11mar 09
Si vous êtes déjà écœurés par les façons de faire de Total le pollueur, pilleur, anti social, voilà de quoi vous conforter dans vos sentiments. Avec des chiffres traduits en unités de rêves volés.
Plein de fric! Plein, plein, plein!
Total bat d’années en années le record de profit jamais atteint par une entreprise française. 2006: 12,6 milliards d’euros;2007: 13,2 milliards d’euros; 2008: 13,9 milliards d’euros. L’essentiel de ces profits hors normes n’est pas réinvesti à long terme. Entre 2002 et 2005, les investissements productifs de Total ont augmenté 5 fois moins vite que ses profits : +22% d’investissements dans la production quand les profits augmentaient de 106 %! La manne sert surtout à augmenter la rémunération des actionnaires. Dans ces conditions, depuis 2003, le dividende par action a doublé. Il est passé de 1,18 euros à 2,28 euros. Ou bien, ce qui revient au même de bien des façons, le pactole est utilisé à racheter ses propres actions. Total est aussi devenu le champion français des rachats d’action. Ces opérations sont de telle ampleur qu’elles représentent à elles seules la moitié des opérations de rachat d’action de l’ensemble des entreprises françaises depuis 2000. Depuis cette date, Total a ainsi racheté pour 30 milliards d’euros de ses propres actions. Cette pratique purement spéculative sert juste à faire grimper artificiellement le cours de l’action Total et à augmenter à court terme le dividende versé par action.. C'est une forme de destruction du capital de l'entreprise. Trente milliards partis en fumée. Mais payés par les consommateurs. Bien sur de ces masses d'argent les salariés n’en voient pas non plus la couleur: le salaire moyen y a baissé de 8% en trois ans et la part des salaires dans la valeur ajoutée y a chuté de quatre points.
Nos rêves sont dans leur poches
Il est bien possible que tous ces chiffres ne soient pas vraiment compréhensibles par beaucoup de gens. C'est trop de zéros. Trop. Alors quelques comparaisons concrètes aident à bien se représenter de quoi il s'agit. Les 13,9 milliards de profits suffiraient à financer une baisse de 2 points du taux normal de TVA pour tous les Français en faisant passer de 19,6 à 17,6 %. Ou bien encore mieux ils suffiraient pour supprimer carrément la TVA sur les produits de première nécessité. Il s'agirait de la suppression du taux de 5,5 % qui serait ramené à 0. Oui, taux zéro! En effet, le ministère des finances chiffre le point de TVA à taux normal à 6,5 milliards par an, donc baisser de 2 points coûterait environ 13 milliards; le point de TVA à taux réduit étant chiffré à 2,6 milliards, le ramener à zéro coûterait environ 14 milliards. Autre usage possible des 30 milliards perdus à racheter des actions du groupe par le groupe. Avec les 30 milliards de profits gaspillés dans le rachat de ses propres actions, on aurait pu construire 300 000 logements sociaux. En effet le coût moyen d’un logement social tourne autour de 100 000 euros. Et si cette comparaison ne suffit pas en voici deux autres. Ces 30 milliards gaspillés par Total représentent 10 fois le budget de la culture en France (3 milliards) ou 5 fois le budget de la justice (6 milliards).
Récupération urgente: nationaliser Total
Jusqu’à la vague libérale des années 1990, en France, l'État a toujours gardé un contrôle étroit sur l’activité pétrolière et gazière. Dépourvue de véritables ressources pétrolières sur son territoire notre pays n’avait pas d’atout particulier pour avoir une industrie pétrolière de grande envergure. Pourtant elle est devenue la 4ème du monde. C’est en bonne partie grâce à l’impulsion publique qu’elle a pu y arriver. Et pas d'aujourd'hui. On peut remonter à 1750 pour voir l'État royal accorder des patentes à la 1ère manufacture pétrolière du monde pour produire huiles et asphaltes à Péchelbronn. Plus près de nous, face à l’anarchie marchande qui menaçait l’approvisionnement de la France, une loi de 1928 instaurait un monopole d'État sur l’importation de pétrole et sur l’utilisation de ses produits dérivés. Dans ce cadre les compagnies pétrolières étaient soit publiques, comme Elf, soit d’économie mixte comme Total-Compagnie française des pétroles dans lequel l'État disposait de 30 % du capital et d’une voix prépondérante. C’est la droite libérale qui a mis par terre cet édifice: ouverture du capital d’Elf en 1986 puis privatisation totale d’Elf et de Total-CFP en 1993-1994 par Balladur. Bien sur je n'oublie pas que la loi pétrolière de 1928 avait été abrogée par le gouvernement Rocard en 1992, ouvrant ainsi la voie à la dérégulation du secteur. Dès lors l'État s’est privé de tout instrument efficace de pilotage du secteur. L'orgie actuelle vient de là. Humour, à présent. Humour noir, bien sur. Alors que l'État français n’a plus aucune influence sur Total, c’est l'Etat chinois qui en a, à présent. En effet il est entré depuis 2008 au capital de Total pour 1,6 % à travers le fond souverain de la banque centrale chinoise. Ce qui fait de la Chine un des 3 premiers actionnaires du géant pétrolier!
Total champion de la profitation
Et pour finir un petit écho de la participation de Total aux malheurs du pays. Total détient (à 50 %) comme filiale la SARA (Société des raffineries antillaises) qui domine l’approvisionnement en carburant des Antilles. Cette filiale de Total est directement responsable de la surévaluation du prix de l’essence aux Antilles, à cause diverses pratiques de sur-marge. Au point que même le secrétaire d'État Jégo a pu déclarer qu’il y a « un vrai problème de transparence et même un questionnement sur un enrichissement sans cause des compagnies pétrolières», et que «tout pourrait se terminer par une action judiciaire de l'État contre elles» Chiche!
