11déc 08
Dans cette note je parle de l'Irlande, de la nouvelle amie des femmes socialistes, Zita Gourmaï, et de l'école privée au sénat. C'est pas joyeux. Autant prévenir. Toutefois en ce moment je trouve le paysage politique presque aussi explosif que la vie sociale elle-même. Mais la différence est que les acteurs de la vie sont producteurs directs de leurs actes et décisions. On a le sentiment que tous les reflexes à l'oeuvre sont terriblement datés. Ils pensent et agissent comme si les conditions d'avant la crise étaient toujours là. Comme si les vieux ressorts et les vieilles ficelles allaient marcher toujours. Comme si l'impunité était tout le temps garantie à ceux qui communiquent bien. C'est à dire à ceux qui enfument bien. Dense. Profond. Epais. Alors, je pense à ce que j'ai observé en Amérique latine. Comment la société politique s'est effondrée d'un pan alors que ceux qui la dominaient la pensait éternelle une heure avant sa fin. Ce n'est pas un refrain. C'est une anxiété. Car il n'y a pas de pays ou une alternative politique de gauche est prête pour prendre en main la situation. Et, bien sûr, les sociaux démocrates, même dominants en sont absolument et radicalement incapables. Dans le meilleur des cas.
LES IRLANDAIS SONT MOCHES
Les irlandais avaient voté "non" au traité de Lisbonne. En France la bienpensance avait aussitôt analysé la situation : selon eux les antis avortements et les xénophobes catholiques auraient eu le dernier mot! Ceux qui votent "non" sont des nuls. Moches, tristes et barbares. Des aigris, comme disait François Hollande chef des joyeux. Et moches sans doute, comme avait dit de moi un illustre chroniqueur «indépendant-objectif-éthique» dans l'émission de Fogiel. Donc les irlandais depuis le "non" sont moches. Et de droite selon les commentateurs du PS français. Que toutes les circonscriptions ouvrières de gauche aient voté "non", peu leur importait. Et ce n’est pas le parti socialiste, le français comme l’irlandais, qui allaient dire autre chose, eux pour qui le "oui" est un reflexe conditionné. «L’Europe est un projet en soi», a même dit depuis Martine Aubry. Copieuse! Le premier ministre irlandais avait dit de son côté qu’il n’avait pas lu le traité mais qu’il appelait à voter pour. Après le "non", une «négociation» a été annoncée. Qui représentait l’Irlande du "non"? Evidemment son premier ministre partisan du "oui". Trop drôle. Mais lui a obtenu que l’Irlande garde son commissaire. C’est nul, mais ca le fait quand même un peu. Tandis que quand Sarkozy a vendu le "non" français, il n’a rien ramené à la maison. L’Europe qui se moque des peuples et de la démocratie est en marche et chaque jour est pour elle un matin riant. Ca se paiera, et plus vite qu’on le croit. Mais ce qui me frappe c’est l’arrogance aveuglée de tout cela. L’incroyable sentiment d’impunité des puissants qui entreprennent tout cela. J’ai la certitude que cela va se retourner contre eux à un moment où l’autre. C’est l’intérêt de cette situation. La violence du déni de démocratie trace en creux une exigence contraire immense. Ce sera pour nous un puissant levier pour la suite. Très puissant. De même que l’horrible arrogance européiste fait faire n’importe quoi à ces gens. Et alors chacun peut constater. Voyez Aubry. Une femme calme et posée qui a plutôt l’habitude de réfléchir avant d’agir. Dès qu’il est question d’Europe, elle bascule dans une autre dimension de la pensée.
ZITA, MARTINE ET LEURS AMIS
Ainsi Martine Aubry a cru très inspiré de désigner comme secrétaire nationale du PS, pour s’occuper des droits des femmes la camarade hongroise Zita Gurmaï. Evidemment on comprend qu’il s’agit de faire vivre un symbole du genre qu’affectionnent les européistes. Que ce soit un problème de nommer quelqu’un qui n’est jamais là pour s’occuper d’un dossier sensible a l’air de ne déranger personne. Mais « après tout, bof, pourquoi pas » se disent les hiérarques. Personne ne songe à se demander qui est la camarade Zita. Elle est européenne, ca suffit. C’est « un projet en soi » comme on le sait. Tout est donc, à partir de là, totalement secondaire. Comme par exemple la conformité de cette présence avec l’affirmation de la même Aubry et de ses camarades selon laquelle le parti est ancré à gauche et ne fera pas d’alliance avec le centre. Même si le chef du parti et le chef du conseil national ont fait le contraire chez eux. Mais là, Zita, c’est du lourd. Elle est membre du MSZP, le parti social démocrate hongrois. Une horreur de parti « moderne et ouvert sur l’Europe ». C'est-à-dire un ramassis de menteurs et de tricheurs. Zita est donc membre d’un parti, le MSZP qui gouverne la Hongrie en coalition … avec la droite libérale. Une paille. Bienvenue au club avec les élus de Lille et ceux de Grenoble, Zita ! D’abord au pouvoir de 1994 à 1998, le MSZP a appliqué une thérapie libérale de choc à la Hongrie, en combinant privatisations du secteur public, austérité budgétaire et réduction des systèmes d’aide sociale. Impopulaire, cette politique fut sanctionnée en 1998 où cette social démocratie perdit la majorité. Elle réussit à revenir au pouvoir en 2002 en s’alliant avec un parti de droite libéral, l’Alliance des démocrates libres (SzDSz).Le premier ministre hongrois Ferenc Gyurcsány est le principal dirigeant du parti social démocrate hongrois MSZP. Une crème d’homme de la sociale démocratie. Gyurcsany a en effet fait fortune en profitant des privatisations impulsées dans les années 1990 par son parti. Mais il n’était à l’époque qu’un simple homme d’affaires ami. A la tête de la holding Altus, il est devenu la 5ème fortune de la Hongrie. Après tout c’est avec des civils qu’on fait des militaires et pourquoi un riche spoliateur de biens nationaux ne serait-il pas un ami du peuple? Mais le camarade Gyurcsany s’est rendu tristement célèbre suite à un enregistrement vidéo réalisé juste après les élections générales de 2006. Il venait de regagner en alliance avec les libéraux. Il y avouait que son parti mentait depuis plusieurs années aux électeurs et qu’il n’avait d’autre choix que d’appliquer une politique d’austérité drastique. Extrait: «Nous avons menti le matin, nous avons menti le soir … Il n’y a pas une seule mesure gouvernementale dont nous puissions être fiers en quatre ans si ce n'est de nous être accrochés au pouvoir. Nous avons tout fait pour garder secret en fin de campagne électorale ce dont le pays a vraiment besoin, ce que nous comptions faire après la victoire électorale : nous le savions tous, après la victoire, il faut se mettre au travail car nous n’avons jamais eu de problèmes de cette envergure ». La coalition de Gyurcsany avait en effet massivement augmenté les impôts et réduit les dépenses publiques après avoir promis de réduire les impôts et de garantir le système social. Ces déclarations avaient déclenché de violentes manifestations pendant plusieurs semaines devant le Parlement hongrois, plaçant le pays dans une situation insurrectionnelle. On y vit la prise d’assaut du siège de la radiotélévision publique par des manifestants de la droite nationaliste etc. A Paris, Ségolène Royal avait demandé la démission du premier ministre menteur. Bien sûr, le parti social démocrate a lourdement perdu les élections locales qui ont suivi à l’automne 2006. Dernière touche à ce tableau si hautement symbolique. Le MSZP dont est membre Mme Zita Gurmaï soutient également activement au niveau européen la commission de José Manuel Barroso. Il est présent dans la place, à travers le commissaire européen Laszlo Kovacs. Celui-ci est chargé de l’union douanière et de la fiscalité. Il est lui aussi membre du MSZP. Merci donc à lui, à Zita et à ses camarades pour l’inaction de la commission face au dumping fiscal et à sa passivité en matière douanière. On voit que tous ces gens sont admirablement symboliques du cours nouveau des leaders socialistes réunis à Madrid qui a fait dire au Conseil national du PS que jamais les socialistes européens n’ont eu autant de chose en commun. Et d’ailleurs c’est vrai. A peine arrivé à Madrid les vigilants de la pensée social démocrate se sont aperçu que le beau texte du «Manifeste» qu’ils allaient adopter ne comportait aucune référence au Traité de Lisbonne. Aussitôt l’erreur regrettable a été rectifiée. On y a ajouté l’exigence de sa ratification. Martine Aubry et son PS «ancré à gauche» qui «dépasse le oui et le non» a été enchantée. Bien sûr de retour à Paris, personne ne s’en est vanté.
