30mar 09
Le nez collé sur le guidon, je cours le pays, d’un meeting à une porte d’usine. La Célanèse mercredi, sur le bassin de Lacq, la Société Nationale des poudres et explosifs à Bergerac jeudi, la Snecma à Bordeaux, vendredi. Le soir je fais des réunions publiques. Pour l’instant ce sont des salles bondées, partout. 700 à Carmaux, 500 à Périgueux, 1000 dans la banlieue de Bordeaux. Mon camarade Jacques Généreux fait aussi bien, à ce qu’il me dit quand par hasard on se croise. Le tandem avec le PC fonctionne à plein régime. Depuis l’arrivée de Christian Picquet, l’énérgie monte d’un cran encore. Pendant ce temps, les négociateurs à Paris continuent à faire des pieds et des mains pour élargir le Front de gauche. Sur le terrain cet élargissement fonctionne. Des comités du NPA, des sections du MRC, des groupes, des associations de gauche locales, des personnalités, répondent à l’appel et prennent leur place dans le combat commun. Pour autant je crois m’épargner des heures d’explications personnelles avec tant de vrais amis en m’arrêtant un instant sur ce qui s’est passé avec le MRC. Mon propos est juste de dire ce qu’il en est. Chacun ensuite se fera son idée. En effet dans une déclaration de son Conseil National le 23 mars puis dans un argumentaire publié par Sami Naïr cette semaine, la direction du MRC de Jean-Pierre Chevènement donne sa version de l’échec des négociations pour l’entrée dans le Front de Gauche de ce mouvement. Pour la qualité des dialogues à venir et celle des échanges avec ceux qui m’écrivent à ce sujet, il est nécessaire de rectifier plusieurs arguments avancés. En effet, ils ne correspondent pas à la réalité du texte politique de résolution du Front de Gauche que le MRC met en cause.
La question de la souveraineté nationale
La résolution du CN du MRC nous impute un «rejet de la souveraineté nationale et particulièrement d’un amendement MRC indiquant qu’«on ne fera pas l’Europe sans et à plus forte raison contre les nations qui sont le lieu privilégié de l’expression démocratique et de la solidarité(…). Les organisations du «Front de Gauche» partagent en fait, à travers des expressions comme «souveraineté européenne», «assemblée constituante européenne», les mêmes postulats illusoires que ceux qui ont conduit les sociaux-libéraux à accepter, au nom de la supranationalité, la prise en otage de la construction européenne par le capitalisme financier mondialisé». Qui peut croire sérieusement que «comme les socio-libéraux», les partis du Front de Gauche contribueraient à «la prise en otage de la construction européenne par le capitalisme financier mondialisé»? A quoi riment ce genre d’outrances ? Surtout quand elles s’appuient sur des citations inventées. Car malheureureusement, c’est le cas. En effet, dans la résolution du Front de Gauche on ne trouve par exemple aucune trace d’une «assemblée constituante européenne» ou équivalent ni de «souveraineté européenne». Pire. Dans le texte, rien ne contredit l’idée que les nations restent aujourd’hui, qui peut nier cela, le cadre de la souveraineté populaire. Il est donc écrit sans aucune ambiguité quelle est notre démarche : «Ce que nous voulons, c’est affirmer une vision nouvelle de la société et de l’Europe fondée sur l’intérêt général et la souveraineté populaire à l’échelle nationale comme à l’échelle européenne ». L’articulation entre les deux niveaux de la souveraineté est donc décrite avec précision. S’il fallait polémiquer c’est à cela que nous aurions aimé trouver réponse.
Cependant, il est exact que nous avons refusé à Jean-Pierre Chevènement et aux négociateurs du MRC un amendement sur ce point. Chevènement l’avait ainsi rédigé: «on ne fera pas l’Europe sans et à plus forte raison contre les nations qui sont le lieu privilégié de l’expression démocratique». Cette formule a été refusée. Comme ont été refusées toutes autres références aux contours institutionnels et politiques à venir de l’Union européenne telle que nous pourrions la souhaiter (on l’a dit, le texte ne parle ni de «Constituante», ni même de «pouvoir accru au parlement européen» ce que des composantes du Front de Gauche auraient pourtant pu souhaiter. Nous connaissons en effet les désaccords des partis de l’autre Gauche sur ces questions (confédération / fédération, traité/traité constitutionnel, assemblée constituante / rôle des Etats nations, etc..). A ce stade nous estimons que cela n’empêche pas une campagne commune. Il n’y a d’ailleurss pas d’inconvénient à ce que chacun décline dans sa propre propagande le modèle qu’il propose pour la construction européenne. Mais en conditionnant sa participation au Front de Gauche à ce que nous acceptions cet amendement, Jean-Pierre Chevènement aurait en réalité imposé aux partenaires du Front de Gauche sa vision particulière de la construction future de Europe, celle d’une Europe des Nations. Mais que l’on veuille bien le noter: l’inverse n’était pas vrai ! Nul ne demandait au MRC de signer un texte en opposition à sa doctrine.
VAGUES A PROPOS DES ETATS UNIS?
