01mar 09
Samedi je me trouvais à Toulouse. C’était la réunion des délégués du parti de gauche de la grande circonscription du sud ouest. Ils devaient sélectionner les candidats du Parti pour les élections européennes de juin prochain. Je sais donc, si je ne l’avais appris de mes expériences du passé, que ces sortes d’exercices ne sont jamais simples à conclure. Le nombre de places est limité, le nombre des candidats ne l’est pas. On arbitre donc entre des inconvénients. Bien sûr, pour nous, tout est plus simple puisqu’il n’y a aucun enjeu de pouvoir, ni aucune divergence d’analyse sur le sujet européen comme c’est le cas à l’étape actuelle de la vie du Parti de gauche. Il en va tout autrement quand il s’agit du PS, premier parti de gauche, et censé être la relève de la droite. Du fait de sa place dans le paysage, les investitures au PS ont une signification qui dépasse les personnes qui sont les acteurs de la pièce qui se joue. Tout, ou presque, alors fait sens. Au terme de l’investiture des listes, l’état de coma politique dépassé est avéré pour le nouveau PS d’après Reims. Mais pour la roublardise: la forme est intacte !
L’idole des femmes
Une fois passé l’effet bien normal que provoque l’auto congratulation des porte parole du PS, qui s’arrête un instant pour analyser ne peut qu’être frappé par le bilan politique réel. Bien sur nous n’avons pas à juger de questions qui ne concernent que les adhérents du PS. Par exemple le choix des personnes. On demandera seulement à ne pas être trop pris pour des naïfs. Que Martine Aubry se vante de la parité sur les liste présentées est amusant. En effet cela ne résulte pas d’un choix mais d’une obligation légale. Les listes doivent être obligatoirement paritaires. Cependant on notera que sur sept têtes de liste en France métropolitaine, cinq sont des hommes et deux de femmes. Donc quand la parité n’est pas obligatoire, alors elle n’a plus lieu…. De même Martine Aubry aurait-elle mieux fait de ne pas se vanter d’un renouveau des candidats. D’abord parce que rien n’y oblige et que ce n’est pas une valeur en soi. Ensuite et surtout parce qu’elle savait bien que tout le monde sait lire et vérifier non seulement le nombre de sortants parmi les éligibles mais aussi le nombre de mandats successifs que ceux-là ont fait dans le même mandat. Mais c’est là de la petite bière. Elle n’implique que le sens du respect de l’intelligence des autres que se fait le PS d’une façon générale quand il communique. Le plus important c’est évidemment le signal politique que donne l’identité des têtes de liste. Il est caractérisé par le triomphe arrogant des partisans du «oui» qui monopolisent toutes les premières places et les quatre cinquième des candidats éligibles. Rien ne pouvait mieux afficher le positionnement politique confirmé au centre gauche du parti. Dans ce contexte, qu’il n’y ait aucune tête de liste issue de la gauche du parti n’est donc pas fortuit. C’est un acte volontaire, politiquement déterminé. Le PS se vante de la parité et de la «diversité» représentée dans ses candidatures. Mais il ne dit mot de la place faite aux partisans du «non» au traité de Constitutionnel. Cette place est résiduelle en nombre et nulle en affichage. Les moqueries sexistes et maternalistes de la première secrétaire que le porte parole de la gauche du parti accepte en ronronnant résume l’état de déchéance de cette aile du parti et des relations entre dirigeants du PS. Imaginons une seconde qu’un dirigeant masculin quelconque ai dit d’une dirigeante quelconque du parti ce qui a été dit par Martine Aubry à propos de Benoit Hamon si l’on en croit la dépêche de l’AFP: "Benoît n’a pas besoin d’être numéro un, c’est l’idole de toutes les femmes françaises, des grands-mères aux plus jeunes", a plaisanté Mme Aubry». Imaginez cette phrase adressée par un homme à une femme! Mais Benoit est un petit garçon et il se tortille en souriant quand la maman du Parti le taquine. Il laisse donc passer le message politique que cette grossièreté contient. La gauche du parti n’a aucune tête de liste? «Sois beau et tais toi!». Dans un tel abaissement des rapports politiques tout est possible. Et par exemple les termes incroyables utilisés par le grand féodal lyonnais, Gérard Colomb pour récuser Vincent Peillon comme tête de liste. Quand il le traite de «parachuté» il sait comme tout le monde que c’est absurde. Cette élection est purement nationale et d’ailleurs les circonscriptions n’ont aucune réalité territoriale. Mais l’usage de l’argument en dit long sur la façon dont de tels personnages se sentent dorénavant tous les droits dans leur zone de pouvoir. Celui là ne le fait pas dire. Il l’assume. Il déclare: «je ne doit rien au Parti». Manquerait à ce tableau le clou du spectacle. Il s’agit de la synthèse générale conclue dans une joie de façade, encadrée avant et après de déclarations venimeuses de chacun contre tous. D’une façon magistrale est confirmé le diagnostic qui a fondé notre départ du PS. L’orientation d’une écrasante majorité est celle qui résulte de l’accord avec le Traité de Lisbonne, la gauche du parti est réduite aux os à ronger.
Aligné sur le PSE
Et s’il y avait un doute sur ce qu’est l’orientation du PS, qui le veut peut aller lire sur le site du PS le texte d’orientation adopté par ce même conseil national et voté par tous les petits soldats, ainsi que par les amis de «l’idole des femmes». Ce texte affiche une mensongère indifférence pour les contradictions avec le Traité de Lisbonne qu’il contient. C’est comme si le traité n’existait pas. Comme s’il ne contenait aucune contrainte. Le texte du PS n’en dit pas un mot. Rien. Pourtant le «Manifesto» du PSE réclame fermement la ratification du traité de Lisbonne. A Paris, le Parti socialiste européen (PSE) y est présenté comme l’alternative à la droite alors même que plusieurs de ses membres, et non des moindres, gouvernent avec elle! Et dans combien des cas que dénonce le texte du PS les votes au parlement européen de nombre de mesures calamiteuses ont été acquis avec les voix mêlées de la droite et de l’essentiel des députés du PSE! Bien sur le texte ne dit mot du vote par le PSE, la droite et «l’idole des femmes», en faveur de l’instauration du grand marché transatlantique entre Europe et USA. Pourtant le «Manifesto» adopté par le PS lui est sans ambigüité quand il se prononce pour «construire un partenariat transatlantique fort» Dans cet enfumage, quelques moments de bravoure fournissent une pause humoristique à savourer. Ainsi quand le texte du PS s’indigne: «Et il faudrait que les mêmes restent aux commandes ? Que l’Europe continue avec le Président Barroso? Un homme de droite dont le libéralisme économique, le conservatisme et l’atlantisme ne sont plus à prouver. Ne fut-il pas l’artisan de la Conférence des Açores, regroupant les Européens favorables à l’intervention de Bush en Irak ? Eh bien non !» Au point de presse du mois de janvier, martine Aubry avait même été plus loin en annonçant que les socialistes français voterait pour Poul Rasmussen, l’actuel président du PSE. A part l’amnistie que cela vaudrait pour la désastreuse politique de ce dernier au Danemark il y a un inconvénient majeur: il n’est pas candidat. Mais par contre les trois premiers ministres socialiste en exercice, Zapatero, Brown et Socratès, tous membres du PSE ont tous les trois souhaité publiquement la reconduction de Barroso à l’issue de la réunion de Madrid où fut adopté le fameux «Manifesto»! C’est le moment de parler de ce «Manifesto».
