16mar 09
Dans cette note je parle de Continental, la boite de voyous qui jetent des oeufs sur leur gentil patron qui a déjà tant de soucis avec tous ces pneus qui se vendent pas. Et je commente la photo que vous voyez là, en haut, au dessus du texte, et qui vous montre 6300 non-personnes «pas vues à la télé», réunies au Zénith, le 8 mars dernier. Cette note est un peu coléreuse. En ce moment, c’est mon état d’esprit.
UNE HISTOIRE A TIROIRS SECRETS
Fermeture de l’usine Continental de Clairoix. 1120 emplois supprimés. Bon, je suppose que maintenant tout le monde a en tête le cas: la direction de l’usine avait obtenu en 2007 des salariés de Clairoix qu’ils renoncent aux 35h et passent aux 40h sans gain de salaire …Bien sur, les gens se sont dit que c’était pour sauver le site. Et sans doute que c’était "mieux que rien". Et ainsi de dsuite. D’ailleurs à l’époque qui les aurait défendu? Qui entendait leur cris de rage? Eux ils ont fait ce qu’ils croyaient de plus raisonnable. Pour sauver le site, bien sur. Les belles personnes leur ont tapé dans le dos avec des soupirs de compréhension. Les chefs aussi étaient contents de voir tous ces gens si raisonnables. Cinq heures supplémentaires gratis! Les chroniqueurs économiques aussi ont du trouver ça moderne et responsable. Pourtant, la même année, en 2007, Continental avait réalisé 1,02 milliards d’euros de bénéfices. Ca, on le rappelle moins souvent. Ca veut dire qu’à l’époque déjà, question foutage de gueule les choses étaient bien engagées sur le dos des pauvres diables. D’ailleurs le commentaire du PDG du Groupe prouve combien «not’ bon maitre» sait reconnaître les efforts. La direction a «apprécié» l’effort du personnel. Tel quel! Malheureusement: «mais ça n’a pas suffi». Et d’ailleurs, précise ce salopard: «Continental ne s’engage jamais sur les emplois». Les gens ont été sympath de ne lui jetter que des oeufs! Voyons la suite à présent. Cette année encore Continental a fait des bénéfices sur les pneus, n’en déplaise aux griots qui vont répétant la propagande patronale sur le refrain «moins d’automobiles vendues donc moins de pneus achetés». C’est vrai que Continental affiche en 2008 une perte financière de 1,22 milliards. Mais pas à cause des pneus vendus en moins. Le déficit est lié à l’acquisition hasardeuse de la filiale automobile de Siemens en 2008. Mais la branche pneu dégage quand même des bénéfices, eux-mêmes en augmentation.Vous suivez? C’était il y a trois mois! Le bénéfice d’exploitation de la branche pneu en 2008 a été de 984 millions d’euros. Le taux de marge de 11 %, a été le le plus élevé des branches du Groupe. C’est même les exploiteurs qui l’ont dit. En effet lors de l’annonce des résultats du groupe, la direction avait «souligné un résultat d’exploitation remarquable de la branche pneu» (communiqué du groupe sur les résultats 2008). Ce petit rappel donne la mesure des bobards qui se déversent depuis plusieurs jours sur l’inéluctabilité de la crise qui bla bla bla . Et ce n’est pas tout. Le scandale a une racine plus honteuse encore.
LE CASINO PERDANT
En fait le point de départ de la catrastrophe actuelle ce n’est ni la crise du pneu ni celle de l’automobile. C’est le capitalisme de casino. En 2008, Continental a fait l’objet d’un rachat mouvementé par le groupe allemand Schaeffler par une OPA hostile. Cas d’école: le racheteur avait un chiffre d’affaire trois fois plus petit que celui de l’acquis! Evidemment celui-ci a été incapable d’assurer le développement de l’entreprise. Et même pire. Schaeffler s’est endetté de 22 milliards d’euros. Un endettement du en bonne partie pour racheter Continental via des emprunts à hauteur de 16 milliards. A l’époque, ce gigantesque coup financier a fait grand bruit en Allemagne, Elisabeth Schaeffler étant qualifiée de "veuve rusée" compte tenu de la manne boursière espérée de l’opération. Mais la crise a fait chuter la valeur des actions Continental! Et le montage de Mme Schaeffler la rusée s’est effondré. Rassuirons nous, la veuve a de quoi voir venir, elle. Ce n’est pas comme ces manants qui fabriquent des pneus! Mme Schaeffler est en effet la 7ème plus grande fortune d’Allemagne. Elle fait partie des 100 personnes les plus riches du monde. Son patrimoine personnel est estimé à 8,5 milliards d’euros. Sans pitié, et sans toucher à son immense fortune personnelle, elle liquide maintenant Continental pour éponger le dégat de ses ruses foiréees.
Au final, Continental, 4ème fabricant mondial de pneu aura été dépouillé pour qu’un autre groupe, trois fois plus petit que lui puisse refaire une santé financière. Voila l’efficacité du capitalisme ! Bien sur la «veuve rusée», Marie-Elisabeth Schaefler, demande à présent l’aide du gouvernement allemand pour achever cette restructuration ! ..
Et maintenant que vous savez tout ça, lisez ou relisez les commentaires des gens de droite qui gouvernent. Eux savent aussi tout ça. Leur commentaires la main sur le coeur n’en sont que plus odieux de duplicité et de tromperie. De toute façon, à part des phrases pour les gogos qui les recopient sans poser de question, tous ces gens ne font rien. Rien de rien. Les gens peuvent crever, c’est tout. Sans jetter d’oeufs, attention car c’est une violence odieuse! C’est à vomir, non? Commentaire du porte parole du gouvernement Luc Chatel : «Un engagement avait été pris: l’augmentation du temps de travail contre l’emploi. Donc tout retour sur cet accord peut être considéré par les salariés comme une trahison.»Je pense que la trahison c’est quand un gouvernemlent accepte que sous son autorité on oblige des gens à céder à un aussi honteux chantage. Voyons l’autre, Nicolas Sarkozy, le plaisantin de la «valeur travail» et autres sornettes. «Nous comprenons les problèmes de cette grande entreprise, déclare ce grand compassionnel du capital, nous en avons parlé avec la chancelière. Mais si nous comprenons les problèmes, il faut, un, que les promesses prises en novembre soient tenues et deux, que les procédures soient respectées» «J’ai cru comprendre que Continental annonçait qu’il doublait les aides à la reconversion, c’est un premier pas. Mais j’ai dit à la chancelière combien nous serions vigilants au respect des procédures et au respect de la parole donnée». En allemand ça doit le faire! A vomir!
