31mai 09
A Tarbes mercredi nous étions cinq cents et à Perpignan jeudi nous étions plus de sept cents. A Agen vendredi où l’on nous prédisait une ambiance confidentielle, la salle était comble avec plus de quatre cents personnes entassées dans une chaleur suffocante! Pour le Front de gauche donc carton plein sans discontinuer depuis quatre mois. Mais à côté de cela, il semble que les commentaires sur les élections européennes concentrent leurs feux de façon très exagérée sur les rivalités égotiques internes du PS. Jamais les analyses ne vont à la racine politique des difficultés et débats politiques qui en constituent pourtant la matrice. J’y viens donc avec une nouvelle étonnante concernant la reconduite de José Manuel Barroso par les socialistes allemands. De même je note que les difficultés de la droite UMP, le rétrécissement spectaculaire de sa base électorale à moins du quart des électeurs est tout juste survolé par les analystes. Pourtant cette suspension du pouvoir au dessus du vide de l’abstention, combinée à une mise en minorité de fait devant le total des intentions de vote à gauche, est la prémice de cette crise politique qui est à l’ordre du jour. Du reste, la campagne électorale de l’UMP, loin d’être une promenade de santé est plutôt un ratage et une démonstration d’inefficacité qui est vraiment nouvelle à l’UMP depuis que Nicolas Sarkozy l’a formatée. C’est pourquoi la dernière crise d’agitation sécuritaire du gouvernement doit être mise en perspective dans son contexte.
NAÏFS !
On ne nous croyait pas vraiment. Quand bien même les éléments de preuves s’accumulaient le doute subsistait. Le PS l’a nié pendant des semaines. Peut-être va-t-il continuer. Pourtant les faits sont là. Après avoir reçu le soutien des principaux gouvernements sociaux-démocrates (portugais, espagnol et britannique), le président de la Commission européenne José Manuel Barroso, bénéficie désormais du soutien de fait du plus grand parti social-démocrate d’Europe, le SPD allemand. Par la bouche de son président Franz Müntefering qui s’exprimait lors d’une conférence de presse à la Foreign Press Association à Berlin mercredi 27 mai. Pour que les sceptiques se fassent leur opinion sur pièce, je reproduis ici la dépêche publiée à ce sujet par la très sérieuse agence Reuters:
Reuters économique. Mercredi 27 mai 2009 – 17:31:40 GMT - par Erik Kirschbaum
UE -Le SPD allemand juge inutile d’opposer un candidat à Barroso
BERLIN, 27 mai (Reuters) – Le chef du parti social-démocrate allemand a estimé mercredi qu’il ne serait guère utile pour le bloc socialiste au parlement européen de proposer un candidat à la tête de la Commission européenne. Selon le président du SPD, Franz Müntefering, la réélection à ce poste et pour un deuxième mandat de cinq ans du conservateur José Manuel Barroso ne fait en effet aucun doute. Müntefering a déclaré à des journalistes que Barroso s’était montré compétent à la tête de l’exécutif européen et rappelé qu’il disposait du soutien de plusieurs gouvernements socialistes européens, au Portugal, son pays, mais aussi en Espagne. Interrogé sur l’éventualité que le Parti socialiste européen présente un candidat face à Barroso, le chef du SPD a répondu: "Quel en serait l’intérêt?" "Une telle action serait naïve. Il y a 27 pays dans l’Union européenne dont 21 sont dirigés par des gouvernements conservateurs. Et au moins deux autres, le Portugal et l’Espagne, sont pour Barroso. Croyez-vous que les quatre restants devraient présenter un candidat ? "Müntefering a ajouté que son parti espérait une place au sein de la prochaine commission pour l’Allemand Martin Schulz, actuel président du groupe socialiste au parlement européen. Le SPD et l’Union chrétienne-démocrate allemande (CDU), qui se partagent le pouvoir à Berlin dans un gouvernement de coalition, peinent à s’entendre sur le prochain membre allemand de la Commission. L’actuel, Günther Verheugen, appartient au SPD. Il détient le portefeuille de l’Industrie. "Jusqu’ici nous avons eu une coopération étroite (avec Barroso) et je ne vois pas qui pourrait l’arrêter s’il est à nouveau présenté par les conservateurs", a déclaré Müntefering. Barroso, qui ne s’est pas officiellement déclaré candidat, avait cependant lui-même indiqué bénéficier du soutien du Portugal et de l’Espagne, ainsi que du gouvernement travailliste britannique. Le PS français fait quant à lui campagne contre la réélection de Barroso à la tête de l’exécutif européen.» (Version française Gregory Schwartz)
