18fév 09

Pirouettes et causettes ne font pas une politique à la hauteur des circonstances. Il est consternant de voir le Chef de l’État incapable de s’élever au dessus de ses certitudes idéologiques de libéral buté. Quoi? Encore une diminution d’impôt ! Et donc un appauvrissement supplémentaire de l’État. Entre 1 et 2 milliards pris aux contribuables qui continuent à payer. Et pendant ce temps la seule entreprise Total amasse 14 milliards de profits. Ainsi on ne touchera pas aux profits du CAC 40. Le capital et la rente sont une nouvelle fois exemptés de toute solidarité dans la crise.

Le président ferait bien de comprendre le message que les Antilles lui adressent au nom de tous les Français qui souffrent. Assez de saupoudrage de mesures finalement surtout destinées à détourner l’attention des magots qui continuent à s’amasser. Les Français veulent des revenus dignes. D’abord de meilleures payes. Il est inacceptable que le SMIC ne soit pas augmenté. Ensuite des protections sociales adaptées au temps de crise. Il est intolérable que les minima sociaux ne soient pas durablement réévalués.

Une fois de plus le Président ruse et agite des leurres. Il profite de la crise pour faire avancer encore le modèle de société où les salariés et l’État sont mis à contribution tandis que les actionnaires voient leurs superprofits épargnés et leur égoïsme social encouragé.

Dans cette note, une fois n’est pas coutume, je publie une analyse que je n’ai pas moi-même rédigé. Il s’agit de ce qu’a écrit, séance tenante dans la soirée, le secrétaire national du Parti de Gauche responsable du dossier social, Claude Debons. Comme il met en regard nos critiques et nos propositions, son travail prend une dimension d’autant plus utile. Voici ce que nous voulons prouver : on peut gouverner autrement, en ce moment aussi.

 Le Président de la République s’emparant en personne du dossier social, on aurait pu attendre qu’il prenne la mesure de la gravité de la crise et de ses conséquences et qu’il fasse des propositions à la hauteur des enjeux. Il n’en est rien. Le montant des mesures annoncées pour les ménages modestes, les couches moyennes, les personnes en situation de chômage ou de précarité s’élève à 2,6milliards d’euros. Ce montant est à rapprocher des 8 milliards d’exonération de taxe professionnelle accordées dernièrement au patronat ou aux 15 milliards d’euros du paquet fiscal pour l’essentiel au bénéfice des ménages aisés. Deux poids, deuxmesures. Les annonces comportent beaucoup de mesures ponctuelles qui ne seront touchéesqu’une fois sauf décision de reconduction (suppression de tiers provisionnels, prime pour les familles, prime pour les chômeurs, par exemple) à la différence du paquet fiscal ou de l’allègement de la taxe professionnelle qui se reconduisent automatiquement d’une année sur l’autre.

Il y a un refus obstiné de mesures structurelles répondant à la profondeur de la crise. Rien qui permettrait de commencer à modifier durablement le partage des richesses : hausse du SMIC, des salaires, des pensions, des minima sociaux. Rien de substantiel non plus pour permettre de lutter contre les licenciements, les délocalisations, l’augmentation du chômage. Et pas question de stopper les suppressions d’emplois publics bien au contraire. Depuis le début, la politique de Sarkozy tourne le dos aux réponses nécessaires à l’intérêt général. Le paquet fiscal et le bouclier fiscal redistribuent aux riches desdizaines de milliards qui manquent pour des mesures en faveur de l’emploi. La liquidation des 35 heures, la libéralisation des heures supplémentaires, la perspective de travailler le dimanche et jusqu’à 70 ans, réduisent les possibilités d’embauche. Les suppressions d’emplois dans les services publics — dont l’hôpital public et l’éducation — rétrécissent l’emploi et pénalisent les usagers. La protection sociale (assurance maladie, assurance chômage, retraite…) est réduite ce qui précarise les plus faibles et aggrave les inégalités. Les aides aux banques sans contrôle ni contrepartie ne permettent pas d’orienter le crédit vers les investissements socialement et écologiquement utiles. Enfin son plan de relance annoncé en décembre n’est pas à la hauteur de la gravité de la crise. Ses mesures « sociales » sont de la même eau : insuffisantes et inadaptées.Le Parti de Gauche propose une alternative globale avec son plan de 29 mesures d’urgence face à la crise (voir le document complet sur le site).

 

LES MESURES FACE AU CHÔMAGE

 

Ce qui les caractérise c’est qu’elle ne visent pas à lutter contre l’augmentation du chômage mais à atténuer (un peu) ses effets. Ces mesures soulignent la vacuité de l’accord Unedic (refusé par tout les syndicats sauf la CFDT) qui ne couvre pas les plus précarisés.

- Augmentation de l’indemnisation du chômage partiel (elle passe de 60 à 75 % du salaire brut). C’est un mieux mais encore insuffisant, les salariés n’étant en rien responsables de cette situation. Les organisations syndicales réclament de 80 à 100 %.

- Prime exceptionnelle de 500 euros pour les chômeurs pouvant justifier de 2 à 4 mois de travail. C’est un palliatif de l’accord Unedic qui n’indemnise qu’avec justification de 4 mois de travail. C’est une mesure ponctuelle donc pas une indemnité dans la durée pour les personnes concernées.

- Création pour deux ans (2009-2010) d’un fonds d’investissement social « pour coordonner les efforts en matière d’emploi » et destiné à la formation des chômeurs. Ça ne peut pas faire de mal, mais on est loin d’une véritable sécurité sociale professionnelle.

- Information et consultation du comité d’entreprise des établissements de plus de 50 salariés bénéficiant d’une aide publique. Meilleure association des syndicats aux restructurations. Rien n’est dit sur un réel pouvoir permettant aux syndicats de contester ou de surseoir aux décisions patronales.

 

Les principales réponses du Parti de Gauche :

 

- Droit de veto suspensif pour les représentants des salariés permettant l’examen de la situation de l’entreprise et des alternatives économiques possibles.

- Contrôle administratif permettant d’interdire les licenciements abusifs sans justification économique sérieuse.

- Commissions régionales et départementales de l’emploi et du développement économique (employeurs, syndicats, élus et collectivités territoriales, préfecture), chargées d’examiner les alternatives aux licenciements et aux délocalisations.

- Droit de reprise par les salariés, avec l’aide du secteur public bancaire à constituer, des entreprises qui voudraient délocaliser ou déposer leur bilan, notamment sous des formes coopératives ou d’économie sociale

- Nouveau statut du salarié avec une sécurité sociale professionnelle financée par un fonds patronal mutualisé, garantissant la continuité des droits en cas de perte d’emplois ou de chômage partiel.

- Abrogation des mesures qui ont vidé de sa substance la loi sur les 35 heures et libéralisé le régime des heures supplémentaires. Réduction à 130 heures du contingent annuel d’heures

supplémentaires. Réduction des durées hebdomadaires maximales de travail et, en particulier, réduction de 48 à 44 heures de la durée maximale sur une semaine.

- Arrêt des plans de suppression d’emplois publics et de privatisations ; création d’emplois dans les services publics pour combler les déficits patents (hôpitaux, service public de

l’emploi, éducateurs spécialisés, police de proximité, tribunaux, inspection du travail, éducation, culture, audiovisuel public, etc.).

- Un plan d’investissements publics sur deux ans, animé par le triple souci de relance de la demande et de l’emploi, de satisfaction des besoins sociaux et de réorientation écologique de notre mode de production. Combiné aux autres mesures évoquées par ailleurs, ces investissements devraient amener à 100 milliards d’euros (env. 5% du PIB) le soutien public à l’activité économique.

- Effort massif d’investissements en recherche et développement vers le secteur des énergiesrenouvelables.

 

MESURES FISCALES

 

Ce qui les caractérise, c’est un allégement ponctuel pour une partie des couches moyennes, qui ne concerne pas les 16 millions de foyers fiscaux qui ne paient pas l’impôt sur le revenu et ne peuvent donc pas bénéficier d’une « ristourne » fiscale.

- Suppression provisoire des deux tiers prévisionnels restant à payer en 2009 pour les 4 millions de ménages assujettis à la première tranche d’imposition. Gain moyen par ménage de 200 euros. Un crédit d’impôt étendra la mesure aux 2 millions de foyers fiscaux qui dépassent légèrement la limite de la première tranche.

 

Les principales réponses du Parti de Gauche :

 

- Abrogation du paquet fiscal favorable aux plus fortunés et redistribution des 15 milliards d’euros libérés sous forme d’une prime au profit des 60 % des ménages les moins riches, avec un taux de redistribution d’autant plus élevé que le revenu est faible et les charges de familles

élevées. Cela permettrait de verser en deux fois dans l’année une prime allant de 1500 euros (pour les 10% les plus pauvres) à 500 euros (pour la tranche supérieure de revenu concernée).

- Abrogation du bouclier fiscal, rétablissement de la progressivité de l’impôt sur le revenu permettant de plafonner un revenu maximum. Lutte contre l’évasion et la fraude fiscale.

 

MESURES POUR LE POUVOIR D’ACHAT DE CERTAINES FAMILLES

 

- Prime de 150 euros pour 3 millions de familles qui bénéficient de l’allocation de rentrée scolaire. Là encore il s’agit d’une mesure ponctuelle touchée une fois.

- Mise en place de bons d’achats de service à la personne de 200 euros par foyer pour l’aide à domicile, la garde d’enfants, le soutien scolaire ou le ménage. Parmi les bénéficiaires possibles : les 650 000 ménages bénéficiant de l’allocation personnalisée d’autonomie à domicile, les 470 000 bénéficiaires du complément mode de garde d’enfants gagnant moins de 43 000 euros par an, les 140 000 foyers

ayant un enfant handicapé, les demandeurs d’emplois retrouvant du travail et ayant des problèmes temporaires de garde d’enfants.

 

Les principales réponses du Parti de Gauche :

 

- Augmentation du SMIC — pour atteindre 1500 euros net — de 10% au 1er mars 2009, 10% au 1er juillet 2009 et 10% au 1er juillet 2010, avec un fonds de compensation temporaire pour les PME qui maintiennent l’emploi.

- Augmentation du minimum de pension de retraite et des minima sociaux de 300 euros – Augmentation des bourses d’études et mise en place d’une allocation d’autonomie pour les jeunes.

- Conditionnement de toutes les aides publiques aux entreprises (y compris exonérations de cotisations sociales) à la conclusion d’un accord comprenant une revalorisation des salaires signé par une majorité syndicale.

- Indexation des salaires, pensions, et minima sociaux sur les prix pour assurer le maintien du pouvoir d’achat.

- Injonction immédiate aux entreprises d’appliquer strictement le principe d’égalité de salaires hommes/femmes sous peine de sanction aggravée.

– Abrogation des lois de régression sociale prises par la droite contre les retraites, l’assurance maladie et les droits des chômeurs. Financement accru pour améliorer la protection sociale (assurance maladie, retraite, chômage) par une taxation de la spéculation et des profits financiers non réinvestis. Suppression des franchises médicales, rétablissement des conditions du droit à la retraite à 60 ans à taux plein, amélioration de la couverture chômage et revalorisation des indemnités en attendant la mise en place de la sécurité sociale professionnelle.

- Droit à un logement pour tous, par des mesures d’urgences : recours aux logements vacants, suppression du dépôt de garantie pour les locataires et garantie du maintien dans les lieux, moratoire sur les prêts-relais. Blocage des loyers pour deux ans. Baisse des loyers de 10% dans les zones ayant enregistrées les plus fortes hausses depuis cinq ans.

– Droit d’accès à l’eau, à l’électricité et au gaz, gratuit sur une première tranche de consommation pour les ménages à faible revenu.

 

DIVERSES AUTRES MESURES

 

- Les patrons des entreprises qui licencient ou recourent au chômage partiel devront renoncer à leurs bonus. En l’absence de texte législatif, « l’invitation » risque de faire long feu.

