11avr 09
Je reviens de trois jours politiques intenses dans la circonscription européenne du grand sud ouest. Auch, Tarbes, Saint-Gaudens, Foix, pour l’essentiel. Conférences de presse, marchés, congrès du Modef, réunion de meneurs d’opinion, réunions publiques, rencontres avec des syndicalistes de la santé, d’EDF, des retraités de l’agriculture, un rythme soutenu. Pourtant, une fois devant le clavier, ce sont les descriptions de paysages qui me tirent les doigts davantage que quoique ce soit d’autres. Et puis, le temps et les réunions passant et s’ajoutant, je m’imprègne d’une ambiance humaine nouvelle. Celle qui entoure les militants communistes. Dans cette note je parle de cela. Mais je donne aussi mon analyse sur les déclarations des dirigeants socialistes à propos de la commission européenne en général et monsieur Barroso en particulier. Parce que tout le gratin du PSE (Parti Socialiste Européen) se donne rendez vous à Toulouse le 24 avril prochain.
CONTAGIEUSE
Pour la première fois depuis bien longtemps, ma présence en régions ne se fait pas la nuit, d’une salle polyvalente à l’autre, toutes semblables. Cette fois ci, je roule de jour et j’arrive avant la tombée de la nuit au lieu du meeting. Entre les deux, chaque halte militante se fait dans un environnement que soulignent les lumières du printemps. Je ne peux plus le séparer de ce que je vis. J’ai été magnifiquement accueilli sur le marché de Tarbes. D’où vient-il que tant de gens viennent à ma rencontre et m’encouragent ? Mais comment oublier combien de fois je levais le nez avec des frissons sur les Pyrénées enneigées qui se laissaient regarder entre les allées de tentes. Puis de Saint Gaudens à Foix, tandis que je faisais mes points politiques au téléphone comme chaque jour avec mes si sérieux amis François Delapierre, Éric Coquerel ou Pascale Le Néouannic, je ne perdais pas une miette du spectacle des vallées s’allongeant doucement sous le coteau où court la route. Je crois de longue date que la beauté des choses ne se contente pas de caresser l’esprit. Elle traverse aussi le corps et irradie sa splendeur. La beauté est ainsi contagieuse, en quelque sorte. Elle est donc réparatrice à sa façon. Où sont ces coups d’œil en région parisienne ? Trop rares. Trop disputés à la laideur que les urbanistes et autres architectes ont lourdement étalée partout. A cet instant je me souviens des tirades de Roland Castro sur le droit à la beauté en banlieue. A présent je comprends combien il avait raison. Parfois les trajets actuels me ramènent aussi dans les souvenirs de bonheur passés. Ainsi dans le Gers, où j’ai écrit un livre pendant l’été 1994, ou à Foix dans l’Ariège où j’ai négocié avec Henri Emmanuelli la création du courant Nouveau Monde sur la terrasse du sénateur Jean-Pierre Bel, le château de Gaston Phoebus pour garant ! Je mesure que les nostalgies s’effacent quand on vit dans les projets. Et le Front de gauche est un agenda si extraordinaire !