UNE PHOTO SI SYMPATH!
J’ai introduit cette note avec une photo de foule. Regardez la bien. Je devrais mettre en légende la mention suivante: «pas vu à la télé». C’est la photo du meeting du Zénith, le dimanche 8 mars, pour le lancement du Front de Gauche . On voit que la salle est dans sa configuration grand format. 6300 personnes! Le double du meeting de 2005 sur le «non au référendum»! Certes retransmis par les chaines parlementaires. Sans elles, on aurait eu: rien! Bon d’accord, France trois a fait un papier factuel, le soir même, avec invitation de Marie georges Buffet sur le plateau. Chapeau! Et France 2 a passé un reportage de quelques secondes. Mais deux jours plus tard. Vu? Donc il ne s’est rien passé ce dimanche 8 mars au Zénith. Il n’y avait personne. Il n’y avait pas de meeting! 6300 personnes trois mois avant une éléction, ça ne veuit rien dire!Et maintenant commençons un jeu. Le jeu du gavé rusé. Samedi prochain le PS fait aussi un Zénith. Avec un concert, gratuit bien sur. Un concert, c’est sympath, non? Pas comme nous qui avons saôulé 6300 personnes avec de la politique pendant trois heures! Tsss! Tsss! Combien seront-ils, sachant que ce mardi il n’y a pas encore une seule affiche sur les murs ni un seul tract de distribué? Combien les "observateurs" vont-ils leur attribuer de «spectateurs» militants ? Ouvrez les paris autour de vous! Et rendez vous sur toutes les chaînes de toutes les télés et radios pour le résultat! Leur avantage est le suivant: ils n’ont pas une réunion de deux cent pélerins du NPA le même jour qu’eux! «Ca vous a tué»,m’a dit un ami journaliste. «L’actu c’était que Besancenot vous disait non et qu’il ne serait pas candidat lui-même!». Donc l’angle pour parler du Zénith c’était le NPA qui disait non. Waaa! A quoi ça tient pas vrai? Les 6300 de notre zénith sont dans l’ordre de la notoriété et de l’intérèt ce que les mille cent «Continental» étaient avant de se décider à jetter des oeufs sur ceux qui se foutaient de leur gueule! Compris?
Les médias font en effet un montage, comme au cinéma, on coupe ce qui empêche le déroulé académique.
Et comme monteurs menteurs, il faut voir que les médias "de gauche" ont été à l'avant garde du cinéma d'Etat.
Mais puisque chaque fois c'est le même topo et que chaque fois, ce front grandit...il faut croire que le mutisme têtu des médias n'a pas encore d'effets trop calamiteux...
Enfin, je trouve qu'il vaut mieux éviter ce qui pourrait apparaître comme des formules trop dures à l'endroit du NPA et spécialement de Besancenot...il n'est tout de même pas comptable de ce que font les médias sur le front...
Message à caractère trivial !
Je ne sais pas si Jean-Luc en conviendra mais il me semble que son personnage, aussi sincère qu'il semble l'être, me rappelle celui de Harry dans le film Pump up the volume. De Lenny Bruce aux radios libres qu'ils animaient dans leur jeunesse...
Pour évoquer ce meeting du 8, il m'a redonné envie de faire de la politique. Je prédis un grand avenir au millésime 2009 des meetings du front. C'était un grand moment politique, humain et vibrant. Pour cette fois, au diable les relais médiatiques, leur "frilosité" était à prévoir. Continuez, continuons.
Pour avoir senti à plusieurs reprises le frisson de l'excitation - eh oui ! - me remonter le long de l'échine au cours de ces trois pénibles heures de politique non interrompues, je sais d'instinct qu'on va remplir avec ce PG une vacance idéologique et d'actions jusqu'alors insupportable - et dangereuse. Regardez dans quel bordel on est !
Enfin le ton d'une gauche philosophe, franche, ce que vous voudrez, qui semble enfin résonner avec la réalité. Rien de moins.
Talk hard Jean-Luc !
Merci pour les 200 pélerins du NPA ! Je pense qu'ils apprécieront ce petit mot gentil.
Tu vas continuer longtemps comme ça Mélenchon à cracher sur le NPA ?
Tu espères que ça va te rapporter le 7 juin, c'est ça ?
Fais gaffe, ça risque de te revenir à la g... comme un boomerang !
Et en plus, au delà de nos désaccords, il est d'autant plus important aujourd'hui de ne pas nous disputer comme des chiffonniers. Autant ne pas rajouter le combat fratricide à la désunion !
C'est un fait que les médias ont très peu parlé de votre meeting et j'admets que ce n'est pas normal vu son importance. C'est un fait aussi, pour être passé pas loin du parc de la villette, que c'était une montée nationale (vu le nombre de cars immatriculés hors idf) et que cela relativise donc le succès. Le PCF a encore de beaux restes en terme de militants. N'avait-il pas rempli Bercy en 2007 ?
Maintenant, c'est autre chose d'en profiter pour laisser entendre que c'est le jeu des médias avec Besancenot qui serait à l'origine de cette diffusion insuffisante du PG.
Il y a une popularité réelle de Besancenot, une popularité qui ne peut être déconnectée d'une orientation politique forgée collectivement même si Besancenot est particulièrement doué pour la faire passer. Et tu n'es pas sans savoir que pour les médias capitalistes, la popularité, c'est de l'audimat et que l'audimat c'est du profit.
Besancenot a construit sa popularité par un discours et une orientation en rupture avec le PS, par des centaines d'intervention à la porte des entreprises, par son soutien indéfectible depuis 2002 à toutes les résistances, par sa décision de rester ancrer dans le monde du travail et de rester militant syndical de base.
Maintenant, les militants du NPA savent très bien qu'il y a un décalage énorme entre sa popularité et la part de la population qui adhère pleinement à ses propositions et pas seulement à ses critiques et ils sont conscients que le jeu médiatique déforme. C'est pour cela entre autre que la décision a été prise de mettre en avant à l'occasion de ces élections de nouveaux visages.
Mais il y a quelque chose qui me gène, c'est cette petite chanson désagréable que l'on entend de plus en plus en provenance de militants du Front de Gauche et en particulier de certains militants PCF qui le tenait déjà, c'est cette idée que Besancenot et le NPA seraient les alliés objectifs du pouvoir, qu'ils ne seraient que des marionnettes du pouvoir fabriqués par les médias et qu'ils ne serviraient qu'à diviser la gauche, à la faire perdre et à étouffer le développement de ce qui serait le véritable danger pour Sarkozy, le Front de Gauche.
