09fév 09
J’écris quelques mots à l’entrée d’une semaine qui sera marquée pour moi par le meeting du Front de Gauche à Marseille le 10. Ce sera une sorte de test après celui de Frontignan dans l’Hérault qui fut un succès surprenant pour tous. Ces signes venus du terrain sont décisifs. Celui de Frontignan contrebalançait la déception des premières réactions du NPA aux ouvertures que notre congrès de Limeil Brevannes faisait dans sa direction. Il compensait aussi l’attentisme des autres composantes que nous appelons à rejoindre le Front. Si mille deux cent personnes s’entassent dans une salle prévue pour neuf cent et supportent, pour beaucoup d’entre elles, de rester debout pendant deux heures et demie à entendre des discours avant de repartir en car ou en voiture, c’est qu’elles veulent dire quelque chose autant qu’elles veulent en entendre. Elle viennent dire qu’elles soutiennent l’idée du Front, qu’elles comprennent cette bataille pour le constituer, qu’elles y apportent leur pierre en venant au meeting. Que se passera-t-il à Marseille? Ce sera la réponse aux duretés du congrès du NPA. Car ce n’est pas un congrès encourageant et mieux vaut le reconnaître si l’on veut être honnête et efficace pour la suite de ce qui reste à faire.
Pendant toute la durée du congrès du NPA une importante délégation du parti de gauche a suivi les travaux, ceux des plénières comme ceux des commissions. Les compte rendus qui croisaient les regards me permettent de me faire une idée assez exacte de ce qui s’est passé. Nous sommes tous frappés par la violence du ton des attaques portées par ceux qui sont s’opposent à l’idée du front de gauche. Et surtout par leur caractère personnel, dirigé contre moi («elle est bonne la soupe au Sénat?» demande à la tribune un intervenant) ou contre Marie Georges Buffet(«ils ont été ministres du gouvernement Jospin, comme si c’était une infamie). Avec cela, l’arrivée surprise de nouvelles conditions inattendues pour la participation au Front,comme «le nucléaire»,est faites dans des formules d’une généralité telles qu’elles finissent par sentir le prétexte. Enfin l’élimination de la direction du nouveau parti de tous les porte-paroles de la tendance favorable au front de gauche, avec une telle brutalité à l’endroit de dirigeants historique de cette formation comme Christian Picquet, est également un signal très négatif volontairement donné en interne à cette formation. Bien sur, les commentaires médiatiques, tous orientés dans le même sens de fascination, à quelques rares exceptions près, ne facilitent pas la mise en débat public des questions que posent les conclusions politiques de ce congrès. Il est donc essentiel de faire nous même le travail, "au boutons de veste", jusqu’à ce que le plus grand nombre comprenne de quoi il retourne et «qui propose quoi». Et il faut le faire sans se désespérer. Si nous voulons l’union de toute l’autre gauche, alors il faut s’en donner les moyens de patience et de conviction. Donc on continuera le débat et les efforts pour convaincre. Il ne faudra pas répondre aux insultes. Il faudra garder le même respect pour nos interlocuteurs que nous avons pratiqué jusqu’à ce jour. Peut être parviendrons nous a faire en sorte que l’insulte ne soit plus admise pour se parler à gauche. Garder la méthode du «débat argumenté» plutôt que de l’invective. Imaginez le contraire! Imaginez que l’on s’abandonne à notre tour à l’énumération des oukases sur le mode de celles que profèrent contre nous les dirigeants du NPA. Tout serait perdu. Non pour nous, partis politiques, mais pour tous ceux qui n’ont pas d’autre espoir que ce que l’existence du Front de gauche pour exprimer leur opinion et bouleverser la donne politique dans la gauche et dans le pays.
J'ai une suggestion à faire à Calvi, le droitiste de France 2, pour éclaircir le débat, la prochaine fois il n'aura qu'à inviter:
Eric Wooerth
Jean François Copé
Frédéric Saint-Geours
Laurence Parisot
Frédéric Lefèvre,
Axel de Tarle
Christophe Barbier
Xavier Bertrand
Yves Thréard
Yvan Rioufol
Bien sûr tout en restant impartial et en décomptant le temps de parole de chacun. Cela va de soit ne serait-ce que de respecter l'ensemble des français qui payent la redevance.
"Le NPA a gagné le droit, par son audience, à agir comme une formation politique centrale et autonome."(C Mécrin)
Non, le NPA n'est pas + central que la LCR, et ce courant agit comme une force autonome, qui a en fait-nonobstant affiliation internationale formelle- assez peu à voir avec le trotskysme, depuis l'exclusion du secteur Sorbonne-Lettres de l'UEC en 1966.
Son droit à être autonome, qu'il serait difficile de lui contester, il l'utilise pour surfer sur tout ce qui bouge, notamment les nouveaux mouvements sociaux, qui enfument la petite bourgeoisie consumériste de ces dernières décennies.
Certes ce serait pas mal si, à l'occasion des européennes, se refaisait l'unité qui a permis le NON en 2005, ça serait 1 signal très fort, dans des conditions de + en + difficiles, de la volonté de ne pas laisser la bourgeoisie emporter la civilisation humaine (et ce, sans masquer aucunement les divergences entre les composantes du Front).
Mais il faut peut-être faire 1 différence entre le "microcosme" (sans doute quelques dizaines de milliers de personnes tout de même) qui a participé activement à la campagne de 2005 et à ses désatreuses suites, et la grande masse des salariés, chômeurs, jeunes, qui eux n'ont sans doute pas envie de bouffer des appels à l'unité et des européennes matin, midi et soir (et que ne sont d'ailleurs pas non plus en grève ou manif chaque semaine).
Eric Woerth a parlé des Français qui allaient faire grève jeudi 29 janvier. Eric Woerth leur a conseillé sur France Inter de se retrousser les manches et de travailler.
Au fait, qui est Eric Woerth ?
Éric Woerth est un homme politique français, né le 29 janvier 1956 à Creil (Oise). Eric Woerth est actuellement ministre du Budget, des Comptes publics et de la Fonction publique dans le gouvernement François Fillon (reconduit dans le gouvernement François Fillon 2 le 19 juin 2007). Il est un ancien élève d'HEC Paris et de l'Institut d'études politiques de Paris (Sciences Po).
Il fut dirigeant du cabinet Arthur Andersen où il s'est spécialisé dans l'audit d'entreprises.
La société Andersen, longtemps connue sous le nom d'Arthur Andersen, était une société basée à Chicago spécialisée dans l'audit, les services fiscaux et juridiques, le corporate finance et le conseil. Elle faisait partie des grands réseaux mondiaux d'audit financier et comptable, appelés aussi à l'époque Big Five.
Elle fut démantelée en 2002 suite au scandale Enron. De l'entreprise de plus de 9 milliards de dollars de chiffre d'affaires, il ne reste désormais plus qu'une petite structure à Chicago chargée d'apurer les conflits juridiques existants, et chargée de sa propre liquidation.
