26jan 09

Ce que vous pouvez lire après cette introduction n’est surement pas de la grande littérature. Mais c’est un texte qui fera date dans l’histoire de "l’autre gauche". A partir d’une invitation émanant du NPA un texte a pu être discuté (longuement…) et adopté par une série d’organisations politiques. Elles entrent ainsi ensemble dans le soutien à la mobilisation du 29 janvier prochain et à celles qui suivront. C’est la première fois, depuis bien longtemps, qu’un appel commun regroupant cet arc de force n’a pas été possible. Il s’agit de l’Alternative Démocratie Socialisme (ADS), Alter-Ekolo, Alternative Libertaire (AL), Association des Communistes Unitaires (ACU), Coordination Nationale des Collectifs Unitaires pour une alternative au libéralisme (CNCU), Les Alternatifs, Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA), Parti Communiste Français (PCF), Parti communiste des ouvriers de France (PCOF) et le Parti de Gauche (PG). De plusieurs façons, c’est même la première fois. Il y a davantage encore. Les mêmes ont décidés de se retrouver au lendemain de la rencontre des huit centrales syndicales qui suivra la mobilisation du 29 janvier. Je crois important de souligner que ce texte est dans l’esprit qui anime celui des centrales syndicales. Ce n’est pas une vague invitation assortie de quelques pauvres slogans. Il s’agit en quelque sorte d’une plateforme. On comprend tous les dégagements que cela peut ouvrir. Dans ces conditions je crois que je peux dire à mes lecteurs que cela implique que cela vaut la peine d’en assurer une large, très large diffusion. Avant, pendant et après les manifestations du 29 janvier..

Voici le texte de la déclaration:

CE N’EST PAS A LA POPULATION DE PAYER LA CRISE

Les classes populaires sont durement touchées par la crise. L’inquiétude pour l’avenir grandit. La politique du pouvoir est plus que jamais au service des privilégiés. L’heure est à la riposte. Les organisations signataires de cet appel défendent des propositions pour une autre politique, et s’engagent dans le soutien et la participation aux mobilisations, notamment à la journée interprofessionnelle de grèves et manifestations du 29 janvier.

En deux mois, le nombre de chômeurs a augmenté de plus de 100 000. Dans les entreprises privées, sous couvert de crise, les plans de licenciements se multiplient et le chômage partiel touche des secteurs entiers. Les intérimaires et l’ensemble des précaires sont touchés de plein fouet. La remise en cause des droits des chômeurs continue. ?Au nom de la lutte contre « les déficits », le pouvoir a réduit les budgets publics, a privatisé, mis en concurrence « libre et non faussée » les services publics. C’est un véritable plan de mutation libérale et de privatisation qui s’accentue avec les suppressions d’emplois publics.

Le gouvernement il y a encore quelques mois nous annonçait que « les caisses sont vides ». Depuis il a trouvé des centaines de milliards (plus de 428 milliards d’euros) pour sauver les banques, assurances et autres organismes financiers. Les divers « plans de relance » ici et là dans le monde n’ont qu’un seul objectif: maintenir les profits des grands groupes capitalistes. La crise est une crise européenne et mondiale. Dans ce contexte, nous devons également nous mobiliser pour une Europe sociale, écologique, démocratique, féministe.

Des résistances existent ! Des salarié-e-s se mobilisent contre les licenciements, organisent des manifestations avec le soutien de la population. Les mouvements dans l’Education Nationale, notamment des lycéen-ne-s et de leurs professeur-e-s montrent qu’il est possible de faire reculer ce gouvernement. Des familles mal-logées ou sans logis se battent pour l’application de la loi de réquisition des logements vides. Les salarié-e-s sans papiers poursuivent la lutte pour leur régularisation. Nous sommes parties prenantes de toutes ces résistances et nous nous inscrivons dans les prochaines mobilisations de janvier, Education Nationale le 17, Santé et Hôpital Public le 24, grève interprofessionnelle et manifestations de masse du 29 janvier.
Une autre politique est possible, en s’attaquant aux profits et à la spéculation financière, en remettant en cause la rémunération du capital. Il faut donner la priorité aux salaires et aux droits sociaux, mettre à contribution les profits et les dividendes versés aux actionnaires, en remplaçant le « bouclier fiscal » pour les privilégié-e-s et les spéculateurs par le bouclier social permettant au plus grand nombre de vivre mieux.

Nous exigeons l’augmentation des salaires, du SMIC, du minimum vieillesse et des minima sociaux. Nous proposons l’annulation du paquet fiscal de l’été 2007; une redistribution du budget de l’Etat pour répondre aux besoins sociaux et développer les services publics à tous les niveaux; une réforme de la fiscalité afin que les entreprises ne puissent plus, comme aujourd’hui, privilégier la spéculation au détriment de l’emploi et des conditions de travail.

Nous nous opposons aux licenciements, exigeons le droit de veto suspensif des salarié-e-s sur les licenciements. Nous exigeons le maintien du contrat de travail, le maintien de l’intégralité des revenus et des droits des salariés mis au chômage technique.

Nous réaffirmons le principe du CDI comme référence du contrat de travail dans le privé et de l’emploi statutaire dans le public. Nous défendons les reprises autogestionnaires d’entreprises par les salarié-e-s. Nous refusons toute aide publique aux entreprises qui licencient.

Nous agissons pour la suppression des paradis fiscaux, pour une appropriation publique du système de crédit permettant une autre politique d’investissement au service de l’emploi, du logement social, des services publics et de projets prenant en compte l’urgence écologique.

Nous voulons remettre en cause le pacte de stabilité et les directives européennes de privatisation; agir pour un nouveau type de développement; pour combattre toutes les formes de discrimination qui affectent le champ social;  pour créer des emplois utiles sur le plan social et écologique. Nous proposons de dégager les moyens nécessaires à des objectifs de production économes en termes d’énergie et producteurs d’emplois notamment dans le domaine de l’environnement, des transports collectifs, du secteur des énergies renouvelables et du soutien à l’agriculture paysanne.

Nous voulons rompre avec les logiques financières développées par l’Union européenne et ses institutions, en particulier la Banque centrale européenne.

Nous refusons les suppressions d’emplois dans le secteur public, exigeons l’annulation des 30.000 suppressions de postes décidés, le retrait de la privatisation de la santé (loi Bachelot), la création d’emplois socialement utiles (Santé, l’Ecole, Poste, Recherche, et de nouveaux services publics, du logement, de la petite enfance, etc.) Nous agissons pour la réduction du temps de travail sans flexibilité ni annualisation avec embauches correspondantes.

Les grèves et manifestations comme celle du 29 janvier expriment les colères et amplifient les luttes. Une riposte populaire d’ensemble est urgente. Nous nous engageons à mettre toutes nos forces au service de la convergence des luttes contre les licenciements, la vie chère, le chômage et la précarité, et pour la défense et l’élargissement des services publics. C’est le moment!

 


203 commentaires à “Enfin une déclaration commune de l’autre gauche pour soutenir la mobilisation sociale et faire des propositions”
» Flux RSS des commentaires de cet article
  1. jennifer dit :

    Daniel Bensaïd et O. Besancenot à France Culture ce matin. Sur l'idée de listes communes pour les Européennes, ils sont très frileux. Ils ont peur d'une redite de la "gauche plurielle".

    J'ai été voir sur Wikipédia : la gauche plurielle fut une alliance de 1997 à 2002, théorisée par Jean-Christophe Cambadélis et qui comportait:le Parti communiste, le Parti socialiste, le Parti radical de gauche, le Mouvement des citoyens et les Verts.

