17juin 09
Cette fois ci me voici presque député d’active, avant même la date de prise de fonction officielle le 14 juillet prochain. J’écris de retour de Bruxelles. Après deux jours sur place, dans la soucoupe volante de l’Union Européenne.
SI DESERT ET SI PLEIN DE MONDE
Je déambule donc à présent dans l’univers aseptisé du parlement à Bruxelles, d’un bureau à l’autre, tous identiques, d’un locuteur de volapuk à l’autre, tous charmants et aimables, cela va de soi, plus étrangers que le sera jamais aucun étranger pour la raison incommunicable et glaçante qu’ils sont radicalement de nulle part. Heureusement que les pavés de la place devant le parlement, sont disjoints et même arrachés, heureusement qu’il y a ces ridicules et disgracieux conteneurs pour déchets bien triés, soigneusement alignés au pied de la statue centrale, bref toutes ces choses qui signalent les incohérences si typiquement humaines. Sinon j’aurais peur tellement cette architecture grimaçante de froideur en verre et acier a été visiblement pensée pour contenir des insectes indifférents plutôt que des êtres vivants. Coup de blues ! Paris me manque déjà, la splendeur de la lumière dans la bibliothèque du Sénat, le carrefour de l’Odéon où boire un petit jus avant de remonter la rue Condé, dire bonjour au garçon de café de la brasserie, au kioskier, et ainsi de suite les jours où il fait beau et où je musardais en allant vers le palais du Luxembourg. Ici, pendant que je vais et viens, mon portable «clinque» sa pluie ordinaire de sms. Ce sont souvent les amis du grand sud ouest. Ils prolongent cette ambiance de connivence qui nous a unis pendant tous ces mois. Et, à mesure me sautent à l’esprit leurs paysages et leurs sourires. Ces moments étranges me ramènent à quelque chose que je connais bien, la petite nausée des changements d’horizon et des transplantations. Bien sur, pour moi, si l’on excepte le rapatriement d’Afrique du Nord, ce fut toujours plutôt tranquille et je n’ai pas l’intention de gémir sur mon sort, surtout en ce moment. Mais j’en ai ressenti assez pour en avoir acquis quelque chose qui m’a toujours fait regarder les immigrés avec tendresse et compassion tandis que tant d’autres les regardent avec peur!
VU DE LOIN
Pendant que j’écris ces lignes, à côté de moi, Elie Hoarau, député réunionnais du «Front de gauche-alliance des outre mer» feuillette sa liasse de formulaires à remplir, tout en écoutant les interventions, affublé comme moi du casque des traductions. En matière de dépaysement je crois bien que j’ai mon maître, non? Elie pratique un humour tranquille. Il décrit sa circonscription et cela suffit à couler les bla bla sur la proximité des élus avec leurs électeurs que permettrait le dépeçage en circonscriptions «locales» pour l’élection des députés de France au parlement européen. Sa circonscription couvre la planète, douze fuseaux horaires et inclut des milliers de territoires insulaires dont il reconnait ne pas connaitre le nombre exact. Ce qui unit tout cela ce n’est pas autre chose que la communauté de situation. Tout à l’heure, parlant sur un autre plan, Sabine Lösing, de Die Linke, nous a fait un petit rappel de principe: «ce n’est pas en renforçant nos identités nationale que nous avancerons mais en renforçant l’identité de classe parce que c’est elle qui rapproche les êtres par delà toute les autres particularités». Je n’entre pas ici dans l’analyse critique de cette formulation. Je la mentionne pour signaler qu’ici je vois des gens qui cherchent à approcher et à vivre l’universalité de la condition humaine comme base de l’action politique. Bref, le carrefour de l’Odéon ne va pas s’envoler pendant que je suis ici. Et tout est bien si je suis utile. Dans les couloirs José Bové vient vers moi. On se claque la bise. Content de ça José!
LA MUSIQUE AIGRE
La séance du groupe des députés de la GUE a consisté à entendre les analyses des camarades à propos des résultats de l’élection dans leur pays. On est vite stupéfait. Partout la même musique, au mot près souvent. Je résume. Il n’a pas été possible d’avoir un débat sur les contenus des programmes dans la mesure où les partis de droite et socialiste ont verrouillé la discussion sur le traité de Lisbonne. Partout les classes populaires ont déserté les isoloirs et ce paradoxe déprime et culpabilise toute l’autre gauche. Partout le parti social démocrate a reculé au-delà de toutes les prévisions. Partout la droite caracole sur un champ de ruines. Le plus grave à nos yeux vient maintenant. Contrairement à ce que beaucoup croyaient, la décomposition de la social démocratie ne renforce que très marginalement l’autre gauche. Le gros des électeurs se tourne vers les libéraux et les verts. De cela tous ceux que j’ai entendus tirent comme leçon que l’autre gauche n’a aucune chance tant qu’elle ne formule pas une alternative gouvernementale crédible. Je ne sais pas si c’est un effet lié à la qualité de parlementaire, mais beaucoup des orateurs ont formulé des critiques vives contre la rhétorique électorale purement protestataire et les dénonciations abstraites du libéralisme. On me dira que je n’ai retenu que ce que je voulais entendre. C’est possible. Mais je pense que c’est bien l’essentiel de ce qui s’est dit de commun à tous. Je ne vais rien noter à présent des particularités évoquées au fil des nationalités. Sauf une. Le contre exemple italien. Malheureux italiens ! Un désastre suit l’autre. C’est à pleurer! La gauche traditionnelle on s’en souvient s’est auto dissoute sous l’impulsion du Parti Communiste devenu Social Démocrate puis Démocrate tout court dans la signification centriste que nous connaissons en France. Déconfite et déboussolée par ce contexte calamiteux, l’autre gauche a pourtant trouvé le moyen de se diviser d’une façon fatale en deux listes s’affrontant à couteaux tirés. Chacune fait trois pour cent et des poussières. Mais il faut quatre pour cent pour avoir des élus. Ainsi au lieu des quatre députés qu’elle aurait du avoir, l’autre gauche n’en a aucun. Ce qui revient à dire que la gauche, en général, n’a plus aucun élu au Parlement européen puisque les élus du « Parti Démocrate » refusent cette étiquette. Terrible bilan ! Qu’il nous serve de leçon.
ALERTE ROUGE
L’autre gauche en France aurait pu être liquidée par ses divisions. Elle peut être pulvérisée dans les élections régionales qui arrivent. Ce n’est pas fatal, bien sur. Mais c’est assez menaçant pour qu’on y réfléchisse sérieusement. La proposition que fait le Parti de Gauche est donc à prendre au sérieux. Le texte «officiel» est sur le site du Parti. Ici je n’y ajoute qu’un commentaire de rappel des règles électorales qui surligne l’importance de la proposition. Je ne dis donc rien à propos du programme régional. Il est évidemment décisif même si cette élection aura nécessairement une signification et une réalité de campagne nationale. Mais c’est parler dans le vide de ne tenir aucun compte de la règle du jeu avant de commencer la partie. Il est temps en effet de se souvenir qu’il faut cinq pour cent au premier tour pour pouvoir fusionner des listes au second. Et il est décisif de savoir qu’il faut dix pour cent pour pouvoir se maintenir au deuxième tour! N’oublions pas non plus que la décision, dans tous les cas, pour la fusion de liste comme pour le maintien ou non, revient légalement à la seule tête de liste. Dans ce contexte précis, l’idée de faire des listes autonomes de toute l’autre gauche au premier tour doit donc pouvoir être entendue de chacun autrement que comme une simple posture. C’est en effet la seule garantie d’un côté pour ne pas être éliminé de tout et de l’autre pour ne pas être embarqué là où on ne le voudrait pas au second. C’est particulièrement vital après que la direction du PS ai lâché prise et cédé aux grands seigneurs féodaux régionaux le pouvoir de constitution des listes et de définition des stratégies électorales. Le meilleur et le pire en sortiront en même temps. Mais nous ne pouvons accepter d’être entrainé dans ces tractations à la carte ! L’autonomie du premier tour est donc bien une garantie. Mais pour que cette stratégie soit tout à fait praticable par l’ensemble de l’autre gauche il faut bien préciser qu’on ne peut la mettre en œuvre sans une position claire à propos du second tour. C’est-à-dire en annonçant publiquement que partout où la réciproque aura été acceptée avant le premier tour, le désistement pour le mieux placé à gauche s’opérera.
BOF BOF BOF
Je reviens sur la campagne électorale et son bilan. Je n’ai pas l’intention de remplacer ici les analyses qui foisonnent dorénavant. Je ne fais pas de bilan pro domo non plus. De quel droit le ferais-je, alors que nous y avons consacré un week end entier de travail collectif entre responsables du PG. Non, juste un vrai regret. Celui d’avoir laissé filé la campagne sans avoir été vigilant sur la prise en compte de ce que nous sommes depuis que nous avons adopté la thèse sur «la planification écologique». Certes, dans nos meetings, à l’oral, très souvent nous n’avons pas manqué à ce que nous devons être à ce sujet. Encore qu’on aurait pu faire mieux, j’en conviens. Mais dans le matériel électoral, tract et profession de foi, le compte n’y est pas à l’évidence. Pour être honnête je n’en suis pas surpris. D’ailleurs les alertes n’ont pas manqué de la part de camarades plus attentifs et exigeants. De mon côté, je me console en me disant que j’ai introduit le thème de la planification écologique quasi au débotté dans les messages de la campagne officielle. Mais cela ne fait pas une ligne cohérente et lisible. Ce reproche dorénavant tous se le font au PG si j’en crois ce qui s’est dit le week end dernier, entre nous. Je ne l’exposerai pas ici sans dire quelle responsabilité y ont les écolos de gauche qui sont restés sur leur Aventin de contemplations maussade pendant toute la campagne et avant cela au moment de la première phase de la fondation du nouveau parti de Gauche. Présents dans le Front de gauche en tête de liste éligible comme nous le leur avons proposé, dirigeants au Parti de gauche, ils auraient pesé de tout leur poids d’idées. Tant pis pour nous, bien sûr. Mais la leçon doit servir. Nous serons plus méthodiques à l’avenir. Moins timorés. Plus argumentant. Il y va de notre crédibilité. Car notre propos n’est pas de mériter des bons points de la part des diverses chapelles vertes toujours prodigues en réprimandes et conseils de banc de touche, ni même de prendre des électeurs aux Verts en le faisant. Notre objectif est d’élargir le champ de vision de ceux à qui nous nous adressons pour les conduire à la compréhension de la nécessité d’une bifurcation de notre modèle de civilisation. C’est avec cet état d’esprit que nous avons commenté le résultat des Verts. Plutôt que de souligner leurs ambigüités plus qu’évidentes, leurs propositions d’alliances calamiteuses avec le centre et ainsi de suite, nous avons au contraire positivé le résultat. Au point de lui faire dire ce qu’il ne dit d’ailleurs peut-être pas vraiment. A savoir que ce serait un le signe d’une prise de conscience élargie de la nécessité de révolutionner le mode de production et de consommation. J’en reste là. Non. Pas tout à fait s’il s’agit de lendemain de vote. Un mot d’écœurement encore. D’abord de voir des médias sans foi ni loi continuer de nous ignorer, nous, Front de Gauche sur tant de plateaux de bilan des votes. Dont la dernière du regretté «Ripostes» et aussi à «Mots Croisés». Puisqu’il s’agit du service public notons qu’il est désormais continuellement en état d’excès de zèle bien pensant. Mais pour quel profit, bon sang! Autre domaine plus cruel, celui des délires de presse écrite. Ainsi pour cette brève qui me fait dire le contraire de ce que je dis, à savoir qu’il faut développer le Parti de Gauche, et me met dans la bouche que je ne veut pas plus de cinq mille adhérents plutôt que d’y voir des «fêlés» qui viendraient «bavarder». On imagine comment cela est repris avec délice sur la toile de toutes les rumeurs et ragots qu’est aussi internet, par la cohorte des aigris qui y trouvent une nouvelle occasion de se rengorger et bouffir d’indignations convenues. Parfois le montage se voit. De façon déprimante. Ainsi pour le titre de l’interview subtile que fait avec moi Gérard Miller pour le journal pourtant plutôt tranquille qu’est «La vie». «Les européennes m’ont mis à la mode» me fait-on dire entre guillemets sur cinq colonnes. En lisant le texte on découvre que je ne dis cela nulle part. Certes, Miller le dit dans une question. Mais encore faut-il préciser que ce n’est pas dans ces termes. Pourtant cela m’est attribué. Ainsi va la vie ordinaire de la décomposition de l’éthique médiatique qui est au moins aussi avancée que celle de la politique, des institutions, de la démocratie et d’une façon générale de tout ce qui devrait rassembler dans ce pays et qui sert seulement aujourd’hui à la mise en scène générale du spectacle du naufrage collectif de notre vie commune.
