24juin 09
Je viens de descendre du train, retour de Bruxelles. Avantage du parcours: je peux taper juste une petite note d’humeur qui me restait sur l’estomac. Il s’agit du ministre de la Culture. Et aussi de ma précédente note concernant l’Iran. Et d’une lettre que j’ai reçu à ce sujet.
LE F. NE FAIT PAS LE MITTERRAND
Le nouveau gouvernement n’a pas laissé de marbre nombre de mes amis que ces sortes de réaménagement laissent d’habitude assez indifférents. Les chaises musicales de l’adversaire ne les distraient pas, en général. Mais là, changement de posture. Grosse colère. A cause de la nomination du zigomar des peplums glamours, le pauvre biquet qui, selon le journal « le Monde », pleurnichait d’avoir mis une semaine à quitter sa chambre et un mois à descendre en ville après sa nomination dans l’enfer de la plus belle résidence romaine des français, la Villa Médicis. On sent ma propre colère. Elle est augmentée du fait que comme beaucoup de gens, « en plus », j’aimais beaucoup de ce Mitterrand là aussi ! Ses bêlements suaves au fil des bios d’opérette m’émouvaient comme un béjaune. Las, c’était seulement un pantin, lui aussi. Evidemment, pour la forme on dira qu’il a bien le droit d’être de droite et que ce n’est pas parce qu’il s’appelle Mitterrand qu’il n’a pas le droit d’être apprécié pour lui-même. Et ainsi de suite. Mais, bien sur, rien de tout cela ne sera vrai dans le contexte actuel. Des gens bons pour cet emploi il y en avait bien d’autres, notamment à droite. Mais aussi à gauche, achetables pour pas cher. Celui là a été choisi pour son nom . Rien de plus. Tout le monde le sait. Et l’usage de son nom ne sert qu’à une seule chose : brouiller les cartes, démonétiser toutes les valeurs et références de la gauche. Point final. Peu importe ce qu’il fera vraiment. Ce qui compte c’est ce qu’il aura défait du seul fait de sa présence ostensible. Avec son odieux abus d’identité, il aura donné son petit coup de poignard dans le dos de la gauche, parmi les autres traîtres de cirque que le maitre exhibe dorénavant à la suite de son cortège de vainqueur, pour notre honte. « Tu quoque mi fili ? ». Mais de qui est-il le fils, celui là, sinon de sa seule vanité ?
A PROPOS D’IRAN ET DE CHAVEZ
Ce que j’ai écrit concernant l’Iran me vaut de nombreuses réactions. Je n’y vois que des avantages. Ces sortes de sujets ne gagnent rien à rester enfermés dans les cénacles confidentiels ou dans les limbes brumeuses de la pure émotion médiatique. Ma thèse face aux théocrates est en effet très clairement hostile, quelque soit le cas de leur domination sur la société. Je ne retire donc rien de ce que j’en ai dit au cas particulier du régime iranien. Ce n’est pas nouveau pour moi. Hostile au Shah du temps de sa splendeur, liés aux mobilisations qui se menèrent contre lui, je ne fus ni une minute ni une seconde favorable au sinistre ayatollah Khomeiny. Je précise que cette sorte de refus absolu de ma part s’étendit à d’autres hallucinations collectives apparemment plus éloignées mais dont la structure de pouvoir s’apparente à mes yeux à l’obscurantisme des religieux. Ce fut le cas en leur temps, à propos du régime des khmers rouges. Et même, à l’époque des engouements les plus grotesques en faveur de la triste révolution prétendument « culturelle » en Chine, je préférais l’analyse hostile documentée du droitier Simon Leyes à celle hagiographique hallucinée de la communiste italienne Maria Antonietta Machiocci. Pour moi la liberté de conscience est le point de départ de toutes les libertés et, pour mieux dire elle est leur matrice commune en même temps que leur condition préalable d’exercice. Un point cependant mérite pour moi d’autres éclaircissements. Ainsi du fait que j’ai cité le soutien de Chavez au résultat de l’élection en Iran. Je reçois un mot d’un homme que j’estime et respecte beaucoup, Thierry Deronne, fondateur de « télé-vive » au Venezuela. Je décide de reproduire tel quel ce qu’il m’écrit. Chacun se fera ainsi librement son analyse, sur le fond de la question soulevée. Je veux faire une ou deux remarques, avec le souhait qu’elles éclairent le sujet. Je ne pense ni ne crois que Chavez approuve le fait que Aminhinjad et les autres théocrates iraniens fassent tirer sur la foule. Si cela n’allait pas de soi, que ces lignes attestent de ma conviction en la matière. Il est donc absurde de m’en attribuer l’intention. Si je le pensais, je le dirai. Car je n’ai pas peur de mes opinions. On voit ce que je veux dire à présent. Il est triste pour moi de voir un homme comme Thierry Deronne passer si vite de la discussion à la diatribe à propos de mon « conformisme primaire », ma peur des injonctions de « l’église médiatique », ma participation à « l’agenda du tribunal de la presse et de l’argent » et ainsi de suite. Oui, cela me rend triste. Je pensais pouvoir bénéficier d’un traitement plus argumenté comme on en doit un aux amis. Tant pis. Le problème iranien reste, et ma conviction avec : personne n’a gagné les élections en Iran pour la raison que ce ne sont pas des élections. Une élection est un évènement, ouvert et libre du type de ce qui se pratique par exemple au Venezuela. En Iran l’exercice est une consultation réservée aux seuls partis du système religieux qui acceptent de se soumettre à un guide suprême religieux. Je veux dire aussi que si un régime qui interdit les partis laïcs, assassine ou emprisonne les socialistes et les communistes ainsi que les syndicats indépendants ne peut être qualifié de fasciste, comme le regrette Deronne, alors qu’est ce que le fascisme ? A présent voici le message intégral que m’a adressé Thierry Deronne.
J´imagine déjà votre protestation, celle que j´entends souvent à Paris : "soutenir le processus de Chavez, cela n´empêche de pouvoir le critiquer sur tel ou tel point, un soutien aveugle n´a pas de sens, nous ne sommes plus chez les stals ni le doigt sur la couture, etc… etc…" Nous en sommes bien d´accord, Monsieur Mélenchon, mais ce qu´a dit Chavez, et nous espérons que vous saurez le transmettre avec autant de chaleur que votre rectificatif sur Bové, c´est ceci : une partie de la population qui perd des élections ne peut se substituer à la décision de la majorité, et on ne peut tolérer aucune ingérence en ce sens. Fisk parle aussi de certaines ingérences: http://www.rebelion.org/noticia.php?id=87396. Pas vous, curieusement, ni de qui est ce candidat d´opposition, ou de qui vote pour lui, etc… Autant je partageais, admiratif, votre analyse sociologique, historique tout en résistance au discours dominant sur le Tibet et au chantage médiatique en faveur de ces potentats féodaux-théocratiques reçus en héros a Paris ou votre démontage de RSF, etc. autant je regrette dans ce cas ce qui me semble relever du conformisme le plus primaire sous un bel élan laic et inattaquable. Votre "islamisme égale fascisme", etc. ne correspond guère à la réalité de la société iranienne ni de ses institutions, qui ne dépendent pas que du religieux. Le socle laïc et républicain auquel nous adhérons, serait mieux servi par des réflexions plus analytiques, moins soumises à l´Église médiatiques et aux papes qui semblent vous faire peur par leurs mises en demeure. Pourquoi ne pas leur répondre, a contre-courant, qu´il n´est pas normal que l´Occident qui parle tant de démocratie électorale refuse l´exercice de celle-ci des lors que les résultats ne lui conviennent pas ? Pourquoi ne pas dénoncer ce circuit fermé des medias occidentaux, inquiétant pour l´avenir de la démocratie sur cette planète ? On en sait quelque chose ici, ou récemment avec le cas Colom au Guatemala, dont on n´imagine pas une seconde, en Europe, les enjeux et la perversité mediatico-politique.