La résolution du MRC a été appuyée quelques jours plus tard par un argumentaire. Celui-ci mélange quelques vrais désaccords, par exemple la citation de positions du MRC n’ayant effectivement pas été intégrées, mais aussi et surtout des raccourcis et pas mal de contre-vérité. Au final ce tableau exagère l’étendue des désaccords. Pourtant nombre des propositions du MRC, une douzaine, ont finalement été intégrées avec l’accord des négociateurs. Alors pourquoi cet acharnement? Voyez plutôt. L’argumentaire du MRC dit: «Sur la mondialisation régulée : nous avons plaidé pour une analyse sérieuse de la crise mondiale dont les Etats-Unis constituent l’épicentre et la principale cause. Nos interlocuteurs ont d’abord refusé de mentionner les Etats-Unis puis ils ne l’ont accepté qu’au détour d’une formule vague.» En réalité avant même l’arrivée du MRC dans les négociations, la résolution consacrait une partie importante du texte à la critique de «la politique militariste des Etats-Unis». Précisant même que «l’Europe doit rompre avec l’atlantisme et l’alignement sur les Etats-Unis notamment dans le cadre de l’OTAN». Ceux qui lisent ce blog savent qu’ils n’ont jamais trouvé ici des hésitants face aux Etats unis d’Amérique…. Pensent-ils que le PCF soit moins ferme à ce sujet? Il est vrai que le MRC a voulu pointer dès l’introduction du texte la seule responsabilité des Etats-Unis dans la mondialisation libérale en expliquant que «Cette dérégulation portée par les Etats-Unis, a conduit à la fuite dans l’endettement intérieur, à la faiblesse du dollar et aux interventions militaires à l’extérieur, comme en Irak et au Moyen Orient». Pour notre part, nous ne souhaitions pas exonérer totalement d’autres puissances de cette responsabilité. Par exemple l’Union Européenne. Et nous ne voulions pas introduire au hasard d’une phrase des notions trop exclusives. En effet, compte tenu de la nature d’un texte résumé à quelques pages, de tels raccourcis pouvaient être tout à fait contre performants. Ils nient en effet des facteurs explicatifs forts et peuvent inverser le sens de l’affirmation initiale: l’endettement intérieur des Etats-Unis et la politique d’un dollar faible pouvait en effet paraître justifier a contrario les politiques monétaristes! C’est pourquoi nous avons voulu ajouter la condamnation d’une «dérégulation principalement portée par les Etats-Unis, (qui) a été accompagnée par des interventions militaires à l’étranger, comme en Irak et au Moyen-Orient». Reste après tout cela que l’incrimination de Chevènement selon laquelle nous serions restés vagues sur le rôle des Etats unis est en réalité, pour rester aimables, une exagération sans fondement. D’autres dirait une pure falsification. Assez injurieuse.
Nous ne voulons pas d’une Europe qui protège ?
Le reste est plus souvent risible que méchant. Argumentaire Chevènement: «Ils n’ont pas non plus accepté d’intégrer la notion de régulation, arguant que leur objectif n’était pas de réguler le capitalisme». C’est vrai que l’idée de réguler, donc de réformer, le capitalisme et non le dépasser ne faisait pas consensus…. Nous assumons. A noter: le NPA nous fait le reproche exactement inverse. Puis l’argumentaire du MRC relève «Sur une Europe sociale qui protège : nous avons été très vivement contesté au nom de l’«identité européenne » conçue comme espace de libre échange ouvert. La critique du « protectionnisme » a été faite au nom du refus du « repli national ». Nous avons essayé de porter le débat sur le fond, mais cela fût impossible : le Parti de Gauche excipant de son fédéralisme européen (« nous sommes pour une Assemblée Constituante Européenne »), le Parti communiste au nom du refus d’un espace européen qui serait fermé au « reste du monde ». Il nous a été impossible d’ouvrir une discussion théorique sur la question.» Il faut donc se répeter. J’ai noté plus haut que le texte ne contient pas la revendication «d’assemblée constituante». On ajoutera qu’aucun des négociateurs du PG ne l’a proposé. Et si le protectionnisme fait effectivement débat entre les partenaires du Front de gauche ce n’est pas seulement avec le MRC. En effet le Parti de gauche s’est par exemple prononcé pour un bouclier douanier. C’est un débat qui doit se poursuivre. Mais ce n’est en rien un argument qui permet d’affirmer aussi grossièrement que le Front de gauche serait contre une «Europe sociale qui protège»! Au reste, ailleurs, l’argumentaire du MRC se contredit. Il reproche au contraire l’expression «boucler social» qui est dans le texte. Un bouclier n’est-il pas déjà une arme de protection?
NOUS PROTEGEONS LA BANQUE CENTRALE ?
