05juil 09

Jeudi en fin d'après midi nous étions trois cents peut-être autour de la fontaine Saint Michel pour exprimer notre soutien au peuple du Honduras qui lutte pour ramener son président chassé par un putsch. Pendant la manifestation nous avons eu un appel du président Zelaya (voir le film sur le site du Parti de Gauche). Dimanche, Manuel Zelaya tentait de rentrer par avion au péril de sa vie. A l'heure où j'écris, des centaines de milliers de manifestants déferlent dans la capitale du Honduras pour empêcher les putschistes de l'intercepter. C'est peu dire qu'une houle de dégoût me monte de l'estomac en voyant quel traitement médiatique est réservé à ces évènements. Je n'ai même plus envie de ricaner en voyant la molle absence des people de la gauche officielle et des grands champions des droits de l'homme. Dommage que le Dalaï-lama Lama ne soit pas hondurien. Dommage que les élections iraniennes n'aient pas eu lieu au Honduras. Dommage qu'il n'y ait pas de gaz géorgien au Honduras. Dans cette note je raconte. Et je parle aussi de l'emprunt Sarkozy.

HONDURAS

Si besoin était, ces évènements du Honduras nous dispensent d'avoir demain à nous justifier auprès des belles «grandes consciences» si promptes à nous montrer du doigt et à invectiver! Nous savions que leur indignation était souvent largement suggérée par le goût de plaire utilement. A présent leur larbinage de commande ne s'encombre même plus de précaution. En dehors des heures de bureau, une fois venue la saison des vacances, les bobocrates à grosse crête, faute de commande précise venue des grands centres de l'indignation mondiale, sont aux abonnés absents. Pourtant cette bataille là, au Honduras, c'est celle qui fera jurisprudence pour la démocratie en Amérique latine. Dorénavant, les années de plomb où l'on putschait impunément, peuvent être closes pour de bon. Quatre présidents latino américains attendent pour raccompagner à demeure dans sa capitale Manuel Zelaya. S'ils atteignent leur but, quelque chose d'historique se sera produit sur le continent. Grâce soit rendue à Hugo Chavez qui n'a pas laissé faire et a mobilisé tout ce qui pouvait l'être aussitôt qu'on connut la nouvelle. Raphael Correa (Equateur) et Fernando Lugo (Paraguay) ont assumé crânement leur rôle aussi. Voyons plutôt chez nous. Des phrases ambigües, dans le meilleur des cas. Et encore! Après une longue pause de silence, le temps de savoir de quel côté étaient les américains. Pendant la pause cependant les arguments des putschistes tenaient naturellement le haut du pavé. Le moment venu on récapitulera ce qui s'est écrit dans chacun des grands journaux de ce pays. Comme d'habitude à propos d'Amérique latine, le PS, noyauté jusqu'à l'os, a tenu son registre de complaisance approfondie pour la droite latino et les arguments des agences du Pentagone. Ainsi quand il déclare soutenir les tentatives de conciliation du Mexique. La «conciliation» entre des putschistes et les élus d'un pays, il faut oser! C'est comme si, en 1936, on avait poussé le gouvernement républicain espagnol à la «conciliation» avec l'armée du général Franco! Allende à la «conciliation» avec Pinochet! De Gaulle avec les généraux félons d'Algérie! Pourtant le PS a osé. Depuis que je n'y suis plus, il n'y a plus aucune résistance interne à la dérive atlantiste totale de la direction de ce parti. En fait je connais la vérité. Plus personne à la direction de ce parti ne s'intéresse à l'Amérique latine. Tout est donc écrit dans des bureaux que personne ne contrôle plus du tout et qui expriment seulement les influences auxquels certains se sont volontairement soumis. Informons d'ailleurs que le Mexique ne fait aucune «conciliation» du tout, vu que le président Zelaya et les autres présidents, forts de la condamnation prononcée par l'OEA et les Nations Unies, avancent frontalement pour le rétablissement du pouvoir Constitutionnel au Honduras. D'une façon plus large, le Mexique est absent de la scène. Ce soir, je tape ces mots après avoir eu deux conversations téléphoniques avec des camarades de l'entourage de Zelaya. Ils embarquent dans l'avion qui suit celui du Président. Eux ne sont pas censés atterrir au Honduras. Ils ne m'ont pas donné d'indications à ce sujet. Mais tous y convergeront, dans tous les cas, le moment venu, une fois l'avion de Zelaya posé. Car, juste avant Manuel Zelaya a décollé. C'est lui qui m'a appelé à la fontaine Saint Michel, jeudi. Si peu nombreux que nous ayons été, il était lui très impressionné et renforcé par l'idée qu'on se mobilisait pour son combat à Paris. Moi j'étais très ému d'entendre sa voix et je pensais à ce que nous étions en train de faire tous, c'est à dire régler leur compte aux gorilles et à leur commanditaire nord américain pour qu'il n'y ait plus jamais de putsch, et ce qui a été avec dans le passé: les arrestations et les disparitions et les tortures et tout le reste. L'autre jour j'ai eu des nouvelles des camarades de l'Uruguay qui s'activent pour la candidature de «pépé» Mujica à l'élection présidentielle au nom du «Front élargi». Pépé c'est quelqu'un, lui aussi. Il a été détenu deux ans dans un puits par les putschistes de l'Uruguay. Au total il a passé trois ans avec de l'eau jusqu'à la ceinture la moitié du temps. Compris?

Une rente nommée emprunt

Après mon passage sur France Inter, j'ai eu pas mal d'appels personnels, de mails et de SMS. Sans que j'en prenne la mesure sur le moment, mon argumentation à propos de l'emprunt a paru très intéressante à de nombreux amis. Ils m'ont donc demandé de reprendre par écrit mes arguments de manière à ce que chacun puisse les utiliser de son côté. Je le fais avec plaisir car je me suis bien amusé d'apprendre la pauvreté des arguments présentés par le PS sur le même sujet, Quand il dit quelque chose, bien sûr, et quand celui qui parle n'approuve pas Sarkozy! Ma ligne argumentaire est la suivante. Je pars du fait. Un emprunt va être lancé. Mais on ne sait pas pourquoi faire. D'habitude on sait d'abord ce qu'on va faire, non? Puis on cherche le moyen de le financer. Cette inversion fait sentir le loup dans la bergerie. Mais avant de le désigner il faut faire une pause et reprendre la réflexion. Si l'on emprunte c'est qu'on n'a pas. Ou pas tout. Pourquoi l'État de la sixième puissance économique du monde n'a-t-il pas de quoi? Réponse: parce qu'il a été méthodiquement appauvri. Bon. De tout cela je donnerai plus loin des détails chiffrés. Et maintenant venons en au loup. Qui va acheter des emprunts de l'État? Ceux qui ont de quoi. Ceux qui ont des réserves qu'ils peuvent immobiliser. Vu? Ça veut déjà dire qui ce ne sera pas. Qui n'a pas de réserve a immobiliser dans un emprunt? Je ne fais pas un dessin, tout le monde a compris. Donc je peux renverser la question: qui a des réserves? Devinez. Ceux là ont pourtant déjà été servis avec le bouclier fiscal, non? Justement. C'est là le moche de l'opération. Ceux qui ont reçu un chèque de l'État pour leur rembourser des impôts du fait du bouclier fiscal contribuent moins à l'effort commun. Ceux là vont maintenant recevoir davantage de la collectivité. Non seulement ils continueront comme les autres à bénéficier des services publics et de tout ce qui est payé par l'impôt de tous, mais en plus ils vont recevoir davantage. Ils vont recevoir quelque chose de plus que tous les autres qu'ils aident moins. Et que tous les autres vont se cotiser pour leur donner. Quoi? L'intérêt de l'emprunt auquel ils vont pouvoir souscrire avec l'argent reversé par l'État du fait du bouclier fiscal. 3 506 contribuables les plus aisés ont touché un chèque moyen de 116 000 euros. Ils peuvent s'en servir pour acheter de l'emprunt Sarkozy. Donc qu'est ce que cet emprunt? Une rente de l'Etat servie aux riches contribuables.

La stratégie d'appauvrissement de l'Etat

Nicolas Sarkozy sait parfaitement à quoi s’en tenir car c’est déjà lui qui avait supervisé en 1993 l’emprunt Balladur comme ministre du budget. Un emprunt qui a coûté en intérêts servis plus de 4 milliards de francs à l'État et qui a été remboursé grâce à des privatisations entre 1993 et 1995 (BNP et Elf Aquitaine notamment)! Pour bien comprendre le côté combine irresponsable de cette affaire, il faut savoir que depuis 30 ans, tous les gouvernements de droite ont été les champions de l’endettement car ils ont organisé l’appauvrissement de l'État. Le gouvernement Balladur dans lequel siégeait le petit Nicolas a multiplié par quatre la dette de l'État. En euros constants, les intérêts de la dette ont été multipliés par trois depuis 30 ans. Dans le même temps les investissements de l'État ont été divisés par 2. Depuis 2002, alors que la dette avait diminué sous Jospin, la dette est passée de 57 % du PIB à 67 % du PIB aujourd’hui. Car contrairement aux idées reçues, les recettes de l'État reculent depuis 20 ans! Elles représentaient 21 % du PIB dans les années 1980. Elles n'en représentent plus que 17 % aujourd’hui. Cela constitue une perte de recettes de 60 milliards annuels. Cette érosion des recettes de l'État a été organisée via des baisses régulières d’impôts. Mais aussi par la vente des entreprises nationales qui rapportaient à l'État d’importants revenus. Voyons cela. Depuis 2002, les réformes fiscales cumulées ont amputé de 30 milliards de recettes annuelles l’impôt sur le revenu, l’ISF et les droits de succession. Rien que le paquet fiscal 2007 de Sarkozy fait perdre 7 milliards par an à l'État: 2 milliards de droits de succession, un demi milliard de bouclier fiscal … Les niches fiscales ont atteint un montant de 73 milliards annuels de manque à gagner pour l'État via des exonérations ou réductions d’impôts sur le revenu ou d’ISF! 85 % des réductions d’impôts bénéficient aux 10 % des foyers les plus riches. Exemple de niches fiscales discutables: exonérations des revenus d’actions possédés par les salariés et mandataires sociaux, exonérations des revenus d’actions avec pacte d’actionnaires, exonération et abattement pour investissement immobilier locatif …réductions d’impôts pour emploi de personne à domicile. Résultat: l'impôt sur le revenu ne représente plus que 17 % environ des recettes fiscales, contre près de 22 % en 1993. Vient a présent mon deuxième argument concernant l'appauvrissement de l'État. On en parle jamais. Il s'agit des privatisations. Les privatisations qui amputent l'État de revenus durables. De 2002 à 2007, les gouvernements de droite ont vendu pour 47 milliards d’euros en privatisations. C'est le double de la période 1997-2002. Le record absolu de privatisation a été atteint en 2006 avec 17 milliards de ventes annuelles. Aujourd’hui il ne reste plus qu’une centaine de milliards (essentiellement EDF) et l'État s’est privé de ressources annuelles considérables. Quelques exemples de profits annuels d’ex entreprises publiques :

  • GDF Suez 6,5 milliards de profits 2008 (privatisé par Sarkozy en 2007)

  • France Télécom 4 milliards de profits 2008 (privatisation lancée par DSK en 1998 et achevée par les gouvernements Raffarin et Villepin)

  • Total 10,4 milliards de profits 2008 (privatisation débutée en 1986 et achevée en 1993-1995 par Balladur-Sarkozy)

  • Et même la BNP (privatisée en 1993 par Balladur-Sarkozy) 3 milliards de profits 2008. 