Un démenti catégorique et écoeuré.
Mon démenti m'est imposé par la découverte sur le site communautariste du PS, nommé "Cercle Léon BLUM" d'une annonce de ma participation à un prétendu «colloque», où aucune personne respectable ne saurait se rendre, sous le titre nauséabond que voici: "CHAVEZ, AHMADINEJAD, POUTINE … Les liaisons dangereuses d'un nouveau populisme. Cette invitation m'a été faite en effet il y a plus d'un an et demi par l'ancien trésorier du PS, Laurent Azouley, à qui j'avais opposé le refus que cette provocation méritait. Inutile de dire que le ton avait été …disons… fort vif. Aux raisons que j'avais déjà à l'époque de considérer cette sorte de colloque comme un grossier traquenard s'ajouterait aujourd'hui le dégoût que m'inspire le commentaire qui est publié sur ce site communautariste socialiste pour appâter le chaland et exciter ses instincts les plus haineux. Évidemment c'est assez banalement la petite musique bien connue: qui dénonce les crimes de guerres commis à Gaza est un antisémite. Ce que le procédé a ici de spécialement indigne et de blessant pour moi c'est que les gens qui ont écrit ces lignes me connaissent depuis des années, ont milité avec moi,et pour certains se disaient mes amis. C'est une nouvelle démonstration de la puissance de contagion haineuse que contient le communautarisme. Il détruit tout. L'amitié aussi s'arrête là où commence le communautarisme. Entre un ami et une injonction communautariste, le névrosé communautariste choisit toujours l'injonction. Lisez plutôt, voyez la reptation écoeurante qui part de la mise en cause de la participation à une manifestation pour finir dans l'accusation que Besancenot, Laguiller et Mélenchon sont responsables des attaques de synagogue et d'écoles juives. Méprisables déments! Lisez: «Nous ne sommes pas dupes. Dans les récents défilés de soutien au Hamas, des alliances contre nature se sont édifiées: qu'y a-t-il de commun entre un militant laïc d'association de Droits de l'Homme et les activistes islamistes qui défilent aux sons des cris religieux que l'on connaît? Quelle identification politique peut exister entre les membres de groupes gauchistes de BESANCENOT, LAGUILLER ou de MELENCHON et les fanatiques qui scandent leur haine de la République et de la démocratie? Tous ont défilé, au-delà de leurs différences, pour le soutien « aux peuples opprimés et en solidarité avec les centaines de victimes civiles de ce conflit » nous rétorque-t-on ! Soit, et c'est tout à fait respectable, mais si l'émotion est leur ciment, où et quand défilaient-ils lors des conflits qui ont touché tant de civils tels que ceux du Darfour (400 000 morts), de la Tchétchénie (300 000 morts), de l'Afghanistan (100 000 morts) ou de la Bosnie (25 000 morts), conflits qui ont en commun que pratiquement toutes les victimes sont de confession musulmane… Pourrait-on imaginer que cette émotion ne soit que sélective et ne pourrait s'exprimer pleinement que lorsque les peuples identifiés par ces manifestants comme étant LES victimes auraient comme adversaire Israël ? Bien évidemment la réponse est incluse dans la question. Et puis, ne boudons pas notre plaisir, si cela permet de scander des termes aussi sensibles que Shoah, génocide et holocauste pour qualifier Israël, et les juifs par extension, on ne va pas se priver d'un tel bonheur. Ainsi fabrique-t-on un opportun cocktail explosif qui, comble de joie, pourrait terminer sa course sur une synagogue ou dans une école juive à Paris, à Saint-Denis ou à Toulouse. Telle est la collusion islamisto-gauchiste et antisémite dont DIEUDONNE est un des parrains, celle qui construit la passerelle lancée vers l'extrême-droite de LE PEN et FAURISSON telle qu'elle s'est récemment manifestée au Zénith de Paris. La boucle est bouclée.»
Mais non Pierre L, il n'y a pas assez de logements construits.
Le CLKP (continuité LKP) condamne sans appel le MEDEF qui, en Outre-Mer, avance masqué derrière le Parquet de Pointe -à –Pitre, pour tenter de décrédibiliser des accords historiques, sous une accusation mensongère de racisme à l'encontre du LKP à travers son porte-parole Elie DOMOTA.
L’action du procureur de la République est inadmissible parce que anti-républicaine car celui-ci inverse les rôles entre victimes et bourreaux. C’est précisément, parmi les békés, composante principale de ce patronat féodal, héritier des pratiques de la traite négrière qu’on retrouve ceux qui pratiquent le racisme, par un développement séparé depuis plus de 400 ans, par la confiscation en grande partie des terres et des biens de production bien que grassement indemnisés par le décret Schoelcher du 27 avril 1848.
Nous récusons cette accusation mensongère et nous témoignons de notre entière solidarité à Elie Domota, en faisant notre ses justes propos que nous endossons, sans hésitation.
Manifestation le 19 Mars, 14 h, de République à Nation,
Site : http://continuitelkp.new.fr
@jennifer
réponse: non
sur le débat "protectionnisme". personne t'en veux, au contraire, tu exprimes des positons largement répandues parmi "un tas de gens", c'est donc intéressant de le décortiquer. Le débat commence tout juste, donc t'impatiente pas, toi aussi tu avances...
le p.98 de maxou est révélateur et crucial. faut pas oublier dans tes raisonnements (surproduction/pénurie logement) que le foncier n'est pas un produit reproductible à l'infini, il est justement limité et la question de la légitimité d'être propriétaire foncier - vieux et difficile débat.