Son épouse Florence Woerth est responsable de la gestion de la fortune de Liliane Bettencourt, une des plus grandes fortunes du monde, depuis la fin de l'année 2007 au sein d'une structure financière appelée Clymène.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Eric_Woerth#cite_note-0
merci à Annie Paule pour son texte bien argumenté sur les élections européennes.
Dans la perspective de la campagne européenne du PG sur les chapeaux de roues, je t'invite, Camarade Mélenchon, à dormir 8 heures par jour, à consommer des produits complets bio et à te ménager. Comme dit le proverbe arabe : "Si tu veux voyager loin, ménage ta monture." Donc.
Nous comptons sur toi et sur ta répartie d'orateur pour dépoussiérer l'ambiance moyenageuse de la pensée unique française :-)
Hasta siempre !
Une Mélenchonne :-))
P.S. :
T'as vu les grandes lettres blanches sur fond rouge sur le mur derrière toi Camarade durant ton discours à Frontignan : "CHE" :-))
La position du NPA était prèvisible. Ca fait près de quarante ans que je les cotoie. Rien n'a changé. S'ils ne sont pas majoritaires quelque part, ils détruisent au nom du "plus à gauche que moi tu meurs". J'espere que les quelques élus de la LCR sur des listes d'union de la gauche aux dernières municipales vont démissioner puisque le petit facteur dit pis que pendre de cette gauche là.
dieu (s'il existe bien sûr...) doit être vénézuélien! Les provocateurs laquais de l'impérialisme démasqués dans l'histoire de la synagogue de Mariperez, un des membres du commando profanateur a été garde du corps du rabbin et les autres sont des membres de la police de la ville de Caracas (dirigée par l'opposition à Chavez)!
Sur aporrea.org bien sur:
"VIDEO) Presidente Chávez: Sinagoga fue atacada por una mafia policial liderada por el escolta del rabino
Por: YVKE Mundial (Luigino Bracci Roa)
Credito: YVKE Mundial
El Presidente Hugo Chávez, entrevistado por el canal Venevisión este domingo en la noche, explicó que el líder de la banda de policías y civiles imputados por el ataque a la sinagoga de Maripérez "es un funcionario de la Policía Metropolitana que estuvo durante los últimos 4 años como escolta personal del rabino de esa sinagoga"."
Ai-je mal entendu, ou était-ce un lapsus de Woerth disant:
"Les français ne paieront pas un centime de leur Porsche" ?
cà me semble tant cadrer avec sa politique que c'est trop beau pour être vrai !
Bakchich.info publie un dossier spécial Bernard Kouchner.
De la page 5 à la page 12, nous pouvons lire des informations incroyables, tout simplement incroyables, sur l’homme politique le plus populaire de France.
Désormais, il n’y a plus qu’une question, une seule question :
Quand Bernard Kouchner va-t-il démissionner ?
http://bellaciao.org/fr/IMG/pdf/Bakchich110lite.pdf
le chevalier blanc de le révolution demande qu'on jure sur on ne sait quel évangile que nous sommes des anti-libéraux qui ne feront jamais d'alliances avec le ps. Demandons lui qu'il en fasse de meme pour ses futurs parrains aux présidentielles et pour qui a-t-il appelé à voter au second tour des présidentielles Pour personne certes mais contre Sarkozy,que c'était clair et surtout politiquement courageux.Besancenot joue la boutique,sa boutique mais autour de nous les nouveaux adhérents du npa ne suivront pas,ils ont eu "Laguiller accompagnatrice'abbé Pierre du salariat, ce qu'ils veulent maintenant c'est une perspective politique qui permette enfin que les 35% de gens de gauche qui ont voté NON en 2005 montrent qu'il sont en mesure d'étre enfin une véritable alternative à ce qui nous conduit au désastre.La déclaration de Schivardi en vidéo sur le "Parisien" est brute de décoffrage mais hélas combien vrai.Si besancenot persiste faisons sans lui,ce n'est pas la première fois que la ligue reste au bord du chemin.La dynamique unitaire est en marche.Les adhésions en témoignent.Mais de grace rappelons lui l'histoire(1934-1936) et surtout que la définition d'un révolutionnaire c'est ""qui a fait la révolution" ce n'est pas une déclaration chez Drucker ou chez les people de NTM...
@ C.Mécrin
Très équilibré votre message. Je l'apprécie pour ses qualités : Réalisme. Sans aucun catastrophisme.
Le NPA a montré ses muscles. Son identité est nouvelle. Née d'une Fusion avec le passé et le présent. Il est normal que ce week -end il a crié qu'il existait. N'en rougissons-pas...
Le PG lui, est un arbre. Bien planté sur terre, il ne doit pas s'offusquer que des merles moqueurs viennent lui titiller quelques cerises. On en a vu d'autres. L'action raisonnée et l'exigence de la nécessité vis à vis du peuple Français saura se frayer un chemin viable. N'en doutons pas. Et travaillons-y.
Tout maximalisme s'épuise en réalité. Et nous n'avons que le réel de sa transformation pour nous aider à vivre et à construire.
Pas de panique donc. Mais de la " Fraternité / Sororité " pour une unité décidée parce que guidée par l'efficacité politique. Et au delà du fait que nous n'avons pas beaucoup plus de choix que cette unité là pour avancer et vaincre, demandons l'impossible. Désirons-là vraiment !
Et pour être lucide après le délire obamaniaque des derniers mois, sur les intentions de l'Empire:
(tiré de l'Herald Tribune):
"The Taliban in Pakistan are raising U.S. fears
By Eric Schmitt and Mark Mazzetti Published: February 10, 2009
WASHINGTON: Even as CIA drone aircraft pound Al Qaeda in Pakistan's tribal region, there is growing concern among American military and intelligence officials about different militants'havens in Pakistan that they fear could thwart American military efforts in Afghanistan this year.
American officials are increasingly focusing on the Pakistani city of Quetta, where Taliban leaders are believed to play a significant role in stirring violence in southern Afghanistan."
Fermer Guantanamo, se retirer d'Irak, si c'est pour aller au Pakistan...
Respectons la décision du NPA qui peut se discuter mais que je ne partage pas.
Le NPA espère être hégémonique dans l'autre gauche, être cette fameuse avant-garde... Très bien. Il compte s'appuyer sur le mouvement social. Très très bien.
Jusqu'à présent, c'est un échec pour lui, pour la gauche et pour le pays puisque sa stratégie solitaire et isolée ne bouge pas les lignes.
Il persiste encore dans cette voie mais oublie qu'il n'est pas propriétaire des suffrages précédemment recueillis. Ses électeurs risquent de s'apercevoir qu'ils les emmène dans une impasse.
Alors, espérons qu'il rejoigne le Front de gauche ou que le Front de gauche obtienne un score qui bouleverse le paysage politique.
