18fév 09
Pirouettes et causettes ne font pas une politique à la hauteur des circonstances. Il est consternant de voir le Chef de l’État incapable de s’élever au dessus de ses certitudes idéologiques de libéral buté. Quoi? Encore une diminution d’impôt ! Et donc un appauvrissement supplémentaire de l’État. Entre 1 et 2 milliards pris aux contribuables qui continuent à payer. Et pendant ce temps la seule entreprise Total amasse 14 milliards de profits. Ainsi on ne touchera pas aux profits du CAC 40. Le capital et la rente sont une nouvelle fois exemptés de toute solidarité dans la crise.
Le président ferait bien de comprendre le message que les Antilles lui adressent au nom de tous les Français qui souffrent. Assez de saupoudrage de mesures finalement surtout destinées à détourner l’attention des magots qui continuent à s’amasser. Les Français veulent des revenus dignes. D’abord de meilleures payes. Il est inacceptable que le SMIC ne soit pas augmenté. Ensuite des protections sociales adaptées au temps de crise. Il est intolérable que les minima sociaux ne soient pas durablement réévalués.
Une fois de plus le Président ruse et agite des leurres. Il profite de la crise pour faire avancer encore le modèle de société où les salariés et l’État sont mis à contribution tandis que les actionnaires voient leurs superprofits épargnés et leur égoïsme social encouragé.
Dans cette note, une fois n’est pas coutume, je publie une analyse que je n’ai pas moi-même rédigé. Il s’agit de ce qu’a écrit, séance tenante dans la soirée, le secrétaire national du Parti de Gauche responsable du dossier social, Claude Debons. Comme il met en regard nos critiques et nos propositions, son travail prend une dimension d’autant plus utile. Voici ce que nous voulons prouver : on peut gouverner autrement, en ce moment aussi.
Le Président de la République s’emparant en personne du dossier social, on aurait pu attendre qu’il prenne la mesure de la gravité de la crise et de ses conséquences et qu’il fasse des propositions à la hauteur des enjeux. Il n’en est rien. Le montant des mesures annoncées pour les ménages modestes, les couches moyennes, les personnes en situation de chômage ou de précarité s’élève à 2,6milliards d’euros. Ce montant est à rapprocher des 8 milliards d’exonération de taxe professionnelle accordées dernièrement au patronat ou aux 15 milliards d’euros du paquet fiscal pour l’essentiel au bénéfice des ménages aisés. Deux poids, deuxmesures. Les annonces comportent beaucoup de mesures ponctuelles qui ne seront touchéesqu’une fois sauf décision de reconduction (suppression de tiers provisionnels, prime pour les familles, prime pour les chômeurs, par exemple) à la différence du paquet fiscal ou de l’allègement de la taxe professionnelle qui se reconduisent automatiquement d’une année sur l’autre.
Il y a un refus obstiné de mesures structurelles répondant à la profondeur de la crise. Rien qui permettrait de commencer à modifier durablement le partage des richesses : hausse du SMIC, des salaires, des pensions, des minima sociaux. Rien de substantiel non plus pour permettre de lutter contre les licenciements, les délocalisations, l’augmentation du chômage. Et pas question de stopper les suppressions d’emplois publics bien au contraire. Depuis le début, la politique de Sarkozy tourne le dos aux réponses nécessaires à l’intérêt général. Le paquet fiscal et le bouclier fiscal redistribuent aux riches desdizaines de milliards qui manquent pour des mesures en faveur de l’emploi. La liquidation des 35 heures, la libéralisation des heures supplémentaires, la perspective de travailler le dimanche et jusqu’à 70 ans, réduisent les possibilités d’embauche. Les suppressions d’emplois dans les services publics — dont l’hôpital public et l’éducation — rétrécissent l’emploi et pénalisent les usagers. La protection sociale (assurance maladie, assurance chômage, retraite…) est réduite ce qui précarise les plus faibles et aggrave les inégalités. Les aides aux banques sans contrôle ni contrepartie ne permettent pas d’orienter le crédit vers les investissements socialement et écologiquement utiles. Enfin son plan de relance annoncé en décembre n’est pas à la hauteur de la gravité de la crise. Ses mesures « sociales » sont de la même eau : insuffisantes et inadaptées.Le Parti de Gauche propose une alternative globale avec son plan de 29 mesures d’urgence face à la crise (voir le document complet sur le site).
LES MESURES FACE AU CHÔMAGE
Ce qui les caractérise c’est qu’elle ne visent pas à lutter contre l’augmentation du chômage mais à atténuer (un peu) ses effets. Ces mesures soulignent la vacuité de l’accord Unedic (refusé par tout les syndicats sauf la CFDT) qui ne couvre pas les plus précarisés.
- Augmentation de l’indemnisation du chômage partiel (elle passe de 60 à 75 % du salaire brut). C’est un mieux mais encore insuffisant, les salariés n’étant en rien responsables de cette situation. Les organisations syndicales réclament de 80 à 100 %.
- Prime exceptionnelle de 500 euros pour les chômeurs pouvant justifier de 2 à 4 mois de travail. C’est un palliatif de l’accord Unedic qui n’indemnise qu’avec justification de 4 mois de travail. C’est une mesure ponctuelle donc pas une indemnité dans la durée pour les personnes concernées.
- Création pour deux ans (2009-2010) d’un fonds d’investissement social « pour coordonner les efforts en matière d’emploi » et destiné à la formation des chômeurs. Ça ne peut pas faire de mal, mais on est loin d’une véritable sécurité sociale professionnelle.
- Information et consultation du comité d’entreprise des établissements de plus de 50 salariés bénéficiant d’une aide publique. Meilleure association des syndicats aux restructurations. Rien n’est dit sur un réel pouvoir permettant aux syndicats de contester ou de surseoir aux décisions patronales.
Les principales réponses du Parti de Gauche :
- Droit de veto suspensif pour les représentants des salariés permettant l’examen de la situation de l’entreprise et des alternatives économiques possibles.
- Contrôle administratif permettant d’interdire les licenciements abusifs sans justification économique sérieuse.
- Commissions régionales et départementales de l’emploi et du développement économique (employeurs, syndicats, élus et collectivités territoriales, préfecture), chargées d’examiner les alternatives aux licenciements et aux délocalisations.
- Droit de reprise par les salariés, avec l’aide du secteur public bancaire à constituer, des entreprises qui voudraient délocaliser ou déposer leur bilan, notamment sous des formes coopératives ou d’économie sociale
- Nouveau statut du salarié avec une sécurité sociale professionnelle financée par un fonds patronal mutualisé, garantissant la continuité des droits en cas de perte d’emplois ou de chômage partiel.
- Abrogation des mesures qui ont vidé de sa substance la loi sur les 35 heures et libéralisé le régime des heures supplémentaires. Réduction à 130 heures du contingent annuel d’heures
supplémentaires. Réduction des durées hebdomadaires maximales de travail et, en particulier, réduction de 48 à 44 heures de la durée maximale sur une semaine.
- Arrêt des plans de suppression d’emplois publics et de privatisations ; création d’emplois dans les services publics pour combler les déficits patents (hôpitaux, service public de
l’emploi, éducateurs spécialisés, police de proximité, tribunaux, inspection du travail, éducation, culture, audiovisuel public, etc.).
- Un plan d’investissements publics sur deux ans, animé par le triple souci de relance de la demande et de l’emploi, de satisfaction des besoins sociaux et de réorientation écologique de notre mode de production. Combiné aux autres mesures évoquées par ailleurs, ces investissements devraient amener à 100 milliards d’euros (env. 5% du PIB) le soutien public à l’activité économique.
- Effort massif d’investissements en recherche et développement vers le secteur des énergiesrenouvelables.
MESURES FISCALES
Ce qui les caractérise, c’est un allégement ponctuel pour une partie des couches moyennes, qui ne concerne pas les 16 millions de foyers fiscaux qui ne paient pas l’impôt sur le revenu et ne peuvent donc pas bénéficier d’une « ristourne » fiscale.
