16mar 09

Dans cette note je parle de Continental, la boite de voyous qui jetent des oeufs sur leur gentil patron qui a déjà tant de soucis avec tous ces pneus qui se vendent pas. Et je commente la photo que vous voyez là, en haut, au dessus du texte, et qui vous montre 6300 non-personnes «pas vues à la télé», réunies au Zénith, le 8 mars dernier. Cette note est un peu coléreuse. En ce moment, c’est mon état d’esprit.

UNE HISTOIRE A TIROIRS SECRETS

Fermeture de l’usine Continental de Clairoix. 1120 emplois supprimés. Bon, je suppose que maintenant tout le monde a en tête le cas: la direction de l’usine avait obtenu en 2007 des salariés de Clairoix qu’ils renoncent aux 35h et passent aux 40h sans gain de salaire …Bien sur, les gens se sont dit que c’était pour sauver le site. Et sans doute que c’était "mieux que rien". Et ainsi de dsuite. D’ailleurs à l’époque qui les aurait défendu? Qui entendait leur cris de rage? Eux ils ont fait ce qu’ils croyaient de plus raisonnable. Pour sauver le site, bien sur. Les belles personnes leur ont tapé dans le dos avec des soupirs de compréhension. Les chefs aussi étaient contents de voir tous ces gens si raisonnables. Cinq heures supplémentaires gratis! Les chroniqueurs économiques aussi ont du trouver ça moderne et responsable. Pourtant, la même année, en 2007, Continental avait réalisé 1,02 milliards d’euros de bénéfices. Ca, on le rappelle moins souvent. Ca veut dire qu’à l’époque déjà, question foutage de gueule les choses étaient bien engagées sur le dos des pauvres diables. D’ailleurs le commentaire du PDG du Groupe prouve combien «not’ bon maitre» sait reconnaître les efforts. La direction a «apprécié» l’effort du personnel. Tel quel! Malheureusement: «mais ça n’a pas suffi». Et d’ailleurs, précise ce salopard: «Continental ne s’engage jamais sur les emplois». Les gens ont été sympath de ne lui jetter que des oeufs! Voyons la suite à présent. Cette année encore Continental a fait des bénéfices sur les pneus, n’en déplaise aux griots qui vont répétant la propagande patronale sur le refrain «moins d’automobiles vendues donc moins de pneus achetés». C’est vrai que Continental affiche en 2008 une perte financière de 1,22 milliards. Mais pas à cause des pneus vendus en moins. Le déficit est lié à l’acquisition hasardeuse de la filiale automobile de Siemens en 2008. Mais la branche pneu dégage quand même des bénéfices, eux-mêmes en augmentation.Vous suivez? C’était il y a trois mois! Le bénéfice d’exploitation de la branche pneu en 2008 a été de 984 millions d’euros. Le taux de marge de 11 %, a été le le plus élevé des branches du Groupe. C’est même les exploiteurs qui l’ont dit. En effet lors de l’annonce des résultats du groupe, la direction avait «souligné un résultat d’exploitation remarquable de la branche pneu» (communiqué du groupe sur les résultats 2008). Ce petit rappel donne la mesure des bobards qui se déversent depuis plusieurs jours sur l’inéluctabilité de la crise qui bla bla bla . Et ce n’est pas tout. Le scandale a une racine plus honteuse encore.

LE CASINO PERDANT

En fait le point de départ de la catrastrophe actuelle ce n’est ni la crise du pneu ni celle de l’automobile. C’est le capitalisme de casino. En 2008, Continental a fait l’objet d’un rachat mouvementé par le groupe allemand Schaeffler par une OPA hostile. Cas d’école: le racheteur avait un chiffre d’affaire trois fois plus petit que celui de l’acquis! Evidemment celui-ci a été incapable d’assurer le développement de l’entreprise. Et même pire. Schaeffler s’est endetté de 22 milliards d’euros. Un endettement du en bonne partie pour racheter Continental via des emprunts à hauteur de 16 milliards. A l’époque, ce gigantesque coup financier a fait grand bruit en Allemagne, Elisabeth Schaeffler étant qualifiée de "veuve rusée" compte tenu de la manne boursière espérée de l’opération. Mais la crise a fait chuter la valeur des actions Continental! Et le montage de Mme Schaeffler la rusée s’est effondré. Rassuirons nous, la veuve a de quoi voir venir, elle. Ce n’est pas comme ces manants qui fabriquent des pneus! Mme Schaeffler est en effet la 7ème plus grande fortune d’Allemagne. Elle fait partie des 100 personnes les plus riches du monde. Son patrimoine personnel est estimé à 8,5 milliards d’euros. Sans pitié, et sans toucher à son immense fortune personnelle, elle liquide maintenant Continental pour éponger le dégat de ses ruses foiréees.

Au final, Continental, 4ème fabricant mondial de pneu aura été dépouillé pour qu’un autre groupe, trois fois plus petit que lui puisse refaire une santé financière. Voila l’efficacité du capitalisme ! Bien sur la «veuve rusée», Marie-Elisabeth Schaefler, demande à présent l’aide du gouvernement allemand pour achever cette restructuration ! ..

Et maintenant que vous savez tout ça, lisez ou relisez les commentaires des gens de droite qui gouvernent. Eux savent aussi tout ça. Leur commentaires la main sur le coeur n’en sont que plus odieux de duplicité et de tromperie. De toute façon, à part des phrases pour les gogos qui les recopient sans poser de question, tous ces gens ne font rien. Rien de rien. Les gens peuvent crever, c’est tout. Sans jetter d’oeufs, attention car c’est une violence odieuse! C’est à vomir, non? Commentaire du porte parole du gouvernement Luc Chatel : «Un engagement avait été pris: l’augmentation du temps de travail contre l’emploi. Donc tout retour sur cet accord peut être considéré par les salariés comme une trahison.»Je pense que la trahison c’est quand un gouvernemlent accepte que sous son autorité on oblige des gens à céder à un aussi honteux chantage. Voyons l’autre, Nicolas Sarkozy, le plaisantin de la «valeur travail» et autres sornettes. «Nous comprenons les problèmes de cette grande entreprise, déclare ce grand compassionnel du capital, nous en avons parlé avec la chancelière. Mais si nous comprenons les problèmes, il faut, un, que les promesses prises en novembre soient tenues et deux, que les procédures soient respectées» «J’ai cru comprendre que Continental annonçait qu’il doublait les aides à la reconversion, c’est un premier pas. Mais j’ai dit à la chancelière combien nous serions vigilants au respect des procédures et au respect de la parole donnée». En allemand ça doit le faire! A vomir!


 

UNE PHOTO SI SYMPATH!

J’ai introduit cette note avec une photo de foule. Regardez la bien. Je devrais mettre en légende la mention suivante: «pas vu à la télé». C’est la photo du meeting du Zénith, le dimanche 8 mars, pour le lancement du Front de Gauche . On voit que la salle est dans sa configuration grand format. 6300 personnes! Le double du meeting de 2005 sur le «non au référendum»! Certes retransmis par les chaines parlementaires. Sans elles, on aurait eu: rien! Bon d’accord, France trois a fait un papier factuel, le soir même, avec invitation de Marie georges Buffet sur le plateau. Chapeau! Et France 2 a passé un reportage de quelques secondes. Mais deux jours plus tard. Vu? Donc il ne s’est rien passé ce dimanche 8 mars au Zénith. Il n’y avait personne. Il n’y avait pas de meeting! 6300 personnes trois mois avant une éléction, ça ne veuit rien dire!Et maintenant commençons un jeu. Le jeu du gavé rusé. Samedi prochain le PS fait aussi un Zénith. Avec un concert, gratuit bien sur. Un concert, c’est sympath, non? Pas comme nous qui avons saôulé 6300 personnes avec de la politique pendant trois heures! Tsss! Tsss! Combien seront-ils, sachant que ce mardi il n’y a pas encore une seule affiche sur les murs ni un seul tract de distribué? Combien les "observateurs" vont-ils leur attribuer de «spectateurs» militants ? Ouvrez les paris autour de vous! Et rendez vous sur toutes les chaînes de toutes les télés et radios pour le résultat! Leur avantage est le suivant: ils n’ont pas une réunion de deux cent pélerins du NPA le même jour qu’eux! «Ca vous a tué»,m’a dit un ami journaliste. «L’actu c’était que Besancenot vous disait non et qu’il ne serait pas candidat lui-même!». Donc l’angle pour parler du Zénith c’était le NPA qui disait non. Waaa! A quoi ça tient pas vrai? Les 6300 de notre zénith sont dans l’ordre de la notoriété et de l’intérèt ce que les mille cent «Continental» étaient avant de se décider à jetter des oeufs sur ceux qui se foutaient de leur gueule! Compris?


229 commentaires à “Pas vu à la télé!”
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  1. Sedreen dit :

    langue rouge ou le petit calymero de la politique.
    et ceci et cela et ils sont méchants et ils nous aiment etc etc

    et attendant c'est toujours le même et le seul qui continu à cracher son venin.

    j'ai envie de te dire comme la chanson d'Higelin "l'enfant il est là, il aime la vie et la peur ne lui fait pas peur, alors pars ! et surtout ne te retourne pas"allez hop du vent, continu ta route camarade et surtout surtout ne change rien.