- Les banques invitées à moduler les échéances de remboursement des prêts immobiliers pour les salariés en chômage partiel.

- Les syndicats vont être conviés à de multiples négociations, manière de gagner du temps face au mécontentement social.

 

Les principales réponses du Parti de Gauche :

 

– Mise en place d’une rémunération maximum pour limiter les écarts de rémunération dans les entreprises, plafonnement des dividendes des actionnaires et suppression des « bonus » des dirigeants d’entreprises. Suppression des stock-options, sauf pour les petites et moyennes entreprises nouvellement créées et durant les 5 premières années.

- Maîtrise publique du système bancaire pour contrer la spéculation ; pour une politique du crédit au service de l’emploi, du logement social, des services publics, des projets écologiques ; pour un développement régional ; pour un véritable service public bancaire.

 

BLA – BLA – BLA

 

Sarkozy s’est livré à son habituel baratin sur la valeur travail en oubliant que sa reconnaissance passe d’abord par le salaire. De même sur le partage de la valeur ajoutée et la part qui doit revenir aux salariés, il veut missionner un expert et inviter syndicats et patronat à négocier. Les chiffres sont pourtant connus : de 1983 à 2008, la part des travailleurs a été réduite de 71 % à 62 % de la valeur ajoutée créée par les entreprises ; soit plus de 170 milliards d’euros par an transférés des salaires aux profits. Cela représente en moyenne plus de 6500 euros par an (550 euros par mois) perdus par chaque travailleur. Et le levier essentiel d’un nouveau partage de la valeur ajoutée, c’est l’augmentation des salaires dont il ne veut pas entendre parler.

Que restera-t-il alors du discours sur le partage des profits ? Même rengaine habituelle sur la nécessité de « moraliser le capitalisme » et de veiller à la « justice sociale ». Sarkozy ne manque vraiment pas d’air.

 

LES CONTRE-REFORMES DOIVENT CONTINUER

 

Sarkozy prend prétexte de la crise pour poursuivre ses contre-réformes. Son idée est résumée dans l’affirmation « Nous sortirons de la crise en modernisant la France » pas « en embauchant davantage de fonctionnaires ou en rétablissant l’autorisation administrative de licenciement », ni en « augmentant massivement le SMIC ». Il veut donc continuer ses contre-réformes (université, recherche, État, formation professionnelle, retraites complémentaires, etc). Plus que jamais, la résistance sociale appellera une alternative politique.

Le 18 février 2009 – 23h30.


260 commentaires à “Pirouette et causette”
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  1. Jennifer dit :

    @ Robespierre

    Je te cite: "c’est pour ça que les US n’attaqueront jamais les Chinois" et bien là tu n'y es pas du tout! Le rêve des USA serait justement d'attaquer la Chine militairement. Mais comme ils n'en ont pas les moyens militairement actuellement ils ont préféré la guerre économique. S'ils pouvaient couler l'économie chinoise qui leur fait de l'ombre et qui est en train de remettre leur hégémonie mondiale (celle formalisée par les accords de Bretton Woods), ce serait parfait.
    A l'heure actuelle, les USA font pression pour que la Chine leur achète des bons du trésor pour financer leur relance. J'espère que la Chine ne cèdera pas et utilisera ses fonds pour le marché interne et la série de grands travaux d'infrasctructure qu'ils ont planifié, principalement des chemins de fer, pour relancer leur économie. Eux ils n'ont pas de problèmes: comme ils contrôlent directement les banques, les investissements vont directement là où le gouvernement chinois le décide.

  2. Jennifer dit :

    Bonsoir Hold up
    N'abusons pas des analogies. Laissons la psychanalyse et la biologie dans leurs domaines propres, sans faire de grands sauts épistémologiques d'un domaine à l'autre qui appauvrissent la rigueur de la pensée.

    Sur l'Irlande cette manif de 120 000 c'est énorme pour Dublin! Après la Grèce, la Guadeloupe, l'Islande etc... la crise pousse les gens à réagir comme jamais.

  3. Hold-up dit :

    Jacques Séguéla :

    "Si à 50 ans on a pas de Rolex c'est qu'on a raté sa vie "

    Max Gallo :

    " Le gouvernement a bien fait de ne pas augmenter les bas salaires "

    Conclusion :

    1 / Que les bas salaires cessent définitivement d'acheter les livres de Max Gallo qui pendant 25 ans a tenté de faire pleurer les bas salaires en écrivant des livres sur Spartacus, Robespierre, Jean Jaures, Jules Vallès, ou Victor Hugo. Le Sarkozyste Max- Gallo qui a retourné sa veste pour un plat de lentilles, ne doit plus recevoir un seul centime d'aucun bas salaire.
    Les vrais livres sont ailleurs et les bas salaires n'ont que l'embarras du choix.

    2/ Quand à l'autre emplumé de Jacques Séguéla. No comment. Il s'insulte tout seul. Marcher dedans du pied Gauche porte bonheur.

    Déconfiture de nos chères élites en voie de déliquescence accélérée, et très prononcée. Il y a quelque chose de décidémment pourri au royaume de France. Et aussi de hautement risible.
    Qui a dit que la crise de fou rire était interdite en temps de crise ?
    Eric Besson ?

  4. Christian C dit :

    @Hold-up

    Dans ton registre il te manque le meilleur d'entre eux. L'entarté du col blanc. Tu vois qui c'est?
    PS la France va crever de ses élitres. Titres litres lites rites pipes?

  5. Hold-up dit :

    Articles à lire :

    Sémiotique de la crise par Jean Maxence Granier :

    http://www.pauljorion.com/blog/?p=1993

    Incroyable : Obama fait de l'oeil aux hedge funds par Paul Jorion

    http://www.marianne2.fr/Incroyable-Obama-fait-de-l-oeil-aux-hedge-funds_a175491.html

  6. La Société Générale a menti sur son bilan dit :

    La Société Générale a menti sur son bilan. Ses chiffres de capitaux propres, c'est du pipeau. Lisez cet article :

    " La Société Générale et le tsunami.

    Les branquignols de la Société Générale ont publié des communiqués d’autosatisfaction mercredi 18 février, mais pas leurs comptes de 2008 : le document de référence 2008 porte sur les chiffres de 2007 !

    J’ai demandé des explications à la Société Générale qui m’a emailé que les comptes 2008 seront publiés le 4 mars. Or un honorable lecteur de mon blog, Jean Robique, nous signale qu’ils sont consultables en ligne et téléchargeables sur le site de… Reuters à l’adresse suivante :

    http://library.corporate-ir.net/library/21/217/217918/items/324870/87B0CCAB-9166-4D4A-84A1-D62197186AD3_etatsfinancier.pdf

    Il s’agit là d’irrégularités graves de communication financière qui sont des délits mais l’AMF n’existe que pour donner du travail et des revenus confortables à ses salariés. Il n’y a pas de juge en France pour condamner les banques qui ne respectent pas les lois et les règlements …

    D’après ce document de Reuters, le total des dettes de la Générale (1 089 milliards d’euros) représente 26 fois (c’est le ratio µ) le montant de ses capitaux propres (40,9 milliards d’euros), alors que µ devrait être impérativement inférieur à 12,5 selon les règles des ratios Tier d’origine.

    En effet, la Banque des Règlements Internationaux a imposé aux banques le respect de règles prudentielles connues sous la forme du ratio Tier qui a été défini à l’origine comme étant la part minimale des capitaux propres à exiger, à savoir 8 % du total des dettes (ou inversement pour le µ qui devait être inférieur à 12,5), mais les banques ont réussi à faire adopter des règles qui leur permettent de ne pas respecter ces contraintes.

    Les mécanos de la Société Générale publient un ratio Tier de 8,8 %, alors qu’il est en réalité de 3,75 % en le calculant par l’inverse de µ.

    Tricher et publier des chiffres qui ne donnent pas une image fidèle de la réalité, c’est construire des villages Potemkine.

    Les grandes banques américaines (des Etats-Unis !) respectent toutes le ratio Tier d’origine (calculé par le rapport µ entre le total des dettes et les capitaux propres) :

    Lire le tableau 1 et le tableau 2.

    … alors que les grandes banques européennes ont toutes des µ supérieurs à 25 !

    Sauf les banques privées helvètes, comme Julius Baer qui respecte les deux ratios d’endettement !

    Lire le tableau 3.

    En réalité la situation de la Société Générale est pire encore car un poste de la rubrique des capitaux propres, « Instruments de capitaux propres et réserves liées » passe curieusement de 7,5 milliards d’euros à 17,7 milliards d’euros de 2007 à 2008.

    L’explication se trouve à la page 24 : « Les titres subordonnés à durée indéterminée émis par le Groupe et intégrant des clauses discrétionnaires relatives au paiement des intérêts sont qualifiés d’instruments de capitaux propres parmi les Instruments de capitaux propres et réserves liées.
    Titres super subordonnés à durée indéterminée.
    Compte tenu du caractère discrétionnaire de la décision de versement de la rémunération des titres super subordonnés à durée indéterminée émis par le Groupe, ces titres ont été classés en capitaux propres parmi les Instruments de capitaux propres et réserves liées ».

    … Ce qui signifie en clair et en français que les mécanos de la Société Générale considèrent que les 10 milliards d’euros apportés par les usines à gaz que sont la Société Française de Financement de l'Économie (SFFE) et la Société de Prise de Participation de l'État (SPPE) font partie de son capital, et que ces titres sont donc assimilés à des actions.

    Or, après avoir bafouillé lamentablement en admettant que l’État allait siéger en tant qu’actionnaire au conseil d’administration de la Générale, Bécassine (Christine Lagarde) a bien précisé qu’il ne s’agissait pas d’actions et que l’État ne devait donc pas être considéré comme actionnaire, mais comme prêteur, ce qui a ensuite été confirmé par Sarko, qui a même prétendu qu’il s’agissait là d’une bonne affaire pour les contribuables qui vont gagner de l’argent dans cette opération.

    Il faut donc retirer disons 10 milliards d’euros des capitaux propres publiés (qui tombent à 30,9 milliards d’euros) pour les reporter en dettes (qui montent à 1 099 milliards d’euros), ce qui fait un µ réel de 35,6, et un ratio Tier d’origine à 2,8 % pour la Société Générale.

    Quand les ratios de base ne sont pas respectés, rien ne peut fonctionner normalement.

    Depuis ces derniers mois, tout peut se produire et même Jean-Claude Le Tricheur en est maintenant conscient : il a déclaré que « des évènements considérés comme impossibles ont finalement été possibles » !

    Les éléphants qui sentent venir de loin les tsunamis sont montés sur les collines : les bons spéculateurs ont retiré petit à petit leurs capitaux des banques et de l’Europe depuis le printemps 2007, comme l’atteste la baisse des cours.

    Que se passera-t-il précisément ?

    Il est difficile de le prédire car les États en Europe peuvent faire durer impunément un certain temps l’illusion des villages Potemkine.

    « Les écarts de taux d'intérêt entre pays de la zone euro n'ont jamais été aussi élevés, ce qui indiquerait que « plusieurs de ces pays sont au bord de l'effondrement selon les analystes de BNP Paribas » rapporte une dépêche de l’AFP citée par un lecteur de mon blog.

    1- En Allemagne, il semble acquis que la banque Hypo Real Estate au bord de la faillite est sur le point d’être nationalisée. Deutsche Bank a un µ de 70 !

    2- Fortis, la banque de la Belgique, une institution réputée inébranlable est au tapis avec un dernier µ de 31 (le cours est tombé de 35 euros à moins de 0,50 euro !).

    3- Les banques et beaucoup d’entreprises de l’Europe de l’Est sont surendettées.

