18fév 09
Pirouettes et causettes ne font pas une politique à la hauteur des circonstances. Il est consternant de voir le Chef de l’État incapable de s’élever au dessus de ses certitudes idéologiques de libéral buté. Quoi? Encore une diminution d’impôt ! Et donc un appauvrissement supplémentaire de l’État. Entre 1 et 2 milliards pris aux contribuables qui continuent à payer. Et pendant ce temps la seule entreprise Total amasse 14 milliards de profits. Ainsi on ne touchera pas aux profits du CAC 40. Le capital et la rente sont une nouvelle fois exemptés de toute solidarité dans la crise.
Le président ferait bien de comprendre le message que les Antilles lui adressent au nom de tous les Français qui souffrent. Assez de saupoudrage de mesures finalement surtout destinées à détourner l’attention des magots qui continuent à s’amasser. Les Français veulent des revenus dignes. D’abord de meilleures payes. Il est inacceptable que le SMIC ne soit pas augmenté. Ensuite des protections sociales adaptées au temps de crise. Il est intolérable que les minima sociaux ne soient pas durablement réévalués.
Une fois de plus le Président ruse et agite des leurres. Il profite de la crise pour faire avancer encore le modèle de société où les salariés et l’État sont mis à contribution tandis que les actionnaires voient leurs superprofits épargnés et leur égoïsme social encouragé.
Dans cette note, une fois n’est pas coutume, je publie une analyse que je n’ai pas moi-même rédigé. Il s’agit de ce qu’a écrit, séance tenante dans la soirée, le secrétaire national du Parti de Gauche responsable du dossier social, Claude Debons. Comme il met en regard nos critiques et nos propositions, son travail prend une dimension d’autant plus utile. Voici ce que nous voulons prouver : on peut gouverner autrement, en ce moment aussi.
Le Président de la République s’emparant en personne du dossier social, on aurait pu attendre qu’il prenne la mesure de la gravité de la crise et de ses conséquences et qu’il fasse des propositions à la hauteur des enjeux. Il n’en est rien. Le montant des mesures annoncées pour les ménages modestes, les couches moyennes, les personnes en situation de chômage ou de précarité s’élève à 2,6milliards d’euros. Ce montant est à rapprocher des 8 milliards d’exonération de taxe professionnelle accordées dernièrement au patronat ou aux 15 milliards d’euros du paquet fiscal pour l’essentiel au bénéfice des ménages aisés. Deux poids, deuxmesures. Les annonces comportent beaucoup de mesures ponctuelles qui ne seront touchéesqu’une fois sauf décision de reconduction (suppression de tiers provisionnels, prime pour les familles, prime pour les chômeurs, par exemple) à la différence du paquet fiscal ou de l’allègement de la taxe professionnelle qui se reconduisent automatiquement d’une année sur l’autre.
Il y a un refus obstiné de mesures structurelles répondant à la profondeur de la crise. Rien qui permettrait de commencer à modifier durablement le partage des richesses : hausse du SMIC, des salaires, des pensions, des minima sociaux. Rien de substantiel non plus pour permettre de lutter contre les licenciements, les délocalisations, l’augmentation du chômage. Et pas question de stopper les suppressions d’emplois publics bien au contraire. Depuis le début, la politique de Sarkozy tourne le dos aux réponses nécessaires à l’intérêt général. Le paquet fiscal et le bouclier fiscal redistribuent aux riches desdizaines de milliards qui manquent pour des mesures en faveur de l’emploi. La liquidation des 35 heures, la libéralisation des heures supplémentaires, la perspective de travailler le dimanche et jusqu’à 70 ans, réduisent les possibilités d’embauche. Les suppressions d’emplois dans les services publics — dont l’hôpital public et l’éducation — rétrécissent l’emploi et pénalisent les usagers. La protection sociale (assurance maladie, assurance chômage, retraite…) est réduite ce qui précarise les plus faibles et aggrave les inégalités. Les aides aux banques sans contrôle ni contrepartie ne permettent pas d’orienter le crédit vers les investissements socialement et écologiquement utiles. Enfin son plan de relance annoncé en décembre n’est pas à la hauteur de la gravité de la crise. Ses mesures « sociales » sont de la même eau : insuffisantes et inadaptées.Le Parti de Gauche propose une alternative globale avec son plan de 29 mesures d’urgence face à la crise (voir le document complet sur le site).
LES MESURES FACE AU CHÔMAGE
Ce qui les caractérise c’est qu’elle ne visent pas à lutter contre l’augmentation du chômage mais à atténuer (un peu) ses effets. Ces mesures soulignent la vacuité de l’accord Unedic (refusé par tout les syndicats sauf la CFDT) qui ne couvre pas les plus précarisés.
- Augmentation de l’indemnisation du chômage partiel (elle passe de 60 à 75 % du salaire brut). C’est un mieux mais encore insuffisant, les salariés n’étant en rien responsables de cette situation. Les organisations syndicales réclament de 80 à 100 %.
- Prime exceptionnelle de 500 euros pour les chômeurs pouvant justifier de 2 à 4 mois de travail. C’est un palliatif de l’accord Unedic qui n’indemnise qu’avec justification de 4 mois de travail. C’est une mesure ponctuelle donc pas une indemnité dans la durée pour les personnes concernées.
- Création pour deux ans (2009-2010) d’un fonds d’investissement social « pour coordonner les efforts en matière d’emploi » et destiné à la formation des chômeurs. Ça ne peut pas faire de mal, mais on est loin d’une véritable sécurité sociale professionnelle.
- Information et consultation du comité d’entreprise des établissements de plus de 50 salariés bénéficiant d’une aide publique. Meilleure association des syndicats aux restructurations. Rien n’est dit sur un réel pouvoir permettant aux syndicats de contester ou de surseoir aux décisions patronales.
Les principales réponses du Parti de Gauche :
- Droit de veto suspensif pour les représentants des salariés permettant l’examen de la situation de l’entreprise et des alternatives économiques possibles.
- Contrôle administratif permettant d’interdire les licenciements abusifs sans justification économique sérieuse.
- Commissions régionales et départementales de l’emploi et du développement économique (employeurs, syndicats, élus et collectivités territoriales, préfecture), chargées d’examiner les alternatives aux licenciements et aux délocalisations.
- Droit de reprise par les salariés, avec l’aide du secteur public bancaire à constituer, des entreprises qui voudraient délocaliser ou déposer leur bilan, notamment sous des formes coopératives ou d’économie sociale
- Nouveau statut du salarié avec une sécurité sociale professionnelle financée par un fonds patronal mutualisé, garantissant la continuité des droits en cas de perte d’emplois ou de chômage partiel.
- Abrogation des mesures qui ont vidé de sa substance la loi sur les 35 heures et libéralisé le régime des heures supplémentaires. Réduction à 130 heures du contingent annuel d’heures
supplémentaires. Réduction des durées hebdomadaires maximales de travail et, en particulier, réduction de 48 à 44 heures de la durée maximale sur une semaine.
- Arrêt des plans de suppression d’emplois publics et de privatisations ; création d’emplois dans les services publics pour combler les déficits patents (hôpitaux, service public de
l’emploi, éducateurs spécialisés, police de proximité, tribunaux, inspection du travail, éducation, culture, audiovisuel public, etc.).
- Un plan d’investissements publics sur deux ans, animé par le triple souci de relance de la demande et de l’emploi, de satisfaction des besoins sociaux et de réorientation écologique de notre mode de production. Combiné aux autres mesures évoquées par ailleurs, ces investissements devraient amener à 100 milliards d’euros (env. 5% du PIB) le soutien public à l’activité économique.
- Effort massif d’investissements en recherche et développement vers le secteur des énergiesrenouvelables.
MESURES FISCALES
Ce qui les caractérise, c’est un allégement ponctuel pour une partie des couches moyennes, qui ne concerne pas les 16 millions de foyers fiscaux qui ne paient pas l’impôt sur le revenu et ne peuvent donc pas bénéficier d’une « ristourne » fiscale.
- Suppression provisoire des deux tiers prévisionnels restant à payer en 2009 pour les 4 millions de ménages assujettis à la première tranche d’imposition. Gain moyen par ménage de 200 euros. Un crédit d’impôt étendra la mesure aux 2 millions de foyers fiscaux qui dépassent légèrement la limite de la première tranche.
Les principales réponses du Parti de Gauche :
- Abrogation du paquet fiscal favorable aux plus fortunés et redistribution des 15 milliards d’euros libérés sous forme d’une prime au profit des 60 % des ménages les moins riches, avec un taux de redistribution d’autant plus élevé que le revenu est faible et les charges de familles
élevées. Cela permettrait de verser en deux fois dans l’année une prime allant de 1500 euros (pour les 10% les plus pauvres) à 500 euros (pour la tranche supérieure de revenu concernée).
- Abrogation du bouclier fiscal, rétablissement de la progressivité de l’impôt sur le revenu permettant de plafonner un revenu maximum. Lutte contre l’évasion et la fraude fiscale.
MESURES POUR LE POUVOIR D’ACHAT DE CERTAINES FAMILLES
- Prime de 150 euros pour 3 millions de familles qui bénéficient de l’allocation de rentrée scolaire. Là encore il s’agit d’une mesure ponctuelle touchée une fois.
- Mise en place de bons d’achats de service à la personne de 200 euros par foyer pour l’aide à domicile, la garde d’enfants, le soutien scolaire ou le ménage. Parmi les bénéficiaires possibles : les 650 000 ménages bénéficiant de l’allocation personnalisée d’autonomie à domicile, les 470 000 bénéficiaires du complément mode de garde d’enfants gagnant moins de 43 000 euros par an, les 140 000 foyers
ayant un enfant handicapé, les demandeurs d’emplois retrouvant du travail et ayant des problèmes temporaires de garde d’enfants.
Les principales réponses du Parti de Gauche :
- Augmentation du SMIC — pour atteindre 1500 euros net — de 10% au 1er mars 2009, 10% au 1er juillet 2009 et 10% au 1er juillet 2010, avec un fonds de compensation temporaire pour les PME qui maintiennent l’emploi.
- Augmentation du minimum de pension de retraite et des minima sociaux de 300 euros – Augmentation des bourses d’études et mise en place d’une allocation d’autonomie pour les jeunes.
- Conditionnement de toutes les aides publiques aux entreprises (y compris exonérations de cotisations sociales) à la conclusion d’un accord comprenant une revalorisation des salaires signé par une majorité syndicale.