Ne vous pincez pas ils l’écrivent vraiment. «Sur la Banque centrale : nous voulions une réforme de ses statuts et de ses missions afin de mettre l’Euro au service des européens et non comme c’est le cas actuellement au service du capitalisme financier. Refus de nos partenaires de prendre en considération cette proposition". En réalité à trois reprises le texte d’origine critiquait amplement le statut et les missions de la BCE! Qu’on en juge. Notre texte condamne: «une banque centrale européenne (BCE) échappant à la souveraineté populaire et totalement dévouée aux marchés financiers». Franchement qui pouvait attendre autre chose de nous? Notre texte réclame: ‘la maîtrise du crédit pour orienter la gestion des entreprises dans le sens de ces nouvelles priorités, et ce depuis les régions jusqu’à la BCE. Elle doit également tendre vers une maîtrise publique du système bancaire pour parvenir à une politique européenne coordonnée en matière monétaire qui mette au centre de la construction européenne une stratégie de l’emploi et de lutte contre le chômage.» Il conclut: «A cette fin la BCE doit être transformée dans ses missions pour être mise au service des populations et soumise à un contrôle démocratique.» Le lecteur appréciera. C’est à lui d’estimer si la critique du MRC n’est pas du coup quelque peu…. fallacieuse…
ET MAINTENANT L’INDEPENDANCE DE L’EUROPE
L’argumentaire Chevènementiste affirme: «Sur une Europe acteur stratégique et solidaire dans un monde multipolaire : nous avons proposé l’idée d’une Europe indépendante, comme acteur stratégique dans la formation d’un monde multipolaire. L’idée a été rejetée au nom du refus de l’Europe « puissance ». Hum! En réalité un paragraphe entier est consacré à cette question. Il ne reprend pas le vocabulaire du MRC mais n’est pas en reste sur l’indépendance de l’Europe. Qu’on juge, une fois de plus, à partir de ce qui est écrit par nous : «L’Europe doit rompre avec l’atlantisme et l’alignement sur les Etats-Unis notamment dans le cadre de l’OTAN. Une politique extérieure européenne indépendante doit se fonder sur le droit international..» Plus loin:«En tant que représentants de la France au parlement européen, nous ferons entendre – à l’opposé de la politique de Nicolas Sarkozy - le projet d’une Europe indépendante, récusant les logiques de mise en concurrence des peuples et au service de la paix et du désarmement». Le reste est à l’avenant. L’argumentaire du MRC dit:«Nous avons proposé un partenariat stratégique avec la Russie, l’idée a été rejetée.Vis-à-vis de l’Afrique, nous avons proposé la remise en question des accords de Cotonou : l’idée a été abandonnée.» Il est exact qu’il a bien eu refus de l’idée de partenariat stratégique avec la Russie. Cela ne faisait pas consensus. On peut le comprendre. Au point de rompre un Front de Gauche en France? Par contre la deuxième affirmation procède une fois de plus du procès d’intention. La citation des accords de Cotonou n’a pas été retenue faute d’informations suffisamment précises des négociateurs au moment où ils écrivaient! En effet, au moment de la discussion nos amis ne savaient pas s’il fallait limiter la critique de fond aux seuls accords de Cotonou. Ce n’était nullement un désaccord sur la dénonciation de ces traités. D’ailleurs le texte a intégrée l’amendement suivant avec le plein accord du MRC: «Nous défendrons, au parlement européen, un vrai projet de coopération et de solidarité avec les peuples de la Méditerranée et avec l’Afrique.» L’idée de fond n’a donc évidemment pas été abandonnée!
ET SUR LES MIGRATIONS ?
On sait que cette question est sensible. Le MRC écrit: «Sur la question des migrations, nous avons proposé une gestion des flux migratoires conforme au droit et respectueuse de la dignité des personnes, ce qui signifie en France l’abrogation des lois Sarkozy sur l’immigration. Notre proposition a été rejetée au prétexte qu’il fallait se contenter de la notion de « régularisation des sans-papiers avec une stratégie de co-développement ». Il y a effectivement un large débat sur cette question. Et pas seulement entre le MRC et les forces du Non de gauche. Il se poursuivra sans aucun doute encore pas mal de temps. Entre la notion «brute» de «régularisation de tous les sans papiers», expression qui aurait pu effectivement laisser penser que nous résumions la politique de l’immigration à cette revendication, et la «régularisation sur critères» que proposait le MRC, le compromis de «régularisation des «sans papiers» a finalement été trouvée par les négociateurs, inclus ceux du MRC. Mais le MRC demandait que cette régularisation soit «dans le cadre d’une stratégie de co-développement». Nous avons écrit «avec la mise en place d’une stratégie de Co-développement» La différence valait-elle rupture?