- Suppression provisoire des deux tiers prévisionnels restant à payer en 2009 pour les 4 millions de ménages assujettis à la première tranche d’imposition. Gain moyen par ménage de 200 euros. Un crédit d’impôt étendra la mesure aux 2 millions de foyers fiscaux qui dépassent légèrement la limite de la première tranche.
Les principales réponses du Parti de Gauche :
- Abrogation du paquet fiscal favorable aux plus fortunés et redistribution des 15 milliards d’euros libérés sous forme d’une prime au profit des 60 % des ménages les moins riches, avec un taux de redistribution d’autant plus élevé que le revenu est faible et les charges de familles
élevées. Cela permettrait de verser en deux fois dans l’année une prime allant de 1500 euros (pour les 10% les plus pauvres) à 500 euros (pour la tranche supérieure de revenu concernée).
- Abrogation du bouclier fiscal, rétablissement de la progressivité de l’impôt sur le revenu permettant de plafonner un revenu maximum. Lutte contre l’évasion et la fraude fiscale.
MESURES POUR LE POUVOIR D’ACHAT DE CERTAINES FAMILLES
- Prime de 150 euros pour 3 millions de familles qui bénéficient de l’allocation de rentrée scolaire. Là encore il s’agit d’une mesure ponctuelle touchée une fois.
- Mise en place de bons d’achats de service à la personne de 200 euros par foyer pour l’aide à domicile, la garde d’enfants, le soutien scolaire ou le ménage. Parmi les bénéficiaires possibles : les 650 000 ménages bénéficiant de l’allocation personnalisée d’autonomie à domicile, les 470 000 bénéficiaires du complément mode de garde d’enfants gagnant moins de 43 000 euros par an, les 140 000 foyers
ayant un enfant handicapé, les demandeurs d’emplois retrouvant du travail et ayant des problèmes temporaires de garde d’enfants.
Les principales réponses du Parti de Gauche :
- Augmentation du SMIC — pour atteindre 1500 euros net — de 10% au 1er mars 2009, 10% au 1er juillet 2009 et 10% au 1er juillet 2010, avec un fonds de compensation temporaire pour les PME qui maintiennent l’emploi.
- Augmentation du minimum de pension de retraite et des minima sociaux de 300 euros – Augmentation des bourses d’études et mise en place d’une allocation d’autonomie pour les jeunes.
- Conditionnement de toutes les aides publiques aux entreprises (y compris exonérations de cotisations sociales) à la conclusion d’un accord comprenant une revalorisation des salaires signé par une majorité syndicale.
- Indexation des salaires, pensions, et minima sociaux sur les prix pour assurer le maintien du pouvoir d’achat.
- Injonction immédiate aux entreprises d’appliquer strictement le principe d’égalité de salaires hommes/femmes sous peine de sanction aggravée.
– Abrogation des lois de régression sociale prises par la droite contre les retraites, l’assurance maladie et les droits des chômeurs. Financement accru pour améliorer la protection sociale (assurance maladie, retraite, chômage) par une taxation de la spéculation et des profits financiers non réinvestis. Suppression des franchises médicales, rétablissement des conditions du droit à la retraite à 60 ans à taux plein, amélioration de la couverture chômage et revalorisation des indemnités en attendant la mise en place de la sécurité sociale professionnelle.
- Droit à un logement pour tous, par des mesures d’urgences : recours aux logements vacants, suppression du dépôt de garantie pour les locataires et garantie du maintien dans les lieux, moratoire sur les prêts-relais. Blocage des loyers pour deux ans. Baisse des loyers de 10% dans les zones ayant enregistrées les plus fortes hausses depuis cinq ans.
– Droit d’accès à l’eau, à l’électricité et au gaz, gratuit sur une première tranche de consommation pour les ménages à faible revenu.
DIVERSES AUTRES MESURES
- Les patrons des entreprises qui licencient ou recourent au chômage partiel devront renoncer à leurs bonus. En l’absence de texte législatif, « l’invitation » risque de faire long feu.
- Les banques invitées à moduler les échéances de remboursement des prêts immobiliers pour les salariés en chômage partiel.
- Les syndicats vont être conviés à de multiples négociations, manière de gagner du temps face au mécontentement social.
Les principales réponses du Parti de Gauche :
– Mise en place d’une rémunération maximum pour limiter les écarts de rémunération dans les entreprises, plafonnement des dividendes des actionnaires et suppression des « bonus » des dirigeants d’entreprises. Suppression des stock-options, sauf pour les petites et moyennes entreprises nouvellement créées et durant les 5 premières années.
- Maîtrise publique du système bancaire pour contrer la spéculation ; pour une politique du crédit au service de l’emploi, du logement social, des services publics, des projets écologiques ; pour un développement régional ; pour un véritable service public bancaire.
BLA – BLA – BLA
Sarkozy s’est livré à son habituel baratin sur la valeur travail en oubliant que sa reconnaissance passe d’abord par le salaire. De même sur le partage de la valeur ajoutée et la part qui doit revenir aux salariés, il veut missionner un expert et inviter syndicats et patronat à négocier. Les chiffres sont pourtant connus : de 1983 à 2008, la part des travailleurs a été réduite de 71 % à 62 % de la valeur ajoutée créée par les entreprises ; soit plus de 170 milliards d’euros par an transférés des salaires aux profits. Cela représente en moyenne plus de 6500 euros par an (550 euros par mois) perdus par chaque travailleur. Et le levier essentiel d’un nouveau partage de la valeur ajoutée, c’est l’augmentation des salaires dont il ne veut pas entendre parler.
Que restera-t-il alors du discours sur le partage des profits ? Même rengaine habituelle sur la nécessité de « moraliser le capitalisme » et de veiller à la « justice sociale ». Sarkozy ne manque vraiment pas d’air.
LES CONTRE-REFORMES DOIVENT CONTINUER
Sarkozy prend prétexte de la crise pour poursuivre ses contre-réformes. Son idée est résumée dans l’affirmation « Nous sortirons de la crise en modernisant la France » pas « en embauchant davantage de fonctionnaires ou en rétablissant l’autorisation administrative de licenciement », ni en « augmentant massivement le SMIC ». Il veut donc continuer ses contre-réformes (université, recherche, État, formation professionnelle, retraites complémentaires, etc). Plus que jamais, la résistance sociale appellera une alternative politique.
Le 18 février 2009 – 23h30.
En comparaison SuperMenteur était un enfant de chœur !
Sarkokarcher 1er se prend réellement pour le Roi du Monde !
Il se moque éperdument des avis contraires, il bafoue chaque jour la Démocratie !
Cela va mal finir si la crise continue à s'empirer et à force d'exaspérer le peuple ce dernier va finir par réagir fortement et lui montrer à ce miniNapoléon ce qu'est la lutte des classes !
@Hold up
Merci pour le lien sur les cinéastes israeliens contre la guerre. Sur la gauche anglaise, voici une première ébauche de réponse succincte.
Pour comprendre la réalité politique anglaise il faut comprendre ce qu'est le parti travailliste: un immense parti dont est membre le TUC (Trade Union Congress qui est l'organisation qui unifie l'ensemble des syndicats et savoir que le taux de syndicalisation est énorme en Angleterre comparé à la France). On ne peut pas faire de la politique en Angleterre si on ne comprend pas cela. Ainsi on retrouve tous les courants dans le Labour qui chez nous sont dans l'autre gauche.
C'est donc en quelque sorte tout l'inverse de la France: l'unité existe au sein du Labour où se retrouve ce que nous appellerions ici l'autre gauche. Les luttes peuvent être très intenses au sein du labour mais toujours dans le respect de la démocratie qui est une tradition il me semble plus ancrée qu'en France. Dans cette gauche travailliste, on retrouve des gens tels l'ancien maire de Londres, Ken Livingstone et des parlementaires qui organisent la solidarité avec le Vénézuela, Gaza, et qui sont résolument anti racistes. Les syndicats aussi sont très actifs dans la solidarité avec le Venezuela et d'autres pays d'Amérique latine. Bien que défait aux dernières élections, Ken dit "le rouge" continue à mener la bataille avec tous ceux qui l'ont soutenu dans Progressive London (une coalition de gens de gauche, d'écologistes, féministes, antiracistes et d'organisations de la diversité etc... tous les partenaires avec lesquels il a travaillé au cours de son mandat en essayant d'apporter des réponses à leurs problèmes). Il reste extrèmement populaire.
