19juil 09
A 21 heures passées. J'augmente cette publication d'un chapitre, saisi à chaud, juste après le résultat de l'élection municipale partielle d'Aix.
Il est possible qu'il y ait encore quelques lecteurs pour ce blog. Je leur livre l'avant dernière note de la saison. En effet je sais qu'il faut entrer en congé comme on entre dans l'eau: doucement et avec des transitions. Je coupe donc les ponts avec méthode, point après point.
FRONT BLANC
Cette fois ci c’était le deuxième tour de l’élection municiale à Aix en Provence. C’est peu dire que du point de vue de quelqu’un de gauche, la confusion s’est accrue de plusieurs crans entre les deux tours. Car cette fois ci la liste PS Modem, augmentée au deuxième tour des Verts et Occitans, a reçu le soutien de la liste de droite dissidente. Ce renfort a été officiellement consacré par une conférence de presse commune entre quelqu’un qui se présentait comme « membre fondateur de l’UMP » et la tête de liste socialiste ! Sur place, mes amis de la liste unitaire « Aix à gauche », éliminés au premier tour avec 4,21 % des voix, ne se sont pas engagés au-delà d’une condamnation de la liste de droite sortante. On leur a reproché de ne pas appeler à voter ouvertement pour la liste conduite par le socialiste. Je demande comment ils auraient pu le faire ! Au nom de quoi auraient-ils pu se prononcer pour une liste PS-Modem soutenue par une dissidence de droite ? "Pour battre la droite", nous a-t-on rugi aux oreilles ! De quelle droite parle-t-on ? Qui est de droite et qui ne l’est pas dans cette histoire confuse ? Il y a une bonne droite et une mauvaise ? Pourquoi aurait-il fallu faire une exception nationale à notre refus de ce type d’alliance, ici, pour une partielle dans un quartier bourgeois de la côte ? Pour l’entendre ensuite cent fois citée comme juriprudence partout ailleurs en soutien à d’autres combines aussi calamaniteuses ? Pas question ! La prudente réserve de nos amis ici a été un honnête réflexe de précaution politique. Et un acte politique responsable si l’on tient compte du fait que l’évènement local de leur ralliement aurait été destructeur nationalement pour le rassemblement que nous construisons avec des précautions de chauffeur dans un camion chargé de nitroglycérine ! Bonne prudence ! D’autant que depuis le début de cette élection il y a manœuvre dans la manœuvre. De fait les socialistes locaux s’apprêtaient à faire de nouveau, comme aux précédente municipales, une liste de gauche "sans exclusive". Une réunion avait eu lieu pour cela autour de la tête de liste socialiste. Le rendez vous avait été pris pour que, une fois le vote de la section socialiste acquis, la répartition des sièges commence. C’est alors que le patron des socialistes des Bouches du Rhone entre en scène. C’est Jean Noël Guérini, le président du Conseil Général. On apprend dans « Le monde » qu’il considère ses camarades comme des gamins et que c‘est lui qui va faire siffler la fin de la récréation en les obligeant "à respecter le Parti et ma modeste personne". Tel quel. C’est donc lui qui annonce : puisque la ville compte plus de vingt mille habitant, selon les statuts du PS, la décision est de niveau national. On suppose que le bureau national du PS a donné son accord à l’alliance avec le Modem. Peut-être même la semaine où Martine Aubry nous écrivait pour nous proposer de fonder une "maison commune" de la gauche. C’est ça l’humour chez les importants ! En tous cas, à partir de là, toutes les décisions se sont prises au seul endroit qui contient un cerveau "au niveau national"…. dans le bureau du Président du Conseil Général des Bouches du Rhone. Dès lors plus question d’union des gauches sans exclusive. C’est l’alliance au Centre. Et quel centre! Le leader local s'était déjà présenté en 2001 sous le slogan "que la droite se lève!". Peu importe aux stratèges locaux du PS. Ici, en 2008, la liste d’union de la gauche avec les socialistes avait fait 29% et le MODEM a fait 20 %. L’addition semblait prometteuse. Donc, les alliés d’hier, PG, Communistes et ainsi de suite, ont été congédiés de fait puisque tous avaient annoncé la couleur d’entrée de jeu : pas d’alliance avec la droite quel que soit l’emballage ! Une liste a donc été montée à gauche PC-NPA-PG, avec une bonne tête de liste associative communiste. Le score de cette liste appelle reflexion, c’est certain. Aucune circonstance atténuante ne peut nous écarter du devoir de constater que nous n’avons pas convaincu d’être une alternative, même si cette expression dans une ville comme Aix contient une singularité presque humoristique que tout le monde comprend bien. Sans doute les électeurs de gauche aussi l’ont-ils compris car ils ne nous ont pas investi de la mission qu’un bon score aurait signifié . C’est ce point qu’il va falloir étudier et dont il va falloir tirer des leçons notamment en vue des régionales. Pour autant pas question de suivre le commentaire catastrophiste du choniqueur de "Marianne 2" lorsqu'il parle de "l'effondrement du Front de gauche" pour parler de notre recul de deux points alors que nous conservons le même nombre de voix qu'aux élections européennes. Précisons d'ailleurs que jamais le nom de "Front de Gauche " n'eu le droit d'être cité sur le matériel de campagne en raison de l'opposition absolue du NPA! Si notre tassement est un "effondrement", comment faudrait-il commenter le résultat des Verts qui perdent dix points et la moitié de leur pourcentage? Justement "Marianne 2 n'en souffle mot"… Reste, au final que je n’ai aucun regrets concernant le choix de nos amis localement. Le total PS/Modem est tombé à 33 % au lieu des 49 % attendus. Et au deuxième tour, si nous avions cédés aux pressions, notre appel aurait valu soutien à la méthode de l’assemblage hétéroclite de tout et n’importe qui. En fait la stratégie du Président du Conseil Général, Jean Noel Guérini, n’est pas seulement celle de l’alliance au centre. Il s’agit aussi d’enfermer de nouveau, tout le champ politique de gauche dans les machoires du piège du vote dit "utile" en contraignant chacun à cautionner sa stratégie d’alliance. Car si on vote au deuxième tour pour une liste avec le Modem et la droite, pourquoi ne pas avoir fait cause commune dès le premier tour ? Ce plan a été appliqué avec une énergie sans faille. A Aix nous avons eu droit à toutes les pressions que ce dispositif demande. Avant le premier tour, sur la base d’un sondage incroyablement flatteur pour nous, ce furent des mises en garde socialistes contre le fait que si notre liste, « Aix à Gauche » parvenait à dix pour cent des suffrages nous nous maintiendrions contre « la liste de gauche ». Puis entre les deux tours ce fut une véritable campagne de harcèlements pour que nous fassions un appel à soutien. Pour tous il était clair que si nous le faisions cela aurait été de notre part, purement et simplement, un reniement. Il aurait été d’autant plus spectaculaire qu e la liste de droite dissidente a elle-même rejoint l’attelage mené par les socialistes. Jean-Noel Guerini, le président socialiste du Conseil général est homme intelligent, un stratège bon calculateur. Son but n’est pas réduit à l’élection aixoise. Il veut faire la démonstration d’une méthode globale : valider un système d’alliance majoritaire, domestiquer l’autre gauche ou l’éjecter du tableau soit qu’elle se renie soit qu’elle disparaisse du film. Rien de tout cela ne peut conduire à autre chose qu’à des désastres pour le présent et pour le futur. Au présent parce que ces combines sans principes ne rassemblent pas de majorité. Ainsi en a-t-il été avec l’échec du deuxième tour dimanche soir..Pour le futur car chacun vit dorénavant avec les contusions que l’opération pour nous tordre le bras a laissé, localement et nationalement !
AU MARTYR INCONNU
A tout hasard, je poursuis mon petit reportage d’entrée en fonction au parlement européen. Le matin du seize juillet a été la séance de mise en place des commissions. Auparavant une plénière s’est tenue. Le président est entré dans l’hémicycle au milieu de l’habituel tumulte des allées et venues et du brouhaha des discussions des députés. Personne ne s’est levé à l’annonce de son entrée comme on le fait chez nous et aucune activité ne s'est interrompue dans cette agora. Moi je me suis levé par habitude et je suis resté debout, mais je bavardais activement avec mon voisin Jacky Hénin. Je n’ai pas mis de cravate aujourd'hui. Ici ce n’est pas obligatoire. Jacky non plus mais ça ne lui fait ni froid tandisque moi ça me rend nerveux. Ici, Hénin, c’est celui qui m’aide en tout et pour tout, avec un esprit de camaraderie sans façon, qui est un vrai bonheur dans ce lieu auquel je ne connais rien. Je sais seulement que le parlementaire qui ne réagit pas vite au début sur toutes les questions d’intendance est ensuite longuement bizuté par tous les malins qui connaissent les raccourcis dans les circuits d’une assemblée. Je ne sors pas de l’œuf à ce sujet. Donc je me préoccupe de bureau, d’étage, de taxis et d’hébergement car mon assistante commence dans le métier et elle n’a pas encore l’inflexible âpreté des vieilles troupes aguerries qui m’entourent à Paris. Je suis fauché en peine discussion sur les mutuelles complémentaires. Car soudain tout le monde est debout et je vois bien qu’on observe une minute de silence. Mes voisins s’interrogent pour savoir à quel propos. Je ne peux les aider et je me contente de me taire comme tout le monde, debout dans une pause de respect. Je saurais ensuite qu’il s’agit de cette militante des droits de l’homme en Tchétchénie. J’aurais du m’en douter. Ca ne pouvait pas être pour les jeunes gens assassinés par les militaires honduriens. Les bons martyrs ici sont les martyrs utiles à la propagande atlantiste. Notez que je ne dis rien contre cette malheureuse femme puisque je ne sais rien d’elle. Mes voisins non plus. Personne n’a pu m’en dire un mot. Ce que j’en sais depuis, je l’ai lu dans le journal où je l’ai recherché car j’étais curieux de savoir et aussi un peu confus.