DRÔLE DE CONCLUSION
Enfin l’argumentaire du MRC conclut: «En réalité, nos interlocuteurs ne voulaient pas d’un accord, comme en témoigne la parution dans L’Humanité du 19 mars (date de notre dernier sommet) de la liste quasi complète des candidats». La réalité factuelle est plus complexe. La parution de ces listes s’est faite dans le cadre du supplément «Communistes» intégré dans l’Humanité. Le PCF estimait nécessaire de porter à la connaissance de ses militants avant leur vote du 25 mars son approche de ces listes pour rendre leur vote possible. Un chapeau rédactionnel introduisait ces listes en expliquant qu’elles étaient provisoires. Une précaution effectivement utile car le Parti de Gauche lui-même n’avait pas validé la composition de ces listes.. Au vu et au sus de tous, clairement expliqué, cette publication exprimait donc les propositions du PCF. Non des listes acceptées par les partenaires du Front de Gauche. Depuis, elles ont d’ailleurs évolué au fil des négociations. Nous avons également regretté cette parution publique qi a créé de la confusion davantage que de l’aide au travail que chacun devait accomplir. Mais il n’y a pas de quoi fouetter un chat.. Surtout entre gens avertis de ces sortes de questions…En réalité jusqu’au vote du MRC et des Alternatifs, les propositions qui avaient été faites à ces partis restaient sur la table. Lesquelles? Une tête de liste pour une candidate MRC dans le Sud-est . Il s’agit d’une des quatre régions considérée comme pouvant élire un député du Front de gauche. Une autre tête de liste dans l’Est, le bastion de Jean Pierre Chevènement, si les Alternatifs, à qui elle était réservée, avait finalement refusé l’accord, ce qui a été le cas. Avec cela 9 candidats sur les 7 listes de la métropole. Certes le MRC en réclamait deux par liste, soit 14 au total. En parti habitué aux négociations, le MRC pouvait donc supposer que l’écart entre ses demandes et les propositions faites pouvait se combler par la dicussion, en supposant que tout ceci ait vraiment de l’importance… Il n’a manifestement pas souhaité en vérifier la possibilité.…
POUR CONCLURE
Tous peuvent constater avec nous l’essentiel: les références à la «souveraineté populaire» sont centrales et sans ambiguité dans notre texte. Elles sont devenues aujourd’hui une référence commune de la plupart des textes unitaires de l’autre gauche lorsqu’il est question de démocratie. Les négociateurs du MRC ont paru trouver cela «naturel». Les différentes composantes fondatrices du Parti de gauche qui ont œuvré en ce sens depuis plusieurs années se souviennent pourtant que cela n’avait rien d’une évidence au début de la campagne contre le TCE par exemple. A l’époque, la simple évocation de la «souveraineté populaire» vous assimilait facilement à un «souverainiste», donc à un nationaliste. A force d’arguments échangés dans des combats unitaires, les conceptions ont évolué. Ce constat souligne de nouveau une approche différente entre les forces républicaines que nous sommes. La meilleure façon de faire avancer l’idée de République sociale et de la replacer au centre de gravité de l’autre Gauche est le débat et la conviction. Et non de se retirer sur son Aventin pour fulminer des excommunications. C’est pourquoi la méthode pour construire le Front de Gauche interdit d’imposer une vision politique aux autres partenaires. Avec cet amendement sur une souveraineté nationale présentée de fait comme indépassable, la direction du MRC savait ne pouvoir trouver un consensus. Jean-Pierre Chevènement et la majorité de la direction du MRC ont donc préféré une fois de plus l’isolement. C’est leur droit. Mais on ne peut nous empecher de penser que c’est une curieuse leçon donnée ainsi par des républicains à des «mouvementistes», pour reprendre la terminologie de la résolution du MRC à notre sujet, que de faire l’impasse sur des élections. Nous pensons à l’inverse que dans la situation de crise que nous connaissons, face à la dramatique situation dans laquelle peut se retrouver le peuple français comme tous les peuples d’Europe, les républicains de gauche se doivent de proposer une expression politique devant le suffrage universel. Quitte à faire des compromis. Tant qu’ils ne vous contraignent pas à vous renier, où est le mal ? Nous sommes certains que notre parti qui se revendique de la république sociale sera compris en ce sens par un grand nombre de républicains de gauche. Le Front de gauche est leur outil. Ils vont le dire eux-mêmes en prenant librement leur décision de nous rejoindre. Dans toute la France ce mouvement est commencé.
L'unité est un sport de combat. Mais le PG peut s'enorgueillir d'avoir tendu la main à tous, même si elle a été souvent mordue.
Espérons que les mentalités évoluent vite car il y a urgence.
"
Merci mr melenchon
à 100% avec votre façon de faire de la politique,
ainsi que l'équipe qui vous entoure;
je regrette que ce blog sert dans ces commentaires; parfois des internautes
de mauvaise foi,(nous ne sommes pas dupes de leur critique) la démocratie est-elle à ce prix?mais au bout de la volonté il ya tjrs un chemin.
Un parmi les sans voix depuis de nombreuses années! Mais citoyens qui va voter" non c'non
Urgence ? Vous avez dit Urgence ?
" Je suis plus inquiet aujourd’hui que je ne l’étais il y a un mois. Le principal problème, ce sont ces boucles de rétroaction entre l’économie réelle et le secteur bancaire, qui sont vraiment effrayantes, » s’alarme Wolfgang Münchau, éditorialiste au Financial Times "
http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2619
Que nous préparent encore tous les barons pillards de la finance et leurs valets politiques ?
Extrait :
"Et certaines banques pourraient ne pas y survivre. Nous devons admettre que le secteur bancaire diminuera de taille durant cette recapitalisation. Cela signifie que de nombreuses décisions douloureuses et impopulaires, doivent encore être prises"
Des décisions douloureuses et impopulaires ? Tiens donc !
Et nous continuerions à " couper les cheveux en quatre " puis en " huit " entre partisans de la reconquête politique à Gauche ?