CAMARADES
Après ces mots sur les paysages, quelques lignes à propos des gens. Je parle des militants. Dans le grand sud ouest, le Parti de gauche est certes implanté dans chaque département. Des fois, son ancrage est très solide quand il y a eu avant une base du courant socialiste de gauche. Et plus stable encore quand c’était un groupe de PRS. Mais cela ne m’empêche pas de voir à quel point nous sommes un parti naissant, parfois embryonnaire. Le militantisme extrêmement actif qui est notre marque de fabrique à cette étape est certes toujours spectaculaire. Et il est vrai que nous sommes portés par beaucoup de sympathie. Mais rien de tout cela n’aurait d’effet durable dans la campagne sans le travail de fond qu’accomplissent sur le terrain les communistes. Je connais les communistes. J’ai passé ma vie militante avec eux. Je ne les découvre donc pas. Mais c’est la première fois, bien plus même qu’en 2005 que je fais équipe avec eux dans cette étroite complicité. Évidemment, parfois j’ai des chocs. Il est vrai que nous n’avons pas la même lecture de bien des évènements et élections… Il y a cinq mois encore j’étais un dirigeant du Parti socialiste. Certes minoritaire et assez ostracisé, mais quand même. Ces contre pied de point de vue m’amusent le plus souvent et mes interlocuteurs communistes tout autant que moi quand nous en parlons. S’il en est ainsi c’est que, à l’écart du barnum socialiste on voit bien dans quel état est la gauche sur le terrain. Une commune lucidité inquiète rassemble ceux qui la ressente et efface bien des controverses du passé. Sur le terrain, la gauche ce sont des notables et des militants. Ils se croisent. Mais ne se rencontrent pas beaucoup pour autant. Les notables ce sont surtout ceux du PS, plus ou moins appréciés et sympathiques, le meilleur et le pire souvent ensemble. La quasi totalité sont coupés de toute pratique sociale et militante. Ils vivent entre élus, d’une réunion à l’autre. C’est comme ça qu’on les voit. Je ne m’en rendais pas compte. Les militants, ce sont les autres. Syndicalistes, associatifs. Quand j’y retrouve des socialistes on n’en finit plus de se congratuler. Mais le camarade ne se présente jamais autrement que sous son étiquette syndicale. De toute façon les militants de gauche sont peu nombreux. Plus nombreux en ce moment compte tenu des mobilisations pour la défense des services publics et du nombre des boîtes en lutte contre des plans de liquidation. Mais partout sur la défensive, dans une ambiance de débâcle des petits pays où tout meurt. Ce que je vois c’est que partout où ça lutte il y a des communistes dans l’action. Des communistes, bien sûr, il y en a de toutes sortes. Des anciens, des ex, des nouveaux. Entre eux existent des controverses aussi impénétrables que celles que j’ai connues ailleurs. Cependant je n’entends jamais évoquer de problèmes de personnes. Je ne suis pas naïf. Ces questions sont là aussi, j’en suis certain. Mais ce qui est donné à discuter ce n’est jamais le charabia que j’ai connu avec les «sensibilités» socialistes aux contours si flous et si semblables, aigrement structurées par les haines et rivalités de carrière. Il est vrai qu’on ne parle guère de questions propres à chaque parti quand on est en campagne. Mais ce que je vois et ce que j’ai vu au congrès communiste m’a paru plus moderne, plus argumenté et construit que ce que j’ai entendu au PS. C’est déjà là ce que je ressentais sur un mode plus personnel en 2005 quand je faisais la comparaison entre les manières d’être de François Hollande et celles de Marie Georges Buffet. Autant l’un me semblait coupé de toute réalité autre que strictement liée à la vie de l’appareil du parti autant l’autre, comme femme autant que comme ancienne ministre des sports, m’a paru s’intérresser à toutes sortes de questions de l’existence quotidienne. Mon coup d’œil à présent est que la désuétude n’est pas là où je le croyais. Quant à la chaleur humaine c’est le jour après la nuit. Pourtant j’ai eu et j’ai encore nombre d’amis au PS. Mais c’est autre chose que d’avoir des amis parmi d’autres et d’avoir partout des camarades.