Cette liste incomplète représente 23 milliards de moins dans les caisses de l'État pour 2009. Deux fois le déficit de la sécu. Vous avez bien lu? Et pour quel mieux collectif tout cela a-t-il été vendu, et perdu ? Dès que je reprends la plume sur ce blog je vais traiter de ce sujet: nos marges de manoeuvre financières.
 


201 commentaires à “Le Honduras, l’emprunt Sarkozy”
» Flux RSS des commentaires de cet article
  1. jennifer dit :

    Que ce soit une recession ou une depression, l'essentiel c'est que les politiques faites ne vont faire qu'enfoncer encore plus les gens dans la crise, le chomage, la baisse du niveau de vie... L'analyse on peut toujours se quereller dessus mais ce qu'il faut faire on sait en tout cas que Sarkozy fait tout l'inverse de ce qu'il faudrait faire, que Gordon Brown qui avait sauve en nationalisant Northern Rock n'a qu'une hate c'est de la reprivatiser donc la faire replonger dans ses problemes, que l'investissement chute partout (sauf en Chine) et que donc on est bien loin de sortir de la crise.

  2. Hold-up dit :

    Honduras : (important) -

    "L'ancien ambassadeur d'Argentine à Tegucigalpa, Alfredo Forti, a, lui, averti que des officiers de l'armée pourraient cesser de soutenir le coup d'Etat.

    L'armée est divisée et certains militaires "pensent qu'il y a un moment où ils vont devoir revoir leur position pour éviter un bain de sang", affirme M. Forti, en poste à Tegucigalpa de 2004 et 2007, dans un entretien au grand quotidien argentin Clarin. "

    Article : Honduras: nouvelles manifestations, en attendant la reprise du dialogue

    http://qc.news.yahoo.com/s/afp/090711/monde/honduras_politique_coup_35

    L'armée du Honduras pourrait changer de camp, selon un ancien diplomate

    Dépêche :
    http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,39-39834553@7-291,0.html

  3. Hold-up dit :

    Honduras : retour sur l'évènement :

    "Un coup d’Etat qui ne veut pas dire son nom par Jorge Mafjud "

    "Tout pays convenable et démocratique est doté d’une Constitution qui prévoit la destitution de son président. Mais ce mécanisme est régi par des conditions précises qui en garantissent la validité. Il n’est aucune Constitution démocratique, que je sache, qui prévoit que le président peut être arrêté par l’armée, retenu en otage et expulsé de son propre pays. Moins encore au nom de la légalité. Moins encore sur ordre d’une petite coterie de juges. Moins encore avec la complicité d’un chef du Parlement qui, comme par hasard, est l’adversaire politique du chef de l’Etat. "

    http://www.courrierinternational.com/article/2009/06/29/un-coup-d-etat-qui-ne-veut-pas-dire-son-nom

  4. Hold-up dit :

    "Coup d'Etat au Honduras : les réminiscences du passé " :

    " L'envoyé spécial d'El Pais à Tegucigalpa, Pablo Ordaz, ne laisse pas planer le doute sur la situation. Après avoir évoqué la mort d'Isis Obed Murillo, 19 ans, d'une balle dans la nuque (son récit est appuyé d'une vidéo), il accuse : "Il s'agit bien d'un coup d'Etat, bien sûr que c'est un coup d'Etat. Si ce n'était pas un coup d'Etat, Micheletti [chef de l'Etat désigné depuis l'expulsion de Zelaya] ne serait pas assis en ce moment dans la Maison présidentielle, le corps d'Isis n'attendrait pas à la morgue de l'Hôpital Escuela et cette chronique ne serait pas écrite en plein couvre-feu."

    http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2009/07/06/coup-d-etat-au-honduras-les-reminiscences-du-passe_1215910_3222.html

    Clarin.com (journal argentin) :
    http://www.clarin.com/diario/2009/07/05/um/m-01953172.htm

  5. jennifer dit :

    Honduras: les soit-disant "negociations" au Costa Rica sont une veritable farce. Il faut recentrer nos efforts vis-a-vis des USA. Qu'on arrete de rouler le peuple hondurien et le monde entier dans le beurre!

  6. jennifer dit :

    L'angleterre a deja plus de soldats morts en Afghanistan qu'en Irak! La aussi qu'on arrete de nous dire que c'est contre el qaida, les talibans ne sont pas el qaida et qu'on arrete aussi de dire que la cible ce sont les talibans qui gagnent en popularite dans la population. Il s'agit bel et bien d'une invasion de l'Afghanistan et donc contre le droit du peuple aghan a sa souverainete. Les talibans ils ont une belle jambe, ce n'est qu'un pretexte.
    Bilan d'Obama jusqu'a present; un pustch contre le Honduras, une guerre coloniale en Afghanistan, une revolution coloree en Iran. Tout cela dans un camouflage ideologique et des belles paroles "humanitaires" faits pour tromper les peuples occidentaux qui n'y voient que dalle!

  7. Pulchérie D dit :

    Et quoi, en Afhanistan ?

    Mort de huit soldats britanniques en Afghanistan en l'espace de 24 heures, jeudi et vendredi. Les Anglais se posent des questions sur l’opportunité de continuer à se battre dans ce pays où les Européens sont de plus en plus considérés comme des envahisseurs, où les drames collatéraux ne cessent d’endeuiller les populations civiles.

    La Bundeswehr s’interroge également : est-ce un mission de stabilisation que le contingent allemand assure au pays des talibans, ou bien une guerre interminable ? 35 soldats allemands sont morts depuis 2002, la plupart dans des combats. 61% des Allemands sont favorables à un retrait des troupes.

    Six soldats américains tués la semaine dernière..et les talibans d’emparent d’un district dans l’Est du pays, malgré « la plus formidable opération aéroportée menée depuis la guerre du Viet-nam.

    Et pendant ce temps –là, la France renforce son escadrille d’hélicoptères à Kaboul par l’envoi de trois Tigres, qui vont faire basculer la situation. Ces «couteaux suisses volants » sont terrrribles.

    La France se dédouane en organisant une consultation médicale
    ouverte gratuitement au public et qui reçoit jusque trente cas par jour.
    Formidable : le rendement d’un médecin de campagne.
    Simplement qu'il y a peu de "collabos" dans ce pays pour aller demander l'aumône à l'occupant.

    Monsieur Sarkozy veut absolument plaire à Obama……Lui cirer les pompes ;
    lui céder sa place au cinéma, équilibrer les morts américains par des morts français...

  8. jennifer dit :

    MENACES DE COUP D'ETAT AU GUATEMALA

    Sachant que l´armée guatémaltèque est en partie sous contrôle US et très réactionnaire, on appréciera la différence d´opinions entre le président et son ministre de la défense. Tout ceci en plein jeu d´échecs ou les Etats-Unis evaluent en permanence comment continuer a faire reculer l´ALBA par tous les flancs possibles.
    T

    01:51 P.M., 11 Julio 2009
    GUATEMALA, 11 Jul 2009 (AFP) - El ministro de la Defensa de Guatemala, Abraham Valenzuela, rechazó la advertencia del presidente Hugo Chávez sobre un supuesto plan golpista en ese país que seguiría el patrón hondureño, pero el presidente Alvaro Colom no cuestionó las afirmaciones del líder venezolano.

    "El Ejército es una de las pocas instituciones que hoy por hoy ayudan a mantener el estado de Derecho y la institucionalidad del país", expresó el ministro Valenzuela.

    Sin embargo, Colom no cuestionó las afirmaciones de Chávez, quien declaró el viernes que le constaba "que hay en marcha un plan golpista contra el presidente Colom. Están buscando que militares de Guatemala sigan el patrón de Honduras".

    "Es responsabilidad del presidente Chávez (...). Aquí hay muchas agencias de inteligencia de varios países, y ellos sabrán lo que están diciendo, y tendrán su respaldo", afirmó Colom a la prensa.

    Honduras enfrenta una crisis política luego que los militares derrocaran y expulsaran del país a Zelaya el 28 de junio y el Congreso designara como presidente a Roberto Micheletti.

    Colom ha denunciado en varias ocasiones planes desestabilizadores en su contra, en particular luego de que fuera asesinado en mayo pasado un abogado que grabó un video tres días antes de su muerte culpando al mandatario en caso de cometerse ese crimen.

    Thierry Deronne
    Vicepresidencia de Formación Integral
    Televisión Publica VIVE, Biblioteca Nacional, Piso 4
    Avenida Panteón, Caracas, República Bolivariana de Venezuela
    Cel 00584164198614
    Blog http://www.vive-fr.org/blog/
    http://www.vive.gob.ve (castellano)
    http://www.vive-be.org/ (francais)

  9. Darthé-Payan dit :

    Dimanche 12 Juillet 2009

    Mélenchon: "La lettre d'Aubry sent le double jeu"
    Propos recueillis par Claude ASKOLOVITCH
    Le Journal du Dimanche

    En fin de semaine, la première secrétaire du PS, Martine Aubry, a écrit aux dirigeants des partis de gauche pour leur proposer de construire un "projet commun" pour les élections régionales. Jean-Luc Mélenchon, ancien socialiste et fondateur du Parti de gauche (allié au PCF pour le scrutin européen), donne sa réponse au JDD: c'est non.

    Jean-Luc Mélenchon oppose une fin de non recevoir à l'intitative de Martine Aubry. (Maxppp)

    Martine Aubry vous propose de discuter d'une alliance politique, vous allez saisir cette main tendue?

    S'il s'agit de cautionner une comédie, je n'en suis pas. La lettre de Martine est étrange. Qu'est ce que c'est que cette "maison commune", vocabulaire hérité de l'URSS de Gorbatchev? Elle écrit que nous avons déjà eu des "contacts informels"? De quoi parle-t-elle? Je n'ai eu aucun contact avec le PS depuis la fondation du Parti de gauche. Et pourquoi faire comme si nos divergences ne portaient pas sur des sujets politiques très concrets? Il y a une municipale partielle à Aix. Nous avons monté une liste de gauche avec le PCF et le NPA, mais le PS fait liste commune avec le Modem, en rompant avec ses alliances de gauche de l'an dernier. On ne peut pas proposer l'union de la gauche au national, et avoir un comportement contraire à la base. Bref, la lettre d'Aubry sent le double jeu.

    Ils s'opposent, comme vous, au gouvernement...

    Ils s'opposent à leur façon: molle et confuse. Et le double langage n'en finit pas. Voyez comment ils ont accepté de placer le débat sur les retraites, sur la question de la pénibilité, exactement comme le demande Fillon, donc sans s'opposer, au préalable, à l'allongement de la durée de cotisation. Pas de maison commune possible avec qui est sur la ligne de Sarkozy sur les retraites.

