28juil 09
Nouvelle édition relue et augmentée le 31 juillet d'un paragraphe concernant une brève du Canard Enchainé.
Un voyage imprévu me tient pour six heures au total dans le train, aller et retour. Entre les deux je serai au cimetière. La mort en effet ne prend pas de vacances. Je note seulement qu’elle semble plus distraite aux beaux jours, si bien qu’elle semble faucher davantage à l’aveuglette. Et cette fois ci je crois qu’elle s’est encore plus lamentablement trompée d’adresse qu’a bien des occasions auparavant.
Alors, un enchainement d’idées sombres me fait voir toute chose par le bout où elles se délitent et se dispersent. Les paradoxes de la mort vont leur chemin. Je vérifie que l’absence définitive commence par une présence, en souvenir, plus brulante que toute réalité. A sa façon la mémoire est plus forte que la mort. Le train a démarré à six heures dix sept depuis Aix en Provence. C’est l’heure où « blanchit la campagne ». La splendeur du jour effacera les lambeaux de nuit qui me colle à l’esprit, c’est certain. A présent ce sont les merveilles de la Provence qui passent à la fenêtre. J’ai feuilleté la presse tout à l’heure, pour la première fois depuis plusieurs jours. Tout est métaphore des abimes de perplexité où cette mort soudaine m’a précipité. Je vais donc parler des corps souffrant notoires. Le président de la République, le Parti Socialiste.
RECONFORTS OSTENTATOIRES
Un accident de santé du président de la République, bénin disent les médecins, occupe l’espace médiatique. C’est bien normal. Le souffrant tombe de bien plus haut que de sa taille. Dans un autre contexte, je n’aurai rien à en dire sinon pour exprimer les sentiments d’humanité en usage pour la circonstance. A ce propos, je note perfidement que l’expression publique de tels sentiments en modifie cependant la signification. Un mot de réconfort s’adresse à celui qui est en état de le recevoir comme tel. Si mon pire ennemi me souhaitait publiquement bonne santé, il est peu probable que j’apprécie vraiment. Je le soupçonnerais même de se procurer à peu de frais de la bonne image sur mon dos. Si je voyais la chose autrement, alors, c’est que celui-là ne serait pas vraiment mon pire ennemi. Je dis tout cela en général et de façon abstraite, car je ne me connais pas un tel ennemi. Cependant pour prolonger ce raisonnement je me dis : la seule élégance que j’attendrais de lui finalement c’est qu’il veuille bien se faire discret et attendre mon rétablissement pour reprendre le combat. Cela signifie qu’un mot de réconfort sincère tient compte des conditions dans lesquelles celui à qui il est destiné va le recevoir. Non ? Voici ma conclusion acide. Rendre publique une telle démarche me semble davantage destiné à sa propre valorisation qu’au réconfort de l’autre. Après cela, j'ai encore autre chose à dire.
NEVROSE DE TRANSPARENCE
C’est d’ailleurs à quoi je voulais venir en abordant ce sujet. En effet, ici et là, on lit et on entend d’aucuns, et non des moindres, réclamer « davantage de transparence » à propos de la santé du Président de la République. Le malaise selon le journalissime « Le Monde » serait surtout celui que nous ressentirions à ne pas savoir au juste de quoi a vraiment souffert le Président. Evidemment ce serait là une de ces manifestations de « l’exception française » qu’abomine par-dessus tout l’organe central de référence. Cette histoire de transparence est évidemment un refrain bien partagé du monde médiatique. La transparence serait le vestibule de la vérité. On passerait de l’une à l’autre sans en être odieusement empêchés, comme ce serait le cas aujourd’hui, par le fait que les informations sont données par d’autres que les professionnels de l’information éthique, indépendante et vérifiée que l’on connait. Je ne m’étends pas sur le corporatisme en béton armé qui, dans ces conditions, soutient la revendication de transparence ainsi formulée. Dès lors, pour moi, l’exigence de transparence n’est que l’avant poste d’une autre revendication. Car, bien sur, aucune information "officielle" ne serait jamais admise comme telle par les professionnels de l’information. Il leur faudrait encore « vérifier » comme chacun sait qu’ils le font en permanence avec soin et scrupule. Revendiquer la transparence, c'est en fait revendiquer un pouvoir inquisitorial sur les personnes faute d'en avoir sur la politique qu'elles mettent en oeuvre. De notre côté, nous, les humbles récipiendaires de l’information « vraie » ainsi établie, que pourrions-nous apprendre de cette façon qui implique notre devoir de citoyen ? En fait rien. Absolument rien. Quoiqu’on nous en dise nous ne serions en état de rien faire. Heureusement. On imagine ce que donnerait une évaluation des capacités