ENTREGENS
J’ai beaucoup croisé mes camarades du PS français. Plusieurs d’entre eux m’ont parlé amicalement et la conversation a eu ce tour si plaisant et humoristique qui est souvent possible avec des socialistes quand ils font une pause dans les méchancetés qu’ils disent sans trêve les uns à propos des autres. D’aucuns sont passés au large et ils ont bien fait car je sais de quels noirs bureaucrates il s’agit. J’ai lu dans le journal de référence que je tétanisais les uns et les autres en raison de la surveillance morale que j’exercerai sur eux. Si c’est vrai ça me réjouis. Ma surveillance ne peut pas leur faire de mal. Et ça peut même les encourager à être plus intransigeant avec le paquet de social capitulards qui infeste le groupe dont il sont membres. Car la vérité c’est bien que le sort du PS ne m’est pas du tout indifférent. Et celui de beaucoup de socialistes en particulier également. Si je sers de surmoi à quelques uns d’entre eux, tant mieux. Hier ca me faisait pitié pour beaucoup d’entre eux de les voir cloués au sol avec ce vote pour ce président polonais de droite alors que je connais leurs convictions personnelles. Si profondes que soit mes divergences avec le PS social démocratisé, je n’oublie aucun des hommes et des femmes qui composent ce parti à tous les niveaux et dont je sais qu’ils restent du bon côté même si leur pleutrerie les empêche de l’assumer. Et je dois dire que j’ai été très heureux d’apprendre la condamnation radicale que les deux députés emmanuelistes ont prononcé non seulement contre le choix du PSE de soutenir le polonais de droite mais aussi de l’abstention de leurs autres collègues socialistes français qui se sont contenté en effet de sz défiler. Au moins ces deux là ont courageusement assumé publiquement de voter pour notre candidate, Britt Svenson. En fait je sais bien que plusieurs autres en ont fait autant. Ils m’en ont parlé. Mais ils n’ont rien dit publiquement. Je ne les dénoncerai donc pas à Martine panpancucul ! Quoiqu’il en soit le bilan est consternant pour les socialistes français. Leur groupe a changé de nom contre leur avis. Il a été décidé sans eux de soutenir un président de droite. Une partie d’entre eux a suivi la consigne, l’autre s’est abstenu et la dernière part a voté avec la GUE ! J’ai beau ne plus être de la maison, ça me tord les boyaux de les voir dans cet état ! Mais tout n’est pas triste ici. Le plus drôle de cette matinée fut de saluer de nouveau madame Rachida Dati. Je la trouve fascinante pour l’énergie qu’elle dégage et qui la fait repérer plusieurs mètres avant qu’on la croise. Hier, une discussion courtoise avec elle au milieu du couloir de l’hémicycle, dans le bazar général m’a fait rater le premier vote pour le vice présidents. Tel quel. Ca ne m’a pas privé de grand-chose car je n’avais pas l’intention de participer a un vote qui prive mon groupe, la GUE, de toute représentation. N’empêche que dans la conversation j’en ai surtout pris pour mon grade car madame Dati a la dent dure contre la gauche. Selon elle le fait que la gauche ne fasse rien de bon alors qu’elle a « un boulevard » (sic) devant elle prouve son épuisement « intellectuel ». Je résume, bien sur. Mais reconnaissons que ce n’est pas facile à balayer d’un revers de main. Bon. Ce matin du 16 juillet, après la brève séance de plénière, la minute de silence recueilli au martyr inconnu et le vote par acclamation à propos du nombre de membre des commissions, il a bien fallu aller travailler sérieusement.
ON S’ORGANISE
Le rendez vous suivant était fixé au diable des sous pente. C’est là qu’avait lieu la réunion de la composante GUE avant la réunion de la commission des affaires étrangères. Les camarades ont confirmé ma candidature comme vice président de la commission des affaires étrangères. Et on a élu Willy Meyer comme coordinateur de notre composante. Willy est un communiste espagnol tranquille et aimable. Habitué à chasser seul faute de pouvoir trouver comparses, Willy est cependant très avenant et promet de jouer très collectif, ce qui peut aussi être pris comme une menace vu les agendas personnels de tout un chacun ici… Autant dire qu’il va devoir pratiquer contraint et forcé une large autonomie. C’est aussi le plus ancien dans le grade le plus élevé de notre composante ce qui lui donne une expérience dont aucun de nous ne dispose. Willy, donc, est espagnol. Pour moi c’est un enchantement. Car mes premières discussion en anglais avec les autres ont été calamiteuses, non seulement de mon fait mais aussi de celui de mes interlocuteurs qui sont tout aussi empotés que moi dans cette langue. Ce que nous parlons est un baragouin caricatural qui ne permet pas d’aller au delà du niveau d’information que doit échanger une bande de primates à propos de la localisation d’une friandise. Parler en espagnol est au contraire un plaisir dont j’abuse presque depuis quelques jours. Je parle espagnol comme langue ordinaire le plus clair du temps avec mon assistante européenne, Céline Ménesses. Et hier matin j’ai commencé la journée de boulot dans cette langue avec Ollanta Humala, le président du Parti National du Pérou. C’est le moment de parler de lui. Je reviendrai au parlement européen ensuite.
OLLANTA HUMALA
Evidemment Olanta Humala m’attendait à une porte de la gare en descendant du train de Paris et moi j’étais à l’autre porte. En allongeant le pas pour le rejoindre, je l’ai repéré de loin. Il se tient droit comme une équerre, costume sombre, cravate rouge. Ses yeux noirs lancent un de ces regards puissant que je connais si bien sur le visage d’un amérindien. Ollanta est un militaire de carrière. Il a fait de la prison pour avoir participé à un soulèvement contre le président hyper corrompu Fujimori. Amnistié à la chute de ce dernier, il a été conseiller militaire du Pérou à Paris. Il nous connait. Bien, je crois. J’ai aimé parler avec lui pendant cette demie heure qui précédait notre trajet jusqu’au parlement européen. Ses raisonnements sont clairement énoncés, sa parole est directe, comme son regard qui ne me quitte pas des yeux pendant qu’il m’explique ce qu’il a prévu de me dire pour présenter sa démarche. Je vois qu’il est préoccupé de se définir. Il sait que la gauche européenne est perplexe à son sujet. J’ai écouté avec une intensité exactement parallèle. Je pense honnêtement que c’est lui qui crée cette ambiance par son implication dans le propos, le timbre de sa voix et cette façon intense de regarder. À la précédente élection Humala est arrivé quatre cent mille voix derrière le candidat commun des socialistes et de la droite qui s’était unis au deuxième tour pour lui faire échec. Précisons qu’un million et demi de bulletins de vote avaient été annulés. Le vainqueur de cette élection à l’arraché est un voyou de haut vol, Alan Garcia, chef de l’APRA, le parti socialiste du coin. Il a déjà été président de son pays. Sa mandature s’est achevée par sa fuite sur les toits de Lima. Les gens qu’il avait ruinés le pourchassait pour le pendre. Aujourd’hui donc Ollanta Humala est la seule opposition digne et crédible au régime pourri qui gouverne le Pérou. Corrompu jusqu’à la moelle, bradeur de son pays au nom des vertus du libre marché machin chose bla bla, Alan Garcia a fait tuer une centaine d’indiens récemment. La moitié de conflits de son pays sont des conflits socio-écologiques qui opposent des paysans aux multinationales à qui Alan Garcia brade les ressources du pays. Dans ce contexte, on ne peut pas se contenter de discourir sur ce que l’on préfèrerait que soit Ollanta Humala. Il est surtout temps de comprendre ce qu’il est vraiment et de commencer par là pour savoir comment travailler avec lui.
PFFFF ! ENCORE L’AMERIQUE LATINE ? PFFFF !
Mais pourquoi tant parler d’Amérique latine ? N’y-a-t-il rien d’autre au monde, me reprochent même certains de mes proches ? Bien sur, il y a beaucoup d’autres choses à observer utilement dans le monde ! Bien des pays connaissent en ce moment des évolutions décisives pour l’avenir de l’humanité. Nombre me passionnent d’ailleurs beaucoup et je les suis avec constance. Mais l’Amérique latine est le continent politique miroir de l’Europe du sud. Si cette idée intéresse mon lecteur, il se reportera à un article que j’ai écrit à ce sujet dans la revue « Pour La République Sociale », présent dans les archives de ce blog, traduit en espagnol et intitulé « Leçons d’Amérique latine ». Je veux souligner ici que le processus des révolutions démocratiques qui s’y déroulent est l’unique processus de ruptures avec la mondialisation libérale qui soit en cours à notre époque. Le dire ce n’est rien idéaliser. Et ce n’est pas s’illusionner non plus avec je ne sais quel modèle. Mais je recommande de ne pas se laisser intimider par ceux qui sont prompt à montrer du doigt notre prétendu suivisme et toute idéalisation de gauche en général. On sait trop ce qui les fascine, eux de leur côté et quelle absence d’esprit critique est le leur sitôt qu’il s’agit de l’ordre établi.