@ 93
cé imphantil thon con porteman.
javé himaidiatheman korigé dent leu pausste swiven.
Retourne illico à tes châteaux de sable,
Tout petit gaminochon insupportable.
Karachi : dès 2002, la DGSE a mené une opération de «représailles» contre des militaires pakistanais.
Selon des informations recueillies par Mediapart, les services secrets français ont mené en 2002 une opération de réprésailles - «Casser des genoux» - contre des militaires pakistanais suspectés d'être impliqués dans l'attentat de Karachi. Le 8 mai 2002, cet attentat fit quatorze morts dont onze Français, employés de la Direction des chantiers navals (DCN). L'opération de représailles a été le fait du service «Action» de la Direction générale des services extérieurs (DGSE).
Cette information a été confirmée le 14 mai devant un juge antiterroriste par l'ancien agent de la DST Claude Thévenet. Ce dernier a reconnu être l'auteur du fameux rapport "Nautilus": il révèle que l'attentat aurait été causé par le non-versement de commissions dues par l'Etat français, sur fond de règlement de comptes entre chiraquiens et balladuriens. C'est aujourd'hui la thèse privilégiée par les juges.
http://www.mediapart.fr/journal/france/190609/karachi-des-2002-la-dgse-mene-une-operation-de-represailles-contre-des-militai
19 juin 2009
"Total licencie près de 900 grévistes à Lindsey.
Selon le quotidien The Telegraph, les manifestants menacent désormais de lancer un large mouvement dans tout le secteur industriel, sur 17 autres sites au total, et de couper totalement l’approvisionnement sur le réseau électrique."
Nous devrons suivre cette affaire de près. Peut-être les travailleurs anglais
nous montreront-ils comment réagir ?
J'écoute France Inter avec ce grand imbécile de Patrick Ollier
député UMP des Hauts de Seine, maire de Rueil Malmaison -
Quel raclure celui là !
Même si personnellement je n'apprécie pas toujours Nathalie Arthaud
porte-parole de Lutte Ouvrière, je la salue bien haut ce soir !
Elle se retrouve ce soir à l'antenne en face de P.Ollier : UMP
et l'inénarrable médiocre Franz-Olivier Giesbert : UMP !
directeur de l'hebdomadaire Le Point et écrivain de m****
Ollier ne cesse de couper la parole à Nathalie Arthaud en lui assénant cet argument éculé que Madame Arthaud est dans " l'idéologie " et lui, monsieur
Ollier dans " les faits "," les chiffres réels " etc, etc.
A pleurer.
Il faudra un jour je crois, inventer nos propres plateformes de communication politique. Nous manquons de gymnastique d'esprit pour contrecarrer ces pantins de droite qui s'imaginent avoir la " science pour eux ". La science !
Rien que ça !
Mélenchon existe-en-ciel puisqu´il est en Europe.
(Pardonnez cet humour de faute d´ortograff, mais nous sommes tous des existe-en-azur (des existentiels, pardon) en puissance. Mais surtout n´acceptez jamais le lit perfide et droitier du traître PS.
2002 : 14 morts lors de l'attentat de Karachi :
Quand la piste d'Al-Qaida était bien pratique pour couvrir de douteux et juteux marchés pour alimenter la campagne de M.Balladur :
http://www.20minutes.fr/article/333723/France-Lien-attentat-Karachi-financement-Balladur-pour-Sarkozy-c-est-une-fable.php
Je ne crois pas que notre très cher Président va pouvoir s'en sortir avec ce genre de pirouette linguistique un peu courte qui rend furieux les plaignants qui ont été depuis 7 ans roulés dans la farine :
M.Sarkozy a dit :
"Ecoutez, franchement, c'est ridicule", "C'est grotesque, voilà. Respectons la douleur des victimes. Qui peut croire à une fable pareille ?"
Peut-être devrions-nous commencer déjà à penser que la crise institutionnelle vient de prendre une nouvelle accélération avec des conséquences insoupçonnées.
Nous comprenons dès lors encore mieux pourquoi M.Sakozy veut en finir avec les Juges d'Instruction le plus rapidement possible. C'est parce qu'il font trop bien leur travail ! L'époque est aux serviles et aux incompétents.
Bonsoir à tous, pour info, le secteur écologique du PG a signé le Manifeste pour la Récupération des Biens Communs issu du Forum Social Mondial de Belem Vous pouvez en prendre connaissance en tapant bienscommuns.org et le signer vous aussi....si vous etes en accord bien évidemment.
" Des existe-en-ciel " et " des existe-en-azur " !
Je vous apprécie en poète " sopadeajo ", belle pensée -
Après tout, les fautes d'orthographe même les plus énormes peuvent cacher bien des surprises.
Je réitère parallèlement le vœu d'avoir une autre adresse de contact sur ce blog.
Celle du modérateur sera sans doute préférable à celle de M.Mélenchon qui ne voudra pas voir, j'imagine, des milliers de mails tomber dans sa boite de réception. Mais un contact serait fort utile maintenant que l'adresse de Jean-Luc Mélenchon au sénat n'a plus d'objet. Puisse le modérateur entendre cette requête.
Iran
MOSCOU, 17 juin - RIA Novosti. La présidentielle du 12 juin dernier en Iran remportée par le président sortant Mahmoud Ahmadinejad a été absolument démocratique, a estimé mercredi lors d'une conférence de presse à RIA Novosti Pavel Zarifoulline, rédacteur en chef du portail analytique Geopolitika (Russie).
" A titre d'observateur, j'ai participé à bien des élections, notamment en Biélorussie et en Moldavie, mais je n'ai vu nulle part d'élections aussi démocratiques qu'en Iran", a dit l'expert qui a suivi parmi les observateurs russes la dernière élection présidentielle en Iran.
Et d'expliquer qu'au cours de la campagne électorale en Iran, les journaux d'opposition se vendaient librement, alors que la télévision locale transmettait les meetings de contestataires du régime en place.
Selon M.Zarifoulline, l'ampleur des heurts éclatés dans la capitale iranienne à l'annonce samedi dernier de la réélection de Mahmoud Ahmadinejad a été excessivement "exagérée" par les médias occidentaux.
"Les troubles étaient plutôt localisés et n'avaient principalement lieu que dans deux quartiers de Téhéran, alors que le reste de la capitale continuait à vivre tranquillement", a-t-il dit.
Le calme régnait aussi dans les provinces iraniennes, ce qui s'explique, selon l'expert, par le fait que toute la province soutient Mahmoud Ahmadinejad, et c'est seulement dans la capitale que son principal rival Mir Hossein Moussavi a des positions solides.
A 100 et 101
"Ciel! Les chasseurs d'orthographe !" pourra se plaindre Jean-Luc Mélenchon, retrouvant son blog.
Comme le génial Gluck disait " Ah! Les chasseurs d'octaves ".
A quoi cela mène-t-il ?
A zéro !
Lamentable.
à Pulchérie D
“Ciel! Les chasseurs d’orthographe !”
Chagall préférait les chasseurs d'autographes
il y a aussi les chasseurs de grafs...
En 1994, le clan Balladur-Sarkozy signe un contrat de vente de sous-marins Agosta au Pakistan. Le clan Balladur-Sarkozy promet aux dirigeants pakistanais de leur verser des commissions occultes : en échange, les dirigeants pakistanais promettent de reverser au clan Balladur-Sarkozy des rétro-commissions occultes.
En 1995, patatra ! C’est Chirac qui est élu président de la République, contre le clan Balladur-Sarkozy ! Chirac ordonne aussitôt que la France arrête de verser les commissions occultes aux dirigeants pakistanais. Les dirigeants pakistanais sont furieux : ils décident d’attendre l’élection présidentielle de 2002 pour demander au successeur de Chirac qu’il verse les commissions occultes promises par le clan Balladur-Sarkozy.
En 2002, patatra ! C’est Chirac qui est ré-élu président de la République ! Les dirigeants pakistanais utilisent alors la manière forte pour essayer d’obtenir le versement des commissions occultes promises par le clan Balladur-Sarkozy. Trois jours après la ré-élection de Chirac, le 8 mai 2002, les dirigeants pakistanais ordonnent à leurs militaires de commettre un attentat à Karachi contre les ingénieurs français : 11 morts.
Ce n’était donc pas Al-Qaida qui a tué 11 ingénieurs français à Karachi : c’était les dirigeants politiques pakistanais qui ont ordonné à leurs militaires de commettre cet attentat. Le journaliste Hervé Gattegno a évoqué le 4 décembre 2008 un rapport très compromettant : le rapport « Nautilus ». Le rapport « Nautilus » explique que les dirigeants pakistanais ont donné l’ordre à leurs militaires de commettre l’attentat contre les 11 ingénieurs français POUR OBTENIR DE LA FRANCE LE VERSEMENT DES COMMISSIONS OCCULTES PROMISES PAR LE CLAN BALLADUR-SARKOZY.
http://www.lepoint.fr/actualites-monde/2008-12-04/revelations-les-mobiles-caches-de-l-attentat-de-karachi/924/0/297079
Vendredi 19 juin 2009, le site Mediapart révèle que, pour venger l’assassinat des 11 ingénieurs français, la DGSE a effectué une opération de représailles contre les militaires pakistanais en 2002.
Lisez cet article de Mediapart :
Karachi : dès 2002, la DGSE a mené une opération de « représailles » contre des militaires pakistanais.
