03jan 09
L’heure étant propice aux bilans de l’année écoulée, je profite des derniers jours de pause de fin d’année pour vous proposer de lire un article dans lequel j’ai essayé de récapituler mes analyses sur la crise financière qui n’a cessé de s’amplifier tout au long de l’année 2008. Cet article est à paraître dans la revue italienne "Alternative per el socialismo", dont le directeur Fausto Bertinotti m’a demandé une contribution sur la crise, aux cotés d’autres responsables de gauche européens. Voici donc cet article.
La crise : une bifurcation de l’histoire humaine
Article à paraître fin janvier 2009 dans "Alternative per el socialismo"
La crise de la finance ne peut pas être séparée du corps qui la porte, c’est-à-dire l’économie capitaliste. Ce système n’a jamais été stable. Pour fonctionner il doit sans cesse étendre le domaine du marché et de l’accumulation. Mais il produit ses freins en même temps que son moteur. L’instabilité est une propriété de ce système et non une exception ou un dérèglement de sa mécanique. De 1816 à 1929 le capitalisme a connu 14 crises. Les deux suivantes ont donné deux guerres mondiales. On peut dire que la seconde est une reprise des problèmes laissés par la première. On ne doit pas manquer de se souvenir que les deux guerres ont réduit l’aire du marché avec l’émergence d’un « camp socialiste » retirant un tiers de l’humanité du mécanisme de l’accumulation capitaliste. Dans le modèle capitaliste, la crise aggrave la crise en quelque sorte.
Le socialisme est né comme discours d’élucidation des causes de ces crises cherchant à y apporter une réponse globale de long terme. Je doute que les mièvreries sur la moralisation du système convainquent qui que ce soit comme explication ni même comme réponse aux problèmes du moment. Le capitalisme ne peut pas être moralisé. Il est d’essence amorale. Et la nécessité d’accumuler en toutes circonstances est son code génétique. Cela ne peut pas être modifié.
Voici la réalité économique qui résume le problème actuel : la valeur des signes monétaires de toutes sortes qui circulent en dollars est cinquante fois supérieure à la masse de ce qui est produit réellement dans le monde entier, évalué dans la même monnaie au même instant. Quand la confiance est rompue, si chacun court concrétiser ses avoirs, l’ajustement enclenche une spirale dévastatrice. Je sais que je simplifie. Mais je donne cette image pour fixer une idée : en réalité le mécanisme d’effondrement que nous voyons se propager pourrait n’en être qu’à son début. On peut d’un certain point de vue voir tout le processus en cours comme une monstrueuse dévaluation. Dans ce contexte les pare feux sont tous plus que très incertains. Ils consistent à rétablir la confiance. C’est-à-dire à enrayer le processus de vérification des avoirs. Outre que cela relève d’une certaine magie davantage que de l’argumentation rationnelle, l’idée ne résiste pas a la spirale effective qui s’enclenche dès qu’un débiteur s’écroule ravageant le bilan du voisin.
D’une crise à l’autre
La crise que nous vivons annonce une bifurcation dans l’histoire de l’humanité. Ce n’est pas seulement une crise financière. C’est la dernière en date -et potentiellement la plus violente- des crises qui secouent le capitalisme depuis son origine. C’est une crise du régime économique mondial actuel fondé sur l’endettement. C’est une crise de l’hégémonie américaine dans un monde marqué par de nouveaux rapports de force. C’est une crise des orientations politiques néolibérales qui ont inspiré les gouvernements de tous pays depuis un quart de siècle. Un cycle de plusieurs décennies est donc en train de se refermer.
A court terme la suite est malheureusement connue. La crise va poursuivre ses développements. Elle va continuer au plan financier car la quantité de capital fictif qu’il faudrait garantir pour maintenir la valeur des actifs est bien supérieure aux ressources des Etats eux-mêmes. Elle va frapper de plus en plus durement l’économie réelle. Elle va avoir des conséquences toujours plus violentes au plan social. Et donc politique. Il faut entendre ici que tout le système des relations sociales dans les pays va être mis sous tension. Et tout le système des relations internationales de même. La paix dans tous ses aspects va redevenir aussi une question de l’actualité et du concret, du local au global. La crise financière va donc se prolonger comme une crise économique, sociale, politique et géopolitique.
Son épilogue mortel pourrait bien être la crise écologique, qui était déjà là mais qui s’emballe. Qu’est ce qui va empêcher en effet les voyous qui ont mené le monde jusqu’à cette catastrophe économique de nous amener jusqu’à la suivante, la totale, celle qui a commencé à détruire la planète? C’est là que l’on mesure aussi la gravité de la bifurcation à l’œuvre dans l’histoire du capitalisme. C’est en effet la première fois que le capitalisme crée, de manière maintenant tangible, non seulement les conditions de sa propre destruction mais aussi de celle de la planète et donc de l’humanité. Cette marche à la catastrophe risque de devenir irréversible non pas dans des siècles ou des décennies mais à horizon de 10 ou 20 ans.
Un problème politique et non technique
Dans ce contexte il est juste en effet de proposer des mesures de court terme, de moyen et de long terme puisque la difficulté se présente dans ces trois dimensions de temps. Par simple bon sens, en supposant que la machine puisse être rapidement relancée, il serait juste de bloquer tout net les causes techniques qui facilitent la réapparition des bulles. Tout le monde sait comment. Il serait juste aussi de re-cloisonner les métiers de la finance et de la banque de dépôts pour éviter les effets dominos des chocs. Tout le monde sait comment. Je pourrais comme beaucoup allonger cette liste et la ponctuer de la même façon chaque pause d’un «tout le monde sait comment». Car il n’y a aucun mystère dans la façon dont tout le système dément actuel s’est mis en place. Et les remèdes pour anticiper et empêcher le désastre ont été évoqués des milliers de fois dans des centaines de colloques de livres et d’articles de toutes sortes. L’affaire n’est pas technique, elle est politique. Aucune mesure technique ne résoudrait durablement le fond du problème puisqu’aucune ne répond pas à la question de la transition globale vers un système de production et d’échange stable et écologiquement durable. Mais elles vaudraient mieux que des balivernes sur la recherche de je ne sais quelle erreur de gestion et boucs émissaires qui auraient provoqué la déroute en cours. Ceux qui ont provoqué ce désastre ont agi légalement et d’après la pure logique de marché qui a consisté à ne s’occuper que de son intérêt personnel. Leur égoïsme et leur vision à court terme étaient censés faire passer la fameuse «main invisible du marché» qui devait à la fin tout mettre en équilibre, allouer les ressources avec finesse et efficacité. Peut-être doit-on faire figurer au rang des mesures de salubrité intellectuelle publique la mise à la poubelle de l’histoire des formules magiques de ce genre de doctrine fumeuse. Et s’il faut trouver des coupables qu’on juge les griots du système qui ont chanté ses louanges et mis en place les législations qui ont permis ce pillage et ce gâchis.
En nommant le Frankenstein du FMI, le sinistre M. Camdessus, à la tête de l’organisme prévu pour refinancer les banques avec l’argent du contribuable français (360 milliards d’euros !), Nicolas Sarkozy, aux discours si anticapitalistes depuis peu, a adressé à la bien-pensance mondiale un clin d’œil qui devrait nous glacer. Malheureusement, les sociaux-démocrates, quand ils gouvernent encore, ne font pas tellement mieux.
L’impasse social-démocrate face à la crise
La social-démocratie, qui est dominante à gauche dans toute l’Europe, est à cours de stratégie et de programme alternatif parce qu’elle n’a pas pris la mesure du changement de nature du capitalisme de notre époque. Elle se trouve dans une impasse théorique et stratégique qui saute aux yeux dans l’actuelle crise financière. Longtemps elle a cru ses méthodes indépassables. Dans la mondialisation libérale elle n’a fait que reproduire la vieille stratégie sociale-démocrate du XIXème siècle qui consistait à faire des prises d’avantages pour les travailleurs dans le cadre du capitalisme à l’échelon national. Cette stratégie est totalement épuisée depuis que le capitalisme a changé de nature et d’échelle. La transnationalisation du capitalisme et sa radicale réorganisation sur les seuls impératifs de financiarisation de tous les secteurs de l’économie sont des faits mal analysés et incompris dans l’Internationale socialiste. En effet, dans le cadre national le capitaliste industriel peut trouver intérêt à discuter avec les syndicats et à peser dans la définition des normes. Dans la mondialisation libérale, le capitalisme financier n’a plus besoin de faire aucun compromis politique ou social en contrepartie de ses prélèvements sur le travail. Le rapport de force que lui donne sa transnationalisation est d’autant plus écrasant qu’il est mal compris ou qu’il passe pour une loi de la nature.