Je trouve et j'espère me tromper que le discours sur le NPA que tu tiens ici, Mélenchon tend à encourager ce discours du complot et de la division.
Besancenot et le NPA défendent une stratégie d'indépendance politique stricte par rapport au PS, ils s'y tiennent et cela au prix d'un réseau d'élus quasi inexistant (80 conseillers municipaux) plus modeste par exemple que celui du PG.
Le PG et le PCF peuvent penser que le NPA se trompe mais de là à expliquer pour certains cette stratégie par le fait que l'on serait manipulés par le pouvoir ou même que l'on jouerait cyniquement le jeu sans se préoccuper des intérêts du mouvement ouvrier, c'est mépriser le NPA, ses militants et ce qu'il représente, c'est chercher à le décrédibiliser par des accusations malhonnêtes et apolitiques et ce n'est en aucun cas faire montre d'un esprit unitaire.
Le respect des travailleurs, c'est aussi mener le débat de fond franchement et sans faux-semblants.
Par ailleurs, jusqu'à preuve du contraire, ni le NPA ni le Front de Gauche ne peuvent se réclamer du peuple et ne peuvent se décréter porte-parole de "supposées" aspirations unitaires.
Le Front de Gauche a cette fâcheuse tendance contrairement au NPA a vouloir se faire l'unique représentant des aspirations des travailleurs. C'est un peu prétentieux et en plus ça risque d'être contre-productif pour le FdG.
Nous ne ferons pas campagne ensemble mais ne le faisons pas les uns contre les autres.
Le Front de gauche au complet à Lille
Européennes. 1500 personnes ont assisté, samedi, au lancement de la campagne de la liste emmenée par Jacky Hénin dans la circonscription du Nord-Ouest.
Les meetings du Front de gauche pour changer d'Europe confirment l'intérêt que cette offre politique suscite dans le monde du travail. Après ceux de Frontignan et de Marseille; puis le meeting nationale au Zénith de Paris, le 8 mars, c'était au tour de la capitale du Nord de lancer, samedi la campagne régionale pour le Front de gauche. L'affluence ne s'est pas démentie, avec 1500 personnes venues en majorité du Nord et du Pas-de-Calais. L'euro-député communiste sortant Jacky Hénin conduira la liste aux européennes pour la grande circonscription du Nord-Ouest, rassemblant les régions Nord-Pas-de-Calais, les deux Normandies et la Picardie. Liberté hebdo et Liberté 62, les hebdomadaires communistes du Nord et du Pas-de-Calais avaient largement relayé l'iniciative. Un succès à rapporter aux (seulement) 600 personnes selon la Voix du Nord, au meeting similaire de l'UMP, la veille, en présence de Xavier Bertrand.
Beaucoup de salariés en lutte ont répondu l'appel du Front de gauche, comme la signalait le nombre de drapeaux syndicaux. Leurs représentants ont été invités à s'exprimer, ainsi que des invités grec et irlandais membre du Parti de la gauche européenne (PGE). « Cette assemblée, on l'a voulue militante, combative et révoltée en donnant la parole aux syndicalistes », explique Éric Corbeaux, secrétaire de la fédération du Nord du PCF qui insiste sur « le lien à opérer avec les luttes pour combattre le risque d'abstention »? traditionnellement forte dans cette élection.
Car, de luttes, dans le nord de la France, il est fortement question. À Auchel (Pas-de-Calais), plus de 500 emplois sont liquidés chez Faurecia, filiale à 70 % de PSA qui vient pourtant de toucher 3 milliards d'aides publiques, témoigne un syndicaliste. Antonio de Almeida, délégué européen de Renault travaillant à Cléon (Seine-<<<<<<maritime), évoque les 12000 emplois menacés sur les 55 000 que compte l'automobile dans le Nord-Pas-de-Calais. « Le vote du 7 juin doit permettre de renverser la vapeur en Europe, en exigeant la réappropriation publique des acteurs des télécommunications », estime Fabien Pavot, de la CGT de La Poste. « Pour s'opposer aux directives de la libéralisation des services publics, il n'y a pas 36 solutions : l'UMP est pour, le PSE s'est abstenu. Un vote de colère ne suffira pas. Seul le Front de gauche offre une perspective politique », explique de son côté Loïc Pen, médecin-urgentiste à Creil (Oise). « Nous avons besoin de députés européens qui fassent entendre la salariés », lui fait écho un syndicaliste de Total.
Des exigences relayées par les différents orateurs du PCF, Du Parti de gauche et de la Gauche unitaire issue du NPA, salués par les « Tous ensemble ! » du public. Alain Bocquet, député communiste du Nord, a souligné « l'urgence d'une loi pour interdire les licenciements boursiers », avant de lancer un appel à « tout les électeurs, quel qu'ait été leur vote au référendum de 2005, pour faire reculer les choix libéraux » en Europe. Son homologue du Parti de gauche, le député ex-PS du Nord, Marc Dolez, fustigeant le ralliement de la social-démocratie au traité de Lisbonne, a souhaité la levée d'une « dynamique citoyenne » comparable à celle de 2005 en faveur du seul « vote utile pour proposer et s'opposer au libéralisme ». Quant à Michelle Ernis, de la Gauche unitaire, refusant la « ligne de fermeture » du NPA,elle voit dans le Front de gauche la seule offre de « débouché politique » aux luttes, tout en « assumant (nos) différences ».
Concluant le meeting, Jacky Hénin a estimé jouable de décrocher un deuxième siège dans la circonscription : « Gagner, nous le pouvons, parce qu'un formidable besoin de changement est entrain de secouer notre pays. » Puis il a mis en garde : « N'écoutez pas ceux qui vous disent que ces élections et le Parlement européen ne servent à rien. Le problème du Parlement européen, ce n'est pas ses pouvoirs, c'est qu'il se trouve en son sein une majorité de députés pour voter les directives libérales. (….) Le temps n'est pas à gaspiller son vote. Utile, le vote pour les listes du Front de gauche le sera parce que nous avons un grand groupe, peut-être pas par le nombre mais par la combativité. » Une combativité illustrée ces cinq dernières années par les batailles contre le traité constitutionnel et le traité de Lisbonne, ou encore contre la directive Bolkestein.
Sébastien Crépel
Melouch,
Ton role, si j'ai bien compris, a etè de celui qui ne cessa pas de proposer alliance au Npa,
RESTE LA,
Surtout ne bougez pas,
(moi aussi, je attendais avec interet la reponse au Front de Gauche des 200 pelerins de marque reunis au conclave du Npa).