Accepter d´entrer dans le tribunal du parti de la presse et de l´argent, c´est déjà légitimer "son agenda". Projeter sur Chavez ce que vous croyez qu´il a dit sans vérifier á la source est grave. Dans un pays qui a toujours eu quelque problème à comprendre ce qui se passe aux limites d´un monde dont elle se croit encore le centre, votre discours aidera par contre quelques militants du PG, déjà réticents face aux références initiales à Chavez, à s´en éloigner un peu plus. Et sans doute à nous éloigner de vous. Thierry Deronne Vicepresidencia de Formación Integral, Televisión Publica VIVE, Biblioteca Nacional, Piso 4, Avenida Panteón, Caracas, República Bolivariana de Venezuela Blog http://www.vive-fr.org/blog/ www.vive.gob.ve (castellano) http://www.vive-be.org/ (francais)
« Monsieur Mélenchon, Dixit Debray, la fonction de l´intellectuel est de refroidir la fièvre, de ralentir les délais de réponse. Au risque de décevoir "l´opinion". On peut aussi parler d´autres thèmes. Ou même aller à contre-courant. Malgré la répression sanglante des manifestants d´opposition en Iran, le président sortant a très probablement gagne les élections. Malgré des fraudes partielles mais insuffisantes pour remettre en cause la victoire d´une majorité d´électeurs. Le Figaro avait titré à la veille de ces élections sur le "pourquoi de sa popularité". Vous pouvez lire aussi la conclusion de l´article mesuré du 19 juin signé de Robert Fisk – journaliste de The Independent et qui fait autorité sur le Moyen Orient – sur ce qui se passe en Iran http://www.rebelion.org/noticia.php?id=87349 ("Peligrosa fusión entre realidad y fantasía en Iran"). Son analyse confirme ce que l´historien Richard Gott nous racontait après un voyage sur place. Il y a un fossé entre ce que l´Occident veut voir a travers ses medias, et la réalité profonde de l´Iran. Tant sur la réalité du vote que sur les reformes sociales entreprises en faveur de couches sociales que nous ne voyons pas, et pour cause, a la télé. Je parle d´un abime sociologique entre un Téhéran américanisé (eh oui), ou on parle beaucoup l´anglais et l´autre Iran, qui pense et qui vote, aussi…. Cela excuse-t-il qu´un Etat se défende, par la suite, en tirant dans la foule ? Personne n´appuie la répression, pas plus le président Chavez que vous. Pourquoi dire alors comme vous le faites si lapidairement, comme pour mieux vous en démarquer, qu´"il donne raison au président iranien" ? Pour faire croire au lecteur qu´il appuie les meurtres commis à Téhéran ? Vous ne donnez aucun autre élément à votre lecteur, ce qui est grave lorsqu´on connaît l´image construite par les médias du "Chavez dictateur", "assassin" et donc identifié à un Iran répressif.
Un grand malentendu demeure. Pour ma part il n'y a aucune confusion et je suis sûre que d'autres le diront sur ce blog : Viva Chavez !
Il est dommage par contre que M.Deronne s'imagine que les militants du PG et bien d'autres, les Citoyens Français en général, ne sauraient pas séparer le grain de l'ivraie des informations délivrées par nos chers " médias de nasse " -
Que M.Deronne se rassure, nous savons parfaitement distinguer la Démocratie Vénézuélienne et le processus Bolivarien démocratique de " dévolution" - transmission du pouvoir au peuple - des agissements de la dictature national-islamique d'Iran.
Pourquoi y parvenons-nous parfaitement ? Et bien c'est très simple, dans un cas le Président Chavez n'a pas peur de son peuple et l'entraîne à prendre le pouvoir et à s'administrer lui- même dans différents processus - économiques, politiques, sociaux et culturels tandis que la dictature théocratique Iranienne elle, craint son peuple ou le méprise. Il n'y a pas de participation du peuple à différents processus et il reste sous la gouverne de la suprématie des Mollahs. Il n'y a pas de possibilité de sortir de ce cadre théocratique qui dicte sa loi au dessus des sujets - au sens de soumission - toutes et tous sommés d'obéir aux préceptes religieux qui règle la société. Gare à celui ou celle qui s'en écarterait.
Dommage qu'une telle confusion soit encore de mise sous prétexte de contrer les appétits des puissances capitalistes étrangères ou les voeux souhaités d'embrasement de la région par l'Etat militariste Israélien. Personne ne nient cela. Mais il serait rude de demander aux militants du PG de ne pas souhaiter la libération démocratique du Peuple Iranien sous le joug d'une Théocratie.
Nous avons la même lucidité de vue et la même volonté de dénonciation lorsque le Président Français, M.Sarkozy vole au secours de la dictature des Emirats arabes Unis ou les USA lorsqu'ils soutiennent la dictature d'Arabie Saoudite.
Nous ne participons pas bêtement à la vision binaire du monde et savons bien qu'il y a des facteurs insoupçonnés.
Qui sait par exemple que l'Iran censure le net grâce à la technologie Nokia Siemens ?
Qui se fait l'écho de ce genre d'information où l'on voit nos chères multinationales Européennes participer de fait à la répression du peuple Iranien, un peu comme lorsque la police française aide la police chinoise dans sa " formation professionnelle". Il est bien évident que les médias à la botte des pouvoirs financiers tairont ce genre d'information pour ne pas fâcher les populations à qui l'on fait croire que nous sommes imperturbablement du côtés des " gentils " et du droit le plus inaliénable.
Que M.Deronne n'ait crainte. Nous avions parfaitement compris M. J-L Mélenchon lorsqu'il s'était auparavant exprimé. Nous n'avons fait aucune confusion et ne mélangeons pas la carpe avec le lapin.
Mais au delà de la peur que cette confusion s'établisse - que je peux comprendre venant d'un pays qui a subit une déstabilisation de sa démocratie et de ses institutions par les USA en 2002 - je voudrais dire à M. Deronne de ne pas sous-estimer le Peuple Français et à travers lui les militants du PG. Merci.
Site Contre Info :
"Analyse : les fondements des luttes de pouvoir en Iran" :
http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2773
Jean-Luc Mélenchon, comme je l'ai exprimé dans votre précédent billet (en post 123), je vous suis totalement sur votre condamnation du caractère théocratique du régime iranien. Ce que je vous reprochais, c'est l'absence de coup de gueule contre notre Messe-Medias qui nous poussent à la haine des iraniens, et leurs 2 poids 2 mesures irritants (les cas de fraude des élections de Bush, celle de Calderon en 2006 au Mexique, de l'actuel tortionnaire des indiens péruvien, Alan Garcia, etc, qui n'ont pas autant fait couler les supertankers d'encre).