POUL L’INGRAT
A Toulouse donc, bientôt vont avoir lieu deux meeting intéressants. Celui de ma liste aux élections européennes le 22 avril prochain. Et deux jours après, Martine Aubry réunit toutes les têtes de listes du PSE aux prochaines élections européennes. Je suppose que ce raout des importants va être présenté aux militants comme un grand moment de la fraternité des socialistes européens avec tout le pathos sentimental qui accompagne ce genre de moment. La salle peut contenir quatre mille places. L’affection n’en garnira pas plus de mille six cent selon la configuration prévue. Car avant même d’avoir commencé ce rassemblement pose problème à beaucoup de monde. Quel socialiste du sud ouest a réellement l’intention d’aller s’afficher aux côtés des responsables du PSE ? D’après moi ils ne se bousculeront pas. Car beaucoup d’entre eux savent à quoi s’en tenir. Non seulement à propos des sociaux démocrates qui gouvernent avec la droite dans leurs pays mais aussi à propos de l’état réel de la prétendue bataille du PS français pour affronter la commission et son président, monsieur Barroso. On se souvient qu’il a été beaucoup question de la présidence de la commission européenne il y a une quinzaine. Je reconnais que ce n’est plus le sujet du jour. Il ne va pas tarder à le redevenir. Les dirigeants socialistes l’ont promis. Mais l’affaire a mal commencé quand Delors a eu proposé des candidats de droite pour la fonction. Peu avant les dirigeants socialistes avaient pourtant promis une bataille frontale avec la droite sur ce sujet. Bon. Soyons justes. Ils ne sont pour rien dans les délires de Delors. Donc, elle, Martine Aubry, n’y est pour rien. Par contre elle est responsable de ses propres déclarations. Et sur cette question, il faut bien constater qu’elle n’est pas aussi claire dans son genre que Jacques Delors dans le sien. Sur France Inter le 20 mars au matin, de retour du sommet qui avait réuni les dirigeants du PSE à Bruxelles la veille, elle a claironné: «Monsieur Barroso est le candidat de la droite. Monsieur Barroso fait la politique de Monsieur Sarkozy et de Monsieur Berlusconi. Il a renoncé pendant la crise. On ne l’a pas entendu. » Après quoi elle a décrété: .«Monsieur Barroso ne peut pas être le candidat des progressistes. Il faut un candidat unique, capable effectivement d’incarner cette nouvelle Europe que nous voulons. C’est de cela dont nous discutons actuellement pour trouver le nom. Mais sur le principe, je crois, il faut que nous soyons fermes, il faut incarner l’Europe par un homme qui portera et qui retrouvera les valeurs de l’Europe.». Puis, on s’en souvient peut-être, elle avait à nouveau proposé la candidature de Poul Nyrup Rasmussen, l’actuel président du PSE, ancien premier ministre social démocrate du Danemark. Benoit Hamon avait dit la même chose peu de temps avant. Selon ce dernier ce serait même l’enjeu de l’élection européenne. Jean-Christophe Cambadélis a dit de même. Mais là, Martine Aubry a prétendu que la réunion du Parti socialiste européen (PSE) la veille lui avait permis de «faire avancer cette idée» qu’il faudrait un candidat alternatif à Barroso. Une idée des socialistes français en progrès dans le PSE, c’est nouveau ! Elle avait même évoqué l’accord de «plusieurs partis sociaux-démocrates» avec cette proposition. Mais elle s’est bien gardée de dire lesquels. Et pour cause ! En réalité, ladite réunion du PSE a abouti à des conclusions exactement inverses. Martine le savait bien. Comment nommer cette façon de dire des choses dont on sait qu’elles sont fausses? Bah! Laissons tomber. En tous cas le cher président du PSE, Poul Nyrup Rasmussen, le candidat en progrès, a déclaré selon l’AFP que le choix par le PSE d’un candidat face à Barroso n’était «pas à l’ordre du jour». Vu? Quel ingrat ce Poul! A France Inter personne n’avait relevé. Pourtant il y avait moyen de le savoir. Par exemple, le correspondant de «Libération» à Bruxelles, Jean Quatremer, s’était clairement exprimé sur le sujet sur son blog. Il est peu suspect d’hostilité à l’égard des sociaux-démocrates. «Le PSE renonce à s’opposer à Barroso», écrivait-il. On apprend de lui que le PSE a demandé à Martine Aubry «de mettre la pédale douce sur sa volonté de créer un front anti-Barroso». Et qu’Aubry s’est trouvée «bien isolée». Quant à l’idée même de la candidature de Poul Nyrup Rassmussen, monsieur Quatremer nous révèle qu’en toute hypothèse elle est littéralement impossible. Question d’équilibre dans la répartition des postes internationaux. En effet un autre danois, Anders Fogh Rasmussen était à l’époque pressenti pour devenir secrétaire général de l’OTAN. Il l’est devenu en effet depuis. Cela empêche de fait d’envisager la candidature d’un autre danois pour présider la commission européenne.