    4- En France, le patron de Peugeot dit que la situation est intenable car les banques ne lui prêtent plus, ni à ses clients pour acheter des voitures. Les usines ferment pendant des semaines. Tous les indicateurs récents montrent que la situation en France se dégrade encore par rapport au 4ème trimestre de 2008.

    http://www.jpchevallier.com/article-28235583-6.html#anchorComment

  7. Hold-up dit :

    Christiane Taubira : dans les DOM, les importateurs font la loi :

    http://www.marianne2.fr/C-Taubira-dans-les-DOM,-les-importateurs-font-la-loi_a175286.html

  8. Anny Paule dit :

    Bulletin n° 6... Visite d'Evo Moralès. Un bel exemple à suivre,

    Je viens de lire une remarque faite par Evo Moralès lors de sa visite à Paris mardi 17 février:
    « Rien n'est dur si on a l'appui du peuple. »
    C'est vrai, c'est très vrai!... C'est bien en ces quelques mots que se résument sa réussite et celle du peuple laborieux.
    Mais, cela va plus loin pour ceux qui ont vu comment le peuple bolivien, le petit peuple bolivien s'est impliqué dans la campagne qui l'a mené au pouvoir: ces hommes et ces femmes se sont formés sur le tas, avec peu de moyens, le soir, après des journées de travail harassant, dans des abris de fortune. Ils ont constitué un réseau de résistance, conçu une sorte d'université populaire, et ils ont forgé progressivement, méthodiquement, un programme conforme à leurs désirs.
    Evo Moralès, au départ, n'était qu'un simple leader syndical, particulièrement impliqué dans la lutte pour les droits des paysans « cocaleros ». C'était un « cocalero » parmi les autres... C'était un de leurs pairs...
    La première campagne, celle qui lui a donné le pouvoir, c'est celle de tout ce peuple qui n'en pouvait plus d'être exploité, de vivre dans la misère, quand ceux (bien moins nombreux, qui tiraient profit du travail de ce peuple) étalaient leur richesse et leur « prétendue supériorité » de façon éhontée, et le maintenaient dans le dénuement et la soumission tout en affichant leur mépris.
    Cette campagne, c'est celle de la lutte vers l'équité, vers l'égalité des droits, vers le partage, la solidarité. Chacun des militants se pensait comme un Evo. Leur slogan: « Hartos Evos aqui hay » (Nous sommes tous des Evo, ici). Leur discours, encouragé par Evo Moralès: « Si celui qui nous gouverne nous trahit, nous le destituerons ».
    Ceci donne à penser l'exemple bolivien comme une sorte de pacte scellé entre celui qui représente le peuple et ce peuple lui-même et peut incarner, pour la majorité populaire, l'exemple parfait de la démocratie (« gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple »).
    Ceci donne à réfléchir sur notre propre situation, en France, aujourd'hui: une minorité de très, très riches (pour des raisons diverses, parfois très peu avouables) vit en parasite sur le dos de tous ceux qui n'ont que leur force de travail... et qui produisent la fortune des premiers. Ceux-là, qui tirent toutes les ficelles, qui ont su se placer à tous les postes clefs, qui ont bénéficié de tous les moyens et tous les appuis pour « gagner » le pouvoir, ceux-là, au même titre que la haute bourgeoisie bolivienne sont des usurpateurs... Au nom de leur sacro-sainte économie libérale, de leur sacro-sainte compétitivité, ils gomment un à un tous nos acquis sociaux, ils restreignent nos libertés, refusent de reconnaître le peuple travailleur comme pourvoyeur de richesses, répugnent à donner la moindre augmentation de salaire... Ils « cassent » notre école, notre université, notre système de santé... en un mot, ils « cassent » tout!
    Alors, allons-nous continuer à les laisser faire? Non, « ça suffit comme ça! ». Allons-nous penser la tâche insurmontable?
    C'est vrai qu'une gauche divisée sur de vaines questions idéologiques ne favorise pas la lutte à mener. Mais, si nous ne la menons pas, ici et maintenant, ce sont des lustres de misère sociale, humaine, écologique qui nous attendent.
    Certes, la situation est confuse, certes, rien n'est simple mais il faut oser, que diable! « Ce n'est pas parce que les choses sont difficiles que nous n'osons pas, c'est parce que nous n'osons pas qu'elles deviennent difficiles » (Sénèque) Et, plus nous attendrons, plus ce sera difficile!
    Alors : Osons! Parlons! Expliquons! Rencontrons les gens! Faisons en sorte qu'à l'image des Boliviens notre République devienne une démocratie véritable, une République sociale!
    Profitons de la crise systémique du capitalisme! Le pouvoir sait bien jouer de cette crise pour justifier toutes les mesures drastiques qu'il prend. Il ne se passe pas un jour sans qu'il nous explique que c'est par raison, pour le bien de tous (comprendre : « pour sauver notre économie ») qu'on ferme nos usines, qu'on met les travailleurs en chômage partiel ou au chômage tout court, qu'il faut réformer tous nos services publics... Reprenons leurs arguments, démontrons qu'ils sont faux, proposons autre chose. Osons! « Oui, nous pouvons », si, et seulement si, nous le voulons vraiment!

  9. Carol DEBY dit :

    @Anny Paule
    Très émouvante, votre intervention, très juste...

    Mais nous devons faire un constat terrible : pour convaincre les gens, et même pour arriver à les rencontrer, ils faut qu'ils soient dans la m****.
    Ceux que Morales a persuadé avaient faim; leurs tripes convainquaient leur cerveau timoré.
    Ici, en Europe occidentale, dès que les "gens" ont une petite bagnole à crédit,
    un poste de TV encore impayé, et que leurs moufflets arborent des pompes Adidas, ils se croient au-dessus des gens d'en bas, alors qu'avec un peu plus de lucidité, ils se rendraient compte qu'ils y sont, en bas.
    Mais maintenant cela va aller très vite; question de semaines. Alors apprêtons
    nos arguments, affûtons nos réponses. C'est pour bientôt.

  10. Carol DEBY dit :

    @ 106
    Et vous oubliez l'infâme série sur Napoléon.
    Cet homme, en matière de retournement de veste, est un tailleur aussi chevronné que le porteur de riz.
    A boycotter systématiquement. En fait de lecture, on ne perd pas grand-chose.

  11. La Société Générale, la BNP : deux faillites. dit :

    BNP : états financiers consolidés au 31 décembre 2008.
    Total dettes : 2 016 581 millions d’euros.
    Total capitaux propres : 58 968 millions d’euros, soit seulement 2,92 % des dettes.

    http://media-cms.bnpparibas.com/file/38/4/etats-financiers-4t2008.6384.pdf

    Conclusion : la BNP est en faillite. La BNP va être nationalisée.

    La Société Générale a menti sur ses capitaux propres.
    Je cite Jean-Pierre Chevallier sur son blog :

    « En réalité la situation de la Société Générale est pire encore car un poste de la rubrique des capitaux propres, Instruments de capitaux propres et réserves liées, passe curieusement de 7,5 à 17,7 milliards d’euros de 2007 à 2008.

    L’explication se trouve à la page 24 : " Les titres subordonnés à durée indéterminée émis par le Groupe et intégrant des clauses discrétionnaires relatives au paiement des intérêts sont qualifiés d’instruments de capitaux propres parmi les Instruments de capitaux propres et réserves liées.
    Titres super subordonnés à durée indéterminée
    Compte tenu du caractère discrétionnaire de la décision de versement de la rémunération des titres super subordonnés à durée indéterminée émis par le Groupe, ces titres ont été classés en capitaux propres parmi les Instruments de capitaux propres et réserves liées ".

    … Ce qui signifie en clair et en français que les mécanos de la Générale considèrent que les 10 milliards d’euros apportés par les usines à gaz que sont la Société Française de Financement de l'Économie (SFFE) et la Société de Prise de Participation de l'État (SPPE) font partie de son capital, et que ces titres sont donc assimilés à des actions.

    Or, après avoir bafouillé lamentablement en admettant que l’État allait siéger en tant qu’actionnaire au conseil d’administration de la Générale, Bécassine (Christine Lagarde) a bien précisé qu’il ne s’agissait pas d’actions et que l’État ne devait donc pas être considéré comme actionnaire, mais comme prêteur, ce qui a ensuite été confirmé par Sarko qui a même prétendu qu’il s’agissait là d’une bonne affaire pour les contribuables qui vont gagner de l’argent dans cette opération. »

    J’ai refait les calculs de Jean-Pierre Chevallier. Je trouve les résultats suivants :

    Société Générale : états financiers consolidés au 31 décembre 2008.
    Total dettes : 1 099 329 millions d’euros.
    Total capitaux propres : 30 674 millions d’euros, soit seulement 2,79 % des dettes.

    http://library.corporate-ir.net/library/21/217/217918/items/324870/87B0CCAB-9166-4D4A-84A1-D62197186AD3_etatsfinancier.pdf

    Jean-Pierre Chevallier, lui, calcule que les capitaux propres de la Société Générale sont de 2,80 % des dettes.

    2,79 ou 2,8 %, la conclusion est la même : la Société Générale est en faillite. La Société Générale va être nationalisée.

    http://www.jpchevallier.com/article-28235583.html

  12. Nipontchik dit :

    ça vaut le coup de lire cet article, ou d'apprendre l'espagnol:

    "La izquierda hace agua en Europa
    La dimisión de Veltroni, líder del Partido Demócrata, deja a Berlusconi sin oposición en Italia - Las encuestas predicen el paso a la oposición del SPD en Alemania
    MIGUEL MORA / JUAN GÓMEZ - Roma / Berlín - 22/02/2009

    Los sondeos arrojan sombras sobre el futuro de la izquierda en Europa en plena crisis global. En septiembre, la socialdemocracia alemana puede quedar fuera del poder en Berlín por primera vez desde 1998. Y los socialistas franceses, que no ganan unas presidenciales desde 1988, ven cómo un nuevo partido radical amenaza su territorio electoral. Pero si hay un sitio donde la izquierda ya ha desaparecido del mapa, ése es Italia. Tras la dimisión de Walter Veltroni, esta semana, como secretario nacional del Partido Demócrata (PD), no tiene ni siquiera un líder.
    El dilema de pactar con ex comunistas desató la crisis de los socialdemócratas

    Veltroni no logró rejuvenececiedad italiana
    Bueno, tiene uno pero es un interino. Y católico, por más señas. Se llama Dario Franceschini, tiene 50 años, es ex dirigente de la democristiana Margarita, era el número dos de Veltroni y gestionará el partido hasta el congreso, que se celebrará, si no hay novedades antes, en octubre.

    La pregunta que se hacen muchos italianos es: ¿cómo ha llegado hasta este desastre la otrora poderosa izquierda italiana? ¿Qué ha pasado en el país para que los sucesores de Enrico Berlinguer y del Partido Comunista más potente de Europa formen hoy una banda de cadáveres políticos ridículamente dividida y entregada a la autodestrucción?

    Mucha gente en Italia piensa que la respuesta tiene un nombre: Berlusconi. Otros piensan que el problema es, para empezar, nominal. Dicen que llamar izquierda a la presunta izquierda que encarna el PD es demasiado.

    Quizá no se deba llamar izquierda a una variopinta casta de dirigentes radical chic (así llamaba el periodista Indro Montanelli a los revolucionarios de salón) que lleva aferrándose al poder desde hace 20 años, que vive lejos de los problemas reales de los ciudadanos, que forma su opinión sobre la globalización leyendo una prensa retórica y autorreferencial en sus carísimos pisos del centro de Roma o tomando martinis en las playas privadas de Toscana.

    La verdad es que el balance de proezas amasado por la llamada izquierda italiana en los últimos 15 años da frío. Por no hacer, no han sido capaces ni de dar al país una ley de parejas de hecho.

    Por supuesto, la izquierda tampoco se ha atrevido a legislar contra el conflicto de intereses que ha permitido al hombre más rico del país y dueño del mayor grupo de comunicación tomar el poder. Como dijo Veltroni esta semana: "Berlusconi ha ganado la batalla de la hegemonía social".