Bon dimanche à tous et toutes
# Jennifer dit:
14 mars 2009 à 20:39
"Mais non Pierre L, il n’y a pas assez de logements construits."
ah ! Et c'est surement la raison pour laquelle il y a tant d'appartements vides.
Il n'y a pas assez de logements avec un loyer abordable, ça, oui.
Dites-donc les gens, pour revenir à la dernière partie de la note de not'Jean-Luc, il y a des islamo-gauchistes partout(1) mais des judeo-droitistes, des christano-facistes et des bouddhisto-réactionnaires il n'y a point.
Étonnant, non ?
(1)http://www.google.fr/search?hl=fr&safe=off&q=islamo+gauchiste&btnG=Rechercher&meta=lr%3Dlang_fr&aq=f&oq=
Bonne nuit tout le monde.
NON PUBLIÉ ET DONC CENSURÉ (aurait du avoir le numero 167)
http://www.marianne2.fr/Le-NPA-s-enferme-dans-une-bulle-mediatique-sondagiere_a176919.html?com#last_comment
Le commentaire nº 2 sur ce fil que j´avais envoyé quelques minutes après celui de Marianne n´a pas été publié par Marianne et a donc été censuré.
La censure est un mauvais défault que l´on se situe à gauche ou à gauche de la gauche ou à (gauche de la)^3 (au cube).
Je pensais que seule la droite censurait sur Internet, et elle le fait certainement.
Mais que les amis de Mélenchon le fassent aussi n´augure rien de bon pour le futur.
@ Sopadeajo
Try again
http://www.marianne2.fr/Front-de-gauche-le-refus-du-NPA-passe-mal_a176978.html?com#comments
Appel des Résistants aux jeunes générations à commémorer l’anniversaire du programme du C.N.R. de 1944
dimanche 15 mars 2009.
Cet appel a été lancé à l’occasion du 60ème anniversaire du Programme du Conseil National de la Résistance (adopté dans la clandestinité le 15 mars 1944article).
Au moment où nous voyons remis en cause le socle des conquêtes sociales de la Libération, nous, vétérans des mouvements de Résistance et des forces combattantes de la France Libre (1940-1945), appelons les jeunes générations à faire vivre et retransmettre l’héritage de la Résistance et ses idéaux toujours actuels de démocratie économique, sociale et culturelle.
Soixante ans plus tard, le nazisme est vaincu, grâce au sacrifice de nos frères et soeurs de la Résistance et des nations unies contre la barbarie fasciste. Mais cette menace n’a pas totalement disparu et notre colère contre l’injustice est toujours intacte.
Nous appelons, en conscience, à célébrer l’actualité de la Résistance, non pas au profit de causes partisanes ou instrumentalisées par un quelconque enjeu de pouvoir, mais pour proposer aux générations qui nous succéderont d’accomplir trois gestes humanistes et profondément politiques au sens vrai du terme, pour que la flamme de la Résistance ne s’éteigne jamais :
Nous appelons d’abord les éducateurs, les mouvements sociaux, les collectivités publiques, les créateurs, les citoyens, les exploités, les humiliés, à célébrer ensemble l’anniversaire du programme du Conseil national de la Résistance (C.N.R.) adopté dans la clandestinité le 15 mars 1944 :
* Sécurité sociale et retraites généralisées,
* contrôle des " féodalités économiques ",
* droit à la culture et à l’éducation pour tous,
* presse délivrée de l’argent et de la corruption,
* lois sociales ouvrières et agricoles, etc.
Comment peut-il manquer aujourd’hui de l’argent pour maintenir et prolonger ces conquêtes sociales, alors que la production de richesses a considérablement augmenté depuis la Libération, période où l’ Europe était ruinée ? Les responsables politiques, économiques, intellectuels et l’ensemble de la société ne doivent pas démissionner, ni se laisser impressionner par l’actuelle dictature internationale des marchés financiers qui menace la paix et la démocratie.
Nous appelons ensuite les mouvements, partis, associations, institutions et syndicats héritiers de la Résistance à dépasser les enjeux sectoriels, et à se consacrer en priorité aux causes politiques des injustices et des conflits sociaux, et non plus seulement à leurs conséquences, à définir ensemble un nouveau " Programme de Résistance " pour notre siècle, sachant que le fascisme se nourrit toujours du racisme, de l’intolérance et de la guerre, qui eux-mêmes se nourrissent des injustices sociales.
Nous appelons enfin les enfants, les jeunes, les parents, les anciens et les grands-parents, les éducateurs, les autorités publiques, à une véritable insurrection pacifique contre les moyens de communication de masse qui ne proposent comme horizon pour notre jeunesse que la consommation marchande, le mépris des plus faibles et de la culture, l’amnésie généralisée et la compétition à outrance de tous contre tous. Nous n’acceptons pas que les principaux médias soient désormais contrôlés par des intérêts privés, contrairement au programme du Conseil national de la Résistance et aux ordonnances sur la presse de 1944.
Plus que jamais, à ceux et celles qui feront le siècle qui commence, nous voulons dire avec notre affection :
" Créer, c’est résister. Résister, c’est créer ".
Les personnalités de la Résistance signataires de cet Appel du 8 mars 2004 (réunis suite à une invitation du mouvement ATTAC) sont :
* Lucie AUBRAC, décédée le 14 mars 2007, enseignante, co-fondatrice du mouvement résistant « Libération », prend la tête d’un commando armé pour libérer son mari arrêté à Lyon par la Gestapo. A la Libération, elle est chargée de superviser l’installation des comités départementaux de Libération (notamment à Nantes).
