adhésions au PG?

  47. Nipontchik dit :

    International
    La Russie n'a jamais envisagé d'envahir la Géorgie (état-major)
    13:26 | 10/ 12/ 2008

    MOSCOU, 10 décembre - RIA Novosti. La Russie n'envisage aucunement d'envahir la Géorgie, tandis que cette dernière continue à faire monter la pression dans la région, a annoncé mercredi le chef d'état-major général des Forces armées russes Nikolaï Makarov.

    "Ni par le passé, ni actuellement, il n'a été question pour nous d'envahir la Géorgie. Les informations relayées par certains médias selon lesquelles la Russie prévoirait de mener des opérations guerrières au printemps prochain n'ont aucun fondement", a fait savoir M. Makarov lors d'une rencontre avec les attachés de Défense étrangers à l'Académie militaire de l'Etat-major russe.

    "Cependant, la Géorgie continue de faire monter la pression, c'est un fait", a-t-il fait remarquer.

  48. Mike Gallantsay dit :

    Lettre ouverte à France Télévision. 09/12/08

    Chère Madame Le Service Public de la Télévision que le monde entier nous envie et que le Président Sarkozy (Que son saint nom soit béni !) va sauver de la ruine.

    Je partage, comme tous les bons français, l’opinion éclairée et vigilante qui veut que lorsqu’un enfant est enlevé à Orthez (Pyrénées Atlantiques) il est juste, nécessaire, citoyen et utile! Si utile ! Que les habitants de Dunkerque, Strasbourg, Marseille ou La Roche-Migennes soient instantanément tirés de leur somnolence vespérale et digestive par la sirène de l’Apocalypse.

    Il est juste, nécessaire et citoyen, afin qu’ils ne se rendorment pas, que ce traitement psychologiquement brutal —Mais à la guerre comme à la guerre ! N’est-ce pas ? Car nous sommes bien en guerre ? Comment justifier autrement ?— lui soit infligé tous les quart d’heures et que le vague plaisir qu’ils se faisaient de regarder un honnête téléfilm plutôt sympathique soit totalement pollué par l’angoisse et le stress.

    C’est à ce prix que le “sentiment d’insécurité” qui a déjà tant fait pour la promotion des idées de l’extrême droite (c’est à dire les idées des honnêtes gens !) pourra enfin pleinement s’épanouir dans tous les cœurs et que les très nécessaires mesures répressives, encore bien timides cependant, prônées par nos dirigeants si attentifs à notre confort et à notre sécurité seront enfin comprises et approuvées de tous.

    D’autre part, pendant qu’il se charge d’aider la Police, le chômeur de Sochaux ou de Montbéliard ne se demande pas comment il va pouvoir fêter Noël avec les gosses.

    En ces temps de crise, il est bon, de procurer aux pauvres de saines occupations…

    En 1968, les infects gauchistes de cette époque maudite se plaignaient de ce que :
    - « La Police vous parle tous les soirs à 20h ! »
    Les sots ! Heureusement nous n’en sommes plus là et la Police, aujourd’hui, vous claironne tous les quart d’heures l’injonction de lui servir d’auxiliaire et d’informateur depuis 20h jusqu’au dénouement de l’affaire.

    Comme vous, je pense qu’il faudrait être un bien méchant homme pour ne point s’émouvoir du drame en train de se jouer et ne pas frissonner d’angoisse en songeant à ce malheureux bébé et c’est pourquoi je me permets de vous suggérer quelques extensions bien nécessaires.

    D’Après les statistiques 562 enfants disparaissant annuellement, soit, environ deux tous les trois jours, sachant qu’il faut au moins dix huit heures pour retrouver un enfant disparu, quand on le retrouve… Nous pourrions, avec un peu de “volontarisme” de la part de nos gouvernants nous retrouver en état d’alerte permanent, ce qui est toujours utile pour effrayer les criminels et décourager les subversifs !

    D’autre part, il est évident que nous ne sommes qu’aux premiers vagissements (C’est le cas de le dire !) de cette précieuse ingérence policière dans la vie la plus privée. En effet, qu’est-ce qui, aujourd’hui empêche le mauvais français d’éteindre télés et radios, d’aller surfer sur le web ou d’aller se coucher avec un bon polar ou avec sa chérie ? Indifférent — Le monstre !— à la tragédie en cours ?
    Chère Madame Le Service Public il faut aller plus loin ! Ce criminel par indifférence ne doit pas jouir de son égoïsme insupportable: que son portable sonne tous les quart d’heures ! Comme son fixe d’ailleurs ! Que son écran d’ordinateur soit saturés de flashes rouge sang des plus anxiogènes et qu’une voix sépulcrale ainsi qu’un doigt pointé sur lui, lui fasse honte de ne point être dans son observatoire pour guetter l’ogre ! Qu’ainsi, enfin, par quelque divertissement qu’il veuille échapper à son devoir d’angoisse citoyenne, la main implacable de la société vienne lui tordre le cou pour le rappeler à la solidarité de la trouille ! Je suis très certain que les opérateurs de téléphonie tout autant que les fournisseurs d’accès se feront une joie d’aider ainsi nos vaillantes forces de l’ordre.

