11mar 09
Si vous êtes déjà écœurés par les façons de faire de Total le pollueur, pilleur, anti social, voilà de quoi vous conforter dans vos sentiments. Avec des chiffres traduits en unités de rêves volés.
Plein de fric! Plein, plein, plein!
Total bat d’années en années le record de profit jamais atteint par une entreprise française. 2006: 12,6 milliards d’euros;2007: 13,2 milliards d’euros; 2008: 13,9 milliards d’euros. L’essentiel de ces profits hors normes n’est pas réinvesti à long terme. Entre 2002 et 2005, les investissements productifs de Total ont augmenté 5 fois moins vite que ses profits : +22% d’investissements dans la production quand les profits augmentaient de 106 %! La manne sert surtout à augmenter la rémunération des actionnaires. Dans ces conditions, depuis 2003, le dividende par action a doublé. Il est passé de 1,18 euros à 2,28 euros. Ou bien, ce qui revient au même de bien des façons, le pactole est utilisé à racheter ses propres actions. Total est aussi devenu le champion français des rachats d’action. Ces opérations sont de telle ampleur qu’elles représentent à elles seules la moitié des opérations de rachat d’action de l’ensemble des entreprises françaises depuis 2000. Depuis cette date, Total a ainsi racheté pour 30 milliards d’euros de ses propres actions. Cette pratique purement spéculative sert juste à faire grimper artificiellement le cours de l’action Total et à augmenter à court terme le dividende versé par action.. C'est une forme de destruction du capital de l'entreprise. Trente milliards partis en fumée. Mais payés par les consommateurs. Bien sur de ces masses d'argent les salariés n’en voient pas non plus la couleur: le salaire moyen y a baissé de 8% en trois ans et la part des salaires dans la valeur ajoutée y a chuté de quatre points.
Nos rêves sont dans leur poches
Il est bien possible que tous ces chiffres ne soient pas vraiment compréhensibles par beaucoup de gens. C'est trop de zéros. Trop. Alors quelques comparaisons concrètes aident à bien se représenter de quoi il s'agit. Les 13,9 milliards de profits suffiraient à financer une baisse de 2 points du taux normal de TVA pour tous les Français en faisant passer de 19,6 à 17,6 %. Ou bien encore mieux ils suffiraient pour supprimer carrément la TVA sur les produits de première nécessité. Il s'agirait de la suppression du taux de 5,5 % qui serait ramené à 0. Oui, taux zéro! En effet, le ministère des finances chiffre le point de TVA à taux normal à 6,5 milliards par an, donc baisser de 2 points coûterait environ 13 milliards; le point de TVA à taux réduit étant chiffré à 2,6 milliards, le ramener à zéro coûterait environ 14 milliards. Autre usage possible des 30 milliards perdus à racheter des actions du groupe par le groupe. Avec les 30 milliards de profits gaspillés dans le rachat de ses propres actions, on aurait pu construire 300 000 logements sociaux. En effet le coût moyen d’un logement social tourne autour de 100 000 euros. Et si cette comparaison ne suffit pas en voici deux autres. Ces 30 milliards gaspillés par Total représentent 10 fois le budget de la culture en France (3 milliards) ou 5 fois le budget de la justice (6 milliards).
Récupération urgente: nationaliser Total
Jusqu’à la vague libérale des années 1990, en France, l'État a toujours gardé un contrôle étroit sur l’activité pétrolière et gazière. Dépourvue de véritables ressources pétrolières sur son territoire notre pays n’avait pas d’atout particulier pour avoir une industrie pétrolière de grande envergure. Pourtant elle est devenue la 4ème du monde. C’est en bonne partie grâce à l’impulsion publique qu’elle a pu y arriver. Et pas d'aujourd'hui. On peut remonter à 1750 pour voir l'État royal accorder des patentes à la 1ère manufacture pétrolière du monde pour produire huiles et asphaltes à Péchelbronn. Plus près de nous, face à l’anarchie marchande qui menaçait l’approvisionnement de la France, une loi de 1928 instaurait un monopole d'État sur l’importation de pétrole et sur l’utilisation de ses produits dérivés. Dans ce cadre les compagnies pétrolières étaient soit publiques, comme Elf, soit d’économie mixte comme Total-Compagnie française des pétroles dans lequel l'État disposait de 30 % du capital et d’une voix prépondérante. C’est la droite libérale qui a mis par terre cet édifice: ouverture du capital d’Elf en 1986 puis privatisation totale d’Elf et de Total-CFP en 1993-1994 par Balladur. Bien sur je n'oublie pas que la loi pétrolière de 1928 avait été abrogée par le gouvernement Rocard en 1992, ouvrant ainsi la voie à la dérégulation du secteur. Dès lors l'État s’est privé de tout instrument efficace de pilotage du secteur. L'orgie actuelle vient de là. Humour, à présent. Humour noir, bien sur. Alors que l'État français n’a plus aucune influence sur Total, c’est l'Etat chinois qui en a, à présent. En effet il est entré depuis 2008 au capital de Total pour 1,6 % à travers le fond souverain de la banque centrale chinoise. Ce qui fait de la Chine un des 3 premiers actionnaires du géant pétrolier!
Total champion de la profitation
Et pour finir un petit écho de la participation de Total aux malheurs du pays. Total détient (à 50 %) comme filiale la SARA (Société des raffineries antillaises) qui domine l’approvisionnement en carburant des Antilles. Cette filiale de Total est directement responsable de la surévaluation du prix de l’essence aux Antilles, à cause diverses pratiques de sur-marge. Au point que même le secrétaire d'État Jégo a pu déclarer qu’il y a « un vrai problème de transparence et même un questionnement sur un enrichissement sans cause des compagnies pétrolières», et que «tout pourrait se terminer par une action judiciaire de l'État contre elles» Chiche!
Un démenti catégorique et écoeuré.
Mon démenti m'est imposé par la découverte sur le site communautariste du PS, nommé "Cercle Léon BLUM" d'une annonce de ma participation à un prétendu «colloque», où aucune personne respectable ne saurait se rendre, sous le titre nauséabond que voici: "CHAVEZ, AHMADINEJAD, POUTINE … Les liaisons dangereuses d'un nouveau populisme. Cette invitation m'a été faite en effet il y a plus d'un an et demi par l'ancien trésorier du PS, Laurent Azouley, à qui j'avais opposé le refus que cette provocation méritait. Inutile de dire que le ton avait été …disons… fort vif. Aux raisons que j'avais déjà à l'époque de considérer cette sorte de colloque comme un grossier traquenard s'ajouterait aujourd'hui le dégoût que m'inspire le commentaire qui est publié sur ce site communautariste socialiste pour appâter le chaland et exciter ses instincts les plus haineux. Évidemment c'est assez banalement la petite musique bien connue: qui dénonce les crimes de guerres commis à Gaza est un antisémite. Ce que le procédé a ici de spécialement indigne et de blessant pour moi c'est que les gens qui ont écrit ces lignes me connaissent depuis des années, ont milité avec moi,et pour certains se disaient mes amis. C'est une nouvelle démonstration de la puissance de contagion haineuse que contient le communautarisme. Il détruit tout. L'amitié aussi s'arrête là où commence le communautarisme. Entre un ami et une injonction communautariste, le névrosé communautariste choisit toujours l'injonction. Lisez plutôt, voyez la reptation écoeurante qui part de la mise en cause de la participation à une manifestation pour finir dans l'accusation que Besancenot, Laguiller et Mélenchon sont responsables des attaques de synagogue et d'écoles juives. Méprisables déments! Lisez: «Nous ne sommes pas dupes. Dans les récents défilés de soutien au Hamas, des alliances contre nature se sont édifiées: qu'y a-t-il de commun entre un militant laïc d'association de Droits de l'Homme et les activistes islamistes qui défilent aux sons des cris religieux que l'on connaît? Quelle identification politique peut exister entre les membres de groupes gauchistes de BESANCENOT, LAGUILLER ou de MELENCHON et les fanatiques qui scandent leur haine de la République et de la démocratie? Tous ont défilé, au-delà de leurs différences, pour le soutien « aux peuples opprimés et en solidarité avec les centaines de victimes civiles de ce conflit » nous rétorque-t-on ! Soit, et c'est tout à fait respectable, mais si l'émotion est leur ciment, où et quand défilaient-ils lors des conflits qui ont touché tant de civils tels que ceux du Darfour (400 000 morts), de la Tchétchénie (300 000 morts), de l'Afghanistan (100 000 morts) ou de la Bosnie (25 000 morts), conflits qui ont en commun que pratiquement toutes les victimes sont de confession musulmane… Pourrait-on imaginer que cette émotion ne soit que sélective et ne pourrait s'exprimer pleinement que lorsque les peuples identifiés par ces manifestants comme étant LES victimes auraient comme adversaire Israël ? Bien évidemment la réponse est incluse dans la question. Et puis, ne boudons pas notre plaisir, si cela permet de scander des termes aussi sensibles que Shoah, génocide et holocauste pour qualifier Israël, et les juifs par extension, on ne va pas se priver d'un tel bonheur. Ainsi fabrique-t-on un opportun cocktail explosif qui, comble de joie, pourrait terminer sa course sur une synagogue ou dans une école juive à Paris, à Saint-Denis ou à Toulouse. Telle est la collusion islamisto-gauchiste et antisémite dont DIEUDONNE est un des parrains, celle qui construit la passerelle lancée vers l'extrême-droite de LE PEN et FAURISSON telle qu'elle s'est récemment manifestée au Zénith de Paris. La boucle est bouclée.»