  2. Line dit :

    A propos du message 97 "Langue rouge".
    Je ne suis pas au NPA, ni au PG, mais le front de gauche PC-NPA - PG, j'aurais aimé.
    Dans ma manif de ville de province, les militants NPA à qui j'ai parlé m'ont dit la même chose que langue rouge.
    Millitants du PG, calmez-vous. C'est pas bon pour vous et la suite. Vous voulez vraiment que les militants du NPA ne regrettent pas le front ? Certains ont pour l'instant une bonne image de vous. Conservez-la, cela pourrait vous être utile pour l'avenir.

  3. dudu 87 dit :

    Bonsoir à vous,
    Du calme, camarades!
    Je crois que le NPA confond organisation politique et organisation syndicale, de ce coté là... rien de changer avec la LCR!
    Je lis: "Les journées d'action sans lendemain, aussi réussies soit-elles, ne permettront pas de stopper cette politique. Le 19 mars est pour les salariés une occasion de se rencontrer, de débattre de préparer des initiatives. Mais s'il n'en sort qu'un nouvel appel à une nouvelle journée de même type, sans objectifs clairs ni plan de lutte conséquent, le risque existe qu'à la longue, la répétition de telle CONVOCATION finisse par épuiser et démoraliser."
    NPA comité de la Haute Vienne.

    Vous croyez que les syndicats convoquent les salariés/es?
    Vous pensez au NPA, que les organisations syndicales ont besoin de recommandations, de suggestion d'un parti politique? Que faites-vous de leur indépendance, y compris dans la conduite des luttes?
    Vous parlez au nom des travailleurs mais en 40 ans de carrière, je n'ai jamais vu un ouvrier de l'entreprise, 2800 personnes, distribuer vos tracts, c'étaient toujours des personnes extérieures.
    Et que disaient vos tracts?
    Vous critiquiez la conduite de nos luttes et nos revendications, d'ailleurs vous apparaissiez qu'au moment des conflits, il est vrai que l'organisation majoritaire était la CGT (70% des voix) et que le PCF était fortement implanté. N'est-ce pas là votre objectif? En découdre avec le PCF et la CGT?
    Je regardais votre point fixe à la manif'avec plusieurs camarades, nous n'avons reconnu aucunes connaissances des entreprises privées.

    "mais plutôt de lui tondre la laine sur le dos." Mais de quelle laine veux-tu parler? Des voix que représente le NPA? Vous êtes devenus électoralistes comme...le PS? En plus, les voix de votre électorat vous appartiendraient!
    Sache qu'aucune voix n'appartient à un parti politique, elle appartient au citoyen!

  4. Joe Liqueur dit :

    @ 4 août

    Ces 29 mesures, c'est d'une niaiserie à pleurer. Ça fait sans doute un bon somnifère, mais sûrement pas un programme.

    La rareté de la main-d'œuvre est une nécessité absolue, un préalable évident. Une main-d'œuvre rare est chère ; une main-d'œuvre abondante est bon marché. On peut toujours juxtaposer 29 mesures, ou 110 propositions, ça n'y changera jamais rien.

    "Combattre les licenciements et la délocalisation", c'est une pure mystification. Les entreprises veulent licencier, délocaliser ? Eh bien qu'elles licencient, qu'elles délocalisent ! Mais créons des entreprises publiques qui embauchent deux fois plus, dix fois plus, en tout cas suffisamment pour créer une légère pénurie de main-d'œuvre ; et créons des barrières douanières qui réduisent à néant les bénéfices des délocalisations. C'est comme ça qu'on changera les règles du jeu, et pas autrement.

    Et puis je me répète, mais tout cela suppose que l'Etat recouvre sa souveraineté économique, y compris monétaire ; et donc que l'Etat dénonce tous les traités européens qui brident cette souveraineté - Maastricht y compris.

    Relis les 29 mesures du PG, 4 août, et tu verras bien qu'on est très loin du compte - même s'il y a parfois de l'idée (sinon je n'envisagerais pas de voter pour le Front de gauche !).

  5. sopadeajo dit :

    Très bonne nouvelle interrnationale;
    un grand espoir pour la vraie gauche: la nationalisation de la finance capitaliste!

    Chavez a annoncé la NATIONALISATION de Banco de Venezuela propriété du Banco de Santander. (première banque d´Ibérie)

    Quelles sont les banques nationalisables françoises?

  6. sopadeajo dit :

    ¡Las putas al poder, sus hijos ya lo están!

    Les putes au pouvoir, leurs fils y sont déjà!

    Note: fils de pute en Ibérie est l´équivalent de salaud, pauvre con, connard, en Gaule.

    http://www.elpais.com/articulo/internacional/Chavez/anuncia/nacionalizacion/filial/Santander/segunda/vez/elpepuint/20090320elpepuint_5/Tes

  7. MamieRouge dit :

    Cool Jean-Luc !
    Pour ce qui est du boudage des médias, t'inquiètes pas !
    Nous, on voit ce qui se passe sur le terrain, et l'intérêt pour notre Parti monte !
    Au début, dans notre Comité, on nous regardait de travers, des intrus dans une région où les gens du PCF et du PS sont connus de tous !
    Maintenant, dans les manifs, les citoyens viennent nous voir, les médias nous font des articles toutes les semaines, même les étudiants qui font les "radio-trottoirs" ! il est vrai que notre petite équipe (les trois mousquetaires !) on est présent partout, quand il n'y a pas de réunion, on en provoque ! pour nous la construction du "Front de Gauche" c'est une réalité quotidienne, pas facile, certes, car il faut secouer les vieux partis englués dans leurs train-train quotidien, mais cela se fait dans la bonne humeur et le respect de chacun : pas d'attaque personnel, pas de démolition des autres partis, mais on envoie quand même au député-maire un gros rappel de ses engagements de campagne sur le problème de l'eau !
    Nous, ici, on est serein, on pose pierre après pierre la construction du Parti, on ne se démonte pas et on sait bien que le succès n'est pas loin ! le 7 juin, ce n'est que dans deux mois et demi !
    Moi, pour "Continental" je trouve que les ouvriers sont gentils quand même, l'oeuf, c'est un produit noble, c'est trop beau pour ces sal......, moi j'aurais plutôt choisi des vieilles godasses puantes pour ces sales types qui méritent la corde comme au moyen-âge !
    En résumé : restons calmes, bientôt les médias ne parleront plus que du PG !

  8. Paul dit :

    Visibilité:

    Certes, nous ne sommes pas ou peu médiatisés, mais ne mettons pas tout sur le dos des médias... ou de qui que ce soit, Royal ou Besancenot...

    Dans cette période où nous tentons de construire un front populaire à travers le Front de Gauche, il y a deux écueils:
    - Etre confondus ou à la remorque du PCF
    - Adopter le discours de l'extrême gauche sur les sujets sociétaux en y perdant nos acquis.

    Il nous faut construire notre identité, condition pour êtrre visible.

    Etre un parti creuset ne veut pas dire être ramasse-tout.

    Quid de ce qui faisait référence jusqu'ici? Du "logiciel" qui nous permettait une analyse pertinente de la situation politique?
    Quid de nos références idéologiques? Marxisme?
    Quid de la nation?

    On ne peut "coller" au discours de RESF sans inclure la question des sans-papiers dans le cadre d'une politique de l'immigration qui ne soit pas au service du patronat.

    On ne peut "coller" au discours écologiste (sortir du nucléaire, interdiction des OGM, etc...) sans se donner les moyens d'une expertise.

    Nous ne serons "visibles" qu'à,condition de faire référence. Sinon, Danger !

  9. maxou dit :

    Bonjour à tous,
    Paul, attention de ne pas confondre la construction du Parti de gauche, avec Front de gauche ?

  10. Paul dit :

    Je parle bien du Parti de Gauche

  11. Jennifer dit :

    @Langue Rouge
    Et bien si vous avez eu aussi du succès dans la manif cela prouve que les gens cherchent une solution politique. Malheureusement ce que propose le NPA n'est pas une perspective politique pour l'ensemble des gens, à savoir voter pour eux, le NPA (attitude par trop nombriliste qui mènera à une réelle impasse pour le NPA). Je ne dis pas que le FdeG à l'heure actuelle de son démarrage est déjà une solution, ce serait effectivement très autoproclamatoire. Mais la démarche - créer un front de toutes les gauches "vraies" - est la seule solution pour combattre Sarkozy face à la complète capitulation du PS.

    Il s'agit de continuer à se battre pour aggréger toutes les gauches de la gauche, tous les citoyens de gauche qui ne se reconnaissent pas dans la politique du PS et qu'ils puissent faire des comités de soutien, leurs propres outils de mobilisation. Qu'on offre un cadre unitaire pour que les citoyens vraiment à gauche puissent s'en emparer et en faire leur outil.

    Aucun parti du FdeG n'est meilleur que l'autre, tous sont à égalité, et à égalité avec les citoyens non membres de partis. Il n'y a aucun sectarisme en cela, aucune autoproclamation mais un désir d'unité, si difficile à trouver en France. C'est la seule solution, quitte à moins mettre en avant son sigle. Il faut savoir se sacrifier au nom de l'unité politique dont le peuple français a besoin pour une politique réellement anti sarkozienne.