    C'est sur le plan politique qu'il semble y avoir eu un échec et c'est cette redite qui rebute la LCR: Les limites de cette formule dérivée de l'union de la gauche sont contenues dans le nom de cet accord essentiellement électoral. Le pluralisme va entraîner de forts tiraillements entre les formations politiques. Ainsi, par exemple, Les Verts contestent au Parti communiste sa position de seconde force dans la coalition. C'est donc la force centrifuge contenue dans la formule de la majorité plurielle qui va se révéler négative, le PS se positionnant comme "arbitre" entre tous et finalement jouant un rôle hégémonique fort critiqué. Ils disent que le PG voudrait faire ce qu'a fait le PS. C'est cette critique qu'on retrouve souvent: le PG veut refaire le PS à l'extérieur la même chose que le PS. C'est un "PS bis" en gros.

    Donc comme on voit beaucoup de réticences de la part du NPA, beaucoup de craintes mises en avant. Quelles garanties leur donner quand tout se joue sur le plan des "intentions" réelles ou imaginaires prêtées au PG? Difficile de discuter sur un tel terrain, du genre "vous dites ceci mais vous ferez autrement".

  2. Carol Deby, Liège dit :

    Petite suggestion de la part d’un habitant de pays bilingue :

    En Belgique, nous avons appris à rédiger les textes destinés aux deux communautés (française et flamande) dans les deux langues.
    On pourrait s’inspirer de ce procédé pour ne pas heurter les susceptibilités sexistes : un texte pour les mâles, un pour les femelles. Ce serait plus facile à lire que ces écrits ubuesques aussi malaisés à lire que s’ils étaient écrits phonétiquement.
    Que de temps perdu en plaidoiries oiseuses. Malheur aux hormonodominés
    (pas mal, le néologisme, non ?)

  3. Christian C dit :

    Pour assurer le service minimum d'accueil le 29, la préfecture de la Sarthe (le département du croque mort Fillon) a envoyé via l'inspection d'académie, des courriers aux retraités de l'éducation nationale. Réquisitions des retraités pour garder les enfants. Voilà les projets du gouvernement Sarkozy. L'inspection d'académie a récupéré les adresses et numéro de téléphone des retraités et a envoyé la liste à la préfecture et aux mairies sans demander l'avis des premiers concernés.

  4. Christian C dit :

    Cette procédure de réquisitions s'amplifie puisqu'elle s'est généralisée à de nombreux autres départements.
    La mise en place d'une loi absurde et démago menée à la hussarde sans accords et sans discutions entraîne une situation ubuesque telle que le gouvernement d'Ubu roi Sarkozy nous donne l'habitude de voir.
    Et avec ça l'UMP à la botte du Capo de Tutti Capi veut attaquer en justice les leaders syndicaux qui ne respecteraient pas LEURS RÈGLES. Sur la ligne de mire bien sûr les libertaires de SUD RAIL.
    Vivement le 29 que l'on face mordre la poussière à ce gouvernement fascisant et liberticide.

  5. Gérard dit :

    Rappelons qu'écrire "salarié-e-s" est une faute d'ortographe. Certaines langues ont une forme neutre en plus des formes masculine et féminine, il se trouve que le neutre, en français (appelé aussi "genre non marqué") a la même forme que le genre masculin. Ecrire "les salariés" implique les hommes et les femmes. Dans la formule "tous les hommes sont mortels" personne n'a l'idée d'ajouter "...et les femmes aussi"
    Mais je serai à la manif avec tous les salariés

  6. Nipontchik dit :

    je n'aime pas le vocable de "parti de gouvernement" tel qu'il est utilisé (il faut rappeler d'où il vient: le sg du PC Italien Togliatti parlait de "parti de lutte ET de gvt" tout en étant resté hors du gvt après 1947!) en France, c'est d'ailleurs 1 excellent repoussoir pour envoyer des jeunes et moins jeunes vers le NPA...

    mais il faut poser le question à OB et Bensa: si 1 jour, la gauche et le centre obtiennent 1 victoire électorale, quel gvt faudra-t-il? (à moins de laisser la place à 1 gvt PS-Modem-Borloo) et à quelle condition ne serait-il pas honteux pour le NPA, le PG, le PC d'y participer? (si c'est pour recommencer les privatisations Jospin et Amsterdam effectivement....)

    sur le PS-bis: il n'ya rien de honteux pour le PG d'affirmer sa continuité (même avec 1 dose de critique) avec Jaurès et Mitterrand, c'est historiquement + clair que d'affirmer être le creuset qu'il n'est pas ou pas encore; mais c'est aussi 1 question d'orientation politique-en lien avec l'appréciation de la période actuelle
    En tout cas dans les conditions actuelles refuser le qualificatif de PS-bis ne protège pas contre les craintes de voir le PG n'être qu'1 des avatars de la "petite gauche" et de ses échecs depuis 50 ans, au contraire.

  7. Nipontchik dit :

    bizarre autant qu'étrange étant donnée la qualité des signataires, pas de référence au traité de Lisbonne ou au vote NON du peuple français il y a 3 ans...

    ce genre d'appel ne va pas bouleverser grand chose, il sera évidemment bien reçu comme un signe d'unité même partielle par la grande masse du "peuple de gauche" (alors que parllèlement sont mal ressenties les tentatives du pouvoir sarkozien de diviser entre syndicats "responsables" et autres, et la façon dont certains tombent trop facilement dans le piège)

    petite victoire symbolique, l'EG, le PG auront réussi à (presque) faire signer le programme de transition au PCF!

  8. Nipontchik dit :

    Par Bruno Roger-Petit
    le 27/01/2009,
    C'est aujourd'hui que s'ouvre au tribunal corectionnel de Lyon le procès que la LICRA intente à Siné pour "incitation à la haine raciale". Sont visés, faut-il le rappeler,les propos de l'humoriste parus dans l'édition de Charlie-hebdo en date du 2 juillet 2008. Siné se moquait du mariage de Jean Sarkozy avec une héritière fortunée en ces termes: «Il vient de déclarer vouloir se convertir au judaïsme avant d'épouser sa fiancée juive et héritière des fondateurs de Darty. Il fera son chemin dans la vie, ce petit !»

    Nous saurons, à la fin de ce procès, si ces propos sont juridiquement condamnables. Cela étant, pour beaucoup de juristes et fins connaisseurs de la jurisprudence en la matière, la cause est entendue. Sauf événement imprévu, ces propos ne devraient pas tomber pas sous le coup de la loi. Il en est ainsi depuis que la Cour de cassation a cassé l'arrêt condamnant le député Vanneste pour homophobie, affaire où était en cause l'application du même article de la loi du 29 juillet 1881 relative à la liberté de la presse.

    Pour information:

    " Article 24 de la loi du 29 juillet 1881
    (Modifié par Ordonnance 2000-916 2000-09-19 art. 3 JORF 22 septembre 2000 en vigueur le 1er janvier 2002)
    (Modifié par Loi n°2004-1486 du 30 décembre 2004 art. 20, art. 22, JORF 31 décembre 2004)
    Ceux qui (...) auront provoqué à la discrimination, à la haine ou à la violence à l'égard d'une personne ou d'un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée, seront punis d'un an d'emprisonnement et de 45000 euros d'amende ou de l'une de ces deux peines seulement.

    Seront punis des peines prévues à l'alinéa précédent ceux qui, par ces mêmes moyens, auront provoqué à la haine ou à la violence à l'égard d'une personne ou d'un groupe de personnes à raison de leur sexe, de leur orientation sexuelle ou de leur handicap ou auront provoqué, à l'égard des mêmes personnes, aux discriminations prévues par les articles 225-2 et 432-7 du code pénal."