Apres le rejet de la main tendue, Je m'attendais a une declaration mediatique du Front de Gauche du style:
"Puisque Besancenot Ne Veut pas venir au Front, a aucun prix, Nous ferons aussi du Besancenot sans Besancenot, il sera bien representee chez nous, et il viendra quand il le voudra, il aura toujours sa place"
Ne deplaise a certains, le vote pour le front de gauche est por rendre productifs tous les votes de la gauche, pour faire la revolution par les urnes, ce qui le Npa considere et rend sterile.
Continental mérite une "coopérativisation"...
C'est vrai qu'ils auraient pu au moins mettre en parallèle le refus du NPA avec le Front du Zénith, ces idiots de la télékirencon !
Quand au parlement européen "qui sert à rien", il a quand même failli instaurer la taxe Tobin par exemple. Langue rouge connait l'histoire (bon moi aussi je sais pourquoi ça a été non). Ce n'est qu'une question de majorité. Comme tous les parlements.
Je rajoute que s'il y a 20 lobbyistes pour un parlementaire dans les couloirs de Bruxelles, c'est bien qu'il y a une raison !
Unité dans les urnes !
Pétition en soutien à Eli Domota
http://ugtg.org/petitions/index.php?petition=2
Les courbes économiques tombent en chute libre et doivent maintenant être comparées à celles de 1929 avec la différence qu'elles ne durent que depuis un an (depuis 2007) alors qu'elles se sont déroulées sur 4 ans à l'époque (voir graphiques du lien donné ci-dessous)
Les exportations des pays du Sud ont chuté drastiquement allant jusqu'à des 70% à 90% ce qui est clairement catastrophique pour ces pays: "Mexico and South Korea have already seen actual declines of exports of over 30% and South Africa and Turkey have seen falls of over 40%. The annualised rates of decline of exports for South Korea, Brazil, Indonesia, South Africa, and Turkey - at 70.7%, 72.4%, 78.2%, 82.1%, and 90.1% respectively - are clearly catastrophic."
Cette chute du commerce mondial commence à avoir en retour des effets sur l'économie productive: "the decline in trade is operating as a key mechanism by which the crisis revealed in financial markets is beginning to affect the productive economy"
http://socialisteconomicbulletin.blogspot.com/2009/03/convulsion-in-world-trade-by-john-ross.html
Entièrement d'accord avec cette note. Le traitement du Zenith du Front de Gauche est inadmissible. Mais on s'y attendait et on sait que ce sera comme ça jusqu'en juin. Pour autant, ça n'entame pas notre motivation au contraire ! Et malgré le silence radio-télé, la dynamique s'enclenche... Les oeufs pour les médias, ce seront nos bulletins de vote le 7 juin !
Comme disait Marie-George Buffet en 2005 : "Fermez les yeux et imaginez leur tête le soir des résultats"...
PS : voyou prend un "s" au pluriel et "jeter" un seul "t". La rigueur orthographique ne peut que renforcer encore ce qui est écrit. Mais la fatigue et la pression t'excuse !
Langue Rouge
En toute fraternité, je trouve que se proclamer le parti des luttes, comme le faisait très justement remarquer Nipontchik, n'est pas faire montre de modestie. Personne ne représente la classe ouvrière comme tu le dis toi-même.
Je suis par ailleurs fort contente que tu continues à vouloir discuter avec nous, malgré la fin de non recevoir du NPA sur un front commun aux Européennes. C'est triste qu'on y aille de façon séparée mais continuons à discuter et surtout à travailler ensemble. Pour moi, tu seras toujours le bienvenu sur ce blog même si nos échanges peuvent être vifs et nos désaccords tactiques aussi.
Langue rouge, les faits sont têtus!
Besancenot, un allié objectif de Sarko le machiavélique.
Qu’a exactement dit Nicolas Sarkozy ?
Selon Le Canard enchaîné du 18 juin, il aurait expliqué à François Hollande dans l’avion de retour de Beyrouth, le 7 juin : « Vous nous avez bien emmerdés avec Le Pen pendant des années, maintenant on va vous niquer avec Besancenot. »
Mais si l’on se fie au Libération du 27 juin, cela devient : « On va vous faire avec Besancenot ce que vous nous avez fait avec Le Pen ! » (version déjà moins fleurie).
A chacun sa manière de rendre compte mais la problématique reste la même et le nier confine à l'irresponsabilité.
Malheureusement pour le PG, Sarkozy a choisi d'encourager la médiatisation de Besancenot pour fragiliser avant tout le PS et masquer, en définitive, le mauvais score de l'UMP aux prochaines européennes.
Ceci étant si le PG n'avait ne serait-ce que la moitié voire le quart de l'exposition médiatique qu'a le NPA, je pense que la qualité des arguments de JL MELANCHON, son ton courtois, jamais dans l'invective, tjrs dans l'humanisme, rassemblerait bien plus de citoyens désireux de changements que ni le PS ni l'UMP et pas même le NPA ne sauraient leur apporter.
Continue comme ça JL, et ça finira, au moins sur le plan des idées, par prévaloir.
"en particulier de certains militants PCF qui le tenait déjà, c’est cette idée que Besancenot et le NPA seraient les alliés objectifs du pouvoir, qu’ils ne seraient que des marionnettes du pouvoir fabriqués par les médias et qu’ils ne serviraient qu’à diviser la gauche, à la faire perdre et à étouffer le développement de ce qui serait le véritable danger pour Sarkozy, le Front de Gauche." (lr)
Sarko s'est vanté auprès de Hollande et de journalistes (donc pour que ça se sache...) de faire avec Besancenot ce que Mitterrand avait fait avec Le Pen...
Un echantillon du Sarko blabla...
http://www.dailymotion.com/video/x6zsud_palme-or-du-mensonge_news
Le 19 mars et après?
Après? Bien sûr il y a les urnes et nous au PG on a envie que tous à la gauche de la gauche on se mette à la hauteur des aspirations des français en s'unissant pour leur proposer une vraie politique anti sarkoziste, un vrai programme pour résoudre la crise. Le PS a prouvé qu'il était incapable de lutter contre Sarkozy, ne serait-ce qu'en votant contre ses réformes au parlement.
Nous n'avons pas le choix: il faut bien que quelqu'un se batte contre Sarkozy et donc c'est à la gauche de la gauche de le faire et pour cela dépasser nos divisions partisanes pour se mettre à la hauteur des enjeux et de ce que réclame le peuple de gauche. Ensemble nous pouvons y arriver!