Sinon, à tous, je vous invite à visionner cette conférence François Asselineau, Inspecteur Général des Finances, sur les véritables tenants et aboutissants, ainsi que les impasses de la construction européenne (qui est un projet d'origine américaine) :
http://www.youtube.com/watch?v=43KTqo06bsg
Et je ne suis pas d'accord avec lui quand il dit qu'aucun politicien français n'a pas abordé les termes dont il parle, Jean-Luc Mélenchon a souvent évoqué le Marché Transatlantique dans ses meetings (même s'il n'a réellement pointé le fait que la construction européenne est américaine - eh oui Monnet et Schumann membres de la CIA !).
Je reposte : (
On a trouvé attribué beaucoup de qualificatifs à F. MITTERRAND : machiavélique, florentin … je pense qu'il va falloir inventer celui qui pourra donner une idée de Sarkozy. Chaque jour, chaque acte, éloigne davantage cette créature ? de l'idée que l'on s'était faite de l'humain depuis des millions d'années.
Parmi ses derniers (for)faits, la nomination de f. mitterrand (je différencie par la typo), démontre assez les ressorts inqualifiables du personnage : comment, quand on ne peut plus affronter quelqu'un (cas de mort majeure), on peut salir son nom en se payant son neveu.
Coup de pied de l'âne ? vengeance de mule ?
Ne vous y trompez pas, on continue ainsi à discréditer la POLITIQUE, brouillant encore un peu plus la "gauche" et la DROITE, on prépare la cuisine électorale des prochaines échéances avec encore moins de participation populaire et plus poids pour les voix des bourgeois.
AUX URMES CITOYENS !
peut-être cette phrase clé de Th.Deronne :
"Dans un pays qui a toujours eu quelque problème à comprendre ce qui se passe aux limites d´un monde dont elle se croit encore le centre,...."
nous aide à comprendre l'incompréhension.
Le monde multipolaire auquel nous aspirons met forcement des valeurs autres que les nôtres en avant. L'accepter dans son contexte ne signifie pas pour autant l'accepter pour nous, l'idée des valeurs universelles "à la française" est en net recul dans ce monde, y compris chez nos amis. Ceci nous oblige à les vivre et défendre d'autant plus fermement chez nous, sans pour autant vouloir imposer un modèle non compris, pas adapté.
Sans oublier que les missionnaires des Lumières n'ont pas été infaillibles.
Cependant, mettre à pied d'égalité la révolution bolivarienne avec celle de la révolution islamique en Iran, non, jamais!
je partage la tristesse de Jean-Luc Mélenchon, mais ne nous trompons pas d'adversaire. D'un point de vue géostratégique, Chavez n'a pas le choix, il s'allie avec qui veut bien. Si nous étions en situation de front populaire, on ferait pareil. Chavez est en guerre, pas nous.
@annie
C'est en autre de cela que tu veux parler?
http://www.oulala.net/Portail/article.php3?id_article=3455#nb32
Je ne sais pas quand est-ce que les français vont se réveiller. S'ils savaient...
Je reprends ces propos de Julie qui résument assez bien la situation:
"D’un point de vue géostratégique, Chavez n’a pas le choix, il s’allie avec qui veut bien. Si nous étions en situation de front populaire, on ferait pareil. Chavez est en guerre, pas nous."
Nous ne sommes pas des Latino Américains ayant subi de multiples dictatures soutenues par les USA, de ce point de vue, je pense que nous ne pouvons pas comprendre la position de Chavez.
Enfin, l'emballement médiaco politique contre L'Iran est assez suspect pour ne pas y voir des intérêts derrière qui n'ont rien à voir avec les droits de l'homme et la défense du peuple Iranien...on sait que toutes les dictatures ne déclenchent pas les mêmes réactions. Quelquesoit la brutalité du régime des mollah qu'il a raison de souliner, J L Mélenchon aurait été bien inspiré de dénoncer ce deux poids, deux mesures et d'en analyser les raisons.
Excusez-moi, je suis un peu larguée par le blog car trop prise par des tâches militantes et donc pas le temps de lire les posts, encore moins d'y réfléchir.
Je sais bien qu'Amadinedjab est un personnage peu recommendable et que l'ennemi de notre ennemi n'est pas forcément notre ami. Je ne me place pas sur ce terrain affectif et subjectif mais il y a quand même des faits. Le premier que j'ai déjà dit sur ce blog: la preuve de la fraude électorale n'est pas démontrée et c'est facile pour tout perdant de semer le doute sur le processus électoral.
Le deuxième fait c'est qu'Ahmadinedjab est vraiment un gêneur dans la région pour les intérêts impérialistes et aussi du gouvernement droitier actuel d'Israel. Donc avant de s'enflammer, de prendre position, posons-nous un certain nombre de questions.
Je vous cite quelques extraits d'un texte d'Eva Golinger, américano-vénézuelienne qui me semblent bien pertinents. Selon elle, ce serait une nouvelle révolution "colorée", c'est-à-dire des mobilisations d'étudiants et de couches moyennes, soutenues et promues par les USA (y compris financièrement etc... par le biais de la NED)
Ce texte est :'Révolution'Verte: scénario de nouveau activé; contre l'Iran cette fois - Eva Golinger
La'Révolution'Verte :Le Scénario de nouveau activé;contre l'Iran, cette fois.
Premiers rôles :
Étudiants et jeunes des classes moyenne et haute, dirigeants d'opposition, médias internationaux, nouvelles technologies (Twitter, Youtube, cellulaires, textos, internet).
Seconds rôles :
ONGs internationales, Département d'Etat des USA, Freedom House, Centre pour l'Application de l'Action Non Violente "CANVAS" (ancien OTPOR), Centre pour le Conflit International Non Violent (ICNC), Institut Albert Einstein, Pentagone, Mission Spéciale de la Direction Nationale de Renseignement des Etats-Unis pour l'Iran.
Mise en scène :
Élections présidentielles; le candidat officiel, Mahmoud Ahmadineyad, président actuel, qui maintient une ligne très dure contre l'impérialisme états-unien et le sionisme d'Israël et qui, avec un haut niveau de popularité parmi les classes populaires iraniennes en raison de son investissement et de son point de vue en faveur de programmes sociaux, gagne avec 63 % des voix; le candidat de l'opposition, Mir Hossein Mousavi, classe moyenne-haute, qui, pendant sa campagne, promettait (en anglais) que son élection à la présidence garantirait "un nouveau salut au monde", phrase qui indiquait qu'il orienterait la politique extérieure en direction de Washington, et qui a perdu avec une différence de plus de 15 points; l'opposition dénonce une fraude électorale et demande le soutien de la communauté internationale et son intervention; les étudiants des quartiers des classes moyenne et haute de la capitale Téhéran manifestent dans les rues; ils se disent "non violents", mais provoquent, au moyen d'actions agressives, des réactions répressives de l'État, pour ensuite se plaindre de prétendues violations de leurs droits auprès des médias internationaux; ils disent que le président élu est un "dictateur".
Lieu :Iran, quatrième plus grand producteur de pétrole du monde et numéro deux mondial quant à réserves de gaz naturel. En plein fonctionnement de l'embargo commercial imposé par Washington, la Chine a signé en 2004 un accord sur l'achat de gaz naturel iranien pour une valeur de 200 milliards de dollars et pour les 25 années à venir.
