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04mai 09
J'écris, juste avant de m'envoler pour le grand meeting du Front de gauche à Sète. Il s'annonce exceptionnel, me dit-on. Cette semaine, j'ai fait deux fois le premier Mai. A Bordeaux et à Paris. Chaque fois j'ai trouvé cette ambiance si dense qui fait sentir l'énergie montante du pays. Evidemment je suis aussi dans l'émotion de l'accueil qui m'est réservé partout. Si chaleureux, si amical. Je l'analyse correctement, je crois, en disant que c'est une façon de dire : «on ne se laissera pas faire, nous non plus». Je représente cet état d'esprit, d'une certaine façon, pour un certain nombre de gens. Ca ne vaut pas adhésion, ni même vote. Juste un signal de connivence. Mais c'est si important qu'il aille dans ce sens. Pas une image télé sur notre point fixe de Paris, ni celui de Bordeaux. Dans les deux cas nous sommes pourtant hyper nombreux. 4 500 personnes ont signé notre comité de soutien à Paris, un millier a acheté notre tee-shirt «casse-toi pov' con» ! Ca, c'est plus sûr que des images télé. Mais quand même. Hier je suis rentré de mon pauvre jour de pause pour participer à une émission de télé, à «dimanche plus». J'avais bossé tous mes dossiers. Pour rien. C'était juste un traquenard ordinaire avec questions fieleuses et interruptions permanentes. En fait, j'ai eu droit au déroulé de l'argumentaire du PS contre le Parti de gauche, parfois au mot près ! Du coup c'est moins dur de savoir qui a écrit le jeu de questions dans l'équipe. Mais à quoi ça m'avance ? Quel dommage. Quel gachis ! On aurait pu parler du fond. Tant pis. Il ne faut plus y penser, me dit-on. Mais comment faire quand je mets en regard le travail préparatoire, le week end bousillé, les camarades qui attendaient ça comme une grande émission pour eux et ainsi de suite. Tout ça pour ça ! J'ai aussi en travers de la gorge que le suivant sur le plateau ait été Le Pen. Personne ne m'en avait parlé. Je comprends le coup. D'une part l'émission se débarrasse sur un week end de pont d'une obligation incontournable du point de vue des comptages du CSA. D'autre part établir un parallèle entre «deux extrêmes» que le ton agressif de la journaliste met en scène.Tant pis pour moi. Chaque fois qu'on croit à autre chose qu'à un coup fourré on se fait avoir. Je ne devrais jamais l'oublier. Pourtant, à l'inverse, ce week-end est parue une interview de moi bien travaillée dans «Le Monde». Vous pouvez la lire à la suite.
Interview dans Le Monde du 3 mai 2009
Après un 1er mai réussi, comment analysez-vous la crise sociale que connaît le pays depuis trois mois ? Reflète-t-elle une colère globale ?
Oui. Mais il faut être lucide sur cette colère. Les gens ont peur de ne pas avoir d’avenir. Ils sont révoltés car ils trouvent que les conséquences de cette crise sont injustes. Mais annoncer tous les jours la révolution c’est de la manipulation. Il y avait bien plus de violence dans les années 70. Moi je vois aujourd’hui un monde qui part en petits morceaux. Et un grand désarroi. Il y a donc une immense disponibilité envers la gauche. Elle est pourtant absente. Voila le drame.
Soutenez-vous la démarche d’Olivier Besancenot qui appelle à une marche nationale des sans emplois ?
Cela me trouble un peu. Le politique n’a pas à surgir, comme ça, dans le mouvement social en donnant des consignes. Les syndicats, par leur unité, ont levé le couvercle de la résignation sociale. Notre responsabilité est de lever la résignation politique. Le lien du social au politique n’est pas mécanique. Regardez la Guadeloupe. Ce qu’a fait le LKP est remarquable mais le mouvement social s’est arrêté aux portes du politique. A nous d’offrir une alternative politique plutôt que de faire des surenchères avec les syndicats.