    Donc, répétons-le, sauf imprévu étonnant et si les juges font une application stricte de la loi, Siné ne devrait pas être condamné. Et il est permis de se demander si ça n'est pas la moins mauvaise des solutions.

    Une condamnation, prononcée à partir de tels propos, reviendrait in fine à se faire juge de la pensée la plus intime d'un individu, ce qui à titre personnel, me rebute profondément et pour tout dire paraîtrait extrêmement dangereux pour tous les citoyens que nous sommes.

    Laissons plutôt cet exercice de juge de la pensée à Laurent Joffrin. Ce même Joffrin d'ailleurs, qui spontanément, naturellement, avait employé dans un éditorial anti-Siné l'expression de "race juive" (avant de corriger vite fait) ce qui, chacun en conviendra, était quelque peu étonnant. Imaginez qu'il faille juger la pensée de Joffrin à partir de l'emploi de cette expression?

    Pour en revenir à Siné, je me refuse, pour ma part, à affirmer qu'il avait la volonté réelle et indubitable, en écrivant ces lignes, d'inciter à la haine raciale en établissant le schéma: juif argent, pouvoir, corruption des esprits. Le mieux à faire, me semble-t-il, c'est encore de laisser Siné seul face à sa conscience.

    Un mot encore sur le procès qui a opposé la semaine passée à Paris le même Siné au journaliste Claude Askolovitch. Sur RTL, Askolovitch avait jugé les propos de Siné "antisémites". Siné le poursuivait en diffamation pour cela. Pour sa défense, Askolovitch a mis en avant le fait qu'il n'avait jamais dit que Siné était antisémite, mais que son article l'était, établissant ainsi une subtile distinction entre la personne et les propos.

    Cette distinction a visiblement convaincu le procureur de la République qui a estimé que l'imputation d'Askolovtich était trop "générale" pour donner lieu à une condamnation pour diffamation. Bref, là encore, sauf imprévu, on se dirige tout droit vers un procès pour rien.

    Deux questions tout de même rapport à la ligne de défense Askolovtichienne.

    1/ Si on peut tenir ou écrire des propos antisémites sans l'être, n'y a t-il pas un risque de voir fleurir des écrits à la Siné, ce qui par les temps actuels, pourrait s'avérer préjudiciable? En voulant dénoncer Siné pour des propos qu'il juge antisémites, Askolovitch n'a-t-il pas pris le risque de susciter des vocations et d'encourager involontairement la floraison de propos insupportables, mais non sanctionnables pénalement?

    2/ Au bout du compte et tout bien réfléchi, peut-on tenir ou écrire des propos antisémites sans l'être?

  9. 23creuse 23 dit :

    Reprenons
    (par ordre alphabétique)les intolérables atteintes à la démocratie citoyenne:

    Besancenot Coupat Eon Schivardi Syndicat Sud le diffuseur de l'Huma

    autres manifestants de colères diverses (de gauche de préférence)

    et en "cerise" le "LEFEVRISME"(non,pas le cureton),le pitsbull sarkosiste ;;
    et même en admettant la diversité des agressions,ni du même ordre,ni de la même importance,elles sont partie prenantes de la
    policiarisation-judiciarisation de la Société Sarkozyste !

    Et nous allons commencer à nous mobiliser unitairement le 29 (colère éclatée)
    et nous allons continuer à promouvoir-organiser une manifestation-"marche sur Paris (colère centralisée)__INITIATIVE POI__ pour un changement global des orientations destructrices euro-sarkosistes.

    Capitalistes-décideurs,les provocations à "la vision et au goût de la "brioche"
    n'est plus de saison; votre "BASTILLE"...nous la trouvons fort fragilisée...

  10. Nipontchik dit :

    Il a raison mais il faut lui rappeler Versailles et Lisbonne (et àqqes autres bien entendu):

    "La pratique du pouvoir par M. Sarkozy menace-t-elle les équilibres de la société française ?

    Bayrou: Sans aucun doute. Les atteintes aux libertés se multiplient de façon infiniment inquiétante. Je ne veux pas me retrouver dans un pays soumis à l'arbitraire d'un seul. Il est de la responsabilité des acteurs de la vie civique d'éveiller la société. On est à un tournant.

    Au début du quinquennat, certains pouvaient soutenir que ces entorses étaient seulement une question de style. Aujourd'hui, c'est une question de textes : on fait entrer dans la loi et dans les institutions des manquements qu'aucun républicain et aucun démocrate ne doit pouvoir accepter.

    Propos recueillis par Patrick Roger"(le monde)

  11. Jacques Attali le visionnaire ! dit :

    En janvier 2008, le rapport Attali demandait au président de la République de favoriser l’émergence de fonds de pension à la française.

    C’est écrit en toutes lettres page 218 :

    « OBJECTIF : Favoriser l’émergence de fonds de pension à la française. »

    http://lesrapports.ladocumentationfrancaise.fr/BRP/084000041/0000.pdf

    Un an après, le 26 janvier 2009, la crise est en train de ruiner les salariés qui avaient investi dans les fonds de pension ! Ils ont tout perdu !

    « La chute boursière met les retraites de millions de salariés en péril.

    La chute des cours s'est directement répercutée sur les actifs des fonds de pension européens et américains. Leur contraction révèle les limites des stratégies d'investissement et de gestion des risques.

    Gigantesques contributeurs au financement de l'économie mondiale, les fonds de pension européens et américains ont particulièrement souffert de l'effondrement des marchés.

    Les chiffres dépassent l'entendement. Selon une récente étude de Credit Suisse, 360 des 500 sociétés du S&P 500 ne peuvent financer leurs programmes de retraite en 2008. Il leur manquerait environ 362 milliards de dollars. »

  12. Jacques Attali le visionnaire ! dit :

    En janvier 2008, le rapport Attali demandait au président de la République de favoriser l’émergence de fonds de pension à la française.

    C’est écrit en toutes lettres page 218 :

    « OBJECTIF : Favoriser l’émergence de fonds de pension à la française. »

    http://lesrapports.ladocumentationfrancaise.fr/BRP/084000041/0000.pdf

    Un an après, le 26 janvier 2009, la crise est en train de ruiner les salariés qui avaient investi dans les fonds de pension ! Ils ont tout perdu !

    « La chute boursière met les retraites de millions de salariés en péril.

    La chute des cours s'est directement répercutée sur les actifs des fonds de pension européens et américains. Leur contraction révèle les limites des stratégies d'investissement et de gestion des risques.

    Gigantesques contributeurs au financement de l'économie mondiale, les fonds de pension européens et américains ont particulièrement souffert de l'effondrement des marchés.

    Les chiffres dépassent l'entendement. Selon une récente étude de Credit Suisse, 360 des 500 sociétés du S&P 500 ne peuvent financer leurs programmes de retraite en 2008. Il leur manquerait environ 362 milliards de dollars. »

    http://www.lesechos.fr/info/marches/4822983-la-chute-boursiere-met-les-retraites-de-millions-de-salaries-en-peril.htm

  13. julie dit :

    qui a des nouvelles de la Guadeloupe? Des gens sur place?

  14. H2 dit :

    "Une nouvelle crise de l’immobilier s’apprête à frapper "
    par Paul Craig Roberts :

    "La destruction de 1.120.000 d’emplois dans les commerces en 2008 est le signal qu’une vague d’effondrement de l’immobilier [aux Etats-Unis] est sur le point de toucher l’économie. Cette fois-ci, ce sera l’immobilier d’entreprise – galeries marchandes, centres commerciaux, entrepôts et immeubles de bureaux."

