20avr 09
La semaine passée j’ai fait deux jours de réunions dans le grand sud ouest, dans l’Aude et les Pyrénées orientales. Je me prépare à présent pour quatre jours d’affilée en meeting : Figeac, Toulouse, Béziers, Creissels. Je reviens avec cette note sur ce que nous essayons de construire sur le terrain dans cette campagne. Évidemment j’évoque aussi les suites du ballon d’essai de François Hollande à propos de l’alliance avec le Centre. Avant cela un mot en faveur de Ségolène Royal et de ses excuses d’un côté et de l’autre. Elle cogne. Elle a raison. Les bégueules qui lui chipotent leur soutien n’ont décidément rien compris au moment politique. La lutte contre Sarkozy n’est pas le bal des petits lits blancs et la gauche n’a pas à y jouer le rôle de la chaisière. Il s’agit juste de montrer que nous ne laissons rien passer au pouvoir. Que Nicolas Sarkozy n’est pas intouchable. Qu’il est ridiculisable. Les visiteurs socialistes du Président, quelles que soient les circonstances, les dîners, les gouters auxquels on les invite, où ce que l’on veut, ne doivent jamais oublier qu’ils ne sont pas ses obligés parce qu’ils ont été reçus !
Le ballon d’essai de François Hollande, à propos de l’alliance au centre du Parti Socialiste, n’aura pas été sans suite. J’ai noté l’ambiguïté totale des réponses indignées qui lui avaient été faites. Tous protestent sur la forme et le moment de son annonce. Aucun sur le fond. Tous, inclus Claude Bartolone et Benoît Hamon. Aussitôt, au vu des opportunités qu’offre un tel tir de barrage à blanc, une autre artillerie s’est déclenchée. Les partisans ouverts de l’alliance ont compris qu’ils avaient le terrain libre. J’ai déjà relevé le texte de Moscovici sur son blog, accusant ses petits camarades d’hypocrisie et montrant comment la question posée est incontournable selon lui pour les élections régionales. Dans ce contexte, le bouchon était promis à aller plus loin. Manuel Valls, député-maire d’Evry dans l’Essonne, suggère d’organiser, après les Européennes de juin, des "états généraux de la gauche ouverts aux centristes et aux républicains" pour préparer les prochaines élections régionales. Rien que cela. C’est parti! En effet sur son blog, Valls, estime que ce scrutin intermédiaire en 2010, "aura une portée nationale déterminante". Inutile de dire qu’il s’agit de faire une alliance en bonne et due forme avec le centre. Le reste ce sont des mises en scène. Lisons. "Je pense, dit Valls, qu’il ne sera possible d’avoir une majorité d’idées et des convergences sur le fond qu’à partir du moment où le MoDem et François Bayrou auront engagé le dialogue et clarifié leurs positions face à l’UMP". C’est ce que disait aussi François Hollande. "Du côté du PS, j’ai la conviction que cette confrontation doit se faire sans sectarisme et se traduire par une stratégie d’alliance assumée qui ne soit pas à géométrie variable en fonction des configurations régionales ou des équations locales". En résumé: puisque certains vont le faire, assumons le tous. C’est ce raisonnement politique qui est à la racine de la controverse qui a opposé ceux qui ont quitté le Parti Socialiste pour fonder le Parti de Gauche à la direction du PS. C’est le cœur du raisonnement de mon livre «En quête de gauche». C’est ce qui a couté à la gauche italienne son existence. Le parti démocrate italien, ultime avatar des alliances du centre avec la gauche sociale démocrate a été soutenu par Bayrou autant que par les dirigeants socialistes français venus sur place le faire de Ségolène royal à Bertrand Delanoé pour ne rien dire de ces rangées de dirigeants socialistes qui se serraient autour de Romano Prodi au congrès du Mans du PS, un an avant la présidentielle de 2007! Ainsi on voit que la mécanique mise en mouvement sous la houlette précautionneuse de François Hollande du temps où il était premier secrétaire continue son petit bonhomme de chemin. Elle correspond à une pente irréversible aujourd’hui dans la social démocratie européenne. La seule chose qui puisse l’entraver c’est l’existence d’une force de gauche, autonome, comme l’est notre «Front de gauche» dont le refus total de l’alliance contre nature oblige toute la gauche à se rassembler pour construire une majorité. Sinon le naufrage de la gauche, la disparition de la gauche historique, comme en Italie en Allemagne et ainsi de suite est assuré.