    Quant au fait que tu dise que les gens du NPA se plaignent de l'attitude sectaire du PG, j'ai eu des réactions plutôt inverses, quand j'expliquais dans la rue notre démarche du front de gauche, les gens étaient tout étonnés que le NPA ne l'est pas rejoint. Et bien j'expliquais que vous n'aviez pas voulu mais que peut être après l'unité se ferait, et cela les rassurait. Oui les gens aspirent vraiment à une fort pole à la gauche de la gauche. Et c'est tout à fait crédible de penser que nous arriverions à quelque chose de très fort. Il s'agit de renoncer un peu à se construire tout seul.

  12. Vieuxrat dit :

    Le refus d'alliance électorale du NPA sert objectivement le PS.
    La création de listes communes de la gauche antilibérale aurait été un signal fort pour la crédibilité de ce courant et aurait pu faire très mal, en terme de résultats électoraux, au Parti Socialiste.
    Si le NPA agit comme LO, Besancenot prendra un jour sa retraite comme Arlette.

  13. toto dit :

    Oxymore toi-même!
    Par extension on dit qu'une expression est un oxymore lorsqu'elle met côte à côte deux mots ayant des sens opposés et aboutissant à une image contradictoire et frappante pour la représentation comme dans « un silence assourdissant ».

    Quelques exemples qui collent à l'actualité.
    - "la légèreté pesante" des idées de Langue Rouge.
    - "l'obscure clarté" de l'attitude du NPA à l'égard de ses partenaires à gauche.
    - "silence assourdissant" du NPA sur un hypothétique exercice du pouvoir pris par la rue.
    - au choix "sublime horreur" ou "merveilleux malheur" de la division de la gauche en raison de la pureté idéologique et des visées hégémoniques des mêmes.
    - une certaine "gauche alliée objective de la droite" c'est le comble de l'oxymore!
    Signé "doux rêveur réaliste" qui ne désespère pas de voir la raison l'emporter.

  14. maxou dit :

    Je suis d'accord avec Jennifer, elle résume très bien la réaction de beaucoup de personnes de gauche rencontrées dans la manifestation.

  15. Jennifer dit :

    Paul
    J'ai l'impression que tu as peur que nous perdions notre identité. Mais franchement le risque est minime. Le PCF a une identité qui est bien définie et même si on travaille bien ensemble dans le FdeG, franchement je n'ai pas du tout envie de les rejoindre. Trop de choses qui clochent: le passé, une certaine culture dans laquelle je ne me retrouve pas. Le gauchisme? le danger est loin. Picquet est tout ce qu'il y a de plus raisonnable. Va sur le site de gauche unitaire si cela peut te rassurer.
    Ne fais pas l'erreur du NPA justement de tout mélanger: se rassembler sur des campagnes communes n'est pas fusionner. Voyons ce qui nous rassemble: la lutte commune d'abord contre Sarkozy, pour une Europe sociale.

    Il n'y aucune raison d'avoir peur, sinon nous ne construirons pas l'unité. Et franchement quand on est lancé dans l'action du FdeG, on se rend bien compte qu'on a des cultures politiques différentes mais qu'on peut agir ensemble tout en respectant ces différences.

  16. Jennifer dit :

    Paul
    Et puis cela n'empêche pas de continuer à coller nos affiches du PG comme nous l'avons d'ailleurs décidé dans notre comité. Le PCF existe depuis 80 ans et nous 3 mois. OK soyons visibles mais notre priorité c'est les Européennes avec le FdeG. Il ne reste que 2 mois: c'est extrèmement court!

  17. langue rouge dit :

    @Jennifer
    Le NPA dans son 4 pages et dans son tract recto-verso ne disait à aucun moment que la solution était de voter pour lui. Il se concentrait sur le mouvement social, sur la suite à lui donner, sur l'exemple du LKP et il insistait sur la nécessité à la fois de l'unité et d'un mouvement sur la durée comme aux Antilles.
    Le FdG lui se présentait comme le débouché politique du mouvement et son tract était d'abord un appel à voter pour ses listes.

    Pour ce qui est des réactions agressives, elles semblaient d'abord venir de militants PCF (ceux qui ont gardé leurs réflexes staliniens) et beaucoup moins des militants PG qui eux semblaient davantage dans la déception que dans la rancoeur et le ressentiment. Mais bon j'ai eu aussi de très bonnes discussions avec des camarades pcf.
    On peut être en désaccord tout en gardant à l'esprit qu'on reste des camarades de lutte. Les discussions peuvent même être animées (c'est même normal quand on est convaincu) tout en restant correctes.

    Il faut faire attention à ne pas injurier l'avenir. Le problème quand ça dérape c'est que ça nourrit dans les 2 camps (au FdG et au NPA) des réactions sectaires. Personnellement, j'argumente au sein du NPA pour que l'on considère d'abord le FdG comme des alliés avec qui on a des désaccords tactiques, mais qui restent des alliés et non des adversaires. J'espère qu'au sein du FdG les plus unitaires font le même travail. C'est la meilleure façon de garder même un petit espoir de convergences après le 7 juin.

    Pour ce qui est de la manif d'hier, la priorité pour les militants du NPA était d'abord de se mobiliser et donc de manifester avec leurs collègues. Et pour répondre à dudu87 sans vouloir surestimer l'implantation du NPA (à un peu plus de 10000 on ne peut pas être présent partout), il y a aujourd'hui 48% de salariés du privé au NPA et - de 20% de profs. Les points fixes étaient moins impressionnants que ceux du FdG aussi parce que ceux qui étaient aux points fixes étaient essentiellement ceux qui n'étaient pas en grève, les chômeurs, les précaires....

    Pour ce qui est de l'unité comment peut-on être contre ? Vous croyez vraiment que le NPA pense qu'il arrivera seul à incarner une alternative alors qu'on est un peu plus de 10000 ?
    Comment des gens normalement constitués peuvent-ils être contre l'unité des forces progressistes contre la droite dure ?
    Le problème n'est pas là et la discussion entre nous ne porte pas sur la nécessité de l'unité mais plutôt sur les conditions dans lesquelles la convergence des forces peut nous permettre de créer un rapport de force plus favorable.
    La très grande majorité des travailleurs étaient pour l'unité de la gauche en 1997 pourtant de très nombreux travailleurs ont très vite déchanté et ont sanctionné sans appel cette unité de la gauche en 2002 en se détournant des partis de la gauche plurielle.
    La question des rapports au PS reste posées. Je reste convaincu que sur le moyen terme le PCF et le PG auraient tout à gagner à couper le cordon ombilical. A court terme, il est vrai, ils perdraient beaucoup d'élus (et c'est vrai que c'est normal d'hésiter à prendre ce risque) mais nous serions alors en mesure de recréer ensemble PCF-PG-NPA les conditions d'une alternative politique.
    Gérer la débâcle en étant partenaires même critiques du PS dans les collectivités locales et quand c'est possible au gouvernement, ça peut avoir son intérêt sur le court terme mais sur le long terme quand on se rend compte que seul le mouvement social est en mesure depuis 1995 de ralentir les contre-réformes, ça doit interroger.
    Pourquoi ne pas essayer une stratégie différente ?
    Pourquoi s'y refuser alors que les stratégies d'union critique avec le PS n'ont pas empêché la débâcle et parfois l'ont même nourrie avec la gauche plurielle ?

  18. Jennifer dit :

    Langue Rouge
    Beaucoup de choses avec lesquelles je suis d'accord dans ce que tu dis et en particulier de continuer à se battre pour l'unité entre nous.
    Par contre, le cordon ombilical dont tu parles n'est pas celui du FdeG avec le PS, mais celui des travailleurs et des couches populaires avec le PS (qui fait toujours un score majoritaire dans le peuple de gauche et a 150 000 adhérents qui tu l'avoueras est bien autre chose que 10 000).
    On ne peut se couper de ces gens-là et les laisser dans la désorientation que le PS leur offre. D'où la tactique du Front Unique prônée par Trotsky.

  19. 4 Août dit :

    Comme d'habitude, l'ultra-droite sourde et aveugle tente de faire passer la grogne sociale et le raz-le-bol du cynisme capitaliste pour une simple "inquiétude"...

    Ils nous prennent pour des pov'cons !

    De plus, ils se vantent de la baisse du taux de grève en espérant faire croire à un essouflement. Alors que les 100000 chômeurs depuis le 29 ne peuvent plus être comptés comme "grévistes", et les autres, "chanceux", doivent nourrir leur famille avec 900€.

    Ils nous prennent vraiment pour des pov'cons !

    Il serait bien qu'on prenne le pouvoir avant que le peuple ne soit à genoux...

  20. Jennifer dit :

    Lettre à X. Darcos:
    Michel LE LOUVIER Chambéry, le 11 décembre 2008

    Monsieur Xavier DARCOS
    Ministre de l'Education Nationale

    Paris
    Monsieur le Ministre,
    Par un courrier en date du 8 octobre 2008, vous me faites part
    d'un décret, pris par le Premier Ministre, concernant ma
    promotion au grade de Commandeur dans l'ordre des Palmes
    Académiques, sur votre proposition. Je vous en remercie mais je
    pense qu'il s'agit d'une erreur.

