10mai 09
Cette semaine a été plus mouvante encore que les précédentes. J’en parle. Tous les efforts de campagne semblent pourtant se briser sur l’annonce que le taux d’abstention aux élections sera record. On se demande si ce n’est pas plutôt un souhait pour certains. Comme d’habitude, une totale hypocrisie règne. Pourquoi les Français s’intéresseraient-ils à une élection dont aucun enjeu n’est évoqué? Ils n’entendent parler que de la compétition politicienne entre les partis qui présentent des listes! L’étouffoir semble sans faille. Le double langage joue un grand rôle dans l’affaire. Les deux premiers partis dans les sondages, l’UMP et le PS, rivalisent d’audace dans leurs revendications à l’égard de l’Europe. Mais les deux se gardent bien de dire ce qu’ils y font réellement. Ça intéresserait pourtant bigrement le débat. Par exemple le vote des députés UMP et socialistes français sur les directives électricité le 22 avril dernier ? Rien pas un mot. Nulle part. Il y a de quoi. Ils ont honte, c’est sûr ! Donc je décide de consacrer une bonne partie de cette note à un projet particulièrement condamnable qui bénéficie de l’accord de l’UMP et du PS depuis quelques temps déjà. Il s’agit du projet de formation d’un grand marché libre et sans entrave entre les États unis d’Amérique et l’Union Européenne. Il se mettra en place en 2015. Et cela n’est débattu nulle part.
PERIPLE
J’ai fait un périple bondissant entre Paris, Sète (lundi, six cent au meeting), Auch (mercredi, trois cent au meeting), et Besançon (jeudi, huit cent au meeting). Dans de tels cas, la fatigue vous expédie dans un état bulleux où le souvenir des jours qui passent s’estompe dans un brouhaha mental bourdonnant. Christian Piquet, que j’ai croisé à Besançon, me confie ne plus se souvenir certains jours d’où il se trouvait la veille. Moi de même. Chaque fois que j’ai un membre du bureau du parti de gauche au téléphone, je note qu’il lui est difficile de me parler d’un fait de plus de deux jours. Tous tirent sur la corde, parfois davantage que moi. Mais c’est là notre la tactique de campagne: construire un socle de soutien solide à partir de milliers de réunions qui mettent en mouvement tout le premier cercle de la gauche. Il est impossible de compter sur autre chose pour contrebalancer l’étouffoir national. Il faut répéter les arguments. Ceux qui les adoptent sont ensuite des relais d’opinion imparables que le système ne peux plus contenir. Il faut répéter. Sans relâche. Mon luxe alors, quand vient la pause, c’est de ne plus m’entendre parler… Je deviens alors un «taiseu» par gourmandise. Ce que l’on appelle la vie privée n’y trouve pas son compte, c’est sûr.
DES BONNES NOUVELLES ET D’AUTRES
L’autre jour j’ironisais, en conférence de presse, sur l’UMP qui distribue des tracts à Paris, gare Montparnasse sur les prochaines élections régionales alors que nous sommes à un mois des élections européennes. Retour de bâton, un journaliste me dit: «oui, mais vos amis en font autant! Voyez madame Clémentine Autain fait une réunion à Nîmes sur le thème de l’unité de l’extrême gauche aux élections régionales. Et en plus c’était le jour du discours de Sarkozy sur l’Europe!» Et en plus dans la circonscription où je me présente! Tant pis pour moi. Comme avait dit Clémentine après avoir renvoyé si injustement tout le monde dos à dos à propos de l’échec d’un front de toute l’autre gauche: «c’est déliraaaant!». Je me fais à l’idée qu’avec une telle amie je n’ai pas besoin d’ennemi! Par contre les bonnes nouvelles il y en a aussi. Finalement ce sont onze comités départementaux du MRC qui ont décidé de faire campagne avec le Front de gauche dans cette élection. Localement de nombreux militants des Alternatifs donnent aussi le coup de main. Et aussi de nombreux militants de comités anti libéraux. Ma liste dans le Grand Sud Ouest en compte une représentante, en sixième position! Des comités du NPA font de même. Ainsi l’essentiel de celui de Mende et celui de Périgueux, dans le grand sud ouest également où l’on devine que je me tiens informé de tout ce qui aide à faire la différence. Et pour moi la principale différence c’est que nous sommes la seule gauche rassemblée et cela sur une ligne cohérente dans cette élection.
DES SONDAGES
Finalement, petit à petit, si l’on en croit les sondages, notre travail de terrassiers laborieux commence à payer. D’un sondage à l’autre nous progressons. Nous approchons du coude à coude avec le NPA. Ce n’est que plus rageant. Car l’autre gauche fait un total de 15 points dans toutes les enquêtes! La question, si elle doit être réglée pour la prochaine étape est quand même de savoir à qui il est donné raison. Aux unitaires ou aux solitaires? Ce n’est pas une question annexe ni même électoraliste. Il s’agit vraiment de savoir quel chemin est désigné par les électeurs de gauche pour le rude bras de fer qui s’engage avec la droite à mesure que le pays s’enfonce dans la crise et que le président dit qu’il va «profiter» de cette crise pour faire avancer sa politique. Certes, à 6% des intentions de vote on ne passe pas en tête! Mais on sait quand même que, la courbe étant ascendante, nous portons un espoir de futur moins désespérant que ne l’annonçait d’abord les enquêtes quand le paysage était pétrifié autour du couple UMP et PS. Reste que la droite et le total de ses intentions de vote restent en tête. Cela signifie que c’est de ce côté que reste le sentiment donné de la force et de la détermination. Donc notre tache en direction des vastes secteurs des personnes désemparées et désorientées reste la priorité. J’estime que nous en sommes dignes du seul fait que nous avons su nous rassembler pour cela.
LE SUJET EST-IL TABOU?
De soir en soir j’évoque dans mes discours un sujet que je juge essentiel à propos de l’évolution de l’Union Européenne. Il s’agit du projet de Grand Marché transatlantique adopté par le parlement européen. Après l’avoir évoqué à BFM devant Kart Zéro, un début de buzz s’est fait sur la toile internet. Puis, faute de rebonds, le tout est retourné aux oubliettes. Je décide donc de publier mon dossier ici. Tel qu’il est présenté il s’agit d’un travail collectif mené sous la houlette de Laurent Maffeis, le responsable de mon bureau à Paris. C’est donc un argumentaire recoupé et vérifié en tous points. Il peut être utilisé en confiance. Après sa présentation au secrétariat du parti de gauche, il est convenu d’en faire une édition à mettre en circulation aussi largement que possible. J’en appelle donc à ceux qui me lisent pour qu’ils fassent connaître les faits et les arguments que j’expose. Si je m’y prends de cette façon c’est que je ne reçois jamais la moindre réponse d’aucune sorte de la part de ceux que j’interpelle. Et ce n’est pas d’aujourd’hui que je le fais. Car depuis 2004, la Commission Barroso et le Parlement européen soutiennent avec un entrain très actif ce projet de constituer un grand marché transatlantique entre l’Union européenne et les États-Unis qui trainait dans les cartons depuis déjà quelques temps. Dorénavant, de sommets en réunions ministérielles, ce projet avance discrètement mais vivement. Au Parlement européen, lors de 5 votes successifs depuis 2004, le PPE (le groupe des partis de la droite européenne) et le PSE (parti socialiste européen) ont donné leur appui enthousiaste à son avancement. Il s’agit bel et bien d’un changement de nature de l’Union européenne. Pourtant, ce projet n’a jamais été soumis au vote des citoyens européens. Ni même au débat public. Et les députés européens PPE et PSE sortants se sont bien gardés d’évoquer où que ce soit leur décision inouïe.