LA VAGUE DURE
Actuellement la vague démocratique aux Amériques n’a pas reflué. Je pense même que l’élection d’Obama, dont je connais parfaitement la limite réelle, participe de ce moment général. Pour autant il est certain que le processus n’est pas univoque, d’une pièce, sans nuances internes. Et par-dessus tout, les conditions politiques nationales spécifiques sont déterminantes. Il est aussi absurde de parler d’Amérique latine en général que cela le serait de parler de la même façon de l’Europe même si l’hispanité et l’indigénité fournissent des trames communes aux Amériques bien plus puissantes que celle qui réunit des danois et des italiens en Europe, nonobstant leur commune présence dans l’hémicycle où je me trouve aussi. Ollanta Humala est mal signalé par de nombreux camarades qui ont du mal à le situer politiquement par rapport à l’idée qu’ils se font de la gauche. Humala est indigéniste et nationaliste. Ce nationalisme laisse perplexe de nombreux observateurs de gauche. De plus dans le contexte de l’histoire péruvienne, le nationalisme révolutionnaire a connu des précédents très discutables. Lui-même, Ollanta Humala, s’empresse de dire que ce nationalisme n’a rien à voir avec celui d’Europe qu’il dénonce comme belliciste et meurtrier en se référant à la seconde guerre mondiale et à la Shoa. Il dit que la contradiction principale de notre époque est entre la mondialisation, assimilable à un pur procèss de privatisation globale du monde, et l’affirmation de l’existence de l’Etat qui se confond avec la Nation. Selon lui, son nationalisme est intégrateur des communautés et des catégories qui compose l’ensemble péruvien et il est le seul vecteur possible de cette intégration. Pour ma part je crois que je comprends ce qu’il veut dire et j’ai tendance à lui faire non seulement crédit de sa bonne foi mais à y reconnaitre des éléments de ma propre manière de voir les problèmes, moyennant les différences fondamentales qui séparent ici, en France et en Europe, l’idée de Nation et celle de République avec laquelle se confond mon engagement philosophique et politique. Je n’exprime ici qu’un point de vue strictement personnel, je m’empresse de le rappeler, car nombre de mes proches sont beaucoup moins allant s’agissant d’Ollanta Humala. Ils me conseillent d’observer une distance constante, ni trop courte ni trop longue, par précaution.
ACTIONS ET PRECAUTIONS
Mais moi je ne sais pas comment faire de la politique avec des précautions de cette sorte. Je souhaite que Ollanta Humala batte Alan Garcia et les autres bandits à la prochaine présidentielle et, si je peux l’aider, je le ferai. La politique c’est aussi, pour finir, de l’action. Et l’action est toujours manichéenne, en noir et blanc, coincée entre ce qui est fait et ce qui n’est pas fait. Cette propriété rustique de l’action est précisément la raison pour laquelle nous devons prendre garde de ne pas raisonner en noir et blanc mais de bien examiner toute la palette des couleurs et des possibles. L’ouverture de la pensée, le temps de la réflexion approfondie et argumentée sont une exigence d’autant plus impérieuse qu’ensuite il faut agir. Car l’acte qu’on posera ensuite, lui, sera marqué au sceau du binaire et assez nécessairement irréversible. J’ai remarqué que les gens qui se piquent de subtilité dans l’action sont en général peu exigeant dans leur réflexion préalable. Pour eux, souvent tout se vaut. Ils idéalisent leurs atermoiements comme une forme de sagesse alors qu’ils expriment souvent une impuissance de la pensée à conclure et un embarras puéril à assumer les conflits. Si bien qu’ils m’ont souvent paru surtout préoccupés de ménager leurs arrières au détriment de ceux qui les suivent en croyant aller dans une direction tandis que l’inverse était aussi prévu par les malins et les dandies de la politique.
LE FRONT ROUGE
Ollanta Humala a été reçu par une délégation du groupe GUE. Une réunion étrange car elle avait lieu dans une salle à laquelle on accédait par un couloir encombré d’échafaudages montés bien bas mais garnis de bandes d’auto collant rouge et blanc en dépit desquels toute personne de plus d’un mètre soixante dix se heurte quand même le front. On reconnaissait donc ensuite une bonne partie de notre délégation a son front rouge. Le lendemain, quand je suis allé à la réunion solennelle de la Commission des affaires étrangères, j’ai repéré une série de gens qui avaient une barre rouge sur le front. Je me suis dit que la salle de réunion d’hier a servi depuis à d’autres et pour la première fois depuis que je suis ici je me suis dit que je devenais familier des lieux au point de savoir pourquoi des gens se frottent le front. Cette commission des affaires étrangères est censée être la plus prestigieuse de notre assemblée. Je suis prêt à le croire puisque j’en suis membre ! On élit aux postes de commande « par acclamation », selon l’expression consacrée. C'est-à-dire qu’on ne vote pas. Les noms des impétrants sont annoncés et présentés par un membre du groupe politique concerné. Personne n’a été mis en cause. Sauf le premier vice président. Plusieurs groupes ont dit qu’ils déploraient de voir élu un « euro sceptique ». Je suppose que cela doit vouloir dire un gros nationaliste en béton armé comme il y en a plus d’un ici à côté desquels je fais figure d’euro-pétaradant ! Comme ces commentaires acerbes ont un peu chauffé les oreilles d’un groupe de quatre députés assis en haut à droite du président ceux là ont fait savoir que tout le monde devait être représenté et que ca commençait à bien faire avec les gens qui voudraient normaliser les points de vue. J’ignore absolument qui sont ces gens. Ma voisine ne savait rien non plus à leur sujet. Et comme je n’ai pas eu le temps de repérer qui parlait contre le premier vice président tout ceci reste totalement opaque pour moi. Mais je me promets d’aller aux nouvelles dès que possible auprès d’un connaisseur. En tous cas personne n’a fait de remarque sur mon nom. Pas davantage sur celui de Dominique Baudis qui a été élu juste avant moi au poste de vice président. Dans ces conditions, le grand sud ouest français a deux vice-présidents dans la Commission des affaires étrangères du Parlement européen. Ce qui est très bon pour notre prestige ! Ce qui est moins bon pour le prestige de tout le monde, dans ce cénacle, c’est qu’il n’y a pas une seule femme au bureau de cette commission ! C’est ce qu’à fait remarquer une femme députée aux applaudissements hypocrites de toute la salle, juste avant de s’entendre dire que son groupe n’avait qu’à en proposer une. Ainsi va un monde dont on pourrait écrire chaque répartie sous toutes les latitudes.
RETOUR A LA CASE DEPART
En rentrant chez moi, la clef que j’avais laissé dans la boite aux lettres ne s’y trouvait plus et la porte de la boite aux lettres non plus. Dans l’appartement la télé est partie en vacances sans moi ainsi que deux téléphones portables désactivés. Et une boite de pilules aux armes du Sénat ainsi que les trois gélules de ginseng qu’elle contenait. Comme il me restait une journée avant de partir en vacances le remplacement de la serrure quatre points de ma porte et les formalités de police ne m’ont pas tout manger mon temps. Puis enfin, ce sera sans doute la pause, à moins d’un évènement qui serait en train de mijoter en ce moment. Sitôt au calme, je vais faire défiler, au gré des siestes, le film de cette saison de grand galop. Mais je suis à cette heure le cheval fourbu de cette chevauchée. Quand je suis monté dans le train TGV qui m’a conduit jusqu'à ma villégiature il y avait déjà une grosse demie heure retard. Renseignement pris «c’est tout le temps comme ça » d’après une personne en uniforme postée sur le quai dont j’ignore la fonction en dehors de celle de faire des commentaires désabusés. Dans le train une annonce faites avec un splendide accent nous a prévenu « notre treïn ora vïntesette minuteu de reutârd et cïnquanteu quatreu segondeu ! ». Tout le monde a ri dans le wagon et j’ai cru que c’était à cause de l’accent. Puis j’ai pensé que c’était à cause de la précision sur les secondes. Mais finalement j’ai appris que c’était à cause de l’arnaque et du foutage de gueule de la SNCF. Car à partir d’une demie heure de retard la compagnie doit commencer les remboursements. Personne ne prend au sérieux de tels arnaqueurs et ça fait rire tout le monde de voir leur application dans l’art de faire semblant que les gens vont les croire en raison de leurs précisions bidons. J’ai le moral dans les chaussettes de voir mon pays se diluer de cette façon sous la houlette des marioles pédants et jargonnant des « services clientèles », « hot-line » et autres attrape-gogos sans visage de la bureaucratie kafkaïenne du privé et de leurs singes savant qui attendent leur tour dans les dernières entreprises nationales qui jusque là fonctionnaient très bien.
http://www.youtube.com/watch?v=NvI9JDNtf-w
On a retrouvé le corps d'un jeune hondurien assassiné et portant des traces de tortures auprès de la frontière hondurienne où il manifestait pour le retour de Zelay
Par ailleurs le député hondurien, César Ham qui reste dans la clandestinité (dans les montagnes honduriennes) a déclaré que le peuple hondurien est prêt à aller chercher Zelaya à la frontière et à le ramener à Tegucigalpa.
"Tout le peuple hondurien depuis jeudi dernier se déplace vers la zone frontière du Nicaragua pour aller chercher et ramener dans ses propres mains le président Zelaya"
"La répression augmente chaque jour", a-t-il ajouté. Deux dirigeants populaires arrêtés vendredi par la police ont été assassinés. Pourtant le peuple hondurien reste dans la rue.
C'est une dictature qui est "totalement désespérée qui veut assassiner les dirigeants et leaders du peuple hondurien, mais elle est désespérée parce qu'elle est en train de vivre ses derniers jours. C'est pourquoi c'est maintenant que nous avons besoin que le peuple continue à donner le maximum d'efforts dans la rue pour en finir avec cette dictature et ramener la démocratie dans notre pays"
http://www.rnv.gov.ve/noticias/?act=ST&f=41&t=103513
Deux poids, deux mesures: Alors que Hillary Clinton critique Zelaya (qualifiant "d'imprudente" et de provocatrice sa démarche de Zelaya de franchir la frontière de quelques mètres), et qu'elle y oppose sa démarche "pacifique" du dialogue et des pourparlers avec la dictature, force est de constater que la violence est déjà là du côté des pustchistes qui assassinent les dirigeants sociaux, et font des violations incessantes des droits de l'homme.
On voit bien que ce qui se passe au Honduras est une offensive contre les chemins progressistes pris par la majorité des pays de l'Amérique latine et en particulier contre Chavez qui est directement visé.
Ainsi manif hier dans la capitale du Honduras des partisans de la dictature qui a certes fait un flop (8 000), composée des gens des classes moyennes et supérieures, mais qui avait des panneaux anti Chavez.
De même, le secrétaire d'Etat des USA, Philip Crowley explique que voilà ce qui arrive (au Honduras) quand on choisit de suivre le chemin de Chavez.