Mais cela ne résoud pas le problème immédiat de tous ceux qui sont en train de perdre leurs jobs, des réformes que Sarkozy continue à mettre en place, à savoir casser le service public. Alors je rêve, et pourquoi pas rêver? - je rêve d'une sorte de comité qui rassemblerait tous ceux en lutte, un comité permanent de mobilisation. Un comité qui rassemblerait tous les syndicats qui appellent ce 19 mars, mais aussi tous les non syndiqués, les citoyens qui se battent pour préserver leur emploi, contre la libéralisation de l'université, contre la privatisation de la santé (loi Bachelot) contre le retour à la psychiatrie du 19ème siècle etc... Les non syndiqués ont formé des organisations pour se battre: unissons-nous tous!
Ce comité national centrerait tantôt sur une lutte en apportant tout le soutien des autres, par exemple Continental, tantôt interpellerait le pouvoir sur des revendications précises. Par exemple il pourrait se battre contre les heures sup et de vraies 35 h (qui deviennent anticapitalistes) avec embauche de chômeurs etc... On a besoin de s'unir et dans tous les secteurs, le public et le privé et les chômeurs. Cette union est essentielle à l'heure actuelle.
Rien d'étonnant quand se profilent à la fin de l'année 2009 : 6 millions de chômeurs et 300 000 offres d'emplois ! De non-personnes et de vrais-faux emplois.
Pour répondre à Nipontchik et à toto, les petites phrases ne font pas une stratégie, sinon Sarkozy qui cite Jaurès et critique le capitalisme fou serait de gauche.
Il est évident que Sarkozy peut être tenté de jouer avec le feu avec le NPA en prenant le risque de s'y brûler d'ailleurs, sauf que ceux qui laissent entendre que Sarkozy manipule le NPA laissent entendre aussi que les militants du NPA et en premier Besancenot ne seraient que des marionnettes aux mains du pouvoir, sans autonomie, sans stratégie propre ce qui est pour le moins méprisant et mensonger.
Pour qu'il y ait un manipulateur,il faut bien des manipulés et laisser entendre que nous militants du NPA nous le serions, et que Sarkozy pourrait à sa guise faire de nous ce qu'il veut c'est de la politique de caniveau.
Le Front de Gauche sera bien obligé de se rendre compte que le NPA est un courant de pensée qui s'ancre en profondeur dans la société.
Mitterand a beau avoir modifié à l'époque le scrutin pour diviser la droite, ce n'est pas lui qui est l'origine du repli sur soi des travailleurs, du développement des sentiments xénophobes et de sa traduction politique avec le FN. D'ailleurs, la France est loin d'avoir été le seul pays où les mouvements d'extrême droite se sont développés et si certains adeptes de la théorie du complot s'imaginent que Mitterand tel un démiurge a créé de toutes pièces le FN et l'a fait monter, il est plus difficile d'admettre qu'il a eu une influence en Autriche, en Italie ou en Belgique dans la montée de l'extrême-droite.
Cette conception de la politique qui consiste à croire que des courants importants d'opinion peuvent être créés artificiellement au gré des envies des dirigeants va plomber le Front de Gauche en l'enfermant dans sa bulle paranoïaque.
Il est vrai que ça permet à bon compte de se souder contre les forces du mal, cela permet aussi de s'auto-persuader d'être tellement dangereux que le pouvoir déploie toute son influence pour vous étouffer dans l'oeuf, et cela permet aussi d'éviter de parler des sujets qui fâchent (les liens avec le PS) et de tenter de dépolitiser le discours du NPA.
C'est pratique mais n'oubliez pas que ça n'a pas marché en 2007.
Et puis ne vous laissez pas étourdir par les chiffres de vos meetings. Pour l'instant les chiffres que vous donnez (à part pour le Zénith et la montée nationale) ne sont en rien supérieurs à ce qu'à fait Besancenot pendant les présidentielles et le NPA fin 2008 dans ses meetings de construction avec pourtant des réserves militantes largement inférieures à celles du PCF.
Et je vous invite à lire le 4 pages du NPA qui sera distribué jeudi et à le comparer avec celui du Front de Gauche. Le Front de Gauche se contente de dire qu'une journée c'est bien et ne parle que des élections comme suite de la mobilisation. En quoi ce discours gêne t-il Sarkozy ?
De quoi a t-il peur aujourd'hui ? Des résultats électoraux du mois de juin ou d'une convergence des luttes ?
Le 4 pages du NPA au moins met les pieds dans le plat, parle de tout faire pour reconduire la grève, parle de prendre comme modèle le LKP et es au bout du compte bien plus gênant pour Sarko que ne l'est le tract du Front de Gauche.
Alors le NPA manipulé, vraiment ?
Bonjour Jean Luc je suis adhérent au PG.
Trés trés bien le papier sur CONTINENTAL, un vrai scandale.
As tu l'idée d'organiser une action d'envergure sur le site? Une journé d'action me semble une bonne chose avec un programme du genre : meeting du front de gauche, projection de documentaire, prise de parole syndicaliste et politique, buvette, merguez frite... C'est chouette de balancer comme tu le fais sur ton blog mais il faut que nous allions plus loin.
Sinon pour le NPA ne t'enerves pas ils sont chiant et ils nous conduisent à une éléction ou comme en 2007 les candidats de la gauche défileront sur les plateaux télés en proposant et dénoncant les même choses et les gens se diront mais pourquoi ils ne se présentent pas ensemble sappant par là notre crédibilité et la leur. Mais bon en même temps nous sommes un parti jeune et le NPA veut peut être attendre de voir ce que l'on va sortir de nos cartons avant de dire ok on est allié. Ils sont depuis plus longtemps que nous sur la brêche
(Je suis le premier à regretter que tu n'ai pas quitté le PS en 2005) et c'est normal qu'ils ne soient pas sûr de leur coup.
Ne perds pas ton temps à les critiquer tu risques de faire foirer un front prochain avec eux et en plus c'est stérile et contre productif.
Concentrons nous sur nos propositions.
En tous cas merci pour toutes les infos sur Continental et vivement cette journée d'action sur le site avec le NPA pourquoi pas.
Si le brave facteur n'à pas conscience d'être manipulé par les médiats, mieux vaut en rire.
Je ne suis pas citoyen N.P.A. je veux dire de ce parti là, mais Anti-capitaliste depuis mon enfance, car ces salauds de droite ont emprisonné mon père parce qu'il était Communiste sans oublier qu'il y avait à la maison 8 enfants dont des jumeaux, et en prime la guerre, ha ! les salauds, de pauvres.ils se manifestent encore.