Partagez- vous le pronostic de Dominique de Villepin qui évoque un « risque révolutionnaire »?
Il voit ça comme un risque ; pour moi, c’est plutôt une chance. Sinon, comment le pays va-t-il sortir du trou noir ? Les gens qui perdent leur travail ont un vécu de bêtes prises au piège. Comment finir de payer la maison ou les études des gamins ? Les chefs politiques leur parlent une langue étrangère, tellement loin de la réalité ! Ils se comportent en commentateurs et non en acteurs. La plupart d’entre eux ne sont pas mentalement préparés à cette crise. Ils ont bien vécu les vingt glorieuses du libéralisme. Ils ont du mal à admettre ce qui arrive. Ils sont dans le même état de sidération que celui dans lequel la gauche s’est trouvée après l’effondrement du mur de Berlin : une incapacité à nommer ce qui se passe, à proposer autre chose. Ils ne parviennent pas à comprendre que le monde d’hier est bel et bien fini.
Qui mettez vous derrière ces « ils » ?
Tous les « importants ». Mais d’abord Nicolas Sarkozy. La droite, il faut le reconnaître, a un vrai chef de guerre. Il a le sens des situations de lutte. Il pense tout en termes de combat. Il projette toute son énergie sur un seul objectif : « profiter de la crise » – ce sont ses mots – pour faire ce qu’il appelle des « réformes structurelles ». Il est dans une logique de confrontation sociale. Mais sa vision pour la France est très datée : les années Reagan.
François Bayrou annonce qu’il est entré en résistance contre le Sarkozysme. Pourrait- il un jour devenir votre allié ?
C’est un homme qui tient tête. Il exprime des valeurs utiles à notre temps. Mais son programme économique est de droite et il ne s’en cache pas. N’oublions pas les leçons de l’histoire : l’illusion centriste a été mortelle pour la gauche partout où elle a été pratiquée en Europe.
C’est un avertissement en direction de vos anciens amis socialistes ?
Ah mes socialistes ! Ils sont toujours entre deux chaises : Martine Aubry est archaïquement social-démocrate. Elle vit dans un monde qui n’existe plus : celui du compromis social entre capital et travail dans le cadre de l’Etat nation. Le PS pense que le capitalisme a oublié le social et qu’il suffit d’en mettre un peu pour avoir une société plus juste. Combien de temps cette bulle d’illusions va-t-elle mettre pour éclater ? Quand on vit une récession d’une telle ampleur, on ne peut plus faire croire qu’un petit coup de croissance à l’ancienne suffira à panser les plaies. Je prône l’insurrection civique pour tout changer et organiser la transformation autour trois axes : la planification écologique, la refondation républicaine et un nouveau partage des richesses.
Dans vos prises de position récentes, vous semblez plus indulgent envers Ségolène Royal.
Ce qui me plaît chez elle c’est qu’elle cogne. Elle a une forme d’obstination contre Sarkozy qui est plutôt roborative. La gauche ne cogne pas assez car le parti dominant, le PS, est dans la connivence. Voyez son positionnement européen : des promesses incompatibles avec le Traité de Lisbonne qu’il soutient comme Sarkozy. Un autre exemple : quand le PS continue à cultiver l’illusion qu’il veut mettre en place une régulation du capitalisme, de quoi parle-il ? de l’OMC et du FMI, deux institutions dont le cœur des politiques est le contraire de ce qu’il faut faire !
Vous trouvez la gauche en petite forme face à la droite ?
Hélas oui. A droite ils assument la situation, ils se battent. A gauche, la social-démocratie est tétanisée. A droite, la relève est flamboyante : Villepin le romantique, Bayrou le Quichotte. La gauche dominante est terne. La droite a mis les bottes, les sociaux-démocrates sont en pantoufles.
L’émiettement de la gauche n’est- il pas une opportunité pour Nicolas Sarkozy ?