@ Hold-Up
A propos de la taxe carbone :
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/rocard-est-il-devenu-fou-59258
Bonjour, les ricains avec leurs pattes sales ou leurs sales pattes pourrissent tous ce qu'ils touchent, avec la finance internazionale, comment vont-ils s'y prendre pour pourrir la Chine, dit Communiste ?, pour la coloniser au profit
des financiers !
Rosay à +
@ Hold-Up
A propos du film Zéro, cette réfutation plutôt convaincante sur Conspiracy Watch :
http://www.reichstadt.info/complotisme/La-version-francaise-de-Zerobubbole-enfin-disponible_a356.html
(pdf à télécharger)
L'autre point de vue (la "contre théorie" - je trouve décidément ce terme assez juste) exprimé d'une façon originale par le sociologue belge Jean-Claude Paye, avec une approche juridique :
http://www.dailymotion.com/video/x5fxz7_la-fin-de-lyetat-de-droit-jc-paye_news
"Les Américains ne cherchent pas être crus, ils cherchent à ce qu'on fasse semblant de les croire". (c'est vers la 82ème minute)
Celui qui me navre, c'est Thierry Meyssan, avec sa conception décidément très bizarre du journalisme (voir son article hallucinant sur Sarko et la CIA). Dommage que beaucoup de partisans de la contre théorie aient tendance à s'agglutiner autour de ce personnage douteux.
Sinon j'aime bien cette réflexion de Taguieff : "Il est bon de douter, à condition d’être capable de douter aussi de ses doutes."
Et je rappelle le point de vue stimulant de Chomsky sur le sujet :
"Pourquoi ce débat autour du 11 septembre est-il si bien toléré? Je soupçonne le pouvoir de le voir d’un bon oeil. Il capte énormément d’énergies et les détourne des véritables crimes de l’administration, infiniment plus graves. (…) Pensons à l’invasion de l’Irak, ou au Liban. Ou à ce qu’ils font subir à la population ouvrière des Etats-Unis. (…) Ils commettent des crimes réels, qui suscitent très peu de protestations. Une des raisons - pas la seule, bien entendu-, c’est qu’on dépense énormément d’énergie militante potentielle dans ces polémiques autour du 11 septembre. Du point de vue des gouvernants, c’est excellent."
D'après le réseau Voltaire, la position de Chomsky aurait légèrement évolué depuis, mais je n'ai pas (encore) trouvé de confirmation.
A part ça, Hold-Up, il faut que je te dénonce à Philippe Val, ça va sûrement l'inspirer pour une future chronique sur le thème : "des négationnistes en liberté sur le blog du stalinien Mélenchon".
@ Hold-Up
Au fait je connaissais déjà ce film d'Alex Jones. Ce mec est tout sauf de gauche mais ce n'est sûrement pas une raison suffisante pour jeter aux orties tout son travail. Moi qui m'intéresse de très près, en ce moment, à la réforme monétaire et fiscale dite "Allais" (proposée par Maurice Allais dans son bouquin "La crise mondiale aujourd'hui"), je suis le premier à dire que le sectarisme partisan est une grave erreur intellectuelle.
Mon point de vue sur les contre théories : il ne faut ni les tenir pour acquises, ni les rejeter systématiquement à coup d'accusations souvent absurdes et infamantes (négationnisme et antisémitisme en particulier). Même à Thierry Meyssan, que je n'apprécie guère, je ne ferais sûrement pas de tel procès en sorcellerie.
En bref : tant qu'on me parle de "banquiers" ou de "banquiers internationaux", je peux suivre - sans cesser toutefois de douter, bien sûr. Mais si on me parle de "banquiers juifs", là je passe mon chemin illico.
En tout cas on doit dénoncer les sophismes du type :
"Les contre-théories sur le 11 septembre sont populaires chez les antisémites, donc tous ceux qui défendent des-contre théories sur le 11 septembre sont antisémites".
Ou encore :
"Les antisémites sont antisionistes, donc tout antisioniste est antisémite" (voir l'inénarrable Philippe Val)
Quant à Dieudonné (je préfère en dire un mot pour clarifier les choses), il s'est rangé clairement du côté des antisémites depuis son ignoble spectacle avec Faurisson en guest-star ; la preuve c'est qu'il est devenu aussi drôle qu'une porte de prison. Et de mon point de vue, le seul fait de présenter une liste "antisioniste" à des élections européennes est le signe d'une obsession antisémite caractérisée.
Selon "Antiwar", un sondage daté du 23 juillet 09 aurait démontré qu'une large majorité d'Etasuniens seraient maintenant opposés aux DEUX guerres.
http://news.antiwar.com/2009/07/23/poll-majority-in-us-oppose-both-wars/
Contre la guerre en Irak : 63%
Contre la guerre en Afghanistan :: 53 %
Deux tiers des républicains continuent à soutenir les deux guerres, contre 10 % des démocrates.
Le nombre croissant de soldats américains et britanniques sont pour quelque chose dans ce revirement. Et le relatif insuccès de la formidable offensive alliée du début juillet a apporté quelques déceptions. Les Pays-Bas annoncent leur intention de se retirer de cette guerre dès la fin de l'année prochaine.
La position de l’Allemagne : est-ce une guerre ou non ?
Trois soldats allemands ont été tués cette semaine et 4 nécessitent un traitement psychologique. Les talibans mènent des attaques harcelantes, ininterrompues, qui déboussolent les troupes non convaincues de la justesse de leur mission.
Se rappeler le Viet-Nam
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Si l’Amérique n’arrive plus à faire l’ordre américain, elle fera le désordre (Jacques Sapir)
POLITIQUES 26/07/2009 À 15H06
Nicolas Sarkozy hospitalisé
Le président de la République, 54 ans, a été victime d'un malaise alors qu'il faisait du sport ce dimanche matin. Selon une bonne source, il aurait été admis à l'hôpital militaire du Val-de-Grâce, à Paris.
Petit coucou du secteur du Cap Nègre. Soleil depuis 3 semaines, et longueur des yachts toujours proportionnelle aux nombres de plans "sociaux" des propriétaires.
J'ai vu qu'EDF et autres gavés du capitalisme ("l'énergie est notre avenir, économisons la toussa") ont porté plainte contre un gars qui vendait un boitier économiseur d'énergie. Ils veulent une taxe de 80 de l'énergie non consommée... Qu'en pense Martine Billard ?
Joe Liqueur
J'ai écouté tous les morceaux dans le site de Renève, ça vaut la peine de s'arrêter mais tous ne sont pas de lui...
A force de laisser les choses se sédimenter, je commence à comprendre pourquoi ça me gêne la consigne de vote au 2 ème tour à Aix.
Une fois n'est pas coutume, je vais m'autocritiquer:
J'ai écrit au post 12:
"Il me semble que les électeurs, entre une vraie droite qui s’assume et une fausse gauche qui voudrait être de droite, ont choisi de voter vraiment à droite. Ils préfèrent l’authentique à la copie.
Le PS a beau essayé de se raccrocher à n’importe quel parti de droite, leur chute semble être inéluctable. Ils ne comprennent pas que c’est leur tournant à droite qui donne le tournis aux électeurs et les éloignent de lui.
J’imagine que si au 2 ème tour il y avait eu vraiment eu que la gauche, cela aurait tirer leur discours vers la gauche et l’aurait bien différencié de la droite."
Je ne remets pas en cause la critique justifiée et virulente qu'il faut faire du PS, mais ce n'est pas vrai qu'un candidat du PS (même soutenu par le Modem) c'est la même chose qu'une candidate de l'UMP. Le candidat présenté par la liste modem-PS-Verts n'était pas du modem et ça fait une grande différence. Bien sûr que je suis contre ce type d'alliance et qu'il faut se battre contre et discuter sur le fond politique: mettre en avant une vraie politique de gauche.
Mais dire qu'un candidat PS et un candidat de l'UMP c'est pareil, je n'arrive pas à franchir ce pas, et ce aussi pourri que soit le PS. J'espère que l'accord avec le NPA pour les régionales ne nous est pas monté à la tête.
Je ne connais pas le film mais la chanson et la voix sont d'une grande beauté
http://www.youtube.com/watch?v=FxvPx3pcbtw&feature=related
Jennifer, ne te prends pas la tête avec ces histoires. C'est vrai, il y a une différence entre un UMP et UN PS L'UMP on connait, on sait les situer,; Libéralisme, politique de classe favorisée... tandisque le candidat PS on ne sait jamais " où " il est.
A Aix, tout a été fait pour que Mme joissain soit élue. En échange de quoi ?!
Voir du côté de Jean-Noël Guérini. Les régionales peut-être... Il se verrait bien peut-être à la place de Vauzelle. Il ne faut pas oublier que bientôt les régions vont coiffer les départements. Mais JN Guérini est très mal conseillé dans ses alliances électorales, sinon il aurait gagné la Mairie de Marseille Haut la main.
je vous propose cette vidéo, non pour la marche qui est finie, mais pour voir une fois encore Georges Frêche à l'oeuvre, dans toute sa splendeur!
http://www.dailymotion.com/relevance/search/%E2%80%9CMarche+contre+l%E2%80%99Apartheid+en+Palestine/video/x9jnnh_la-marche-contre-lapartheid-en-pale_news
Alors, je me suis mal exprimée, d'après ta réponse, Abel. Mon questionnement concerne la consigne de vote donnée au deuxième tour par le PG, mon parti. Finalement je pense que appeler à voter contre la droite, la position du PCF était plus correcte que ne rien appeler du tout, comme si c'était bonnet blanc et blanc bonnet.
Près de 18 % de chômeurs dans les Zones urbaines sensibles (Zus). Un taux deux fois plus important que dans le reste du territoire.
http://www.inegalites.fr/spip.php?article312
Bonsoir à tous,
À Aix-en-Provence, le PS s'est perdu au centre
Le PS espérait ravir la mairie à l'UMP à l'occasion des municipales partielles en s'alliant au Modem et en se séparant de ses partenaires de gauche. C'est raté.