LE PLAT DE LENTILLE
Vous avez bien lu. Non seulement il n’y aura pas de candidature alternative du PSE face à Barroso mais la «coopération étroite» des sociaux-démocrates avec la droite va continuer pour gérer la Commission. Se référant à d’autres sources, le journaliste Jean Quatremer, le correspondant à Bruxelles de «Libération», toujours très ami intime des sociaux démocrates, donne une clef pour comprendre cette évolution du SPD. Sur son blog il révèle que le soutien du SPD à Barroso, et donc la neutralisation de toute velléité de candidature alternative du PSE, serait acquis en échange d’un poste de commissaire pour Martin Schulz. Tel quel. Martin Schultz est l’actuel président du groupe socialiste au parlement européen. C’est lui qui dénonçait à Toulouse, au meeting des socialistes français ceux qui comme Bayrou «parlent comme Karl Marx en France» et votent avec les libéraux en Europe. Voilà le genre de politicien sans conviction qu’est ce «socialiste» qui rêve d’être membre de la prochaine ‘équipe Barroso! Voilà à quoi sont appelés à donner leur appui les électeurs socialistes à qui l’on a chanté depuis le début de la campagne les merveilles du «stop Barroso» des socialistes français et de leur «Manifesto», programme commun des socialistes des 27 pays de l’Union! Évidemment je ne peux manquer de rappeler ici la brillante trouvaille de Pierre Moscovici, qui s’était aventuré le 22 mai sur Radio Orient à proclamé que «le PSE a voté contre M.Barroso et toujours voté contre M.Barroso». Mensonge pour le passé et donc dorénavant mensonge pour le futur immédiat! Et bien sûr le moment est venu de lui retourner, preuve en main à présent, le compliment qu’il m’avait adressé en déclarant: «toute voix qui se porte sur le NPA d’Olivier Besancenot ou sur Mélenchon est une voix en moins pour le parti socialiste et donc une voix en plus pour Barroso». Avec ce nouveau renoncement des sociaux-démocrates on mesure pour finir qu’il n’y a pas d’autre moyen pour changer l’Europe que de changer la gauche.
La droite en campagne sécuritaire
C’est donc dorénavant un classique banal. A cours d’arguments sur l’Europe, la droite axe sa campagne sur le terrain sécuritaire. L’ampleur de la débauche d’énergie sur le sujet donne la mesure de l’effort que le parti du Président sent qu’il est obligé de faire pour essayer de remobiliser son électorat. Le parti de la trouille pétarade donc du matin au soir avec une avalanche d’annonces à grand spectacle. Tout le gouvernement et la majorité parlementaire sont mobilisés pour faire vibrer la corde sécuritaire. Christian Estrosi a présenté sa loi contre les porteurs de cagoules et les bandes. Suivi de près par Alliot-Marie qui présente la loi dite LOPPSI 2 (loi d’orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure). Avec au menu, un nouveau développement de la télésurveillance, qui sera facilitée pour les opérateurs privés. Sans oublier l’annonce anxiogène de nouveaux outils de surveillance policière sur internet avec la transposition sur la toile du système des écoutes téléphoniques. Bien sur il y a aussi un nouveau renforcement des fichiers de sécurité avec de nouvelles possibilités de croisement entre fichiers au détriment des libertés. Enfin, Darcos et Sarkozy viennent eux-mêmes d’en rajouter une louche sur la sécurité à l’école et dans les cités. Nicolas Sarkozy a donc pu renouer pour l’occasion avec sa rhétorique contre les «voyous» déjà expérimentée en 2007. Il aura régalé les scrogneu-gneux de son vocabulaire guerrier contre les banlieues. C’est reparti pour les annonces d’«opérations coups de poings dans les cités» et la mobilisation de «nouvelles unités mobiles» en banlieue, CRS, gardes mobiles et ainsi de suite. Bien sur l’inadéquation de tout cela en banlieue est mille fois avérée. Mais c’est du grand spectacle en perspective pour les chaînes de télévision. Car le but de ces annonces est purement médiatique et idéologique. Personne au gouvernement ne se préoccupe de savoir comment les lois vont effectivement être appliquées ni même si les précédentes le sont déjà. D’ailleurs avec la nouvelle salve décrite plus haut, on en sera à la 14ème loi sécuritaire présentée par la droite depuis 2002 et la 10ème depuis 5 ans, ce qui fait une moyenne d’un texte tous les 6 mois!