Bien sûr que si. C’est la raison pour laquelle j’ai essayé de rassembler ce qu’on appelle l’autre gauche et proposer de bâtir un bloc politique qui assume sa diversité et qui, avec un programme anticapitaliste, essaie de construire une nouvelle majorité politique. Les communistes ont aussi cette vision. Mais pas Besancenot. Le NPA a choisi la voie d’un parti d’avant garde qui se construit dans la délimitation politique avec le reste de la gauche. Si on avait réussi un rassemblement large, on pouvait espérer passer devant le PS aux européennes et construire un programme de rassemblement de toute la gauche sur une ligne de rupture. Cette perspective est reportée. Mais si, malgré tout, le Front de gauche crée une dynamique et rassemble largement, comme je le vois dans le Sud-Ouest, on aura réussi. Après, mon objectif est de poursuivre ce front, un peu comme Die Linke en Allemagne.
80 commentaires à “Avant Sète”
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je te le dis avec bcp d'amitiés, mais je n'ai aucune espèce de sympathie pour ces assassin de l'ETA.
Si tu lis les thèses qu'ils défendent, tu t'apercevras rapidement qu'ils ne sont en rien recommandables. La supériorité de la dite "race" basque me fait autant vomir que celle de la prétendu "race" aryenne.
Ceci dit, je ne suis pas certain qu'une alliance entre le PSOE et le PP soit une bonne solution non plus, mais au jour d'aujourd'hui le PSOE paye chèrement ses compromissions avec le régionalisme de l'époque de Gonzalez.
A choisir je suis même heureux que le pouvoir change dans cette région d'Espagne.
?
Je ne sais pas comment vous faire comprendre qu'au Havre mon journal n'est pas au courant du Front de gauche !
Mais comment peut-il trouver un sondage qui donne 6% au PCF alors qu'il n'y a pas de liste au nom du PCF !
@Maxou
Je vois que tu t'inquiète alors dis-toi qu'au Havre les journalistes sont des cons.
5 mai 2009 à 20:54
Avec vous vu le post 33,
sondage Ipsos,
dans mon journal quotidien un sondage donne le UMP avec 27% suivi du PS avec 23%, le Modem 11%, Europe écologie 10%, NPA 7%, PCF 6%, et FN 5%
Il n’y a même pas de Front de Gauche, si ça c’est pas scandaleux ?
Mais apparemment vous n’avez pas vu !
Mais c'est partout pareil, rassure-toi! On fait tout pour gommer l'existence du front de gauche, de même qu'on refait des sondages pour les prochaines présidentielles avec les mêmes qu'en 2007! Sarko, Ségo, François et les autres, comme si en 2012 la donne allait être identique!
je l'ai dit et le répète, j'ai vu énormément d'autocollants front de gauche le 1er mai, alors qu'en mars, il y en avait fort peu. Et nombre de gens à qui j'ai distribué des tracts pour le meeting du 15 à nancy m'ont dit qu'ils viendraient, y compris des copains du NPA, qui se disent "troublés"!
LE PILLAGE :
Les banquiers ont pillé les coffres publics, par David Leonhardt,New York Times
"En 1996, deux économistes avaient publié une recherche, intitulée avec une charmante simplicité : « le pillage ».
Les auteurs étaient George Akerlof, qui allait plus tard se voir décerner un prix Nobel, et Paul Romer, un expert renommé de la croissance économique. Dans cette publication, ils affirmaient que plusieurs crises financières ayant eu lieu dans les années 1980, comme par exemple la bulle immobilière texane, avait été provoquées par des investisseurs privés qui s’étaient servi du gouvernement. Ces investisseurs avaient emprunté d’énormes sommes d’argent, fait de grands profits lorsque les affaires allaient bien, puis s’étaient défaussés sur le gouvernement pour les pertes prévisibles qui s’ensuivraient."
http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2700
Les Amers-y-Cains (etatsuniens) continuent de (faire semblant de) croire que les PS européens sont vraiment socialistes alors qu´eux ils ne sont que vraiment capitalistes: Il n´y a pas qu´eux qui le croient.Zapaterín,Barroso,Blair;Royal le croient aussi...
http://www.insurgente.org/modules.php?name=News&file=article&sid=16633
Le 7 JUIN Votez" Front de Gauche !", comme MOI...ou NPA comme "Langue Rouge "...Vous êtes libres de choisir, mais VOTEZ !