Selon des informations recueillies par Mediapart, les services secrets français ont mené en 2002 une opération de réprésailles - « Casser des genoux » - contre des militaires pakistanais suspectés d’être impliqués dans l’attentat de Karachi. Le 8 mai 2002, cet attentat fit quatorze morts dont onze Français, employés de la Direction des chantiers navals (DCN). L’opération de représailles a été le fait du service « Action » de la Direction générale des services extérieurs (DGSE).
Cette information a été confirmée le 14 mai devant un juge antiterroriste par l’ancien agent de la DST Claude Thévenet. Ce dernier a reconnu être l’auteur du fameux rapport "Nautilus" : il révèle que l’attentat aurait été causé par le non-versement de commissions dues par l’Etat français, sur fond de règlement de comptes entre chiraquiens et balladuriens. C’est aujourd’hui la thèse privilégiée par les juges.
ça y est Sarkozy est dans la m**** et pour de vrai. ça va être plus difficile à faire avaler que le coup fumeux de HB à la maternelle de Neuilly.
Qui vivra verra.
Tiens pourquoi pas lundi et le florilège verbal des dépités et des sonotonateurs du PS face au petit roi de France? Merde ils ont même pas le droit.
C'est bête. Alors qui s'en occupera?
Nous toi moi
Sûr on y arrivera
Le gouvernement n'exclut pas une loi anti-burqa Interrogé vendredi 19 juin, sur France 2, le porte-parole du gouvernement, Luc Chatel, a déclaré que si, à l'issue des travaux de l'enquête parlementaire, proposée par 65 députés de droite et de gauche sur le sujet, /" il s'avérait que le port de la burqa est subi, le Parlement en tirerait toutes les conséquences "/, évoquant l'éventualité d'une loi. L'ouverture du débat sur cette question suscite des réactions contrastées au sein du gouvernement. Le ministre de l'éducation, Xavier Darcos, a estimé que la burqa est /" une oppression "/ et qu'il était /" hors de question qu'on voie en France des femmes couvertes de la tête aux pieds "/. Fadela Amara, secrétaire d'Etat à la Ville, s'est dite favorable /" à l'interdiction totale de la burqa dans notre pays "/. /" La loi a déjà énoncé un certain nombre de règles du vivre-ensemble. Il serait dangereux de remettre / - cet équilibre - en cause ", a en revanche jugé Eric Besson, ministre de l'immigration. Mohammed Moussaoui, président du Conseil français du culte musulman (CFCM), s'est lui déclaré /" choqué "/ par cette initiative, qui touche /" un phénomène marginal "/, précisant que le port de la burqa n'était pas /" une prescription religieuse "/. © Le Monde
Le gouvernement n'exclut pas une loi anti-burqa Interrogé vendredi 19 juin, sur France 2, le porte-parole du gouvernement, Luc Chatel, a déclaré que si, à l'issue des travaux de l'enquête parlementaire, proposée par 65 députés de droite et de gauche sur le sujet, /" il s'avérait que le port de la burqa est subi, le Parlement en tirerait toutes les conséquences "/, évoquant l'éventualité d'une loi. L'ouverture du débat sur cette question suscite des réactions contrastées au sein du gouvernement. Le ministre de l'éducation, Xavier Darcos, a estimé que la burqa est /" une oppression "/ et qu'il était /" hors de question qu'on voie en France des femmes couvertes de la tête aux pieds "/. Fadela Amara, secrétaire d'Etat à la Ville, s'est dite favorable /" à l'interdiction totale de la burqa dans notre pays "/. /" La loi a déjà énoncé un certain nombre de règles du vivre-ensemble. Il serait dangereux de remettre / - cet équilibre - en cause ", a en revanche jugé Eric Besson, ministre de l'immigration. Mohammed Moussaoui, président du Conseil français du culte musulman (CFCM), s'est lui déclaré /" choqué "/ par cette initiative, qui touche /" un phénomène marginal "/, précisant que le port de la burqa n'était pas /" une prescription religieuse "/. © Le Monde
En 1994, le clan Balladur-Sarkozy signe un contrat de vente de sous-marins Agosta au Pakistan. Le contrat prévoit que la France versera des commissions occultes aux dirigeants pakistanais. En échange, les dirigeants pakistanais reverseront des rétro-commissions au clan Balladur-Sarkozy.
En 1995, Chirac est élu à la présidence de la République contre le clan Balladur-Sarkozy. Chirac ordonne aussitôt l’arrêt des versements des commissions occultes aux dirigeants pakistanais. Ces derniers s’estiment trahis.
En 2002, les dirigeants pakistanais pensent que le successeur de Chirac autorisera le versement des commissions occultes. Malheureusement pour eux, Chirac est ré-élu président de la République ! Les dirigeants pakistanais ordonnent aussitôt aux militaires pakistanais de commettre un attentat contre les ingénieurs français à Karachi : 11 morts.
Lisez cet article paru aujourd'hui dans LE MONDE :
L'attentat de Karachi, qui a eu lieu quelques mois après les attentats du 11-Septembre aux Etats-Unis, avait tout d'abord été imputé à la nébuleuse Al-Qaida. Jeudi 18 juin 2009, les deux juges d'instruction antiterroristes chargés de l'enquête en France, Marc Trévidic et Yves Jannier, ont informé les familles de victimes que la piste islamiste était abandonnée. L'enquête s'orientant désormais plutôt vers une "affaire d'Etat", selon les termes employés par Maître Olivier Morice.
Cette piste avait surgi en 2008 dans le cadre d'une enquête sur des faits présumés de corruption et de ventes d'armes. Des policiers avaient alors mis la main lors d'une perquisition au siège de la DCNS (ex-DCN) sur des documents portant sur des sociétés par lesquelles ont transité des commissions versées en marge de contrats d'armements. Un de ces documents, baptisé "Nautilus" et non signé, faisait état d'une "instrumentalisation" de militants islamistes par des membres des services secrets pakistanais et de l'armée. Il indiquait que "l'attentat de Karachi a été réalisé grâce à des complicités au sein de l'armée pakistanaise et au sein des bureaux de soutien aux guérillas islamistes" des services secrets pakistanais.
Selon le site Internet Mediapart, le rapport Nautilus aurait été écrit par Claude Thévenet, ancien membre des services secrets français qui avait déjà enquêté sur l'affaire des frégates de Taïwan. Celui-ci a confirmé à Mediapart avoir mené une enquête sur les cause de l'attentat de Karachi à la demande "d'instances dirigeantes de la DCN".
Selon cette note Nautilus, versée au dossier de l'instruction, "les personnalités ayant instrumentalisé le groupe islamiste qui a mené à bien l'action poursuivaient un but financier. Il s'agissait d'obtenir le versement de commissions non honorées" dans le cadre d'un achat de sous-marins français par le Pakistan en 1994. Des commissions destinées à des responsables pakistanais et qui auraient été assorties de "rétro-commissions" à destination de responsables politiques français.
Toujours selon la note Nautilus, explique Mediapart, le versement de ces commissions aurait été annulé, selon la volonté de Jacques Chirac une fois élu, afin d'"assécher les réseaux de financements occultes de l'Association pour la réforme d'Edouard Balladur", auparavant rival de Jacques Chirac.
Cette nouvelle orientation du dossier menace les relations entre la France et le Pakistan, un pays-clé dans la lutte contre l'islamisme radical. Il est aussi encombrant pour l'Elysée, puisque le contrat d'armement a été négocié en 1994 sous le gouvernement d'Edouard Balladur, dont Nicolas Sarkozy était le lieutenant.
En marge du Conseil européen réuni à Bruxelles, le chef de l'Etat, a jugé que ces allégations sont "grotesques". "C'est ridicule. Respectons la douleur des victimes. Qui peut croire une fable pareille ?", a-t-il répondu. Il a jugé impossible que le scénario, s'il était authentique, soit resté inconnu jusqu'ici. "On est dans un monde où la notion de secret d'Etat n'existe plus", a-t-il ajouté.
http://www.lemonde.fr/societe/article/2009/06/18/l-attentat-de-karachi-de-2002-est-une-affaire-d-etats-selon-les-victimes_1208654_3224.html
à gilles poste 98,
cher camarade je veux te remercier pour ce poste où tu pose les questions que nous devrions tous nous poser.
mais je dois constater que depuis ton poste 98 et le 119 au moment où j'écris personne n'a donné un signe, une réponse, une amorce de débat à tes propositions.
je tiens à te dire que je suis tout à fait d'accord avec toi, et les vrais militants devraient se poser toutes les questions que tu poses (et bien d'autres) pendant les mois qui viennent afin que le CONGRES soit à la hauteur de nos éspérances.
à propos de la burqa :
-après le discours allucinant de la dame écolo duflot voilà que madame martine affirme,hier, que l'interdiction serait une mesure simpliste, il est vrai qu'à Lille elle a reservé des horaires pour les femmes volées dans les piscines municipales, en se mettant ainsi contre la loi sur la laïcité ;
oui, je réitère ici :
AVEC CES AYATOLLAHS le PG n'a rien à faire ! ! ! !
Les grèves chez Total, à Lindsey.
Comme prévu, les 647 grévistes « blackboulés » par Total Angleterre, cette semaine à Lindsey, viennent de recevoir les messages de soutien de 17 autres stations énergétiques : Fiddlers Ferry, dans le Cheshire, Cottam, West Burton, Ratcliffe-on-Soar et Staythorpe dans le Nottinghamshire, Didcot dans l’ Oxfordshire, Aberthaw et South Hook dans les Galles du Sud, la raffinerie BP près de Hull, et à Drax, Ferrybridge et Eggborough dans le Yorkshire. Des actions sont attendues dans ces centres.
Une grève générale pourrait provoquer l’arrêt de toute fourniture d’énergie dans cette partie de l’Angleterre.
Hier, on avait avancé le chiffre de 900 ouvriers licenciés.
Aujourd’hui, c’est le chiffre annoncé par The Guardian.
Le port du masque est interdit, pour éviter la fuite facile de criminels.
Au Pakistan, c'est en se dissimulant sous une burkha qu'un bandit s'est échappé d'Islamabad.
Ici, il n'est plus question de laïcité, de liberté etc.
Il y a des limites. Pas mal de musulmans sont contre ce port de burkha.
Alors ? C'est facile à trancher, cette question.
en BELGIQUE une loi interdisant le port de la burqua en ville,dans les magasins,meme pour conduire une voiture,est passible d'amendes.
"Cela n’est plus possible, il va falloir que la confédération CGT bouge. Nous sommes tous en train de crever dans nos coins alors que, tous ensemble, nous aurions déjà gagné !
Des Goodyear, des CONTI il y en a partout, et partout les appels se multiplient pour que la CGT appelle à un mouvement national de grève reconductible, il n’y a que comme ça que le gouvernement arrêtera de nous prendre pour des cons."
http://www.actuchomage.org/modules.php?op=modload&name=News&file=article&sid=4703
"Ainsi, pour LEAP/E2020, loin des « jeunes pousses » (« green shoots ») aperçues depuis deux mois dans tous les coins de tableaux statistiques (5) par les médias financiers internationaux, leurs experts attitrés et les politiciens qui les écoutent (6), ce sont trois vagues particulièrement destructrices pour le tissu socio-économique qui vont converger au cours de l'été 2009, traduisant la poursuite de l'aggravation de la crise et entraînant des bouleversements historiques dès la fin de l'été 2009, en particulier des situations de cessation de paiement des Etats-Unis et du Royaume-Uni, tous deux au cœur du système global en crise :
1. La vague du chômage massif: trois dates d'impact qui varient selon les pays d'Amérique, d'Europe, d'Asie, du Moyen-Orient et d'Afrique
2. La vague déferlante des faillites en série : Entreprises, banques, immobilier, états, régions, villes
3. La vague de la crise terminale des Bons du Trésor US, du Dollar et de la Livre et du retour de l'inflation "
http://www.leap2020.eu/GEAB-N-36-est-disponible!
http://www.leap2020.eu/GEAB-N-36-est-disponible!-Crise-systemique-globale-Le-choc-cumule-des-trois-vagues-scelerates-de-l-ete-2009_a3341.html
BURQA.