    El PD ha perdido. Y se ha convertido en un ente neutro, pálido, sin identidad. Veltroni ha evitado usar la palabra izquierda casi desde que llegó al poder del partido, en octubre de 2007. Su sueño obamaniano ha acabado en pesadilla. Su renuncia ha dejado al partido recién nacido sumido en el caos y la división. Veltroni se ha ido haciendo suyas las palabras del escritor Ennio Flaiano: "Hoy he dejado a mi familia porque estaba cansado de sentirme solo".

    Apuñalado por sus compañeros, que le pedían que fuera más duro; abandonado por intelectuales como Andrea Camilleri y Paolo Flores D'Arcais; adulado tan sólo por la prensa afín, y paralizado por el factor psicológico de ser el rival de Berlusconi, el honesto Veltroni, escritor estimable y orador ameno y culto, ha salido de escena sin cumplir sus promesas: rejuvenecer el partido y enraizarlo en la sociedad.

    En sólo 15 meses, el PD ha dilapidado buena parte de la enorme ilusión que generaron unas primarias en las que participaron 3,5 millones de italianos. Queda un desierto por delante y un pasado doloroso, forjado con media docena de derrotas electorales que han extendido el poder de Berlusconi.

    El PD había nacido en mayo de 2007 a semejanza de su homónimo estadounidense con la vocación de ser una fuerza reformista mayoritaria e incluyente. Fundiendo El Olivo y La Margarita, acunó en su nomenclatura a 45 notables con solera. Gente inteligente y pinturera, hoy casi todos elegantes cadáveres políticos.

    Ex comunistas como Veltroni o Massimo D'Alema, ex radicales verdes como Francesco Rutelli, socialistas europeos como Piero Fassino, católicos centristas como Romano Prodi o Rosy Bindy, gobernadores condenados como Antonio Bassolino, democristianas mustias como la alcaldesa de Nápoles, Rosa Jervolino, heterodoxos filósofos venecianos como Massimo Cacciari, y barones norteños como el sindicalista turinés Sergio Chiamparino o el boloñés Sergio Cofferati, un alcalde de ideología cercana a la Liga Norte. Por si faltaba alguien, más tarde se sumarían a las listas electorales los radicales dirigidos por Emma Bonino.

    Para dar fe de que la pluralidad del grupo era suficiente, antes de las elecciones generales de abril de 2008 Veltroni decidió deshacerse de los partidos de la izquierda maximalista y concurrir solo a las urnas, en alianza posterior con la Italia de los Valores del ex juez estrella Antonio di Pietro.

    Su gesto tuvo la virtud de simplificar de un plumazo la disparatada pulverización que marcó el último Gobierno de Romano Prodi, que duró 722 días y repartió carteras entre una quincena de partiditos. Algunos tan de izquierdas que gobernaban de lunes a viernes, y el sábado salían en manifestación contra el primer ministro.

    Llegaron las urnas y quedó reducida a cero la izquierda clásica. La frase de Fausto Bertinotti, el veterano líder obrero de Refundación que marcó tendencia con sus calcetines de lana de cachemira, fue tan histórica como su desaparición: "Tenemos que volver a las verjas de las fábricas".

    El muro de Berlín había caído por fin en Italia. El PD de Veltroni fue apoyado por 12 millones de electores. Una derrota digna: el 33%. Sumado al 4% de Di Pietro, el 37%. Pero una derrota al fin y al cabo. Tocaba oposición, gobierno en la sombra, sudor y lágrimas.

    Desde entonces sólo ha habido sombra, sudor y lágrimas. Berlusconi, en cambio, sonríe satisfecho. Probablemente lo hará hasta que fallezca. Su único problema será que, cuando diga lo de siempre, que la oposición es un nido de rojos, nadie le creerá. Porque ni habrá oposición ni serán rojos. Pero eso tampoco tiene importancia. Como dijo Ennio Flaiano, el gran guionista que colaboró con el cineasta Federico Fellini: "La situación en Italia es grave, pero no seria".

    Alemania tampoco está para bromas. La Unión Demócrata Cristiana (CDU) de Angela Merkel corteja al Partido Liberal (FDP) con la mirada puesta en las elecciones federales de septiembre, mientras su actual socio socialdemócrata en la gran coalición parece abocado a los escaños de la oposición. Será la primera vez desde que Gerhard Schröder llegara a la cancillería en 1998. Estos casi 11 años de Gobierno, primero como socios principales de una colación con los Verdes y, desde 2005, como segundones en el Gabinete de Merkel, han desgastado los apoyos y la imagen del Partido Socialdemócrata (SPD) hasta sumirlo en una crisis existencial.

    Según la encuesta que publica esta semana la revista Stern, el SPD obtendría ahora mismo el 22% de los votos. Precisamente ahora, durante la peor crisis del modelo capitalista liberal registrada en décadas, sale fortalecido con un 18% de intención de voto el FPD, un partido minoritario cuyo programa se basa en cantar las alabanzas del mercado libre.

    Para una formación política con 136 años de historia y que desde 1957 no ha bajado del 30% de los sufragios en ninguna de las elecciones federales, un 22% sería un resultado catastrófico; el peor desde la prohibición del SPD por los nazis en 1933.

    2008 fue sin duda un annus horribilis para los socialdemócratas alemanes. Tras el derrocamiento del renano Kurt Beck como presidente del SPD, en septiembre se hicieron con las riendas del partido el ministro de Exteriores, Frank-Walter Steinmeier, y el veterano dirigente Franz Müntefering. El primero asumió el liderazgo como candidato a canciller y dejó la presidencia del SPD al segundo tras una larga crisis de identidad. Los interminables dilemas sobre si había que pactar o no con los ex comunistas de La Izquierda y las constantes meteduras de pata de Beck dejaron paso al avezado Müntefering. Sin embargo, el candidato Steinmeier, cuya capacidad de seducción mediática es nula, no ha logrado dar verosimilitud al proyecto socialdemócrata de seguir en el Gobierno federal a partir de septiembre.

    El debilitado SPD sólo podría gobernar en Berlín si pacta con La Izquierda, algo que Steinmeier descarta. O si logra forjar una improbable coalición semáforo con los Verdes y los liberales del FDP. Pero lo más probable es que pase a la oposición para poder demostrar si es capaz de sobrevivir al naufragio que amenaza a la izquierda europea."

  13. Christian C dit :

    François Pérol : le symbole d’un affairisme d'Etat?

    23 février 2009 11:27

    Nicolas Sarkozy est assurément un homme décomplexé. Le choix officieux de François Pérol, un très proche du Président, à la tête du nouveau groupe bancaire français issu de la fusion des Caisses d’Epargne et des Banques Populaires s’inscrit dans une longue liste de nominations dans laquelle l’éthique, la morale et la notion de conflit d’intérêt sont les grands oubliés.

    Après avoir été dévoilée par la presse, la nomination vraisemblable de l’actuel secrétaire général de l’Elysée suscite une levée de boucliers au PS et au Modem. Mais pas seulement. A l’origine avec Le Point de la révélation, Médiapart discerne dans la promotion de l’un des principaux collaborateurs du chef de l’Etat à la tête de ce qui est appelé à constituer le deuxième groupe bancaire Français, une nomination choquante au plan éthique, contraire aux dispositions du code de la fonction publique, et aux dispositions du code pénal. Une analyse que partage pleinement François Bayrou.

    http://www.lesechos.fr/info/finance/4834238-francois-perol-prend-les-renes-du-nouvel-ensemble-banque-populaire-caisse-d-epargne.htm?xtor=RSS-2094

    ET OU CE TROUVAIT MR FRANCOIS PÉROL L'ÉTÉ DERNIER?

    A CHANTILLY VIRGINIE USA AU SEIN DU GROUPE BILDERBERG!

    http://www.ipernity.com/blog/stangrof/69645

    CQFD

  14. Christian C dit :

    La nomination de François Pérol, si elle est confirmée, serait contraire aux dispositions du code de la fonction publique, et notamment aux dispositions prévues par la commission de déontologie, et contraire aussi aux dispositions du code pénal. Selon le site internet d’Edwy Plenel, “dans le passé, François Pérol, selon de très bonnes sources, a déjà commis des manquements vis-à-vis de décisions le concernant de cette même commission de déontologie“. Juridiquement, la nomination de François Pérol doit, en effet, recueillir l’avis favorable de la commission de déontologie de la fonction publique.

    François Pérol appartient à cette catégorie de hauts fonctionnaires qui font la navette entre le privé et le public mettant respectivement leurs relations et carnets d’adresse au service des uns et des autres. Ancien membre de la direction du Trésor, il devient directeur adjoint du cabinet de Francis Mer, ministre de l’économie, en 2002. Il occupe cette même fonction, en 2004, quand Nicolas Sarkozy arrive à Bercy et devient son intime. En 2005 il rejoint la banque d’affaires ROTHSCHILD et CIE, en qualité d’associé gérant, mais suite à l’élection de Nicolas Sarkozy à la présidence de la république, il le rejoint à l’Elysée comme secrétaire général adjoint spécifiquement en charge des dossiers économiques. A ce titre il a personnellement piloté le dossier de la fusion des Caisses d’épargne et des Banques populaires en l’imposant au nom de l’Etat à ces dernières.

    Fin connaisseur de ces arcanes subtiles, le très modéré sénateur centriste Jean Arthuis, président de la Commission des Finances de la Haute Assemblée, est sorti de sa réserve pour estimer dans un entretien publié lundi par Aujourd’hui en France/Le Parisien que “l’éventuelle nomination” de François Pérol serait “choquante”. “Je ne crois pas que François Pérol puisse être nommé à la tête de cette nouvelle entité. Tout simplement parce que les règles déontologiques ne l’autorisent pas”. Le sénateur de la Mayenne rappelle que ces règles “proscrivent aux responsables d’une administration qui ont eu à connaître très directement d’un dossier d’être nommés à la tête de l’entreprise au coeur de ce dossier”. “Or c’est le cas de François Pérol”.

    Pas très habile pour les uns, illégale pour les autres, la nomination de François Pérol tend surtout à occulter l’erreur politique initiale qui a résidé à ne pas conditionner les aides financières de l’Etat aux banques à l’octroi de sièges dans les conseils d’administration. Au-delà, lorsqu’elle est reliée à d’autres nominations, elle dessine un pouvoir qui parle de moralité mais ne se l’applique pas.

    Le 15 janvier dernier, rares sont ceux qui ont toussé et évoqué un éventuel conflit d’intérêt, quand Nathalie Kosciusko-Morizet (NKM) a hérité du poste de secrétaire d’Etat à l’économie numérique. Et pourtant, son frère Pierre est le créateur et patron du site de vente en ligne Price Minister et l’animateur de l’association de l’économique numérique (Acsel), le lobby des entreprises de ce secteur. Avant, comme le rappel un excellent article de Médiapart, il y eut la désignation de Christine Ockrent à la tête de l’audiovisuel public extérieur alors que son compagnon, Bernard Kouchner, est le chef de la diplomatie française, mais également la nomination de Marin Karmitz l’un des plus gros producteurs français au Conseil pour la création artistique et enfin,la désignation de Yazid Sabeg, comme haut-commissaire à l’intégration, alors que l’intéressé est PDG d’une société qui fait une part substantielle de son chiffre d’affaires avec l’Etat.

  15. robespierre dit :

    Christian C :

    Mais il faudrait que la moitié du CAC40 démissionne ! Lauvergeon, Bouton, Pebereau, Dreyfus, Messier, tous d'ancien haut fonctionnaire de gauche comme de droite......... arrêtons l'hypocrisie ! De toutes façons rien ne serait pire que de garder les dirigeants actuels des BP et des CE. Charles Milhaud est toujours à la tête d'une filiale des CE : Océor.

    Péjol est-il compétent ? et surtout que va-t-il faire ?

  16. La Société Générale, la BNP : deux faillites. dit :

    Washington ouvre la porte à une éventuelle nationalisation des banques.