Dans cette forme du capitalisme toute visée générale est rendue impuissante. La sphère financière a soumis à ses normes tous les compartiments de l’activité des sociétés. Ce résultat ne tombe pas du ciel ni d’aucun mouvement spontané lié au développement des sciences et des techniques. La mondialisation est d’abord un phénomène politique. Elle fonctionne comme une forme nouvelle de domination au profit de la rente. C’est la dictature de l’actionnariat. On constate donc sous toutes les latitudes une pression terrible pour sanctuariser le marché, pour le mettre hors de portée de la décision collective. C’est ce qu’a tenté de faire le projet de Constitution européenne, en proclamant la « concurrence libre et non faussée » comme le principe central de la vie de l’Union auquel tout le reste doit être subordonné. Ce nouvel âge du capitalisme est allergique à la souveraineté populaire. Une tyrannie molle s’installe insidieusement et sous l’apparence d’un laisser-faire généralisé. Le marché ne peut pas avoir d’autres régulateurs que lui-même. Par conséquent, son principal adversaire vient du fait que les citoyens se mêlent d’établir des normes et des lois susceptibles de s’opposer à une impulsion du marché. Il essaie donc de faire reculer partout la norme d’intérêt général, et donc la citoyenneté qui l’exprime, comme mode de conduite des affaires publiques.
Dans ces conditions, le credo social-démocrate de la « régulation » du capitalisme sonne dans le vide et ne peut avoir aucune prise sur le réel. Comment réguler en effet une réalité qui ne se soumet pas aux cadres de délibération et de prise de décision publique ? Comment réguler un système dont l’objectif même est précisément de s’affranchir de toutes les contraintes qui pourraient encadrer, orienter ou retarder son expansion ?
Cette contradiction majeure du discours social-démocrate sur la régulation explique que les sociaux-démocrates soient si démunis face à la crise actuelle. Comme ils se refusent à penser le dépassement du capitalisme et la nécessité d’introduire des ruptures avec l’ordre actuel, ils en sont réduit à soutenir le sauvetage et le rafistolage à tout prix du système. La présence de Pascal Lamy et Dominique Strauss Kahn, tous deux ouvertement sociaux-démocrates, à la tête de l’OMC et du FMI souligne dramatiquement l’impuissance de la social-démocratie.
Le bouclier social : une réponse d’urgence et une voie de dépassement
Avec l’ampleur de la crise sociale et l’évidence de la crise écologique, un nombre sans précédent de gens perçoivent aujourd’hui que le capitalisme est toxique pour l’humanité. Mais il ne suffit pas de le percevoir pour pouvoir l’enrayer. Encore faut-il disposer d’une force politique dotée d’un programme et d’une stratégie. Cela résume l’ampleur de la tache de ceux qui partout dans le monde, et notamment en Amérique latine et en Europe, ont entrepris de réinventer la gauche. Pour cela il faut d’abord s’opposer : dire non à tout bouclier bancaire qui ignore les travailleurs. Et porter le mot d’ordre d’un bouclier social face à la crise.
C’est le premier devoir de la gauche que de proposer les moyens immédiats de protéger le plus grand nombre, qui est à la fois le plus exposé à la crise et le moins concerné par les plans de sauvetage qui protègent d’abord les riches.
La gravité de la crise que nous traversons justifie l’application de mesures d’exception pour sauver l’économie productive et protéger le travail. La puissance publique doit se doter d’un droit de véto sur les délocalisations et sur les licenciements boursiers. Face à une telle crise, la politique européenne ne saurait non plus se limiter à de vagues promesses de plans de relance plus ou moins concertés. En toute hypothèse il faut placer aux frontières de l’Europe pendant cette période d’exception un bouclier douanier qui bloque le dumping social et environnemental. De même, l’appareil financier et bancaire qui irrigue l’ensemble de l’économie ne peut plus être abandonné aux prédateurs qui le gèrent aujourd’hui : il doit passer sous contrôle public pour être orienté dans l’intérêt général. Mais ce n’est pas tout, un véritable bouclier social doit aussi assurer une protection individuelle des travailleurs. A travers plusieurs mesures d’urgence destinées en priorité aux ouvriers et aux employés qui constituent la majorité de la population active en France et donc le poumon économique et populaire du pays : augmenter rapidement le salaire minimum, mettre fin aux franchises médicales en abrogeant le bouclier fiscal qui profite aux plus riches, créer un fonds d’indemnisation du chômage technique qui soit financé par un prélèvement sur les profits des grands groupes. Enfin pour affronter la crise sociale et aider à la relance de l’économie il faut aussi renforcer les services publics. C’est le patrimoine de ceux qui n’en ont pas ! Il faut donc arrêter les privatisations notamment de la Poste, rétablir les postes supprimés dans les écoles et les hôpitaux et stopper les mesures européennes de libéralisation et d’ouverture à la concurrence dans l’énergie et les transports.
Mais ce projet de bouclier social n’est pas seulement une réponse technique d’urgence de gauche face à la crise. Son explication et sa déclinaison comme mot d’ordre dans les manifestations et les entreprises en font une pédagogie de la rupture avec le capitalisme. Car chaque mesure d’urgence proposée met à l’ordre du jour un autre partage des richesses et des pouvoirs et donc un autre système. Pour nous le bouclier social est donc aussi une méthode pour aller vers la République sociale, qui est le nom qu’au Parti de Gauche nous donnons, dans la tradition du socialisme républicain français depuis Jaurès, à l’autre société que nous voulons construire. Le mot d’ordre du bouclier social est donc aussi porteur d’une dynamique sociale et politique, pour peu que la gauche s’en empare. Comme nous l’a dit récemment Nicolas Maduro, le ministre des affaires étrangères du Venezuela, « la crise est un grand malheur mais elle est aussi une opportunité pour faire naître un monde nouveau. Le pire pour nous ce ne sera pas la crise mais si nous n’arrivions pas à en tirer un monde nouveau ».
Bien,mais jean oubli un peu le pouvoir d'achat,seul remede pour surmonter cette crise!
P... + 4% vendredi, et mes pétrolières, boostées par la crise du gaz russo-ukrainienne et la "situation au Proche Orient")
même si Chavez et son socialisme vont aussi en profiter faudrait pas que ça s'arrête! (en tout cas pas si vite...)
je dois dire merci à qui? Iouchtchenko? ou plutôt à Bush-Olmert et même à Sarko...
pcc
Nipontchik
Que vient faire ici et maintenant ce texte sur l'année de crise alors que Gaza est à feu et à sang ? Je suis mortifié et j'en tirerai les conclusions qui s'imposent.
Un jour, l’économie ultra libérale de friedrich Hayek a découvert le monde de l’arnaque. Les adeptes de ses thèses ont appliqué à l’espace économique (tous l’espace et toute l’économie) la surenchère des salles de vente. Sotheby’s, Christie’s et la salle Drouot s’étaient déplacés sur les places boursières. Ainsi ils ont mis à l’encan tous les hommes, toutes les matières, toutes les marchandises et tous les services.
La vente se déroule. Le marché découvre la facilité. Ainsi une toile de Van Gogh. Le marché glouton déclare sa valeur. Valeur du marché qui ne représente qu’une plus value virtuelle, puisque la valeur concrète d’une toile n’est que le coût du support, la peinture, les pinceaux, le travail et le talent du peintre et c’est tout.
Le reste est affaire d’appréciation. Affaire de spéculation. Affaire de marché.
Un marché des arts Gargantuesque et délirant. Pour exemple, en 2006, le chiffre d’affaires des oeuvres vendues signées par Picasso était de $339M US!.
Mais le marché, l'autre, le vrai qui veut élever ses actifs à 50 fois la valeur réelle de la production reste à l’affût et sans jamais manquer de ressources nourricières, se demande: Mais que pourrait donc valoir un faux Van Gogh?