La nomination du neveu est une tentative de plus pour déstabiliser la gauche et brouiller les pistes. C'est aussi la preuve que le locataire de l'Élysée prend les gens pour des imbéciles... Le Fredo n'a jamais été un homme de gauche et on ne peut guère le prendre pour son oncle... La ficelle est trop grosse !
Totalement d'accord par rapport à l'Iran. Contrairement à marj (post 7) j'estime qu'on n'a pas à prendre des pincettes pour dénoncer un tel régime. Et tant pis si Satan est d'accord ! On ne doit pas avoir des principes et des indignations à géométrie variable...
Le Watergate français : un article très important paru dans Libération aujourd’hui :
Dès le début de l’affaire, les cadres de la DCN (Direction des constructions navales) se montrent convaincus que l’attentat du 8 mai 2002 contre son personnel à Karachi résulte directement de ses engagements contractuels dans ce pays. C’est-à-dire un contrat signé le 21 septembre 1994 pour livrer et fabriquer trois sous-marins au Pakistan. Enjeu : 950 millions de dollars.
C’est l’une des nombreuses révélations du dossier d’instruction dont Libération a pu prendre connaissance, et qui éclairent l’hypothèse d’un attentat lié à des différends autour de commissions versées en marge de la vente des sous-marins.
L’avertissement de la DCN.
Ainsi, le 2 septembre 2002, Philippe Japiot, patron de la branche internationale du groupe, écrit au juge Jean-Louis Bruguière pour que sa société se constitue partie civile. Argument avancé dans ce courrier de trois pages : « C’est à raison de l’exécution de ce contrat que les onze ingénieurs et techniciens ont été assassinés [dans l’explosion du bus, ndlr] dans des conditions particulièrement odieuses et que douze de leurs collègues ont été gravement blessés dans l’exercice de leur mission. » Et d’affirmer que la DCN « se trouvait directement visée par les faits de terrorisme ». Philippe Japiot termine sa lettre en soutenant : « C’est parce que DCN-International a conclu et mené à bien le contrat du 21 septembre 1994 que des personnels ont été pris pour cible. » A la lecture de cette correspondance, personne ne semble croire à l’hypothèse d’un attentat aveugle chez les responsables militaires français (la DCN, dont les avocats ont accès au dossier, est à cette époque une émanation directe du ministère français de la Défense, alors sous la tutelle de Michèle Alliot-Marie).
Mieux, pour que le magistrat instructeur suive ce raisonnement, Philippe Japiot lui transmet un exemplaire - certes tronqué - du fameux contrat du 21 septembre 1994. Sur les 162 pages de cet accord, Jean-Louis Bruguière n’en reçoit que sept. Celles-ci comportent un sommaire général du contrat, où apparaît l’existence d’une clause numéro 47 consacrée aux paiements de commissions, précédée d’une clause secrète frappée du numéro 46. Jamais le juge d’instruction ne demandera une copie intégrale du contrat.
Les confidences américaines.
Pourtant, les premières investigations effectuées à Karachi auraient pu orienter le magistrat. Dès le 11 mai 2002, le procureur Michel Debacq, en charge du pôle antiterroriste de Paris, installe ses quartiers au consulat de France de Karachi pour mener l’enquête en accord avec les autorités civiles pakistanaises. Il reçoit la visite de Randall Bennett, responsable du service de sécurité diplomatique de l’ambassade des Etats-Unis. Cet enquêteur américain dirige alors depuis quatre mois une cellule d’investigation travaillant en étroite collaboration avec la police pakistanaise pour tenter de retrouver les assassins du journaliste Daniel Pearl. Il répercute à Michel Debacq les confidences que ses équipiers ont recueilli auprès de leurs collègues pakistanais. Selon eux, l’attentat ne serait pas imputable à Al-Qaeda et ne serait pas lié aux tensions entre des groupes islamistes et des puissances occidentales. Le mobile serait à rechercher dans la coopération bilatérale pour la vente et la construction des sous-marins.
Un courriel émanant d’un adjoint de Bennett, versé au dossier, confirme que dès le 9 mai les policiers locaux privilégient cette analyse. À l’exception de ce courriel, tous les procès-verbaux provenant de ce transport judiciaire à Karachi seront annulés en 2003 par la cour d’appel de Paris, pour vice de compétence territoriale. Simple problème de procédure regrette-t-on alors à la chancellerie. Mais jamais on ne tentera de reconvoquer Randall Bennett pour recueillir dans de meilleures conditions, à Paris, ses informations. Pourtant, l’homme ne se cache pas. Il y a quelques mois, nous avons retrouvé sa trace alors qu’il travaillait pour l’ambassade des Etats-Unis à Bagdad.
L’investigation financière.
Ces conjonctions d’appréciations s’inscrivent dans un contexte particulier. Entre l’été 2001 et début 2002, une tempête judiciaire secoue les arrangements financiers entre l’état-major de Karachi et la DCN. La Cour des comptes pakistanaise boucle des investigations sur des pactes de corruptions passés par des officiers pakistanais avec des responsables français pour obtenir la signature du contrat des sous-marins Agosta 90B. Le 30 janvier 2002, lors d’une audience devant la première chambre de Rawalpindi, l’amiral en chef de la marine, Mansur ul-Haq, plaide coupable pour avoir reçu des Français près de 7 millions de dollars en guise de remerciement. Le chef du service de renseignement de la marine pakistanaise écope de sept ans de prison, et un capitaine de trois ans de prison.
Dans le dossier pénal de l’attentat, aucune trace de ces affaires sulfureuses, alors même qu’elles paraissent avoir conditionné le partenariat autour du chantier de la DCN à Karachi. Curieux. D’autant qu’à Paris, des homologues à la Cour de discipline budgétaire partagent le même intérêt pour les volets financiers de ces relations sous-marines. Un magistrat détaché auprès de la Cour sollicite le 28 mars 2002 la levée du secret-défense pour obtenir des comptes rendus de réunions tenues à Matignon (sous le gouvernement d’Edouard Balladur, dont le ministre du Budget était Nicolas Sarkozy), entre le 2 juillet 1993 et le 2 septembre 1994 et portant sur les volets financiers de la vente des sous-marins. Le 6 juin 2002, la Commission consultative du secret de la défense nationale a donné son accord à la déclassification de ces notes. Hélas, là encore, le dossier pénal n’en a pas profité. Jusqu’à présent.
L’enquête relancée.
Depuis quelques mois, les juges Yves Jannier et Marc Trévidic, qui remplacent Jean-Louis Bruguière (après son départ pour suivre une carrière politique aux côtés de l’UMP), ne semblent pas vouloir écarter d’emblée l’examen d’un éventuel mobile financier. La semaine dernière, ils confiaient aux familles des victimes qu’il s’agissait d’une « piste cruellement logique ». Deux semaines plus tôt, le 15 mai, ils auditionnaient le directeur financier de la DCN, un ancien cadre de la direction du Trésor. Un pro des comptes qui a éclairé la répartition des 10,25 % de commissions prévues par le contrat, soit près de 100 millions de dollars. Un pactole distribué, parfois de manière occulte, vers divers intermédiaires politiques et militaires en France et au Pakistan. Certains fréquentables, d’autres un peu moins. Après sept ans d’une prudence consommée, l’enquête démarre enfin.