UN VIEUX MACHIN EST DE RETOUR
Le projet d’une «union transatlantique» est en fait une vieille idée. On en trouve une première tentative dès le début de la guerre froide sur différents terrains: militaire mais aussi économique. Mais l’échec du projet de Communauté Européenne de Défense (CED), un projet américain tourné contre l’Union soviétique, avait gelé ce type d’initiative. En France, des élus de la gauche modérée comme Mendès France ou François Mitterrand s’étaient retrouvés avec les gaullistes et les communistes contre ce type de démarche vassalisante. Sur le plan économique, les États-Unis avaient aussi tenté de faire évoluer l’OECE, organisation créée en 1948 pour gérer les crédits du Plan Marshall, vers une zone de libre échange. Mais ce plan avait aussi échoué en raison des projets lancés au même moment par les Européens pour développer leur propre marché commun: la CECA (Communauté économique du charbon et de l’acier) puis la CEE (la communauté économique européenne). Les États-Unis avaient cependant obtenu la création de l’OCDE. Car cet organisme, présenté aujourd’hui à intervalle régulier comme une quasi institution neutre, est bien depuis le début un regroupement politique transatlantique, même si, suivant en cela les fourgons de la nouvelle OTAN, il est aujourd’hui élargi à d’autres alliés des USA. Son but est de défendre l’économie de marché en exerçant un leadership scientifique et intellectuel. Mais tout cela, c’était faute de mieux, dans le contexte des rapports de force de la guerre froide. Comme on l’imagine, l’idée d’un nouveau rapprochement transatlantique a réapparu aussitôt après la chute du mur de Berlin, en même temps que la théorie du «choc des civilisations» qui en est la mise en scène en quelque sorte justificative. En voici un historique, résumé autant que faire se peut.
UN RESUME DES ETAPES RECENTES
En 1995, Bill Clinton, Président des États-unis, Jacques Santer, Président de la Commission européenne, et Felipe Gonzalez, Président du Conseil européen signent le «Nouvel Agenda transatlantique». Deux instances permanentes sont créées et fonctionnent encore aujourd’hui. Elles vont servir de laboratoire au projet de grand marché transatlantique. Il s’agit, d’une part, du "Dialogue transatlantique des législateurs" entre le Congrès américain et le Parlement européen, et, d’autre part, du "Transatlantic Business Dialogue", entre les grands patrons américains et européens.
En 1998, la Commission européenne appuie le projet de «Nouveau Marché transatlantique», impulsé par les commissaires européens les plus libéraux et atlantistes: le conservateur britannique Leon Brittan, l’italien Mario Monti et le libéral allemand Martin Bangemann. Les objectifs de ce marché étaient la création d’une zone de libre échange pour les services, l’élimination des barrières techniques et réglementaires au commerce, la libéralisation des marchés publics, de la propriété intellectuelle et des investissements, ainsi que la suppression progressive des droits de douane sur les produits industriels d’ici 2010. Ce nouveau projet est alors mis en échec par le refus de la France de Jospin-Vedrine et Chirac. Néanmoins, le sommet UE-USA de Londres en 1998 lance un «partenariat économique transatlantique» en vue d’une plus grande intégration économique entre l’Europe et les États-Unis. Ainsi le projet de Nouveau Marché Transatlantique rejetté par les français aura quand même servi de ballon d’essai. Il va rapidement revenir sous un autre nom. Le Parlement européen a adopté depuis 2004 plusieurs résolutions en ce sens, sans la moindre publicité.
A L’HORIZON 2015 !
Dès 2001, dans une résolution sur les relations transatlantiques (17 mai 2001), le Parlement européen voit dans le projet de zone de libre échange des Amériques une opportunité intéressante pour libéraliser plus avant les échanges entre UE et USA. Certes le projet a avorté depuis sous cette appellation. N’empêche que l’argumentaire pour le justifier va continuer à vivre sa vie. Il affirme ainsi que «le Sommet des Amériques, qui s’est tenu à Québec en avril 2001 et était consacré à l’instauration d’une zone de libre échange des Amériques d’ici à 2005, pourrait avoir un impact important sur les relations commerciales traditionnelles établies entre l’UE et les Amériques.» Afin de préparer ces changements, le Parlement invite ensuite la Commission (résolution du 15 mai 2002 Vers un renforcement de la relation transatlantique) « à proposer une actualisation du Partenariat économique transatlantique, de manière à établir un ordre du jour économique plus substantiel.» Pour cela le Parlement «invite la Commission à examiner comment s’exerce l’interdépendance économique entre l’Union et les États-Unis au niveau sectoriel (agro-industrie, automobile, industrie aérospatiale, alimentation et santé, pharmacie, biotechnologie, commerce électronique, etc.), dès lors qu’il existe d’ores et déjà un marché transatlantique dans un nombre croissant de domaines.» ? Ces travaux préparatoires du Parlement européen et de la Commission débouchent en 2004 sur le «projet de marché transatlantique pour 2015». Dans une résolution du 22 avril 2004 sur les relations entre l’Union Européenne et les USA, le Parlement européen consacre un paragraphe complet à la description du projet: «Mise en place du marché transatlantique pour 2015 13. propose le lancement d’un plan d’action sur dix ans visant à approfondir et à élargir le marché transatlantique ainsi que la coopération économique et monétaire transatlantique en vue de mettre en place un marché unique transatlantique pour 2015; invite le prochain sommet UE-États-Unis à constituer un groupe d’experts chargé d’élaborer des propositions spécifiques à cette fin; 14. recommande toutefois une date d’exécution anticipée à 2010 pour les services financiers et les marchés des capitaux, l’aéronautique, l’économie digitale (vie privée, sécurité et droits de propriété intellectuelle), la politique de concurrence et la coopération en matière de régulation; 15. considère que toutes les initiatives susmentionnées devraient conduire le moment venu à la conclusion d’un traité-cadre UE/États-Unis prévoyant la mise en place d’un marché transatlantique visant à instaurer la libre circulation des marchandises, des capitaux, des services et des personnes […]»
En 2006, deux rapports du Parlement européen, coup sur coup, viennent étayer et préciser le projet. En janvier 2006, la Commission des affaires étrangères adopte le rapport d’Elmar Brok. C’est un député allermand de droite, memebre de la CDU. Il se prononce pour un accord de partenariat transatlantique au périmètre élargi (à l’économie, la politique, la sécurité. En avril 2006, moins de trois mois plus tard, la Commission du commerce adopte un rapport d’Erika Mann sur le même sujet. Il s’agit d’une députée allemande de gauche, membre du parti social démocrate allemand, le SPD. Elle propose une procédure pour répondre à cet objectif. Quelle remarquable rapidité! Ici un pas est franchi avec la proposition de la mise en place d’un marché transatlantique sans entraves en 2015. Pour faire du zèle, il est aussi prévu une ouverture anticipée des services financiers et marchés de capitaux dès 2010. On cherche en vain les commentaires et déclarations politiques à ce sujet. Le silence est total. Après ces travaux en Commission, le Parlement européen lui-même vote une résolution du 1er juin 2006 en faveur d’un nouvel accord de partenariat transatlantique qui reprend la substance de ces deux rapports Brok et Mann. Le PPE, les Libéraux et le PSE votent pour. Les socialistes français en font autant et se gardent bien d’en saisir quelque instance que ce soit dans leur parti. La GUE présidée par Francis Wurtz, et les Verts s’y opposent. Cette résolution propose «en matière politique, économique et sécuritaire d’établir une "communauté d’action" UE-USA au niveau mondial et régional». Elle reprend l’objectif d’un «marché transatlantique sans entrave en 2015». Elle propose enfin de transformer le Dialogue transatlantique des législateurs (DTL) en une véritable «assemblée transatlantique».
