20avr 09
La semaine passée j’ai fait deux jours de réunions dans le grand sud ouest, dans l’Aude et les Pyrénées orientales. Je me prépare à présent pour quatre jours d’affilée en meeting : Figeac, Toulouse, Béziers, Creissels. Je reviens avec cette note sur ce que nous essayons de construire sur le terrain dans cette campagne. Évidemment j’évoque aussi les suites du ballon d’essai de François Hollande à propos de l’alliance avec le Centre. Avant cela un mot en faveur de Ségolène Royal et de ses excuses d’un côté et de l’autre. Elle cogne. Elle a raison. Les bégueules qui lui chipotent leur soutien n’ont décidément rien compris au moment politique. La lutte contre Sarkozy n’est pas le bal des petits lits blancs et la gauche n’a pas à y jouer le rôle de la chaisière. Il s’agit juste de montrer que nous ne laissons rien passer au pouvoir. Que Nicolas Sarkozy n’est pas intouchable. Qu’il est ridiculisable. Les visiteurs socialistes du Président, quelles que soient les circonstances, les dîners, les gouters auxquels on les invite, où ce que l’on veut, ne doivent jamais oublier qu’ils ne sont pas ses obligés parce qu’ils ont été reçus !
Le ballon d’essai de François Hollande, à propos de l’alliance au centre du Parti Socialiste, n’aura pas été sans suite. J’ai noté l’ambiguïté totale des réponses indignées qui lui avaient été faites. Tous protestent sur la forme et le moment de son annonce. Aucun sur le fond. Tous, inclus Claude Bartolone et Benoît Hamon. Aussitôt, au vu des opportunités qu’offre un tel tir de barrage à blanc, une autre artillerie s’est déclenchée. Les partisans ouverts de l’alliance ont compris qu’ils avaient le terrain libre. J’ai déjà relevé le texte de Moscovici sur son blog, accusant ses petits camarades d’hypocrisie et montrant comment la question posée est incontournable selon lui pour les élections régionales. Dans ce contexte, le bouchon était promis à aller plus loin. Manuel Valls, député-maire d’Evry dans l’Essonne, suggère d’organiser, après les Européennes de juin, des "états généraux de la gauche ouverts aux centristes et aux républicains" pour préparer les prochaines élections régionales. Rien que cela. C’est parti! En effet sur son blog, Valls, estime que ce scrutin intermédiaire en 2010, "aura une portée nationale déterminante". Inutile de dire qu’il s’agit de faire une alliance en bonne et due forme avec le centre. Le reste ce sont des mises en scène. Lisons. "Je pense, dit Valls, qu’il ne sera possible d’avoir une majorité d’idées et des convergences sur le fond qu’à partir du moment où le MoDem et François Bayrou auront engagé le dialogue et clarifié leurs positions face à l’UMP". C’est ce que disait aussi François Hollande. "Du côté du PS, j’ai la conviction que cette confrontation doit se faire sans sectarisme et se traduire par une stratégie d’alliance assumée qui ne soit pas à géométrie variable en fonction des configurations régionales ou des équations locales". En résumé: puisque certains vont le faire, assumons le tous. C’est ce raisonnement politique qui est à la racine de la controverse qui a opposé ceux qui ont quitté le Parti Socialiste pour fonder le Parti de Gauche à la direction du PS. C’est le cœur du raisonnement de mon livre «En quête de gauche». C’est ce qui a couté à la gauche italienne son existence. Le parti démocrate italien, ultime avatar des alliances du centre avec la gauche sociale démocrate a été soutenu par Bayrou autant que par les dirigeants socialistes français venus sur place le faire de Ségolène royal à Bertrand Delanoé pour ne rien dire de ces rangées de dirigeants socialistes qui se serraient autour de Romano Prodi au congrès du Mans du PS, un an avant la présidentielle de 2007! Ainsi on voit que la mécanique mise en mouvement sous la houlette précautionneuse de François Hollande du temps où il était premier secrétaire continue son petit bonhomme de chemin. Elle correspond à une pente irréversible aujourd’hui dans la social démocratie européenne. La seule chose qui puisse l’entraver c’est l’existence d’une force de gauche, autonome, comme l’est notre «Front de gauche» dont le refus total de l’alliance contre nature oblige toute la gauche à se rassembler pour construire une majorité. Sinon le naufrage de la gauche, la disparition de la gauche historique, comme en Italie en Allemagne et ainsi de suite est assuré.
Course au centre
En constituant le Front de gauche et ses listes pour les élections européennes, nous avions appelé à une campagne d’implication populaire et citoyenne pour que se constituent sur le terrain des Comités du Front de gauche. J’ai développé cette idée partout où j’ai eu à m’exprimer. J’en dit que de cette façon le Front de gauche veut être le point de départ d’un Front populaire. C’est pourquoi, si le Front de gauche a bien été à l’initiative de partis politiques bien définis (et il faut les en remercier), il ne leur appartient pas pour autant. Il est l’outil du peuple. Le lieu du rassemblement populaire pour l’action unitaire contre l’Europe libérale et ses déclinaisons dans la politique nationale. Pour illustrer mon propos, je publie tel quel le bref rapport que m’a adressé René Revol, maire de Grabels et troisième de ma liste pour me raconter la mise en place de ces comités populaires dans son département, l’Hérault. «Nous avons tenu une assemblée des délégués des comités du département ce vendredi 17 avril, me dit-il, en période de vacances scolaires. Nous nous sommes retrouvés 120 participants, deux fois plus que le nombre de sièges que nous avions prévu. L’assemblée était présidée par les trois candidats héraultais de la liste: Sylvie DOUMENC (Cual), François LIBERTI (PCF) et René REVOL (PG). Les principales forces politiques unies dans le Front de Gauche en Hérault étaient là: PCF, PG, GU, Cual, M’PEP, Appel de Politis… mais surtout de nombreux militants sans appartenance politique définie. Notons aussi la présence d’adhérents socialistes engagés à nos côtés. Prés de 27 comités se sont déclarés: comité de quartier, comité de village, comité professionnel voire pluriprofessionnel autour d’une zone d’emploi, comité universitaire. Ces comités portent différents noms: comité populaire, citoyen, de soutien ou simplement Comité du Front de Gauche. Certes la majorité de ces comités se sont d’abord constitués par la rencontre des militants partidaires présents sur le secteur qui ont ainsi coordonné leur activité. Mais très vite nombre d’entre eux ont pris un caractère plus large où des citoyens par ailleurs sans appartenance politique ont trouvé leur place pour agir. Des syndicalistes, des citoyens engagés dans des collectifs de défense des services publics ou pour défendre les libertés publiques se retrouvent dans ces structures. La discussion publique de notre assemblée générale a permis de mettre en évidence une combativité et une envie d’agir en commun. Comme l’ont remarqué plusieurs intervenants on retrouvait l’ambiance que nous avions créée en 2005 avec le collectif départemental du Non de gauche en 2005. Les différentes activités locales sont sous la responsabilité du Comité: collage régulier des affiches, diffusion de tracts sur les marchés ou devant les entreprises ou les cantines, préparation de réunions publiques locales. Aux meetings centraux de la campagne les comités viennent avec leurs panneaux spécifiques. Des initiatives plus spectaculaires sont préparées, dont par exemple des prises de parole sur la place publique ou des caravanes de propagande sur les quartiers et villages. Plusieurs pique nique sont organisés pour le 1er mai après la manifestation unitaire. Enfin sont prévus pour le mois de mai un plan de diffusion en porte à porte avec les documents les plus pédagogiques pour permettre aux citoyens de se ré approprier les grands enjeux de cette consultation dont on veut les expulser. Plusieurs comités ont constaté que leur surface de départ était trop vaste et ont décidé de se diviser en fonction de plusieurs localités. Par ailleurs nous avons identifié des zones moins couvertes du département et les comités voisins se sont décidés à les prospecter. Une coordination départementale d’organisation se réunit tous les lundi matin et envoie une circulaire rendant compte des initiatives centrales et des initiatives locales prises par les comités. Lorsque sur un secteur un parti (PC, PG, Cual …) est seul à prendre l’initiative car il n’y a pas de correspondants autres il en informe la coordination départementale qui rend publique son initiative et permet ainsi aux éléments isolés de s’y associer. Nous avons convenu d’une nouvelle assemblée générale des Comités dans quatre semaines où nous espérons bien atteindre une cinquantaine de comités. Enfin signalons que plusieurs comités ont manifesté leur volonté de poursuivre leur action commune après le 7 juin."