Ah si on avait 1 chef d'état comme ça en france...
http://www.lanacion.com.ar/nota.asp?nota_id=1098412&pid=5818985&toi=6259
Je suis persuadée pour ma part que si le NPA persiste dans son "intransigeance", les électeurs ne suivront pas. Il suffit de discuter et d'écouter ce que disent les gens.
Et continuez, Jean-Luc Mélenchon, à parler vrai comme vous le faites, sans concessions à l'adversaire. Ces gens pleins de morgue et de mépris ont besoin d'être sérieusement bousculés.
J'ai constaté que le PS aussi s'y mettait enfin, cf Peillon dimanche face à Pécresse and C° chez Moatti. Il est temps de dégonfler ces baudruches et de dénoncer leurs mensonges.
Camarades du Parti de Gauche, vous débattez beaucoup - et c'est normal- de la résolution "Européennes" votée au congrés du NPA ce week end. J'y étais moi même délégué et je vous la transmets bien volontiers. Le passage qui vous intéressera peut être le plus - il concerne la question des alliances - se trouve en fin du texte;
Bonne lecture.
Fraternellement
Franck Tessero
Résolution élections européennes 2009
(adoptée au congrès de fondation du NPA)
La crise systémique qui frappe aujourd'hui le cœur même de l'économie capitaliste n'a bien sûr pas épargné l'Union Européenne. Du Traité de Rome de 1957 jusqu'au mini-traité européen de 2007 en passant par le Traité de Maastricht, tous les choix politiques ont favorisé la libre circulation des marchandises, des biens, des services et des capitaux. Ils ont été imposés aux peuples par des institutions pour la plupart non élues, la seule soumise au suffrage universel, le Parlement européen, n’ayant quasiment pas de pouvoir de décision.
Ces choix ont contribué à creuser toujours plus, au sein même de l’UE, le fossé des inégalités entre l'immense majorité des salariés et de privés d'emploi toujours plus pauvres d’un côté et d’une poignée d'actionnaires toujours plus riches de l’autre. Toutes les décisions européennes ont construit une forteresse contre les peuples du Sud et organisé la chasse aux immigrés et aux gens du voyage.
Au moment de la crise, et malgré toute l'agitation frénétique de Sarkozy, l'Union Européenne n'a pu parler d'une seule et même voix, car chaque Etat, chaque gouvernement défend les intérêts et privilèges de ses propres banques, de sa propre bourgeoisie. C’est ce qui explique aussi leur incapacité à se défaire des frontières et des Etats nationaux alors même que, poussés par la concurrence des Etats-Unis et des pays d’Asie, ils se sont résolus à abandonner leur monnaie nationale pour l’euro.
Les réponses de chacun des Etats européens convergent cependant : socialisation des pertes et privatisation des profits ; injection de fonds publics pour sauver la finance ; restrictions des moyens pour les services publics ; pression accrue sur les chômeurs et les salariés ; licenciements massifs pour sauvegarder les profits.
L’Union Européenne développe par ailleurs une politique climatique qui ne répond pas aux enjeux de l’heure. Le plan climat-énergie adopté récemment fixe des objectifs de réduction de gaz à effet de serre inférieurs aux préconisations des scientifiques du GIEC et envisage de délocaliser deux tiers des ses réductions d’émissions dans les pays du Sud.
Nous devons lui opposer une alternative pour la justice sociale… Leur Europe n'est pas la nôtre ! Elle est au service des trusts et de la finance. C’est cette Europe qu’ont rejetée les populations des Pays-Bas et de la France, en 2005, puis de l’Irlande en 2008 en votant majoritairement NON au projet de traité constitutionnel.
1) L'Europe que nous voulons : Une Europe démocratique des travailleurs et des peuples !
Nous proposons « un plan d'urgence pour l'Europe » que nous défendrons dans les luttes et lors des élections de 2009. Nous devons exiger l'abrogation de tous les traités et accords de l'Europe libérale (Lisbonne, Barcelone, accords Schengen).
Une véritable Europe sociale ne pourra voir le jour que par une contre-offensive des travailleurs des deux sexes qui annule toutes les lois et mesures de régression sociale qu’ont imposées, dans tous les pays européens, les patronats et leurs gouvernements.
Il s’agit d’imposer l’interdiction des licenciements et la répartition du travail entre tous, la diminution du temps de travail hebdomadaire, vers les 30 heures, la retraite à 60 ans au plus, une augmentation générale des salaires. Nous voulons un salaire minimum européen qui soit l’équivalent, en terme de pouvoir d’achat des 1500 euros nets que nous revendiquons en France. Il faut une existence de couvertures maladies obligatoires, financées par des crédits publics et non par des assurances privées. Elles permettront à tous l’accès, sans délais à des soins gratuits, de qualité et de proximité. Nous exigeons l’harmonisation vers le haut de droits du travail reconquis, des services publics européens à chaque fois que l'échelle européenne est pertinente : les transports aériens, les chemins de fer, les transports fluviaux, l'énergie, l'eau, les télécommunications, les trusts pharmaceutiques…
Pour réaliser tout cela, il faut prendre sur les profits et que les salariés, la population contrôlent les comptes des entreprises et les mouvements de capitaux, imposent la fermeture des paradis fiscaux et l’instauration de taxes sur le mouvement des capitaux investis dans des opérations financières. L'urgence économique impose que les populations contrôlent également les banques centrales, et en particulier la banque centrale européenne, afin que l'épargne serve à financer des travaux d'utilité sociale (logements, transports collectifs…). Une harmonisation des fiscalités fondées sur des impôts progressifs taxant très fortement les plus riches et sur la suppression des taxes indirectes permettrait à la fois d'arrêter le dumping social et fiscal et d'enclencher une nouvelle logique sociale en rupture avec celle des capitalistes.
Une véritable Europe des peuples signifie pour chaque peuple le droit à sa langue, à sa culture, le droit de choisir ses institutions ; c’est-à-dire, de façon générale, le droit de décider de son destin. Il s’agit aussi de s’opposer au mandat d’arrêt européen, instrument de répression politique aux mains des Etats.
Une véritable Europe écologique, une Europe unie, une Europe des travailleurs permettrait de planifier démocratiquement la production et les échanges avec le souci permanent de préserver la nature et l’environnement. Il faut en finir avec l'agro industrie et la PAC, décider de produire selon les besoins et là où sont ceux des populations afin de réduire les flux de transports de marchandises. Lorsque ceux-ci sont nécessaires, ils doivent privilégier ceux qui sont les moins polluants (les voies ferrées, fluviales et maritimes).
Les agriculteurs doivent pouvoir vivre de leur travail et pratiquer une agriculture respectueuse de l’environnement sans OGM. Il faut permettre à chacun d'avoir une alimentation saine, tout en protégeant la biodiversité. Il faut exiger de la Commission européenne la publication des « substances à hauts risques » identifiées et demander leur interdiction immédiate. Nous devons encourager la pêche artisanale, moins consommatrice et produisant moins de déchets.