Les mensonges sur le «Manifesto» du PSE
Le 1er décembre les sociaux-démocrates européens ont adopté à Madrid le Manifesto du PSE. Les socialistes ont immédiatement présenté ce texte comme une avancée de gauche: «Le Manifesto ne se contente pas de quelques mesures de régulation face à la crise» «"il propose aux Européens l’espoir d’un nouveau modèle dans lequel l’économique prend le pas sur le financier» Il propose de nombreuses solutions concrètes en faveur de l’Europe sociale» (Martine Aubry le 1er décembre 2009) «Avec le "manifesto" qui prévoit un revenu minimum européen, on peut sans complexe faire une campagne de gauche sur l’Europe» (Razzy Hammadi, proche de Benoît Hamon, dans Libération 15 janvier 2009). Comment pouvait on vérifier à ce moment là? Pas facile. Ce fameux «Manifesto» n’a d’abord été disponible qu’en anglais. Une traduction française, présentée alors comme «provisoire» n’est apparue sur les sites socialistes qu’entre les fêtes de fin d’année, c’est-à-dire plus d’un mois après. Provisoire? Cette traduction réserve d’énormes surprises car elle déforme lourdement le texte original du Manifesto en inventant parfois de toutes pièces certaines formulations sociales et plus à gauche. Puis, à la mi-janvier la traduction française diffusée en ligne, inchangée, n’est plus présentée comme «provisoire» …Donc elle est définitive. On peut donc en débattre valablement. En la comparant au texte initial en V.O anglaise. Commence les surprises. Là où le Manifesto se réclame en anglais de l’action des «partis progressistes de gauche et de centre-gauche au pouvoir », la traduction française escamote le «centre gauche» et ne parle que de «partis de gauche » Là où le «Manifesto» appelle en anglais à «tirer le meilleur profit des opportunités qu’offre la mondialisation» comme le ferait n’importe quel libéral, la traduction française fait l’impasse sur la «mondialisation» et parle juste de «saisir les possibilités nouvelles d’un monde ouvert». Et là où le «Manifesto» écrit en anglais, de manière très générale et floue, que «le processus de libéralisation doit être évalué», la traduction française affirme que «les politiques de libéralisation déjà adoptées doivent faire l’objet d’une évaluation sociale», ce qui n’est plus du tout la même chose. Voyons à présent ce qui permettrait l’enthousiasme pour un contenu de gauche de ce document. La question du salaire minimum européen qui réjouissait Razzi Hamadi. Le «Manifesto» se prononce en anglais pour «des salaires minimum décents dans tous les Etats-membres», la traduction française propose «l’établissement d’un salaire minimum décent dans tous les Etats membres» … On fait ainsi croire que le «Manifesto» propose un salaire minimum européen, alors que ce n’est nullement le cas! Dans le document adopté par le PS ce weekend la position est recalée sur le texte anglais: «Des salaires minimaux dans tous les États membres, qui pour nous devraient atteindre 60% du salaire médian de chacun des pays, étape vers un salaire minimum européen». Adieu donc au formidable salaire minimum annoncé dans la traduction toujours en ligne. Quand à l’idée d’un salaire minimum par pays, le problème reste que plusieurs partis socialistes européens s’y opposent farouchement dans leur pays. Comme en Allemagne, par exemple, où c’est Die Linke qui porte cette revendication! Dès lors on n’est pas surpris que le reste de la traduction soit aussi suspecte nombre d’autres questions essentielles. Comme le temps de travail par exemple. En effet quand le «Manifesto» propose de «travailler à promouvoir des horaires de travail décents», la traduction française lui fait dire carrément qu’il faut «agir pour la fixation d’une durée maximale de travail décente». Ce qui, de nouveau, n’est absolument pas la même proposition. Sur l’Otan on navigue plutôt dans la contradiction pure et simple. Le texte adopté par le PS déclare vouloir «Une Europe forte avec une vraie défense européenne et non cette subordination au commandement intégré de l’OTAN que Nicolas Sarkozy impose à la France» Est-ce conciliable avec le texte du Manifesto qui déclare, lui: «La nouvelle initiative européenne de défense doit être développée en coordination avec l’Otan»? Mais au fond cela n’a aucune importance. En effet le traité de Lisbonne déclare que l’OTAN est la base du système de défense des européens et que la défense européenne doit être pensée en conformité avec !
Quel dommage de vous voir perdre votre temps à contempler tous les petits travers de vos anciens collègues. Le peuple des pauvres n'a plus aucune illusion sur eux depuis longtemps (Et pourquoi partir vaincu ? ("je n'ai aucune illusion").
J'ai été très impressionnée par votre interview sur radio-catho entendu presque par hasard. Il faut quitter les querelles internes et vous adresser directement au peuple, vous en êtes très capable. Je trouve très dommage que l'extrême gauche dans son ensemble ne parle jamais comme si elle voulait le pouvoir...il faut nous donner l'envie d'aller voter...(ce que j'ai souvent oublié, par dégoût)... il faut donner des réponses à la question de prise de pouvoir d'une vraie gauche (en face de l'armée, des services secrets, de l'hostilité du reste de l'Europe...est-ce que l'amitié de Chavez et de Cuba suffirait ?). Il faut nous dire que vous êtes réalistes... peut-être même dire "ce ne sera pas pour cette fois" mais préparons nous vraiment quand même ?
Il faut faire aussi un vrai travail d'analyse sur la tentation de l'extrême droite dans le peuple des pauvres... sans pour autant les condamner...il faut comprendre que quand on vit dans la France de tout en bas, la tentation de tout casser sans réfléchir est très grande... j'ai rencontré des gens prêts à voter à l'extrême droite rien que pour "tout pêter !" et pourtant sans illusions aucunes sur le résultat, simplement pour donner une secousse à ces "gens de gauche", fonctionnaires douillés et arrogants...
Tout est clair, si certains doutent encore de l'orientation libérale du PS, de son rattachement au centre gauche, de l'approbation des orientations de la commission et de son président le décryptage est fait. Une autre UE ne passe pas par le vote PS mais bien par le vote pour le Parti de Gauche. Sachons le dire pendant la campagne. Alain
Quand, dans les medias, j'ai entendu que le PS se déclarait pour une "Europe sociale", je me suis dit qu'ils sont vraiment obligés d'adopter un discours plus "gauche" vu l'actualité sociale, les licenciements qui augmentent à la vitesse grand V. (Même si quand on analyse leur programme on s'aperçoit que ce n'est pas une Europe sociale qu'ils souhaitent vraiment)
Et bien oui, le PS est obligé de tricher au niveau des mots, dans les traductions, de faire son discours plus gauche pour coller à l'exaspération et la radicalisation de la population! C'est bon signe. J'espère que les gens ne se contenteront pas de belles paroles mais regarderont les faits en face, à savoir que depuis que Sarkozy est au pouvoir, ils ont capitulé devant lui, lâchement.
Sur l'OTAN très intéressant aussi: Sarkozy continue à construire une Europe inféodée aux USA alors que sans doute, d'autres secteurs dominants du capital dont le PS se fait le porte parole, souhaiteraient leur propre impérialisme européen avec sa propre défense, concurrents des USA et non alliés.
Autre chose intéressante: tous les partis commencent à parler des élections européennes alors que les français ont plutôt les yeux fixés sur leur emploi, et leur avenir immédiat, leurs économies qu'ils ne savent plus où mettre avec une anxiété justifiée. Si le terrain politique arrive à faire le lien avec ce qui les touche immédiatement, alors le taux d'abstention aux européennes risque de baisser.
Mais faire le lien avec "virer Sarkozy" et faire du vote aux européennes, un vote sanction contre Sarkozy n'est pas donné: il s'agit de démontrer que ces "Etats Unis d'Europe" que nos dirigeants veulent créer à l'image des USA, c'est-à-dire sans droits, néolibéralistes, sans services sociaux etc... sont dans la droite ligne des attaques actuelles au niveau de l'hexagone.
Sur le sexisme inversé de Aubry, bien d'accord mais, cher Jean Luc, votre phrase "Benoit est un petit garçon et il se tortille en souriant quand la maman du Parti le taquine" laisse à désirer. Evitez de ramener les femmes à leurs fonctions naturelles: une femme au pouvoir n'est pas une maman!
