Cette semaine passée sur les routes de la grande circonscription européenne du sud ouest a été rude. Celle qui est en cours le sera davantage encore. Je jette des notes sur ce clavier de retour d’un périple de quatre jours passant de Foix à Nîmes et de là sur Alès, Mende puis Montpellier. J’ai l’esprit encore plein des images et impressions du parcours. Rien ne nous apprend plus sur ce que veut dire la politique dans la vie de celui qui peut y consacrer toute son existence que ces périgrinations au contact du peuple que nous formons. Je suis sorti en courant du dernier meeting de la série de ces jours, à Montpellier où je laissais mille deux cent personnes chaleureuses pour prendre le dernier avion qui me permette de rallier Paris le soir et dormir dans mon lit. Je note ici quelques images fortes du voyage. Mais je parle aussi des rebondissements de la campagne de nos adversaires UMP et de nos concurrents socialistes.
CHEMIN FAISANT
Dans ces pérégrinations, tout compte sur le moment et dans le flot des images que l’on garde ensuite. Mais écrire après cela est un effort de plus. On se limite alors à quelques séquences et pas toujours celles qui ont en réalité la plus grande importance pollitique effective. Ainsi, par exemple, je ne donne pas la priorité du récit au meeting de Nîmes en dépit de son spectaculaire déroulement et de son impressionnant gros millier de participants. Mais je ne veux pas laisser sombrer dans le néant de mon oubli la rencontre avec les travailleuses de Merlin Gérin, usine d’assemblage de disjoncteurs électriques à Alès tellement elle m’a percuté. Ces haltes, comme celle devant l’usine Continental la veille à Foix, sont des temps brefs mais d’intense charge émotive et intellectuelle. Le moment où le discours abstrait devient une réalité humaine. Ici 32 millions de pièces sortent des mains des femmes qui les assemblent. Les licenciements ont commencé, la délocalisation en Bulgarie est en cours. Le Françaises sont condamnées à la mort sociale. Pourtant que d’efforts consentis ! On travaille même le samedi et le dimanche quand il faut suivre une commande. Pour éviter le chômage technique elles ont aussi accepté que ce soient les contremaitres qui fixent leurs jours de congé. Pas de conversion en vue, bien sûr. Et où aller ailleurs. Et pourquoi ? Et quand bien même on devrait le faire, ce qui est impensable puisque la vie, la famille et l’époux sont ici, comment le feraient-elles ? Dans la discussion on parle des maladies professionnelles. Ici, ce sont les canaux métacarpiens qui morflent. Les doigts qui doivent besogner des pièces si petites finissent par se déformer. Le toucher se perd et les picotements nerveux deviennent incessants. Sans oublier celles qui respirent l’encre des tamponnages qui doivent figurer sur chaque pièce. Et la prime donnée à ce propos ne compensera jamais. Celle qui m’en parle me rappelle qu’il s’agit de 80 euros sur les 1400 de la paye, salaire reçu après trente ans de service sur son poste de travail ! Et les autres ? Les Bulgares qui vont prendre le travail ? Le délégué syndical CGT est allé voir sur place. Des locaux insalubres, le retour de l’assemblage intégral à la main, l’absence de hotte aspirante au tamponnage. Les Bulgares vont travailler comme on travaillait ici au début, avant les luttes, il y a cinquante ans. La régression sociale est donc pour tous, ici et là bas. C’est ça leur Europe, celle de la concurrence libre et non faussée. Et surtout celle qui interdit la seule politique raisonnable à mener, c’est-à-dire l’harmonisation sociale progressive. Ici, dans ce cas précis on voit exactement ce que signifie notre opposition au traité qui interdit cette harmonisation, le traité de Lisbonne. Et on comprend l’importance que le débat soit ouvert et que chacun assume ses positions. Je veux dire que face à de telles situations, de tels drames, de telles implications humaines, nul ne s’autorise le petit jeu pervers des promesses qui n’engagent que ceux qui y croient !
L’UMP MENT
Cette exigence de vérité, c’est le cadet des soucis de l’UMP. Elle a présenté le 7 mai 30 propositions pour « Une Europe qui agit et qui protège ». Un grand nombre de ces propositions, issues du discours de Nîmes de Sarkozy sont absolument contradictoires avec le traité de Lisbonne. Inapplicables. L’UMP ne peut être à la fois partisane du Traité et exiger des choses que le dit traité interdit. Ainsi à propos de la Protection des salariés, directement en cause dans mon exemple. L’UMP propose :« nous voulons combattre le dumping social, monétaire ou fiscal, qui crée des concurrences déloyales au sein de notre marché européen. Nous n’accepterons pas une Europe au rabais, ni le dumping social. » Plus loin l’UMP ajoute vouloir :« Combler le fossé qui existe entre les Etats en matière de normes sociales communes pour ériger un marché du travail plus cohérent. » Mais le Traité de Lisbonne interdit toute harmonisation sociale, qui permettrait de combler le fossé entre Etats. Le traité n’autorise que des actions sociales dérisoires « à l’exclusion de toute harmonisation des dispositions législatives et réglementaires des États membres ». Cette clause d’interdiction de l’harmonisation s’applique à l’emploi (article 129 TFUE), aux politiques sociales et de protection sociale (article 137) et à la politique industrielle (article 176 F). Cette absurdité n’est pas la seule. Dans le domaine des droits sociaux, la mode des amis du traité de Lisbonne est à la louange de la Charte des droits fondamentaux qui leur tient lieu de programme bouche trou chaque fois qu’ils sont pris de court dans un débat. Ainsi L’UMP affirme qu’il faut « Adopter le traité de Lisbonne pour rendre juridiquement contraignante la Charte des Droits fondamentaux »è A examiner de près. De très près. Car même si un article du Traité de Lisbonne indique que « la Charte des droits fondamentaux « a même valeur juridique que les traités », sa portée juridique est très limitée puisque son article 51 prévoit qu’elle ne s’applique qu’ « aux institutions de l’Union ainsi qu’aux Etats membres uniquement lorsqu’ils mettent en œuvre le droite de l’Union ». Et encore le même article de la Charte précise qu’ « elle ne crée aucune compétence ni aucune tâche nouvelles pour la Communauté et pour l’Union » Donc la Charte n’a rien de juridiquement contraignant et notamment en matière de droits sociaux. Elle ne va rien changer à ce que mes pauvres Bulgares vont vivre après que mes pauvres Françaises auront été dépouillées. Même pire. Sur le plan politique, elle est même reléguée au second plan puisqu’elle ne figure plus en tant que telle dans le Traité de Lisbonne alors qu’il était dans la Constitution européenne de 2005.