UN QUARTERON DE SOCIAUX LIBERAUX ENDURCIS
Ce qui nuit le plus à l’amuse gogo de la lutte contre la candidature Barroso et de la diatribe de Martine Aubry qui l’accompagne c’est la vérité de la situation. Comment Martine Aubry aurait-elle pu convaincre ses pairs du PSE de tourner leur canons électoraux contre ce bon Barroso ? Cela n’est tout simplement pas crédible. Encore faut-il connaître ce sujet. C’est ce qu’empêche la bienfaisante amnésie qui accable les salles de rédaction quand Martine fait ses mouvements de menton. Le PSE ne peut pas condamner Barroso. Cela lui est impossible. Pour la raison que tous ses députés européens, sauf les français, ont voté pour l’investiture de monsieur Barroso en 2004. Oui, tous les députés sociaux démocrates européens ont voté pour Barroso ! Sauf les français. Mais ce fut de peu pour ces derniers car après la campagne socialiste de 2004 très à gauche en France, il s’était quand même trouvé que la proposition initiale de la direction socialiste était de «réfléchir au vote à formuler». Cet euphémisme capitulard ne le céda qu’après de vigoureux assauts de la gauche du parti de l’époque (dont votre serviteur) non sans rencontrer une vive résistance. La même absence de mémoire interdit aux poseurs de questions officiels de demander à Martine Aubry si son action a fait changer d’avis les trois premiers ministres socialistes actuels, Socratés, Zapatero et Brown. En effet ceux-ci ont déjà déclaré et confirmé leur soutien à la candidature de monsieur Baroso. Ce n’est pourtant pas rien que ces trois là!. Et ce n’est pas difficile à savoir: ils l’ont déclaré à la fin du sommet de Madrid du PSE, en décembre dernier. Et cela juste après qu’ils aient signé avec Martine Aubry le «Manifesto», programme commun des partis du PSE pour les élections européennes. Voulez vous améliorer votre compréhension du sujet? Il faut encore aller plus loin. Tous seuls, bien sur, car le genre d’information que je vais donner est totalement original. Aucun organe de presse qui a interrogé Martine Aubry n’a donc pu lui poser une question à ce sujet. Faute d’information sans doute. Mais un document jusque là secret est désormais disponible sur le site du parlement européen. Il s’agit de la liste des commissaires européens et de leurs attributions. Quand on le découvre on comprend ce qui a été caché à Martine Aubry et qui l’empêche de savoir qu’elle n’a aucune chance de convaincre ses petits camarades de mettre en cause la commission européenne et son président davantage qu’aucun adjoint de Lille ne peut décemment mettre en cause le conseil municipal de cette ville et son maire. En effet, Barroso gouverne la Commission avec les sociaux-démocrates! Et même plus, les 2 premiers vices présidents de Barroso sont des sociaux-démocrates! Il s’agit de la suédoise Margot Wallström membre du parti social démocrate suédois, chargée des institutions et du social-démocrate allemand Günter Verheugen, chargé des entreprises et de l’industrie! Au moins on saura à qui dire merci pour les progrès de la démocratie des institutions européenne depuis 2004 et aussi pour les prouesses de la politique industrielle de l’Union! Mais ce n’est pas tout. Il y a au total six commissaires sociaux-démocrates, et pas des moindres. Tous les partis poids lourd de la social-démocratie européenne ont un commissaire européen. Ils dirigent des secteurs clefs de la politique libérale de la commission.