Gilles
Pour moi l'internationalisme c'est soutenir le peuple palestinien, la révolution bolivarienne, les combattants du FLN et prendre des risques. C'est l'internationalisme des peuples et non des boîtes. C'est "travailleurs de tous les pays unissez-vous!" et c'est aussi l'antiracisme conséquent dans son propre pays, par exemple le soutien aux guadeloupéens.
C'est refuser de tirer contre les soldats de l'armée d'une autre nation, dire non au patriotisme car "soldat, sous l'uniforme, tu restes un travailleur"
Dans l'immédiat, de quoi ont besoin ces 8,5 millions pauvres, dans la misère?
De nourriture, j'ai répondu, de vêtements, effectivement problème mais n'est-il pas possible de passer des accords commerciaux équilibrés avec les producteurs coopératifs d'abord ensuite état à état par appel d'offre internationale.
Et de logement, plusieurs pistes, réquisitions des logements vides chez les institutionnels ensuite construction en neuf, classe HPE, et sur le marché français ou européen nous les produits nécessaires.
A mon avis, il n'y a pas de solutions standard, c'est du coup/coup.
Le seul protectionnisme à mettre en place est celui des capitaux pour les contrôler et tout ce qui touche à l'être humain. Je me suis déjà exprimé sur ce sujet, il y a quelques semaines
Pierre, je ne considère pas les normes de sécurité comme protectionnistes, mais tous simplement nécessaire au bon fonctionnement de notre société. Quel est notre + cher capital? Notre santé!
Que dit d'ailleurs la charte universelle des droits de l'Homme à ce sujet?
Et les différents textes de l'ONU?
Sondage bidon de propagande: comment remplacer "10%" par "49%" afin de déclarer : 49% des actifs prêts à travailler jusqu'à 62 ans
Un peu d'humour: la "nouvelle star capitaliste" (émission du 11/03/09, en bas)
http://www.canalplus.fr/c-humour/pid1784-c-les-guignols.html?
Bonjour à tous,
Communiqué
42 salariés sans papiers de l’entreprise Val’Horizon à Montlignon, des « rippeurs » (ceux qui sont derrière les camions-bennes pour y vider les poubelles) sont en grève, soutenus par leur syndicat CGT, pour demander leur régularisation tant du point de vue de leur situation administrative que du travail.
Val’Horizon a succédé l’été dernier à la société Fayolle. Nous estimons qu’il est scandaleux et immoral que cette entreprise, de cette importance (filiale du groupe Suez depuis juillet), intervenant pour le compte du syndicat intercommunal de collecte des déchets ménagers « Emeraude », puisse avoir recours pour plus de profits, à une main d’œuvre non déclarée et par conséquent exploitable et corvéable à loisir !
Cette entreprise pratique un « esclavage moderne » :
- utilisation de travailleurs offrant une flexibilité maximale, payés chaque semaine au minimum et sans respect du droit du travail !
- « ramassage » par les conducteurs des bennes, au Champ de Courses d’Enghien, le matin à partir de 4h45, des salariés dont ils ont besoins : les autres repartent après s’être levés à 4h du matin et avoir marché plusieurs kilomètres pour rien !
- si accident du travail : on les laisse au bord de la route, à eux de se débrouiller pour aller à l’hôpital !
Il semblerait que ce trafic était connu de tous.
http://www.humanite.fr/La-profitation-ici-aussi
Bonjour à tous
A l'heure du capitalisme mondial (qui date d'un siècle) le protectionisme créerait une production sur une plus petite échelle (ne serait-ce que sur le plan européen). Or la production sur une échelle plus petite est moins efficace car elle signifie des coûts plus élevés. Le résultat est que la récession s'aggravera - ce qui s'est passé dans les années 30 quand le protectionisme était triomphant et le monde est entré dans dans la récession économique pla plus profonde jamais vue. Le chomage sera en fait plus grand avec le protectionisme car la baisse de production sera plus importante et le niveau économique plus bas.
Désolée je n'ai pas le temps de lire tous les liens faisant l'apologie du protectionisme, j'essaie juste de rassembler mes idées et de vous les livrer. Dès que j'ai plus de temps, je lis vos liens.
Un peu de fric,...plein plein plein.
Le laxisme de la justice me sidérera toujours.
"1% logement/ 92 : non-lieux requis
AFP
13/03/2009 | Mise à jour : 10:11 |
Le parquet de Nanterre a récemment requis plusieurs non-lieux dans une affaire de malversations présumées autour des fonds du "1% logement" dans les Hauts-de-Seine, notamment au bénéfice d'un ancien collaborateur de Nicolas Sarkozy, a-t-on appris de sources proches du dossier.
Le parquet a requis un non-lieu sur l'ensemble des faits qui sont reprochés à Thierry Gaubert, ancien collaborateur de Nicolas Sarkozy à la mairie de Neuilly-sur-Seine puis aux ministères du Budget et de la Communication (1993-95) sous le gouvernement Balladur.
M. Gaubert est mis en examen dans cette instruction, ouverte en 1999, pour "abus de biens sociaux, abus de confiance, prises illégales d'intérêts, exercice illégal de la profession de banquier, escroquerie, faux et usage de faux".
Il est notamment soupçonné, avec le promoteur immobilier Philippe Smadja, d'avoir investi des fonds d'une structure de collecte du "1% logement" dans des opérations immobilières fructueuses pour des sociétés dans lesquelles il avait des parts ou des intérêts. Le "1% logement" est la participation des entreprises à la construction de logements sociaux en faveur des salariés."
COMMUNIQUE ATPC SOLIDARITE avec ELIE DOMOTA
Association des Travailleurs et des Peuples de la Caraïbe
vendredi 13 mars 2009 par la rédaction de Montray Kreyol
A PROPOS DES ATTAQUES CONTRE ELIE DOMOTA, Porte Parole du LKP
Chers camarades, Chers amis,
Dans un APPEL AU MOUVEMENT OUVRIER ET DEMOCATIQUE INTERNATIONAL du 27 janvier dernier le collectif Liannaj Kont Pwofitasyon, LKP, écrivait :
« Le pouvoir colonial français s’apprête à réprimer les travailleurs, la jeunesse, le peuple de Guadeloupe avec leurs organisations….. »
Cela n’a pas tardé.
Quelques jours après avoir imposé à l’Etat, au patronat, aux Collectités, la signature d’un Protocole d’Accord, après 44 jours de grève générale, avec après avoir déjoué les provocations des 2000 gendarmes mobiles dépêchés en Guadeloupe par l’Etat français, la justice française vient d’ouvrir une enquête contre Elie Domota pour soit disant « provocation à la discrimination, à la haine et à la violence contre des personnes ou des catégories de personnes en raison de leur origine ou en raison de leur appartenance ou de leur non appartenance à une ethnie…, visant notamment et spécifiquement les personnes désignés par le vocable Béké et les entreprises que ces personnes dirigent »
A travers cette attaque contre Elie Domota, cette répression, c’est son syndicat, UGTG, qui est visé, ce sont les organisations syndicales, fer de lance de la grève générale, qui sont visés, c’est le LKP qui est visé. L’Etat français, avec sa justice aux ordres, poursuit ce qu’il a toujours fait depuis 400 ans, apporter son soutien, en toutes circonstances, à la caste Béké qui détient les rênes de l’économie de Guadeloupe.