Au DESERT
Je devais aller d’Alés à Mende. Long trajet. Une halte pour faire une coupure était la bienvenue. On la fit à Mialet. C’est une idée d’André Ciccodicola, le directeur de l’Humanité dimanche. Il me dit que je dois connaître ce lieu pour comprendre le paysage, les Cévenols, et une forme d’état d’esprit qui est dans l’air. Il a vu juste. Je crois à tout cela. Sur la route, les chênes verts, la roche saillante, l’escarpement des coteaux m’ont déjà signalé une ambiance qui a forcément imprégné le cœur des gens du cru et contribué à façonner les évènements. Pour le casse croute, à midi, la table était à Anduze, haut lieu de la résistance camisard. Mon régime de sportif m’interdit de gouter l’exaltante saucisse pochée du coin, dont la seule présentation sur l’ardoise du restaurant me fait encore couler la bouche d’en parler! J’y étais arrivé en même temps que Francis Wurtz. Il venait comme moi d’Alès. Le coup d’œil, tandis que nous déjeunons, court sur la place où le plus vieux temple protestant de France, austère et majestueux, jouxte la mairie pavoisée. Non loin avait été exposée la tête de Gédéon Laporte, chef camisard. L’ambiance était créée. A Mialet donc ! Le maire socialiste est là pour saluer notre petite cohorte. On visite le musé du Désert. Mémoire de la résistance protestante à la révocation de l’édit de Nantes. Je ne me donne pas le ridicule de raconter cette histoire écrite cent fois mieux que je ne le ferai jamais. A Nîmes, Claude Mazauric, l’historien m’avait remis une note de synthèse sur le sujet. J’en savais pas mal aussi depuis de lointaines lectures dont le gout m’était venu après « les fous de dieu » de Chabrol, si ma mémoire est bonne.. Manquaient à mes souvenirs les noms propres, les dates, les contextes, bref la chair et les muscles de cette histoire. A chaque pas sous les voutes de pierres sèches du Mas Soubeyran où se fait l’exposition, notre silence s’approfondit et fait son œuvre sur nos esprits tandis qu’on voit les pièces à conviction du martyr des protestants. Je repars avec un nom de femme dans la tête. Celui de Marie Durand, emmurée 47 ans à la tour de Constance, et qui grava sur une pierre la maxime qui lui tint lieu d’art de vivre dans sa prison avec ses malheureuses compagnes: «résister». Le mot sonne à présent encore comme un signal de rallliement. Il noue entre eux les épisodes de l’action populaire ici. A la fin du parcours on voit le tableau célèbre où est représentée la scéne du serment du jeu de paume à l’ouverture de la grande révolution de 1789. Au premier plan on voit le président de la première assemblée nationale, Rabaut Saint Etienne. C’était le fils du combattant inflexible qui se fit le défenseur et donc le libérateur des dernières malheureuses enfermées. Il s’écria le 28 aout 1789 en souvenir des martyrs dont l’histoire avait scandé sa jeunesse: «non, ce n’est pas la tolérance que je réclame, c’est la liberté». La laïcité vient de là. C’est le cœur du message de ce musée à mes yeux. Wurtz et moi, nos compagnons de visite, le regard dans les images de ce passé profond, nous faisons la halte en face du champ où se tient encore l’assemblée annuelle commémorative des protestants, au Désert. Déambulant, je vois le chien du village qui se dore au soleil. Le patron du bistrot dit que la photo de la bête court partout du fait des visites des protestants monde entier. Lui a le droit de ne se soucier de rien. Nous remontons dans les voitures sans parler.
Petite cuisine du PSE
Les électeurs qui s’apprêtent à voter PSE pour les élections européennes risquent d’avoir une mauvaise surprise au lendemain du vote du 7 juin. Alors qu’ils pensaient voter pour un groupe de gauche, au moins dans son intitulé, ces électeurs découvriront que le groupe PSE au Parlement européen n’existe déjà plus. Ils vont devoir constater le dégât. Ecoutez ceci. Le prochain groupe où vont siéger les socialistes regroupera désormais des sociaux-démocrates et diverses sortes de centristes et de libéraux. Ce n’est pas de la politique fiction mais bel et bien ce que les hiérarques du PSE sont en train de concocter dans le dos des électeurs et des militants socialistes. C’est le site européen d’information Euractiv qui a levé le voile sur cette petite cuisine. L’enquête se référe à plusieurs sources socialistes. Selon elles, le groupe PSE aurait d’ores et déjà prévu de changer de nom; j’atteste personnellement du fait que cette question est venue à plusieurs reprises en bureau national du PS du temps où j’y siégeais. Une majorité avait alors fermement refusé l’opération qui semble depuis avoir reçu un feu vert de Solférino. Il s’agit en fait d’intégrer au sein du groupe PSE d’autres députés européens qui n’y siégent pas aujourd’hui. Lesquels? Une partie de ceux qui sont aujourd’hui au groupe ALDE: « Alliance des libéraux et démocrates européens ». Il s’agit d’un groupe centriste et libéral. Il compte dans ses membres les eurodéputés italiens de la tendance chrétienne et libérale du Parti Démocrate. Ce serait déjà assez pour dire que ça sent mauvais. Mais l’enquête dit que ceux là ne seraient pas les seuls!!!! … Connaissant déjà les spécimens italiens du Parti Démocrate, antilaïques et proches du patronat, on préfère ne pas imaginer quels sont les autres groupes de députés « libéraux » ainsi démarchés par le PSE. Toujours est-il que les négociations vont bon train et qu’elles auraient déjà abouties avec les députés italiens, avec la contrepartie d’un changement de nom du groupe PSE. Et le nouveau nom ? Tout un programme à lui tout seul. « Alliance des socialistes et des démocrates ». On comprend vite. Derrière le changement de nom, c’est un nouveau glissement à droite du groupe qui va s’opérer avec l’arrivée de ces députés libéraux. Et une marginalisation désormais totale des eurodéputés PS français, qui prétendaient, et encore pas tous, porter une voix moins libérale. Cette nouvelle « évolution » du PSE montre en tout cas qu’il n’a nullement l’intention de rompre avec les politiques libérales européennes. C’est ce qu’enseigne l’histoire politique : la stratégie d’alliance conditionne le programme politique réel. Or aucun programme anti-libéral n’est possible dans l’alliance avec des libéraux. C’est exactement le même problème qui est posé en France au PS. Cette lamentable évolution prend justement un piquant tout particulier en France à l’heure où le PS est à nouveau tenté par une alliance au centre. Car le groupe ALDE dont les députés sont courtisés par le PSE est précisément celui dans lequel siègent les amis de François Bayrou. En votant pour les listes socialistes aux européennes, les électeurs français ne se contenteront donc pas d’élire des députés PSE. Ils voteront sans le savoir en faveur de l’alliance entre socialistes et centristes !
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je n'ai pas pu assister à 1 réunion de mon FG local hier (pris par 1 évènement sud-américain) mais demain, les miracles pourront avoir lieu: je pourrai aller au pique-nique du FG de mon quartier!
et qui sait, si tout est possible en cette journée de l'ascension, peut-être trouveria-je 1 collectivité FG (ou autre) enfin prête à recruter 1 fonctionnaire placé sur liste d'aptitude après concours (je n'ai plus que jusqu'au 30 juin pour que ça marche...)
garder le moral voire plus...
Je viens de faire le calcul avec la méthode d´Hont (proportionnelle) et cela fait
3 sièges à l´UMP, 2 au PS et 1 à tous les autres sauf au FG à Villiers et à Autres dans le premier cas, mais il ya une quadruple égalité entre le PS qui pourrait avoir 1 siège de plus et les trois partis qui ont 7 voix chacun, pour la distribution de 3 sièges seulement.Je ne sais pas ce que dit la méthode d´Hont dans ces cas.
Dans le second cas il y a une quintuple égalité à 7 voix que je ne vois pas avec Hondt comment la résoudre, pour la distribution de 3 sièges.
Je ferai demain la méthode de Hare.
On voit bien que la méthode de Hondt répartit pluis de sièges aux partis les plus votés (c´est la méthode utilisée en Ibérie, entre autres). C´est mieux toutefois que la majoritaire à 2 tours qui est tout simplement une aberration démocratique tellement c´est injuste et cela fausse les élections et les résultats et la politique du pays qui emploie cette méthode.
Bonjour Hold up
Oui ils sont en pleine décomposition. La question c'est pourquoi? Oui comme tu le soulignes, ils sont plus intéressés par leur carrière perso que par le peuple. Pourtant quand il y a une crise du capitalisme, la gauche devrait en profiter, reprendre des couleurs. Ils ont bien essayé de se remettre une couche de vernis social au début de la crise mais là ils y renoncent entièrement. C'est un tournant à droite.
La raison c'est qu'ils ont peur, peur du peuple, conscients de leur propre incapacité totale à répondre aux enjeux qui confrontent le peuple. Ils ne sont pas du tout à la hauteur des enjeux et donc ils se désintègrent à la vitesse grand V. Et je me demande si les syndicats ne pourraient pas prendre le même chemin. Alors que nous sommes devenus très actifs au PG car il y a tellement de choses à faire en cette période de crise, tellement de choses qui émergent, dans les luttes et pour l'élection, que les questions sociales et politiques nous stimulent à être là partout, eux rentrent chez eux et se terrent.