    "La vie est déjà très dure pour les Américains qui vivent sur leurs économies de retraite. L’effondrement boursier a divisé par deux non seulement leur richesse, mais également leurs autres actifs qui ne produisent aucun revenu. Les taux d’intérêts sont si bas que les instruments de financement de la dette ne produisent aucun revenu. Et les revenus boursiers sont maigres. Les retraités vivent en consommant leur capital.

    La politique économique de l’Amérique, faibles taux d’intérêt et expansion de la dette, est de mauvaise augure pour tous ceux qui vivent sur leurs économies. Leurs perspectives d’avenir seront encore pire, lorsqu’une inflation élevée détruira la valeur de leurs économies et, en particulier, s’ils détiennent des liquidités ou des instruments de dette, y compris les Bons du Trésor « sûrs ». "

    http://mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=12029

  15. H2 dit :

    "Agonie de l’idéal financier déréglementé de Thatcher"
    par F. William Engdhal :

    « Au nom de l’« efficacité, » pendant près de trente ans, les facultés économiques de l’université anglo-américaine se convertirent à la déréglementation thatchérienne des marchés financiers, dans un processus qui détruisit nombre d’acquis personnels âprement disputés, la sécurité sociale, les soins de santé publique et la garantie des pensions de la population. Le résultat marquant de la révolution Thatcher, l’économie britannique sombrant désormais comme le fameux Titanic, atteste de l'incompétence de ce qui est appelé en général néolibéralisme ou idéologie du marché libre.
    La révolution néolibérale ayant commencé dans l’économie étasunienne et britannique, on ne devrait pas s’étonner de voir l'épicentre du cataclysme de la débâcle mondiale se situer maintenant dans l'économie des États-Unis, du Royaume-Uni et d'une poignée de pays incluant le Canada, l'Irlande, l'Australie, la Nouvelle-Zélande et l'Islande, tous ayant adhéré le plus fortement ces dernières années à l’ordre du jour du marché libre thatchérien. Notamment, à l'ère de Tony Blair en Grande-Bretagne, l'homme qui mit en œuvre personnellement la réforme thatchérienne du marché financier et de la déréglementation était Gordon Brown, alors secrétaire au Trésor.
    Exemple instructif des tous derniers développements britanniques, selon les dernières estimations de l'UE, l'économie britannique est sur le point de subir la chute la plus abrupte depuis 1946, une diminution drastique de 2,8 pour cent cette année. On prévoit que, dans toute la grande l'économie européenne, le Royaume-Uni subira la pire récession. »

    http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=12026

  16. H2 dit :

    Solidarité avec Gérard Filoche : Inspecteur du travail mis en examen
    dans l’exercice de ses missions

    Tous les syndicats de l’inspection du travail en sont d’accord :
    - la justice est extrêmement laxiste en matière de droit du travail,
    - les employeurs qui ne respectent pas le code du travail restent largement impunis.

    Trois procès-verbaux sur quatre de l’inspection du travail sont classés sans suite par le Parquet.

    Patrons impunis, inspecteurs du travail poursuivis : paradoxalement, ces trois dernières années, ce sont des contrôleurs et inspecteurs du travail qui se sont vu mis en cause dans l’exercice de leurs fonctions alors que Laurence Parisot a affirmé que «la liberté de penser s’arrête là où commence le Code du travail».

    Le dernier en date, c’est Gérard Filoche.

    http://www.solidarite-filoche.fr/

  17. H2 dit :

    "La journée unitaire d'action du jeudi 29 janvier, qui s'annonce très suivie, bénéficie selon deux sondages publiés dimanche 25 (CSA/Le Parisien/Aujourd'hui en France et IFOP/Sud-Ouest) du soutien de près des trois quarts des Français."

    "Le pouvoir politique redoute un grand mouvement social " :
    article de R. Barroux, C.Guélaud, S.Landrin / Le Monde

    http://www.lemonde.fr/politique/article/2009/01/26/le-pouvoir-politique-redoute-un-grand-mouvement-social_1146523_823448.html#ens_id=1146259

  18. Christian C dit :

    @Julie

    Tu trouveras des nouvelles de Guadeloupe sur ces 2 liens.

    La Guadeloupe au point mort depuis une semaine

    La Guadeloupe est bloquée depuis mardi dernier par un mouvement contre la vie chère, doublé d’une grève des stations-services. Le Collectif contre l’exploitation outrancière réclame des baisses de prix et des hausses de salaires. Une réunion hier en préfecture a permis un début de négociation, mais l’économie reste paralysée. Le mouvement aurait déjà fait perdre 130 millions à l’île.

    http://www.france-info.com/spip.php?article244252&theme=9&sous_theme=13

    Grèves et pénurie de carburant: la Guadeloupe au ralenti depuis une semaine
    Il y a 1 heure
    POINTE-PITRE (AFP) — Paralysée par une grève générale contre la vie chère doublée d'un mouvement des stations-services qui la prive de carburant, la Guadeloupe aborde mardi sa deuxième semaine de vie au ralenti.
    Ecoles, magasins, supermarchés: tout est fermé dans ce département des Antilles. Se déplacer est impossible, faute d'essence.
    Les "délestages tournants", qui privaient d'électricité chacun leur tour des groupes de 20.000 foyers, ont cependant été suspendus depuis dimanche.
    Mais la distribution d'eau potable continue à être affectée ponctuellement "par des dégradations commises sur le réseau", affirment les entreprises de distribution d'eau. L'une a annoncé avoir installé une citerne mobile à Sainte-Anne (sud de Grande Terre).

    http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5grg__2fcBJZ-ICs-2yhr7ISM4buQ

  19. 4 Août dit :

    Sus aux grévistes! ou comment l’UMP se lâche...
    Lefebvre préconise des «sanctions financières», Raffarin parle de «poussée de fièvre» tandis que Wœrth invite les grévistes à se «remonter les manches»… le doute n’est plus permis: l’UMP s'est mis en ordre de bataille pour affronter les grévistes et elle est prête à tous les excès de langage!

    "Plaidant pour des « outils plus coercitif » à l’égard des grévistes dans le JDD, M. Service minimum affirme carrément dans un reportage diffusé sur Canal + que les syndicats n’ont « aucune légitimité démocratique ». "

    "Rebelote lundi soir où il accuse Christian Mahieux, secrétaire national de Sud Rail, d’être à la tête d’un syndicat « irresponsable » et ne représentant rien qui bloque Nice… alors que Sud ne dispose pas d’un seul adhérent au dépôt de cette ville !"