L'eau, bien commun et précieux, doit être gérée publiquement et dans la transparence et accessible à tous.
Il faut sortir du nucléaire et des autres énergies polluantes et pour cela donner des moyens à la recherche d’énergies alternatives à l’échelle de l’Europe.
Une véritable Europe de l'égalité. L'Europe que nous voulons doit affirmer l’égalité absolue entre les hommes et les femmes. Elle doit garantir l'égalité des droits économiques, politiques et civils des femmes et des hommes : en particulier, l'égalité des salaires, le droit à l'avortement et à la contraception. Il faut s'opposer notamment à toute marchandisation du corps des femmes en luttant pour l'abolition de la prostitution.
Cela passe aussi par l'égalité des droits des étrangers et le premier entre tous : le droit du sol ! Nous continuerons à nous battre contre l'Europe forteresse pour la régularisation et le droit d'installation de tous les sans papiers, l'égalité des droits sociaux et politiques. La lutte contre les discriminations, notamment en raison du sexisme, du racisme et de l’homophobie doit devenir une priorité.
Une véritable Europe solidaire. L'Union européenne participe à la domination des pays du Sud de la planète, celles d'une poignée de pays riches contre une majorité de pays pauvres. Nous voulons une politique de désarmement, l'annulation de la dette, une politique de collaboration fraternelle et solidaire avec les peuples des pays du Sud.
Une Europe de la paix exige le retrait de toutes les troupes européennes des guerres menées contre les peuples en Irak ou en Afghanistan, l’arrêt du soutien aux dictatures en Afrique et la rupture avec l’OTAN.
Nous voulons une Europe qui soutienne les droits fondamentaux du peuple palestinien : droit à un état indépendant ayant comme capitale Jérusalem-Est, et le droit au retour des réfugiés. Une Europe qui exige d’Israël le retrait des forces d’occupation des territoires occupés y compris Jérusalem-Est, le démantèlement immédiat de toutes les colonies et du mur et fasse cesser le blocus de Gaza. Une Europe qui applique des sanctions économiques, politiques, culturelles, sportives et suspende l’accord d’association tant qu’Israël se refuse à respecter le droit international. Une Europe qui interdise immédiatement à ses entreprises de travailler pour Israël dans les territoires occupés.
Il faut une Europe qui exige le retrait des troupes au Liban et en Afrique.
Une véritable Europe démocratique. L’intérêt commun ne peut être incarné par des institutions non élues, des exécutifs non mandatés et des experts non contrôlés. Les peuples d’Europe doivent pouvoir décider eux-mêmes, par la mise en place d’une assemblée constituante par laquelle ils établiront leur coopération. Nous y défendrons pour notre part le projet d’une Union socialiste des peuples d’Europe.
2) Pour un regroupement des anticapitalistes à l’échelle européenne
Ces ruptures ne se feront pas sans l'intervention massive des salariés et des peuples. Des luttes coordonnées à l'échelle de l'Europe ont parfois eu lieu, il faut développer des convergences entre nos luttes, tisser ou consolider des liens durables entre les mouvements sociaux, établir des cadres permanents de discussion et d’action avec toutes les forces, dans les autres pays, qui se situent sur le terrain de l’anticapitalisme.
Nous proposerons également à toutes les forces anticapitalistes en Europe, une discussion qui étudie la possibilité d’une apparition commune lors de ces élections.
3) Notre participation aux élections européennes
C’est ce « plan d’urgence pour l’Europe », de rupture avec le capitalisme, que nous voulons défendre, un projet anticapitaliste alternatif aux choix européens réalisés jusqu’à ce jour. Dans ces élections, nous combattrons la politique des patronats et des gouvernements de droite, sociaux-libéraux, ou de coalition gauche-droite qui visent à défendre toujours plus les profits quels qu’en soient les coûts humains et écologiques.
Nous défendrons un programme d’urgence européenne qui vise à construire une Europe sociale c'est-à-dire au service du plus grand nombre.
Nous réaffirmerons notre indépendance par rapport aux partis « sociaux-démocrates » et à leurs alliés parce qu’ils accompagnent ou mettent en œuvre les orientations du patronat : nous n’oublions pas qu’ils ont, aux Sommets de Lisbonne et de Barcelone, décidé d’accentuer les libéralisations des services publics (transports aériens, poste, chemins de fer, installations portuaires…) et d’interdire toute restriction à la libre circulation des capitaux. Nous n’oublions pas que la plupart de leurs directions ont soutenu le projet de traité constitutionnel (TCE) au mépris de l’intérêt des peuples.
Le congrès fondateur du NPA est favorable à un accord durable de toutes les forces qui se réclament de l'anticapitalisme, un accord qui pourrait donner un élan supplémentaire aux mobilisations et aux luttes pour faire payer leur crise au patronat, aux banques et aux gouvernements tant à l'échelle nationale qu'européenne. Tout en encourageant la lutte contre la politique de la droite Sarkozyste malgré les démissions de la direction du PS, un tel accord porterait avec plus de force le projet d'une Europe des travailleurs et des peuples. Le NPA entend agir comme force d’unité et est prêt, de façon publique, à en explorer immédiatement et sans exclusive les voies, y compris pour les élections européennes, en particulier avec les forces avec lesquelles nous avons mené campagne aux dernières élections municipales.
Cette unité, nous la souhaitons féconde et utile à une montée des luttes tant sociales, écologiques que politiques. C'est dans cette perspective qu'il convient d'en définir le cadre :
1) Une unité sur un contenu réel qui développe les raisons pour lesquelles nous avons combattu le TCE, qui couvre à la fois les questions sociales et écologiques, tout comme les questions démocratiques. La crise est venue souligner la pertinence de notre combat. L'unité doit porter un projet anticapitaliste au contenu précis en rupture avec le système qui réponde aux besoins de la population.
2) Une unité qui doit se retrouver sur le terrain, dans les luttes sociales et écologiques, contre la casse sociale, contre le démantèlement du droit du travail et des services publics, contre le productivisme, la marchandisation du vivant, pour la sortie du nucléaire. La crise du capitalisme exploiteur et productiviste est une crise de civilisation que la démarche électorale seule ne pourra résoudre.
3) Une unité qui ne soit pas un cartel électoral sans lendemain mais un instrument pour les luttes des travailleurs, et qui ne se limite pas aux élections européennes, mais s'étende aux élections régionales qui suivent de quelques mois à peine, toujours dans l’indépendance vis-à-vis du PS, parti qui, par son programme et sa pratique, s’inscrit dans la gestion du capitalisme et a renoncé à toute transformation sociale.
à Hold-up (10 février 2009 à 14:20)
Ainsi le NPA appartient au règne animal et le PG au végétal.