En gros, plus il y a des choses à faire, plus c'est le moment de montrer à quoi sert la gauche, eux disparaissent, terrassés par l'urgence de la crise sociale et politique. La déclaration de guerre de Sarkozy, leur fait peur et ils deviennent de plus en plus des gentils toutous, allant chercher vers Bayrou. Ils doivent se dire que peut être avec la protection de Bayrou, ils seront moins la cible de Sarkozy. Faut dire qu'une des premières tâches de Sarkozy a été de casser le PS par l'ouverture. Et ça a marché. Et aussi de casser les syndicats: là ça a l'air plus dur mais il a quand même eu un certain succès.
L'autre pendant de tout cela c'est que la droite elle est très forte! Elle gagne. Aux européennes, elle risque de faire un bon score, surtout avec la démission du PS qui va leur donner encore plus de succès. Nous sommes la seule opposition à Sarkozy! Vivement que le NPA éclaircisse ses positions et qu'on s'unisse car il y a de grands enjeux à répondre et seule l'unité nous permettra de commencer à donner des réponses: 7+7, on pourrait avoir 14% aux européennes et avec LO encore plus. On serait une force qui compte!
Nipontchik
j'espère aussi que tu trouveras du boulot, mais petit conseil: sois plus aimable, ça aide!
Il s´agit de l´étude de modèle de circonscription électorale présenté par superno
http://www.superno.com/blog/
Il a choisi un modèle très critique où une seule voix de plus ou de moins peut donner ou ôter un siège a un parti.
@ Jennifer
Non, le PS n'a peur de rien, même pas du ridicule ! Son problème tient au fait qu'il n'a aucun projet de société différente de la société libérale. De plus, son programme se distingue mal de celui de la droite ; Et un groupe qui n'a pas de projet d'action est un groupe mort. Alors surgissent les problèmes d'Ego où chacun rejette la cause de l'impuissance sur les autres. Deux raisons essentielles les perturbent :
1- Ils n'ont pas fait leur auto-critique sur la rupture du programme commun de gouvernement de 1974 avec une droite qui les a bien aidés par voie médiatique.
2- Ils n'ont pas fait l'analyse des années catastrophiques du Mitterrandisme et de la cohabitation.
3- ils n'ont pas mesuré l'effet Jospin qui, en mauvais Général, abandonna ses troupes dans la défaite pour aller pleurnicher dans son coin en se dédouanant de son échec personnel sur cet électorat de benêts qui n'avait pas mesuré la grandeur de la tâche accomplie en " ne faisant pas une politique de droite " (ce sont ses propres termes) !
Enfin, je continue à penser qu'il faut concentrer nos efforts sur la lutte contre le Sarkozysme ; l'inefficacité du PS n'en paraîtra que plus évidente.
@ Nipontchik
Fonce, et bonne chance !
Abel
Si ils ont peur des masses
Et quand je dis peur, je dis peur! La populace, celle qui descend dans la rue, celle qui peut demander des comptes, qui peut être très, très en colère!
il y a aussi des contradictions chez l'adversaire à exploiter: Je me trompe peut-être mais M.Aubry hier soir à Marseille n'a rien dit sur les graves évènements de La Courneuve, au contraire de D.Batho et Bartolone (lui, c'est la moindre des choses en tant qu'élu du 93).
Qui dénoncera avec la force nécessaire l'échec total de Sarkozy en matière sécuritaire avec ce début de colombianisation ou mexicanisation des banlieues?
ok jennifer dans la vrai vie et dans 1 entretien d'embauche je ne parlerai plus de n.... quoi que ce soit!
.Et puis calculez par la méthode d´Hont, par celle que je viens de faire et par la méthode de Hare. C´est un exercice pour la prochaine fois. Ainsi on verra l´influence de l´abstention sur les diverses méthodes de répartition.En principe si les abstentionnistes représentent les mêmes pulsions votationnistes que ceux qui votent (s´ils votaient dans les mêmes proportions que ceux qui votent) rien ne devrait changer, mais il est bon de faire une petite étude au cas où.
Bien sûr si vous pensez que tous les abstentionnistes auraient voté au FG, alors c´est sûr que vous pensez aussi qu l´abstention vous nuit.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Syst%C3%A8me_de_vote
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La première phrase doit être:
Faites une simulation où il n´y ait pas qu´un seul vote de l´abstention au PG mais plutôt 15 ou 20 mais à tous les partis en essayant de garder les proportions des votes. Par exemple avec 15 voix de plus des abstentionistes (soit un 15 % de votants de plus) nous aurions 4 voix de plus à l´ump (27%), 3 de plus au PS, 2 au modem et 1 à chacune des autres catégories.
En calculant par ma méthode (la plus juste) ou par Hondt on obtient cette répartition des sièges: 3 à l´ump, 2 au ps et 1 à tous les autres sauf au FG et à Villiers.Le statut du FG dans ce cas ne change donc pas et par contre c´est l´ump, le parti le plus voté qui se voit attribuer un siège de plus. Donc avec une participation electorale de l´ordre de 15% ou 20% plus grande,c´est l´ump qui gagne, pas les petits partis comme le npa ou le fg.
C´est la conclusion démontrée mathématiquement exactement contraire que celle de superno. L´abstention ne porte pas préjudice aux petits partis et peut par contre faire baisser le nombre de sièges des grands partis comme le parti de Sarkozy.
Nipontchik
Alors dans la vraie vie tu es raisonnable, c'est juste dans le virtuel que tu te défoules?
Et quand je dis peur, je dis peur! La populace, celle qui descend dans la rue, celle qui peut demander des comptes, qui peut être très, très en colère!
Désolée, mais il ne faut pas confondre le Peuple et la populace! Ce terme est connoté négativement. La populace, c'est le Lumpen!
@4 août 134
Crions désormais, comme Carla : Chouchou, je te vois!
Mais je m'inquiète : les manifestations ne constituent-elles pas un terrible tapage diurne?
Je suggère de nouveaux autocollants pour le 26 mai.
Sarkozy, tu nous vois?
Sarkozy, je ne te vois pas.
les choses sont tjrs 1 peu + compliquées, mais sur mon lieu de travail ou dans un entretien d'embauche je fais d'énormes efforts
les choses sont calires, lui aussi a désigné son ennemi principal:
http://www.lemonde.fr/politique/article/2009/05/20/en-ardeche-le-candidat-peillon-face-au-vent-mauvais-de-la-fermeture-sur-soi_1195210_823448.html#ens_id=1166395
@Nipontchik
http://www.midipyrenees.fr/Offres-d-emplois
mardi 19 mai 2009
12 heures : Convoqué ce mardi matin au commissariat de Noailles à Marseille, sur plainte de la direction d'ADOMA, Charles Hoareau a été placé en garde à vue pour son action syndicale CGT au côté des salariés de cette entreprise privés de salaire et de travail depuis novembre dernier. C'est une action collective visant à obtenir l'application des décisions de justice en faveur des salariés d'ADOMA, qui est à l'origine de la convocation de Charles Un rassemblement est en cours devant le commissariat.
19 heures : Le rassemblement s'est poursuivi tout l'après-midi. A 18 heures 30, nous avons appris que Charles restait en garde à vue jusqu'à demain.
A L"APPEL DE L'UNION DEPARTEMENTALE CGT, UN NOUVEAU RASSEMBLEMENT EST PREVU DEMAIN A 7 HEURES DEVANT LE COMMISSARIAT DE NOAILLES. POUR LA DEFENSE DU DROIT SYNDICAL, SOYONS NOMBREUX !