L'Europe sociale? le PS nous a déjà fait le coup aéu moment du vote du traité de Maastricht (avec ses fameuses affiches barrant un gros capitaliste à cigare; ce qui ne l'a pas empêché d'être financé par des groupes capitalistes notamment la grande didtribution, d'ailleurs au coeur de la profitation antillaise, mais est-ce 1 hasard?).
J'étais à Dijon ce week end, loin donc des agitations des grandes métropoles urbaines. Premiers effets de la crise: 30% de cambriolages en plus (qui touchent presque toutes les cat. sociales, notamment les petits salariés qui ne peuvent se payer de systèmes de sécurité).
De quoi réveiller la bête immonde? Le vieux Le Pen a paraît-il du refuser du monde dans un dîner à Chambolle-Musigny.
Euh pas olé! après ces élections en Espagne (sauf la défaite des nationalistes galiciens bien entendu mais on s'en fout un peu):
"El PP recupera Galicia y el nacionalismo pierde la mayoría en el País Vasco
Los socialistas gallegos sufren una dolorosa derrota tras gobernar cuatro años.-Patxi López tiene la llave para convertirse en el próximo'lehendakari'
JOSÉ MANUEL ROMERO - Madrid - 02/03/2009 Consulta el especial de ELPAÍS.com de las elecciones autonómicas vascas y las gallegas
• El PP recupera Galicia y el nacionalismo pierde la mayoría en el País Vasco
(.…)Patxi López, el candidato socialista a lehendakari (24 escaños), podrá formar Gobierno si acepta el apoyo anunciado del PP (13) y el previsible voto a favor del parlamentario logrado por UPyD, el partido de Rosa Díez. (…)
En Galicia, la candidatura de Alberto Núñez Feijóo (PP), que se presentaba por primera vez a la presidencia de la Xunta, sumó 39 escaños, uno por encima de la mayoría absoluta. El PSdG-PSOE perdió un escaño (de 25 a 24), al igual que los nacionalistas del Bloque (de 13 a 12).La intensa campaña del PP en esta comunidad regaló a Rajoy un triunfo que alivia su futuro político. El líder popular culminó con éxito un trabajo de titanes: recuperar la mayoría absoluta en Galicia tras haberla perdido hace sólo cuatro años.(…) "Estoy muy feliz. Somos el partido más grande de Europa y sabemos estar a la altura de las circunstancias".(…)El éxito electoral del PP supone el primer bajonazo serio al futuro del proyecto socialista, amenazado por las consecuencias de una crisis económica imparable para la que aún no han encontrado recetas.(…)IU-EB perdió uno de sus tres escaños. Ahora, pierden toda relevancia en el Parlamento porque el socialista Patxi López será, si quiere, el primer lehendakari no nacionalista de Euskadi. La partida de ajedrez para definir el futuro político vasco es muy compleja. Para que López sea investido tiene que aceptar el apoyo del PP, que ya ha anunciado su disposición a hacerlo. "
pour ceux qui n'ont pas encore appris le castillan, perspective d'un gvt PS-Droite postfranquiste (PP) au pays basque....
la bête immonde, pas très loin, en Autriche (élections en Carinthie) d'après El Pais:
"Gehard Dörfler, de la Alianza Para el Futuro de Austria (APFA) y sucesor de Haider en esta región meridional austriaca, necesitará quizás un socio de coalición, al no tener la mayoría absoluta, pero, en una primera reacción, se ha mostrado muy satisfecho por haber aumentado el apoyo popular hasta el 45,6%, mientras que los socialdemócratas, que ganaron las presidenciales del pasado año, han recibido un 28,6% de los votos, diez puntos menos respecto a los anteriores comicios.
Dörfler ha mantenido el mensaje xenófobo y hostil a la Unión Europea de su antecesor, al que ha añadido varias meteduras de pata y algún chiste con tintes racistas durante la campaña electoral. Esta formación apostó por el desaparecido político ultranacionalista, poniéndolo en su lista electoral con el propio nombre, incluso después de muerto en un accidente de automóvil el 11 de octubre pasado, cuando conducía ebrio de madrugada hacia su casa."
Je reviens sur une de vos interventions lors d'un "chat" qui précise votre intention :
Extrait: "On ne peut pas choisir entre des gauches, on choisit entre des orientations politiques. Et ensuite on se demande comment on peut faire pour les rendre majoritaires. Moi j'espère constituer un front de gauche qui soit assez puissant pour mettre une telle pression sur le Parti socialiste qu'il change de cap."
Non, M. Mélenchon, il ne s'agit plus de faire pression sur le PS, mais de faire en sorte que les électeurs du PS rejoignent les idées que vous développez, qui par ailleurs, jouxtent celles du NPA. En effet, M. Mélenchon, d'autres avant vous se sont fourvoyés à vouloir faire changer de cap le PS sans y parvenir et même à échouer. Je pense à MM Rocard et Chevènement.
Car, les citoyens de gauche ont déjà donné avec des discours de gauche et une politique de... droite. Rappelez-vous la phrase de F. Mitterrand "Celui qui ne consent pas à la rupture avec l'ordre établi (...), avec la société capitaliste, celui-là, je le dis, ne peut être adhérent au PS." On connait la suite...
Alors, dépouillez les textes du PS pour argumenter et nous frapperons fort pour les diffuser sur le net et autour de nous. Mais de grâce arrêtez de vous situer par rapport au PS soyez vous-mêmes et tout le monde avancera. Refusez toute idée électorale avec le PS, les idées que nous, vous défendez et les rapports avec le NPA sans porteront mieux.
Cordialement,
Oups une faute désolé ("s'en" porteront mieux).
Nipontchik
Ca suffit tes insinuations elitistes par rapport à ceux qui savent parler des langues étrangères! Tout le monde n'a pas ta chance et ce blog s'adresse à tous, y compris ceux qui ne sont pas doués pour les langues et ceux qui n'ont pas eu la chance de faire des études. Rembarque ton mépris!
C'est vrai qu'on en n'a plus rien à faire du PS, à part que ce sera un parti de plus à affronter lors des élections, car je n'imagine pas un seul instant un rapprochement avec eux. Tout oppose le PS et le PG, surtout quand il y en a comme Lang qui continuent de coopérer avec Sarko. Je sais que si le PG devait se rapprocher du PS, moi je m'en éloignerais. Il faut se battre pour le rapprochement de toutes les forces de gauche (le PS n'en n'étant plus une), NPA compris.
sans oublier le communautarisme:
"Sarkozy ira finalement au dîner du Crif
AFP
02/03/2009 | Mise à jour : 11:23 | Ajouter à ma sélection
Le président Nicolas Sarkozy a annoncé ce matin à Charm El-Cheikh qu'il passerait finalement "quelques instants" au dîner du Crif alors que l'Elysée avait indiqué peu auparavant qu'il ne s'y rendrait pas "pour des raisons d'emploi du temps".
"J'ai bien l'intention de passer quelques instants au dîner du Crif (Conseil représentatif des institutions juives de France) pour manifester mon soutien et mon amitié", a déclaré M. Sarkozy à la presse juste avant de quitter Charm El-Cheikh, où il coprésidait avec son homologue égyptien Hosni Moubarak un sommet international sur la reconstruction de Gaza.
"Le Premier ministre fera lui-même le discours comme il est de tradition", a-il ajouté.
L'Elysée a précisé que le chef de l'Etat passerait "vers 19H30 avant la cérémonie officielle et le discours de François Fillon".
Plus tôt dans la matinée, la présidence de la République avait indiqué que Nicolas Sarkozy ne participerait pas "pour des raisons d'emploi du temps" au dîner annuel du Crif, où il était annoncé par les organisateurs."
GAG !
Lisez tout et ne mourrez pas de rire !
Sacrée Christine...