* Raymond AUBRAC, ingénieur, co-fondateur de « Libération-Sud », membre de l’Etat-major de l’Armée secrète, arrêté deux fois, commissaire de la République à Marseille (préfet régional) lors de la Libération.
* Henri BARTOLI, reconnu "Juste parmi les nations" (pour avoir sauvé des Juifs), résistant alors qu’il est lycéen et étudiant, diffuse « Témoignage chrétien » clandestin et des faux-papiers, travaille au sein du CNR sur la politique économique d’après-guerre.
* Daniel CORDIER, parachuté en France occupée, principal adjoint et secrétaire de Jean Moulin, fondateur du CNR (Conseil national de la Résistance)
* Philippe DECHARTRE, résistant, membre des cercles de gaullistes historiques, plusieurs fois ministre et député après la guerre.
* Georges GUINGOUIN, décédé le 27 octobre 2005, instituteur, résistant dès l’été 1940, prend la tête des maquis de la région de Limoges (jusqu’à 20 000 combattants), ville qui est libérée sans attendre les Alliés, maire de Limoges après la guerre.
* Stéphane HESSEL, jeune allemand naturalisé français avant la guerre, rejoint de Gaulle en 1941, chargé de mission en France occupée, arrêté en juillet 1944 et déporté à Buchenwald puis Dora. Carrière d’ambassadeur après la guerre. Militant antiraciste.
* Maurice KRIEGEL-VALRIMONT, décédé le 2 août 2006, syndicaliste avant la guerre, membre du Comité militaire du CNR, responsable militaire de la libération de Paris avec Rol-Tanguy. Député communiste après la guerre.
* Lise LONDON, ancienne des Brigades Internationales dans l’Espagne républicaine, capitaine dans la Résistance, ancienne déportée à Ravensbrück, épouse d’Arthur London (ministre tchèque victime du stalinisme en 1952).
* Georges SÉGUY, ouvrier-imprimeur, résistant au sein des Francs-Tireurs et Partisans Français, arrêté en 1944, déporté au camp de Mauthausen, dirigeant syndicaliste après la guerre.
* Germaine TILLION, ethnologue spécialiste de l’Algérie avant la guerre, chef du réseau de Résistance du Musée de l’Homme, déportée à Ravensbrück, militante humaniste et anticolonialiste après la guerre
* Jean-Pierre VERNANT, décédé le 9 janvier 2007, grand historien spécialiste de la Grèce antique, étudiant antifasciste avant la guerre, résistant dès 1940, organisateur militaire, libérateur de Toulouse avec ses camarades.
* Maurice VOUTEY, résistant, déporté à Dachau puis dans les camps du Neckar. Actuellement secrétaire général de la Fédération nationale des déportés et internés résistants patriotes (FNDIRP). -?-
Appel des Résistants aux jeunes générations (8 mars 2004)
Appel à la commémoration du 60e anniversaire du programme du C.N.R. de 1944
http://www.dailymotion.com/video/x2pvbt_alain-bashung-osez-josephine
Bonjour à tous,
Monde. Main basse sur des millions d'hérctares
«'Lurgence : renforcer la protection juridique des paysans sur leur terre »
Entretien avec Olivier De Schutter, rapporteur spécial de l'ONU pour le droit à l'alimentation.
HD. on parle beaucoup du phénomène d'achat de terres agricoles dans des pays du Sud. Que
savez-vous de son ampleur ?
Olivier De Schutter. Il est très difficile d'avoir des chiffres globaux, car les achats ou locations sont faits tant par des États que par des sociétés privées. En outre, le manque de transparence est total s'agissant de l'existence des négociations et des termes des accords. Une série d'indices montre toutefois que le phénomène se développe très rapidement et porte sur de très grandes surfaces.
HD. mais l'accaparement des terres n'est pas un phénomène nouveau..
O.D.S. Il n'est effectivement pas nouveau que es pays industrialisés exploitent les ressources naturelles des pays en développement (PED). C'est ce que visait la colonisation. Jadis, cela se faisait par des moyens militaires. Aujourd'hui par la force du portefeuille. Ce qui est nouveau, c'est l'achat de terres par des États dans le but de garantir leur sécurité alimentaire. Face à des cours des matières premières de plus en plus volatils et élevés, ces États ont peur de ne plus pouvoir acheter de quoi nourrir leur population à des conditions abordables.
D'autres acteurs, des fonds spéculatifs, parient, eux, sur une hausse continue des prix des terres. Chaque année, nous perdons entre 5 millions et 10 millions d'hectares de terres arables en raison de la désertification et de la surexploitation. Et le surface cultivable à l'échelle de la planète risque de se rétrécir dans l'avenir.
HD. quels problèmes cela pose-t-il ?
O.D.S. Il existe en droit international le principe du droit à l'autodétermination des peuples, souvent compris de manière restrictive, comme celui des peuples colonisés à l'indépendance, alors qu'il recouvre aussi le droit des populations à bénéficier de l'exploitation des ressources naturelles de leur sol. Lorsque des investisseurs étrangers sont présents dans un pays, les revenus tirés de cette exploitation doivent bénéficier aux populations locales. Cela sera-t-il le cas avec ces nouveaux contrats ? Pour le moment, la réponse est inconnue ou négative. Il n'existe en tout cas aucune garantie.