    Martine Aubry vous propose de discuter d'une alliance politique, vous allez saisir cette main tendue?

    S'il s'agit de cautionner une comédie, je n'en suis pas. La lettre de Martine est étrange. Qu'est ce que c'est que cette "maison commune", vocabulaire hérité de l'URSS de Gorbatchev? Elle écrit que nous avons déjà eu des "contacts informels"? De quoi parle-t-elle? Je n'ai eu aucun contact avec le PS depuis la fondation du Parti de gauche. Et pourquoi faire comme si nos divergences ne portaient pas sur des sujets politiques très concrets? Il y a une municipale partielle à Aix. Nous avons monté une liste de gauche avec le PCF et le NPA, mais le PS fait liste commune avec le Modem, en rompant avec ses alliances de gauche de l'an dernier. On ne peut pas proposer l'union de la gauche au national, et avoir un comportement contraire à la base. Bref, la lettre d'Aubry sent le double jeu.

    Vos anciens camarades sont donc infréquentables?

    Je leur demande de choisir leur camp! Voyez le parlement européen. Le Parti socialiste européen a passé un accord avec la droite pour se partager la présidence du parlement. Les socialistes français vont-ils voter pour monsieur Buzek, un homme de droite polonais, anti-avortement, qui se vante d'avoir fermé 22 mines dans sa région? Ou bien vont-ils voter pour la candidate de gauche que présente notre groupe: Eva-Britt Svensson, une Suédoise écologiste et féministe? Après nous avoir dit que le PSE était plus à gauche que jamais, les socialistes français vont-ils enfin rompre avec eux?

    "Le double langage n'en finit pas"

    En France, ils s'opposent, comme vous, au gouvernement...

    Ils s'opposent à leur façon: molle et confuse. Et le double langage n'en finit pas. Voyez comment ils ont accepté de placer le débat sur les retraites, sur la question de la pénibilité, exactement comme le demande Fillon, donc sans s'opposer, au préalable, à l'allongement de la durée de cotisation. Pas de maison commune possible avec qui est sur la ligne de Sarkozy sur les retraites.

    La retraite à 60 ans est la frontière entre la vraie gauche et l'autre?

    Entre la gauche et la droite. La droite joue avec les peurs financières. Si on ne sait pas où trouver de l'argent pour financer les retraites, qu'on nous demande. Les entreprises nationalisées qui ont été privatisées ont dégagé 40 milliards d'euros de bénéfices. C'est quatre fois le déficit de la sécu. Cette question des retraites est capitale: c'est sur ce sujet que les social-démocraties, en Allemagne notamment, ont capitulé devant la droite, avant de se briser. C'est un des problèmes qui fracturent les gauches aujourd'hui...

    Sans union de la gauche, la droite va continuer à gagner les élections...

    La droite va continuer à gagner tant que les socialistes n'auront pas rompu avec elle: physiquement, en Europe, et programmatiquement en France. En attendant, je n'ai pas d'autre solution que de continuer à forger le Front de gauche. Une entente qui s'élargit, qui seule permettra de renverser le rapport de force, en passant devant le PS. Nous travaillons aux listes des régionales avec le PC, le NPA et les alternatifs. Nous n'avons pas d'autre choix pour échapper à l'étouffement de la gauche que tente Martine Aubry.

    le lien :http://www.lejdd.fr/cmc/politique/200928/melenchon-la-lettre-d-aubry-sent-le-double-jeu_228749.html

  10. rosay dit :

    Bonjour à tous, de fait le 14 Juillet, fête National, devient Grâce à la droite une
    vulgaire journée de labeur ordinaire, attendu que le travail le Dimanche le 7 eme jour de travail par semaine devient un jour comme les autres et alors pourquoi pas le 14 Juillet fête Nationale Française, attendu que les Centres commerciaux vont être ouvert à la consommation.
    Votre ville est touristique ou votre village ?
    ça suffit comme ça! bientôt le marché aux esclaves le dimanche pourquoi pas ?
    Réfléchissez si cela vous est encore possible.............
    Rosay Salut et Fraternité. à +

  11. Hold-up dit :

    Article fort intéressant sur le Honduras :

    http://www.opalc.org/index.php?option=com_content&task=view&id=847&Itemid=1

    Autre article sur un site bien sympathique :

    http://www.alternatives.ca/

  12. Nipontchik dit :

    Sans oublier le front sud-eurasien...

    " Gaz turkmène pour Nabucco: Washington félicite Achkhabad
    14:48 | 11/ 07/ 2009

    ACHKHABAD, 11 juillet - RIA Novosti. Le sous-secrétaire d'Etat américain William Burns a salué l'intention du président turkmène Gourbangouly Berdymoukhammedov de rejoindre le projet Nabucco, un gazoduc censé acheminer le gaz centre-asiatique vers l'Europe en contournant la Russie.

    Un des principaux problèmes liés à la réalisation du projet est son approvisionnement en gaz. Intervenant hier lors d'une session du gouvernement, M.Berdymoukhammedov a déclaré que le Turkménistan disposait de colossales réserves de gaz, suffisantes pour remplir le tube Nabucco.

    Suite à des négociations à Achkhabad avec les dirigeants turkmènes, M.Burns a souligné que la diversification des itinéraires de livraison sur le marché mondial permettrait à Achkhabad de diversifier sa politique énergétique.

    Selon lui, les compagnies américaines peuvent proposer une aide substantielle pour mettre en valeur les ressources énergétiques du pays. La coopération énergétique entre le Turkménistan et les Etats-Unis possède un important potentiel, a fait savoir le diplomate.

    Le président turkmène avait à plusieurs reprises fait savoir sa volonté de diversifier les itinéraires d'exportation du gaz turkmène, sans toutefois nommer le projet européen. "

  13. Carol DEBY dit :

    Nouveaux mythes capitalistes : après le développement durable,
    le capitalisme vert.
    Ces gens sont fous.
    Il faut adapter l’homme et la terre à la production continue.
    Le devenir de l’homme au Japon ? devenir des termites africains

    Leurs slogans ?
    Un peu de croissance pollue,
    beaucoup de croissance dépollue.
    On va droit dans le mur ?
    Nous avons les capacité de sauter le mur

    La clairvoyance de Paul Aries s’exprime dans une video remarquable :
    http://www.oulala.net/Portail/spip.php?article4101

    Attention, ce n’est pas Paul Aries qui devient dingue, il ne fait qu’énoncer les propos insensés de ceux qui veulent devenir nos nouveaux maîtres, au nom d’une pseudo-science.

  14. Hold-up dit :

    @Carol DEBY

    1/ Merci pour l'envoi de la vidéo sur Paul Ariès : détonnant
    2/ La convergence de vue entre Martine Billard, Paul Ariès et le PG est une nouvelle politique encore plus importante -au vu de la vidéo- que je ne pensais déja.
    3/ Un petit coup de blues après avoir vu la vidéo face à la folie du système et à la capacité de nuisance illimitée qu'il déploie dans l'espace et le temps. Où l'on voit que l'hyperlibéralisme est une perversion de l'esprit sans plus aucune borne (ce que je savais déjà) et avec une puissance de feu (le nerf de la guerre) sans commune mesure. - Je ne sais si celle-ci est réelle ou imaginaire, au moment où le système qui organise ce fascisme financier à grande échelle s'écroule devant nos yeux. Mais on veut bien croire que la possibilité de se refaire sur le dos de l'écologie politique en inventant un nouveau fascisme (Vert de Gris ) est non seulement envisageable mais comme le dit Paul Ariès : déjà là.
    Pendant que les petites mains serviles de ce nouveau fascisme hyperscientiste
    nous concocte de nouvelles taxes - pour nous les pauvres et les moins aisés - tel M.Michel Rocard -grand collaborateur devant le billet " vert" - nous savourons d'autant plus et à la mesure qu'il se doit la venue de Martine Billard et de Paul Ariès dans l'aventure politique et fondatrice du Parti de Gauche (avec possibilité d'évolution de sa dénomination) - Tout est en voie de recomposition généralisée et accélérée. Où l'on comprend encore mieux que le P"S" à plusieurs trains de retard, qu'il ne pourra pas les compenser au vu de son enfermement idéologique de ralliement à la matrice libérale.
    C'est donc bien à "une guerre des mondes" à laquelle nous assistons. Une guerre des visions et des raisons à déployer contre celles et ceux qui veulent engager l'humanité sur la nouvelle voie de déshumanisation définitive de tous les êtres humains.

    Site complèmentaire :
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/

  15. Carol DEBY dit :

    @ Hold-up
    Un très grand merci pour m'avoir fait connaître ce site grenoblois.
    Grenoble est devenue un foyer de pensée et de culture remarquable.
    Ils ont notamment un des meilleurs orchestres d'Europe : celui des Champs-Elysées, avec Minkowski à sa tête.
    La Fac'des sciences possède des chercheurs de premier plan.
    Puissent-ils contribuer à démystifier les fausses sciences !

  16. rosay dit :

    Re-bonjour à tous.
    Le gaz,le pétrole c'est bien, mais faire le larbin de la distribution le Dimanche
    et le 14 Juillet ? pas de réaction ? !
    à + Rosay.

  17. Hold-up dit :

    @Rosay

    Voir post 127 que je remets ici dans le droit fil de ta question (que je ne comprends d'ailleurs pas bien : mets les sources de l'article si tu veux que l'on te comprenne. On ne va pas se contenter de sautes d'humeur dont je serais le premier à abuser si je le faisais) - Alors quoi le 14 Juillet ?

    En attendant :

    Esclavagisme des temps présents :

    5, 03 euros de Prime pour TRAVAILLER LE DIMANCHE !

    “Trois salariés licenciés pour avoir refusé de travailler le dimanche

    Trois employés de caisse d’un magasin Dia d’Oyonnax ont été licenciés pour “insubordination” et “non respect des horaires planifiés”. Ils avaient refusé de travailler le dimanche, invoquant des raisons familiales. ”

    http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/social/20090710.OBS3784/trois_salaries_licencies_pour_avoir_refuse_de_travaille.html

  18. Hold-up dit :

    @Carol DEBY

    J'en suis ravi. Ce site est effectivement fantastique. J'ai beaucoup apprécié de plus votre rapprochement avec "l'orchestre d’Europe : celui des Champs-
    Elysées, avec Minkowski à sa tête" - Ce serait fort présomptueux de ma part de dire que je le connais mais j'ai apprécié que vous signifiez par votre rapprochement que l'intelligence réelle, l'éveil et la luminosité de l'esprit sont un tout, que les obscurcissements divers viennent ravager. Nulle différence entre la raison sensible que nous désirons voir triompher et nos réflexions par rapport à la science, contre tous les scientismes qui ne sont que les corruptions de la première.

    J'ai écrit cette phrase banale l'autre jour :

    " Ce qui est scientifique n'est pas nécessairement souhaitable "

    C'est un peu l'idée que je me fais des défis futurs : au vu de la puissance humaine gagnée sur la compréhension de la nature comment parvenir à refréner notre fureur de rendre possible ce qui n'est pas et de loin automatiquement souhaitable.