- Indexation des salaires, pensions, et minima sociaux sur les prix pour assurer le maintien du pouvoir d’achat.
- Injonction immédiate aux entreprises d’appliquer strictement le principe d’égalité de salaires hommes/femmes sous peine de sanction aggravée.
– Abrogation des lois de régression sociale prises par la droite contre les retraites, l’assurance maladie et les droits des chômeurs. Financement accru pour améliorer la protection sociale (assurance maladie, retraite, chômage) par une taxation de la spéculation et des profits financiers non réinvestis. Suppression des franchises médicales, rétablissement des conditions du droit à la retraite à 60 ans à taux plein, amélioration de la couverture chômage et revalorisation des indemnités en attendant la mise en place de la sécurité sociale professionnelle.
- Droit à un logement pour tous, par des mesures d’urgences : recours aux logements vacants, suppression du dépôt de garantie pour les locataires et garantie du maintien dans les lieux, moratoire sur les prêts-relais. Blocage des loyers pour deux ans. Baisse des loyers de 10% dans les zones ayant enregistrées les plus fortes hausses depuis cinq ans.
– Droit d’accès à l’eau, à l’électricité et au gaz, gratuit sur une première tranche de consommation pour les ménages à faible revenu.
DIVERSES AUTRES MESURES
- Les patrons des entreprises qui licencient ou recourent au chômage partiel devront renoncer à leurs bonus. En l’absence de texte législatif, « l’invitation » risque de faire long feu.
- Les banques invitées à moduler les échéances de remboursement des prêts immobiliers pour les salariés en chômage partiel.
- Les syndicats vont être conviés à de multiples négociations, manière de gagner du temps face au mécontentement social.
Les principales réponses du Parti de Gauche :
– Mise en place d’une rémunération maximum pour limiter les écarts de rémunération dans les entreprises, plafonnement des dividendes des actionnaires et suppression des « bonus » des dirigeants d’entreprises. Suppression des stock-options, sauf pour les petites et moyennes entreprises nouvellement créées et durant les 5 premières années.
- Maîtrise publique du système bancaire pour contrer la spéculation ; pour une politique du crédit au service de l’emploi, du logement social, des services publics, des projets écologiques ; pour un développement régional ; pour un véritable service public bancaire.
BLA – BLA – BLA
Sarkozy s’est livré à son habituel baratin sur la valeur travail en oubliant que sa reconnaissance passe d’abord par le salaire. De même sur le partage de la valeur ajoutée et la part qui doit revenir aux salariés, il veut missionner un expert et inviter syndicats et patronat à négocier. Les chiffres sont pourtant connus : de 1983 à 2008, la part des travailleurs a été réduite de 71 % à 62 % de la valeur ajoutée créée par les entreprises ; soit plus de 170 milliards d’euros par an transférés des salaires aux profits. Cela représente en moyenne plus de 6500 euros par an (550 euros par mois) perdus par chaque travailleur. Et le levier essentiel d’un nouveau partage de la valeur ajoutée, c’est l’augmentation des salaires dont il ne veut pas entendre parler.
Que restera-t-il alors du discours sur le partage des profits ? Même rengaine habituelle sur la nécessité de « moraliser le capitalisme » et de veiller à la « justice sociale ». Sarkozy ne manque vraiment pas d’air.
LES CONTRE-REFORMES DOIVENT CONTINUER
Sarkozy prend prétexte de la crise pour poursuivre ses contre-réformes. Son idée est résumée dans l’affirmation « Nous sortirons de la crise en modernisant la France » pas « en embauchant davantage de fonctionnaires ou en rétablissant l’autorisation administrative de licenciement », ni en « augmentant massivement le SMIC ». Il veut donc continuer ses contre-réformes (université, recherche, État, formation professionnelle, retraites complémentaires, etc). Plus que jamais, la résistance sociale appellera une alternative politique.
Le 18 février 2009 – 23h30.
Le système bancaire de l'Europe est au bord de l'abîme :
Les monnaies des Peco entrainent dans leur chute l'euro
http://www.leblogfinance.com/2009/02/les-monnaies-de.html
(En Anglais) :
http://www.telegraph.co.uk/finance/financetopics/financialcrisis/4590512/European-banks-may-need-16.3-trillion-bail-out-EC-dcoument-warns.html
bjr Le cri du coeur,la colère de PIERRE face au refus de NPA et LO de saisir la main tendue m a touché.Je partage complètement sa vision.Avec une t elle attitude rien de telle pour repousser les gens de la politique.Que voulez vous,certains s engagent en politique pour seulement exister,pour carrésser leur égo,voire pour manger,ou faire carrière,c est selon...D autres seulement pour espèrer changer la vie,tout en donnant un sens a son èxistence.La seule manière de tenter de faire bouger les lignes, c est de continuer a nous adrésser au peuple avec nos propositions,a continuer a tendre la main a persister dans les meeting commun Dernier sondage du 18 02 IFOP npa 9 pcf pg 4 lo 3 total 16..QUELLE PERSPECTIVE POLITIQUE encourageante! ALORS QUE POUR L INSTANT LES LAUDATEURS DE L EUROPE CAPITALISTE SONT TRANQUILLE
Ce que je vais dire peut heurter... mais je me pose cette question : est-ce qu'une sortie rapide de cette crise du néolibéralisme financier serait une bonne chose pour notre avenir ? Actuellement les profits faramineux et autres parachutes dorés sont montrés du doigt dans tous les médias... mais jusqu'à quand ? Sera-ce encore le cas si la croissance repart, si le chômage officiel recule, si la bourse se remplume ? J'ai bien peur qu'alors tout recommence comme avant, que les banquiers et financiers continuent leurs coups tordus légaux ou non, que les grands patrons se palpent des bonus hallucinants, etc. sans que l'on n'y prête même plus attention, comme avant...
Ou alors, est-ce que nos concitoyens, devenus enfin politiquement matures, aient définitivement pris conscience de ce racket organisé dont ils sont les victimes et vont maintenant exiger, même en période de croissance, de la transparence, mais aussi un nouvel ordre monétaire, économique, social ? Bien sûr j'ai envie que notre pays (et les autres) acquièrent la prospérité et le bonheur pour le plus grand nombre. Mais pas n'importe comment : une redistribution plus équitable des richesses est plus que jamais nécessaire, sans quoi tout cela n'aura servi strictement à rien.
Quant à la démocratie, qu'en reste-t-il dès lors que les politiciens au pouvoir sont pieds et poings liés à la concurrence, à la mondialisation et donc au desiderata des multinationales, qui détiennent de fait le pouvoir réel, et viennent nous raconter une fois élus qu'il n'y a pas d'autre choix possible ? Quel intérêt dans ces conditions, de faire de la politique ? Quel intérêt d'aller voter ? Quant on voit que malgré tous les excès du néolibéralisme, l'UMP poursuit ici sa politique néfaste et inique de casse du service public et de dérèglementation, il y a de quoi se poser des questions !
Il est donc vraiment urgent que nous réhabilitions la démocratie, la république !
L'Allemagne veut sauver les banques en expropriant leurs actionnaires.
Face à la débâcle de ses banques, l'Allemagne a décidé mercredi 18 février de recourir aux grands moyens. Elle pourra si besoin les nationaliser en expropriant les actionnaires, une première depuis la Seconde Guerre mondiale.
Un projet de loi a été adopté en conseil des ministres par le gouvernement de la chancelière conservatrice Angela Merkel, et doit être présenté rapidement aux députés du Bundestag. Il prévoit de pouvoir lancer une « procédure d'expropriation » des actionnaires en échange d'indemnisations, une mesure qui court jusqu'au 30 juin 2009.
http://www.lepoint.fr/actualites-economie/l-allemagne-veut-sauver-les-banques-en-expropriant-leurs/916/0/318381
Exemple d’une banque : la BNP.
BNP :
Total dettes : 2 016 581 millions d'euros (ça, on en est sûr).
Total capitaux propres : 58 968 millions d'euros (ça, on en est sûr).
Le ratio dettes/capitaux propres est seulement de 2,92 % (ça, on en est sûr).
Je parie que la BNP fera faillite et sera nationalisée avant le 15 avril.
Le Dow Jones a descendu sous la barre des 8000 et termine la semaine en dessous de 7400. Hillary Clinton est en Chine. D'emblée, elle a annoncé qu'on mettrait les droits de l'homme de côté. Elle est lucide, l'Hillary, car parler de ces droits après Guantanamo, la légalisation de la torture par Bush, le martyre de l'Irak et les horreurs de Gaza, il lui aurait fallu autant d'insolence imbécile qu'en avait Condoléance au Riz. Les USA et la Chine sont les deux nations les plus puissantes, a encore déclaré l'épouse de celui qui remplace sa queue par un cigare.
La livre et l'économie anglaise sont en perdition, mais pour consoler les Beaf Eaters,The Telegraph prédit la faillite de plusieurs états du continent. On a posé ouvertement la question de la survie de l'euro.
Au temps des Raisins de la Colère, en 1931, les dépossédés du Middle West allaient tenter leur chance en Californie, moins touchée par la Grande Dépression. Mais Schwarzenegger a ruiné ce bel état. Jeudi, on nous annonçait que cette fois-ci, la Dépression II serait encore plus grande que la précédente.
En réalité, c'est le grand empire blanc qui achève de s'effondrer. Son idéologie directrice lui pète dans les pattes. Place aux Jaunes, qui n'oublient pas Marx, en l'adaptant.
Soyons sages. Nous n'avons pas de matières premières, pas de pétrole, presque plus de charbon etc. Nous ne valons pas une guerre.
Nous séparant des USA, nous pourrions jouer le rôle de la Grèce antique, de la période hellénistique, car nous sommes le berceau des arts depuis la Renaissance et même de la science (Internet, par exemple, est né au CERN, en Europe). Vite, les nationalisations, même celle des banques, et un retour à un protectionnisme intelligent et flexible (pour une fois, et dans ce domaine-là seul, j'accepte la flexibilité).
La semaine prochaine sera plus pénible encore pour les Etats-Unis et leurs affidés..