Le 7 juin, deux possibilités, un seul vote :
"LE VOTE CASSE TOI PAUVRE CON " !
Il est certain que ça aurait eu plus de gueule avec les uns plutôt que sans eux.
Tant pis ! A don'f !
Anne-Sophie Lapix est une femme qui ne mérite pas sa carte de presse. elle est aux ordres du pouvoir c'est un scandale. Sa prestation sur Dimanche plus lorsqu'elle a fait semblant d'interviewer Jean-Luc est un des plus beaux exemples, pour le prochain livre sur les chiens de gardes médiatiques.
Réaction par rapport à l'émission "on refait le monde" sur RTL:
Eric Raoult: "Des choses très concrètes qui s'appliquent aux choses." et "Moi je vais bien quand ça va bien." Quand est-ce que la France arrête d'élire des demeurés?
Plus sérieusement. J'ai toujours une appréhension avec Jean-Luc Mélenchon quand on frôle la question Israël/Palestine. Cela s'est vérifié ce soir. Dans une fugitive intervention, Jean-Luc Mélenchon esquisse une défense de Philippe Val par rapport à Marine Le Pen qui le compare à Polpot ("Val n'est pas assassin"). Jean-Luc Mélenchon a autre chose à faire que de défendre un type aussi écoeurant que Val.
Bien pire ensuite: coup de gueule de Mélenchon sur Dieudonné. Franchement comme coup de gueule y'avait mieux (celui de Marine Le Pen, malgré ce que cela me coûte et malgré son hypocrisie, était bien plus pertinent sur les banques qui se refont tranquillement de superbes marges).
Le plus dangereux au-delà de ça: un glissement linguistique et sémantique est en train de s'opérer tranquillement dans les médias, assimilant antisémitisme à antisionisme. Or ces deux termes, intrinsèquement, n'ont rien à voir. L'idéologie sioniste est une idéologie raciste, au même titre que l'idéologie antisémite (et faut-il rappeler que les palestiniens sont sémites?). L'antisionisme procède donc exactement à l'inverse de l'antisémitisme.
L'actualité est cruel: Mélenchon fait son coup de gueule sur Dieudonné, pendant que la France (pas la mienne, celle de Kouchner, de Sarkozy et du CRIF) va accueillir Lieberman, dirigeant fasciste et raciste d'Israël, accessoirement ministre des affaires étrangères.
Le manque de lucidité de JL Mélenchon sur la question d'Israël m'afflige beaucoup, tant il est par ailleurs si remarquable sur les questions économiques, sociales et même sur la question de la guerre en Afghanistan. Moi qui espère trouver en Mélenchon une espèce de Monde Diplomatique politique, un Lordon de l'économie, un Maurice Lemoine de la question vénézuelienne, un Gresh de la géostratégie mondiale, un Dominique Val (à ne pas confondre) du conflit israëlo-palestinien...
Est-il vrai d'autre part que Mélenchon se rende régulièrement au dîner du CRIF, cette assemblée de flagorneurs éhontés, uniquement préoccupée de camoufler les horreurs israëliennes et de se foutre dans la poche les politiciens et les "journalistes" français?