    En effet, après avoir été instituteur pendant 14 ans, je suis
    devenu psychologue scolaire à Nanterre. Je croyais avoir fait un
    travail utile en travaillant contre l'échec scolaire. Vos
    dernières prises de position sur le sujet montre qu'il n'en a
    rien été

    Puis je suis devenu Inspecteur des Ecoles Maternelles à Cholet
    et à Chambéry. Partout, j'ai défendu avec énergie la
    scolarisation des enfants de 2 ans, surtout en milieu difficile.
    Entre temps, j'avais soutenu avec succès une thèse sur
    l'acquisition du langage. Je pensais que la scolarisation étant
    possible depuis 1881 à l'école maternelle dès 2 ans, cela
    faisait honneur à la France et méritait d'être défendu. Là
    encore, vos prises de position sur le sujet montrent que c'était
    une erreur.

    Comme retraité, j'ai gardé contact avec l'éducation des enfants
    en devenant Président de la Ligue de l'Enseignement - Fédération
    des Oeuvres Laïques de Savoie. Une nouvelle fois, je me trompais
    d'orientation puisque vos dernières prises de position vont
    amener à la suppression des associations complémentaires de
    l'Ecole notamment par une diminution des subventions qui leur
    sont attribuées par l'Etat.

    Belle carrière que la mienne, faite surtout d'illusions et
    d'erreurs ! Vous comprendrez pourquoi j'attendrai un nouveau
    gouvernement, qu'il soit de droite ou de gauche, pour accepter
    cette promotion que je n'ai pas sûrement pas méritée au regard
    de vos choix. Une politique de l'Education Nationale au service
    des enfants est indispensable et doit remplacer la vôtre qui
    semble être plus arithmétique qu'autre chose.

    Je vous prie de recevoir, Monsieur le Ministre, mes salutations
    distinguées.

    Michel Le Louvier

    Inspecteur honoraire de l'Education Nationale
    Docteur en psychologie de l'enfant

  21. Carol DEBY dit :

    Votre Président, camarades français, me fait de plus en plus penser à Mac Mahon ; devant des inondations, il réagissait en disant "Que d'eau ! que d'eau".
    Celui-ci est plus prolixe mais se fiche que son déluge de paroles ait un sens
    Associated Press relate sa réponse ce matin aux grandes manifs d'hier :
    Nicolas Sarkozy a annoncé vendredi son intention d'évaluer "avant l'été" avec les partenaires sociaux les mesures sociales décidées pour faire face à la crise, se montrant prêt à les compléter "s'il le faut".
    "Je proposerai aux syndicats d'évaluer l'impact de toutes ces mesures avant l'été pour voir ce qu'on peut corriger, ce qu'on doit compléter et ce qu'on peut ajouter", a déclaré le président de la République lors d'une conférence de presse à Bruxelles
    "Avant l'été, on évaluera, on complétera, on modifiera, on rajoutera s'il le faut", a-t-il répété.
    Il a exclu de prendre tout de suite de nouvelles décisions. "Il serait imprudent ou difficile de modifier quelque chose qui n'est pas en vigueur", a-t-il observé. AP
    ----------
    On modifiera : peut-être en soustrayant ?

  22. 4 Août dit :

    Bonne nouvelle: on va renflouer le FMI...

    L'UE prête à apporter au moins 75 milliards de dollars au FMI
    http://www.romandie.com/ats/news/090320121325.259q8szk.asp

    Il pourra continuer à "prêter" contre "ajustements structurels", à des pays agonisants.

    Pfouu..

  23. Carol DEBY dit :

    Lorsque la Chine a montré ses comportements capitalistes, j’ai eu l’impression qu’elle dissimulait un piège ; ce n’était pas possible de virer de cap à 180°, avec tellement de facilité d’autant plus qu’elle gardait sa structure de gouvernement communiste, tout en laissant se faire des fortunes personnelles ( ou en laissant croire qu’elles étaient personnelles).
    La Chine a produit énormément et vendu de même, particulièrement aux Etats-Unis.
    Aujourd’hui, les liquidités américaines sont passées en grande partie dans les coffres chinois. Depuis quelques temps, les Chinois utilisent ces dollars pour acheter des biens dans le Pacifique (mines, industries etc), ce qui n’arrange pas la pénurie de monnaie aux States. Les amateurs de canard laqué se débarrassent maintenant très vite de leurs dollars, qui pourraient devenir de la monnaie de singe.
    Car les Américains sont acculés, et la BCE pourrait l’être aussi, à l’impérieuse nécessité de faire du quantitative easing, c’est-à-dire de fabriquer de la monnaie sans couverture (easing, quel euphémisme !).
    Qu’est-ce qui empêcherait la Chine, le coup chinois accompli (faillite du dollar) de retourner vers le collectivisme, qu’elle n’ a jamais vraiment quitté ?
    Et l'euro dans cette bouillabaisse ?

  24. toto dit :

    Question à Christian Piquet. NPA

    Ce processus unitaire peut-il se faire sans le NPA ?

    On va travailler a interpeller les militants du NPA par l’exigence d’unité. Le meeting du zénith est une démonstration de cette attente. Réunir à froid 6000 personnes, alors que l’échéance est encore loin, peu de forces peuvent le faire. Je fais ce que le NPA entier aurait du faire. Je suis là pour sauver l’honneur d’une tradition politique, dont l’héritage historique aurait dû l’amener à rejoindre le Front de gauche. Si la campagne unitaire s’ancre sur le terrain, je ne doute pas que les militants du NPA se rendent compte de l’impasse dans laquelle ils s’engagent. L’isolement est mortifère et sans issue. Le NPA continue à regrouper en son sein une expérience militante et des milliers de militants d’une valeur inestimable. Loin de moi l’idée de mépriser ces personnes comme l’a fait Olivier Besancenot avec moi. Le NPA n’est pas mon adversaire puisque j’en ai toujours la carte. Je constate que pour lui faire retrouver le chemin de la raison il faut construire une dynamique hors du parti, à ses flancs, pour qu’ils retrouvent la voie de l’unité. Je m’y emploierai jusqu’au dernier instant, au dépôt des listes.

  25. Nipontchik dit :

    "Jennifer dit: 19 mars 2009 à 7:36
    L’extrême droite en Autriche progresse. Elle a fait 64 % des voix dans une capitale régionale!"

    Et moi, qui connais perso 1 thésarde qui a fait sa thèse de sciences po sur la vie politique de la Galice et les mouvements environnementaux, je peux vous dire que la Galice était passée à gauche à partir des mobilisations contre la marée noire- c'était avant la mégacrise.
    Aujourd'hui, après octobre 2008, la petite bourgeoisie inquiète de son avenir ne se mobilise plus dans les mouvements écolos et une partie glisse à droite, notamment dans 1 pays où il y a 200 000 chomeurs de + par mois.
    Donc le PP a repris la Galice, la "gauche unie" (le linke aux couleurs de la corrida) y plafonne à 0,99 %, sa branche basque EA vient de s'écrouler électoralement. A cela s'ajoute les résultats bien connus en Carinthie et en Sardaigne; les couches populaires trouvent + réaliste le programme des partis de droite sur l'immigration.
    En tout cas d'1 point de vue électoral la conversion du PG-et sa main tendue aux alternatifs- à l'antinucléaire ne rapportera strictement rien (pas plus que l'éloignement du PCF du "vieux mouvement ouvrier").

  26. gilles dit :

    @Jean-Luc Mélenchon
    @Toutes et tous

    Suite aux manifestations, certes massives, de hier Jeudi 19 mars, je suis aujourd'hui perplexe, inquiet et souhaite que le mouvement social trouve un débouché social et aussi un débouché politique.

    Je m'explique sur ma perplexité et sur mon inquiétude.

    Certes 3 millions de manifestants c'est plus que le 29 janvier dernier mais que fait-on après ? Quel débouché social et politique est-il envisagé, lancé ou proposé ? Que doit-on faire? De nouvelles grèves durables et continues ou une nouvelle journée de grève dans un mois ou attendre un mouvement le 1er mai ? etc... etc...

    Oui, il faut s'en réjouïr, hier il y avait plus de manifestants dans toute la France que le 29 janvier. Un bémol, il y avait moins de grévistes (ça m'inquiète pour la suite) et certains manifestants avaient pris des RTT ou des congés.

    Doit-on lancer une nouvelle journée d'action ? Je réponds cela dépend des objectifs, des résultats obtenus et des débouchés que le mouvement social et politique souhaitent !

    Si c'est pour faire un téléthon (ou un manifesthon) du nombre de manifestants c'est à dire de passer de 2,5 millions à 3 millions et peut-être la prochaine fois 3,5 millions ou 4 millions, battre des records ! ça ne sert à rien ! Si c'est pour ne rien faire céder au gouvernement et au patronat ça ne sert à rien aussi !

    La réunion intersyndicale de ce matin est décevante. Rien de concret n'a été décidé. Les syndicats se revoient le 30 mars prochain pourquoi faire ? Pour quels objectifs, pour quels débouchés à mettre en perspective. Nous n'en sauront rien. Décevant mais cela ne me surprend guère ! Il envisage seulement le 1er mai unitaire. Sarkozy et les patrons doivent trembler avec de telles perspectives d'actions !

    Entre ceux qui voudraient une nouvelle journée d'action avant le 1er mai (Sud-Solidaires et la FSU) et les autres (y compris la CGT) qui souhaitent attendre et voir venir en proposant rien avant le 1er mai.