Rien de tel pour détourner, à l’ancienne, les esprits du terrain social, alors que le pays compte 650 000 chômeurs de plus. Dans ce contexte, la lumière est volontiers mise sur certains voyous plutôt que sur d’autres. Sarkozy est par exemple allé jusqu’à annoncer que des contrôleurs fiscaux seraient spécialement «affectés dans chacun des 25 quartiers les plus sensibles», afin dit-il d’y «détecter les signes extérieurs de richesse indue». Un enfumage répugnant pour faire croire que le problème de la banlieue est la richesse indue de quelques trafiquants et pas la misère de masse de ses habitants. Le dégoût est à son comble quand on sait qu’au même moment, Eric Woerth le ministre du budget, met en place de nouvelles procédures très complaisantes pour les grands évadés fiscaux. Ceux-ci pourront en effet se déclarer au fisc de manière anonyme pour évaluer ce que leur coûterait le retour dans la légalité. Libre ensuite à eux de se démasquer ou de continuer à frauder sans que le fisc ne puisse les poursuivre! Les petits voyous des cités auront donc des contrôleurs fiscaux spécialement dépêchés jusque dans leurs cages d’escaliers tandis que les grands voyous des paradis fiscaux pourront continuer à frauder librement en étant même conseillés par le fisc! Si ce n’était si triste sur le fond on en rirait!
LA REVANCHE SOCIALE CONTINUE
Toute cette mise en scène permet aussi à la droite une heureuse mise en condition pour redoubler les coups en matière sociale. Sarkozy n’a-t-il pas d’ailleurs prévenu qu’il entendait «profiter de la crise pour accélérer les réformes structurelles». On sait quelle logique d’affrontement social se déduit de ce point de départ! Depuis une dizaine de jours, on a un avant goût de ce qui est promis aux salariés après les élections européennes. Une nouvelle proposition de loi sur le travail le dimanche a été déposée cette fois-ci pour être votée cet été. Dans le débat sur la loi hôpital, après 3 semaines de débats acharnés au Sénat, le gouvernement ne lâche rien. Il a par exemple refusé tout encadrement des dépassements d’honoraires dans les cliniques comme le proposait le sénateur François Autain au nom du groupe Communiste et du Parti de Gauche. Il ya là dedans quelque chose qui est aussi de la provocation pour faire baisser la tête. Une volonté de montrer qu’il n’y a pas de limite, que la compétition entre responsables de droite est dorénavant au plus violent social. On ne peut comprendre autrement une aberration comme celle proposée par Frédérique Lefèvre lorsqu’il a cru bon de proposer à l’Assemblée nationale que désormais les salariés puissent travailler à distance pendant leurs congés de maladie.