    Le Trésor américain a dévoilé lundi 23 février les modalités de son aide aux banques. L'intervention de l'Etat se fera le cas échéant sous forme d'actions préférentielles, convertibles en actions communes, avec droit de vote, si cela s'avère nécessaire.

    Le département américain au Trésor a annoncé lundi 23 février les nouvelles modalités de recapitalisation des banques par l'Etat, qui consisteront, si le privé ne peut pas répondre aux besoins en capital, à faire appel aux finances publiques.

    Washington ouvre ainsi la voie à une éventuelle nationalisation, au moins partielle, de banques américaines, suivant ainsi l'exemple britannique.

    http://www.lesechos.fr/info/inter/300332125-washington-ouvre-la-porte-a-une-eventuelle-nationalisation-des-banques.htm

    Les banques françaises seront nationalisées dans quelques jours.

  17. Hold-up dit :

    Message Important - Message à diffuser en solidarité avec nos compatriotes de la Guadeloupe et des Antilles.

    " La vérité est celle là "... par T.S

    Les DOM-TOM (520 euros/hab/an) coutent moins chers que la Corse (2400 euros/hab/an) ou la métropole (1200 euros/hab/an).
    Alors renseignez vous et lisez le rapport du délégué interministérielle à l'égalité des chances des français d'outre mer (Patrick Karam) !

    Par ailleurs, sans les DOM-TOM la France ne possèderait pas la 3eme zone maritime mondiale ni aucun droit sur les droits de douane et passage pour le Canal du Panama (grâce aux Antilles) et du Canal de Suez (La Réunion).
    Renseignez vous, Bernard Pons disait lui même en 1986 que les DOM-TOM rapportaient à la France "largement plus que ce qu'ils lui coutent".

    Par ailleurs les Antillais sont français qui cotisent et paient des impôts comme n'importe quel français, ils sont en réalité plus taxés que les métropolitains (en plus de la TVA, on paie ici 3 taxes d'octroi de mer sur tous produits importés) et paient des impôts locaux aussi élevés qu'en Région Parisienne. Alors par pitié cessez de dire n'importe quoi, les Antillais ne vivent pas grassement sur les impôts de leurs compatriotes de métropole ! (...)

    Je peux comprendre que les 7000 km qui nous séparent de la France Métropolitaine fassent que certains de nos compatriotes ne maitrisent pas trop le sujet. Le traitement déplorable des médias n'y est pas étranger - Donc petite piqure de rappel :

    1- les manifestants ne demandent rien à l'État:

    Ni argent, ni RSA, ni monnaies sonnantes et trébuchantes. Ce sont les patrons (Béké, Medef) qui ont sollicités de l'État, ces derniers ont voulu tirer partie de la grève en demandant une énième aide en échange d'augmentations des salaires les plus bas. Ils bénéficient déjà d'exonérations de charge, de la défiscalisation, de nombreuses aides qui proviennent de l'État et de l'Europe- (la liste n'est pas exhaustive).

    2- Les manifestants n'ont pas et jamais demandé l'indépendance:

    Vous ne trouverez nulle part une demande d'indépendance de la part des manifestants. Le choix d'être français a été tranché à maintes reprises (Référendum de 1946, de 1962 et 2003). Les Guadeloupéens ne demandent qu'une chose, l'EGALITE DES DROITS pour tous les français de Métropole et d'Outre Mer. Par ailleurs, l'indépendance ne se donne pas, elle se prend et se conquiert par les peuples, la Guadeloupe elle est française depuis 1635 !

    3- Les Guadeloupéens ne sont ni xénophobes, ni racistes:

    Ce sont les békés qui vivent entre eux, se marient entre eux, travaillent entre eux en excluant les antillais. D'ailleurs les antillais sont tous plus ou moins métissés ! Vous ne trouverez aucun cadre de direction dans les entreprises tenus par eux, les annonces d'emplois ne paraissent même pas en Guadeloupe, mais directement en France, via des cabinets de recrutement. Nous vivons et côtoyons les descendants d'esclavagistes et à ce jour les antillais n'ont jamais eu l'attitude que eux ont envers nous.

    4 - Les manifestants demandent 200€ d'augmentation pour les bas salaires:

    Cette revendication est légitime, comme je l'ai expliqué plus haut les patrons antillais bénéficient de nombreuses aides qui leur permettent d'empocher de substantiels bénéfices. Ces aides venant de l'État se sont vous, nous qui les payons pour enrichir des patrons qui exploitent les antillais ! Le salaire d'un Antillais est de 20% à 30% voir 50% inférieur à ceux proposés (à compétence égale) en métropole. Quand on sait que là-bas tout coute plus cher de 20% à 30% comment voulez vous que les gens s'en sortent? Comment peut-on croire qu'avec un coût de production moins élevé et de telles majorations de prix les patrons Antillais prétendent ne pas pouvoir augmenter les salaires? Que vous ayez fait des études ou non, on vous proposera le smic, les emplois sont rares les patrons en profitent pour sous payer leurs employés.

    En conclusion:

    La fin du système néocolonial (exclusivité de la Métropole et application stricte des lois de la République) et de l'exploitation, voila ce que les Guadeloupéens demandent, qu'on leur donne les moyens de travailler et de vivre de leur travail et non du RSA ou autre RMI. Qu'on arrête de donner des sommes exorbitantes, sans contrepartie, sans aucun contrôle à des patrons qui ne font que s'enrichir en exploitant le côté insulaire de la Guadeloupe et leurs habitants. Que ces dites sommes servent à développer l'économie, à payer décemment les salariés pour qu'enfin l'économie de la Guadeloupe ne repose pas uniquement sur le tourisme. Que les abus soient réprimandés : fin du monopole de certaines familles qui empêchent la concurrence, veille des prix, contrôles serrés des sommes envoyées par l'État et l'Europe, etc...
    L'État aurait tout à gagner à développer des partenariats avec les autres iles des Caraïbes (Puerto Rico, St Domingue, Trinidad) avec les autres continents, la Guadeloupe est à 4 heures de l'Amérique du Sud et à 2 h des USA.

    En espérant que certains comprendront un peu mieux leurs compatriotes des Antilles et leur apporteront leur soutien dans cette lutte.

    Cordialement - [Fey touné souplè !] "

  18. dudu 87 dit :

    "Mais maintenant cela va aller très vite; question de semaines. Alors apprêtons
    nos arguments, affûtons nos réponses. C’est pour bientôt."

    Carol, tu as vu ici un projet de société? J'ai du raté 1 épisode!

    Tant qu'aux propositions des blogueurs, n'en parlons pas...INEXISTANTES, et je sais de quoi je parle.
    Beaucoup de causettes et... quelques pirouettes, OUI

  19. Jennifer dit :

    Merci Hold up d'avoir mis les points sur les i avec cet excellent post sur les antillais

  20. Jennifer dit :

    Bonsoir Dudu
    Je pense que Carol Deby a raison
    Sarkozy est vraiment en dessous de tout.

    Il court en Irak et au Moyen Orient mais ne se déplace pas pour les Antilles! Cet homme hyperactif quand il s'agit de fourrer son nez partout, est incapable d'écouter vraiment et de parler à ses propres concitoyens en grève générale depuis plus d'un mois. Là c'est l'hyperpassivité, pour le coup! C'EST GRAVE, TRES GRAVE. Ce mépris-là ne sera pas oublié. Oh oui, il va bien finir mais quand ce sera le calme aux Antilles! Il a trop peur de se faire lyncher maintenant!

    Et puis sa démagogie. A-t-on oublié que Aimé Césaire avait refusé de le recevoir 2006 quand il était ministre de l'intérieur parce qu'il soutenait l'amendement qui disait que la colonisation est positive (il était chef de l'UMP qui avait soutenu l'amendement)? Il y avait eu une manif en Martinique et Sarko avait été obligé d'annuller sa visite.

    Il a beau jeu de nous dire maintenant qu'il comprend les antillais. Lui qui dans son discours raciste de Dakar renvoyait les africains à la nature contrairement à l'occident dit "civilisé" qui comprenait l'évolution. Fondamentalement sa logique est raciste et anti-noirs. Alors qu'il ne nous fasse pas le coup de "je vous ai compris" aux antillais.

    Quant à son programme pour "résoudre la crise" il est en dessous de tout. Aucun dirigeant occidental n'oserait faire ce qu'il fait: continuer ses "réformes" quand le bateau chavire. Là aussi il va bientôt se faire lyncher par sa propre classe politique à ce rythme-là. Sans parler de la population car la crise s'approfondit chaque jour, et les licenciements vont augmenter. Alors le 19 mars arrive...

  21. maxou dit :

    Nous sommes des colonisés !
    Depuis sans doute la fin de la guerre d'Algérie, en France, on avait un peu oublié ce vocabulaire, disons-le un peu désuet, peut-être même ringard. Colon, colonies, colonialisme. Qui en 2009, en France, pense encore les Caraïbes, comme « dernière colonies de la France en Amérique » ? Et pourtant, quand on gratte le vernis à peine patiné par soixante-quatre ans de
    « départementalisation », que découvre-t-on ? À l'ombre généreuse des cocotiers, au soleil des belles plages de sable chaud, où viennent mourir les eaux les plus azurées, quatre siècles après la fin officielle du travail servile, l'exploitation la plus féroce du capitalisme colonial demeure. Les
    « Dom », qu'elles aient pour nom Martinique, Réunion, Guyane ou Guadeloupe, sont des paradis factices. Il y a 15 jours, Yves Jégo, l'homme qui ment plus vite que son ombre, eut un éclair de vérité et demanda à la criée : « Pourquoi, dans les hypermarchés de Pointe-à-Pitre, une simple brosse à dents coûte-t-elle 4,50 euros ? Sans doute, sans faire exprès, il venait de découvrir une boîte de Pandore. Au soleil toujours rieur des jolies colonies... pour vacanciers fortunés, la vie est rude. Les salaires sont désespérément bas. Les patrons sont une oligarchie, installé dans ces
    « isles » depuis les temps les plus anciens de la servitude. Après avoir, grâce au Code noir de Colbert, usé leur fouet sur le cuir humain de générations d'hommes et de femmes noirs privés de liberté, les maîtres d'hier sont justes devenus des patrons. Les rapports n'ont guère évolué, ils appliquaient hier avec toute la sévérité et toute la rigueur nécessaires le Code noir, et aujourd'hui, ils ont bien du mal à appliquer le Code du travail. Alors, au fil des ans, des syndicats ont vu le jour, les partis de la gauche ont affirmé leur anticolonialisme ; l'État colonial, copain copain avec le capitaliste usinier ou bananier, n'a jamais démenti son soutien aux puissants et aux puissances d'argent. Souvent loin, au loin de la France mère des arts, terre des droits de l'homme, le travailleur démuni est beaucoup moins qu'un simple exploité : il est en plus colonisé. Là-bas au soleil des Caraïbes, à l'envers de la belle carte postale mer sable soleil, sea sand sun, il ne fait pas si bon de vivre, alors le 20 janvier dernier, 49 organisations syndicales culturelles et politiques, guadeloupéennes, se sont levées comme un seul homme et ont décidé de gripper la machine coloniale. Ils disent « non » à Sarko, « oui » à une autre vie, et peut-être à un autre statut. La bataille contre la « pwofitasyon » a commencé et vous allez en entendre parler...

  22. Jennifer dit :

    Post 123: je voulais dire que Sarkozy va bien finir par venir aux Antilles. Je me rends compte que je fais pas mal de fautes quand j'écris, mille excuses aux bloggers!

  23. La Société Générale, la BNP : deux faillites. dit :

    Banques françaises : pourquoi le ratio capitaux propres / dettes est-il alarmant ?

    Avant de répondre, lisons les informations en provenance de Wall Street lundi 23 février 2009 :

    « Washington ouvre la porte à une éventuelle nationalisation des banques.