    Les raisons évoquées sont qu'en avril il y a les vacances et surtout il ne faut trop saturer le mouvement social. Là, c'est du n'importe quoi ! Nos responsables syndicaux nous demandent de faire relâche en Avril !

    Je leur répondrai que le système capitaliste en crise, le patronat réactionnaire, la commission oligarchique de Bruxelles et le gouvernement Sarkozy-Fillon ne font pas relâche une seule minute ! D'où mon incompréhension et mon inquiétude, voire mon écoeurement partagés par de nombreux citoyens manifestants et salariés.

    Certes, il y a les mobilisations sur les sites industriels ou commerciaux en crise grave (fermetures, licenciements, délocalisations, remise en cause des avantages sociaux acquis...). C'était le moins, que les dirigeants syndicaux pouvaient faire ! Car la lutte, la grève, les manifestations, les mobilisations sont là (Continental, 3 suisses...etc...) et n'ont pas attendu pour agir !

    Je voudrais dire aux syndicats dit "durs" SUD et FSU qui souhaitent une nouvelle journée d'action avant le 1er mai que c'est maintenant inéficace car le gouvernement Sarkozy-Fillon n'a rien cédé, le patronat non plus ! Les deux manifestations de ce mouvement populaire n'ont débouché sur rien ! rien de concret mais alors rien sur le pouvoir d'achat, la hausse des salaires, l'arrêt des suppressions d'emplois dans la fonction publique, rien sur l'arrêt du démantèlement des services publics ! rien sur les privilèges écoeurant de la classe dominante capitaliste ! Que chique !

    Donc nous devons passer à autre chose, à la vitesse supérieure !

    Lancer un mouvement unitaire, social et politique, citoyen de vaste ampleur avec une grève générale interprofessionnelle illimitée (un peu comme le comité LKP en Guadeloupe). C'est le seul moyen pour faire reculer le gouvernement Sarkozy-Fillon et le patronat !

    Il nous faudra avoir des objectifs et débouchés sociaux concrets : L'urgence sociale est là !

    Objectifs : propositions anti crise et de rupture avec le capitalisme que je formule :

    - hausse des salaires et notamment le SMIC à 1500 euros nets;
    - hausse des revenus de transferts (retraites, allocations chômage, allocations familiales, minima sociaux; une première étape avec un complément de 300 euros...);
    - rétablir l'échelle mobile des salaires et une politique de revenus ;
    - lancer un grand emprunt public pour l'alterdéveloppement et la solidarité nationale,
    - instauration d'un salaire maximum ;
    - abrogation du bouclier fiscal et de la loi Tepa ;
    - blocage des prix des produits de première nécessité ;
    - blocage sur deux ans des loyers ;
    - réinvestissement dans l'emploi public et les services publics (Education, Hôpitaux, etc..) donc abrogation des directives et lois LOFP et RGPP,
    - interdiction des licenciements boursiers ou des licenciement faits par des entreprises bénéficiaires, ou qui versent des stocks options à leurs dirigeants ou qui délocalisent ;
    - reprise par des salariès associés ou des producteurs associés (formes de véritables coopératives) des entreprises qui déposent le bilan ou qui délocalisent. Cette reprise se fera avec l'aide d'un service bancaire public ;
    - instaurer des droits nouveaux [et constitutionnels] pour les salariés dans l'entreprise, renforcement des pouvoirs des comités d'entreprise et des délégués du personnel avec droit de veto (fusions, acquisitions, délocalisations, ventes d'activités, licenciements, investissements, livres de compte...);
    - abrogation du service minimum et des atteintes aux droits de grève;
    - socialisation des bénéfices par leur intégration dans des réserves réglementaires gérées par un fonds mutualiste géré par les salariés, les pouvoirs publics, la souveraineté populaire.
    - réappropriation collective et sociale des grands moyens de production, d'investissement et d'échanges notamment le secteur bancaire avec la création d'un véritable service public bancaire ;
    - moratoire sur les prêts relais ;
    - politique volontaire pour la création de logements sociaux ;
    - réquisition des appartements vides et bureaux inoccupés;
    - loi instaurant la propriété publique du foncier ;
    - instaurer la planification écologique pour rompre avec le capitalisme et le productivisme. Une autre façon de produire, une autre façon de consommer, une autre façon de partager ;
    - lancer des états généraux pour un nouveau processus constituant ;
    - Au niveau européen aller vers une harmonisation fiscale et sociale avec la création, d'un SMIC dans chaque pays membre, la création de services publics européens, d'un bouclier douanier efficace pour éviter le dumping social et fiscal et imposer des normes sociales et environnementales aux frontières de l'Union.

    Je m'arrête là. La liste de mes idées, de mes propositions n'est pas exhaustive...

    Débouché politique :

    Il est clair que l'on ne peut plus attendre. Les gens sont dans une difficulté extrême. Attendre c'est désespérer et de guerre lasse les citoyens encaisseront les coups sans plus réagir. Il faut un débouché politique.

    Les partis de Gauche doivent relayer et donner en perspectives au mouvement social un débouché politique. Un premier Front Populaire - le Front de Gauche -se fait jour avec le PCF, le PG, la GU, peut-être demain le MRC, les alternatifs. Ce front politique et citoyen est pour les élections européennes.

    Je ne suis pas surpris par le refus du NPA de rentrer dans le Front de Gauche.
    Je trouve que la formulation de leur corpus idéologique (un coup révolutionnaire mais pas trop; un coup libertaire, un coup guévariste (là ça me fait rigoler... !), un coup libéral (refus de tout protectionnisme voire les propos de Sabato, un coup plan com dans tout les médias...) mais je ne veux pas insister sur la confusion qui règnent au NPA. Je souhaite que le Front de Gauche s'agrandisse et dynamise sa démarche.

    Je propose que le Front de Gauche devienne le front qui permette au mouvement social en cours d'avoir un débouché politique à court et moyen terme.

    Nous devons envisager la réunion au niveau de chaque circonscription, de chaque commune, de chaque entreprise, d'un comité de mobilisation et d'insurrection civique, sociale, citoyenne, d'éducation populaire, qui lance ce vaste mouvement social, ces grèves illimitées, ce dynamisme politique citoyen pour enfin faire reculer le gouvernement Sarkozy-Fillon, le patronat et imposer les objectifs qui se sera donné (voir les objectifs de rupture avec le capitalisme et et propositions pour lutter contre la crise formulées ci-dessus).

    J'espère que Jean-Luc Mélenchon, le Parti de Gauche, le Front de Gauche, vous tous ici,souscriront à ces propositions, ces objectifs. Nous devons agir concrètement pour redonner espoir à nos concitoyens et proposer autre chose que de subir la crise, les mauvais coups patronaux ou du gouvernement et leurs mépris, la faiblardisse syndicale et politique actuelle !

    L'urgence sociale est là flagrante, criante ! L'urgence politique aussi !

  27. Nipontchik dit :

    Et je ne confonds pas Sarko et Zapatero:

    "EE UU, "profundamente decepcionado" por la retirada de las tropas españolas de Kosovo
    El presidente defiende que la decisión de irse corresponde sólo a España.- El PP pide que Defensa aclare las críticas de la OTAN porque no coinciden con la versión que se le explicó a su grupo
    ELPAÍS.com - Madrid - 20/03/2009
    Tras las críticas recibidas por la OTAN, la Casa Blanca ha dicho hoy que está "profundamente decepcionada" por la retirada de las tropas españolas de Kosovo anunciada ayer. En el primer escollo con la Administración de Barack Obama, el portavoz del Departamento de Estado, Robert Word, ha transmitido el malestar estadounidense por la decisión que abre una brecha en las nuevas relaciones entre Washington y Madrid. "Estamos profundamente decepcionados por esta decisión tomada por España", ha dicho Wood en rueda de prensa.

    España abandonará Kosovo este verano
    El PP pregunta si Obama entenderá la decisión del Gobierno español
    La OTAN critica la retirada por precipitada

    A pesar de las voces críticas, el Gobierno de José Luis Rodríguez Zapatero dice que no se corresponden con la realidad. El secretario general de la OTAN, Jaap de Hoop Scheffer, se quejó ayer de que recibieron la noticia sólo con un día de antelación y apuntó irónicamente que al menos lo supieron "antes que la prensa", pero el presidente del Gobierno, José Luis Rodríguez Zapatero, ha insistido hoy desde Bruselas -donde participaba en la cumbre de la UE- en que la retirada era algo "lógico" y "conocido", toda vez que España no reconoce a Kosovo como estado independiente. "Nuestro papel en ese escenario perdía parte de su sentido", ha indicado el jefe del Ejecutivo, que también ha subrayado que la estabilidad ha mejorado en la zona.

    Preguntado por si el anuncio ha sido unilateral, de acuerdo con lo denunciado por Scheffer, Zapatero ha respondido tajante: "La decisión es sólo de España". En su opinión, no todos los países que integran la Alianza están en las mismas operaciones ni tienen la misma participación. "España ha cumplido con creces en la estabilidad de los Balcanes", ha indicado. "La decisión se comunicó al secretario general; los aspectos formales se han cumplido escrupulosa y rigurosamente". Para el presidente, la decisión ha sido "coherente" y ha asegurado no tener constancia de críticas de otros países.