"France : Bercy table sur un recul du PIB de 1,5% en 2009 et "plus de 300.000 destructions d'emplois
(...)La France s'attend par ailleurs à "plus de 300.000 destructions d'emplois" en 2009 avant une "normalisation" en 2010. "Ce chiffre est cohérent avec les destructions d'emplois enregistrées au quatrième trimestre 2008" (89.000)"
http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?num=4b29a7fea2bd5fb7f7cf9d2a3ebee972
"La loi dite Volkswagen est une loi de 1960 qui donne un droit de veto à l’Etat (fédéré) de Basse-Saxe ainsi qu’aux représentants des salariés sur toute décision stratégique concernant l’emploi ou les délocalisations, moyennant une participation de 20% au capital.
(...)La cogestion à l’allemande, c’est tout simplement une pièce essentiel du modèle social européen qu’il faudrait construire. L’UE, dans son aveuglement, s’en prend à ce modèle quand il faudrait le défendre et l’étendre.
(...)Et après les commentateurs autorisés viendront chougner pendant la campagne pour les élections européennes sur ces citoyens qui ne comprennent rien à cette chouette Europe qui fait tant de chouettes choses pour nous et qu’on critique injustement. Je crois qu’au contraire l’Europe a de la chance que ses agissements soient si mal compris et si mal connus du citoyen normalement constitué."
http://alternatives-economiques.fr/blogs/raveaud/2009/03/02/o-europe-o-desespoir/
"Le PS et TINA: liaison fatale.
Peut-on encore faire quelque chose du PS? Le blogueur Laurent Pinsolle souligne l'incohérence de la stratégie du «parti de la rose», englué dans la multiplicité des courants qui le composent. Et qui succombe aux charmes vénéneux de la très libérale TINA — «There is no alternative»…"
http://www.marianne2.fr/Le-PS-et-TINA-liaison-fatale_a175744.html
Mme Parisot vous ne nous prendrez plus pour des canards sauvages:
"Diffamation/UIMM : Parisot déboutée
AFP
02/03/2009 | Mise à jour : 14:11 | Ajouter à ma sélection
La présidente du Medef, Laurence Parisot, a été déboutée de ses poursuites en diffamation contre un ancien président de l'UIMM qui affirmait qu'elle était au courant "depuis longtemps" de l'existence de retraits de fonds suspects au sein du patronat de la métallurgie."
Compte-rendu de l'Assemblée des Mouvements Sociaux à Bélem :
http://www.oid-ido.org/article.php3?id_article=695#up
Bonjour Jean-Luc,
que du vrai dans vos remarques sur Martine Aubry et Benoît Hamon.
Bien cordialement,
Isabelle Savoye
@ vieilledame
Tout à fait d'accord avec votre message.
Oui " pourquoi partir vaincu ? (”je n’ai aucune illusion”)"...
Étrange parole de la part de M.Mélenchon !?.
Vous avez raison ! Il faut que M.Mélenchon parle directement au peuple sans hésitation. Il l'écoutera. Bref, être plus offensif et briser tous les tabous. Sur l'Europe et le reste et le faire savoir !
Un proverbe en droit dit = "Nul ne peut se prévaloir de ses propres turpitudes"
12 gouvernements sociaux-démocrates sur 15 en Europe en 2000. Pour quels résultats sur le plan européen ?
Vive le Front de Guache et le PG !
http://www.frontdegauche69@skyblog.com => le blog du front de gauche du rhône sur skyblog !
Bonjour à tous,
L'invitée de la semaine
Rose-May Rousseau-Saxemard
Infirmière À l'hôpital Henri-Mondor de Créteil (Val-de-Marne), secrétaire générale de l'union syndicale CGT de l'assistance Publique-Hôpitaux de Paris.
Je suis Martiniquaise, citoyenne française, je revendique également la Guadeloupe comme terre d'adoption où j'ai vécu. Et je me sens citoyenne du monde. J'ai envie de réagir tout d'abord contre les messages injurieux ou à connotation raciste qui ont jalonné des échanges par internet (réaction sur Google aux articles de presse) concernant la lutte de la population de la Guadeloupe, de la Martinique contre les conditions de vie économiques et sociales dans nos départements d'outre-mer. Si ces luttes reçoivent l'expression de beaucoup de solidarité de la part de tous ceux qui se sentent concernés par ces puissants mouvements de grève, certains ont déversé leur bile sur les thèmes :
« Si vous êtes pas contents rentrez chez vous ! » ; « demandez donc l'indépendance, bandes d'assistés » ; « ils nous coûtent assez cher, ils ont "l'argent braguette" (allocations familiales) » ;
« ils vivent au-dessus de leurs moyens » ; « Qu'est-ce qu'ils veulent, ils ont le soleil et la mer ! » ; et autres joyeusetés... Réunionnaise, Valérie a été bouleversée par ces échanges en consultant le Net, elle s'est sentie rejetée, comme beaucoup d'originaires d'outre-mer par ce regard, que l'on subit, qui pèse quand on est dans le métro, ou ailleurs, qui vous renvoie à votre origine ethnique et vous fait comprendre que vous n'êtes pas français. Regards de personnes qui ont tout de suite placé le débat sur des questions raciales, les luttes : Blancs contre Noirs, et avec l'idée que la France était déjà bien aimable de s'occuper de « ces gens-là ». Les politiques menées outre-mer, les errements d'Yves Jégo, le silence assourdissant du président après plusieurs semaines de grève, l'arrogance du MEDEF n'ont pu que conforter cette idée largement répandue parmi les nostalgiques du colonialisme et de ses « bienfaits ». Il faut démystifié les jeteurs d'anathèmes ! Nous revendiquons fortement notre identité culturelle dans les DOM, mais la citoyenneté française n'est pas remise en question dans nos départements. Certains entretiennent la confusion de langage entre autonomie de gestion et indépendance. Quand les uns agitent l'épouvantail de la misère de certains pays indépendants comme Haïti, d'autres font mine de vouloir se débarrasser du problème de l'outre-mer. En réalité, les français de l'Hexagone salariés aux Antilles sont aussi dans les manifestations contre la vie chère. En Martinique, par exemple, pompiers et enseignants côtoient avocats et petits commerçants. Le sentiment de solidarité est très fort.
Benoit Hamon me rappelle une chanson de Jacques Brel qui parlait d'être beau et "je ne sais plus quoi" à la fois. Quelqu'un se souvient de quoi J Brel parlait ?
Monsieur Mélenchon
Nous confirmons des emails que nous vous avions déjà transmis :
Laissez le PS dans "ses embrouilles ". C'est terminé nous n'en voulons plus.
Il est plus qu'urgent de bâtir une campagne positive pour les européennes.
Les français ont besoin de meetings,de réunions, de tracts, d'articles à faire circuler sur internet. Après le 8 mars nous aurons peut-être un programme court et compréhensible par tous pour le 7 juin.
Nous sommes prêts à vous suivre dans cette voie.
ouais les réunions de la direction du PS ce sont de dîners de...
Comme beaucoup d'autres, je crois qu'il faut laisser le PS pour ce qu'il est! Le seul problème, avec ce parti, c'est qu'il arbore encore l'épithète "socialiste"... c'est cela le plus grave! Mais, beaucoup de nos concitoyens ont ouvert les yeux, et j'ose espérer qu'ils ne se laisseront plus berner!
En ce qui nous concerne, travaillons à la constitution d'un Front de Gauche suffisamment solide pour être crédibles, pour prendre place réellement dans le paysage politique.
J'ai lu avec inquiétude que la "Fédération" attendait encore une réponse à sa demande de rencontre avec le PG et le PCF... alors qu'elle avait rencontré le NPA pour lequel "aucun préalable ne devrait empêcher l'unité"... J'ai lu, par ailleurs, qu'il existait un réel problème entre le PCF et les communistes unitaires de la "Fédération"...
Ce ne sont pas des bruits de couloir, on peut lire cela sur le site de la "Fédération".