    "Au premier rang, le reptilien ministre du Budget Eric Wœrth a fait preuve d’un lyrisme rare : critiquant ceux qui manigestent « comme on le fait depuis 30 ou 40 ans en France avec les mêmes banderoles », il a invité les grévistes à « devenir acteur de la sortie de crise » en se « remontant les manches » pour travailler à « l’unité nationale ». Non contents d’être des agitateurs et des fainéants, les grévistes seraient donc coupables de haute trahison ! "

    http://www.marianne2.fr/Sus-aux-grevistes!-ou-comment-l-UMP-se-lache-_a174451.html

  20. jennifer dit :

    Objecteurs de conscience israéliens qui ont été emprisonnés, les shministim. Il y a une traduction française après les premières minutes

    http://dailymotion.alice.it/video/x828z0_shministim-emprisonns-pour-refus-de_news

  21. 4 Août dit :

    « Tout sera fait pour minimiser la crise et les remises en cause »
    Au sein des cercles dirigeants aujourd'hui, tout sera fait pour minimiser la crise et les remises en cause, dans l'espoir que tout reparte comme avant. Néanmoins, la crainte devant les réactions des peuples prend de l'ampleur. Ils l'attendent, la craignent et feront tout pour l'éviter, ainsi que l'avait dit Guaino par cette phrase extraordinaire prononcée après le G20 (citée par Marianne) : « Seule une révolte des classes moyennes nous obligera à aller plus loin. »

    Le conseiller spécial a d'ailleurs récidivé ce week-end en plaçant clairement l'action gouvernementale sous la pression populaire : « On sent poindre partout une révolte des classes populaires et des classes moyennes contre des inégalités de rémunération qui ont atteint des niveaux jamais vus depuis le XIXe siècle. Alors, à chacun de prendre ses responsabilités. S'il le faut, le gouvernement prendra les siennes. »

    La révolte des peuples est aujourd'hui clairement le seul moteur du changement possible.

    Nicolas Sarkozy souligne à chacune de ses interventions le caractère éruptif de la nation française ou son caractère régicide. Des émeutes ont déjà eu lieu en Grèce et en Estonie. D'autres suivront. La France, le pays le plus révolutionnaire d'entre tous, est un naturellement un candidat de premier choix pour l'explosion sociale généralisée.

    Nous n'en sommes naturellement pas encore là. L'heure n'est ni à l'émeute, ni à la révolution, mais la colère pourrait monter d'un cran dans les prochaines semaines si le discours officiel persiste dans son discours d'impuissance.

    Les contradictions d'un système
    Le motif invoqué pour refuser toute relance par la demande – et donc toute relance tout court - met en lumière les contradictions du système et donc la nécessité de le réformer en profondeur : « La relance par la consommation serait une erreur économique. Le pouvoir d'achat distribué servirait surtout à acheter des produits importés. La question est de savoir si l'argent du contribuable doit servir à sauver nos emplois ou ceux des autres. » (Toujours Guaino).

    Voilà donc un système qui a encouragé la délocalisation de la production comme un facteur de modernisation de l'économie sous couvert de course à la « compétitivité », et qui maintenant que la demande fait défaut partout dans le monde, refuse de la soutenir au motif que ça fera travailler l'étranger !

    Au chapitre des contradictions, on pourrait également évoquer..."

    http://www.marianne2.fr/Le-29-janvier,-premiere-greve-politique_a174452.html

  22. 4 Août dit :

    Pour ceux qui n'ont pas encore compris où le nain veut nous emmener :

    http://www.dailymotion.com/Auzarmes/video/x82o2y_le-traitre-en-chef-menace_news

  23. Eric Woerth, sa vie, son oeuvre dit :

    Éric Woerth est un homme politique français, né le 29 janvier 1956 à Creil (Oise). Eric Woerth est actuellement ministre du Budget, des Comptes publics et de la Fonction publique dans le gouvernement François Fillon (reconduit dans le gouvernement François Fillon 2 le 19 juin 2007). Il est un ancien élève d'HEC Paris et de l'Institut d'études politiques de Paris (Sciences Po).

    Il fut dirigeant du cabinet Arthur Andersen où il s'est spécialisé dans l'audit d'entreprises.

    La société Andersen, longtemps connue sous le nom d'Arthur Andersen, était une société basée à Chicago spécialisée dans l'audit, les services fiscaux et juridiques, le corporate finance et le conseil. Elle faisait partie des grands réseaux mondiaux d'audit financier et comptable, appelés aussi à l'époque Big Five.

    Elle fut démantelée en 2002 suite au scandale Enron. De l'entreprise de plus de 9 milliards de dollars de chiffre d'affaires, il ne reste désormais plus qu'une petite structure à Chicago chargée d'apurer les conflits juridiques existants et chargée de sa propre liquidation.

    Son épouse Florence Woerth est responsable de la gestion de la fortune de Liliane Bettencourt, une des plus grandes fortunes du monde, depuis la fin de l'année 2007 au sein d'une structure financière appelée Clymène.

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Eric_Woerth#cite_note-0

  24. Martine dit :

    @ Pascale 13

    « … Mais pour le dimanche c’est peau de Sumo. Messes en tous styles à France Culture. Au fait, ont-ils pensé à évoquer les propos de Benoit? Ce qui est intéressant, avec les messes religieuses, c’est qu’elles ne sont accompagnées d’aucune réflexion. C’est comme un film : tu écoutes, tu es bien sage, tu rentres chez toi, tu ne discutes rien. C’est grave. Alors quand tu es athée, en plus, tu te dis on se croirait au moyen-âge. Il faut des Parlements dans les évêchés, les mosquées, les synagogues, les temples. Tout se discute, ou non?... »

    Les débats religieux et messes à la télé le dimanche matin sont financés par l’Etat, l’argent public.
    SARKOZY - UMP finance les religions et les écoles privées avec l’argent public.

    L’argent public doit servir au service public et non au financement de croyances.

    L’enseignement public ne doit pas financer l’enseignement privé, ce qui est le cas actuellement en France, des maires aubois montent au créneau contre le financement de l’école privée sont contre l’article 89 de la loi du 13 août 2004 relative aux libertés et responsabilités locales,

    La laïcité est un pilier de la république.

    En 2000 ans d'existence, les religions en général et le christianisme en particulier ont démontré qu'ils n'ont pas su résoudre les problèmes de l'humanité, toutes les prédictions promises ont échoué, l'affairisme, le népotisme ont gangrené le système qui a toujours cautionné les régimes totalitaires comme le fascisme aidés par les plus riches et banques de la planète.
    Ceux que la religion a permis de sauver de la mort sont bien peu face aux innombrables victimes de ces mêmes religions : Croisades, guerres de religion, inquisition, esclavage etc …

    La religion pose beaucoup plus de problèmes à l'humanité qu'elle n'en résout, il est intellectuellement plus simple de croire que de réfléchir.

  25. Partisan91 dit :

    Bravo pour ce texte même si la négociation fut "longue"
    un rapprochement salutaire qu'il faudra maintenir

  26. Christian C dit :

    @Partisan91

    Croire c'est obéir
    Réfléchir c'est s'émanciper

  27. Hold-up dit :

    @ 4 Août

    "Voilà donc un système qui a encouragé la délocalisation de la production comme un facteur de modernisation de l’économie sous couvert de course à la « compétitivité », et qui maintenant que la demande fait défaut partout dans le monde, refuse de la soutenir au motif que ça fera travailler l’étranger ! "

    Très bon-

  28. Hold-up dit :

    A lire d'urgence / mise au point de Gérard Filoche à propos de sa " mise en examen " :

    http://www.democratie-socialisme.org/spip.php?article1758

  29. sopadeajo dit :

    La première chose que fait tout fascisme, c´est contrôler les médias. C´est ce qu´on fait les fascistes sionistes lorsque ils ont envahi Gaza et assassiné à discretion empêchant qur l´on puisse protester, réagir:

    La opinión pública no entra en Gaza

    Con casco de guerra, chaleco antibalas y micrófono en mano. Así hemos visto en las últimas semanas a los periodistas desplazados hasta la Franja de Gaza o, mejor dicho, hasta los límites de la Franja, porque penetrar en ella durante la ofensiva ha sido una tarea imposible. No es la primera vez en que la cobertura de un conflicto se ha tenido que hacer sin estar sobre el lugar, pero sí la más evidente. Israel no ha querido periodistas incómodos y ahora que ha permitido la entrada de algunos medios se lanza contra aquellos que reflejan lo evidente: la destrucción de un territorio y de su gente. Les acusa de ceder a las «presiones» de Hamas, por el simple hecho de recoger testimonios a pie de calle. En los 23 días que duró la ofensiva «Plomo Fundido», su lobby se dedicó a mandar incesantemente mensajes de móvil a los periodistas, a visitarlos en el hotel o, incluso alojarse en ellos, ofreciéndoles toda clase de entrevistas, siempre con la misma versión, claro.

