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13déc 08
Je rentrais du congrès du Parti Communiste. Il neigeait sur Paris. Je pensais à ce que j’ai vu. Pendant ce temps, le métro cahotait. Je faisais le bilan de la journée avec Eric Coquerel, le secrétaire national aux relations extérieures du Parti de Gauche. Autour de nous les gens parlaient des courses de Noël! Bon. Que va-t-on trouver dans nos souliers au pied du sapin?
VU DU CONGRES
Tout ce que disent et discutent les communistes nous concerne, pour peu qu’on soit de gauche. Tout simplement parce que ce dont ils traitent c’est de la vie, la terrifiante crise qui s’avance, la politique pour changer l’ordre injuste des choses. Vu? Ca n’a rien à voir avec leurs scores aux élections, le bilan de l’union soviétique et ainsi de suite. C’est de la pensée. Mais un chapitre particulier de leur discussion nous implique. Impliquer c’est plus fort que concerner. C’est le chapitre sur les élections européennes et la stratégie du PCF à ce propos. Et les congressistes communistes ont délibéré. Incroyable Parti Communiste. Ils votent ligne à ligne (elles sont numérotées), page par page, amendement par amendement. Certes avec des boitiers de vote. Mais ça dure. Mais pas trop. Mais quand même. Un pour, un contre, pour chaque amendement! Donc il faut être patient. Il leur faut trois jours pour venir à bout de leur texte…Ca peut faire sourire. Moi ça me stupéfie. Rien à voir avec l’incroyable foire qu’est un congrès socialiste où trois mille personnes parlent en même temps pendant que défilent à la tribune des rangées de camarades qui font des vocalises. J’ai terriblement pratiqué et aimé ça. Mais en voyant ces communistes, leur «ruches», leurs amendements et leurs votes ligne à ligne, j’étais pétrifié. Comme par un retour au réel. A la pudeur après l’obscénité. Si j’étais encore membre du PS je courrai dire aux camarades ce que j’ai vu. «Camarades, vous êtes devenus fous! Un congrès appartient aux congressistes» Bon. Je perdrai mon temps, je le sais bien. Les socialistes se fichent totalement de leurs propres textes. Ils ne les lisent pas. Même quand ils les signent. A la suite de cette introduction je vais vous faire lire ce qu’en écrit le bulletin de Julien Dray, à propos du dernier «texte d’orientation» du conseil national du PS. Même «Libération», qui fonctionne souvent (mais pas toujours, et je citerai des noms le jour où je voudrai leur nuire) comme l’organe central de la droite du PS, avait trouvé ce Conseil National nul à pleurer. Même eux n’en peuvent plus! Mais les socialistes se fichent tellement des textes qu’ils ne se donnent même plus la peine de traduire ceux qu’ils signent en anglais. En anglais! Ca ne les dérange pas. En fait ils doivent avoir honte de ce qu’ils signent. Donc ils ne le traduisent pas. Donc les prolétaires qui le souhaitent peuvent aller lire le texte du communiqué des sociaux démocrates réunis à Madrid sur le site de leur parti préféré… en anglais. Ca les respecte! Ils sont traités comme des cadres supérieurs du PS. Ils lisent l’anglais. Un jour ils arriveront eux aussi à penser en anglais et ce sera le paradis libre et non faussé. «L’europe c’est important, c’est vital, c’est un projet en soi» et gna gna! En anglais. Je publie donc aussi à la suite. Quelqu’un fera l’effort de traduire ça pour nous? Bon les communistes ont voté à plus de soixante dix pour cent en faveur de la ligne qui propose un Front de gauche aux élections. Ca c’est le fait politique du week end. Mais comme ils sont plus forts en discussion qu’en médias, les communistes ont oublié de dire quel était l’objet de leur congrès. Quel en était le but ? Donc ils se sont mis à la merci du premier venu capablesde fournir un sujet médiatique aux médias. Suivez mon regard. Un bon sujet médiatique est: «le PC est mort, la preuve ce sont des communistes qui le disent». Et ainsi de suite. Gardons notre sang froid. Ca dure juste quelques heures. Puis revient la parole au terrain. Ca nous laisse une chance de nous faire entendre au contact. Juste pour dire qu’il existe enfin une alternative à la droite et aux sociaux démocrates libéraux. Le front de gauche des communistes et du parti de gauche. Un front ouvert, bien sur. Incomplet, bien sur. Mais un Front. Il existe vraiment. C’est un point d’appui vital. Ca va fonctionner. Les rieurs vont changer de camp!
DO YOU SPEAK INGLISCH, CAMARADE?
PES Leaders’ statement on the Lisbon Treaty
The PES respects the result of the Irish referendum. But the PES also respects the completed ratification of the Lisbon Treaty in 23 Member States of the European Union. The PES firmly
believes that the ratification process should continue so that all 27 Member States can pronounce themselves on the Lisbon treaty.
The Lisbon Treaty is a far better treaty than the Nice Treaty. It serves European citizens better, is better for the democratic and transparent functioning of EU institutions, and better for our collective ability to face global challenges. The Treaty enshrines a European Charter of Fundamental Rights, complementing in their context each Member states’ national, regional and local laws, and sets out the fundamental role of the social market economy and important objectives such as full employment. The PES believes that a solution can be found for Ireland and for the EU. We welcome the European Council’s commitment to define “the elements of a solution” and a roadmap at their next meeting on 11-12th December. We urge the forthcoming Czech Presidency of the European Union to play a positive role in facilitating the implementation of a commonlydefined
solution and roadmap. In these times of financial and economic turmoil, it is even more important that the European
Union should have the necessary democratic institutions and instruments to work in the interests of Europe’s citizens.
CA LES GONFLE, EUX AUSSI!
Et voici ce qu’écrit le bulletin de Julien dray, l’ancien porte parole du PS à propos du texte du Conseil national du PS.
«Le conseil national de samedi dernier a mis un terme au congrès de Reims. Pour que ce terme soit positif et permette de relancer une dynamique de travail collective, il fallait que l’expression qui en découle – le texte d’orientation de la nouvelle direction – soit lui-même un modèle, et de la méthode, et de l’orientation politique, à suivre pour les prochaines années. Force est de constater qu’il échoue sur les deux tableaux. Pire encore : il constitue une régression notable par rapport à ce que le parti avait produit ces dernières années. Et un démenti flagrant à la volonté proclamée de rassemblement de Martine Aubry et des camarades qui la soutiennent.
Passe la forme, la graphie – les nombreux coquilles, fautes d’orthographe et autres anglicismes, que certains camarades ont sévèrement pointés, et qui sont sans doute à mettre sur le compte de la précipitation qui a présidé à l’élaboration de ce manifeste. Même si il aura fallu attendre l’ouverture du conseil national, samedi matin, pour qu’il soit diffusé aux membres des instances nationales du PS !
Passent encore les facilités oratoires nombreuses, les satisfécits vagues, les exhortations velléitaires, les condamnations morales, qui donnent l’impression, à tort ou à raison, de témoigner de l’impuissance de ceux qui les profèrent, ou de leur incapacité à formuler clairement une position sur un sujet donné. A ce titre, on aurait sans doute pu se passer de l’évocation de « défis sans précédents dans l’histoire de l’Humanité », de l’appel à une « transformation réelle et profonde » de la République, à une « politique de l’immigration humaine et digne », sans beaucoup plus de précisions. On aurait pu s’abstenir aussi de proclamer solennellement, et non sans un certain ridicule, que « le moment est venu que se lève une nouvelle génération d’hommes et de femmes de gauche », ou d’asserter doctement que « la rénovation doit être profonde » – surtout pour conclure quelques lignes plus loin sur les bénéfices d’un « parti campé sur ses valeurs de toujours » ! On aimerait quand même savoir ce que sont « des réformes audacieuses », même si on apprécie l’audace. On espère qu’on ne peut pas « combattre la droite » autrement que « vigoureusement ». Pour tout dire, si on aime bien la « nouveauté », on persiste à penser qu’elle ne constitue pas un qualificatif si définitif qu’il suffise de le placer plusieurs dizaines de fois dans un texte pour en garantir la qualité.