    Le Trésor américain a dévoilé lundi 23 février les modalités de son aide aux banques. L'intervention de l'Etat se fera le cas échéant sous forme d'actions préférentielles, convertibles en actions communes, avec droit de vote, si cela s'avère nécessaire.

    Le département américain au Trésor a annoncé lundi 23 février les nouvelles modalités de recapitalisation des banques par l'Etat, qui consisteront, si le privé ne peut pas répondre aux besoins en capital, à faire appel aux finances publiques.

    Washington ouvre ainsi la voie à une éventuelle nationalisation, au moins partielle, de banques américaines, suivant ainsi l'exemple britannique. »

    http://www.lesechos.fr/info/inter/300332125-washington-ouvre-la-porte-a-une-eventuelle-nationalisation-des-banques.htm

    Citigroup :
    Total dettes : 1 794 milliards de dollars.
    Total capitaux propres : 150,8 milliards de dollars, soit 8,4 % des dettes.

    Bank of America :
    Total dettes : 1 641 milliards de dollars.
    Total capitaux propres : 177,1 milliards de dollars, soit 10,79 % des dettes.

    En clair, Washington se prépare à nationaliser Citigroup et Bank of America pour les sauver de la faillite, alors que :

    - Citigroup a un ratio capitaux propres / dettes de 8,4 %.
    - Bank of America a un ratio capitaux propres / dettes de 10,79 %.

    Et en France ?

    Prenons deux exemples : la BNP et la Société Générale.

    BNP :
    Total dettes : 2 016 581 millions d’euros.
    Total capitaux propres : 58 968 millions d’euros, soit seulement 2,92 % des dettes.

    http://media-cms.bnpparibas.com/file/38/4/etats-financiers-4t2008.6384.pdf

    Société Générale :
    Total dettes : 1 089 116 millions d’euros.
    Total capitaux propres : 40 887 millions d’euros, soit seulement 3,75 % des dettes. (En fait, c’est même 2,79 % parce que la Société Générale a menti sur ses capitaux propres)

    A lire absolument :

    http://www.jpchevallier.com/article-28235583.html

    Conclusion : les banques françaises sont encore plus en faillite que les banques américaines, ce qui n’est pas peu dire. Les banques françaises seront nationalisées dans quelques jours.

  24. Jennifer dit :

    Le monde est entré dans la pire récession depuis la 2ème guerre mondiale, récession qui pourrait se transformer en dépression. C'est le terreau idéal dans lequel murissent traditionnellement le nationalisme, le racisme et le fascisme.

    Ainsi en Grande Bretagne où les licenciements ne cessent d'augmenter, on a vu récemment une grève aux slogans xénophobe dans les raffineries "British jobs for british people".

    Par ailleurs le parti fasciste, BNP (British National Party) dont l'audience croît, est pour la première fois en position de présenter des candidats au Parlement Européen en juin. La seule antidote est que la gauche prenne résolument en main la lutte antiraciste et antifasciste et propose des solutions alternatives à la crise crédible. La force des fascistes vient des démissions, adaptations racistes et divisions de la gauche. Dans la situation présente l'unité devient une urgence.

    http://www.guardian.co.uk/commentisfree/2009/feb/23/bnp-sabby-dhalu-uaf-fascism?showallcomments=true

  25. Nipontchik dit :

    "Ex comunistas como Veltroni o Massimo D’Alema, ex radicales verdes como Francesco Rutelli, socialistas europeos como Piero Fassino, católicos centristas como Romano Prodi o Rosy Bindy, gobernadores condenados como Antonio Bassolino, democristianas mustias como la alcaldesa de Nápoles, Rosa Jervolino, heterodoxos filósofos venecianos como Massimo Cacciari, y barones norteños como el sindicalista turinés Sergio Chiamparino o el boloñés Sergio Cofferati, un alcalde de ideología cercana a la Liga Norte. Por si faltaba alguien, más tarde se sumarían a las listas electorales los radicales dirigidos por Emma Bonino."(el pais)

    La 1ère, la 2ème, la 3ème et peut-être même la 4ème gauche, tous étaient réunis en italie, et avec une grosse ration de mauvaise conscience antiraciste; et la gauche unie (de l'EG au centre-centre-gauche) aperdu les élections et surtout les faveurs des électeurs populiares. Allez comprendre pourquoi!

  26. 4 Août dit :

    "L'illusion du greenwashing ou marketing vert

    Selon un sondage Ipsos commandé par la Région Rhône-Alpes, le mois dernier, pour 87 % des Français, la notion de développement durable évoque en premier lieu l’écologie, mais pas seulement : l’activité économique et financière ainsi que la solidarité sociale y entrent, selon les répondants."

    http://www.marianne2.fr/L-illusion-du-greenwashing-ou-marketing-vert_a175493.html

  27. Nipontchik dit :

    Mais heureusement qu'en France on a Ségolène Royal, qui a un certain instinct de survie politique. Fafa et Aubry ont fait 1 connerie en n'allant pas à la Guadeloupe. Certes on se rappellera les douteux accents identitaires et victimaires de la campagne de Ségolène en 2007 aux Antilles (et ailleurs) mais elle a compris quelle ration de démagogie il fallait aujourd'hui pour arriver au pouvoir (c'est ce qu'on appelle 1 "parti de gouvernement").

  28. Nipontchik dit :

    "Vous ne trouverez aucun cadre de direction dans les entreprises tenus par eux, les annonces d’emplois ne paraissent même pas en Guadeloupe, mais directement en France, via des cabinets de recrutement. Nous vivons et côtoyons les descendants d’esclavagistes et à ce jour les antillais n’ont jamais eu l’attitude que eux ont envers nous.
    4 - (...)Ces aides venant de l’État se sont vous, nous qui les payons pour enrichir des patrons qui exploitent les antillais ! Le salaire d’un Antillais est de 20% à 30% voir 50% inférieur à ceux proposés (à compétence égale) en métropole. Quand on sait que là-bas tout coute plus cher de 20% à 30% comment voulez vous que les gens s’en sortent? Comment peut-on croire qu’avec un coût de production moins élevé et de telles majorations de prix les patrons Antillais prétendent ne pas pouvoir augmenter les salaires? Que vous ayez fait des études ou non, on vous proposera le smic, les emplois sont rares les patrons en profitent pour sous payer leurs employés."

    Le capitalisme mondialisé (et toujours néolibéral jusqu'à nouvel ordre) cherche à contrecarrer la baisse tendancielle du taux de profit. je me demande dans quelle mesure il est capable, aux Antilles et à la Réunion, d'extraire directement de la plus-value (ex de la banane-euro qui ne peut concurrencer la banane-dollar), les industries ayant été délocalisées (pour des raisons sociales avant qu'économiques) depuis longtemps.
    Le capitalisme colonial "profitateur" parasite des Antilles est, dans 1 monde néolibéral, une sorte d'avant-garde du capitalisme à l'échelle mondiale.
    Et son caractère parasite le rend, me semble-t-il, difficilement réformable. D'où le caractère "radical" de l'affrontement de classe et de race, et la difficulté de solutions "réformistes", les seules solutions étant, pour simplement assurer le concept abstrait d'"égalité des droits", de bnature socialiste (i e, signifiant l'expropriation sans indemnité des grands groupes capitalistes).

  29. Nipontchik dit :

    La crise énergétique? Faisons entrer le Kazakhstan dans l'UE!

    "Uranium: le Kazakhstan prévoit de produire environ 12.000 tonnes
    15:26 | 23/ 02/ 2009

    ASTANA, 23 février - RIA Novosti. Le Kazakhstan, dont les stocks de l'uranium occupent la deuxième place après l'Australie envisage de produire environ 12.000 tonnes de ce minerai (+40%) en 2009, a déclaré lundi le ministre kazakh de l'Energie Sanat Mymbayev.

    "Selon nos prévisions, l'extraction d'uranium atteindra 11.900 tonnes en 2009", a annoncé M.Mymbayev intervenant lundi au parlement kazakh.

    En 2008, l'extraction d'uranium au Kazakhstan s'est chiffrée à 8.512 tonnes en dépassant les indices de l'année 2007 de 29%."

  30. Jennifer dit :

    Nipontchik
    Ce n'est pas la mauvaise conscience antiraciste qui marche mais l'antiracisme prouvé dans les faits et la politique.

  31. 4 Août dit :

    La recherche scientifique sur les OGM formellement interdite

    Principale critique : les vendeurs de semences génétiquement modifiées interdisent par contrat aux acheteurs de mener des recherches sur leurs produits. Les firmes acceptent quelquefois des études scientifiques extérieures mais à condition d'en valider les conclusions avant publication. Contrairement aux pesticides ou semences conventionnelles, aucune étude non autorisée ne peut donc être légalement menée sur les semences GM. Certains contrats vont même jusqu'à interdire explicitement à l'acheteur de comparer le produit avec aucune autre semence rivale. Ça ne s’invente pas…

    http://www.lesmotsontunsens.com/ogm-scientifiques-americains-critique-firmes-ogm-monsanto-syngenta-pioneer-3478

  32. Nipontchik dit :

    Les larbins de ce pouvoir antipopulaire on va les niquer!

    "Affaire Jean Sarkozy: Siné relaxé
    AFP
    24/02/2009 | Mise à jour : 14:42 | Ajouter à ma sélection
    Le dessinateur Siné, poursuivi pour "incitation à la haine raciale" après avoir ironisé dans Charlie Hebdo sur une éventuelle conversion au judaïsme de Jean Sarkozy, a été relaxé aujourd'hui par le tribunal correctionnel de Lyon."

  33. Hold-up dit :

    @ 4 Août

    Merci pour ce post sur la volonté des firmes ne nous refourguer leur m**** OGM sans aucune expertise indépendante. Comment se fait -il que l'on accepte la privatisation à ce point là de la Science ? Hors tout contrôle ? Une science annexée TOTALITAIREMENT au Capitalisme tardif qui refuse obstinément de lâcher ses prérogatives comme on le voit en Guadeloupe et aux Antilles.
    Concordance des temps. Guantanamo, Gaza, Pointe-A-Pitre, Centres de rétention et Tutti Quanti, les Néo-cons sortent l'attirail. Les tiraillés n'ont pour l'instant que des mots et la démocratie en bandoulière. Pour combien de temps encore ? Il leur en faut aux exploités et autres exclus de masse du sang froid !

  34. 4 Août dit :

    "sur la volonté des firmes ne nous refourguer leur m**** OGM"

    Volonté aussi des dirigeants européens, qui se sont réunis "en secret" cet automne pour voir comment ils allaient nous cloquer les m****s de leur pote MONSANTO dans nos champs.

    "Les citoyens européens ne veulent pas d’OGM, ni dans leurs assiettes, ni dans leurs champs. Pour essayer de les leur imposer malgré tout, les responsables européens et nationaux manigancent dans leur dos...

    Voici le dernier scandale de notre démocratie génétiquement modifiée. C. Berdot

    Tous les documents et la liste des membres de la Commission Barroso sont en anglais sur le site de FOEE, liens en fin d’article.

    Le "sherpa" français est Mr François Pérol, Secrétaire Général Adjoint de l’Elysée."

    http://www.amisdelaterre.org/Union-europeenne-Reunions-secretes.html

  35. Jennifer dit :

    Elie Domota résume le résultat des discussions avec le gouvernement. Le gouvernement se moque d'eux. En gros, il leur propose toujours "les mêmes balivernes" : des allocations familiales en guise de hausse des salaires.

    "Les mêmes balivernes qu’ils reviennent nous asséner, et qu’ils essaient de nous expliquer ; parce qu’apparemment nous aurions du mal à comprendre. Et bien évidemment les discussions ont dégénéré..."