UMP et PS d’accord au Sénat pour aider l’école privée
Pauvres camarades socialistes. Ils foncent en klaxonnant sur tant de murs ! Hier soir au Sénat. La droite présentait une proposition de loi pour pérenniser un avantage annuel de 250 millions d’euros pour l’enseignement primaire privé. Cet avantage venait d’un amendement voté en 2004 à l’initiative désastreuse de Michel charasse qui s’est lourdement fourvoyé en la circonstance. Mais à deux heures du matin et au vote à main levée l’affaire était passée sans faire de bruit avant de provoquer un désordre et des abus gigantesques. Hier soir c’est la surprise : les sénateurs socialistes ont choisi de voter pour cette proposition de loi UMP du sénateur Jean-Claude Carle. Pourtant à deux reprises le groupe socialiste avait présenté des propositions de suppression pure et simple de cette disposition. Hier soir, sous couleur de «compromis», de «paix scolaire», de sérénité et autres arguties de droite banales en la matière, le groupe socialiste a voté la proposition de loi de la droite. Bien sûr nous nous y sommes opposés avec le Groupe «communiste, républicain et citoyen et des sénateurs du Parti de gauche ». Mais quel crève cœur de voir le PS en soutien d’une telle loi! Si les principes ne sont plus rien pour ce parti qu’au moins le contexte l’éclaire! Car pendant ce temps, la saignée de l’école publique continue. Les lycéens, les parents d’élèves et les enseignants ont raison de se révolter comme il le font par des manifestations et des actes de protestation! Ils s’opposent à juste titre à la réforme du lycée. Elle n’a qu’une signification: faire des économies sur le dos de ceux qui n’ont que l’enseignement public pour apprendre et réussir. C’est l’avenir du pays qui est mis en danger. Ne croyez pas que cette question n’a pas de rapport avec la précédente. Car cette politique d’appauvrissement de l’enseignement public s’accompagne cyniquement d’une aide discrète mais constante à l’enseignement privé. Exemple dans l’enseignement professionnel: 56 lycées professionnels publics ont été fermés par la droite depuis 2002 dont 16 rien qu’en 2007-2008 et 80 classes ont été fermées dans le public. Pendant ce temps, 244 classes ont été ouvertes dans les lycées professionnels privés et 7 ouvertures de lycées professionnels privées ont été autorisées par le gouvernement rien qu’en 2007-2008 (selon les chiffres du Ministère de l’Education nationale – Repères et Références statistiques, édition 2008). Riposter est un devoir. J’appelle évidemment à un soutien protecteur des jeunes qui sont en action.
mmh je voulais savoir si vous lui aviez jamais PARLE à Zita Gourmai, parce qu'apres tout, personne ne sait ce qu'elle a dans la tete, mais je parie que Martine Aubry le sait, elle, fort probablement.
Vous etes sur de ne pas vous tromper ?
P_ierre-le-B°e_lge°de_Lille
Jean-Luc, tu as lancé un nouveau parti, tu as pris une lourde responsabilité... et cependant tu restes toi, pour nous parler de la politique avec tes tripes. Cela fait du bien !
Et dire que certain, parce que tu portes haut les idéaux de la République, te traite de "nationaliste" et sous le terme de "souverainiste" veulent faire un amalgames avec des gens de droite. Par toute ton activité et par ce blog tu es avant tout un internationaliste qui sais toujours nous ouvrir les yeux sur ce qui se passe au-delà de nos frontières.
En parlant de République, je suis particulièrement fier d'avoir adhéré a un parti qui compte dans ses rangs et à la tête de sa commission sur le programme Jacques Rigaudiat. Professionnel de la Protection Sociale, je lui suis reconnaissant de m'avoir fourni une argumentation solide contre le RSA et de l'avoir liée à une critique de l'évolution du capitalisme (allez de toute urgence sur son Blog sur Mediapart, tapez Jacques Rigaudiat sur Google).
Une des plus importantes fautes du PS est pour moi de n'avoir pas combattu ce texte de loi, puis de s'abstenir sur des prétextes secondaires.
Le prix de l'essence redevient raisonnable.
Bonne nuit tout le monde.
l'enseignement privé: est-ce de l'enseignement catholique dont il s'agit? Si quelqu'un peut éclairer ma lanterne...
Droite et gauche, des catégories devenues inutilisables
Par Denis Collin
(...) Dans la plupart des pays d’Europe, la gauche et la droite gouvernent ensemble ou mènent des politiques impossibles à distinguer. Le marché libre, la concurrence, la propriété privée, le soutien à la politique des USA, voilà les dogmes qui les unissent. Quand elle était au pouvoir, la gauche française, pendant les terribles années 80, a soutenu la « France qui gagne » (du fric) avec la frénésie des nouveaux convertis. Elle s’est ensuite convertie aux privatisations : le gouvernement Jospin a autant privatisé que la droite et n’a pas reculé devant la privatisation du service public (France Télécom). En 1991, Mitterrand a emboîté le pas des USA lors de la 1ère guerre du Golfe. Le gouvernement de gauche de Lionel Jospin a suivi les USA en Afghanistan. En 2003, coup de chance, Jospin avait été battu et Chirac a épargné à notre pays la honte de se faire pour la 3e fois en moins de 15 ans le supplétif des agresseurs US. Je n’insiste pas. Tout cela a été dit et redit.
La gauche s’était bricolé un petit commerce pour compenser la grande liquidation des vieux principes. Au diable le social, on allait faire dans le sociétal.
Les ouvriers, ces gros beaufs tant brocardés dans la presse branchée, n’intéressent plus ces belles personnes de la gauche. La gauche, on allait voir de quel bois elle se chauffe, se lance à l’assaut de toutes les discriminations.
Plutôt que de lutter contre le capitalisme, la gauche s’est employée à lutter pour le droit des enfants d’immigrés à devenir eux aussi des capitalistes (une lutte couronnée d’un succès médiocre mais pas si négligeable que ça en termes de clientèle électorale). Après les immigrés, la gauche va promouvoir le « gay business » et tous les « pride » du monde. Bref, la gauche se fait l’aile marchante du libéralisme « culturel », c’est-à-dire des intérêts directs des capitalistes engagés dans les médias, le spectacle, la haute couture, etc. Mais même ce petit commerce de gauche là est menacé par la concurrence de la droite qui récupéré la lutte contre les discriminations – c’est Sarkozy qui mène le combat pour les droits des homosexuels dans toute l’Union Européenne.