Illustration : Charles Hoareau à son entrée ce matin (photo F. Leblanc)
@julie: merci, mais je me suis abonné (à mes frais...) à la gazette des communes, j'ai déjà 1 candidature en attente ds 1 collectivité de cette région (dt je n'ai pas de nvlles,mais souvent ils appliquent "vivre et travailler au pays"...)
en fait j'ai envoyé des candidatures (attaché territorial) de Hazebrouck à Marseille....
LR n'a pas tt à fait tort (sur le blog du monde):
"20 mai 2009
Besancenot se mobilise contre le “trou d’air” du NPA
Olivier Besancenot était sur tous les fronts, mardi, dans un contexte peu favorable à son Nouveau parti anticapitaliste (NPA) : il baisse dans les sondages en vue des élections européennes, tandis que le Front de gauche (PCF et Parti de gauche), qu’il avait refusé de rallier, monte régulièrement ; campagne peu marquée - notamment du côté des comités jeunes, reconnaissait un militant sur un marché du 20e arrondissement de Paris -, jusqu’à ce que, dimanche, “des militants hostiles au solo électoral d’Olivier Besancenot ont décidé de se structurer en interne pour défendre leurs aspirations unitaires”, souligne L’Humanité. Au final, le parti fondé en janvier traverse bel et bien un “petit trou d’air”, selon les termes d’un membre de la direction cité par Le Parisien de mercredi."
Bonjour à tous,
Je m'excuse, mais je ne peut m'empêcher de vous faire lire un extrait de Laurent Fabius, à la pêche aux voix;
EUROPÉENNES. Lundi, à Rouen, Face au MJS 76, l'ancien Premier ministre a appelé à se mobiliser le jour du scutin.
Une demi-heure de retard, une blague des Markx Brothers pour se faire pardonner et un petit livre rouge à la main - « Mon carnet de campagne. Je note mes idées, celles des autres, mais je le perds à chaque fois... » : professoral mais décontracté, Laurent Fabius a rencontré lundi soir, au Wagon Vert à Rouen, les militants du MJS 76 (jeunes socialistes). Aujourd'hui, l'inquiétude au PS c'est la dispersion des voix, dans un scrutin complexe, à la proportionnelle et à un tour. L'heure est au
« vote efficace » comme le dit Martine Aubry, le premier secrétaire du PS qui sera à Rouen lundi 25 mai, à 19 h, au parc-expo. « S'il y avait une campagne, cela se saurait, reconnaît Laurent Fabius. C'est un problème civique et il n'est pas évident que notre électorat se mobilise... »
Des sondages inquiétants
A trois semaines du scrutin, les sondages donnent l'UMP systématiquement en tête devant le PS. Pour mener campagne, les militants socialistes n'ont que peu de temps : « La venue d'Obama est annoncé le 6 juin, c'est la veille du 7 juin jour du vote. On ne verra que le grand sur les photos ou à la télé, ainsi que la personne qui sera à côté de lui... » Comprendre le président de la République. Le PS a d'ailleurs choisi pour slogan des européennes : « Pour combattre la crise et battre Sarkozy. » Le ton est donné. Suffira-t-il à convaincre ? « On peut voter pour une liste très sympathique mais c'est mettre son bulletin au panier. Autant rester chez soi ! La seule liste, force de propositions et représentative, c'est celle des socialistes. » Et les autres ? « Le Modem vote avec la droite au parlement européen. » Le NPA, Mélenchon, les écolos ? : « Du bon et du mauvais mais ils ne pèsent rien. » Laurent Fabius plaide encore « pour un bouclier social contre le bouclier fiscal. Une Europe qui doit aller vers une harmonisation fiscale et sociale vers le haut ».
Seuls les socialistes européens (PSE) seraient en mesure de mettre en place un Smic européen ou d'imposer de nouvelles règles fiscales aux grandes sociétés face à la droite européenne (PPE) actuellement aux affaires.
à 151.
pov'Directeur central du renseignement intérieur Bernard Squarcini qui peut plus vendre sa baraque. Sniff. Vous avez raison, sniff, je compatis.
Au moins Julien Coupat lui n'a pas de problème de logement pour le moment.
« On vit vraiment dans une république bannière »
Président du « collectif pour la dépénalisation du délit d'outrage », l'écrivain et éditeur
Jean-Jacques Reboux appelle à résister à ces intimidations.
Les affaires de rébellion se suivent et, malheureusement, se ressemblent. Vendredi, c'est le prof de philosophie. Yves Baumgarten qui sera jugé à Paris et, lundi prochain, c'est le même triunal qui verra l'affaire d'une malheureuse automobiliste qui aura croisé la roue des policiers du commissariat de la rue Truffaut, à Paris. Président du « collectif pour la dépénalisation du délit d'outrage. » (codedo.blogspot.com), Jean-Jacques Reboux réagit aux poursuites contre un enseignant marseillais.
Que vous inspire cette affaire ?
Jean-Jacques Reboux. J'ai appris qu'on pouvait être poursuivi pour « tapage diurne »...Je pense que je vais intégrer cet épisode dans mon prochain livre. Je suis partout, sur les derniers jours de Sarkozy à l'Élysée. De fait, on est là plus proche d'Ubu que de Kafka. Cela montre l'état de déliquescence dan lequel se trouve la police et, au-delà, cela me conforte dans l'idée que la France devient de plus en plus une république bananière où l'on ne peut plus rire du président, on ne peut plus critiquer. Et, en l'occurrence, même plus prononcer son nom !
Cela confirme aussi les rapports d'Amnesty ou de la Commission nationale de déontologie de la sécurité (CNDS). Mais n'avez-vous pas l'impression d'hurler dans le désert ?
Jean-Jacques Reboux. Non. Il est important que les instances comme la CNDS existent. Quand bien même elles n'auraient pas de pouvoir de sanction mais uniquement d'interpellation. Par ailleurs, notre collectif a déjà rassemblé plus de 11 000 signataires et, en attendant la remise en septembre de cette pétition, on compte bien demander à un parlementaire de rédiger et soumettre une loi pour demander la dépénalisation du délit d'outage.
En avez-vous déjà discuté avec des fonctionnaires de police ?
Jean-Jacques Reboux. Certains reconnaissent qu'il y a des abus, mais hors micro. Car, quand vous ne respectez plus l'esprit de corps, vous pouvez très rapidement devenir le mouton noir.
Entretien réalisé par Sébastien Homer
François Mitterrand aimait dire que c'est à la fin que l'on voit l'homme. Il a dit aussi qu'après lui il n'y aurait que des financiers et il avait absolument raison. Ceux qui au PS ont vendu leur âme au diable face au traité de Lisbonne en s'alliant avec la droite européenne pour enchainer à tout jamais le peuple contre tout alternance seront jugés un jour pour leurs traitrises. Nous vivons des moments historiques comme nos anciens l'ont vécu avant nous. Il nous faudra beaucoup de courage et de force pour faire face à la barbarie qui vient si une révolution dans les mentalités ne se produit pas très vite pour renverser la donne. Ce parlement européen qui à voté une directive qui nous envoie dans les griffes acérées de l’Empire au 1er Janvier 2015 doit réveiller les consciences des peuples car nous avons pas construit l’Europe pour devenir les vassaux des Etats Uniens. Nous qui sommes les héritiers des Grecs, ce peuple européen qui à inventé la politique, la démocratie et la République et dont nous sommes devenus les portes drapeaux au moment de Révolution de 1789, allons nous mourir guérit au moment où la quasi-totalité des pays du monde suit le même chemin. Pour cette seule raison les peuples de l’Union européenne doit se soulever et nous peuple politique par excellence nous devons faire une Révolution par les urnes le 7 Juin 2009 pour montrer au monde que nous sommes un peuple de paix et nous avons une autre vision de l’avenir que ces bellicistes de l’autre coté de l’atlantique.