Il y a une exception: Respect (émanation du SWP anglais) qui n'est pas dans le parti travailliste (ils ont subi une scission récemment il me semble). Respect a joué un rôle important dans la solidarité sur l'Irak, et était partie prenante de la lutte contre le massacre de Gaza. Mais ils ne sont pas les seuls. Ils peuvent être aussi très sectaires comme certains que nous connaissons ici. Leur dirigeant est bien connu Georges Gallaway et il est en ce moment en train de se diriger vers Gaza dans une caravanne qui a déjà traversé la France (s'est arrêtée notamment à Bègles) en solidarité avec les palestiniens.
« La goutte d’eau a fait déborder le vase : lors de sa réunion, jeudi 19 février, le conseil d’administration des Caisses d’Epargne a adopté une résolution s’opposant vigoureusement à toute entrée de l’Etat dans son capital.
Le résultat ne s’est pas fait attendre : François Pérol, secrétaire général adjoint de l’Elysée, a aussitôt convoqué les dirigeants des Caisses d’Epargne et des Banques Populaires – Bernard Comolet et Philippe Dupont – pour leur passer un savon. Et leur annoncer la bonne nouvelle : l’Etat va prendre jusqu’à 20 % du capital du futur établissement issu de la fusion entre les deux groupes. Avec, en prime, cette information : « Désormais, le patron, c’est moi ! »
Tête des intéressés : « Ils étaient estomaqués et livides en sortant de l’Elysée » raconte un témoin de cette petite réunion amicale.
Dans ce nouveau groupe, l’Etat disposera de quatre administrateurs (sur 18), lesquels présideront le comité des rémunérations et le comité d’audit. »
(Le Canard Enchaîné, 25 février 2009, page 3)
Conclusion : les banques françaises sont en faillite. Les banques françaises sont mortes. L’Etat est donc obligé de les nationaliser pour les sauver de la faillite. L’Etat a commencé par nationaliser DE FACTO la Caisse d’Epargne.
Prochaines banques à être nationalisées : la BNP et la Société Générale.
Aux Etats-Unis, c’est exactement pareil. Les banques américaines sont en faillite. Les banques américaines sont mortes. Paul Krugman les compare à des morts-vivants, à des zombies.
http://www.nytimes.com/2009/02/23/opinion/23krugman.html?_r=2
Lang, Benamou, Charasse, de Mitterrand à Sarko...Jusqu'où iront-ils ces "petits"?
"Lang émissaire de Sarkozy à Cuba
AFP
25/02/2009 | Mise à jour : 10:47 | Commentaires 22 | Ajouter à ma sélection
L'ancien ministre socialiste Jack Lang se trouve actuellement à La Havane en tant qu'"émissaire spécial" de Nicolas Sarkozy pour tenter de relancer le dialogue politique et la coopération entre la France et Cuba, a-t-on appris aujourd'hui auprès de l'Elysée.
Le président de la République "a demandé à Jack Lang d'être son émissaire spécial pour Cuba pour explorer avec les autorités cubaines les modalités d'une reprise du dialogue politique et de la coopération entre la France et Cuba", a-t-on indiqué à l'Elysée.
Au cours de son séjour à La Havane, le député socialiste du Pas-de-Calais doit avoir "une série d'entretiens" avec des "responsables cubains", a ajouté la même source sans plus de détail. Selon son entourage, Jack Lang est "porteur d'un message du président" Sarkozy. "Chaque fois qu'il se déplace à l'étranger, il représente aussi la France", a fait valoir la même source.
M. Lang, qui est régulièrement cité comme l'une des "cibles" probables de la politique d'ouverture de Nicolas Sarkozy, avait évoqué en décembre dernier comme l'un de ses "projets" une mission exploratoire à Cuba, précisant qu'il n'avait "aucune raison" de la refuser si le président la lui proposait."
Ouf ! On respire, on désespérait pour eux, les deux Lang.
L'un, Jack, reprend du service aux côtés de Sarko,
L'autre, Carl, arrivera à être calife à la place du calife Le Pen.
Le nombrilisme est sans limites, diront les mauvaises langues...
Mais de nos jours, nombril comme langue se portent percés.
et pendant ce temps là le sort réservé aux journalistes vaguement critiques....
"Karl Zéro mis en examen
L'Express.fr
25/02/2009 | Mise à jour : 14:44 | Commentaires 10 | Ajouter à ma sélection
L'animateur Karl Zéro a été mis en examen le 28 janvier pour "sortie irrégulière de correspondance de prison", une peine passible d'un an d'de prison et de 15 000 euros d'amende, affirme aujourd'hui L'Express.fr.
"Il avait lu, le 1er juin 2003, dans son émission Le Vrai Journal, sur Canal+, une lettre du tueur en série Patrice Alègre mettant en cause Dominique Baudis dans une affaire de meurtres et de viols de prostituées. Ces accusations ne reposant sur aucun fondement, l'ancien maire de Toulouse a poursuivi ses diffamateurs."
"Si j'avais la moindre chose à me reprocher dans cette affaire, je serais déjà au bagne et aux galères", rétorque l'animateur sur L'Express.fr, qui affirme être "l'objet d'un véritable acharnement".
"
Bonjour à tous,
Me Irène Terrel, avocate de Julien Coupat : « un acharnement politique »
« Une fois de plus, le juge des libertés et de la détention (JLD) a rejeté la demande de remise en liberté de Julien Coupat. Et cela après que le parquet a bien fait comprendre que, quoi qu'il se passe, quoi qu'il arrive, il s'opposera à ce qu'il sorte de prison. Je vais donc de nouveau faire appel. Mais je tiens à dénoncer ce qui est un atteinte manifeste à la présomption d'innocence et un acharnement politique. D'après le JLD, il faut maintenir Julien en détention parce que l'enquête étant toujours en cours, il va être nécessaire de la réinterroger. C'est sans fin - parce que l'enquête est en cours depuis avril 2008 et que mon client a déjà été entendu trois fois – et totalement aberrant : la justice a pu, en effet, parfaitement entendre mes autres clients dans cette affaire alors qu'ils ont été remis, eux, en liberté depuis longtemps. Mais parce que c'est Julien Coupat, on estime qu'il ne se pliera pas aux obligations de son contrôle judiciaires. Rappelons que le maintien en liberté est la règle, et la détention l'exception. Mais de fait, on cherche à casser mon client. On lui reproche, outre ce qui ne serait que de simples dégradations, d'avoir participé à des manifestations, de s'être montré solidaires avec des prisonniers. On fait pression sur lui pour qu'il dénonce des gens qu'il connaît. Il ne le fera pas. Et il n'échangera pas ses convictions contre la liberté. Au contraire, ses convictions n'en sont que renforcées. Et quand on voit des personnes inquiétées parce qu'elles se sont montrées solidaires de mon client, simplement parce qu'elles ont participé à une manifestation, on ne peut que s'inquiéter pour les libertés publiques. »
La nomination de J Lang intervient au même moment que la publication d'un rapport US admettant l'inutilité de l'embargo US sur Cuba.....Bref ça bouge dans une parfaite harmonie franco-américaine. Qu'en ressortira-t-il ? Aucune idée mais beaucoup de promoteurs de "village de vacances" pour super riches se frottent déjà les mains......
Pour le reste, Jean-Luc Mélenchon a bien fait de quitter ce groupuscule d'ambitieux qu'on appelle PS
Partage des eaux ! Nouvelle frontière.
Mais je vois que vous êtes déjà au courant !
Ainsi M. LANG le traître de Versaille et désormais grand " Versaillais ", rejoins Clown 1er.
Il va pouvoir arrondir ses fins de mois sur le dos de son ancien électorat.
Quand on a un certain train de vie, Cuba vaut bien une messe.
La rédition n'en sera que plus éclatante encore. Qui sait ? Il prendra peut-être dans quelques mois la place d'Eric Besson au ministère de l'Identité- Nationale. Avec "Machin" tout est possible !