L’Association des Travailleurs et des Peuples de la Caraïbe, ATPC, dénonce avec force cette nouvelle agression contre les dirigeants syndicaux, cette tentative de faire reculer le mouvement initié le 20 janvier09 à travers la grève générale.
Les esprits rétrogrades, le patronat, l’Etat et les élus qui prennent sa défense, sentent le sol se dérober sous leurs pieds. Et cela ils ne l’acceptent pas. Qu’ils le veuillent ou non plus rien ne sera comme avant, c’est ce qu’affirme tout un peuple, le peuple de Guadeloupe.
L’ATPC, demande aux syndicalistes, à tous ceux qui se réclament du monde ouvrier, aux démocrates, de dénoncer ces attaques contre Elie Domota, porte parole du LKP, et de lui apporter votre soutien.
Pour l’ATPC, Robert Fabert
L’apre?s Gaza :"La communauté internationale a hâte de faire oublier ce qui s’est passé et de brouiller les cartes…"
Trois Interviews de Nahla Chahal. 3 vidéos à voir
http://www.protection-palestine.org/spip.php?article7092
Polémique au CHU de Caen
Santé. Le directeur Joël Martinez, ancien patron du Havre, a annoncé sa démission pour des dépenses inconsidérées.
Stupeur mercredi au CHU de Caen : Joël Martinez, 60 ans, directeur de l'établissement, qui est violemment mis en cause dans un livre à paraître, a annoncé sa démission. Rappelons que Joël Martinez a été le directeur général du groupe hospitalier du Havre de 1997 à 2007 et qu'il venait de s'installer à Caen.
« le directeur avait convoqué mercredi les organisations syndicales », témoigne Jean Pierre Delabruyère (CGT). « Il a lu une courte déclaration où il annonçait avoir donné sa démission au ministère parce qu'il était mis en cause pour des dépenses inconsidérées. Il nous a confié qu'il n'avait pas surveillé ses dépenses. »
836 000 € de travaux pour son logement de fonction
En cause : un chapitre du Livre noir des hôpitaux (ouvrage à paraître le 8 avril chez Calman-Lévy, de Philippe Houdard, François Mayle et Jérôme Vincent). Cet ouvrage explique que pour la rénovation de son pavillon de fonction, le directeur aurait engagé 836 000 € de travaux alors que l'hôpital accuse un déficit de 9,4 millions d'euros en 2008.
« On est estomaqué par les montants annoncée dans la presses », souligne Jean-Pierre Delabruyère, « surtout quand on voit les conditions de travail à l'hôpital. Le personnel est révolté. »
Du côté officiel, c'est le silence radio. Ni le conseil d'administration, ni le directeur démissionnaire, ni le ministère de la santé voire la préfecture ne commente la nouvelle. Le parquet n'indique pas s'il a été ou non saisi d'une enquête, mais il semble que le statut des directeurs d'hôpitaux n'encadre pas précisément les dépenses liées aux logements de fonction. Au ministère, on souligne qu'en soi la démission est une forme de sanction. Certains estiment que l'éviction de Joële Martinez pourrait être « politique »: le CHU de Caen « doit être reconstruit. L'enjeu c'est aussi l'avenir de cet hôpital face à celui de Rouen », explique Philippe Le Corre (CGT).
Bonjour Maxou
Si tu as d'autres info sur Martinez pourrais-tu nous les communiquer? Merci
Bonjour Jennifer, non j'ai pas d'autre info sur Joël Martinez, mais je vais essayer de suivre dans la presse, et dès que j'ai des infos, je communique aussitôt.
Merci Maxou!
Autre sujet:
Un article à lire absolument, une lettre au Procureur de la République à propos du procès intenté à Elie Domota:
Monsieur le procureur de la république, vous ne pouvez ignorer ni contester cette vérité connue maintenant de toute la planète, à savoir que ceux que les Martiniquais et Guadeloupéens appellent les békés constituent le regroupement de descendants de français esclavagistes qui vivent entre eux, se marient entre eux, refusent de se mêler biologiquement et socialement aux populations non européennes pour préserver la pureté de leur race au point d’exclure de leur « communauté » tout membre qui aurait enfreint cette règle.
De manière délibérée ce que vous appelez la « communauté béké » s’est coupée du reste de la population qu’elle ne fréquente pas et vit principalement dans une partie de l’ile de la Martinique sur le territoire de la commune du François appelée Cap Est, ou, pour reprendre les termes de HUYGUES DESPOINTES, « Béké land ».
Retranchés dans leur ghetto luxueux les békés possèdent la majeure partie des richesses des deux pays Martinique et Guadeloupe.
C’est donc cette caste qui depuis près de quatre siècles s’est constituée et fonctionne sur un mode raciste, que vous entendez protéger de la « haine raciale ».
Dois-je vous rappeler que le racisme est d’abord et avant tout la théorie de la hiérarchie des races, qui conclut à la nécessité de préserver la race dite supérieure de tout croisement, ainsi qu’à son droit de dominer les autres.
http://www.wmaker.net/lenaif/ENCORE-LES-BEKES-CLAUDETTE-DUHAMEL-ECRIT-AU-PROCUREUR-DE-LA-REPUBLIQUE_a173.html?PHPSESSID=afe2316df3c7e6aaf005f759c1a740dc
@Jennifer p.56
je te cite:"A l’heure du capitalisme mondial (qui date d’un siècle)"
je sais que tu es très impliquée dans les combats actuels, mais quelque fois un peu de recul pourrait aider pour voir les choses dans le temps.
donc je me permets de te faire connaitre des capitalistes d'origine allemande, les Fugger, début de la Renaissance qui était déjà "social-libéral" en créant la première cité de logement sociaux (qui existe toujours).
le lien wikipédia en français n'est pas très explicite, la version espagnole et bien sûr allemande plus détaillée.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Fugger
http://fr.wikipedia.org/wiki/Fuggerei
Pas de problème Julie. Bien sûr que les multinationales dâtent de longtemps, si j'insistais sur cela c'est pour faire remarquer que l'internationalisation du capital n'est pas née de la chute du mur de Berlin et de la mondialisation néolibérale...
Et alors que voulais-tu dire en me soulignant cela: que je n'ai pas de recul, que je ne connais pas certaines choses? Peux-tu aller au bout de ta pensée?
@jennifer
d'abord, je ne mets pas en doute tes connaissances historiques etc.
si j'insiste pour rappeler que le capitalisme mondial existe depuis bien plus longtemps qu'un petit siècle,mais depuis au moins 5 siècles, c'est pour montrer la tâche énorme que la volonté de le changer représente. Nous ne sommes pas les premiers à avoir voulu essayé et peut être pas les derniers non plus...
après, chacun en tire les conclusions qu'il veut.
est-ce plus clair ainsi?
Julie
J'insiste: quelles conclusions en tires-tu? Qu'il faut baisser les bras parce que cela fait 5 siecles qu'il existe? Premierement c'est plutot le capital marchand qui s'accumule depuis 5 siecles mais au sein d'economies feodales. Le capitalisme comme mode de production dominant est beaucoup plus tardif: 18 eme siecle pour l'Angleterre, 19eme pour la France, et l'Allemagne tu peux nous dire?
Avec la crise mondiale actuelle, on a des chances qu'il craque mais aussi que d'autres solutions plus lugubres arrivent, par exemple le repli individualiste menant au fascisme. Cela depend des rapports de force et de classes. Aussi la question economique n'est jamais purement technique. Elle est intriquee aux rapports sociaux et aux rapports de force, comme la Guadeloupe nous le montre. N'oublions jamais qu'il y a l'etre humain au coeur de tout cela et que ce sont les hommes qui decident. Tout choix economique est une decision politique, donc dependent de nous. La politique est aux postes de commande, ne l'oublions pas et faisons donc du 19 mars un rapport de forces qui oblige Sarkozy a changer de politique economique ou a se demettre comme disait Domota a propos des Bekes
Injustice
La millionnaire attaque les précaires
Condamnation. Une propriétaire millionnaire qui laisse son immeuble vide depuis des années a fait bloquer les comptes de 8jeunes précaires et étudiants qui occupent les lieux, faute de logements sociaux et de place en cité universitaire. Le tribunal du 6e arrondissement de Paris les a condamnés 53 525 euros d'amande. L'association Jeudi noir demande la suppression de cette amende
« invraisemblable » et souligne que « rarement la situation a été aussi caricaturale et emblématique. Des jeunes endettés pour une propriétaire qui a choisi l'exil fiscal ».