En effet si un vrai Van Gogh avoisine le milliard d’euros et si on fait passer un faux Van Gogh pour un vrai on s’arrose les fouilles en arrosant le marché de produits toxiques.
C’est ainsi que le marché a développé l’arnaque mafieuse en injectant des fausses valeurs concomitantes aux vrais! Comme ça! Subrepticement. Incidemment masquées à l’abri de produits qui étaient déjà hautement spéculatifs.
Or, le jour de l’affreuse découverte personne ne pouvait plus affirmer où se trouvaient les vrais Van Gogh et les faux?
Par contre les faux Van Gogh ont fait s’effondrer la valeur spéculative des vrais?
Amusant la peinture. N’est-ce pas ?
Pour andré Curtillat,
Le PG a publié sur son site des communiqués sur Gaza !
Il était plus que temps pour certains de quitter le PS...L'abstebtion sur le plan de 300 milliards annonçant à l'évidence d'autres désastres...
"Hamon approuve la tournée de Sarkozy
AFP
05/01/2009 | Mise à jour : 11:44 | Ajouter à ma sélection.
Le porte-parole du PS Benoît Hamon a approuvé aujourd'hui la visite de Nicolas Sarkozy au Proche-Orient car "il faut absolument tout tenter", face à l'intervention, selon lui "disproportionnée", d'Israël dans la bande de Gaza.
"Il faut absolument tout tenter parce que cette offensive israélienne, aérienne comme terrestre, est disproportionnée par rapport à ce qu'a été l'attaque du Hamas contre Israël", a déclaré M. Hamon sur i-Télé.
Si le chef de l'Etat "parvient à obtenir un cessez-le-feu nous le saluerons", a-t-il ajouté.
Selon M. Hamon, les tirs de roquette du mouvement islamiste palestinien contre Israël sont "insupportables aussi, mais là, aujourd'hui, on se retrouve avec des centaines de morts, un brasier dans le Proche-Orient avec des conséquences" qui peuvent "être considérables".
Nicolas Sarkozy entame aujourd'hui une tournée de deux jours au Proche-Orient pour chercher "les chemins de la paix", alors que les forces israéliennes ont lancé samedi un assaut terrestre en plein coeur de la bande Gaza, après une semaine d'offensive aérienne."
@nipontchik
p.424 du billet précédent
“Jean Moulin fit beaucoup pour l’unité de toutes les factions de la Résistance et sans jamais discuter avec l’ennemi….”
Heureusement, les responsables Hamas ne voient pas les choses comme toi:
Hamas to send delegation to Egypt for diplomatic talks
Hamas plans to send a delegation to Egypt on Monday for the first diplomatic talks since the launch of a 10-day-old Israel Defense Forces offensive in the Gaza Strip, an official of the Islamist group said.
Hamas official Ayman Taha said a Hamas delegation would head to Cairo “answering an Egyptian invitation to hold discussions.”
A senior Palestinian official said on Friday that Egypt had launched contacts with Hamas to achieve a truce.
The Hamas visit to Egypt would coincide with the expected visit there of French President Sarkozy, who has also launched a European-backed diplomatic push for a cease-fire.
Taha did not say whether the delegation would include Hamas members from Gaza or from elsewhere.
tu auras noté que je ne suis pas le représentant autorisé du Hamas (ni de n'importe quelle organisation d'ailleurs...)
et allez faire 1 tour sur les indices boursiers: à qui profitent la "crise du gaz" ukrainienne et la "situation au proche orient"
acheter au son du canon...
Benoît Hamon a vite bien compris du PS. Langue de bois et politiquement correct. Dire que Benoît Hamon représente la ligne de gauche du PS? Qu'est-ce que la ligne de droite du PS? La droite de l'UMP?
L'opposition doit s'opposer. Toute action de Sarkozy doit être prise pour ce qu'elle est, de la com et de l'autosatisfaction permanente. Sarkozy ne fera rien, comme pour la crise et ces potes des finances. Il ne fera rien contre Israël son partenaire pro-américain. Sarkozy n'est pas un homme politique, c'est un baladin qui s'enrichit et se pavane outrancièrement en enfonçant la France et les français aux tréfonds de la misère. Sa tournée au Proche-Orient? Autant pisser dans un violon. Un Stradivarius bien sûr. L'instrument de ces copains.
Sa devise:
Luxe, agitation et volupté.
on peut dire que sur le P Orient Mitterrand et surtout Chirac avaient 1 certaine crédibilité
qt à Sarko...et c'est sur lui que le PS s'aligne
J'admire beaucoup monsieur Mélenchon et son combat; un homme aussi courageux se fait rare aujourd'hui dans le monde politique...
Et si j'apprécie beaucoup de lire ce billet... je serais cependant curieux d'avoir l'avis de monsieur Mélenchon sur la crise à Gaza, dans un moment ou la plupart des politiciens n'osent pas dire grand chose, j'attend beaucoup de Monsieur Mélenchon qui a déja livré des analyses courageuses en itnernationale, notamment sur l'affaire chinoise..
Visiblement il est plus difficile de manifester en Belgique qu'en France; ne pas se rassurer trop vite, le commandement de l'OTAN est situé à Mons près de la frontière française, et d'ici à ce que la France soit entièrement réintégrée à ce bloc militaire...
"Gaza : manif de soutien à Bruxelles
AFP
05/01/2009 | Mise à jour : 13:25 | Ajouter à ma sélection.
Une centaine de personnes ont manifesté lundi pour dénoncer l'offensive israélienne à Gaza, devant le siège du Conseil de l'Union européenne à Bruxelles, a constaté un journaliste de l'AFP.
(...)Surveillés de près par les forces de police, les manifestants, munis de drapeaux palestiniens, accusaient aussi Washington de soutenir l'offensive israélienne en chantant "Bush, Assassin".
La police belge a été particulièrement vigilante ces derniers jours à Anvers, dans le nord du pays, où vivent d'importantes communautés musulmane et juive. Elle a notamment procédé à une centaine d'interpellations administratives pour éviter la tenue de manifestations pro-palestiniennes non autorisées."
Pendant que la criminelle de guerre Tzipi Livni fomentait son Guernica Palestinien, où était le Président-de-tous- les- Français- de-l'UMP ?
A Rio de Janeiro avec son huître. Pendant que l'on se préparait à exterminer les habitants de Gaza, le Président-de-tous- les-Français- de-l'UMP regardait au Brésil un spectacle de dauphins !
Après Disney, les zentils dauphins. Quel puissance d'esprit ! Une vraie marée noire. Il embrasse la criminelle de Guerre Tzipi Livni sur le perron de l'Elysée tandis que Gaza est déjà sous les bombes et il veut nous faire croire qu'il va stopper cette guerre avec ses petits bras alors qu'il fut le lâche acteur et le complice de ce massacre de masse.
La propagande médiatique va tout faire pour amuser la galerie. Nous allons voir l'immédiatique Président-de-tous- les- Français- de-l'UMP apparaître partout en même temps, courir en tous sens et pavoiser pour ne rien obtenir.
Les 500 suppliciés, les enfants, les femmes et les hommes de Gaza ne ressusciteront pas. D'autres vont mourir.
Europe ? Vous avez dit Europe ? Europe la complice ? Europe la fourbe ?
Communiqués de l'UJFP - Union Juive Française Pour La Paix :
" Attaque terrestre contre Gaza : Les dirigeants israéliens devront répondre de leurs crimes "
http://www.ujfp.org/modules/news/article.php?storyid=473
1 petit tour sur aporrea ; plusieurs analyses de fond dt celles-ci (titres):
"Objetivos geoestrátegicos del imperialismo: exterminar Palestina, atacar Irán y ser hegemón de Oriente
Por: María Linares
Fecha de publicación: 04/01/09
Palestina: Pretexto de reactivación de industria bélica gringa
Por: Javier Monagas Maita
Fecha de publicación: 04/01/09
"
Il faut quele texte de Jean-Luc Mélenchon soit publié dans un périodique,le monde diplo ou autre,il y a une véritable demande d'une analyse qui soit à portée de chacun et parce que comprendre,c'est non seulement s'armer mais s'éveiller à la lutte personnelle,car non seulement nécessaire mais efficace,c'est créer les conditions de l'espoir.
Extraits d’un article écrit par un Palestinien et REPRIS par le COURRIER INTERNATIONAL, le 5 janvier 2009.