    Le Capitalisme ne nous aidera pas.

    Petite méditation dominicale en passant.
    Il est vrai que je ne travaille pas encore le dimanche dans un camp de travail Sarkozyste pour gagner plus : 5, 03 euros

  19. Michel D. (PG11) dit :

    Très intéressant, me semble-t-il :
    "La gauche française s'endort dans les bras de l'Europe"
    http://www.marianne2.fr/La-gauche-francaise-s-endort-dans-les-bras-de-l-Europe_a181500.html
    avec beaucoup de questions et de pistes.

  20. Carol DEBY dit :

    @ Hold-up, Rosay, et tous en général.
    Un exploit des Grenoblois.
    Ils ont efficacement manifesté contre la RFID (Radio Frequency Identification), un mouchardage électronique permettant une « gestion rationnelle totale de la vie sociale, placée sous monitoring informatique et sous surveillance électronique ».
    Ils ont protesté contre la réalisation d'un pouvoir de type "Big Brother" accordé à une « police totale ».
    La manif a eu lieu à Marseille le 17 juin 2009, et fut menée par nos amis de Grenoble :
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=204

    Ils ont notamment déclaré, après s'être emparé du micro :
    « Vous voulez rassurer l’opinion publique.
    Nous n’avons pas besoin d’être rassurés.
    Nous n’avons pas peur, nous sommes en colère.
    Nous sommes en colère contre vous, qui transformez le monde sans jamais demander leur avis à ses habitants.
    Nous refusons votre monde "sans contact", votre désir forcené de gestion rationelle de la vie et des populations.
    Nous refusons votre monde-machine, votre haine du vivant qui vous pousse à préférer habiter un univers numérique.
    Nous refusons votre "environnement intelligent", vos dispositifs de "réalité augmentée", votre "ville numérique". »

    L’opinion publique croit, d’une manière générale, qu’elle n’est pas concernée par cette rigueur policière.
    Il sera trop tard quand le citoyen kappa sera fiché parce qu’il a exprimé son mécontentement contre la politique du gouvernement.
    Il y a mille moyens, pour un tel gouvernement, de harceler le citoyen kappa,
    surtout lorsque la police s’est renforcée.
    Une provocation policière qui mène à une garde à vue, avec toutes les humiliations que cette opération comporte, peut arriver à tout le monde.
    Avoir roulé en vélo sur le trottoir sur une dizaine de mètres peut mener les flics à vous arrêter, vous menotter, si vous êtes signalé comme mécontent du système. Voir le bonapartisme de Badinguet, et une multitude d’incidents actuels, qui touchent non seulement les « bougnoules », mais d’authentiques citoyens, français depuis des dizaines de générations, plus français que celui qui a la prétention de les diriger.

    Bravo les Grenoblois d’avoir mis en évidence ce danger social.

  21. Hold-up dit :

    " L’article final de Charlie Skelton (Guardian) sur Bilderberg le 19 mai montre jusqu’où il est allé durant ces quelques jours de reportage :

    De l’écriture humoristique à la découverte de sa filature par le service de sécurité de l’État grec. Il a fait ces réflexions : « Alors, qui est le paranoïaque? Est-ce moi, qui se cache dans les cages d’escalier, observant le reflet de la chaussée derrière moi dans les vitrines de magasins, demeurant en public par mesure de sécurité? Ou Bilderberg, avec ses deux F-16, ses hélicoptères qui font des rondes, ses mitraillettes, ses commandos de la Marine et sa politique visant à détenir et harceler à répétition une poignée de journalistes? Qui est le plus cinglé? Moi ou Baron Mandelson? Moi ou Paul Volker, le dirigeant du Conseil consultatif pour la relance économique? Moi ou le président de Coca-Cola »?

    Il ajoute : « La publicité est comme du sel pur sur la limace géante qu’est Bilderberg. Je suggère donc que l’on se pointe l’an prochain avec quelques pots à sel de plus. Si la presse dominante refuse de couvrir convenablement cet important événement annuel, alors les citoyens intéressés devrons le faire : les médias du peuple. »

    Autre extrait :

    "M. Bildt a également réaffirmé que les « changements climatiques » serviraient de défi clé servant à la poursuite des objectifs de Bilderberg, faisant référence à la crise économique comme « une crise ne se produisant qu’une fois par génération alors que le réchauffement climatique est un défi qui n’arrive qu’une fois par millénaire ». Il a aussi prôné l’expansion de l’ALENA à travers l’hémisphère occidental dans le but de créer une Union américaine en utilisant l’UE comme « modèle d’intégration ».

    Le FMI aurait envoyé un rapport au Groupe Bilderberg préconisant son ascension à titre de département mondial du Trésor et « le secrétaire étatsunien au Trésor Timothy Geithner a cautionné ce plan avec enthousiasme, bien qu’il n’ait eu aucune assurance qu’il en serait le dirigeant ». Geithner a ajouté qu’« [ils] espéraient pouvoir travailler avec l’Europe à un cadre mondial, à une infrastructure mondiale pouvant effectuer une surveillance mondiale ».

    Article sobre, documenté, raisonné :

    Le plan Bilderberg 2009 : réformer l’économie politique mondiale par Andrew Gavin Marshall

    http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=14079

  22. BA dit :

    Un nouveau cataclysme financier se profile à l’horizon.

    La crainte d’un nouveau tsunami financier prend de l’ampleur. Il ne trouvera pas ses origines dans des prêts immobiliers attribués à des particuliers insolvables, comme ce fut le cas avec les "subprime" américains, mais dans les prêts accordés aux fonds d’investissements pour racheter des entreprises.

    En Europe, 150 milliards d’euros de crédit pourraient se traduire par des pertes sèches pour les banques. Il s’agit de la fameuse dette LBO (leveraged buy out) du nom de la technique qui permet d’acquérir une entreprise avec effet de levier : peu de capital initial, mais beaucoup d’endettement.

    Depuis le début des années 2000 et jusqu’à l’année dernière, les fonds spécialisés dans les LBO ont levé des capitaux en masse et obtenu des banques tous les prêts qu’ils désiraient à des taux avantageux assortis de clauses de moins en moins restrictives. A la belle époque, les banquiers se précipitaient pour être retenus parmi les prêteurs. Il aurait été du dernier ringard de ne pas être admis dans le cercle des élus.

    Les fonds d’investissement spécialisés dans les LBO ont fort bien vécu. En revendant les entreprises 4 ou 5 ans après leur acquisition, ils réalisaient de confortables plus-values qui permettaient de rembourser l’endettement et de rémunérer les investisseurs entre 15 et 20 % par an, parfois davantage. Sur le plan financier tout le monde y trouvait son compte. Les perspectives de gains étaient si attrayantes que les fonds d’investissement ont élargi leur champ d’intervention des sociétés non cotées aux entreprises cotées en Bourse. Pour nombre d’experts, les fonds LBO ont permis au capital-investissement d’accéder au rang des acteurs incontournables du financement des entreprises des plus petites aux plus grandes.

    La crise financière et la récession économique qu’elle a provoquée donnent aujourd’hui de sueurs froides aux princes des LBO et surtout aux banquiers, leurs pourvoyeurs de fonds. Car les prévisions sont de plus en plus pessimistes. L’agence de notation Fitch estime que les taux de défaut pourraient passer de 10 % à 15 % d’ici 12 à 18 mois. Mais le plus dur reste à venir.

    Selon Fitch, 50 % des 250 milliards d’euros de dette notée par ses soins sont en risque de défaillance. En France à la fin de l’année dernière, les banques avaient inscrit à leur bilan environ 60 milliards d’euros de dette, dont 28 milliards d’euros recèlent des pertes potentielles d’après les experts. BNP Paribas a prêté 8,4 milliards d’euros et la Société Générale 5,4 milliards.
    Comme d’habitude, les banquiers se veulent rassurants. Baudouin Prot, le directeur général de BNP Paribas, affirmait récemment que le portefeuille LBO de sa banque était de bonne qualité. L’heure est donc à la sérénité.

    Une voix s’est pourtant élevée la semaine dernière pour mettre en garde les banquiers contre "le syndrome du retour à la normale". En s’exprimant ainsi, Christian Noyer le gouverneur de la Banque de France est sorti de sa prudence de chat devenue légendaire. Il a insisté sur les risques de "second tour" de la crise, en particulier sur les dérivés de crédit et les financements à effet de levier. La dette LBO fait partie de cette dernière catégorie.

    Jusqu’à présent, les banques ont tout fait pour ne pas afficher de pertes sur les financements LBO. Lorsque les entreprises éprouvent des difficultés à rembourser la dette, les banquiers proposent des rééchelonnements. Si la situation devient plus grave, les banquiers acceptent de transformer de la dette en capital et d’injecter des capitaux. Le fabricant de toitures Monier, qui était propriété du fonds PAI, vient d’être sauvé par un pool bancaire et un consortium de fonds. Il croulait sous 1,8 milliard d’euros de dette et était dans l’incapacité de rembourser.

    Materis, fabricant de matériaux pour la construction, filiale de la société d’investissement Wendel, va bénéficier d’un rééchelonnement de sa dette qui avait atteint la somme astronomique de 2 milliards d’euros...

    Pour le moment, les banques passent à travers les gouttes, mais pour combien de temps ? Elles ne pourront multiplier à l’infini les restructurations de dettes, ni la transformation de dette en capital. Un jour ou l’autre, elles devront bien passer par pertes et profits certaines de leurs créances.

    Les fonds spécialisés dans le rachat d’entreprises en difficulté ayant fait l’objet d’un LBO, qualifiés aussi de fonds de retournement, sont à l’affut. Ils espèrent réaliser de bonnes affaires car ils rachètent les entreprises en demandant aux banques d’abandonner 50 % de la dette et de convertir le reste en capital. Mais cette technique entraîne fatalement des pertes pour les créanciers. Les banques françaises ont évoqué en France l’idée d’une "bad bank" ou banque poubelle qui aurait repris les dettes à effet de levier, mais le projet n’a pas abouti.

    Une chose est sûre : la sphère financière redoute que la dette LBO ne mette sur le flanc des banques que l’on croyait revigorées ou carrément sorties d’affaire. S’il y a vraiment péril en la demeure, pourquoi les gouvernants, les régulateurs et les dirigeants de banques ne prennent-ils pas les devants pour trouver les moyens d’amortir le choc ? Il ne suffit pas de faire la politique de l’autruche ou de miser sur une reprise de la croissance économique plus rapide que prévu pour éviter les risques.

    Dominique Mariette, journaliste spécialiste des questions financières, ancienne rédactrice en chef du journal La Tribune, Jeudi 2 juillet 2009.

    http://finances.orange.fr/Points-de-vue-eco/Un-nouveau-cataclysme-financier-se-profile-a-l-horizon-183393.html

  23. BA dit :

    Le ministère de la Défense a bien reçu les demandes de levée du secret-défense des juges chargés de l'attentat de Karachi. Le cabinet d'Hervé Morin s'est engagé à répondre dès septembre. La procédure agace les militaires car ils ont le sentiment de jouer les boucs-émissaires de l'hyperprésident. Un jeu de dupes où la première victime risque bien d'être la vérité judiciaire. Enquête.