LA LISTE QUI FAIT TÂCHE
Voici la liste des quatre autres sociaux libéraux endurcis complices des malheurs de notre temps. Catherine Ashton, commissaire chargée du commerce, membre du Labour Party. C’est elle qui au nom de la commission défend le libre échange à tout crin notamment à l’OMC. Joaquim Almunia, commissaire chargé des affaires économiques et monétaires, membre du PSOE espagnol. Il est chargé de faire la chasse aux déficits et de défendre le Pacte de stabilité et l’indépendance de la banque centrale. Vladimir Spidla, commissaire chargé de l’emploi et des affaires sociales, membre du parti social démocrate tchèque CSSD. Le bilan social de ce commissaire est admirable comme la directive temps de travail! Laszlo Kovacs, commissaire chargé de la fiscalité et de l’union douanière, membre du parti social démocrate hongrois MSZP. On peut le remercier pour les encouragements de la Commission en matière de dumping fiscal et de lutte contre les barrières douanière autour de l’Europe Vous avez bien lu. Sur tous ces secteurs décisifs, social, emploi, commerce, entreprises et industrie, politique et monétaire, fiscalité, ce n’est pas Barroso que Martine Aubry devrait dénoncer. Ce devraient-être les commissaires sociaux-démocrates qui mettent en œuvre la politique libérale de la commission dans tous ces domaines! Pourtant leurs partis ont ensuite signé à Madrid, avec elle, le «Manifesto». Que valent alors ses numéros anti Baroso et anti Commission? Je prends le pari qu’après la publication de cette note, et sa diffusion tous azimuts par mes lecteurs militants, Martine Aubry ne jouera plus cette partition. Vous n’entendrez plus parler, par elle, de la commission ni de Baroso ni de Poul Rasmussen. Et ceci parce que nombre de dirigeants du PS, qui ne suivent ni ne lisent ni ne sont curieux de rien, vont découvrir tout ce que je viens de dire. Je prends le pari que pas un d’entre eux ne s’exposera à défendre une telle honte. En tout cas ce dont je suis sur c’est que pas un militant ni un électeurs du Parti socialiste n’ira défendre une telle bande de sociaux libéraux de haut vol qui représentent tout ce qu’ils détestent et combattent. Pourtant, ce silence ne suffira pas à effacer toutes les traces du bidonnage de l’indignation du PS français à propos de Baroso et de la commission. Car l’actuelle direction, Martine Aubry en tête, a signé le communiqué final de la dernière réunion du comité du PSE, celle qui a précédé les déclarations guerrières de la dirigeante socialiste française le lendemain à la radio contre les libéraux européens. Il faut savoir que le texte adopté par les dirigeants du PSE le 19 mars à Bruxelles ne s’est pas contenté d’appeler à renforcer la relance. Sur le plan mondial, en lien avec le sommet G20 à Londres le 2 avril, il se prononce exactement comme la Commission européenne, et comme le G20, pour «l’aboutissement du Doha Round». Rien que ça! Il s’agit du nouveau cycle de libéralisation du commerce mondial par l’OMC, officiellement appelé «Cycle de Doha pour le développement». Sachez seulement que ce «cycle» est justement bloqué notamment par le front des pays du «sud» mené par le Brésil et la Chine. Ceux là ne partagent pas l’enthousiasme du PSE. Ils dénoncent au contraire les conditions inégales de la libéralisation prévu par ce projet d’accord. Ainsi pour le PSE, il ne s’agit donc même plus seulement de refuser tout protectionnisme! Le PSE veut aller encore plus loin et plus vite dans la libéralisation des échanges!! Il est vrai que le patron de l’OMC est un social démocrate français bien connu, Pascal Lamy. D’ailleurs en écho aux positions officielles de l’UE et de la Commission, relayée par les chefs d’État et de gouvernement lors du Conseil européen, le PSE réclame comme solution à la crise «des ressources renforcées pour le FMI». Le G20 les a entendu! Quelle originalité! Mais il n’exige aucune réforme de cette institution qui a fait tant de mal avec ses politiques d’ajustement structurels. Et qui continue à cette heure à martyriser les pays qui viennent de tomber dans ses griffes cruelles comme la Bulgarie et la Hongrie! En tous cas Martine Aubry ne pourra pas dire qu’elle n’y souscrit pas car le communiqué du PSE précise bien qu’elle était là lors de la présentation de ces propositions … A ses côtés plastronnait notamment le commissaire européen espagnol Joaquin Almunia, le social libéral de choc qui ne perd jamais une occasion de fustiger les déficits publics. A tous ces purs amis du peuple, bienvenus le 24 avril prochain à Toulouse! …
Aucune tromperie sur NOVOSTI
Aller sur le site de la FAS:
http://www.fas.org/pubs/_pages/occ_pap7.html
Cliquer sur l'image bleue à droite ("From counterface to minimal Deterrence).