Cent quatre-vingt-sept voix sur plus de 40 000 votes exprimés. C'est l'écart de voix ultramince qui a permit à l'UMP de conserver la municipalité d'Aix-en-Provence à l'issue du second tour de la municipale partielle du 19 juillet. Maryse Joissains restera donc maire, après l'invalidation du scrutin de 2008 par le Conseil d'État. Le recours avait été déposé par le candidat divers droite, qui fut également adjoint de Maryse Joissains, avant de rejoindre la liste du Modem. Déjà, ne 2008, l'écart entre la liste de la maire sortante et celle du candidat socialiste, Alexandre Medvedowsky, avait été très faible : respectivement 44,2 % contre 42,9 %, alors que la liste du Modem de François-Xavier de Peretti atteignait les 12,7 %. Le Conseil d'État, en annulant cette élection, avait reconnu le climat pourri et les tracts anonymes diffamatoires qui avaient marqué l'entre-deux tours d'un scrutin incertain.
Un peu plus d'un an plus tard, si le climat n'a gère été plus républicain entre les deux adversaires, la configuration politique avait quelque peu changé. À la tête d'une liste d'union de la gauche en 2008, Alexandre Medvedowsky, avec la bénédiction de la fédération du PS, avait complètement changé de stratégie. Sans doute alléché par les 12,7 % de François-Xavier de Perretti, le candidat socialiste s'est complètement recentré, se débarrassant de ses anciens partenaires de gauche pour fusionner avec le Modem. Les Verts, eux certainement dopés par le score d'Europe Écologie à l'élection européenne du 7 juin, partaient en solo, rajoutant une corde « occitaniste »en la personne de leur tête de liste, Hervé Guerrera, membre du Parti occitan. Le PCF, le PG et le NPA ont, de leur côté, monté une liste dans une ville où le Front de gauche avait atteint 4,76 % le 7 juin et le NPA 3,54 %.
Mais le calcul arithmétique des socialistes, fondé sur les résultats de 2008, était quelque peu périmé en 2009. l'union dès le premier tour avec le Modem visait certainement à ratisser large. Pourtant, au soir du 12 juillet, Alexandre Medvedowsky réalisait 34 %, soit 5 % de plus qu'en 2008 lorsqu'il faisait campagne à gauche Maryse Joissains, elle, faisait presque 10 points de mieux, à 43 %? Medvedowsky et ses colistiers pensaient qu'elle avait « fait le plein » de ses voix, ce qui s'est révélé faut. Malgré le ralliement de Guerrera (11 % au premier tour) et le soutien de la liste PCF,NPA, PG (4,21 % au premier tour), et même du candidat divers droite de 2008 Stéphane Salord, le socialiste s'est fait dépasser de 187 voix... seulement, mais tout de même ! La participation, un peu plus importante qu'au premier tour, semble donc avoir profité aux deux listes.
D'autant que la droite a fait campagne à droite, bien décidée à ne pas perdre une grande ville au profit de la gauche. Visiblement, ça a marché. La stratégie des socialiste avec une ouverture au centre a cassé toute possibilité de dynamique à gauche, au premier comme au second tour.
Diego Chauvet
Excellente analyse de Pierre Ruscassie sur les déboires du PS et de la gauche en général face à l'anormalité d'une droite triomphante qui créée les germes de la misère.
http://www.democratie-socialisme.org/spip.php?article1941
Il faut lire "Qui crée". Ce "é" de trop c'est comme la présence usurpatrice de tous ces libéraux qui viennent s'immiscer à l'endroit d'une gauche où on ne les demande pas.
@ Joe Liqueur
D'accord avec toi sur toute la ligne et sur la façon dont tu l'a formulé. Cela me convient. Sur Alex Jones aussi. Je suis libre penseur c'est tout. Je réfléchis et j'essaie de recouper les informations. La cohérence de son film mérite attention il me semble au delà de tous les défauts et raccourcis.
Quand on sait que M.Valls a été invité au cercle Bilderberg en 2008, il y a de quoi s'interroger il me semble.
Pardonne moi de ne pas tout lire ce que le Nouvel Obs objecte.J'ai un peu parcourus. Le journal me gonfle. Je le lis sur le net et ne vois pas beaucoup de différence avec le Point, Libé ou Le Monde sur le réseau.C'est la même presse. Elle ne fait plus d'investigation et elle est pleine de fatuité.
Mais pour ce que tu dis toi, totalement d'accord. Sur ce pauvre Dieudonné qui fait une grâve et douteuse fixette, pareillement.
J'en profite par contre et c'est un tout autre problème - politique celui là et pas psychiatrique - pour mettre un lien vers un ouvrage que les diffuseurs refusent de promouvoir sur le sol Français.
C'est une première en France. Le livre n'est pas interdit par les tribunaux mais les diffuseurs refusent de l'acheminer dans les librairies Françaises.
Un comble !
L'auteur en appelle à parfaitement distinguer Judaïsme et Sionisme. Il en appelle aux Français de confession Juive, fiers de leur valeurs personnelles et attachés aux valeurs Républicaines Françaises de cesser de laisser le champ libre à la minorité du CRIF qui, par relais médiatique décuplé, fait comme s'il celui-ci, représentait tous les Français de confession Juive alors que ce mouvement - le Crif - est ultra minoritaire.
Faiseur de " roi " - de Président Français selon la légende - ce mouvement est par contre très influent. Trop influent et en contradiction avec les valeurs républicaines dignes de ce nom.
Il est temps pour l'auteur que les Français Juifs s'affranchissent de la tutelle du "Crif " et donne de la voie dans d'autres combats. Notamment dans leur désaccords avec les politiques suivies par les gouvernements d'Israël qui fait tout pour amalgamer les termes suivants : Judaïsme et Sionisme... avec les foudres correspondantes et infamantes si nous ne le faisons pas nécessairement.
Dans la lignée de Raymond Aron qui avait écris :
De Gaulle, Israël et les Juifs, Paris, Plon, 1968 ou de Yves Derai qui avait écris en son temps : Mitterrand. Israel et Les Juifs, Paul Eric BLANRUE a écrit :
" Sarkozy, Israël et les juifs" pour montrer le virage à 360 ° de la politique Française du nouveau président Sarkozy.
Attaché aux valeurs classiques républicaines, l'auteur Paul Eric BLANRUE est soutenu par la Librairies " Résistances " - elle est la seule en France qui a l'ouvrage sur place. Sinon il faut le commander sur le net.
Cette librairie a été saccagée par les militants d'extreme droite de " la Ligue de Défense Juive" dernièrement.
Le rassemblement de soutien après le saccage devant la librairie a bien heureusement réunie des Français de toutes confessions et heureux de se retrouver pour défendre les valeurs Républicaines.
Voici un aperçu de ce rassemblement :
http://www.dailymotion.com/group/135430
Je donne le lien après vers deux vidéos sur Paul Eric Blanrue. A écouter à l'heure où des fous pensent encore à vitrifier le peuple Iranien.
Sur l'ouvrage de Paul Eric BLANRUE :
Vidéo 1
http://www.dailymotion.com/group/134368/video/x9tzoi_paul-eric-blanrue-partie-1_news
Vidéo 2
http://www.mefeedia.com/entry/paul-eric-blanrue-partie-2/20603447
" Quelle forme aura la taxe ?
La taxe carbone augmente le prix des énergies fossiles, pétrole, gaz, charbon (dont la combustion émet des gaz effet de serre), sur la base de ce prix de 32 euros la tonne de CO2. Ce qui représenterait un coût total pour les ménage de 300 euros par an.
Le gouvernement aurait pu choisir de taxer le carbone contenu dans chaque produit de consommation vendu, c'est-à-dire de rendre la « vérité des coûts en carbone », ce qui aurait été plus limpide pour le consommateur. Mais c'était aussi plus compliqué et risqué dans une économie mondialisée. "
Tout est dit !
Ce ne seront pas les entreprises polluantes qui paieront, ce seront les Français ! Alors c'est pas beau l'Environnementalisme néolibéral ?
Quel foutaise !
" Ce qui fait dire à Yannick Jadot, député européen écologiste, que l'Etat défiscalise les entreprises et fait payer les consommateurs : un transfert de fiscalité injuste ". Ce qui a été économisé par les entreprises sur les la taxe professionnelle sera payé par les contribuables Lambda !
Sacré Michel Rocard ! Les lumières Blairistes l'ont sacrément illuminé pour trouver cette arnaque !
Souvenez-vous !
Avant le renflouement des BANQUES par les CONTRIBUABLES... ces mêmes causeurs nous disaient que LA TAXE TOBIN sur les marchés de capitaux pour éviter les crise à répétition et décourager (si peu !) les spéculateurs était IMPOSSIBLE ! 00, 1 % de taxe prélevé sur les capitaux
c'était trop difficile... PARCE QUE CELA TOUCHERAIT LES RICHES ! mais pour les autres, on trouve toujours.
http://www.rue89.com/explicateur/2009/07/26/tout-ce-quil-faut-savoir-sur-la-taxe-carbonne
@ gardez le moral
Oui, gardons le moral. Prions pour que nos souffrances soient considérablement abrégées.
Le Honduras ou les bons petits soldats du journalisme...