    Ces mesures évidemment transitoires, avant la loi portant obligation de laisser brancher en permanence et l’écran de télé, et la web-cam intégrée (On appellerait ça un télécran… Qu’en pensez-vous ?) réalisant ainsi à soixante ans de distance la prophétie du très regretté Georges Orwell.

    Enfin, pourquoi réserver ces hurlements de fin du monde au seuls cas d’enfants enlevés ? Je sais bien que depuis que nous avons abandonnés les titres ringards de Père et Mère pour les bien plus bisounours papa/maman — C’est y pas plus mignon comme ça ? Et pas infantilisant du tout…— tout ce qui concerne les chères têtes blondes (ou brunes, ou frisées…Je n’ai aucune préférence…) relève tellement aujourd’hui de l’ordre du sacré que Dame Rachida (Que le feu de ses bijoux aveugle ses détracteurs !) veut les psychiatriser à trois ans …Et les foutre en taule à douze ! Je sais bien…

    D’ailleurs, puisque si grande est la sollicitude de notre société si compatissante, envers les enfants, je compte bien que vous ne manquerez, plus, désormais, de sonner l’olifant à chaque dépêche d’Associated-Press, Reuter ou AFP, annonçant le décès par dénutrition d’un gamin de Monbassa de Chittagong, ou de Guatemala-city!

    Je sais bien que le simple fait de vouloir relativiser le décès d’un enfant est d’ores et déjà suspect et susceptible de vous valoir un petite visite matutinale en prélude aux joies du toucher rectal, mais enfin, quid de Mamie disparue de la maison de retraite pour cause d’alzheimer ? Quid de la “maman” violée dans un parking ? Quid du handicapé à qui une racaille à fauché son fauteuil roulant ? Ne sont-ce pas là des ignominies qui révoltent ?
    Avons nous le droit de nous désintéresser de leur sort ? Et de ne pas mobiliser la France entière pour retrouver Mamie ou son odieux agresseur ? Non ! Madame Le Service Public de la Télévision ! Non ! Tout comme le Président, je m’y refuse !

    En ce qui me concerne, en citoyen docile, à peine la corne de brume m’eut elle alerté, que je me postai sur mon balcon, avec une paire de jumelles pour tenter de repérer la “femme corpulente et de type européen vêtue d’un manteau noir”et signaler sa présence au service de Police ou de Gendarmerie compétent.
    Las ! La nuit se passa, qui fut fraîche, sans que rien je n’aperçusse !

    Et un soupçon me vient…

    Sachant que nous en sommes déjà à la six ou septième alerte, et donc à ma six ou septième nuit de veille, sachant d’autre part — Cela sans me vanter ! — que je suis une vigie exceptionnelle, doté d’un regard d’aigle, et que pourtant je n’ai jamais repéré personne, ne se pourrait il pas, puisque je n’ai rien vu, que les ravisseurs fussent tout bonnement invisibles ? Qu’en pensez-vous ?
    Et comme il est bien certain qu’il ne s’agit pas de la même personne qui a commis ces six ou sept enlèvements, ne pourrait-on penser que ce groupe de criminels ne formassent une sorte de … Comité ? Ou de cellule ?
    Bon sang mais c’est bien sûr ! Le “Comité invisible” a encore frappé !
    Je compte sur vous, chère Madame Le Service Public, pour transmettre, avec la plus grande diligence, au Parquet anti-terroriste, ce renseignement que je n’hésite pas à qualifier de capital !
    Comme la peine du même nom qu’il est plus que temps de rétablir…

    Mike Gallantsay

  49. Nipontchik dit :

    Monde multipolaire:

    "La Russie et l'Argentine prônent la réforme du système financier mondial
    15:13 | 10/ 12/ 2008

    MOSCOU, 10 décembre - RIA Novosti. Il faut réformer le système monétaire et financier mondial, ont indiqué mercredi le président russe Dmitri Medvedev et son homologue argentine Cristina Kirchner, en visite officielle à Moscou, dans une déclaration adoptée à l'issue de leur entretien au Kremlin.

    Les présidents se sont déclarés préoccupés par la crise financière mondiale avant d'estimer que la réforme du système monétaire et financier permettrait de créer un ordre économique mondial équitable et stable et de réduire les inégalités sociales."


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