Il y a longtemps que certaines personnes n'avaient plus leur place dans les rangs de la Gauche. Pour un éclaircissement, c'est un éclaircissement.
Jack Lang un homme de Droite désormais.
Quel itinéraire !
90000 chômeurs de plus, en janvier, dans le pays du président du pouvoir d'achat...
Sans commentaire...
http://www.actuchomage.org/modules.php?op=modload&name=News&file=article&sid=4443
Bonsoir à vous,
Lisez bien cet article et surtout le paragraphe "Compétence"
"Collectivités, élections : le charcutage Balladur est en route
Collectivités. Le comité Balladur rend son rapport sur la réforme territoriale la semaine prochaine. Le big-bang promis fera-t-il plouf ?
Devenir des régions, des départements, élections,… L’Humanité de jeudi dit tout sur le projet de réforme."
http://www.humanite.fr/Collectivites-elections-le-charcutage-Balladur-est-en-route
Je viens de voir, ô horreur et désespor, que le PG n'a pas signé l’appel du Collectif Liberté, Egalité, Justice (CLEJ)
Contre une réforme régressive de la justice des mineurs
http://www.ldh-france.org/Contre-une-reforme-regressive-de
"Dans sa charte publiée ce jour, l'Appel des appels entend lutter contre toute politique qui liquide les principes de droit et les valeurs de notre démocratie, issus des Lumières et du Conseil National de la Résistance."
http://www.conseilnationaldelaresistance.fr/post/2009/02/25/Magnifique-charte-de-l-Appel-des-appels-a-diffuser-massivement
@dudu 87
désolé pour moi mais s'il s'agit de conserver toutes ses baronies départementales autant pour moi. Je suis pour la suppression des conseils généraux, réduction du nombre des régions, mandat unique et au maximun 2 fois de suite, suppression du ministère de la culture (transféré aux régions), perte du statut de fonctionnaires pour les élus, diminution du nombre de communes, augmentation des indémnités des maires et premier adjoint,..... on crève en France de cette bureaucratie soit disante sociale qui a surtout généré un corruption importante et qui a tué la gauche......
Je rappelle que Mauroy fait partie de la Commission Balladur.
@ Robespierre
Sur certaines de vos vues, peut-être que parcimonieusement on pourrait vous suivre. Mais sans déconner, globalement - non, sans rire - que venez-vous faire sur le blog de Jean-Luc Mélenchon ?
Car si la contradiction est non seulement sympathique mais porteuse d'espoir et surtout de plus de puissance - à contrario - pour sa propre argumentation, vu qu'on est obligé de parfaitement l'étayer... un doute cependant, et bien que subsidiaire, fini par s'installer.
C'est bien simple, vous n'êtes jamais d'accord avec PERSONNE sur ce blog ! Alors ? Quel est votre rôle ici ? Que cherchez-vous ?
Ce n'est pas un rejet de ma part mais une légitime interrogation... si vous me permettez. Merci de m'éclairer. A bon entendeur.
Face à la crise, il est important de se défendre, et de ne pas rester seuls. L'union fait la force. Rejoignons les syndicats
http://www.lemonde.fr/la-crise-financiere/article/2009/02/25/la-vague-de-licenciements-au-japon-redonne-du-tonus-aux-syndicats-de-salaries_1160183_1101386.html
L'unité c'est aussi ne pas laisser le racisme diviser les travailleurs. Il faut être très vigilants à ne pas retourner notre frustration sur des boucs émissaires ce qui plairait tant aux classes dominantes car cela détourne la colère contre les vrais responsables, à savoir elles!
"La crise est porteuse de racisme, de xénophobie. On entend des discours qui dérapent. Beaucoup de pays ont durci leur politique migratoire, réduisant leurs quotas, se montrant plus sévères avec les clandestins, appliquant strictement la préférence accordée aux chômeurs nationaux..."
http://www.lemonde.fr/planete/article/2009/02/25/malgre-la-crise-les-pays-doivent-continuer-a-integrer-les-immigres-car-ils-font-partie-de-leur-economie_1160141_3244.html
"Paris, le 25 février - Devant le ridicule d'un gouvernement qui s'entête à vouloir déconnecter du Net des familles entières sans preuves valables ni procès, la Quadrature appelle les citoyens épris de liberté à procéder au « black-out » de leurs sites, blogs, profils, avatars, etc. Comme en Nouvelle-Zélande, seul pays avec la France où la « riposte graduée » devait être imposée par la loi, pour finalement être repoussée : pour protester contre cette loi imbécile et sa « liste blanche » de sites autorisés, le Net français doit agir et se draper de noir."
http://www.laquadrature.net/fr/APPEL-HADOPI-blackout-du-net-francais
"Evaluation de Valérie Pécresse
Deux enseignants-chercheurs, Eric Dufour (spécialiste de Kant, enseigne la philosophie à l’Université Pierre Mendes France de Grenoble) et Christophe Mileschi (professeur à l’université Stendhal de Grenoble est spécialiste de littérature italienne) en grève et donc qui glandent, ou qui glandent tout le temps puisque ce sont des enseignants chercheurs, ont eu l’idée rigolote d’”évaluer” les réponses de Valérie Pécresse, invitée par France Inter hier matin...."
http://alternatives-economiques.fr/blogs/raveaud/2009/02/25/evaluation-de-valerie-pecresse/
Le plan de soutien à l'industrie automobile de Sarkozy est l'absurdité même. C'est là où une vision globale et rationnelle de l'économie intégrant plusieurs données (le bien des gens, l'écologie, l'antiproductivisme, la nécessité de qualifier les gens) se fait sentir.
Défendre l'emploi des travailleurs de l'automobile ne passe ni par le protectionisme ni par une injection de fric dans une industrie qui de toute façon est en train de couler. Qui à l'heure actuelle va acheter une voiture? Ce sont le genre de dépenses qui sont remises à plus tard par le consommateur en temps de crise. On ne sait pas si on va garder son job, si on continuera à avoir un salaire, si on continuera à bénéficier de notre salaire indirect que sont les services publics (santé, éducation etc...) qui sont de plus en plus privatisés donc on devra là aussi payer etc... C'est vraiment pas le moment d'acheter une voiture quand on découvre qu'il y a 90 200 chômeurs de plus en janvier et que cela va empirer dans les mois qui viennent.
Le bon sens nous montre que la loi du marché de l'offre et de la demande va faire que les ventes de voitures continueront à chuter et les stocks d'invendues à s'accumuler. Donc le fric que Sarkozy veut leur injecter sera une fois de plus perdu. Rappelons aussi qu'une fois de plus c'est notre fric.
C'est là où un développement pensé dans sa globalité et rationnellement est nécessaire. Mais Sarkozy, le rationnel et le social c'est pas son truc.
Qu'est qu'il pourrait être fait pour l'emploi des travailleurs de l'automobile? L'industrie automobile utilise une main d'oeuvre très peu qualifiée (chaînes d'OS) c'est pour cela que leurs patrons n'hésitent à les délocaliser dans des pays non développés où la main d'oeuvre non qualifiée est encore moins chère. A mon avis (j'avoue ne pas être une spécialiste et vous pourrez corriger mais je parle de logique d'ensemble) il y aurait deux solutions:
-la première serait, en termes de développement durable, de créer des transports en commun dont tout le monde a besoin, plutôt qu'une voiture individuelle par personne qui pollue. Renault et Peugeot pourrait se reconvertir dans la production de bus, tram et train, et donc ne pas licencier. L'argent public devrait plutôt être utilisé dans ce sens que de soutenir une industrie en chute libre.
-l'autre proposition serait d'utiliser l'argent public pour qualifier les travailleurs peu qualifiés qui le souhaitent. Former les gens, leur permettre d'avoir des qualifications professionnelles en France serait une solution beaucoup plus humaine. Je suis certaine que beaucoup seraient ravis de quitter les chaînes de montage abrutissantes et de faire des travaux moins aliénants.
@Jean Luc Mélenchon
Je viens de visionner la vidéo de l'émission Jeu de Dames qu'on trouve sur cette page web en haut à gauche. Je ne partage pas le point de vue que vous y développez sur le protectionisme comme je l'ai plusieurs fois dit sur ce blog. Cette fois j'ai bien entendu votre position clairement.