UNE ACCELERATION FERME
Le projet de grand marché transatlantique tardant à se concrétiser, le Parlement européen vote en avril 2007 une nouvelle résolution. Elle renouvelle son soutien à un marché transatlantique sans barrières douanières, avec des règles harmonisées, pour 2015. Le Sommet UE-USA de Washington donne une impulsion décisive au projet le 30 avril 2007. Barroso, Merkel et Bush adoptent un «Programme cadre pour l’avancement de l’intégration économique transatlantique». Et le sommet met en place un «Conseil économique transatlantique» qui est coprésidé par le Vice-Président SPD de la Commission européenne Günter Verheugen et Al Hubbard le directeur du National Economic Council à la Maison banche et composé à parité de représentants de la commission européenne et de représentants de l’exécutif américain. Dans une résolution du 8 mai 2008, le Parlement européen se félicite de l’avancement du projet et notamment de la mise en place du Conseil économique transatlantique. «Le Parlement réitère son avis selon lequel un marché transatlantique efficace et compétitif forme une base propice à l’établissement ferme du partenariat transatlantique, qui permettra à l’Union et aux États Unis de relever ensemble les défis politiques et économiques mondiaux». Il «soutient résolument le processus de renforcement de l’intégration économique transatlantique». Il «se félicite de ce que la Commission ait décidé, sur recommandation du Parlement, de faire réaliser une étude, dont les résultats sont attendus en 2008, sur les obstacles à démanteler pour achever le marché transatlantique; considère que cette étude devrait faire l’objet d’une large diffusion sur les deux rives de l’Atlantique;» Les travaux du Conseil économique transatlantique (TEC en anglais) s’engagent. Ils font l’objet d’un premier bilan d’étape au Sommet UE-USA du 10 juin 2008, en Slovénie. La déclaration finale du sommet affirme notamment: «Nous saluons le travail du Conseil économique transatlantique (TEC) dont nous sommes déterminés à faire l’instance effective pour avancer vers des solutions concrètes aux obstacles au commerce et à l’investissement transatlantiques.» «Nous saluons le soutien du TEC à l’importance d’un investissement ouvert et nous résisterons au sentiment protectionniste à l’intérieur et nous opposerons au protectionnisme à l’étranger.Les modèles du libre et juste échange et de l’investissement ouvert sont les piliers de la croissance économique mondiale. » Un rapport d’étape du Conseil économique transatlantique est annexé aux conclusions du sommet. Il propose d’«accélérer la réduction et l’élimination des obstacles au commerce international et à l’investissement». Et il engage les USA et l’UE à «rationaliser, réformer et quand c’est nécessaire, réduire les réglementations pour renforcer le secteur privé», à «parvenir à une coopération réglementaire plus effective, systématique et transparente pour réduire les coûts liés à la réglementation» et à «éliminer les différences inutiles entre nos réglementations pour favoriser l’intégration économique». Suivent dans ce rapport, une liste de secteurs et de domaines ou des mesures conjointes font avancer cette déréglementation transatlantique.
UN ORGANISME ACTIF
Depuis sa création en 2007, le Conseil économique transatlantique s’est officiellement réuni 3 fois, en novembre 2007, mai 2008 et décembre 2008. Alors que se travaux engagent officiellement l’Union européenne, que la Commission représente, aucun des travaux de ce Conseil n’est disponible en français. Le Conseil économique transatlantique est pourtant présenté par la Commission européenne comme : «un organe politique chargé de superviser et d’accélérer la coopération gouvernementale dans le but de faire avancer l’intégration économique entre l’UE et les USA.» Pour réaliser le grand marché transatlantique, une instance politique non élue et non responsable travaille donc dans le dos des citoyens. Avec l’accord actif des députés européens de la droite et du PS français. Lesquels viennent ensuite sur les estrades jetter de grosses larmes sur le manque de démocratie en Europe et le désintérèt des français pour les sujets européens…
NOCE FORCEE
L’Union européenne se prépare donc activement à une intégration économique avec les États-Unis sans qu’aucun de ses citoyens n’en soit informé et n’ait eu à en décider. Ce projet de «Grand marché transatlantique» est d’autant plus grave qu’il s’agit selon le Parlement européen de « faire en sorte que les générations présentes et futures continuent d’être engagées dans ce partenariat» (résolution du 26 mars 2009) A quand cette noce forcée? Devinez! Dès que le traité de Lisbonne sera adopté définitivement! Le parlement européen «estime qu’il est approprié que la négociation du nouvel accord débute une fois le traité de Lisbonne entré en vigueur». On y revient toujours.
@Pierre L
Je me fais à l’idée qu’avec une telle amie je n’ai pas besoin d’ennemi!
Pareil pour toi
Front de gauche ?
http://www.youtube.com/watch?v=wYLiEhCC4yI
C'est un député de droite mais qu'est ce que ça fait du bien !
Christian C dit:
13 mai 2009 à 21:42
"@Pierre L
Penses-tu que l’on pourrait militer ensemble. C’est quoi le jeu que tu joues sur ce blog? Allez cette fois ci je me casse pour de bon."
Haha, trop fort, ce mec se met à invectiver certains intervenants de ce blog et il me demande, à moi, quel jeu je joue ! Génial !
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# Christian C dit:
13 mai 2009 à 21:46
"@Pierre L
Je me fais à l’idée qu’avec une telle amie je n’ai pas besoin d’ennemi!
Pareil pour toi
Front de gauche ?"
Mais non ! Vous n'avez pas encore compris ?
Je suis un horrible troll du NPA qui intervient ici pour déconsidérer Mélenchon, le PG et le FdG.
BOUH !
Christian C dit:
13 mai 2009 à 21:42
"Je vous laisse vous les pilliers de ce blog qui ne supportez nullement les critiques et bon vent. "
Où l'on apprend que répondre aux critiques c'est ne point les supporter !
"Je milite du côté de Bordeaux, j’espère que c’est loin de chez toi.
Vous avez raison, faut toujours espèrer.
NMT, AMI, etc...
Monde Diplomatique, 1997.
"(...)La mondialisation financière a d’ailleurs créé son propre Etat. Un Etat supranational, disposant de ses appareils, de ses réseaux d’influence et de ses moyens d’action propres. Il s’agit de la constellation Fonds monétaire international (FMI), Banque mondiale, Organisation pour la coopération et le développement économiques (OCDE) et Organisation mondiale du commerce (OMC).
(...)Par ailleurs, depuis mai 1995, au sein de l’OCDE, et à l’écart des opinions publiques, se négocie le très important Accord multilatéral sur les investissements (AMI), qui devrait être signé en 1998, et qui vise à donner les pleins pouvoirs aux investisseurs face aux gouvernements.
Le désarmement du pouvoir financier doit devenir un chantier civique majeur si l’on veut éviter que le monde du siècle à venir ne se transforme en une jungle où les prédateurs feront la loi.
(...)La liberté totale de circulation des capitaux déstabilise la démocratie.
(...)Pourquoi ne pas créer, à l’échelle planétaire, l’organisation non gouvernementale Action pour une taxe Tobin d’aide aux citoyens"
Depuis 1997, rien n'a changé... (Ah si, Attac a bien vu le jour !)
http://www.monde-diplomatique.fr/1997/12/RAMONET/9665.html
Christian C
Tu es vraiment aigri! Mais bon comme dit Pulchérie, mettons cela sur le dos de la crise.
C'est juste dommage que tu déplaces tes griefs et ton amertume sur les blogueurs qui ne sont pas à la hauteur que tu souhaiterais plutôt que de garder tes forces pour combattre l'ennemi.
Tu te trompes d'ennemi.
@ Christian C
Je peux comprendre ton désarroi ou parfois ton agacement, mais regarde bien en amont. Va dans les archives. Et tu reconnaitras pas mal de monde qui ont en quelque sorte "construit " aussi ce blog en le faisant vivre. En ayant cru avant même certains à la constitution politique nouvelle qui est aujourd'hui une réalité, la création d'un nouveau parti et même l'idée d'un Front de Gauche avant la lettre. Va voir ! Nous sommes là depuis -pour certain-e-s- plus de deux années !
C'est un blog VIVANT qui n'excepte pas parfois l'humour et ceci dit rarement la "dégente ". De plus en ce qui concerne la ligne dite " pure " il y a nos réunions, nos rencontres véritablement "politiques ".
On a le droit aussi un peu de déconner. Le blog a suffisamment de tenue pour de temps en temps " se lacher". Cela ne nous empêche pas pour autant d'être sur le terrain, de tracter etc...
Oui, blog du Front de Gauche ! La bonne humeur est elle aussi politique. ô combien ! Et comme disait quelqu'une : " la peur est réactionnaire " donc... on a pas à la nourrir en soi. (la dame se disait " révolutionnaire").
Qu'il y ait de l'humain qui passe dans toutes ses dimensions sur ce blog et bien tant mieux ! On en crève de l'esprit de sérieux !
Heureusement que "la déconne" ne nous empêche pas d'être offensif et parfaitement déterminé.
Pour la conclusion, je me dis que l'on devrait un jour tous / toutes se rencontrer, faire la fête et pas se dézinguer entre nous. Quelle connerie !
(sans déconner)-
@Christian C
http://www.koztoujours.fr/wp-content/themes/box-set-10/images/head.jpg
Mon dieu gardez-moi de mes amis, mes ennemis je m'en charge!