« Les ministres arabes des Affaires étrangères, réunis au Caire le 31 décembre, n'ont pas réussi à adopter une position ferme vis-à-vis d'Israël. Cet échec confirme l'idée selon laquelle l'offensive contre le Hamas a été coordonnée et avalisée par certains pays arabes influents, notamment par l'Egypte et par l'Arabie Saoudite. Une armada d'avions crache du feu sur les civils palestiniens et noie leurs maisons sous les bombes, mais l'arsenal militaire israélien n'arrive pas à empêcher les tirs de roquettes à partir de la bande de Gaza. Ces tirs continuent et ont même redoublé en nombre et en portée, atteignant désormais Israël en profondeur. Les régimes arabes "modérés" les qualifient de "futiles", mais ils ont paralysé sept grandes villes israéliennes, dont Ashdod, Ashkelon et Beersheba, et ont obligé près de 1 million d'Israéliens à se réfugier dans les abris.
Les Israéliens, venus en colons des quatre coins du monde pour s'installer sur la terre volée aux Palestiniens, voient progressivement s'évanouir leur rêve de stabilité et de tranquillité. C'est la deuxième fois en deux ans qu'ils ont l'occasion de s'en rendre compte. En 2006, la façade nord du pays avait reçu un déluge de roquettes tirées par le Hezbollah chiite. Aujourd'hui, la façade sud est frappée par le versant sunnite de la résistance islamique. »
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« Les hommes de la Résistance à Gaza qui défendent leurs familles et leur honneur préparent peut-être un nouveau miracle. Leur détermination enflammera la rue arabe et suscitera des manifestations contre les forces de l'ordre des régimes arabes alignés sur l'Amérique et Israël. J'ai été en contact avec mes frères et sœurs de Gaza depuis le début de cette offensive afin de leur témoigner de ma solidarité et de m'informer sur la situation. La situation est affligeante. Il n'y a ni eau, ni électricité, ni gaz et à peine de quoi manger. »
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« Et un de mes neveux m'a dit une phrase qui résonne encore dans mes oreilles : "Mon cher oncle, nous mourrons debout en défendant notre honneur et notre dignité. Se faire tuer par les balles israéliennes ou par les éclats de leurs bombes est plus noble que de mourir de faim ou de maladie !" »
Abdelbari Atouan
Al-Quds Al-Arabi
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Il a changé, le Courrier International, depuis le départ d’Adler !
Je reprends les titres-ou à peu près-(LA PALESTINE NE TE DIS PAS "MERCI")
lacCrise une bifurcationde l'histoirehumaine
Elle a quand même pas attendu,Jean-Luc Mélenchon,
que tu bifurques,pour que d'autres y pensent et s'organisent !
d'unecriseàl'autre
Et oui,demain...la suivante
limpasse social democrate
Face à la crise-et avant la crise-et pendant lacrise-
et après la crise (fais confiance,le Criminel-Malade sursautera)
leboucliersocial:une réponse d'urgence-dépassement!
Et bien là,,le bât blesse le Peuple;c'est pas un bouclier,dans nos rêves éveillés,que l'on veut,ce sont des"armes"_UNITE,MANIFS,GREVES,OCCUPATIONS.
unrisque de grosaccident
Comme pour l'Europe-comme ils disent- l,Union européenne n'est pas "dépassable" ALORS qu'elle est à rejeter en bloc,entotalité, en fatalitude, en sarkositude ...mon "crédo": la RUPTITUDE
Jean-Luc Mélenchon çà fait très mal le grand écart:la crise écologique en parrallèle à la crise sociale (capitaliste) !
Pour l'instant,unitaire et pas rancunier de nature....mais même "ton" Parti devra choisir...Con Bendit....ou Piquet...ou Shivardi-Gluckstein
ET que vivent les luttes ouvrières !
Pendant ce temps-là, en cis-Jordanie, colons et rabbins s’empoignent
Dêpèches :: Samedi, 4 octobre 2008. 18:13 t.u. ::
Des heurts ont opposé hier des colons juifs ultras et des militants du Mouvement des rabbins pour les droits de l’homme aux abords de la ville de Hébron, en Cisjordanie. Des policiers et des militaires israéliens en sont venus aux mains avec des colons qui tentaient de chasser des habitants palestiniens qui commençaient la récolte des olives. Arik Ascherman, directeur exécutif de l’ONG, a annoncé que ses militants se rendraient dans une quarantaine de villages palestiniens pour assurer la protection des producteurs d’olives en faisant office, le cas échéant, de « boucliers humains ». La récolte des olives, qui dure deux mois environ en Cisjordanie, est devenue un prétexte à incidents entre les paysans arabes et les colons juifs qui se sont installés dans les parages. « Il y a ceux qui affirment que la totalité de la terre d’Israël appartient aux seuls juifs. Or chacun sait que ces oliviers sont la propriété de Palestiniens », a expliqué Arik Ascherman.
Le rabbin Arik W. Ascherman est né en Pennsylvanie et est devenu citoyen israélien en 1994. Il dirige une ONG défendant les droits de l’homme en Palestine (RHR). Il lui arrive d’être arrêté par la police israélienne.
http://www.rhr-na.org/
Dans le monde, des organisations judaïques se mettent en place pour dénoncer les intolérables injustices se pratiquant en Israël : tel ce mouvement canadien Juifs pour une paix juste :
http://www.jewsforajustpeace.com/
Le 3 janvier 2009, 800 personnes se sont rassemblées à Vancouver, malgré une très froide tempête de neige, brandissant des pancartes : I am Jewish and I want Israel to stop killing Palestinians (je suis juif et je veux qu’Israël cesse de tuer des Palestiniens)
@ ceux qui disent que Mélenchon ne se prononcent pas sur Gaza, allez faire un tour sur le site du Parti de Gauche... :
http://www.lepartidegauche.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=341:communique-a-propos-de-la-situation-a-gaza&catid=58:actualites&Itemid=116
debout.unblog.fr
and a Happy New Year
comme on dit chez nous
(en Bretagne)
avec le Left Parti
cela devrait pas être triste ;-)
A lire:
Gaza meurt sous les bombes, Le Monde nous noie sous les mensonges
http://www.legrandsoir.info/spip.php?article7708
Yves Le Henaff
J’ai entendu une des interventions de M MELENCHON dans les médias où il expose son anti-conformisme aux médias actuels et au parti dit « socialiste »
Votre engagement semble proche de mes orientations : Ce n’est pas quelques retouches qui règleront les dérives de nos institutions et les problèmes de notre société « démocratique ? » en déconfiture.
Il faut redonner motivation et espoir à tous pour retrouver la prospérité.
La Crise, c’est le même constat qu’en 1789 : tous les biens et libertés sont passés entre les mains de quelques notables.
Là derrière on retrouve ceux qui sont passés au travers de la révolution, et, ceux qui se sont baptisés « financiers » avec la complaisance de ceux qui ne sanctionnent que le peuple d’en bas.
Le résultat est le même qu’en 1789, ils contrôlent tous et fixent le niveau de spoliation de la population, c’est de l’esclavage déguisé.
Il est temps de rejouer « la partie de Monopoly » en redistribuant une nouvelle fois les cartes par le retour dans les caisses publiques de :
- Tout ce dépasse un certain seuil (biens, salaires, revenus, surfaces immobilières…)
- Toutes les spoliations validées depuis 60 ans (par les amnisties, par les camouflages sur la familles, en utilisant les actions récursoires…)
- Tout investissement étranger sur le territoire au delà de 20 %
Si rien n’est fait les fortunes colossales de la drogues, de la délinquance financière, des escrocs finiront de mettre tous les résidents français hors de leurs biens parce qu’ils n’auront plus les moyens de payer les charges dans un monde de fortunés mafieux. Tapez RIPOU avec Google les exemples ne manquent pas.
André,
La guerre sans nom menée par l'état d'Israël contre l'état Palestinien a été à de multiples reprises dénoncée par le Parti de Gauche. Des camarades étaient présent lors de la manif à Paris, moi même en congés dans la région de Lyon était présent à la manifestation qui s'y est déroulé la semaine dernière.
Faire cette critique à Jean-Luc n'a pas grand sens.