Pour reprendre une opinion déjà émise ici, nous, européens, serions dominés par les dirigeants américains et chinois qui s'entendraient bien entre eux à nos dépens. Je ne pense pas que le monde soit ainsi divisé entre les "méchants" (désolée de la caricature mais je pense que ça permet de bien saisir les enjeux) américains et chinois d'une part, et les "bons européens" de l'autre. Le capitalisme néolibéral européen n'a rien à envier à son comparse américain, et nos transnationales ne sont pas devenues altruistes. Il suffit de lire comme je viens de le faire comment Elf a pu déclencher la guerre du Biafra dans les années 60 juste pour une question de parts de marché (Ziegler "La haine de l'occident").
Vous réaffirmez votre antiracisme mais il y a 20 ans le "produisons français" du PCF (désolée Maxou!) a fait bien des dégâts à cette cause, tout comme le "british jobs for british workers" est un mot d'ordre profondément rétrograde.
Très cordialement
Jennifer
@Jean-Luc Mélenchon,
@toutes et tous,
Je reproduis la tribune de Claude Mazauric, Historien, parue dans L'Humanité du 24 février, suite au propos de Ségolène ROYAL, en Guadeloupe.
Sa tribune remet les choses en place !
http://www.humanite.fr/2009-02-24_Tribune-libre_Mme-Royal-et-la-Revolution
tribune libre
Mme Royal et la Révolution
Par Claude Mazauric, historien
Madame Ségolène Royal est venue à la Guadeloupe pour formuler une prophétie : selon elle si l’excès de « misère » persistait, tout cela pourrait se « terminer mal (sic) », comme « en 1789 » !
Passons sur l’identification exclusive de la Révolution française à une protestation contre la misère, alors qu’elle fut d’abord, chacun le sait, l’expression d’une exigence universelle de régénération humaine par l’institution de l’égalité des droits entre des sujets devenus citoyens… Mais qu’une dirigeante d’un parti politique, qui fait encore référence quelquefois à Jean Jaurès et Léon Blum, en vienne à proférer de telles énormités laisse rêveur. Un « mal », 1789 ? Un « mal », la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen du 26 août 1789 ? Un « mal », la souveraineté nationale et la reconnaissance de la citoyenneté contre la monarchie dite « de droit divin » ? Un « mal », l’exemple donné à toutes les nations d’Europe
d’un peuple qui proclame le droit à la liberté pour tous les peuples ? Un « mal », l’exigence d’affranchissement des formes subies d’exploitation et de domination sociale (la « profitation » de l’époque !) ? Là où l’affaire devient grotesque, c’est que madame Royal a prononcé ces paroles publiques dans la seule colonie française de ce temps-là qui a connu l’abolition de l’esclavage proclamée par la Convention montagnarde en 1794 avant de subir son rétablissement en 1802 quand le tournant colonialiste, esclavagiste et réactionnaire a prévalu contre l’élan momentanément épuisé du mouvement révolutionnaire de 1789 à 1799.
En parlant de la Révolution comme messieurs Guaino et Gallo (modèle 2007-2009), c’est-à-dire en inscrivant explicitement son discours dans le droit fil des paroles antérieures du président Sarkozy, je crains bien que madame Royal n’ait révélé sa vraie nature, qui est historique, non biologique.
De quoi finalement laisser rêveur monsieur Peillon, auteur d’un livre récent qui ne manque pas, lui, de faire la part belle à 1789 !
http://www.humanite.fr/2009-02-24_Tribune-libre_Mme-Royal-et-la-Revolution
"Le capitalisme néolibéral européen n’a rien à envier à son comparse américain,"(jennifer)
amuse toi à tomber malade en étant pauvre (de préférence mais même riche sans assurance privée) aux USA, et sans sécu obligatoire, et tu verras la différence
ou alors essaye d'y tomber au chômage: tu préfères les bons d'alimentation (de la malbouffe d'ailleurs) ou les ASSEDICs?
tu peux même essayer de cumuler pour voir la différence de civilisation: pauvre, au chômage, sans sécu ni allocs (ici il y a au moins la charité rocardienne du RMI et aubryste de la CMU)
Yes we can...financer les guerres.
"Obama va demander 200 milliards de dollars pour financer les guerres
26.02.09 | 11h02
Le président américain Barack Obama va demander plus de 200 milliards de dollars sur les 18 mois à venir pour financer l'effort de guerre américain, a rapporté CNN jeudi.
CNN, citant des responsables de la défense anonymes, a précisé que la demande de Barack Obama comprenait 75,5 milliards de dollars pour 2009 pour envoyer des renforts américains en Afghanistan.
Les dépenses consacrées aux guerres en Irak et en Afghanistan pour l'année fiscale 2010, qui commence en octobre, font partie du projet de budget que présente jeudi Barack Obama, le premier de son mandat. Ces dépenses faisaient l'objet de lois de finances distinctes sous la présidence de George W. Bush."
J'ai entendu Parisot ce matin (France Info) gueuler après Sarkozy pour qu'il fasse un plan de relance massif par la consommation.
J'ai mal entendu ? Quelqu'un en sait plus ?
@ Jennifer
Ne pas confondre protectionnisme et nationalisme...
"Vers un million de chômeurs supplémentaires.
On ne se bouscule pas au portillon pour commenter le bond en avant du chômage en France. Et pour cause : pour le moment, rares sont les dirigeants qui perçoivent que la crise est bien celle d'un système et non un trou d'air de la croissance.
(...)Et dire que les plans sociaux n'ont pas encore vraiment commencé…
Deuxième élément de réflexion, la montée du chômage semble provenir davantage, pour le moment, des mauvaises anticipations des chefs d'entreprise que des plans sociaux des grandes entreprises.
(...)On peut se demander si ce climat délétère n'est pas facilité par l'inconscience de nos dirigeants sur la nature de la crise. Tant qu'ils percevront cette dernière comme une baisse «météorologique» de la croissance ou le fruit des «excès des banques», il y a fort peu de chances que les choses s'améliorent. La crise actuelle n'est pas un trou d'air ou un accident de parcours. Elle est le signe indéfectible de la faillite du modèle néolibéral fondé sur le libre-échangisme intégral et la priorité absolue aux exportations au détriment d'une croissance fondée sur la redistribution. "
http://www.marianne2.fr/Vers-un-million-de-chomeurs-supplementaires_a175527.html
Nipontchik,
oui il existe encore en France l'Etat-providence et des services publics que Sarko veut éliminer, mais mon propos n'était pas celui-là. L'europe est néolibérale et dominée par des transnationales qui n'hésitent pas à exploiter les travailleurs des pays de l'Est avec des salaires de misère. Ce que je veux dire c'est que le capitalisme européen est le capitalisme dans toute sa splendeur et qu'en aucun cas je vais me mettre à crier "vive le capitalisme européen!" car il produit autant d'horreurs et d'injustices que partout ailleurs. Les capitalistes européens aimeraient bien qu'on monte des barrières douanières pour ne pas être soumis à la concurrence des autres multinationales non implantées en Europe. Cela leur servira à eux, en tant que capitalistes mais pour nous cela ne changera rien. Par ailleurs d'un point de vue purement capitaliste, le protectionisme va entraîner une baisse de la production qui amplifiera la crise économique.
Les dirigeants capitalistes ne pensent qu'en fonction de leurs profits privés. Ils n'ont aucune vision de la société dans son ensemble, ils ne raisonnent qu'en fonction de leurs intérêts immédiats nombrilistes, quitte à plonger des sociétés entières dans la misère. Ne tombons pas dans leur jeu!
@4 août
"Ne pas confondre protectionnisme et nationalisme…" dis-tu.
Oui tu as raison ce n'est pas la même chose mais l'un conduit à l'autre. Entrer dans une logique protectioniste dans un pays capitaliste avancé (je ne parle pas d'une économie du Sud réellement dominée et exploitée par l'occident, ce qui n'est pas notre cas) cela entraîne inévitablement des phénomènes nationalistes de désigner le bouc émissaire, l'ennemi juré cause de tous nos problèmes: le chinois, l'arabe et l'immigré qui vole le pain des français et leur boulot.