Nous voyons, sous nos yeux, le capitalisme pur, le capitalisme débarrassé des oripeaux du vieux monde qu’il a supportés jusqu’aux années 60. Et tout le monde peut constater que, comme Marx l’avait dit et répété (mais tous ces prétendus marxistes ne l’avaient pas lu) que le capitalisme n’est pas réactionnaire ou conservateur, mais révolutionnaire. (...)
http://la-sociale.viabloga.com/news/droite-et-gauche-des-categories-devenues-inutilisables
que le camarade hamon porte parole des idolàtres du oui à cette europe explique sur un ton de gauche cette cascade en quelques jours de postures pro tce du ps ces successions d'actes contradictoires avec la ligne de gauche qu il est censé représenté...
je ne résiste pas à faire un paralele apres le traité de lisbonne adopté en congrès contre l'avis du peuple français un représentant de la gauche du ps qui fait l inverse de ses engagements pris en début de congrès du ps
la dérive s'accélère ;elle est inéductable.... camarades réveillez vous !
tirez en les conclusions
Ce qu'on craignait depuis longtemps est arrivé à son achèvement dans la plus grande insolence.
C'est l'appauvrissement continu des communes peu riches, puisqu'elles sont tenues à toutes une série d'obligations que M.Mélenchon pourrait nous préciser.
L'habileté de cette proposition est de retenir la désignation unique "privé", large acception sans définition rigoureuse qui permettra à tous les lobbies de l'enseignement privé ou spécifique de se profiler et de profiter de la manne subventionnelle. Quelles soient confessionnelles, professionnelles ou générales, toutes les écoles bénéficieront du denier public pour prospérer.
C'est révoltant !
Mais que faire lorsque cette gauche de la charité, de l'humanitarisme, du communautarisme, cette gauche de la "tolérance aux forceps", cette gauche ectoplastique plaide en faveur de cette pseudo démocratie qui grignote tous les jours les anciennes conquêtes républicaines ?
Quant à Monsieur Hamon, on le laissera cier dans le désert. Il est la caution rénovatrice du parti et si ça continue, il finira par s'édifier en inégalable héros du désert.
Quand on entend Sir Emmanuelli reprendre avec finesse les propos de Hamon pour mieux préciser aux journalistes leur sens, malgré l'apparent ciment qui lie les deux hommes, on pressent quand même leur deux chemins bientôt s'écarter.
(Le doyen se sent il exister en couvant son poulain comme Krivine couvre le sien en la personne de Besancenot).
Il nous faut simplement prendre acte que le PS droitier et sa gauche en sursis sont dévertébrés.
Il est sain de dénoncer leurs dérives et de les faire connaître pour que chacun puisse faire son choix en connaissance de cause.
Tout le monde redécouvre que Bruxelles et ses traités ont permis de séparer la gauche de la droite sociale, qui s'appellait PS à l'époque. Tout l'échiquier politique français a alors dérivé à droite. Nos commentateurs ont glosé sur les dérives aux USA et en GB mais ont oublié la France. La SFIO ou PS est donc pro Bruxelles..il ne faut pas s'en étonner.
Michel Charasse s’était déjà distingué le 21 novembre en soutenant le sénateur UMP Jean-Jacques JEGOU qui proposait l’imposition des indemnités journalières dûes au titre accident du travail. Le gouvernement, par la voix de Christine LAGARDE s’était prononcé contre cet ammendement. Qu’à cela ne tienne, CHARASSE, soucieux d’accroître les recettes de l’Etat, se déclara favorable à cette fiscalisation sous prétexte que «certaines exonérations seraient dûes à d’anciens banquets trop arrosés avec les ministres du travail» ! L’amendement a été adopté et, curieusement n’a pas soulevé trop de contestation. CHARASSE n’a semble-t-il pas précisé si la séance du 14 novembre, au cours de laquelle les sénateurs avaient rejeté «l’amendement TAPIE» (qui prévoyait de soumettre à l’impôt les indemnités versées pour préjudice moral et supérieures à 200 000 euros), s’était tenue après un «banquet trop arrosé».
Le temps des insultes est arrivé, pour ce blog.
Le vieux cortège d'insanités, dont certaines sont empruntées aux nouveaux "philosophes", telles que "rouge-brun" (BHL).
On brandit Revel comme un bouclier de CRS. Attention : ce n'est que du contreplaqué, et la peinture s'écaille. Gare à la pluie. On traite nominalement
un intervenant de fasciste. Evidemment, venant de la plume d'un cinglé, c'eût pu être "suppôt de Satan" ou "consommateur des restos du coeur". Car l'irrationnel domine, dans ces textes. On mêle tout.
Mais bien plus grave, on compare, J-L Mélenchon à Déat.
Et si nous comparions Démotruc et autre Europaphile qui parasitent ce blog
à Jamie Shie, le porte-parole de l'OTAN lors de l'attaque clintonienne sur Belgrade ? Vous souvenez-vous du schiant personnage qui mentait comme le plus fieffé des vendeurs d'orviétan de marché des Basses-Alpes ?
Mon commentaire d'hier -11 décembre 2008 à 23:19 - "est en attente de validation par le modérateur." pourquoi ?
1 bonne nouvelle pour les forces de la Résistance, ils voulaient avoir la peau de la Nation et du département, ils ne l'auront pas (au 1er janvier...). Et puis bientôt Sarko ne sera plus président de l'Europe, tout deviendra possible....(et tant pis si ça intervient avant les européennes et les mirifiques projets de recomposition politicienne):
"Nouvelles immatriculations reportées
AFP
12/12/2008 | Mise à jour : 10:22 | Ajouter à ma sélection.
La ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie a annoncé aujourd'hui dans un communiqué que le nouveau système d'immatriculation des véhicules (SIV), entrera en vigueur le 15 avril, au lieu du 1er janvier comme prévu initialement."
Tous ces connards, je vais les niquer, hin hin...
"Dominique de Villepin de nouveau en Iran
21-11-2008
Iran Focus, 21 novembre 2008 – L’ex-premier ministre français, Dominique De Villepin, a participé à Téhéran une conférence internationale des maires des grandes villes d’Asie. Il en a également profité pour rencontrer Mahmoud Ahmadinejad, président du régime iranien et faire la promotion de la politique du « dialogue » avec l’Iran. Une politique de plus en plus mise à mal par l’intransigeance iranienne qui vient d’être épinglée par l’AIEA sur les soupçons entourant le caractère militaire de son programme nucléaire, selon les observateurs.
Alors que le régime iranien, de plus en plus isolé sur la scène internationale, cherche à redorer son image, la visite de Dominique de Villepinte à Téhéran est perçue d’un mauvais œil par les défenseurs des droits de l’Homme en Iran qui y voit un signe d’encouragement au régime.
Or, l’ex-premier ministre français, poursuivi par la justice française pour « complicité de dénonciation calomnieuse » et renvoyé hier devant le tribunal correctionnel de Paris, ne semble pas être un choix judicieux des dirigeants iraniens pour le bon déroulement de leur opération de lifting.