Sans méchanceté et pour rire,je compare toujours ce facteur avec Jean Gabin dans le filme " Pépé le moco " datant des années 30 il jouait un dur séduisant ! tout un programme .....
Rosay. à +
Non le NPA n'est manipulé par personne, mais il est juste très dommageable qu'Olivier Besancenot refuse de faire Front commun avec le Front de gauche pour les européennes car nous allons perdre des sièges de députés de Gauche.
Ont ne peut soupçonner Olivier Besancenot d'être l'ennemi de la Gauche : qui peut croire ça ?
Par contre oui son refus d'alliance fait mal à la gauche : mais il faut toujours continuer à lutter ensemble contre cette droite décomplexée.. arrogante et revancharde! oui il faut lutter ensemble contre les licenciements.
Qui sais peut-être va-t-il finir par changer d'avis ? Lutter ensembles sais bien, mais nous serions bien plus puissant avec des élus de toute la vraie gauche (NPA compris évidemment) partout en Europe et dans le monde !
Mais surtout ne nous faisons pas la guerre entre nous, nous avons besoin du NPA et de ces militants, et le NPA à besoin de nous alors restons calme et le 19 militons ensemble et pour la suite on arrivera bien à ce rejoindre un jour... Mais attention ça urge !
Comme j'ai un peu de temps,je me permet de refaire un petit mot.
Sur que les médiats de tous les bords, même les plus polémistes, ont franchement snobé le méting du Zénith, alors que pour la caroline du Poitou, nous en avons bouffés pendant plus de huit jours.
N'ayez crainte les médiats sont contre " l'Union des Gauches ". C'est normale puisque nous sommes encadrés comme sous Vichy,l'infos,l'intox.
D'autre par songez déjà à refuser les votes électronique (nique), là aussi la lute doit être préventive, et mieux vaut prévenir ! à bon entendeur salut.
Rosay. à +
@ 4 Août, hier post 138, Les godillots de l'UMP vont privilégier la discipline du parti plutôt que l'intérêt général.
Excuse mon retard de réponse ? Mais pour en revenir aux godillots …. il me sembles avoir lu hier qu'une trentaine de députés de droite ne sont pas d'accords ?
... contestation, simplification, dévitalisation, virtualisation http://www.malgretout.org/spip.php?article155
« Bien que fidèle à notre alliance, je n'admet pas pour la France l'intégration dans l'OTAN. »
Charles De Gaulle, septembre 1959
"Pour répondre à Nipontchik et à toto, les petites phrases ne font pas une stratégie, sinon Sarkozy qui cite Jaurès et critique le capitalisme fou serait de gauche."(lr)
Les petites phrases seules, non...mais les réunions discrètes à l'Elysée de Mitterrand-Bianco avec les représentants de la "gauche morale" (terme inventé je crois par Libé), l'invitation d'H.Désir par Anne Sinclair à 1 heure de maximum d'audience et parallèlement l'"Heure de Vérité" un soir de prime time à 20 h 30, octroyée à Le Pen sur TF1 (alors chaîne publique) sur ordre de l'Elysée, tout cela constituait bien les éléments d'1 stratégie.
Quand on a connu le machiavélisme des années Mitterrand-Tapie, on ne peut être dupe des pirouettes sarkoziennes.
Matthias, d'accord avec toi surtout pour les oeufs, comme en 2005. L'essentiel c'est de lutter pour le Front de gauche, pour rassembler en laissant dire, sans attaquer ceux qui nous sont proches d'une manière ou d'une autre (notamment tous les électeurs nonistes). J'étais au Zénith (je suis sur la photo) j'ai vibré, continuons à rassembler
PS avec fraternité : "la fatigue et la pression t'excusent"
En Bolivie....
@ Maxou plus particulièrement :
Bolivie toujours, Évo Morales redistribue les terres !
Tout de même!...Besancenot ne va pas changer ses convictions politiques au seul motif que certains médias font du buz sur Besancenot.
J'ajoute que les formules genre "le parti de besancenot" ou "le facteur" sont méprisantes tant pour le npa que pour Besancenot.
La campagne est lancée, il va falloir compter sur autre chose que l'attaque basse pour différencier l'offre du front de celle du npa.
Je cite Langue rouge:
....................Pour qu’il y ait un manipulateur,il faut bien des manipulés et laisser entendre que nous militants du NPA nous le serions, et que Sarkozy pourrait à sa guise faire de nous ce qu’il veut c’est de la politique de caniveau...................
Dire cela ne fait aucun doute, on n'imagine pas que les militants du NPA se laissent manipuler comme des niaiseux. Ce n'est pas a ce niveau que se situe le problème et vous le savez fort bien.
Oui ou non Besancenot a-t-il fait le tour des plateaux télé avec en prime un dimanche chez Druker. Certes je n'imagine pas que Besancenot ait été demandeur mais de fait les cerveaux de téléspectateurs disponibles étaient là dans les meilleures dispositions.
Par contre le Front de gauche au Zénith fut un non évènement. Quand on met en perspective ces deux infos on ne peut s'empêcher d'avoir des doutes.
Comment le NPA peut-il dégager à lui seul une majorité opposable à la droite.
C'est ainsi qu'à "son insu de son plein gré" il est l'allié objectif de ceux qu'il prétend combattre seul.
Quelqu'un a été trainer ses grandes oreilles sur la ligne téléphonique entre l'Elysée et N.Paolini (TF1)?
Facile d'en imaginer le contenu...
1966 : le choix de l'indépendance et de l'Europe contre l'atlantisme
« Bien que fidèle à notre alliance, je n'admets pas pour la France l'intégration à l'OTAN », avait dit de Gaulle à Eisenhower dès 1959.