Tant mieux, la respiration de l'un alimente celle de l'autre et vice-versa.
Cependant l'arbre devrait bien se méfier de merles pesants plus lourd que lui...
Et à quel règne vont appartenir sarko et sa cour? Sacrifier le pion Jego ne sera sans doute pas suffisant...
(d'après Le Monde):
"Il ne peut pas y avoir deux lois de la République, en métropole et en outre-mer (…) Il faut travailler à un équilibre" a commenté Frédéric Lefebvre le porte parole de l'UMP.Chez M. Jégo on fait valoir que "la situation exceptionnelle de la Guadeloupe, de nature insurrectionnelle, nécessite des mesures exceptionnelles."
Pendant qu'Yves Jego joue son avenir à Paris, toute la Guadeloupe a continué de défiler. Lundi, à Pointe-à-Pitre, un cortège de dix mille personnes s'est étiré à l'abri du soleil sous les parapluies alors que la grève dure depuis trois semaines. "
Je partage votre dépit quand au NPA, pour ce que j'ai pu en lire, cela semble être la suite de la ligne de la LCR de 2007... Côté traitement médiatique, j'ai quand même trouvé un peu de regard critique... dans mon quotidien régional, le "courrier picard" (http://217.109.22.202/courrier/Actualites/Edito/Anticapitaliste-et-nulle-part-ailleurs)
Bonjour tout le monde,
Juste un lien d'un grand intérêt pour comprendre que le capitalisme est en fin de parcours (tant mieux) et que rien ne sert de le réformer...
Passons à autre chose et vite !
http://www.france.attac.org/spip.php?article9274
L'article est un peu long, mais très éclairant. On compte sur la gauche (les gauches ?) pour avancer dans ce sens et construire ENFIN quelque chose de viable pour l'homme !
Au boulot Jean-Luc ! et fais suivre à tes pôtes...
Déception et hypocrisie.
Qui rappelle d'ailleurs le PS avec le pretexte bidon du Modem pour organiser une majorité élisant une maire qui a fait alliance avec les centristes.
Interview de Elie DOMOTA, le leader du mouvement guadeloupéen. A lire absolument. Il n'y a pas que les raisons économiques en cause.
Q:Quel est l’ampleur du mouvement social en Guadeloupe ?
Samedi, 65.000 personnes ont manifesté à Pointe-à-Pitre et 4000 à Basse-Terre. C’est la plus grosse manifestation de l’histoire de la Guadeloupe avec 15% d’une population de 460.000 habitants dans la rue. Imaginez simplement une manifestation avec 10 millions de personnes dans les rues en métropole ! Le malaise est réel et profond. En Guadeloupe, 100.000 personnes vivent sous le seuil de pauvreté, 120.000 personnes bénéficient de la couverture médicale universelle (CMU) faute de pouvoir être couvertes par le régime général de sécurité sociale. En tant qu’agent de l’ANPE, je constate tous les jours que la situation est très très difficile particulièrement dans les agglomérations urbaines, même si, ici, on ne meurt ni de froid ni de faim. Seuls les Guadeloupéens dans les campagnes qui possèdent un petit lopin de terre, une chèvre ou un cochon s’en sortent. C’est une situation qui dure depuis longtemps, pas directement liée à la crise, et qui aujourd’hui est explosive.
Q:Qu’attendez-vous de la visite du secrétaire d’Etat à l’outre- mer Yves Jégo qui vient d’arriver en Guadeloupe alors que l’île est en grève générale depuis le 20 janvier ?
Si nous prenons acte qu’Yves Jégo a débuté ses consultations avec le patronat et l’association des maires, nous n’avons toujours pas de réponses à nos revendications. Quoi qu’il en soit, je trouve dommage que, depuis la mi-décembre, les autorités préfectorales ne nous aient pas pris au sérieux. Le préfet a même refusé de nous recevoir, ce qui nous a conduits à appeler au mouvement de grève du 20 janvier. La seule réponse est venue du patronat et des élus qui nous ont dit : « La Guadeloupe va mal, reprenez le travail ! » Aujourd’hui, ils se rendent finalement compte que la région est au bord du chaos social.
Q:Quelle a été la réponse du patronat aux points de revendication de votre plate-forme ?
Les patrons ont donné dimanche une conférence de presse où ils ne répondent à aucune de nos revendications. Ni celles immédiates sur la revalorisation du pouvoir d’achat, des minima sociaux, de la baisse du taux d’octroi de mer sur les biens de première nécessité, ni sur celles, à moyen terme, sur l’aménagement du territoire, la formation professionnelle et tous les autres sujets qui nécessitent des investigations plus poussées et des négociations soutenues.
Au contraire, ils ont dévoilé treize résolutions où il n’est question que d’exiger la réouverture des commerces, des stations-service, de réprimer les grévistes, de demander à l’Etat d’assurer la sécurité des biens et de réclamer des exonérations de charges, de taxes fiscales.
Q:Que pensez-vous des déclarations du président de région, Victorin Lurel, sur la nécessité de « donner au LKP cinq jours pour finir avec ce mouvement (faute de quoi) nous prendrons une décision politique » ?
Ce qui l’intéresse, c’est de croiser le fer avec Yves Jégo mais il n’a jamais rencontré les autorités de l’Etat en Guadeloupe. Or ce genre de guerre politique nous semble contreproductive au re- gard de la nécessité de défendre l’ensemble des droits de ceux qui souffrent dans ce petit pays là. Si Victorin Lurel nous a fait un certain nombre de propositions, elles ne sont pas opérationnelles sans l’accord de l’Etat.
La baisse du taux d’octroi de mer sur les biens de première nécessité doit être accompagnée d’une baisse de la TVA, ce qui n’est pas le cas. Il faut que l’Etat, les collectivités et le patronat se mettent d’accord avant de venir nous voir, mais comme personne ne veut rien lâcher, on ne sait pas jusqu’où cela ira.
Q:Pourquoi les patrons guadeloupéens sont-ils sourds à vos revendications ?
Nous avons les chefs d’entreprises les plus réactionnaires de France. Une bonne frange du patronat local vient de métropole et sont des arrière-petits-fils d’esclavagistes qui pratiquent ouvertement la discrimination raciale à l’embauche. Malgré un taux de chômage de 40%, ils continuent de faire venir leur personnel de métropole. L’économie de la Guadeloupe est organisée autour de l’import- distribution aux mains de quatre familles « béké » (descendants des colons blancs antillais), parents entre eux, et tous descendants d’esclavagistes. La famille Hayot (GBH) qui construit et exploite les hypermarchés sous l’enseigne Carrefour est la huitième for- tune de France. Ces familles possèdent tout et pratiquent ouverte- ment une discrimination à l’embauche.