Mais enfin qu'est-ce-que vous avez tous à propos de la burqa ?
Qu'est-ce-que vous voulez. Interdire aux gens de porter autour du cou la croix de leur religion, aux rabins de porter le feutre et la barbe, aux juifs de porter la kipa dans la rue, aux religieuses de porter soutane et cornette, aux arabes de porter la gandoura, faut-il continuer à donner des congés pour les fêtes religieuses (avec certains qui bénéficient des fêtes catholiques et de celles de leur religion propre) ? Ah, c'est vrai nous sommes en territoire chrétien !
S'il faut défendre la laïcité, c'est sous la forme de la séparation de l'Eglise et de l'Etat. Défendons la délivrance des diplômes universitaires par l'université (ministère de l'EN et non le vatican). Savez-vous que les aumôniers dans les casernes sont payés par le ministère de la défense ? ils sont considérés comme militaires, certes, mais ça ne trompe personne. Faut-il continuer à subventionner l'enseignement libre, et y affecter des enseignants payés par le ministère de l'EN ?
Quant aux femmes qui portent la burqa, bien sûr, je les plains, mais pas plus que les femmes victimes de harcèlement sexuel, ou esclaves de leurs époux. Souvenez-vous des insanités qui ont accompagné Edith Cresson à l'Assemblée Nationale, ou des propos injurieux lancés à Simone Veil lors du vote sur l'IVG !
Tout ça porte un relent d'islamophobie qui émane de manoeuvres politiciennes pour entretenir un racisme, toujours latent, qui enfonce un coin de division à l'intérieur même des classes sociales, empêchant leur rapprochement. C'est un bon moyen de disperser les luttes sociales. Nous devrions plutôt nous inqiuéter de n'entendre aucun discours de fond sur ces questions ! Nos frères musulmans, juifs, arméniens,viet-namiens, arabes, africains..., celui qui croit au ciel et celui qui n'y croit pas, ont besoin de notre solidarité (et il faut le leur dire) pour faire face à une situation d'oppression et d'exploitation qu'ils subissent comme nous, à nos côtés dans la vie professionnelle et sociale.
Et pardonnez mon emportement. Pour votre contrition, vous relirez cette admirable nouvelle d'A.Camus "l'Hôte ".
@demetrio trunfio
Oui tout fait d'accord avec ton commentaire.
Le Parti de Gauche et le Front de Gauche - qui doit devenir un vrai front populaire (politique, social, civique, citoyen) seront ce qu'en feront les militants, les partisans. C'est à dire ce que toi, moi, tout les autres en feront.
Notre projet, la société que nous voulons pour demain et pour le plus long terme, le programme c'est à dire : quelles sont les propositions, les idées pour réaliser notre projet, l'outil militant : c'est à dire le Parti de Gauche et le Front de Gauche pour mener la bataille politique, sociale, électorale et bien sur lire, penser, réfléchir, débattre,informer, former. Ne pas oublier que le Parti de Gauche est un mouvement d'éducation populaire.
Le Parti de Gauche doit devenir ce parti creuset qui projette dans l'avenir des perpectives d'alternative au capitalisme, au productivisme, au libre échangisme, au républicanisme actuel frelaté.
Oui à la planification écologique, à l'alterdéveloppement mais ne pas oublier aussi de rompre avec le capitalisme (que le citoyen, la souveraineté populaire, que la collectivité se réapproprient l'économie, les marchés et l'intérêt général), également ne pas oublier que nous sommes des internationalistes et pour finir que nous devons refonder la république ! Une république sociale comme aimait la définir Jaurès.
Nous devons nous inspirer (sans dogme) de la Grande révolution française 1789-1793, du mouvement Jacobin, des révolutionnaires de 1848, de Marx, du mouvement républicain, socialiste, laïc, syndical, de la pensée et de la synthèse jauresienne, du programme de CNR, du programme commun, de 1981, des évolutions et révolutions démocratiques en Amérique latine.
Voir les réussites, voir les insufisances, les échecs, les erreurs, analyser, comprendre.
Comme nous devons analyser, comprendre, réfléchir sur le monde d'aujourd'hui (Crise des valeurs républicaines, des concepts républicains (liberté, égalité, fraternité, citoyenneté, souveraineté populaire, intérêt général, unité et indivisibilité de la république, laïcité, émancipation, biens collectifs...),crise du capitalisme transnational, ensembles géopolitques, choc des civilisations, grand marché transatlantique, démocratie réelle ou formelle, l'instruction ou l'éducation, la marchandisation du vivant, l'homme et son envrionnement, l'écosytème, l'écologie, le bien commun, etc..., etc...).
Du pain sur la planche.
Le clan Balladur-Sarkozy et l’attentat de Karachi, suite.
Les juges antiterroristes ont entendu les auteurs de deux rapports qui évoquaient en 2002 la piste de commissions occultes pour expliquer l'attaque.
Un imbroglio politique autour d'un contrat de sous-marins vendus au Pakistan peut-il être la toile de fond de l'attentat suicide de Karachi qui avait fauché, en 2002, onze salariés français de la Direction des chantiers navals et trois Pakistanais ?
Alors que la tuerie, restée sans revendication, a longtemps été attribuée aux islamistes d'al-Qaida, les juges antiterroristes Marc Trévidic et Yves Jannier ont annoncé jeudi 18 juin 2009 aux familles qu'ils examinaient désormais de façon privilégiée cette hypothèse politique.
Cette piste est « cruellement logique », aurait souligné l'un des magistrats lors de cette réunion d'information organisée à Cherbourg. Plusieurs blessés et proches de personnes décédées ont fait part de leur stupeur. Olivier Morice, principal avocat des parties civiles, estime que les familles ont été «trompées par l'État français» et souligne qu'«il lui semblerait logique que MM. Balladur et Chirac soient désormais entendus par les juges ».
Interrogé en marge du sommet européen de Bruxelles, Nicolas Sarkozy a pour sa part réagi en qualifiant cette hypothèse de «fable» et la jugeant «ridicule» et «grotesque».
Dans les faits, c'est un rapport découvert en 2008 au siège de la Direction des constructions navales qui est à l'origine de ce rebondissement. Saisi dans le cadre d'une autre enquête, ce document, baptisé rapport «Nautilus» et rédigé par un ancien agent de la Direction de la surveillance du territoire (DST), Claude Thévenet, évoque l'achat de sous-marins français par le Pakistan en 1994. Pour obtenir le marché, la France aurait promis, par contrat légal, de verser des commissions financières au Pakistan. Un système de rétrocommissions devait à son tour alimenter les Français.
Mais, selon le rapport de cet enquêteur privé, Jacques Chirac aurait décidé de stopper les versements dès l'année suivante afin d'assécher les réseaux de financement politiques d'Édouard Balladur. C'est en représailles que des militaires pakistanais auraient commandité l'attentat antifrançais de Karachi.
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2009/06/20/01016-20090620ARTFIG00223-attentat-de-karachi-deux-temoins-sement-le-trouble-.php
Bonjour à tous,
Le PCF veut « faire front sur tous les fronts »
Gauche. Réuni hier et aujourd'hui, le conseil national réfléchit à élargir dans les luttes et aux élections régionales la démarche du Front de gauche.
« Faire front sur tous les fronts » : tel est le thème générique proposé pour les débats des communistes cette année à la Fête de l'Humanité. U, ambition facilitée cette année par les résultats du Front de gauche jugés globalement satisfaisants aux européennes par les responsables communistes, en dépit d'une situation politique problématique (abstention record, succès relatif de l'UMP, sévère défaite du PS, brouillage politique...).
Dans son rapport présenté au Conseil national, réuni hier et aujourd'hui à Paris, Pierre Laurent, coordinateur national du PCF, s'est félicité de la « réelle dynamique militante et unitaire » mise en œuvre. « Ce qui a fonctionné de bout en bout, a-t-il insisté, c'est bien de construire la démarche sur un contenu et des objectifs clairs, et non à partir d'un périmètre de rassemblement préétabli. » Il a proposé de poursuivre sur ces bases les « mobilisations contre la nouvelle offensive Sarkozy » et les « batailles sur des propositions alternatives ». Il s'agit de « poursuivre et d'élargir la démarche du Front de gauche, en continuant à interpeller toutes les forces politiques et sociales de gauche », a-t-il exposé. Le PCF, le Parti de gauche et Gauche unitaire ont décidé d'organiser, le 3 juillet à la Mutualité, à Paris, une « initiative publique de travail sur ces contenus en invitant à y intervenir des syndicalistes, des économistes, des intellectuels, ayant soutenu ou suivi avec intérêt notre démarche ».
l'appel à élargir le front devrait « rester permanent » « Le rassemblement que nous visons à vocation à devenir un rassemblement majoritaire » a exposé Pierre Laurent, invitant à ne pas en figer « la frontière » sur les consignes de tel ou tel parti. « Tout peut bouger en faisant appel aux acteurs des mouvements sociaux, aux électrices et électeurs de gauche dans leur diversité », a-t-il dit. Une adresse « à toutes les femmes et les hommes de gauche, à toutes les forces de gauche sociale politique » pourrait être lancée dès lundi, jour du discours présidentiel devant le Congrès du Parlement.
Les communistes devraient aussi s'engager sans tarder dans la bataille du rassemblement à opérer en vue des élections régionales de juin 2010. avec un enjeu triple à leurs yeux : « Ne pas laisser la droite reconquérir les positions perdues en 2004 » ; « créer les conditions majorités politiques régionales clairement ancrées à gauche » ; « renforcer dans ces conseils régionaux le poids des élus communistes » et ceux qui combattront à leurs côtés. L'ambition du PCF est « comme pour l'élection européenne mais dans un autre contexte », de « faire bouger les lignes » à gauche. Comment ? En reprenant « En reprenant « le fil de ce qui nous a fait réussir l'élection européenne : la clarté et le niveau des contenus et des objectifs électoraux que nous avons portés ensemble ». Sans fixer non plus de limites a priori au rassemblement : « À gauche, ce n'est pas à nous de fixer les frontières », a déclaré Pierre Laurent. Un conseil national les 26 et 27 septembre devrait permettre de dégager une orientation nationale à soumettre aux communistes pour ces élections.
Sébastien Crépel
Abel
tout à fait d'accord avec toi. L'offensive sur la burqa va amener à la prochaine étape: interdire le voile partout. On ne sait pas pourquoi ce débat ressort, là maintenant, pendant la crise, ou plutôt on le sait trop bien! Malheureusement c'est Gérin du PC qui le lance!