d’agir du chef de l’état à partir d’une investigation médiatique de cette sorte ? Quel formidable pouvoir arbitraire! Pensons-y au cas particulier qui revient sans cesse sur le tapis : le cancer de François Mitterrand. Détecté dès le mois de juin 1981, parait-il, selon les déclarations du médecin déchu qui eu à en connaitre. Comme cette information aurait été précieuse en plein débat sur les nationalisations ! Un bon débat sur la prostate du président et, par extension, sur son aptitude à gouverner aurait donné un relief tellement saillant aux questions posées ! J’imagine quels changements formidable cela aurait apporté aux manifestations de droite où l’on entendait crier « Allende on t’a eu, Mitterrand on t’aura ! » Sans compter qu’on aurait pu harceler le récalcitrant à longueur d’année, à chaque crise, à chaque débat tendu. « L’indemnisation des nationalisées ? La prostate, vous dis-je ! » « L’école privée ? La prostate bien sur ! » La prostate on le sait est suffisamment bien placée dans le corps d'un homme pour ajouter une part d'humiliation supplémentaire à la comédie dégradante qui se serait orchestrée. Qu’on se souvienne de ce qui se publia, articles et croquis à l’appui, quand le président subit une intervention chirurgicale à cet endroit en 1992. Un paroxysme de transparence et de réalisme ou le bon gout céda bien sur le pas, contraint et forcé, au « devoir d’information et de transparence ». Pour quel résultat ? Aucun. Heureusement! Sinon la pudeur du malade offensée et celle de ceux qui l’aimait blessée. Caricature ? Bien sur. Un peu. Juste ce qu’il faut pour faire réfléchir à propos des pseudo-évidences de notre temps. La transparence sur la santé des responsables politique est le nom du pouvoir qui serait donné à ceux qui s’en feraient les vigiles. C’est aussi le nom de la déshumanisation de la personne politique transformée en « chose publique », en deçà de toute dignité humaine, au-delà de toute raison politique. On veut une preuve de plus? Que l’on se reporte à ce que dirent en leur temps les hautes autorités médiatiques de notre pays après l’accident cardiaque dont souffrit Jean-Pierre Chevènement. Au mieux nous étions invités à préparer nos formules de condoléances. Au pire à compatir à son état définitivement légumineux. Ce que je dis se vérifie à la lecture des archives de l’époque. Pour finir, le légume revint à son poste exigeant de ministre de l’intérieur et le cher défunt trouva assez d’énergie pour mener rondement une élection présidentielle. Les fossoyeurs ne furent pas les payeurs. Evidemment. On attend toujours l’auto critique. En réalité, la transparence est un prétexte dans la lutte que se mène les pouvoirs dans les sociétés de notre époque. Bien sur, la transparence a bonne côte dans le public. C’est une demande porteuse. Toutefois, sans être un as de la psychologie, chacun sait qu’en grattant un tout petit peu, on ne trouvera en faveur de cette transparence que des motivations discutables. Beaucoup de voyeurisme surtout. On l’avait deviné. Mais ne perdons pas de vue l’épaisse couche d’auto suffisance qui s’y ajoute. Il repose sur les certitudes empiriques qui ont la faveur de ce temps. « On verra et alors on saura », rien que d’avoir vu ! Le monde est devenu le royaume des saint Thomas. Je crois seulement si je vois ! Et son inverse : si je vois seulement alors je crois. Mais comment m’assurer de ce que je vois ? Comment confier à mes sens le soin de reconnaitre la vérité ? Ce problème philosophique qui occupe vingt ou vingt cinq siècles de discussions, a fondé la démarche des Lumières, et nous a enjoint l’exigence d’une méthode pour penser, dont les instruments sont sans cesse remis en cause par les avancées de la science et l’accumulation individuelle d’expériences. Euréka, tout ce fatras préhistorique est réglé depuis peu, définitivement. Grace à la « transparence », mère de toute vérité. En fait, si l’on y regarde bien, la transparence est une obsession de névrosé. Aucun être ne se construit en transparence avec les autres. C’est impossible sinon au prix d’un refoulement qui mènerait la conscience tout droit au colla pse ! La part d’ombre, la pudeur, l’existence d’une intimité incompressible, la distance et le quant à soi, la pratique de l’oubli, sont radicalement indissociable de la plénitude de l’état de conscience. Ainsi cette histoire de transparence est une fumisterie à toutes les échelles auxquelles on peut prétendre qu’elle s’applique. Rien ne nous dispensera de devoir penser avec méthode. Jamais la politique d’un homme ne sera résumée par l’état des ses organes. Jamais n’existe un angle sous lequel la réalité se donne à voir toute nue et parlant d’elle-même sans qu’une interprétation n’interfère.