Passent donc ces défauts de forme, même si, à force de s’accumuler, ils finissent par grever le fond. En particulier, il est difficile de ne pas être préoccupé par l’incapacité de ce texte à définir autrement sa vision du socialisme du XXIème siècle que par une formule au contenu pour le moins imprécis : « un socialisme de gouvernement clairement ancré à gauche ». Ou par des slogans dans l’air du temps, laborieuse tentative de calquer les tics de langage de l’UMP – le « socialisme décomplexé ».
On aurait pu faire l’impasse sur tout cela, si la vision développée dans ce manifeste avait été prometteuse, « ambitieuse », pour reprendre un adjectif qui y est souvent utilisé. Mais ce ne sont pas précisément ces qualités qui frappent d’abord le lecteur. C’est l’impression désagréable de lire une compilation, plate et atténuée, de tout ce que le parti socialiste a pu faire de convenu ces dernières années. L’impression, pour être précis, de tourner en rond, de ne pas échapper à une pensée sans doute pleine de bonnes intentions, mais déjà dépassée – et pour cause, puisqu’elle a accompagné nos derniers échecs aux élections nationales. Soyons honnêtes, cette impression de doux ronronnement quelque peu soporifique est parfois démentie – mais non pas pour de bonnes raisons.
L’attention du lecteur est soudain alertée quand, parvenu au chapitre, quand même cardinal, des relations internationales, il lit une longue envolée sur la nécessité pour l’Europe de « faire entendre une voix forte contre l’unilatéralisme américain et son discours de choc des civilisations », autrement dit de s’opposer au bushisme … plus d’un mois après l’élection d’un certain Barack Obama à la Maison Blanche. Ce président des Etats-Unis qui est prêt à entamer des discussions avec l’Iran. On sait gré à la nouvelle direction du PS de ne pas céder à l’emballement parfois irrationnel de l’obamania. Mais avouons qu’à ce degré de sang-froid, on n’est pas loin de l’autisme pur et simple … L’attention du lecteur est à nouveau sollicitée quand il se rend soudain compte de grands absents, expédiés en une ou deux phrases : la culture, uniquement évoquée comme « dimension essentielle de notre projet », ou encore l’enseignement supérieur et la recherche, convoqués de manière périphérique sur leur apport à la croissance et la seule question de leur démocratisation.
Admettons, enfin, que l’on tolère les coquilles, le style alternativement emphatique et technocratique, les insuffisances sur l’éducation et la culture, les bourdes sur l’international. Admettons. On n’en serait pas moins en droit d’attendre une grande pertinence, une puissance de proposition inattaquables dans le domaine économique et social. Cette direction ne se revendique-t-elle pas de la « vraie gauche » du parti ? Le lecteur indulgent se concentre donc sur ces volets du texte. Mais il n’est pas certain que son indulgence résiste longtemps à cette dernière épreuve. Car il devra s’infliger la douteuse opposition entre « économie réelle » (le bien) et finance (le mal), comme si le patron de « PME », parangon (dans ce texte) de la première, était toujours un apôtre de la question sociale, comme si par ailleurs on pouvait imaginer une économie de marché sans capitaux ! Il se confrontera, surtout, à la régression politique majeure que constitue le retour à une vision misérabiliste d’un monde coupé en deux, entre les inclus, et les exclus – dont le PS doit exclusivement s’occuper. C’est ainsi que l’on parle de politique salariale sans proposer autre chose que l’augmentation du SMIC ou la « revalorisation des petites retraites ». C’est ainsi, surtout, que l’on tombe dans le piège grossier qui nous est tendu par la droite, en délaissant totalement les classes moyennes, sans chercher à créer une vision de la société qui rétablisse leur alliance objective avec les classes les plus démunies.
Mais ce n’est pas tout. Ce qui décourage définitivement le lecteur le mieux attentionné, le plus ouvert, de valider ce texte, c’est sa destination véritable, qui apparaît progressivement au fil de la lecture, et qui explique peut-être d’ailleurs pourquoi tant de thématiques sont bâclées. Cette destination est limpide : c’est l’empêchement. Ce texte a été écrit pour empêcher une certaine catégorie de socialistes de le voter. D’ailleurs, et ce n’est pas un hasard, il ne devient précis et anguleux que quand il s’attache à des positions inverses de celles de la motion E. Tout y passe : les critiques voilées contre la supposée présidentialisation du parti (« le débat argumenté plutôt que la démarche personnelle ») ; la réactivation de l’opposition stérile entre parti de militants et parti de supporters (« nous n’admettrons pas de voir notre parti [...] au service d’une candidature ») ; le refus de l’allègement du prix de la cotisation ; le refus proclamé de toute alliance avec le MoDem (tout en précisant de manière ambiguë que ce parti prône « aujourd’hui » une politique économique et sociale opposée à la nôtre, sans aller jusqu’au bout de ce qu’implique cet aujourd’hui). On ne reviendra pas sur ce qu’a de comique cette vertueuse interdiction, au regard des alliances pratiqués ça et là par ses propres promoteurs.
(…) Curieux objet que ce texte qui fait le choix formel de l’inventaire, plutôt que de se concentrer sur quelques points nodaux d’un projet d’ensemble, et qui échoue en définitive à être détonnant, conquérant, ou même simplement un tant soit peu précis et convainquant, sur la grande majorité des sujets abordés.(…).
90 commentaires à “Retour du congrès communiste”
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bjr tt le monde.Oui j ai été éduqué ainsi.Ah ah J LUC flo t interpelle.Bien entendu le communiste que je suis partage ton analyse sur le PS, j aimerai egalement que le PCFcoupe le cordon nourrisier avec lui..mais de cela qu, en a dit notre congrés? J attend de lire. Donc au concret front commun aux européennes ok.MAIS faisons tout afin que le NPA nous rejoigne! Ensuite,quel projet commun de societé? Avec des candidatures communes oui non? Je pense que oui! indispensable, et là attention aux égo, aux conservatismes des situations de rentes..Que de travail..Pour l instant bcp de gens souffrent pendant que d autres malgré la crise, ou grace a elle, se gorgent sans vergogne.Qu,elles initiatives rassembleuses immédiates devons nous prendre pour améliorer le sort de nos concitoyens dont nous faisons partis? Je reve de manif monstres dans le pays ou tous les partis de la vraie gauche, tt le monde me comprend,tous les citoyens qui desirent mettre un terme a ce capitalisme puissent se retrouver.Elle a raison au travail! et reste au PG flo la tache à venir est ardue.
@ 31
Mon cher Wieland, je ne vois pas en quoi je n’ai pas la même perception que vous « à propos du PG ».
Créer un front de gauche me semble la seule voie de résistance. Laisser aux différents partis leurs sensibilités particulières est, je le crois aussi, une nécessité pour assurer la cohésion d'un front de la Gauche. D’où mon enthousiasme en constatant la joie de Mélenchon d’avoir connu de plus près les terribles communistes. C’est bien d’un rapprochement qu’il s’agit, mais non d’un désir de fusion, bien sûr. Si d’autres partis authentiquement de gauche (ceux dont l’idée directrice essentielle est la solidarité) veulent adhérer à ce front, on ne peut que s’en réjouir.