    1- Une demande traitée par le cabinet du ministre.

    Les juges Marc Trévidic et Yves Janier n'ont pas perdu de temps. Les deux magistrats antiterroristes ont adressé en fin de semaine dernière au ministère de la Défense, une demande de levée du secret-défense sur les documents qui pourraient les aider à y voir clair dans l'attentat qui a fait 14 morts en mai 2002 au Pakistan.

    Le délai était trop court pour faire l'objet d'un examen immédiat, la Commission consultative du secret de la défense nationale (CCSDN) se réunissant une dernière fois avant les vacances le 10 juillet. Mais la demande, traitée par le cabinet d'Hervé Morin, va faire l'objet d'un traitement accéléré. Dès septembre, le ministre de la Défense pourra renvoyer aux juges les documents identifiés et déclassifiés, après avis de la CCSDN.

    2- Opérations « grand ménage » dans les archives de la République.

    Comme à chaque fois qu'une affaire remet au goût du jour l'intérêt des archives, les cabinets ministériels sont saisis d'une frénésie de rangement. D'après nos informations, consigne a été passée dans les administrations concernées de faire un ménage de printemps. En clair, il s'agit d'isoler et de trier les documents relatifs à cette affaire.

    Pourquoi ? Essentiellement, parce que les fonctionnaires s'attendent à une cascade de demandes. Or, ces demandes sont souvent très vagues. Exemple :
    • Je voudrais avoir accès aux rapports envoyés par M. X, attaché militaire de l'ambassade Y. dans la capitale Z., sur la période 1995-1998.
    • Pourriez-vous vérifier qu'il existe bien un compte-rendu signé Toto, qui se rapporte aux faits sur lesquels nous enquêtons ?
    • Dans la production du chef de poste de la DGSE, dans la ville A, est-il possible de consulter les rapports qui évoquent monsieur B ou madame C ?

    Dans certains cas, autant chercher une aiguille dans une botte de foin. Surtout dans les armoires des services de renseignements, où, pour des raisons de sécurité, les archives sont éparpillées en différents lieux géographiques.

    3- Une miraculeuse pochette-prise aux secrets d'Etat ?

    Si l'on s'en tient aux déclarations de Nicolas Sarkozy, interrogé dès le 19 juin à Bruxelles, rien de tout cela ne serait crédible. Pas plus les commissions, que les rétrocommissions versées pour financer la campagne présidentielle de 1995 d'un Edouard Balladur en rupture de ban du RPR. D'ailleurs, souligne alors le chef de l'Etat :
    « On est dans un monde où tout se sait, où la notion de secret d'Etat n'existe plus. »

    Un journaliste de l'AFP, Philippe Alfroy, a osé la question suivante :
    « Selon les informations qui ont été rapportées hier à la suite d'une réunion entre les parties civiles dans l'attentat de Karachi et les juges d'instruction, il semblerait que l'origine de l'attentat ne soit pas due à un acte terroriste mais plutôt à des représailles de l'Etat pakistanais après le non versement de commissions. On parle même de rétrocommissions qui auraient pu alimenter la campagne d'Edouard Balladur en 1995. Est-ce que, en tant que ministre du Budget, vous avez été au courant de tels accords ? »

    Réponse agacée de l'intéressé. (Voir la vidéo)

    Bien sûr, l'ancien ministre du Budget Nicolas Sarkozy oublie (ou fait semblant) de préciser qu'il a donné son aval aux commissions versées à des intermédiaires sur ce marché des sous-marins :
    • 6 %, soit 49,5 millions d'euros, pour Ali Asif Zardari, mari de feu Benazir Bhutto, et son réseau, composé d'officiels pakistanais ;
    • 4 %, soit 33 millions d'euros, pour le Syrien Abdul Rahman El-Assir, présenté comme l'un des financiers occultes du clan Bhutto, associé au Libanais Ziad Takkieddine.

    D'après Le Point, 85 % de ces commissions ont été payées dans les 18 mois suivant la signature du contrat.

    Le solde de 15 % n'a jamais été réglé par la DCN, sur insistance du président Chirac, flairant des retours vers les réseaux balladuriens.

    Cet aspect du dossier sera-t-il un jour documenté ? Pour l'instant, les juges n'ont adressé aucune demande de levée du secret-défense au ministère de l'Intérieur (la DST a pourtant dû suivre ce dossier de près), ni au ministère du Budget, afin d'avoir accès aux fameux DAS 2 (Déclaration annuelle de salaires) où figurent noir sur blanc les commissions avalisées par Nicolas Sarkozy.

    Au ministère des Affaires étrangères, pas plus de demande des juges en vue. Le porte-parole de Bernard Kouchner, Jacques Baudoin, a ce commentaire laconique :
    « Le Président a dit que toute la lumière doit être faite sur cette affaire, non ? »

    http://www.rue89.com/2009/07/11/attentat-de-karachi-le-secret-defense-leve-en-septembre

  24. Hold-up dit :

    @ (H)adrien

    Superbe ! Bravo ! bien envoyé !
    Je pense qu'il y a différents niveaux de luttes comme il y a différents niveaux - non pas d'intelligence - mais de spécialisation de l'intelligence. Et de sensibilités personnelles. Vos joutes avec les sinistres libéraux sont importantes, elles sont mêmes capitales ! Leur tenir la dragée haute - et vous en avez visiblement toutes les compétences - est absolument capital.
    A mon humble niveau, j'espère que permettre de faire des liens, les communiquer et renvoyer à certaines informations "tel un média du peuple " a son importance. Je ne fais pas que cela, mais je le fais aussi et selon de ce que je crois bon que la chose se fasse et fut faite dans la manière de le faire. Votre façon à vous ne manque pas de style. Tenez -nous au courant. Bien à vous.

  25. Hold-up dit :

    La milice Sarkozyste a encore frappé :

    "Nous publions ci-dessous le témoignage du réalisateur Stéphane Gatti (fils du dramaturge Armand Gatti) sur l'évacuation d'un squatt de Montreuil, mercredi. Le fils de Stéphane Gatti, Joachim Gatti, 34 ans, cameraman, a perdu un oeil à la suite d'un tir de flashball lors de cette évacuation. C'est la quatrième fois qu'une personne est ainsi défigurée par un tir de flashball."

    http://www.rue89.com/2009/07/12/a-montreuil-la-police-vise-les-manifestants-a-la-tete

    En hommage au père Armand Gatti, comme au fils Stéphane Gatti :

    "Dante Gatti, dit Armand Gatti est un dramaturge, poète, scénariste et réalisateur français né le 26 janvier 1924 à Monaco. Gatti est le fils de Lætitia Luzona (femme de ménage) et d'Auguste Rainier Gatti (balayeur). Il passe sa petite enfance dans le bidonville du “Tonkin”, à Beausoleil.
    Arrêté et déporté dans un camp de travail forcé à Lindermann en 1943, il réussit à s'évader et à gagner Londres. Il finit la Seconde Guerre mondiale dans le Special Air Service. "

    Et si vous n'avez pas vu ce chef d'oeuvre cinématographique d'Armand Gatti, je crois que c'est le moment en ces nouveaux temps policiers :

    L’Enclos, 1960 - Armand Gatti :
    http://www.commeaucinema.com/film/l-enclos,12864

  26. Hold-up dit :

    Violence policière : Le fils de Stéphane Gatti, Joachim Gatti, 34 ans, cameraman :

    « Joachim Gatti, un réalisateur de 34 ans a reçu une balle de flashball en plein visage alors qu'il manifestait pour soutenir des squatteurs expulsés. Il a perdu un œil du fait de la brutalité policière. »

  27. marillion dit :

    La police aux ordres du fascisme

    OPPRESSION.

    Ils te broient, ils te maltraitent,
    Et c’est bien par les coups de ses maîtres,
    Que le valet est bastonné.

    Tu essayes, tu résistes. Ils te flagellent,
    Pauvre pantin, qui pantelle, qui chancelle.
    Horions à chaque volée, l’amère gestuelle.

    Vois-tu comment ils mènent ?
    Vois-tu comment ils te malmènent ?
    Qui donc es-tu entre leurs mains ?
    Pauvre hère, courbé sous les coups assassins.
    Opprimé, déconfit, il ne te reste rien.

    Ils vocifèrent. Tu vacilles, tu tombes.
    Ils vitupèrent. Tu...vétilles en ce monde.
    Ils morigènent. Tu...moribondes les idées profondes.

    Ils vaincront acharnés à t’abattre,
    Ils vaincront pour qu’ils s’idolâtrent,
    Et ils auront mille fois raison,
    Raison de tout, raison des simulacres.
    Et des satrapes qui te massacrent,
    Aux Sardanapales concupiscent,
    Tous de bel ensemble te laisseront,
    Dans ton immense dénuement.

    Alors des césures froides des haches,
    Aux manches des cognées,
    Des matins de ces jours de terreur,
    Où tu ne peux déglutir, et crache,
    Venin fielleux aux perfides damnés,
    Ta haine d’écorché de tous les malheurs.

    Ainsi, macabre et noire, l'ombre de la mort,
    Déploiera son regard au hasard des corps,
    Ces présences insistantes des instants passés,
    Arracheront les coeurs, en ergots acérés.
    Sanguinolente vision des démons infinis,
    Les martyrs tomberont aux pieds des agonies,
    Démesure outrageante en robe vénitienne,
    Cachant mal le masque du carnaval des peines.

    Aux pieds des bourreaux,
    Les sinistres potences,
    Dressées en échafauds,
    Exécuteront les sentences,
    De toutes les rebellions.

    Et les têtes tomberont,
    Et les cous ensanglantés,
    Et les yeux exorbités,
    Fixeront le soleil,
    Et les flaques sur le sol,
    Ruisselantes de vérole,
    Jusqu'aux pieds des oppressions,
    Vers le Styx couleront.

    Et sera inscrit au frontispice des gloires défuntes,
    Ce digne message hiératique des juntes,
    Louant aux enfers les âmes candides,
    Les liants aux fers des prisons, aux remugles sordides.

    Dans ces remparts lugubres et noirs,
    Ces hautes murailles des désespoirs,
    Où se tiennent despotes, et porte encensoir,
    Et bon nombre de captifs en geôles noires,
    Tu finiras homme libre d’avoir,
    Choisi ce combat qui tient d’espoir.

    Tu te coucheras sur ton immonde paillasse,
    Et tu méditeras sur ton grabat tiédasse,
    Où le joug des pouvoirs, ne tient qu’aux armes des soldats,
    Et doucement tu pleureras, alors tu en trouveras beaux les rats.

  28. jennifer dit :

    traduction rapide et résumée de l'espagnol d'un article d'un journal vénézuelien

    Chavez a demandé aux USA de retirer toutes leurs forces armées de la base de Palmerola, sinon cela montrerait qu'ils soutiennent le coup d'Etat au Honduras.

    Selon Chavez l'empire etatsunien porte une responsabilité pour ce qui se passe au Honduras et c'est pourquoi il a interpellé dimanche Barack Obama pour qu'il démontre concrètemen, dans les faits qu'il ne soutient pas le golpe.