Course au centre
En constituant le Front de gauche et ses listes pour les élections européennes, nous avions appelé à une campagne d’implication populaire et citoyenne pour que se constituent sur le terrain des Comités du Front de gauche. J’ai développé cette idée partout où j’ai eu à m’exprimer. J’en dit que de cette façon le Front de gauche veut être le point de départ d’un Front populaire. C’est pourquoi, si le Front de gauche a bien été à l’initiative de partis politiques bien définis (et il faut les en remercier), il ne leur appartient pas pour autant. Il est l’outil du peuple. Le lieu du rassemblement populaire pour l’action unitaire contre l’Europe libérale et ses déclinaisons dans la politique nationale. Pour illustrer mon propos, je publie tel quel le bref rapport que m’a adressé René Revol, maire de Grabels et troisième de ma liste pour me raconter la mise en place de ces comités populaires dans son département, l’Hérault. «Nous avons tenu une assemblée des délégués des comités du département ce vendredi 17 avril, me dit-il, en période de vacances scolaires. Nous nous sommes retrouvés 120 participants, deux fois plus que le nombre de sièges que nous avions prévu. L’assemblée était présidée par les trois candidats héraultais de la liste: Sylvie DOUMENC (Cual), François LIBERTI (PCF) et René REVOL (PG). Les principales forces politiques unies dans le Front de Gauche en Hérault étaient là: PCF, PG, GU, Cual, M’PEP, Appel de Politis… mais surtout de nombreux militants sans appartenance politique définie. Notons aussi la présence d’adhérents socialistes engagés à nos côtés. Prés de 27 comités se sont déclarés: comité de quartier, comité de village, comité professionnel voire pluriprofessionnel autour d’une zone d’emploi, comité universitaire. Ces comités portent différents noms: comité populaire, citoyen, de soutien ou simplement Comité du Front de Gauche. Certes la majorité de ces comités se sont d’abord constitués par la rencontre des militants partidaires présents sur le secteur qui ont ainsi coordonné leur activité. Mais très vite nombre d’entre eux ont pris un caractère plus large où des citoyens par ailleurs sans appartenance politique ont trouvé leur place pour agir. Des syndicalistes, des citoyens engagés dans des collectifs de défense des services publics ou pour défendre les libertés publiques se retrouvent dans ces structures. La discussion publique de notre assemblée générale a permis de mettre en évidence une combativité et une envie d’agir en commun. Comme l’ont remarqué plusieurs intervenants on retrouvait l’ambiance que nous avions créée en 2005 avec le collectif départemental du Non de gauche en 2005. Les différentes activités locales sont sous la responsabilité du Comité: collage régulier des affiches, diffusion de tracts sur les marchés ou devant les entreprises ou les cantines, préparation de réunions publiques locales. Aux meetings centraux de la campagne les comités viennent avec leurs panneaux spécifiques. Des initiatives plus spectaculaires sont préparées, dont par exemple des prises de parole sur la place publique ou des caravanes de propagande sur les quartiers et villages. Plusieurs pique nique sont organisés pour le 1er mai après la manifestation unitaire. Enfin sont prévus pour le mois de mai un plan de diffusion en porte à porte avec les documents les plus pédagogiques pour permettre aux citoyens de se ré approprier les grands enjeux de cette consultation dont on veut les expulser. Plusieurs comités ont constaté que leur surface de départ était trop vaste et ont décidé de se diviser en fonction de plusieurs localités. Par ailleurs nous avons identifié des zones moins couvertes du département et les comités voisins se sont décidés à les prospecter. Une coordination départementale d’organisation se réunit tous les lundi matin et envoie une circulaire rendant compte des initiatives centrales et des initiatives locales prises par les comités. Lorsque sur un secteur un parti (PC, PG, Cual …) est seul à prendre l’initiative car il n’y a pas de correspondants autres il en informe la coordination départementale qui rend publique son initiative et permet ainsi aux éléments isolés de s’y associer. Nous avons convenu d’une nouvelle assemblée générale des Comités dans quatre semaines où nous espérons bien atteindre une cinquantaine de comités. Enfin signalons que plusieurs comités ont manifesté leur volonté de poursuivre leur action commune après le 7 juin."
Front de gauche, front populaire
J’étais dans l’Aude, à Carcassonne et Narbonne mercredi. Le temps fort en politique et contact humain aura été cette belle rencontre en cave coopérative viticole dans la commune de Serge Lépine, le maire communiste de Camplong qui est mon co-listier. J’en ai tiré ce qu’il me fallait pour compléter ma note sur la politique européenne du vin. Elle occupe l’essentiel du texte publié sur ce blog avant celui-ci. A Perpignan, le lendemain, je flottais. Parce que les tombes de mes parents y sont encore trop récentes pour que je les croise sans souffrance. Mais la force de la fraternité militante et de son enthousiasme communicatif a pansé la plaie. A Elne on se sentait dans une ambiance incroyable de mobilisation. Dans ces sortes de situations, on donne et on reçoit. Sur le plan politique il en va de même. Le terrain, quand on ne se laisse pas aller au localisme est une formidable source de recoupement d’informations et d’illustrations concrètes de ce que la politique permet de savoir de façon abstraite. En me rendant à l’usine la Célanèse, à Pardies dans le bassin de Lacq, il y a quinze jours, j’ai certes apporté un soutien aux travailleurs. J’ai donné. Mais j’ai aussi tiré un magistral exemple concret des racines de la politique de désindustrialisation dans le monde du libéralisme. Cet exemple m’a servi à illustrer un nombre considérable d’interventions notamment médiatiques. J’ai reçu. Du coup, en en parlant, j’ai aussi donné mon coup de main à la lutte. J’ai donné. Et ça fait que je n’ai pas été peu fier de recevoir ce courrier de monsieur Pascal Diozede. «Monsieur, étant salarié du groupe Célanèse à Pardies et délégué CGT, je tiens à vous remercier de le façon dont vous parlez de la fermeture inadmissible de notre usine dans plusieurs de vos interventions télévisées. En effet c’est une des seules façon pour nous de faire passer le message au Français et pourquoi pas aux Européens sur la façon dont les actionnaires des groupes capitalistes gèrent nos entreprises. Sur Célanèse la grève de la faim tournante de 24h des salariés (et autres) continue, et les actions aussi.» Un formidable encouragement, non? J’ai reçu. Et au diable si la balance de qui a été donné et reçu est égale ou pas !
Coups de main
à Pulchérie D (25 avril 2009 à 20:45)
Et alors ? L'age n'a rien a voir dans cette affaire !
En tout cas langue-rouge il a de jolies fans !
Chui Jaloux...