Front de gauche, front populaire
J’étais dans l’Aude, à Carcassonne et Narbonne mercredi. Le temps fort en politique et contact humain aura été cette belle rencontre en cave coopérative viticole dans la commune de Serge Lépine, le maire communiste de Camplong qui est mon co-listier. J’en ai tiré ce qu’il me fallait pour compléter ma note sur la politique européenne du vin. Elle occupe l’essentiel du texte publié sur ce blog avant celui-ci. A Perpignan, le lendemain, je flottais. Parce que les tombes de mes parents y sont encore trop récentes pour que je les croise sans souffrance. Mais la force de la fraternité militante et de son enthousiasme communicatif a pansé la plaie. A Elne on se sentait dans une ambiance incroyable de mobilisation. Dans ces sortes de situations, on donne et on reçoit. Sur le plan politique il en va de même. Le terrain, quand on ne se laisse pas aller au localisme est une formidable source de recoupement d’informations et d’illustrations concrètes de ce que la politique permet de savoir de façon abstraite. En me rendant à l’usine la Célanèse, à Pardies dans le bassin de Lacq, il y a quinze jours, j’ai certes apporté un soutien aux travailleurs. J’ai donné. Mais j’ai aussi tiré un magistral exemple concret des racines de la politique de désindustrialisation dans le monde du libéralisme. Cet exemple m’a servi à illustrer un nombre considérable d’interventions notamment médiatiques. J’ai reçu. Du coup, en en parlant, j’ai aussi donné mon coup de main à la lutte. J’ai donné. Et ça fait que je n’ai pas été peu fier de recevoir ce courrier de monsieur Pascal Diozede. «Monsieur, étant salarié du groupe Célanèse à Pardies et délégué CGT, je tiens à vous remercier de le façon dont vous parlez de la fermeture inadmissible de notre usine dans plusieurs de vos interventions télévisées. En effet c’est une des seules façon pour nous de faire passer le message au Français et pourquoi pas aux Européens sur la façon dont les actionnaires des groupes capitalistes gèrent nos entreprises. Sur Célanèse la grève de la faim tournante de 24h des salariés (et autres) continue, et les actions aussi.» Un formidable encouragement, non? J’ai reçu. Et au diable si la balance de qui a été donné et reçu est égale ou pas !
Coups de main
Percolation alias Dévolution versus Révolution
Paul Jorion a dit :
"Vous me dites dans vos commentaires : « Il y a des initiatives du même genre que la vôtre, ici ! Il y a des gens qui pensent comme vous, là ! ». Et ceci évoque une notion de physique, celle de percolation. Un petit mot d’explication : la percolation c’est un phénomène critique, c’est la transition qui s’opère quand des cellules qui étaient jusque-là isolées communiquent soudain et se transforment en un réseau. Et ce que ce réseau permet c’est qu’il existe désormais une multitude de chemins qui permettent d’aller d’un bout à l’autre du système sans que le parcours ne s’interrompe nulle part et ceci, quel que soit le point d’entrée : c’est l’eau qui traverse le café moulu dans le percolateur, c’est l’éponge qui s’imbibe entièrement alors que seule sa base est en contact avec l’eau. La percolation couvre ce qui pourrait se passer, et ce à quoi vous m’encouragez d’ailleurs : parler d’une seule voix avec d’autres qui disent des choses très proches de ce que je dis moi-même, pour permettre la connexion des efforts de même nature où chacun est désormais en communication avec tous les autres et une transition s’est opérée qui a transformé une collection de « mois » isolés en un « tout le monde » collectif. Quand la percolation a eu lieu, le système tout entier est prêt à basculer d’un état dans un autre "
Article : "Dessillements par temps de crise" par Paul Jorion (Press -lib)
http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2660
Bonjour,
Au sujet des collusions intéressantes, je mets à ta disposition les copies des vidéos qui ne sont plus disponibles sur le site du PSE (comme par hasard) et qui montrent Martine Aubry applaudir Mr Socrates lorsqu'il dit qu'il nous faut le Traité de Lisbonne "en force" (je cite) :
http://blog.chabanis.eu/post/2009/01/23/Ce-qui-me-ferait-quitter-le-PS-si-j-y-etais-encore
J'en ai des copies de meilleure qualité si besoin, c'est très pédagogique là aussi !
Amicalement,
Blaise;
Je suis tout à fait d'accord avec Jean-Luc Mélenchon à propos de Ségolène Royal. Il ne faut pas lâcher le Sarkozy. L'humiliation ne le touche pas (cf celle qu'il vient de subir vis-à-vis de la Chine devant laquelle il a finalement rabaissé son caquet), il rampe devant Obama qui le regarde à peine mais tout cela ne semble pas déterminer son combat. Mais que les gens de son camp en aient marre de ses insultes c'est important. Il faut qu'ils arrêtent d'être fascinés par sa superbe et son hyperactivisme.
Il a choisi de centrer sa campagne électorale des européennes sur la sécurité. Criminaliser les jeunes des quartiers, mais aussi criminaliser les ouvriers qui se battent. Il va y aller très fort pour réveiller et récupérer les votes d'extrême droite.