    El aparato de propaganda funcionó a las mil maravillas. Y cuando los bombardeos llegaban a su fin, permitió la entrada limitada de ciertos periodistas, eso sí «empotrados», figura que institucionalizó EEUU en la guerra de Irak. Ir con las tropas significa perder toda independencia como profesional, firmando una serie de reglas, entre ellas la autocensura. El resto eran un estorbo para Washington, de ahí el deliberado ataque al hotel Palestine. En Gaza, Israel da un paso más; no sólo ha prohibido la presencia de medios extranjeros sino que ha seguido atacando deliberadamente a los periodistas, fotógrafos y cámaras que estaban ahí antes de las bombas.

    La información, como dijo recientemente alguien que ha cubierto muchos conflictos, es otra víctima de la guerra, quizás la primera. Los «periodistas empotrados» han marcado un antes y un después, y situaciones que deberían ser anómalas, como las «visitas» y «venta» de entrevistas viciadas por parte de los aparatos de propaganda, se aceptan como normales. Ojalá que, como alguien me comentó, «la opinión pública se levante algún día para pedir algo diferente».

  30. sopadeajo dit :

    Est-ce que l´histoire est machiste? Probablement. Elle a été écrite plus par les hommes que par les femmes et apparemment (mais seulement apparemment), les décideurs ont été des hommes. Les amerloques (femmes) s´en rendirent compte le jour où elles virent que histoire en françois, historia en castillan, mais his-tory en anglois; ce qui était fort fâcheux puisque personne n´avait jamais osé dire her-story.

    Les langues ont des traitements divers de la masculinité/feminité ou vice-versa
    .
    Ainsi un chat se marie avec une chatte, un gato avec une gata, mais un cat avec un cat;

    un chien/chienne, perro/perra, dog/dog.

    Encore une fois, les anglois nous battent par simplicité puisqu´il faut mettre he ou she por determiner le sexe, ce qui évite toute discrimination d´emblée.

    Cela continue d´ailleurs avec les adjectifs:

    petit/petite pequeño/pequeña small/small

    beau/belle guapo/guapa beautiful/beautiful

    On voit que c´est très facile en anglois: on me he ou she devant; un peu moins en castillan: on peut écrire guapo/a ou bien comme certains le font: guap@

    Mais l´enorme irregularité du françois sémantiquement et orthographiquement rend très difficile une expression bi-genrée (des deux genres) dans l´écriture militante ou non.

    Je recommende cependant de réflechir aux simplifications sémantiques ou ortographiques qu´il faudrait faire pour mener à bien la tâche du bi-genrisme dans la militance ou les discours ou....

    Il ne s´agit pas bien sûr, comme j´ai pu lire, d´imposer quoique ce soit aux poètes/ètes ni aux écrivains/vaines

  31. Gilbert dit :

    Quand je lis sous la plume du sénateur Mélenchon "je crois important de souligner que ce texte est dans l’esprit qui anime celui des centrales syndicales", j'ai envie de me barrer en courant. Comme s'il ne savait pas, le sénateur, que la CFDT par la voie de Chérèque a dit explicitement qu'elle appelait à la manif du 29 pour éviter un clash social. Autrement dit : "prenez l'air le 29, ça vous calmera les nerfs et vous pourrez retourner tranquillement au boulot le lendemain" (si vous en avez un, ajouterais-je). Et Thibault n'est pas loin de penser la même chose.
    Il n'y a que les naïfs qui ne voient pas que la CGT, certes plus lentement, suit le même chemin que la CFDT.

    Bref, l'enthousiasme forcé du sénateur Mélenchon, s'appuyant sur des forces syndicales qui sont là comme soupape de sécurité pour éviter la révolte, ne me dit rien qui vaille.

  32. maxou dit :

    Bonjour à tous,
    Éditorial
    Un beau jeudi
    Par Patrick Apel-Muller

    Quelques journalistes courtisans voient en Nicolas Sarkozy la réincarnation de Bonaparte. Lui craint plutôt le sort de Louis XVI, soupçonnant son peuple frondeur de n'avoir plus envie
    d'applaudir au passage du carrosse où il trône, avec « la boulangère et le petit mitron ». Déjà mal en point dans les sondages, il redoute que la crise dévoile la responsabilité du capitalisme et la nocivité de ses choix qui ont, tour à tour, enrichi les plus riches, servi les marchés financiers et libéralisé à outrance la société.

    Aussi ne ménage-t-il aucun effort pour troubler les esprits. Le même homme qui est en train de supprimer les stations régionales de la météo, qui pousse à la réduction des effectifs de cheminots, ou des agents des collectivités, vient parader sur le théâtre de la tempête en prétendant que l'État sera à la hauteur. Les fonctionnaires sans doute, le gouvernement beaucoup moins, qui ressasse en boucle qu'il faut encore en diminuer le nombre. Mais ne s'était-il pas découvert une vocation de pourfendeur de l'immoralité capitaliste après qu'ont été accumulés les exemples de jonglages spéculatifs des banques, de licenciements boursiers, de dividendes vertigineux versés aux actionnaires quand les salariés ont des rémunérations étiques ?

    Ces ajustements médiatiques ne suffisent pas à convaincre que l'Élysée fait pour le mieux, que l'UMP préfère les Français modestes aux PDG du CAC 40, et que ces mesures de relance vont servir l'intérêt général plutôt que le coffre-fort des banquiers. Le mouvement de grève unitaire du
    29 janvier qui s'annonce extrêmement puissant, n'est pas une simple sonnette d'alarme. Il amorce – en dépit des inquiétudes et des désarrois – une réaction du monde du travail résolu à ne pas faire une fois de pus les frais des frasques des géants de la finance. Salaires, emplois, relances, retraites, hôpitaux, enseignement, justice, recherche...ce sont tous les domaines et les sujets vitaux pour une société qui s'agrègent, qui poussent à réagir tous ensemble, à rechercher ce qui unit plutôt que les points de désaccords. Ce mouvement s'est exprimé dans l'appel des appels, il s'épanouit lorsque tous les syndicats sans exception lancent un mot d'ordre commun. L'Humanité se félicite que chacun prenne la parole dans ses colonnes.

    Un beau jeudi s'annonce, peut-être supérieur à la grande mobilisation contre le CPE. Et no « un jeudi noir » comme le répètent des commentateurs emportés par des réflexes anti-grève jusqu'aux clichés les plus éculés. Les Français soutiennent cette journée d'action dans leur immense majorité, parce qu'elle exprime une colère qu'ils n'osent pas toujours manifester sur leurs lieux de travail par peur du chômage. Les sondages l'attestent : le mécontentement n'est pas la seule affaire des licenciés de la crise qui voient leurs patrons enregistrer de coquets bénéfices, ni l'apanage exclusif des dizaines de milliers d'ouvriers en chômage partiel qui expérimente que Sarkozy c'est
    « travailler moins pour gagner moins ». la politique de la droite est à juste raison identifiée par des techniciens, des cadres et des enseignants à l'injustice, aux inégalités et à un système dont la crise montre bien qu'il n'incarne plus la modernité.