Je vais mettre ci après un article du Figaro qui me semble intéressant à propos d'Obama.
D'ailleurs tout cela rejoint le débat sur la soit-disant fraude des élections iraniennes. On n'a pas le moindre début de preuve de tout cela et la fraude était annoncée avant même la fin des élections alors que tous les observateurs n'ont rien remarqué d'irrégulier.
Pour que la France ne se voile pas la face
Par Yves Thréard le 18 juin 2009 18h20
La France républicaine, laïque, une et indivisible, est-elle en train de renoncer à ses principes? Son socle de valeurs est-il condamné à être emporté par le tourbillon de la mondialisation et du multiculturalisme? Une soixantaine de députés s'en inquiètent et demandent, sous la conduite du député communiste André Gerin, la création d'une commission d'enquête parlementaire sur le port de la burqa ou du niqab sur notre territoire.
On ne sait trop quel sort sera réservé à cette initiative. Ni quelles décisions pourraient en sortir si elle est entendue. S'agirait-il d'interdire les femmes voilées en toutes circonstances, ou seulement dans les lieux publics? Pour l'heure, le port du voile est proscrit aux fonctionnaires. Et dans les établissements scolaires, avec tous les autres signes ostensibles d'appartenance religieuse.
La France a changé depuis l'affaire dite du foulard à l'école et la loi de 2004 qu'elle a inspirée. D'abord, le simple foulard posé sur les cheveux s'est, çà et là dans les quartiers, transformé en voile intégral couvrant l'ensemble du visage, à l'exception des yeux. Ensuite, ses adeptes ne sont plus seulement des ressortissantes étrangères, mais, pour la plupart, des Françaises, nées et élevées ici.
Si le constat va de soi, faut-il se résigner à l'accepter par fatalité, comme si tel devait être le cours de l'histoire? À le relativiser, sans prévoir que le phénomène prendra nécessairement de l'ampleur? Ou encore à l'ignorer poliment, pour ne pas jeter d'huile sur le feu en rallumant une de ces guerres dont la France a le secret?
On connaît les positions les plus déterminées. Celle des tenants purs et durs de la laïcité, jadis acquise de haute lutte. Pour eux, c'est le modèle français de l'intégration qui part à vau-l'eau, la porte ouverte aux communautarismes. C'est la République des lâches. Celle aussi, minoritaire, des apôtres de la libre expression des cultes, qui redoutent que les interdits frappant les coutumes musulmanes se généralisent aux autres religions, à la leur. Celle encore, légitime par-dessus toutes, des défenseurs de l'égalité des sexes, pour qui la femme voilée est une femme emprisonnée.
Mais, au-delà de ces avis tranchés, on sent imperceptiblement un glissement dans l'opinion française. Et même, chez beaucoup, un doute sur la pertinence de notre propre modèle. Cette même opinion publique qui s'inquiète pourtant de l'éventuelle entrée de la Turquie en Europe, qui dénonce la condition des Iraniennes.
Est-ce l'effet Obama? Il est interdit d'interdire. À rebours de la croisade anti-islamiste de Bush, si mal vécue de par le monde, il a appelé le 6 juin, depuis notre sol, les pays occidentaux à ne pas gêner les musulmans dans la pratique de leur religion. Appel auquel notre président a répondu être en accord, «?y compris avec la question du voile?». Favorable à la laïcité positive et à une meilleure acceptation officielle de l'islam, Nicolas Sarkozy craignait, en 2004, que la loi sur les signes religieux à l'école ne soit reçue comme une «punition ou une humiliation?».
Le débat est ouvert, mais l'initiative de quelques-uns de nos députés mérite d'être considérée. La France ne peut se voiler la face devant une réalité de plus en plus visible.
Le figaro
C'est en anglais. j'ai la traduction mais pas en lien donc c'est trop long pour vous la mettre. C'est de James Petras
Voilà un extrait de cette traduction:
"Ce qu’il y a d’étonnant, dans la condamnation occidentale unanime du résultat de cette élection, présenté comme frauduleux, c’est le fait qu’il n’y ait pas la queue du début de la moindre preuve, ni sous forme écrite, ni sous forme d’observations, qui nous ait été présentée, ni avant, ni une semaine après le dépouillement des bulletins de vote. Durant toute la campagne électorale, aucune accusation crédible (ni même, d’ailleurs, aucune accusation douteuse) de tripatouillage électoral n’avait été émise. Aussi longtemps que les médias occidentaux ont continué à croire à leur propre propagande concernant une victoire immanente de leur candidat-fétiche, le processus électoral a été présenté comme hautement libre, animé de débats publics enflammés et de niveaux sans aucun précédent d’activité publique, sans aucune entrave attribuable à un excès de prosélytisme public. Les dirigeants et les mass media occidentaux étaient à ce point persuadés d’avoir affaire à des élections totalement libres et ouvertes qu’ils étaient persuadés que leur candidat chouchou ne pouvait que gagner."
http://www.globalresearch.ca/index.php?context=va&aid=14018
@ Jennifer
Un très intéressant article sur l'Iran, base pour une discussion sérieuse, se trouve
sur le blog du Monde Diplomatique : "L'Iran tel que nous ne le connaissons pas", écrit par un spécialiste du Moyen-Orient : Alain Gresh. Ecrit en français, évidemment.
Il a été rédigé le 13 juin, deux jours donc après les élections.
http://blog.mondediplo.net/2009-06-13-L-Iran-tel-que-nous-ne-le-connaissons-pas.
L'article canadien est très intéressant, car il me semble objectif. La presse canadienne reste une des plus libres du monde.
James Petras n'hésite pas à sous-titrer :"le canular des élections truquées".
Mais entre nous, ici en Europe occidentale, que pouvons nous faire d'autre, pour satisfaire les patrons de notre presse néocon, qu'écrire des "hoax" ?
Il n'est pas si loin, le temps où certains de nos journalistes pondaient des articles excités
sur la nécesité d'intervenir militairement en Iran...
Hé Hé !
Ce n'est pas Zorro, mais la Dépression qui est arrivée.
Alors il ne reste plus qu'à mentir, à se scandaliser. Pas si mauvaise que ça, la Crise.
British Airways va très mal.
Alors, on lance un ballon d'essai.
La direction demande aux employés et ouvriers de cette vénérable firme d'aider à la sauver.
Comment ?
Simple.
En travaillant GRATUITEMENT durant le mois de juillet !
Il n'est pas dit que les grands patrons dodus verseront l'intégralité de leur honoraires (ne pas dire salaires, c'est vulgaire) dans la caisse de sauvetage ; il est vrai qu'elles sont si maigres, les rémunérations de la direction des grandes compagnies aériennes.
Burka or not burka ? Tendance ou pas tendance ?
Avant de foncer droit dans le mur et à 24 heures de la grande parade présidentielle à Versailles posons-nous la question de savoir pourquoi en PLEINE CRISE du Capitalisme qui va transformer le monde dans les mois qui viennent, surgit une problématique périphérique tel que le port de la burka !
On cherche à faire quoi ? A refédérer les troupes et tribus nationales contre une poignée de femmes qu'une douce déraison accable ? Voire dans certains cas une volonté étrange et paradoxale de s'affirmer contre les canons de beauté standardisés sur toute la planète, occidentalisée à grande vitesse. Qui instrumentalise qui ? A quelles fins ?
Politiquement j'ai bien saisi que c'est une réponse au Président américain M.Obama et à son allocution du Caire.
Les américains sont ainsi : de grands enfants et de véritables sales gosses bouffis d'orgueil où l'arrogance le dispute à la stupidité.
Après avoir exterminé tout plein de véritables enfants, de femmes (en burka or not) et d'hommes afin d'imposer leur vision capitaliste acharnée du monde par bombardiers interposés et deux invasions de pays souverains ; et voyant que leur guerres impitoyables n'étaient pas la meilleure option, qu'ils auraient mieux fait à l'époque d'écouter les Français, que font-ils - ces Américains - lorsque la catastrophe n'est plus annoncée mais largement vérifiée ?
Ils accablent la France qui ne comprend rien à rien et son modèle de neutralité religieuse :
La Laïcité !
Il y a effectivement de quoi rire ! ou pleurer, selon tempérament.
Bon donc Ok, nous sommes bien d'accord et ça c'est pour l'extérieur.
En ce qui concerne les affaires " intérieures - intérieures " si j'ose dire, il nous faut revenir à la personnalité qui vient de lancer le missile de la Burka en pleine crise du Capitalisme et dans la droite ligne Bushiste d'une excitation nauséabonde des foules - hors de toute urgence. Ma question sera donc celle-là :
Que voile la problématique hystérique soudainement levée par le camarade André Gérin connu pour être en opposition ouverte avec la stratégie de la direction actuelle du PCF en animant entre autres le réseau "Faire vivre et renforcer le PCF" ? Cuisine interne ? Volonté de faire parler de lui ?
Il existe un décret ANTI-CAGOULE promu par la sexy- woman Madame Aliot- marie, on aurait pu imaginer que cela aurait suffit comme volonté de faire chier les pauvres fussent-ils sinistrement et pathétiquement habillé de noir dans l'infini d'un deuil de classe ou d'une souffrance de genre textilement introjecté. Un habit remontant à la nuit noire des temps immémoriaux où M.Sarkozy ne faisait pas 12 % des inscrits aux dernières élections. De quoi ruminer du grand n'importe quoi pour ces gens - là.
Pas la peine de m'insulter après cet envoi moqueur. Je suis pour la Laïcité.
Sans aucun doute. Mais l'unanimisme (pas l'animisme) me laisse songeur.
Le camarade Gérin entouré des " patriotes" de l'ultra-droite ! C'est M.Valls qui va pouvoir se lâcher ! On n'y comprend plus rien au royaume du Chanoine de Lattran. Quoi que ?..
Oui, n'oublions pas que l'on instrumentalise les foules avec n'importe quel concept, même le plus noble. Plus facilement d'ailleurs avec les plus nobles.
Aussi permettez-moi de m'interroger de l'utilité pressante- tandis que 63 % s'abstiennent aux élections - de concocter une loi contre une centaine de femmes dans tout l'hexagone qu'un noir spectral enveloppe.
M.Gérin a dit que cela l'angoissait. bon....Mais cela ressemble tout de même fort à la recherche pratique en temps de CRISE d'un bouc- émissaire.
M.Bernard Henry Levy a dit que le voile était un pousse -au -viol, avouez que des humeurs machistes sont en roues libres ces derniers temps et qu'il serait peut-être bon d'y réfléchir à deux fois. N'oublions pas que les guerres de Bush étaient censées délivrer de l'aliénation le corps des femmes ! Un village Afghan il y a un mois s'en souvient encore : 25 civils réduits en charpie - sacrée libération - Horreur !
N'est-ce pas insulter les Idéaux Laïcs que de vouloir hystériser les foules en légiférant dans la précipitation sous prétexte que 100 femmes menaceraient la France et angoisseraient un M.Gérin ? - Et tandis que des problèmes ÉNORMES devraient être résolus en PRIORITÉ. Non ? Les députés n'ont rien d'autre à faire de plus urgent ? Vous êtes sûrs ?