Elle a parfaitement raison, Royal, de ne rien laisser passer. De toute façon, quoi qu'elle fasse, les bien-pensants du PS la critiquent. Elle gêne vraiment et pas toujours pour les bonnes raisons. Par exemple, comme Besancenot, elle a eu parfaitement raison d'aller à l'enterrement de Jacques Bino aux Antilles. C'était le minimum: un dirigeant syndical et du LKP! Elle a eu parfaitement raison de critiquer le discours de Dakar. Si plus de dirigeants disaient ouvertement des choses comme cela. Non j'espère bien qu'elle va continuer à dire tout haut des choses comme cela qui gênent et que personne n'osent dire (sauf notre cher JLM!)
correction de mon post précédent "déterminer son combat" je ne sais pas quel lapsus s'est glissé là!
Sans doute que Sarkozy est vraiment déterminé dans son combat. Etre impopulaire ne le gêne pas. Il sait que les siens n'ont pas de meilleure carte que lui-même à l'heure actuelle, et il continue à foncer, à détruire tout ce qui reste de "social" dans la société et à livrer les ouvriers et le peuple en sacrifice à la crise. Pour cela, malgré ses belles phrases, il est déterminé: c'est le peuple de gauche qui paiera la crise quitte à le jeter dans la misère!
Nos VIES valent mieux et exigent plus que les courtelinades de Sarko et Ségo.
100 000 chômeurs de plus par mois :c'est une tragédie !
Génial l'organisation dans l'Hérault. J'espère que dans mon département on va arriver à la même chose. Les militants sont très déterminés mais on est encore très loin de l'Hérault. Des collages réguliers, c'est ce qu'il faudrait étant donné que les medias nous boycottent et que quand on colle, on est assez vite arraché dans ma commune PS. Les diffusions de tracts par contre, on donne: au moins deux à trois fois par semaine. On commence à avoir des gens qui veulent participer au comité de soutien et qui ne sont pas encartés. Mais ce ne sont pas forcément des gens qui ont fait de la politique avant, ce sont des gens qui en ont marre et sentent qu'il faut absolument faire quelque chose, des gens alarmés et qui se décident à agir pour la première fois, après avoir discuté avec nous. On se rend compte que la seule chose qui marche c'est de parler vraiment aux gens dans la rue quand on distribue des tracts. De prendre le temps. Beaucoup ont dit qu'ils viendront au comité de soutien mais pour agir. Mais entre dire et faire... Je vous tiendrai au courant.
Ce matin, aucune télévision, ni aucune radio, ne reprend cette conclusion de l’OFCE datée du lundi 20 avril. L’OFCE prévoit une crise en forme de " L ", c’est-à-dire très dure et très longue.
L’OFCE prévoit une crise comme celle du Japon. Au Japon, la crise avait duré tout au long des années 1990. Elle avait duré dix ans, jusqu’à la fin de l’année 2002.
Je suis en train d’éplucher la presse écrite : pour l’instant, je n’ai trouvé aucun quotidien qui reprend cette conclusion de l’OFCE.
Pourquoi aucun grand média ne reprend cette conclusion de l’OFCE ce matin ?
Pourquoi ?
"Les signes avant-coureurs d’une inversion du mécanisme récessif sont loin d’être évidents," a noté Xavier Timbeau, directeur du département analyse et prévision de l’OFCE, pour qui le risque est réel de voir cette crise sans précédent depuis les années 1930 déboucher sur un marasme de longue durée avec déflation.
"On attend plutôt une reprise en ’L’, et le scénario qu’on a en tête, c’est le Japon des années 1990," a-t-il conclu.
http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?num=29c87fa8e3e736c6041cc5095f4673b8
Jennifer dit:
21 avril 2009 à 7:50
"Elle a parfaitement raison, Royal, de ne rien laisser passer."
Pour le baratin, il y a du monde, Royal et d'autres, qui ne laissent rien passer !
Mais quand il s'agit de servir leurs maitres ultra-libéraux, Royal et d'autres, alors là les vannes sont grandes ouvertes...
Par exemple :
-->http://www.segoleneparis.fr/node/4496
Là, Ségolène-Royal-qui-ne-laisse-rien-passer, ça ne l'a pas dérangé d'être dans le même camp que Sarkozy'n'Co.
Là, Ségolène-Royal-qui-ne-laissent-rien-passer, elle ne s'est pas excusée pour s'être torchée avec les bulletins "NON" de 55% des électeurs. Saloperie !
@ J-L M : le ton de vos communications est de plus en plus en accord avec ce que les gens de la gauche non socialiste belge pensent. Quel dommage qu’il n’y ait pas votre équivalent chez nous.
@ tous :
Wayne Madsen Reports.
Wayne Madsen est un journaliste indépendant de Washington qui publie un courrier électronique d’information, le Wayne Madsen Reports.
Le 13 avril 2009, dans un « special reports » titré ‘Confrontation looming between U.S. and Israel’ (menace de confrontation entre les USA et Israël), Madsen annonce que, selon des sources émanant du Département d’Etat, il y a plusieurs points potentiels de rupture entre l’administration d’Obama et le nouveau gouvernement israélien. Les relations avec le Hamas en serait un.
Nous lisons encore:
« Avigdor Lieberman, le nouveau ministre des Affaires Etrangères, est considéré par une source du Département d’Etat comme un ’ fasciste de l’Europe de l’Est, qui pratique le racisme’ »
« Des sources du Département d’Etat sont maintenant convaincues que ce qui a été appelé ‘lobby israélien’ à Washington sera bientôt transformé en un
‘lobby Likud/Lieberman’ peut-être encore plus générateur de problèmes, qui engendrerait une politique belliciste (pro-war) et favorable à la colonisation, au sein du Congrès et de de l’administration de Barak Obama.
Plus loin :
« Another confrontation that looms between the United States and Israel concerns Israel’s 200 nuclear weapons. » (Un autre affrontement qui menace(les relations) entre les Etas-Unis et Israël concernent les 200 armes nucléaires).
Marsden termine par un avertissement.
« U.S. defense officials also note that Israel cannot attack Iran without U.S. collusion. » (Des officiels de la Défense US notent également qu’Israël ne peut attaquer l’Iran sans être de connivence avec les USA)…. «.La seule manière d’attaquer l’Iran pour Bibi Netanyahu est l’assurance que l’Iran répondrait (à son attaque) en attaquant les forces US dans la région, forçant celles-ci à donner une réponse militaire. »
Pour ceux qui lisent l’anglais : http://onlinejournal.com/artman/publish/printer_4581.shtml
Voilà une hardiesse dans la communication qui avait disparu du temps de Bush. Constatons.
Très étonnant, M. Mélenchon, votre "soutien" à S; Royal. Je ne sais pas s'il faut montrer que Sarkozy est "ridiculisable", mais S.Royal n'en finit plus de se montrer ridicule. Et ça ne date pas de ces derniers jours.
Il y a chez cette femme une manière de faire de la politique qui est m'est aussi étrangère que la vôtre, M. Mélenchon, m'est proche. C'est pourquoi votre complaisance vis à vis de l'ex candidate me sidère..