@Pierre L
“ Entre le fort et le faible, entre le riche et le pauvre, entre le Maître et le serviteur, c’est la liberté qui opprime et la loi qui affranchit. »
Belle réplique de Henri Lacordaire. ! merci Pierre L. La Loi est une protection.
Dire que tout protectionisme - comme le fait Jennifer - est mauvais et doit être refusé est une grosse erreur idéologique.
@Jennifer
Jennifer, je suis d'accord avec toi sur l'internationalisme : le soutien aux peuples en lutte, peuple palestinien, les peuples souverains qui cherchent à faire aboutir la révolution bolivarienne, hier le FLN, le peuple Saharoui, etc...
La notion d'internationalisme est universelle, elle s'adresse certes au peuples du monde, aux salariès, les prolétaires qui luttent pour leur dignité, leur souveraineté et pour un monde meilleur.
Mais tu en restes à une notion très restrictive de l'internationalisme. Tu confonds internationalisme et pacifisme. Ce qui n'a rien à voir.
Mais Jennifer, les boites tournent grace aux salariés. Le salariat ne doit pas être mis en concurence libre et non faussée tant en France, en Europe que dans le monde. C'est pour ça que je suis pour des protections mutuelles entre peuples et non le vide de protection qui est le libre échangisme poussé au terme c'est à dire le capitalisme le plus total.
"Les renards libres dans le poulailler mondial libre" Avec plein de poussins, de Poules, de coq, libres sans proctection entre eux, libres d'être croqués et tués par les renards libres eux aussi qui eux aussi se livreront la guerre pour avoir le maximum de volatiles à tuer !
L'internationalisme est une volonté des Etats (Ils existent !) et des peuples qui conjointement s'unissent pour avancer dans un monde protégé mutuellement. Des normes sociales ou environnementales sont vitales pour avancer et refuser ces protections au non d'un refus d'un protectionnisme ou d'un refus d'un nationalisme c'est accepter la logique même du système capitalisme. La concurence entre salariès, entre peuples et demain la guerre. Le protectionnisme est un moyen de lutter contre les dèrives du libre échange et d'avancer mutuelle Etats du Nord, Etats du Sud, Peuples et Salariés vers le progrès social et humain et vers un écosystème protégé.
Je te rappelle que des le Moyen Age, les marchands, les chalands, les commerçants demandaient droits et protections.
A propos en 1939 - 1945, soit l'armée et à partir de 1942 et 1943 la résistance tirer sur des soldats en l'occurence l'armée allemande et sa cohorte de nazis.
Beaucoups de partisans, de travailleurs ont payé de leur vie et aussi on hoté la vie à des soldats allemands, non ? Ne pas libérer le pays c'est ce que tu proposes au nom de l'internationalisme pour éviter de tuer un soldat qui est aussi un travailleur Hèlas le soldat quelqu'y soit est souvent un travailleur, un père de famille aussi... mais pourquoi compare-tu dans tes propos le protectionisme à un vulgaire nationalisme xénophobe ? Tu sembles détester le mot patrie. Moi, ma patrie c'est la république universelle.
Je reprends la fameuse phrase de Jaurès : "Un peu d'internationalisme éloigne de la patrie, beaucoup y ramène". Jaurès était un patriote et un internationaliste. Il a lutté contre la loi des 3 ans et contre la volonté de guerre de certains en France et en Europe. Il était profondément patriote, voire son essai sur l'armée nouvelle.
Le MEDEF veut retarder la retraite à 61 ans
ARCO-AGIRC. Le patronat, hier, a réclamé un relèvement de l'âge minimal pour toucher une pension sans abattement.
Les jours de crise passent, les prévisions concernant le chômage se font de plus en plus sombres, les salariés sont toujours massivement écartés de l'emploi avant soixante ans, mais le MEDEF, imperturbable, poursuit son combat pour retarder l'âge de départ en retrait. Faute d'avoir obtenu du gouvernement, lors du « rendez-vous retraite » de l'an dernier, un recul de l'âge légal dans le régime général, le mouvement patronal repart à la charge dans le cadre des régimes complémentaires. Hier, lors de l'avant-dernière séance programmée des négociations sur l'ARRCO et LAGIRC, la délégation du MEDEF a proposé, comme on s'y attendait, de porter à soixante et un ans l'âge minimum pour toucher une retraite complémentaire sans abattement. Ce relèvement se ferait progressivement, à compter de 2011 et jusqu'en 2014, à raison d'un trimestre supplémentaire par an. Manière implicite de faire du chantage, le patronat en fait une condition pour reconduire le dispositif (AGFF) permettant actuellement de financer la retraite complémentaire sans pénalité avant soixante-cinq ans.
Le refus de la plupart des syndicats
Avant même la séance, la plupart des syndicats avaient refusé la perspective d'un relèvement de l'âge. Seule la CGC, par la voix de sa représentante Danièle Karniewicz, s'est dite « prête à ouvrir une discussion sur l'âge » à la condition « qu'on ne baisse plus le niveau des retraites ». Or, sur ce sujet aussi, le MEDEF se montrait fermé. En effet, pour ce qui est du rendement des régimes AGIRC et ARRCO, il propose de maintenir en application jusqu'au 31 décembre 2010 les dispositions du précédent accord (de 2003), lesquelles se soldent par une érosion régulière des pensions. À partir de 2011, les rendements seraient « maintenus constants ».
Ces pilules amères seraient, selon le patronat, les seuls remèdes possibles à la dégradation des comptes des deux régimes, qui devraient entrer en déficit dès cette année. Les syndicats avancent pourtant d'autres solutions, en particulier une hausse des cotisations, dont le taux n'a pratiquement pas varié depuis dix ans, et une extension de leur assiette à l'intéressement et à la participation.
Le MEDEF bloqué sur l'âge
Cette dernière mesure pourrait, à elle seule, faire rentrer immédiatement un milliard d'euros dans les caisses de l'ARRCO et 600 millions dans celles de l'AGIRC, calcule la CGT. À l'heure où nous écrivons ces lignes, le MEDEF campait sur son exigence concernant l'âge, bloquant, de fait, les discussions. Le sujet retraite pourrait bien s'inviter en force dans les défilés du 19 mars.
J’adore cette citation, dont j’ai malheureusement oublié l’auteur (e).
Le libre–échange vide les poches des pauvres des pays riches et emplit celles des riches des pays pauvres.
Jennifer dit:
12 mars 2009 à 21:59
"Mais dire que la crise actuelle est une crise de surproduction n’est pas exact."
Mais Jennifer, François Sabado ne dit pas ça.
il écrit :
"La crise financière coïncide et aggrave une crise générale de surproduction." (1)
C'est ce que dit Collon également :
"Pourtant, les subprimes ne sont que la pointe de l’iceberg, la manifestation la plus spectaculaire d’une crise générale de surproduction qui frappe les Etats-Unis, mais aussi les pays occidentaux. Si le fin du fin pour une multinationale consiste à licencier des travailleurs en masse pour faire faire le même travail par moins de gens, si en plus on baisse les salaires par toutes sortes de mesures et avec l’aide de gouvernements complices, à qui donc ces capitalistes vendront-ils leurs marchandises ? Ils n’ont cessé d’appauvrir leurs clients !" (2)
Cela fait des décennies que le plein-emploi n'existe plus.
Ce n'est pas d'aujourd'hui que ça licencie à tout va, que des usines ferment.
Mais la diminution globale du pouvoir d'achat était camouflée par le crédit, l'endettement (particulièrement criant au USA).
La crise actuelle, financière, n'a fait qu'accélérer la crise beaucoup plus profonde d'un capitalisme empêtré dans ses contradictions.
(1) le lien vers l'article de Sabado, déjà donné par Jennifer :
http://www.npa2009.org/content/crise-%C3%A9conomique-une-contribution-de-fran%C3%A7ois-sabado
(2) http://ugtg.org/article_642.html
http://www.legrandsoir.info/spip.php?article8129
Bonsoir à vous,
Pour être plus clair concernant le site que Pierre nous livre:
"Mais le capitalisme n’est pas intéressé par les effets sur l’environnement de sa course effrénée à l’accumulation et aux profits, c’est un système dans lequel seuls les profits comptent, et ce peu importe les conséquences. Le capitalisme, parce qu’il n’a d’autre choix que de croître indéfiniment ou bien de disparaître, ne peut pas être soutenable écologiquement. De plus, les ressources étant limitées, la croissance à l’infinie, nécessité du capitalisme, est strictement impossible. Maintenir le capitalisme indéfiniment est donc mathématiquement inconcevable. Sa disparition est impérative.