Dans mon département le NPA a écrit une lettre à toutes les organisations de gauche, politiques, syndicales, associatives pour discuter de former quelque chose comme le LKP, pour apporter un soutien unitaire à toutes les luttes en cours et faire reculer le gouvernement. Je trouve cela très bien comme idée.
à Jennifer.
Dans mon département le NPA a écrit une lettre à toutes les organisations de gauche, politiques, syndicales...
"organisation syndicales de droite" est-il un Oxymore?
La réponse c'est un peu comme dans le film "Alien, la résurrection" : "les monstres y en a..."
Foutaises des sondages : une preuve de plus
"Sondons les sondages "
http://www.legrandsoir.info/article8458.html
Je ne sais pas ce que tu veux dire Pierre L mais c'est fatigant, tu as bien compris de quoi je cause. La formule exacte du npa est: "toutes les forces de gauche, politiques et syndicales, associatives"
Contrôle policier musclé à Saint-Germain-en-Laye - Entorse et contusions pour une automobiliste arrêtée.
Verlaine Pinot l’a constaté : les violences et les tensions entre la police et la population ne sont pas que la réalité des quartiers délaissés. Bilan d’un contrôle de routine qui a dégénéré : vingt-quatre heures de garde à vue, entorse, contusions et une convocation devant le délégué du procureur pour outrage.
Menottes. Le 31 mars, 19 h 30, plus de pain. Verlaine Pinot, mère d’une famille aisée du Pecq (Yvelines) et conseillère principale d’éducation saute en voiture avec sa fille de 18 ans pour aller en acheter à Saint-Germain-en Laye et oublie son sac avec permis et assurance. La place Royale : ses pavés, ses embouteillages, sa police… Le contrôle tombe, l’automobiliste propose d’envoyer sa fille chercher les documents. Sans répondre, le policier s’absente une trentaine de minutes.
A son retour, la note est salée : deux contraventions. Pour n’avoir pas présenté les papiers et pour avoir refusé la priorité à un piéton. Verlaine Pinot décide de contester ce dernier point. Dialogue de sourds, elle demande à s’adresser au commissaire. «Outrage», s’écrie alors le jeune policier à un collègue qui, selon Verlaine Pinot, lui répond : «On tient la garde à vue et le casier judiciaire.» Elle est immobilisée sur la voiture de police par une clé de bras énergique. Elle aurait traité un agent de «connard», ce qu’elle nie :«J’ai eu une démarche d’explication pédagogique qui a peut-être déplu. Mais je n’emploie jamais ce mot.»
Menottée, Verlaine Pinot est embarquée au commissariat. Elle apprend qu’on l’accuse aussi de rébellion. Elle proteste. Selon elle, l’un des agents s’est approché à 10 cm de son visage : «Je suis pas de la municipale, je suis de la police nationale, je fais ce que je veux.» Sa tension chute, elle se réveille aux urgences de Poissy. Le médecin constate les blessures et prescrit dix jours d’incapacité temporaire totale (ITT).
Retour en cellule, fouille. Verlaine Pinot attend une douzaine d’heures avant d’avoir accès aux toilettes. Elle n’a pas dormi. Un officier de police judiciaire (OPJ) prend sa déposition et l’invite à reconnaître les faits. Elle refuse. «Le régime de faveur est terminé», rétorque l’OPJ. Retour à la case geôle. Sa fille est convoquée pour témoigner, l’accusation de rébellion est abandonnée. Vers 17 heures, retour auprès de l’OPJ qui s’excuse de «sa mauvaise humeur» du matin. Verlaine Pinot rentre chez elle avec une convocation au tribunal de Versailles, et un œdème au bras droit. Contacté, le commissariat de Saint-Germain n’a pas souhaité répondre, arguant de la procédure en cours.
Abus.Le lendemain, Verlaine Pinot porte plainte auprès de l’Inspection générale des services (la «police des polices») pour abus de pouvoir et violences volontaires. Ce jour-là, Amnesty International publiait un rapport soulignant l’impunité dont bénéficient certains policiers mis en cause lors de violences.
source : Lération Société 25/04/2009 à 06h51
http://www.alterinfo.net/VERS-DES-LISTES-CASSE-TOI-POV-CON_a31980.html
Qui ne se souvient du rôle que joua l’Humanité dans la campagne du « non » de gauche à la Constitution européenne en 2004 et 2005 ?
Hostile à ce texte qui sacralisait l’orientation politique et économique poursuivie jusqu’alors - « hors du libéralisme, point de salut ! » -, l’Humanité fut le seul quotidien français qui le publia dans son intégralité. Paradoxe ? en aucun cas. Nous avons tout simplement accompli notre mission : informer les citoyens. Ce faisant, l’Humanité a contribué au débat démocratique que beaucoup de prétendus « démocrates » auraient tant voulu éviter, car, chez ces gens-là, la démocratie est chose trop sérieuse pour être confiée au peuple souverain…. Grâce au travail d’explication, aux initiatives les plus diverses (lectures collectives, débats sur les différents points du texte…), l’intelligence, l’esprit civique, l’éducation populaire dans les salles des plus petites communes, tout a convergé pour constituer un mouvement majoritaire. L’Humanité est fière d’y avoir apporté sa pierre. Quatre ans après, les élections européennes vont-elles retrouver un peu de couleurs, rencontrer un peu de faveur dans l’opinion publique, alors que la participation au vote n’a cessé de décroître au fil des renouvellements du Parlement européen, de 1979 au dernier scrutin de 2004. Seule note optimiste dans ce climat de déprime, précisément le 29 mai 2005. La participation au référendum - 55 % de « non » - s’est redressée pour atteindre 60 %.