    Jeudi, la gauche sera là, la plupart de ses formations unies autour d'un texte et le PS, dont beaucoup ont déploré qu'il soit aux abonnés absents des luttes sociales depuis l'élection présidentielle, participera aussi aux cortèges. Des signes de plus qui inquiètent le château.

  33. jennifer dit :

    Gilbert
    Oui tu as raison: ni la CFDT ni la CGT ne sont devenues révolutionnaires, mais comme on vit dans le monde réel, on est bien obligé de faire avec les organisations réelles qui ont le poids d'appeler à la mobilisation et qui sont bien conscientes que les gens se méfient des journées de 24H sans lendemain. Alors c'est le 29 et on reste vigilants et on forces les organisations syndicales à rester unies pour continuer à lutter. Bien sûr que la CFDT se défilera mais comme le dit l'article de Marianne citée par 4 août, cette grève est plus politique qu'autre chose. Il ne s'agit pas d'obtenir telle revendication que la CFDT s'empresserait d'aller négocier seule et signer avec le gouvernement mais d'un refus global de la crise. Que la parole puisse se déplacer plus du côté des politiques en unité avec les syndicats. C'est l'unité de tous qu'il faut: des syndicats, du privé et du public, de la rue et du parlement, des partis politiques de gauche, de tous les citoyens (l'Appel des Appels).
    Cette grève est une grève qui dit "non à la politique de Sarkozy pour résoudre la crise".
    Sarkozy nous mène dans le mur avec une politique qui poursuit le néolibéralisme, et ne relance pas la demande. Seul un plan massif keynésien pourrait sauver SON système capitaliste.
    Il faut être clair: le keynésianisme n'est pas simplement pour être du côté de la population. C'est le SEUL moyen aujourd'hui de sauver le capitalisme. Mais il faut le faire de façon massive et urgente.

  34. Christian C dit :

    Demain nous irons manifester notre colère, pendant ce temps en Suisse:

    Le WEF s’ouvre dans un monde en sévère récession
    DAVOS. Avec six mois de retard sur ses voisins et les Etats-Unis, la Suisse va être frappée par la récession et le chômage. Comment les dirigeants rassemblés aux Grisons appréhenderont-ils cette année?

    http://www.24heures.ch/actu/economie/wef-ouvre-monde-severe-recession-2009-01-27

    Mais nous ne serons pas seuls, en Suisse aussi:

    http://www.gauche-anticapitaliste.ch/spip.php?article206

  35. jennifer dit :

    Keynes a toujours défendu le système capitaliste. Le keynésianisme était simplement la meilleure façon de défendre ce système pendant la crise. Il s'agissait de relancer la production (l'investissement) par des moyens INDIRECTS: par la demande, des crédits aux boîtes.

    Evidemment le new deal, un vaste plan de grands travaux pour créer des salaires n'avaient rien à voir avec les ridicules 0, 2% du PIB consacrés au plan de relance de Sarkozy! Sarkozy se moque vraiment du monde: son plan de relance n'est littéralement RIEN comme l'a dit très justement Jacques Généreux.
    Aux USA ou en Chine le plan représente plus de 10% du PIB.

    Seul un tel plan aurait la chance de résoudre la crise et pourtant à l'heure actuelle c'est peut être déjà trop tard. Pourquoi? Parce qu'on se heurte vite à la question de la propriété privée. Sarkozy mais aussi Brown et maintenant Obama se sont tous trouvés confrontés au fait que les banques restent maîtresses de leurs décisions. Les banques ont été renflouées, recapitalisées et pourtant elles n'ont pas prêté le fric aux PME, pour l'investissement, pour remettre en marche l'outil de production.

    Avec des moyens INDIRECTS, il n'y a aucune façon de les forcer à prêter. Elles encaissent le fric et le gardent pour empêcher que le système financer ne s'écroule mais elles se fichent pas mal que la production française dans son ensemble chute et qu'on ferme les boîtes.

    On est donc vite confrontés au fait que les banques ne fonctionnent pas au service du peuple. C'est pour cela qu'il faudra bientôt penser aux moyens DIRECTS pour relancer l'investissement, à savoir nationaliser l'ensemble du système bancaire pour que le fric de l'Etat aille directement aux entreprises, prendre le contrôle des décisions. On ne peut agir sur l'investissement sans enfreindre sur le droit à la propriété privée. Et ça c'est au-dela, voire contraire au keynésianisme.

    Les moyens directs c'est l'Etat prend le contrôle des banques et décide que le fric va dans telle ou telle entreprise. C'est que fait la Chine par exemple.

    A l'heure actuelle on se prépare à une récession très grave mais si les politiques pour résoudre la crise sont aussi lamentables, on s'acheminera vite vers une dépression. C'est cela l'enjeu et cela se joue dans l'urgence.

    Les français ont donc raison de descendre dans la rue contre la politique complètement irresponsable de Sarkozy même du point de vue de ses propres intérêts (des intérêts économiques de ceux qu'il représente).

  36. maxou dit :

    Silence,
    on expulse
    Sans-Papiers. Un rapport dénonce la multiplication des poursuites à l'encontre des citoyens qui s'opposent aux expulsions.
    « Certains passagers refusent de voyager dans des paniers à salade aériens, ce qui est assez
    légitime », note Emmanuel Terray, de la ligue des droits de l'homme (LDH). La commission Citoyens Justice Police (1) a rendu publique hier sa mission d'enquête sur les événements survenus dans le vol Air France Paris-Bamako du 26 mai 2007. c'est le réalisateur palmé Laurent Cantet (Entre les murs) qui avait saisi la commission après avoir été témoin du tabassage d'un sans-papiers en instance d'expulsion. Dans son rapport, la commission dénonce « la violence dont ont fait preuve les forces de police », mais aussi l'utilisation d'un médicament administré à ce ressortissant malien, dont on ne sait toujours rien à ce jour.
    Plus largement, la commission insiste sur la multiplication des poursuites judiciaires à l'encontre des passagers qui s'oppose à ces expulsions lors de vols commerciaux. « nous n'avons pas affaire à une bavure, mais à une méthode », juge François Della Sudda (LDH), qui cite en exemple pas moins de cinq vols, entre avril 2007 et décembre 2008, où les expulsions se sont déroulées dans des conditions de violences similaires et et où les passagers qui ont tenté de s'y opposer sont aujourd'hui poursuivis en justice. Michel Tubiana, président de la LDH, s'est dit « extrêmement préoccupé par cette volonté de faire taire » les citoyens : « désormais, on risque de se retrouver en garde à vue pour un regard lors d'un contrôle policier dans la rue. La logique politique en œuvre est de faire peur et de laisser les pleins pouvoirs à la police. »

  37. Christian C dit :

    @maxou

    « désormais, on risque de se retrouver en garde à vue pour un regard lors d’un contrôle policier dans la rue. La logique politique en œuvre est de faire peur et de laisser les pleins pouvoirs à la police. »

    Histoire vécue:

    Je connais personnellement l'histoire d'un contrôleur assermenté de la SNCF qui a régularisé la situation frauduleuse d'une officier de gendarmerie (qui voyageait avec un billet à 75% de réduction, mais sans pouvoir présenter la carte de circulation militaire qui leur octroie cette énorme réduction payée par le contribuable) et qui quelques jours plus tard s'est retrouvé convoqué puis placé en garde à vue manu militari par la brigade de gendarmerie de cette même gendarme. Pourquoi? Pour avoir osé.
    Osé d'avoir fait son travail dans les règles déontologiques et pour lequel il est payé par la SNCF.
    Mais, surtout osé s'en être pris à une représentante mégalomane et imbue du pouvoir décerné par la république fascisante de Sarkozy.
    La garde à vue a duré 12 heures dans les conditions dévalorisantes que seule connaît et pratique cette engeance humaine.
    L'affaire est passé en justice. Statu quo établit par le juge.
    La police, la gendarmerie sont-elles au-dessus des lois?
    Aujourd'hui ce contrôleur écoeuré ne travaille plus à bord des trains.
    Les flics et les gendarmes aiment aligner les français, mais lorsque à contrario c'est eux qui se retrouvent sur le banc des accusés les choses se déroulent d'une manière bien peu orthodoxe. Ce voudraient-ils intouchables?