AMBIANCE
Dans ce contexte on comprend bien que le sens de l’élection européenne du 7 juin s’élargit. Il implique en réalité toute la sphère politique. Il va dire davantage qu’un choix entre des listes. Il va indiquer ce que sont en réalité les paramètres fondamentaux autour desquels se construit l’univers mental des Français face à la crise. Les apprentis sorciers qui ont joué l’abstention et la désintégration des repères politiques vont bientôt toucher du doigt le risque qu’ils prennent en réalité. La situation pourrait bien pour finir leur échapper complètement.
Effectivement, dudu 87, je me souviens, l'analyse discutions avec JM et d'autres... presque un vieux souvenir ?
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Personnes n'en parle et pourtant...
Mais que recèle le traité de Lisbonne ?
Concurrence libre et non faussé, casse des services publics, casse de la protection sociale : le traité de Lisbonne aggraverait la situation des peuples européens s'il venait à être adopté. Le refus des Irlandais bloque le processus d'adoption. Jusqu'à quand ? Décryptage d'un traité qui reporte à plus tard le mythe de « l'Europe sociale ».
Les deux principaux européens en vigueur sont le traité de Maastricht signé en 1992 et le traité de Rome signé en 1957. Modifiés à de multiples reprises, la substance libérale de ces deux traités n'a pas changé. Elle s'est même aggravée avec le temps. La constitution européennes devait réactualiser les différents traités, sans succès puisqu'elle a été rejetée en 2005 par les Pays Bas et la France. Mais le traité de Lisbonne aujourd'hui sur la table reprend la politique de la défunte constitution. Illisible, présenté sous forme de centaines d'amendements, ce traité montre une fois de plus que les dirigeants européens ne veulent pas que les citoyens se mêlent de l'Europe.
Depuis deux décennies, comme le stipule l'article 26 du traité sur le fonctionnement de l'UE, « le marché intérieur comporte un espace sans frontière intérieures dans lequel la libre circulation des capitaux est assurée. » En conséquence, comme l'indique l'article 63, « toute les restrictions aux mouvements des capitaux en les États membres et les pays tiers sont interdites » et l'Union est invitée à légiférer pour réaliser cet objectif.
Cette liberté de circulation des capitaux implique, selon, l'article 58, « la libération des services, des banques et des assurances. » Ces dispositions strictes consacrent la liberté totale des marchés financiers et empêchent toute atteinte aux flux de capitaux.
C'est le socle même du traité de Lisbonne ! Pour preuve, l'article 119 indique que « l'action des États membres et de l'Union comporte l'instauration d'une politique économique conduite conformément au respect d'une économie de marché où la concurrence est libre. »
Ainsi, services et entreprises publiques sont soumis à ce système. Tous les domaines de l'économie et tous les besoins humains sont soumis aux règles d'un marché autorégulé par une « concurrence pure et parfaite »... La main invisible érigée comme modèle alors que c'est cette même politique qui a conduit à la crise que nous connaissons.
D'autre part, la traité de Lisbonne consacre les pleins pouvoirs de la Banque Centrale Européenne. Cette dernière, indépendante, est seule maître à bord ! Dans le même temps, son unique objectif, à travers sa politique monétaire, consiste à lutter contre l'inflation. Conséquences : elle agit avec détermination sur la modération salariale avec une obsession sans bornes pour l'euro fort, autant d'aspects qui handicape les exportations européennes.
Au nom de ce dogme, ni la croissance ni l'emploi ne figure dans les missions de la Banque Centrale. En revanche, il est prévu qu'elle offre son appui aux marchés financiers en mettant à sa disposition les liquidités dont il a besoin. Cerise sur le gâteau : ces opérations ne sont assorties d'aucune condition sur la destination des crédits.
De l'argent distribué sans contrôle aux capitalistes européens ? Ces derniers pouvaient-ils rêver mieux ?
C'est contre cette politique que Jacky Hénin continuera de se battre au Parlement Européen, avec les députés du « Front de Gauche » qui seront élus avec lui.
Bonjour à tous.
Faite la vraie révolution en ba
Bonjour à tous.
Faite la Révolution en balançant votre télé par la fenêtre.