La même démarche nous inspire aujourd’hui. Nous mettons à la disposition des citoyens un nouveau hors-série.
Éclairer les enjeux du scrutin, c’est l’ambition que se fixe ce numéro exceptionnel de l’Humanité sur 84 pages D’abord en dressant le bilan des politiques libérales qui ont mené à la crise. Les dogmes qu’on nous présentait comme inaltérables explosent de toutes parts.
Une large part du hors-série est consacrée aux alternatives qu’une gauche qui ne renonce pas doit mettre en débat. Comment bâtir une Europe sociale ? Quels droits pour les salariés ? Des salaires décents dans toute l’Europe. Des services publics européens. Changer le statut et les missions de la BCE. Des crédits sélectifs favorisant l’emploi. Mais aussi en finir avec l’Europe forteresse, qui emprisonne et expulse les damnés de la Terre.
Le traité de Lisbonne, copie de la constitution
Nicolas Sarkozy a commis un acte grave en piétinant le vote des Français lors du référendum et en faisant adopter par voie parlementaire le traité dit de Lisbonne, qui n’est qu’une copie de la constitution rejetée par le peuple. Ce complot contre la démocratie, dont le président français s’est montré l’exécuteur le plus zélé, a été en réalité concocté par les dirigeants européens, après le rejet de la constitution par les Français et les Néerlandais. Mais le traité de Lisbonne, sur lequel la plupart des forces politiques font silence, n’est pas ratifié. Il figure donc parmi les enjeux du vote du 7 juin. Ne fût-ce parce que les Irlandais, auxquels on n’a pu interdire un référendum pour des motifs constitutionnels, ont voté non au traité de Lisbonne, relayant le « non » de la France et des Pays-Bas sur le traité constitutionnel.
Nous invitons les citoyens à juger sur pièces. Nous publions une étude comparative entre le texte du traité de Lisbonne et celui de la constitution. Ce décryptage, l’Humanité est, une fois de plus, le seul journal à le publier. Comme en 2005, nous nous attachons à lancer le débat de fond. À la faveur des élections européennes, peut-on combattre la crise dont les politiques libérales ont accouché ? Peut-on faire respecter les votes des peuples qui ont dit non à l’eurolibéralisme ? Peut-on répondre aux aspirations du monde du travail, exprimées à plusieurs reprises lors de manifestations européennes par la Confédération européenne des syndicats ?
Le choix du Front de gauche
Pour toutes ces raisons, l’Humanité a fait le choix du Front de gauche, qui est la seule offre politique unitaire et rassembleuse, portant le « non » au traité de Lisbonne et ouvrant la perspective d’une Europe sociale. Nous dressons, avec Francis Wurtz, le bilan des députés de la Gauche unitaire européenne (GUE) et nous présentons les principaux objectifs que se fixent les candidates et candidats du Front de gauche.
Interviews, tribunes, témoignages
Des personnalités politiques, syndicales, scientifiques, associatives de France et du monde contribuent à la richesse de ce hors-série : Pascal Boniface, Giusto Catania, Denis Durand, Jacques Généreux, Gisèle Halimi, Jacky Hénin, Jean Jouzel, Patrick Le Hyaric, Didier Le Reste, Jean-Luc Mélenchon, John Monks, Evo Morales, Christian Picquet, Claire Rodier, Leïla Shahid, Aminata Traoré, Paul Vergès, Francis Wurtz…
à Jennifer.
Je ne sais pas ce que tu veux dire Pierre L mais c’est fatigant, tu as bien compris de quoi je cause.
Ben oui, Jennifer, j'ai bien compris.Ce n'était pas une critique, au contraire, votre post m'a fait réfléchir sur un truc !
Bonne nuit tout le monde.
Lu sur le Net :
"On se moque de nous: Avigdor Lieberman à Paris le 18 mai " 2009
" Ministre d’extrême droite des Affaires étrangères israélien Avigdor Liberman ? Voici pour tous ceux qui semblent atteint de manière précoce par la maladie d’Alzheimer, ce que celui qui a été plébiscité par une partie du peuple israélien au rang de ministre, préconise pour les Palestiniens en particulier, et les Arabes en général :
- Le bombardement des banques ;
- Le bombardement des stations d’essence ;
- Le bombardement des centres commerciaux ;
- La noyade des prisonniers politiques dans la Mer morte ;
- La castration des individus de sexe mâle ;
- L’exécution des parlementaires palestiniens de la Knesset (parlement
israélien) ;
- Le bombardement du barrage d’Assouan, en Egypte ;
- La destruction de la Syrie, de ses raffineries, de ses
infrastructures, de ses aéroports ;
- Un traitement à la japonaise (entendez, l’utilisation du nucléaire),
etc… dans une liste aussi longue que funeste
En ces temps d’imposture universelle, dire la vérité est un acte révolutionnaire (G. Orwell)
Vive La Palestine libre ! "
Il ne faudrait pas oublier dans la liste la volonté de ce gouvernant Israélien de bombarder l'Iran et ses centrales nucléaires civiles.
Toujours sur ce sujet, voici un article toujours excellent de Uri Avnery à lire d'urgence avant la venue du fasciste Israélien et ministre des Affaires étrangères : Avigdor Lieberman:
"Le danger Lieberman " par Uri Avnery
http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2679
@Jennifer,
Faire campagne contre Sarko d'accord, mais en quoi cela distingue t-il le FDg du PS ou du NPA, ou même des autres partis (Modem, Verts) ?
Fabien
Creissels ?