Le racisme est essentiellement un outil fondamental pour les puissants de ce monde et leurs visées de "profitation". C'est pour cela qu'il doit être combattu avec force pour éviter de se faire manipuler et préserver notre unité. Les noirs étaient considérés comme des êtres inférieurs ce qui justifiait l'esclavage. De même, on peut de nos jours tout faire aux mulsumans vu que leur religion est sous développée et qu'ils oppriment les femmes. Ils méritent ce qu'on leur fait: les guerres, les bombardements et les tortures.
@Hold up
quel est donc mon commentaire qui provoque cette réaction ?
1/ Quand je suis d'accord, je ne crois pas utile de le dire (on gagne du temps)
2/ La pauvreté du débat idéologique en France qui est la source de la défaite de la Gauche (qu'on peut étendre au UK, Allemagne et Italie) est dramatique surtout quand on le compare aux débats aux USA entre les démocrates et les née-con. Le débat idéologique là-bas, est vraiment sérieux. Dans ce pays, on dit "c'est un libéral. Fermé le Ban" comme on disait de Kouchner et de Lang "ils sont bien, ils sont de gauche". La sanction est dans les urnes !
3/ Concernant les régions et l'état en France, croire qu'en multipliant les échelons administratifs, les emplois administratifs de la fonction publique en autres, on augmente la liberté, l'égalité et la fraternité, et bien il me semble qu'on se trompe : plus l'Etat est gros, plus il bouffe un peu de liberté donc de l'égailité, la fraternité vient trés vite ensuite....
La décentralisation telle que la Gauche est un énorme échec. Un vrai débat. il faut la reprendre de A à Z.
Je suis pour un Etat minimum et une redistribution maximum....Dois-je rappeler ce que disait Marx sur l'évolution de l'Etat à terme ?
Dire que je suis d'accord avec Personne, implique de penser que vous pouvez parler au nom de tout le monde. Je n'ai pas cette ambition.
Enfin, j'ai beaucoup de désaccords avec Jean-Luc Mélenchon mais je lui reconnait un point considérable : il est cohérent et très nettement au niveau du lot intellectuellement parlant.
@ Jennifer
Que penses-tu de cette initiative ?
"Des monnaies alternatives à l'euro, destinées à encourager le commerce local, rencontrent un succès grandissant en Allemagne, et le "Chiemgauer", en Bavière, est la plus populaire d'entre elles.
Le but de ces monnaies, qui ne prétendent pas remplacer l'euro, est d'encourager le commerce régional tout en finançant des projets associatifs, comme des crèches, des orchestres ou des complexes sportifs. "
http://www.rtbf.be/info/en-allemagne-les-alternatives-a-leuro-ne-connaissent-pas-la-crise-83993
4 août
Tu sais je ne suis pas une spécialiste mais a priori ça a l'air bien cette initiative. Ils ont fait pareil en Argentine mais il me semble que cela ne peut être praticable que pour le commerce local et pas pour la production de masse des transnationales. Si ça peut aider le petit commerce, pourquoi pas car évidemment ils sont plus visés par la crise.
A ce propos je viens d'entendre Elie Domota qui disait qu'on cherchait à les affamer (je ne sais pas par le biais de quelle boîte) et qu'ils s'en sortaient par leurs productions locales. C'est donc bien sur le court terme mais il y a quand même des produits qui sont mieux quand cultivés sur grandes surfaces, par exemple le blé, le maïs etc... Comme cette guadeloupéenne qui expliquait qu'elle ne pouvait acheter de la viande ni des produits laitiers habituellement vu leur coût mais qu'ils avaient des produits locaux. Mais pour une alimentation équilibrée, il faut quand même plus.
J'ai vu que la population guadeloupéenne était en 2007 autour de 450 000 habitants. Donc 65 000 dans les rues pour les manifs c'est gigantesque. Elie Domota disent qu'il y a 300 000 personnes qui se battent!
"Les dirigeants capitalistes ne pensent qu’en fonction de leurs profits privés. Ils n’ont aucune vision de la société dans son ensemble, ils ne raisonnent qu’en fonction de leurs intérêts immédiats nombrilistes, quitte à plonger des sociétés entières dans la misère. Ne tombons pas dans leur jeu!"(jennifer)
non ils ont 1 vision stratégique de la société multiculturelle et multiethnique, ce sont eux (medef, diverses fondations) qui promeuvent la discrimination positive pour avoir des bourgeois issus de minorités ethniques, et pour empêcher qu'1 révolte sociale n'emporte leur système destructeur
ils ont de même tout 1 discours sur l'"entreprise citoyenne" pour éradiquer la conscience de classe née depuis les années 1834-1905 (des canuts à la fondation de la CGT et de la SFIO) et faire accepter, avec 1 ration de caritatif (qu'ils n'ont pas inventé, ils l'ont repris aux églises monothéistes de l'époque de la féodalité)
ils ont aussi 1 mémoire historique et veulent casser les états nations comme la France (des émigrés de Coblence en passant par le congrès de Vienne, la Commune, vichy jusqu'au TCE/de Lisbonne: ils savent où ils vont)
ils ont aussi su gérer plusieurs empires coloniaux, bouillon de culture du communautarisme postmoderne
ils ont ainsi 1 vision historique et stratégique que la classe ouvrière n'a pas toujours
"Doit-on en conclure que la crise mondiale peut se transformer en guerre mondiale ? "Les pronostics de LEAP sont extrêmes, mais la violence sociale pointe", admet Laurence Boone, économiste chez Barclays.
Reste un espoir, une "dernière chance" selon le LEAP, qui résiderait dans la capacité du G20, qui se réunira le 2 avril à Londres, à arrêter un plan d'action "convaincant et audacieux". Dans ce cas, le monde ne serait toutefois pas tiré d'affaire, puisque les experts ne manquent de rappeler que se profile aussi une sévère crise climatique... "
http://www.lemonde.fr/archives/article/2009/02/26/apres-la-crise-financiere-la-guerre-civile-preparez-vous-a-quitter-votre-region_1160698_0.html
"GEAB N°32 est disponible!
4° trimestre 2009 - Début de la phase 5 de la crise systémique globale : la phase de dislocation géopolitique mondiale
(...)
A. Deux phénomènes majeurs :
1. La disparition du socle financier (Dollars + Dettes) sur l'ensemble de la planète
2. La fragmentation accélérée des intérêts des principaux acteurs du système global et des grands ensembles mondiaux
B. Deux séquences parallèles :
1. La décomposition rapide de l'ensemble du système international actuel
2. La dislocation stratégique de grands acteurs globaux."
leap2020.eu/GEAB-N-32
Nipontchik
Tu as l'art de répondre toujours à côté. Je disais que ceux qui détiennent les grandes entreprises et les trusts ne pensent qu'à empocher leurs profits et ne pensent pas au bien de l'humanité dans son ensemble. Tu me réponds qu'ils sont multiculturalistes.
Ca t'amuse tant que cela de déformer les pensées des autres?
Donc d'après toi, ils ont une pensée multiculturaliste et mettent aux postes de pouvoir " des bourgeois issus de minorités ethniques, et pour empêcher qu’1 révolte sociale n’emporte leur système destructeur"
Mais alors je suis d'accord avec toi. Tu reconnais donc que la société est elle-même multiculturelle et c'est pour cela qu'ils sont obligés de mettre au pouvoir ces gens pour étouffer toute révolte de ces couches issues de la diversité.
Moi je dirais plus: essayons de gagner ces couches "multiculturelles" et mettons leurs dirigeants naturels issus de leurs luttes à la tête de nos organisations de gauche. Si nous avions un Elie Domota dans un parti de la gauche alternative, ce serait formidable!