@augusto prieto
Petit rectificatif par rapport au terme employé :
"Néoclassique " = Néolibéralisme
Pour ce qui est de la Renaissance d'une Gauche Démocratique et Sociale,
il semble préférable pour qu'il n'y ait pas de confusion avec la
théorie dite "néoclassique " du néolibéralisme, de renvoyer la refondation de la Gauche, aux termes de " néomoderne" ou "néosocialiste". Combattons la théorie néoclassique au vu d'un ressourcement théorique contemporain. Petite réflexion en passant. Les mots sont importants.
M. Jacques Généreux : "Le Socialisme Néomoderne"
http://www.lepartidegauche.fr/editos/actualites/686-vive-l-le-socialisme-neomoderne-r
« Une démocratie qui n'a pas de base de consentement dans le peuple n'est pas une véritable démocratie. »
Eric Hobsbawm
Souvenez-vous de ce jeune franco-palestinien enfermé dans les geôles Israéliennes que M. Koushner abandonne à son sort.
A la radio il y a 6 mois M.Koushner a même insulté Salah Hamouri en disant qu'il avait avoué son forfait qui la condamné à 7 ans de prison.
Mais quelle est la vérité dans cette affaire ?
Salah Hamouri a toujours nié les faits reprochés. Il crie son innocence depuis les geôles israéliennes. Et plutôt que de le soutenir notre ministre des Affaires Etrangères - Transfuge de la République - lui dit de se taire et salit son honneur.
CAR AVEC LE "PLAIDER COUPABLE" EN ISRAËL... le tribunal d'exception qui a condamné Salah Hamouri lui avait proposé le deal suivant :
1 / Soit tu fermes ta gueule et tu avoues les faits que l'on t'incrimine [pour
" délit d’intention d’attentat" ! envers le rabin fasciste Ovadia Yossef, chef spirituel du parti religieux d’extrême droite Shas ] et tu feras 7 ans de prison
2 / Soit tu clames ton innocence et tu risques 13 ans de prison.
Voila la belle justice Néolibérale !
ET bien figurez-vous que les tribunaux populaires seront bientôt abolis en France !
LE PLAIDER COUPABLE VA ÊTRE ÉTENDU A TOUS LES PROCÈS !
ALERTE ! Dans ce combat contre le "Plaider coupable ", soyons nombreux à le combattre ! Au delà de nos " camps " ! Les fous de l'UMP veulent détruire la Justice Française !
Journal La Croix : "Le « plaider coupable » introduit aux assises ?
Voilà une proposition qui pourrait faire l’effet d’un séisme dans le monde de la justice. "
http://www.la-croix.com/article/index.jsp?docId=2374072&rubId=788
Aux dernières nouvelles M.Raffarin et d'autres personnes de sa clique liberticide
a proposé - du fait que l'UMP n'aura pas de " réservoir de voix " supplémentaire aux prochaines élections de changer le mode de scrutin aux Régionales et à la Présidentielle !
Celles-ci seraient transformées par un SCRUTIN A UN TOUR
POUR PERMETTRE A l'UMP DE CONSERVER MECANIQUEMENT LE POUVOIR !
Qu'en dites-vous ?
Du " Plaider coupable " à la La loi Loppsi 2 "la dictature que met en place
l'UMP pas à pas mais sûrement voit de plus en plus le jour.
"La loi Loppsi 2 permettrait "sans le consentement des intéressés, d'accéder à des données informatiques, de les observer, les collecter, les enregistrer, les conserver et les transmettre, telles qu'elles s'affichent pour l'utilisateur ou telles qu'il les y introduit par saisie de caractère". C'est la légalisation des "chevaux de Troie" (logiciels espions) chez l'internaute.
http://www.lepost.fr/article/2009/05/20/1543078_loppsi-2-et-ses-mouchards-la-franec-prend-elle-exemple-sur-la-chine.html
"Le Sarkozysme est un frein à l’innovation" :
"La France des médias et du numérique est une petite république bananière. Le potentat local nomme les fermiers en chef, décide du règlement et des corporatismes à protéger comme de ceux qui n’ont pas droit de cité. Tout cela pourrait être l’expression d’une volonté éclairée, de celle qui propulse la France sur les chemins du virtuel, hélas, il n’en est rien."
http://www.electronlibre.info/Le-Sarkozysme-est-un-frein-a-l,00333
Quand M.Michel Barnier le sinistre eurolibéral quitte sa tour d'ivoire et se retrouve dans la réalité pour aller racoler tous les 10 ans les électeurs sur le trottoir, le peuple est déjà là, dans la rue, et il ne le lâche plus :
http://www.lepost.fr/article/2009/05/20/1543678_michel-barnier-et-jean-sarkozy-chahutes-a-clamart-92.html
Éditorial
Travailleurs à louer
Par Jean-Paul Piérot
La masse des salariés est la variable d'justement dont usent et abusent les directions des grands groupes pour répondre aux injonctions des conseils d'administrations et rassasier les actionnaires.
On intensifie le travail, on le déshumanise au point que le suicide est devenu une des causes de mortalité sur la chaîne ou au centre d'études. On taille dans les effectifs, quand bien même la société engrange des bénéfices. On délocalise et on offre à des salariés un déplacement en Inde pour un salaire de 62 euros... Telle est la loi du capitalisme, qui ne rimera jamais avec moralisation.
Mais le grand patronat en réclame toujours plus. Un contrat de travail entre un ouvrier et une entreprise, impliquant quelques responsables légales pour l'employeur et quelques garanties pour le salarié, quelle contrainte insupportable pour l'entrepreneur ! Un reste de la société d'avant la rupture de Nicolas Sarkozy, un vestige du Front populaire, de la Libération. « En finir avec 1945 », avait écrit, au lendemain de l'élection présidentielle de 2007, Denis Kessler, figure emblématique du CNPF puis du MEDEF. Les patrons savent innover, en matière d'exploitation, on n'arrête pas le progrès. Un mot nouveau est apparu dans le vocabulaire « managérial » : le salarié « porté ». Actuellement, la France ne compterait que quelques dizaines de milliers de ces salariés d'un type nouveau. Mais on imagine aisément que, dans les sphères du monde des affaires, on rêve déjà de salariés que l'on se prête, que l'on emprunte et que l'on rend après usage à la société de « portage », louant en quelque sorte la force de travail des « portés ». Cette extension sauvage du système de l'intérim est un nouvel avatar de la précarisation, de de l'individualisation et de la fragilisation du travailleur dans une société dérégulée où les patrons veulent s'affranchir de toute notion de responsabilité sociale de l'entreprise. Et voilà le travailleur réduit au rôle de paquet, ne pouvant revendiquer un meilleur salaire qu'auprès de la société de portage qui s'accapare de fait d'une partie supplémentaire de la plus-value extraite sur le travail vivant.
Certes, la notion de travail porté ne saurait telle quelle être généralisée à toutes les activités
professionnelles, à toutes les branches, mais à sa façon elle participe de l'entreprise de détricotage du droit du travail, des garanties acquises au cours d'un siècle de luttes du mouvement ouvrier. Ainsi, le licenciement, avec les garanties qui l'entourent, céderait le pas à la séparabilité qui remplacera les garanties du droit collectif par un accord à l'amiable entre un dominant et un dominé...Quand aux accords salariaux, ce ne sont que billeversité, des chiffons de papiers à jeter à la corbeille. Dans quelle République vivons-nous quand un ministre du travail approuve publiquement l'attitude des employeurs qui baissent les salaires des employés s'ils obtiennent l'assentiment du personnel ? C'est reconnaître le droit à la pression et au chantage à l'emploi, la négation de l'état de droit. Comment juger un président s'acharnant à imposer le travail dominical en dépit de l'opposition des salariés et de la représentation nationale, la contestation de ce recul social ayant gagné une partie de la majorité ? Un président de … la République, ou seulement de la droite la plus dure et du petit monde des grandes fortunes ?