Un second handicap aux yeux des analystes, qui lui reprochent son « accointance trop prononcée avec les dirigeants iraniens dont nombre d’entre eux sont poursuivis par Interpol pour terrorisme », serait le discrédit de la politique étrangère provoqué par l’ancien dirigeant français qui aurait permis au régime iranien de gagner du temps pour faire progresser son projet de bombe atomique."
dernière citation tirée du site des moudjahidines du peuple (dont les spécialistes de politique étrangère et du M. Orient auront reconnu la véritable inspiration)
tout est très juste dans ce papier.
même écœurement sur les dénis de démocratie libéraux
http://daviolo.unblog.fr/2008/12/11/meme-manipulation-pour-un-meme-deni-democratique/
@ 24 Des maux et de leurs remèdes
Le compagnon de ce personnage : un gars tout de blanc vêtu, avec un petit
bonnet, de couleur aussi liliale, lui même guidé dans ses actes par personnage pressé, à l'air important, passant le matin pour donner ses instructions.
Voilà une bonne idée thérapeutique de laisser accéder au Net les pensionnaires
de certains établissements de cure.
Puisqu’on cite d’interminables textes de Revel, voici des extraits très récents de Frédéric Lordon, concernant les « outrages » faits au Traité européen,
« piétiné par ses partisans mêmes ».
La fragilité du Traité.
Tellement piétiné, « le Traité, mine de rien, est à l’état de courageuse pelouse municipale un dimanche de rugby un peu pluvieux ».
Violation de l’article 107 « qui interdit les aides d’Etat ».
Quant à l’article 130, il a été allègrement foulé aux pieds : « L’article 130 qui interprète le principe d’indépendance de la banque centrale comme l’obligation d’une absence complète de rapport avec les gouvernements, n’en a pas moins vu Jean-Claude Trichet faire estrade commune avec Nicolas Sarkozy, Angela Merkel, José-Manuel Barroso et Gordon Brown (hors euro !). »
« Bien mieux : l’article 123, qui interdit à la Banque centrale européenne de prêter « aux administrations centrales, aux autorités régionales ou locales aux autres autorités publiques des Etats membres » ne l’a pas retenue d’ouvrir un crédit de 5 milliards d’euros à un gouvernement, hongrois en l’espèce, qui plus est pas même membre de la zone euro ! L’article 126, qui encadre strictement les déficits et les dettes des Etats, s’apprête pour sa part à passer un moment difficile alors que les milliards d’euros volent en direction des banques, que les dettes publiques enflent par demi-douzaines de points de PIB pour sauver la finance et, surtout, que s’annonce une récession d’une extraordinaire sévérité. »
Violation également de l’article 101, « qui interdit les constitutions de positions dominantes »
« Articles 101, 107, 123, 126, 130, ça commence à faire beaucoup. Mais que peut-on dire d’articles qui ont été si mal pensés, et doivent être répudiés à la première crise sérieuse, sinon qu’il faut les réécrire de fond en comble — et en fait bien d’autres avec eux —… et que la période présente en offre la formidable opportunité ? ».
http://blog.mondediplo.net/2008-11-30-Cette-Europe-la-est-irreparable
OK, on décrit les faits, on répète les propos. Mais les gens continuent à croire en ces "marchands de bonheur". Qu'il est difficle de porter un message construit dans ce monde qui ne "désire" que de l'émotionnel, la vraie vie est celle du virtuelle, mais si la fin de mois rappelle le réel. Le monde prefère croire ce qui brille et à l'aspect du lendemain, qu'écouter le sens des phrases, des actions, puis de réflchir et enfin d'agir. On parle de réseau sociaux pour des lieux virtuels de blablas électroniques, les réseaux sociaux ne sont plus la famille, les amis, les associations. Alors merci de nous dire le back office, mais à ceux qui lisent, de ne pas oublier les mots : réel et action. Merci de m'avoir lu.
France : 3 922 400 inscrits à l'ANPE fin octobre 2008.
Source : Ministère du Travail, octobre 2008.
Demandeurs d’emploi de catégorie 1... 2 004 500
Demandeurs d’emploi de catégorie 2..... 322 800
Demandeurs d’emploi de catégorie 3..... 228 400
Demandeurs d’emploi de catégorie 4..... 175 200
Demandeurs d’emploi de catégorie 5..... 225 700
Demandeurs d’emploi de catégorie 6..... 448 800
Demandeurs d’emploi de catégorie 7....... 65 400
Demandeurs d’emploi de catégorie 8....... 91 100
Demandeurs d’emplois de plus de 55 ans,
«dispensés de recherche d’emploi»........ 360 500
TOTAL................................................... 3 922 400
Rappel : définition des 8 catégories de l'ANPE
La catégorie 1 regroupe les personnes sans emploi, immédiatement disponibles, à la recherche d’un emploi en CDI à plein temps.
La catégorie 2 regroupe les personnes sans emploi, immédiatement disponibles, à la recherche d’un CDI à temps partiel.
La catégorie 3 regroupe les personnes sans emploi, immédiatement disponibles, à la recherche d’un emploi en CDD, temporaire ou saisonnier, y compris de très courte durée.
La catégorie 4 regroupe les chômeurs non immédiatement disponibles, en arrêt maladie ou en formation (dont CRP et CTP).
La catégorie 5 regroupe des personnes déjà pourvues d'un emploi (insatisfaisant, type contrat aidé) qui ont le droit de le cumuler avec leur allocation, à la recherche d’un emploi de meilleure qualité.
La catégorie 6 regroupe les demandeurs d’emplois qui ne sont pas immédiatement disponibles (activité réduite), à la recherche d’un CDI à plein temps.
La catégorie 7, ceux qui cherchent un CDI à temps partiel et ne sont pas disponibles immédiatement (activité réduite).
La catégorie 8, les personnes à la recherche d’un CDD, d’une mission d’intérim ou d’un emploi saisonnier, y compris de très courte durée, qui ne sont pas disponibles immédiatement (activité réduite).
Enfin, les seniors en DRE («dispensés de recherche d’emploi») ne sont classés dans aucune catégorie.
A cela, il faudra rajouter les 600 000 futurs bénéficiaires du RSA (allocataires du RMI et de l'API, actuellement suivis par les services d'insertion-emploi de la CAF) qui, comme n'importe quels chômeurs, devront s'inscrire à l'ANPE l'été prochain. Et les nombreux salariés qui seront victimes de licenciements et autres plans sociaux dans les mois à venir.
http://www.actuchomage.org/modules.php?op=modload&name=News&file=article&sid=4224&mode=thread&order=0&thold=0
"La Louve "à raison, mais elle pouvait le dire en quelques mots, la tutte de classe est la seule action politique qui est un intéret pour les salariés.Les exploiteurs ont tout mis en oeuvre pour faire croire quelle était de puis longtemps dépassée.
La lutte des classes est plus que jamais évidente. Vient se joindre aux prolétaires, la partie "basse" des classes moyennes, qui ne s'en doute même pas, pour l'instant.
Dans peu d'années, si cette récession ne se termine pas, nous aurons les adversaires d'en haut (très petite minorité) contre ceux d'en bas, qui seront très nombreux.
Pour l'instant, les très riches le deviennent plus encore, en étant plus rares.
Il est difficile d'imaginer comment on va s'en tirer sans mouvements sociaux
supra-nationaux, unifiés par une meilleure compréhension des problèmes par le
peuple. L'éducation politique et socio-économique est une nécessité absolue, pour les adolescents comme pour les adultes.