Quand tu parles des empires coloniaux (que fut la France et qui reste dans une relation néocoloniale avec une grande partie des pays du Sud) j'imagine que tu ne prends pas partie pour eux?
il faut préciser que la société française n'était pas multiethnique ni multiraciale au départ (et n'est tjrs pas multiculturelle)-comme le sont les sociétés du Nouveau monde, à partir de l'extermination des Indiens et des aborigènes et de l'importation d'esclaves africains- mais que les bourgeoisies ont organisé l'immigration à partir des années 50 (Allemagne) puis surtout 60 (perte des empires coloniaux anglais, français, hollandais puis portugais) pas seulement pour des raisons de coût de main d'oeuvre mais aussi pour ne pas avoir à céder à 1 mvt ouvrier alors encore puissant
-@ Robespierre
Merci pour vos éclaircissements. J'y vois plus clair. Vous n'êtes donc pas un adversaire de M.Mélenchon ni du PG. J'avoue avoir été quelque peu décontenancé par la plupart de vos propos. Vous dites que vous gagnez du temps en ne parlant pas des choses avec lesquelles vous êtes d'accord, dans ce cas là je comprends mieux. Disons qu'à négliger ce qui unie, il y a sur le long terme comme une distorsion dans la réception que j'avais de vos propos. Votre réponse remet les pendules à l'heure. Soit.
@ Pour Toutes / Tous - un site à voir -
http://www.damnesdelaterre.com/index.php?option=com_content&view=category&layout=blog&id=36&Itemid=69
la bourgeoisie française (et autant la britannique) avait déjà 1 vision stratégique de l'opposition entre main d'oeuvre coloniale et prolétariats européens dans les années 1930, c'est d'ailleurs pour ça qu'elle avait fait échouer le timide projet Blum-Violette pour l'Algérie
la révolte de la Guadeloupe est peut-être le début de la fin de la fin de ce qui reste de l'Empire colonial français; en métropole la bourgeoisie voudra la transformer en son contraire, pour faire accaepter le communautarisme multiculturaliste, ça doit être le sens du combat pour virer Sarko
Guerres civiles possibles (post 185)
Pays le plus menacé : les Etats-Unis.
- Quand N.Sarkozy trafique le droit et détourne la loi :
Pour Corinne Lepage, la nomination de François Pérol est une «affaire grave».
http://www.marianne2.fr/Corinne-Lepage-demonte-Perol_a175532.html
- Quand les dirigeants de Total se défilent et refusent de se présenter au tribunal pour l'affaire AZF et ne montrent que leur mépris à la face des familles des tués !
"Les sinistrés et victimes d'AZF auront-ils le droit d'entendre Total et son patron? " :
http://www.libetoulouse.fr/2007/2009/02/le-mme-patron-d.html
Nipontchik
Je n'ai pas bien compris ce que tu veux par "ça doit être le sens du combat pour virer Sarko". Pourrais-tu développer ta pensée, stp?
"Ils allèrent trop loin et cassèrent la machine. Il faut aujourd’hui tout reconstruire. Les gouvernants le savent, les banquiers le savent, les capitalistes le savent... mais pas les petits moinillons de la religion libre-échangiste.
Accrochés à leur religion déchue, ils répètent leurs vieux sermons désormais sans âme. Ils mélangent tout. Ils haïssent le "protectionnisme" sans même tenter de le définir. Ils confondent à l’envie économie de marché et libre échange, libéralisme et capitalisme... Ils ne savent plus ce qu’ils veulent, ils voudraient juste que le monde ne change pas, ils voudraient pouvoir se pavaner comme hier."
http://www.marianne2.fr/Pire-que-les-Krishna-la-secte-des-libre-echangistes_a175526.html
Sarkozy et le Vatican - Crise financière – la mafia du Vatican – Démocratie chrétienne
La BANQUE DU VATICAN : un paradis fiscal sur terre !
L’Eglise catholique est-elle indécente ? En pleine crise financière, avec les conséquences inéluctables qu’elle engendrera à court terme, les évêques de France lance une campagne publicitaire pour récolter des legs (coût de la campagne 300.000 euros). Pendant que le numéro 2 du Vatican, le cardinal Bertone en appelle au christianisme comme recours à la crise mondiale actuelle : "La crise financière qui balaye l’économie mondiale prouve que la politique a besoin de la religion", et même d’une éthique inspirée par la "religion rationnelle" qu’est le christianisme. Etranges propos venant d’une personne dont le nom a été cité à plusieurs reprises dans une affaire de pots de vin impliquant en 2002 l’hôpital pédiatrique du diocèse de Gênes à l’époque où il en était l’archevêque. Par ailleurs les pratiques de la Banque du Vatican, l’IOR (l’Institut des OEuvres Pontificales), n’en font pas un enfant de choeur dans le monde sans scrupules de la haute finance. Enquête sur la face cachée des richesse du Vatican (exploitation et abêtissement des pauvres, vols, crimes organisés etc …).
Si la banque du Vatican est réellement un "paradis fiscal" utilisé pour "blanchir" des capitaux peu recommandables, s’il est vrai que les îles caïmans ont été soustraites à leur ordinaire, l’évêque de Kingston" pour devenir une prélature "sui juris" dépendant d’un ordinaire administrateur de la banque du Vatican... Il y a quand même un gros souci ! et l’Eglise serait bien mal placée pour faire quelque recommandation éthique que ce soit aux financiers de notre monde !
Les secrets de la banque du Vatican restent bien gardés, peut-être pour toujours dans la tour inexpugnable de l’IOR. L’époque Marcinkus est certes révolue mais l’opacité qui entoure la banque du Saint-Siège est très loin de se dissiper. En effet, comme si rien n’avait changé, les caisses et le “trésor” de l’IOR n’ont jamais été aussi abondants qu’aujourd’hui. Et si les dépôts continuent à affluer, c’est qu’ils y sont encouragés par des taux d’intérêt de 12 % annuel et souvent plus. Fournir des chiffres précis est presque impossible. Toutefois, selon les estimations de la FED (la banque centrale privée des états-Unis), en 2002, suite à l’unique enquête de cette institution sur les finances vaticanes, l’Église catholique possédait aux états-Unis à cette période 298 millions de dollars en titre, 195 millions en actions, 102 en obligations à long terme, ainsi qu’un “joint venture” avec un partenaire financier américain de 273 millions de dollars. Aucune autorité italienne n’a jamais pu faire une enquête pour déterminer le poids économique du Vatican dans le pays qui l’accueille. Un pouvoir énorme, direct et indirect. En effet, au cours de ces dernières décennies, à l’aide des nombreuses associations qui le composent et en lien étroit avec la hiérarchie et la prélature de l’Opus Dei, le monde catholique a pris d’assaut la forteresse traditionnelle de la minorité laïque et libérale italienne, la finance. Au point que certains observateurs autorisés en Italie n’hésitent pas à dire que l’Église catholique aujourd’hui a plus d’influence et de pouvoir sur les banques qu’à l’époque de la Démocratie chrétienne. C’est dire !
http://www.golias-editions.fr/spip.php?article2369
Natixis : Sarkozy danse sur le volcan:
http://www.solidariteetprogres.org/article5170.html
GAG
A lire sur le site :
http://socio13.wordpress.com/2009/02/24/depositaires-chez-stanford-apres-la-crise-bancaire-des-annees-quatre-vingt-dix-et-par-peur-du-communiste-chavez/
"Un article de l’agence Thompson-Reuters souligne que “des Vénézuéliens riches et appartenant à la classe moyenne ont confié leur argent au groupe financier du texan Sir Allen Stanford, accusé d’une ‘ fraude massive ‘, parce qu’ils croyaient que leur épargne étaient plus en sécurité là que dans les banques du pays gouverné par le président Hugo Chávez”.
Les dépots des venezuéliens dans la banque commerciale Stanford ont été si nombreux que -selon les enquêteurs étasuniens cités par Reuters- “ils représenteraient plus du quart des 8.000 millones de dólares” investis dans des certificats de dépôts frauduleux de la part de l’Américaine Stanford avec des taux d’intérêt dont le rendement était suspecte. Reuters assure que les Vénézuéliens ont investi plus de 2.000 millions de dollars dans ses compagnies offshore."