Y aurait-il un fil invisible qui continue à relier Jean-Luc Mélenchon au PS. ? Un fil "Royal" ?
Tirez dessus, monsieur le sénateur. D'un coup sec !
Tu as raison Pierre L sur la politique de Royal, mais quand elle dit des trucs qui me plaisent, je le dis aussi même si tous (PS, UMP et medias) disent que c'est de mauvais goût etc... C'est plutôt cela qui m'énerve, ces gens qui viennent au secours de Sarkozy alors qu'on ne leur a rien demandé. Moi je trouve plutôt bien, qu'elle dérange, qu'elle bouscule les codes. C'est assez drôle, et de voir tous les serviteurs de Sarko très ennuyés par son "manque de savoir faire". Ceux qui vont à la soupe de Sarkozy, forcément ils n'aiment pas cela, ils n'ont rien entendu etc... une bande d'hypocrites achetés par la bonne soupe sarko.
@ ermler,
C'est quoi cette suspicion permanente ! Ce n'est pas parcequ'on est d'accord avec une chose que dit une personne, qu'on est d'accord avec tout ce que fait ou dit cette personne !
Moi j'ai compris que Mélenchon approuvait le fait de s'opposer franchement et frontalement à Sarko, et non pas qu'il s'agissait d'une quelconque approbation de la personne, de sa façon de faire ou de ses dires.
Complètement hors-sujet.
Inauguration aujourd'hui de la bibliothèque numérique mondiale :
http://www.wdl.org/fr/
dans libération:
Le fondateur du Parti de gauche et tête de liste dans le Sud-Ouest pour les européennes, Jean-Luc Mélenchon a, lui, renvoyé les deux camps dos à dos. Il a déploré que cette «scène de pitres» contribue à masquer le débat sur l’Europe. Le PS et l’UMP «organisent leurs mistoufles pour qu’on parle d’autre chose et pas de ce qui compte», a ajouté le sénateur, se disant «en colère de voir cette scène de pitres sur des sujets complètement dérisoires, pendant que les grandes questions se décident en dehors de tout le monde».
jennifer
corncenant notre échange d'hier j'ai laissé un poste ce matin sur l'article pécedent de JLM
bonne lecture
et bon courage pour la suite de la campagne
demetrio
D'accord avec Pierre L et Ermler : s'excuser des sottises de Sarkozy n'est pas faire de la politique, c'est juste une manière d'exister dans les médias, c'est participer à l'enfumage dont tu parles si souvent Jean-Luc. La meilleure preuve : Nadine Morano occupe Canal plus sur ce sujet (grand journal du 20/4), le vide absolu. Continuons d'essayer d'éléver le niveau et de dénoncer Sarkozy (comme tu le fais si bien Jean-Luc) sur sa politique et ses conceptions du pouvoir et de la démocratie.
Là, je dois dire que je ne suis pas du tout d'accord avec ce post, cher Jean-Luc Mélenchon.
Il me choque par l'absence de contenu politique, tant au soutien affiché à Mme Royal, à la pseudo-analyse des alliances ou aux raisons de la création du PG.
Je n'y retrouve rien de la pertinence politique de notre mouvement.
J'espère seulement que celà n'augure pas d'un après-élections européennes réorienté social-démocrate.
Si Ségolène Royal n'existait pas il faudrait l'inventer.
Elle a trouvé le bon angle d'attaque en jetant le discrédit sur la grenouille élyséenne qui se veut plus grosse que le boeuf.
Il lui faut une belle pugnacité et pas mal de courage pour affronter sans se démonter tous les sarcasmes dont les plus machiavéliques viennent de son propre camp.
Le soutien de J.L.M est d'autant plus appréciable qu'il a su, en son temps, dénoncer les errements de Ségolène notamment pendant la campagne des présidentielles.
Paul
Tu exaggères: Jean-Luc Mélenchon ferait un tournant social démocrate? Parfois quand je l'entends j'ai plutôt l'impression qu'il devient quasiment gauchiste (sauf sur le protectionisme -:)
Demetrio
Je viens d'aller lire ton post. Oui il semble qu'on ait plein de convergences mais sur la question de la langue, évidemment ça aide mais pourquoi en fais-tu une question aussi essentielle?
Où est en l'ALBA?
de nouveaux pays (Paraguay, Salvador, Nicaragua, Honduras) ont rejoint les pays de la ligne progressiste latino-américaine (Cuba, Venezuela, Bolivie, Equateur, Uruguay) pour continuer à construire l’alternative bolivarienne pour les peuples d’Amérique (=ALBA) à travers, entre autres :
· La lutte contre la pauvreté et l'exclusion sociale, la réduction drastique des inégalités et asymétries entre et à l’intérieur des pays, des transferts de compétences (méthodes d’alphabétisation “yo si puedo”, médecins dans les quartiers défavorisés de plusieurs pays,…)
· Des relations internationales basées sur la solidarité, la complémentarité et sur des échanges équitables (Banque du Sud, Petrosur, Petrocaribe,...)
· Un développement de médias alternatifs (Telesur, radios et télévisions communautaires, satellite Simon Bolivar…) et une autre organisation de la défense et de la protection des peuples (Conseil de Sécurité du Sud,…)
Pendant ce temps le gouvernement états-unien tente par tous les moyens de faire imploser les gouvernements progressistes en soutenant ouvertement, diplomatiquement et matériellement, des gouverneurs locaux sécessionnistes dans les régions riches en matières premières (Bolivie et Venezuela notamment). Parallèlement, ce même gouvernement états-unien prend le prétexte de la lutte contre le trafic de drogue afin de procurer une « assistance militaire » croissante aux gouvernements latino-américains inféodés aux intérêts des transnationales états-uniennes et des politique néolibérales en général (Mexique, Pérou, Colombie) : le véritable but recherché est la criminalisation des mouvements sociaux et de l’opposition politique et leur répression dans le sang. Les menaces, les arrestations et les emprisonnements voire même les assassinats sélectifs et programmés se sont multipliés, notamment en Colombie où l’armée est publiquement reconnue coupable de nombreux massacres.
Je ne crois pas que Jean-Luc Mélenchon soit devenu soudain le genie des carpettes de Segolene (pour les trop jeunes: ce fut le surnom de Rocard donne par les conseillers mitterrandistes, Hamon doit s en souvenir).
Mais- et la 100 pour cent d accord- il met le doigt sur la profondeur de la crise du social liberalime maintenant a peu pres ouvertement a la recherche d une troisieme force avec Bayrou et la commission de Bruxelles.
Donc la paille du Spectacle segoliste et le grain de la liquidation ouiouiste du PSE.