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Tous les sites russes sont en tableau !
Dans le même sens que Deby, pour faire accepter le poids d'une crise devenu insupportable la seule méthode c'est la répression.En ces périodes, la majorité se déplace vers kla droite et on voit ressurgir les régimes autoritaires et les discours populistes. Et au lieu de réagir, les lumpen s'auto-excluent. Un acte de révolte ne peut surgir que si la bourgeoisie rejoint la classe ouvrière. Mais les dominants veillent et ravivent le discours raciste et insécuritaire. Il faudrait, par exemple, que les jeunes des banlieues aillent retrouver les étudiants et lycéens, que les professions de santé(qui ont élu NS et se sont fait berner) fassent jonction avec les employés. Mais je ne me fais aucune illusion... Aucune force de gauche ne s'y emploie !
Nipontchik (17 avril 2009 à 14:49)
@184: tu as 1 thermomètre pour mesurer la “compétence”
?
Détendez vous, et rappelez-vous :
il ne s'agit pas de moi mais du CG de l'Essonne...
Ça vous revient maintenant ?
http://www.doctissimo.fr/html/psychologie/mag_2002/mag0517/ps_5488_memoire_court_terme.htm
@jennifer
Toute lutte de classes est une lutte politique.
Comme le dit très bien le Manifeste de Marx.
@ Langue rouge
Qu'est ce que cela vient faire dans l'histoire le costard de JL Mélenchon.
Un petit rappel Trostsky portait le costume et jouait au golf.
Castro et Che Guevara aussi ont porté le costume et ont joué au golf, au Base Ball. Mao avait son célébe costume avec le col du même nom.
L'habit ne fait pas le moine. Et les signes extérieurs jeunes ou révolutionnaires ne font pas le jeune ou le révolutionnaire.;
Robespierre refusait de porter le bonnet frigien et disait qu'il n'avait pas besoin de signes extérieurs du révolutionnaire.
Rien de nouveau depuis 220 ans !
A Voir :
Best-Of Jean-Pierre BRARD
Sur la loi Hadopi
http://www.manifestation-contre-hadopi.com/jean-pierre-brard-dans-le-texte-assembl%C3%A9e-nationale-les-30-et-31-mars-2009
Bonsoir à tous,
Le Front de gauche veut faire de la colère sociale une force de transformation
La France sociale est en ébullition et dans le même temps un sondage Eurobmère indique que 66% des électeurs s'abstiendraient de voter aux européennes permettant ainsi à la droite mobilisée de l'emporter. Le Front de gauche tente de changer la donne.