On a pas autre chose à faire ?
UNITE ! UNITE ! UNITE !
Bah, Chevènement ira rejoindre le PS, qui, on le sait, est nettement plus sur ses positions sur l'Europe. Ou chez qui la soupe sera meilleure dans les prochaines élections.
Merci de ces précisions, elle nous permet à chacun d'entre-nous, militants du MRC ou en faveur d'une alliance avec le MRC (entre-autres), de nous faire notre propre opinion. Il me semble néanmoins que la conclusion est implacable : il faut militer au sein du Front de Gauche même si l'accord national n'a pas été possible. Rien, sur le fond, ne permet de justifier de rester les bras croisés alors que la dynamique est là à la portée de qui veut bien la saisir.
Réponse à Etiam Rides :....à tous ?
Pourquoi le front de gauche a refusé tout accord avec La Fédération ?
Réponse parce que le PCF refuse tout accord avec la Fédération et que le PG, coincé dans son alliance en tête à tête, ne peut pas peser beaucoup devant son seul allié...
On est loin du front du NON au TCE très loin !
Le blog de J_P Chevènement nous donne une réponse claire aux questions que l’on se pose à propos du refus d’un accord du MRC et du FG.
Voyez la déclaration de JPC
http://www.chevenement.fr/Declaration-de-Jean-Pierre-Chevenement-en-tant-que-
-President-du-MRC_a782.html
« La composition des listes n’a été abordée qu’à la fin. Nous demandions quinze candidats titulaires sur soixante-neuf. Nos partenaires de négociation nous ont offert neuf candidats titulaires et suppléants sur un total de cent trente huit (69+69). Il n’est pas besoin d’en rajouter. »
Non, monsieur le président du MRC, il n’est point nécessaire d’en rajouter.
Votre entreprise épicière est estimée en dessous de sa valeur marchande.
Vous terminez votre déclaration par cette phrase : "D’autres échéances se présenteront. " Elle signifie que le marché n’est pas tout à fait interrompu et que des marchandages sont encore envisageables.
on ne s'étonne pas si la droite peut faire ce qu'elle veut quand il n'y a pas l'unité des forces de gauches......Ras le bol des cheveux coupés en quatre!
Chevenement ou le MRC ?ils prétendent être les électeurs !
A mon avis, nous sommes dans le même cadre que le fumeux" Oui "du feu T.C.E. qu'une majorité de citoyens de l'Europe ont rejeté.
Rosay à +
Bonsoir Jennifer,
C'est pour toi!
UN TEXTE DE PHILIPPE ZARIFIAN
Sur la notion de mouvement social.
http://www.reseauxcitoyens-st-etienne.org/article.php3?id_article=1740
A lire !
" Capitalisme suicidaire " par William Pfaff :
http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2621
Le MRC de JPCH a toute sa place dans le front de gauche
nous sommes pour:
"la souveraineté populaire à l’échelle nationale comme à l’échelle européenne"
nous sommes tres critiques de:
«la politique militariste des Etats-Unis». «l’Europe doit rompre avec l’atlantisme et l’alignement sur les Etats-Unis notamment dans le cadre de l’OTAN».
etc. etc.
donc, puisque pour l'instant, l'accord a la tete n'est pas possible
travaillons ensemble a la base pour le reconstruire
"Guaino a lâché une bombe. Evoquant «la dette publique qui se substitue à la dette privée», le même conseiller a tranquillement déroulé : «Qu’on le veuille ou non (…) à la fin, il faudra payer. Ce sera soit les travailleurs, soit les épargnants, soit les contribuables. Au bout du compte, c’est vous et moi. La facture doit être payée. Il n’y a aucun moyen pour qu’elle puisse ne pas être payée». Traduit en langage Sarkozyste ordinaire, cela donnerait : si y’en a que ça les défrise d’augmenter les impôts, ils devront quand même le faire, qu’ils le veuillent ou non."
Marianne2
"Il est grand temps que le pouvoir de droite prenne la mesure du véritable drame humain qui se joue, et qui ne sera pas résolu en envoyant les CRS dans les quartiers ou en installant de nouvelles caméras de surveillance, a déclaré Patrick Le Hyaric, directeur de l’Humanité et tête de liste du Front de gauche en Île-de-France. C’est le capitalisme qu’il faut mettre en surveillance !"
http://www.humanite.fr/2009-03-28_Politique_Les-jeunes-de-quartiers-populaires-confrontes-a-l-inaccessible
à JLM:
pourquoi faire systématiquement la promotion du journal "l'Humanité"lors de vos meetings (et j'ai assisté à plusieurs) et pas un mot sur "Politis" qui me semble faire un travail unitaire autrement plus désinteressé..ne pas oublier que Politis est à l'origine d'un appel qui a joué un rôle important dans la mobilisation du front de gauche..ça me pose une interrogation par rapport au rôle que vous donnez PC dans ce front...Pourquoi toujours rien sur la Fédération ?à cause du veto du PC? Je ne suis pas unique dans cette réflexion,cette attitude est fort génante pour des citoyens qui souhaitent vraiment une campagne unitaire..et qui doutent de votre réelle intention..(sans rien enlever au travail militant et sincère des communistes de base..)
si!
il parle de POLITIS...