Mais revenons un instant sur le portage des travailleurs. Est-ce si éloigné de la politique de dumping social, de la concurrence de chacun contre tous que les eurolibéraux veulent aggraver dans toute l'Union européenne depuis la directive Blkestein jusqu'à l'allongement du temps de travail. Le 26 mai dans la rue pour les revendications et le 7 juin pour changer d'Europe, deux rendez-vous que le monde du travail ne saurait manquer.
à Hold-up,180,
Le scrutin à un tour pour les élections présidentielles, j'y crois pas trop, je ne pense pas que se soit constitutionnel sans un référendum ?
@ maxou
Bonjour " maxou " - J'ai lu ta question, mais tu vois bien qu'ils en ont rien à foutre de la constitutionnalité ! Ils s'en foutent royalement ! Le Traité de Lisbonne, l'affaire Pérol, l'illégalité d'Hadopi au vu de la législation européenne en la matière, etc, etc, etc, Ils en ont plus rien à foutre !
Pour eux la 5° République est un bloc d'argile à modeler pour le règne perpétuel de l'UMP, le reste ils s'en foutent ! Du peuple, de la loi, de la république, des " valeurs ", de la citoyenneté, de la " démocratie ", de la liberté etc... plus rien à battre pour ce pouvoir en voie d'absolutisation accélérée.
L'UMP est désormais une secte qui prend le pouvoir par toutes sortes de réseaux de plus en plus serrés. Comme ils savent bien que l'UMP est de plus en plus impopulaire et que les prolétaires qui avaient voté pour ce parti sont furieux et se sentent floués, ils n'ont d'autres choix que de trafiquer les institutions républicaines sans consentement du peuple pour se conserver au pouvoir ad vitam aeternam. Ils se permettent tout parce que nous les laissons faire n'importe quoi.
@ Jennifer
Eh, non ils n'ont pas peur des masses ; les grandes manifs ne les ont pas fait bouger d'un poil. Et maintenant ils savent que le mouvement va s'afaiblir, s'essoufler parceque la gauche n'a pas de perspectives. Quant aux syndicats...
Ollé, ça y est, Claude Allègre vient de passer à l'ennemi ! A qui le tour ?!
Bojour Abel, 187, on peut dire que le PS dégraisse le mammouth !
La révolution conservatrice ou néoconservatrice guette tout le monde à propos de l'Europe. On doit se rappeller à ce sujet les mots de Pierre Bourdieu, en 1997:
" A l'Europe que la pensée de banquier veut à toute force nous imposer, il s'agit d'opposer, non, comme certains, un refus nationaliste de l'Europe, mais un refus progressiste de l'Europe néolibérale des banques et des banquiers. Ceux-ci ont intérêt à faire croire que tout refus de l'Europe qu'ils nous proposent est un refus de l'Europe tout court...La résistance à l'Europe des banquiers et à la restauration conservatrice qu'ils nous préparent, ne peut être qu'européenne."
Avant son décés, il déclara lors d'une session préparatoire au grand colloque qu'il voulait organiser sur la reconstruction de l'Europe:
" L'Europe ne dit pas ce qu'elle fait; elle ne fait pas ce qu'elle dit. Elle dit ce qu'elle ne fait pas, elle fait ce qu'elle ne dit pas. Cette Europe qu'on nous construit, c'est une Europe en trompe-l'oeil."
Il n'y a pas que les libéraux ou les démocrates-chrétiens atteints par ce mal dont témoigne l'ouvrage de Jean Peyrelevade "Sarkozy: l'erreur historique", où ce dernier est dénoncé pour... avoir loupé le virage libéral !
Certes, ils ont été les premiers à vouloir contester Gaullisme et Socialisme en 1965, avec Jean Lecanuet dont Giscard d'Estaing et François Bayrou furent les héritiers (on se souvient comment ce dernier a continué de récuser le rôle de l'état, lors du débat mémorable qu'il eut à la télévision avec la candidate socialiste, aprés son éviction des présidentielles 2007).
Mais il est tout aussi instructif de rappeler que Jean Monnet était lui-même banquier, comme Jean Peyrelevade et...Pascal Lamy, dont il n'est pas inutile de connaître le parcours:
Issu de la démocratie chrétienne, Pascal Lamy devint le directeur-adjoint de Jacques Delors lorsque celui-ci rejoignit les socio-démocrates au PS, comme ministre de l'Economie et des Finances sous le ministère de Pierre Mauroy où il cotoya Jean Peyrelrevade.
Directeur de cabinet de Jacques Delors durant ses trois mandats à la Présidence de la commission européenne, il entra au comité de direction du Crédit Lyonnais (lui aussi) pour en sortir directeur général, non sans avoir entrepris la privatisation de la banque et ses licenciements massifs qui lui valurent le surnom de "la brute" et l'"Exocet" auprés des syndicats. A ce titre, il présida la commission "prospective" du CNPF, qui devait devenir l'actuel MEDEF.
Proposé en 1999 par Dominique Strauss-Kahn comme commissaire européen à la concurrence pour succéder à Leon Brittan, il inaugura son mandat en fanfare par sa proposition de lever l'interdiction d'importer en Europe les OGM américains. Il déclara à l'assemblée du lobby pro-américain Trans Atlantic Business Dialog (TABD):
" Nous ferons ce que nous avons à faire d'autant plus facilement que, de votre côté, vous nous indiquerez vos priorités..."
Pascal Lamy est aujourd'hui à la tête de l'Organisation Mondiale du Commerce (OMC)!
A l'aune de ce qui précède, on mesure tout le caractère prémonitoire des paroles qu'Yvan Audouard faisait prononcer à Jean Gabin devant l'Assemblée dans le film mémorable "Le Président" rediffusé avec à-propos sur la chaîne parlementaire, récemment:
" Désormais, messieurs les députés, on ne vous demandera plus d'appuyer un ministère, mais de soutenir un gigantesque conseil d'administration! "
Nous ne sommes pas loin de ce stade dans l'Union Européenne où la Commission jouit du "monopole d'initiative", système politique sans équivalent chez les nations, qui lui permet de préparer et inscrire à l'ordre du jour les directives de son choix. Elles ne peuvent qu'être amendées par les députés. Quant au Conseil Européen, qui a la charge de la décision finale, il s'en remet le plus souvent à la Comission qui a pris soin de préparer le terrain, ce qui a fait dire à l'ambassadeur belge Philippe de Schoutheete:
" Nous en sommes arrivés à un stade où il (le Conseil) adopte des documents qu'il n'a même pas lus."
Les acteurs essentiels des choix de la Commission sont des lobbies, d'inspiration et de dénomination anglo-saxones, qu'elle dissimule sous le vocable de "société civile". Parmi les plus importants figure notamment:
L'ERT (European Round Table)
Cette table ronde des industriels européens a mis à son actif:
- "Europe 1990: un agenda pour l'action" dont on retrouve l'essentiel dans le "Livre blanc de la Commission Européenne" de Jacques Delors qui est la base de l'Acte Unique.
- "Remodeler l'Europe" qui a déterminé en 1991 le traité de Maastricht, quelques mois plus tard.
- "Vaincre la crise" recommandant les recettes présentées par Jacques Delors en 1993 dans son "Livre blanc sur la croissance, la compétitivité et l'emploi": dérèglementation, flexibilité du marché du travail, compétitivité internationale,etc.
- "Un enseignement pour les Européens", en 1995, rapport à l'origine de la "Déclaration de Bologne" sur le démantellement progressif des systèmes publics d'enseignement trop fondés sur l'instruction générale au détriment de l'employabilité industrielle.
-"Une pleine réalisation du Marché unique", en 1997, que l'on retrouve comme "Plan d'action pour le Marché unique" adopté au sommet d'Amsterdam: libéralisation des télécommunications, des transports et de l'énergie; brevetage du vivant avec octroi de monopoles (!) en biotechnologies, etc.