Rue de Bercy, Paris, vendredi 10 avril, heure du déjeuner : une centaine de personnes sont réunies devant le siège social de la RATP. Dans cette petite foule, jeans et blousons, portant des autocollants CGT, côtoient les uniformes vert jade des agents de maintenance et des ouvriers de régies. « C'est ici, peut-on entendre en passant, c'est dans les entreprises que va se jouer en grande partie le sort des élections européennes. » Au centre de l'attroupement, Christian Picquet, Raquel Garrido et Patick Le Hyaric, directeur de « l'Humanité » et tête de liste du Front de gauche en Île-de-France, se passent le mi-cro d'une installation sono mobile. On est loin des salles bondées de militants, habituelles en temps de campagne. À mille lieues du show politique formaté pour passer en images au JT. « Ce genre d'initiative, ça fait du bien, souffle Véronique Ballian, secrétaire logistique. C'est dans la rue qu'est née la gauche, c'est à la rue qu'elle doit s'adresser. Les travailleurs qui écoutent se disent au moins qu'ils ne sont pas seuls, qu'il y a des hommes et des femmes politiques qui s'intéressent en-core à eux. La dernière fois qu'on a vu ça, c'était en 2005, pendant la campagne référendaire sur laconstitution européenne.» Sauf qu'en 2005 le meeting avait pris place à l'intérieur même de la maison de la RATP, qui, conçue comme une vaste nef reliant le quai de la Rapée à la rue de Bercy, abrite une rue semi-publique. Aujourd'hui, puisque la directive générale du site a refusé de renouveler l'opération, le rassemblement s'est déployé à l'extérieur. Devant l'immense façade de verre, moins près des passerelles internes sur lesquelles en 2005 les cadres s'étaient retranchés pour écouter, mais à proximité plus immédiate des dizaines de salariés en pause méridienne. Aucun regret donc, et tant pis pour la direction. « C'est essentiel que les salariés s'organisent et s'emparent du débat. Qu'ils ne laissent pas la discussion aux seules mains du gouvernement et des patrons. Ce site est le deuxième plus important de la RATP en nombre d'employés. Notre entreprise est directement menacée par la réglementation européenne sur les services publics. La direction a, par exemple, décidé d'un plan de productivité qui vise à réduire les coûts de 2% par an pour faire face à la concurrence. Mais au détriment des travailleurs qui subissent une dégradation de leurs conditions de travail et une série de restructuration (- 230 postes de machinistes de bus en 2008). Enfin, les agents sont confrontés à une baisse substantielle de leur pouvoir d'achat. Nous estimons que plusieurs centaines d'entre eux sont ainsi contraints de dormir dans leur voiture. Autant de raisons qui nous ont conduits à faire cette réunion publique », explique Michel Rizzi, secrétaire de la section PCF d'entreprise de la RATP créée il y a 4 ans. « Viens, on va écouter, vite fait », quelques-unes des personnes qui courraient acheter leur sandwich s'attardent, interpellées par ce dont on discute : services publics, pouvoir d'achat, crise économique. Ainsi Marie-Paule, 23 ans, « Française des Antilles » comme elle dit : « Bien sûr que ça m'intéresse de savoir qui défend quoi dans ces élections. La crise, elle touche touche le monde : ma famille en Guadeloupe a fait grève pendant des semaines, mais ici, même si on a de plus en plus de mal à s'en sortir, il n'y a pas la même solidarité. Alors quand des hommes politiques et des syndicalistes discutent ensemble, au pied d'une boîte, ça fait du bien. Et ça permet de se faire une idée. » D'autres, plus pressés, ne s'arrêteront pas mais accepteront le tract Front de gauche que leur tend Raphaël Primet, responsable fédérale PCF des lieux de travail. Signe d'intérêt malgré tout, on n'en retrouve aucun sur cinquante mètres de trottoir. « On ne force pas la mains, tous ne prennent pas le tract, mais ceux qui le prennent, c'est pour le lire », note, souriante, la militante.
@langue rouge
Merci de vos propos je comprends pourquoi je n'irai jamais au NPA.
Quant à la tenue de Jean-Luc Mélenchon versus celle du facteur, effectivement quelle belle "cool attitude". On a connu la force tranquille de qui tu sais et tu nous proposes la révolution tranquille de qui tu vois ? Au fait qui de Mélenchon et de Besancenot est allé chez Drucker ?
Jean-Luc Mélenchon a peut-être une tête de Pasteur presbytérien, un costard d'instituteur endimanché mais il a la rigueur morale de celui-ci et la force pédagogique de celui-là. Il est pas beau car il est fort.