    Selon lui, les USA doivent dire que ce peuple ne peut être gouverné par ces tyrans qui n'ont aucun projet économique ou social pour le peuple. En ce moment, il n'y a plus d'école, les usines sont fermées, les gens sont dans les rues, les tracteurs sont laissés. Il n'y a quasiment plus de combustible.

    Il s'est adressé au Departement d'Etat pour les alerter car Obama doit confronter la dure réalité. Les changements en Amérique latine ne vont pas s'arrêter même s'il leur envoie la 6ème flotte et les bombardiers les plus puissants du monde.

    Derrière le golpe il y a sans aucun doute la CIA, le Département d'Etat, le Pentagone, les ambassadeurs américains, et les militaires américains des bases comme Palmerola au Honduras - qui est une des plus grandes du monde, a dit Chavez

    Il a aussi annoncé avoir discuté avec des "compañeros" militaires du Honduras, de grade subalterne ou intermediaire qui ne sont pas d'accord avec ce qui se passe et qui ont refusé de réprimer le peuple.

    Seulement ils ne se sont pas encore ouvertement prononcés contre le coup, ils se taisent dans leur caserne, mais il est possible qu'émerge un jour, demain ou plus tard, un courant militaire patriotique au Honduras.

    http://www.rnv.gov.ve/noticias/?act=ST&f=2&t=102279

  29. jennifer dit :

    Le doute s'installe en Grande bretagne: ont-ils eu tort de partir en guerre contre l'afghanistan? Le nombre de soldats tués en Afghanistan depuis 2001 dépasse désormais celui en Irak. l'opinion publique a peur que ce conflit ne se transforme en bourbier.

    Obama malgré la couleur de sa peau et ses origines africaines continue bel et bien la politique impérialiste des USA. Les beaux discours anti racistes n'y changent rien: les guerres impérialistes se poursuivent...

  30. Nipontchik dit :

    La lutte contre les falsifications de l'histoire, 1 combat à mener au Parlement de Strasbourg...

    "OSCE: le vice-président de l'AP regrette la résolution sur le stalinisme
    14:50 | 13/ 07/ 2009
    KIEV, 13 juillet - RIA Novosti. Toute révision du bilan de la Deuxième Guerre mondiale est inadmissible et ne peut trouver une justification morale, a déclaré lundi Kassym-Jomart Tokaïev, président du sénat kazakh et vice-président de l'Assemblée parlementaire de l'OSCE.

    Prenant la parole lors d'une conférence internationale parlementaire sur la sécurité en Europe tenue lundi à Kiev, M.Tokaïev a indiqué qu'"en tant que vice-président de l'Assemblée parlementaire de l'OSCE, je déplore que la session de l'Assemblée tenue à Vilnius ait donné lieu à l'adoption d'une résolution contredisant des faits et des documents historiques universellement connus. De fait, cette résolution a mis un trait d'égalité entre le régime nazi et l'un des principaux Etats de la coalition antihitlérienne et fondateurs de l'ONU, qui a apporté une contribution énorme à la défaite du fascisme".

    Le 3 juillet, l'Assemblée parlementaire de l'OSCE a adopté une résolution condamnant dans une mesure égale le nazisme et le stalinisme. Le projet de résolution a été proposé par la Lituanie et la Slovénie.
    Opposée à toute comparaison entre le régime d'Adolph Hitler et celui de Joseph Staline, la délégation russe a boycotté le vote. Le ministère russe des Affaires étrangères a qualifié d'inadmissible le fait que l'Assemblée parlementaire de l'OSCE tente de défigurer l'histoire à des fins politiques. "

  31. BA dit :

    Quand Dick Cheney ordonnait à la CIA de mentir au Congrès.

    Sur ordre exprès de l'ancien vice-président Dick Cheney, l'agence de renseignement CIA a caché pendant huit ans aux élus l'existence d'un programme secret de lutte contre le terrorisme.

    Où l'on reparle de Dick Cheney. Après s'être fait l'ardent défenseur des méthodes d'interrogation mus¬clée des prisonniers de la CIA, l'ex-vice-président de George Bush revient dans l'actualité. Le New York Times a révélé dimanche 12 juillet qu'il avait, pendant huit ans, demandé à la CIA de ne pas informer le Congrès de l'existence d'un programme ultrasecret de lutte contre le terrorisme. Une nouvelle information qui corrobore le goût du secret de l'Administration Bush et les libertés qu'elle avait prises avec la légalité sur les questions de sécurité.

    Leon Panetta, le nouveau di¬recteur de la CIA, n'a appris l'existence du programme en question que le 23 juin 2009 et y a aussitôt mis fin. La loi prévoit que les commissions du renseignement de la Chambre des représentants et du Sénat soient «pleinement et rapidement informées des activités de renseignement des États-Unis, y compris des activités de renseignement en préparation». En cas d'opération secrète, le texte limite la communication de l'in¬formation à un «gang des huit», qui comprend les dirigeants démocrates et républicains des deux Chambres et les dirigeants de leurs commissions du renseignement respectives. C'est ce que Dick Cheney aurait enjoint la CIA de ne pas faire à propos de ce mystérieux programme antiterroriste.

    Cette révélation intervient alors qu'une polémique fait déjà rage sur le défaut d'information du Congrès par la CIA. La présidente démocrate de la Chambre, Nancy Pelosi, reproche à l'agence de ne pas l'avoir prévenue en 2002 de pratiques comme la simulation de noyade lors d'interrogatoires de suspects. Dick Cheney avait été l'un des responsables, à l'époque, à donner son feu vert à la torture. Le chef de la majorité démocrate au Sénat, Whip Dick Durbin, a estimé qu'une enquête devait «absolument» être ouverte.

    Le grand déballage sur les méthodes de la CIA, dont se serait passé Barack Obama, n'est pas près de s'arrêter. Le ministre de la Justice, Eric Holder, a laissé entendre que, contrairement au souhait du président, il pourrait demander à un procureur de lancer une enquête sur la question. Apôtre de la transparence, Obama souhaite toutefois éviter que sa présidence ne soit parasitée par des règlements de comptes sur le passé. «J'espère que la décision que je prendrai, quelle qu'elle soit, n'aura pas d'impact négatif sur le programme présidentiel. Mais cela n'influera pas ma décision», déclare Eric Holder au magazine Newsweek.

    C'est aussi Cheney qui avait plaidé pour le secret sur le programme d'écoutes téléphoniques à grande échelle mené par la National Security Agency sans mandat judiciaire. Ces écoutes avaient été révélées au public en 2005 alors qu'elles étaient pratiquées depuis 2001. Selon un rapport remis vendredi au Congrès, elles n'auraient d'ailleurs pas servi à grand-chose. Les écoutes et la torture faisaient partie, selon ce rapport, d'un «programme présidentiel de surveillance».

    http://www.lefigaro.fr/international/2009/07/13/01003-20090713ARTFIG00177-quand-dick-cheney-ordonnait-a-la-cia-de-mentir-au-congres-.php

  32. BA dit :

    Attentat de Karachi : le site SARKOFRANCE fait le point.

    Karachigate : ce que l'on sait, et ce que l'on aimerait savoir.

    Finalement, cette affaire occupe ici ou là encore quelques journalistes. Les autorités françaises n'apportent aucune réponse, depuis les dénégations de Nicolas Sarkozy et d'Edouard Balladur il y a bientôt trois semaines. Peut-être faut-il rappeler quelques éléments, nouveaux ou pas.

    1. Les ventes d'armes françaises à l'étranger s'accompagnent de versements de commissions occultes.

    On soupçonne régulièrement le pouvoir en place au moment de ces juteux contrats de récupérer une fraction significative de ces commissions en retour. Dans l'affaire de l'attentat de Karachi en mai 2002, les enquêteurs ont mis la main, selon Libération, sur un mémo interne de la Direction des Constructions Navales qui portait la mention suivante : « Pour payer campagne BAL, AGO refuse de payer 2ème réseau. »

    2. Nicolas Sarkozy est au courant des commissions versées.

    D'abord parce qu'il est président. Ensuite parce qu'en 1994, alors ministre du Budget, il avait donné son accord au versement par la Direction des Constructions Navales de commissions à des intermédiaires dans le cadre de la vente des 3 sous-marins français au Pakistan. Selon Rue89, ces commissions se décomposent comme suit :
    - 6 %, soit 49,5 millions d'euros, pour Ali Asif Zardari, mari de feu Benazir Bhutto, et son réseau, composé d'officiels pakistanais ;
    - 4 %, soit 33 millions d'euros, pour le Syrien Abdul Rahman El-Assir, présenté comme l'un des financiers occultes du clan Bhutto, associé au Libanais Ziad Takkieddine.

    3. Ces commissions n'ont pas été intégralement versées.

    Selon le Point, il restait, en mai 1995, encore 15 % des sommes à payer. Impayées à cause de Jacques Chirac, ces sommes sont-elles suffisantes pour déclencher un attentat en représailles contre la France ?

    4. Le secret-défense serait levé en septembre.

    C'est une information de Rue89 : « Le ministère de la Défense a bien reçu les demandes de levée du secret-défense des juges chargés de l'attentat de Karachi. Le cabinet d'Hervé Morin s'est engagé à répondre dès septembre. La procédure agace les militaires car ils ont le sentiment de jouer les boucs-émissaires de l'hyperprésident ». Le cabinet d'Hervé Morin s'occupe directement de cette levée du secret-défense, demandée il y a quelques jours par les deux juges en charge de l'enquête sur l'attentat.

    5. On fait le ménage dans les archives de la Défense.

    Toujours d'après Rue89, les cabinets ministériels sont pris d'une frénésie de rangement : « Consigne a été passée dans les administrations concernées de faire un ménage de printemps. En clair, il s'agit d'isoler et de trier les documents relatifs à cette affaire. »

    On ne voudrait pas, au Ministère de la Défense, que les juges tombent sur des documents "par hasard". Ce ménage est la raison pour laquelle les juges n'auront accès aux archives... qu'en septembre.

    http://sarkofrance.blogspot.com/2009/07/karachigate-ce-que-lon-sait-et-ce-que.html

  33. Nipontchik dit :

    Pas mal de choses justes sur le fond, sur l'état idéologique et électoral de la gauche, ils montrent les muscles face aux sociaux-libéraux, disent tout le bien qu'ils pensent du PG. Evidemment à mesure de l'approche des régionales, la réalité risque d'être moins reluisante...mais c'est 1 lecture indispensable pour s'y retrouver avnt les petites manoeuvres d'automne:

    http://www.mrc-france.org/Distribuez-le-dernier-numero-de-Citoyens-Militants_a106.html

  34. Nipontchik dit :

    de la pensée unique en géopolitique...

    http://www.comite-valmy.org/spip.php?article324

  35. Gilles dit :

    @Toutes et tous,

    Ci-après le communiqué AFP suite à la réaction de Jean-Luc Mélenchon sur ce qui se trame au parlement européen entre le PS(E) et les droites y compris les plus réactionnaires, ultra catholiques et ultra libérales sur le plan économique. Le PS en pleine dérive et compromission !