Prenez l'air et tout ira pour le mieux dans le meilleur des mondes.
Je l'ai fait depuis + de 10 ans et je vie toujours sans pour autant me faire chier.
Salut et fraternité à tous Rosay à +
À tous, mon épouse vient de recevoir un appel téléphonique de François Bayrou !
Un appel enregistré me dit elle. Elle a raccrochée le téléphone aussitôt !
Alors canular ou réalité ?
@ Nipontchik
Relis bien mon post 317 et donne ton opinion.
@ Boris
Bonne analyse. Je suis inquiet pour la suite.
Les départements vont disparaître au profit de quelques grandes régions ; le temps que le charcutage du découpage permette à la droite de les conquérir. La dictature sera, alors, bien assise. Attention aux élections régionales !
@Maxou
Moi, j'aurais écouté, qu'est-ce-que tu risques ?
@Abel, c'est pas moi qui es reçu l'appel, mais mon épouse, elle me l'a dit aussitôt pui à racrocher le téléphone, elle ma dit que c'était Bayrou et que l'indicatif commence par 01, j'en sais pas plus ?
chez moi l'indicatif est 02 !
Le 29 mai 2005. 20h00. Le résultat du référendum agit comme un coup de tonnerre. Le projet de constitution européenne, qui faisait l'objet d'un vaste consensus UMP -PS-Verts-MEDEF, est rejetée à près de 55%. le bel ordonnancement élaboré par une convention présidée par l'ancien Président de la République Giscard D'Estaing et composé principalement d'élus de droite et sociaux démocrates s'effondre.
La campagne référendaire, ce fut le combat de David contre Goliath. Le « NON » de gauche était porté par le PCF, des dissidents socialistes, l'extrême gauche et une partie des Verts, 6 mois avant, lorsque les sondages donnaient le OUI gagnant à plus de 60%, qui pouvait prédire la victoire du NON ? Le combat, inégal, a vu finalement l'intelligence citoyenne surpasser la force de frappe médiatique. Les citoyens ont débattu de ce texte, un mouvement de rejet majoritaire s'est constitué.
La crise du capitalisme et des politiques néolibérales a donné raison à ceux qui dénonçaient la théorisation des déréglementations, du recul de l'État, le dogme de la concurrence libre et non faussé. D'autres peuples ont depuis rejeté l'eurolibéralisme.
C'est pour donner corps aux aspirations de la majorité du peuple de gauche à réorienter la construction européenne, à construire une Europe Sociale, que le PCF a proposé de construire ce
« Front de gauche pour changer d'Europe », rejoint par le PG, la Gauche Unitaire issue du NPA et République et Socialisme issu du MRG.
Des dizaines de militants de gauche, dans leur diversité, des responsables syndicaux, des personnalités du monde culturel et universitaire ont apporté leur soutien.
Dimanche 7 juin, le peuple a les cartes en main. En créant la surprise, il peut fragiliser Nicolas Sarkozy et affirmer le refus des politiques libérales en France et en Europe.
Je prends le temps de poster un petit message ici
après quelques mois de lectures du blog assidue mais silencieuse.
Pour dire que mes expériences de tractage dans ma ville sont à la fois
agaçantes / tristes et encourageantes.
Ils y a evidemment beaucoup (énormément) de gens qui on l'air de penser sincerement que ces elections n'ont aucun intéret. Et qui ne sont pas prets à passer 40 secondes pour
savoir pourquoi c'est tout le contraire... (comment les blamer...)
Mais ! Il y a les très nombreuses surprises :
Des gens qui croient que je tracte pour le P$, ils fuient agacés...
et qui reviennent sur leurs pas ou retrouvent le sourire quand je dis
"Mélenchon "....Parce que Front de Gauche ça veut pas encore dire grand chose pour eux.
Je ne m'attendais pas à ça, je le decouvre.
Et ça me donne plein d'espoir ^^ au milieu de l'indifférence et la fatigue manifeste des citoyens du cirque electoral.