Un beau soutien
Dans « Le grand Soir » du 13 mai 2009, le M’PEP donne 7 raisons de voter Front de Gaucheaux européennes du 7 juin. La publicité dans le GS : fameux !
Allons, courage les démoralisés !
http://www.legrandsoir.info/
Profitez-en pour lire l’article sur la blogueuse cubaine lauréate du Prix
Ortega y Gasset pour ses dénigrements systématiques de Cuba.
Cuba, une pesante dictature ?
Il vaut mieux Fidel que le puissant dieu Argent (que son Saint Nom soit conchié) qu’adore l’Occident.
encore 1 bon sondage, on va pas cracher dessus!
"Les Danois opposés à l'adhésion à l'euro
AFP
14/05/2009 | Mise à jour : 09:11 | Commentaires 5 | Ajouter à ma sélection
Une majorité relative de Danois est opposée à l'adoption de l'euro, préférant garder l'exemption du Danemark sur la monnaie unique, obtenue en 1992 après le rejet danois du traité de Maastricht, selon un sondage de l'institut Ramboell publié jeudi dans Jyllands-Posten.
45,2% des personnes interrogées se sont déclarées pour le maintien de cette dérogation tandis que 43,6% sont en faveur de sa levée et 11,1% ne se prononcant pas.
Cette enquête montre un changement d'attitude de l'opinion par rapport à un sondage du même institut en janvier 2009, où 49,8% des Danois souhaitaient la suppression de cette exemption et 44,6% son maintien.
Ce reflux des partisans de l'euro a été sensible depuis l'année dernière, selon des sondages d'autres instituts.
L'enquête de Ramboell a été réalisée du 4 au 6 mai auprès de 906 personnes."
Contre Lisbonne
Jacques Sapir
http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2691
« M. Sarkozy s’enorgueillit d’avoir obtenu qu’avec le traité de Lisbonne, la libre concurrence ne figure plus dans les "objectifs" exposés à l’article 3 du traité de l’Union européenne, à l’inverse du projet de Constitution. Pourtant, un protocole, partie intégrante du traité, stipule que le "marché intérieur tel qu’il est défini à l’article 3 comprend un système garantissant que la concurrence est libre et non faussée". De façon méthodique, le traité de Lisbonne organise donc la soumission de tous les instruments d’intervention publique aux principes du marché… »
Plus loin :
« La crise ne peut être une méthode permanente de gouvernement. Mais il est des situations qui ne peuvent être débloquées que par des crises. La construction européenne relève clairement de ce cas de figure. Le "non" lors du référendum de mai 2005 a été une étape en ce sens. Malgré les menaces agitées, il ne s’est pas traduit par un cataclysme économique. Ce dernier est venu ensuite, et chacun s’accorde à dire qu’il vient du libéralisme... que les traités portent au pinacle. De même, un plan B était possible. Les gouvernements en ont trouvé un, à leur façon, avec le traité de Lisbonne, explicitement soutenu par les partis socialistes, et qui, loin d’être "simplifié", reprend la quasi-totalité des dispositions de la Constitution. »
Sapir conclut qu’avec d’autres économistes il adhère au Front de gauche
« afin de prolonger la dynamique unitaire du référendum ».
Certains participants de ce forum savent déjà tout cela, mais il est bon de le rappeler aux pessimistes.
Jean Luc, j'ai adhéré au PG, j'ai 50 ans, je suis un ancien militant PS et j'ai quitté le parti le soir de l'éléction de Ségolène. J'attendais une nouvelle offre politique à gauche, le PG et le Front de gauche ont répondu à mes attentes. Je travaille depuis plus de dix ans sur les technologies mobiles de l'information et de la communication (TMIC). J'ai étudié la pensée du philosophe des sciences Michel Serres qui depuis 40 ans écrit sur le monde de l'information.Dans "Hominescence" sortie en 2001 aux éditions du Pommier il affirme que nous sommes à la fin des réseaux et au début de la maison universelle grâce aux ordinateurs portatifs et aux téléphones cellulaires. Nous passons d'un espace euclidien à un espace topologique où la distance est à redéfinir.Invité à donné une conférence en 2007 au 40 ans de l'INRIA (Institut National de la Recherche en Informatique et en Automatique) le philosophe expliqua que lorsque le couple support/message change, tout change, le droit, la politique, l'économie, la science, la philosophie, le rapport aux êtres et aux choses. En passant de l'oralité à l'écriture l'humanité est passé de la préhistoire à l'histoire. En passant du support matériel, tablette d'argile, papyrus, parchemin et papier, au support immatériel, l'informatique, l'humanité va de nouveau faire un bond gigantesque en passant de l'histoire à la posthistoire, c'est à dire que nous allons rentrer dans le temps universel. l'Europe nous disent les historiens est l'héritière d'Athène, de Rome et de Jérusalem, trois lieux qui ont offert à cette partie du monde, la démocratie, la politique, la philosophie, la science, le droit et la religion et tout cela par la mise en mémoire sur les différents supports précédemment cité.
Par les technologies mobiles numériques nous allons transporter et transformer l'information, mais cette fois-ci la source viendra de toutes les femmes et de tous les hommes de la terre. La civilisation pédagogique planétaire verra le jour lorsque nous aurons développé les objets-monde et les outils-monde qui nous permettront de nous expansés partout et en tout lieu pour aller à la rencontre des êtres, des objets et des choses. Pour cela il nous faut développer les ordinateurs-visiophones portatifs cellulaires mobiles à multi-écrans tactiles à technologies OLED pour consulter tous les données en même temps (texte, image vidéo et visio) ; à géolocalisation, otientation et datation de données pour géoconsulter les données et s'orienter dans l'espace et dans le temps ; à trois objectifs, un de face, un aus dos du terminal et un amovible pour montrer tout ce que l'on veut autour de soi tout en gardant l'écran devant les yeux. Ce terminal sera également munie d'un micro projecteur pour faire partager les données au plus grand nombre et de haut-parleurs pour le son.
Les technologies cellulaires représentés par les puces RFID, le LTE, le WIMAx mobile ainsi que les satellites seront les outils-monde qui vont nous donner l'accés à ce temps universel. En construisant à grande échelle ces autoroutes de l'information, de la communication et de la visionosation, nous ouvrirons les chemins pour que les portamobiles numériques de la posthistoire nous emmènent vers la civilisation universelle. Nous allons à nouveau objectiver sur ces nouveaux supports notre raison, notre mémoire et notre imagination pour contruire ensemble une nouvelle démocratie, une nouvelle politique, un nouveau droit, une nouvelle philosophie, une nouvelle science, une nouvelle économie, en un mot une nouvelle "religion" c'est-à-dire un nouveau lien entre l'humanité toute entière. La Guerre mondiale, nous dit Michel Serres dans son dernier ouvrage, que nous avons déclaré à la nature nous obligera à nous entendre et à signer un traité de paix entre nous et entre nous et la nature si nous voulons pas voir notre espèce disparaître à jamais de la surface de la terre.
Nous avons à créer les objets mobiles numériques de la démocratie, de la politique, du droit, de l'économie, de la science, de la philosophie, du social, des hommes et des femmes entre eux, du privé et du public, en un mot de l'universel. Internet ne sera que l'une des faces de ce dispositif car la mobilité nous permettra d'échanger nos données stockées dans nos terminaux mobiles, d'accéder aux données par la technologie RFID active et passive anisi que par la réalité augmentée. La géolocalisation des données sera également une des faces importante de ce dispositif et enfin la visiophonie mobile sera le centre de ce nouveau paradigme. Si l'histoire se caractérise par le début de l'écriture sur des tablettes d'argile en Mésopotamie voilà 5500 ans, cela signifie que le couplage support/message est le tapis roulant de notre évolution. Si l'histoire c'est l'écriture et l'imprimerie, la préhistoire c'est le langage, la posthistoire sera l'ensemble de ces deux périodes plus la vidéo, la géolocalisation, la réalité augmentée, la visiophonie mobile, le Web et "l'Internet des choses et des objets". C'est cet ensemble accompagné des technologies cellulaires terrestres et par satelittes à trés larges bandes de l'ordre du gigabit que l'on ouvrira un nouvel espace/temps de la démocratie planétaire. Merci et amitiés de gauche et socialistes.