" Aujourd’hui on peut lire :
« Le président hondurien est accusé par les principales institutions politiques de son pays d’avoir voulu contourner la Constitution en tentant de modifier la règle sur la limitation des mandats. » Radio Canada [1]
« … En échange, il devait renoncer à son projet de référendum sur la réforme de la Constitution - projet à l’origine du coup d’État… un référendum qui était destiné à l’autoriser à briguer un second mandat. » MSN [2] repris de AP
« … En échange, il devait renoncer à son projet de référendum sur la réforme de la Constitution - projet à l’origine du coup d’État… un référendum qui était destiné à l’autoriser à briguer un second mandat. » Le Nouvel Observateur [3] repris de AP
« …rappelle que Zelaya voulait modifier la Constitution pour pouvoir briguer un nouveau mandat… l’ex-président qui préparait, en réalité, un coup d’État institutionnel. » France 24 [4]
« La crise a en effet été provoquée par la volonté du président Zelaya d’organiser un référendum lui permettant de briguer un second mandat » La libre Belgique [5]
« …il devait renoncer à son projet de référendum sur la réforme de la Constitution, initiative à l’origine du coup d’État. » EITB [6]
On peut allonger la liste indéfiniment. "
ARTICLE A LIRE :
Honduras : désinformation et silence complice par
Serge CHARBONNEAU
http://www.legrandsoir.info/Honduras-desinformation-et-silence-complice.html
@ Hold-Up
J'ai vu aussi cette vidéo avec Blanrue. Pour compléter à propos du saccage de la librairie Résistances, voir le billet d'Elisabeth Lévy sur Causeur :
http://www.causeur.fr/des-juifs-indefendables,2688
Elisabeth Lévy dit un truc assez étonnant (au second degré) : "Un Etat juif, c’est déjà fasciste, non ?"
Je lui répondrais volontiers : déjà fasciste, non (se serait plutôt la geste politique du Hamas qui évoquerait le fascisme). Mais en tout cas c'est, au mieux, déjà anti-laïque (voire théocratique), au pire, déjà raciste. Dans le premier cas on parle de religion juive, dans le second, d'un « peuple juif » imaginaire qui serait ethniquement spécifique. C'est un peu comme si on parlait, à propos de la France, d'un "Etat catholique" (genre "fille aînée de l'Eglise") ou d'un "Etat gaulois" (genre pays des Français "de souche").
J'en profite pour recommander le bouquin de Shlomo Sand (Comment le peuple juif fut inventé), que je suis en train de finir et qui a fait pas mal de buzz. Un petit avertissement cependant : lisez d'abord la Bible, et tant qu'à faire le Coran, sinon vous aurez du mal à suivre - quant à moi je n'ai pas encore lu ces deux livres, mais je me dis que ça commence vraiment à urger.
En lisant l'article sur Causeur je suis tombé sur celui-ci.
Et bien franchement c'est plutôt courageux comme article vu la presse de marché aux ordres et le doigt sur la couture du pantalon kaki. Il s'agissait de le mentionner - Merci à lui :
" Honduras, mon beau souci " par Jérôme Leroy
http://www.causeur.fr/honduras-mon-beau-souci,2667
Quand je lis les voeux de prompt rétablissement adressés par les politiques à l'Elysée, je suis rassuré sur l'admiration portée à l'homme ! Homo enormis est, duos habet et bene pendentes !
Mais, Jennifer, le PG (que je soutiens) y aurait laissé son âme ! Un PS allié au 2éme tour avec un UMP ! Mais alors, inutile de construire une nouvelle gauche si c'est pour pratiquer les mêmes stratégies que le PS. Comment peux-tu cautionner un parti qui fait alliance avec ton ennemi de classe ? C'eût été une faute.
bravo pour votre absence de compromission et votre soutien au front de gauche d'Aix!
il est impératif que sur la durée, l'adage "pas de compromis pourris" sur lequel Oscar Lafontaine avait fortement insisté lors du premier meeting du parti de gauche, continue d'être respecté! il est la crédibilité même du PG, celle qui fera son succès futur.
http://daviolo.unblog.fr/2008/11/30/pas-de-compromis-pourris/
je ne comprends pas de quoi tu parles Abel. Il s'agit d'une alliance du PS avec Bayrou et non avec l'UMP.
Donc il y avait deux candidats au 2ème tour: un PS (soutenu par Bayrou et les Verts) et un UMP. Nous PG avons appelé à ne voter pour aucun, et le PCF à battre la droite. Je pense que le PCF avait raison.
Enfin je demande qu'on me démontre le contraire mais là je n'ai pas été convaincue...
Désolée j'imagine Abel que tu fais référence à la liste dissidente de l'UMP qui a soutenu le candidat du PS. Mais ça c'est leur problème. Cà doit représenter qu'un tout petit pourcentage. Quand Le Pen est contre la guerre d'Irak, on n'annulle pas une manif anti guerre à cause de lui.
Certes on ne fait pas non plus une conférence de presse avec eux non plus. Oui c'est une compromission inacceptable. J'en suis bien d'accord. Le PS est vraiment pourri, ça aussi je le sais.
L'idéal aurait été évidemment que le PS nous demande de faire une alliance avec lui au 2ème tour avec les Verts et sans Bayrou. J'ai la faiblesse de croire qu'on aurait gagné plus de voix mais je ne peux le démontrer, et en tout cas cela aurait été plus clair politiquement.
Mais dans la mesure où nous étions éjectés de la course au 2ème tour, dans la mesure où nous savons qu'ils sont plus que pourris et font des tas de choses hyper nulles, je ne me résouds pas non plus à dire que PS=UMP et à ce que le PG s'abstienne de donner une consigne de vote au 2ème tour ce qui revient à dire qu'un candidat PS c'est comme un candidat UMP. Car tout le monde sait que ce n'est pas vrai. Même si pendant des années le PS au gouvernement a privatisé etc... on sait quand même bien faire la différence avec Sarkozy.
A Aix, au 2éme tour, un candidat dissident (!) UMP faisait cause commune avec la liste PS+Modem. C'est sans doute l'info qui te manquait.
Bonjour Maxou
Et merci de nous donner l'analyse de ton post 220. J'imagine que cela vient de l'Huma? En tout cas elle pose les vraies questions: la droite a fait une campagne bien à droite et ça a marché. La gauche, le PS, a fait une campagne "au centre" (avec Bayrou) et ça a foiré. A savoir si elle avait fait une campagne bien à gauche, là on aurait pu peut être voir quelque chose se dégager. C'est la droite qui a eu raison: de s'assumer et de faire une campagne bien à droite. La gauche et ses compromissions incessantes nous mène à l'échec. Je dis "nous" car il s'agit du peuple et que nous le FG ne sommes pas encore une alternative qui pourrait prendre le relai. On doit campagner pour une vraie gauche et harceler le PS là dessus.
Mais l'article pose une autre vraie question: ce n'est pas par des sommes arythmétiques qu'on fait de la politique.
Ainsi si on avait juste ajouté les 13% du MoDem localement au score du PS c'est sûr qu'ils auraient eu un beau score.
On peut dire la même chose du FG et du NPA: si on aditionne nos scores on aurait dû faire vers les 8%.
Il faut beaucoup réfléchir à cela car on commence à faire des alliances aprincipielles juste basée sur des chiffres. On fait d'abord des alliances sur un programme et c'est cette orientation qu'il faut d'abord mettre en avant. Là on commence à faire des calculs de boutiquiers basés sur les chiffres et on risque d'être forts déçus.
Jennifer tu as le droit de croire ça. L'avenir immédiat ne va pas tarder à trancher. Patience.
.
Jennifer, ce n'était pas une liste PS soutenue par le Modem mais une liste PS-MODEM c'est complètement différent. Le MODEM, c'est à dire la droite, étant sur la liste, c'est hors de question d'appeler à voter pour une telle liste.
Le PCF a eu tort, mais ce n'est pas la première fois qu'ils sont compromis avec le MODEM. J'espère que mon parti, le PG, ne fera jamais cette erreur.
Un peu sur le Honduras, les dernières nouvelles:
Zelaya semble s'être installé sur la frontière et va recommencer ses incursions. L'armée n'est pas censée l'arrêter mais la police. Donc il ne craint rien pour l'instant de ce côté-là. Mais ça peut vite changer. Ca permet d'exposer au monde entier ce qui se passe là-bas et de faire passer des idées.
Par ailleurs Zelaya a haussé le ton. Il a exigé du gouvernement des Etats Unis qu'ils cessent de fuir la question de "y-a-t-il eu ou non un coup d'Etat?" et qu'ils reconnaissent enfin qu'il y en a bien eu un et se prononcent avec force contre le régime "de fait" de Roberto Micheletti. Qu'on sache clairement qu'elle est la position des USA.
Il a dénoncé le fait qu'alors que le peuple hondurien est en train de se faire réprimer, certains chefs d'Etat (américains) n'en parlent pas, et parlent d'autres sujets à propos du Honduras
D'autre part des centaines de manifestants honduriens ont traversé à pied les montagnes proches du poste frontière avec le Nicaragua pour arriver à la localité de El Paraiso, où ils aimeraient rencontrer Zelaya qui se trouve de l'autre côté, à quelques km, à las Manos au Nicaragua.
Une journaliste raconte: " il y a quelques instants sont arrivées des personnes venant d'endroits différents du Honduras, dont un groupe d'indigènes"
Juan Francisco Vásquez, membre de la communauté indigène a raconté qu'ils ont marché pendant 4 jours dans les montagnes, sans dormir ni manger à part de l'eau qui les a maintenus. Qu'ils veulent montrer au peuple hondurien qu'ils sont unis dans la lutte pour la démocratie.
Il a affirmé que leur lutte allait bien au-delà de la personne du président Manuel Zelaya
Un autre dirigeant indigène, Martinez, a dénoncé le fait que l'intérêt du gouvernement "de fait" était de livrer les richesses du peuple honduriens aux pouvoirs nationaux et transnationaux.
"Nous avons une conscience sociale et nous faisons ceci pour les générations futures."