Ou trover l'info sur le meeting ?
Ou est la video ?
Ou trouver le materiel pour le difusser ?
il parait que il y a un affiche national pour le Parti de Gauche ?
Il faut continuer a etre unitaire pour trois
Aussi pour le NPA que pour le PS et les autres
C'est cela la seule voie pour decoller
des 1 ou 2 ou 3 ou 5 ou meme 15%
Nous devons avoir la vocation et la volonte
de gouverner par la voie democratique
de federer une majorite.
Aux europeenes deja
on peut encore prendre des points aux sondages
et faire mieux
Nous ne laisserons pas la droite faire
en lui laissons les comandes de l'union
ni en ne nous interesant pas a prendre le pouvoir
ni partageant le pouvoir avec elle
nous interesse le pouvoir de l'europe
sans le partager avec la droite
Notre ligne n'est pas celle du NPA ni celle du PS
à Fabien (27 avril 2009 à 0:35)
il
n'y a
PAS
vraiment
le choix.
OH! et j'y pense, speciale dedicace à ceux qui pleurent à propos des sequestrations de patrons.
Jennifer pas le temps d'en dire plus mais si le NPA pensait réellement que seul il arrivera à faire converger les luttes, et à les radicaliser, il ne lancerait pas appel sur appel pour faire converger les luttes et prendre ensemble des initiatives.
Dire que le NPA peut être un outil ne veut pas dire qu'il serait le seul outil et donc qu'il serait autosuffisant.
Nous ne nous prenons pas pour un "Front Populaire" je te rassure ;-)
Fabien
Différences avec le PS: il n'a pas un programme anticapitaliste mais social libéral donc pas de chance de sortir de la crise par exemple
Avec le NPA: ils ont un vrai programme anticapitaliste mais ils refusent d'aller au gouvernement. Pour eux la politique ne se conçoit qu'à la base (la grève générale et la convergence des luttes) et pas au sommet. Nous pensons qu'il faut combiner le travail à la base et au sommet
Avec le Modem: c'est un parti bourgeois (représentant des intérêts de la bourgeoisie) certes avec un programme anti sarko mais avec beaucoup de limites vu les couches qu'il représente (cf son programme, ses votes au parlement etc...)
Les Verts: ils sont pour l'écologie et nous comprenons aussi l'urgence de cette question mais la majorité des Verts ne comprend pas que seul un gouvernement de gauche peut même en place une politique qui soit vraiment écolo car il faut planifier une politique dans son ensemble. Les voeux pieux ou la culpabilisation individuelle (par exemple,ne pas utiliser trop d'eau en se lavant les dents) sont en deça du vrai problème quand des multinationales détruisent l'environnement pour faire des profits.
"L’idéal serait de définir un « juste échange » entre les nations, ou tout le monde respecterait les mêmes règles sociales et environnementales. Est-ce que les politiques sont prêts à l’accepter ? Oui sans doute. Est-ce que les entreprises multinationales, pour lesquelles la notion de nation, n’a par définition, aucun sens, sont prêtes ? Non évidemment. La question qui va se poser crucialement est celle-ci : qui commande, les citoyens, ou les firmes ?"
http://www.marianne2.fr/Apres-le-libre-echange,-le-juste-echange_a178182.html
@Fabien
En gros notre programme est anticapitaliste, écolo etc... et vu que nous n'avons pas le rapport de forces (pour aller au gouvernement)et donc que la question du pouvoir ne se pose pas encore, (pour l'instant nous en sommes à créer une large alternative anticapitaliste dans la société, à faire entendre qu'une autre politique est possible, bien que refuser par principe et a priori de se poser la question du pouvoir dessert le peuple) nous aurions pu faire une liste commune avec le npa, mais nous n'avons pas réussi à les convaincre. Nous ne désespérons pas de s'unir après les élections.
J'ai répondu vite mais je suis sûre que d'autres se feront un plaisir de te répondre mieux que moi.
@+
Jennifer
Oui ce qui se passe en Israel est très, très inquiétant. La gauche travailliste a quasi disparu et ils ont choisi un ministre des affaires étrangères, Liberman aux thèses racistes et d'extrème droite.
Par ailleurs, Israel fait de plus en plus pression sur les USA pour qu'ils soutiennent leur politique.
Vendredi : un défilé unitaire
Social. A l'appel de sept fédérations, le cortège du 1er mai sera symbolisé par l'union. Historique...
Faut-il s'attendre à un défilé du 1er mai sortant de l'ordinaire ? C'est probable en cette période agitée et le premier fait marquant sera un rassemblement national unitaire de toutes les forces qui entendent manifester leur colère : « La crise, c'est eux, la solution, c'est nous tous ! » Sept fédérations (CGT? FSU, Solidaire, FO, CFTC, CFE-CGC et CFDT) appellent à une marche commune et parlent d'un événement historique.
Car tous ont les mêmes préoccupations : licenciement, suppressions d'emplois, restructurations, fermetures d'usines. Mais aussi salaires, défense et renforcement des services publics, une Sécurité sociale égalitaire et solidaire, une politique favorisant la relance économique, la liberté du droit syndical, la solidarité internationale... La liste est longue.
Changement de sryle Dépassant le strict cadre syndical, ce défilé « tous ensemble » sera également élargi cette année aux associations et partis politiques qui le souhaitent.
C'est ainsi qu'on retrouvera par exemple des représentants des comités locaux d'Attac et de FCPE ainsi que des membres du collectif Culture. Ces derniers occuperont pacifiquement l'Espace
Oscar-Niemeyer pendant l'après midi. Un dernier point brisera la tradition. Au lieu de Partir de Franklin, le défilé prendra source sur l'esplanade de l'hôtel de ville à 10 heures pour rejoindre la Maison des syndicats via le boulevard de Strasbourg et le cours de la République.