Ceci est très inquiétant. NOUS DEVONS absolument REALISER cette UNITE, ce FRONT de Gauche sans lequel nous ne pourrons peser suffisamment... tant pour les Européennes proches que pour l'avenir purement français.
ok avec les critiques sur ce post et le manque d'argumentaire pour les européennes. Sortir du contexte hexagonal!
ci-joint le lien de la plate-forme commune des partis de gauche européens.
Qu'en dit le PG?
http://www.european-left.org/english/elections_2009/electoral_platform/plateforme_electorale/
Bon débat!
Hum, je me glisse dans la file des commentaires pour répondre à quelques uns d'entre eux qui m'ont plus spécialement fait réfléchir. Sans doute parce que je suis mécontent de m'être mal fait comprendre ce dont je ne peut faire reproche qu'à moi-même; Je commence par le sourire complice. Ce que j'ai dit de l'attitude de Benoit Hamon est une pure figure réthorique. Je fais comme si il considérait que...Mais loin de moi l'idée qu'une femme qui dirige un parti, sans parler des autres, soit une "maman". Je pense avoir assez d'expérience de l'existence pour ne pas avoir de préjugé à ce sujet. Cependant le procédé de dérision que j'ai utilisé est somme toute assez injuste. Car Benoit hamon n'est pas du tout "un petit garçon" et il a répliqué si j'en crois la presse. Par conséquent je me reproche d'avoir cédé à une certaine jubilation d'écriture. Bien sur je trouve la réplique de Benoit Hamon faible: "elle a été mieux inspirée". Faible parce qu'elle méconnait le fond politique qui s'exprime dans la forme condamnable de la plaisanterie sexiste. Je pense que la balourdise de la forme est en quelque sorte un diversion qui masque la violence d'une pensée qui ne s'encombre même plus de démonstration et se contente de disqualifier le protagoniste sur un plan personnel comme le font en général tous les sophistes qui pullulent à la tête du PS. Le sophiste est celui qui répond a un argument en le disqualifiant pour sa forme ou pour son auteur. C'était la spécialité de Hollande. Raison pourquoi nous sentons tous que Aubry est une autre sorte de Hollande.
Je viens à un autre argument que je lis au fil des commentaires. Je ne devrai plus m'interresser au PS. Le faire reviendrait à me positionner par rapport à ce parti au moment où je devrai au contraire manifester une totale autonomie dont mon indifférence serait la preuve. Je ne suis pas d'accord avec cette idée. Car elle débouche sur une illusion: faire comme si le PS n'était pas là, ou comme si ce qu'il est devenu était une affaire entendue. Après quoi quand le réel vient à la charge, il ne reste que l'invective et la stigmatisation comme réplique. je crois au contraire qu'il faut argumenter avec les socialistes, s'interresser à ce qu'ils disent et écrivent pour en débattre sachant que l'enjeu ce sont les milliers et milliers de personne qui votent pour eux et les soutiennent et que l'on doit respecter dans leur intelligence en argumentant.. Ce n'est donc nullement se déterminer par rapport au PS que de discuter ses positions et choix mais à l'inverse tenir notre propre position d'une manière intellectuellement offensive.
Jean Luc Mélenchon
Libre échange ?....
Protectionnisme ?....
http://www.humanite.fr/Tribune-de-Evo-Morales-president-de-la-Republique-de-Bolivie
Merci Lisa de ce lien qui met de l'eau à mon moulin.
Je cite "réduire effectivement les mesures protectionnistes et les subventions des pays développés ;
assurer le droit des pays en développement à protéger le temps qu’il faudra leurs industries naissantes comme l’ont fait les pays industrialisés par le passé"
En somme non pour le protectionisme des pays capitalistes développés et oui pour le protectionisme des pays en voie de développement. La France n'a rien à voir avec la Bolivie.
Jean-Luc,
J'ai bien lu que tu ne te fais aucune illusion sur les enjeux de pouvoir, tiens compte de qu'ils ne sont pas pour la suite, mais déjà bien au centre du développement du PG.
Le préfet et le recteur de Guadeloupe utilisent les enfants et l'école pour faire du chantage.
Comme vous le savez, depuis deux ou trois jours, une vaste campagne de propagande a été lancée pour la reprise des cours ; parce qu’ils pensent que la reprise des cours équivaut à la mort du mouvement en cours.
C’est sur les enseignants qu’ils mettent le plus de pression : Attention, clament-ils, faute de reprise les élèves ne pourront pas passer leurs examens, échoueront à leurs examens, les dossiers des élèves ne seront pas établis.
Nous avons déjà dit que nous ferons des rattrapages et que nous ferons tout ce qu’il faut, tous les sacrifices nécessaires ; quitte à rétrécir les vacances scolaires. Le temps d’apprentissage ne s’effectue pas sur une seule année, surtout lorsqu’il n’y a pas d’examen, mais que ce temps d’apprentissage se déroule sur deux voire trois années scolaires.
Nous rattraperons l’essentiel, et nous continuerons année après année à renforcer les élèves. Ce n’est pas là le plus difficile !
Il n’est pas question que nous reprenions le travail sans engagement écrit et signé avec le LKP! Reprendre le travail sans la signature préalable d’un protocole, c’est courir le risque de voir la partie adverse renier, comme il le fait si souvent, ses engagements.
http://ugtg.org/article_771.html
à qui ce "cass'toi pôv'con" peut-il bien être adressé?
" Guadeloupe : Parisot critique l'Etat
AFP
03/03/2009 | Mise à jour : 08:23 La présidente du MEDEF Laurence Parisot a dénoncé l'attitude de l'Etat dans la crise en Guadeloupe, jugeant qu'il s'est montré "complaisant" et "n'a pas tenu son rôle". Saluant l'accord "conclu il y a deux heures à peine en Martinique", Laurence Parisot a souligné sur RTL qu'"en Guadeloupe il faut bien comprendre que, dès le départ, les choses ont été très mal engagées". "L'Etat n'a pas tenu son rôle, n'a pas permis que les négociations se déroulent d'une manière normale, comme dans tout dialogue social".
L'Etat a été "au départ" complaisant et "n'a pas ensuite su récupérer la situation", a déploré la présidente du Mouvement des Entreprises de France qui refuse de signer l'accord. "Il y a un préambule qui dit en gros, il faut lutter contre un système économique qui est un système d'une économie de plantations"."On est en train de demander aux chefs d'entreprises de Guadeloupe de signer un document dans lequel ils seraient amenés à reconnaître qu'ils ont pérennisé, fait perdurer une économie de l'esclavagisme: c'est honteux et personne ne regarde ça, la République laisse faire", a-t-elle dénoncé.De plus, "il y a eu beaucoup d'intimidations, de menaces, même de violences de la part du LKP qui ne pouvait que perturber et gêner la bonne conduite de la négociation", a dénoncé la patronne des patrons. Enfin, "dans l'accord, il y a un engagement financier qui rend cet accord mortel pour la plupart des entreprises de Guadeloupe: il y a une clause qui dit qu'après que l'Etat s'est retiré, les entreprises quoi qu'il arrive devront compenser les aides de l'Etat et des régions".
.
@Julie post 26
Bonjour Julie. Je ne suis pas d'accord de sortir du contexte hexagonal. Au contraire je pense qu'il faut partir des préoccupations des gens et leur montrer que ces élections européennes a un lien avec cela.
Par exemple, j'ai distribué deux fois les tracts pour le meeting du 8 mars au Zénith et je me suis aperçue que les gens des DOM-TOM les prennent avec intérêt. Pourquoi? Parce qu'ils sont radicalisés sur ce qui se passe aux Antilles et cherchent des réponses politiques.
De la même manière pendant la manif du 29 janvier, les tracts du PG étaient pris avec un énorme intérêt. Les gens revenaient en arrière pour les prendre. Là aussi la question d'un débouché politique s'éveille de plus en plus.