J'ai vu récemment Sapir à la tribune d'1 réunion de la fondation de Chevènement consacrée à la crise économique. Encore 1 soutien de poids pour le FG!
Bonjour à tous,
Éditorial
Bouleverser l'ordre social
Par Jean-Emmanuel Ducoin
Notre continent est-il plus tiraillé qu'on ne l'imagine par la montée des incertitudes ? La colère gronde-t-elle au point d'agglomérer l'essentiel des contestations, pour, progressivement, offrir aux Européens un cursus commun propice aux grands changements dont nous avons tous besoin ? En somme, l'Europe sociale a-t-elle des jambes, des bras, un cœur vivant animé par le flux des idées, ou n'est-elle qu'une vague idée que certains ressassent à chaque nouveau scrutin dans l'union ? Les conflits parfois très durs, les grèves et même les recours (enfin retrouvés) à la rhétorique révolutionnaire comme si le tabou lui-même avait sombré sous les assauts de la crise économique et de la fin (symbolique) du dogme libéral, ne sauraient néanmoins nous faire oublier qu'il y a fondamentalement compromis entre ceux qui veulent sauver le système à tout prix et ceux qui disent vouloir « réformer » à la marge le capitalisme tel qu'il est.
Les manifestations qui se dérouleront pendant trois jours dans de nombreuses capitales européennes (Madrid, Bruxelles, Prague et Berlin) à l'initiative de la Confédération européenne des syndicats (CES), résonneront comme un coup de semonce supplémentaire aux oreilles de tous nos gouvernements. Dans ce contexte d'atomisation sociale où le chômage explose dans tous les pays de l'UE et où la précarité de masse atteint des statistiques qui remettent en cause jusqu'aux équilibres traditionnels, les syndicats européens ont décidé de défiler pour « sauvegarder l'emploi » et rappeler que « toutes les mesures doivent être prises pour maintenir les travailleurs à leur poste de travail ». Des revendications élémentaires s'inscrivant évidemment dans la continuité des mouvements sociaux qui secouent la France depuis des mois. Les exigences se rejoignent. Seules conditions pour que l'Europe sociale prenne toute sa dimension.
Pour les syndicats, ces manifestations serviront non seulement à dire « stop » aux excès du capitalisme, mais également à réclamer une sorte de « nouveau deal social », selon leur propre expression. Tous prônent autrement dit un bouleversement radical de l'ordre social actuel ! Chacun le sait, pour mettre un coup d'arrêt à l'orgueil et aux passions des hommes puissants qui ignorent les droits et les besoins des plus faibles. Une étape cruciale et complémentaire aux mouvements de rue se présentera donc le 7 juin prochain, dans les urnes. Tout juste trente ans après son premier scrutin, l'Europe politique figée dans son immobilité libérale n'est pas une fatalité ! Comme n'est pas fatale cette lente et régulière baisse de participation dès que les européens votent pour élire leurs députés.
Quand les grands enjeux sont identifiables et clairement débattus, comme lors du référendum en 2005, les citoyens se mobilisent et peuvent même se passionner pour le destin de l'UE.
A l'heure des grandes inégalités, enracinées dans la vie des européens, beaucoup se disent, en désespoir de cause, qu'il s'agira d'« un vote joué d'avance ».
Grave erreur. L'acharnement des gouvernements à effacer le « non » des Français, des Néerlandais et des Irlandais à la constitution européenne puis au traité de Lisbonne et à décréter l'avenir des 27 sans que les aspirations démocratiques ne viennent les perturber est assez grave pour ne pas leur laisser totalement la main !
Les élections européennes peuvent censurer ceux qui se retrouvent pour imposer le traité de Lisbonne.
Réorienter l'Europe, vite, est une obligation.
Seul moyen pour rouvrir les portes de l'espoir à l'échelle du continent.
L’évolution de l’Union Européenne va vers une vassalisation croissante des pays qui la constituent et la participation forcée aux guerres de l’OTAN. Nous sommes déjà bien engagés en Afghanistan.
Chris Hedge est un journaliste ayant déjà une longue carrière. Prix Pulitzer, il fut 15 ans correspondant à l’étranger pour le New-York Times. Comme il a viré à gauche, il n’est plus dans l’équipe du plus libéral des journaux new-yorkais et travaille pour le Christian Monitor, certaines stations de télévision et pour le sulfureux Alternet.
Ce 11 mai, il a publié un article sentant le fagot (pour les chasseurs de sorcières de son pays) plus que d’habitude.
Titre : Quels sont les vrais psychopathes en Afghanistan ?
Sous-titre : Les U.S. ont tué cette année deux fois plus de civils afghans que de talibans, et ce chiffre croîtra sûrement.
Résumons ce texte rédigé en américain : plus d’une centaine de femmes, d’enfants et d’hommes ont été victimes de bombes à fragmentation dans un village de la province de Farah. Hedge écrit :
« Nous ne livrons pas la démocratie, ou la liberté ou le développement. Nous fournissons massivement des formes sophistiquées de boucherie industrielle.
Moralement, nous ne sommes pas différents des psychopathes qui se trouvent parmi les talibans, que nous avons créés, comme les Afghans s’en souviennent, mis au pouvoir, et armés durant dix ans de guerre avec l’Union Soviétique. Le langage que nous parlons est celui de la guerre. »
Les cadavres (de Farah) ont été amenés à Kaboul en camions et 2000 afghans ont chanté « Mort à l’Amérique ».
Hedge continue : « Une fois de plus, guidés par un président qui n’a aucune expérience de la guerre et laisse faire des généraux au cou de taureau, et des militaristes dont la carrière, la puissance et les profits dépendent d’une guerre expansive, nous voilà transformés en monstres. »
« Il va y avoir bientôt 21.000 soldats et « marines » de plus en Afghanistan, en prévision d’un accroissement des combats, cet été. «
« Le sinistre rapport de la Croix-Rouge internationale confirme les pertes civiles.
Et nous exportons la guerre vers le Pakistan. »
Puis le journaliste s’étend sur les déclarations que lui a faites la doctoresse Fournot, de Médecins sans frontières, en mission là-bas. « Je trouve que le terme « dommage collatéral » est déshumanisant en ce sens qu’il est présenté comme une nécessité. Le peuple est sacrifié sur l’autel d’une idée. La force aérienne est aveugle. Je sais cela pour avoir été piégée dans de nombreux bombardements ». Elle met en garde les Américains: « Si la guerre s’étend au Pakistan, ce pays peut exploser : 170 millions d’habitants et la puissance nucléaire. Ce pays est bien plus dangereux que l’Afghanistan ».
http://www.alternet.org/audits/139965/who_are_the_real_psychopaths_in_afghanistan/
Pensez à cela le 7 juin; il faut sortir de cette nouvelle sale guerre.
Les idées de Serres (post 162) sont mirifiques, mais exigent LA PAIX.
17 Mai : Politiques migratoires - Rassemblement festif !
Dimanche 17 mai 2009 à partir de 15h
Place de Stalingrad
Mobilisation de la société civile à l’occasion des élections européennes
Rassemblement festif / animations / témoignages sur les conséquences des politiques migratoires européennes. In "Des Ponts Pas des murs"
http://www.despontspasdesmurs.org
Et aussi:
POUR DISCUTER AVEC DES CANDIDATS AUX ELECTIONS EUROPEENNES DANS LE CADRE DE LA CAMPAGNE DPPDM.
La directive "retour" paraît un bon thème pour essayer d’obtenir des engagements de la part des candidats : adoptée par le Parlement alors que de nombreuses voix s’étaient élevées contre, touchant de près aux droits fondamentaux, elle justifie qu’une attention particulière soit portée à son application. Que les candidats, déjà élus, l’aient ou non votée, ou qu’ils soient pour la première fois candidats, dans toutes les circonstances nous avons des raisons pour leur demander de prendre des initiatives dès leur élection à propos de cette directive.
lire la suite:
http://www.despontspasdesmurs.org/spip.php?article104
@Jean-Luc Mélenchon
@toutes et tous.
Pour la Révolution par les urnes !