EVIDENCES ET ECHELLES
Cela est vraie des affaires humaines comme de la plus évidente réalité matérielle. Tout est affaire d’échelle à laquelle on observe. Et l’échelle dépend de l’objectif poursuivi. Il n’existe aucun niveau de réalité qu’il suffise de regarder pour comprendre ce qu’il est. Par exemple on connait cette question simple: quelle est longueur de la côte provençale ? Réponse ? « Ca dépend ». Pourtant on pourrait dire que cela va de soi et qu’il suffit de mesurer. Mais mesurer comment ? Si l’on fait le tour de chaque caillou, le résultat ne sera pas le même que si on fait le tour de chaque rocher et ce sera encore différent si on ne fait le tour de rien. Vu ? Cet exemple extrême n’intervient que pour montrer l’étendue du problème que les rustres prétendent régler avec leurs pseudos évidences comme celle que serait la transparence comme observatoire de la vérité. « Mais, protesterait un sophiste du genre de François Hollande, tu préfèrerais l’opacité ? ». On se doute de la réponse contenue dans la question. « Non, bien sur ». « Donc, tu es toi aussi pour la transparence ! » triompherait aussitôt l’acrobate des mots. « Oui, rétorquerai-je penaud. » Puis je refermerai le piège de mon apparente acceptation : « Mais pour voir quoi, en « toute transparence ? ». » « Voir si le chef de l’Etat est en mesure d’accomplir sa fonction » tenterait le joueur de bonneteau sémantique. Vaste question. Ce que signifie exactement l’aptitude d’un homme de pouvoir à exercer ce dernier dans des conditions raisonnables est une question extrêmement délicate à trancher. Disons même que c’est l’objet du débat démocratique. Mais passons sur ce détail et restons-en à l’apparente évidence de la question. Supposons donc que le chef de l’Etat soit absolument incapable de remplir son mandat, pense-t-on que les médecins parviendraient à le cacher ? Combien de temps ? Et pourquoi diable la ribambelle de prétendants qui tournent en soupirant d’impatience autour du tombeau vide en attendant qu’il se remplisse, tairaient-ils une telle information ? Encore n’ai-je pas supposé un instant que qui que ce soit ai assez de conscience civique pour donner l’alerte. Car tout le monde sait bien que l’honnêteté et le sens des responsabilités n’existe ni en politique, ni en médecine, ni nulle part en général hors des précieuses altitudes où règnent les pontifes intraitables de la transparence. Voila pour la controverse quant au fond des arguments implicites qui semble donner à l’exigence de « transparence » sa force d’évidence. Usurpée. Finissons par la part d’humanité que cette prétendue méthode de poursuite de la vérité nie chez celui qui en fait les frais.
NICOLAS SARKOZY EST-IL UN ETRE HUMAIN ?