Je pense donc qu'il faut savoir lier ce qui se passe en France avec l'Europe, sinon l'Europe reste une question abstraite. Et les liens sont là! Si on prend la privatisation de la poste, cela se passe aussi par exemple en Grande Bretagne. C'est possible de faire des liens sur des questions CONCRETES. Il faudrait donc que la gauche "autre" européenne s'engage concrètement dans la lutte sur les postes et propose un vrai programme alternative. Dans nos interventions, tracts etc.. il faut faire le lien avec les Antilles, la crise économique etc... et montrer que nous avons des solutions.
Les gens cherchent des solutions politiques vu la faillite de la politique de Sarkozy et la débâcle du PS. On a des réponses: un large front de ceux qui se battent vraiment aux côtés des secteurs attaqués (services publics, secteur privé, droits démocratiques, injustice). Des militants qui se battent en vrai (dans la rue et dans les institutions) et non pas juste dans les paroles.
ce qui a été dit par Martine Aubry à propos de Benoit Hamon : "Benoît n’a pas besoin d’être numéro un, c’est l’idole de toutes les femmes françaises, des grands-mères aux plus jeunes", a plaisanté Mme Aubry».
Mais Benoit est un petit garçon et il se tortille en souriant et se cachant la figure derrière sa main qui parcourt son menton !
Il n'y a même plus d'aile gauche au PS car des "nonnistes" même au nom du sacré saint rassemblement ne peuvent se parjurer avec une telle désinvolture, surtout en ce moment ou les faits leurs donnent raison, en montrant au grand jour le désastre d'une telle construction de la société Européenne et mondiale !
Le PS perdure dans sa connerie de vouloir ressembler à cette droite et sa vision de la société, après qui "ils" ont couru comme des dératés lors des dernières élections présidentielles !
Ce n'est certainement pas comme cela que l'on bâtira un nouveau modèle de société et cela ne sera que mieux pour le nouveau PG et je lui souhaite une grande victoire en Juin !
COMPTE RENDU REUNION DE L'AUTRE Gauche A LYON LE 3 MARS 2009
65 personnes étaient réunies hier à la salle Jean Couty (métro Gorge de Loup). Il s'agissait d'une rencontre entre les forces politiques de l'autre gauche. Cette réunion locale, avec notamment des camarades du NPA, a montré nos nombreuses convergences sur le fond. Restent des questions de forme à régler.
1. Sur le fond
Le constat de l'état d'urgence est dressé. La crise économique, sociale et environnementale est unanimement reconnue. Chacun admet sans difficulté que le système capitaliste, dont les effets sont destructeurs, doit être dépassé. Nous devons en effet construire une alternative.
Des discussions plus spécifiques ont par ailleurs été menées sur la question du nucléaire. Ici encore, un accord semble possible, les positions se rapprochent. On est bien loin de la carricature selon laquelle les communistes seraient pro-nucléaires.
2. Sur la forme
Il faut reconnaitre qu'il s'agit là d'une question d'achoppement. Les positions émises par les amis NPA présents hier sont les suivantes :
- d'abord, rien n'est encore définitif, un front de gauche incluant le NPA est encore possible (on aimerait y croire, au niveau national, les choses semblent pourtant actées...)
- ensuite, le NPA revendique un front de gauche durable et pose comme préalable l'exclusion pour leurs alliés de futures alliances avec le PS lors des scrutins suivants.
Sur ce dernier point, il a été dit qu'un front durable est souhaitable. Toutefois, il est nécessaire de créer une véritable dynamique autour du front de gauche, laquelle nous permettra effectivement d'envisager les choses à plus long terme. Le mot d'ordre en tout cas largement prononcé par tous est : UNITE. Il s'agit là de la vocation première du front de gauche : créer une force commune pour remporter les prochaines élections européennes pour battre la droite et passer devant le Parti socialiste. Le scrutin européen est crucial, il permettra de redistribuer les cartes politiques pour les années à venir;
http://frontdegauche69.skyrock.com/
Je suis surpris que personnes ne parle de celui qui est une des cause de conflits dans les Antilles e(Guadeloupe,martinique,Guyane,et Republique dominicaine...) silence total à part MARIANE dans son numéro n°618 du 27 février 2009?la 119 ieme grande fortune de France,milliardaire et propriétaitre de la majorité des Grandes surfaces et des importations/exportations,je cite Mr BERNARD HAYOT le vrai patron des antilles et afameur de ces départements
Je suis surpris que personnes ne parle de celui qui est une des cause de conflits dans les Antilles e(Guadeloupe,martinique,Guyane,et Republique dominicaine…) silence total à part MARIANE dans son numéro n°618 du 27 février 2009?la 119 ieme grande fortune de France,milliardaire et propriétaitre de la majorité des Grandes surfaces et des importations/exportations,je cite Mr BERNARD HAYOT le vrai patron des antilles et afameur de ces départements
En reponse à ceux qui reprochent à Jean-Luc Mélenchon de trop s'intéresser au discours du PS, il faut rappeler que c'est par la même imposture du slogan "et maintenant l'europe sociale" que le PS a realisé son meilleur score aux européennes de 2004.
L'un des enjeux de juin 2009 est la clarification des rapports de force à gauche. Ce n'est pas le seul, bien sûr, et les autres arguments vont venir... Mais il faut tuer dans l'oeuf l'imposture !
C'est marrant, avec ces litanies anti PS, j'ai l'impression d'être sur le site de Marianne2.fr, sauf qu'il s'agit du blog de Mélenchon et non la revue du Modem.
Heureusement que le PS existe, sinon vous n'auriez plus grand chose d'intéressant à raconter.
Je suis pourtant un fan de Mélenchon et je viens chaque semaine sur son blog, cependant je m'interroge systématiquement lorsque l'on met autant d'ardeur à attaquer ses confrères de gauche alors que le contexte actuel mérite que l'on garde notre énergie pour les libéraux de droite qui nous ont conduit à la catastrophe actuelle.
Ensuite d'un point de vue de l'éthique, il faut permettre à vos lecteurs de pouvoir vérifier vos propos, vous auriez donc gagné à donner l'adresse ou tout un chacun pourra lire le contenu du manisfesto, en voici donc l'adresse :
http://www.pes.org/fr/ton-manifeste/le-manifeste/le-manifeste.
Je lirais donc le manifeste et je vous répondrais plus tard. Enfin je vous renvoie sur le site d'Henri Emmanuelli et son billet du 18 février 2009 :
http://www.henriemmanuelli.fr/spip.php?article312
Je suis toujours adhérent au PS dans le département des landes qui a voté à 80 % pour la motion Hammon dont vous faisiez intialement partie. Actuellement quelle alternative avons nous dans les landes à part peser de notre poids pour une politique de gauche à l'intérieur du PS. Moi je pense que les choses se change de l'intérieur vous de l'extérieur, ce que je souhaite c'est que la gauche gagne, nous verrons bien qui aura raison. Ensuite j'ai une ligne de conduite, je ne tire pas sur mes amis de gauche, question d'éthique et de valeurs, je considère que les ennemis sont Monsieur Sarkozy qui détruit tout lien social dans tous les domaines et bientôt son successeur du centre mou Bayrou qui bien qu'il ait un discours de circonstance n'en a pas moins les meme bases économiques.
Alors de grâce monsieur Mélenchon rentrons dans un débat d'idées et non de personne.
Amicalement,
François Ducau
PS : je vous invite a regarder la vidéo sur ce site : http://www.bankster.tv/
J'aimerai bien connaitre la position de l'ensemble des blogueurs de ce site sur la création monetaire et je trouverai très intéressant une analyse de Monsieur Jascques Généreux sur ce sujet
"Bretagne. C’est possible de faire des liens sur des questions CONCRETES. Il faudrait donc que la gauche “autre” européenne s’engage concrètement dans la lutte sur les postes et propose un vrai programme alternative. Dans nos interventions, tracts etc.. il faut faire le lien avec les Antilles, la crise économique etc… et montrer que nous avons des solutions."(jennifer)
Vous avez intérêt à être "radicaux" et imaginatifs face au NPA! Lui qui propose des SP européens au moment où les critères de convergence prennent l'eau, apoortant ainsi sa contribution à l'idéologie européiste en crise.