Mais il faut, condition sine qua non, rejeter tout compromis avec des gens qui flirtent avec la droite, quand ils ne sont pas carrément de droite.
Le Front Populaire était formé, en 1936, du PCF, des sociaux-démocrates et du parti radical (bourgeois incroyants).
D’emblée, les radicaux ont voulu imposer leur loi. Les seuls succès (ils étaient de taille) remportés par le Front Popu furent arrachés par une longue grève générale qui permis l’obtention de la semaine des quarante heures et les congés payés. Cette grève effraya même les communistes. En avril 38, Daladier reprenait la situation en main, avec l’alliance du parti radical avec diverses droites. Exit le Front.
Dans le PS actuel, on peut considérer que les ségolénistes constituent le parti radical d’avant-guerre.
Ce sont des narcissiques que le nom « solidarité » fait ricaner. Un "bling-bling" ne peut être socialiste. Dans le monde de Ségolène, être socialiste et s’offrir une montre « à complications », d’une valeur de 250.000 francs d’avant l’euro, chez un bijoutier de la place Vendôme, est le meilleur symptôme de la mentalité "bling-bling". C’est l’épanouissement du narcissisme.
Ces gens ne sauront jamais devenir « de gauche ».
D’accord avec vous sur la situation actuelle du PCF ; il en est de même dans la plupart des pays de l’UE, sauf en Grèce.
Vive Mélenchon, s’il continue dans cette voie !
Enorme !
Bush bombardé presqu'à bout portant à coups de godasses, par un journaliste irakien. Il était invité en Irak et considérait que la victoire était proche.
http://www.lemonde.fr/ameriques/video/2008/12/15/c-est-une-chaussure-de-taille-10_1131131_3222.html
Le texte de Wieland est assez révélateur de la volonté de certains derrière des aspirations unitaires désintéressés à faire la peau du NPA.
La caricature visant à réduire les doutes et non forcément l'hostilité d'une probable majorité de militants du NPA par rapport à l'initiative de Mélenchon à une posture identitaire et d'éternels protestataires stériles est contre-productive.
La politique, c'est aussi affaire de confiance. Le choix de Mélenchon de discuter puis de signer à huis-clos avec la direction du pcf un accord puis d'appeler le NPA entre autre à rallier le front de gauche n'est pas la meilleure manière de susciter la confiance au sein du NPA.
Si ceux qui appellent le NPA à l'unité un jour sont les mêmes qui le lendemain caricaturent son orientation et se tiennent prêt à l'excommunier si des doutes sur la démarche sont exprimés, que les choses soient claires, il n'y aura pas d'unité.
Soit, nous avons une vraie discussion de fond en respectant les arguments des uns et des autres, soit l'appel à l'unité est une mise en demeure, le NPA étant sommé de répondre positivement sous peine d'être catalogué "sectaire" et là, la discussion sera probablement terminée avant même d'avoir commencé.
Une chose est sûr, il n'y aura pas de ralliement. Il y a aura peut-être une discussion concrète sur les bases d'un accord éventuel, une discussion qui poserait alors les conditions dans lesquelles le NPA serait prêt à un accord mais certainement pas un ralliement.
Plutôt satisfait du communiqué PG à lire sur site Parti de Gauche relatif aux discussions initiales POI-PG.
C'est exactement comme celà qu'il faut avancer si l'on veut défendre ensemble les intérêts du peuple et des travailleurs en particulier et leur unité necéssaire contre nos adversaires politiques.
Les instances du POI (vers le17 janvier)prendront donc position sur ce rendez-vous -revanche des européennes.
En attendant,l'action contre les licenciements semble une démarche centralisatrice,et qui pourrait peut-être s'organiser enpuissance le jour ou les syndicats sont décidés...ensemble.... et comme c'est pas souvent!
Alors grèves et manifs le jeudi 29. 1,départ et cristallisation de toutes les luttes ?IL faut les préparer, il faudra en être.
Ne soyons surtout pas dupes des"reculs" stratégiques du ministre sabreur d'Education nationale et des personnels
Bonjour à vous,
@Langue Rouge
Et si la base vous (NPA) demande l'unité que ferez-vous?
"L'unité à la base, toujours, l'unité en haut et à la base,quelques fois mais l'unité en haut jamais!" Je laisse deviner de qui est!
Et pourtant Langue-Rouge...
Faire un front de gauche pour les élections européennes est un premier pas relativement facile.
Fermer la porte aujourd'hui enfermera le NPA dans ce qui le menace aujourd'hui, semble t'il et vu de l'extérieur, n'être qu'une LCR relooké avec tous ses travers.
Le "tout ou rien ", une posture facile qui permet de se donner le bon rôle systématiquement sans prendre sa part de responsabilité et se laver les mains des conséquences.
Alors quoi ?
J'espère sincèrement que le NPA ne sera pas ça, parceque du coup cela aura été beaucoup de bruit pour rien.
Flo dit (p25) "allez, au boulot "et s'énerve un peu à cause des sujets non traités par Jean-Luc Mélenchon.M'est avis qu'il ne doit pas mener un train de sénateur tous ces temps.Pour en savoir un peu plus il faut aller sur les liens et surtout se mettre au boulot soi-même. Tout est à faire ! Sursum corda et foin des jérémiades Fratrnellement
Le NPA embrassera-t-il la ligne calamiteuse de l’interpassivité ?.Acte défini par l’écrivain philosophe slovène Slavoj Zizek : L’interpassivité consiste sans une once de spontanéité à croire ou à prétendre être actif qu’au travers ou par le biais d’un autre sujet qui œuvre à notre place.
On peut mobiliser les réflexions de Slavoj Zizek. Interrogeant le concept dominant de notre époque et du monde virtuel : l’interactivité. Slavoj Zizek oppose le concept d’interpassivité au concept d’interactivité. L’interpassivité peut-être définie comme un état de l’individu passif à travers l’Autre ; c’est à dire que l’individu cède à l’autre la dimension passive de son être tout en restant activement impliqué par ailleurs
Alors OUI à un front de Gauche. Le PG a été créé pour gouverner et non pour effectuer de simples défilés, certes capitaux pour un projet de loi ou deux, mais peu concluant pour changer le monde.
Réaction à "quatres vérités dérangeantes"
Texte très intéressant et.... inquiétant.
Mais pourquoi faut-il, dans un blog de gauche, lire, "des nations entières vont d'enfoncer dans l'anarchie". Le terme "chaos" est préférable.
Si les idées anarchistes avaient triomphé, on n'en serait pas là sur le plan climatique, puisque le profit (cause de tout le mal) n'aurait pas été le moteur de l'humanité. On peut rêver, non ?
cher Christian C
J'ai plutôt l'impression que c'est toi qui a tendance à te la jouer, tu as l'air d'être un champion du blabla ;)
Nul n'est besoin d'être très érudit ni très malin pour constater que la planète se réchauffe et pour deviner que la philosophie de la croissance ne fait qu'amplifier ce phénomène (et bien d'autres crash prévisibles).
La gauche n'a pas su incorporer cette donnée scientifique et reste emprisonnée dans une réflexion moralisatrice inspirée des RELIGIONS (tu n'es pas remonté assez loin dans ton histoire de la gauche) :
là où les écologistes parlent de responsabiliser, la gauche entend culpabiliser, culpabilité une notion bien chrétienne..
Par ailleurs, la gauche parle beaucoup, chouine beaucoup, créé beaucoup de partis, compte toujours sur d'improbables victoires (de qui? de quoi?), espère des mesures magiques, une sorte de solution divine issue du pouvoir et de ceux qui courent après comme JL Mélenchon.