L’UMP et le PS (voir el Manifesto) cogèrent et codirigent le parlement européen. Les dirigeants des 27 états de l’Union Européenne, qu’ils soient de droite ou sociaux démocrates font la même politique libérale de démantélement des droits sociaux, des services publics, des droits collectifs et de la souveraineté populaire. Ils veulent tous mettre en place le grand marché transatlantique avec un parlement commun qui se trouverait à Washington et aura comme bras armé et de conquête l’OTAN. En Europe, ce sera le grand marché où la concurrence sera libre et non faussée (Traité de Lisbonne, directives sur les dérèglementations des services public…), une organisation qui tournera autour de l’Europe des régions et des communautés. On aura démantelé les Etats nationaux, les communes et départements, le droit social, les services publics et la souveraineté du peuple !
Les peuples et les salariés seront livrés à la loi de la jungle capitalisme. “Le renard libre dans le poulailler libre” ! Ils seront murs pour être livrés au fascisme et aux fascistes de tout poils et toute nationalités !
Une seule issue la révolution démocratique et sociale ! la Révolution par les urnes pour lutter contre la crise, le capitalisme et pour retrouver la république et la souveraineté populaire !
Gilles
@Gardez le moral et Anny Paule
Moi aussi, j'ai lu cet extrait dans le blog de l'Express, mais il y a une subtile entourloupe de sa rédaction originale dans l'Express qui t'a échappé, concernant la phrase que tu rapportes “la poursuite des efforts tendant à la ratification du texte actuel non modifié,... par la clarification ou l’enrichissement du texte actuel..." :
La première partie de la phrase est entre guillemets et au conditionnel, rapportant des propos recueillis, la seconde est en italique et concerne des déclarations écrites. Dans son empressement anti- tout ce qui est de gauche, le rédacteur a fait l'amalgame en construisant de toutes pièces une phrase auto-contradictoire, afin de faire passer tout le PS pour des imbéciles... La critique qu'on doit leur faire passe par des arguments plus rasonnés et plus honnêtes! J'ai corrigé en ce sens, en diffusant sur ce même blog Express l'extrait de Jean-Luc Mélenchon concocté par Anny Paule.
Dans son désir de ridiculiser le PS, l'
Les étudiants se sont récemment rencontrés au niveau européen (9 pays étaient représentés) dans le même combat contre "la marchandisation de l'éducation".
Ils ont un site appelé Vague Euopéenne et vont faire des initiatives communes. Du 15 au 19 juin, ce sera une grève massive dans l'éducation en Allemagne, à "européaniser"...
A l'occasion des 10 ans de la signature de la "Déclaration de Bologne" (19 juin 1999), toute l'Allemagne fédérale (les politiques éducatives y sont régionalisées), du 15 au 19 juin prochains, se plonge dans une semaine de grève massive dans tous les secteurs éducatifs, pour protester contre la
privatisation progressive des Universités et du Savoir.
Ils ont traduit leur appel national en français mais aussi bientôt en espagnol, en anglais et en italien..
http://www.bildungsstreik2009.de/aufruf/franz-ubersetzungen
L'appel est massivement soutenu par beaucoup d'orgas d'Allemagne (Attac, Die Linke, les Asta etc etc):
http://www.bildungsstreik2009.de/aufruf/unterstutzer_innen/
Il est également puissamment soutenu par le plus grand syndicat de l'enseignement supérieur et de la recherche allemand; le GEW/DGB:
http://www.bildungsstreik2009.de/gew-unterstutzt-bildungsstreik-2009/
merci Adrien. Il était tard, cela m'avait échappé!
@toutes et tous,
Selon une brève parue dans l'Humanité de ce jour, Je cite : "Olivier Besancenot va répétant une obsession : diviser les salariés mécontents. Ainsi, il a proposé, hier devant les salariés de Faurecia Auchet, son objectif : arriver à une initiative commune avec les seuls salariès concernés par les licenciements. La veille, il avait appelé à une manifestation nationale des seuls employés d'entreprises sous-traitantes de l'automobilie.Visiblement, "le tout ensemble" n'est pas sa tasse de thé".
Le leader du NPA fait ses achats sur le marché des luttes. Je prends que ce qui me convient oualors ce qui convient le mieux à mon plan com médias ou à mon fonds de commerce boutiquier. Le NPA refuse l'unité politique de l'ensemble de l'autre gauche et à refuser de se joindre au Front de Gauche. Le NPA refuse l'unité et l'élargissement des luttes sur le terrain social en fragmentant, atomisant le mouvement social et en sélection "ses salariés manifestants" ! C'est du n'importe quoi.
Autre propos relévé de Olivier Besancenot, je cite "Un Mai 68 ça ne ferait pas de mal !" (sic).
Là c'est du slogan pour supermarché guévariste ou pour soigner son aura révolutionnaire, Je trouve cela incantatoire et puéril. Pas vous ?
J'évoquais récemment la necessité d'intervenir sur des blogs accessibles tels que celui de Moscovici...(qui se préoccupait gravement, dans deux billets récents, de la stratégie de Bayrou) :
" A quiconque se préoccupe encore de la sratégie de Bayrou, il suffit de se référer à l'émission d'hier soir "Question d'info" sur la chaine parlementaire dont il était l'invité. Celui-ci n'a renié aucun contact ni à droite ni à gauche, pour férer tous ceux susceptibles de se laisser prendre.
L'un d'eux, qui a un besoin d'urgence, s'est empressé de réagir. On trouvait, en effet, dès hier soir sur le Blog 2Villepin, le communiqué suivant:
--- Le président du MoDem, François Bayrou, a affirmé mercredi avoir des contacts avec les anciens Premiers ministres Dominique de Villepin et Alain Juppé, en reconnaissant que "peut-être un jour cela aura des conséquences politiques" ---,
suivi d'un long article sur ce thème, le lendemain matin, de source Mediapart. "
Espérons que tous les socialistes auront compris!
Il faut néanmoins en tirer une leçon:
Voilà un homme sans parti et sans programme, à qui il suffit d'une posture charismatique sans rien dire d'autre que les généralités d'usage (sur la démocratie, les inégalités, la France, etc.) pour recueillir de nombreuses voix d'opposition, tant la désunion est grande à Gauche.
Espérons, là aussi, que la gauche de la Gauche, comme on dit, le comprennes!
Malgré le climat de crise propice à une opposition radicale, le pouvoir parvient à répandre dans les médias l'idée que le Président "se remue" et à lui attribuer ainsi des succés qui n'existent pas. Au point que l'argument le plus communément entendu est que l'opposition ne ferait pas mieux! Dans le registre des interventions sur blogs concurrents (ou alliés), il est bon de démistifier cette vision des choses par une liste édifiante.
Rappelons que le président élu s'est fourvoyé à peu prés sur tout, losque l'on en juge au vu des évènements intervenus depuis lors:
- ainsi du capitalisme anglo-saxon auquel il fit allégeance (Bush, puis Blair) et qui s'est littéralement éffondré sur ses pieds, quelques mois plus tard.
- ainsi du risque individuel et de la spéculation vis à vis desquels il invitait les français à se décompléxer en s'endettant davantage sur prêts hypotéquaires, subprimes à la française. On sait ce qu'il en est advenu outre-atlantique.
- ainsi de notre sécurité sociale jugée ringuarde qu'il voulait voir évoluer vers une capitalisation en fonds de pension nourissant les marchés. Beaucoup d'américains ont ainsi perdu l'essentiel de leurs retraites dans la débacle boursière, alors que les français s'en trouvent les plus préservés grâce à leurs acquis sociaux.
- ainsi du bouclier fiscal pour les nantis, et des heures supplémentaires pour les autres, qui devaient propulser notre économie, mesures qui s'avèrent contre-productives en ces temps de déficit et de chomage, comme le soulignent tous les observateurs.
- ainsi de son "initiative" sur le traité de Lisbonne, texte préparé en fait par les collaborateurs de Angela Merkel, qui en profitèrent pour ramener leur nombre d'élus à la proportionnalité, soit supérieur à celui pour la France.
- ainsi de son "traitement de la crise", qui fut en réalité l'adoption pure et simple du plan Gordon Brown, annoçant pour nos banques des montants (360 Md) d'une envergure prévue pour la City, au point que moins d'un dixième fut utilisé.