@Carol deby
- Le pays qui possède les plus réserves de charbon sont.....les USA (ils sont passés directement au pétrole)
- Internet n'est pas né au CERN mais au USA (département de la défense)
- l'explosion de l'euro ferait énormément plaisir aux USA
- un protectionnisme européen sans euro est une chimère
A FAIRE LIRE AU NPA ET A LO ET A TOUS LES DIVISEURS QUI NE VEULENT PAS PARTICIPER A UN Front de Gauche:
OUI JEAN LUC MELENCHON A RAISON DE CROIRE DANS LA REVOLUTION PAR LES URNES ET COMME DIT PIERRE, TURMEL JM ET TANT D'AUTRES, C'EST URGENT:
Depuis son élection en 1998, Hugo Chávez a entrepris une vaste transformation économique et sociale au Venezuela dans le but d’améliorer le niveau de vie d’une population qui cultivait le paradoxe d’habiter dans l’un des pays les plus riches du continent américain et d’être en même temps plongée dans une singulière pauvreté. Retour sur les réformes du gouvernement bolivarien depuis dix ans.
http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=12378
Le Venezuela est la preuve même qu’un gouvernement peut rapidement contribuer à une réduction drastique de la pauvreté et à améliorer sensiblement le bien-être de sa population, à condition à la fois de disposer de la volonté politique nécessaire et de destiner une partie des richesses nationales aux plus démunis. Caracas constitue la parfaite illustration du renouveau latino-américain où les peuples ont porté à la tête de plusieurs nations des leaders représentatifs de l’intérêt général, avec une réelle volonté politique de mettre un terme aux inégalités qui dévastent le continent. A l’heure où l’économie mondiale est frappée par une crise financière sans précédent, le Venezuela est porteur d’une alternative crédible au néolibéralisme sauvage.
HUGO Chavez NE FAIT QUE REPRENDRE POUR LE VENEZUELA LE PLAN DE RELANCE MIS EN PLACE POUR LA FRANCE PAR LE CONSEIL NATIONAL DE LA RESISTANCE EN 1945, ET QUE LES LIBERAUX ONT TOTALEMENT DETRUIT.
IL FAUT REVENIR AU PLAN DU CNR C'EST URGENT
à turmel jm (21 février 2009 à 10:05)
Arlette Laguiller, LO, employée de banque
Nathalie Arthaud, LO, enseignante
Olivier Besancenot, NPA, facteur
Jean-Luc Mélenchon, PG, sénateur.
Quand vous écrivez
".Que voulez vous,certains s engagent en politique pour seulement exister,pour carrésser leur égo,voire pour manger,ou faire carrière,c est selon…D autres seulement pour espèrer changer la vie,tout en donnant un sens a son èxistence.
vous pensez à qui ?
Aux Etats-Unis, c’est la panique la plus totale au sommet de l’Etat. Barack Obama se prépare à nationaliser les banques en catastrophe.
Alan Greenspan, George Soros, Paul Volcker, etc. multiplient les déclarations selon lesquelles la crise sera aussi longue et aussi profonde que la crise de 1929.
NEW YORK (Reuters) - Former U.S. Federal Reserve Chairman Alan Greenspan said on Tuesday the current global recession will « surely be the longest and deepest » since the 1930s and more government rescue funds are needed to stabilize the U.S. financial system.
http://uk.reuters.com/article/ousiv/idUKTRE51H0OX20090218?sp=true
NEW YORK (Reuters) - Renowned investor George Soros said on Friday the world financial system has effectively disintegrated, adding that there is yet no prospect of a near-term resolution to the crisis.
Soros said the turbulence is actually more severe than during the Great Depression, comparing the current situation to the demise of the Soviet Union.
Soros said the bankruptcy of Lehman Brothers in September marked a turning point in the functioning of the market system.
"We witnessed the collapse of the financial system," Soros said at a Columbia University dinner. "It was placed on life support, and it's still on life support. There's no sign that we are anywhere near a bottom."
His comments echoed those made earlier at the same conference by Paul Volcker, a former Federal Reserve chairman who is now a top adviser to President Barack Obama.
Paul Volcker said industrial production around the world was declining even more rapidly than in the United States, which is itself under severe strain.
"I don't remember any time, maybe even in the Great Depression, when things went down quite so fast, quite so uniformly around the world," Volcker said.
Un musicien de rue était debout dans l’entrée de la station L’Enfant Plaza du métro de Washington DC.
Il a commencé à jouer du violon.
C’était un matin froid, en janvier dernier.
Il a joué durant quarante-cinq minutes.
Pour commencer, la chaconne de la 2e partita de Bach, puis l’Ave Maria de Schubert, du Manuel Ponce, du Massenet et de nouveau Bach.
A cette heure de pointe, vers 8h du matin, quelque mille personnes ont traversé ce couloir, pour la plupart en route vers leur boulot.
http://www.cawa.fr/les-sanglots-longs-des-violons...-article002659.html
Dans la glorification du travail, dans les infatigables discours sur la bénédiction du travail, je vois la même arrière pensée que dans les louanges des actes personnels et conformes à l’intérêt général. La crainte de tout ce qui est individuel. On se rend maintenant très bien compte, à l’aspect du travail (C’est à dire de ce dur labeur du matin au soir) que c’est la meilleur police, qu’elle tient en bride et s’entend vigoureusement à entraver le développement de la raison, des désirs, du goût de l’indépendance. Car le travail use la force nerveuse dans des proportions extraordinaires, et la soustrait à la réflexion, à la méditation, aux rêves, aux soucis, à l’amour et à la haine, il place toujours devant les yeux un but minime et accorde des satisfactions faciles et régulières. Ainsi une société, où l’on travaille sans cesse durement, jouira d’une plus grande sécurité, et c’est la sécurité que l’on adore maintenant comme divinité suprême. Et voici ô épouvante ! Que c’est justement le travailleur qui est devenu dangereux ! Les individus dangereux fourmillent ! Et derrière eux il y a le danger des dangers. L’individuum !
Friedrich Nietzsche. Aurore.
Après trois minutes, un homme d’âge mûr a remarqué qu’un musicien jouait.
Il a ralenti son pas, s’est arrêté quelques secondes puis a démarré en accélérant.
Une minute plus tard, le violoniste a reçu son premier dollar : en continuant droit devant, une femme lui a jeté l’argent dans son petit pot.
Quelques minutes plus tard, un quidam s’est appuyé sur le mur d’en face pour l’écouter mais il a regardé sa montre et a recommencé à marcher.
Il était clairement en retard.
Celui qui a marqué le plus d’attention fut un petit garçon qui devait avoir trois ans.
Sa mère l’a tiré, pressée mais l’enfant s’est arrêté pour regarder le violoniste.
Finalement sa mère la secoué et agrippé brutalement afin que l’enfant reprenne le pas.
Toutefois, en marchant, il a gardé sa tête tournée vers le musicien.
Cette scène s’est répétée plusieurs fois avec d’autres enfants.
Et les parents, sans exception, les ont forcés à bouger.
Durant les trois quarts d’heure de jeu du musicien, seules sept personnes se sont vraiment arrêtées pour l’écouter un temps.
Une vingtaine environ lui a donné de l’argent tout en en continuant leur marche.
Il a récolté 32 dollars.
Quand il a eu fini de jouer, personne ne l’a remarqué.
Personne n’a applaudi.
Une seule personne la reconnu, sur plus de mille personnes.
Personne ne se doutait que ce violoniste était Joshua Bell, un des meilleurs musiciens sur terre.
Il a joué dans ce hall les partitions les plus difficiles jamais écrites, avec un Stradivarius de 1713 valant 3,5 millions de dollars !
Deux jours avant de jouer dans le métro, sa prestation au théâtre de Boston était « sold out » avec des prix avoisinant les 100 dollars la place.
C’est une histoire vraie.
Joshua Bell jouant incognito dans une station de métro a été organisé par le « Washington Post » dans le cadre d’une enquête sur la perception, les goûts et les priorités d’action des gens.
Les questions étaient :
dans un environnement commun, à une heure inappropriée pouvons-nous percevoir la beauté ?
Nous arrêtons-nous pour l’apprécier ?
Pouvons-nous reconnaître le talent dans un contexte inattendu ?
Une des possibles conclusions de cette expérience pourrait être :
si nous n’avons pas le temps pour nous arrêter et écouter l’un des meilleurs musiciens au monde jouant quelques-unes des plus belles partitions jamais composées, à côté de combien d’autres choses exceptionnelles passons-nous ?
"Ne pas avoir le temps de méditer, c’est ne pas avoir le temps de regarder son chemin, tout occupé à sa marche".
(A. Sertillanges)
Ca y est, c’est officiel : le re-krach, l’échec des plans de relance d’octobre 2008, les craintes liées au plan de relance en cours, la dépression mondiale qui s’amorce. La crise mondiale du crédit est devenue vendredi 20 février 2009, tout à fait officiellement la Très Grande Dépression de 2009.
Voici trois mois que, suite au pronostic de Barry Ritholz, et en raison de nos conjectures personnelles sur les limites des moyens de Barack Obama, nous annoncions la rechute des bourses pour février 2009.
[La Crise pour les Nuls : 22 Novembre 2008 : "Pronostics boursiers et victimes collatérales."]
Le re-krach que nous attendions a bel et bien eu lieu, les indices boursiers sont désormais retombés au niveau où ils s’étaient écroulés lors du krach de novembre 2008. Après 500 jours de plongeon, le Dow Jones a perdu aujourd’hui 47 % de sa valeur.
Comme l’indique le graphique ci-contre à droite, on a manqué de peu le record du siècle, celui de 1929.
Reste à voir si, à 700 jours de crise, on n’aura pas battu ce record célèbre...
Et donc voici mon nouveau « pronostic », ou plutôt mes réflexions actuelles telles qu’en l’état. La santé des bourses mondiales est menacée par trois facteurs de danger :
1 - La descente boursière en cours, qui risque de continuer sur sa lancée, accentuée par les inquiétudes relatives au secteur financier, dont la valeur continue de se déprécier.
2 - L’instabilité des monnaies non-Euro dans les pays d’Europe Centrale et Orientale, dont on parle beaucoup trop depuis deux semaines, ainsi que de la Livre Sterling, mise sous pression par l’étiolement du système bancaire anglais.
3 - Le système politico-financier (FMI, Banque Centrale Européenne, Fed, Bank of England, Bank of Japan), qui risque de se faire déborder par la quantité d’ardoises à éponger dans les grandes banques.