Si certains beaux esprits persistent à légiférer pour imposer - hors administrations publiques - un port vestimentaire légal, Il ne faudra pas oublier de libérer les curés catholiques bafoués dans leur virilité que des instances supérieures obligent à s'habiller en femmes dans les rues de France. Ils sont de plus en plus à se travestir en robes noires couleur corbeau en toute impunité et au mépris des habitants terrorisés. Face à cette recrudescence que tout le monde constate et face à l'angoisse rampante qui obscurcie les consciences, je ne doute pas que la future loi sera étendue à ces individus aliénés par leur hiérarchies. L'on ne saurait en appeler dans ce cas – comme dans celui des femmes en burka - au libre consentement et au libre arbitre. Les curés catholiques en robes étant d'évidentes victimes d'elles-mêmes, il faudra y remédier dans la foulée sans plus tarder pour rassurer tous nos concitoyens et M. Gérin en priorité. Mais au fait, ils en pensent quoi de ce débat nos concitoyens ? N'ont ils pas des préoccupations plus urgentes qu'il s'agit de masquer par d'énormes écrans de fumée ?
Je suis d'accord avec Abel concernant le sujet de le Burqa, sujet qui concerne, en France, 3 pelées et 1 tondue et sur lequel tout le monde se répand en ce moment, conclusion c'est un bon sujet de diversion que Sarkozy s'est empressé d'enfourcher...
Travaillant dans "un quartier" (comme on dit) d'une grande ville de province, il m'est arrivé peut-être 1 ou fois 2 de croiser ces fantômes ambulants mais l'endroit ou j'en ai vu le plus, c'est à saint de Denis de la Réunion ou habite ma soeur ; en effet, l'île de la réunion renferme une importante communauté musulmane venue d'Inde et du Pakistan. Pourtant, là-bas cet état de fait ne semble géner personne d'autant plus que ces femmes à la Burqa ont l'air trés libre : elles conduisent, sortent sans problème, discutent avec vous...c'est assez paradoxal.
Bon, non que je cautionne cet accoutrement mais il me semble que la mise au devant de l'actualité de ce sujet somme toute marginal contribue à alimenter les raccourcis sur l'Islam et le racisme ds l'opinion publique qui n'en avait pas besoin. Il n'y à qu'à lire certains messages sur certains sites pour se rendre compte que c'est une occasion pour bcp de se défouler.
D'autre part, je ne pense pas que l'interdiction (comme pr le voile) fera évoluer les mentalités, elle risque d'exclure un peu plus ces femmes.
Au contraire, c'est par l'école, l'éducation et le travail que les mentalités évoluent petit à petit. Or, les taux de chômage explosent dans les quartiers tandis que l'école est devenue ghetto et ne permet plus la mixité et l'intégration. Au lieu de parler de la Burqa, Mr Gérin serait bien inspiré de mettre en avant les problèmes de fond qui alimentent les replis identitaires...ce serait plus intelligent mais je doute de la sienne (et pourtant je suis sympathisante communiste !)
Pleinement d'accord avec les propos de Hold-up (136). C'est rare que je ne l'approuve pas...mais il est petit peu prolixe.
Ce débat, vu les circonstances actuelles, est grotesque. Il y a une loi : le port de cagoule est interdit; la burqa est une cagoule. Point. Barre.
Si les temps étaient moins sérieux, je proposerais un débat sur la liberté des nudistes (se balader à poil au Sénat, par exemple)..
Voici des nouvelles de la grève à Lindsey (UK) chez Total.
La BBC vient d’annoncer qu’un rassemblement de masse est organisé pour mardi.
Hier, le Telegraph révélait les craintes croissantes du gouvernement si les ouvriers des centrales électriques rejoignaient le mouvement de grève.
Belles perspectives pour la production d'énergie, en Angleterre.
@hold up
Les grands esprits se rencontrent...non, je plaisante mais j'étais entrain d'écrire mon message qd tu as envoyé le tien et je te rejoins à 100 %, bravo pour l'humour et les curés, il fallait y penser !
@ marj et Pulchérie D -
Thank you !
Article intéressant à lire :
http://www.marianne2.fr/Sarkozy,-plus-liberal-autoritaire-que-jamais_a180943.html
" Le président prépare son sacre à Versailles... Il faut écouter, regarder, et se taire. La France est-elle sous une burqa ? "
Au fait saviez-vous que le Congrès de Versailles va coûter aux contribuables Français... entre 500 000 EUROS et 1 Million d'EUROS !
J'ai un problème en ce moment avec ma facture de Gaz, je ne sais pas comment la payer, peut-être que le Royaume de France va pouvoir m'aider.
300 euros qu'est-ce que c'est au regard du faste et de la gabegie Sarkozyste ?
Rien ! Que dalle !
Envoyons toutes et tous nos factures directement à l'Elysée, au vu des CAISSES VIDES en cours, pas de doute que Nicolas est un sacré magicien qui chie du pognon par le prépuce !
500 000 Euros ? Un sacre vaut bien une dette !
Nous les ploucs, on a pas de rolex, mais c'est nous qui savons l'heure !
17 heures 8 minutes 9 secondes....
Un nouvel espoir à gauche
Rédigé par Henri PENA-RUIZ le Samedi 13 Juin 2009 pour Marianne
http://www.marianne2.fr/Un-nouvel-espoir-a-gauche_a180711.html
La droite est satisfaite. Sa base de classe a répondu présent, ce qui se comprend puisque la politique menée va dans le sens de ses intérêts. Une Europe libérale, antilaïque, antisociale, destructrice des services publics, se met en place. Le Parti socialiste, lui, récolte les fruits amers de ses atermoiements, voire de sa duplicité: voter, d'une part, le traité de Lisbonne et prétendre, d'autre part, défendre une Europe sociale, alors que l'un contredit l'autre. Sur fond d'abstention massive de l'électorat populaire, le Front de gauche vient malgré tout de réussir une belle percée, prometteuse pour l'avenir. Il ouvre la voie à une véritable alternative, aussi clairement à gauche que la droite est à droite. Celle d'une alliance pérenne, destinée à s'élargir à tous ceux qui veulent que la gauche soit vraiment la gauche, car ils en ont assez de ce capitalisme arrogant et des trahisons qui lui laissent les mains libres. La gauche n'a pas à rougir de son histoire. Il faut en finir avec les complexes et les reniements qu'ils entraînent. Qui a défendu l'émancipation politique du peuple? Ceux qui siégèrent à gauche dans l'Assemblée constituante le 28 août 1789. Qui a amorcé l'émancipation laïque tournée non contre la foi religieuse mais contre son instrumentalisation politique, source d'oppression et d'obscurantisme? Qui a conçu l'instruction publique, destinée à «rendre la raison populaire» (Condorcet) pour un exercice éclairé de la citoyenneté? Qui a redéfini la nation dans un sens universaliste comme patrie du vivre ensemble selon le droit, en lieu et place d'une nation fondée sur des particularismes sources d'exclusion? Qui a lutté sans relâche pour des droits sociaux susceptibles de donner chair et vie aux droits politiques?
Aujourd'hui, dans un contexte de crise systémique du capitalisme, la gauche doit se ressaisir pour offrir au mouvement social une authentique perspective d'alternative à ce monde d'insolente injustice. Cinq orientations majeures peuvent redonner sens à l'espoir.
1 Lancer une refondation politique et sociale de l'Europe,
Afin que les promesses de l'internationalisme cessent d'être synonymes de laminage de la souveraineté des peuples et de régression des droits sociaux. En quoi la concorde européenne impliquerait-elle la priorité donnée au profit capitaliste? Il faut cesser de dégoûter les citoyens d'une belle idée en la confondant avec la dictature du grand marché. L'Europe des peuples, de la paix, de la culture, Victor Hugo en rêvait. Mais elle ne peut advenir que par la justice sociale. Celle-ci implique un nivellement par le haut, et non par le bas, du droit du travail et des conquêtes politiques inaugurées par la Révolution française. L'Europe doit être laïque et sociale.
2 Développer la laïcité des Etats et des institutions publiques
La loi commune doit assurer non seulement la liberté de conscience mais aussi l'égalité de droits des divers croyants, des athées et des agnostiques. Tout privilège public, financier ou juridique, des religions est une discrimination inacceptable pour ceux qui ont d'autres convictions, s'exerce de surcroît au détriment des ressources publiques donc de l'intérêt général. La loi ne saurait être dictée par la foi: celle-ci ne doit engager que les croyants. La sphère morale et spirituelle est ainsi affranchie de toute tutelle. La laïcité est un principe d'émancipation et de concorde, propre à fonder une véritable fraternité en assurant la promotion du bien commun à tous.
3 Refonder la souveraineté populaire
En restituant au champ d'une citoyenneté active les compétences qui lui ont été ôtées au nom d'experts faussement neutres, car liés aux puissances dominantes du capitalisme et de son idéologie ultralibérale. Penser de nouvelles modalités de l'appropriation collective de tout ce qui est d'intérêt commun. Etudier des formes audacieuses du contrôle populaire du développement socio-économique mais aussi des décisions prises par les pouvoirs publics. Il faut refonder et reconsidérer la politique démocratique comme forme et moyen de la participation populaire à l'élaboration des règles communes.
4 Développer les services publics pour assurer un accès égalitaire aux biens de première nécessité:
La santé, l'instruction et la culture, le logement, l'accès à l'énergie, la communication et les transports collectifs. La République s'affirme non par un centralisme autoritaire qui instaurerait une hiérarchie géographique entre les régions, mais par une centralité sociale qui assure la solidarité redistributive. Elle le fait par la péréquation et une fiscalité progressive propre à contenir les inégalités dans des limites essentielles pour que soit assurée la dignité humaine de tous. L'école publique, par exemple, met la culture à la portée de tous, pour promouvoir une citoyenneté éclairée.
5 Prendre en compte concrètement la dimension sociale de toute activité économique,
Afin de développer l'esprit de responsabilité de ceux de ses acteurs qu'obsède la seule rentabilité à court terme, source évidente d'exploitation et de négligence à l'égard de ses conséquences néfastes. Il est en effet irresponsable de laisser à la charge des pouvoirs publics le soin de réparer les dégâts écologiques d'une telle conception, mais aussi ses impacts humains: santé altérée, désespoir, sentiment d'exclusion, paupérisation liée au chômage, etc. Le droit du travail doit être réaffirmé et développé dans le sens d'un contrôle social de ce qui peut avoir des conséquences néfastes sur les êtres humains. D'où trois exigences conjointes: écologie sociale, code du travail, recherche active d'un mode de développement à la fois juste pour tous et responsable pour l'environnement.
Notre monde n'est pas en panne d'idéal. Nul dogmatisme, nul procès d'intention. Mais la gauche doit oser être elle-même, en conjuguant tous les registres d'émancipation. «Et les bateaux repartiront vers la lumière» (Paul Eluard)
@à Jean-Luc Mélenchon
@tous et à toutes
Le texte de notre camarade Henri Pena Ruiz, Philosophe républicain devrait nous aider à réfléchir, à débattre, à penser, à consulter, à informer en vue de notre réflexion commune au sein du Parti de Gauche et au sein du Front de Gauche. J'ai rajouté son texte ici en complément à mes post 98 et 128 et à l'exception de demetrio trunfio (post 120) personne n'y a prêté attention ou répondu. Pourtant, bâtir collectivement par le débat, la réflexion, la formation, l'information notre projet commun pour le Parti de Gauche devrait nous inspirer et nous mobiliser. Le PG, son projet, son corpus idéologique et théorique, son programme seront ceux que nous en décideront et ce que nous en ferons.