@Abel: je n'ai pas de grandes oreilles ds la cellule communication de l'Elysée, mais je suis intimement convaincu que sarko a choisi d'essayer de faire monter Cohn Bendit face à Bayrou
l'1 est controlable (par divers moyens), l'autre non
sur le plan politique, les spécialistes savent qu'il s'agit de 2 électorats très proches, pouvant concurrencer le PS
je crois qu'1 second tour Sarko-Aubry en 2012, à l'UMP ils en rêvent (ils savent déjà que ça sera pas Sarko-Delanoë, ce qui, pour eux, aurait été encore mieux
@Boris
Je me permets de rentrer dans votre débat pour vous informer que l'UMP prépare par l'entremise de son député Damien Meslot, une proposition de loi visant à modifier le mode de scrutin et la répartition des sièges lors des élections régionales.
http://www.assemblee-nationale.fr/13/propositions/pion1186.asp
Bien sûr cette proposition a de suite été relayée par les petits chienschiens du Sarkozysme. Changer les règles pour accroître toujours plus, la mainmise de leur pouvoir. Jusqu'à quand? Jusqu'où?
"Jean-Pierre Raffarin part d'un constat simple. «L'UMP est bien adaptée au scrutin à un tour», comme c'est le cas des élections européennes du 7 juin. Alors pourquoi ne pas faire la même chose aux élections régionales ?
Invité ce jeudi par la radio RTL, l'ancien premier ministre a expliqué qu'il souhaitait désormais étendre le mode de scrutin à un tour aux élections régionales de 2010. «Je demande une réflexion sur ce sujet», a déclaré le premier vice-président de l'UMP et sénateur de la Vienne (Poitou-Charentes).
«Quand on avait deux partis, le RPR et l'UDF, on avait des réserves de voix au second tour. Maintenant qu'on n'a qu'un parti, on n'a plus de réserves de voix au second tour. On aurait intérêt à un changement de scrutin électoral avec un scrutin à un tour», a-t-il poursuivi.
En ce qui concerne les européennes,«L'UMP fera un bon score si les Sarkozystes vont voter», a dit Jean-Pierre Raffarin.
Or, «au fond, en attaquant Nicolas Sarkozy, on mobilise les Sarkozystes», a-t-il poursuivi. «Le PS, à chaque fois qu'il gronde, croit qu'il fait des électeurs, mais ces électeurs se dispersent avec Bayrou, avec Besancenot, avec Mélenchon, avec les uns et les autres», a-t-il ajouté.
L'ancien Premier ministre estime que «le PS est en train de faire la campagne de l'UMP, parce que nous sommes dans un scrutin à un tour, et dans un scrutin à un tour, on gagne en mobilisant son camp»."
http://www.leparisien.fr/politique/raffarin-propose-un-scrutin-a-un-tour-pour-les-regionales-14-05-2009-512875.php
le chat botté, non content d'avoir sémé la pagaille dans le débat d'hier au soir, (toujours aussi laid, avez vous remarqué sa jupe pour cacher ses bottes crottées de m**** ?), ce matin s'en prend à la culture banlieu.
quand on coupera la langue rapée de ce chat botté qui lèche depuis des années ? ?
Il n'y a pas que les européennes en ce moment....
"La militarisation de la Géorgie se poursuit (Rogozine)
16:43 | 05/ 06/ 2009 MOSCOU, 5 juin - RIA Novosti. Les livraisons d'armes à la Géorgie se poursuivent bien que le régime de Saakachvili n'ait pas renoncé à ses projets d'actions militaires dans le Caucase, a déclaré vendredi le représentant permanent de la Russie auprès de l'Alliance Dmitri Rogozine.
"Bien que le régime agressif de la clique au pouvoir en Géorgie ne se soit pas débarrassé de ses projets de la lutte armée contre des petites républiques sur le territoire du Caucase du Sud qui ont obtenu l'indépendance, la militarisation de la Géorgie se poursuit à l'instigation de certains. J'estime que cela contredit directement les intérêts du peuple géorgien", a annoncé M.Rogozine sur les ondes de la radio Echo de Moscou.