-"Les pensions en Europe: un appel à la réforme", en 2000, recommandant des systèmes de capitalisation, afin que les fonds de pension privés puissent partout capter ces énormes ressources financières (détenues en France par le système de répartition de la Sécurité Sociale).
Les rapports de ce type ont alimenté le discours des hommes politiques et des médias
au point de rendre l'opinion européenne convaincue de la nécessité absolue d'un libéralisme croissant dans les sociétés humaines, au détriment de toute régulation de la part des Etats.
On peut trouver le développement plus approfondi de tous les élements ci-dessus, dans le remarquable ouvrage de Raoul Marc Jennar:
"Europe, la trahison des élites", Editions Fayard, 2004.
Autre lobby de poids, déjà évoqué:
Le TABD (Trans Atlantic Business Dialog)
Il regroupe les PDG des cent cinquante plus importantes entreprises européennes et américaines, et vient de mettre à son actif:
- Le Grand marché transatlantique
L’Union Européenne se prépare à imposer, à l’insu des peuples européens, un « Grand marché transatlantique » pour 2015, avec une recommandation d’exécution anticipée à 2010 pour les services financiers et les marchés de capitaux.
En effet, le 26 mars 2009, le Parlement Européen a signé une résolution visant à « Faire en sorte que les générations présentes et futures continuent d’être engagées dans ce partenariat » avec les Etats-unis. (Partenariat qui n’est autre que le « Grand marché transatlantique »).
Ce partenariat doit toucher des domaines tels que: « les services financiers, les marchés des capitaux, l’aéronautique, l’économie digitale (vie privée, sécurité, droits de propriété intellectuelle), la politique de concurrence et la coopération en matière de régulation ».
Il vise à « instaurer la libre circulation des marchandises, des capitaux, des services et des personnes ».
Il doit prendre effet dès que le « traité de Lisbonne sera définitivement adopté ».
Les signataires de cette résolution sont le PPE (Parti Populaire Européen, regroupant les Droites européennes, et donc l’UMP de Nicolas Sarkozy fait partie), l’ADLE-ELDR (Libéraux démocrates européens, c’est-à-dire, les différents partis centristes européens, donc le Modem de François Bayrou), le PSE (Partis Socialistes Européens, dont les Socialistes français sont membres). Seuls les députés de la GUE (Gauche Unie Européenne, dont les députés communistes français sont membres), et les Verts s’y sont opposés. (Mais GUE et Verts sont très minoritaires au Parlement Européen).
Le procés verbal des actes de la résolution en question se trouve consigné sous la référence:
http://www.europarl.europa.eu/sides/getDoc.do?type=REPORT&reference=A6-2009-0114&language=FR
C’est dire l’importance de l’élection européenne du 7 juin prochain!
L’histoire de cette coopération (US/UE) n’est pas nouvelle. Dans le passé, les tentatives américaines n’avaient pas manqué, et ce, dès le début de la « guerre froide », mais le Général De Gaulle, ou Mendès France, tout comme François Mitterrand ou le groupe communiste s’y étaient, à l’époque, opposés.
Ainsi, en octobre 1966, De Gaulle avait déclaré : « Certains, s’exaltant au rêve de l’Internationale, voulaient-ils placer notre pays, comme eux-mêmes se plaçaient, sous l’obédience de Moscou. D’autres, invoquant, ou bien le mythe supranational, ou bien le péril de l’Est, ou bien l’intérêt que pourrait trouver l’Occident atlantique à unifier son économie, ou bien encore l’utilité grandiose d’un arbitrage universel, prétendaient-ils que la France laissât sa politique se fondre dans une Europe fabriquée tout exprès, sa défense dans l’OTAN, sa conception monétaire dans le Fonds de Washington, sa personnalité dans les Nations Unies, etc. Certes, il est bon que de telles institutions existent et nous pouvons avoir quelque intérêt à en faire partie, mais si nous avions écouté les apôtres excessifs, ces organismes où prédominent _tout le monde le sait _ la protection politique, la force militaire, la puissance économique, l’aide multiforme des Etats-Unis, ces organismes n’auraient été pour nous qu’une couverture pour notre soumission à l’hégémonie américaine.
Ainsi, la France disparaîtrait, emportée par les chimères ». (Conférence de Presse à l’Elysée, du 28 octobre 1966).
On peut trouver un développement plus approfondi de l'historique, ainsi que des éléments factuels évoqués, dans le blog de Jean-Luc Mélenchon (10 Mai).
Dans le droit fil de la restauration conservatrice commencée aprés De Gaulle, figure également, en dépit des apparences, l'ancien banquier Georges Pompidou lorsque celui-ci permit au Royaume uni et à la City d'entrer dans l'Europe, au nom des trois branches, allemande anglaise et française, de son ancien employeur le Groupe Rotchild. Il fit ainsi perdre à la France le leadership que De Gaulle lui avait assigné en son sein, comme unique puissance nucléaire et représentante de l'Europe au conseil de sécurité, à l'écart de toute subordination dans l'OTAN. La politique actuellle n'est que la que la poursuite de cet aveuglement.
Si les responsables politiques, de gauche comme de droite, avaient su, durant plusieurs décennies, conserver l’indépendance vis à vis des Etats-Unis, les événements se sont malheureusement accélérés depuis 1995 pour aboutir à ce projet finalisé de « grand marché transatlantique ».
Si nous laissons le champ libre à ce grand projet de « marché transatlantique », dans la lignée du traité de Lisbonne, aprés le NON à l’Europe libérale de mai 2005, la démocratie n'a plus de sens. (Voir, à ce sujet, le site trés instructif de Etienne Chouard: on y comprend mieux pourquoi la ratification par le parlement d'un traité, où tout ou partie du contenu a été rejeté par referendum, est anti-constitutionnel et ridiculise nos institutions ainsi que ceux qui en ont la charge!)
Si nous laissons faire, nous serons, de plus, soumis à l’hégémonie américaine… d’autant que l’entrée de la France dans l’OTAN (faite dans notre dos, sans notre accord par Nicolas Sakozy) ajoute une dimension militaire et stratégique à la dimension économique de ce « grand marché transatlantique ».
S’il reste encore une solution, c’est d'abord, par un vote massif contre tous ceux qui sont responsables de la situation de crise actuelle, montrer que nous existons en tant que Peuple citoyen et responsable, c’est enfin, désavouer massivement la politique actuelle (tant intérieure qu’extérieure) du pouvoir.
Si nous voulons que le traité de Lisbonne soit de nouveau soumis à un référendum populaire, il nous faut choisir nos députés européens parmi ceux qui le revendiquent. Ceci permettra que ce fameux traité ne puisse être appliqué (si d'aventure l'Irlande capitulait), et que le « grand marché transatlantique » qui lui est corrélé devienne caduc. Ceci permettra de préserver notre indépendance.
Si Allègre fait autant de dégâts à l'ump qu'il en a fait au PS, c'est tout bon!
Car il a surtout dégraissé ces électeurs du PS qu'étaient les membres de l'Éducation Nationale! L'échec de Jospin, à part l'inversion du calendrier, c'est aussi son copain de 30 ans!
Bonsoir à vous,
Attention Danger! Lisez bien tout... Avez-vous entendu parler de...LOPPSI!
"Le président de la République actuel a un plan". C'est la première phrase du livre de François Bayrou, Abus de Pouvoir, et l'on peut la vérifier au moins en ce qui concerne le contrôle du net. Depuis la loi DADVSI où il était président de l'UMP et ministre de l'intérieur, Nicolas Sarkozy a déployé son plan pour contrôler le net. Il a commencé à l'appliquer avant-même la loi Hadopi, et prévoit de le parachever avec la Loppsi. Dans cet article exceptionnellement long, Numerama tente un décryptage du net selon Sarkozy.
http://www.numerama.com/magazine/12948-Decryptage-Sarkozy-et-son-oeuvre-de-controle-du-net.html
Une raison de plus: »D'où l'importance des élections européennes du 7 juin prochain. De leur résultat dépendera peut-être la réussite ou l'échec du plan mis en place par Nicolas Sarkozy. «
Fait suite à l'article sur Agora, publié ici, si ma mémoire est bonne
Holp-up,
Excuse-moi, tu as été plus rapide!