D'accord avec Marj. Soyons circonspects dans cette histoire de l'Iran. Quand on sait que depuis des années les USA cherchent un prétexte pour attaquer l'Iran, hésitent à le faire etc... Quand on sait que Moussavi est soutenu par les USA. Quand on sait qu'en Israel il y a une radio de soutien à Moussavi en farsi.
Je ne dis pas qu'Amadinejab est tout rose, loin de là mais il n'est peut être pas aussi diabolique qu'on le dit. Je me souviens d'une visite aux USA il y a quelque temps où ses propos avaient été complètement déformés.
Donc prenons le temps de réfléchir. Ne nous emballons pas.
Il paraîtrait aussi qu'Obama s'exprime peu sur le sujet. Il me semble que ce doit être les secteurs les plus conservateurs du pouvoir US qui soutiennent Moussavi.
Et puis il y a un autre fait: Ahmadinejab est vraiment soutenu dans les classes populaires car il a une politique sociale. Je veux dire par là, qu'aux élections, il a très certainement gagné. Il est aussi bien vu des autres pays arabes car il a le front de s'opposer ouvertement aux USA. Bon à part ça, c'est loin d'être un ange et ça tout le monde le sait.
Jennifer (8), je t'approuve comme j'ai approuvé Maxime Vivas, dans le forum
précédent.
Je crois que tout est maintenant en place dans nos esprits.
Notre raisonnement est intoxiqué par les médias et dévie de temps en temps, soyons-en conscients et rectifions.
Les candidats en lice sont d'un égal fanatisme.
Mais l'un favorise plutôt les mesures en faveur du peuple, l'autre pas.
Que du sang coule, il fallait s'y attendre.
Pensez-vous qu'une révolte française contre l'élection de Sarkozy n'aurait pas entraîné un processus identique ?
Des élections volées, il y en a eu aux USA, par Bush, en 2000.
L'armée aurait également lancé ses chiens mécanisés sur les protestataires,
s'il y en avait eu. Comme Clinton l'a fait à Wako, en 1993 (80 morts, dont nombre d'enfants).
Comme le proposait un des intervenants (Vivas ?) les deux adversaires sont égaux en fanatisme religieux,renvoyons-les dos--à-dos. Les plus attrapés seront probablement leurs maîtres en fanatisme religieux féodal : les pétroliers d'Arabie.
Dénoncer le processus électoral, les magouilles et la répression du régime théocratique ne représentent pas pour autant un soutien au candidat Moussavi...
Evitons de tomber dans l'erreur du "les ennemis de mes ennemis sont mes amis" !
Travail du dimanche...
"Il s’agit comme vous l’avez compris de faire travailler des femmes et des jeunes pauvres et précaires le dimanche… Il s’agit d’un vandalisme social pour détruire les liens sociaux partout, dans les cités, dans les familles, dans la vie citoyenne… Il s’agit de remplacer la société du loisir par la société du caddie… Il s’agit de fabriquer du chômage… le lundi ! Il s’agit de favoriser la grande distribution et de faire fermer les commerces de proximité…"
http://www.bakchich.info/L-arnaque-de-la-loi-sur-le-travail,08119.html
IRAN et BURQA, il me semblait bien avoir dit dans le texte précédent que ça allait provoquer des scissions !
Revenons chez nous, le discours de NS et les stratégies du PS devraient nous inquiéter gravement. A Aix en Provence le PS va s'allier avec le Modem et renouveler la tactique de G.Defferre à marseille : Passer devant les communistes au premier tour grace aux voix d'une partie de la bourgeoisie et gagner au second tour grace aux voix des communistes (vote utile !).
Hortefeux va nous préparer un découpage impérial pour les régionales afin de les reconquérir et mettre ensuite les conseils départementaux sous le boisseau.
La nommination de Frédéric Mitterrand à la culture ? ça mange pas de pain et ça va donner des boutons à J.Lang !
Projet de programme de résistance pour notre siècle en France... :
• Nationalisations
• Le retour à la nation des sources d'énergie
• Bénéficier de l'instruction, accéder à la culture
• L'établissement de la démocratie la plus large...
• Le droit au travail et le droit au repos...
• Sécurité sociale
• Agriculture
• Planification économique
• Une République nouvelle...
@S.R (16)
Ajoutons à cet excellent programme : médecine gratuite.
C'est possible !
Merci de donner une version plus précise de la pensée de Jean-Luc Mélenchon. Moi, je constate que Chavez, Jean-Luc Mélenchon, Morales, Correa, Ortega, "Dadis" Camara, Castro sont des hommes, qu'ils appartiennent à des groupes politiques. Ces hommes et ces groupes ne sont pas des dieux et des maîtres, seulement des gens avec qui ont partage des idées en commun.
Mis à part ça, je pense que Mélenchon et d'autres camarades communistes même parmi les communistes vénézuéliens ont le droit de critiquer Chavez sans le désavouer car ils savent avec la logique qui est la notre le matérialisme dialectique et historique où est leur camp, celle du socialisme et du communisme.
Critiquer Besancenot, Marie George Buffet ou Mélenchon (belle photo en 2005) ne veut pas dire qu'on les classe à droite ou dans la social-démocratie opportuniste et renégat.
Ce qui est marrant, ce que l'on avait bien compris le premier article. La justification était nécessaire pour certains mais pas indispensable.
En langage syndicale, Sarkozy nous montre "les jaunes". F.Mitterand fait parti "des jaunes", vous savez ces traîtres...qui ne vont jamais dans aucune manif ou qui sont souvent d'accord avec le patronat dans les moments critiques.
En 1996, Chirac arrête brutalement les versements des pots de vin aux Pakistanais, et donc le versement par les Pakistanais des rétrocommissions au clan Balladur-Sarkozy. Chirac viole la clause 47 du contrat, clause écrite noir sur blanc dans le contrat :
" 47. CORRUPT GIFTS AND PAYMENT OF COMMISSIONS "
(photos lisibles à la page 2 du journal Libération d’aujourd’hui)
Les Pakistanais commencent à négocier pour que les versements reprennent, puis ils décident finalement d’attendre 2002. Les Pakistanais décident d’attendre qu’un nouveau président de la République soit élu en France : ils pensent que le nouveau président reprendra le versement des commissions prévues par cette clause 47.
Malheureusement pour eux, en mai 2002, c’est Chirac qui est ré-élu. Ils comprennent que les commissions ne seront plus jamais versées. Pour punir Chirac de sa trahison, ils font exploser le bus 3 jours après la ré-élection de Chirac : 11 morts français, 3 morts pakistanais.
Bien sûr, ce n’est qu’une hypothèse. Les juges d’instruction pourront peut-être aller au bout de cette enquête sur le Watergate français...
onjour à tous,
l'Editorial de Michel Lepinay
Le pack présidentiel au combat
Fillon 4 ou Sarko 2 ?