Le couvre feu a de nouveau été décrété dans cette localité frontière de 6h à 18h.
il y en a par ici qui semblent oublier trop vite le clivage-fondamental- du 29 mai 2005
par ailleurs Aix est 1 ville assez bourgeoise et administrative, 1 "campagne de gauche" au sens de l'Huma n'aurait pas permis de remporter la mairie
le PCF a d'ailleurs participé aux municipales de 2008 à moult campagnes "centristes" en alliance avec le PS et le modem, ce qui lui a permis d'obtenir des notables municipaux (ce qui fait 1 belle jambe aux travailleurs licenciés victimes de la mégacrise)
ces ouvriers chinois doivent avoir lu les Oeuvres du Pdt Mao et Siné-Hebdo:
"Chine: licenciés, ils tuent leur patron
AFP
27/07/2009 | Mise à jour : 10:41 | Ajouter à ma sélection
Le rachat de l'usine sidérurgique publique Tonghua Iron and Steel, premier producteur de la province de Jilin (nord-est), a été annulé après que son directeur-général a été battu à mort par des employés à qui il venait d'annoncer une vague de licenciements dans le cadre de sa prochaine fusion, a indiqué aujourd'hui un responsable gouvernemental.
Si les conflits sociaux sont de plus en plus fréquents en Chine et prennent parfois une tournure violente, il semble que c'est la première fois que des milliers de salariés en colère en viennent à tuer un patron. "J'ai entendu des cas de patrons sequestrés récemment, mais pas de patrons battus à mort de cette façon (...) à ma connaissance c'est la première fois, en tout cas la première fois que c'est annoncé", a déclaré Jean-Philippe Béja, du Centre d'études français sur la Chine contemporaine (CEFC) à Hong Kong.
Vendredi dernier, des employés de Tonghua ont battu à mort leur nouveau directeur-général, Chen Guojun, qui venait de menacer de licencier jusqu'à 30.000 salariés, a rapporté aujourd'hui le China Daily. Quelque 3.000 ouvriers ont bloqué la production et s'en sont pris à M. Chen après l'annonce d'un rachat de leur unité par le groupe privé Jianlong. Après avoir violemment battu le directeur-général, les employés de Tonghua ont affronté la police et empêché l'ambulance d'accéder à M. Chen. Grièvement blessé, celui-ci a succombé après avoir finalement pu être transporté à l'hôpital dans la soirée.
Dans un communiqué publié lors du week-end, le Centre d'information pour les droits de l'Homme basé à Hong Kong a affirmé que 30.000 ouvriers avaient pris part au mouvement de protestation et que les violences avaient fait une centaine de blessés. "Je n'ai jamais rien vu de comparable," a déclaré à l'AFP Geoff Crothall, chercheur au China Labour Bulletin basé à Hong Kong."
Jennifer, je sollicite tes lumières. Le président Zelaya a bien eu un entretien avec H.Clinton ? En a-t-il communiqué le contenu ?
@241
Le Quotidien du Peuple reconnaît le lynchage d’un cadre supérieur d’une usine par 3000 ouvriers en colère.
http://french.peopledaily.com.cn/VieSociale/6711250.html
" La bagarre a éclaté après que les ouvriers de Tonghua ont appris qu'ils vont perdre leurs emplois au cours d'une réunion avec la délégation de Jianlong Steel, une entreprise privée basée à Beijing. "
Le quotidien chinois dresse ensuite une sorte de plaidoyer pour expliquer la colère des ouvriers, tout en reconnaissant que le cadre « ne méritait pas d’être tué »
Il nous apprend aussi qu’à la fin de l’année dernière, le chef d’une aciérie avait été également tué.
J’ai un fils informaticien qui est allé, pour le compte de son employeur belge, surveiller le montage d’appareils dans une usine chinoise, il y a quelques années.
L’atmosphère était pesante et les chefs (chinois) avaient le verbe fort haut. Mon fils a gardé un mauvais souvenir des 3 semaines passées là-bas.
Il est possible que le parti communiste chinois ait laissé la bride sur le cou à des capitalistes chinois et qu’il commence à changer de cap.
Quelles suites judiciaires seront apportées à ce meurtre ?
Vers une réunification de Taiwan avec la Chine continentale.
Le Kuomintang n'a pas le pouvoir à Taiwan, mais en 2006, son président Lien Chan, en visite au temple tibétain de Pékin, avait signé des accords de réunification avec la Chine, que celle-ci a pris à la lettre en autorisant notamment les Taïwanais à voyager en Chine continentale.
Voici une information de ce jour qui montre que ces bonne dispositions ont toujours cours :
http://french.cri.cn/781/2009/07/27/45s197311.htm
" L'échange de messages entre le secrétaire général du CC du PCC Hu Jintao et le nouveau président du Guomindang de Chine Ma Ying jeou
(CC : comité central ; PCC : parti communiste chinois)
2009-07-27
Le secrétaire général du Comité central du Parti communiste chinois, Hu Jintao, a adressé, dans la matinée du 27 juillet, un message de félicitation à Ma Ying jeou qui a été élu président du Guomindang de Chine. Il est notamment dit dans le message : « Je tiens à exprimer mes félicitations à l'occasion de votre élection à la présidence du Guomindang de Chine. Je souhaite sincèrement que nos deux partis poursuivent leurs efforts pour le développement ultérieur des relations trans-détroit. Nos deux partis doivent approfondir encore davantage la confiance politique mutuelle, travailler inlassablement au bien-être des populations des deux rives du détroit et assurer le renouveau de la nation chinoise. »
Dans la matinée même, Ma Ying jeou, l'élu de la présidence du Guomindang de Chine, a adressé à Hu Jintao un message de remerciement. Dans son message, Ma Ying jeou a notamment dit ceci : « Je vous remercie de m'avoir envoyé un message de félicitation. Depuis quatre ans, grâce aux efforts communs de nos deux partis, les relations trans-détroit se sont engagées dans la voie de développement pacifique, de stabilité et de prospérité commune sur la base du Consensus de 1992, ce qui correspond à l'aspiration des populations des deux rives du détroit et est positivement apprécié par les divers pays du monde. Désormais, nos deux partis doivent obéir à la volonté du peuple et poursuivre les efforts afin de consolider la paix dans la région du détroit, de recréer la stabilité régionale, de promouvoir le développement et la prospérité durables et ce, conformément aux principes de « regarder en face la réalité, d'établir la confiance mutuelle, de laisser de côté les divergences et de créer un contexte de gagnant-gagnant. »
"Le sentiment d’insécurité est aujourd’hui le point central du débat politique. Là se situe l’origine d’une dérive qui pourrait s’avérer fatale. Ce processus repose entièrement sur la confusion abondamment entretenue et instrumentalisée entre insécurité, phénomène relativement objectif car observable, et sentiment d’insécurité, phénomène essentiellement subjectif. Les hommes politiques, en particulier les élus locaux, n’ont que peu de prise sur l’insécurité qui très souvent se caractérise par de simples incivilités mais ils peuvent agir en revanche avec profit électoral sur le sentiment d’insécurité en suscitant de multiples peurs. Ils ne s’en sont pas privés, à gauche comme à droite. Le lien entre incivilités et sentiment d’insécurité s’est finalement imposé dans tout débat politique ou médiatique. Dans ce contexte dramatiquement " (le grand soir complaisamment cité par HU)
HU, je suppose que tu lis le Diplo tous les mois, je viens de recevoir le dernier, il y a 2 pages d'1 reportage sur la police militaire de Rio. L'insécurité ce n'est pas qu'1 sentiment. Criminalité, corruptions, trafics à des niveaux historiquement jamais atteints tout ça fait partie du capitalisme mondialisé, y compris dans les pays de l'OCDE.
Comment s'en débarrasser c'est poser 1 vraie question.
Muel Zelaya, le saute-frontière
HONDURAS. Le président destitué revenu samedi à la frontière de son pays. Les ambiguïté de politique américaine font le jeu des putschistes.
Le président hondurien renversé, Manuel Zelaya est revenu samedi à la frontière nicaraguayenne du Honduras, passant plusieurs heures au poste de Las Manos, où il avait fait vendredi une brève incursion sur le sol de son pays. « Nous allons tenir bon », a-t-il déclaré après avoir annoncé son intention de revenir dès le lendemain et de camper quelques jours à la frontière. Ses partisans,qui ont manifesté massivement vendredi, tout près de la frontière où ils étaient bloqués par la police et l'armée, ont dénoncé la mort d'un des leurs, arrêté par la police et dont le corps a été découvert samedi, près d'un champ. Ils ont continué leur mobilisation, bravant le couvre-feu à nouveau prolongé, et ce malgré le déploiement de milliers de militaires et policiers pour les contenir.
Le chef du régime putschiste de Tegucigalpa, Roberto Micheltti, avait qualifié vendredi
d'« irresponsable » la démarche de Zelaya et affirmé que s'il « rentrait au Honduras, il serait, comme le veut la Constitution, arrêté par la police nationale et non par les militaires », pour trahison et corruption. La secrétaire d'État américaine Hillary Clinton a jugé cette tentative de retour au Honduras « imprudente », appelant Zelaya à « accepter » les dernières propositions du médiateur costaricain Oscar Arias, présentées mercredi dernier. Celles-ci prévoient le rétablissement conditionnel de Zelaya à la présidence du Honduras jusqu'au 27 janvier, une amnistie, la formation d'un discutable « gouvernement de réconciliation nationale », revenant à légitimer les partisans du coup de force, des élections anticipées et, surtout, l'abandon d'un référendum en vue de réformer la Constitution, ce qui avait provoqué le putsch, Micheletti, lui, devrait accepter le retour de Manuel Zelaya à la présidence. Il s'y refuse farouchement.
Manuel Zelaya a démenti avoir prévu de se rendre ce mardi à Washington pour des discussions avec l'administration américaine, comme l'avait annoncé un porte-parole du département d'État.