Lors des grandes manifestations des 29 janvier et 19 mars, les syndicats comptabilisaient entre
25 000 et 30 000 manifestants. Ils en espèrent au moins autant vendredi à la mesure des enjeux de nos sociétés en crises.
B. S.
Bonjour à tous,
et toutes mes excuses pour ce manque de politesse,
et pour le post 226 je parle du Havre !
"Menottes. Le 31 mars, 19 h 30, plus de pain. Verlaine Pinot, mère d’une famille aisée du Pecq (Yvelines) et conseillère principale d’éducation saute en voiture avec sa fille de 18 ans pour aller en acheter à Saint-Germain-en Laye et oublie son sac avec permis et assurance. La place Royale : ses pavés, ses embouteillages, sa police… Le contrôle tombe, l’automobiliste propose d’envoyer sa fille chercher les documents. Sans répondre, le policier s’absente une trentaine de minutes.
A son retour, la note est salée : deux contraventions. Pour n’avoir pas présenté les papiers et pour avoir refusé la priorité à un piéton. Verlaine Pinot décide de contester ce dernier point. Dialogue de sourds, elle demande à s’adresser au commissaire. «Outrage», s’écrie alors le jeune policier à un collègue qui, selon Verlaine Pinot, lui répond : «On tient la garde à vue et le casier judiciaire.» Elle est immobilisée sur la voiture de police par une clé de bras énergique. Elle aurait traité un agent de «connard», ce qu’elle nie :«J’ai eu une démarche d’explication pédagogique qui a peut-être déplu. Mais je n’emploie jamais ce mot.»"
c'est de la christianophobie, de la francophobie ou de la leucophobie?
Les bons choix de Sarko
En choisissant comme ministre de l’Economie Christine Lagarde, il ne pouvait faire mieux. Avec ses sourcils en toit de chalet, son oméga des anxieux, et l’expression de compassion pathétique, quel porteur de mauvaises nouvelles pouvait faire mieux que Cricri-la-scoumoune ? Par exemple, en annonçant la montée du chômage en mars : 60.000 à 70.000 cas de plus. Il y avait, fin mars 2.384.000 personnes sans emploi.
Allez voir l’expression profondément funèbre de Cricri-la-scoumoune sur
http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?num=988e8724a59674bd528fc769b0fcca99
Vous aurez envie de lui dire qu’elle prend trop à cœur sa fonction.
Comediante, tragediante.
C'est bien dans le style Grand Guignol de ce gouvernement
Deux grandes manifs et résultat zéro . Quel effet aura la prochaine manif du 1er Mai ? quand je vois que depuis plusieurs semaines les facs, leurs profs et les présidnets d'universités sont en grève et qu'ils génèrent de moins en moins d'écho, qu'ils sont peu soutenus, je reste perplexe sur la suite des évènements. Voilà cinquante ans que je souhaite voir venir le temps des cerises (comme le chantait Jean Ferrat) mais, hélas, loin de progresser, le mouvement protestataire et son image dans l'opinion n'ont fait que regresser. Et je ne suis pas loin de penser que s'il y avait des élections présidentielles demain Sarko serait réélu !
Et si demain la gauche reprenait le pouvoir (on peut toujours rêver), comment arriverait-elle à récupérer l'argent des miliardaires dans un système qui est totalement entre leurs mains (économie, médias, idéologies, banques...) et qu'ils défendront avec la plus grande brutalité ? Par les élections, les grèves, la concertation ? Qui va me répondre ici ? J'ai beau tout peser, je ne vois qu'une réalité : le combat. Debout les damnés de la terre... nous ne sommes rien soyons tout !
Seulement voilà, il n'y a aucune puissance militaire pour appuyer un mouvement international. Si non quoi ?
Les antilles donnent un exemple qui ne peut-être suivi par des métropoles qui sont devenues trop molles et qui s'en justifient honteusement. ET pour finir j'ai peur qu'il y ait peu de réactions sur ce blog où l'on papote entre soi.
Ne voyez-vous pas que les protestations de masse ne peuvent, dans l'état actuel des choses, trouver aucun prolongement politique. La réalité n'est pas toujours facile à regarder en face. Il faut beaucoup de courage. Ce fut dur pour beaucoup d'admettre que ni l'URSS (d'autrefois), ni la chine, ni Cuba ne sont des régimes communistes (ou plutôt socialistes), mais des dictatures. Mais alors que la vérité crevait les yeux, il a fallut justifier l'injustifiable. Voilà ce qui a tué la gauche. On ne peut pas continuer à rejeter la faute de ses propres erreurs sur le dos des adversaires.
Langue-rouge p.189
estime que je délire avec une enième théorie du complot.
Depuis que je fréquente la Toile (plus de dix ans), je suis interloquée par cette manie américaine des faux complots. Il en serait des complots comme des armes de destruction massive en Irak :
ça n’existe pas ! ça n’existe pas ! (vieille chanson).
Le jour de l’an de crasse 1956, où l’ancien nazi Bernhardt rencontra Rockefeller, israélite, à l’hôtel Bilderberg, pour former un groupe de ce nom, on peut dire qu’une véritable conjuration capitaliste naissait.
Conjuration ! ça n’existe pas.
Je n’ai pas le temps présentement, mais je répondrai à cette négation par petits billets surtout consacrés au complot mondial anticommuniste.