Gouvernement de transition ou équipe de combat pour sortir la France de la crise ? Hier, les analystes s'interrogeaient sur le sens profond de ce remaniement ministériel, qui est un peu plus important que ce qu'on attendait, sans bouleverser vraiment l'équipe en place. Tout d'abord on observe que le poste le plus important, dans la crise gravissime que nous traversons, n'a pas changé de main. Christine Lagarde garde les commandes de l'économie. Il était difficile de faire autrement. Un changement à ce poste aurait pu être très déstabilisant au moment où la confiance est le premier ingrédient d'un éventuel redémarrage économique. Et où il faut mettre en œuvre un projet plutôt
« gonflé » : un emprunt public lancé par un État qui est déjà un des plus endettés d'Europe. Deuxième observation, le président a rassemblé ses proches autour de lui. Au ministère de l'Intérieur d'abord, avec Brice Hortefeux, qui en rêvait à voix haute. Un appui sans faille pour Nicolas Sarkozy dans une période où la place Beauvau sera essentielle. Il faudra gérer la réforme territoriale en rayant de la carte au passage quelques centaines d'élus. Et préparer en même temps les prochaines échéances électorales afin de les gagner. Pour l'une comme pour les autres le président a besoin d'un homme à poigne et a sans doute plus confiance pour cela dans celui qu'on a longtemps surnommé « son porte-flingue » que dans Michelle Alliot-Marie à qu'il n'a jamais pardonné de ne l'avoir pas informé de ce qu'elle savait dans l'affaire Clearstream, où il fut faussement mis en cause. La promotion de celle-ci comme ministre d'État à la justice vaut sans doute surtout marque de considération pour les magistrats, dont il va falloir panser les plaies après le passage de l'ouragan Dati. L'autre fidèle qui prend un poste clef, c'est Xavier Darcos. Pendant deux ans, pied à pied; il a défendu les projets, parfois même les lubies de son patron, à propos de l'éducation. Il en ressort honni des enseignants.
Rejeté par les lycéens comme les parents d'élèves. Et bien, pour se remettre de cette épreuve que l'intéressé souhaitait lui-même interrompre au plus tôt, le voilà bombardé aux affaires sociales. Pas vraiment une sinécure. Son chantier à lui cela va être la crise de la protection sociale. C'est à lui qu'il reviendra de reculer l'âge de la retraite, mais aussi, comme l'a annoncé le président, de donner un rôle plus important aux mutuelles de santé. Deux mesures dont chacune pourrait suffire, en paraphrasant Michel Rocard, à faire sauter un ministre ! S'il se montre avec la CGT, FO ou la CFDT aussi peu diplomate qu'il fut avec les syndicats enseignants, le climat social risque de s'alourdir, bref, face à la dureté des enjeux, les fidèles combattants sont en place...
Et le saltimbanque Mitterrand ne sera pas de trop, pour amuser la galerie.
Quelques conclusions provisoires : un peu plus de recul sur l'actualité permet des jugements à froid plus lucides et rationnels qui évitent de se faire plaisir, l'exemple de Simon Leys indique qu'il peut être judicieux de s'inspirer d'analyses de gens et experts qui ne partagent pas votre sensibilité politique.
Petite donnée intéressante sur Moussavi, qui nous est fournie par un site Net américain : CQ Politics.
http://blogs.cqpolitics.com/spytalk/2009/06/mousavi-celebrated-in-iranian.html
Mousavi, adulé par les manifestants iraniens, fut le « boucher de Beyrouth ».
Vous souvenez-vous de l’attentat qui coûta la vie à 352 marines US, en 1983, entraînant le départ immédiat des forces américaines du Liban ?
Il en fut l’orchestrateur.
Nous comprenons mieux qu’Israël préfère le premier ministre en place !
Merci à Monsieur Mélenchon de nous avoir communiqué le contenu de la lettre de Thierry Deronne.
Ne pensez-vous pas qu’il est temps de cesser de frôler la dispute
au sujet de la situation iranienne ?
L’émergence des vieilles affaires de Karachi sont autrement intéressantes.
(En référence à S.R intervention n°16 de ce post) Sur le Conseil National de la Résistance et en mémoire de nos illustres et courageux ainés, voici un lien vers une vidéo http://www.alternatives-images.net/.
Afin de poursuivre et d’amplifier la démarche du Front de Gauche, le Parti Communiste Français, le Parti de Gauche et la Gauche Unitaire organisent :
Le Vendredi 3 juillet 2009 à partir de 18h
A La Mutualité salle Richelieu
Un forum-débat Intitulé « Trois heures pour une alternative de gauche » articulé autour de trois thèmes. Un certain nombre de personnalités, actrices et acteurs de la vie sociale ont accepté-e-s d’ouvrir les trois débats par leurs réflexions :
1. La transformation sociale dans notre société, débat introduit par Annick Coupé (Union syndicale Solidaires- SUD) Maryse Dumas (CGT) et Gérard Aschieri (FSU)
2. Ecologie, un nouveau type de développement, débat introduit notamment par Martine Billlard (Députée L’écologie/Les Verts) et Aurélie Trouvé (Co Présidente d’ATTAC)
3. Droits et libertés, débat introduit par Evelyne Sire-Marin (ancienne présidente du syndicat de la magistrature), Roland Gori (professeur de psychothérapie à l’université, initiateur de « l’Appel des Appels ») et Dominique Noguères (Ligue des droits de l’Homme)
Tous ces débats auront lieu en présence de Marie-George Buffet, Jean-Luc Mélenchon et Christian Picquet qui réagirons sur ces différents thèmes.
L’ensemble de celles et ceux qui se sont réunis dans des comités de soutien au « Front de Gauche » sont invités à participer aux débats.
Parti communiste français
Paris, le 25 juin 2009.
Je ne crois pas que les gens soient dupes au point de confondre le neveu de l'oncle. A mon sens, Sarkozy se trompe sur ce point et montre trop la ficelle. Cela risque fortement de se retourner contre lui.
Enfin… j'espère !
:-)
Cher Filaplomb, j'aimerais sincèrement partager votre optimisme mais ne dit-on pas que plus le ressort est gros, mieux le piège ou la trappe (nigaud) fonctionne... ;-)
Cher Philippe, on dit aussi que lorsque l'on tire trop sur la corde.....elle casse !
Enfin, espérons !
->la yourte : Alors pourvu que la physique nous donne raison !
Ceci dit, Sarko hélas, en a plus d'une à son arc... :-(
A propos de culture
Monsieur JL Mélenchon, svp:
à propos de culture:
c'est Bruxelles [avec un -s]
On est tous pour lutter contre l'analphabétisme
et il y a du boulot avec 50 % de notre jeunesse scolarisée
qui en est atteinte...
(voir le rapport de la HCEE)
Autant que vous sachiez où vous allez :-)
A part celà, je lis avec intérêt votre: " Culture..."
Luc Cuvier
je-suis-pour-l'ortograf
et contre-la-connerie
M. Mélenchon, vous êtes, si je ne me trompe, depuis ces élections européennes, titulaire de deux mandats, qui à-priori ont chacun de quoi vous occuper à plein temps. Quelle est votre position à ce sujet?
Pour ma part j'ai rejoint assez tôt le PG. Depuis la campagne, son style, ses suites, je ne suis plus très sûr de mon adhésion. Ma question ci-dessus n'est pas accessoire, s'agissant de "faire de la politique autrement".
Amicalement.
@Pulcherie
grève salariés UK raffineries Total:
d'après une dépêche The Independant ce jour, le mouvement continue, mais demande du soutien.
Également prévu un voyage à Paris (2 bus) la semaine prochaine pour protester auprès du siège social de Total.
Possible d'organiser un soutien français?
http://www.independent.co.uk/news/uk/home-news/strikers-to-take-protest-to-paris-1718667.html
Bon, voilà une très bonne nouvelle, je part en vacances, fini le militantisme, les réunions, distribution de tracts, l'affichage.....non, les grandes vacances. Je vous encourage à en faire autant camarades.