Si l’étalage public des observations des médecins et le droit d’investigations qui serait reconnu aux enquêteurs médiatiques s’appliquaient alors même qu’ils ne servent à rien, il ne faut pas en conclure que ce serait en quelque sorte sans conséquence. Je n’en retiens qu’une ici. Le droit d’une personne au secret médical. Ce secret serait aboli dans ce cas. Le droit qu’en a Nicolas Sarkozy n’existerait plus. Pourquoi ? Quel est cet espace nouveau ainsi créé ou un droit universel cesserait de s’appliquer ne fut-ce qu’à une personne ? Comment une conscience de gauche peut-elle admettre un tel régime d’exception alors que le principe fondamental de gauche est que les droits légaux sont universels ? Devrions-nous être d’accord avec cette singularité au motif qu’elle s’applique à notre principal adversaire politique ? Que resterait-t-il de nous après cela ? Si Nicolas Sarkozy est un être humain, alors il doit bénéficier de la reconnaissance des mêmes droits que nous réclamons pour nous-mêmes. En dérogeant à ce principe nous concéderions davantage que ce qu’il nous prendrait de lui-même du fait de son orientation politique. Puisque Nicolas Sarkozy est un être humain et qu’il est assez conscient pour sortir dans la rue la main dans la main avec son épouse, la seule chose que nous puissions faire est d’en tirer des leçons pour nous-mêmes. Elles pourraient utilement l’inspirer lui aussi. Disons-nous qu’il n’est pas raisonnable de courir sous le soleil de midi à cinquante quatre ans. Et même si l’on plus jeune, ce n’est pas raisonnable non plus. Et même, juste pour faire du badminton au camping, ou du volley sur la plage. A supposer que faire du sport sans y être obligé soit raisonnable.
DU DANGER DE LA JOIE A PROPOS DU MALHEUR DES AUTRES
Fouiner dans les draps des malades, même bénins n’est donc pas raisonnable. Ce qui n’est pas raisonnable non plus c’est d’enterrer les vivants. Bonjour la saoûlante chronique mortuaire permanente qui entoure à présent le PS. Là encore soyons méthodique. Le diagnostic de « coma dépassé », de « mort clinique » prononcé par tant de caciques socialiste ne doit rien à la science et tout à la politique active. Ils ne déplorent pas, ils souhaitent. Ceux qui tapent sont ceux qui veulent la fin du PS par d’autres moyens, plus radicaux, plus définitif que ceux utilisés jusque là. Mais sur le fond, concernant l’orientation proposée ou plus exactement « suggérée » qu’est-il dit ? Rien d’autre que ce qui est engagé partout en Europe et qui conduit à la liquidation de la gauche. Tout est pervers dans ce jeu d’ombres. Je ne pointe ici qu’une question qui me préoccupe. Rien de tout cela, je veux dire le sabordage du PS ne correspond à l’intérêt de la gauche à cette heure. Le projet qui nous a animés en créant le Parti de Gauche, quelle que soit la profondeur des divergences avec le PS des oui-ouistes, n’a jamais été sa pulvérisation. Là où elle se produit, quand elle se produit, elle ne libère aucune force active pour la gauche. Le socle social bobocrate de l’actuelle nomenclature socialiste et de son électorat reste très éloigné des questions sociales qui sont l’enjeu du moment politique. Son adhésion aux thèmes de l’écologie politique reste elle aussi très formelle et ne dépasse pas le stade de l’anxiété de posture et de la dénonciation verbale. L’égoïsme et la tartuferie de ces milieux ne sont contrebattu d’aucune manière par un contre modèle politique de gauche. Nous n’y sommes pas audibles. Le décervelage est très avancé. Et quand la banquise des habitudes du vote socialiste se dissous dans la mer de l’abstention et de la mode électorale ce n’est pas au profit de la gauche de transformation sociale. Ce constat n’est pas à reprocher aux socialistes. La cause est entendue avec eux. Ils en sont absolument et durablement incapables. Tout ce que nous pouvons attendre d’eux c’est qu’ils gèlent le plus longtemps possible cet électorat. Sans l’entrainer plus à droite qu’il n’y est déjà disposé. Jusqu'à quand ? La gauche de ce parti a cessé