Déjà des premières secousses et une nette flambée des luttes marquent un possible réveil du prolétariat. Face à la crise, le prolétariat n’aura pas de fuite possible : ce sera l’appauvrissement, la dégradation des conditions de vie et de travail, la perte du logement et de l’emploi, la diminution de la couverture sociale, l’augmentation de la faim (30) ; ou bien la lutte pour construire un système différent, dans lequel chacun produira selon ses moyens, et chacun consommera selon ses besoins.
Un système dans lequel les travailleurs et les travailleuses auront un contrôle total sur ce qui doit être produit, et sur comment ça doit être produit. Un système qui répondra directement aux besoins des gens, sans avoir besoin de passer par un marché chaotique qui surproduit des biens de luxe et nous inonde de marchandises invendables, alors que des humains, des enfants, meurent de faim, de froid, de maladies bénignes ou évitables. Un système dans lequel les classes sociales et l’exploitation seront abolis, et dans lequel l’État sera détruit et remplacé par l’administration des choses.
Ce système, c’est le communisme."
Lisez l'article en entier
@Jennifer
J.Sapir parle de mise en place de protections tarifaires visant les pays où la productivité est comparable mais qui adoptent délibérément des système sociaux, fiscaux et de protection écologique moins contraignants. Quel tort cela ferait-il aux pays pauvres? Et comment lutter sans cela contre le dumping social?
à Maxou 70 "Des jeunes endettés" et ils n'ont pas fini de l'être :
"Dans l'exposé des motifs d'une récente proposition de loi sur les
prêts aux étudiants, 92 députés affirment qu'un système universitaire
payant est nécessaire.
Par Jean-Didier Zanos (université de Rouen)
Dans l'exposé des motifs d'une proposition de loi, plus de 90 députés
UMP mettent en cause le principe de gratuité de l'enseignement
supérieur public en France et prônent la mise en place d'un système
payant calqué sur le modèle libéral anglo-saxon.
Pour que les universités et les grandes écoles publiques françaises
puissent devenir payantes, il faut au préalable mettre en place un
système permettant réellement aux étudiants de s'endetter massivement.
Telle est la philosophie des 92 députés UMP signataires de la
proposition de loi déposée le 21 janvier 2009 (et rendue publique le
20 février) "relative à la création du prêt étudiant garanti par
l'Etat et à remboursement différé et conditionnel".
Accordés par les banques, les prêts seraient garantis par l'Etat. Leur
remboursement débuterait à l'entrée de la vie active et pourrait être
modulé en fonction du niveau de rémunération atteint par l'emprunteur
au cours de sa vie professionnelle.
Selon l'exposé des motifs : "Le système universitaire français est
actuellement fondé sur la gratuité de l'enseignement supérieur et le
versement d'allocations de bourse en faveur des étudiants issus de
milieux modestes. Force est toutefois de constater que ce sont les
enfants issus de milieux favorisés qui profitent du système public
d'enseignement supérieur financé par la collectivité".
Dans un raisonnement spécieux, les députés font le lien entre gratuité
et inégalité. Cette affirmation, pour le moins péremptoire, vise à
accréditer l'idée que la gratuité de l'enseignement supérieur est
injuste et immorale et à saper ainsi la légitimité du modèle
républicain.
Toujours dans l'exposé des motifs, les députés du parti majoritaire
n'hésitent pas ensuite à se prévaloir de leur propre turpitude, en
rappelant à dessein la faiblesse des aides et surtout la baisse des
dépenses de l'Etat par étudiant, pour mieux prétendre en déduire la
nécessité d'un financement complémentaire par ces mêmes étudiants,
autrement dit la nécessité d'un système payant : " La situation est
aujourd'hui devenue préoccupante en France : notre pays dépense deux
fois moins en aides pour les étudiants que l'Allemagne et la Belgique
et huit fois moins que le Danemark ou la Norvège. Par ailleurs, la
dépense par étudiant est passée de 5 414 euros en 2001 à 5 268 euros
en 2005, ce qui prouve la nécessité de prévoir des formes
complémentaires de financement de l'enseignement supérieur."
S'inspirant "d'un dispositif existant en Australie depuis 1988, en
Nouvelle-Zélande depuis 1992 et au Royaume-Uni depuis 2004", cette
perspective d'un système payant avec prêts à remboursement
conditionnel sur le modèle anglo-saxon, dessinée par les 92 députés de
l'UMP, est d'autant plus grave qu'elle émane d'une partie de la
représentation nationale. Elle est totalement inacceptable et doit
être dès à présent combattue. Il convient d'en informer les citoyens
et en particulier les étudiants."
On peut lire le texte qui l'a fortement inspirée et fort cyniquement intitulé : Les prêts étudiants peuvent-ils être un outil de progrès social ?
http://professoral.edhec.com/jsp/fiche_document.jsp?CODE=1224582486388&LANGUE=0&RH=prof3-3
@Jennifer
qui parle de baisser les bras? nous avons le même objectif, mais pour des raisons multiples, nos chemins ne sont pas identiques, mais aujourd'hui ils se croisent, se confondent et notre tâche à nous tous est de tout faire pour éviter que ce croisement ne devienne qu'un simple carrefour (la crainte du NPA), mais une nouvelle voie commune. nous y sommes prêtes toutes les 2, avec pleins d'autres j'espère.
(Dans ce contexte, parler des 4 % prévu à la prochaine échéance n'est guère mobilisateur)
pour l'histoire du capitalisme, d'autres se sont et continuent à se disputer sur le comment, quand, où etc., pas le lieu ici, je n'ai pas la connaissance non plus pour le faire. Ce que je connais (partiellement), ce sont les penseurs de mon pays qui ont donné chacun une vision bien différente (Marx/Engels et Max Weber) et mon pays d'adoption celle de F.Braudel.
par contre, pour la vision du socialisme, je rejoins Gilles et la référence à Jaurès. c'est l'année Jaurès, on peut relire sans modération!
Gloire à la Divine Entreprise
Fillon est Totalement dévoué à Total. Il s’érige en grand-prêtre de cette divine entreprise.
Vendredi, à Anneyron (Drôme), il a loué l’exemple édifiant de cette société-culte, qui annonce le sacrifice sur ses autels français de 555 victimes, pour remercier la Toute-Puissante Entreprise de lui avoir permis un profit de 13,92 milliards d’euros en 2008.
Référence historique : la religion aztèque.
L’expert religieux Fillon dit que Total « est une des plus belles entreprises françaises, une de celles qui investit le plus, une de celles qui crée le plus d'emplois et une de celles qui rapporte le plus de richesses à la France".
La Toute-Puissante Entreprise s"exprime par la voix de l'oracle Fillon-Calchas,
et comme il se doit, les révélations sont obscures : supprimer 555 postes, c'est créer de l'emploi. Voilà bien un langage divin, comme dieu est Un en
Trois Personnes.
Bonjour a tous
Je ne veux pas etre parano mais vraiment j'ai l'impression que c'est haro sur Jennifer. Chaque detail que je dis est decortique. Je dis des "tas de juifs", je dis "l'internationalisation du capital existe depuis plus d'un siecle" etc...
Bon enfin c'est la vie... Certains repondent quand meme sur le fond. Donc je reponds:
Gilles dire que le protectionisme est en rapport avec les lois qui nous protegent ne va pas. Je connais des tas de lois qui nous oppriment et toi aussi d'ailleurs. Le protectionisme cherche a proteger de facon etroite les interets de nos capitalistes et non de nos peuples. Il tend a monter les peuples contre les peuples. Et comme le dit Sabado meme au sein de la bourgeoisie ils sont divises sur le protectionisme. Il y a le capitaliste qui se dit : je veux proteger mes produits de la concurrence des produits chinois, et donc j'erige des barrieres douanieres et puis il y en a plein qui pensent un peu plus loin et savent tirer les lecons de 1929 et ne veulent pas de cette impasse meme si sur le court terme le protectionisme leur apparait comme preferable.