J'ai visionné à deux reprises l'intervention de JL-M sur la chaîne parlementaire ("face à nous"), en compagnie de mon fils tout juste en âge de voter, en région parisienne malheureusement. Son commentaire spontanément enthousiaste devant la performance, venant d'un esprit politiquement vierge, m'a fait réfléchir aux dernières paroles prononcées par JL-M sur d'éventuelles primaires à gauche en 2012 qui ne semblent pas avoir son assentiment:
N'y aurait-il pas là, au contraire, la meilleure des tribunes pour porter haut et fort la parole claire du tribun et débateur inégalable que tient la gauche en sa personne, à un moment où tout le monde se désole de l'absence de leadership ? Un leadership, ça se conquiert et ça se prépare, comme ce fut le cas à droite avec beaucoup moins d'atouts.
Qui, mieux qu'un ancien du sérail, peut faire valoir l'inanité économique et sociale des positions d'un PS qui se résument à recommander plus de pansements sur la plaie, de crainte qu'on ne soigne la source du mal qui risque d'emporter le malade: le capitalisme libéral dérégulé qui fait toujours fureur à Bruxelles et à l'OMC, au nom du sacro-saint marché.
Qui dénoncera mieux cette déformation idéologique: le "marché nonfaussé" n'est-il pas celui qui vise à instaurer l'harmonisation des régimes sociaux (et donc fiscaux) dans l'équité au bénéfice du plus grand nombre, et non leur destruction en les soumettant à la loi d'airain du profit maximum à destination de quelques uns ?
On peut espérer que ces Européennes seront un galop d'essai concluant, comme le fut le référendum 2005, pour asséner ces évidences qui ne semblent toujours pas effleurer les sociaux-démocrates et démocrates-chrétiens de l'opposition...
Bonjour à tous,
J'ai bien lu et relu et relulu le billet de Jean-Luc Mélenchon, et Jean-Luc Mélenchon ne fait aucun cadeau à Ségolène, et j'ai bien fait attention aux propos de Jean-Luc Mélenchon, à la vérité il n'attaque pratiquement jamais la personne et il ne reconnaît que les vérités, il n'attaque pas les personnes mais si quelqu'un le fait pourquoi ne pas laisser faire, du coup Sarko en prend plein le gueule, et elle n'en tire pas tant de bénéfices que ça, bien au contraire !
Par contre dire que JL Mélenchon vire avec les sociaux démocrates ! Qu'elle plaisanterie !
Je crois que je me suis mal exprimé mais, en faisant un effort vous allez peut-être me comprendre ?
La France rappelée à l'ordre
Le Bureau international du travail fustige l'utilisation de l'inspection dans le contrôle de l'immigration.
C'est une bonne claque pour le gouvernement français. Une commission d'experts au près du Bureau international du travail (BIT) vient de le rappeler à l'ordre pour avoir instrumentalisé l'inspection du travail au service de sa politique de l'immigration. Dans son rapport sur l'application des conventions de l'Organisation internationale du travail (OIT), cette commission juge sévèrement la France : « inspecteurs embrigadés » et dirigés par d'autres fonctionnaires, opérations « dont le but est incompatible avec l'objectif de l'inspection du travail », « transgression de l'objectif d'indépendance » de l'inspection.
Tout commence en 2005 alors que Nicolas Sarkozy n'est que ministre de l'Intérieur. Un décret met les services de l'inspection du travail sous l'autorité de la direction centrale de police judiciaire au sein d'un office central de lutte contre le travail illégal. Les inspecteurs du travail, comme les agents des impôt, des douanes, ou encore de l'URSSAF, sont appelés à seconder la police et la gendarmerie dans des opérations de « lutte contre le travail illégal sous toutes ses formes ». Tollé chez les inspecteurs : ils comprennent vite qu'il s'agit certes de cibler les employeurs coupable de travail illégal, mais surtout de « mettre la main sur des salariés sans papiers », explique un inspecteur de la région parisienne. Plusieurs circulaires viennent compléter ce décret, pour organiser notamment la participation des inspecteurs aux comités interministériels de lutte contre le travail illégal. Aux mépris de l'indépendance de l'inspection, garantie par la convention 81 de l'OIT.
Interpellées par le syndicat SNU – TEF (FSU),les experts du BIT rappellent d'abord au gouvernement français que « la fonction principale de l'inspection du travail n'est pas d'assurer l'application du droit de l'immigration ». Elle est d'assurer des conditions de travail conformes à la réglementation. Or « la proportion des activités d'inspection consacrées aux conditions de travail semble être amoindrie par rapport à celle des activités visant à contrôler la régularité du statut des travailleurs au regard du droit de l'immigration ». Les experts rappellent en outre qu'aucun salarié, quel que soit son statut ne doit être exclu de la protection de l'inspection. Or un travailleur reconduit à la frontière n'est plus en mesure de faire valoir ses droits.
«Le fait que les inspecteurs soient embrigadés et dirigés par des fonctionnaires dépendant d'organes publics autres que leur autorité centrale », pour des opérations « dont le but est incompatible avec l'objectif de l'inspection du travail, constitue une transgression du principe d'indépendance » de l'inspection, notent-ils ensuite. Et les experts de demander à la France d'expliquer comment elle vérifie que « les travailleurs étrangers en situation irrégulière bénéficient de la même protection de l'inspection du travail que les autres travailleurs ». Ils concluent en priant la gouvernement de prendre « des mesures favorisant la collaboration des services chargés de la lutte contre l'immigration clandestine avec l'inspection du travail ». Pas pour faire la chasse aux sans-papiers, mais pour s'assurer que le travailleur clandestin interpellé en dehors de son lieu de travail bénéficiera lui aussi de la protection de l'inspection.
L. B.
Bonjour à vous,
1° Pour Ségolène, il est incroyable qu'un député socialiste, je ne souviens plus de son nom, hier soir sur A2, a démenti les propos du Petit vis à vis de Sapateiro, alors que les presse européenne s'en fait les gorges chaudes. Même Lang est monté au créneau pour la poignarder!
Est-ce une bonne façon de faire de la politique? Son électorat jugera...
2° Mais le + important est ceci:
"Enfin signalons que plusieurs comités ont manifesté leur volonté de poursuivre leur action commune après le 7 juin."
Je suis convaincu que là est LA SOLUTION. Et comme Jennifer, dans la Haute Vienne, nous sommes loin de cette démarche. Dans ma 1° réunion du Front de Gauche (une cinquantaine de militantes/s), mise à part les militants du NPA, 3ou 4, venus foutre la "m****"(l'affaire Lip, nous sommes de droite), j'ai trouvé que c'était bien timide.
Enfin devant le silence UMP/PS sur les Européennes, j'ai proposé que soit lancée une campagne de "collage" avec une affiche nationale :
"Ou sont passés le PS et UMP dans le débat pour les élections européennes du 7 JUIN?
N'ont-ils rien à dire, à proposer? Leur bilan est-il catastrophique?
Pourquoi ce silence?"
3° #post 7
"L’OFCE prévoit une crise comme celle du Japon. Au Japon, la crise avait duré tout au long des années 1990. Elle avait duré dix ans, jusqu’à la fin de l’année 2002."