Pour ce qui est des points 2 et 3, lire ou relire notre article sur la conjoncture européenne :
[La Crise pour les Nuls : "Le nez dans l’Armageddon"]
Si la descente de février 2009 s’arrête et que le système politico-financier est toujours cohérent (pas de faillite "Islandaise" dans d’autres pays industrialisés), le prochain rendez-vous avec les sueurs froides sera pour le début du second trimestre 2009, avec les publications des comptes des grandes banques internationales.
Restera alors à attendre Octobre 2009, qui devrait re-tester le creux de février actuellement en cours de formation. On aura alors récolté les fruits de l’année et il sera possible d’infirmer ou de confirmer ce que les banquiers mondiaux savent depuis longtemps...
[La Crise pour les Nuls : "La dépression officiellement annoncée, le FMI crache le morceau"]
...et qu’ils nous ont caché pendant deux ans derrière les oripeaux de leur réthorique de technocrates :
[La Crise pour les Nuls : "Le choc du kung-foutre"]
En attendant, depuis quelques semaines, les annonces officielles quant à la dépression se multiplient. On est visiblement passés de la phase du compte-gouttes à celle du volte-face. Dans l’ordre :
• Lundi 9 février 2009, le FMI a ouvert le bal, par la voix de son porte-parole Dominique Strauss-Kahn :
[La Crise pour les Nuls : "La dépression officiellement annoncée, le FMI crache le morceau"]
• Ensuite, jeudi 12 février, nous avons eu Mr. Balls, aide de camp du premier ministre anglais, Gordon Brown, qui vient d’annoncer en comité restreint l’écroulement en cours de toutes les banques, dont les avoirs fondent comme neige au soleil, et une dépression encore plus grande que la Grande Dépression :
[La Crise pour les Nuls : "Armagedon ou Harmageddon?"]
• Vendredi 20 février, le spéculateur milliardaire Georges Soros a annoncé qu’il ne voyait toujours pas le bout du tunnel de l’implosion financière en cours :
[Reuters : "Soros sees no bottom for world financial ’collapse’"]
• Et de concert, Paul Volcker, gouverneur de la Réserve Fédérale des États-Unis de 1979 à 1987, et membre de l’équipe Obama, annonce le pire :
[Reuters : "Volcker : Crisis May be Even Worse than Depression"]
Conclusion : le compte-gouttes s’accélère, la dépression sera très bientôt à la télé, et en vente chez Sarkoland ou à votre Van RompShop du coin.
C’est quand même curieux, toutes ces annonces officielles qui tombent en même temps, alors que les Cassandres francs-tireurs de la dépression (Nouriel Roubini, Ambrose Evans-Pritchard, Barry Ritholz, Meredith Whitney, Nassim Taleb) hurlent au loup depuis des mois, voire des années …
http://lacrisepourlesnuls.blogspot.com/2009/02/la-plus-grosse-correction-depuis-1929.html?showComment=1235221620000#c1334309855301416822
Suite à communiqué signé NPA,PCF,PG,PCOF,(Parti-dit-Socialiste)relevé sur votre site,àsavoir:
....."...la mobilisation sociale,syndicale et politique doit se poursuivre et EXIGEANT d'autres choix s'OPPOSANT aux licenciements et aux suppressions d'emplois dans la Fonction Publique..."
Je veux juste et expressément vous donner raison sur s'opposer aux licenciements et apporter une réflexion sur une démarche PRATIQUE de ce mot d'ordre-"arme"-central pour mon PwOrti- via M.L.,d'Informations Ouvrières,début Janvier :
" Wauquiez,ministre du gouvernement,a déclaré:" ON NE PEUT PAS INTERDIRE LES LICENCIEMENTS PAR LA LOI".Il y a quelques mois F. Fillon annonçait: "LES CAISSES SONT VIDES." Et pourtant,à l'automne 2008, 360 milliards d'argent public étaient déversés vers la spéculation pour " SAUVER LES BANQUES".
Des dizaines et des dizaines de milliers de licenciements sont programmés.Comment sauver de la catastrophe imminente des dizaines de milliers de familles ? N'est-ce pas là une question qui,précisément,relève de l'Etat ?
Ne faut-il pas une loi décrétant l'interdiction des licenciements ?
On pourrait donc trouver 360 milliards d'argent public pour sauver les banques et les patrons,mais il serait impossible d'empêcher ces mêmes patrons de licencier par milliers ! N'est-il pas possible d'empêcher " l'Etat patron" de supprimer des dizaines de milliers de postes de fonctionnaires ? Empêcher les licenciements imposerait que l'Etat prenne en main l'entreprise,dit-on. Cela s'appelle une nationalisation. Mais les traités de l'Union européenne s'opposent aux nationalisations au nom de la concurrence libre et non faussée,et sont à la source de toutes les restructurations.Celà impliquerait de rompre avec l'U.E.,et donc un gouvernement qui respecterait la souveraineté du peuple.
Et dans l'immédiat de créer les conditions de l'unité des travailleurs avec leurs organisations pour mettre un coup d'arrêt aux"contres-réformes" de Sarkozy.
Tel est le sens de la campagne pour l'interdiction des licenciements-de ses différentes étapes-et la marche unie sur Paris décidée lors de la conférence du 7 décembre. "
Alors, du point de vue des travailleurs, IRREALISTE,ce mot d'ordre ?
Mon grain d'sel :"ce combat est parfaitement en osmose avec votre
utilisation électorale anti- Lisbonne et autres traités" ...dirigeants,encore un effort !
A Robespierre n°57
Origine du NET
Il est possible que je sois mal renseigné. Mais dans ce cas, je ne suis pas le seul.
Cheryl Gribble a écrit History of the Web Beginning at CERN
http://www.hitmill.com/internet/web_history.html
L’auteur accrédite Tim Berners-Lee comme créateur du World Wide Web (www)
Lorsqu’il était chercheur au laboratoire européen de physique des particules de haute énergie, faisant partie du CERN, à Genève. Cela se passait entre 1989 et 1994. Sir Tim Berners-Lee est anglais annobli pour son invention. Il est considéré comme le co-inventeur du www, avec Robert Cailliau. Ce dernier est belge.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Tim_Berners-Lee.
Tout a alors été très vite. Les Américains ont saisi la balle au bond. Notre laboratoire du CORD, à Liège fut raccordé au Net dès novembre 1995. On nous a affirmé que le Net était parti du CERN ; était-ce un média-mensonge ? Nous l’avons cru naïvement.Nous avions accès, gratuitement, à une série de revues internationales américaines et anglaises. Puis, dès 1997, il a fallu payer.
Le commerce s’était emparé de la Toile.
L’Anglais Ben Segal, mathématicien qui a travaillé au CERN jusque 2002, a lui aussi rédigé A Short History of Internet Protocols at CERN
http://ben.home.cern.ch/ben/TCPHIST.html
Il raconte la saga de la communication entre chercheurs européens, qui a commencé avec CERNET, en 1976, Ethernet en 1983…
Il semble soutenir lui aussi la thèse de l'origine européenne du CERN
Alors, mon cher Robespierre, qui faut-il croire ?
Venez éclairer ma lanterne. Merci d'avance.
Avez-vous remarque combien Elie Domota sait diriger la lutte? C'est vraiment un dirigeant d'une trempe exceptionnelle. Non seulement il a su creer une unite remarquable de toutes les organisations diverses et variees, y compris les musiciens cf le Monde de vendredi. Il ne se laisse pas avoir dans les provocations des medias et des politiques. Il sait pourquoi il lutte et il y va resolument. Sur les propositions du gouvernement il est clair: il ne faut pas se fier aux annonces du gouvernement; on ne juge qu'en ayant etudie precisement les propositions. Si on avait de tels leaders en metropole...
Ecroulement de l'Euro ? Le voyage de Clinton (la) en Chine le montre clairement. L'arrangement se fera entre ces deux grands sur le dos de l'Europe et notamment de l'Europe de l'Est. La guerre en Géorgie, Poutine qui "tient" bien la Russie, l'essouflement de la machine de Guerre américaine, les US vont rentrer dans une logique de repli avec la Chine : je consomme, tu produits, je m'endette, tu épargnes...et on verra plus tard.
Plus que jamais, l'Europe des peuples et des nations, débarassée de la commission européenne, avec les anglais dans l'Euro, des Islandais rapatriés d'urgence, du ménage dans certains pays comme la Hongrie, une Pologne confortée reste la solution avec une nouvelle politique monétaire définie par les gouvernements élus dépassant leurs divergences pour l'intérêt commun.
C'est là que beaucoup de choses vont se jouer. Soit l'Europe s'effondre soit au contraire elle retrouve sa vocation, celle d'états nations, frères, partageant de vraies valeur commune de solidarité......
Je préfère être dans une Europe où un accord est trouvé avec un gouvernement aussi ultra libéral que celui de Tchéquie que d'être dans un pseudo accord avec un Obama dont la couleur de peau tiendrait de couleur politique.
Il n'y a pas d'accord solide sans convergence d'intérêt. Nous n'avons plus de convergence d'intérêt avec les US mais nous en avons avec tous les pays européens.....
Choisir en conscience
Les USA en tant qu'état dominant sont en fin de règne. Echec et vicissitudes d'un modus vivendi qui aurait voulu tout se permettre à l'image d'un tournois de poker animé de tricheurs menteurs, sauf qu'il se trouvent à présent à sec et confrontés aux réalités d'une mondialisation qui les rattrapent. Leurs seules armes pour sortir de la crise?
Leurs armées justement. C'est tout, mais c'est inquiétant.
@ Carol Deby
On s'en fout de qui a créé Internet
Connais-tu la nationalité de celui qui a inventé la roue? Pourtant toutes et tous en profitent. Et lui, il repose où il est.
Tu sais où? Dans la reconnaissance de l'humanité.
Société Générale : états financiers consolidés au 31 décembre 2008.
Total dettes : 1 089 116 millions d’euros.
Total capitaux propres : 40 887 millions d’euros, soit seulement 3,75 % des dettes.
http://library.corporate-ir.net/library/21/217/217918/items/324870/87B0CCAB-9166-4D4A-84A1-D62197186AD3_etatsfinancier.pdf
BNP : états financiers consolidés au 31 décembre 2008.
Total dettes : 2 016 581 millions d’euros.
Total capitaux propres : 58 968 millions d’euros, soit seulement 2,92 % des dettes.
http://media-cms.bnpparibas.com/file/38/4/etats-financiers-4t2008.6384.pdf
Pronostic : Sarkozy va nationaliser la Société Générale et la BNP, qui sont déjà en situation de faillite.