Bonjour chers camarades, après avoir vu la vidéo de Jean Luc Mélenchon qui était l'invité des "4 vérités" sur France 2 j'ai envie de dire que je ne suis pas d'accords avec lui sur son analyse car elle est pleine de contradictions et il ne va pas au bout de la logique et je le cites quands il dit :
Que les socialistes sont d'accords sur le traité de lisbonne et la politique libérale qu'il propose et donc d'accords avec Sarkozy qui est l'initiateur de ce nouveau et fameux traité (aussi pourri que l'ancien traité giscard ou appelé aussi Constitution Européenne qui avait été rejettée au moment du référundum) et là je suis d'accords avec lui mais alors pourquoi ensuite dit-il :
que dans des élections et au second tour s'il y à un socialiste il faut de la discipline républicaine et donc "voter pour ce même Socialo-traitre" qui nous cocufie depuis 15 ans au moins et c'est là ou je souhaites dénoncer toute l'ambiguité du discours du Parti de Gauche et de J-L Mélenchon car il passe toute son intervention à montrer que les Socialistes sont des Traites et qu'ils sont d'accords avec toute les Politiques Capitalistes que nous subissons depuis des années et nous trahissent donc et sont d'accords avec les politiques libérales et de déreglementations menés par la Droite et Sarkozy et il appelle à voter pour eux encore et encore et toujours ! Faut-il, ou bien que Mélenchon soit MASO et qu'il aime souffrir et être tromper par ses anciens copains Socialos ou bien il fait semblant de ne rien comprendre à la Politique et il nous prends à tous pour des imbéciles et des incapables de mener une reflexion saine,logique et nécéssaire.! Là à mon sens il y à une énorme ambiguité de sa part et je penses que le Front de Gauche va le payer aux élections européennes en terme de pourcentage de votes et les électeurs auront bien raison de sanctionner aussi cela car le PG et ses Principaux Responsables ne sont pas clair du tout et leurs positions politiques est trés "extremement ambigu" par rapport "aux social-traitres" que sont les Socialos ! Le NPA, à mon sens, va faire un score "canon" car sa position est trés claire : pas d'alliance possible avec des SOCIALOS-TRAITRES qui ne sont "pour moi et pour beaucoup d'électeurs de Gauche et depuis bien longtemps plus du tout de Gauche" et Jean Luc, tu dois te reveiller rapidement ou sinon tu vas prendre une Belle Gamelle à ses européennes avec tes amis les cocos !
Une autre grande Ambiguité de Mélenchon c'est que quands on lui parles dans cette même vidéo "d'Alliance Durable" allant bien au delà des Europeennes, il noie le poisson et change de sujet car il s'est bien que ces nouveaux amis "les cocos" dés ces élections passées vont courrir dare-dare rejoindre ces TRAITRES de SOCIALOS pour sauver leurs élus et ainsi encore une fois "COCUFIER" les électeurs qui juste avant auront eux le tort ou n'auront pas compris "par déficit de pédagogie" que voter pour "le fameux front de gauche" aux européennes est "se faire COCUFIER une fois de plus et ne va servir à rien ! J'espère sinon que ses gens-là qui vont tromper une partie de l'électorat de Gauche va comprendre enfin qu'ils doivent réviser leurs positions et cesser toute Alliance avec des Traitres même s'ils se nomment encore "SOCIALOS" alors qu'encore récemment Hollande veut faire Alliance avec Francois Bayrou qui est un, je l'espère pour "le Front de Gauche", un homme de Droite comme le reconnait et le dit trés clairement par contre le NPA !
Cordialement. jean pierre un électeur vraiment de Gauche et qui refuse de voter dorénavant "et dans tout les cas de figure de voter au second tour pour un SOCIALO-TRAITRE" car cela ne change rien à la politique qui est mené ensuite que cela soit par le PS ou la DROITE alors il faut un jour enfin être logique et aller au bout de celle-ci et arrêter de faire élire des Elus soit-disants de Gauche qui feront la même politique que les Elus de Droite !
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