    Sin embargo, éstas no han tardado en llegar. Estados Unidos está "profundamente disgustado" por la retirada de las tropas españolas, según ha informado el portavoz del Departamento de Estado, Robert Wood.

    Una versión apuntalada

    Otros dirigentes socialistas han apuntalado hoy esta versión. "Hace muchos meses que se puso de manifiesto nuestra posición de retirarnos paulatinamente y la conocía la OTAN; se ha tomado después de trasladarla de forma razonable a los socios", ha explicado la vicepresidenta del Gobierno, María Teresa Fernández de la Vega, en la rueda de prensa posterior al Consejo de Ministros.

    El portavoz del PSOE en el Congreso, José Antonio Alonso, ha insistido en la misma argumentación y ha afirmado que la Alianza conocía esta posición desde hacía un año. Alonso también ha admitido en una entrevista en Onda Cero que la independencia de Kosovo, no reconocida por el Gobierno español ha sido uno de los detonantes para promover la retirada. "En esta situación, es inviable la presencia en una zona para construir un Estado que no se reconoce". Para Alonso, la nueva situación no tiene por qué alterar el encaje de España en la OTAN.

    Polémica en el acuerdo

    El PP ha censurado la decisión del ministerio de Defensa, no por el contenido pero sí por las formas y ha pedido ha pedido al Gobierno que aclare por qué anunciaron ayer un repliegue acordado con la OTAN, cuando esta organización ha criticado el modo en el que se ha decidido.

    El secretario general del Grupo Popular en el Congreso, José Luis Ayllón, ha celebrado la salida de los soldados, pero ha denunciado que la versión que la ministra de Defensa, Carmen Chacón, dio a la portavoz del PP en la comisión del ramo, Beatriz Rodríguez Rodríguez Salmones, "no cuadra" con la reacción que ha generado en el seno de la Alianza. Según Ayllón, la ministra dio a entender al PP que la retirada se había hecho de acuerdo con el resto de socios de la Alianza y, por eso, ahora les "sorprenden" las críticas que se han vertido desde la OTAN. Zapatero ha respondido también desde Bruselas a estas críticas. "No voy a hacer polémica en algo en lo que estamos de acuerdo", ha afirmado. Chacón, solicitará hoy comparecer en el Congreso para pedir autorización para la retirada de las tropas.

    La secretaria general de los populares, María Dolores de Cospedal, ha criticado que el Ejecutivo haya anunciado la retirada de manera unilateral, lo que ha calificado como "propio de un Gobierno que desprecia absolutamente las instituciones internacionales". La número dos del PP considera que lo "lógico" habría sido tomar la decisión en el momento en que se declaró la independencia de Kosovo, si esa es la razón por la que se ha hecho y no "un año más tarde y sin comentar absolutamente nada con los órganos correspondientes".

  28. Jennifer dit :

    Nipontchik
    De temps en temps, je remets ça! Serais-tu au POI ou une ex-lambertiste à tout hasard?

  29. Jennifer dit :

    Gilles
    La solution est en grande partie dans les mains des organisations syndicales. On peut spéculer mais ce sont quand même elles qui décident.
    Je pense que s'il y avait moins de fonctionnaires et de grévistes c'était parce que justement il n'y a pas de projet dans la tête des syndicats. Mais s'il y avait beaucoup de privé c'est que les plans de licenciements se multiplient, donc la colère et les raisons de la colère ne font qu'augmenter et la radicalisation de s'approfondir. C'est juste les syndicats qui ne sont pas tout à fait à la hauteur de ce qui est nécessaire.
    En fait cette histoire de grève générale reconductible ou même d'une nouvelle journée d'action je n'y crois pas. Il faut d'abord que les slogans des syndicats soient adoptés par tous, à savoir marteler et qu'ils entrent dans nos têtes et que les formes d'action se combinent. Des manifs ce n'est qu'une forme d'action, il y en a plein d'autres. Interpellons nos élus locaux, nos députés: faisons une pression maximum pour qu'ils s'opposent radicalement à Sarkozy. Fichons la pagaille par tous les moyens.

    Ton post se rapproche de celui que j'avais écrit (post 16). En effet ce qui ne va pas c'est que même si les syndicats disent qu'ils ont une plateforme revendicative, elle n'est pas reprise systématiquement par les gens. En fait ils fournissent un cadre: l'appel à manif et puis les gens remplissent avec leurs propres contenus et griefs divers ce cadre. On va dans la rue et on se défoule... C'est un peu ça. Après on rentre chez nous, le NPA appelle à la grève générale et nous on s'angoisse pour l'avenir car personne ne nous offre de perspectives syndicales. La solution alors est politique: oui on est là au PG mais il faut aussi que les syndicats fassent leur boulot de syndicats et ils ne le font pas!

  30. gilles dit :

    @Jennifer
    Bonsoir,

    La solution est entre les mains des syndicats.

    C'est ça le problème !

    Ils ont deux mouvements massifs (29 janv et 19 mars) et ils sont entrain de désespérer, de décevoir les gens, les salariés. Les dirigeants syndicaux actuels et c'est malheureux sont une catastrophe ! ils sont tous dans la petite tactique et au lieu d'amplifier le mouvement, il l'arrête ! parce que là s'il n'y pas de convergeance des forces populaires, syndicales et politiques(de gauche) c'est fini Sarko et Parisot auront gagné. D'ailleurs ils le savent et restent droits dans leurs bottes. Les syndicats sont à desespérer ! Ils ne veulent rien empécher dans la démolition des droits du travail, dans la destruction de l'emploi public, dans les fermetures d'entreprises ou de service publics. Ils ont été domestiqués par le grand capital, la cheffe patronale et le mage Sarkozy. Beurk à vomir !

    La seule perspective possible est maintenant la grève générale illimitée et la mise en place d'un mouvement populaire, social, citoyen,politique qui permet un débouché social et politique. Ce que je propose en est un aperçu avec un programme et objectifs immédiat à conquérir et à appliquer.

  31. René dit :

    Merci à Jennifer de nous expliquer de quoi retourne l'emprisonnement du principal opposant vénézuelien. Vu de loin, ce n'est pas joli joli.

  32. gilles dit :

    http://www.pournosdroitsfondamentaux.sgdg.org/index.php

    Une trentaine de réunions rassemblant hospitaliers, médecins, infirmiers ou usagers, employés de la fonction publique ou salariés du privé, simples citoyens ou élus se sont tenues dans toute la France. Dans chacune de ces réunions, une question, une seule, systématique: "comment s'opposer à la politique qui organise les licenciements, liquide les services publics, attaque la sécurité sociale, interdit l'accès aux soins pour tous?". Pour y répondre, 200 premiers signataires ont décidé de porter l’appel suivant et d’obtenir des signatures par milliers !

    *
    * *

    Alors que la crise économique et financière frappe de plein fouet, particulièrement les plus fragiles, travailleurs, salariés, retraités ou jeunes, le gouvernement de Nicolas Sarkozy s’apprête à faire voter la loi Bachelot une loi inique qui met en cause directement le droit à la santé.
    La politique mise en œuvre aujourd’hui – franchises médicales, mais aussi fermetures de services hospitaliers ou d’hôpitaux de proximité, réduction de personnels et dégradation des soins, …- est insupportable. Elle touche au droit de se soigner, au droit de vivre !

    Au nom du combat contre le déficit, on remet en cause le principe fondateur de notre sécurité sociale - Chacun paye en fonction de ses moyens, chacun a le droit d’être soigné selon ses besoins ! Le gouvernement et le président de la république veulent privilégier une médecine qui ne permettrait qu’aux plus riches d’accéder aux soins.

    Mais cette politique de la santé est indissociable d’une politique d’ensemble qui au nom de l’ouverture aux marchés financiers et à l’Europe de « la concurrence libre et non faussée » mène depuis des années à la catastrophe en développant la privatisation de tous les services publics, la réduction des personnels, la limitation des salaires et l’augmentation des profits, le développement de la précarité, la destruction des emplois et des métiers….

    Ainsi, dans le contexte actuel, ce qui nous guette est clair, contesté par personne.

    Durant l’année 2009 et 2010, la liste des chômeurs devrait se voir augmenter de centaines de milliers, au rythme d’au moins un nouveau chômeur supplémentaire par minute.

    Le besoin de services publics accessibles à tous est d’autant plus criant que la situation est violente. Mais dans tous les domaines – éducation, transports, poste, … et bien sûr santé - ce qui reste encore de services publics est en ligne de mire d’une politique impitoyable contre l’intérêt général et le bien commun.

    Il n’y a donc plus le choix ! Aux grands maux les grands remèdes !
    Dans la foulée des travailleurs en Guadeloupe qui ont imposé par l’unité leur volonté au patronat et au gouvernement, nous, soussignés, décidons d’en appeler à l’organisation d’une grande marche sur Paris à l’assemblée nationale, pour faire entendre la volonté du peuple.

    Nous en appelons aux responsables politiques, syndicaux et associatifs. Qui refuserait de prendre ses responsabilités pour faire prévaloir l’intérêt général se montrerait complice du système capitaliste qui rejette des millions de personnes dans la misère, liquide services publics et intérêt général, prépare les plus grandes catastrophes dont les peuples seraient les premières victimes !