Christine Lagarde a déjà commencé à préparer le terrain.
[20/02/09 - 17H10 - Reuters]
Christine Lagarde en faveur de la nationalisation des banques en faillite.
« Il est tout à fait normal de nationaliser des établissement financiers qui ont fait faillite, même s'il n'est guère idéal que des banques soient gérées par des Etats », déclare Christine Lagarde.
S'exprimant à l'école de journalisme de l'université de Columbia, à New York, la ministre de l'Economie a également dit que les dirigeants de tous les pays étaient désormais résolus à ne pas se laisser se reproduire une faillite de type Lehman, dont la chute, en septembre dernier, est largement tenue pour responsable d'une accélération de la crise financière qui a plongé le monde développé dans la récession.
« Si des établissements financiers font faillite, alors il ne fait aucun doute que l'Etat doit intervenir », a dit Christine Lagarde.
http://www.lesechos.fr/info/finance/reuters_00122894-lagarde-en-faveur-de-la-nationalisation-des-banques-en-faillite.htm
Et en Allemagne ?
L'Allemagne veut sauver les banques en expropriant leurs actionnaires.
Face à la débâcle de ses banques, l'Allemagne a décidé mercredi 18 février de recourir aux grands moyens. Elle pourra si besoin les nationaliser en expropriant les actionnaires, une première depuis la Seconde Guerre mondiale.
Un projet de loi a été adopté en conseil des ministres par le gouvernement de la chancelière conservatrice Angela Merkel, et doit être présenté rapidement aux députés du Bundestag. Il prévoit de pouvoir lancer une « procédure d'expropriation » des actionnaires en échange d'indemnisations, une mesure qui court jusqu'au 30 juin 2009.
http://www.lepoint.fr/actualites-economie/l-allemagne-veut-sauver-les-banques-en-expropriant-leurs/916/0/318381
Elie Domota met les points sur les "i"
http://www.dailymotion.com/lang/fr/channel/news/video/x8gb6n_canal-10-edition-speciale_news
Par ailleurs, il faut arrêter de réduire le mouvement antillais à une simple question économique. Il y a bien un problème de racisme mélangé à l'héritage du colonialisme, et de l'esclavage (les békés étant les descendants des esclavagistes). Il suffit de voir les photos pour se rendre compte que la majorité des patrons sont blancs, comme dit Elie Domota qui parle des "békés du Medef" alors que l'immense majorité de la population est noire, et comme il le dit et redit, il y a bien une discrimination raciste à l'embauche (40% des noirs sont au chomage et quand il y a un job en vue, les békés font venir leurs copains de métropole plutôt que de le donner à un travailleur local qui est de couleur). Et puis c'est évident, le racisme suinte de partout quand on entend les békés.
Ne reproduisons pas les erreurs du mouvement ouvrier traditionnel qui refusait de voir quand il y avait une question nationale ou coloniale, seule comptant la lutte de classe sur le plan économique. Voici un cas typique où le racisme est utilisé pour exploiter encore plus (profitation=exploitation à outrance) la population locale. Cela recoupe certes nos revendications face à la crise en métropole mais pas seulement.
@Christian C
Bien sûr qu'on se fout de l'identité de celui qui a inventé la roue. Mais, au départ,
le propos était : la culture et les grandes acquisitions scientifiques de base sont
d'origine européenne, même Internet. Un intervenant ayant soutenu que c'était
une invention américaine, il lui fut répondu qu'il avait tort, avec preuves à l'appui.
La discussion de savoir si l'Europe a encore un rôle à jouer, alors que l'empire blanc s'écroule, avait dévié.
Je crois que les Européens ont encore des rôles d'instituteurs et de conservateurs de musées à remplir. A leur volonté de puissance doit succéder la volonté d'enseigner, de conserver intactes les sources
Mais seul un système politique dérivant du marxisme pourra étouffer cette obsession de la puissance qui nous a fait tant de mal.
[21/02/09 - 09H32 - Reuters ]
NEW YORK (Reuters) - L'action Citigroup a clôturé vendredi 21 février sous les deux dollars après avoir effectué un plongeon de plus de 22 %, portant à six le nombre de séances de baisses consécutives, sur des rumeurs de nationalisation et d'expropriation des actionnaires.
Bank of America a clôturé en baisse de 3,56 % à 3,79 dollars après être tombé en séance à 2,53 dollars.
« Cela montre à l'évidence que les marchés jugent que la probabilité qu'elles soient nationalisées est élevée », commente Mike Holland (Holland et Co). « Et, le cas échéant, tout le monde pense qu'il ne fait aucun doute que les actionnaires seront de fait nettoyés ».
http://www.lesechos.fr/info/finance/reuters_00123035-citigroup-s-est-effondree-de-22-a-wall-street-sur-des-rumeurs-de-nationalisation.htm
Et en France ?
Est-ce que les actionnaires des banques seront nettoyés, comme aux Etats-Unis ?
Réponse :
Christine Lagarde en faveur de la nationalisation des banques en faillite.
« Il est tout à fait normal de nationaliser des établissement financiers qui ont fait faillite, même s'il n'est guère idéal que des banques soient gérées par des Etats », déclare Christine Lagarde.
S'exprimant à l'école de journalisme de l'université de Columbia, à New York, la ministre de l'Economie a également dit que les dirigeants de tous les pays étaient désormais résolus à ne pas se laisser se reproduire une faillite de type Lehman, dont la chute, en septembre dernier, est largement tenue pour responsable d'une accélération de la crise financière qui a plongé le monde développé dans la récession.
« Si des établissements financiers font faillite, alors il ne fait aucun doute que l'Etat doit intervenir », a dit Christine Lagarde.
http://www.lesechos.fr/info/finance/reuters_00122894-lagarde-en-faveur-de-la-nationalisation-des-banques-en-faillite.htm
Et en Allemagne ?
Est-ce que les actionnaires des banques seront nettoyés, comme aux Etats-Unis ?
Réponse :
L'Allemagne veut sauver les banques en expropriant leurs actionnaires.
Face à la débâcle de ses banques, l'Allemagne a décidé mercredi 18 février de recourir aux grands moyens. Elle pourra si besoin les nationaliser en expropriant les actionnaires, une première depuis la Seconde Guerre mondiale.
Un projet de loi a été adopté en conseil des ministres par le gouvernement de la chancelière conservatrice Angela Merkel, et doit être présenté rapidement aux députés du Bundestag. Il prévoit de pouvoir lancer une « procédure d'expropriation » des actionnaires en échange d'indemnisations, une mesure qui court jusqu'au 30 juin 2009.
http://www.lepoint.fr/actualites-economie/l-allemagne-veut-sauver-les-banques-en-expropriant-leurs/916/0/318381
Christian C. Historiette 63
Vous avez d'indiscutables dons de conteur qui feraient l'affaire de revues populaires telles que Sélection du Reader's Digest. Mais il faudrait supprimer la référence à Nietzsche, qui est trop calée pour ce public. Ou alors raconter Also sprach Zarathustra en historiettes édifiantes.
Ne me remerciez pas pour le conseil.
Bonjour,
J'espère et je le pense que vous, Mr Mélenchon ou un de vos collaborateurs, lisez les réponses données à vos écrits; car moi avant toute chose, qui est déjà d'approuver à 100 % votre ligne directrice sur les remèdes à apporter à cette crise du capitalisme, je vous suggère d'ajouter cette proposition, qui apportera de l'eau à votre moulin et fera adhérer des millions d'électeurs à votre nouveau parti qui se veut respectueux des Français, proposition qui s'appliquera en cas de victoire aux futures élections de 2012, la diminution de 30 à 50 % des salaires des hommes politiques, du maire.............. au président de la république, sans oublier les hauts fonctionnaires qui touchent des salaires démesurés allant jusqu'à des 300 voir 400.000 €/an !
dernier en date J.Pierre Jouyet qui vient de se voir gratifié d'une augmentation de 74000 € pour atteindre la somme de 220.000 € !
Il est grand temps de moraliser la classe politique, car on ne peut prétendre vouloir le faire pour le privé et les salaires faramineux de ses grands patrons en ignorant la purge plus que nécessaire pour les dirigeants politiques de notre pays !
Carol DEBY historiette suite:
Pourquoi ne pas conter une historiette qui met en évidence la dichotomie entre la noblesse de l'art et l'aliénation du travail?
Ne suis-je pas dans l’esprit de la note de Jean Luc Mélenchon ?
PIROUETTE CAUSETTE alors pourquoi pas HISTORIETTE.
Travailler plus pour gagner plus ?
N’est-ce point là aussi une historiette ?
Pourtant et malgré son outrance et son cynisme, le slogan fut porteur, puisque son dépositaire fut élu par la majorité des français.
J’en déduis donc que le travail est la préoccupation centrale. Peut-être est-ce exact. Mais pourquoi ? Et surtout jusque où ? 70 ans et 60 heures par semaines ? Plus encore ?
Ainsi, que l'homme soit l'objet de son ancrage enferré dans ce qui lui apparaîtrait ou qu'on lui fait apparaître comme le but ultime de sa vie (le labeur) et non pas le sujet de sa liberté, (l'art) pose le problème de son indépendance face à son existence.
Le travail aliénant s'installe insidieusement puis volontairement dans un espace confiné à sa propre existence, cloisonnant à jamais une cage réductrice des éléments environnants qui ne peuvent intégrer l'espace par manque de temps et par manque de place.
Aussi lorsque l’on peut voir et attendre l’apologie de tant d’ardeur et de principes travailleurs, me donne à penser, à l’esclavage moderne des hommes, et surtout en leur entier consentement à subir l’office plaisant et sacrificiel de leur profession.
Je m’évertue à penser au rapport homme travail comme d’une dynamique culturelle magnifiée par l’action. Une étape conceptuelle et moderniste transcendant son ego. Le processus stakhanoviste, où comment inculquer sur chacun l’emprise du travail à outrance. Du travail bien fait. Du travail parfait. Du travail sublimé. Du travail surmultiplié. Un labeur qu’on impose à la majorité des hommes, sans qu’ils n’eussent à penser un seul instant, pouvoir s’échapper vers les plaines fertiles des douces rêveries. Un doux travail. Un fier travail, comme d’une mission productiviste qu’ils finissent par s’imposer à eux même sans que d’aucun les eussent vraiment poussé à pleinement réaliser cette croissance exponentielle et aliénante. L’émulation mystérieuse se trouve là, dans l’attente sublimée par l’espoir de la juste récompense. Que celle-ci fut l’onction rétrograde d’un Ministre de la nomenklatura étatique, ou l’onction avant-gardiste d’un team manager, devenu par la grâce, le guide suprême et si représentatif de l’entreprise libérale du décervelage avancé.