Art : Partage du sensible et nouvelles frontières de l'éveil
Internet : remise à plat du capitalisme dans son économie avec émergence de nouveaux pouvoirs autonomes et conscients
Hadopi : Fin de la présomption d'innocence - Culture de la suspicion - Retour de la dictature politique
Quand certains artistes instrumentalisés pactisent avec le pouvoir antisocial tandis que d'autres refusent de devenir des auxiliaires de Police :
"Lettre ouverte aux spectateurs citoyens"
Des artistes s’élèvent contre la loi Création et Internet, qu’ils jugent purement répressive, et appelent à un changement des mentalités.
Loi "Création et Internet"
Par Chantal Akerman, Christophe Honoré, Jean-Pierre Limosin, Zina Modiano, Gaël Morel, Victoria Abril, Catherine Deneuve, Louis Garrel, Yann Gonzalez, Clotilde Hesme, Chiara Mastroianni, Agathe Berman et Paulo Branco.
Lettre : http://www.ecrans.fr/Lettre-ouverte-aux-spectateurs,6877.html
Vous avez raison Jean Baptiste #57
Le silence le plus absolu dans les médias sur la question du droit de la Palestine à avoir un état, sur le blocus criminnel de Gaza par les israeliens qui continue.
Silence absolu sur les atrocités assassines commises par israel.Et en plus ils dévient l´attention sur des `personnages secondaires comme Dieudonné qui doit avoir droit à la liberté d´expression et à la liberté de parti politique. Le problème c´est que Mélenchon est resté trop longtemps au PS pourri, pour qu´il puisse être vraiment de gauche.Il suffit de lire ici les critiques constantes au NPA, mais aucune profonde à l´UMP ou au PS, pour se rendre compte que la gauche vraie, est ailleurs.
Quand on est con on est con; disait Brassens. Par extention: quand on est de droite on est de droite, quand on est Amer-y Cain on est Amer-y-Cain; et c´est le cas d´Obama justement qui n´a rien fait pour changer les relations etatsunis-Cuba.
Le poète et chanteur Cubain Silvio Rodríguez s´est vu refuser le visa (à Paris) pour aller au Madison Square Garden chanter en hommage des 90 ans du grand chanteur et poète Pete Seeger qui fit la guèrre d´Espagne dans les Brigades Internationales.
Rien n´a donc changé. Obama va faire à la fin exactement (au millimètre) la même politique que Bush; quand on est de droite on est de droite; quand on est amerloque on est amerloque...
http://www.insurgente.org/modules.php?name=News&file=article&sid=16621
@Maxou
Ben ouaih, ça montre surtout que ce journal n'est pas trés rigoureux ni trés sérieux, comme bcp d'ailleurs...vous devriez envoyer un correctif en disant ce que vous pensez !
Bonjour,
pas encore lu, mais un lien sur le Front de Gauche sur le site Marianne2:
http://www.marianne2.fr/Le-Front-de-gauche-a-la-conquete-de-l-Europe_a179358.html
Jean Baptiste, lis cela. Je ne sais pas si Jean-Luc Mélenchon a été maladroit sur la question palestinienne mais ce communiqué est clair et juste.
Communiqué du PG à l'occasion de la visite officielle en France d'Avigdor Liberman, ministre Israëlien des affaires étrangères
Mardi, 05 Mai 2009 18:46
La visite officielle en France, mardi 5 mai, du ministre aux positions ultra-nationalistes et d'extrême droite, Avigdor Lieberman est l'occasion pour le Parti de gauche (PG) de rappeler fermement son attachement à l'établissement d'une paix juste et durable au Proche-Orient. Celle-ci passe par la création, au côté d'un Etat d'Israël reconnu et sûr, d'un Etat palestinien viable et souverain. Le PG condamne les transgressions répétées du droit international du gouvernement israélien dans la bande de Gaza et en Cisjordanie, ainsi que toutes les formes de recours à la violence.
Conforme à sa vision laïque des relations politiques et internationales - où la laïcité préserve un espace de construction politique de la paix et rend possible la prééminence du droit - le PG refuse toute instrumentalisation communautaire du conflit israélo-palestinien et soutient ardemment les militants laïcs qui, en Palestine et en Israël, se battent inlassablement pour la paix et contre les intégrismes religieux.