Comment, vous n'êtes pas informés ? Mais oui, fantastique nouvelle, la gauche n'a plus besoin de nos services, la droite applique nos orientations politiques, notemment en europe. HARMONISATION SOCIALE ! Ca y est, C'EST FAIT ! Alors, elle est pas gentille la droite, on est toujours en train de raler, nous, franchement, on est pas sérieux !
Vous le croyez pas ? Alors, du concret: un eurodéputé Bulgare à un salaire de...900€ et bien, hop, dorénavant, avec la nouvelle règle de l'harmonisation, ça passe à 7665€ (mensuel bien sur) et celà, pour l'ensemble des eurodéputés car, c'est bien sur une harmonisation par le haut hein, sinon tout le monde serait passé à 900 €
Et on ne badine pas avec l'harmonie s'il vous plait car à ces 7665 € s'ajoute 4202 € pour les frais généraux, et puis à Bruxelles, faut survivre hein, alors hop, 295 € par JOUR pour frais de...subsistance et, cela va de soit, remboursement des frais de voyage.
Alors, les raleurs de gauche, hein, c'etait donc possible d'harmoniser par le haut et la droite le fait ! Bien entendu ils commencent par les eurodéputés et, j'imagine, vont poursuivre le mois prochain avec le bas peuple !
Je vais être embeté avec ces 295 € de subsistance (moi je demandais un...revenu d'existance, ils ont changé le nom mais c'est la même chose alors je vais pas râler) oui, embêté parce que 295 € par jour.....ça fait un peu juste non pour survivre ! enfin, c'est un début, vive les VACANCES !
Bonne vacances à tous, profitez bien de ce repos amplement mérité maintenant que nos idées ont gagné !
http/www.bakchich.info
oh la la, ça va fuser, le débat sur les indemnités!
Donc, message à notre eurodéputé quelque peu dépité par moment de son nouveau rôle: enfin une première mission claire et universelle, l'harmonisation des salaires au sein de l'UE selon le modèle du Parlement européen (PE) en suspendant l'application de la nouvelle formule jusqu'à la dernière transcription en loi nationale de cette nouvelle directive européenne (à venir) et bien sûr voté à l'unanimité par le PE, le Conseil. L'élaboration de cette directive sera le dernier acte de la commission Baroso qui aura fait preuve ainsi de sa malléabilité selon les circonstances changeantes de l'humeur du jour.
I have a dream......
1,3 % pour les smicards et pas un centime de plus !
Sarkozy respecte ainsi à la lettre les recommandations de l’OCDE. Et ce n’est qu’un début.
Pour remettre les comptes à flot, et « restaurer la compétitivité » de ses amis du Fouquet’s, l’addition sociale dont n’a pas parlé Sarkozy à Versailles.
Révélations
@Jean-Yves Maisonneuve
Jean-Luc Mélenchon cessera d'être Sénateur à compter du 14 juillet prochain date de la première session parlementaire européenne.
Il avait déjà précisé les choses dans une émission de radio, juste après son élection comme député européen. Donc, il n'aura toujours qu'un mandat de parlementaire.
@ Jean-Yves Maisonneuve
Je ne pense pas que Jean-Luc Mélenchon ait d'autre position que celle d'appliquer la loi qui lui impose de choisir entre l'un de ses deux mandats, qui sont incompatibles.
Merci des précisions, ça allait sans le dire, mais ça va mieux en le disant.
J'ai raté l'émission de radio en question....
@ Julis (31)
Je n’ai aucun malheureusement aucun pouvoir pour aider les salariés exclus du site de Lindsey par Total. J’ai seulement voulu attirer l’attention sur une action qui se passe autre part en Europe, et les réactions qu'elle provoque.
Je viens d’apprendre qu’une délégation de travailleurs veulent venir s’expliquer au siège central de Total, en France. Peut-on les aider ici, sur le continent ?
J’apprends aussi qu’un des grands syndicats anglais, le Britain's General Union (610.000 members) annonce que son syndicat a lancé un fond de 100.000 livres pour soutenir les grévistes.
http://www.theherald.co.uk/news/news/display.var.2516062.0.Walkout_at_power_station_in_sympathy_with_sacked_workers.php
Voilà un exemple de solidarité qui devrait servir d’exemple en France.
D’autres centrales productrices d’énergie manifestent, notamment en Ecosse.
Une union syndicale européenne, voilà ce qui serait efficient.
Merci d’avoir accordé votre attention à mes messages sur ce sujet. C'est encourageant.
La "révolution verte" iranienne, les "fraudes" et les ingérences étrangères
http://atlasalternatif.over-blog.com/article-32770866.html
Vous êtes calme, vous dormez ?
"Le résultat des élections en Iran est peut-être le reflet de la volonté du peuple iranien. De nombreux experts affirment que la marge de victoire du sortant, le Président Mahmoud Ahmadinejad, est le résultat d’une fraude électorale ou d’une manipulation, mais notre sondage de l’opinion publique iranienne effectué dans tout le pays trois semaines avant l’élection a montré qu’Ahmadinejad menait par une marge de 2 contre 1 – plus que celle sortie des urnes vendredi dernier.
Alors que les médias occidentaux signalaient depuis Téhéran, dans les jours qui ont précédé l’élection, une vague d’enthousiasme en faveur de Mir Hossein Mousavi, principal opposant d’Ahmadinejad, notre sondage scientifique effectué dans les 30 provinces du pays révélait une nette avance pour Ahmadinejad.
Les sondages indépendants et non censurés à l’échelle nationale sont rares en Iran. D’une manière générale, les sondages préélectoraux sont effectués ou contrôlés par le gouvernement et sont notoirement indignes de confiance. Par contraste, le sondage effectué par notre ONG du 11 au 20 mai était le troisième d’une série effectuée au cours de ces deux dernières années. Dirigé par téléphone à partir d’un pays voisin, le travail sur le terrain a été effectué en langue Farsi par un institut de sondage dont le travail dans la région pour ABC News et la BBC a reçu un prix Emmy Award. Notre sondage était financé par le Rockefeller Brothers Fund.
L’étendue du soutien à Ahmadinejad était perceptible dans notre enquête préélectorale. Par exemple, pendant la campagne, Mousavi a mis en avant ses origines Azéries, le deuxième groupe ethnique en Iran après les Perses, pour soudoyer les électeurs Azéris. Cependant, notre enquête a montré que les Azéris préféraient Ahmadinejad à Mousavi, à 2 contre 1."
http://www.legrandsoir.info/Le-peuple-iranien-s-exprime-Washington-Post.html
La "révolution verte" iranienne, les "fraudes" et les ingérences étrangères
http://atlasalternatif.over-blog.com/article-32770866.html
Comme le disent les deux correspondants du Washington Post "Le fait est que le peuple iranien a peut-être tout simplement choisi de réélire le Président Ahmadinejad"
Entre Dany et Mélenchon, Bayrou va devoir jouer serré
http://www.marianne2.fr/Entre-Dany-et-Melenchon,-Bayrou-va-devoir-jouer-serre_a181160.html?com#comments
Attentat de Karachi : une affaire d’Etat ?