@ A tous
J'écoute Jean Ziegler. Son livre: La Haine de l'Occident. Un vent frais souffle dans ma tête. Tous ces propos font ce même constat qui était le mien. J'aime à entendre quelqu'un qui pense l'histoire dans sa profonde vérité. Une vérité globale qui ne s'enferre pas dans les seuls courants arrangeants. Le monde est malade de l'oligarchie. D'aujourd'hui comme d'hier, mais là s'ajoute un exponentiel technologique qui renforce le pouvoir des riches. Les ploutocrates s'en foutent plein les fouilles en dépouillant les masses laborieuses. D'après lui, 500 Grandes familles ou les 500 plus grosses entreprises se partagent 52 % des transactions mondiales. Avec l'aval des politiques corrompus des lobbies et des groupes de pression, ils dépouillent la planète de tout ce qu'elle possède. Et pire encore ils tuent.
Le capitalisme aveugle tue, à l'instar d'une bonne guerre avec plein de gros canons. Ou à l'instar d'une persécution ethnique, politique, et peloton d'exécution. Il tue même plus! Aujourd'hui un être humain meurt soit de maladie, soit de malnutrition, ou de misère toutes les 3 secondes, ce qui fait 20 morts par minute, 1 200 morts par heure, 28 800 morts par jour, 10 512 000 morts par an. Or, depuis combien de temps le courant néo-libéraliste s'emploie à tuer? Si c'est 10 ans, il est alors responsable par effets DIRECTS ou par effets INDUITS de la mort de 1 051 200 000. N'est-ce pas là un crime atroce contre l'humanité? Mais si ce courant se déchaîne depuis 20 ans c'est 2 102 400 000 de morts. Et depuis 30 ans c'est 3 153 600 000. Trois milliards d'humains qui sont passés de vie à trépas loin des regards des infos, des coups de canons. Mort ordinaire de gens de rien qui n'ont rien et qui n'intéresse personne. Les chiffres sont cruels, mais ont l'avantage de replacer les vrais réalités. Celles qui dérangent. Combien de morts a généré le communisme, et même si le total de ces morts se porte à 1 000 000, que deviennent les morts ordinaires du néo-libéralisme. C'est vrai qu'ils ne reçoivent pas de balle, pas de boulet, pas de mort dite violente, comme celle des condamnés de tous les système d'oppression. NON! On les laissent tout simplement crever. Loin des regards, des infos, et de la conscience des hommes.
Les morts du camp d'en face sont toujours de bons morts, pas comme ceux de son propre camp...
Effectivement, il existe de bons morts et de mauvais morts. Les bons morts sont ceux sur qui on s'appuie pour dénoncer, une attitude, un système, tient prenons un exemple plus près de chez nous, les accidentés de la route. Campagne violente et répressive de l'Etat à tord ou à raison, je ne me prononce pas. Sauf que cela fait rentrer des sous dans la caisse de ce même Etat. Mais il existe aussi les morts de la désespérance, les suicides que l'on dissimulent, que l'on cachent. Pourquoi l'Etat se tait? Pourquoi L'Etat ne fait-il pas campagne à l'instar de celle diligentée pour les accidentés de la route? Pourquoi? Les chiffres ne mortalité par suicide sont pourtant supérieurs, environ 10 000 par an. Alors, ces morts seraient-ils aussi encombrants, pour que l'on les rejettent au fin fond des chiffres statistiques? Ou alors, empêcher, éviter ces morts ne rapporterait rien dans les caisses de ce même Etat. En définitive c'est comme toujours une simple histoire de pognon.
Les morts du camp d'en face sont toujours de bons morts, pas comme ceux de son propre camp...
Un ancien dirigeant du Nasdaq avoue une fraude de 50 milliards de dollars.
Bernard Madoff avait monté une société pyramidale. Il a été arrêté à son domicile.
« Ce n'est qu'un grand mensonge, je suis fini, j'ai perdu environ 50 milliards de dollars...» : ce sont, en substance, les derniers mots que Bernard Madoff a adressé à ses employés.
L'ancien dirigeant de la Bourse du Nasdaq a été placé en liberté sous caution. C'est ce qu'ont indiqué jeudi 11 décembre le parquet de New York et le FBI, suite à la découverte d'une vaste escroquerie portant sur un montant de 50 milliards de dollars.
Bernard Madoff, fondateur d'une société d'investissement nommée Madoff Investment Securities, aurait créé une « pyramide » financière à travers une autre société parallèle. Le conseiller en investissement exerçait aussi son métier dans cette société secrète qui gérait en janvier 2008 un encours de 17 milliards de dollars. Il pourrait s'agir du plus gros « montage Ponzi » jamais réalisé aux Etats-Unis. Ce type d'arnaque à grande échelle consiste à verser des rendements mirobolants sur des placements avec l'argent de nouveaux souscripteurs. L'escroc fait en général valoir une technique ultra sophistiquée qu'il tient secrète. Cette arnaque porte le nom du premier homme, un émigré italien du début du siècle, à avoir mis en place ce système.
Bernard Madoff a admis mercredi 10 décembre devant ses employés avoir monté cette escroquerie, tout en ajoutant qu'il s'en remettrait aux mains des autorités. Il aurait souhaité avant tout rembourser ses dettes en se servant de la dernière enveloppe de 200 à 300 millions de dollars qui lui reste.
Cette affaire fait tâche en ces périodes difficiles, et éclate alors que les autorités essaient de changer le mode de fixation des rémunérations des dirigeants d'entreprises, considérées par certains comme exorbitantes. La SEC - Securities and Exchange Commission -, le gendarme boursier américain, a qualifié cette escroquerie d'« épique ». Les experts de la SEC tentent de chiffrer le montant total de ses pertes. Lors de son arrestation à son domicile de Manhattan par le FBI, Bernard Madoff n'aurait eu aucune hésitation à avouer son forfait.
S'il est reconnu coupable des faits qui lui sont reprochés, cette ancienne légende de Wall Street risque une peine maximale de 20 ans de prison, ainsi qu'une amende de 5 millions de dollars. Pour l'heure, il a été remis en liberté, contre une caution de 10 millions de dollars.
http://www.lefigaro.fr/societes/2008/12/12/04015-20081212ARTFIG00274-un-ancien-dirigeant-du-nasdaq-avoue-une-fraude-de-milliards-de-dollars-.php
Zimbabwe: Londres accusé de génocide
AFP
12/12/2008 | Mise à jour : 14:15 | Ajouter à ma sélection.
Le ministre de l'Information zimbabwéen Sikhanyiso Ndlovu a déclaré aujourd'hui que l'épidémie de choléra, qui a fait près de 800 morts, était "un génocide" conduit par la Grande-Bretagne.
"L'épidémie de choléra au Zimbabwe est une force de guerre biologique et chimique, une attaque génocidaire sur le peuple du Zimbabwe par les Britanniques", a-t-il indiqué lors d'une conférence de presse à Harare. "C'est un génocide de notre peuple", a-t-il ajouté.
La veille, le président Robert Mugabe avait déclaré la fin de l'épidémie de choléra. Son gouvernement a fait marche arrière vendredi en affirmant que les propos du chef de l'Etat relevaient du "sarcasme". L'épidémie qui a éclaté au Zimbabwe début août n'est toujours "pas sous contrôle", a affirmé aujourd'hui l'Organisation mondiale de la santé (OMS) en chiffrant à 792 le nombre de morts et 16.700 cas de choléra.