Le PS a de mauvaises têtes de liste, mais ses électeurs ne viendront pas automatiquement au vote pour le FG, ils iront d'abord voir chez Bayrou ou Besancenot voire Cohn Bendit.
Mais J.Luc,toi aussi tu peux plaire à la gens féminine bref....sérieux
Continuons donc de tourner autour du "potblème"
"Changer d'Europe*" ou "en finir d'avec l'Union européenne" Je pense que le diXlemme est là.
Amis du PG vous partez "bille en tête" PCF-PG..... Essayez d'imaginer l'intérêt que vous auriez eu de transformer _ NON à LISBONNE et AUTRES traités_
par _NON à LISBONNE,AMSTERDAM et MAASTRICHT_
Face ----,un impossible accord avec le néo-pro-européen NPA (Nouveau Parti Auto-destructeur)
et ------Pile,un probable accord avec le POI-pour qui les "élections" ne se présentent jamais comme un dogme-et à partir de là une possibilité au moins ouverte d'appeler à voter pour vous- participer ?- ;et de s'organiser ensemble pour arrêter la spirale infernale des licenciements par une démarche sur ce thème de survie des travailleurs de co-organisation d'une "MARCHE SUR PARIS" des exploités et de leurs organisations.
_ une meilleure UE ?
_uneEU plus humaine et plus "durable" ?
_plus de Social dans l'EU ?
Changer d'Europe -_ une EU anti-libérale ?
_changer d'organisation d'UE
_ AUTRE FORMULE ? A vos imaginations....
OU
Rompre de gauche avec une construction CAPITALISTE européîste ?
@35: tu auras remarqué que le PSOE, jusque là exception électorale en Europe et non allié à la droite, commence à subir lui aussi, après le SPD allemand et le PD italien, les effets de la crise et de l'attachement à l'eurolibéralisme. Dans le cas particumlier de l'Espagne il paie aussi les effets de son alliance avec les démocrates-chrétiens régionalistes catalans et basques.
Tu crois que tes petits camarades ségolénistes ne vont pas aller voter "révolutionnaire" pour Bayrou, pour mieux plomber Aubry? C'est vrai que M.Aubry, ses piscines non mixtes et ses conseillers municipaux Modem c'est la défaite assurée face à Sarko en 2012. Alors à toi aussi il ne reste qu'à te faire plaisir en juin dans le secret des urnes! (mais pas pour voter vert ou Bayrou bien entendu).
@32
Salut Jennifer,
avec contexte hexagonal je voulais dire querelles internes PS (critiques déjà formulées à juste titre par d'autres ici). pour le reste, bien sûr qu'il faut s'occuper de la situation ICI;
par contre il faut aussi que le PG se décide à faire une campagne européenne ou pas. Son objectif, passer devant le PS semble revu à la baisse par Jean-Luc Mélenchon, dans ce cas pour quoi voter pour eux? Si ma voix n'a aucune chance de trouver un moindre écho au parlément européen, alors il vaut mieux voter "utile".
voire suggestions Nipontchik. Par contre, si je m'en fous du parlément européen, alors pourquoi le PG n'accepte pas la propositon du NPA? à savoir front de gauche au-délà juin 2009 pour au minimum les régionales.
pour illustrer: ici circonscription Sud-Ouest (eu),les verts partent avec José Bové, le Modem avec un inconnu, mais JFK, Corinne Lepage et Bayrou l'aideront, le PS fera son score le plus mauvais (19-22), et NPA ramassera la mise.
Le/la candidat(e) PG ? croisons les doigts!
euh je croyais que JLMelenchon était candidat à Bordeaux-Pau-Toulouse6Montpellier contre à la fois Bayrou-Bové et le PS; et que bien entendu les électeurs socialistes des Landes ne pourraient voter pur 1 ouiouiste mais que dans le secret des urnes ils foutraient une baffe à Aubry sans même à avoir à voter pour un PC en tête de liste
j'ai bien compris?
A LIRE !
Extrait / article " Le point aveugle de la vision économique de Mr. Obama"
par Paul Jorion - (ce texte est un "article presslib’") :
"Mr. Obama, écoutez attentivement ce que vous disent vos ennemis républicains à la vue de votre projet de budget : ils s’indignent et s’écrient
« lutte des classes ! » - Avez-vous noté que quand ils parlent d’eux-mêmes, ils n’utilisent que le langage de la psychologie aseptisée qu’ils ont qualifiée abusivement de « science économique », mais que quand ils parlent de vous ils adoptent, par un soudain miracle, le vocabulaire de la sociologie et de la science politique ? Ceci veut dire une chose : qu’ils comprennent très bien comment les choses se passent - du moins quand ça leur convient.
Oui, ils s’expriment comme von Mises, von Hayek et Rothbard quand ils parlent d’eux-mêmes, c’est-à-dire en termes de « masses monétaires », mais quand ils parlent de vous, ce sont les mots de Marx qui leur viennent à la bouche, comme si c’étaient les seuls qu’ils connaissent ! Aussi, cessez d’adopter la grille de lecture que se sont appliqués vos ennemis, en termes de bons sentiments individuels : évaluez les rapports de force, analysez leurs intérêts et étudiez les structures qu’ils ont mises en place. Oui : ils ont cassé la machine mais leur capacité de nuire reste entière : ils étaient à terre mais l’argent du contribuable les a requinqués ! "
http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2563
Le président Hugo Chávez vient une nouvelle fois de donner une leçon de démocratie à ses détracteurs. Le 15 février 2009, pour la quinzième fois en dix ans, les Vénézuéliens ont été appelés aux urnes, cette fois-ci, pour se prononcer sur l’amendement constitutionnel qui abrogera la limite des mandats du président, des maires, des députés et des gouverneurs. Pour la quatorzième fois en une décennie, les électeurs ont montré leur soutien au leader bolivarien en s’exprimant à 54,86% en faveur de l’amendement qui permettra à Chávez de se représenter en 2012.
Aucun président latino-américain ne dispose d’une légitimité démocratique aussi avérée que celle du dirigeant vénézuelien. La participation au vote a été massive, atteignant les 70%. Par rapport à l’échec de décembre 2007, où la réforme constitutionnelle (69 articles), mal expliquée, fut rejetée à une infime majorité de 50,7%, le gouvernement vénézuélien a gagné près de deux millions de voix supplémentaires, renforçant sa popularité.
Malgré les plaintes et les accusations de fraude de l’opposition, le scrutin a été, une nouvelle fois, salué par la communauté internationale pour sa transparence. Le Groupe de Rio qui regroupe 33 nations du continent américain a qualifié le référendum de « nouvelle expression de civisme et se félicite de l’exercice démocratique » des Vénézuéliens, tout en soulignant « l’ample participation politique ». Les Etats-Unis ont également salué un processus « conséquent avec les principes démocratiques », tout en faisant part de leur volonté de « maintenir une relation positive » avec Caracas. Face à cela, l’opposition n’a eu d’autres remèdes que d’admettre sa défaite.
Le président Chávez, quant à lui, s’est réjoui de la victoire : « Aujourd’hui, c’est la vérité qui a gagné contre le mensonge, c’est la constance du peuple qui a gagné », en référence à la campagne médiatique de l’opposition. « Le socialisme bolivarien sort renforcé aux yeux du monde », a-t-il ajouté.