Chaque année, environ 1000 hectares de terres agricoles dis- paraissent au profit de hangars ou d’entrepôts pour ces grands groupes. De plus, la canne à sucre et la banane sont des pro- duits d’exportation, loin de pouvoir remplir les besoins alimentaires de la population. La colonie est là pour servir la métropole. La canne à sucre n’est même pas raffinée sur l’île mais en métropole d’où elle est ensuite réexpédiée et revendue aux Guadeloupéens. Les lois de défiscalisation et d’exonération, qui n’ont eu que des conséquences négatives sur l’emploi, ne sont ni plus ni moins qu’un blanchiment légal d’argent. Sans compter les hôtels qui ouvrent et qui ferment juste pour que les grosses fortunes puissent bénéficier de remises fiscales et qui ont coûté 1500 emplois à la région en dix ans.
Comble de l’absurde, il existe un projet de circuit automobile financé par le Qatar et les Emirats arabes unis de construire un circuit automobile sur un terrain agricole. Soyons sérieux. Plu- sieurs personnalités politiques ont fait part de leur intention de relancer le débat sur une assemblée unique, mais ce n’est pas le changement de statut de l’île qui réduira les problèmes des Guadeloupéens. Il faut remettre à plat les choix désastreux qui ont été faits par le passé et qui ont consolidé la structure coloniale de la Guadeloupe.
Publié par Lyannaj kont pwofitasyon le vendredi 6 février 2009
Le NPA est plutôt mal parti et conforte, tout seul, les stéréotypes de ses ennemis (en particulier la réputation de sectarisme). Une attitude aussi intransigeante vis à vis d'un front de gauche pour les Européennes interpelle, surtout quand on considère les enjeux sociaux actuels. Alors que des syndicats aussi différents que SUD et la CFTC (un gouffre entre les deux) sont capables d'être sur une même plateforme pour faire front et créer un rapport de force favorable aux travailleurs, le NPA ne croit pas au bien fondé d'un front de gauche pour des élections. Pourquoi ? Parce que ce ne sont QUE des élections ? Je n'y comprends rien. Transformer les élections Européenne en un référendum sur le traité de Lisbonne et le gagner grâce à un front de gauche cohérent ce n'est pas seulement un bon coup, c'est un premier coup qui devrait donner de l'espoir et déterminer les autres échéances électorales. Ben oui, les élections, ce n'est pas rien. La preuve par l'Amérique Latine.
Le libéral-fascisme de Bush que copie et essaie d´appliquer en France le mauvais et bas Sarkozy et l´ump, avec le silence et l´inaction complices des traîtres libéraux du ps :
http://www.syti.net/LiberalFascisme.html
"Les actionnaires, rentiers du système
Voilà où continue à passer l'argent de l’«économie réelle», creusant le déséquilibre entre les revenus du travail et ceux du capital, au détriment des investissements. Découvrez les entreprises du CAC 40 dont les actionnaires sont les plus gâtés...
(...)
Et après, on ose encore nous parler de la «valeur travail» ! "
http://www.actuchomage.org/modules.php?op=modload&name=News&file=article&sid=4392
A propos des "békés" style Hayot (GBH) and Co.
un bon documentaire
http://www.megavideo.com/?v=1q1m01nv
Kouchner : " Je ne prends jamais les transports en commun. C'est une question de principe. "
Lisez cet article :
Les bons rapports du Docteur Kouchner.
La polémique déclenchée par le livre de Pierre Péan est loin d'être éteinte. L'Express révèle que, avant d'entrer au gouvernement, l'ex-figure de la médecine humanitaire n'exerçait pas ses talents de consultant uniquement en Afrique.
La scène se passe dans le décor féerique de Venise, le 29 avril 2006. Le millier d'invités de marque conviés par François Pinault à inaugurer son musée du palazzo Grassi quittent le dîner pour embarquer sur les vaporettos loués par le milliardaire français afin de les conduire à leurs hôtels. La voix de Bernard Kouchner s'élève alors: "Je ne prends jamais les transports en commun. C'est une question de principe"... Boutade ou mépris ? Beaucoup d'invités, amusés ou choqués, le voient monter avec son épouse, Christine ¬Ockrent, à bord d'un bateau-taxi...
http://www.lexpress.fr/actualite/politique/les-bons-rapports-du-docteur-kouchner_739931.html
Aujourd’hui, la question est :
Quand Bernard Kouchner va-t-il démissionner ?
Puisque le NPA ne jure que par la révolution (plutôt à raison d'ailleurs, c'est un crédo honorable), pourquoi alors vouloir se présenter -seul !- aux urnes pour les européennes ?
C'est plutôt contradictoire comme positionnement... et surtout contre-productif pour les autres mouvances de la gauche anti-libérale qui souhaiteraient s'unir afin de changer la donne actuelle...
Alors,
- soit ils surestiment leur capacité électorale
- soit ils souhaitent vraiment que le statut quo persiste inexorablement au profit de nos adversaires communs...
Attention au NPA à ne pas finir comme "idiot utile" des libéraux qui, tels que ça se présente, doivent vigoureusement se frotter les mains...
TROP CHER ! en ce moment, je ne PEUX PAS ! 25 euros par mois pour soutenir votre action, je ne peux pas, et pourtant, si je pouvais faire autrement. Par exemple parler de votre action ailleurs pourquoi pas. Mais non, 25 euros. Pas possible.
Pour aller dans le même sens que Clarazed, sur l'image du lien ci-dessous (s'il passe) on voit les patrons de la Guadeloupe réunis dernièrement pour discuter de la grève générale. C'est hallucinant. On se croirait revenu dans l’Afrique du Sud du temps de l’apartheid. La salle est composée à 95% d’Européens et de Békés.
Source : http://www.montraykreyol.org/spip.php ?article2000
On avance. Les unitaires pour changer l'Europe sont (seront pour d'autres?) dans le Front de Gauche.
Sur le front de gauche
Je me demande si opposer à un front électoral aux européennes l'idée d'un front'durable', n'est pas un moyen de dire poliement et gentillement non à tout front.
En apparence, cela apparaît comme nous, NPA, on veut vraiment plus qu'un front électoral. Comme en pratique un front durable demande plus de discussions sur des questions de fond plus stratégiques (genre quelle société on veut, quelle rupture avec le capitalisme, quelle stratégie pour prendre le pouvoir etc...), au total et en pratique cela mènerait à l'inaction.
Tiens ! une excellente analyse "Surtout ne changez rien !"
http://blog.mondediplo.net/2009-02-10-Surtout-ne-changez-rien#forum24466
arretez d'accabler le npa enfin!
Je soutiens le pg mais je trouve normales les inqiétudes du npa sur le pcf...ce parti n'a pas une histoire exemplaire tout de même et pour son présent, je demande: est-il prêt à privilègier le front plutot que l'alliance avec le ps?