Au contraire, il me parait même qu'il est dans son rôle lorsqu'il nous donne son analyse sur les conséquences inévitable de la crise actuelle: "Il faut entendre ici que tout le système des relations sociales dans les pays va être mis sous tension. Et tout le système des relations internationales de même. La paix dans tous ses aspects va redevenir aussi une question de l’actualité et du concret, du local au global. La crise financière va donc se prolonger comme une crise économique, sociale, politique et géopolitique."
un abrazo républicano,
José Angel
Ps : dans un billet que j'ai commis par ailleurs, je rappelai l'abscence de réactions internationales (au niveau étatique et non individuels ou partisans) durant la guerre civile qui opposait l'Espagne Républicaine à ceux qui, à l'époque, représentaient l'avant garde fasciste. Il semblerait que les mêmes regardent ailleurs aujourd'hui
Il me semble utile de rappeler certaines conclusions tirées de la rencontre entre Le Réseau d’intellectuels et d’artistes en Défense de l'Humanité et le Forum Mondial d'Alternatives, réuni à Caracas du 13 au 17 octobre 2008.
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L'actuelle crise capitaliste ne peut pas avoir une solution capitaliste, parce que cela signifierait transférer les coûts et ensemencer des souffrances nouvelles dans les pays et les peuples du Sud et dans les secteurs les plus vulnérables du Nord. Pour cette raison, nous refusons que les décisions soient assumées par les mêmes coupables de la crise, comme le G8, le G20 et son Forum de Stabilisation Financière, ou les organismes multilatéraux, le FMI, l'OMC ou la Banque Mondiale. Il est urgent de fortifier des espaces existants et de créer de nouveaux espaces de décision avec la participation et la mobilisation des gouvernements, les institutions intergouvernementales, les mouvements sociaux et les intellectuels pour proposer des sorties alternatives orientées vers un nouvel ordre financier et vers une nouvelle économie.
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Le capitalisme est responsable de la crise environnementale qui met en péril la survie de l'humanité elle-même: changement climatique, crise alimentaire, crise énergétique et pénurie d'eau douce.
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La crise ouvre des opportunités pour la construction d'alternatives. Nous devons profiter de l'échec des négociations de Doha pour élaborer de nouvelles formes et normes d'échange, basées sur le respect des droits humains fondamentaux, sur la sécurité et la
souveraineté alimentaires et dans la solidarité entre les peuples. Nous désapprouvons le paiement des dettes externes des pays du Sud, pour rétablir la souveraineté sur les ressources naturelles et exiger le paiement de la dette écologique.
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J'ajouterais : " Le capitalisme est responsable de la crise palestinienne, notamment par la collusion de pouvoirs capitalistes s'exerçant aux Proche- et Moyen- Orients.
Israël est le porte-avions naturel des USA pour les régions du Golfe, comme la Grande-Bretagne le fut durant la guerre froide.
J'ajoute une chose sur le " Parti de Gauche" :
nous n'avons pas besoin d'un parti de gouvernement; mais, d'un nouveau parti pour le socialisme et un nouveau monde.
Je pense - avec d'autres - que nous assistons à la fin du capitalisme [- que cela prenne 30?-50? ans... est probable]; mais, que nous allons voir un systeme pire s'installer - faute d'une alternative pour le socialisme.
Je n'ai aucune confiance en Jean-Luc Mélenchon, par ailleurs ex-ministre, sénateur:
j'ai appris avec quelque retard: qu'il a changé de groupe -?
il est avec le PC et on avait bien compris qu'il n'allait pas renoncer au boulot de sénateur - tout pres du radiateur.
Entre autres declarations fumeuses: Il fut un temps (un -1- an ?) où Mélenchon déclarait : je donnerai 30% de ma paie pour les sans-abris. Ah oui?
Je pense donc (j'ai lu les positions du PG)
que c'est un patriote - pas un internationaliste
qu'il n'est pas pour le socialisme - certainement pas
contre le capitalisme et pour une révolution
Yves Le Henaff
CGT- FAPT, SUD- PTT, Communiqué des Fédérations
CFDT-F3C, FO-COM, CFTC Postes et Télécoms
Journée de grèves
et de manifestations interprofessionnelles
du 29 janvier 2009
LES FEDERATIONS CGT, SUD, CFDT, FO et CFTC Appellent tous les postiers à s’y inscrire massivement !
http://www.humanite.fr/Journee-interprofessionnelle
ou est la parti de gauche, pour dénoncé les crime israelien?
tant de discours sur l'humanité, sur les droits, sur la liberté, sur la rationalité?
mr Mélanchon, à partir de quelle humanité, de qrationailité, justifier vous vos silence sur ce que subissent les palestiniens?
la république et la laicité de Mr Mélanchon, se rendent complices des meurtres et des l'horreur des crimes sionistes à gaza...
A moins que Mr Mélanchon, nous sortent comme à son habitude, une lecture religieuse des évènements, qui conduit a nier les questions politiques, ici l'occupation, dont une grande partie de la gauche fait silence...
La vison dogmatique de Mr Mélanchon, ou le religieux est toujours coupable,et le non religieux est toujours bon, en dit long sur le type de prison intellectuelles de cette perception du monde
présence idéologique, prison intellectuelle, silence humain
« EMPÊCHER LE DÉPEÇAGE DE LA PALESTINE »
Alors que l’armée israélienne aurait presque encerclé Gaza, faisant des dizaines de nouvelles victimes, Nicolas Sarkozy s’autodésigne émissaire de la paix en se rendant au Proche-Orient.
Notre entretien avec Leïla Chadid, déléguée générale palestinienne auprès de l’Union Européenne.
Témoignages de personalités
Dans l'Huma demain
A José Angel et aux auteres Les communiqués du PG.Le premier après 3jours de bombardement E
Le DAL réquisitionne à Toulouse
Logement. Une vingtaine de personnes sans logis occupent un immeuble vacant du centre-ville, inoccupé depuis 2002.
Toulouse
Correspondance particulière.
L'immeuble était inoccupé depuis 2002 : quarante-huit logements – du studio au T1 bis -, plutôt en bon état et situés en face de l'université de droit et sciences sociales. Les lieux ont retrouvés vie le 20 décembre, mais l'occupation n'a été redue publique que samedi : une bonne vingtaine de personnes sans logis – familles avec enfants, couples, célibataires – ont trouvé refuge ici, où elles disposent de l'eau, de l'électricité et, plus ou moins, du chauffage. Une occupation préparée par le Droit au logement (DAL) et l'association la Hutte ô piafs. Emaüs a apporté matelas et couvertures.
Saïda et sa fille Angelina, onze ans, font partie des nouveaux habitants du lieu : (avant le 20 décembre, on vivait à droite, à gauche, parfois à l'hôtel, confie la jeune femme. J'ai fait toutes les demandes auprès des offices HLM, j'ai même rempli un dossier DALLO...) saïda était
aide-soignante, mais a connu des problèmes de santé et, spirale infernale, a perdu son emploi, puis son logement. (Maintenant, poursuit-elle, je veux retrouver un logement fixe), pour qu'Angelina, élève en sixième, puisse suivre une scolarité normale.
L'immeuble de la place Anatole-France appartient à une seule et même personne, pas vraiment démunie puisque possédant une quinzaine de bâtiments de ce type. Ni les nouveaux occupants ni les associations qui les aident ne sont entrés en contact avec cette propriétaire. (Nous demandons à la communauté urbaine de Toulouse de préempter l'immeuble pour faire des logements très sociaux, explique Florian, du DAL. Cela permettrait de traduire dans les faits la volonté de mixité sociale en centre-ville dont parle la mairie.) Son camarade Luc renchérit : notre but est de changer la politique du logement pour que personne ne dorme à la rue.)
(la préemption ne peut intervenir que s'il y a vente de l'immeuble, rappelle Martine Croquette (PCF), adjointe au maire. 20 000 logements sont vacants à Toulouse. La municipalité a voté un plan pour aider les propriétaires à les rénover, à condition d'en faire du logement très social. Nous consacrons aussi 10 millions d'euros pour inciter les bailleurs à produire du logement social.)