A propos d'indices boursiers comme le Nasdaq
Depuis lundi, un peu d’optimisme faisait remonter la confiance des marchés financiers.
A Wall Street, le Dow Jones et le Nasdaq se stabilisaient. Le Dow, notamment, s’éloignait du plancher fatidique des 8000 points et semblait grimper vers 9000.
Aujourd’hui, catastrophe : le Sénat US a rejeté le plan destiné à renflouer les géants de Detroit, devenus des Titanic, Ford, General Motor et Chrysler.
Depuis ce matin, à Paris, le CAC40 a perdu 5%, à Londres, le Footsie 3,3 % et à Francfort, le Dax laissait 4%. A Tokyo, en clôture, recul de 5,5% et Hong-Kong 5,48 %.
Il faut savoir que 2,2 millions d’emplois dégringoleront dans la trappe avec la disparition de ces industries, et indirectement les aciéries et toutes les industries dépendantes seront frappées.
Hier, le Dow Jones avait terminé en baisse (-2,24 %). Il y a des chances que la réorientation pour descendre sous la barre des 8000 points est bien entamée; attendons 15 heures de notre méridien pour voir le commencement de la chute
de cet indice symbolique.
Savez-vous qu’un plan « stratégique » d’Alcatel-Lucent comprend la suppression de six mille (6000) emplois, pour la joyeuse année qui vient ?
D’après l’Etat du monde, il y avait 226 pays dans le monde au 31 juillet 2003, y compris les territoires non souverains et les Etats non membres de l’ONU. Et l'escro-griffe m'en cite trois pour justifier sa haine à moi qui ne suis même pas communiste. Ta haine t'aveugle. Essaye de comprendre lorsque tu lis si cela t'es possible.
Concernant le message 42
A Monsieur l’infirmier,
Voici un article datant d’octobre que votre patron n’a peut-être pas lu et qui pourrait l’intéresser. Je vous prie de ne pas oublier de lui donner la référence :
Muraki I, Inoue T, Hashimoto S, Izumi T, Koyama T. 2008 Effect of different challenge doses after repeated citalopram treatment on extracellular serotonin level in the medial prefrontal cortex: in vivo microdialysis study.
Psychiatry Clinical Neurosciences. October;volume 62(n°5):pp. 568-74
Votre malade ne risque-t-il pas de démolir le PC, quand ses paroxysmes se produisent ?
Bonjour à toutes et à tous,
actuellement, les IUT sont en grève et font circuler une pétition quelqu'un à-t-il le lien de cette pétition ? Si oui merci de la faire paraître....merci
@ maxou
Tu trouveras la pétition à ce lien
http://www.iut-fr.net/petitions/?petition=2
Bocquet : "le communisme est un combat d'avenir"
(…)Il faut une "réaffirmation du communisme et du Parti communiste", a-t-il jugé alors que pour l’ancien leader Robert Hue et l’ancien ministre Jean-Claude Gayssot, qui a rejoint son initiative, "le mot leur devient un peu insupportable", a relevé M. Bocquet.
"Que des camarades décident de prendre du champ, c’est leur liberté", a ajouté M. Bocquet en appelant toutefois à "la modestie, à l’humilité". "Le nombril c’est important, c’est là que commence la vie, mais quand le nombril monte à la tête ça devient souvent un pois chiche !".
"Le combat du communisme, on voit aujourd’hui avec la crise du capitalisme, est un combat d’avenir", a ajouté M. Bocquet.
Selon lui, "le communisme a été entaché pas les crimes staliniens" mais "le communisme est né d’abord chez nous, pas au pied de la Muraille de Chine, à Saint-Pétersbourg ou au Palais d’hiver". Il est né notamment "avec les philosophes des Lumières et avec la Commune de Paris".
M. Bocquet a estimé que dans le texte de base commune soumise par la direction sortante au Congrès la référence au communisme est "parfois est un peu mollasson". "J’ai envie de crier : Marx, Engels, réveillez-vous on est devenu un peu mous !".(…)
Le conseil constitutionnel valide la retraite à 70 ans
http://www.france-info.com/spip.php?article224393&theme=9&sous_theme=12
Le Sénat américain a été incapable de se mettre d’accord jeudi soir sur un plan d’aide aux constructeurs automobiles, livrant ces derniers au spectre d’un dépôt de bilan qui met en péril 2,2 millions d’emplois directs et indirects.
http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5h3VGn3xmLamwcsrD4odysPuKHGoQ
commentaire?
http://www.libetoulouse.fr/2007/2008/12/politique-le-co.html
@ démocratia
Ce qui fait la spécificité de la civilisation occidentale est cette capacité de se mettre en question et de s'autocritiquer. Il y a dans l'histoire occidentale, comme dans toutes les autres, des atrocités et des horreurs, mais il n'y a que l'Occident qui a créé cette capacité de contestation interne, de mise en cause de ses propres institutions et de ses propres idées, au nom d'une discussion raisonnable entre être humains qui reste indéfiniment ouverte et ne connaît pas de dogme ultime.
Cornélius Castoriadis La Montée De l'Insignifiance "les carrefours du
labytinthe"
C'est quand même plus beau que du J.F. Revel
Dans le dernier Sine- hebdo Concialdi (après le Canard enchaîné) rappelle que les Chinois appellent notre petit timonier(Sarko) Sha Ke QI. Ce qui veut dire "L'idiot en colère" Le sens de l'observation ces Chinois.
r
@Christian C, merci c'est sympa,
bon je retourne suivre mon Congrès, encore merci
Rachida Dati "salengroïsée"? (par Le Point pas précisément 1 journal de centre gauche). Et pendant ce temps là Le Nouvel Obs commet 1 article cirant les pompes au fils Sarko...
y aura bientôt plus que Siné hebdo qui sera lisible....
"Dati dément les affirmations du "Point"
AFP
12/12/2008 | Mise à jour : 16:24 | Ajouter à ma sélection
.
Rachida Dati, "choquée", a qualifié aujourd'hui de "totalement faux" un article du Point selon lequel elle pourrait mettre à profit sa connaissance de l'ancien fief de Nicolas Sarkozy, les Hauts-de-Seine, et de ses "histoires de famille", dans une lettre à l'auteur de l'article rendue publique par la Chancellerie.
"Je me permets de vous faire part de ma surprise, pour ne pas dire plus... Vous insinuez que je serais en mesure de faire un usage déloyal d'informations en lien avec mes fonctions de directrice générale adjointe des services au conseil général des Hauts-de-Seine. Ceci est totalement faux", écrit la garde des Sceaux, dans cette lettre adressée au journaliste Denis Demonpion."
Les médecins veulent encore du fric.
***
Dépassements d'honoraires : les négociations avec les médecins avancent
[11/12/08 ]
Les pourparlers entre l'assurance-maladie et les syndicats de médecins libéraux progressent. Certes, les partenaires ne sont pas encore parvenus à un accord. Mais la séance de négociation d'hier a permis « des avancées », de l'avis de plusieurs participants. Deux grands sujets restent en suspens : le problème de la répartition des médecins sur le territoire, et celui des dépassements d'honoraires. Sur le premier point, le syndicat CSMF a proposé un mécanisme pour inciter les médecins à exercer dans les zones qui souffrent d'une pénurie de professionnels, essentiellement les campagnes et les banlieues défavorisées. Il reposerait sur le volontariat dans un premier temps. Mais si le problème de la démographie médicale n'est pas résolu dans trois ans, le syndicat accepterait des mesures plus contraignantes pour tout médecin qui s'installerait en zone déjà bien pourvue. « C'est la première fois que la CSMF accepte l'idée d'une pénalité », se réjouit-on à l'assurance-maladie.