"contre les nations qui sont le lieu privilégié de l’expression démocratique et de la solidarité(…) "(partie de l'amendement chevènementiste rejeté)...
"Pire. Dans le texte, rien ne contredit l’idée que les nations restent aujourd’hui, qui peut nier cela, le cadre de la souveraineté populaire."(Jean-Luc Mélenchon)
Précision intéressante, sénateur, "qui peut nier...etc" pas vous en tout cas donc, et pas les composantes du FG dans leur expression publique donc, mais 1 partie de l'altergauche si!
(et vous reconnaissez vous même à demi mots qu'1 partie de la gauche est accrochée mordicus -je dirais même moi irrationnellement- au mot d'ordre "régularisation de tous les sans papiers sans conditions" même avec la mégacrise et les 100 ou 200 000 chomeurs supplémentaires par mois selon les pays en UE; malheureusement la position folle de C.Autain sur cette question censée tout délimiter politiquement est très et trop partagée dans certains cercles militants)
Je continue à penser que le rejet de l'amendement JPC sur la souveraineté des nations qui à mon avis-une fois les précisions apportées sur vos positions sur la souveraineté nationale- "ne mangeait pas de pain" fut, au mieux, une maladresse. Au pire 1 révélateur qui permet de voir les autres arbres de la forêt.
Mais je continue à penser "Quel gâchis!" car l'occasion était là, l'attitude des alternatifs étant ce qu'elle est, d'une position républicaine forte dans ces élections (dont l'enjeu même symbolique ne doit pas être sous-estimé).
Enfin pour l'épicerie, au vu des sondages actuels, il n'y a que J.Hénin et Le Hyaric qui seront élus. Les députés FG dans l'Est et le Sud Est paraissaient funambulesques. Quant au MRC, oui, son poids électoral réel, bien supérieur à celui des alternatifs ou à celui de Bové méritait d'être mieux respecté (2 % aux européennes de 1994 et 5 % aux présidentielles de 2002). Certes ce ne sont pas 5 % d'électeurs qui obéissent au doigt et à l'oeil aux consignes venues de la citadelle de Belfort mais c'est 1 courant de pensée constitué vieux au moins de plusieurs décennies (1964 fondation du CERES).
Le Front à la base je veux bien mais ça n'aura jamais le même poids que la dialectique base-sommet; et du côté des sondages -seule source 1 minimum réelle pour ne pas dire fiable- le NPA mène tjrs largement le match.
Mais je comprends bien sur le réflexe de ceux qui veulent éviter-en ces circonstances- la politique du pire; je vais suivre ça, même si comme tout 1 chacun j'ai d'autres préoccupations et qu'il n'y a pas que la politicaillerie d'alliances et de microscissions dans la vie.
J'écoute le + de sons de cloches possibles et le blog de Michel Sorin (MRC 53) n'est pas sans intérêt:
"Dimanche 29 mars 2009
Le MRC a une excellente ligne politique, qui n'est pas mise en valeur
La tactique n’est pas mise au service de la stratégie
L’échec des négociations avec les partis politiques de gauche à l’occasion des élections européennes doit conduire le Mouvement Républicain et Citoyen à s’interroger sur ce qu’il est et à quoi il sert dans la vie politique française. (...)
Nous avons adopté, en secrétariat national, le 7 janvier, un texte préparé par Sami Naïr, devant servir de base de discussion avec les autres partis de gauche (en fait, PS, PCF et PG, les autres étant trop éloignés de nos thèses sur l’Europe).
Comment pouvions-nous attendre une réponse positive de la part du PS, sachant qu’il avait signé le « Manifesto » du PSE, qui approuvait le traité de Lisbonne ? Et, pourtant, lors du bureau national, le 4 février, une majorité des interventions de mes collègues était nettement en faveur d’un accord, a minima, avec ce parti. En fait, après un premier contact agréable (Martine Aubry n’avait pas lu le texte), la direction du PS s’est figée sans même motiver son refus de négocier.
De retour d’un voyage en Afrique, Jean-Pierre Chevènement a dû se résoudre à engager des négociations sérieuses avec les partis du Front de gauche, par l’intermédiaire de Sami Naïr et Georges Sarre, principalement. Avec des avancées significatives quand les interlocuteurs étaient communistes, notamment Francis Wurtz, mais aussi des reculs quand les amis de Jean-Luc Mélenchon et ceux de Christian Picquet (venant du NPA) intervenaient pour fixer la position de négociation.
L’échec est dû autant à l’absence de volonté d’aboutir à un accord qu’à la méthode choisie pour négocier. Après coup, il me semble que nous avons fait une erreur. Sachant que le MRC était demandeur, il devait limiter à quelques points ses exigences et s’en tenir là, préparant une autre solution en cas d’échec. "
Retour à la campagne électorale:
"BEZIERS PCF: PLAINTE CONTRE LE FN A. RICARDPosté le 31.03.2009 par bezierspcf
Paul Barbazange,
Secrétaire de la Section de Béziers Parti Communiste Français, 2 rue Voltaire, 34500 Béziers.