Pierre L
ou etait la crise de surproduction avant la crise actuelle? Qu'on m'amene des faits au lieu de reciter le marxisme de facon abstraite. A ce propos je conseille vivement a tous la lecture de Ernest Mandel "le 3eme age du capitalisme" ou dans un chapitre introductif assez philosophique il explique la necessite d'ancrer le marxisme dans les faits. Que ce ne peut pas etre une theorie abstraite. Pour revenir a notre sujet, je trouve ce terme de surproduction tres confus et confusionnant. Oui a un moment donne il y aura des invendus donc surproduction. Mais dans la crise actuelle je ne vois pas qu'il y a eu une crise de surproduction. Peut etre je me trompe mais je ne demande pas mieux qu'on me prouve le contraire.
Pour info, j'avais aussi donne le lien de l'article de Sabado car je trouve que c'est l'analyse la plus juste a l'heure actuelle sur la crise, la plus marxiste, la moins impressioniste.
J'espere qu'il reussira a remuer les idees qui circulent sur le protectionisme car meme des gens du NPA m'ont explique que bien sur ils etaient pour le protectionisme. Sabado a eu le courage de defendre sa position et comme je peux le constater ici, on est mal recu si on le fait. Je propose qu'au lieu d'attaquer sans cesse mes posts, vous repondiez a Sabado et le lisiez vraiment.
Merci
Jennifer
@ Julie
Bonjour. Je me demandais: as-tu rejoint le NPA?
Cordialement
Jennifer
Dudu, j'attends que tu me sonnes.
Annexé au projet de loi Création et Internet défendu par Christine Albanel, le document que s'est procuré Marianne prouve que les options retenues par le ministère de la Culture pour lutter contre le téléchargement illégal seraient coûteuses à mettre en place et techniquement inefficace. Marianne2.fr publie en exclusivité cette note confidentielle.
http://www.marianne2.fr/Exclusif-la-loi-Hadopi-chere-et-inefficace_a176970.html
Reuters donne un premier écho de la réunion du G20, qui se déroule pour l’instant à Londres.
Il est intéressant d’apprendre que la Russie est accusée de protectionnisme. Koudrine, le représentant russe, a mis en doute la capacité du G20 à faire barrage au protectionnisme. "Le protectionnisme est un sujet particulier, différent de toutes les autres questions. (La décision) sera difficile à mettre en oeuvre", a-t-il estimé.
Les adversaires les plus acharnés de ce comportement économique sont évidemment la Chine et les USA.
Les derniers pays d’Europe occidentale à prendre des mesures protectionnistes pourraient payer une sacrée note !
Bonjour à tous,
Même constat que Carol DEBY post 80, lu dans mon quotidien,
Fillon soutient Total !
François Fillon a apporté hier son soutien au groupe Total, mis à l'index pour la suppression de 555 postes dans son usine de Gonfreville, prés du Havre, après l'annonce de 14 milliards d'euros de bénéfices en 2008.
Le premier ministre a ainsi sèchement contredit son secrétaire d'État à l'emploi, Laurent Wauquiez, qui s'était dit mardi « scandalisé » par le plan du groupe pétrolier.
« Je ne fais pas partie de ceux qui se livrent au sport national qui consiste à dénigrer une des plus belles entreprises françaises, une de celles qui investit le plus, une de celles qui crée le plus d'emplois, et une de celles qui rapporte le plus de richesses à la France », a-t-il dit en marge d'une visite dans la Drôme.
« Il est normal qu'une entreprise s'adapte »
« J'ai regardé de très près les décisions qui ont été annoncées assez maladroitement, il faut le dire, par la direction de Total. Qu'est-ce que je constate ? Qu'il n'y a aucun licenciement, que Total va créer plus d'emplois qu'il n'en supprime en France, que Total va investir en 2009 en France », a-t-il souligné.
« Le gouvernement sera très attentif à ce que ces engagements soient tenus, mais il est normal qu'une entreprise s'adapte, qu'elle veuille produire moins d'essence parce qu'on a besoin de moins d'essence, plus diesel parce qu'on a besoin de plus de diesel », a poursuivi le chef du gouvernement.
« Je pense qu'il faut distinguer les entreprises qui commettent des erreurs […] et les entreprises qui au contraire, comme c'est la cas de Total, assument pleinement leurs responsabilités sociales »,
a-t-il conclu.
L'État français est l'actionnaire majoritaire du groupe Total.
@Jennifer
Comme je le disais plus haut Jennifer, il y a plusieurs types de protectionnisme. Celui que nous défendons vise uniquement à lutter contre le dumping social, fiscal et écologique, et certainement pas à pénaliser les pays pauvres. Ceux-ci doivent par contre pouvoir utiliser le protectionnisme en particulier pour protéger leurs cultures vivrières (les importations de volaille en Europe ont par exemple dévasté le secteur avicole sénégalais).
Je viens de commencer le dossier du Monde diplo sur le protectionnisme, avec justement un article de J.Sapir. Je te le conseille. Il écrit par exemple:
"Il ne s'agit pas d'accroïtre encore les profits mais de préserver et d'étendre les acquis sociaux et écologiques. Il s'agit donc de pénaliser non pas tous les pays pratiquant les bas salaires, mais ceux dont la productivité converge vers nos niveaux et qui ne mettent pas en place des politiques sociales et écologiques également convergentes. Bref d'empêcher le commerce mondial de tirer tout le monde vers le bas."
Vacances des Sarkozy: le Mexique dément l'Elysée.
Le président français Nicolas Sarkozy a été hébergé avec son épouse Carla par des chefs d’entreprises lors de son séjour privé dans une station balnéaire sur la côte Pacifique au Mexique, avant sa visite officielle de lundi, a annoncé vendredi 13 mars le gouvernement mexicain.
« Un groupe d’entrepreneurs mexicains a mis à la disposition du président Sarkozy un logement sur la côte dans l’Etat de Jalicao, pour son séjour du week-end qui précédait ses activités officielles », indique un communiqué du secrétariat mexicain des Affaires étrangères.
Cette mise au point intervient alors que l’un des leaders de l’opposition mexicaine a annoncé jeudi avoir demandé à son gouvernement qui avait payé ce séjour privé.
Ancien député du principal parti d’opposition de gauche, le PRD (Parti de la Révolution Démocratique), Mario Alberto di Costanzo Armenta a affirmé que Nicolas Sarkozy et son épouse avaient séjourné dans une résidence au bord de la mer appartenant à Roberto Hernandez, un riche homme d’affaires proche du président mexicain Felipe Calderon.
Roberto Hernandez préside la quatrième banque du pays, Banamex, filiale de l’américaine Citigroup.
La présidence française, pour désamorcer la polémique qui s’est développée au Mexique et dans des médias français sur le séjour privé du couple Sarkozy, a réaffirmé vendredi qu’il avait été invité par le président Calderon.
« Le président Sarkozy et son épouse ont été invités par le président mexicain et n’ont par conséquent pas payé de factures », a-t-on déclaré à l’Elysée.
Lorsque l'UMP milite pour faire payer les riches
Impôts. La majorité des députés du parti présidentiel sont favorables à une hausse des impôts pour les hauts revenus.
L'idée d'augmenter le taux d'imposition des hauts revenus recueille une majorité d'avis favorables des députés UMP à condition que la France ne soit pas seule à le faire, a déclaré hier le député Pierre Méhaignerie.
Dans un entretien au quotidien les Échos, le vice-président du Conseil national de l'UMP estime que le gouvernement pourrait demander davantage aux Français les plus aisés et évoque une hausse d'impôts temporaire, à l'image de ce que réalise le président américain Barack Obama.
Contribution supplémentaire
« Pendant deux ans, on pourrait appliquer une contribution fiscale supplémentaire sur les revenus qui dépassent l'entendement », explique l'ancien ministre, qui préside la commission des Affaires sociales à l'Assemblée nationale.
Il estime que cette mesure pourrait s'appliquer aux personnes dont les salaires sont supérieurs à
300 000 ou 400 000 euros par an. Aux États-Unis, le plancher a été fixé à 500 000 dollars.
« A l'UMP, je crois qu'il y a une majorité nette de députés en faveur d'une telle mesure, à condition que la France n'agisse pas seule mais de concert avec d'autres pays », pour éviter les délocalisations et évasions fiscales, ajoute Pierre Méhaignerie.
Interrogée sur cette proposition, la ministre de l'Economie Christine Lagarde a seulement dit que se tiendrait bientôt une conférence sur les questions fiscales, notamment sur le patrimoine.