Merci et à bientôt.
Bonjour abel,
Ce fut dur pour beaucoup d’admettre que ni l’URSS (d’autrefois), ni la chine, ni Cuba ne sont des régimes communistes (ou plutôt socialistes), mais des dictatures. Mais alors que la vérité crevait les yeux, il a fallut justifier l’injustifiable. Voilà ce qui a tué la gauche. On ne peut pas continuer à rejeter la faute de ses propres erreurs sur le dos des adversaires.
Et alors abel, que faut-il faire ? En effet actuellement c'est Sarkozy qui à le pouvoir, et la droite depuis combien d'années ? présidence de la République, assemblée nationale (parlement) sénat depuis combien d'années, et pour combien d'années encore ? Les médias (presque tous) ?
pouvez vous me citer un ou plusieurs acquis sociaux important venant de la droite ?
Pour ce qui est du PCF, pouvez vous me dire franchement si c'est une dictature ? Le PCF fait peur à qui ?
On va s'excuser de ne pas avoir ouvert les yeux pendant combien de temps encore ?
Au fait, vous proposez quoi abel ?
maxou
Pour ceux qui connaissent trop mal la réalité du harcèlement moral et des discriminations pour opinion et activité syndicale dans la Fonction publique, pas inutile de lire 1 peu de jurisprudence administrative:
http://www.legifrance.gouv.fr/affichJuriAdmin.do?oldAction=rechJuriAdmin&idTexte=CETATEXT000007451330&fastReqId=243288224&fastPos=1
On pourra noter 1 grande timidité du juge administratif dans la qualification de harcèlement moral (qui me semble assez en retrait de la volonté du législateur du 17 janvier 2002) mais l'essentiel est sans doute que les choses avancent, lentement, et que la responsabilité de l'Etat dans l'origine de certaines situations inacceptables est reconnue:
http://www.legifrance.gouv.fr/affichJuriAdmin.do?oldAction=rechJuriAdmin&idTexte=CETATEXT000020377607&fastReqId=75884048&fastPos=1
@Maxou
Tout d'abord je tiens à vous rassurer. Jétais membre du PCF, je l'ai quitté, mais je n'ai jamais retourné ma veste ; et si je suis sur ce blog c'est parceque j'ai choisi mon camp - sauf aux présidentielles où ayant à faire au 2ème tour entre un voyou et une illuminée j'ai dû me résigner à voter blanc . La droite n'a jamais oeuvré que pour ses propres intérêts et comme en ce moment les conséquences sont catastrophiques pour la plupart des gens, et la situation très lourde à supporter, elle instaure un régime tyrannesque pour obliger les salariés à plier l'échine. Qu'il me soit permis d'avoir un haut le corps, lorsque j'entends des responsables sydicaux appeler à la modération sur les plateaux de télé et reconnus par M. le ministre du travail comme des gens responsables (sous-entendu : continuez dans ce sens et tout ira bien entre nous !). Mais au bout de mon âge, n'étant pas un perdreau de l'année je me questionne. Face à cette brutalité, à ce mépris faut-il continuer à se contenter de défiler affublés de nez rouges le sourire aux lèvres ?! ou faut-il réveiller notre dignité d'hommes ?
Eh, oui, cher Maxou, la droite ne fait pas dans le social et qui plus est elle nous a bouffé nos acquis sociaux. D'autant plus facilement qu'elle a à faire face à une opposition divisée et truffée de traîtres. Vous trouvez normal que face à ces arrivistes leur propre parti ait fait profil bas ? Il fallait avoir bien peu de fierté pour accepter pareille forfaiture. Ils auraient mérité l'opprobre pulic. Mais il est vrai que depuis la cohabitation Mitterrandienne on ne sait plus trop qui est qui.Les affaires de truandisme en col blanc n'ont même pas inquiété les coupables - tous de blanches colombes - et, toute honte bue, ces rastignac s'offusquent de voir séquestrer les patrons voyous. Et face à l'amalgame pègre-patrons-politique-police et même curaille, je me questionne et si je le fais c'est que je n'ai pas la réponse. Si certains ont lus les ouvrages historiques d'Annie Lacroix-Riz, et notammant " le choix de la défaite ", ceux là ont pu prendre la mesure de l'ampleur de la forfaiture et en même temps du pouvoir dantesque des grandes firmes. Caligula est un enfant de coeur à côté d'elles. Voilà mon cher maxou.
"« Écoutez, si vous me promettez de ne pas parler de politique à vos étudiants et aux autres professeurs, je vous laisse entrer et rejoindre les étudiants »
Je promets et, évidemment, ne tiendrai pas cette promesse, tant le propos est absurde.
J’entre donc avec l’horrible certitude que, d’ordre du directeur et probablement du ministère de l’Éducation Nationale, je viens de faire l’objet d’une « interdiction politique ». Pour la première fois de mon existence, en France.
Je n’ai réalisé que plus tard, après la fin de la visite se terminant au labyrinthe du Jardin des Plantes, à quel point cet incident était extra-ordinaire et révélateur d’un glissement angoissant de notre société. Rétrospectivement, j’ai eu peur, très peur…"
http://www.bakchich.info/Liberte-d-expression-en-danger,07535.html
@ Abel p235
Avez-vous lu Le Grand Bond en arrière, de Serge Halimi ?
Ou son interview chez Mermet qui repasse actuellement ?
http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=1669.
Vous vous sentirez moins seul.
Il y a un demi-siècle, le néo-libéralisme tel que le voyait Hayek, paraissait une utopie. Aujourd'hui, c'est sortir du néolibéralisme qui semble utopique !