La balle est dans le camp du pcf.
http://www.anticapitalistas.org/
L'erreur dramatique du protectionisme, même sur le plan régional (européen). Cf Elie Cohen sur France culture ce matin
L'économiste Elie Cohen nous donne une leçon de réalisme face à tous les fantasmes qui encombrent nos cerveaux sur la crise. Il nous explique que les nationalisations de banques viendront inéluctablement en France et ainsi que l'interventionisme de l'Etat pour "forcer" à prêter de l'argent aux entreprises. Il n'y aura pas d'autre voie possible.
Les actifs des banques continuent de baisser si bien qu'on ne sait plus vraiment qu'elles sont leur valeur réelle, ce qu'elles ont dans leurs coffres - plus que probable: leurs caisses sont vides ce qui devrait enlever toute culpabilité à les nationaliser.
Une seule: que l'Etat prenne les rennes de l'économie et de l'investissement, et s'endette.
En dernière analyse la seule banque sera l'Etat dans la mesure où on ne pourra faire confiance que dans les bons du trésor.
La crise financière ne pourra qu'accélérer ces phénomènes de décomposition sociale:
« Un rapport s'inquiète du "durcissement" des violences entre bandes dans Paris
LE MONDE | 11.02.09 | 08h36 • Mis à jour le 11.02.09 | 08h36
Halles, rixes collectives dans le 19e arrondissement… Un rapport remis début février au procureur de la République de Paris, Jean-Claude Marin, montre que les violences entre bandes rivales n'ont pas augmenté dans la capitale ces dernières années : 35 rixes ont été comptabilisées en 2008, contre 37 en 2007 et 51 en 2006. Mais l'étude, réalisée par un commissaire de police et un directeur de la protection judiciaire de la jeunesse, met en évidence "un durcissement des affrontements". Deux jeunes hommes sont décédés en 2008, à Paris, à l'issue de ce type de violences.
(…)"APPARTENANCE AU QUARTIER, INTÉRESSEMENT AUX TRAFICS"
En décembre 2008, des violences entre deux quartiers du 15e arrondissement ont provoqué la mort d'un jeune majeur, agressé par un mineur de 17 ans. L'étude note d'ailleurs que les violences impliquent "des protagonistes de plus en plus jeunes". Majoritairement de 14 à 22 ans", relève le procureur, Jean-Claude Marin.
Les auteurs du rapport signalent également "une augmentation des affrontements entre bandes implantées de part et d'autre du périphérique" en citant "la bande de la cité Joseph Bédie " (13e) qui s'oppose à la "bande de la cité Hoche" d'Ivry-sur-Seine ou une bande du boulevard Brune (14e) opposée à une autre de Montrouge.(…)Alors que les Renseignements généraux s'alarmaient, dans un rapport de juillet 2007, des risques liées à l'existence de "bandes ethniques", les auteurs relèvent, à l'inverse, que "l'intégration à un groupe ne repose que très rarement sur des bases ethniques" dans la mesure où priment "l'appartenance au quartier et l'intéressement aux trafics".
Les causes initiales de ces violences apparaissent très variables. Du vol d'un i-pod, à l'origine d'une bagarre entre jeunes du 14e arrondissement et de Montrouge, jusqu'aux trafics de stupéfiants, probablement déterminants dans les règlements de compte du 19e arrondissement, en passant par la consommation excessive d'alcool.
Luc Bronner »
Je pense comme Uusulu (130) : le montant des cotisations est beaucoup trop élevé. Il faut impérativement baisser les 2 dernières tranches. Je suis convaincu (et des discussions autour de moi le confirment) qu'un nombre important de personnes n'adhère pas à cause de cela.
Bonjour à tous,
Je vais essayer de poster ce message si le modérateur veut bien le laissé passer, en effet depuis de nombreux jours le modérateur ne laisse plus passer mes messages ; quelques fois il les remets je ne sais pas pourquoi ? Ce message passera-t-il je ne sais pas ?
C'est URGENT,c'est VITAL
Que va répondre NPA,qui se prononce depuis fort longtemps (via la LCR),pour l'interdiction des licenciements quant à l'organisation dans l'unité d'un Front politique,d'une marche-manifestation sur Paris pour arracher l'interdiction des licenciements ?
Le Parti Ouvrier Indépendant a écrit à PS,PC,NPA,PG,LO....(lettre-communiqué du 8 Février-issu du meeting parisien-à lire sur site du POI) pour co-organiser ce Front-Comité de lutte politique ;
Point de vue plus personnel:une prise de position d'engagement favorable,par les susdits Partis,de l'organisation d'un Comité National pour la marche unie sur Paris devrait faire avancer l'UNITE de notre Classe;pour cristalliser des "combats"futurs,urgents et vitaux,y compris dans certaine échéance électorale proche(axe central de votre-PG,PC-intervention)...et,n'est-ce pas la bonne stratégie pour débusquer certaines pratiques politiques"brouilleuses" d'espoir collectif.
Parisokosy est d'accord avec moi:le contraire de" l'interdiction des licenciements" c'est" l'autorisation de virer les travailleurs" !
pour suivre la tactique géopolitique de l'administration Obama-Clinton-Emanuel:
http://socio13.wordpress.com/2009/02/10/un-nouveau-ton-de-la-politique-exterieure-americaine-domine-la-conference-de-munich-analyse-chinoise/
Au sujet des cotisation, il est bien marqué barème "indicatif" des cotisations. De plus, il y a 2/3 de réductions d'impöts. 25€, ça fait un effort réel de 8€33 par mois...
Au sujet des cotisations, il est bien marqué -barème "indicatif" des cotisations-. De plus, il y a 2/3 de réductions d'impöts. 25€, ça fait un effort réel de 8€33 par mois...
C’est quoi la libre entreprise dans le système capitaliste ?
Moi, je suis peintre. Non pas en bâtiment, non pas carrossier, non peintre sur toile.
Je peins en toute indépendance dans la libre entreprise d’une vision artistique.
Je gagne très peu ma vie, puisque mes toiles ne sont pas reconnues comme des œuvres majeures. Alors je déambule en faisant les foires et les marchés. Je dresse mon étal sous les halles et dans les places de villages, et là placé devant la foule, je vends de temps à autre à quelques passants. Je vis chichement, mais je vis. Aussi lorsque je vis un magnat de l’industrie s’intéresser à moi j’en fus le premier surpris.
Son message était clair, enthousiaste, il me prit son aile en m’affirmant croire en mon talent et désireux d’investir à fonds perdus sur mon nom et mon art, Il acheta toutes mes toiles, me logea dans un studio et m’octroya une somme conséquente pour pallier à toutes déconvenues.
Sorti de l’embarras, je me mis consciencieusement au travail. L’œil embusqué et la main serrant le pinceau je peignais à la lumière du jour. Le soleil suspendu égayait ma toile et éclairait tout d’autant la vision future d’une vie dorée.