La décision du général de Gaulle de quitter le commandement intégré de l'OTAN était l'aboutissement de huit ans de propositions en vue d'une mutation de l'alliance militaire avec comme constante la défense de la souveraineté nationale, tant sur le plan stratégique, militaire que diplomatique. Ainsi en septembre 1958, alors que le général espérait encore sortir victorieux de la guerre d'indépendance de l'Algérie, il propose l'élargissement planétaire du champ d'intervention de l'OTAN, couvrant ainsi les colonies africaines françaises et l'instauration d'une sorte de triumvirat État-Unis, Grande-Bretagne et France, pour la définition de la stratégie nucléaire, la France n'ayant pas encore acquis l'arme atomique. Une démarche qu'il qualifiera plus tard de « procédé de pression diplomatique », dans ses confidences à Alain Peyrefitte (C'était de Gaulle). Ce dernier affirme en outre que le général lui avait dit : « Je cherchais alors à trouver un moyen de sortir de l'OTAN et de reprendre ma liberté, que la IVe République avait aliénée. Alors, j'ai demandé la lune. J'étais sûr qu'on ne ma l'accorderait pas. Les Anglo-Américains voudraient pouvoir employer leur force à leur guise, et ils ne veulent pas de nous pour ça. Ce qu'ils veulent, c'est nous dominer. »
Face au refus de Washington et de Londres (et reconnaissant au fil du temps que les décolonisations étaient inéluctables), le président français prend une série de mesures dont l'interdiction de stockage sur le sol français d'armes nucléaires US ou britanniques, avant de recouvrer une indépendance stratégique totale en quittant le commandement intégré. Prenant acte d'une solidarité privilégiée entre Londres et Washington, de Gaulle recentre sa stratégie sur la construction de l'axe franco-allemand et sur le projet d'une Europe puissance : une démarche antinomique avec l'intégration dans l'alliance atlantique.
Dans ses Mémoires d'espoir, de Gaulle raconte comment, lors du séjour dans sa maison de Colombey-les-Deux-Églises du président américain Dwight D. Eisenhower en septembre 1959. Le président des États-Unis lui faisait part de son incompréhension quant à l'attitude française face aux pétitions de solidarité exprimées par les États-Unis. « Si l'Europe, répond le président français, roulant au malheur, devait être un jour tout entière conquise par vos rivaux, il est vrai que les États-Unis seraient bientôt mal en point. Aussi l'idéologie, qui suivant l'usage recouvre des intérêts vitaux, s'appelle-t-elle aujourd'hui pour vous cause de la liberté et solidarité atlantique. Mais, entre le début et la fin du compte, qu'adviendrait-il de mon pays ? (…) Car je sais comme vous-même le savez, ce qu'est un État, avec sa géographie, ses intérêts, son régime, son opinion publique, ses passions, ses craintes, ses erreurs. Il peut en aider un autre, non point s'identifier à lui. Voilà pourquoi, bien que fidèle à notre alliance, je n'admets pas, pour la France, l'intégration dans
l'OTAN » (1).
M. M.
(1) L'intégralité de ces textes peut être consultée sur le site European Navigator.
toto dit:
17 mars 2009 à 8:42
"Besancenot, un allié objectif de Sarko le machiavélique.
Qu’a exactement dit Nicolas Sarkozy ?
Selon Le Canard enchaîné du 18 juin, il aurait expliqué à François Hollande dans l’avion de retour de Beyrouth, le 7 juin : « Vous nous avez bien emmerdés avec Le Pen pendant des années, maintenant on va vous niquer avec Besancenot. »
Mais si l’on se fie au Libération du 27 juin, cela devient : « On va vous faire avec Besancenot ce que vous nous avez fait avec Le Pen ! » (version déjà moins fleurie)."
Si Sarkozy a dit cela à Hollande c'est qu'il voulait que cela soit répété.
On peut se demander pourquoi.
Marre d'entendre dire des foutaises.
Quelles sont donc camarades du NPA ces différences politique qui sont si grandes qu'elles réussissent à nous empêcher de partir ensemble aux européennes ?
Une alliance avec les socialos ? Nous avons déjà répondu sur ce point. Allez lire sur le site du PG le CR d'Eric Coquerel au sujet de la dernière rencontre tripartite.
Une différence d'appréciation de la crise ? non plus
Des différents dans les propositions faite ? pas ça !
Reste quoi ?
Allez il faut oser lâcher les mots.
Il reste l'envie de se compter. L'envie de ne pas déplaire en étant au pouvoir et obligé de prendre des décisions.
Ainsi ai-je entendu lors de la première réunion publique de mon comité, un camarade nous expliquer doctement que même si le front arrive en tête à l'issue d'élections locales (régionales, municipales...) il était inenvisageable de faire alliance avec les socialistes ! oui vous avez bien lu.
Nous arrivons en tête et nous refusons un second tour avec les socialos. Alors quoi ? on prend le pouvoir avec 25% des voix ou on va boire l'aperot pendant que la droite prend le pouvoir ?
Cette position est stupide, immature et dangereuse. Dangereuse parce qu'elle laisse imaginer qu'avec une minorité on peut gouverner.
Sedreen
Dans tous les pays, au cours de la seconde moitié du vingtième siècle, la droite
a financé des tout petits partis de gauche, pour émietter la cohérence des gens pour qui le mot d'ordre est :"solidarité avant tout" qui caractérise l'homme dit de gauche.
En ce moment d'essai de rénovation de la gauche, tentant de recréer un front "Popu", attendez-vous à ce que des micropartis du style Révolution flamboyante
antibourge ou autres appellations inventées un soir de tonus viennent dévoyer
des gens de gauche naïfs (la naïveté n'est pas un symptôme d'imbécillité, mais un trait de caractère inhérent aux gens très honnêtes).
Normal nous vivons dans une République bananière ou les flics, l'armée, la justice et maintenant la presse aussi bien écrite que radio et télévision toute la presse est aux petits soins de sa sérénissime "moi Je" vous savez le petit qui a du mal à trainer son popotin !
Cela devient scandaleux dans notre pays de la façon dont sont traités les événements !
le pouvoir en place sait très bien qu'en muselant la Presse il peut continuer à mentir aux français et c'est pourquoi il faut que Le PG accentue sa présence dans tous les médias au maximum, car avec une campagne à la mesure de celle du "NON", cette fois ci la "droite" et le PS vont se ramasser une claque gigantesque !
à toto (17 mars 2009 à 14:54)
Ces gauchistes, que des alliés objectifs de la bourgeoisie !
Mais dites moi, toto,un Front de Gauche avec le NPA n'aurait sans doute pas non plus "dégager à lui seul une majorité opposable à la droite.".
Alors avec qui pensez-vous qu'il faut s'unir pour ne pas être "l'allié objectif de ceux [que l'on] prétend combattre ?"
à Sedreen (17 mars 2009 à 16:15)
A propos d'immature, faites attention, car plus on est mure, plus on est proche de la pourriture. :)
Sedreen dit:
17 mars 2009 à 16:15
"Ainsi ai-je entendu lors de la première réunion publique de mon comité, un camarade nous expliquer doctement que même si le front arrive en tête à l’issue d’élections locales (régionales, municipales …) il était inenvisageable de faire alliance avec les socialistes ! oui vous avez bien lu.