- ainsi du satisfecit de notre président aprés le G20, aux conclusions américaines d'une fuite en avant par injection massive de capitaux dans la bulle financière des banques privées, qui représentait déjà 50 fois la valeur de l'économie réelle. On est loin du secteur bancaire nationalisé par le Général De Gaulle au service de l'intérêt général, qui avait fait le bonheur des trente glorieuses.
- ainsi de la récente décision de rejoindre le commandement américain de l'OTAN, dans le droit fil des abandons commencés, aprés De Gaulle, avec l'ancier banquier Georges Pompidou lorsque celui-ci permit au Royaume uni et à la City d'entrer dans l'Europe, au nom des trois branches, allemande anglaise et française, de son ancien employeur le Groupe Rotchild. Il fit ainsi perdre à la France le leadership que De Gaulle lui avait assigné en son sein, comme unique puissance nucléaire et représentante de l'Europe au conseil de sécurité, à l'écart de toute subordination dans l'OTAN.
Comme palmarès en matière de prises à contre-pied, d'erreurs de jugement, de suivisme ou de trahisons, on ne fait guère mieux!
Au fait, qu'en est -il de l'Union Méditerranéenne, plan originellement conçu pour faire pièce au marché des pays de l'Est que représentent pour l'Allemagne les nouveaux adhérents européens? Eventé dès sa conception, il fut ramené par les Allemands à un éventuel terrain commun dont on ne parla plus... Auparavant, le monde ébahi avait pu voir sur tous les écrans le Président Khadafi dressant sa tente de bédoin dans la cours de l'Elisée, pour finalement refuser sa participation à une telle Union!
Tout celà pour dire que, dans le style "dénonciations", il y a plus à faire que la critique mondaine des socialistes (Oouh! Besson, Oouh! Kouchner, Oouh! Allègre...), la leçon de morale de Bayrou, ou le persiflage en sourdine de Villepin.
Je suis militant de DLR, et je décide de venir faire un tour sur le blog de Jean Luc MELENCHON..
Je crois que sur l'Europe, nous avons au moins sur la forme, quelques idées qui se rapprochent......
Mais je viens ici pour quelque chos ede précis; j'ai une question précise à poser: pourquoi sur le terrain les militants du Front de Gauche décollent systematiquement les affiches de DEBOUT LA REPUBLIQUE (avec en plus beaucoup d'agressivité, agressivité que vous n'avez pas envers le PS ou l'UMP)?
A croire l'attitude de vos militants, vous prefereriez que l'UMP ait le plus gros score possible...
Je ne comprends pas votre attitude...
J'avoue que je ressens une certaine déception à votre égard...
@Raynald,
détrompe toi, nous décollons les affiches de DLR avec un grand sourire, aucune agressivité la-dendans.
Je te rassure, les affiches de l'UMP lorsqu'il y en a ne font pas long feu, elles non plus.
Allez bienvenu dans le gentil monde des militants.... non mais j'vous jure demander pourquoi on recouvre les affiches de droite... toute une éducation à refaire...
@José Angel
je vois qu'avec les mouvement d'extrême gauche (car vous etes d'extreme gauche), il n'y aucun dialogue possible...
finalement, extreme droite/extreme gauche, meme combat? l'un est là pour faire gagner l'UMP et l'autre, le PS...
nous ne sommes plus dans les années 50, il faut évoluer un peu...
Solidarité avec tous les "Enragés" :
"Ce 1er mai 2009, c’est l’un des coopérateurs et ami de notre site qui s’est fait tabasser, insulter, et arrêter arbitrairement, à Grenoble. Un casseur, lui ? Il est informaticien, marié, et père de deux enfants. Doué, calme, généreux, et... bâti comme une allumette. C’est simple : pour maigrir, il lui faudrait perdre un os ! On se connait depuis dix ans, et je suis témoin qu’il y a peu de gens aussi intègres que lui dans ce monde. Voici son témoignage... "
Article :http://www.revoltes.net/spip.php?article1580
Raynald91 dit:
14 mai 2009 à 19:29
"finalement, extreme droite/extreme gauche, meme combat?
Parlez-nous plutôt de l'époque toute proche ou c'était "Nicolas Dupont-Aignan/Nicolas Sarkozy même combat."
Nicolas Dupont-Aignan :
01/06/1997 - 18/06/2002 : député RPR de l'Essonne
09/06/2002 - 10/06/2007 : député UMP de l'Essonne
Depuis le 10/06/2007 : : député (DLR - divers droite) de l'Essonne
source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Nicolas_Dupont_Aignan
Il est vrai qu'à la lecture d'un tel pédigrée on peut s'étonner que les militants du Front de Gauche décollent les affiches de DLR !
http://www.revoltes.net/spip.php?article1580
@Pierre L
A une différence, c'est que tout le monde sait que quand les élections européennes seront passées, vous allez tous retourner dans la niche du PS...
alors que nous et l'UMP, c'est terminé....
Occupez vous plutôt du PS qui a signé tous les traités liberaux européens, dont un texte en 2000 sur la liberalisation des services publics....tiens, le Parti Communiste participait au gouvernement, et n'a rien dit....
Alors aujourd'hui, quand vous manisfestez pour la Poste, permettez moi de douter de votre sincerité....
Alors que mles affiches soient décollées par les militants du front de Gauche, j'en suis fier finalement...cela prouve que le combat de DLR est juste...
@Pierre L
quand on sait que 97% des textes au parlement europeen sont signés par les socialistes et la droite (le PSE et le PPE), nous à DLR, on considere, que le PS et l'UMP en France, même combat...
Quant au Front de gauche, soyez modernes..la notion droite/ gauche des années 50, c'est terminé...ce clivage est mort, meme si cela ne vous plaît pas....
avec les réponse anti- DLR que j'ai eues sur ce blog, j'ai du mal à comprendre comment des gens du MRC peuvent vous rejoindre...heureusement, qu'une grande majorité de militants du MRC rejoignent DLR (on en a meme sur nos listes pour les elections européennes)...
Et moi je maintiens qu'un jour ou l'autre, quand ça ira plus mal, on fera une alliance avec les gaullistes pour virer ces m****s de l'UMP et le PS ouiouistes. CNR bis.
La droite n'est "en tête" (dans les sondages) que parce qu'elle est unie sous la bannière UMP. Entre 26 et 30 % on ne peut pas dire que le peuple de France soit tombé dans les bras de Sarkozy, heureusement !
Après ces européennes il faudra bien se remettre au travail pour confédérer la gauche et faire en sorte qu'elle soit représentée à l'Assemblée Nationale de façon conséquente dès la prochaine législature, et cela malgré l'iniquité du scrutin majoritaire. Les deux tiers des sièges occupés par un parti qui fait au mieux moins d'un tiers de l'électorat, ça suffit !
@4 Août
Ah enfin, une parole réconfortante..je suis tout à fait d'accord....
Amitiés gaullistes...
à Raynald91
@Pierre L
A une différence, c’est que tout le monde sait que quand les élections européennes seront passées, vous allez tous retourner dans la niche du PS…
Tout faux ! N'ayant jamais fréquenté "la niche du PS" je ne vois pas comment je pourrais y retourner !
Raynald91 dit:
14 mai 2009 à 19:29
@José Angel
je vois qu’avec les mouvement d’extrême gauche (car vous etes d’extreme gauche), il n’y aucun dialogue possible…
finalement, extreme droite/extreme gauche, meme combat?
Raynald91 dit:
14 mai 2009 à 21:13
Quant au Front de gauche, soyez modernes..la notion droite / gauche des années 50, c’est terminé…ce clivage est mort, meme si cela ne vous plaît pas….
à 19 h 29 mn Raynald91 trouve pertinent le clivage droite/gauche, à 21 h 13 mn Raynald91 pense que le clivage droite/gauche "est mort".
M'étonne pas que Raynald91 soit à DLR, il change d'avis encore plus vite que Dupont-Aignan !
@ Raynald91
Rassure toi, il n'est pas question que le PG retourne "dans la niche du PS" après les européennes, je me demande d'où tu tiens cette info, ou plutôt cette prédiction totalement absurde.
@ Raynald91
Oui, le PS caviaro-libéral, à la poubelle de l'histoire ! Avec l'UMP !
Ils nous la mettent trop à Bruxelles...