Une chose est sûre, seul le tout endoctrinement est en mesure d’influer la juste cause de cette mouvance identitaire des temps modernes. Travaillons et agissons de concert, en embrassant la beauté liturgique des louanges besogneuses. Un hymne de perfection et d’assiduité qui élève l’homme au rang bien enviable de la bête de somme. Les hérauts, héros ? Assidus du taylorisme qu'il fut socialiste ou capitaliste. Oeuvrant sans penser. Pensant sans rêver. Rêvant de vivre ce qui ne serait être à jamais, puisque vivant sans intérêt. Un intérêt de peine, de souffrance et de malheur qui dissimule pourtant l’envie de parfaire sa misère, tant tous se regardent jaloux, envieux de la réussite et de la noble performance des autres. Il est amusant de constater, qu’il existât tantôt un seul et même champ de culture, dans la capacité de promouvoir cette fuite en avant vers la vacuité insondable des lendemains chantants, pourvoyant deux systèmes aussi semblables et pourtant annoncés si antagonistes, si opposables, si différents. Mensonge d’Etat. Dichotomie d’apparat. Dysenterie d’appareil feignant les mouvances dichotomiques à jeter sur la gueule de tous ceux qui croient justement aux différences. Stakhanovisme et scatophage. Scatophile et Stakhanov. Renvoyant sur nos gueules cette parfaite mise en scène qui joue l’opérance tendancieuse du productiviste en employant les pléonasmes et les redondances à outrance juste pour anoblir des vagues à l’âme participatifs qui me défrisent. Périssologie (procédé de style consistant à répéter plusieurs fois la même pensée au moyen de différents termes) d’entreprise.
Que pourrait-on dire à l’endroit de cet homme providentiel ? Ce tricheur, ce menteur, ce chieur de bottes, droit et fier dans ses bottes ? Travailleur infatigable et prototype idéologique du fayot et du vrai mange m**** qui posait dans les studios de l’agence Tass ou de la Pravda en affichant outre ses médailles clinquantes et son indécence grotesque, sa pesante gravité entre les champs de blé des kolkhoz et les bleus de travail idéalisés par l’étiquette fromagère de sa belle des champs. Que pourrait-on ajouter encore sur ce forçat des mines communistes, ce compétiteur de charbon porté en exemple d’une pôle position par une propagande servile qui développa son aura, sur le lit excrémentiel de l’abjection, et des camps staliniens d’un productivisme de caverne à l’image pariétale des derniers crocs magnons. Cavité cérébrale d’un système. De deux systèmes d’oppression. Belle gueule et gueule noire. Manipulation, politique d’illusion. Et trois mots qui jouent ici, la digression inopportune et indigeste d’une m**** ordinaire que l’on nous fait bouffer, jour après jours. Années après années. Je m’éloigne du sujet. Peut-être. Mais la condition des travailleurs, tout comme la mienne s’y emploie et forcément m’y entraîne... Du reste comment pourrais-je reprocher aux hommes ce stimulus jubilatoire et cette ardeur au travail, sans qu’ils m’en reviennent les multiples reproches de toucher là, au sacré ! Un manifeste contre l’œuvre de toute une vie, au jour le jour d’une tâche quotidienne. Au quotidien d’une soi-disant différence entre deux systèmes. Mais de quelles différences veut-on parler ! Lorsque d’un côté on peut admirer à la distribution des rôles, l’employé modèle, l’ouvrier du mois et sa tronche de premier de la classe ostensiblement placardé, au grand dam de tous ceux qui n’y figurent pas, par les cadres dynamiques et ambitieux de l’entreprise libérale privée. Une émulation qui passe par l’envie, par la jalousie, par un diplôme de reconnaissance de vanité et de flatterie. Ne serait-ce que de voir la gueule d’abruti affichée sur les murs aseptisés comme le serait la caricature burlesque de tous ces petits yuppies d’envergure qui consacrent l’insignifiance de leur vie à l’envergure outrée de leur posture.
Ne me dites pas que n’avez jamais aperçu au coin de l’absurdité, dans un Mac-Donald, ou autre supermarché, le sourire jovial, comme un Happy-Meal d’un membre carnassier encarté sur les lambris boisés à la caisse des clowns rouges et jaunes d’un middle-west arriéré. Et de l’autre, ce stakhanoviste du mois qui oriente sa tronche de débile sur les murs assombris d’une administration d’Etat, comme s’il fût l’œil scrutateur d’un big-brother ostensiblement placardé à l’initiative des cadres administratifs d’une lourde et pesante bureaucratie des temps surannés.
La différenciation se situant exclusivement au niveau des prises de bénéfices. La chose est amusante. Que dire et penser de cette étape décisive et soi-disant émancipatrice de l’homme moderne. Un homme marqué par l’esprit et la culture d’entreprise. Une marque de fabrique et d’irrespect, qui prend toute sa source dans les blasons archaïques des temps passés, voués au culte du tribalisme et de la féodalité. En vérité, toutes, qu’elles soient innovantes, et à la pointe du progrès, les entreprises ne peuvent échapper à ce postulat de base. Cela leur pend au nez, tant cela se voit. Reconnaître cet endoctrinement, qui laisse à penser que tous, nous œuvrons pour le bien de l’humanité, c’est reconnaître l’usurpation d’un système qui œuvre pour lui même et une infime minorité. Ceux qui ne travaillant pas, font travailler les autres, en créant, l’épée de Damoclès, la hantise de la misère et d’un chômage larvé.
Robespierre et Christian C
Pas du tout d'accord avec l'idée d'un protectionisme européen.
Le protectionisme européen est une grave erreur économique.
Robespierre, vous semblez dire qu'on devrait se protéger des 2 grands la Chine et USA. Se protéger des USA, se fait naturellement à l'heure actuelle vu que leur économie était basée sur la finance et l'endettement et franchement personne ne va acheter à l'heure actuelle des actions ou autres produits financiers américains.
La Chine, contrairement aux USA, exporte. Je ne sais pas si elle pourra continuer à produire comme elle le faisait mais franchement on a plutôt besoin de productions à l'heure actuelle où on se dirige vers une contraction terrible de la production sur le plan mondial. Ce raisonnement du protectionisme est celui de capitalistes qui voudraient protéger leur propre compétitivité quitte à nous faire payer, à nous la population, des produits plus chers. Je ne comprends pas comment on peut rentrer dans ce genre de logique qui alimente toute cette rhétorique anti-chinoise à laquelle voudrait nous conduire Obama, avec chez nous des relents racistes.
Et puis les populations du Sud, y avez vous pensé? Ca va les arranger le protectionisme. Si elles ne peuvent plus vendre leur café, leur arachide etc...? Vous allez me sortir le même argument que pour la Chine (argument qu'adorent nos capitalistes, eux si bons défenseurs des droits de l'homme), à savoir les africains exploitent leurs travailleurs qui n'ont pas de protection sociale. Conclusion taxons leurs produits, c'est à dire en réalité, laissons-les crever dans leur misère. Car la crise sera terrible pour les pays du Sud.
N'entrons pas dans les arguments anti chinois des USA qui ne supportent pas la croissance et la compétitivité de l'économie chinoise.
Non comme dit Pulchérie D, je ne vais pas commencer à défendre la beauté de l'Europe actuelle (je ne dis pas celle socialiste que nous souhaiterions créer) en attaquant les chinois, pour le plus grand plaisir des USA et de Sarkozy.
L'Euro implosera-t-il ?
C'est ce que se demande un gestionnaire de fortune, Frédéric Laurent.(Courrier Agora).
Il nous apprend que plaident en faveur du oui, l'impossibilité de gérer une zone euro où règne d'énormes disparités de taux d'intérêt : à un bout, l'Allemagne, à l'autre, la Grèce et l'Espagne. De plus, les pays européens qui ont gardé leur indépendance monétaire, la Grande-Bretagne, la Suède et le Danemark peuvent dévaluer sans difficultés et devenir des rivaux, notamment en matière de produits manufacturés.
Devant de tels exemples, des pays de la zone euro pourraient envisager le retour à la monnaie nationale pour dévaluer..
Cependant, en faveur du non (pas d'implosion de l'euro), Joachim Almunia, commissaire européen aux affaires économiques, "pressent" l'entrée prochaine du Royaume-Uni, de la Suède et du Danemark !
Dilemme Shakespearien pour l'Euro : To be or not to be.
Je suis d'accord sur ce point avec Robespierre : il serait très fâcheux que l'Euro disparaisse; c'est un facteur d'unité européenne, laquelle me paraît souhaitable si nous parvenons à nous rendre indépendants des USA et aussi, particulièrement, de la tutelle qu'exercent les grandes fortunes sur la Commission européenne.
sarkosy propose la tenue d'états généraux en guadeloupe,n'est-ce pas ce qu'il faudrait exiger ici même ?
http://www.etatsgeneraux2009.fr/
à carol (22 février 2009 à 12:51)
on exige comment ?
Pierre L
Malgré tout tu es quand même un peu anar, non?
Entre autres mesures, augmenter le Smic, c'est évident, puisqu'il s'agit de mieux partager les richesses.
Mais je ne peux m'empêcher de penser au problème que cela va poser aux toutes petites entreprises.
Cela va couler un peu plus les petits commerçants, genre épiceries de quartier ou de villages, qui tournent à l'euro près. Et donc favoriser un peu plus les grandes surfaces qui récupèreront leur place et désertifieront un peu plus les quartiers et les campagnes à l'abandon.
Ne pourrait-on pas trouver un moyen pour différencier les gros des petits, et d'adapter nos mesures à la taille et aux moyens de ceux à qui elles s'appliqueraient ?
Tout en gardant bien entendu le même Smic pour tous et pour toutes les entreprises.
D'autant que ce sont les petits commerçants et les petits artisans qui emploient le plus de monde, et qu'il convient donc de préserver ce circuit-là.