En effet, l’opposition ainsi que les médias occidentaux n’ont eu de cesse de mener une campagne de discrédit à l’égard des autorités vénézueliennes, accusant Hugo Chávez de vouloir devenir « président à vie », oubliant qu’en démocratie l’ultime décideur était le peuple. Bien évidemment, les transnationales de l’information se sont bien gardées de souligner que dans de nombreuses démocraties occidentales la limite du nombre de mandats était inexistante. Elles n’ont pas non plus jugé bon de rappeler que les Vénézueliens avaient la possibilité de révoquer leur président à mi-mandat si sa politique se révélait insatisfaisante, réalité inimaginable en Occident.
En dix ans de pouvoir, Hugo Chávez a entrepris des réformes économiques et sociales spectaculaires qui ont singulièrement amélioré le niveau de vie des catégories les plus vulnérables de la population, redonné une souveraineté politique et économique à son pays, insufflé un sentiment de dignité nationale à ses concitoyens, donné une stature internationale au Venezuela, dont le prestige ne cesse de croître au sein du Tiers-monde, fédéré une grande partie des nations latino-américaines autour de l’Alternative bolivarienne pour les Amériques (ALBA), un projet émancipateur et intégrateur, et fait de la solidarité à l’égard des plus démunis le principe fondamental de sa politique étrangère. Voici brièvement les racines de la popularité du leader vénézuélien.
Cependant, Hugo Chávez doit encore faire face au moins à cinq défis majeurs : la baisse du prix du pétrole dont dépend l’économie vénézuelienne, le taux de criminalité qui, même s’il a été réduit, reste un problème sérieux, l’inflation toujours élevée, un niveau de corruption relatif mais présent dans certaines sphères du pouvoir et surtout une opposition qui refuse de se prêter au jeu démocratique en multipliant les campagnes médiatiques de dénigrement dont l’efficacité est indéniable. Mais le scrutin du 15 février illustre la confiance des Vénézuéliens à son égard pour faire face à ces obstacles et poursuivre sa politique de construction d’une alternative au néolibéralisme sauvage où l’être humain est placé au centre du projet de société.
Salim Lamrani
Le LKP est un exemple pour tous de lutte unie et sérieuse. Un exemple que nous ferions bien de suivre:
Au 43eme jour de la grève, Rosan Mounien fait le point:
"camarades, nous avons mené ces négociations avec méthode. Et à chaque fois que par leur propagande ils tentaient de faire croire que nous ne voulions pas sortir de ce conflit, nous tous pouvions constater que les seuls à vouloir sortir de ce conflit, c’est précisément nous.
Vous voyez bien que dans toutes nos réunions et rencontres, nous avons mis en place un secrétariat. Une camarade chargée de prendre des notes et de transcrire tout ce qui se dit et fait sur un ordinateur portable. Et vous constatez que dans toutes les réunions, le seul ordinateur portable observable sur la table des négociations, c’était celui du LKP. Pour noter point par point ce qui sortait des échanges....
Et pas à pas, nous avançons... Ce travail, camarades se poursuit et devrait s’achever ce soir. Et demain, quand nous arriverons à 11 heures au port autonome de Pointe à Pitre, (où nous proposons que les négociations se poursuivent, puisqu’elles y ont commencé), ce sera pour une seule chose : signer !
A notre arrivée aux négociations, le samedi 28 février dernier, nous leur avons demandé de mettre en place un secrétariat : parce qu’il s’agissait d’acter un certain nombre de points.
L’Etat français, un pays de 56 millions d’habitants, sinon plus, un grand pays, qui se fait passer pour une puissance mondiale, était incapable de mettre en place un secrétariat en mesure de produire à la fin d’une réunion un texte reprenant tous les points d’accord. Il n’était pas capable de faire cette simple chose !
Désormais, plus rien ne se fera comme avant ! C’est fini ! Nous nous sommes rendus compte que lorsque nous sommes ensemble, nous sommes plus forts ! Alors il ne nous reste qu’une chose à faire : rester ensemble !
Intervention au meeting du mardi 03 mars 2009
http://ugtg.org/article_774.html
lien pour le post précédent
et toujours un oeil sur le Caucase:
"Israël a repris ses fournitures d'armes à la Géorgie (président sud-ossète)
12:20 | 04/ 03/ 2009
MOSCOU, 4 mars - RIA Novosti. La Géorgie rétablit activement son potentiel militaire après de conflit du mois d'août 2008, et notamment par le biais des livraisons d'armes israéliennes, a déclaré le président sud-ossète Edouard Kokoïty dans une interview au quotidien Rossiïskaïa gaezta.
"Le militarisme géorgien ne s'est pas apaisé, il se renforce. Par exemple, la Géorgie a totalement rétabli sa flotte. Bien plus, elle a reçu en dotation 8 navires de guerre. De plus le pays a commandé ferme des ensembles français de DCA, des systèmes de radars, des radars tridimensionnels, qui sont des radars mobiles à rayon d'action moyen, ainsi de des systèmes Ground Master-400. Passant outre ses engagements antérieurs à cesser de vendre des armements à la Géorgie, Israël a repris ses fournitures à ce pays", a dit Edouard Kokoïty.
Selon le président Kokoïty, les observateurs de l'OSCE seront incapables d'empêcher une nouvelle agression.
"Nous n'avons aucune confiance en l'OSCE. Elle ne nous a toujours pas expliqué de manière plausible pourquoi, dans la nuit du 7 au 8 août 2008, juste avant le début des hostilités et le pilonnage de la ville (Tskhinvali, la capitale de l'Ossétie du Sud - ndlr), les observateurs ont soudainement abandonné leurs positions, a dit le président sud-ossète. - la position de l'OSCE demeure immuable. Récemment, le responsable des observateurs européens a déclaré à qui voulait l'entendre, qu'ils n'étaient déployés dans la région que pour empêcher la reconnaissance internationale de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud. Dans ces conditions, de quelle absence de préjugés, d'impartialité, de neutralité de d'objectivité peut-il encore être question?".
Evoquant d'éventuelles provocations de la part de la Géorgie, Edouard Kokoïty n'a pas exclu la possibilité de sabotage des infrastructures des sites, notamment des gazoducs.
L'armée géorgienne est intervenue dans la nuit du 7 au 8 août dernier en Ossétie du Sud, une des deux républiques sécessionnistes qui revendiquent leur indépendance par rapport à la Géorgie. Elle a pilonné Tskhinvali, la capitale, à coups de lance-roquettes multiples Grad, détruisant la ville et tuant 1.492 civils, selon les autorités sud-ossètes. La Russie a riposté par une opération militaire de grande envergure visant à imposer la paix à la Géorgie, que certains responsables politiques occidentaux ont qualifiée d'usage disproportionné de la force armée. A cet effet, elle a introduit dans la région 10.000 militaires et des centaines d'unités de matériel de guerre pour appuyer les 600 soldats de la paix qui s'y trouvaient déjà et protéger la population civile de l'Ossétie du Sud, dont une forte proportion possède la citoyenne russe. Après 5 jours de combats acharnés, les troupes russes ont délogé les militaires géorgiens de la région. Le 12 août, le président russe Dmitri Medvedev a annoncé la fin de l'opération et le 18 août Moscou a commencé le retrait de ses troupes vers les positions établies en 1999 par la Commission mixte de contrôle pour le règlement du conflit osséto-géorgien.
Contrairement aux données communiquées par les autorités sud-ossètes faisant état de plus de 1500 tués, le Comité d'instruction du Parquet de la Fédération de Russie ne reconnaît que la mort de 162 habitants de la république et de 48 militaires russes.
A la fin du mois d'août, la Russie a reconnu l'indépendance de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie. En riposte, Tbilissi a rompu les relations diplomatiques avec Moscou et proclamé territoires occupés les deux républiques transcaucasiennes.
Si l'OTAN et certains pays occidents ont à l'époque violemment critiqué la Russie pour avait fait un usage exagéré de la force, quelques mois plus tard, certains politiques européens ont reconnu la responsabilité de la Géorgie dans l'aggravation de la situation dans la région. "