« Si on veut me parler, qu'on m'envoie un délégué ici, à la frontière », a-t-il dit à la chaîne de télévision Telesur. Le président déchu pressent-il le coup fourré ? Les États-Unis, à l'instar d'Hillary Clinton, semblent progressivement manœuvrer en recul, et Micheletti ne manquent pas d'appuis. Une délégation de parlementaires, emmenée par le républicain Connie Mack, de Floride, est ainsi arrivée samedi au Honduras pour, officiellement, chercher une sortie de crise avec les représentants du gouvernement de facto. Connie Mack, un antichaviste convaincu, fait partie de ceux qui estiment que le coup d'Etat du 28 juin était une réaction légitime à un scrutin référendaire qui ne l'était pas. Chez les Cubano-Américains, au Pentagone et sans doute au sein de l'administration, notamment parmi les républicains, les putschistes ont des adeptes états-uniens. Car comment expliquer le suspession de la nomination d'Arturo Valenzuela au poste de sous-secrétaire aux Affaires
latino-américaines ? Valenzuela est l'homme qui devait incarner la promesse du dialogue accru entre Washington et la région, faite par Obama lors de sa campagne électorale et au 5e sommet des Amériques.
Bernard Duraud
@Nipontchik (post 245)
C'est vrai que l'insécurité croît dans tous les pays du monde.
Et avec elle, les restrictions de la liberté PARTOUT. Le contrôle policier
croît mondialement, et l'insécurité est due en partie à la crainte de bavures policières.
C'est un cycle infernal.
Amnesty fournit une parfaite illustration de ce que je veux dire.
Allez donc voir ce site : La France au-dessus des lois:
http://www.amnesty.fr/_info/rapport_france/
Une journaliste convoquée par la PJ
AFP
27/07/2009 | Mise à jour : 18:01 | Ajouter à ma sélection Une journaliste travaillant pour Bakchich.info et Siné Hebdo a été convoquée à la PJ des Hauts-de-Seine vendredi après la parution d'un article qui a déclenché une plainte de la mairie d'Issy-les-Moulineaux pour "vol" de documents, selon Bakchich et des sources policières.
L'article, paru début juillet dans ces deux organes de presse, était consacré à la gestion de deux associations de voyages et de loisirs subventionnées par la mairie d'André Santini (NC) et présidées par l'une de ses adjointes, Claire Guichard.
Il est accompagné de fac-similés de documents (courrier, facture, contrat) pour étayer "les relations tout à fait légales mais un brin incestueuses entre la mairie et les deux associations", selon le directeur de publication du site internet, Xavier Monnier, contacté par l'AFP.
Selon des sources policières, deux protagonistes évoquées dans l'article, dont Claire Guichard, ont déposé plainte pour "vol et recel de documents personnels et comptables", tandis qu'André Santini a déposé plainte pour diffamation.
La journaliste auteur de l'article, Anaëlle Verzeaux, a été convoquée vendredi au service départemental de police judiciaire des Hauts-de-Seine (SDPJ 92) et entendue au sujet de la provenance des documents mais elle a invoqué le "droit au secret des sources" pour ne pas répondre.
"C'est une tentative d'intimidation un peu stupide de M. Santini, qui était tout à fait au courant de cet article. D'ailleurs, nous avons publié un droit de réponse" de Mme Guichard, a commenté Xavier Monnier.
Contacté lundi matin, le service de communication de la mairie d'Issy-les-Moulineaux n'avait pas donné suite dans l'après-midi.
@Jennifer
Tu as dit :
"En tout cas elle pose les vraies questions: la droite a fait une campagne bien à droite et ça a marché. La gauche, le PS, a fait une campagne “au centre” (avec Bayrou) et ça a foiré. A savoir si elle avait fait une campagne bien à gauche, là on aurait pu peut être voir quelque chose se dégager."
J'aimerais faire 2 observations :
1/ Pas de compromis pourri pour préserver l'avenir oui, c'est capital, sinon autant mettre la clef sous la porte. Les électeurs sont adultes, ils ne s'y trompent pas et nous ne sommes pas propriétaire des voix. Ne pas donner de marche à suivre, c'est laisser la liberté aux électeurs de juger par eux -mêmes. Ils sont suffisamment avertis pour comprendre que la situation est problématique et que c'est à eux de trancher. Ils ont trancher. Ils ne se sont pas déplacer. Plutôt que de rester scotché sur les stratégies pourries du PS, nous devrions regarder à combien était l'abstention. Quelle était -elle à AIX ? Bon de toute façon on ne va pas reconquérir la confiance des classes populaires comme ça...
2/ Jennifer tu dis : "si elle avait fait une campagne bien à gauche... " tu parles de la liste PS... mais j'observerais que la campagne " bien à gauche " a été mené par la liste "Aix à Gauche" et n'a pas récolté tous les fruits escomptés.
Elle s'est certes maintenu à un score honorable mais notre but est plus ambitieux donc on peut parler de difficultés à exister et à convaincre. Pourquoi la liste dans la logique du " bien à gauche " n'a pas réussi comme nous pouvions l'espérer ?
Mais parce que la logique du " bien à gauche " est une condition nécessaire mais pas suffisante.
même athées (ou pas) nous restons des êtres transcendantaux. Nous avons besoin d'une autre dimension de projection pour nous mobiliser, pour penser que " ça vaille le coup " - Il manque au delà du " bien à gauche " une autre dimension.
J'y faisais allusion dans le post N ° "121 ". Je n'ai pas eu beaucoup d'écho. Le " bien à gauche " ne suffit pas. Pour convaincre les abstentionnistes,... Souvent 50 % des inscrits ! il faut passer à la vitesse supérieure. Quelle est t-elle ?
1/ Un programme de rupture puissance 1000 avec le néolibéralisme. Un projet clair pour la France et les Français. Un projet Républicain.
2/ Un ensemble cohérent qui dépasse le champ d'application dans lequel nous baignons. Quel est le champ présent dans lequel nous baignons ?
La 5° République.
Une 5° République qui ne parle plus aux Français. Un système froid qui se rigidifie en système sécuritaire-martial (voir couvre-feu en 2005)- Aucune puissance d'entrainement. Aucun projet porteur, ambitieux pour la France n'est incarné par cette République néolibérale pour nantis industriels et cabinet d'avocats d'affaire. Le Peuple n'est plus représenté par cette république glaciale sans ambition pour le futur.
Un projet " bien à gauche " doit intégrer ce facteur pour sortir " par le haut " et griller tous ceux qui peine à convaincre parce qu'il reste sur le territoire de Sarkozy : le territoire sacré de la 5° République, bonapartiste et taillée pour lui qui plombe encore un peu plus les Français.
La présidentialisation kitsch et grotesque de ses fastes et les décorums post-modernes (voir le film de Peter Greenaway : Le Ventre de l'architecte pour me comprendre) de cette 5 ° République signe la fin des idéaux de 1789 et de bien d'autres. Il faut reprendre le projet à la base.
Un projet " bien à gauche " doit habiter une autre dimension qui transcende celle que nous connaissons. Il manque un étage à notre fusée. Si nous restons sur le terrain de Sarkozy : la 5° République ; nous serons toujours en retard d'une police de sécurité ; d'une nouvelle arme non létale arracheuse d'yeux ou de bras, de couvre -feux et de militarisation de l'espace publique. Nos discours ne porteront pas dans la crise sociale que le néolibéralisme approfondi avec tous ses effets " collatéraux".
Nous devons sortir « par le haut » de ce système décadent, taillé pour les puissants du régime qui ont parfaitement su détourner les idéaux de 1789 et asseoir un nouveau régime « royaliste »- Tout s'est bien reproduit. Nous devons inventer un nouveau projet républicain, Construire la 6 ° république qui redéfinisse à la fois les territoires de la République et éclaire notre projet de nouvelles exigences et d'une ambition neuve. Une République au profit du peuple Français qui le réinvite à incarner un projet social et écologique fédérateur et émancipateur.
Notre projet « bien à gauche » doit intégrer cette dimension de la 6 ° République. C'est elle qui sera le carburant et le moteur dans lequel viendra s'enchasser notre programmatique « bien à gauche ».
LE NOUVEAU CONTRAT ECOLOGIQUE et SOCIAL AU SEIN D'UNE 6 ° REPUBLIQUE permettra de nous dépasser et de dépasser notre simple camp. Il entrainera une audience et un rayonnement de nos idées bien au delà des cercles habituels. Et nous convaincrons ainsi les abstentionnistes que « ça vaut le coup ». Si nous achoppons encore, ne serait-ce pas que nous ne construisons pas notre projet au cœur de la 6 ° république ? En partant d'elle et non pas en la rajoutant après coup, nous devrions sensibiliser un électorat qui s'abstient à chaque élection. C'est cet impensé qui nous fait ratiociner et nous plonge dans des abysses impossibles. Nous n'avons pas de temps à perdre. Nous devons intégrer cette nouvelle dimension. Non pas comme un supplément d'âme mais bien comme le cœur politique de notre projet.
Cela redéterminera tout les champs, économiques, sociaux, culturels, etc, et redéfinira nos vues et prérogatives vis à vis du champ Européen.
Politiquement, nous nous distinguerons des autres. Il y aura les anciens de la 5° et nous, les champions de la 6 ° et là nous ferons la différence. Nous pourrons ainsi proposer un vrai projet politique aux Françaises et aux Français loin des anciennes batailles idéologiques essoufflées. Nous serons vu et entendu. On saura parler de nous. Et nous saurons convaincre.
George W. Bush avait caché des preuves du réchauffement climatique.
Le gouvernement Bush avait classifié des images satellites confirmant que plusieurs endroits de la planète situés en haute altitude perdaient leur couches de glace pendant l'été, révèle le Guardian.
Ces images ont été rendues publiques par la Maison Blanche la semaine dernière, alors que Barack Obama tente de convaincre le Congrès et l'opinion publique américaine de la nécessité d'agir contre le réchauffement climatique.
Parmi ces images, une montre par exemple la côte de l'Alaska : en juillet 2006, de la glace est visible tout près du rivage. Un an plus tard, il ne reste plus que de l'eau.
Le plan de relance Obama comprenait 170 millions de dollars pour la recherche scientifique climatique. La National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA) cherche à obtenir 390 millions de plus pour son budget 2010, notamment afin d'améliorer ses satellites environnementaux.
http://www.slate.fr/story/8499/obama-revele-des-preuves-du-rechauffement-climatique-cachees-par-george-bush