Plus de 2 milliards d'euros
Autre sujet difficile : les dépassements d'honoraires des médecins qui exercent en secteur 2 (honoraires libres). Ils représentent aujourd'hui plus de 2 milliards d'euros, et ne sont que partiellement pris en charge par les organismes complémentaires, mutuelles et assurances. L'idée est de mettre en place un secteur « optionnel » : les médecins qui accepteraient d'en faire partie s'engageraient à réaliser 30 % de leurs actes sans dépassement, et à ne pas pratiquer de dépassements supérieurs à 50 % du tarif de la Sécurité sociale pour les autres. En échange, les médecins seraient exonérés d'une partie de leurs cotisations, et les complémentaires prendraient en charge les dépas- sements. A plusieurs conditions : que les professionnels prennent des engagements sur la qualité et que le secteur 2 soit encadré.
Des propositions
Là encore, la CSMF a fait des propositions qui pourraient débloquer la négociation. Le syndicat accepte que les complémentaires puissent disposer d'indicateurs pour suivre l'activité de ces médecins. Et aussi que l'on fixe des objectifs pour réduire le nombre de professionnels en secteur 2 en les faisant passer dans le nouveau secteur optionnel. « On a eu le sentiment d'avancer », dit-on à l'Unocam, qui défend les intérêts des mutuelles et des assureurs. L'assurance-maladie va maintenant soumettre ces propositions au gouvernement. Une prochaine réunion pourrait avoir lieu la semaine prochaine ou après les congés de fin d'année. « Si les partenaires conventionnels ne parviennent pas à un accord, l'Etat en tirera les conséquences et agira », a prévenu Nicolas Sarkozy.
VINCENT COLLEN
http://www.lesechos.fr/info/sante/4807979.htm
Merci Jean-Luc pour tes apports éclairants.
Sur l'Irlande et l'Union bananière européenne, lire et diffuser cette analyse lucide, claire, pas longue :
http://www.levraidebat.com/article-25734233.html
@ 40
La seule médecine valable est la médecine gratuite.
L’Etat paye le médecin.
De plus, aucune concurrence entre boîtes (quel mot approprié) pharmaceutiques ne devrait intervenir.
J’attends, de pied ferme, les contradicteurs.
Chiche !
Pour une autre Europe
LE MONDE | 10.12.08
Les politiques de l'Union européenne ont lourdement contribué à la crise financière, économique, sociale, écologique et démocratique. Elles ont sur nos vies des effets désastreux.
Plus que jamais, il est nécessaire de remettre en cause cette Europe libérale et de construire autrement l'Europe, avec les Européens, et pour eux. En 2005, les peuples français et néerlandais avaient rejeté, par référendum, le traité constitutionnel européen (TCE), sur la base de leur expérience, et après un très large débat sur le contenu et les conséquences de ce traité.
Depuis, Nicolas Sarkozy a fait ratifier par le Parlement le traité de Lisbonne qui reprend l'essentiel du TCE, en contradiction avec le choix du peuple, et sans même le consulter. Le seul pays qui a organisé un référendum, l'Irlande, a dit "non" à ce nouveau traité, bloquant sa mise en oeuvre et permettant de proposer une alternative.
En France, les élections européennes de juin 2009 doivent permettre aux citoyens de s'exprimer sur ce qui a été décidé sans eux, au mépris de toute démocratie, de rejeter la politique de Nicolas Sarkozy, de prolonger la victoire de 2005 et de se prononcer sur le projet européen qu'ils appellent de leurs voeux. Ces élections doivent être l'occasion de proposer ensemble un projet nous libérant d'une logique capitaliste qui sacrifie les intérêts de la grande majorité de la population et l'avenir de la planète pour permettre à une petite minorité d'accumuler le maximum de profits.
Un projet d'Europe sociale, écologiste, démocratique et de paix, c'est-à-dire de coopération et non de concurrence entre les peuples, en Europe comme dans le monde, avec les changements des institutions et des traités internationaux que cela implique. Avec une harmonisation des droits par le haut, favorisant une meilleure répartition des richesses. Avec une réorientation globale des choix économiques et sociaux porteuse d'une plus grande efficacité au service des besoins humains.
Avec l'instauration d'un bouclier social protégeant les salariés des conséquences de la crise financière. Un projet reposant sur un autre mode de développement, pour éviter la catastrophe écologique qui menace. Sur une égalité des droits pour les résident(e)s dans l'Union européenne. Sur des services publics développés et démocratisés. Et des pouvoirs aux peuples pour leur permettre d'être souverains. Nous disposons pour cela de toutes les propositions crédibles et réalisables élaborées en commun ces dernières années.
Les campagnes contre le TCE et le traité de Lisbonne l'ont montré : il est possible de mener ensemble une grande campagne de mobilisation, d'éducation populaire, de débats, riches de notre diversité, en lien avec les luttes et dans le prolongement des dynamiques altermondialistes. Cela, alors qu'au sein du Parti socialiste dominent les forces favorables au traité de Lisbonne et à l'Europe libérale, dont la crise montre la nocivité et l'échec.
Pour sortir de cette impasse et rendre possibles d'autres choix, nous appelons toutes les forces de la gauche de transformation sociale et écologiste à faire front commun. Unies, elles peuvent envoyer un grand nombre de députés européens porteurs de ce projet et de cette démarche au Parlement de Strasbourg, faisant en sorte que ce dernier corresponde plus fidèlement à la volonté exprimée par les peuples qui ont rejeté le TCE et le traité de Lisbonne, et aux aspirations de tous ceux qui partagent cette autre vision de l'Europe.
Plusieurs forces politiques se sont d'ores et déjà prononcées pour la constitution de listes communes aux élections européennes et d'autres n'ont pas écarté la possibilité d'une démarche unitaire. C'est aussi, évidemment, l'esprit des signataires de l'appel "L'alternative à gauche : organisons-la !" lancé à l'initiative de Politis. De nombreuses citoyennes et de nombreux citoyens non organisés ou membres de syndicats, d'associations, de réseaux, de collectifs, aspirent à un tel rassemblement. La diversité des forces de la gauche de transformation sociale et écologiste qui peuvent s'unir est un atout pour rassembler les citoyens autour d'un projet commun.
Comme en 2005, la dynamique politique à créer devrait s'enraciner dans les localités, les lieux de travail et dans tous les secteurs de la société. Elle dépendra de l'engagement et la mobilisation des centaines de milliers de citoyennes et citoyens et de membres d'organisations politiques, de syndicats, d'associations qui avaient permis de rejeter le traité constitutionnel européen, et sur tous ceux qui ont envie de porter ce projet. Tout dépend de cette unité. Elle est possible ; elle est indispensable. Nous y appelons.
Clémentine Autain, militante féministe ;
Jean-Jacques Boislaroussie, responsable des Alternatifs ;
Patrick Braouezec, député (PCF) de Seine-Saint-Denis ;
Marc Dolez, député du Nord, cofondateur du Parti de gauche ;
Annie Ernaux, écrivain ;
Jacques Généreux, économiste ;
Susan George, présidente d'honneur d'Attac France ;
Robert Guédiguian, cinéaste ;
Gérard Mauger, sociologue ;
Michel Onfray, philosophe ;
Christian Picquet, membre du courant Unir de la LCR ;
Yves Salesse, responsable des Collectifs unitaires ;
Denis Sieffert, directeur de Politis.