Or le pouvoir, c'est nous qui l'avons, il est dans notre caddy, dans notre télécommande (on s'en fout que Sarko nomme le président de France Télévision, y'a des milliers de chaines à regarder, on n'a jamais été aussi libres !).
Nous sommes des millions, on les mets à genoux quand on veut.
Mais évidemment c'est toujours plus facile de pleurnicher sur les délocalisations et de courrir au super marché pour engraisser l'importateur chinois passque la production locale on l'a trouve trop chère.
Pendant ce temps là sur ebay et compagnie, se développe le libéralisme le plus absolu, avec la complicité silencieuse des révolutionnaires de service..
Cher sibemol
Je partage ton avis à quelque détails près. Oui j'aime le blabla lorsqu'il est constructif et dégage des idée. Non je n'aime pas me la jouer.
Remonter jusqu'où? La gauche est cette part de gens progressistes qui ont toujours oeuvré pour l'humanité. La liste est trop longue pour la dérouler jusqu'à la nuit des temps.
La planète est malade. Tout à fait d'accord avec toi.
Le pouvoir c'est nous? De quel pouvoir s'agit-il? Celui de pouvoir zapper sans cesse ne m'apporte guère de pouvoir sauf à changer constamment de chaîne. Si j'achète chinois? J'évite d'acheter chinois. Je fais parti de ceux qui préfère la durée et la qualité au consumérisme incessant. T'imagine je n'ai même pas de portable. Je n'aime pas les produits chinois. Je préfère attendre ou me passer des dernières nouveautés que de tomber en contemplation devant le moindre gadget made in china.
Mais pourquoi tirer à boulets rouges sur JLM? Ne crois-tu pas que la droite s'y entend déjà? Alors de grâce tape sur les vrais responsables.
"Nul n’est besoin d’être très érudit ni très malin pour constater que la planète se réchauffe et pour deviner que la philosophie de la croissance ne fait qu’amplifier ce phénomène (et bien d’autres crash prévisibles)." Combien de français croient que la planète se réchauffe?
Surtout pas les corréziens et les cantaloups en ce moment, 50 cm de neige!
Plus sérieusement, beaucoup d'émissions télé et/ou conférences devront se faire pour que l'opinion publique en soit véritable convaincu au moins à 70%!
"Mais évidemment c’est toujours plus facile de pleurnicher sur les délocalisations et de courrir au super marché pour engraisser l’importateur chinois passque la production locale on l’a trouve trop chère."
Tu sais que 8millions de gens...en France vivent avec moins de 870euros/mois!
As ton avis qu'est qu'ils achètent et où l'achètent-il quand ils peuvent acheter?
"Alors OUI à un front de Gauche. Le PG a été créé pour gouverner et non pour effectuer de simples défilés, certes capitaux pour un projet de loi ou deux, mais peu concluant pour changer le monde."
Il faudra beaucoup de défilés pour...gouverner. Pour arriver à 81, nous en avons fait des défilés et des luttes pour arriver au 10 mai!
Crois et faire croire que Sarko et sa bande sont si fragiles, c'est de l'enfumage et l'inconscience...
Bonsoir Dudu
Ca fait longtemps... J'espère que tu vas bien. Tu nous a manqué.
Pour ceux qui lisent l'anglais et l'espagnol et s'intéressent à l'économie venezuelienne et la crise
http://thevenezuelaneconomy.blogspot.com/
Bisous Jennifer, heureux de te revoir et tant pis pour les Jaloux!
Je vais...bien Merci
Voilà ce que disait P. Laurent dans son rapport au 34° congrès
http://www.pcf.fr/spip.php?article3293
Alors que la crise capitaliste appelle des changements de grande portée, que des forces sociales et politiques existent dans notre peuple pour de telles avancées, l’alternative politique à la droite Sarkozyste semble durablement en panne. Et ce n’est sûrement pas le congrès du PS qui a levé ce doute dans le peuple, bien au contraire. Soyons en certains, camarades, Nicolas Sarkozy n’est pas dans cette situation un simple spectateur. Il travaille en permanence, idéologiquement et politiquement, à défaire toutes les possibilités de rassemblement transformateur face à sa politique. En cherchant à fédérer autour de ses propres solutions, comme il le fait aujourd’hui dans la crise. Mais en agissant aussi directement sur la recomposition du paysage politique. Si nous le laissons faire, soyez en sûrs, le casting de la gauche, il s’en occupera aussi. Vous êtes-vous parfois demandé ce qui valait le même engouement médiatique à des personnalités aussi différentes que François Bayrou, Ségolène Royal, ou Olivier Besancenot ? Une seule idée en vérité : tous les trois désespèrent de la gauche. Pour le premier, elle n’existe plus et devrait se ranger devant le centre moderne qu’il incarne ; pour la seconde, elle est ringarde sauf à s’allier avec le Modem ; et pour le troisième, elle est dans sa plus grande part infréquentable. Ne nous y trompons, ce qui est flatté dans cette promotion hétéroclite, c’est une seule idée : la gauche n’est plus et ne sera plus pour longtemps majoritaire dans ce pays. Tous celles et ceux qui ne pensent pas ainsi sont décrétés vieux jeu, archaïques, dépassés.
Eh bien, nous refusons cette voie du renoncement. Nous sommes lucides sur l’état de la gauche mais ne nous y résignons pas. D’autant que nous le constatons, tous les jours, dans les luttes sociales et démocratiques se construisent des rassemblements qui témoignent de fortes exigences de transformations sociales. De très nombreux électeurs de gauche, de toutes sensibilités, sont prêts à faire du neuf et à faire front ensemble. A toutes et tous nous tendons la main et nous lançons cet appel : ensemble, faisons émerger à gauche des réponses alternatives crédibles au capitalisme ! Face à la crise, c’est le meilleur chemin vers de nouveaux rassemblements victorieux !
Je viens de lire le texte en anglais et le texte de Dray. m**** (désolé) je n'ai qu'une seule envie : de leur jeter mes godasses à la figure !
Dudu
Oui bien d'accord avec Pierre Laurent: ne nous résignons pas à la dégringolade de la gauche. Ce n'est pas le moment, juste quand des tas de gens vont se rendre compte vraiment de ce qu'est le capitalisme.
Oui aussi Sarkozy travaille d'arrache pied à nous démollir. Tous les moyens y passent. Les entourloupes idéologiques qui le font passer pour keynésien alors qu'en fait, il continue à défendre coûte que coûte les profits des entreprises. On ne peut être keynésien et en même temps continuer à vouloir faire des profits mirobolents. Il faut choisir dans la crise. Et bien sûr qu'il a choisi: il ne fera pas remonter la demande mais il va continuer à essayer de presser le citron de ceux qui n'ont déjà pas beaucoup et pour certains (certaines cf les dernières propositions pour les mères célibataires) ceux qui n'ont presque plus rien! Son choix c'est de nous exploiter un maximum et de donner la possibilité au capital de sortir son épingle du jeu.
Il joue sur tous les tableaux. Ainsi face à sa peur de la jeunesse dans la rue, il remet sa réforme des lycées à un an. J'espère que cela se retourne contre lui, que les gens en déduisent: la lutte paie, la preuve c'est que les jeunes l'ont fait reculer. Enfin il est malin: il attaque à la racine, avant que les jeunes ne se soient vraiment rendus compte de leur force, juste au début d'un mouvement.
C'est pour cela que le PG tombe bien. Là on va pouvoir compter nos forces, se rassembler, s'unir pour se battre. Une vraie force militante. j'espère qu'on va bien se construire et qu'on saura faire face aux échéances.