    6 organisations patronales guadeloupééennes se sont mises d'accord pour une proposition pour les 200 euros d'augmentation mais celle-ci n'a pas l'heur de plaire au MEDEF!

    http://ugtg.org/article_760.html

  36. maxou dit :

    Lever le tabou des maladies professionnelles.
    Santé. « Risquer sa santé et sa vie au travail : une fatalité ? ». Syndicalistes, militants politiques et chercheurs ont « planché » sur ce thème lors d'un colloque à Vitrolles.
    Marseille,
    D'une immense souffrance, faire œuvre utile. Ou, comme le dit Michel Bianco lui-même :
    « Comment transformer un événement douloureux et personnel en action pour la collectivité ? »
    Le 2 août 2006 Jérôme Bianco, son fils aîné, a été victime d'un accident mortel du travail. Depuis, Michel n'a de cesse de faire reconnaître les responsabilités de ce drame et mène un combat plus général pour lever « un tabou : le travail tue ». Vendredi et Samedi, il a organisé à Vitrolles, avec la fédération du PCF des Bouches-du-Rhône, un colloque: « Risquer sa santé et sa vie au travail: une fatalité ? »
    « Maladies éliminables »
    Vendredi soir, le film de Jean-Michel Carré, J'ai (très) mal au travail, programmé par le cinéma vitrollais Les Variétés, a posé le décor : pour le dire vite, le retour massif du taylorisme dans le monde du travail (industrie comme services). En préambule, Michel Bianco a rappelé que,
    « selon les chiffres de l'OMS, il y a autant de morts au travail à travers le monde que de victimes de la pandémie du sida ».
    Samedi matin, René Giorgetti, conseiller régional communiste, a présenté le SIC (système d'information concret) mis au point par le professeur italien Ivar Oddone. « la base de cet outil, c'est la récupération de la mémoire ouvrière », a souligné l'élu qui parle de « maladies éliminables » plutôt que de « maladies professionnelles ». En lien avec les médecins généralistes volontaires et salariés eux-mêmes, le SIC permet de repérer les lieux du golfe de Fos et de l'ouest de l'étang de Berre qui ont généré de la maladie. Les premières conclusions de leur collecte d'informations dessinent des chiffres divergents de ceux de la Caisse nationale d'assurance maladie (CNAM). La proportion de cancers, surdités et affections respiratoires y est beaucoup plus importante que dans les statistiques officielles. « La Sécu ne reconnaît que 2000 cancers professionnels par an alors que leur nombre est estimé à 23 000. Est-on capable de dresser la liste des lieux où ces 20 000 personnes ont contracté un cancer ? » a lancé Marc Andéol, cartographe du SIC. L'objectif final de cette démarche est de rendre publique, via Google Earth et internet, la carte des lieux, des postes de travail qui tuent. Bref, une mappemonde brute sur le Web.
    Cœur de métier.
    Gérard Filoche, inspecteur du travail et militant politique (PS), a abordé cette question de la santé au travail sous l'angle du Code du travail, « dont toute l'histoire est liée à la réduction du temps du travail », et de la recodification, engagée depuis six ans par la droite et le MEDEF, du droit du travail. Un exemple : la durée du travail n'est plus abordée sous l'angle de la santé mais des salaires. La perspective est foncièrement différente. Il faut donc travailler plus pour gagner plus. Au diable, la santé. Pourtant, comme l'a rappelé Gérard Filoche, « ce ne sont plus les coups de grisou qui tuent mais les AVC (accidents vasculaires et cardiaques).
    Dernier intervenant de ce passionnant colloque, Jean-françois Naton, conseiller confédéral de la CGT sur les questions de travail, de santé et de protection sociale. Hypothèse : « Au moment des 35 heures, nous avons pu apparaître comme délaissant la question du bien-être au travail pour favoriser le bien-être en dehors du travail. » En réaction, il y a, selon lui, « réappropriation depuis plusieurs années par le mouvement syndical de son cœur de métier, c'est-à-dire le travail ». Donc, aussi, de la question de la santé au travail. « Ce qui fait souffrance, c'est l'empêchement de la parole. L'enjeu c'est de reprendre le temps du vivre-ensemble sur le lieu de travail, a estimé le syndicaliste. Redonner du sens au travail, c'est dire non à des organisations de travail. Mais comment dire non tout seul ? On en revient donc au syndicaliste. »

  37. maxou dit :

    Nouvelle offensive pro-OGM
    Aurélien Bernier
    secrétaire national du mouvement politique d'éducation populaire (MPEP)
    Par Internet
    Alors que tous les regards sont tournés vers la crise financière, il s'opère en coulisse une nouvelle offensive pro-OGM au niveau européen, menée tambour battant par la commission. À quelques semaines du début des semis et à quelques mois du renouvellement du Parlement européen, les pressions se multiplient pour autoriser de nouvelles variétés de maïs génétiquement modifié, et surtout, pour empêcher des États comme l'Autriche, la Hongrie ou la France de s'opposer aux cultures transgéniques. Transcendé par cet activisme, le Figaro en profite pour révéler que l'Agence Française de sécurité sanitaire des aliments (AFSSA) s'apprête à rendre publique une étude favorable au maïs MON810 de la multinationale Monsanto, dont la commercialisation a été suspendue début 2008 par l'actuel gouvernement français. Ce journal, connu pour avoir régulièrement vanté les mérites des OGM, se garde bien évidemment de rappeler les doutes qui ont plusieurs fois été exprimés sur l'objectivité de cette agence en matière de biotechnologies agricoles. Voici donc Jean-Louis Borloo dans une posture désagréable, lui qui avait fait du dossier des OGM le symbole d'un Grenelle de l'environnement qui n'en finit plus de s'effriter au fil des débats parlementaires. Pourtant, malgré les efforts des lobbies, nous avons de bonnes raisons d'espérer que le moratoire sur le MON810 soit maintenu en 2009. De plus en plus sceptiques sur les OGM, les États membres votent en effet majoritairement contre les propositions de la commission. Mais combien de temps durera ce jeu ? Quelle sera l'issue de cette guérilla juridique entamée il y a dix ans par l'Autriche, et qui s'est pour l'instant heurtée au mur des institutions européennes et de son libre-échangisme intégral ? Après avoir simplifié les procédures d'autorisation avec un règlement scandaleux adopté en 2003, après avoir introduit une tolérance de 0,9 % d'OGM dans les produits biologiques en janvier 2009, la prochaine étape pourrait être une refonte des procédures d'évaluation de nature à évacuer tout débat politique, laissant à la science officielle le soin de trancher.

    Un verre de Roundup tous les matins
    Georges Fougerolles
    paris
    l'AFSSA aurait décrété que le Mon810 serait sans danger ? Je vois plusieurs raisons de douter fortement de cette conclusion. La première est que les expertises favorables précédentes se sont avérées être financées directement ou indirectement par Monsanto. La deuxième est qu'il faut rappeler que le Mon810 a été génétiquement modifié a priori pour pouvoir résister au Roundup (herbicide pesticide fabriqué par Monsanto). Le Mon810 pourrait donc survivre tout en étant gorgé de Roundup. J'aimerais alors qu'on m'explique comment un produit alimentaire imbibé d'une substance capable de tuer toute vie animale et végétale alentour puisse ne pas être considéré comme nocif pour la santé par l'AFSSA. Cette conclusion manque singulièrement d'objectivité. D'autre part, les cas de contamination des cultures adjacentes, se traduisant par des malformations de plants de maïs sains suite à une proximité plus ou moins éloignée de Mon810, devraient appeler à la plus grande prudence. Pour finir, il convient de considérer les antécédents de la firme, qui a, entre autres, produit l'argent orange qui a été épandu pendant la guerre du Vietnam, puis l'aspartame, mis en cause dans des pathologies telles que tumeurs au cerveau, sclérosé en plaques, épilepsie, maladie de Parkinson, maladie d'Alzheimer, retard mental, lymphome, malformations congénitales, fibromalgie et diabètes. J'invite les responsables de l'AFSSA à boire un verre de roundup tous les matins et à revenir nous faire part de leurs impressions dans un mois, s'ils sont encore vivants.

  38. 4 Août dit :

    "Une récente étude scientifique réalisée par Navdanya, a comparé la terre des champs où du coton Bt a été planté pendant 3 ans avec celle des champs adjacents, plantés de coton naturel ou d'autres cultures.

    (...) À ce rythme, une dizaine d'années de culture de coton OGM, ou de tout type de culture génétiquement modifiée dotée de gènes Bt, pourrait entraîner la destruction totale des organismes du sol, laissant la terre morte, incapables de produire la nourriture.

    (...) La Commission européenne tente de faire pression sur les pays exempts d'OGM pour introduire le maïs MON 810.

    (...)L’étude de Navdanya, la première à avoir examiné l'impact à long terme du coton Bt sur les organismes du sol, est un appel au réveil pour les organismes de réglementation du monde entier. Elle montre aussi que les affirmations de l'industrie biotechnologique sur l’innocuité des cultures génétiquement modifiées sont mensongères.

    Pour obtenir une copie du rapport de l’étude et pour de plus amples renseignements, veuillez contacter :

    Navdanya
    A-60, Hauz Khas
    New Delhi – 110 016
    Téléphone : 91-11-26535422 / 26532124
    Courriel : vandana@vandanashiva.com
    Site Internet : http://www.navdanya.org "

    http://www.alterinfo.net/Le-coton-Bt-de-Monsanto-detruit-la-terre-et-les-agriculteurs_a30107.html

  39. Doumé dit :

    QUI POUR UNE PETITION POPULAIRE SOUHAITANT LA COMPOSITION DE LISTES D'UNION POUR UNE EUROPE ANTILIBERALE?

    FAISONS LA ET ENVOYONS LA AU FACTEUR..........
    SI UN CAMARADE PEUT M'AIDER POUR LA CREER EN LIGNE JE SUIS PARTANT.
    VOICI MON MAIL:DOUME83200@HOTMAIL.FR
    FRATERNELEMENT........

  40. 4 Août dit :

    Dissémination OGM prouvée : des champs jusqu'aux assiettes Bio - LMOUS

    Au Mexique, des gènes modifiés ont été retrouvés dans des variétés traditionnelles. En Belgique, une étude montre que des OGM, interdits en Europe pour certains, sont présents dans l'assiette des consommateurs. Jusque dans l'alimentation biologique. Qui sème au vent, récolte le fléau...
    OGM : contamination et dissémination

    L'AFSSA n'y trouvera certainement rien à redire, mais l'information "devrait" faire sensation dans la communauté scientifique, dont certains cadres se plaignent de l'obstruction systématique des firmes semencières, interdisant ainsi toute étude scientifique indépendante.

    Publiée dans le 21 janvier 2009 sur le site NewScientist, une étude mexicaine démontre que des gènes de maïs génétiquement modifié ont contaminé des variétés sauvages.

    "Maintenant, c'est officiel"

    http://www.lesmotsontunsens.com/etude-scientifique-dissemination-contamination-ogm-produits-alimentaires-assiettes-consommateurs-3481

  41. Hold-up dit :

    J'ai lu ce message sur le net suite à l'entreprise désormais INDUSTRIELLE de
    désinformation sur les OGM avec la complicité directe ou indirecte d'une poignée de scientifiques dont parfois l'agronomie n'est même pas leur domaine de compétence. Dés qu'un de leur ami pro-OGM est critiqué c'est une levée de boucliers. Évidemment les scientifiques opposés aux OGM n'ont jamais les faveurs des plateaux de télévision ou les antennes des radios.

    Je me disais qu'il était utile de lire ce message qui rapidement synthétise plusieurs analyses au delà de la seule problématique liée à la Santé !
    Car comme si la problématique liée à la Santé ne suffisait pas, c'est à bien d'autres domaines que les firmes pro-OGM veulent s'attaquer.
    Il est étonnant de voir comment Monsanto attaque par exemple le droit à la " propriété privée ". Et tout aussi étonnant de voir que les principaux adorateurs de la dite " propriété privée " ne bronchent pas lorsqu'une multinationale s'attaque à un agriculteur américain ou canadien.
    Il en va comme des " droits de l'homme à géométrie variable ", le droit à la propriété privée est lui aussi à géométrie variable.
    Vérité ici, mensonge là.