Le diplomate n'a pas nommé les pays qui fournissent les armements à la Géorgie.
Le 8 août 2008, l'armée géorgienne a lancé une offensive militaire contre l'Ossétie du Sud, détruisant Tskhinval, la capitale, tuant des centaines de civils ainsi que des soldats de la paix russes déployés dans cette république autoproclamée. La Russie a opposé une riposte militaire d'envergure destinée à contraindre la Géorgie à la paix avant de reconnaître le 26 août l'indépendance de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie par rapport à Tbilissi. Affirmant avoir été "victime d'une provocation russe", la Géorgie a rompu les relations diplomatiques avec Moscou et décrété les républiques "territoires occupés". "
moi aussi j'ai reçu un appel alors que je venais de travailler de 4h a midi je m'apretais a faire une petite sieste l'apres midi lorsque je fus réveillé par mon téléphone par philippe de villiers
au début j'ai cru a un cauchemard "j'aurai préféré car j'aurai pu me reposer un peu plus".
L'invité de la semaine
Francis Wurtz
Député européen, président du groupe de la Gauche Unitaire européenne.
Une guerre pour « protéger nos intérêts » ? !
« L'Europe doit être prête à la guerre » ; « les guerres sont partie intégrante de la politique internationale et de la nature humaine »; « l'Union [européenne] doit se réveiller pour défendre son modèle de ses valeurs »; « l'Union doit affirmer qu'une guerre pourrait être nécessaire pour protéger notre idéal et nos intérêts communs »; « elle doit développer sa politique de défense, non seulement pour se préparer au pire – c'est-à-dire la guerre -, mais aussi pour s'engager dans un nouveau projet catalyseur »...
Voilà le genre de propos qu'on pouvait lire en début de semaine sous la plume d'un « expert » européen en « gouvernance mondiale » dans un grand quotidien français, sans susciter de réaction. Le même éminent spécialiste a défendu la même thèse dans un récent documentaire télévisé sur l'Europe, là encore sans susciter la moindre controverse (voir l'invité de la semaine » d'hier). S'agirait-il d'une nouvelle référence en la matière ?
À la veille des cérémonies de l'anniversaire du Débarquement, ont peut se poser la question : certains espèrent-ils instrumentaliser ce symbole de mobilisation pour la paix pour justifier, dans un contexte radicalement différent, la banalisation de la guerre ?
Un retour sur deux textes européens essentiels – l'un officiel, l'autre aspirant à le devenir – s'impose à ce propos. Le premier est celui de la « Doctrine stratégique européenne », élaborée en juin 2003, à la veille d'un sommet Union européenne – États-Unis. Georges W. Bush venait d'envahir l'Irak illustrant ainsi sa théorie de la « guerre préventif ». Ce texte est toujours en vigueur et a même été confirmé...Sous la présidence française. On peut y lire des formulations suggestives telles que
« un engagement préventif (sic) peut permettre d'éviter que des problèmes ne se présentent dans l'avenir »; « nous devons développer une culture stratégique propre à favoriser des interventions précoces, rapides, et, si nécessaire, vigoureuses » ; ou encore ce must : « En œuvrant de concert, Union européenne et États-Unis peuvent constituer une formidable force au service du bien dans le monde. » (Nous sommes en 2003, sous le règne de Bush !)
Le second texte n'est autre que le traité de Lisbonne, dont la nouveauté par rapport aux traités actuels, dans le sens d'une militarisation de l'Union européenne, est flagrante et devrait pleinement satisfaite notre « expert » en treillis. Un article, parmi beaucoup d'autres, est, à lui seul, parlant à ce propos (article 42) : « Le Conseil peut confier la réalisation d'une mission dans le cadre de l'Union à un groupe d'États membres afin de préserver les valeurs de l'Union et de servir ses intérêts (…) Les États qui remplissent des critères plus élevés de capacités militaires et qui ont souscrit des engagements plus contraignants en la matière en vue des missions les plus exigeantes établissent une coopération structurelle permanente dans le cadre de l'Union »...Sans commentaire.