Nous arrivons en tête et nous refusons un second tour avec les socialos. Alors quoi ? on prend le pouvoir avec 25% des voix ou on va boire l’aperot pendant que la droite prend le pouvoir ?"
Et vous imaginez le plan ?
Après avoir été élu avec vous, le PS se met à voter avec la droite.
Mais je suis mauvaise langue, nous pouvons faire confiance aux représentants du PS, des gens de gauche, matures, responsables, qui ne trahiront jamais leurs électeurs en s'alliant avec la droite. Jamais. Ayez confiaaaance....
Des critiques au NPA à tout va et aucune critique aux traitres droitiers du PS...
C´est sûr que Mélenchon et les siens pensent à revenir sous la protection du PS dès qu´ils pourront, têter leur lait de droite!
On ne peut avoir fait 30 ans au PS, cautionnant en plus la politique de droite et seulement de droite du PS quand il gouverna et faire ensuite comme si la gauche avait toujours habité chez Mélenchon et seulement chez lui.
Si être de gauche consistait à dire plus fort que les autres que l´on est de gauche et que ceux qui à gauche ne pensent pas strictement ce que nous pensons sont moins de gauche que nous, alors seuls les plus culottés occuperaient la gauche, pas la gauche. C´est ce qui s´est passé avec le PS. C´est une droite bureaucratique suffisament culottée pour se dire de gauche et voulant le pouvoir pour le pouvoir, pas pour faire une politique de gauche. De vrais PARASITES de la gauche. La révolution par les urnes c´est ce que fit le PS en arrivant au pouvoir en 1981 ? Mélenchon y était. On vit donc dans une révolution? Qui se fout de la gueule de qui ?
Sopadeajo tu es bien fort pour critiquer Mélenchon mais pourtant, lui, il agit, il se bat pour l'unité. Et toi tu fais quoi Sopadeajo concrètement, à part tes belles critiques?
Jennifer: l´unité de quoi; des plus gauchés (gauchistes; pardon) ou des plus culottés ?
Tenez un exemple: Le FMLN (Frente Farabundo Martí para la Liberación Nacional) vient de gagner aux urnes à El Salvador, le petit poucet d´Amérique Latine, un très petit pays de 7 ou 8 millions d´habitants. C´était la guerrilla qui arrive au pouvoir par les urnes. C´est un grand moment mais il faut attendre voir. Des guerrilleros hyper dangereux d´après Wahington et d´après le Paris de Sarkozy. Cependant ils peuvent choisir la voie révolutionnaire de Chavez ou de Morales ou bien celle du réformisme mou qui finit toujours par se diluer et devenir une politique franchement d´appui et de collaboration avec le capitalisme. J´espère quíls choiseiront et feront la voie révolutionnaire. Mais il faudra attendre et voir.
Vous conviendrez que si j´ai des doutes quand à la capacité révolutionnaire actuelle d´anciens guerrilleros marxistes intrenationalistes, on peut en avoir aussi sur le centraliste chauvin Mélenchon qui à fait sa vie non dans une guerrilla, mais à l´ombre confortable et bureaucrate et de droite du PS.
Jean-Luc a passé son temps, de l'intérieur, à garder ce parti à gauche. La droitisation du P"S" a rendu sa position intenable, et il est donc parti. Il est où le problème sopa ?
Elie DOMOTA "risque" d'être parmi nous jeudi. Je propose une méga-ovation lors de son passage. A voir avec Jean-Luc.
@sopadeajo,
Faut quand même pas pousser, en 81, la gauche est arrivé au pouvoir, abolition de la peine de mort, retraite à 60 ans, 5 semaine de congées payés, couverture mutuelle universelle etc etc bref il faut pas confondre gauche et droite !
C'est à partir de 83 que tonton à changé de politique et fait une politique de droite !
et Jean-Luc Mélenchon à toujours été pour une vraie gauche !
Il ne faut pas confondre le temps du capitalisme triomphant de 83 (reagan / thatcher toussa) avec le capitalisme agonisant d'aujourd'hui. On est en mesure de le niquer ce capitalisme, aujourd'hui, si on est tous ensembles. Ne nous gênons pas....
Waouh! Génial si Domota vient!
Marianne2 nous offre une tribune :
http://www.marianne2.fr/Continental,-Front-de-Gauche,-Meluche-aime-les-medias_a177222.html
Le problème, 4 août, c'est ça :
http://www.lariposte.com/Les-principes-de-Jean-Luc-Melenchon-1176.html
Moi qui suis un modéré, favorable à une économie de marché contenue dans un périmètre défini par les citoyens eux-mêmes, je voudrais vous poser quelques questions, à vous tous, que vous soyez membres du PG ou simples contributeurs de ce blog :
Le rôle de l'Etat ne consiste-t-il pas à maintenir une légère pénurie de main-d'œuvre sur le marché du travail ?
Dans le cadre d'une économie mixte, n'est-ce pas le seul moyen de compenser la faiblesse intrinsèque du travail face au capital ? N'est-ce pas seul moyen d'assurer des négociations équitables entre salariés et employeurs ?
Et comment y parvenir autrement qu'en créant massivement de vrais emplois ? (pas des emplois-jeune !) Et dans le contexte actuel, comment créer massivement de vrais emplois autrement qu'en engageant une vraie politique de grands travaux ? Ce ne sont pas les chantiers qui manquent :
-Education et recherche
-Energies renouvelables
-Transports collectifs
-Logement (construction et rénovation)
-Reconstruction de l'industrie française : textile, informatique, etc…
-Aide au développement
Et j'en passe.
Le budget annuel du Pôle Emploi (avec son super logo tout neuf !) représente au bas mot 30 milliards d'euros, soit environ 10 millions de Rolex (bas de gamme, faut pas déconner non plus), ou encore un million de salaires tout à fait décents, cotisations sociales comprises.
Alors voici ma dernière question : qui a intérêt à ce que l'Etat paye des gens à chercher du travail plutôt qu'à travailler ?
Tant que l'offre de main-d'œuvre est supérieure à la demande, les détenteurs du capital sont de fait en position de force ; on peut toujours se gargariser de SMIC à 1 500 euros, de défense du Code du travail, d'interdiction des licenciements et autres tartes à la crème pseudo-gauchistes, à mon avis c'est totalement vain.
Naturellement, une politique d'ajustement structurel sur le marché du travail suppose davantage de protectionnisme, et donc une dénonciation des traités européens. Dénonçons-les ! Sortons de la zone euro ! D'autres pays européens suivront, et ensuite, mais seulement ensuite, on pourra envisager sérieusement de bâtir une vraie Europe politique.