Je crois bien que Jean-Luc Mélenchon nous a invité à réfléchir, à penser, à construire notre parti, notre projet. Pensons-y !
@ Gilles
Les réponses à ses questions, on les a: http://www.lepartidegauche.fr/vie-du-pg/congres-constitutif/425-texte-dorientation-adopte-par-le-congres-constituant
Maintenant, tout va se jouer dans notre capacité à convaincre que cet autre monde est possible, c'est à dire convaincre les premiers intéressés, ceux qui souffrent de la politique néolibérale, qu'ils doivent cesser de s'abstenir...
L'abstention a permis de faire glisser l'Europe plus à droite.
Bonsoir à tous,
Le « non » irlandais bafoué
L'Irlande retournera au vote sur le traité de Lisbonne. Le Conseil rassure la droite eurosceptique et se fiche du droit des travailleurs.
Au sortir du Conseil européen, Brian Cowen, taoiseach de la République d'Irlande, a annoncé qu'il envisageait de faire revoter son peuple « au début octobre » sur le traité de Lisbonne. Ce texte avait été repoussé en juin dernier par référendum. Jusqu'au bout, le chef du gouvernement de droite aura bataillé pour que les garanties qu'il a obtenues des Vingt-Sept aient valeur juridique forte. Ces garanties feront l'objet d'un protocole au prochain traité d'adhésion... Vraisemblablement celui de la Croatie, dont l'adhésion a été repoussée cette semaine du fait de contentieux territoriaux avec son voisin slovène. Le protocole concernera la décision du Conseil « sur les [sujet d'] inquiétude du peuple irlandais ». On y lit que concernant le « droit à la vie » (traduire : interdiction de l'avortement), la « protection de la famille » et les questions de l'éducation, le traité n'allait pas à l'encontre des dispositions inclues dans la Constitution irlandaise. Sur la politique fiscale, le dumping irlandais est pérennisé. Ce sujet est soumis à des décisions à l'unanimité tant dans le traité de Lisbonne que dans les précédents traités. Dans le champ de cette décision qui sera traduite juridiquement, on ne retrouve que les sujets relatifs au « non de droite ». La neutralité militaire de l'Irlande est reconnue également par cette « décision ».
La protection des travailleurs et des services publics sont ravalés au rang de simple « déclaration solennelle » du Conseil, sans valeur juridique aucune. On y lit que le Conseil « attache de l'importance » à la « protection des droits des travailleurs » ou aux services publics... en les encadrant bien sûr dans « un marché intérieur qui vise à travailler pour un développement soutenable ». Les moutons noirs irlandais sont bien gardés.
G. D. S.
@4 août
Non le texte adopé au congrès constituant est un texte d'orientation. Mais pas un projet avec une trame idéologique, un corpus théorique (si tu préféres), ni un programme. Nous devons écrire, noir sur blanc : quelle société nous voulons ?
quel ordre économique nous voulons ? l'alterdéveloppement n'est pas le socialisme (pour moi), la refondation républicaine (processus constituant, institutions, ateliers civiques, etats généraux, souveraineté populaire de bas en haut et de haut en bas (pour faire vite et simple), la souveraineté populaire dans l'entreprise, l'appropriation collective et sociale, les coopératives et les associations de producteurs libres et les associations de salariés libres nouvelles composantes de l'économie (rien à voir avec les coopératives actuelles (beaucoup sont devenues capitalistes, ni l'économie sociale et solidaire (en milieur capitaliste ?), le foncier urbain et rural doivent-ils devenir propriété du peuple et comment ?, l'agriculture coopératif et paysanne, réforme agraire, nouvelle politique de revenus, planification démocratique, sociale et écologique (le débat au sein du PG n'est pas tranché), l'organisation politico administrative de la France (décentralisation, rapport Balladur, que remet-on en cause ?), l'Education ou instruction, laïcité étendue (remise en cause des concordats, des dérogations outre mer, nationalisation des écoles confessionnelles...), professionnalisation durable par la mise en place de lycées des métiers, etc...
Il est prévu des journées de remues méninges, fin août pour penser le projet et notre futur congrès de la fin d'année. Nous les militants, les partisans membres du PG nous devons nous saisir de notre projet politique et construire un devenir à notre démarche.
@ Gilles (et @ Jean-Luc Mélenchon, et au BN)
Nos réunions dans nos comités sont frustrantes: peu de temps pour discuter, pas assez souvent, et si tout le monde peut être là en même temps...
J'attends avec impatience la création d'un forum par thèmes, avec identifiant/mot de passe adhérant, afin que chacun, selon ses sensibilités et compétences, puisse apporter sa pierre à la rédaction du programme du PG.
C'est faisable, en témoigne le travail de fourmi qui a permis d'élaborer le "plan C" de la constitution européenne. (Merci Etienne ! ;-))
http://etienne.chouard.free.fr/wikiconstitution/index.php?title=Accueil
Autour des propos d’ Henri PENA-RUIZ.
Il me semble que mettre en premier lieu le souci d’une action commune européenne est fondamental, dans un hémisphère planétaire où la droite domine.
Arriver à une cohésion des gens dont le souci premier est la solidarité (la gauche) doit se faire entre plusieurs nations, pour pouvoir résister au reste (les primitifs si nombreux qui croient que l’individualisme est le but de l’homme).
C’est, pratiquement, le premier objectif à atteindre. Pena-Ruiz en fait la première préoccupation, il a parfaitement raison. Il faut multiplier les contacts entre nations. La monnaie unique pourrait paradoxalement aider
à obtenir ce résultat.
Au niveau des Etats, la chose première est la renationalisation, avec une éducation des peuples pour qu’ils comprennent qu’une partie des désordres sociaux dont souffre le monde, et l’Europe en particulier, vient de la privatisation des moyens d’éducation, de communication, d’approvisionnement général et de production d’énergie.
C’est une rééducation des peuples qui est capitale.
Pendant ce temps, nous devons nous attendre à de gros troubles, tant au niveau des peuples que des hyperfortunés, qui se livrent un combat insensé qui, pour nous, constituent notre chance de triompher.
Mais les structures pédagogiques pour les peuples devraient être mis en place au plus vite.
Ensuite, on pourrait appliquer les points 2,3 et 5.
Mais, au plus vite, développer une bonne information, intelligente, donnant une indépendance aux peuples. Car, je réinsiste sur ce point,
la création d’un noyau internationaliste formé par ceux qui sont à la base de ce que nous avons appelé l’Europette : la France, l’Allemagne, les Pays-Bas, l’Italie et l’Espagne est capitale ; nos ennemis l’avaient compris.
Après, l’intégration d’autres nations serait possible.
Et surtout, s’affranchir de la tutelle américaine, ce qui me semble facile dans un avenir pas très lointain, quand les Etats-Unis ne seront plus tellement unis.
Certains ont éveillé mon attention il y a quelques jours sur le fait que je m'illusionnais à croire que Pierre MOSCOVICI était respectable. Je me suis fait reprocher de lui avoir écrit poliment et surtout d'avoir reproduit ici ce que je lui avais écrit. J'ai entendu le message mais je ne pense pas que se fermer aux autres soit une solution utile à tous. Sinon, je veux répondre à quelques accusations infondées ou propos qui me dérangent car je ne me retrouve pas dans les insultes que certains ont prononcés :
- "trappe à cafards" disait Hold-up pour parler des primaires (post 101 du 17/06 à 1h12 sur "questions existentielles") ; je trouve dommage de faire preuve d’aussi peu d’ouverture d’esprit ; que les primaires soient jugées comme un gadget soit. Qu’elles ne soient pas la priorité absolue, j’en conviens puisque c’est le début même du message que j’ai envoyé à MOSCOVICI. Mais insulter tous les candidats potentiels ne me semble pas inaugurer un rassemblement futur profitable.
- "puanteur pestilentielle" du PS ce "cadavre en voie de putréfaction" disait « demetrio trunfio » dans son post 102 du 17 juin à 6h50 ; là on ne peut pas dire que la modération et un certain respect républicain de ses opposants soit le fort de ce blogueur. Ce n’est pas ainsi que l’on va rassembler je le crains mais passons! On peut être ferme mais poli, on peut exprimer une désapprobation argumentée plutôt que de jeter ainsi des insultes publiques.
Abel, dans son post 106 m'accusait lui ou elle de « poser le problème à l'envers » en évoquant je le cite« La forme (périmètre de la primaire) avant le fond (radicalité ou réformisme) » mais je crois au contraire que j’ai moi-même relevé cette difficulté dans mon courrier à MOSCOVICI. Mon plan et les titres n’étaient que la trame de présentation que lui avait choisie. Ce n'est pas moi qui avais posé ainsi les termes de la question. Je ne faisais que suivre sa logique pour la commenter et d'ailleurs je contestais cette présentation dans ma réponse.
Je me suis fait interpeller sur l’exemple italien par « demetrio trunfio » dans son post 102 du 17 juin à 6h50 et je ne me sens pas coupable de ce qui s’est passé là-bas même si je tiens à des primaires ici en France. On n’est pas obligé de reproduire les mêmes erreurs mais on n’est pas obligé non plus de jeter cette réforme importante qui va dans le bon sens à mes yeux. Je trouve que c’est un des nombreux moyens, PAS LE SEUL, pour débattre des personnes ET des idées et je suis de votre côté à la fois pour les unes et pour les autres. Estimer quelqu’un et le lui dire pour ce qu’il a pu faire parfois ne signifie pas qu’on est derrière lui pieds et poings liés. On peut aussi estimer des personnes même si on n’est pas toujours en accord avec elles. Je suis libre. Et ma liberté m’a conduit à dire à MOSCOVICI que j’approuvais les primaires ET que je désapprouvais ses options européennes. Je l’ai refait aujourd’hui d’ailleurs après qu’il ait utilisé, sur la question européenne, des termes méprisants à l’encontre des opposants au Traité de Lisbonne dans une de ses interviews disponibles sur son blog. Ma liberté m’a conduit aussi à vouloir soutenir le PG et le FG et je n’ai pas cessé. Au contraire. Je ne voudrais pas faire honte à qui que ce soit mais je ne suis pas certain que l’on puisse jouer le rôle de censeur à mon égard, me critiquer oui bien sûr mais dans le respect. Après, si mes écrits deviennent intolérables à une majorité d’entre vous et surtout si Jean-Luc Mélenchon, possesseur et inspirateur de ce blog, désapprouve ce que je dis et mon droit à le dire, libre à lui de me le faire savoir et j’en tirerai les conséquences mais je ne pense pas que le désaccord sur tel ou tel sujet suffise à me jeter aux orties. Car je suis et serai sans doute un militant actif et on n’a pas trop le droit de rejeter celles et ceux qui globalement pensent comme vous et veulent servir la cause commune. Je suis politiquement avec le PG et le FG…malgré mon espérance de voir aussi toute la gauche débattre ensemble de tout ce qui doit l’être. Sans exclusive, sans insulte, sans enfermement sectaire. J’avais raison semble-t-il il y a quelques jours de souligner ce risque.