D'autre part, ces accords étant négociés sans transparence ni contrôle des parlements nationaux et des opinions publiques, ils risquent d'être très favorables aux investisseurs étrangers. Les pays en voie de développement (PED), qui ont besoin de rentrées financières, ne sont pas en position de force. Beaucoup sont mal conseillés et se laissent duper. C'est très inquiétant. On a déjà vu cela par le passé, avec les ressources minières par exemple, mais cela prend une ampleur inédite.
HD. Ces accords peuvent-ils être une réponse au défit de l'alimentation ? Pour les pays acheteurs ? Pour les vendeurs ?
O.D.S. Pour les États acheteurs, c'est à déterminer au cas par cas, mais la sécurité alimentaire est clairement l'objectif. Si la Corée du Sud exploite ces 1,3 million d'hectares malgaches, elle en tirera 500 000 tonnes d'huile de palme par an et 4 millions de tonnes de maïs. C'est confortable.
C'est beaucoup plus problématique pour les États qui acceptent cette exploitation. Même si sur place des emplois sont créés, que la productivité agricole augmente, ils seront de toute façon encore plus dépendants qu'aujourd'hui des marchés internationaux pour nourrir leur population. Cette dépendance a des effets très pervers. La hausse des prix en 2007-2008 a été insoutenable pour les PED. Et cette situation risque de s'aggraver si on les prive de produire pour eux-mêmes. En outre se pose le problème de l'accès à la terre. En Afrique et en Amérique latine, beaucoup de paysans n'ont pas un titre légalement reconnu sur la terre qu'ils cultivent, souvent depuis des générations. Ils sont donc très peu protégés contre le risque d'expulsion. Lorsque arrivent de gros investisseurs, qui veulent transformer ces microparcelles en grande monocultures pour l'exportation, ces paysans sont contraints de partir vers les villes, ou travailler pour les nouveaux propriétaires dans des conditions souvent très difficiles.
HD. que préconisez-vous ?
O.D.S. Renforcer la protection juridique des petits paysans sur leur terre est une urgence. La titrisation (la garantie des droits de propriété) est nécessaire, mais insuffisante. En effet, dans les PDE, de nombreuses terres sont communales. Personne n'a de titre individuel de propriété, mais chacun peut les utiliser. En outre, la titrisation conduit à faire de la terre un obget de mécanismes purement marchands; or la vulnérabilité des petits paysans vient du fait que la surface qu'ils cultivent est insuffisante. Si ces terres deviennent un marché, ils n'auront jamais les moyens d'agrandir leur parcelle. La titrisation doit donc aller de pair avec la réforme agraire, la déconcentration et la redistribution des terres.
HD. Et s'agissant des contrats actuellement négociés ?
O.D.S. À court terme, il faut plus de transparence dans les négociations. Les clauses doivent être connues, permettant un débat public. À moyen terme, il faut un code de conduite avec clauses types. Qui garantissent par exemple qu'en cas de hausse des prix des matières premières un pourcentage plus important des productions sera vendu localement. Il faut s'assurer que l'on ne se retrouvera pas dans cette situation absurde où les populations locales produisent la nourriture pour l'étranger sans avoir les moyens de se nourrir elles-mêmes.
Entretien réalisé par C.B
"La crise s’est installée. Il est donc temps de vous demander si vous avez bien mémorisé toute son histoire.
Il y a quelques mois encore, Jean-Marc Sylvestre, tous les jours sur France Inter, nous expliquait qu’il fallait faire confiance aux marchés. Il nous répétait que la mondialisation avait du bon, que l’Etat était épuisé, que la protection sociale limitait l’initiative individuelle. Le chroniqueur nous invitait quasiment tous les matins à regarder le modèle américain, à suivre l’exemple de l’Irlande, à copier nos amis d’outre Manche. Dans la matinale de France Inter, il distillait cinq minutes de pensée unique. La ritournelle était toujours la même : vive le marché, à bas l’Etat, mort aux fonctionnaires..."
http://www.bakchich.info/La-crise-en-Quizz-1.html
Et pour Jennifer:
"Voilà le nouveau combat de toutes les forces conservatrices de notre beau pays : Attention au retour du protectionnisme. Nos quotidiens reprennent ce discours. Après avoir parlé de l’impôt et de l’Etat comme le pire des maux, maintenant c’est la fête au protectionnisme."
http://www.bakchich.info/Quizz-protectionnisme.html
Une utilisation prudente du protectionnisme.
Dominique Plihon est professeur à Paris XIII, membre d’Attac et est co-auteur de l’article recommandé au « Post » 92.
http://www.france.attac.org/spip.php?article6037&decoupe_recherche=m%E9faits
Le plus intéressant, dans cet article sont les moyens proposés pour réaliser des interventions protectionnistes qui ne soient pas pro-capitalistes et ne risquent pas de nuire aux pays émergents.
Je ne saurais trop recommander la lecture de ce texte à nos homme politiques qui envisagent d’introduire du protectionnisme dans leurs actions.
Plihon a publié en 2004 :
Les Desordres De La Finance ; Crises Boursieres, Corruption, Mondialisation ; éditeur : Universalis
Voir une très intéressante vidéo de Pilhon :
http://www.gabrielperi.fr/spip.php?page=video&id_document=304&id_article=410
Hahahahaha !
Vous connaissez "jaimelesartiste.fr" ? C'est le site qui est censé faire de l'information à propos de la loi "Création et Internet".
Rendu indisponible par des "pirates" :
http://jaimelesartistes.fr/
hahaha, j'en peux plus, ces guignols veulent fliquer l'internet et ils ne sont même pas capable de blinder leur officine de propagande !
Hé, Albanel, ils t'ont bien foutu la honte les zorribles pirates ! Bien fait !