Sur ces bases, la PG demande au gouvernement français d'œuvrer, directement, au sein de l'Union européenne, et des Nations Unies, pour :
- que soit levé, de manière immédiate et inconditionnelle, le blocus imposé à la bande de Gaza ;
- que soit suspendu l'accord d'association Union européenne / Israël, tout rehaussement des relations UE / Israël, toute coopération militaire de la France avec Israël tant qu'il ne se conformera pas au respect du droit international ;
- qu'Israël mette un terme à sa politique de colonisation et à la construction du Mur dans les territoires palestiniens et respecte les résolutions des Nations Unies.
- Que les exportations européennes de matériel militaire à destination du Proche-Orient soient immédiatement suspendues
Wouh, les enfants, Marianne2 se lâche!
"De son coté, Bayrou avec la sortie de son bouquin a de nouveau la faveur de médias et s’impose de plus en plus comme l’opposant numéro 1 à Sarkozy. Mais c’est davantage du coté de Mélenchon qui vient la principale menace pour le PS.
Même si les sondages ne créditent encore le front de gauche que de 5.5%, il semble bien bénéficier d’une réelle dynamique en sa faveur. Les sondages montent. Mélenchon crève l’écran à chacune de ses interventions dans les médias. Et 15 économistes, parmi lesquels Jacques Sapir, viennent de signer un excellent texte de soutien intitulé « Pour sortir du dirigisme libéral » ce qui est un signe certain d’un début d’engouement des milieux intellectuels pour cette nouvelle gauche. Si les catégories populaires, toujours tardives à se manifester dans les sondages, se laissaient séduire par la gouaille de Mélenchon et son discours sans concession, un renversement brutal du rapport de force pourrait bien avoir lieu dans un remake des européennes de 1994, qui avaient vu le présidentiable du PS de l’époque (Michel Rocard) exploser en plein vol et ne jamais s’en remettre. Mais cette fois, ce ne serait pas seulement un présidentiable qui disparaitrait, mais le parti tout entier en tant que force d’alternance au niveau national."
"Il n’y a même pas de Front de Gauche, si ça c’est pas scandaleux ?
Mais apparemment vous n’avez pas vu !"(maxou)
Hi hi moi j'ai fait mon entrée fracassante dans la vie politique et militante en 1981, au moment de l'éclatement du comité paritaire entre Lambert et Moreno
nietzschéen éternel retour du même ou jeunesse éternelle?
comme quoi le monde d'aujourd'hui n'est pas 100 % désespérant
il n'y a pas qu'en Cisjordanie et à Gaza que l'Etat d'Israël bafoue le droit et les résolutions des NU
et puis pourquoi Lieberman n'est il pas clairement désigné comme ouvertement raciste?
il n'y aurait aucun scandale à ce qu'1 ministre nationaliste (même "ultra") soit reçu par le MAE et l'Elysée
1 type ouvertement raciste c'est différent
Jean Baptiste et Sopadeajo (qui fait dans la démagogie la plus complète: ainsi on soutiendrait l'UMP!)
Il me semble que les choses essentielles sont dites par le PG à propos de la question palestinienne
1) levée du blocus: c'est la question principale, car il est scandaleux qu'il persiste.
2) arrêt de l'accord de "rehaussement" des liens d'Israel avec l'UE. Ce qu'il est essentiel de dénoncer en période d'élections européennes, et de l'envoi d'armes.
3) arrêt de la colonisation de la cisjordanie, du mur etc..
4) un etat palestinien.
Il y manque le fait de parler à toutes les forces en présence (y compris le Hamas si on veut être crédible) sans discrimination, en espérant que la réconciliation hamas/fatah se fasse au plus vite car on ne défend aucune organisation en particulier mais le PEUPLE palestinien dans son ensemble (et ce n'est pas à nous de dire: cette organisation et pas celle-là. C'est le peuple qui choisit et nous c'est le peuple qu'on soutient) donc nous appelons de nos voeux à l'unité de ses organisations.