Bon il semblerait qu'il y ait une manif jeudi des lycéens. A suivre...
ben nous sommes d'accord finalement Christian ;)
Je ne tire pas spécialement sur Jean-Luc Mélenchon, depuis que je suis la vie politique, j'ai vu de plus ou moins près des dizaines de mouvements politiques plus ou moins "alternatifs" se créer, sans remonter aux années 80, rien que dans les derniers mois, Emanuelli, Besancenot, Robert Hue et maintenant Mélenchon (je nomme les leaders parce que la durée de vie de ces mouvements est en général anecdotique), ça m'a rendu très libertaire ;)
Au bout du compte je vois beaucoup d'énergie dépensée pour rien, beaucoup d'espoirs évaporés aussi.
Je ne crois plus du tout en la lucidité spontanée des hommes politiques et je pense que notre rôle de citoyen ne peut plus consister à les soutenir comme des supporters en leur disant bravo vazy, mais au contraire à les mettre sous pression en les aiguillonnant individuellement ou en s'investissant dans des associations pour les forcer à se confronter aux problèmes concretement.
S'il n'y avait pas Augustin Legrand pour faire un peu de bruit, ce ne sont pas les 3 ou 4 députés verts qui ont dormi sous les tentes des Don Quichotte qui auraient réussi à sensibiliser les gens sur ce sujet et à obliger le gouvernement à au moins faire semblant de ne pas ignorer le problème.
Quand je vois toute l'énergie que développe Jean-Luc Mélenchon pour créer son mouvement, tandis que d'autres font la même chose parallèlement, je ne peux que constater l'incapacité de tout ce beau monde à travailler ensemble, à partir de là ils me paraissent peu crédibles pour prétendre à travailler pour nous s'ils n'arrivent déjà pas à bosser les uns avec les autres..
Il y a une relation paternaliste entre les hommes politiques et les citoyens qui incite le premiers à se conduire comme des petits chefs, et les seconds à se déresponsabiliser.
Il me paraît indispensable de briser cette hiérarchie, les hommes politiques sont à notre service et non l'inverse, nous devons en prendre conscience et nous émanciper pour qu'ils nous considèrent comme des adultes et pas comme des élèves soumis à "l'éducation populaire" (sic, sur ce site par Jean-Luc Mélenchon pour expliquer qu'il fallait voter Royal :).
Sans compter qu'au delà de ces considération psycho-politiques, d'un point de vue froidement stratégique, tout ceci est suicidaire.
Tel que c'est barré, aux prochaines présidentielles, on se dirige inéluctablement vers 2 candidats issus du PS, et du côté des alternatives c'était déjà groupusculaire, voilà qu'on fabrique un nouveau groupuscule sur les ruines de l'alliance PS-PC que les électeurs ont quitté depuis 30 ans....
Le résultat des courses, c'est qu'en l'état actuel des choses, c'est un deuxième tour présidentiel Sarkozy-Bayrou tranquillement sans photo.
Voilà, je tire pas spécialement à boulets rouges sur Jean-Luc Mélenchon, je profite de l'ouverture qu'il nous donne pour faire remonter des colères qui grondent.
Je ne sais pas s'il tient compte des "boulets" qui atterrissent sur ce site, mais il a écrit lui même quelque part ici qu'il s'en servait pour développer ses argumentations.
A défaut d'être utiles, peut-être mes interventions intègrent-elles parfois l'équipe des sparing partenaires qui permettent à Jean-Luc Mélenchon d'être un si brillant orateur ;)
Oui Robespierre
Les godasses comme le journaliste irakien qui a jeté les siennes sur Bush! Un vrai héros mais il a été sévèrement battu et risque 2 ans de prison.
http://www.lemonde.fr/proche-orient/portfolio/2008/12/15/les-irakiens-celebrent-l-homme-qui-a-lance-ses-chaussures-sur-bush_1131518_3218.html#ens_id=1105229
On voit mieux le jet sur cette vidéo
http://www.liberation.fr/monde/0601463-bush-evite-le-coup-de-pompe
Lisez ce communiqué du PG. C'est tout à fait cela! Ce sont peut être les jeunes qui réussiront à faire reculer le gouvernement sur l'éducation (les suppressions de poste, les RASED etc...). C'est sans doute de cela que Sarko a peur et pourquoi il veut étouffer leur révolte dans l'oeuf, avant même que le mouvement ne prenne son essor. Et puis qui sait?, pour peu que ce mouvement ne s'allie avec les jeunes de banlieue. Avez-vous remarqué que les jeunes étudiants grecs brûlaient les voitures comme dans nos banlieues. La convergence entre les 2 jeunesses n'est peut être pas si éloignée que cela...
Communiqué du Parti de Gauche
Xavier Darcos vient seulement de trouver la pédale de frein, pas encore la marche arrière. En annonçant le report de la réforme de la classe de seconde, le ministre se livre à une manoeuvre désespérée pour tenter d’éteindre l’incendie qu’il a déclenché par ses attaques répétées contre l’école publique. Car dans le même temps, le gouvernement ne renonce ni à ses réformes, ni aux 13 500 suppressions de postes programmées pour la prochaine rentrée. La mobilisation va donc continuer. Les grosses ficelles du gouvernement sont un encouragement pour les lycéens, parents et enseignants, qui ont su contrer la tentative de passage en force du ministre. La gauche a le devoir de les aider. Car le mouvement qui se développe est la digue qui protège le service public d’éducation nationale. Il doit gagner pour mettre en échec l’actuel dépeçage du système public opéré dans le but affiché de faire de la place au secteur marchand et aux Eglises.
Bien simemol. Tu vois nous nous comprenons mieux. Certes il y aura entre toi et moi des divergences, mais ce qui rapproche doit être plus fort que ce qui nous oppose. Les hommes politiques subissent comme nous la pression du monde. Machiavel disait que des peuples libres sont des peuples plus fort. C'est pourquoi la droite s'empresse à les ligoter. Il pensait également que l'être vivait sa destiné à 50 % de chance et 50 % de vertu. Vertu étant le sens de la volonté et chance le hasard du temps. Le moment. L'instant. Le monde capitaliste traverse une crise énorme. D'une proportion inégalée n'en déplaise aux pompiers pyromanes de l'UMP. Je pense que l'instant est propice à une remontée de la gauche. Je peux me leurrer, mais j'espère ne pas me tromper.
Jean-Luc Mélenchon à travers ses actions ses discours s'oppose en argumentant. Sa ligne directrice ne change pas. Il s'obstine vraiment. Il faut lui rendre grâce de son départ d'un parti décati.
Ce qu'il fera demain sous nos yeux n'appartiendra qu'à ce nous voudrons qu'il fasse. Sauf à laisser faire l'homme, et s'abstenir de nos idées.
Bien à toi
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Route barrée pour Wieland
@Wieland
Ne cherchez plus à entrer sur le blog, la route vous est barrée.
Les contributeurs ont répondu à votre dernier message.
Tenez vous le pour dit, vous ne pourrez plus écrire.
La politique est un spectacle.
Donc prenez un fauteuil, regardez ensuite partez !
Bon d'accord je fais ma toute dernière contribution.
A l'an prochain donc aux Européennes sur le site UNIR ou NPA
Bonne chance au PG !
@ Carol DEBY et
@Langue rouge
A Carol, je voulais dire qu'à propos de rapprochement il n'y avait pas un acteur unique en action. Il semblait couler de source que celui qui crée quelque chose en appelle aux autres pour avoir leur appréciation et leur adhésion aux différentes
offres.Cela ne voulait pas dire qu'il soit le seul à en faire. Les autres qui s'en rapprochent ont toutes les facultés pour en faire aussi.