Bon, trêve de plaisanterie, faut que je retourne
piratervoir ce qui est disponible sur le réseau.Le Président du Venezela ne vient-il pas de donner une nouvelle leçon de démocratie en organisant la quinzième consultation électorale en dix ans ? Salim Lamrani le pense qui est enseignant et journaliste français, spécialiste des relations entre Cuba et les Etats-Unis.
http://www.marianne2.fr/Pourquoi-Chavez-a-gagne_a176980.html
VIVA/a>
Chavez
Je m'inquiète pour le 19 mars. Il n'y a aucun mot d'ordre précis et cela risque d'être juste pour montrer son mécontentement. Je pense que la question est éminemment politique: c'est de la politique de Sarkozy dont les gens ont marre. Qu'il ne fasse rien d'efficace pour résoudre la crise, ou plutôt qu'il n'essaie même pas, en tant que bon représentant des intérêts des riches.
J'espère que nous aurons un point fixe du Front de Gauche à la manif pour montrer en force nos réponses politiques à la crise.
L'article du Monde de vendredi le dit bien: les syndicats résistent à la tentation d'un front anti-Sarkozy. Et pourtant c'est justement cela qu'il faut!
http://www.lemonde.fr/archives/article/2009/03/13/les-syndicats-et-la-gestion-du-ras-le-bol-general-par-michel-noblecourt_1167549_0.html
L'avenir bouché des salariés des études d'avoués
L’État a décidé la fin de la profession d’avoué, mais n’a pas prévu d’indemniser les 1 800 salariés qui verront leurs emplois disparaître.
C’est un plan social à bas bruit. Il devrait toucher 1 850 salariés, qui ne savent ni quand leur poste sera supprimé ni s’ils bénéficieront de mesures sociales dignes de ce nom. En annonçant, en juin 2008, la suppression du recours obligatoire à un avoué, officier ministériel chargé de représenter les parties à un procès devant les cours d’appel, Rachida Dati a signé l’arrêt de mort de la profession. « Ils deviendront en conséquence des avocats », a simplement annoncé la garde des Sceaux. Quant aux salariés des études d’avoués, « leur problème est au cœur de la réforme », avait assuré le ministère de la Justice aux organisations de salariés.
http://www.humanite.fr/L-avenir-bouche-des-salaries-des-etudes-d-avoues
@ Jennifer (post 120)
Si tu es adhérente du PG, tu as du recevoir aujourd'hui la circulaire n°8, dedans il y a des infos sur la manif parisienne (2 points fixes du FdG avec tables), pour d'autres zones géo il faut prendre contact avec son comité.
à Jennifer (15 mars 2009 à 19:55)
Vous savez quoi ? je suis d'accord avec vous !
Mais "les syndicats", c'est une abstraction.
Il y a d'énormes différences entre SUD, la CGT, FO, la CFDT, CFTC, etc...
Je vois mal une organisation comme FO, par exemple, qui se veut totalement apolitique, défilée sous une bannière " anti-sarkozy".
SUD, par contre, n'y rechignerait sans doute pas !
Seulement voilà, il me semble que, dans le contexte actuel, l'unité syndicale est malheureusement nécessaire au succès de la mobilisation.
Et c'est la raison pour laquelle, peut-être, il vaut mieux qu'il n'y ait pas de mot d'ordre trop précis.
Ceci dit...:
http://www.bakchich.info/JDM.html
Pour LEAP/E2020, les alternatives offertes aux dirigeants du G20 qui se réuniront à Londres le 2 Avril prochain sont au nombre de deux : reconstruire un nouveau système monétaire international qui permette un nouveau jeu global intégrant équitablement tous les principaux acteurs mondiaux et réduire la crise à une durée de trois à cinq ans ; ou bien tenter de faire durer le système actuel et plonger le monde dès la fin 2009 dans une crise tragique de plus d'une décennie.
http://www.leap2020.eu/GEAB-N-33-est-disponible
Riposte immédiate anti-OTAN : la Chaîne anti-OTAN. Rejoignez-la vite ! Ensemble, on peut changer la donne :
En résumé, la chaîne fonctionne ainsi :
1. Lisez et enregistrez le document PDF qui se trouve ICI : http://perso.paridamis.eu/debat/chaineotan.pdf
2. Une fois le fichier enregistré sur votre ordinateur, envoyez-le à au moins 10 de vos amis par courrier électronique, en pièce-jointe. N'oubliez pas de mettre l'adresse haltealotan@yahoo.fr en copie de cet envoi
3. Vous pouvez aussi envoyer à vos amis directement le lien : http://perso.paridamis.eu/debat/chaineotan.pdf
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http://perso.paridamis.eu/debat/chaineotan.pdf et inciter leurs amis à en faire autant
OK le 19 mars est unitaire mais il n'y a aucune perspective. Certains attendent que cela se transforme en une grève générale reconductible. Je ne sais pas mais il y a un truc qui cloche. On descend tous dans la rue et puis quoi? On aura montré qu'on n'était pas content..
Autour de moi, les gens sont peu convaincus et n'iront pas. Il faudrait quand même dire des choses concrètes pour savoir où on va, un minimum de perspectives.
Les partis politiques et le Front de Gauche, oui, donneront des perspectives politiques anti Sarkozy et c'est bien. Mais les syndicats que nous proposent-ils à part l'unité? Quelle suite concrète? Je ne sais pas, il y a plein de formes d'action à proposer, mais là silence radio...
Ce pourrait être ça la suite du 19 mars.
http://www.revoltes.net/spip.php?article15#
Si le 20 mars la grève générale n'est pas déclenchée, il ne faudra pas en conclure à 1 victoire de Sarkozy. C'est vrai que les 40 jours de grève aux Antilles fixent la barre très haut et Besancenot devrait savoir que la Guadeloupe ce n'est pas la France.