Puchérie D dans son post 109 du 17 juin à 10h25, toujours sur « Questions existentielles », est injuste avec moi car elle aussi me fait dire ce que je n’ai pas dit ni pensé. Qu’elle me relise avant de me clouer au pilori avec une ironie mordante certes et un peu d’esprit mais hélas bien peu d’à propos. C’est dommage car ça réduit l’intérêt de sa critique ! Je pourrais même apprécier en réalité qu’elle reconnaisse que je me réfère à d’illustres savants et penseurs…sauf que je n’ai jamais pensé à eux.
Elle dit d’abord que j’affirme « qu’il faut qu’une primaire soit ouverte ou fermée ». Outre que ce n’est pas ce que j’ai dit parce que dit ainsi ca n’a aucun sens, j’ai expliqué plus haut que j’ai répondu à ma façon dans les termes posés par MOSCOVICI, en suivant les titres qu’il avait lui-même posés. Pour moi c’est clair, la primaire ne peut être qu’ouverte à toute la gauche, toutes composantes comprises afin que tout soit débattu et que le peuple ait la chance de voir apparaître des leaders qui sont pour l’instant peut-être inconnus du grand public. Il y en a quelques-uns au PG et au FG.
Elle dit ensuite que « j’envisage la géométrie de la primaire sans accepter ce qui n’est pas gaucher ». Même réponse de ma part que ci-dessus. Je suis je crois très ouvert et rien ni personne à gauche ne peut à mes yeux en être exclu à priori, pas plus ce qui est « gaucher » comme elle dit que ce qui l’est moins. Mais jusqu’à présent, qui, parmi les plus à gauche, refusent le Front de gauche que Jean-Luc Mélenchon a proposé au NPA et à Olivier BESANCENOT ? Ce n’est pas moi qui exclue.
« Réfractaire à la tauromachie » je le suis en effet mais je ne vois pas ce que ça vient faire là. Et j’avoue ne pas comprendre ce qu’elle essaie de dire.
« Je prends la gauche par les racines ? » Qu’est-ce à dire ? Eclairez-moi svp puisque vous avez l’air de percevoir dans mes mots un message subliminal. En témoigne la mise en garde finale que vous faîtes.
Elle me reproche « de ne pas aimer les appareils ». C’est faux car les partis sont une chance en démocratie. Sans eux, on est en dictature mais les partis ne sont pas toujours exempts de reproches. Je l’ai vu avec le RPR, l’UDF le MODEM et le PS. Les appareils, c’est-à-dire les organisations des partis, trop souvent s’enferment dans leur bulle et ne veulent plus entendre le peuple. C’est cela seul que je conteste. Puisse le PG ne pas souffrir des mêmes raisons de critiquer les « appareils ».
Je ne fais pas non plus « la nique à Marx » contrairement à ce qu’elle affirme puisque je ne cesse de m’en rapprocher idéologiquement. Aujourd’hui, il y a plus de raison à le relire et à l’entendre lui, que d’autres. Pulchérie ridiculise ma tendance à voir la gauche d’en haut très éloignée de celle d’en bas » mais combien de militants du PS peuvent en attester ? Alors peut-être que c’est différent ailleurs, au PC notamment ou au NPA. Je n’en sais rien et je veux bien le croire sur parole. Je ne fais aucun procès d’intention à personne. Je juge sévèrement la fracture béante bien réelle entre la rue de Solférino et le peuple. N’est-ce pas ce qui a conduit Jean-Luc Mélenchon à quitter le PS avec d’autres et à créer le PG puis à aider à la mise sur pieds du FG ?
Pulchérie dit encore que « je reconnais que le peuple dit clairement les choses ». Ce n’est pas si simple en fait surtout quand on ne peut répondre que par OUI ou NON à une question très complexe mais quand on doute sur ce que pense le peuple, le mieux est peut-être de l’interroger directement non ? Via des débats participatifs, des élections ou des référendums et ensuite il faut se plier aux décisions souveraines, même si on ne les approuve pas. C’est la dure et juste loi de la démocratie. Vous pensez autrement ?
Pulchérie dit que pour moi « Le peuple de gauche et le peuple de France sont des ensembles distincts ». Plutôt que de me faire dire qu’ils sont distincts, ce que je n’ai là encore jamais dit, car c’est stupide, elle ferait bien de relire mon message et de tenter, avec ouverture d’esprit de le comprendre. Le peuple de gauche n’est pas tout le peuple de France. C’est une évidence et notre objectif commun, notre mission à nous tous au PG et au FG est précisément de faire en sorte que le peuple de gauche devienne la majorité du peuple de France. Car ce peuple est mobile. Les citoyens ne sont pas naturellement de gauche, pas plus qu’ils ne sont de droite. Certains oui, d’autres pas. Une élection ne se gagne d’ailleurs, le plus souvent, que par ceux qu’on appelle avec mépris le « Marais », ces quelques millions de Français qui font basculer le pays dans un camp ou dans l’autre. Il faut donc bien sûr convaincre d’abord les siens sans qui rien ne peut réussir (on l’a vu en 2007) mais il faut aussi convaincre au-delà des siens pour l’emporter d’abord et pour pouvoir gouverner durablement avec le soutien populaire ensuite. Car on peut gagner une élection et perdre le pouvoir au coup suivant faute d’avoir pu agir. La prochaine fois que la gauche sera au gouvernement, je ne veux pas qu’ un ou deux ans après son avènement, elle jette au placard tout ce qu’elle a été, comme elle l’a fait en 1983 pour l’économie, comme elle l’a refait en 1997-2002 avec les privatisations ou comme elle l’a fait depuis MITTERRAND avec l’abandon de son combat contre ce type de régime monarchique qu’est la Vè République, comme elle l’a fait depuis 2002 avec ses fondements.
Non je n’ai « consulté ni tailleur de diamant ni géologue » (j’avoue, une nouvelle fois, ne pas discerner ce que Pulchérie laisse entendre) mais je continue à croire que si la question européenne est clivante, ce n’est QUE parce qu’elle est biaisée, vu que selon la vulgate dominante voire la pensée unique, soit on est pour l’Europe qu’on nous construit contre notre volonté, soit on est diabolisé. C’est cela que je conteste. Oui, j’avoue que je ne pense pas -mais je peux me tromper et si tel est le cas je le reconnaîtrai humblement- que si la question européenne était traitée par tous avec honnêteté, le peuple serait aussi opposé à ses élites ou divisé en deux parties à peu près égales. Je crois qu’il se retrouverait dans la construction européenne parce que, si tant ne se présentaient pas avec un faux nez, le peuple saurait que l’Europe de la droite, celle du MODEM, celle d’une partie du PS, celle de la plupart des gouvernements d’hier et d’aujourd’hui, en France et dans les pays européens, celle des institutions européennes serait rejetée par les peuples, pas seulement en France. Je crois que le peuple a des éclairs de génie parfois. Il a aussi un bon sens et en tout cas, en démocratie, c’est lui qui doit avoir le dernier mot, même s’il se trompe. Il se tromperait moins souvent si ses élus étaient tous honnêtes et pédagogues.
Je terminerai ce droit de réponse en disant que je trouve curieux, pour une personne de gauche, de faire preuve d’autant de morgue à mon égard. Même si mes propos ne lui siéent pas, Pulchérie pourrait me donner la réplique en gardant une honnêteté intellectuelle pour combattre ce que j’ai écrit et pas ce qu’elle s’imagine que je pense à travers des propos déformés et caricaturés. Elle pourrait aussi peut-être utiliser des termes un peu moins abscons que ceux de la fin de son message. Je ne suis pas certain que tous les lecteurs les aient compris !
Demetrio Trunfio m’invite à soigner ma logorrhée. Je vais y veiller. Mais les internautes qui n'aiment pas les contributions un peu longues peuvent passer au post suivant s'ils ne veulent pas me lire.
Au fait, je ne suis pas « Madame » JOUS mais "Monsieur" ! « Chris » est en effet le diminutif de "Christophe", pas de Christine, Christiane ou autre Christelle…
Amitiés républicaines
Chris JOUS
"Mais au fait, ils en pensent quoi de ce débat nos concitoyens ? N’ont ils pas des préoccupations plus urgentes qu’il s’agit de masquer par d’énormes écrans de fumée ?" La vraie question est là, et j'ai vraiment été surpris que Monsieur Gérin qui a d'ailleurs travaillé dans la même entreprise que moi au contact permanent des travailleurs musulmans, s'embarque dans une telle galère mais je ne suis pas sur que le FdG ait sa pleine adhésion au vu de ses différentes interventions lors du dernier congrès du PCF. Ceci explique peut-être cela...Mais perdons pas notre temps sur ce sujet!
"J’attends avec impatience la création d’un forum par thèmes, avec identifiant/mot de passe adhérant, afin que chacun, selon ses sensibilités et compétences, puisse apporter sa pierre à la rédaction du programme du PG."
4Aôut, il y a longtemps que je le réclame ce forum. Alors c'est pour quand?
Quand je disais à Holp up qu'il avait fait d'énormes progrès et qu'il n'était pas le seul, vraiment, les "petits", si vous permettez cette familiarité, ce soir est une grande satisfaction!
A+
Comme toujours, avec l´intromission impériale etatsunienne en Iran, cela sent très fort les manoeuvres sales dela CIA et de leurs amis et la continuation de la doctrine fasciste Bush de tout le monde avec lui ou tout le monde contre lui (du blanc blanc et du noir noir). La gauche ne doit pas s´y tromper.Pourquoi ne parle-t-on pas sinon des terribles dictatures au Maroc, en Arabie Séoudite ou en Egypte?
Réponse: On n´en parle jamais parce que ce sont des dictatures copines des etatsuniens et de son sale fric.Par contre l´Iran était contre les etatsunis et son empire.Je le répète: ceux qui ne voient pas que´il ne faut pas suivre les décisions de l´empire amerloque ne sont pas de gauche,.
On ne doit pas jouer le jeu sale de la cia.Cela pue de partout dans cette intervention en Iran.
Au sujet d'internet, j'écrivai ceci au mois d'avril...2008:
"2° Un outil hors du commun:
« Quelle merveille ! Il produit une capacité de propagation, et de mise en lien des protagonistes d’une discussion, sans précédent et sans équivalent. » En effet!
A partir d’un tel outil, n’est-il pas possible d’engager le débat sur l’analyse de notre société et d’en établir un projet? Que peut apportait un tel moyen d’expression, à la démocratie et jusqu’où devons-nous aller? N’oublions pas qu’une espèce de « guerre froide » entre les forces progressistes et conservatrices est engagée pour le contrôle d’internet et muselée le débat démocratique!
Alors à quand un outil capable de répondre à un débat de masse de façon à ce que les « politiques » aient un contact immédiat, un sentiment d’approbation ou de rejet sur un projet de loi ou une décision de la part des ses administrés ou ses adhérants?
OSONS, Monsieur le Sénateur!"
Ca fait parfois du bien de relire ces anciennes contributions, je parlai déjà du "Manifesto 2009" à cet époque...