Bruno Vincens
Fausse manoeuvre... Et c'était un filet d'au tiède absolument pas à la hauteur des évènements. Le deuxième a corrigé le tir et je n'ai pas envie d'ergoter. Mais je maintiens; JLUC quand il a quelque chose à dire ne se prive pas sur ce blog.N'a t'il rien à nous dire sur ce drame épouvantable? La question palestinienne sera comme la question de la constitution un redoutable révélateur des positions de fond des uns et des autres Quand secrétaire de section du PS je disais cela du référendum on ricanait et on a vu. Ce soir beau rassemblement aux lueurs des bougies dans ma ville et on remettra ça tous les deux jours Quel réconfort de voir arriver des dizaines de jeunes Alors les savantasses exposés sur la crise ne sont pas pour moi l'urgence absolue Abrazo republicano comme dirait Angel mais il est minuit moins cinq camarades partisans
Info : 70 enfants déjà assassinés par les hordes barbares de Tzipi Livni. Plus de 524 Palestiniens abbatus par les troupes du gouvernement militariste Israélien et 2.450 blessés.
J'ai entendu à la radio française que cela faisait plusieurs mois que l'armée israélienne s'entraînait en Israël dans une ville reconstituée de Gaza.
C'est dire que ses dirigeants voulaient la guerre.
Pour mémoire : Rupture de la trêve par l'Etat israélien le 5 novembre 2008
"La frontière entre Israël et Gaza est fermée depuis le 5 novembre, date à laquelle l’armée israélienne a tué six hommes armés du Hamas lors d’une opération à l’intérieur de l’enclave palestinienne et à laquelle le Hamas a répondu avec des roquettes."
http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2457&var_recherche=Hamas
Il est important de rétablir la vérité car la guerre médiatique fait rage et colporte le contraire des faits comme en Georgie cet été. Le nabot vient à l'instant de mentir depuis sa tribune prôche- orientale. Il a encore fait passé le mensonge désormais coutumier à force d'être répété que c'est le Hamas qui a fait échouer la trève alors que c'est le contraire. Il disait déjà n'importe quoi sur la Georgie cet été. Alors pourquoi ne continuerait-il pas à mentir et à cautionner
l'incautionnable.
Lire aussi cet intéressant article de 2007 :
« Voici un paradoxe inhérent à ce conflit depuis son origine : si les palestiniens sont forts, il est dangereux de faire la paix avec eux. S’ils sont faibles, il n’y a pas besoin de faire la paix avec eux. Dans les deux cas, ils doivent être brisés. » Avnery analyse les réactions de l’armée et du gouvernement après l’offre de trêve du Hamas. Il y voit une illustration du double langage d’Israël qui prétend ne pas avoir d’interlocuteur pour la paix alors que son objectif est la poursuite de l’expansion et l’annihilation de ceux qui s’y opposent."
http://contreinfo.info/article.php3?id_article=1542&var_recherche=Hamas
Certains diront " à quoi bon des textes et des lectures ? " comme je l'ai lu dans une rubrique antérieure. Un journaliste de France culture précisait à juste titre tout à l'heure que l'information pouvait aider les palestiniens et compenser leur absence de chars, d'avions ou d'armes derniers cris.
Sinon témoigner du moins faire passer une voix, manifester pour que s'arrête les massacres d'innocents autant que faire se peut et refuser d'acheter l'ignoble que l'on essaie de nous vendre pour une énième fois.
Refuser d'être un complice de crimes ou comme le disait Franz Kafka faire un pas de côté pour sortir des rangs des meurtriers. Quels qu'ils fussent. Résister à la déshumanisation accélérée.
Tsahal empêche les journalistes de rentrer dans Gaza, abat ou arrête toute personne récalcitrante qui n'obéïrait pas. L'armée ne veut pas que la communauté internationale voit la vérité de leurs crimes. Ils pourront faire ce qu'ils veulent à l'abri des regards.
Alors oui, il faut faire passer l'information afin que les bourreaux ne massacrent pas en toute impunité. Demain les tribunaux et la mémoire des peuples faute d'intervention de l'ONU, se rappellera au bons souvenirs des génocidaires BGBG.
Article du 11 janvier 2007 :
Khaled Mesh’al : le Hamas accepte la réalité de l’Etat d’Israël
« Le Hamas reconnaît l’existence d’Israël comme un fait accompli, a déclaré mercredi à l’agence Reuters le dirigeant politique du groupe, basé à Damas. Israël est une "réalité", et "il demeurera un Etat appelé Israël, c’est un fait", a déclaré dans une interview Khaled Mesh’al, considéré comme le principal détenteur du pouvoir au sein du Hamas. »
http://contreinfo.info/article.php3?id_article=368&var_recherche=Hamas+%2B+1967
à lire : Article du 13 novembre 2008 :
Ismail Haniyeh : Nous accepterons Israël dans les frontières de 1967
http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2343&var_recherche=Hamas+%2B+1967
C’est une litanie de mauvais chiffres. Le 3 décembre 2008, l’Irlande annonçait un taux de chômage à 7,8 %, du jamais vu depuis 1998 ; le 5 décembre, on apprenait que l’économie américaine avait détruit 533 000 emplois rien que sur le mois de novembre, ce qui n’était pas arrivé depuis trente-quatre ans ! L’Espagne et la France ne sont pas en reste. L’Espagne devrait perdre, selon les prévisions de la Fédération des promoteurs de Madrid, 900 000 emplois dans le bâtiment d’ici à 2010 ; en France, les statisticiens sont obligés d’aller rechercher jusqu’en 1984 pour retrouver la même envolée du chômage (+ 64 000 personnes supplémentaires sur un mois) enregistrée en novembre.
Le Bureau international du travail (BIT) et l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) ne s’y trompent pas. L’un comme l’autre estimaient en octobre que la crise risquait d’accroître entre 20 et 25 millions dans le monde, le nombre de personnes sans travail d’ici à 2010.
Débutée à l’été 2007 avec la faillite de deux fonds d’investissement de la banque américaine Bear Stearns, la crise bancaire a commencé à contaminer l’économie réelle en 2008. Le marché du travail étant un indicateur conjoncturel décalé - les entreprises se mettent à réduire la voilure une fois qu’elles perçoivent un réel retournement de l’activité -, l’horizon de l’emploi s’est véritablement assombri à l’automne et devrait se noircir davantage en 2009.
On sait par expérience comment les directeurs des ressources humaines (DRH) réagissent, en France ou ailleurs, lorsque le péril économique est là. Pour ajuster la force de travail à la baisse de la production, ils réduisent d’abord, en principe, les heures supplémentaires ; ils mettent fin ensuite aux missions d’intérim et aux contrats à durée déterminée (CDD) ; ils ont recours au chômage partiel ; puis ils enchaînent avec des plans sociaux. « Tout ce qu’ils appellent le "gras" disparaît, confirme Philippe Askenazy, directeur de recherche au CNRS, Ecole d’économie de Paris. Et la file d’attente pour les recrutements, quand ces derniers sont indispensables, se forme. Les demandeurs d’emploi les plus qualifiés et les plus récents aux Assedic passent devant les chômeurs de longue durée, souvent les plus fragiles. »
Un schéma classique, vécu par exemple lors de la récession de 1993. Pour autant, dans plusieurs pays, la crise actuelle semble innover, en faisant des emplois précaires (CDD, intérim) un amortisseur beaucoup plus important qu’à l’habitude, protégeant du coup davantage le "noyau dur" du salariat : les "insiders". « Ce phénomène est particulièrement sensible en France ou en Espagne, par exemple, où les politiques menées depuis plusieurs années ont conduit au développement d’un marché du travail plus flexible », constate M. Askenazy. Selon l’économiste, cela explique pourquoi le taux de chômage grimpe actuellement plus vite en France et en Espagne qu’en Allemagne, où la flexibilité est moindre. Au sein de l’Hexagone, deux embauches sur trois se font aujourd’hui en CDD.
Une analyse partagée par Eric Heyer. Le directeur-adjoint à l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) fait remarquer, s’appuyant sur les statistiques de l’Agence centrale des organismes de sécurité sociale (Acoss), qu’après une légère baisse en août, le nombre d’heures supplémentaires est reparti à la hausse en septembre et en octobre, où il a atteint 46,8 millions pour ce seul mois. Depuis la loi travail, emploi et pouvoir d’achat (TEPA), votée en août 2007, les heures supplémentaires bénéficient, il est vrai, d’exonérations supplémentaires. « Ces chiffres montrent, insiste-t-il, que les DRH ont préféré garder leurs salariés (et les exonérations) pour se séparer des plus précaires, ce qui confirme l’existence de la concurrence entre temps de travail et emploi. » Une réalité sur laquelle le syndicat des professionnels de l’intérim (Prisme) décidait d’alerter, annonçant à l’automne une baisse de 10 % du nombre d’intérimaires en mission, ce qui se traduit par une "perte de 50 000 emplois" depuis le début de l’année.