Par ailleurs, le "parti des luttes" (comme écrit sur certaines affichettes du NPA), ce n'est pas 1 perspective politique et ce genre de truc pourrait revenir comme un boomerang à la face de ceux qui le lancent.
Un coup de gueule excellent, d'un entrepreneur sur RMC:
http://www.dailymotion.com/search/coup+de+gueule+christophe/video/x8nbj3_coup-de-gueule-enorme-sur-rmc_news
Source:
http://www.conseilnationaldelaresistance.fr/post/2009/03/13/Reve-general
(Vous vous rappelez ? Les autocollants "Rêve Général")
Jennifer post 126
Effectivement vaut mieux ne pas compter sur les syndicats pour envisager une suite au 19 mars. Mais il y aura du monde dans les rues car ça commence à faire beaucoup, il va bientôt s'agir de légitime défense. Bachelot a fait passer tranquillement sa loi sur le démantellement des hôpitaux et de la Sécu. On veut nous faire croire qu'avec le statut d'autoentrepreneur chacun va pouvoir créer son entreprise. On se garde bien de souligner qu'avec ces dispositions ce sont des ruptures avec les régimes de solidarité qui sont officialisées. L'autoentrepreneur n'est pas si nouveau que ça : Thatcher l'avait mis en place. On peut constater les résultats à présent. Avec la loi Hadopi, c'est internet qui est baillonné, et pas seulement pour lutter conter les téléchargements illégaux. Ce ne sont pas les aboyeurs pattentés (Lefèvre, Moréno, Raout, et même Pasqua qui s'y met...) qui empêcheront la caravane de passer... au contraire.
Je conseille de voir ou revoir "Mémoire d'un Saccage" de Fernando Solanas. Ce qui se passe chez nous, s'est passé ailleurs, avec des résultats que l'on sait. Et la crise n'excuse ni n'explique rien de la politique menée par Zébulon et consort.
Chérêque perd ses nerfs contre le NPA pour casser l'unité des "+200€ en Métropole" ?
"Chérêque perd ses nerfs contre le NPA pour casser l’unité des “+200€ en Métropole” ?"
Y a pas à dire, ça doit faire partie d'un vaste complot qui consiste à faire du NPA l'unique alternative médiatique à Sarkozy pour étouffer le véritable danger, le Front de Gauche.
Sinon, plus sérieusement, Chérèque commence à se rendre compte qu'au NPA il n'y a pas que Besancenot, il y a des militants de terrain, des syndicalistes chevronnés et qu'ils n'ont pas les yeux rivés sur les échéances électorales mais plutôt sur le 19 mars. Et certains vont découvrir que Besancenot passe l'essentiel de son temps à son travail et sur le terrain à la porte des entreprises. Il est en grève depuis 6 semaines avec ses collègues du 92, vous le saviez ?
Au fait, Besancenot propose depuis longtemps que nous y allions ensemble à la porte des entreprises et que nous défendions ensemble l'interdiction des licenciements et l'augmentation des salaires par exemple et pas les uns après les autres comme c'est le cas aujourd'hui.
Ce serait mieux si Chérèque était agacé non pas uniquement par le NPA mais aussi par le PCF et le PG.
UNITE ! UNITE ! UNITE !
LKP ! LKP ! LKP !
Mouhaiii... Il ferait mieux de se demander pourquoi les partis politiques de gauche sont obligés de doubler les syndicats...
Bonjour à tous,
La journée du 19 ? je ne sais pas pourquoi, mais à mon humble avis, que vous ne me demandez pas d'ailleurs, mais je vais le donner quand même ; ne sera pas le grand soir, du moins c'est ce que je pense ?
Ce matin, comme au quotidien étant retraité, je vais prendre mon petit café, et la journée du 19? Oui j'en entends parler ; mais sans plus, les clients de bars souvent refont le monde moi compris les brèves de comptoirs, oui sauf que là je trouve les gens vraiment très calmes, trop calmes, résignés, presque amorphes.
Je ne sent pas une dynamique de révolte, ils sont presque sans réaction, comme je disais l'année dernière tant qu'ils peuvent encore abriter, nourrir, vêtir, éduquer, élever dignement leur enfants ; ils ont peur de perdent le peu qu'ils leurs reste.
Mais attention, quand le peuple ne peut plus élever dignement ces enfant, là danger !
Je suis fier! Le 19 je vais pouvoir me joindre à la manif, en effet des camarades vont m'aider a participer, malgré mon fauteuil, il y a plein de volontaires, à commencer par mes frères, j'espère que nous serons encore plus nombreux qu'a la dernière ?
Mais ça sera malheureusement la rue qui décidera la suite à donnée, et pas forcément le 19.
Les syndicats ne lancerons pas comme ça un grève générale, c'est trop risqué pour eux, imaginons qu'ils lancent un appel à la grève générale et que cela ne prenne pas ? Ça serait catastrophique pour eux, les politiques idem, les syndicats, les politiques la rue avec le soutien de la population ; alors là OUI. Mais pour en arrivé là y'a encore du chemin !
P.S. J'espère me tromper !
« La colère est la non-acceptation de l'inacceptable. »
Marek Halter
protestation et mouvement de grève 19 mars:
vu les craintes d'une moindre participation et surtout manque de débouché politique visible, le manque de concertation au niveau européen est aussi assez flagrant:.
en GB, appel lors du G20 le 2 avril
en Allemagne grande journée le 29 mars +
manifestation lors de la célébration 60 ans Otan à Strasbourg/pont du Rhin
http://www.natozu.de/index.php?id=29 (lien allemand, je ne connais pas les organisateurs en France)
On aurait pu se concerter au moins sur une grande manif au niveau européen.