Le rapprochement pour former un large front était recherché depuis longtemps, particulièrement depuis le TCE. La problématique d'un candidat unitaire s'était posée aux dernières présidentielles. Cette problématique n'est pas nouvelle, elle se représentera encore, de même les moyens de tirer plus à gauche le PS à moins de le descendre, n'est pas nouvelle dans la préoccupation des formations de gauche.
Bové, candidat unitaire... pour presque personne. Un cas d'école sur lequel on ferait bien de reconsidérer dans son histoire chronologique. Une pétition, on ne sait d'où elle sortait, nous avait mis en lice un candidat absolument inadéquat pour cette élection et si peu défini politiquement en la personne de José Bové. On se rappellera les procédés de l'équipe de gestion de la candidature Bové, de la mobilisation d'intellectuels, de militants phare qui avaient contribué plus à la division qu'au rassemblement.
Donc je peux comprendre certaines craintes fondées de certains groupes (NPA par exemple).
En clair, je voulais souligner le contexte et la personnalité des fondateurs au pluriels, tellement différents ainsi que la simplicité et la transparence de leur démarche... La rapidité avec laquelle le PG prenait vie, ne permettait pas aux uns et aux autres, de penser que Jean-Luc Mélenchon oeuvrait en coulisse. Ce n'était matériellement pas possible. Apparaissaient plusieurs sections en province d'un seul et même coup dans l'effet d'un parapluie qui s'ouvre. Extraordinaire !
Quel homme orchestre pouvait à la fois être au meeting, derrière son blog, aux séances sénatoriales, aux communications et à la recherche de solutions matérielles pour assoir le PG ?
Ma conclusion ici s'adresse aussi à Langue rouge: je ne crois pas une seconde qu'il y ait eu huis clos avec le PCF et contrats signé au mépris des militants de base. Si on veut discréditer on dit cela en passant sous silence de possibles contestations en son sein. C'est prendre les militants du PCF pour des moutons de panurge.
Ce rapprochement recherché par tous, comme je le disais plus haut, attendait ce petit quelque chose pour se produire. Il se trouve que Jean-Luc Mélenchon soit cet élément qui a permis le déclic, conjugué avec la crise financière qui désespère et un PS qui exaspère, l'émergence d'un PG a pu être possible. Jean-Luc Mélenchon était à l'écoute globale, il était particulièrement attentif aux besoins en politique pour la population. Il avait écouté son intuition. Il s'est trouvé qu'il avait raison. Il fallait le faire.
Un individu qui n'a pas cette fibre politique et pas de sincérité ne peut pas le sentir, ni ne peut le faire.
(C'est étrange ce sentiment d'être un artiste quand on fait de la politique. Mais les grands moments politiques se comptent comme les grandes œuvres d'art.
Bien sûr, gardons nous de devenir des imprécateurs).
Le PG tombait juste au moment où NPA était en passe de devenir cette émergence, ce parti contre le capital qui eût pu être celui du rassemblement. C'est du moin ses ambitions, pas ma conviction. Non à cause de ses analyses, mais à cause de son mode de fonctionnement et de sa manière d'affirmer les occupations de terrains.
De plus, il avait trop tardé (ce n'est pas de sa faute) aux yeux des militants de
gauche, non marxistes de tradition, qui viennent de réaliser, dans cette crise sans véritable précédent, à quoi ressemble le capitalisme post moderne.
Des rendez -vous manqués ne sont jamais à votre avantage. Mais ça ! Ce n'est pas de la faute de NPA.
@ Langue rouge
Quant à la probable majorité de NPA hostile à ce rapprochement, je ne m'aventurerais pas à émettre des appréciations avant son congrès de fondation.
J'ai quitté la IVe internationale en 1985, mes constats de ce que j'y ai vécu restent valables pour les autres partis.
J'aime lire "La Brèche" j'en fais ici la publicité. http://www.la-breche.com
Des camarades (avec lesquels je ne suis pas toujours d'accord) qui fournissent un travail fantastiquement sérieux et documenté pour tous les dossiers qu'ils traitent. On peut parfaitement faire du bon travail avec ceux qu'on n'aime pas !
Je crois qu'il est question de posture qu'on se donne dans l'examen des plats qu'on vous passe. Personnellement, j'ai répudié le décorum du langage des gauches moralistes torturées par la conscience de la conformité. Je consomme. Je n'ai plus de chapelle politique, encore moins religieuse. Je prends tout de suite ce que je crois bon pour moi, pour nous tous.
Avec ou sans Jean-Luc Mélenchon, le PG existe, il vit, il agit, joignons lui nos énergies (synergie comme aime à dire les alternatifs minoritaires).
Faut faire gaffe sur les blogs : les horaires des commentaires sont indiqués,
ça peut trahir celle ou celui qui essaie de jouer au con avec des pseudos multiples...
Et bien sur il y a aussi l'ecriture, le style, la ponctuation...
Jean Luc ta présence au Congrès du PCF m'a réchauffe le coeur.
Ma vie militante a commencé en 1947 j'avais tout juste 14 ans, ma petite copine tout autant, ses parents avaient été des résistants communistes les miens résistants Socialistes et de l'Eglise Protestante. Puis très vite mon choix fut l'Union des Jeunesses, Républicaines de France, la vraie jeune garde la JC. L'Algérie ou je suivis les consignes du PCF, faire les pelotons et prendre le maximum de grades, commander les hommes et obtenir d'eux qu'ils restent humains dans toutes les circonstances. Sous:/off du Service de Santé des Armées, soigner les malades les blessés, les prisonniers du FLN/ ALN les populations autochtones dans les montagnes.
En 57 à mon retour ce fut la Bataille pour la Paix en Algérie, les réunions le soir ou je montrais mes photos et j'expliquais aux gens venus pour un fils, un cousin, un voisin, le 10 Mai 1958 sur la Marché de Vénissieux j'adhérais au "Parti", c'avait été ma façon de m'opposer à De Gaulle et son coup d'Etat.
Photographe de mon état très vite, je devins un camarade connu, Secrétaire à la Propagande de la Section de Villeurbanne Centre, 23 cellules 387 adhérents en 63 /64. Ce fut aussi l'organisation des Réunions du Parti Communiste Espagnol clandestin, ou j'ai connu les plus grands et la plus grande : Dolorès Ibbarruri la Pasionnaria.
1965 je m'installe à Vénissieux comme Photographe artisan, c'est le Bulletin Municipal et mon bénévolat tous les jours ou presque à la Voix du Lyonnais et l'HD. A Vénink comme on disait alors on m'en met de partout CPE, Cellule, Section, le CDH central de la Ville plus les sports, la voile, plus mon syndicat et l'Union de Commerçants et artisans que je montais pour ne pas laisser de la place à la droite . En Mai 68 en plus c'est la responsabilité du Service d'ordre fédéral en plus des reportages de presse de la Voix du Lyonnais. Avec mon camarade Allain Deneulin qui était Permanent à la Vie Ouvriére on se partageait les responsabilités, lui à la VO et moi à la V L. Mai 68 pour nous deux c'est une mobilisation sans précédent, ; c'est Carrefour dont j'obtiens la fermeture grace aux militants Berliet venus en masse pour répondre à mes commerçants et artisans qui tous avaient été solidaires des Travailleurs en Lutte, par 247 voix contre 243 Carrefour Vénissieux ferme ses portes et met le calicot Fermeture pour cause de grêve, les salaires des Cady-boys seront doublés ceux des autres personnels augmentés dans le cadre des Accords de Grenelle. Pour l'Histoire la Vraie, les Photographies de L'Exposition que les vénissians ont pu visiter il y a quelques moisen 2008 : 1968, 40 ans après sont de Allain Deneulin et de moi même Georges ROULLIER et pas de celui qui à signé de son nom notre travail, qui n'était qu'un pâle petit bonhomme. Là je me bats pour la mémoire de mon Camarade Allain Deneulin mort dans des circonstances tragiques.