d’exister de manière autonome. Elle n'est plus politiquement détectable. Pratiquement, humainement et idéologiquement. Elle n’est pas une rescousse envisageable. Il est donc de notre intérêt bien compris que tout ce bric a brac nommé PS tienne, fusse par la peinture des murs. Jusqu'à ce que nous soyons capables de faire passer la relève aux catégories sociales qui sont intéressées au changement profond que le moment réclame et que nous visons. Cela signifie que le principal problème à gauche ce n’est pas le PS, aujourd’hui. Encore une fois, la cause est entendue à son sujet. Le principal problème c’est nous. Nous, l’autre gauche. Comment construirons nous une force d’entrainement majoritaire ? Je ne parle pas seulement du système d’alliance qui en est la condition nécessaire. Je parle des mots d’ordre, des projets, des objectifs que nous pouvons faire partager par une majorité de citoyens qui aillent voter et se mobilisent encore ensuite pour les faire aboutir. Mon intention est de dire que le rabâchage anti socialiste et la fameuse « schaden freunde », « joie à propos du malheur des autres » ne constitue pas une politique alternative à gauche. Attention à ne pas hurler avec les loups ! L’anti socialisme ne mène nulle part. La concurrence avec le PS n’est pas une fin en soi. Le recul du PS n’est pas un objectif à soi seul. Tout ceci est dit pour que nous acceptions enfin de prendre notre place et de nous hisser à la hauteur des taches à accomplir. Bien sur, tout cela, dit en pleine vacances et à la sortie d’un cimetière, ne doit pas nous conduire à faire du sport pour oublier nos misères. Surtout sous le soleil de midi. Quand il y en a.
LE CANARD RECOPIE DES BETISES
Un commentaire à la suite de ce post m'a mis en alerte. "Le canard enchainé", nous débine. Horreur! Je ne l'avais pas encore acheté cette semaine! Je n'y manque pourtant jamais.La lecture du Canard Enchainé est un rite hebdomadaire qui maintient en forme. Elle entretient le bon gaulois qui dort (à peine) en chacun de nous, gaulois d’origine ou pas, c’est à dire ce mélange d’irrévérence, de pied de nez aux importants, de flingage tous azimut, et ainsi de suite, qui rendent ce pays fondamentalement ingouvernable autrement que par obstination. Personnellement, je lis « le Canard » depuis que je sais lire, ou presque. J’ai senti comme un grand honneur de passer du statut de rieur à celui de sujet de rigolades et brocarderies. Je n’ai pas été méprisé. La seule critique d’un de mes livres jamais parue dans ces colonnes solennelles fut un essorage à sec, les caricatures m’ont toujours donné soit la joue bouffie soit le profil filiforme à mesure de mes abus et régimes. Je ne me plains pas. La gloire d’être fracassé par « Le Canard » me suffit. D’autres paieraient pour que « le Canard » les assassine. Mais il faut bien dire aussi que ça donne parfois les abeilles. La perfection m’est suspecte. Je trouve qu’elle sent le Tartuffe. Cette fois ci, je me pourlèche. Enfin la boulette ! La vraie. « Le canard », mon volatile préféré, le Zorro palmipède, l’insolent qui ne mord qu’à coup sur avec toujours une vacherie d’avance sous le pied, « Le Canard » en personne, est pris en flagrant délit de « Libération ». Hé ! Hé ! Libération : recopiage d’un argumentaire socialiste de droite en fiel concentré, abus biaisé de citation, citation de citation non vérifiée, mauvaise foi ostentatoire : la totale. Au cas précis il s’agit de la position qui m’est attribué à propos de l’élection municipale partielle d’Aix en Provence. N’importe quel lecteur peut s’y reporter puisqu’elle est toujours sur ce blog. Voici pourtant comment « Le Canard » en rend compte. Lisez attentivement. Vous pourrez faire la comparaison. Insigne privilège ! Car ceux qui liront « le Canard » et le croiront comme je le fais moi pour à peu près tout ce que j’y lis, y compris les vacheries à mon sujet, ceux là seront seulement trompés. Citation donc : « Jean-Luc Mélenchon est content de ne pas avoir donné de consigne de vote pour la municipale d’Aix en