Il n'est pas besoin d'avoir fait de grandes études pour comprendre que sur la "bulle spéculative" de 40000 à 50000 milliards$ qui se promenait dans le monde, seul en gros 20000 milliards $ ont été "consommés" pendant les derniers mois. Je rappelle que le PMB est d'environ 15000 milliard$ pour 2007. qu'en sera-t-il pour 2009? Plus proche des 10 que des 15...
Donc il reste encore entre 20000 ou 40000 milliards $ a "consommé" pour que la situation financière mondiale s'assainisse. Beaucoup de chemin reste à parcourir, beaucoup de danger, beaucoup de misère....
4° Carol Deby:
"(Des officiels de la Défense US notent également qu’Israël ne peut attaquer l’Iran sans être de connivence avec les USA)…. «.La seule manière d’attaquer l’Iran pour Bibi Netanyahu est l’assurance que l’Iran répondrait (à son attaque) en attaquant les forces US dans la région, forçant celles-ci à donner une réponse militaire. »
Cette note doit attirer toute notre attention et je pense qu'il serait intéressant d'avoir d'autres sources; N'oublions pas le discours du 1° Iranien au congrès international sur le racisme où les "démocraties occidentales" ont quitté la salle comme une envolée de moineaux, la France en tête...
"l’OFCE prévoit la destruction de 800 000 emplois en deux ans " :
http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2663
Site : Basta !
« La crise sert à tester jusqu’où on peut aller dans la flexibilité »-
http://www.bastamag.net/spip.php?article543
Sarkozy prend un tournant odieux dont il est malheureusement coutumier. Sus sur les jeunes, sus sur les immigrés: l'insécurité et les étrangers. Il va essayer de dévier la colère sociale vers ces catégories. Et la colère, elle monte de plus en plus face aux licenciements, au chomage croissant, au fait qu'il est de plus en plus dur de toucher les assedics.
Voilà l'orientation de sa campagne des européennes: trouver des bouc émissaires pour détourner dessus la colère populaire alors qu'il en est l'instigateur en refusant de faire un plan de relance qui protège les travailleurs et relance la consommation. Non lui sa solution: c'est au peuple de se sacrifier pour faire remonter leur taux de profit.
Hold-up dit:
21 avril 2009 à 17:55
« La crise sert à tester jusqu’où on peut aller dans la flexibilité »
Pour ce que je connais, c'est à dire les ateliers de production, c'est exactement ça.
merci bien.
Oui Hold up, à propos de la flexibilité. Mais les choses sont encore plus cyniques économiquement.
Il y avait deux solutions pour relancer l'économie: soit on remontait les salaires (embauche des chomeurs, des minima) pour pousser les gens à consommer ce qui permettait aux entreprises de produire (cf Jacques Généreux justement), soit on diminuait la masse globale des salaires (en débauchant des gens) ce qui permettait aux coûts de production (car pour le capital, le travail n'est qu'une variable, un coût) de baisser et au taux de profit de remonter.
Le capital sur le plan mondial a choisi la deuxième solution, ce qui lui donne un répit à l'heure actuelle mais pas nécessairement une reprise. Or ce choix de faire payer les travailleurs, il n'est pas sûr que ça sortira de la crise... On peut imaginer que si elle continue, ils seront alors "forcés" comme en 1929 de recourir au keynésianisme. Pour l'instant c'est le néolibéralisme qui triomphe sur le dos des classes populaires.
Mais on ne peut juger de l'économie seulement en termes économiques. Il faut toujours prendre en compte les rapports de force sociaux et politiques. De ce point de vue, la colère qui monte face aux licenciements peut changer la donne. Villepin qui parle de révolution met bien l'accent sur ce risque de révolte qui s'amplifie (révolution malheureusement je n'y crois pas) et si un rapport de forces s'installe, les choses risquent de changer en termes de plan de relance. Soit Sarkozy est obligé de plier. C'est là que les européennes sont importantes comme façon dont les gens auront d'exprimer leur mécontentement.
Pardon! je n'aime pas du tout ce que j'ai écrit. D'où correction:
Les européennes ce n'est pas juste une façon "d'exprimer son mécontentement" sur la façon dont Sarkozy gère la crise mais surtout de REJETER radicalement cette politique qui sacrifie le peuple de gauche alors qu'il n'y est pour rien dans cette crise. Ce sont les capitalistes qui l'ont causée cette crise, ce sont eux les responsables. Ce n'est pas à nous de payer!
à Jennifer.
"REJETER radicalement cette politique qui sacrifie le peuple de gauche
Bien fait pour eux ! zonka voter à droite. :)
Marx, Thorez, Duclos, Aragon n'ont jamais parlé du peuple de gauche (invention mitterando-rocardienne), mais du Peuple.
L'oligarchie au pouvoir sacrifie aussi les travailleurs qui ont voté pour ses représentants, tout en gratifiant les idéologues (même de gôche )qui lui apportent leur caution autoproclamée éclairée.
L'idéologie dominante est celle de la classe dominante,mais quand une idée s'empare des masses elle devient une force matérielle (K MARX).
Contribuons chacun à sa mesure de faire ce travail pour l'émancipation !
Petite observation :
Il me semble - et j'espère que M.Mélenchon me lira - que nous devrions réfléchir sur un point central.
Nous ne nous adressons pas SEULEMENT au "Peuple de Gauche", nous devons convaincre pour que le Peuple Français nous fasse confiance. Nous devons nous adressez à tout le monde en France et faire signe à nos amis Européens.
Le Peuple de Gauche, bien évidemment mais surtout au Peuple dans sa grande majorité. Voilà notre objectif.
N'oublions pas que le Dollars va s'éffonder en fin d'été 2009 prochain, ça risque de pas mal chauffer. Il est temps de parler à toutes les Françaises et à Tous les Français :
Voulez-vous encore de cette Europe financière qui vous entube en grande largeur et vous refile la note de frais ?
@ jihel
Il est marrant de voir qu'à deux minutes de distance, nous avons eu la même appréciation des choses.
Le Peuple dans sa plus grande majorité. Voilà notre électorat. Voilà notre force.
Sans renier de nos vues, nous devons convaincre au delà des seuls convaincus.
Et par pitié ne parlons surtout pas de " péda-gogie ", les Françaises et les Français ne sont pas des enfants ! Il n'est pas inutile de préciser que l'infantilisation des citoyens va toujours de paire avec la corruption des dirigeants.
Pour mémoire : "Ferdydurke" de Witold Gombrowicz
http://critiques-ordinaires.ouvaton.org/article.php3?id_article=76
Celui qui parle à toute la gauche
Le changement de société a nourri la discussion entre Stéphane Rozès, Paul Quilès et Patrick Le Hyaric.