« Ce ne sera pas le grand soir de la fiscalité mais sur des questions comme la taxe professionnelle, sur les impôts locaux, dans le respect des collectivités locales, on doit ensemble faire un chemin »,
a-t-elle dit sur LCI.
L’attitude antiprotectionniste des USA est l’expression de leur traditionnelle tartufferie.
Serge Halimi a donné comme exemple de ce jeu hypocrite la manière dont les Etasuniens ont habilement transgressé les règles du libre-échange, lors de l’achat de 179 avions ravitailleurs à l’European Aeronautic Defence et Space. Le moteur était de General Electric et les avions furent assemblés en Alabama ; plus de la moitié de la valeur ajoutée provenait des Etats-Unis.
Dans le même édito, publié en avril 2008, Halimi remonte à Reagan : « … tout en tonnant contre le protectionnisme, Ronald Reagan limita les importations aux Etats-Unis d’automobiles et d’acier, de sucre et de textiles ; son administration multiplia par onze les droits de douane sur l’importation des grosses cylindrées afin de secourir la firme Harley-Davidson. Et elle n’a cessé de faire pression sur le Japon pour qu’il réévalue sa monnaie – un peu comme M. George W. Bush implore à présent la Chine d’en faire autant ».
Revenant au choix des avions-ravitailleurs soi-disant européens, Halimi montre comment un soi-disant respect du libre-échange peut comporter un avantage plus grand qu’une mesure protectionniste : « Quel prix l’Europe a-t-elle dû acquitter pour décrocher l’insigne privilège de ravitailler des avions américains avec des appareils en partie fabriqués aux Etats-Unis… ? … le parlementaire démocrate John Murtha a aussitôt reproché aux Européens… d’être trop peu présents sur le front afghan. »
Et Sarkozy de dépêcher mille soldats en Afghanistan.
Halimi rappelle que : « L’histoire économique est en effet là pour rappeler que la plupart des pays développés ne le sont devenus que grâce à des barrières commerciales. »
http://www.monde-diplomatique.fr/2008/04/HALIMI/15779
Belle émission, Jean-Luc, sur France Inter vendredi soir. Pugnace comme il fallait face à un Luc Ferry qui ne s'appuie que sur les faces émergées (et seules médiatisées) des problèmes. Je me permets de vous suggérer d'ajouter à votre panoplie argumentative l'idée du SLAM de Frédéric Lordon (taper lordon slam sur google). Pour l'affaire "Continental" ce serait opportun à mon avis. Le Slam revient sur une donnée de base essentielle à la source de la crise actuelle. Les taux de retour sur investissement (dit ROE il me semble) complètement suicidaires (et/donc court-termistes) auxquels se sont habitués les actionnaires. Si Continental (et beaucoup d'autres comme Total) suppriment des emplois, ce n'est même plus par peur de devenir déficitaires mais d'avoir des ROE inférieurs à ceux auxquels s'étaient habitués les goinfres de la bourse: 15, 20% parfois. Ces taux ne sont évidemment pas soutenables à moyen et long terme, notamment parce que c'est autant qui n'ira pas dans les investissements réalisés par l'entreprise (et nécessaires non seulement à sa pérennité mais aussi à sa compétitivité, ce qui devrait quand même alerter un peu Luc Ferry...). Lordon propose de limiter le ROE à 6% (donc un taux de rendement supérieur à l'épargne, pour récompenser la prise de risque). Voilà une mesure simple (une fois que l'on a compris l'argumentaire de Frédéric Lordon, qui prend en compte les soi-disants risques d'une fuite des investissements hors de France) qui permettrait d'éviter de voir des entreprise profitables licencier à tour de bras.
France-Attac du 24 mars 2006
Sur le libre-échange, par Dominique Plihon et Gérard Dumenil
« Le libre-échange généralisé est un piège pour les pays du Sud comme pour les pays du Nord. Pour les pays du Sud, il signifie un développement subordonné au marché mondial, la déstructuration accélérée du tissu social, la concentration des richesses aux mains du secteur exportateur. Pour les pays du Nord, il implique un déclin accéléré des secteurs concurrencés par le Sud, surtout les secteurs industriels à main d’œuvre peu qualifiée. L’Europe, qui fait partie des pays avancés, dits du « centre » ou du « Nord », ne s’en tire pas mieux, ce qui ne fait que prouver que les bénéfices que les plus forts sont supposés tirer de l’ouverture commerciale tous azimuts, ne compensent pas les coûts d’une gestion néolibérale : chômage, déséquilibres sectoriels et donc sociaux, pressions à la délocalisation, dumping social entre pays de l’Union de coût du travail (ce qui signifie salaire et protection sociale) très inégaux, menace sur les services d’intérêt général, qu’ils soient rendus par des entreprises publiques ou privées, etc. »
« Il faut donc refuser les deux solutions extrêmes du libre-échange et du protectionnisme généralisés. Les méfaits du protectionnisme ne doivent pas être sous-estimés. Mal maîtrisé, le protectionnisme peut conduire à des situations de rentes et à des tensions politiques dangereuses. L’altermondialisme est favorable au développement des échanges entre les peuples, mais à partir d’autres principes que ceux du néolibéralisme. »
Je vous conseille la lecture de cet article :
http://www.france.attac.org/spip.php?article6037&decoupe_recherche=m%E9faits
jennifer dit:
14 mars 2009 à 8:52
"Pierre L
ou etait la crise de surproduction avant la crise actuelle? "
Ben, rien que pour parler des subprimes : production de maisons mais pas assez de sous pour les acheter donc les vendeurs poussent à l'endettement des ménages qui ne sont pas capables de payer leur dettes.
Surproduction de maison, camouflé par un enflement des crédits...
Cette surproduction de maison, par rapport à la demande solvable, a provoqué la crise dite des "subprimes".
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Et puis il n'y a pas de "haro sur jennifer" ! vous postez beaucoup, il y a donc beaucoup de réponses ! Et sur le protectionnisme pas mal de bloggeurs(ses) ne sont pas de votre avis, tout simplement. Et c'est bien, ça permet à ce blog de ne pas ronronner, d'être vivant et ceci en grande partie grâce à vous.
Jennifer, décompressez !
Regardez un film, par exemple.
Que ces gens, du cercle léon Blum, et ex-camarades, nous associent à Dieudonné et à Le Pen est proprement scandaleux et constitue une diffamation !
Qu'ils prennent le temps de lire le communiqué "Refusons toute instrumentalisation communautaire" du 15 janvier dernier, signé par le PG, dont le PS est co-signataire, et ils verront bien que nous refusons toute forme de communautarisme, et toute dérive islamo-machinchose !
Qu'il y ait dans le "trotskisme" un courant favorable à une alliance de circonstance avec les islamistes oui (qui remonte à un texte de Léon lui-même si j'ai bonne mémoire), et ces camarades en ont fait les frais en 1979, une fois Khomeiny arrivé au pouvoir, mais cette position n'est pas majoritaire car elle fait débat au sein des orgas trotskystes, LO est en désaccord avec une partie de la lcr d'ailleurs sur cette question me semble-t-il.
En tout cas la lcr s'est franchement démarquée de Dieudonné et de ses positions clairement antisémites.
Quant au PG il place la laïcité au coeur du projet républicain et ne souhaite aucune alliance avec des communautaristes d'où qu'ils viennent!
Ce cercle salit l'image de notre camarade Jean-Luc mais aussi celle de tous les membres du PG, et au-delà.
A faire connaitre.
@Julie, tu nous avez pas dit ça!
Ben! Moi, c'est au NDA que je suis...
Putaing...cong...Paques approche et les "voyagistes" doivent se frotter les mains!
Oh! Pierre, c'est pas genti', ça...
bip bip bip bip bip BiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiP
début du message
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Communiqué du C-O-R™ (Comité Orthographique Rémotutionnaire)
En prévision du sommet des loufiats des propriétaires du monde et afin de contrer un discours dominant qui masque la réalité des choses,
le C-O-R™ recommande de ne point écrire "G 20" mais plutôt "G Vain"
Merci de votre attention.
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
fin du message
bip bip bip bip bip BiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiP
Pierre L
Merci de ces paroles sages et encourageantes!
Sur la crise de surproduction, je ne pense pas que ton exemple soit juste. Enfin d'après ce que je comprends. Comme partout ailleurs il y a une crise du logement, donc loin d'une surproduction. Les prix des logements ont énormément monté de ce fait (c'est-à-dire que les prix proposés n'ont rien à voir avec le prix de la construction des logements) et on peut sans doute parler de spéculation. Sur ce il y a eu une incitation très forte (comme Sarkozy ici) à devenir propriétaire et donc les couches défavorisées ont emprunté et tu connais la suite.