    Parlement européen: Buzek est "un vrai réac en béton armé" selon Mélenchon
    Il y a 2 heures

    PARIS (AFP) — Jean-Luc Mélenchon (Parti de Gauche) a dénoncé lundi l'accord passé entre les socialistes et la droite pour faire élire comme président du Parlement européen le Polonais Jerzy Buzek, selon lui, "un vrai réac en béton armé".

    Jerzy Buzek, candidat du Parti populaire européen (PPE, conservateur), "est un vrai réac en béton armé, un Polonais de droite", a déclaré sur RMC M. Mélenchon, estimant que "la culture de droite polonaise est particulièrement violente et sectaire".

    M. Mélenchon, qui fera son entrée au Parlement européen mardi, abandonnant son mandat de sénateur de l'Essonne, a également traité l'ancien Premier ministre polonais, présenté comme un libéral par ses partisans, d'"hystérique des privatisations".

    Sauf surprise, M. Buzek, soutenu aussi bien par les socialistes que par la droite, deviendra mardi le premier président du Parlement européen issu d'un pays de l'Est. Les deux camps ont conclu un accord pour se partager pour les cinq années qui viennent la présidence de l'institution.

    "Ce qui est quand même énorme c'est que (...) les socialistes ont passé un accord avec la droite" pour le faire élire. "Ils se sont entendus pour faire un roulement comme la dernière fois", a dénoncé M. Mélenchon.

    Selon lui, "ça va être comme d'habitude le Parti socialiste mou, indécis, un pied d'un côté, un pied de l'autre, mentant à tout le monde et se rendant odieux de tous côtés".

    Copyright © 2009 AFP. Tous droits réservés. Plus »

  36. marillion dit :

    Un extrait de l'excellent entretien de Jean Luc Mélenchon

    Mélenchon : « Mais où sont les socialistes ? »
    La rédaction - Les Grandes Gueules - RMC, le 13/07/2009
    Jean–Luc Mélenchon, député européen de la Gauche Unie, fustige les stratégies d’alliance qui vont amener à la tête du parlement, avec l’accord des socialistes, un homme de droite.
    Le nouveau Parlement européen va sièger à partir de demain, mardi 14 juillet : 736 députés élus pour 5 ans. Une coalition PPE (partis de droite) et Alliance progressiste des socialistes et des démocrates va former un groupe de 533 députés. Jean-Luc Mélenchon, député de la Gauche Unie Européenne confirme qu'il va se sentir un peu perdu... mais entend bien résister :
    « Oui, on est 35 au groupe de la Gauche Unie Européenne, avec des communistes, des verts nordiques des dissidents socialistes de toute sorte. On tiendra la tranchée avec bravoure et on fera ce qu'on a à faire. Mais ça commence bien : il va y avoir l'élection du président du Parlement Européen. Nous on présente une candidate Eva-Britt Svensson, qui est une vert nordique. Mais en face y'a qui ? Un socialiste, un démocrate ? Non, juste un candidat de la Droite... ça sent quand même La grosse combine ! »

    « Un réac en béton, un hystérique des privatisations »
    Jean-Luc Mélenchon dénonce ainsi l'accord passé entre les socialistes et la droite pour faire élire comme président du Parlement européen le Polonais Jerzy Buzek, selon lui, « un vrai réac en béton armé, un Polonais de droite... La culture de droite polonaise est particulièrement violente et sectaire. Ils sont anti avortement, bien sûr... Celui-là se vante d'avoir fermé 22 mines dans sa région, c'est un hystérique des privatisations ».
    Sauf surprise, M. Buzek, soutenu aussi bien par les socialistes que par la droite, deviendra mardi le premier président du Parlement européen issu d'un pays de l'Est. Les deux camps ont conclu un accord pour se partager pour les cinq années qui viennent la présidence de l'institution.
    « Ce qui est quand même énorme, poursuit Jean-Luc Mélenchon, c'est que (...) où sont les socialistes ? Pendant la campagne ils nous disaient qu'ils n'avaient jamais été aussi à Gauche. Et ils ont passé un accord avec la droite pour faire élire Buzek. Le parti socialiste européen va voter plutôt pour un candidat de droite, que pour une féministe de gauche écologiste. Alors j'ai lu que Harlem Désir (ndlr : tête de liste du parti socialiste français), allait s'abstenir pour le principe... mais ça, ça va pas mon gars ! On s'abstient pas entre, une féministe écolo de gauche et un anti-avortement. On ne s'abstient pas ! On vote avec son camp, on vote avec la Gauche. Donc, ça va être comme d'habitude le Parti socialiste mou, indécis, un pied d'un côté, un pied de l'autre, mentant à tout le monde et se rendant odieux de tous côtés ».

  37. Nipontchik dit :

    les socialistes européens sont en général aussi de bons petits soldats de l'OTAN, ce "facteur global", un peu à droite ou à gauche (selon les sujets) de Sarkobama:ENTREVISTA: PHILLIP GORDON Secretario de Estado adjunto de EE UU para Europa
    "La OTAN ya es un agente global"
    RICARDO MARTÍNEZ DE RITUERTO - Bruselas - 13/07/2009

    Phillip Gordon, secretario de Estado adjunto para Asuntos Europeos desde el 15 de mayo, politólogo especialista en el Viejo Continente con ocasionales saltos a la política práctica, antiguo colaborador en la Administración presidida por Bill Clinton, empezó a aconsejar a Barack Obama sobre asuntos europeos en 2007. En una escala en Bruselas ha explicado a los embajadores de la OTAN la cumbre de Moscú y ha cenado con actores institucionales de la UE. Gordon asegura que Washington necesita una Europa fuerte y unida para hacer frente a los desafíos del siglo XXI y, con respecto a la OTAN, da por zanjado un debate que para otros no lo está: "La OTAN ya es global".

    Pregunta. ¿Cuál es su valoración de la cumbre de Moscú, que no ha dejado del todo satisfechos a los rusos?

    Respuesta. Ha ido muy bien. Barack Obama llegó a la Casa Blanca con la idea de que las relaciones americano-rusas se habían deteriorado mucho en los últimos años y que había que establecer una relación más constructiva con Moscú, cooperar en áreas en las que tenemos intereses comunes, aun reconociendo que hay diferencias y que no vamos a estar de acuerdo en todo. El presidente ha estado explorando si podemos hacerlo y hemos demostrado en Moscú que sí podemos. Hay que tener en cuenta que sólo han pasado seis meses desde que es presidente y tres desde que se reunió con el presidente Dmitri Medvédev en Londres. Hemos dejado Moscú con una serie de acuerdos...

    P. Pero no sobre el escudo antimisiles que tanta ansiedad provoca en Moscú.

    R. Sí, la crea y seguimos teniendo diferencias. Pero hicimos una declaración conjunta sobre la defensa antimisiles que no se esperaba, porque Rusia venía insistiendo en que si queríamos una declaración conjunta o un acuerdo para cooperar tendríamos que renunciar al tercer sitio [el despliegue de misiles en Europa]. Y nos negábamos a ello. Les explicamos que la defensa antimisiles está en revisión y que decidiremos sobre ella en función de la amenaza y la tecnología, no en función de lo que otros piensen. No estábamos dispuestos a sacrificar eso para hablar con los rusos y han acabado por aceptar. En la declaración conjunta se dice que vamos a cooperar en defensa antimisiles y que vamos a hacer una evaluación común de las amenazas balísticas y nucleares, incluidas Irán y Corea del Norte. Así que estamos muy satisfechos de haber conseguido que se pueda avanzar en defensa antimisiles sin haber sacrificado nuestra posición.

    P. Usted dice que hay que establecer un auténtico pacto con Europa. ¿Qué significa?

    R. Que nosotros no podemos hacer frente solos a los problemas del mundo, sea la crisis financiera, el cambio climático, Irán, Afganistán, Rusia o la energía. Cuando miramos alrededor para ver quién nos puede ayudar a conseguir nuestros objetivos, los aliados europeos están con frecuencia en lo alto de la lista. Así que cuanto más cooperemos con una Europa fuerte y unida, mejor.

    P. ¿No parece muchas veces Europa más un magma que fuerte y unida?

    R. Está cada vez más fuerte y poco a poco va convirtiéndose en un agente global. Es cierto que hay diferencias entre los europeos. Y contratiempos. Y que a veces parece más un magma informe que fuerte y unida. Si el Tratado de Lisboa es ratificado será un paso adelante hacia el socio fuerte que deseamos.

    P. Esa Europa fuerte y unida intervino con éxito el pasado verano en la guerra de Georgia con Rusia. El informe de una comisión internacional independiente sobre la génesis del conflicto se va a retrasar unos meses. Alguna filtración apunta a que es crítico con el presidente Mijaíl Saakash-vili. ¿Es Georgia un problema para Occidente?

    R. No he visto el informe. Supongo que será equilibrado, porque la situación es compleja...

    P. Precisamente porque parece muy duro con Saakashvili es por lo que se ha retrasado hasta septiembre...

    R. Es una situación complicada en la que atribuir un 100% de responsabilidad y culpa a una parte no suele ser lo más acertado. Georgia es un problema porque hay un grave desacuerdo con la comunidad internacional. Rusia no sólo reconoce sino que tiene importante presencia militar en partes [Abjazia y Osetia del Sur] de una Georgia soberana e independiente. Ése es uno de los desacuerdos importantes que tenemos con Rusia. Los rusos no han cumplido el acuerdo de devolver a sus tropas a las posiciones anteriores al 7 de agosto, ni permiten ayuda humanitaria, ni la entrada de observadores. No estamos de acuerdo en su reconocimiento [de los secesionistas].

    P. El aval de Estados Unidos al ingreso de Georgia en la OTAN es una de las razones de la tensión con Rusia. Usted defiende la ampliación de la OTAN. ¿Hay límites a esa ampliación?

    R. No hay que poner un límite artificial a la ampliación. La puerta está abierta a los países democráticos en Europa. Cuando cumplan los criterios, contribuyan a la seguridad, sus Gobiernos lo soliciten, basados en el apoyo de la población, y haya consenso en la OTAN de que deben entrar, deben entrar.

    P. ¿Debería la OTAN convertirse en una alianza global?

    R. La OTAN está inmersa en una gran operación en Afganistán, ya es global. Ese debate está superado. Pero no sólo es global, porque también tienen responsabilidades en Europa, con el artículo 5 y la autodefensa. Ya no hay que discutir si la OTAN tiene un papel global. Claramente lo tiene.

    P. Usted tradujo al inglés Testimonio, el libro de Nicolas Sarkozy. ¿Qué le llamó la atención?

    R. Lo escribió cuando era ministro y ya he tenido ocasión de verle varias veces como presidente. El libro refleja su personalidad, su increíble energía, ambición y fuerza. Está clara en su historia personal y en su presidencia de Francia, como lo estuvo en la presidencia francesa de la UE.