La force et la position du magnat sur les marchés internationaux élevèrent mon nom et mon ego à la hauteur des plus grands. Pourtant l’inconstance de mes œuvres, ne lui permettait pas de récupérer un retour sur investissement aussi mirifique que cela. Un jour, le magnat insatisfait par sa prégnance spéculative m’incita à lui rapporter plus. C’est ainsi qu’il me rencontra pour affirmer ses désirs. Peindre le jour, mais aussi la nuit pour augmenter la cadence des œuvres. Je rétorquais que la lumière blafarde ne pouvait donner le rendu d’une toile aboutie et que le talent ne se décrète pas au rythme insatiable de la production. Sa réponse fut de toute évidence axée sur la seule valeur ajoutée d’un produit consommable et que le reste lui importait peu.
Le nombre des ventes s’intensifia au rythme effréné de mon atelier, au point que mon nom lui rapporta plus que tous les autres peintres réunis.
Un jour il revint me voir, me complimenta, puis m’informa que mes toiles pouvaient à présent sortir de mon atelier sans qu’il fut besoin de les expertiser. Que n’importe quel peintre pouvait en être l’auteur, et que pour cela, il suffisait de ma seule griffe en bas du cadre pour générer leur valeur. Que le marché avait démontré le réel talent qui était le mien et qu’en ce cas on pouvait l’arroser de n’importe quelle croute, il avaliserait.
Ainsi les plus values s’accentuèrent jusqu’à atteindre des seuils énormes correspondant à 50 fois la valeur du marché. Or un jour un expert s’avisa et constata l’immense corruption. Le marché se désintégra dans les salles de vente. Mes toiles ne valaient plus rien et le magnat qui avait placé ses fonds dans les paradis fiscaux laissa faire les experts pour séparer le grain de l’ivraie. On injecta dans les salles de vente des œuvres authentiques de bien peu de valeur mais que personne ne pouvait plus acheter. Alors les officiels des salles levèrent des fonds pour satisfaire l’offre. Ils prêtèrent aux acheteurs l’argent pour soutenir la vente des œuvres, alors que les peintres durent peu à peu se retirer.
Au fait, moi je dors en prison et le magnat lui s’étale sur le sable d’une île.
En réponse au arguments procéduriers des porte-parole (ici) de la majo du NPA pour justifier la quasi exclusion de la minorité Unir lire : http://www.unir.asso.fr/
Edifiant ! Et puis cessons de jouer les purs candides offusqués :un congrès est aussi un champ de manoeuvres.
Congrès du NPA : logique de repli et coup de force
[par]Francis Sitel, Christian Picquet, Alain Faradji [minorité UNIR du NPA]
Au soir du congrès fondateur du Nouveau parti anticapitaliste, notre inquiétude est grande.
Anciens membres du bureau politique de l’ex-LCR, animateurs de l’association Unir, nous défendons depuis longtemps l’idée d’un rassemblement susceptible de changer la donne au sein de la gauche et de mettre un terme à la domination sur celle-ci du social-libéralisme porté par le Parti socialiste.
Ces 6, 7 et 8 février, à La Plaine-Saint-Denis, en compagnie de nombreux autres militantes et militants du NPA issus d’autres traditions, nous nous sommes retrouvés dans la « sensibilité européenne », qui en appelait, pour les élections européennes, « à la constitution de listes de large rassemblement, pluralistes, sur la base d’un programme pour une Europe sociale, démocratique, écologiste, solidaire et de paix, dénonçant le traité de Lisbonne et en complète indépendance du PS ». Cette sensibilité proposait que le NPA s’adresse dans ce but « au Parti de gauche, au Parti communiste français, aux Alternatifs, à la Fédération et à ses diverses composantes, à Lutte ouvrière… »
Avant que cette sensibilité ne tire collectivement, dans les jours à venir, le bilan des événements intervenus durant ce congrès, nous voudrions livrer publiquement notre propre appréciation du Premier Congrès du NPA.
À l’issue d’un débat qui a polarisé le congrès, une majorité de délégués a rejeté le texte de la « sensibilité européenne ».
Si nous prenons acte que la position majoritaire ne ferme pas totalement la porte à la constitution d’un front de gauche pour les élections européennes, nous regrettons que les conditions avancées à la réalisation de ce dernier (les exigences, de facto présentées comme des préalables, d’une sortie du nucléaire et d’un accord pour les élections régionales de 2010) apparaissent surtout comme des faux prétextes de nature à justifier, demain, une rupture avec les partenaires possibles de listes de large convergence.
Les conditions de l’élection du comité politique national du nouveau parti renforcent nos craintes. La « sensibilité européenne », dont la proposition avait obtenu le soutien d’un délégué sur six, s’est vu refuser le droit d’être représentée à la proportionnelle des résultats qu’elle a obtenus. Alors qu’elle aurait dû compter 26 membres à la direction, la majorité s’est arrogée le droit discrétionnaire de sélectionner 13 de ses candidats seulement et d’écarter les autres au terme d’une procédure expéditive, évoquant les pires pratiques ayant longtemps eu cours au sein d’une partie de la gauche.
Les statuts fraîchement adoptés par le congrès, qui prévoient la représentation proportionnelle des positions qui ont été opposées dans un débat central au sein du NPA, ont ainsi été bafoués. Ce qui a permis d’éliminer, sans autre forme de procès, quatre des six membres sortants du comité d’animation national provisoire du NPA (Alain Faradji, Catherine Jouanneau, Christian Picquet et Francis Sitel), ainsi que neuf autres candidats, dont beaucoup n’appartenaient pas à l’ex-LCR.
On ne s’y serait pas pris autrement si l’on avait voulu étouffer le débat qui s’est fait jour parmi les militantes et militants du NPA, autant que la volonté de parvenir à l’unité de la gauche de gauche s’est renforcée durant le congrès.
Ce coup de force, conjugué à la position adoptée sur les élections européennes, est de nature à nuire gravement à l’image du NPA, à son rayonnement, à sa place sur le champ politique à gauche. Et ce, pour fort longtemps…
Nous sommes certains que les adhérentes et adhérents du NPA ne laisseront pas sans réaction un acte aussi lourd de conséquences.
En tout état de cause, nous poursuivrons la bataille engagée pour que, au printemps, un front de gauche réunisse, sans exclusive ni préalable, l’ensemble des forces et sensibilités souhaitant, d’un même mouvement, sanctionner la politique de Nicolas Sarkozy, affirmer une alternative de rupture à un capitalisme dont la faillite est aujourd’hui patente, défendre la perspective d’une autre Europe, au service des peuples et des travailleurs.
"Ce sera la réponse aux duretés du congrès du NPA."
Ils ne veulent pas du pouvoir. Je respecte cela d'autant plus aisément que tant de ceux qui y sont ou bien qui y ont accédé ont renié, renié, renié...
Une ex-candidate aux municipales, courant Bové hébergé LCR, adhérente du PG :-)
Au fait en Irlande ça chauffe : "Les soldats ne veulent pas être utilisés afin de briser les grèves (Irlande) "