Il faudrait trouver un exemple plus probant.
Un bon film ferait évidemment l'affaire...
On leur a volé leurs terres
« C'est l'émergence d'un pacte néocolonial ! », dénonce la FAO, l'agence de l'ONU pour l'alimentation et l'agriculture. Depuis plusieurs mois, des États et des investisseurs privés étrangers achètent ou louent d'immenses surfaces de terres agricoles dans des pays pauvres du Sud. Conséquence des crises alimentaires et financières mondiales, ce phénomène d'accaparement des terres est une menace supplémentaire pour la survie de millions de petits agriculteurs. Il démontre une nouvelle fois l'échec d'un système qui a livré l'alimentation au tout-marché, au mépris de la souveraineté alimentaire des pays.
L'affaire a éclaté en novembre 2008, lorsque le « Financial Times » révéla qu'une filiale du groupe industriel sud-coréen Daewoo Logistic avait conclu avec le gouvernement de Madagascar un accord pour la location de 1,3 million d'hectares de terres arables – environ la moitié de la Belgique -, afin d'y cultiver de l'huile de palme et du maïs, ensuite réexpédiés en Corée du Sud. Dans une île où plus de 70 % de la population vit en dessous du seuil de pauvreté, l'annonce a fait l'effet d'une bombe et a été l'un des détonateurs de la crise politique. Depuis, les autorités malgaches et Daewoo multiplient les déclarations contradictoires, suggérant un report du contrat, dont les clauses restent mystérieuses.
Le cas de Madagascar, spectaculaire, n'est pas isolé. Depuis plusieurs mois, la presse se fait l'écho d'une multiplication de contrats, souvent opaques, portant sur la vente ou la location des très grandes surfaces de terres agricoles dans des pays pauvres du Sud par d'autres États ou par des investisseurs étrangers privés. Fin 2008, Jaques Diouf, le directeur général de la FAO, en venait à mettre en garde contre « l'émergence d'un pacte néolonial pour la fourniture de matières premières, sns valeur ajoutée pour les pays producteurs ». Basée en Espagne, l'ONG Grain a été la première à donner une vision globale du phénomène. Dans son rapport « Main basse sur les terres agricoles », elle dénonce un « nouvel accaparement des terres » au niveau mondial. « D'un côté, explique-t-elle, des gouvernements préoccupés par l'insécurité alimentaire qui recourent à des importations pour nourrir leurs populations s'emparent de vastes territoires agricoles à l'étranger pour assurer leur propre production alimentaire offshore. De l'autre, des sociétés agroalimentaires et des investisseurs privés, affamés de profits dans un contexte d'aggravation de la crise financière, voient dans les investissements, dans des terres agricoles à l'étranger une source de revenus importante et
nouvelle. »
La Chine et les pays du Golfe sont les principaux acheteurs. Avec 1,3 milliard d'habitants, 40 % des agriculteurs du monde mais seulement 9 % des terres agricoles, assurer sa sécurité alimentaire est pour la Chine une priorité. Depuis plusieurs années, elle a commencé à externaliser sa production alimentaire. Des dizaines d'accords ont été conclus pour louer ou acheter des terres en République démocratique du Congo, au Mozambique, en Ouganda, au Kazakhstan, aux philippines... La sécurité alimentaire est aussi ce qui motive les riches pays du Golfe, notamment le Bahreïn, l'Arabie -saoudie et les Émirats arabes unis. Pour eux, qui doivent importer la majorité de leur nourriture en raison de leur manque de terres et d'eau, la flambée des prix agricoles l'an dernier a constitué une alerte décisive. Ils investisent au Soudan, au Pakistan, en Asie du Sud-Est, en Ouganda, en Ukraine... Mais la liste des « accapareurs » est bien plus longue : l'Inde, le Japon, la Corée du Sud, le Jordanie, etc., cherchent des terres fertiles en Afrique, en Asie, en Amérique latine dans une sorte de « gigantesque jeu de Monopoly ».
Du côté des investisseurs privés, la logique est celle du profit. Les prix des produits alimentaires ayant flambés, le terre devient un investissement de plus en plus attractif pour l'agrobusiness, mais surtout, et c'est nouveau, pour le secteur financier, fonds spéculatifs et autres, que la crise mondiale a éloignés des placements traditionnels. Mais au final, précise Grain, cela revient au même, car même lorsque l'acteur principal est public, la réalisation est confiée au secteur privé. Résultat : « des terres agricoles fertiles sont de plus en plus privatisées et concentrées. » « Si elle devait rester incontrôlée, poursuit Grain, cette main basse sur les terres pourrait sonner la glas des petites exploitations agricoles et des moyens de subsistance ruraux dans bien des régions du monde.»
Sur le milliard de personnes souffrant de la faim dans le monde, deux tiers sont des petits paysans. La majorité ne peut pas vivre de sa production, les lopins de terre étant trop petits, quand beaucoup sont tout bonnement sans terre. En outre, les récentes émeutes de la faim ont déjà montré les effet désastreux des politiques agricoles menées depuis plusieurs décennies. Les pays du Sud ont été contraints de se concentrer sur des monocultures d'exportation -, coton, cacao, café -, aux dépens de l'agriculture familiale et vivrière, et sont devenus dépendants des marchés pour se nourrir.
Cet accaparement des ressources naturelles n'est pas nouveau. Après la colonisation européenne au XIXe siècle, il s'est poursuivi sous diverses formes : des contrats miniers léoniens en Afrique aux grandes plantations fruitières états-uniennes en Amérique latine, en passant par l'imposition des monocultures d'exportation. Dernièrement, la vogue des agrocarburants a provoqué une ruée sur les terres et forêts du Brésil ou d'Indonésie. Les investisseurs privés, majoritairement issus de pays du Nord, qui aujourd'hui spéculent sur la terre et la nourriture, s'inscrivent dans cette lignée. Particulier, le phénomène l'est par contre par son ampleur et le fait qu'il mette face à face des pays du Sud, riches et émergents d'un côté, pauvre de l'autre. Il est rendu possible par un système qui a totalement libéralisé l'agriculture et démontre de nouveau son échec : si les États veulent produire eux-mêmes, c'est qu'ils ne font plus confiance au marché pour les nourrir. Certains tentent de justifier les accords actuels en mettant en avant les perspectives d'investissements dans l'agriculture. « Tout les investissements ne se valent pas », met en garde Olivier De Schutter, rapporteur spécial de l'ONU pour le droit à l'alimentation. Pour lui, ces accords ne prennent pas en compte les impacts sociaux, environnementaux, le renforcement des inégalités dans l'accès à la terre. « le renouveau de l'intérêt pour l'agriculture peut avoir beaucoup d'effets pervers, prévient-il. À quelles condition investir ? Avec quels impacts ? Ces questions méritent qu'on s'y attache d'urgence.
Anne et Carol Deby (article d'attac)
Vos positions deviennent plus nuancées et j'approuve. Bien sûr que les pays du Sud ont besoin de protéger leurs économies contre les grands trusts occidentaux et que ce protectionisme-là on ne peut qu'approuver.
Là où le protectionisme pose problème c'est dans les pays occidentaux développés car son véritable but est de défendre la compétitivité des grands trusts contre le Sud, comme le dit l'article d'attac, le libre échangisme "pour les pays du Nord, implique un déclin accéléré des secteurs concurrencés par le Sud, surtout les secteurs industriels à main d’œuvre peu qualifiée." C'est donc contre le Sud qu'ils veulent se protéger d'après cet article.
Jennifer dit:
14 mars 2009 à 20:15
"Comme partout ailleurs il y a une crise du logement, donc loin d’une surproduction."
Bien entendu qu'il y a une crise du logement, que beaucoup ne peuvent se loger convenablement car les loyers sont trop élevés.
Mais dans cette société il n'y a pas surproduction par rapport aux besoins des populations, de cela le capitalisme s'en fout, il y a surproduction par rapport à ce que les populations peuvent payer.
Je cite de nouveau François Sabado:
"La crise aiguise automatiquement la concurrence, pouvant la transformer même en guerre économique"
Et
"Toute politique de pénalisation des peuples du sud, en particulier au travers des politiques douanières ou de taxes diverses, doit être écartée."