L'Histoire : Berliet par l'anagramme fait "Liberté" c'est simple, un matin avec Allain alors que nous discuttions avec des camarades du CE dans la 2éme semaine de Grêve je crois, je pense que c'est moi qui avais eu l'idée d'une photo un peu historique, nos camarades nous proposèrent de Changer l'ordre des lettres et de faire LIBERTE, avec Berliet (aujourd'hui RVI) Allain c'était normal pour la VO ferait l'entrée des Ouvriers après la Grêve et moi l'Usine avec la vue sur les toits des néons Liberté. Toutes les autres photographies de l'exposition sont les miennes, il s'agit d'un Plagiat, usurpation de propriété artistique, qui tombe sous le coup de la loi , il y a quelques mois l'exposition signée par un pale individu d'immense panneaux de nos photos de Allain et de moi-même me fit un mal que je ne souhaite à personne.
L'histoire de la vie d'un militant ne ressemble pas à l'écoulement d'un long fleuve tranquille à partir de 1970 je commençait à perdre ma vision de l'oeil Droit à cette époque on opérait pas encore de ce mal, dû aux changement de luminosité Noir - jour noir-jour 100 fois par jour de la chambre noire à l'atelier ou reportages., c'est donc la perte de la vue dans les 5 ans à venir ou le reconversion. Je choisis la reconversion en fin 71. J'ai toujours été un lecteur assidu
Le PCF était à la tête de 11 sociétés d'édition dont le Livre Club Diderot, j'en devins un des réprésentants, très rapidement Cadre compte tenu de mes résultats, et je fais avec l'aide des Camarades que je recrute et forme,du Dauphiné -Savoies le premier secteur de France de diffusion de livres dit d'art, hors région parisienne, pendant 6 ans mes résultats font l'objet de maintes félicitations et Cadeaux de notre direction nationale. Puis d'un seul coup comme ça je ne suis plus digne d'être cadre d'une telle organisation, on me menace de licenciement et finalement sans raison valable je suis licencié, sans préavis ni congès payés ni mois en cours, j'écris trois fois à Marchais sans réponse, avec mon Syndicat CGT Ugict j'entame procédure, que je gagne bien entendu, il s'ensuit un nombre important de démissions du PC dont mon avocat. Convoqué à la Fédération du PC du Rhône je suis Exclu pour avoir osé entamer procédure contre une instance du Parti alors que tous connaissaient mon histoire, mon propre cousin membre du Parti me dit qu'il ne lêverait pas le petit doigt pour me défendre même devant le Poteau d'exécution, même si le Parti a tort, il posséde ses raisons !.........................;;;;;
Je me retrouve quelques jours plus tard avec plein de tuyaux de partout, j'appris que j'avais avalé quantité de produits, j'avais tout perdu, ma femme ne croyait plus en moi mes filles parties de la Maison,, ma vie de Communiste s'était effonfrée donc je n'étais plus rien.
Le Docteur Jouve d'Edouard Herriot me remis en selle à la suite de discussions, et le besoin de prouver me revint.. Le chômage à 110% me fut accordé selectionné à la suite d'un concours je fis l'Ecole Supérieure de Commerce de Lyon à Ecully plus fac de langues et passais aussi deux diplômes qui m'avaient fait défaut jusqu'alors.
Peu à peu mais très rapidement je me suis remis à militer, pensant toujours de la même façon à l'émancipation de l'homme, bien entendu dans des milieux différents, devenu Directeur Régional d'une grande Société Européenne quand celle-ci fut vendue et découpée en morceaux je fus contraint d'emmener tout "mon" personnel à l'inspection du Travail à Villeurbanne chez l'inspecteur Cholvis pour faire attribuer à chacun le Chômage économique
Conjointement en Fin 79 je rentrais au PS - Ceres,en 81 j'aurais voulu défendre les couleurs du Socalisme dans une ciconscription loin du Rhône mais il me manquait 2 mois de Parti,(il fallait 2ans d'appartenance au PS) En 84 je cessais de cotiser, j'en avait assez d'entendre à toutes les réunions "maintenant que nous sommes aux affaires", "la montée aux affaires" et le commencement des solutions pas très à Gauche. Je partis 18 mois en Guyane Française ou je ne connaissais personne mais Quand on veut militer il y a toujours du grain à moudre.
Divorcé remarié, puis ce fut ma page humanitaire pour les gosses de Cuba l'Association des Ressources Humaines que je présidais avec Jean Ferrat Chanteur Compositeur et Interprète et Horsta Crum Pasteur Protestante tous deux parrains de ARH, Rolande mon épouse est à l'origine du Noël des enfants de la Havane. Des tonnes de médicaments et des wagons entiers de produits Humanitaires rien qu'avec l'aide de donations à organiser merci à Maurice Charrier et au SPF de Vénissieux
Conjointement et au coup par coup la vie militante avec le PC, parfois la Lcr, aux Rénovateurs PC et enfin le retour au PS, pour la derniére Présidentielle, Oui j'ai milité pour l'élection de Ségolène, je pensais que partant d'elle on irait plus facilement à Gauche,,,,,,,,,,,,,,,
Pardon ! c'est fini je ne recommencerai plus ! c'est promis !, entre les deux tours lorsque elle est partie implorer Bayrou de venir à elle, imaginez un peu ce que peut penser une tête grivoise ; en imagination tout est permis , pour conclure, et sa vertu alors ?.....
Ce que je crois! c'est que Le Parti Communiste à maintes reprises s'est couvert de Gloire particuliérement dans la Résistance face à l'Occupation Nazi, le Paix en Algérie etc, que n'ayant pas fait sa déstalinisation dans les années 60 il en est encore tributaire et paie encore son erreur de n'avoir pas su dire la vérité au français avant, il aurait pu devenir le premier parti de France .
Dans les années 60 et 70 le PCF parfois s'est conduit à travers ses rangs comme un parti stalinien, je crois que les responsables de ces ignominies ne sont plus dans ce Parti communiste du moins les derniers se sont mis hors la Loi et partiront d'eux même
Marie George Buffet n'a plus rien a prouver, excellente ministre des sports elle plait à la jeunesse, Premiére secrétaire du PC elle a su dire oui à Jean Luc Mélenchon pour la construction du Front de Gauche ; il convient selon moi et ma modeste expérience de ne pas trop se faire d'illusion sur les autres partenaires possibles, le pôle socialo-communiste hors PS que nous représentons avec nos deux Partis représente la vraie Gauche dont la France a besoin.
Pour finir je pense à tous mes camarades qui ne sont plus et qui sont nombreux dans ma mémoire,, ce que j'ai traversé n'est que l'histoire des hommes. Merci Jean Luc
Georges Roullier
MODERATEUR
Je trouve cela étonnant qu'il y ait si peu d'intervenants sur le blog depuis plusieurs jours. Sopadeajo m'avait demandé si j'avais eu des problèmes la semaine dernière. Effectivement pendant toute une soirée, impossible d'avoir accès au site. Il me semble que ce n'est pas l'actualité politique qui explique le manque de contributions car elle est chaude, très chaude entre les godasses qui voltigent et les lycéens qui s'hellénisent, Sarkozy qui a peur d'eux, sans parler de Madoff qui nous escroque allègrement... Continuerait-il à y avoir des problèmes d'accès au blog ou de postage des contributions?