On connaît les premières victimes de ce grand nettoyage dans les missions d’intérim : les jeunes, vivier privilégié du travail temporaire. « Nous en voyons de plus en plus franchir les portes de nos missions locales, remarque Annie Jeanne, présidente de l’Association nationale des directeurs de missions locales (ANDML). En plus des jeunes qui cherchent à s’insérer et qui souffrent beaucoup en cette période de crise, nous voyons des moins de 25 ans qui étaient parvenus à une situation professionnelle quasiment stable grâce à l’enchaînement des missions d’intérim - ce qui leur permettait de payer un loyer, d’être autonome - et qui se retrouvent maintenant sans travail. »
Pour Philippe Askenazy, « Aujourd’hui, le gouvernement devrait avoir plus peur des jeunes que des ouvriers. Et réfléchir à ce qui s’est passé en Grèce ».
Cette relative protection du noyau dur du salariat au détriment des actifs qui sont à la périphérie ne doit pas être une surprise. En septembre 1997, Henri Guaino, alors commissaire général du Plan, s’inquiétait déjà de cette structure du marché du travail français, évoquant le développement inquiétant du sous-emploi et de la précarité, estimant à l’époque que près de 7 millions de personnes étaient directement et indirectement touchées par les difficultés de l’emploi, la "gangrène du chômage".
Douze ans plus tard, la situation a empiré. Conseiller spécial du président de la République, M. Guaino n’a pu que le constater. « Les salariés en situation précaire sont tellement nombreux que le nombre de chômeurs pourrait remonter rapidement en France jusqu’à 3 millions », insiste M. Askenazy.
Une plaie sociale à laquelle pourrait s’ajouter le mécontentement des salariés en emploi, dont le pouvoir d’achat s’érode en raison des restrictions de rémunération que vont imposer les DRH.
Face à toutes ces menaces qui pourraient faire de 2009 l’année de la crise sociale, en France mais aussi dans d’autres pays de l’Union européenne, les gouvernements ont allumé des contre-feux (plans de relance, amplification du traitement social du chômage, etc.). Certains, à l’instar de l’Espagne, décidant même de fermer leurs frontières, qu’ils avaient pourtant grandement ouvertes en période de croissance, aux travailleurs immigrés.
http://www.lemonde.fr/la-crise-financiere/article/2009/01/05/les-jeunes-premieres-victimes-de-la-crise-sociale-de-2009_1137880_1101386.html
Gaza...Gaza...
Témoignages à Gaza : "Ici c'est l'enfer"
Israël, engagé dans une "guerre sans merci" pour "faire tomber" le Hamas, a mené des raids pour la 3e journée consécutive dans la bande de Gaza, faisant 345 morts dont 57 civ
Je vous livre quelques extrais d'un palestinien: Ziad Medoukh est professeur de français à l’université de Gaza.
Vous pourrez y lire: »« À travers une campagne médiatique relayée y compris par certains médias arabes, Israël a réussi à convaincre les pays arabes dit modérés, l’UE et de nombreux pays que ses frappes ne ciblent que le Hamas. Or, sur les 300 morts, hormis le chef de la police, il n’y a aucun responsable du Hamas ou des brigades Al-Qassam (milice armée du Hamas). Certes, 180 policiers qu’Israël assimile à des combattants ont été tués, mais il y a eu 120 civils, dont une majorité d’enfants et de femmes, qui ont péri », dit-il sur un ton excédé. « De plus, poursuit-il, tout le monde le sait : Gaza est une région étroite, surpeuplée, où plus d’un million et demi de personnes, entassées les unes sur les autres, vivent sur 360 km2. Les postes de police, les bureaux du Hamas y côtoient forcément les habitations et quand on vise l’un de ces bureaux ou poste de police, on tue forcément des civils ! Or les Israéliens savent très bien où se trouvent les bases militaires du Hamas. L’Union européenne, les États-Unis, qui ont appelé au boycott du Hamas après avoir forcé le Fatah à organiser les élections législatives remportées par les islamistes, savent que ce sont des civils qui sont ciblés… ce n’est rien d’autre que des bombardements aveugles. Sinon, pourquoi cibler et détruire des écoles, des usines qui, du fait du blocus, ne fonctionnent qu’à moins de 50 % de leurs capacités, des mosquées, des habitations, des commerces, des dépôts d’approvisionnements ? J’appelle cela une politique de terreur. Pourquoi avoir imposé le blocus à Gaza durant deux ans alors que les gens du Hamas ne sont pas affectés par ce blocus ? Et Israël connaît parfaitement cette situation. Pourquoi Israël empêche-t-il des malades de se faire soigner en Cisjordanie alors qu’ils ne sont pas membres du Hamas, pourquoi empêche-t-il l’entrée des vivres et des médicaments à Gaza ? En fait, il y a une logique à cela : Israël veut punir la population civile palestinienne. »
http://www.humanite.fr/Israel-met-ses-menaces-a-execution-a-Gaza
Je pose la question directe: Qui veut-on exterminer les Palestiniens, peuple progressiste ou détruire le Hamas, conservateur islamique?
C'est une guerre qui risque d'être longue et dont l'issue est incertaine. Si le Hamas l'a gagne, aurons-nous un autre état islamique?
Les partenaires de la coalition de la chancelière allemande Angela Merkel se sont réunis pour convenir des grandes lignes d'un deuxième plan de relance qui pourrait injecter jusqu'à 50 milliards d'euros dans l'économie allemande.
Le gouvernement allemand a déjà lancé un plan de relance de 31 milliards d'euros fin 2008, mais il a été jugé insuffisant par certains.
Avant le début des discussions à la Chancellerie à 14h00, un haut-responsable de la formation d’Angela Merkel a fait savoir qu'ils allaient présenter un plan de 50 milliards d'euros sur deux ans, ce qui représente le haut de la fourchette des estimations qui avaient été avancées.
"C'est une relance considérable", a déclaré Volker Kauder, qui dirige le groupe parlementaire de la CDU, sur la chaîne publique ARD.
mon commentaire d'hier étant tombé juste avant la fermeture du "fil de discussion"
je le re-post ce soir
sur le bilan de la guerre d’Israël au Sud Liban, en 2006,
je cite le Général Vincent Desportes (le vrai …), dans son dernier bouquin "la guerre probable", economica 2008
“De la puissance militaire utile”
En juillet 2006, face aux 10 000 hommes du Hezbollah, l’armée israélienne avait déployé l’équivalent des forces terrestres et aériennes françaises à proximité immédiate de ses bases (pas de problème de logistique donc …)
Elle avait tiré entre 40 000 et 100 000 obus de char ou d’artillerie
Lancé plus de 2000 missiles
Et déclenché plus de 15 000 sorties aériennes (dont les 2/3 d’assaut)
Cela n’a pas empêché 4000 tirs de roquettes sur le territoire israélien
Pour 600 combattants du Hezbollah tués (le Hezbollah n’en reconnaît que 70), Israël a perdu 120 hommes et dépensé 6 G$
7 G$ de destructions en territoire libanais
1 Million de personnes déplacées, 1200 morts et 3 700 blessés civils
@ André Curtillat
D'accord à 100% avec toi. Depuis plusieurs jours j'enrage de voir les Grecs remerciés quand j'ouvre ce blog et j'avoue que ce soir je suis un peu désemparée. Cet article a l'air super et mérite à coup sûr une lecture approfondie, mais je trouve moi aussi qu'il arrive un peu comme un cheveu sur la soupe.
Mon vrai souci est ailleurs. Tu parles d'un beau rassemblement chez toi. Ici, à Toulon, a été organisé un rassemblement samedi et il y avait assez de monde pour en faire une manif. Mais c'est là qu'un autre problème est arrivé. Des jeunes filles voilées et d'autres jeunes barbus ou pas, ont commencé à crier qu'"Allah est grand" et d'autres slogans en arabe. Beaucoup de gens sont partis. Que faire?