Ce sont eux qui achètent, fabriquent et distribuent "local", eux qui subissent de plein fouet la concurrence déloyale des grands groupes. Et pas eux qui spéculent sur les importations et les délocalisations, pas eux non plus qui vivent sur les marges arrières.
Non ?
La Sainte Loi du Travail
@ Christian C (historiette)
Souvenez-vous toujours que :
BIEN travailler, c’est glorifier dieu, qui nous donne par là le moyen de subvenir à nos besoins, de communiquer la bonne nouvelle de Jésus notre sauveur à nos collègues, de témoigner au quotidien par un style vie mis à part et sans reproche. Soyons donc sérieux dans nos engagements, exécutant notre travail avec zèle "comme pour le Seigneur" Lui-même !
Le meilleur arrosage pour la terre, c'est d'abord la sueur de l'homme.
GnagnagnagnagnagnagnaALLELUIAgnagnagnagnagnagna !
Mais n'oubiez pas l'immortelle exclamation de Paul Lafargue :
"O paresse, mère des arts et des nobles vertus, sois le baume des angoisses humaines !".
Et cette profonde pensée de Proust :
"De ce que les hommes médiocres sont souvent travailleurs et les intelligents souvent paresseux, on n'en peut pas conclure que le travail n'est pas pour l'esprit une meilleure discipline que la paresse."
Et la lucidité de Tristan Bernard:
"La vraie paresse, c'est de se lever à 6 heures du matin pour avoir plus longtemps à ne rien faire".
Sur ce, je retourne sur mon moelleux sofa
AUX ACTIONAIRES ET LEURS LOUFIATS LES PDG.
"Tu as travaillé ? Mais n'aurais-tu jamais fait travailler les autres, et alors comment ont-ils perdu en travaillant pour toi ce que tu as su acquérir en ne travaillant pas pour eux ?"
http://classiques.uqac.ca/classiques/Proudhon/la_propriete/la_propriete.html
à Jennifer (22 février 2009 à 14:16)
Non, je ne suis pas anar (en fait j'en sais rien, ne connaissant rien de l'anarchisme).
Ce dont je suis persuadé c'est que que les propriétaires du monde ne se laisseront pas dépouiller sans violence.
@jennifer
Mais les chinois et les USA s'entendent trés bien sur le dos des européens !
Par ailleurs, 1 SMIG français = environ 65 ouvrier chinois. Tu peux prendre le problème dans tous les sens ça ne peut pas tenir. La Chine est en surcapacité de production, les US en surcapacité de conso et l'euro en surcapacité de rien du tout.
Soyons clair, ce protectionnisme ne va pas être simple, toutes les chaussettes, PQ, lessive, meubles, godasses, PC,..... viennent de là-bas. Alors mettre des barrières douanières risquent de rendre la vie beaucoup plus cher sauf à augmenter en contrepartie plein de minima sociaux. Cette construction porte un nom : TVA sociale ! J'étais pour.
Ce protectionnisme ne consiste pas à bloquer mais à taxer comme il faut taxer les dividendes (non résidents compris) et les déloc.
Maintenant, je ne désigne pas les ouvriers chinois comme coupables (les pauvres) mais j'estime que la situation des ouvriers chinois relève du gouvernement chinois et celle des salariés européens des gouvernements européens (et virons cette commission de Bruxelles qui est une escroquerie)
Et arrêtons ce mythe d'un protectionnisme qui aurait déclenché la guerre en 40. Faux !
Dernier point sur l'Euro : qui s'inquiètent de plus en plus de la possible implosion de l'euro : des financiers ! Ils y ont intérêt !
Pierre L
Un petit regard sur Bakounine maître es-science de l'anarchie
http://fr.wikipedia.org/wiki/Mikhaïl_Aleksandrovitch_Bakounine
Et c'est vrai les maîtres ne se laisseront pas dépouiller sans violence sauf peut-être s'ils se trouvent renversés par les urnes.
http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=12378
Pierre L
Je suis d'accord avec toi: les "propriétaires de ce monde" comme tu dis, ne se laisseront pas déposséder sans utiliser tous les moyens possibles pour défendre leurs privilèges et ce jusqu'à la violence.
Ainsi au Venezuela, ne s'étant pas au départ méfiés de Chavez qui était venu au pouvoir par les urnes, ils ont tout essayé: le referendum révocatoire, le coup d'Etat de 2002 contre lui, le lock out en 2003, etc... et ils ne renoncent pas. Et nous devons toujours être vigilants car un mauvais coup de leur part est toujours à l'ordre du jour (cf scénario Allende).
Mais tu vois Chavez a quand même accédé sans violence. Même Besancenot est d'accord puisque on m'a envoyé un article anglais du Sunday Times où il est écrit que Besancenot est pour le renversement du gouvernement "through peaceful means".
Robespierre
Le protectionisme de 1930 n'a pas déclenché la guerre mais a permis à la crise de 1929 de s'étendre au monde entier. La production mondiale a alors drastiquement chuté.
Je voudrais citer Jacques Généreux:
"La droite dit: il ne faut pas relancer la consommation car cela soutiendrait surtout les importations de produits étrangers" (en gros cela veut dire que cela soutiendrait les produits chinois)
Généreux répond: " Faux. Même si 30% de la demande supplémentaire se porte sur des importations, cela vaut la peine de profiter des 70% restant pour les entreprises françaises. De plus, l'effet sur les importations est compensé par les plans de relance simultanés de tous nos principaux partenaires commerciaux qui soutiennent nos exportations. La France est le 5ème exportateur mondial de biens et services et le 2ème exportateur européen, elle profite donc au moins aussi largement de la relance de la demande chez ses partenaires que ces derniers profitent de la relance en France."
Bon c'était cet automne dans une réunion du PS sur la crise qu'il disait cela. Il était vraiment contre la fermeture des frontières et pas pour des questions de solidarité avec les pays pauvres mais juste pour relancer la production française vu le rôle des exportations dans l'économie française. La question des importations de produits chinois était marginale pour lui comparée à l'enjeu de la croissance française.
Quant à ta phrase: "Mais les chinois et les USA s’entendent trés bien sur le dos des européens !" elle m'inquiète. Que l'économie US se soit servie du reste du monde pour sa prospérité, ok mais pitié pas de chauvinisme "européen" ! N'oublie pas les pays sous développés d'Europe de l'Est. Ceux-ci es-tu d'accord pour les exploiter du moment qu'ils sont européens?
De même 1 SMIG français = environ 65 ouvrier chinois. C'est bizarre, ce n'est pas l'écho que j'ai des gens qui autour de moi ont été en Chine. Il faut prendre en compte le niveau de vie, les prix des produits là-bas.
Tu ne réponds pas non plus sur le protectionisme vis-à-vis des pays africains, et leurs salaires à eux.
"l’Humanité des débats Front de gauche
Table ronde avec : Éric Coquerel du Parti de gauche, Sandra Demarq du Nouveau parti anticapitaliste, Christine Mendelsohn du Parti communiste français et du Parti de la gauche européenne, Georges Sarre du Mouvement républicain et citoyen.
Le Front de gauche pour les élections européennes est en cours de constitution. La dynamique de ses premières initiatives publiques à Frontignan et à Marseille a surpris…"
http://www.humanite.fr/2009-02-21_01-La-gauche-en-debat_Un-front-de-gauche-pour-quoi-faire-Table-ronde
Quand la droite dit : "“La droite dit: il ne faut pas relancer la consommation car cela soutiendrait surtout les importations de produits étrangers” (en gros cela veut dire que cela soutiendrait les produits chinois) "
Il est passé ou leur sacré dogme du tout marché libre, de la libre concurrence, de la mondialisation etc, etc ? !
Alors s'ils reconnaissent aujourd'hui que ce système fait plus de mal que de bien, que ce système profite aux autres et non à nous...il serait temps qu'ils reconnaissent leurs erreurs et que l'on reparte sur de nouvelles bases ou l'homme passe avant "leurs profits" !
Robespierre - 87 :
Conditions des travailleurs chinois utilisés par les entreprises privées occidentales installées en chine :
Une étude officielle, commandée par le Parlement chinois, dénonce l'absence de protection des salariés chinois dans les entreprises privées.
Le but initial de cette étude, menée auprès de quelque 2300 sociétés dans sept provinces différentes, était de faire un bilan sur l'application de la Loi du travail, en vigueur depuis 1995. Cette loi, qui s'applique aussi bien aux entreprises étrangères que nationales, impose, entre autres choses, la signature d'un contrat de travail écrit. Résultat : moins de 20% des sociétés respectent cette loi, avec le plus souvent des contrats inférieurs à un an, qui ne stipulent que les obligations des employés et les droits des employeurs. "Les employeurs refusent de signer des contrats de longue durée pour éviter les obligations légales", a précisé la présidente de la commission permanente, ce qui leur permet entre autre de ne payer aucune indemnité en cas de licenciement. Pire : "Certains contrats établissent même que la responsabilité de l'employeur ne peut être engagée en cas de maladie ou même de mort de ses employés, même si cela se passe sur le lieu de travail". Fin octobre, une ouvrière de trente ans est morte d'épuisement après avoir travaillé 24 heures d'affilée pour satisfaire de nouvelles commandes.
En Chine, la durée légale de travail est fixée à 40 heures par semaine, à raison de huit heures par jour, avec deux jours de repos consécutifs et la possibilité de faire trois heures supplémentaires maximum par jour sous certaines circonstances et dans la limite de 36 heures par semaine.
Un exemple parmi bien d’autres : « … L'exploitation pratiquée dans les usines de Procter and Gamble ou Wal Mart. " (Le géant américain de la grande distribution Wal-Mart accumule procès et enquêtes quand Hillary Clinton siégeait au conseil d’administration de Wal-Mart. Les spéculateurs n’en ont cure, malgré la berezina financière ambiante, son action cartonne en Bourse, et en plus WAL MART profite de subventions publiques !).
Quand Hillary Clinton siégeait au conseil d’administration de Wal-Mart :
Durant la campagne présidentielle, Hillary Clinton voulait porter les couleurs de la gauche. Audacieux pour celle qui a siégé, jusqu’en 1993, au conseil d’administration de Wal-Mart, dans l’Arkansas. Un Etat dont le gouverneur s’appelait Bill Clinton. Après y avoir glané moult billets verts et actions Wal-Mart, Hillary a aussi été l’associée d’un cabinet d’avocats qui représentait le géant du discount. Le groupe fait depuis longtemps face à un déluge de plaintes. En 2007,Human Right Watch a rappelé que Wal-Mart faisait l’objet « de la plus importante action collective (…) en matière de discrimination » : 1,5 million de femmes estiment avoir été lésées « en matière de promotions, de salaires, d’attributions de postes et de formation professionnelle ». Mais cela ne semble guère avoir gêné dame Clinton.