    Aucun prétexte, aucune manœuvre ne devrait empêcher que tous se rassemblent pour :
    - Pas un licenciement !
    - Retrait de la loi Bachelot !
    - Pas touche au travail, au salaire, à la santé, à la sécu, à nos services publics !

    http://www.pournosdroitsfondamentaux.sgdg.org/index.php

  33. 23 un chat un chat 23 dit :

    comment dépasser l'hypocrisie de la double appartenance politique et syndicale ?
    Déjà pour l'instant je n'en perçois qu'une inefficacité pour la-les-luttes.Dans cette période du capitalisme en décomposition il nous faut "ruser" (indépendance oblige)....que huit "organisations"syndicales ne puissent donner le coup de grace aux défenseurs des accumulateurs de capital...on verra si on peut voir le 30;;si le 1 mai on peut fêter..la défaite. L'unité pour que sarcosi continue ou l'unité entrainante,contradictoire de nos appartenances politico-syndicalistes !

    On sent bien qu'aujourd'hui,il y a besoin d'un relai politique immédiat..est-ce possible ? Difficile...on est bien sorti de la période stalino-pcf-cgt que je sache.

    Ce ne serait pas ce qui,actuellement,pousse à la création de syndicats plus marqués.LES DEUX CGT,çà suffisait pas !

    Vous avez compris,sauf à me convaincre,,je crois que porter (lors des manifestations) deux badges ne peut qu'aller vers un éclaircissement unitaire

  34. dudu 87 dit :

    bonsoir à vous,

    "Qui refuserait de prendre ses responsabilités pour faire prévaloir l’intérêt général se montrerait complice du système capitaliste qui rejette des millions de personnes dans la misère, liquide services publics et intérêt général, prépare les plus grandes catastrophes dont les peuples seraient les premières victimes !"
    Le PCF ou la CGT aurait un tel langage, serait immédiatement traité de... comment dire! C'est un vrai diktat ce texte....
    Ah! ces putains de syndicats si on pouvait les supprimer! Vous m'éceourez !
    Et vous vous dites de "goches", même le NPA n'a pas ce langage, ça promet pour la suite des événements car le + beau reste à venir.
    Gilles tu pètes les plombs?
    Pour avoir envie de continuer la lutte, il vaut mieux ne pas vous lire, ouvrez les yeux et fermez la télé...

  35. Paul dit :

    @ dudu

    Cool, çà peut arriver à tout le monde de péter les plombs !

    Nous allons la construire, cette alternative politique. Il faut pour celà accepter d'en prendre le temps, et ne pas se fixer sur des échéances qui seraient imposées et non élaborées.

  36. dudu 87 dit :

    Vous voulez-vous mêler votre voix avec elle?

    Parisot ne retire "rien" de ses attaques contre la CGT
    Pour elle, les grèves et les manifestations, outre un coût financier pour les entreprises, ont un coût "en démagogie" et en "illusions créées".
    http://www.humanite.fr/Parisot-ne-retire-rien-de-ses-attaques-contre-la-CGT

  37. julie dit :

    @Paul p.138
    il en y a qui n'ont plus de temps à perdre, les échéances sont là, et pour ceux qui pètent les plombs, ils le font depuis trop longtemps et trop souvent pour accepter l'excuse du printemps calendrier!

  38. dudu 87 dit :

    "Nous allons la construire, cette alternative politique. Il faut pour celà accepter d’en prendre le temps, et ne pas se fixer sur des échéances qui seraient imposées et non élaborées."

    Je suis bien d'accord mais avoue qu'il faut les ramener à la réalité.
    Tu vois au mois d'avril ou mai 2008, je leur parlai avec quelques autre des futures européennes, d'un projet de société voir d'un programme de législature...Tu sais où ils étaient? En Chine avec le Tibet...les jeux olympiques, quoi!

  39. Jennifer dit :

    René
    Je viens de découvrir avec toi ce fait à savoir que le ministère public a que l'ex gouverneur de l'Etat de Zulia, Manuel Rosales, a été inculpé pour délit d'enrichissement illicite. Je ne vois pas pourquoi ce ne serait pas a priori joli-joli comme tu dis. Il est fort bien capable de cela. Bon on va en parler encore j'imagine mais là : dodo!

    Bonne nuit à tous

    Jennifer

  40. René dit :

    Merci Jennifer bien que tes explications, pardon, me semblent un peu courtes...

    Certes, ce Rosales est peut-être véritablement un coquin, mais il s'agit néanmoins du principal opposant à Chavez et il est élu du peuple... Ca mérite donc un peu plus de recherches et d'explications.
    C'est bien volontiers que je place ta réponse superficielle sur le compte de l'heure tardive et de la fatigue, mais à présent, samedi matin, il fait jour... et beau !
    La balle est donc dans ton camps.
    Merci d'avance,

  41. Jennifer dit :

    René
    Qu'as tu comme informations d'abord? Peux-tu nous dire ta source?
    Je n'aime pas le "ton" de ta demande comme si je devais justifier quelque chose. Tu peux aussi aller chercher dans la presse venezuelienne si tu lis l'espagnol, ce que j'ai fait hier soir, et te faire toi-même une opinion. Je n'ai que les faits relatés par la presse et je ne vois pas pourquoi a priori la justice aurait été partiale. Par le passé, on a vu que jamais le gouvernement vénézuelien n'a jamais brimé l'opposition. Au contraire, comme on l'a vu après le coup d'Etat contre Chavez, elle est plutôt extrèmement bien traitée vu tout le mal qu'elle fait. Effectivement il est plus intéressant d'avoir un vrai débat d'opinion que de réprimer une opinion. Et elle a toute liberté d'expression, tous ses droits sont défendus. Elle par contre, ne se gêne pas pour utiliser la force et la violence quand elle n'arrive pas à convaincre par les arguments.
    Une telle liberté d'expression est vraiment à envier quand on compare à ce qui se passe sous le régime sarkozien.

    Pourtant il ne faut pas être bon jusqu'à l'idiotie, la corruption, oui, doit être punie qu'on soit dirigeant de l'opposition ou non.

    http://www.rnv.gov.ve/noticias/index.php?act=ST&f=2&t=93240

    http://www.rnv.gov.ve/noticias/?act=ST&f=27&t=93238

    http://www.ultimasnoticias.com.ve/ElPais/default20090321.asp

    Si tu ne lis pas l'espagnol j'essaierai de faire un petit résumé (mon espagnol n'est pas parfait mais je me débrouille pour la lecture).

  42. sopadeajo dit :

    http://www.lemonde.fr/opinions/article/2009/03/21/fin-de-regne-pour-l-etalon-dollar-par-pierre-antoine-delhommais_1170939_3232.html

    A lire avec attention pour comprendre pourquoi les etatsunis sont si riches: nous les finançons. Nous payons leurs guerres colonisatrices et leurs déficits. Ils impriment continuellement de la monnaie: le dollar; selon les besoins de leur financiation. Parce qu´ils dépensent plus qu´ils ne produisent et c´est nous tous dans le reste du monde qui payons leurs dépenses excessives grâce au dollar monnaie étalon obligatoire ! Pas selon nos besoins d´une économie saine et équilibrée dans les nations occidentales développées. C´est encore pire dans les régions sous-développées. Là le dollar n´est que du papier toilette post-colonia; une taxe obligatoire contrerévolutionnaire.
    De gaulle l´avait bien vu. Il faut voir l´´enorme différence entre lui qui voulait sortir de la sphère d´influence néo-coloniale anglo-américaine-une démarche de gauche- et le nain-mauvais Sarkozy-le-minable qui veut nous enfoncer dans la m**** misérable anglo-américaine, faire de nous des esclaves, à son image. Le contraire exactement que De Gaulle. Comme quoi il y a d´ enormes différences même à droite. Nicolas le nain est beaucoup plus de dtroite vendue que De Gaulle.
    NON A l´OTAN !
    NON A SARKOZY L´ESCLAVE QUI VEUT NOUS VENDRE AUX AMERS-LOQUES !

  43. gilles dit :

    @dudu87
    Ton post 137

    Je te rassure je ne pète pas les plombs !

    Je constate qu'en tant que militant du PG et du Front de Gauche, il faut trouver un débouché social et politique au mouvement social et citoyen.

    Le NPA qui joue au révolutionnaire, guévariste ne veut pas de l'unité ni dans le mouvement ni pour l'Europe. Il se trouve seulement que sur le plan com de son principal porte parole. De plus ce parti est en plein confusion idéologique et sa plateforme pour l'Europe est nettement moins radicale que celle du Parti de Gauche !

    Il faut des comités d'insurrection et de mobilisation politique, sociale, civique et citoyen au nivau des circonscription, des communes et des entreprises et les universités. Je suis pour la révolution par les urnes comme le propose Jean-Luc Mélenchon et il faut la préparer. Le Front de Gauche doit en être une expression politique qu'il faut élargir en plan social et citoyen pour obtenir une plateforme d'urgence politique et sociale.

    Sarkozy et Fillon ne cèdent rien et le patronat rien aussi. Parisot se fout de la gueule du salariat.

    Les responsables syndicaux comme les dirigeants politiques de Gauche y compris le NPA semblent oublier que la lutte des classes est aussi une lutte politique. François Delapierre l'a très bien expliqué et formulé dans l'un de ses éditoriaux.