Stéphane Rozès, enseignant à Sciences-Po Paris, remarque que, dans l'opinion, la mémoire de Jaurès est rapprochée des figures de Blum et de Mitterand, personnages symbolisant des conquêtes qui nécessitaient pour être arrachées que la gauche soit unie. Pour les militants, Jaurès est perçu davantage comme celui « qui renoue les liens distendus de la République autour de la question sociale ». Précisément, souligne-t-il, ces valeurs réoccupent depuis une quinzaine d'années le débat public. Les salariés, décontenancés par la globalisation financière capitaliste, se ressourcent aux grands principes d'égalité, de solidarité, de citoyenneté ou service public. Démarche qui n'est pas sans ambivalence, car « antilibéralisme n'implique pas nécessairement anticapitalisme » : les mêmes qui croient au bien-fondé à long terme des valeurs jaurésiennes cèdent à court terme à des arbitrages individuels de droite. La personnification sarkoziste de la politique est donc semée d'embûches. C'est pourquoi, insiste de son côté Paul Quilès, la gauche doit opposer la vision combative d'un Jaurès qui « critique l'ordre établi, parle de révolution », d'un Jaurès qui soulève la haine des nantis et en revient toujours aux ressources inventives du peuple. L'inverse du personnage consensuel parfois invoqué à gauche comme une relique pour mieux se détourner des exigences portées par le mouvement social. Interpellé sur ses parcours d'ancien ministre et de député socialiste du Tarn, il rappelle avoir choisi de voter « non » au référendum européen, jugeant qu'à l'image de l'unité syndicale qui « prépare un 1er Mai exceptionnel », la gauche politique doit se retrouver unie sur des propositions fortes de changement institutionnel. Il suggère d'aller vers la construction d'états généraux des militants de gauche dans la perspective d'une position commune à la prochaine élection présidentielle, à ses yeux déterminante. Cette question de l'unité de la gauche est naturellement au cœur des interventions du directeur de l'Humanité, Patrick Le Hyaric. Mais le candidat du Front de gauche aux prochaines élections européennes montre que l'unité ne suppose pas de vague généralités sociales, et « exige de porter de véritables alternatives au capitalisme prédateur et à la rentabilité économique et financière ». À cet égard Jaurès nous parle
d'« appropriation sociale» ce qui, bien au-delà des nationalisations de la gauche qui ont achoppé sur les critères de gestion, pose le problème de leur « démocratisation ». Montrant comment Jaurès relie en son temps le processus de transformation sociale avec la question de la propriété, de la plus-value, des rapports de classes, mais aussi de la liberté et de la démocratie comme « questions de principe », Patrick Le Hyaric invite à comprendre le changement comme un « processus démocratique révolutionnaire ».
dialoguant avec l'assistance, il rappelle que les points de désaccord sont loin d'être surmontés à gauche, qu'il s'agisse de la question européenne, des services publics, de l'alternative à opposer la domination financière capitaliste, ou des pouvoirs dans l'entreprise. Il faut donc insiste-t-il que se développe un débat entre les forces de transformation sociale « sur le possible et le souhaitable », sur la capacité de la gauche à regagné une certaine hégémonie idéologique : grande leçon de Jaurès déjà.
Lucien Degoy
Reportage sur France 2 -
" Bolivie : la future Arabie Sahoudite du prochain siècle "
50 % du litium de la planète : le futur carburant pour la voiture électrique.
On comprend mieux pourquoi certains à Washington ou ailleurs voudraient bien que Evo Morales ne soit pas le premier président Indien de Bolivie - socialiste de surcroit - garant des intérêts à long terme de son peuple.
Longue vie au Président Indien de Bolivie et franc succès au peuple Bolivien qui est en train de relever la tête et a fièrement pris son destin en main contre les néocoloniaux et autres chacals de la finance internationale.
Un patron pris la main « dans le sac » Molex!
Molex : le document qui prouve la fermeture préméditée de l'usine
Nous publions le fac-similé d’un email d’un client de l’équipementier, qui prouve que la délocalisation de l’usine de Villemur a bel et bien été organisée de longue date.
http://www.humanite.fr/Molex-le-document-qui-prouve-la-fermeture-premeditee-de-l-usine
L'été sera CHAUD !
Associated Press le 21/04/2009 à 20:21
Continental : les syndicats déboutés, des salariés saccagent la sous-préfecture de l'Oise à Compiègne
Des salariés de l'usine Continental de Clairoix ont saccagé mardi après-midi des bureaux de la sous-préfecture de l'Oise à Compiègne après l'annonce du tribunal de grande instance de Sarreguemines (Moselle) qui les a déboutés de leur demande d'annulation de la fermeture de leur usine, a-t-on appris de source policière.
La ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie a condamné ces "dégradations". Dans un communiqué, elle dit déplorer ces "débordements portant atteinte à des bâtiments et biens publics". "Tout en comprenant la détresse et l'inquiétude des salariés de l'entreprise", la ministre "rappelle que de tels agissements ne sauraient être tolérés, et assure que tout est mis en oeuvre pour en identifier les auteurs".
Mme Alliot-Marie souligne par ailleurs que l'Etat s'est "toujours engagé pour faciliter le dialogue social et aider à la recherche de solutions" dans "le dossier difficile du site Continental de Clairoix".
Dialogue social ? Casse-toi, pauv'machin.
"La révolution" de M.de Vilepin aurait-elle déjà commencée à Compiègne ?
Dernière rumeur bruissante :
Claude Allègre rentrerait en Sarkozie et deviendrait prochainement ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche en remplacement de Madame Valérie Pécresse.Cela va faire plaisir à beaucoup de monde, soyons-en sûr. Horreur !
Au secours, Alain Juppé lui aussi revient ! à l'Economie.
Oui effectivement on s'en fout. Passons.
Pour ce qui est de la flexibilité, il y a 20 ans que j'en entend parler dans les entreprises, alors la crise... ou alors nous étions déjà en crise ce qui me semble plus la réalité!
Pour ce qui est du peuple:"Marx, Thorez, Duclos, Aragon n’ont jamais parlé du peuple de gauche (invention mitterando-rocardienne), mais du Peuple."
Comme si le "peuple de gauche" pouvait souffrir + que le peuple...français!
Je me suis souvent insurgé contre "droite-gauche"!
Tenez un exemple frappant: Au lendemain, des présidentielles beaucoup de discussions avaient lieu dans les ateliers. Outre que certains camarades disaient "que ça changerait rien pour eux puisque la gauche avait fait aussi mal", quelques collègues se sont découverts: "moi, j'ai voté Sarko". Pourquoi? "C'est le seul qui nous a dit, si vous travaillez plus, vous gagnerez plus. Avant on nous disait, faut venir travaillez pour rattraper le retard".
Devai-je faire du "rentre dedans" à ces collègues et leur dire: "Vous êtes de droite", insulte dans le milieu ouvrier? Ou continuez le dialogue surtout que nombre d'entre eux étaient souvent dans les mouvements revendicatifs et même persuadé que certains votez CGT.