Béziers, le 30 mars 2009
à Monsieur le Procureur de la République
Près le Tribunal de grande Instance de Béziers.
Monsieur le Procureur de la République,
En ma qualité de Secrétaire de la Section de Béziers du Parti Communiste Français et au nom de cette section, j’ai l’honneur de porter à votre connaissance les faits suivants :
Le Quotidien «Midi-Libre» dans son édition de Béziers parue ce jour 30 mars 2009, rapporte les propos tenus récemment à un journaliste par Monsieur Alain Ricard, retraité, domicilié: Route Poussan 34370 Maraussan; conseiller municipal de Béziers.et qui sont intégralement reproduits ci-après:
«La réaction de la Ligue des Droits de l’Homme? «quand on voit les noms (NDLR: allusion à deux représentants de la Ligue aux patronymes à consonance maghrébine), ce sont toujours les mêmes». On a beau lui dire qu’ils sont français comme lui, il enfonce le clou: «C’est ce qu’on nous rétorque toujours, mais ils jouent contre la France». Propos racistes? La question ne le perturbe pas: «les races, on ne peut nier qu’elles existent, c’est un fait. Je n’accepte pas qu’1% d’une population étrangère vienne foutre le bordel».
Ces faits nous paraissent constituer le délit de diffamation publique commise par la parole et l’écrit envers un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée. Ce délit est prévu et puni par le deuxième alinéa de l’article 32 de la loi du 29 juillet 1881.
L’article 48, 6° de cette loi vous donne la possibilité de poursuivre d’office Monsieur Alain Ricard. L’intérêt général nous paraît commander qu’il n’échappe pas aux sanctions que doit lui valoir l’expression inacceptable du mépris raciste qui imprègne son discours public. L’imputation notamment qu’ « ils jouent contre la France », s’agissant de français, et pour la seule raison de leur origine maghrébine contient toute la mesure de ses préjugés discriminatoires.
Pour ces raisons d’une importance majeure du point de vue de notre cohésion sociale, nous vous demandons, Monsieur le Procureur, d’user de votre pouvoir pour que Monsieur Alain Ricard subisse les rigueurs de la Loi.
Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Procureur, nos respectueuses salutations.
voir plus bas au 30.03.2009 "CAMPAGNE FRONT NATIONAL"
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MIDI LIBRE: LE PCF PORTE PLAINTEPosté le 31.03.2009 par bezierspcf
article du MIDI LIBRE: Édition du mardi 31 mars 2009 - Propos du FN Alain Ricard : le PCF porte plainte
"En rapportant les propos du conseiller municipal FN Alain Ricard dans nos colonnes hier, nous indiquions déjà qu'ils « pourraient lui valoir des ennuis devant les tribunaux ».
Ça n'a pas tardé... Aimé Couquet a indiqué hier matin que la section PCF de Béziers s'apprêtait à déposer plainte dans l'après-midi auprès du procureur de la république. « Je condamne fermement les propos xénophobes et racistes de M. Alain Ricard ». «Il n'est pas seulement comme il le déclare "pas quelqu'un de très social", il est condamnable par la loi française», insiste Aimé Couquet.
Son communiqué est cela dit ensuite un brin alambiqué. C'est un peu comme si Aimé Couquet indiquait son intention de déposer plainte... tout en se méfiant de ces procès qui détournent « des problèmes sociaux».
Visé, sans le citer dans son communiqué, le secrétaire fédéral du PCF, Jean-Louis Bousquet, à ce point pas vraiment ami avec son "camarade" communiste Couquet qu'il a monté une section "concurrente" à Béziers. «Des campagnes ciblées par exemple, la stèle du cimetière et les procès concourent à de très nombreux mauvais réflexes. » Joint au téléphone, Aimé Couquet, concernant la stèle OAS, confirme que « Bousquet passe son temps à ça». Dans son communiqué, Aimé Couquet s'interroge : « Veut-on empoisonner les prochaines consultations électorales ? Veut-on occulter la situation sociale explosive créée par les mauvais coups du système capitaliste portés aux travailleuses et aux travailleurs ? « Pourtant, la semaine dernière les enseignants, les parents d'élèves et les citoyens manifestaient à Béziers contre les suppressions de postes dans les écoles primaires de notre ville, les salariés de Gazéchim entamaient une grève pour demander un meilleur salaire, les employés d'EDF et GDF étaient en grève et en action...» "
Bonjour à tous,
Interrogation sur l'unité des forces de gauches ? en voyant le Post 19, je comprends mieux!
" Le tango d’Obama avec son moment de vérité " / Dedefensa.org - Paul Jorion
"Ce qu’on a vu là, à l’occasion de cette deuxième conférence de presse, c’est un Président qui aurait de loin préféré passer la matinée au bord de l’eau, à contempler la mer ou un torrent de montagne, plutôt que d’être en face d’un micro. Déjà las et exaspéré. Un seul diagnostic possible: il ne savait pas qu’il avait été acheté par Wall Street et la nouvelle lui vient comme une très mauvaise surprise. "
http://www.dedefensa.org/article-le_tango_d_obama_avec_son_moment_de_verite_28_03_2009.html
impardonnable est un peu exagéré...