    Le patronat, le gouvernement Sarkozy et Fillon, eux ne l'ont pas oublié et l'on très bien compris.

    Les responsables syndicaux y compris Sud, Fsu et surtout la CGT (qui copie la CFDT) ne sont pas à la hauteur des évènements. Ils trahissent le mouvement social en cours et savent qu'ils ont perdu fasse au gouvernement et au patronat. Je prends le pari que si demain des syndiqués ou non syndiqués de quelques organisations syndicales que se soit lançaient des grèves illimitées, des manifestations sans l'aval de la direction syndicale ils en seraient immédiatement désavoués !

    Je n'oublie pas le compromis-accord entre la CGT, la SNCF et le Gouvernement pas démanteler les régimes spéciaux des cheminots à l'automne 2007 stoppa les grèves et le mouvement en cours.

    Je n'oublie pas l'accord donné par la direction de l'UNEF à la loi d'autonomie de l'université ! Et dire qu'elle la ramène aujourd'hui elle manque pas d'air.

    Faiblardise, compromis domestiqué des syndicats, abandon de la lutte, démobilisation du mouvement populaire massif actuel voilà ce que nous propose l'intersyndicale en échange de quoi ? Rien ! rien sur la relance par le pouvoir d'achat, rien sur les salaires, rien sur les licenciements, je continue non je prèfère arrêter là car je suis écoeuré avec ça Sarkozy, Fillon et le Medef peuvent dormir tranquille !

    L'urgence sociale est là criante ! l'urgence politique aussi !

  44. Pulchérie D dit :

    @144
    Précisions sur Rosales

    Manuel Rosales a été gouverneur de l’Etat de Ziula de 2000 à 2004 et de 2004 à 2008 ; il est redevenu maire de Maracaïbo en 2008 jusque 2012. Il est le principal opposant à Chavez. Il se situe comme social-démocrate.
    Il est co-fondateur de l’université catholique Sur del Lago "Jesús Maria Semprum " http://www.4icu.org/reviews/4868.htm

    Participation au pronunciamiento du 11 avril 2002 démontrée par une photo qui est parue le 13 avril et qui montre Rosales entourés des militaires putschistes et de responsables religieux.
    http://en.wikipedia.org/wiki/Manuel_Rosales

    Rappelons que ce putsch fit de nombreux morts parmi les chavistes, Chavez fut emprisonné et en danger de mort
    http://www.monde-diplomatique.fr/2002/05/LEMOINE/16486

    Quand Rosales s’est présenté comme candidat unique de l’opposition contre Chavez, le 6 décembre 2006, il était marqué comme ancien pustchiste.
    Il fut d’ailleurs signataire du décret destituant tous les corps constitués pendant le coup d’Etat d’avril 2002
    http://www.monde-diplomatique.fr/2006/09/LAMBERT/13964

    Chavez a pourtant laissé Rosales aux gouvernes de l’Etat de Ziula, après 2002.

  45. Pulchérie D dit :

    petites traductions pour Jennifer

    Une tempête dans un verre d'eau.
    Nouvel Obs et JDM font du zèle à propos de Rosales.
    La Radio Nationale Vénézuélienne annonçait le 20 mars 2009 que,
    selon l’ex-bourgmestre de Maracaïbo, Giancarlo Di Martino, Rosales avait utilisé l’argent de la corruption contre le président Chavez. Martino a révélé que ce sont des dénonciations au Ministère Public qui ont révélé que des actions illicites avaient été commises par Manuel Rosales durant sa fonction de maire de Maracaïbo et ce, depuis près de 14 ans.
    Di Martino cite une série de partis de droite vénézuéliens qui auraient été ainsi financés, ainsi que le soutien de Carmona Estanga, qui vit en Bogota.

    La même radio, le même jour disait que le procureur demandait à la Cour Suprême de Caracas la poursuite de Rosales, accusé d’enrichissement illicite en vertu de l’article 73.
    L'ancien gouverneur et actuel maire de Maracaïbo a été inculpé le 11 Décembre 2008, à la suite de l'enquête au cours d'un audit sur le patrimoine. Le rapport a été présenté par le Contrôleur général de la République le 19 Juillet, 2007 et a été envoyé au Ministère public le 14 août de cette année. Ce rapport concluait que Manuel Rosales avait enregistré des fonds qui ne pouvaient pas être justifiés face à l'organisme contrôleur.

    Dans Ultima Noticias, du 21 mars 2009, faction anti-Chavez,
    Rosales accuse Chávez de traîtrise et de mensonge.
    Selon ce journal, les gouverneurs et les maires appuyent la position de
    Ledezma (Maire de Caracas) qui craint pour la sécurité du bourgmestre de Maracaïbo. Manifestation à Maracaïbo le 21 mars « La Zulia se respecte », notamment contre la privation de liberté de Rosales.

    Un des grands journaux d’opinion de gauche espagnol « El Pais », dans son numéro du 21 mars, ne daigne apporter aucun intérêt à cette affaire. Pourtant, il rapporte que le Vénézuéla a légalisé l’union des homosexuels.
    Quels sont les journaux à avoir lancé cette alerte d’une poussée dictatoriale au Vénézuéla ? Le Nouvel Obs et le JDM bien sûr, deux journaux aux mains de la haute finance, ce qui, c’est évident, ne peut qu’assurer la liberté d’expression des journalistes qui y travaillent !

    Ce qui est à souligner dans toute cette affaire, c’est qu’au Vénézuela, il est possible de mettre en examen (par des voies démocratiques légales) pour « fraude fiscale et corruption » le gouverneur d’un des états (ou d’une des provinces) les plus riches du pays (pétrole, tourisme …). A quand une attitude équivalente dans nos « démocraties » européennes ?

  46. Le capitalisme s'auto-détruit. dit :

    Le capitalisme est un système social caractérisé par l’existence de trois classes principales :
    - celle des « rentiers », détenteurs de capital (= « investisseurs » = « capitalistes »),
    - celle des « entrepreneurs » (= « chefs d’entreprises »),
    - celle des « travailleurs » (= « salariés »),

    et caractérisé par la domination au sein de ce système de la classe des « capitalistes », d’où son nom.

    Le rapport de force entre rentiers et entrepreneurs détermine le partage entre eux du surplus créé par le travail des travailleurs : les rentiers obtiennent les intérêts et ce qui reste du surplus revient aux entrepreneurs comme profit, à charge pour ces derniers de redistribuer à leur tour ce profit entre eux et les travailleurs dans une proportion que détermine le rapport de force existant entre ces deux classes.

    L’introduction des stock options à la fin des années 1970 permit aux rentiers et aux entrepreneurs, dont les intérêts coïncidaient dorénavant, de s’allier contre les salariés, dont la part dans le partage du surplus ne cessa pas de diminuer depuis.

    Les banques centrales, dirigées dès leur origine par les rentiers ou capitalistes (officiellement aux États–Unis et officieusement en Europe), ont toujours travaillé à leurs ordres et aujourd’hui plus que jamais. Au cours de la seconde moitié du XXe siècle, les nations ont délégué une part toujours grandissante de leurs pouvoirs à leurs banques centrales qui sont devenues soit un État dans l’État (comme aux États–Unis) soit un État par-dessus les États (comme en Europe).

    Capitalistes et entrepreneurs, désormais alliés, encouragèrent la création d’un abysse de dettes contractées par les entreprises et par les travailleurs. Le processus était condamné à s’interrompre aussitôt qu’ils seraient tous insolvables, stade qui fut atteint en 2007.

    Plutôt que d’enrayer la crise de la seule manière possible, c’est–à–dire en redéfinissant la donne entre rentiers, entrepreneurs et travailleurs, les gouvernements ont choisi d’encourager entreprises et travailleurs à s’endetter encore davantage, produisant ainsi de nouveaux intérêts dont bénéficient les rentiers, tandis que les banques centrales se voient confier parallèlement la tâche de créer de toutes pièces la montagne d’argent qui sera déversée dans l’abysse toujours plus profond de la dette.

    Captif désormais d’une rétroaction positive, autrement dit auto-renforçante, le capitalisme est entré dans une phase d’autodestruction.

    Paul Jorion.

    http://www.pauljorion.com/blog/?p=2410

  47. Jennifer dit :

    Merci Pulcherie.

    Je cherche à me faire une idée sur ce qui se passe au Darfour et pourquoi il y a cet acharnement contre le président soudanais, et la menace d'une intervention occidentale là-bas. Et bien j'ai trouvé dans un vieil article: il y a le pétrole!

    l'artice s'appelle "la campagne'sauver le Darfour'est une vulgaire arnaque"

    http://www.michelcollon.info/index.php?option=com_content&view=article&id=424&catid=6:articles&Itemid=11

  48. sopadeajo dit :

    Honeux Libération qui accepte que l´on fasse grève contre tout sauf contre eux. Eux qui certainement ne sont en rien de gauche!

    La pourriture du PS!
    et la pourriture de Libération!

    "Médias
    Agression contre «Libération»

    Par une action irresponsable et brutale, une fraction du syndicat des NMPP a bloqué vendredi soir, pour la deuxième fois, la sortie de «Libération». "

  49. sopadeajo dit :

    Honteux Libération voulais-je dire


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