Bonsoir,
Je sais que dans un article on ne peut pas tout aborder, mais tout de même une phrase une seule sur la répartition de la richesse en France et en Europe qui est passée en moins de 20 ans de 30% au capital 70% pour les salariés à 42% et 58%. Vous comprenez pourquoi les salaires sont bas, les régimes de sécu et de retraites en pannes puisque ces derniers sont basés sur le salaire. Par contre, les actionnaires...
Lire : http://www.giacomazzi.fr/citoyen/PartageVA.html
A méditer
Michel
En espérant que mes autres messages réapparaitront comme par enchantement, il est bon de lire aussi cet article sur la guerre de communication qui fait passer les bourreaux pour des victimes.
Cette grosse ficelle usée des gouvernements Israéliens.
Orwell disait dans son roman 1984 : "La guerre c'est la paix " et que nous chante la bouchère de Tel Aviv, Tzipi Livni ?
Que cette guerre est humanitaire ! Et que tout est bon comme tout doit être.
Article :
Les raisons de la guerre, par Chris McGreal (sources Contreinfo) :
" Après la débâcle de l’invasion du Liban en 2006- qui fut non seulement pour Israël un désastre militaire, mais aussi politique et diplomatique - Le gouvernement de Tel-Aviv a passé des mois a préparer l’assaut sur Gaza, tant au plan intérieur qu’international, en exerçant avec calme mais énergie un lobbying sur les gouvernements et les diplomates étrangers, en particulier en Europe et dans certaines parties du monde Arabe.
Une nouvelle Direction de l’Information a été créée pour influencer les médias, avec un certain succès. Et quand l’attaque a commencé, il y a un peu plus d’une semaine, une marée de diplomates, de groupes de pression, de blogs et d’autres partisans d’Israël ont commencé à marteler une série de messages soigneusement élaborés, destinés à veiller à ce que Israël soit perçu comme la victime, alors même que ses bombardements ont tué plus de 430 Palestiniens durant la dernière semaine, dont au moins un tiers sont des civils ou des policiers. "
http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2458
" Ils sont toujours en train de bombarder et de tout raser. Les autorités d’Israël ont dit qu’elles allaient encore engager plus de troupes. Comment ces gens qui disent être civilisés peuvent-t-ils se conduire de la sorte ? Quel genre de civilisation est-ce ? "
" L’attaque appelée « Plomb durci » ou la barbarie d’un État raciste " par
Silvia Cattori :
http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=11623
Les partis de la coalition gouvernementale allemande se sont entendus, lundi 5 janvier, sur un plan de relance d'un montant de 50 milliards d'euros, sur deux ans, qui doit être présenté la semaine prochaine en conseil des ministres, ont annoncé des représentants de l'Union chrétienne-démocrate (CDU) et du Parti social-démocrate (SPD).
Le gouvernement allemand avait déjà approuvé un plan de relance de 31 milliards d'euros fin 2008, mais il a été jugé insuffisant pour relancer une économie entrée en récession au troisième trimestre et qui pourrait enregistrer sa plus forte contraction depuis l'après-guerre.
http://www.lemonde.fr/europe/article/2009/01/05/l-allemagne-envisage-un-plan-de-relance-de-50-milliards-d-euros_1138253_3214.html
Au total, Angela Merkel va donc injecter 81 milliards d’euros dans l’économie allemande. Je trouve cette information très importante. Elle montre que Nicolas Sarkozy n’a pas mesuré la gravité de la crise qui arrive.
Les partis de la coalition gouvernementale allemande se sont entendus, lundi 5 janvier, sur un plan de relance d'un montant de 50 milliards d'euros, sur deux ans, qui doit être présenté la semaine prochaine en conseil des ministres, ont annoncé des représentants de l'Union chrétienne-démocrate (CDU) et du Parti social-démocrate (SPD).
Le gouvernement allemand avait déjà approuvé un plan de relance de 31 milliards d'euros fin 2008, mais il a été jugé insuffisant pour relancer une économie entrée en récession au troisième trimestre et qui pourrait enregistrer sa plus forte contraction depuis l'après-guerre.
Au total, Angela Merkel va donc injecter 81 milliards d’euros dans l’économie allemande. Je trouve cette information très importante. Elle montre que Nicolas Sarkozy n’a pas mesuré la gravité de la crise qui arrive.
Hier l'aviation turque et l'artillerie iranienne ont bombardé des positions kurdes.
"L'aviation turque et l'artillerie iranienne ont bombardé nos positions entre 19H00 et 20H00 (16H00 et 17H00 GMT). Les Turcs ont frappé Akouwan, et les Iraniens ont bombardé Maradou", deux localités du Kurdistan irakien, a déclaré Ahmed Denis, le responsable des relations extérieures du PKK.
L'année 2009 commence bien.
http://www.romandie.com/infos/news2/090105183714.ssx0dgij.asp
Que pensent les jeunes UMP de la crise ?
Le mercredi 10 décembre 2008, la jeunesse UMP se réunissait au Conseil régional d'Ile de France pour débattre sur le pouvoir d'achat des jeunes.
L'occasion pour Entrevue.fr et Street Reporters de constater à quel point ils étaient concernés.
Une video à pleurer de rire !
Tout simplement hilarant !
http://www.dailymotion.com/video/x7pdyl_que-pensent-les-jeunes-ump-de-la-cr_news
Mon père possédait un château. Longtemps il fut occupé par des barbares qui nous supportaient, puisque nous en étions les propriétaires.
Pourtant, un jour une bande de manants sous prétexte qu'ils possédaient les terres il y avait plus de 1000 ans, sont entrés dans le château, ont chassé les barbares et sans discernement, ont déplacé ma famille pour nous cantonner dans l'aile est, la plus vieille des ailes. Les jours passants, ils ont reçu l'aide indigne de leurs cousins pour réhabiliter la partie qu'ils occupaient. La nôtre restait en l'état misérable qu'elle avait toujours été. Or, attirés par la splendeur nous allions de temps à autre visiter les salles embellies. A la barbe de moïse.
Voyant cela, les manants intégrèrent notre aile et nous expulsèrent dans la vieille remise, à côté de l'étable des cochons.
De temps à autre nous allions leur jeter des pierres, ulcérés ils répliquaient à l'arme de guerre. Nous allions alors plus loin, plus près de l'étable à cochons.
Voyant mon chagrin, mon père me dit un jour: Tu sais mon fils, ces manants ne désirent qu'une chose, posséder tout le château et les terres alentours, et nous abattre définitivement.
Nous allions alors nous réfugier dans les bois et de là armés d'arcs et de flèches, leurs envoyaient quelques traits qui tombaient au hasard des trajectoires. Tantôt sur les murs épais, tantôt sur les portes en chêne, rarement sur eux. Un jour, un de mes frères pris un couteau pénétra le château et tua un manant avant de mourir lui même au martyre expiatoire. Ma famille était nombreuse, alors voyant cela d'autres en firent autant au sacrifice de leur vie.
Les manants à bout, s'armèrent et sonnèrent l'hallali, ils battirent les bois et les fourrés, bâtèrent les bêtes de somme et tuèrent, tuèrent, jusqu’à ne laisser que du sang sur nos terres. Les voisins regardaient de loin ce massacre. Sans bouger le petit doigt. Les cousins des manants vinrent même les aider. Ils possédaient eux le plus gros des châteaux. Un palais qu’ils avaient annexé à de pauvres malheureux qui pourtant y résidaient en paix depuis des éternités. Le leur était rouge comme leur peau, le nôtre était rouge comme notre sang.
Maintenant, je me cache au fonds d’un trou, avec le cochon qui me regarde et pleure de leur ressembler.
"France 2 : apparemment, il y a pub et pub
Le téléspectateur de France 2 encore debout à 0h25 après la diffusion, hier soir, de l’émission Compléments d’enquête a dû être surpris. Lui qui ne s’attendait plus à voir de la publicité sur les chaînes publiques. Eh bien c’est raté! Dans le cadre de l’émission Expression directe, un spot de l'UMP a été diffusé peu après minuit. Deux minutes de vidéo à la gloire de notre cher Nicolas au cours desquelles il promet «qu’il ne nous décevra pas.» Tu m’étonnes!"
http://www.marianne2.fr/France-2-apparemment,-il-y-a-pub-et-pub-_a173684.html