Une petite...Cet aprém, chez mon pharmacien préféré, discussion sur la Santé.
Savez-vous que les médicaments remboursés par la Sécu ont...des quotas...Ouhais, vous avez bien lu!
Un médicament nécessaire a la lutte contre le sida ne pourrait plus être distribué et vendu dans les pharmacies car trop prescrit...Quelqu'un a entendu parler de cette...je n'ai pas de mot...arnaque?
Bonjour ou bonsoir,
Désolé si c'est un doublon mais cette info est bien révélatrice et confirme tout ce que nous disons ici :
"«L'Hebdo des socialistes» accusé de censure"
Jacques Sapir a accordé une interview au journal interne du PS. Mais l’entretien est passé à la trappe : l’économiste aurait eu le malheur de s’écarter de la ligne d'un parti dont il n'est pas adhérent…
Il parait que les think tanks et, plus généralement, la consultation des intellectuels est à la mode au PS. Mais il reste quelques progrès à faire pour un véritable débat ! Qu'on en juge plutôt : l’économiste Jacques Sapir accuse de censure le journal du PS dans un long communiqué. Au cours d’un entretien accordé à L’Hebdo des socialistes, il a eu le malheur de ne pas être en accord avec la ligne du parti à la rose.
De quoi remonter notre homme : « A la question qui me fut posée sur la possibilité de faire passer une directive européenne harmonisant les conditions sociales et rendant ainsi impossible le « dumping » social et salarial, j’ai eu le tort de répondre avec ma franchise habituelle (…) que je tenais une telle proposition pour une illusion, au mieux, et au pire une hypocrisie. (…) C’est alors que mon interlocutrice me coupe la parole pour me dire qu’il était impossible de passer dans son journal une telle réponse. Elle était certes prête à conserver la première partie de mon interview, mais en aucun cas elle ne publierait la seconde, car elle était contradictoire avec la position du PS. Quand je lui fis remarquer que, n’étant pas militant ni sympathisant de ce parti, je pouvais avoir les positions qu’il me plaisait d’avoir ce qu’elle n’était pas sans ignorer au début de l’interview, elle me répondit qu’elle n’était point là pour faire de l’information mais de la communication. (…) Je passe les détails de la – grosse – colère qui me saisit et qui ne m’a point quitté et je mis fin à l’entretien en disant que soit, elle passait la totalité de mes propos soit elle n’en passerait aucun. Ce qu’elle fit, en me disant que jamais ses “supérieurs” ne sauraient les accepter. »
Contactée, la rédaction de L’Hebdo des socialistes confirme bien que l’interview de Jacques Sapir ne passera pas. Mais pas pour les raisons invoquées par l’économiste : « C’est juste un changement de programme. Ça arrive souvent que des “trucs” sautent. On est en pleine campagne européenne et finalement on a décidé de mettre en valeur un autre sujet que le dumping social. » Et lequel ? « On ne sait pas. Ça n’a pas encore été validé… »
Source : http://www.marianne2.fr/L-Hebdo-des-socialistes-accuse-de-censure_a179857.html
Contre le fascisme innombrable du psoe en espagne (pSSoe)
http://www.rebelion.org/noticia.php?id=85664
Pour vous donner un exemple de l'incohérence des socialistes qui se sont empressés de voter oui au TCE, voici le mail que j'ai reçu de la part d'une collègue...socialiste. ceci montre aussi comment les militants et les électeurs se font avoir et se mélangent les pinceaux :
"Qui n'a pas eu recours au service public?
Bonjour,
Le 15 avril dernier a été lancée la pétition nationale "Inscrire les
services publics dans la Constitution"
Cette pétition a été initiée par Mr Michel Vauzelle, président de la
Région PACA, député à l'assemblée nationale et ancien garde des sceaux.
Si elle recueille 10 % des signatures du corps électoral, le
gouvernement sera obligé, comme le prévoit la constitution, de lancer un référendum sur le sujet.
(4,4 millions de signatures, c'est énorme bien sûr mais réalisable si
chacun y contribue un tant soit peu)
Alors, rendez vous sur le site :
http://www.referendum-servicespublics.com/index.php?petition=1
(information à diffuser largement)"
Une étude à paraître portant sur les votes des groupes politiques au Parlement européen en 2008 fait apparaître que le groupe du PPE-DE, majoritaire, qui rassemble les partis de centre-droit en Europe (dont l’UMP pour la France) et le groupe PSE (socialistes) ont voté dans le même sens sur 97% des textes (rapports, résolutions) examinés par le Parlement européen.
Sur 535 votes par appel nominal (votes électroniques, les seuls qui soient enregistrés et donc traçables) les groupes PPE et PSE n’ont voté différemment que dans 18 cas. Et sur ces 18 votes, ce n’était pas forcément pour s’opposer puisque l'un des deux groupes à choisi l'abstention 8 fois. C'est-à-dire que droite et gauche au Parlement européen ne se sont opposées que dans 10 cas sur 535. Sur ces dix textes, un seul était un texte de nature législative. La convergence des votes du PPE et du PSE exprimées en pourcentages est donc de 97%.
UMP et PS ne divergent en rien sur le plan européen : ils ont soutenu le traité constitutionnel rejeté par la France, ils ont voté le Traité de Lisbonne, ils ont soutenu et soutiennent toujours M. Barroso pour un nouveau mandat à la tête de la Commission.
Comment peut on qualifier l'attitude du PS ?
Comment peut-on qualifier l'attitude du PS ?
De double jeu...un peu comme Sarkozy d'ailleurs, il y a les mots des campagnes électorales et les actes !
Personnellement, je reste pantois devant une telle tromperie et un culot sans nom du PS.
Mais ou est donc passer l'Europe Social ?
"Comment peut on qualifier l’attitude du PS ?"
Quel est le but des notables du PS ?
Améliorer le sort de la population ? Bien sur que non.
Ce qu'il veulent c'est accéder aux postes, au pouvoir, à la mangeoire à la place des "autres".
Pour cela ils doivent donc s'en distinguer.
Mais comme leur idéologie, traduite en actes (en votes) est peu ou prou celle de l'UMP il ne reste plus que le discours pour se distinguer.
Mais cela ne marche pas.
Car si UMP et PS pour justifier leur existence doivent maintenir l'illusion qu'ils s'opposent, il est encore plus impératif de cacher à la population les actes qui les unissent sur l'essentiel.
Et là bien entendu cela passe aussi par le discours, mensonger bien entendu.
Et c'est là que PS a tout faux : ses mensonges sont les mêmes que l'UMP ! ("nous allons injecter du social dans le Traité de Lisbonne, blablabla...)
Il ne reste plus alors pour fabriquer une pseudo différence que des disputes sur
l'insignifiance...
Et tout cela est mis en scène par les médias dominants qui s'extasient sur les "petites phrases" pour camoufler la connivence PS/UMP :
"L’imbécillité croit que tout est clair, quand la télévision a montré une belle image, et l’a commentée d’un hardi mensonge.".
Totalement hors-sujet.
Vous n'êtes pas certain(e) de l'orthographe d'un mot, du sens d'une expression ?
Ceci pourra peut-être vous aider :
http://www.cnrtl.fr/outils/extension-portail/
(source : http://www.cnrtl.fr/).
Malheureusement uniquement disponible pour le navigateur internet Mozilla Firefox. (qui est un logiciel libre et gratuit bien supérieur à l'"Internet Explorer" de Microsoft.)
Mozilla Firefox :
http://www.mozilla-europe.org/fr/firefox/
Essayez-le, cela n'engage à rien (et ça se désinstalle proprement et facilement !).