Dimanche, dans l'isoloir, pensez (aussi) à notre bien le plus cher : la paix.
LE VRAIE DUEL
serait
Melenchon - Sarko
la vraie Droite VS la vraie Gauche
L'enfumage, la mystification, le blig bling
contre
la raison, le debat, les arguments
Actuellement sur France Inter
Jean Luc Mélenchon face au roquet de Sarkozy, Fédréric Lefèvre et au toutou de François Bayrou, Jean François kahn.
Va y avoir du sport
En attendant,
Chabot,
cest la tv au service du pouvoir en place,
faut bien la denoncer
pour sa mauvaise foi
son parti pris
son manque de professionalisme
ses atteintes a la democratie
Bravo Jean-Luc !
Je vous écoute à France Inter !
Bien envoyé !
Les faux -journalistes nous emm****nt avec le degré Zéro de la politique !
Le degré Zéro de la politique avec les deux couillons du jour l''écolier bouguon François Bayrou contre l'écolier zinzin Daniel Con-Bendit -
Voilà leur histoire lamentable du jour !
Ce pays se fascise lentement mais sûrement.
On en rigole ! Rigolons ! ah! ah!
dans l'enfer il y a de la place pas que pour madamme chabot alors faite attention a vous
paroles de Jean-Luc Mélenchon il y a 5min en s'adressant au journaliste de france inter
"Les sondages ne sont pas manipulés mais ils sont manipulateurs "
Bravo M.Mélenchon. C'est une excellente conclusion.
France inter c'est la décadence de l'ORTF versus 5° République Sarkozyste
en coma dépassé.
Sacré " Effet de Système "... Effectivement.
Le Parti socialiste est-t-il fâché avec les mathématiques ? Ignore-t-il la loi ? Est-il devenu amnésique ? A moins qu’il ne mente sans vergogne pour arracher le vote d’électeurs crédules ? On peut le craindre à la lecture de tracts de dernière minute glissés par le PS dans les boîtes aux lettres. Leur texte circule également par courrier électronique. Il prétend sans honte que pour obtenir des sièges aux européennes les listes doivent obtenir entre 7,7% (Ile-de-France) et 11,1% (Est) et en conclut que le vote PS est le seul vote utile.
Il s’agit là d’une manœuvre mensongère.
La loi est claire : « les sièges sont répartis, dans la circonscription, entre les listes ayant obtenu au moins 5 % des suffrages exprimés » (loi n°77-729 du 7 juillet 1977 relative à l'élection des représentants au Parlement européen).
Les mathématiques aussi : la répartition des sièges se fait en fonction du résultat de toutes les listes ayant dépassé 5%. Au-delà, il n’existe aucun seuil en-dessous duquel une liste est assurée de n’avoir aucun élu.
Quant aux scrutins précédents, chacun peut consulter les résultats par soi-même. Lors des européennes de 2004, 6 députés européens ont ainsi été élus avec moins de 7% des voix : 6,04% (en Ile-de-France), 6,08% (en Ile-de-France), 6,15% (dans la circonscription Sud-Est), 6,39% (Est), 6,80% (Nord-Ouest) ou 6,83% (Nord-Ouest).
0 en droit, 0 en math, 0 en histoire, mais 20/20 en malhonnêteté et enfumage. Le Parti socialiste est décidément tombé bien bas.
En faisant circuler ce message, aidez-nous à rétablir la vérité.
Moi c'est Jean Moulin qui vient de m'appeler au téléphone.
Un appel non enregistré. C'était vraiment lui. J'ai écouté, je n'ai pas raccroché.
Ni canular ni réalité, un symbole, une voix.
Le 7 juin 2009, je penserais à lui quand je mettrais mon bulletin " Front de Gauche " dans l'urne.
Le combat du Socialisme aux Conditions des Lumières ne fait que commencer.