Non, je me suis plutôt culpabilisé de n'avoir pas fait mon travail de militant et surtout de n'avoir pas eu un candidat sérieux avec un vrai projet de socièté, (pas un catalogue revendicatif, ça mes collègues n'ont pas besoin de politique pour en construire) sur lequel je puisse m'appuyer.
Alors toujours Droite- Gauche?
Question :
N'assistons-nous pas aux métastases du capitalisme, qui prolifèrent dans toutes ses instances et se manifestent de manière MAFFIEUSE ?
Les sarko, dsk,..etc ne sont-ils pas que des marionnettes payées grassement pour nous divertir à défaut de nous convertir ?
Au capital on paie cash les droits d'"auteur"
La catastrophe est imminente !
Il faut la conjurer
Il nous faut créer ENSEMBLE les conditions de donner une issue à la CRISE
Avec une pensée pour E Macias,victime emblématique des "subprimes"
à Pulchérie (21 avril 2009 à 20:40)
Alliot-Marie croit que "dialogue" se résume à "paroles".
C'est bien connu et les salariés de Continental viennent d'en faire la brillante démonstration : le langage du corps peut aussi signifier.
Il ne s'agit pas de "dégradations" mais d'un "dialogue" avec la sous-préfecture !
Rondement mené, d'ailleurs.
Bravo, les gens de Clairoix !
@Jihel
@ jihel
ha ! ha! oui, j'ai vu ça. Enrico Macias qui a exhalté le massacre de Gaza et qui aura du mal à chanter désormais "malheur a celui qui blesse un enfant " vu les 500 enfants assassinés par l'armée Israélienne vient d'être ruiné par Maddoff !
Si même les gens de droite se font escroquer par leurs amis, franchement où allons-nous ! Il n'y a plus de justice ma petite dame. Si l'élite nique l'élite alors rien ne va plus ! Il n'y a plus de "justice" ! Et dire que j'ai lu que B.Madoff n'était qu'un épiphénomène qui gâche la forêt...A suivre. Le capitalisme contre le capitalisme ? Trop drôle... bof, non tragique. Véritablement tragique.
Une petite de plus à propos de "Continental" et les autres...
En 1992, (sous quel gouvernement étions-nous déjà?) Renault véhicules industriels, filiale de Renault, avait décidé de fermer le site de Limoges 1250 emplois; Nous étions 2500 en 1982 lors de la visite de Mitterrand qui nous avez dit: "Je m'occupe spécialement de vous" Tu m'étonnes!
Donc nous avons décidé d'engager des actions dures et la 1° fût de mettre notre direction dans un taxi en direction de l'aéroport direction Lyon, direction centrale. Action symbolique. Mais nous avions, en plein mois de Mai, sorti de leur bureau, le président de région, Savy, socialiste et Rodet maire socialiste de Limoges. Nous leur avons fait faire le tour de la ville et ramener à l'usine qu'ils n'avaient jamais visité. Tout ça à pied bien sûr et à marche forcée! Pas toujours dans le calme verbal et quelques coup de pied au cul!
A l'arrivée, nous avions les CRS à l'accueil, heureusement une porte dérobée, nous a permis de rentrer sans casse.
Interdit de défilé en ville, notre nouvelle direction crut bon de nous informer/ " Je ne vais pas vous raconter de connerie, le plan de réindustrialisation est toujours d'actualité" Le lendemain, nous les (notre direction) avons sorti de l'usine pour leur faire connaitre une cité ouvrière de Limoges. Je vous dis pas l'accueil aux fenêtres des immeubles et tout ça sur une chaleur de plomb!
La bagarre a duré 2 mois, nous avons sauvé 850 emplois et réussi à recaser environ les 2/3 de nos collègues licenciés sans compter les mise en retraite anticipée (53 ans et 6mois)
Il n'y a pas de dialogues dans les entreprises, il y a des informations que souvent la direction donnent aux élus/es en même temps que sa maitrise informe le personnel! Voilà comment ça se passe!
Tant qu'aux négociations, elles se sont toujours déroulées à "chaud", c'est-à dire avec les gars en grève... Le reste, c'est du pipeau!
à jihel (21 avril 2009 à 21:23)
"En janvier 1988, la Mafia colombienne de la drogue publiait un communiqué destiné à rectifier l’opinion du public sur sa prétendue existence. La plus grande exigence d’une Mafia, où qu’elle puisse être constituée, est naturellement d’établir qu’elle n’existe pas, ou qu’elle a été victime de calomnies peu scientifiques ; et c’est son premier point de ressemblance avec le capitalisme. Mais en la circonstance, cette Mafia irritée d’être seule mise en vedette, est allée jusqu’à évoquer les autres groupements qui voudraient se faire oublier en la prenant abusivement comme bouc émissaire. Elle déclare : « Nous n’appartenons pas, nous, à la mafia bureaucratique et politicienne, ni à celle des banquiers et des financiers, ni à celle des millionnaires, ni à la mafia des grands contrats frauduleux, à celle des monopoles ou à celle du pétrole, ni à celle des grands moyens de communication. »
....
On se trompe chaque fois que l’on veut expliquer quelque chose en opposant la Mafia à l’État : ils ne sont jamais en rivalité. La théorie vérifie avec facilité ce que toutes les rumeurs de la vie pratique avaient trop facilement montré. La Mafia n’est pas étrangère dans ce monde ; elle y est parfaitement chez elle. Au moment du spectaculaire intégré, elle règne en fait comme le modèle de toutes les entreprises commerciales avancées."
source :
http://pagesperso-orange.fr/dumauvaiscote/commentaire4.htm
chapitre XXIII et suivants.
@toutes et tous
Un court extrait de propos de Blanqui à méditer.
« Oui, Messieurs, c’est la guerre entre les riches et les pauvres : les riches l’ont voulu ainsi ; ils sont en effet les agresseurs. Seulement ils considèrent comme une action néfaste le fait que les pauvres opposent une résistance. Ils diraient volontiers, en parlant du peuple : cet animal est si féroce qu’il se défend quand il est attaqué. »
« Pour les prolétaires qui se laissent amuser par des promenades ridicules dans les rues, par des plantations d'arbres de la liberté, par des phrases sonores d'avocat, il y aura de l'eau bénite d'abord, des injures ensuite, enfin de la mitraille, de la misère toujours. » (Auguste. Blanqui)
Bonsoir,
quelqu'un connait-il Vincent Boulet de la Gauche Unitaire (GU/Unir, tendance de Christian Picquet).
Merci de vos renseignements,
bonne soirée!
oui, Gilles,
"il y aura de l’eau bénite d’abord, des injures ensuite, enfin de la mitraille, de la misère toujours. »
Cela veut-il dire qu'il n'y a rien à faire? Non, bien sûr, les "Continentals, les Carterpillards. ect..." nous montrent la voix même si c'est une lutte défensive, sauvez son emploi! Et de ces luttes s'enracine l'esprit de classe, la lutte des classes, tous ces vilains mots que nos "camarades dirigeants socialistes" ont exclu de leur "déclaration de principe!