    PS: La SNCF pourtant si prompte a saisir la justice pour des affaires si bénignes, s'est couchée et n'a même pas élevée la voix. Idem pour les syndicats.

  38. maxou dit :

    Caravane
    « Martine dans la rue... » Non, ce n'est pas le titre d'un nouvel album pour les enfants. Depuis quelques jours, le PS a décidé de remonter au créneau. Alors, après la Marseillaise au pied du perchoir, puis la motion de censure hier à l'Assemblée, Martine Aubry et les siens seront dans la rue, demain jeudi, en soutien au monde syndical. Les organisateurs de la mobilisation n'ayant pas voulu que le PS soit dans le cortège, c'est donc du bord de la rue que le PS verra passer les manifestants avec le secret espoir de serrer, devant les caméras la main des leaders syndicaux. La caravane passe, le PS la regarde. C'est toute l'histoire du Parti socialiste depuis ces dernières Années.

  39. maxou dit :

    J'en ai raz-le-bol quand les journalistes les médias vont ils arrêter de galvauder le mot Otage ? actuellement Michel Godet sur LCI.
    Qu'il demande à une personne qui à été réellement pris en Otage ?
    C'est une honte d'utiliser le mot otage à tout bout de champs, maintenant si une personne n'a pas son journal il est pris en otage, quelle honte ! Michel Godet me gonfle sérieusement!

  40. Christian C dit :

    Pris en otage.

    Définition:
    1) Personne reçue ou remise comme garantie de l’exécution d’une promesse, d’une convention militaire ou politique. Jean II de France laissa deux de ses fils en otage aux Anglais.

    2) Personne dont on s’empare et qu’on utilise comme moyen de pression pour obtenir ce qu’on exige ou pour se garantir contre d’éventuelles représailles. Prise d’otages par des terroristes. Forcené qui détient un enfant en otage.

    Synonymes: prisonnier

    Antonymes: ravisseur.

    PS. Aujourd'hui c'est l'anniversaire de Sarkozy
    Demain ça va être sa fête.

  41. maxou dit :

    Entièrement d'accord avec christian C, post 93, merci!

  42. Hold-up dit :

    C'est fou comme ils parlent maintenant en Israël :

    L'idéologue d'extrême- droite "Benjamin Netanyahu", en bonne voie de remporter les élections contre l'autre parti militariste Israélien de la criminelle de Guerre de Centre- droit, Tzipi Livni, a dit aujourd'hui à la presse :

    " Il faudra terminer le travail " -

    Rien que ça. Après le massacre de masse de Gaza et les crimes de guerre du gouvernement Israélien, qui devront être jugés un jour prochain par la Cour pénale Internationale, les fous de guerre veulent " Terminer le travail" !

    Après quelques hésitations voici un texte qui éclairera la situation Israélienne d'un jour nouveau.
    Il serait temps que la Jeunesse Israélienne s'empare du sujet avant que leur régime n'achève effectivement le travail de corruption morale généralisée de leur propre État à l'inverse et contre les valeurs du Judaïsme lui-même.

    Abandonner le ghetto sioniste : un livre-bombe d’Abraham Burg
    http://blog.mondediplo.net/2007-06-09-Abandonner-le-ghetto-sioniste-un-livre-bombe-d

  43. 23creuse 23 dit :

    ma pancarte pour demain

    REVENDICATIONS
    ANTI

    .....CAPITALISME....EURO...KARCHOZY...

    TOUTES LEGITIMES

    (un "pov" invisible)

    Donnez-moi des idées pour améliorer..ou non...MA pancarte

  44. Hold-up dit :

    @23creuse 23

    Pour ta pancarte :

    "Casse-toi pauvre con ? "

    Non ?

  45. maxou dit :

    La fureur zélée de l'UMP
    Le parti de Nicolas Sarkozy et plusieurs ministres multiplient les attaques contre le droit de grève.
    Jeudi de rôle ? Jean-Claude Mailly, secrétaire général de FO, le croit, en analysant les différentes déclarations de la droite à propos de la journée du 29 janvier. « Il y a le Père Fouettard, c'est le porte-parole de l'UMP Frédéric Lefebvre, il y a le Père Peinard, c'est le ministre du Travail, Brice Hortefeux, et il y a le Père Trouillard, c'est le ministre du Budget, Éric Woerth », relève-til. Du côté de l'Élysée, on se garde de déclarations provocatrices et on semble avoir changé de ton depuis les propos de Nicolas Sarkozy de juillet dernier, ironisant sur ces grèves « dont désormais personne ne s'aperçoit », tout en avouant redouter la jonction de la colère des couches populaires et celle des couches moyennes. « Nous ne sommes pas inquiets mais attentifs car une mobilisation sociale de ce type exprime des préoccupations », affirme claude Guéant. Tout se passe comme si, au sommet de l'exécutif, on préférait une mobilisation ponctuelle même forte, à un mouvement qui, se répétant, pourrait conduire à une réflexion sur un débouché politique.

    En revanche, à l'UMP, on ne fait pas dans la dentelle. Frédéric Lefebvre préconise des
    « sanctions financières », ou pouvant engager « la responsabilité personnelle des syndicalistes ». Moulinant l'idée Sarkozyste, il a prétendu que « c'est justement pour que les gens ne s'en rendent pas compte qu'il faut que l'on continue de modifier la loi pour éviter les abus du droit de grève ». La palme revient à Éric Woerth. La grève ? « Un mode d'expression inapproprié face à la crise », assure-t-il. « Il y a d'autres moyens que de descendre dans la rue ». ajoutant : « C'est rajouter de la peur à la peur, de la crainte à la crainte. » D'autres moyens ? Recettes aux relents pétainistes : selon lui, « on ferait mieux de se serrer les coudes (…) Que les gens deviennent un acteur de la sortie de crise, c'est se remonter les manches et se mettre à travailler à l'unité du pays ». Il y a quelques jours, Éric Ciotti, député UMP, a déposé une proposition visant à « élargir le champ du service minimum
    obligatoire en ayant recours à la réquisition d'agents grévistes ».

    Jeu de rôle ? Incapacité à suivre le cynisme de L'Élysée ? Pour Benoît Hamon, porte-parole du PS, « une langue de bois antisyndicales; anti-opposition anti-Français assez pathétique ». Pour Nicole Borvo, présidente du groupe communiste, républicain, citoyens et des sénateurs du Parti de gauche (CRC-SPG), « l'UMP veut aller plus loin que le gouvernement ».
    Dominique Bègles

  46. 23creuse 23 dit :

    SI tu paies les frais de justice;demande à M.EON !

    et quand même un peu simpliste.Les capitalistes décideurs trouvent toujours le type adhoc pour le job à un moment donné de leur "crise"


Blog basé sur Wordpress © 2009/2015 INFO Service - V3 Archive