Le géant américain de la grande distribution Wal-Mart accumule procès et enquêtes. Les spéculateurs n’en ont cure, malgré la berezina financière ambiante, son action cartonne en Bourse.
Les directions sont prévenues bien à l'avance des inspections d'usine, et disent à leurs salariés ce qu'il faut dire, comment répondre aux questions" peut-on lire dans un rapport daté du 21 décembre qui dénonce les conditions de travail dangereuses, les cadences folles et l'absence totale de protection sociale dans les usines du premier distributeur mondial américain en Chine.
L'étude remise à l'ANP a inquiété les députés chinois. Estimant "fondamental de sauvegarder les intérêts des travailleurs", la vice-présidente du comité permanent de l'ANP appelle le gouvernement central à adopter des mesures efficaces pour obliger les entreprises à respecter la loi du travail.
à Jennifer.
Chavez a les moyens de sa politique. Et son immense mérite est de les utiliser.
http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9serves_de_p%C3%A9trole_du_Venezuela
Jennifer - @ 78
à Robespierre et Christian C
« …N’entrons pas dans les arguments anti chinois des USA qui ne supportent pas la croissance et la compétitivité de l’économie chinoise. » « … Vous allez me sortir le même argument que pour la Chine (argument qu’adorent nos capitalistes, eux si bons défenseurs des droits de l’homme ».
Je suis d’accord, car la Chine, ne l’oublions pas, reste encore un pays en voix de développement.
De ce développement, il faut se réjouir : la croissance économique améliore le niveau de vie, l’alimentation, la santé, l’éducation. Elle pousse, une fois un certain niveau de vie atteint, à d’autres besoins moins quantitatifs, à prêter attention à l’environnement par exemple, ou à ses voisins, la coopération étant toujours plus confortable que l’agressivité quand on a quelque chose à défendre.
Pendant que la Chine ou l'Inde faisaient des efforts massifs et continus pour l'éducation de sa population et utilisait l'argent public de façon optimale pour développer ses infrastructures et son industrie, les dirigeants des pays occidentaux comme les Etats-Unis et l’Europe de l’ouest se sont ingéniés à abrutir leur population (pour la rendre plus facilement manipulable), à affaiblir les énergies individuelles, à saboter l'éducation et les services publics (pour justifier ensuite leur privatisation), et à dilapider et détourner l'argent public.
Au moment où les citoyens devraient redoubler d'imagination et de créativité pour relever le "défi de la mondialisation", ils sont épuisés, déprimés, vidés de leur énergie par leurs dirigeants qui n'ont cessé de les vampiriser et de les brimer (au nom de la "tolérance zéro").
L'avantage majeur dont disposait l'Occident jusqu'à présent était son avance dans les industries technologiques et culturelles. L'épuisement des énergies, l'abêtisation de la population, et une société de plus en plus étouffante et répressive ont affaibli les capacités d'innovation et réduit les atouts des pays occidentaux,
Après avoir dilapidé leurs ressources dans les guerres, détesté du monde entier, les Etats-Unis seront sur la voie du déclin, sauf s’ils décident une guerre nucléaire contre la Chine pour sauvegarder leur position dominante. Les Etats-Unis sont capables de tout, ils sont les déclencheurs et ont des moyens de provoquer les guerres, ils en sont les premiers spécialistes du monde.
Quant à l'Europe, elle est durablement affaiblie par un élargissement sans fin, par les délocalisations, et par l'impuissance économique volontaire des états.
« La coopération étant toujours plus confortable que l’agressivité quand on a quelque chose à défendre ».
Il y encore 6 mois, on n'aurait jamais imaginé entendre, dans les medias dominants, parler de "profits" ou d"'actionnaires". Mots tabous !
Pensez ! meme "l'économie de marché" est appelée "capitalisme" !
La "longue et douloureuse maladie", est nommée, un cancer de l'humanité.
La bourgeoisie, le capital, les exploiteurs, ne peuvent plus cacher l'absurbité de leur système.
Je déconne ?
Cette crise n'a-t-elle utile ?
Je ne sais pas ou vous avez vu que j'étais un ardent défenseur du protectionnisme?
Je reprends ici mon post 69 où j'écris:
Les USA en tant qu’état dominant sont en fin de règne. Echec et vicissitudes d’un modus vivendi qui aurait voulu tout se permettre à l’image d’un tournois de poker animé de tricheurs menteurs, sauf qu’il se trouvent à présent à sec et confrontés aux réalités d’une mondialisation qui les rattrapent. Leurs seules armes pour sortir de la crise?
Leurs armées justement. C’est tout, mais c’est inquiétant
Ou alors serait-ce le post 60 assorti de ce lien?
http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=12378
HUGO Chavez NE FAIT QUE REPRENDRE POUR LE VENEZUELA LE PLAN DE RELANCE MIS EN PLACE POUR LA FRANCE PAR LE CONSEIL NATIONAL DE LA RESISTANCE EN 1945, ET QUE LES LIBERAUX ONT TOTALEMENT DETRUIT.
IL FAUT REVENIR AU PLAN DU CNR C’EST URGENT
QUI A DIT QUE CE PLAN EST OU SERAIT PROTECTIONNISTE?
à moi même (22 février 2009 à 19:23)
désolé, trop d'herbe sous développée.
je voulais dire :
cette crise n'est elle pas utile ?
@jennifer
Quand je parle d'Europe, j'inclus mes frères de l'europe de l'Est. Je suis pour l'Europe de l'Atlantique à l'Oural !
Pour les pays africains, la meilleure aide : ne plus subventionner via la PAC les exportations agricoles européennes, idem bien sur pour le coton US (le reste de l'agriculture US est en train d'être laminée par le Brésil et l'Argentine malgré Monsanto qui vise maintenant en priorité ces 2 pays.). L'agriculture est probablement le sujet le plus "mondial" à traiter. C'est à l'OMC que ça se joue !
@denise
je connaissais cette étude, elle apporte le meilleur des arguments : tant que les chinois produisent pour pas cher pour les américains qui ont donc les moyens de s'abrutir le week end dans les wall mart, tout va bien, c'est pour ça que les US n'attaqueront jamais les Chinois, c'est eux qui habillent les GI !
Le yalta entre les US et la Chine sont clairs : suivez le pétrole (le pétrole arabe pour les US, le pétrole africain pour les chinois), reste l'Iran et la Russie (qui s'effondre trés trés vite) et vous voyez où sont les routes qui s'offrent à nous, européens (pays de l'est compris).
Quand à la Chine, elle ne peut pas subir un effondrement économique, elle a l'obligation de produire pour les US sinon tout se casse la figure. N'oubliez pas que le grand conseiller économique de Deng a été Milton Friedman !
La Chine et les USA sont totalement interdépendante pour les 10 ans à venir. Ce qui permet au US de retrouver une situation confortable de guerre froide économique.
L’action Citigroup a clôturé vendredi 21 février sous les deux dollars après avoir effectué un plongeon de plus de 22 %, portant à six le nombre de séances de baisses consécutives, sur des rumeurs de nationalisation et d’expropriation des actionnaires.
Bank of America a clôturé en baisse de 3,56 % à 3,79 dollars après être tombé en séance à 2,53 dollars.
« Cela montre à l’évidence que les marchés jugent que la probabilité qu’elles soient nationalisées est élevée », commente Mike Holland (Holland et Co). « Et, le cas échéant, tout le monde pense qu’il ne fait aucun doute que les actionnaires seront de fait nettoyés ».
http://www.lesechos.fr/info/finance/reuters_00123035-citigroup-s-est-effondree-de-22-a-wall-street-sur-des-rumeurs-de-nationalisation.htm
En Allemagne, c’est pareil : les banques allemandes vont être nationalisées. Les actionnaires des banques seront nettoyés.
Mercredi 18 février 2009, un projet de loi a été adopté en conseil des ministres par le gouvernement de la chancelière conservatrice Angela Merkel, et doit être présenté rapidement aux députés du Bundestag. Il prévoit de pouvoir lancer une « procédure d’expropriation » des actionnaires en échange d’indemnisations, une mesure qui court jusqu’au 30 juin 2009.
http://www.lepoint.fr/actualites-economie/l-allemagne-veut-sauver-les-banques-en-expropriant-leurs/916/0/318381
En France, c’est pareil : les banques françaises vont être nationalisées. Les actionnaires des banques seront nettoyés.
« Il est tout à fait normal de nationaliser des établissement financiers qui ont fait faillite, même s’il n’est guère idéal que des banques soient gérées par des Etats, vient de déclarer Christine Lagarde. Si des établissements financiers font faillite, alors il ne fait aucun doute que l’Etat doit intervenir ».
http://www.lesechos.fr/info/finance/reuters_00122894-lagarde-en-faveur-de-la-nationalisation-des-banques-en-faillite.htm
Les actionnaires des banques seront très bientôt expropriés dans de nombreux pays. Les actionnaires des banques vont l’avoir dans le c…
Et alors ?
Ils ont joué, ils ont perdu.
Protectionnisme raisonné ou Entropie ?
"La violence de la crise fait resurgir la « tentation protectionniste » dans de nombreux pays, à commencer par les USA. Les économistes y sont tous opposés et mettent en garde contre cette solution qui, disent-ils, avait aggravé la crise dans les années 1930. Mais n’y a-t-il pas un abus de langage dans le fait de stigmatiser de ce terme à connotation fortement négative tout effort visant à protéger la cohérence des sociétés en définissant des règles gouvernant l’interaction avec le monde extérieur ? Renand Laillier suggère de s’ inspirer du modèle du vivant pour penser cette contradiction. "
http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2556
TF1 la nouvelle Bastille à détruire vous a t-elle informé de l'information suivante ? A idéologie identique les mêmes maux :
120.000 manifestants à Dublin contre les coupes budgétaires :
http://www.journaldunet.com/economie/actualite/depeche/afp/24/621032/quelque_100000_manifestants_a_dublin_contre_les_coupes_budgetaires.shtml