La liste complète des signataires est disponible sur le site : http://www.politis.fr.
http://www.lemonde.fr/archives/article/2008/12/10/pour-une-autre-europe_1129217_0.html
Que de sujets divers abordés dans ce blog !
Allez, une bonne nouvelle: le Parti de Gauche a réuni près de 200 personnes pour sa première réunion publique à Gardanne (13). Pas mal d'improvisation et beaucoup de bonne humeur. Cà accroche !
La médecine, que plusieurs blogueurs abordent:
- Médecine gratuite ? Hop, on relativise de suite: le médecin payé par l'Etat: donc, pas gratos du tout, le toubib !
- Le secteur optionnel: mefi ! Fumisterie consistant à terme à l'agrémént de médecins par des assurances complémentaires.
Peut-être les médecins libéraux, s'ils reconnaissaient qu'ils sont en quelque sorte fonctionnarisés depuis longtemps, et qu'ils sont rétribués, directement ou non, par la sécu, seraient-ils alors des interlocuteurs valables.
Peut-être la Secu, si elle voulait bien encourager un dialogue avec des partenaires qui veulent bien reconnaitre cette réalité, permettrait-elle une avancée vers une médecine de qualité.
Peut-être pourrait-on enfin faire de la faculté de Médecine autre chose qu'un repaire de mandarins se cooptant de façon endogénique. Il y aurait alors à nouveau des médecins cliniciens et non des prescripteurs d'examens, de diagnostics adaptés à des boîtes de médocs.
Peut-être pourrait-on remettre en cause le financement des établissements de soins, les cliniques privées, comme les maisons de retraite, étant devenues des affaires juteuses.
Etc... Mais jamais je n'ai vu la gauche au pouvoir mettre çà sur le tapis !
Ainsi critiquer Bruxelles est nationaliste.L'art. 3 du traité de Maastricht stipule "le BUT de ce traité est de créer une économie de marché ouverte où la concurrence est libre". Si le marché le décide, vous devrez laisser votre famille et aller travailler en Roumanie pour 3 €/jour. Brecht écrivait "ich kann überall hungern". C'est le programme de Bruxelles "tu peux crever de faim n'importe où, sois mobile et flexible".Exact,c'est la fin du nationalisme, et tant mieux, mais il n'y a pas que ça qui crève.
As-tu noté comme l'Affaire Augusta suscite moins d'émouvantes émotion(s) que l'Affaire Filippis - Nonobstant que les journaleux sont des citoyens comme les autres ?
Bonne nuit
tout le monde
J'ai voté oui pour Maastricht, connard que j'était de ne pas m'être rappelé que d'Artagnan était mort devant. Un pour tous et tous pour un. Qu'ils disaient. L'Europe aurait dû être cela. Et jamais un chacun pour soi. Au contraire elle fut le ramassis des basses couches. Un monde hideux où se jettent les intrigues pour appréhender les diamants de la couronne d'une reine qui n'en est plus une, puisqu'elle est la peine des suffrages et du rapt dans nos urnes. L'Europe est un mensonge plein de grâce et de dévouement, un rapt démocratique que Zeus roi du fric nous fit en son temps. Il peut l'enlever, la consommer les hommes qui la composent seront un jour se relever. Alors gare à toi Europe de mes deux, un jour viendra où la liberté l'emportera.
Bonjour à toutes et à tous,
A l’appel de nombreuses associations de parents d’élèves (FCPE et associations indépendantes : AIPEF, APTI, AUPED…), les écoles maternelles et élémentaires de la ville de Fontenay-sous-Bois (94) seront occupées par les parents d’élèves la semaine du 8 décembre 2008 pour lutter contre les réformes en cours dans l’Education Nationale. Ce mouvement intervient en cohérence avec les actions menées depuis la rentrée avec les enseignants dans de nombreux départements.
En tant que parents, nous sommes inquiets pour l’avenir de l’enseignement public, compromis par une réforme poursuivant un seul but : les économies budgétaires, au détriment d’une ambition forte pour la réussite scolaire et l’épanouissement de tous les enfants.
Nous exigeons :
Le maintien et le renforcement des RASED (Réseaux d’aide spécialisée aux élèves en difficulté), dont les personnels, spécifiquement formés, sont les seuls capables d’aider efficacement les élèves en grande difficulté. La mise en place de l’aide personnalisée ne doit pas servir d’alibi à la suppression de ces réseaux : ces deux moyens complémentaires de lutte contre l’échec scolaire n’interviennent pas sur les mêmes types de difficultés.
Une remise à plat des modalités d’aide personnalisée, en concertation avec l’ensemble des acteurs du système éducatif (enseignants, parents, municipalités…) pour éviter :
o des journées trop longues pour des enfants qui ont déjà du mal à rester concentrés pendant les six heures d’enseignement ;
o des blocages techniques (impossibilité de transition avec les temps de loisirs courts, problèmes de locaux…)
Le retour aux 26 heures d’enseignement pour tous les élèves selon des modalités concertées.
Des classes moins chargées et l’arrêt des fermetures de classe qui répondent à une volonté de suppression de postes. Des situations à 32 élèves par classe en maternelle, comme dans certaines écoles fontenaysiennes, sont incompatibles avec la volonté affichée par le gouvernement de lutter contre l’échec scolaire.
Un engagement ferme sur la pérennité de l’école maternelle.
http://www.sauvonslesrased.org.
http://www.iut-fr.net/petitions/?petition=2
@ maxou 49
Tout à fait d'accord et il faudra aller plus loin :
++++ de RASED pour venir en aide à ++++ d'élèves en grande difficulté ne relevant pas comme on veut nous le faire croire de l'incompétence pédagogique des enseignants.
Les enfants de France sont "MALS" du LIBÉRALISME, des pertes de repère qu'il engendre chez nos concitoyens, tant au point de vue socio-relationel qu'au point de vue éthique. Le paraître et l'argent sont les moteurs de ce monde qui broie les familles à coup d'insécurités sociales associées à un lavage de cerveau médiatico-pipolo-coca-colo-etco …
L'école publique, laïque est un des derniers lieux de résistance. Souvent les enseignants auxquels on demande toujours plus sans leur en donner les moyens ni matériels ni en terme de formation digne de ce nom (pêle-mêle depuis 15 ans : les nouvelles technologies, les langues vivantes, la sécurité routière, l'initiation aux premiers secours, l'histoire des arts, l'enseignement de la démarche scientifique la main à la pâte …) ont le sentiment d'être des Don Quichotte tant il leur semble de plus en plus impossible de transmettre tout cela en plus du reste à des enfants qui comme les adultes d'aujourd'hui font des crises de nerfs en pleine classe, s'automutilent, bref nous renvoient en pleine face tout la violence du désespoir créé par cette société.
Oui il faudra tous les moyens à l'école publique (pas un centime d'argent public au privé).
Oui il faudra soutenir les enseignants et les éducateurs en général.
Oui il faut plus d'enseignants spécialisés pour aider les élèves en difficulté.
SAUVONS et AMPLIFIONS les RASED, SAUVONS LA MATERNELLE
MAIS CHANGEONS SURTOUT LES OBJECTIFS DE NOTRE SOCIÉTÉ.