On parle plus de Guantanamo en ce moment. Après les conditions de travail des avocats commis d'office, ce sont les journalistes qui maintenant révèlent leurs conditions de travail.
«La censure interdit de photographier les barbelés»
http://www.liberation.fr/monde/0601461-la-censure-interdit-de-photographier-les-barbeles
Lire aussi:
MOHAMED AL-KAHTANI, TORTURE PENDANT 49 JOURS ET DEVENU FOU.
Un rapport du Sénat américain affirme que le secrétaire à la Défense Donald Rumsfeld a «transmis le message selon lequel les détenus devaient être soumis à des pressions physiques et des humiliations».
Si la version définitive du texte d'orientation mentionne à présent l'objectif d'un pôle financier public - et je m'en réjouis -, observons que la première version dans le Monde en ligne du 6/12/2008, http://medias.lemonde.fr/mmpub/edt/doc/20081205/1127558_ps_texte_d-orientations.pdf)
qui constituait la trame initiale de M Aubry avait purement et simplement gommé cette perstective !
Reste l'option très européiste, façon PSE, pour qui sait lire entre les lignes (1) ?
On peut s'interroger sur les réels clivages de ligne au sein du PS ! En tous cas cette ligne là ne peut servir de ciment et d'axe à toute la gauche.
Xavier DUMOULIN
P.S :
Pour comprendre l'ambiguité de la position socialiste sur l'Europe après l'adoption du “manifesto” auquel se réfère avec insistance la motion majoritaire, lire l'article du 4 décembre 2008 de Jean-Michel Normand dans Puzzle socialiste “Le traité de Lisbonne, caillou dans la chaussure socialiste”. Vous comprendrez pourquoi le manifesto n'est pas encore traduit en français.
N.B : (1) la motion fait explicitement référence au manifesto
le texte du Manifesto
La « feuille de route », de Martine Aubry, affirme l’attachement du PS au Manifesto, le texte d’orientation du Parti socialiste européen (PSE) pour les élections européennes de juin. Un document approuvé en grande pompe à Madrid en présence de la nouvelle première secrétaire qui effectuait sa première sortie officielle. Or, ce Manifesto fait ouvertement référence au traité de Lisbonne dont l’adoption « permettrait à l’Europe d’affronter les grands défis de manière plus démocratique, transparente et efficace ».
“For us, the European Union is the vital link in the era of globalisation. It puts our countries in a stronger position to solve global problems that have an impact locally. We need more active cooperation in Europe to tackle our common challenges and improve people’s lives. The entry into force of the Lisbon Treaty, subject to ratification by all EU member states, would make Europe betterable to tackle common challenges democratically, transparently and effectively.”
"si nous avions fait une seule de ces choses, les journaux et le public auraient pu y réfléchir, se renseigner et se battre. Mais si nous faisons tout à la fois, fast and furious, 1/2/3!l'un après l'autre, les journaux ne pourront pas suivre, le public serait tetanisé et abandonnera.(...) oui, nous en savons des choses, et notamment sur la désespérance politique, qui est possible, et qui est bonne pour nous".texte US 1931
De tout un peu ..L'histoire de Georges c'est mieux que du story telling ;merci à Georges et on va avoir besoin de lui c'est sûr...Mes posts la semaine dernière étaient bloqués sans que je puisse me l'expliquer ;mais quand bien même cela serait arrivé à des dizaines d'intervenants cela n'explique pas la baisse de régime du blog; coup de blues comme après toute naissance ? Les adhérents sont-ils plus sur le terrain à s'organiser (mais ça manque de retours) ? La construction du PG ? Un travail de fourmi et de patience pour les impatients que nous sommes car nous avons trop attendu ;mais désomais nous sommes sur le chemin
Un intéressant lien à trouver sur le blog de Nicolas Marchand et son club ANR; il s'agit d'1 discours (traduit en français) d'O.Lafontaine au Bundestag!
Je passe sur les querelles franco-françaises entre sous-courants de la gauche keynésienne et/ou marxiste mais sur le fond ce document mérite discussion, il se situe entièrement dans l'aménagement à la marge de l'économie de marché libérale (avec au pasasge 1 coup de chapeau à "la présidence française", sympa pour ses camarades qui se battent ts les jours âprement contre NS) et de l'"Europe de Jacques Delors".
Il y a vraiment des frontières nationales; en France les discours de Bayrou ou d'Hamon sont 15 fois + à gauche que ça. A vérifier par vous-mêmes si vous croyez que j'écris n'importe quoi.
http://storage.canalblog.com/43/85/157203/33416240.rtf
Notre Front commun PC-PG ira beaucoup plus loin que les prochaines européennes, nos deux organisation ont besoin de se renforcer l'une et l'autre elles ne pourrons se réaliser que dans l'unité et le respect de nos réciproques convictions.
Un exemple illustrant : samedi dernier nous tractions pour PG sur un Marché du Rhône dans une municipalité redevenue de Droite, le placier de la voix de son maître nous invita avec force arguments à tracter que sur les abords du Marché selon lui à partir des consignes du Maire et ses adjoints. Les camarades du PC tractaient pour la Défense de l'enseignement, Françoise P........ conseillère adjointe PC et minoritaire " je voudrais bien voir ça qu'il fasse sortir des camarades de la Gauche, je vais leur jouer un air à ma façon lors du prochain conseil municipal ", et de partout nous sommes ressentis les PG comme des Partisans de la Vraie Gauche et non pas comme les roublards du PS de droite venus pour plumer la volaille communiste.
Ensemble nous serons forts, divisés nous serions faibles et impuissants, j'y crois jusqu'au plus profond de mes tripes que nous sommes
entrain de créer une génération de Socialo-communistes et quand la machine se mettra en marche, rien ne l'arrêtera, mais quand ?
Certes nous sommes pressés et ensemble nous voulons conquérir toutes les places d'armes, l'Histoire reste à construire, c'est dire qu'il nous faut retrouver la confiance des gens.
Dépasser pour le PC l'histoire des communismes d'état, il convient d'apprécier les derniéres déclaration de Marie George Buffet sur ce sujet et pour Nous le Parti de Gauche ancrer dans l'électorat notre différence d'avec le PS-Modémiste.et des traîtres qui sont passés chez Sarko.
Ce matin sous nos fénêtres les lycéens du Lycée d'à côté se sont mis en grêve contre la réforme c'était "Darcos si tu savais ta réforme, ta réforme, ou on c'la met, aucu, aucu aucune hésitation, non non non ! notre municipalité PS enfin la Maire avait délégué un jeune élu licencié de sciences Po et accessoirement votant du courant C qui s'afférait à travers le flot des manifestants,
Adrien........ ! tu te trompe les jeunes ne sont plus pour le PS, ils te l'ont dit et puisque tu consultes ce blog, " je te le dis, ta place est au PG
Fraternellement
RG
à Wieland et aux autres :
sans plus d'animosité,
Le front pour les Européenne est à l'initiative du PCF. Résolution de son conseil national du 24 octobre. Mélenchon était alors encore au PS.
Que le départ de Jean-Luc Mélenchon ait été déterminant dans la diffusion du message est clair. Tout ce qui sort du PCF qui n'est ni gueguerre, ni preuve de son agonie passe inaperçu.
C'est dans ce contexte là que je me permets de revendiquer en tant que communiste la paternité du front des Européennes. Je trouve ça un peu mesquin et dérisoire, mais que voulez-vous
http://www.lepost.fr/sondage/2008/12/16/1358402_socialistes-a-nous-l-europe_1_0_1.html
Continue JL
Tu tiens le bon bout.