Un vampirisme économique débridé
«La chansonnette à base de "rémunération du risque" et de "fourniture des indispensables capitaux propres"» n'a jamais tenu debout et «la plongée des entreprises dans l’univers boursier ne stimule en rien leur capacité d’investissement : ce serait même l’exact contraire». Dans l'augmentation de la part des profits générée par la compression salariale, «il est maintenant avéré que le capital actionnarial est en bonne voie de pomper plus de liquidité aux entreprises cotées qu’il ne leur en apporte» et que «l’essentiel est allé à engraisser une nuisance économique et sociale».
http://www.actuchomage.org/modules.php?op=modload&name=News&file=article&sid=4447
La chasse aux immigrés s'accentue. Si on recharge leur portable, on est mis en garde à vue. Si on les aide, on risque 10 ans de tôle.
http://www.libelille.fr/saberan/2009/02/elle-rechargeai.html
« Banque Citigroup : un accord aurait été trouvé sur une participation du Trésor au capital.
Selon le Wall Street Journal, le Trésor accepterait de convertir certaines de ses actions préférentielles en actions ordinaires. A terme, la prise de participation gouvernementale pourrait représenter de 30 % à 40 % du capital de la banque Citigroup. »
http://www.lesechos.fr/info/finance/afp_00124820-citigroup-un-accord-aurait-ete-trouve-sur-une-participation-du-tresor-au-capital.htm
Conclusion : aux Etats-Unis, Obama commence à nationaliser les grandes banques en faillite.
Regardons quelques banques américaines. Quel est le pourcentage de capitaux propres par rapport à leurs dettes ?
Réponse : les grandes banques américaines ont des capitaux propres de 8 %, ou 10 %, ou 11 % par rapport à leurs dettes.
Wells Fargo :
Total des dettes : 1211 milliards de dollars.
Total des capitaux propres : 99,1 milliards de dollars, soit 8,18 % des dettes.
JP Morgan Chase :
Total des dettes : 2008 milliards de dollars.
Total des capitaux propres : 166,9 milliards de dollars, soit 8,31 % des dettes.
Morgan Stanley :
Total des dettes : 608 milliards de dollars.
Total des capitaux propres : 50,8 milliards de dollars, soit 8,35 % des dettes.
Citigroup :
Total des dettes : 1794 milliards de dollars.
Total des capitaux propres : 150,8 milliards de dollars, soit 8,40 % des dettes.
Bank of America :
Total des dettes : 1641 milliards de dollars.
Total des capitaux propres : 177,1 milliards de dollars, soit 10,79 % des dettes.
US Bancorp :
Total des dettes : 237 milliards de dollars.
Total des capitaux propres : 26,3 milliards de dollars, soit 11,09 % des dettes.
Et en France ?
En France, les grandes banques ont des capitaux propres de 2 %, ou alors 3 % par rapport à leurs dettes. Les banques françaises sont encore plus en faillite que les banques américaines.
Société Générale :
Total des dettes : 1 099 329 millions d’euros.
Total des capitaux propres : 30 674 millions d’euros, soit seulement 2,79 % des dettes.
BNP :
Total des dettes : 2 016 581 millions d'euros.
Total des capitaux propres : 58 968 millions d'euros, soit seulement 2,92 % des dettes.
En France, Sarkozy pare au plus pressé. Sarkozy commence à nationaliser la Caisse d’Epargne. Ensuite, la Société Générale et la BNP seront nationalisées elles-aussi.
je ne donne pas cher de Sarko si
d'une part (surtout) le MEDEF pense qu'il n'est pas l'homme de la situation
d'autre part il essaye d'instaurer la "discrimination positive" et le communautarisme en France, à un peuple qui a une tout autre culture
(entre autres pour répondre à Jennifer, en tenant compte des derniers évènements de la colonie guadeloupéenne)
Nipontchik
tu es contradictoire. Tu parles de racisme et de colonialisme vis à vis des antillais mais tu n'es pas prêt(e)à faire ce qui est necessaire pour les intégrer en France. Un antillais a beau être français sur le papier, il vit de telles discriminations là-bas qu'on ne peut oublier cette dimension, même en métropole.
Cela n'a rien à voir avec Sarkozy. La question est qu'est-ce qu'on fait pour respecter les antillais et je pense que cela passe par respecter leur culture différente car leurs ancêtres n'étaient pas les gaullois, et par leur donner des opportunités égales pour le travail, le logement etc... et ça "naturellement" ils sont discriminés. J'ai connu une antillaise qui n'avait pas eu un logement avec des considérations racistes qui lui avaient été proférées.
et toujours fan de Cristina:
"El conflicto agropecuario / Se complica más el diálogo
Analiza el Gobierno estatizar todo el comercio de granos
Crearía un ente oficial para monopolizar la compra y venta de esos productos; malestar en el sector
José Crettaz
LA NACION
El Gobierno analiza estatizar el comercio de granos y subproductos mediante un decreto de necesidad y urgencia, confirmaron anoche fuentes de la Administración Federal de Ingresos Públicos (AFIP). Aunque no trascendieron detalles del proyecto, que fue elaborado por el jefe de ese organismo, Ricardo Echegaray, un hombre de extrema confianza del matrimonio Kirchner, habría un único comprador y vendedor de granos, harinas y aceites que se encargaría de abastecer la demanda doméstica y comercializar al extranjero los saldos exportables. "
Point de vue d’un profane sur un retour au protectionnisme. 1
Que peut faire un profane devant n’importe quelle sorte de problème ?
C’est consulter quelques spécialistes, tout en s’assurant que ceux-ci n’ont pas d’intérêt personnel influençant leur jugement, ou quelque doctrine troublant leur entendement.
Actuellement, l’intérêt personnel est le plus souvent dominé par la politique de la majorité régnante. Que ne ferait-on pour plaire au néolibéralisme, n’est-ce pas, Mr Bernard K, ou Mr DSK ?
Dans le numéro de février 2007 du Monde Diplomatique, Jacques Sapir écrivait « La question du protectionnisme est posée » ; il soulignait que
« …alors que le discours dominant du journalisme économique proclame depuis deux décennies que le protectionnisme est le mal absolu, les travaux scientifiques les plus récents aboutissent à un résultat inverse. Cet écart entre le discours économique médiatique et le discours scientifique constitue en lui-même un élément du débat à prendre en compte. » Le Monde Diplomatique est un des rare médias resté à gauche, et je suis tenté de croire que Mr.Sapir ne cherche pas à plaire aux maîtres de l’heure. Je suis tenté de lui faire confiance.
Inversément, lorsque Dominique Strauss-Kahn, directeur du FMI, craint le retour du protectionnisme (Nouvel Obs’, 13 février 2009), je me demande si cet envoyé du Président n’exprime pas tout simplement l’opinion du libéralisme, et même du néolibéralisme, qui prône toujours un libre-échangisme dérégulé.
DSK affirmait que : « Le protectionnisme peut revenir par la porte de derrière, en particulier dans le secteur bancaire ». Le NouvelObs n’hésite pas à soutenir, dans le même numéro,que : « Le protectionisme est le retour du chacun pour soi »
DSK fut socialiste. Est-il aussi retourneur de veste que d’autres anciens ministres du parti de la rose au poing ?
Il est certain que de vrais libéraux, des « néocons » même, sont anti-protectionnistes, et pour commencer, citons Alain Greenspan : qui dénoncait « des nuages protectionnistes ».
Il y a même eu de faux antiprotectionnistes, comme le président Bush protégeant le lobby de l’acier, tout en clamant la nécessité d’un marché dérugulé, totalement libre.
Voilà les ennemis du protectionnisme en bonne compagnie : Greenspan, DSK. Le plus drôle, c’est qu’ils adoptent souvent cette position parce qu’ils ne comprennent pas exactement la nature du problème. Il peut s’agir de gens vraiment de gauche qui ont entendu le chef de file de leur parti crier « à bas le protectionnisme »
Frédéric Lordon, un autre « columnist » du Monde Diplo déplorait récemment
« … le tragique contresens de « l’anti-protectionnisme.. qui s’obstine à créer les conditions formelles du marché en oubliant systématiquement toutes les protections structurelles qui rendent dès le départ l’échange inégal. » Frédéric Lordon,17-II-2009 Blog Monde Diplomatique
http://blog.mondediplo.net/2009-02-17-La-menace-protectionniste-ce-concept-vide-de-sens