    L'internaute répond donc à un journaliste de BFM qui effrontément incompétent sur le sujet et larbin comme pas deux n'a cessé d'offrir un tapis rouge à un communiquant payé par les lobbyes des Agro-managers pro -OGM et qui déversait à la pelle toutes sortes de fausses informations.

    "BFM / Réponse d'un internaute :

    Incroyable votre désinformation sur les OGM ! Risible !
    Il faudra me dire combien vous avez été payé ou pourquoi vous avez eu la flemme de ne pas faire votre job ce soir- Oui, pourquoi avez-vous refusé d'inviter les bonnes personnes, les scientifiques, les agronomes qui sont sceptiques devant l'invention juteuse d'une firme, qui vise le contrôle planétaire de l'alimentation ?

    Les bonnes personnes auraient pu vous expliquer la réalité de la problématique OGM dans toutes ses dimensions - anthropologiques, économiques, politiques, sociales que cette piraterie multinationale induit et charrie avec son lot quotidien de cadavres.
    Les paysans Suicidés qui meurent en masse en Inde ou ailleurs ne vous disent pas merci.
    Devenus dépendants des firmes pour l'achat répété et obligatoire des semences OGM, des centaines de paysans se suicident en effet, de par le monde - en Inde en particulier - car ils ne peuvent plus rembourser leurs emprunts à Monsanto ou à d'autres semenciers.

    Les paysans libres du canada dont les champs sont pollués par Monsanto du fait de la dissémination des semences OGM par le vent, se voient poursuivis par la firme et traînés devant les tribunaux pour VOL DE SEMENCES !

    Les paysans libres du Canada ne vous disent pas merci !
    Ni les paysans libres des USA brisés par les procéduriers de Monsanto.

    Aucune enquête épidémiologique n'a été effectué dans le monde en ce qui concerne la consommation des OGM. Comment pouvez-vous annoncer qu'il n'y a pas de danger ? Vous n'en savez rien. Personne ne le sait. Et personne ne veut engager de recherches allant en ce sens.

    Il est établit de plus que la firme Monsanto trafique ses résultats scientifiques et ne joue pas la carte de la transparence. Le saviez-vous ?

    Les populations américaines ou chinoises, grandes consommatrices d'OGM et piégée par leur gouvernants en feront très certainement un jour les frais.
    Le maïs MON 863 est un maïs à insecticide (Cry3Bb1 modifié) dangereux. Il est même interdit aux USA car des instances indépendantes ont prouvé qu'il était toxique. Le saviez vous ? Non. Vous ne le dites pas car vous êtes ignorant du dossier que vous avez osez pourtant traité à l'antenne. Étrange compétence que votre ignorance satisfaite qui fait de vous un porte-parole au mieux de la non-information, au pire de la désinformation.

    Vous ne dites rien sur la dissémination des OGM dans les champs des agriculteurs BIO et la perte de leur label !
    Vous rendez-vous compte de toutes les contre-vérités que vous assénez en 5 minutes dans votre émission radio et du mal que vous faites aux personnes qui ne peuvent pas répondre ?

    C'est pourquoi je me dis qu'il n'y a que deux possibilités.
    Soit vous êtes payé pour désinformer en direct sur une radio nationale, soit vous ne travaillez pas vos dossiers et vous êtes incompétent. Ce qui ne serait pas très grave si cela ne concernait pas le métier qui semble être le votre. Celui de journaliste.

    Répondez-moi pour m'informer de l'option qui vous semble la plus erronée. Nous en rediscuterons bien volontiers.

    Car si je vous ai bien compris, vous voudriez que les Français et les Européens acceptent ce que même les USA ont refusé ? Sachez que lorsque les OGM auront pollué toutes les surfaces agricoles, les paysans n'auront plus la liberté de choisir entre différents types d'agriculture.
    Les OGM sont une entreprise totalitaire qui obère tout autre choix possible. Aucune liberté dans cette entreprise. Que de l'asservissement et le remplacement des paysans par des agro-managers qui se foutent pas mal des populations et de leur sort. La crise mondiale que nous sommes en train de vivre nous en montre le parfait exemple. Décidément. Pitoyable votre émission. "

  42. Hold-up dit :

    @ Jennifer

    Bonjour- J'ai vu que tu reparlais de la soi-disante xénophobie des dernières manifestations Britanniques. C'est faux ! Il y a eu information tronquée de la part de la BBC et désinformation. Les travailleurs ont manifesté pour leur emploi et le dirigeant du parti néofasciste anglais a été viré poliment mais rapidement des manifestations.

    Il est temps de rectifier ce que nos médias par " copié-collé " ont reproduit sur nos antennes sans aller voir. Le site Rue 89 est revenu sur cette histoire. Il faut l'intégrer pour ne pas amener de l'eau au moulin du FN ici. Non les travailleurs Britanniques ne sont pas racistes. Ils œuvrent pour qu'on les respecte et veulent se faire entendre.

    http://www.rue89.com/2009/02/11/royaume-uni-la-grande-peur-de-la-lutte-des-classes?page=2#comment-706810

  43. Hold-up dit :

    Depuis 15 ans 25 000 suicidés en Inde pour raison de faillite consécutive à l'emploi des OGM en plein champ.

    http://leweb2zero.tv/video/chevalierguignette_9545744368905ad

  44. Jennifer dit :

    Hold up
    "British jobs for british workers" est un mot d'ordre xenophobe. Et cela on ne peut pas en démordre. Si en France tu voyais une manif se dérouler avec plein de panneaux disant et des travailleurs criant: "les emplois pour les Français," tu dirais quoi? Ils défendent leurs jobs?

  45. 4 Août dit :

    @ hold up

    "Les paysans libres du canada dont les champs sont pollués par Monsanto du fait de la dissémination des semences OGM par le vent, se voient poursuivis par la firme et traînés devant les tribunaux pour VOL DE SEMENCES !"

    Rien que ça, ça devrait interpeller... Nos connards de décideurs !

    Va-t-on attendre le 19 mars pour sortir le goudron et les plumes ?

    1 mois !

  46. Sarkozy : et un mensonge de plus, un ! dit :

    Pantouflage de François Pérol : le gros mensonge de Sarkozy.

    Nicolas Sarkozy a manifestement quelques soucis avec la déontologie. Depuis Rome, lors du sommet franco-italien, le président de la République a déclaré devant la presse que la future nomination du secrétaire général adjoint de l’Elysée, François Pérol, à la tête du futur groupe Caisse d’épargne — Banque Populaire ne posait pas de « problème » aux yeux de la commission de déontologie.
    Cette dernière est censée se prononcer en cas de pantouflage, c’est-à-dire de départ d’un fonctionnaire vers le privé pour vérifier qu’il n’existe pas de conflits d’intérêts potentiels.
    D’après Sarkozy, cette commission de déontologie « a donné son point de vue, et son point de vue a été communiqué aux deux banques. Il sera rendu public et vous verrez qu’une fois de plus, c’est la différence entre une polémique et un problème. De problème il n’y en a pas ».
    Il semble que le président de la République prenne ses rêves pour la réalité. Car ladite Commission n’a pas été saisie du cas Pérol. Et ne s’est pas réunie pour en discuter. « On n’a jamais évoqué le cas de François Pérol, assure un membre de la commission, puisque notre prochaine réunion est prévue pour le 11 mars ».
    A l’Elysée, un porte-parole tente de rattraper le coup en expliquant que « la commission ne s’est pas encore réunie, mais elle a émis un avis "off", positif, qu’elle a communiqué aux banques. C’est ce qui se passe dans les cas d’urgence ».
    En réalité, il semble bien que cette procédure d’urgence soit totalement inconnue : « Cela fait des années que je siège à cette commission, et à ma connaissance une telle procédure n’a jamais été convoquée », selon le membre de la Commission interrogé par Libération.
    Le président de la commission de déontologie, Olivier Fouquet, n’a pas souhaité répondre à nos messages.

    Quant aux banques, elles refusent de dire si elles ont ou non reçu le fameux avis «off» de la commission. Mais puisqu’on vous dit qu’il n’y a pas de problème…

    http://www.liberation.fr/economie/0101321567-pantouflage-de-perol-le-gros-mensonge-de-sarkozy

  47. Hold-up dit :

    Pour info : jusqu'au 28 février 2009 - Paris 190 bd de charonne - 75020 Paris (M° Alexandre Dumas) -

    JUSQU'AU 28 FEVRIER ! (VITE !) -

    CINEASTES CONTRE LA GUERRE ET L'OCCUPATION

    FILMS DOCUMENTAIRES DE REALISATEURS ISRAELIENS ET PALESTINIENS

    http://confluences.jimdo.com/cineastes-contre-la-guerre-et-l-occupation/

    Et en Mars 2009 :

    Pendant l'art critique, la guerre continue...

    9ème FESTIVAL DU CINEMA
    ISRAELIEN DE PARIS 2009
    25-31 mars 2009

    A lire cependant :

    http://www.isratim.co.il/details.php?id=26
    http://www.isratim.co.il/

  48. Hold-up dit :

    @ Jennifer

    OK- autant pour moi. Je ne connais pas plus que cela la réalité Britannique.
    Question : Comment va la Gauche en Angleterre ?
    S'est-elle définitivement discréditée et s'est -elle évanouie dans les décombres des trahisons, reniements tous azimut et guerre d'Irak ? Pas de pôle de rassemblement là-bas ? Où est la vraie Gauche? Quelqu'un pourrait -il nous renseigner ?

    pour info :

    "D’ores et déjà, la Grande Bretagne craint un « été de colère ». De source policière, les « victimes de la crise économique » pourraient, dans les prochains mois, envahir les rues, avec en prime, une première : le renfort des classes moyennes. Les banques pourraient devenir des « cibles valables ». Aux Etats-Unis, outre les 2 millions d’expulsions effectives sur 3 millions de dossiers en cours en 2008, on s’attend à une fermeture massive des commerces de détails, 220000 boutiques. La marginalisation a atteint un tel niveau que l’on trouve sur le net des « guides de la débâcle sociale », comme celui-ci, qui conseille, aux gens en difficulté, de ne plus payer leurs factures, explique comment anticiper son licenciement, et évoque les diverses possibilités pour vivre hors du système. "

    http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=52096

    Sur les OGM / Vidéos + liens :

    Éloquent ! Quand les intérêts des multinationales passe avant la santé et les intérêts des populations et des citoyens.

    http://www.agoravox.tv/article.php3?id_article=21960

  49. Nipontchik dit :

    Combattre le négationnisme!

    "Guerre: pénaliser la négation de la victoire soviétique (député)
    19:35 | 24/ 02/ 2009

    MOSCOU, 24 février - RIA Novosti. L'initiative du ministre des Situations d'urgence Sergueï Choïgou de poursuivre en justice les personnes niant la victoire de l'URSS dans la Grande guerre patriotique contre l'Allemagne nazie pourrait être appuyée, estime que le député russe Vladimir Grouzdev, un des dirigeants du Comité de la Douma pour la législation.

    M.Choïgou, prenant la parole mardi devant des anciens combattants réunis au Musée-panorama "Bataille de Stalingrad" à Volgograd (Volga), a insisté sur la nécessité d'adopter une loi pénalisant la négation de la victoire de l'URSS dans la guerre de 1941-1945.

    Selon le ministre, les présidents de certains pays qui nient ce fait ne pourraient ainsi entrer librement en Russie et les maires des villes où sont démolis les monuments militaires soviétiques réfléchiraient avant de commettre leurs exactions.

    "Cette proposition intéressante pourrait être soutenue", a expliqué le député dans un entretien à RIA Novosti.

    Toutefois, a-t-il ajouté, les chefs d'Etat étrangers bénéficient de l'immunité présidentielle en vertu de législations intérieures et de règles internationales. Ce n'est qu'à la fin de leurs mandats que ces personnes pourraient être poursuivies en justice."


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