OTAN, les signes dangereux de Nicolas Sarkozy
Débat à l’Assemblée nationale mardi sur le retour de la France dans le commandement intégré de l’Otan. A l’heure où le gouvernement engage sa responsabilité sur une déclaration de politique étrangère, le Mouvement de la paix pointe les dangers d’un alignement sur l’OTAN, "bras armé de la mondialisation". Entretien avec Arielle Denis, coprésidente du Mouvement de la paix, et animatrice de la campagne du Collectif OTAN-Afghanistan. Un dossier à lire mardi dans l’Humanité.
Comment réagit le Mouvement de la paix aux festivités pour le soixantième anniversaire de l’Organisation du traité de l’Atlantique-Nord (OTAN) et à la décision de Nicolas Sarkozy de faire que la France intègre son commandement intégré ?
http://www.humanite.fr/OTAN-une-mobilisation-pacifiste-s-impose
@ Maxou
Les godillots de l'UMP vont privilégier la discipline du parti plutôt que l'intérêt général. Le vote aura au moins une vertu: après la forfaiture du 4 février, après la réformes des institutions, nous auront un 3ème filtre pour compter les vrais républicains.
Bonsoir Maxou
Tout à fait d'accord avec toi. Pour beaucoup de gens ce sera une journée d'action puis rien. Les syndicats ne se sont pas foulés pour inventer des formes d'action pour mobiliser après. Donc on se défoule bien le 19, on dit notre colère et puis on rentre chez nous.
On aurait pu par exemple demander 200 euros pour les bas salaires et les minimas sociaux comme en Guadeloupe. C'est vraiment pas sorcier de mettre un peu de revendications que tout le monde accepterait: sauvons nos services publics, non aux licenciements etc... Eux les Sarko et Cie ils savent si bien chiffrer le fric qu'ils donnent aux banques, les syndicats auraient pu un minimum, pour faire sérieux, le faire aussi. Non, là on va se ballader dans la rue et basta!
Une manif tous les 2 mois et on rentre chez soi.
Ca va pas du tout!
Il n'y a que les partis de gauche qui donnent des revendications précises sur comment résoudre la crise... un minimum de contenu sur lequel se battre. Aller dans la rue ok mais il faut quand même des objectifs, et une idée de où on va, comment on construit une mobilisation.
Ah oui un Elie Domota nous manque en métropole!
Bon en tout cas, bonne manif Maxou!
Pour démobiliser un régiment tu n'as pas ta pareille!
Même en 68, il n'y a pas eu de mot d'ordre général mais pour ça il faut avoir vécu dans les entreprises pour connaitre, jamais entendu dire ni connu que c'étaient les "bureaux" qui déclenchaient les mouvements!
Les syndicalistes sont revendicatifs, et les politiques ont à gérer et conduire une nation dans son évolution. Ce n'est pas la même chose!
Et Elie Domota, victoire revendicative, n'a pas changé la société, c'est bien ce que tu veux, Jennifer?
Dudu
Je ne veux démobiliser personne et je serai en grève jeudi. Je dis, comme Maxou,que ce serait une illusion que de croire qu'à partir de jeudi on est en grève générale reconductible. Par ailleurs, comme l'article du Monde le montre, on sent bien que les syndicats ont peur d'une vraie mobilisation et la maintiennent dans un no man's land par leur absence de perspectives et de revendications concrètes. Lis bien les posts que j'ai écrits.
Enfin je ne travaille pas dans les bureaux si c'est cela que tu veux dire.
Donc toi tu crois que le 19 mars va changer la société (si je comprends bien ta critique envers Elie Domota)?
http://www.lemonde.fr/archives/article/2009/03/13/les-syndicats-et-la-gestion-du-ras-le-bol-general-par-michel-noblecourt_1167549_0.html
En gros je dis: le 19 et après?
J'aimerais bien une grève générale mais je ne pense pas que les français soient prêts à cela maintenant, ce 19 mars.
Alors comment les syndicats font pour construire une mobilisation qui s'amplifie? Et bien avec des buts précis, des rendez vous à penser réguliers (pas juste tous les 2 mois).
Je te parle de ce que devraient faire les syndicats. Bien sûr mai 68, il n'y a pas eu de mot d'ordre général. C'est vrai, et ce n'est pas les syndicats ni les partis qui ont déclenché mai 68. En général, ce genre de choses part d'on ne sait où. C'est toujours l'inattendu.
http://www.dailymotion.com/search/coup+de+gueule+christophe/video/x8nbj3_coup-de-gueule-enorme-sur-rmc_news
Remarquez qu´il dit: ¡ de droite de gauche, tous des incapables !
Il a raison quand aux banques qui prennent tout et ne donnent rien, comme toujours.
Ce qu´il faut réflechir c´est sur le PS cet instrument puissant comme parti mais absolument incapable comme transformateur de société ni même comme dynamisateur de cette société en temps de crise économique.
Ce qu´il faut comprendre c´est qu´aucune gauche ne pourra se faire avec ces salauds du PS qui sont de droite mais se disent de gauche et volent donc la place de la gauche tout en étant de droite et tout en faisant de la politique de droite, néo libérale. Non seulement le PS ne sert plus à rien. Mais en plus il empêche les autres d´être de gauche en usurpant la place de cette gauche, de cette dynamique, de cette mobilisation.
Il faut absolument dire NON à tout accord présent ou futur avec ces droitiers du PS.