    P. Es una descripción psicológica. ¿Y en términos políticos?

    R. Tiene grandes ambiciones para Francia y para Europa. Y su personalidad se manifiesta...

    P. ¿Una personalidad a la americana, la de creer que todo es posible si lo intentas?

    R. Yo no le etiquetaría como americano. Eso lo pueden hacer otros. Él cree a pies juntillas que con voluntad política y energía y deseo se pueden conseguir las cosas. Reconozco que es una característica muy americana, que rompe con la tendencia europea de ser más cauto y conservador."

  38. Nipontchik dit :

    Quand un "patron de gauche" (passé par le cabinet d'Aubry...) fait appel à la sous-traitance... (alors faut il s'étonner des votes PS pour un "réac polonais incarnation du libéralisme"?)

    "Vers une enquête sur les sans-papiers qu'emploierait la SNCF
    13.07.09 | 17h40 PARIS (Reuters) - Le ministre de l'Immigration, Eric Besson, a dit qu'il transmettrait aux ministères de l'Intérieur et de la Justice le cas de dizaines de sans-papiers qui travailleraient pour la SNCF dans des conditions indignes.
    Selon le syndicat Sud-Rail, quelque 150 maîtres-chiens sans papiers sont employés illégalement par un sous-traitant de la SNCF pour assurer la sécurité dans des gares parisiennes.

    "Je vais transmettre le dossier à la Justice et au ministre de l'Intérieur parce que je crois que c'est une affaire grave", a déclaré Eric Besson en marge du conseil des ministres.

    "Je voudrais que sur le plan judiciaire l'enquête suive son cours parce que ça me paraît quand même d'une ampleur et d'une gravité exceptionnelles", a-t-il ajouté. "Il y a visiblement des sous-traitants qui sont allés bien au-delà du travail dissimulé, du travail illégal."
    Eric Besson a précisé que certains sans-papiers pourraient bénéficier d'un traitement favorable de leur dossier d'immigration.
    "Il y en a deux ou trois qui pourraient correspondre à l'application de la circulaire que j'avais prise le 5 février en application de la directive sur la traite des êtres humains parce qu'ils ont été exploités visiblement dans des conditions qui sont hallucinantes", a-t-il dit.

    Le président de la SNCF, Guillaume Pépy, l'a assuré que la "la SNCF apporterait sa contribution en ce qui concerne la régularisation par le travail d'un certain nombre d'entre eux".
    Un porte-parole de la SNCF a précisé que l'entreprise respectait le droit du travail.
    "Il est écrit expressément dans tous nos appels d'offres que les salariés doivent être déclarés et être soumis à toutes les obligations légales", a-t-il dit.

    "S'il s'avère que ces conditions ne sont pas respectées, on en tirera les conséquences", a-t-il ajouté en soulignant que la SNCF avait envoyé des courriers aux responsables des entreprises sous-traitantes "en les mettant en demeure sous huit jours de se conformer à la législation sur le droit du travail".

    Jean-Baptiste Vey et Emmanuel Jarry, édité par Yves Clarisse"

    "

  39. Hold-up dit :

    1 / Pendant que certaines personnes Françaises pauvres revendent sur le trottoir de vieilles conserves pour pouvoir acheter des fruits à leur gosses...

    http://www.rue89.com/2009/07/13/je-vends-ces-conserves-pour-acheter-des-fruits-a-mes-gosses

    2 / Pendant que M.Berlusconi laisser crever son "bas peuple " et les sinistrés de L'Aquila...

    3 / Pendant que les "Caisses sont vides " mais que le pognon pousse chaque jour sur les arbres....

    Quel rapport me direz-vous ?

    Celui-ci :

    Madame Carla Bruni Sarkozy, NON ELUE PAR LE PEUPLE DE FRANCE vient de pomper les finances publiques Françaises pour la rénovation du dôme de l'église Santa Maria del Suffragio.... en ITALIE !

    3, 5 MILLIONS D'EUROS !

    http://www.rue89.com/2009/07/13/carla-sarkozy-a-laquila-genereuse-avec-largent-public

    Il est grand temps pour madame Sarkozy d'aller bosser en usine 7 jours sur 7 (Dimanche compris) pour apprendre la vraie valeur de l'argent.

    Les députés vont -ils encore fermer leur bouches sur cette nouvelle ineptie Sarkozienne ?
    La marionnette Silvio M.Berlusconi agitée par les diverses maffias du pays, milliardaire de son État et Président bouffon d'Italie ne peut -il pas mettre
    -LUI -la main à la patte plutôt que les Françaises et les Français ?

    De quel droit Madame Sarkozy jette t-elle l'argent public par les fenêtres en plein ravage néocapitaliste planétaire ? N'a t-elle pas un compte en banque bien garni à elle pour rénover les églises d'Italie ? Qu'en dit la représentation nationale ?

  40. jennifer dit :

    Extraits de l'article "Au Honduras : le piège de la médiation" d'Alvaro Montero Mejía"
    (...) Il est de notoriété publique que les Etats-Unis possèdent l'un des appareils de renseignement politique et militaire comptant parmi les plus sophistiqués du monde. Il est de notoriété publique que l'armée du Honduras respire par les narines de ses conseillers états-uniens. Depuis les années 80, l'armée hondurienne, dirigée par d'authentiques bouchers d'abattoirs, a été la structure première utilisée par Reagan et Bush pour soutenir les bases militaires de "la contra", en territoire hondurien et au nord du Nicaragua. Cette même armée a collaboré avec la CIA dans le va-et-vient et dans la vente de drogues qui a servi à financer la guerre sale contre le sandinisme. Si bien qu'il n'est pas une feuille de papier qui ne bouge au sein de l'armée hondurienne sans que les officiers du renseignement USA ne le sachent.

    (...)Il apparaît clairement que les forces continentales qui retirent un profit direct du coup militaire sont au nombre de deux : l'extrême droite, civile et militaire, des Etats-Unis; et la nouvelle oligarchie centre-américaine. Pour cette dernière, ce qui compte surtout, plus encore que sauver le Honduras "des griffes du chavisme", c'est garantir la continuité du gouvernement des frères Arias et celle du Costa Rica en tant que paradis financier, en tant qu'espace d'investissements qu'ils ont construit tout au long de ces dernières années.

    C'est ce qui explique pourquoi Madame Clinton, dans un acte évident d'astuce et de perfidie, retire la discussion sur le coup militaire de l'espace qui le condamnait depuis le début, l'OEA, éludant ainsi au passage l'engagement et l'attitude sans défaillance des gouvernements de l'Amérique latine. Ces gouvernements sont plus que prêts à faciliter une médiation, si tel était le cas, afin de garantir la préservation des droits civils et politiques du peuple hondurien, la solution pacifique de n'importe quel type de confrontation extrême, et surtout, la restitution, inconditionnelle, de Manuel Zelaya à sa responsabilité présidentielle.

    L'OEA est-elle ou non prête, en ce moment, à effectuer cette tâche ? La réponse est évidente: elle l'est. Pourquoi donc Óscar Arias apparaît-il sur scène ? Cette réponse aussi semble évidente. Cette proposition de Madame Clinton permet de faire d'une pierre plusieurs coups : elle atténue le qualificatif de l'usurpateur et nouveau satrape du Honduras, Roberto Micheletti, qui s'appelle maintenant "Président", ce qui prolonge indéfiniment la situation; elle donne aux forces oligarchiques du Honduras le temps d'articuler une récupération de son pouvoir de facto, social et politique, et de monter la structure des nouvelles "élections"; d'introduire le Président Zelaya dans une action de reconnaissance objective des putschistes; de transférer le théâtre du mouvement démocratique continental et de l'OEA, avec la participation des gouvernements démocratiques, vers le salon réduit et réducteur de la maison privée de Óscar Arias; de remettre à flot la figure de Óscar Arias, comme étant à nouveau le héros de la paix en Amérique centrale; de reléguer les forces qui s'opposent à sa personne et de garantir sa continuité indéfinie au Costa Rica.

    http://elpregondeldesierto.blogspot.com/2009/07/honduras-la-trampa-de-la-mediacion.html

  41. jennifer dit :

    J'apprends en lisant la presse latino qu'il y a un "Bloque Popular y Frente Nacional de Resistencia contra el Golpe de Estado" à savoir que le mouvement de masse qui s'est exprimé dans la rue les 2 dernières semaines ont formé "un bloc populaire et front national de résistance contre le coup d'Etat "et que la répression est en train de s'abattre de façon sélective sur ses dirigeants dont un vient d'être tué. Mais la répression est à la fois sélective et aussi tout azimuths en ce moment...

  42. Hold-up dit :

    Honduras : la politique à « deux voies » des États-Unis et du Canada
    par Arnold August

    "Pour mater les Honduriens, l’Empire anglo-saxon a recours à la méthode classique « du bon et du mauvais flic ». D’un côté, l’action secrète et le coup d’État militaire, de l’autre la diplomatie et les écrans de fumée.Les deux voies sont poursuivies simultanément et au besoin, les rôles sont répartis entre États-uniens et Canadiens. Cependant, observe Arnold August, la diplomatie ne vise pas ici à faire respecter le droit international, mais au contraire à le violer en douceur. "

    http://www.voltairenet.org/article161013.html

  43. Hold-up dit :

    El Frente Nacional Contra el Golpe de Estado en Honduras

    http://contraelgolpedeestadohn.blogspot.com/

  44. jennifer dit :

    Telesur et VTV (Venezolana de television) ont vu leurs journalistes arrêtés samedi soir au Honduras. Ils ont aussi été menacés et sommés de quitter le pays.

    Précisions: le dirigeant du bloc et front de résistance assassiné, l'a été par des inconnus qui sont venus le chercher samedi chez lui. Il s'appelait Roger Bados et avait 54 ans.

  45. Hold-up dit :

    El Frente Nacional Contra el Golpe de Estado en Honduras

    http://contraelgolpedeestadohn.blogspot.com/

    Resistencia hondureña se intensifica este viernes contra golpe de Estado

    http://www.vtv.gob.ve/noticias-internacionales/20367

  46. jennifer dit :

    Bonsoir Hold up
    Par rapport à l'article de voltaire.net, il me semble que cette politique à 2 voies est aussi ce qui est largement utilisé partout, démagogie oblige. Ainsi Sarkozy est le plus fort là-dedans.

  47. jennifer dit :

    Vraiment tu es formidable Hold up d'avoir trouvé ce lien du Frente contre le coup d'Etat! Je ne sais pas comment tu te débrouilles pour trouver toutes ces choses alors que si j'ai bien compris, en plus, no hablas el espanol

  48. Hold-up dit :

    @ Jennifer

    J'écoute.
    Je lis.
    Je cherche.
    Je vois.
    Je transmets.
    Tout est ouvert
    Rien n'est fermé
    Sans tes propres recherches
    Je n'aurais rien trouvé

  49. sophie dit :

    bonjour je regarde tous les jours les évenements du honduras un pays que j'aime profondement car j'ai de la chance d'avoir des amis honduriens qui vivent là-bas et de la chance d'y aller chaque année en vacance! c'est un peuple trés chaleureux et acceuillant! Je suis trés inquiette pour tous ses évenements qui se déroulent en ce moment et que les médias ne parlent presque pas! vive le honduras et j'apporte mon soutient!


Blog basé sur Wordpress © 2009/2015 INFO Service - V3 Archive