L’enquête sur les attentats de Karachi est relancée, après sept années de point mort. Le juge Jean-Louis Bruguière avait privilégié la responsabilité d’Al-Qaïda. De nouveaux éléments mentionnant la possible existence de fonds occultes, font soudainement irruption, impliquant certaines grandes figures de la politique.
Les évènements de Karachi ont tous les ingrédients d’une affaire d’Etat. Pourtant, le juge Jean-Louis Bruguière avait émis l’hypothèse, il y a plusieurs années, d’une responsabilité du groupe terroriste Al-Qaïda. Seul point discordant, personne n’avait revendiqué l’attentat, mais le magistrat n’en démordait pas. Les deux islamistes pakistanais soupçonnés d’avoir fomenté cet attentat avaient été arrêtés, condamnés, puis relâchés « faute de preuves suffisantes. » La piste d’une attaque islamiste ne convainc personne. Le 8 mai 2002, l’attentat qui avait couté la vie à 14 personnes, dont 11 Français de la Direction des Constructions Navales (DCN), 3 Pakistanais et avait fait 12 blessés, était-il extérieur aux manœuvres politiques du gouvernement dans cette région ? Le doute plane encore. La version donnée aux familles de victimes est différente de celle divulguée à l’époque des faits. Aujourd’hui, l’enquête pencherait vers la piste d’une faction proche du gouvernement pakistanais, que ce dernier aurait manipulé.
http://www.humanite.fr/Attentat-de-Karachi-une-affaire-d-Etat
@ Jennifer (tous les posts, surtout le 40)
Chère camarade, je te croyais un peu intoxiquée (comme tout le monde) par les médias. Bravo pour ton indépendance d'esprit !
Et tu lis le "Grand Soir" ! Bravissimo !
Le Watergate français : en 1995, la campagne présidentielle d’Edouard Balladur a été financée par les rétro-commissions provenant de la vente de 3 sous-marins au Pakistan.
En 2007, un courrier du procureur de Paris envisage un lien reliant une société, HEINE, et le financement de la campagne d’Edouard Balladur.
Lisez cet article :
« La campagne d'Edouard Balladur au coeur de l'enquête sur Karachi.
Le financement en 1995 de la campagne présidentielle d'Edouard Balladur, que soutenait alors Nicolas Sarkozy, est au coeur de l'enquête sur l'attentat anti-français de Karachi de 2002, confirme un document.
Ce courrier de 2007 du parquet de Paris, que Reuters s'est procuré, mentionne la société Heine, créée au Luxembourg en 1994 par la Direction des constructions navales (DCN). Elle était destinée au versement de commissions officiellement légales à l'époque pour faciliter la conclusion des marchés d'armement.
Citant des éléments de l'enquête, le courrier du procureur envisage un lien avec le financement de la campagne électorale du Premier ministre de l'époque, Edouard Balladur, campagne que dirigeait Nicolas Sarkozy, ministre du Budget de 1993 à 1995.
Les juges d'instruction Yves Jannier et Marc Trévidic pensent que c'est l'arrêt en 1996 puis en 2000 de paiements de commissions au Pakistan, en partie par cette structure luxembourgeoise de la DCN, qui aurait amené des militaires pakistanais à commanditer l'attentat du 8 mai 2002.
Précipitant un véhicule bourré d'explosifs sur un bus, un kamikaze avait tué à Karachi 14 personnes, dont 11 ingénieurs et techniciens français de la DCN, qui travaillaient sur place à la construction de sous-marins Agosta.
Le versement de "commissions" - souvent un alibi pour des opérations de corruption, officiellement déclaré illégal par la France en 2000 - avait bien été convenu dans ce contrat de sous-marins signé en septembre 1994, versé au dossier judiciaire et dont une reproduction est publiée jeudi par Libération.
Le courrier du procureur Jean-Claude Marin consulté par Reuters détaille les faits découverts sur la société Heine.
"Plusieurs documents viennent interroger sur la nature exacte de cette activité en lien avec les pouvoirs publics", écrit le procureur, qui fait référence à un document chronologique (1994-2004) d'une page, non daté ni signé, racontant les circonstances de la création de la société Heine.
Ce document saisi à la DCN mentionne "l'aval du directeur de cabinet du Premier ministre (Edouard Balladur - NDLR) et celui du ministre du Budget (Nicolas Sarkozy-NDLR) et laisse supposer des relations ambiguës avec les autorités politiques en faisant référence au financement de la campagne électorale de M. Balladur pour la présidentielle de 1995", explique-t-il.
Le magistrat ajoute qu'à l'appui des soupçons pesant sur la société Heine, il peut aussi citer les menaces proférées par ses dirigeants, dans le cadre de querelles internes, de "révéler la nature des missions qui leur avaient été confiées".
Edouard Balladur ne bénéficiait pas en 1995 des financements de son parti, le RPR, réservés à Jacques Chirac.
L'ancien Premier ministre Edouard Balladur a nié toute irrégularité dans une déclaration à France 3 le 18 juin. Nicolas Sarkozy a qualifié le 19 juin de "fable" l'ensemble du scénario faisant état de commissions donnant lieu à des "rétrocommissions" en France.
Cependant, l'arrêt du paiement de commissions au Pakistan et à d'autres pays, après la victoire de Jacques Chirac sur Edouard Balladur en 1995, a été confirmé à Paris Match mercredi 24 juin 2009 par Charles Millon, ministre de la Défense entre 1995 et 1997.
Il s'agissait de "stopper le versement des commissions pouvant donner lieu à des rétrocommissions", a-t-il dit.
Des auditions déjà menées au sein de la DCN laissent penser que les commissions promises au Pakistan prenaient aussi d'autres circuits que la société Heine et s'élevaient à plusieurs dizaines de millions d'euros au total.
Le collectif des familles de victimes entend demander les auditions d'Edouard Balladur et Jacques Chirac.
"On espère aujourd'hui que l'affaire ne sera pas étouffée. D'autres dossiers de ce genre l'ont été mais là, il y a des familles avec des morts derrière, les politiques sont pas tout seul", a dit Magali Drouet, porte-parole du collectif.
Le Parti socialiste a demandé la formation d'une mission d'information parlementaire.
"Toute la lumière doit être faite sur ce qui s'est passé", a dit la ministre de la Justice Michèle Alliot-Marie au Sénat jeudi. Elle a assuré que les juges avaient tous les moyens d'agir.
Source : fr.reuters.com
Pulchérie
Et oui, il ne faut pas gober tout ce qu'on nous dit! J'essaie de trouver d'autres articles car j'ai l'impression que la passion a remplacé la réflexion sur l'Iran...
Surtout quand il y a quelque temps, on était assez conscients du fait que les USA cherchaient toutes les occasions pour faire entrer en guerre l'Iran et l'attaquer. C'est bien clair que géopolitiquement l'Iran est un enjeu, entre l'Irak et l'Afghanistan: là le tour serait joué du point de vue du pétrole et de son acheminement!
On a l'impression que tout le monde a oublié cela, les intérêts qu'auraient les USA à s'emparer de l'Iran.
Dans le contexte de crise actuelle,que ce serait une aubaine pour eux!
@BA
C'est Olivier Bonnet sur son blog "plume de presse" qui a raconté le premier toute l'affaire en trois articles http://www.plumedepresse.com/spip.php?article1156
C'est un blog qui devrait vous plaire et que je ne me souviens pas avoir vu cité ici,mais je n'ai pas lu tous les commentaires!