Ces commentaires sur les fautes d'orthographe de Monsieur Mélenchon m'agacent : se faire relire par deux ou trois personnes..... Avez-vous une idée de la manière dont les militants du pg travaillent en ce moment ? Et Mélenchon est un militant ; alors, ses articles peuvent "garder" une ou deux fautes, c'est bien de lui signaler, c'est pénible de voir certains en faire un procès de négligence (voire d'incompétence....)
Je voulais juste signaler un site qui parle de la mobilisation des associations qui viennent en aide aux sans papiers suite à la publication des objectifs du ministère : 5 500 "aidants" à interpeller dans l'année....:
http://www.delinquants-solidaires.org/#1
Avant de passer à l'OTAN, effectivement des portes claquent chez les chevènementistes...à gauche et à droite (cf le blog de C.Tasin). Les époques et les pays sont différents mais le retour d'Afrique de JPC m'a fait penser à 1 autre retour, celui de Peron à Ezeiza en 1973 (à la différence de la France, pays civilisé et républicain, les factions du péronisme tiraient à balles réelles):
http://www.territoriodigital.com/nota.aspx?c=0952291760056833
C'est la première photo du FG vue dans un média :
http://www.marianne2.fr/A-la-manif-dans-l-Oise-des-salaries-ultra-mobilises,-entre-ras-le-bol-et-effet-Continental_a177251.html
Où sont les militants ? En réunionite ou sur le terrain ?
A moins que ce ne soient les médias qui nous boudent ?
Aux militants unitaires de se faire entendre :
L'exemple du Val d'Oise (95) : Appel unitaire PCF,PG,Fédération:
"Appel du 95 pour des listes unitaires aux Européennes
Pourtant unies dans leur soutien aux grèves du 29 janvier et du 19 mars. Pourtant unies dans leur soutien aux combats pour la défense des services publics Pourtant unies dans leur soutien au magnifique combat des travailleurs des Antilles.
Il semblerait que les forces politiques à la gauche du PS, celles-là mêmes qui ont remporté ensemble la bataille contre le Traité Constitutionnel Européen le 29 mai 2005, ne soient pas capables de se rassembler dans des listes communes pour les prochaines élections européennes.
Nous ne pouvons pas l’accepter. La division ça suffit !
Les élections européennes doivent nous permettre ensemble :
d’exprimer notre rejet de la politique européenne conduite par la droite et accompagnée par le Parti Socialiste Européen,
de montrer notre rejet du Traité de Lisbonne à tous ceux qui nous ont empêchés de nous exprimer par référendum,
d’en finir avec l’hégémonie du PS et de créer une dynamique qui permettra de construire en France le rassemblement politique de toute la gauche de transformation sociale et écologique pour ouvrir un nouvel espoir à gauche et éviter, entre autres, de tomber dans le bi-partisme.
C’est pourquoi, nous, citoyens du Val d’Oise, appelons à la constitution de listes unitaires aux élections européennes, qui rassembleraient le PCF, le PG, le NPA, la Fédération et tous ceux qui voudraient les rejoindre.
La division ça suffit !
Rassemblons-nous comme en 2005
Cet appel est soutenu par : PCF 95, PG 95, Fédération 95
Jean-Pierre chevènement (plus que le MRC lui-même) semble avoir évolué'bizarrement'depuis 2005. Il réclame pour 2012 une alliance allant de Bayrou à Besancenot ou le PG. Ca me rappelle quelqu'un au PS qui vaait dit la même chose : Emmanuelli pour ne pas le citer. Ce type de ligne politique à géométrie variable ne me semble de toute façon psa très bon pour le Front de Gauche : il vaut mieux rassembler des gens qui pensent globalement la même chose. Mais si pour Chevènement, il est possible à l'autre gauche de s'entendre avec Bayrou, à quoi bon !?
Chevènement - mrc, cheval de Troye du PS pour contrer le Front de Gauche ?
Depuis son ralliement au PS après 2002, le MRC a maintenu une alliance obstinée avec le PS et proposais il y a peu des listes uniques de la Gauche, me semble-t-il, sans aucun souci de clarté politique. Il est aujourd'hui malvenu de venir jouer les intransigeants... Je crains que cette comédie ne vise qu'à justifier ses ralliements, passés et futurs, au social-libéralisme. Mais au-delà de ces manœuvres d'appareil, reste le vrai problème de la place de la Nation et de l'Europe dans la Gauche en reconstruction. Les divergences sur ces points préfigurent de profonds clivages pour le jour où nous passerons aux choses sérieuses - à savoir la participation à un gouvernement de rupture. Sauf extraordinaire simultanéité des changements politiques en Europe, notre politique devra bien s'appuyer sur la Nation, seul cadre d'expression démocratique et de conscience collective en l'état actuel des choses. Tant que nous serons loin des affaires, nous pourrons nous payer de mots en proposant de "changer l'Europe". Mais quand nous serons en mesure de changer la France, il faudra bien claquer la porte de l'Union Européenne... ou capituler.