53% des français mécontents de la politique de Sarko. Donc, 43% ne la désapprouvent pas. C'est encore beaucoup trop !
Je vote pour Anny-Paule post 43 contre langue-rouge post 40.
Et vous?
Nipontchik
Tu chipotes: le communiqué du PG dit que les thèses de Lieberman sont ultranationalistes et d'extrême droite et toi tu trouves que ça va pas car elles n'ont pas été qualifiées de "racistes"! Avec ça on a beaucoup avancé! Tu trouves pas que tu cherches vraiment la petite bête.
Tu dis soutenir le FdeG, est-ce que ton soutien va jusqu'à participer aux réunions, et distribuer les tracts etc... ?
La réalité du capitalisme sécuritaire, augmentation de la criminalité et plus forte exposition des petits commerces, et puis 1 gros businessde matériel "sécurisant" (sécurisant surtout les profits du grand capital):
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2009/05/02/01016-20090502ARTFIG00597-les-braquages-de-commerces-explosent-.php
Mon soutien au FG est raisonné, raisonnable et critique; il n'a rien d'illuminé ni de transcendant.
Donc j'ai bien été à quelques réunions publiques, où je suis parfois intervenu pour donner du contenu.
1 ensemble de raisons politiques et perso liées à ma situation professionnelle m'empêchent d'aller pratiquement plus loin. Et surtout j'ai les yeux et les oreilles grands ouverts, j'ai différentes sources (en fait il s'est avéré que je connaissais par différents circuits depuis des années des gens qui sont maintenant au PG) et je méfie des illusions qui peuvent naître lors de la création d'1 "nouveau" mouvement (2 exemples presque historiques: le MPPT et les comités Juquin...).
L'Huma a calirement et justement qualifié Lieberman de raciste, ce dont il ne se cache pas vraiment (au contraire d'autres sionistes qui nient que leur courant soit une forme de racisme).
Tous les assassins, les criminels de guerre, les régimes répressifs ne sont pas racistes.
Il peut aussi dans certains cas s'avérer contreproductif médiatiquement de qualifier et de mettre dans le même sac raciste toutes les composantes du gvt israélien (dont les travaillistes). Le terme de "nationaliste" n'est dans pas mal de cas pas péjoratif.
Alors que celui de raciste l'est; et dans le cas de Lieberman c'est avéré.
70. toto dit:
6 mai 2009 à 9:27
Je vote pour Anny-Paule post 43 contre langue-rouge post 40.
Et vous?
Je vote pour Hold-up post 56 contre l'UMP et le PS.
@baluzo24
"Ce qui est dur ce n’est pas l’énormité de la tache mais la magnitude du courage"
Magnifique !
J-LMélenchon et c° + Le Front de Gauche :
l'Insurrection (électorale) qui vient -
"Une grille d'analyse du champ politique en mutation" par Malakine.
"Selon cette grille d’analyse, les deux partis qui se sont succédé au pouvoir depuis trois décennies sur la base du « consensus de Bruxelles », sont entrés dans une profonde crise idéologique, incapable de penser l’écroulement du système dans lequel ils avaient forgé leur catéchisme. La droite attend bêtement la reprise pour reprendre avec entrain son chant des réformes d’adaptation à un ordre économique pulvérisé par la crise. Quand à la gauche, pour reprendre l’excellente formule du sénateur Mélenchon, «Elle vit dans un monde qui n’existe plus : celui du compromis entre le capital et le travail dans un cadre national »
Article complet (à lire) :
http://www.marianne2.fr/Le-Front-de-gauche-a-la-conquete-de-l-Europe_a179358.html
O.K Pierre L
L'essentiel est: VOTER contre l'agité de l'Elysée véritable catastrophe nationale.