Pourtant, l'échec de ce système est là, bien visible. Mais tous les médias non électroniques, stipendiés par les néocons, disent que c'est la voie.
Soyons fermes : Hayek a triomphé par sa ténacité. A notre tour !
Deux choix : nous ne faisons rien, et l'effondrement aura quand même lieu, mais ce sera encore l'Europe d'en bas qui sera la plus touchée. Essayons
de faire la cohésion, en commençant par un vote de refus bien vigoureux aux élections européennes. Après, dresser des plans de bataille, si l'opposition est suffisante.
@Maxou
Difficile parfois de faire la part des choses sur les enjeux internationaux et les pays dits "socialistes" avec l'info sous le prisme occidental, il n'y a qu'à voir ce que nos journaux font de la Palestine pour s'en convaincre...
En ce qui concerne Cuba, je ne serai pas aussi catégorique que toi, quand on pense à l'embargo qu'ils subissent tandis que les relations commerciales entre USA et Chine ou d'autres pays pas plus démocratiques sont florissantes...résister si longtemps face au géant Américain, les Cubains auraient-ils pu se le permettre avec un régime plus souple ?
Ensuite, j'ai tendance à relativiser les quelques dizaines de prisonniers politiques quand on voit l'enfer que vivent les haïtiens, les Colombiens et tous les Sud Américains vivant ds la misère.Et puis, l'on sait bien que,malheureusement, des prisonniers politiques il y en a partout, aux USA, ds de nombreux pays Latino-Américains et même en France, regardez Julien Coupat !
@marj,
Bonsoir marj, je ne comprends pas votre message ?
@ Maxou
Elle a confondu avec mon post dont vous donniez un extrait en début du votre. Comme quoi les gens ont des lectures sélectives !
" Comment la finance a conquis et ruiné l’Amérique " par Simon Johnson
http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2683
A qui le tour ? L'Europe ?
" Le désastre irlandais " par Thomas Piketty
http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2664
Bonjour à vous,
Le texte unitaire pour le 1° mai et les commentaires de la Fédération:
« POUR UN GRAND 1er MAI DE CONVERGENCE DES LUTTES
Après les mobilisations des 29 janvier et 19 mars, c'est un 1er mai exceptionnel qui se prépare dans toute la France. Pour la première fois depuis longtemps, en effet, toutes les organisations syndicales y appellent ensemble et prévoient plus de manifestations qu'il n'y en a eu le 19 mars. Cela fait maintenant plusieurs mois que la colère sociale grandit dans le pays, multipliant les actions les plus diverses. La défense de l'emploi et le refus des licenciements sont à l'origine de conflits de plus en plus nombreux. Des secteurs comme l'université et l'éducation, la santé ou la Poste sont mobilisés depuis des mois. D'autres comme EDF-GDF intensifient leurs actions. Le 1er Mai peut constituer une étape supplémentaire dans la convergence et la généralisation de mobilisations sociales dont le mouvement des Antilles, notamment, a montré l'efficacité »
http://lafederation.org/index.php?option=com_content&view=article&id=177-pour-un-grand-1er-mai-de-convergence-des-luttes
:
@Maxou
"Ce fut dur pour beaucoup d’admettre que ni l’URSS (d’autrefois), ni la chine, ni Cuba ne sont des régimes communistes (ou plutôt socialistes), mais des dictatures. Mais alors que la vérité crevait les yeux, il a fallut justifier l’injustifiable. Voilà ce qui a tué la gauche. On ne peut pas continuer à rejeter la faute de ses propres erreurs sur le dos des adversaires."
J'ai peut-être des problèmes de vision et d'expression ou râté un épisode...mais il me semble que mon message répond à celui-ci, lui même signé "Maxou"...
@ Hold up (241)
"La faillite menace l'Europe : le Royaume-Uni pourrait être la première victime"
http://www.moneyweek.fr/conseils/00743/angleterre-faillite-fmi-crise-europe.html
Ah d'accord...je viens de lire le message posté plus haut par Abel dont Maxou avait extrait un passage...
@Abel et Maxou Excusez moi donc pour "ma lecture sélective", effectivement je n'avais pas lu le message d'Abel,mais ce petit malentendu vient aussi du fait que la citation aurait dûe être mise entre parenthèses...
@maj,
puisque vous insistez, oui prenez des lunettes si vous voulez, mais le passage auquel vous faite allusion n'est pas de moi mais de abel post 230.
Alors du calme il vous le voulez bien, détendez vous Merci
amicalement
maxou
En juin - Votez " Front de Gauche " !
Car n'oubliez pas celles et ceux qui ont honoré le peuple et qui ne l'ont pas trahi après le vote majoritaire de 2005 contre le traité de Lisbonne. Traité adopté dans le dos des populations et qui va maintenant nous écraser un peu plus en accélérant le néolibéralisme paneuropéen et les dérégulations de tous ordres - toujours dans le sens de la finance et des super-possédants. La démocratie ? Où ça ?
Pour consulter la liste des élus du peuple qui ont trahi le peuple à Versailles le 04/02/2008 -
http://www.assemblee-nationale.fr/13/scrutins/jo9000.asp
@Maxou
Merci pour votre conseil mais pas de problème / à la détente, ça n'était pas la question...juste un petit malentendu tout bête et il est clos !
Passons donc à autre chose de plus constructif.
Amicalement
@maj,
Aucun problème pour moi, le petit conseil n'était pas bien méchant, de plus il est vrai que mon message n'était pas très clair.
Vous avez raison passons a autre chose de plus constructif.
Amicalement