De toutes façons, nous ne pourrons JAMAIS virer les ouistes du pouvoir si nous restons chacun dans notre coin.
Je rappelle que les ouistes tiennent l'Elysée, l'Assemblée Nationale, le Sénat, le Conseil Constitutionnel, les télévisions, les radios, une écrasante majorité de la presse écrite, toutes les grandes entreprises, etc.
En clair : les ouistes, ils sont plus forts que nous. C'est comme ça. J'y peux rien. Les républicains nonistes de gauche n'auront JAMAIS la majorité des voix en France. De la même façon, les républicains nonistes de droite n'auront JAMAIS la majorité des voix en France.
Notre seule chance de virer les ouistes du pouvoir : une alliance ponctuelle, provisoire, non destinée à durer, de tous les républicains nonistes.
Conclusion : pour prendre d'assaut la forteresse, nous devons partir au combat ensemble (je parle des républicains nonistes de gauche ET AUSSI des républicains nonistes de droite).
Quand nous aurons réussi à prendre le contrôle de la forteresse, quand nous aurons viré les ouistes du pouvoir, nous pourrons reprendre le combat Gauche contre DROITE si vous voulez.
Sinon, les ouistes sont au pouvoir pour encore des décennies, grâce à notre erreur stratégique de ne pas partir au combat ensemble, une seule fois, par exemple en 2012, je dis bien : une seule fois.
Il faut frapper un grand coup, ensemble, une seule fois.
Pour moi c'est d'accord.
On aura largement le temps de se battre APRES, quand on aura repris le pouvoir sur ces pourris d'oligarques.
J'ai beau être un gauchiste indécrottable, je préfère largement la prose de Dupont-Aignan à celle de la plupart des socialistes. Suis-je normal ?
Oui enfin ce n'est pas parce qu'on partage deux-trois points de vue sur certains sujets comme l'Europe qu'il est possible d'oublier nos différences essentielles, au point de présenter des listes communes à des élections ou je ne sais quoi d'autre... Je trouve que le fait d'être d'accord sur les plateaux télé, c'est déjà pas mal ! Le plus urgent pour nous c'est quand même de continuer à œuvrer pour rassembler la gauche. Après, si on peut éviter de se tirer dans les pattes pour les européennes, c'est tout de même préférable !
Ben oui, lemexicain, Dupont Aignan apparaît plus "progressiste" que le PS. Tu vois où est tombé le PS vu que Dupont Aignan est de droite!
lemexicain écrit :
" Le plus urgent pour nous c’est quand même de continuer à œuvrer pour rassembler la gauche. "
Non. C'est fini, la gauche. Aujourd'hui, il y a DES gauches, opposées, irréconciliables.
Je préfèrerais crever que faire une liste commune avec la gauche ouiste : MONTEBOURG, PEILLON, VALLS, JACK LANG, STRAUSS-KAHN, DELANOE, ELISABETH GUIGOU... La gauche ouiste, c'est la grande bourgeoisie, qui n'a plus rien de commun avec les classes populaires.
@ lemexicain
En effet, sur bien des points je trouve aussi Dupont Aignan plus proche de mes convictions que le PS... même si c'est le PG qui correspond le plus à ma philosophie. Parfois je me demande ce qui reste de "gauche" au PS, si ce n'est certains membres qui ont préféré y rester par pur opportunisme.
@ 194 BA
Il me semble qu'en 2005 Montebourg avait appelé à voter NON.... Mais il est vrai que depuis il m'a pas mal déçu le bougre.
Le jeudi, mai 14 2009, 14:10 par Candide
Et rien ne vous empêche de déposer un post sur le site de JL Mélenchon afin qu'il "apprivoise" ses troupes.
Le jeudi, mai 14 2009, 16:14 par Maquisard
Moi aussi, en tant que militant actif sur le terrain, je tiens à témoigner des pratiques fascisantes et antidémocratiques des partis de gauche, le pcf et le front de gauche, en particulier.
Dès que nous effectuons un collage, le lendemain nous sommes systématiquement recouverts et ça, même s'il y a de la place pour plusieurs affiches sur les panneaux.
A croire que ces gens ont besoin de nous pour se lever le cul de leur fauteuil, car, quand on ne colle plus, eux non plus ne collent plus...
Ca en dit long sur les véritables conceptions démocratiques de ces partis gauchistes qui n'ont rien à envier aux régimes les plus totalitaires.
Personnellement, depuis que j'ai constaté ces faits, je n'ai absolument plus aucune estime et plus aucun respect pour eux. Sur le terrain ils révèlent leurs vrais visages de fachos et si un jour, je peux en cabosser un, je ne me gênerai absolument pas, je n'ai aucune pitié pour les ennemis de mon pays et de la Démocratie, qu'ils se disent de gauche, de droite ou de nulle part.
On fustige perpétuellement le FN, ben croyez-moi, à gauche, ils sont encore bien pires, car ils avancent masqués et planqués derrière de belles valeurs Humanistes et de jolis discours de tolérance et d'ouverture, alors qu'en fait ce sont de simples ordures hypocrites.
Je suis un peu sec, mais je ne supporte plus de voir notre travail de bénévoles gâché par de fascistes crétins déguisés en bisounours.
Le jeudi, mai 14 2009, 20:38 par afg03
A propos de ce problème posé par les colleurs d'affiche de PG. J'en ai attrapé deux et j'ai parlementé avec eux :
Nous faisons presque la même analyse et nous poursuivons, somme toute, un objectif similaire. Ne croyez-vous pas que c'est servir nos adversaires que nous gêner sur le terrain ? Surtout que nous ne sommes pas en concurrence, nos électeurs n'étant pas les mêmes, les vôtres sont de gauche et les nôtres plutôt de droite.
Ah, t'as peut-être raison, me dit l'un d'eux.
André, Maquisard, Candide et les autres, essayez de parlementer avec eux quand vous les verrez distribuer leurs tracts. Qui sait ? L'idée de mettre un mot sur le site de Mélanchon est un autre moyen d'agir pour qu'ils freinent un peu leur bestialité.
Source : http://blog.nicolasdupontaignan.fr/
J'aime beaucoup :
L’idée de mettre un mot sur le site de Mélanchon est un autre moyen d’agir pour qu’ils freinent un peu leur bestialité.
Patrix
Ce n'est pas une question de proximité avec Dupont Aignan, mais c'est que dans le camp de la classe dominante, il y a une opposition à Sarkozy. Une opposition ne serait-ce que sur l'autocratie qu'il construit. Or cette opposition de base, évidente, même le PS est incapable de la formuler. On a l'impression qu'ils gobent tout ce que leur pond Sarkozy, comme s'ils étaient complètement paralysés.
Ce n'est pas la question de la beauté des positions de Dupont Aignan mais la faiblesse voire la quasi absence de la réponse du PS aux attaques incessantes de Sarkozy qui est absolument insupportable, condamnable. Sarkozy a depuis son élection entamé 90 réformes! Qu'a fait le PS? Son opposition: combien de fois a-t-il mené une bataille digne de ce nom contre cet autocrate néolibéral à la Thatcher? Que fait-il des voix que lui ont données des millions de citoyens?
Je suis d'accord avec Jean Luc Mélenchon quand il salue l'impertinence de Royal qui "ose" s'attaquer à Sarkozy. Ca a l'air tellement difficile pour ces messieurs-dames du PS d'être incisifs, d'oser critiquer Sarkozy. Et pendant ce temps-là il construit son camp, le champ de bataille et bien soigneusement toutes les armes pour la guerre qu'il va nous mener. Il met tout en place, méthodiquement pour cette guerre totale. Alors la passivité du PS est criminelle. Elle sera complice, co-responsable de l'avenir terrible qui s'annonce pour nous.
Ils débloquent complètement ces gens de Dupont Aignan! Ils veulent nous casser la gueule maintenant? Franchement, moi je ne recouvre pas leurs affiches car je ne les trouve pas attrayantes, leurs mots d'ordre ne font pas concurrence aux nôtres. Pour moi, c'est un anachronisme qui n'attire personne, même s'ils collent pas mal.
Nous c'est le PS qui recouvre les nôtres! Chacun son mauvais objet... En tout cas, là ça prouve qu'on les gêne le PS, ce qui est plutôt bon signe!