Provence (le nouvel obs 22/7). Motif : il ne voulait pas qu’une alliance des forces de gauche soit ensuite « cent fois citée comme jurisprudence partout ailleurs en soutien à d’autres combines aussi calamiteuses » L’union de la gauche se porte de mieux en mieux ! ». Je ne vais pas reprendre point par point ce tissu d’affirmations stupides. Je ne vais même pas rigoler de lire que « le Canard » fait une brève à partir d’une brève du Nouvel Observateur et de plus sans aller vérifier la source. Pourtant, journalistiquement ça ne le fait pas beaucoup. Sans compter qu’on ne lit pas « Le Canard » pour y lire des ressucées du Nouvel Obs ! Celui qui va à Munich, vaut mieux qu’il aime la bière ! Celui qui lit le Nouvel Observateur ou Libération sait ce qu’il achète. Il est donc normal qu’il l’y trouve. La deuxième gauche moisie est en vente libre. A ce propos je recommande le papier hilarant du « Monde Diplomatique » intitulé « dix jours en mer avec trois astres de la pensée française » où l’on reçoit des nouvelles fraiches d’un grand délabré, l’indépassable Jacques Julliard, le petit Brejnev de la modernité social démocrate (je sais que cette blague n’est pleinement accessible qu’au personne de l’âge de Julliard). Bon. Donc passe que ce genre de journal, affublé de tels éditorialistes publient des sornettes rassurantes pour le boboland. Mais le « Canard » ! « Le canard », nooooon ! Pas « le canard », aussi ! N’empêche: il faut rectifier. Je vais donc juste ironiser sur le ton ordinaire du « Canard » lui-même. Donc, pour « Le Canard Enchainé », une alliance au premier tour du PS avec un olibrius dont la liste aux municipales de 2001 était intitulée « que la droite se lève » c’est l’union de la gauche ? Et l’alliance de ces deux là au deuxième tour avec un autre comique qui se déclare lui-même « co-fondateur de l’UMP » ? C’est l’union de la gauche ? Et quand j’approuve mes camarades de ne pas céder au grossier chantage pour les obliger à cautionner cette mascarade, je mets à mal « l’union de la gauche » ? C’est Jean Noël Guérini qui écrit les brèves à propos de Paca dans « le Canard » ? Ou seulement un de ses amis ? Jean-Noel a décidément le bras de plus en plus long.
@ abel (201)
Cher ami, vous me paraissez, dans ce jugement à l'emporte-pièce sur la Chine contemporaine, aussi génial que votre homonyme biblique.
Trop tard pour entamer une discussion sur le sujet ce soir.
Caïn
p.c.c. C.DEBY
Dites donc Besson n'a pas aimé le film. Très bonne raison pour aller le voir!C'est qu'il pose des problèmes justes. Franchement allez voir ce film.
Dans le film, le français est assigné à résidence et risque 5 ans d'emprisonnement comme le lui dit sa femme pour avoir hébergé un kurde.
Une loi sanctionne ce délit de solidarité :
"l’article 622 du Code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile (Ceseda) est une épée de Damoclès au-dessus de la tête de chaque individu qui aide de près ou de loin les réfugiés."
« toute personne qui aura, par aide directe ou indirecte, facilité ou tenté de faciliter l'entrée, la circulation ou le séjour irréguliers d'un étranger en France ».
La menace c'est 5 ans de prison et 30000 euros d’amende!
Il ne s’agit pas seulement des filières de passeurs mais de « toute personne » (hormis la famille des étrangers) portant assistance aux étrangers.
Je ne savais pas! Je connaissais bien l'histoire de la femme qui avait rechargé les portables des migrants. Là ça dépasse l'entendement.
Hold up a raison: on va plus vite qu'on peut l'imaginer vers plus qu'un régime autoritaire. Punir ceux qui aident avec 5 ans de prison, c'est du totalitarisme: on est obligé de se comporter comme des chiens! On nous inculque à coups de répression à devenir inhumain, et à traiter les réfugiers comme des bêtes pestiférées. Incroyable! 5 ans de tôle pour avoir pris un mec dans sa voiture. Où va-t-on?
@ Jennifer
Il y a aussi beaucoup de personnes merveilleuses qui aident par humanisme les réfugiés - la vidéo nous les montre aussi dans la bonne ville de Dunkerque -
A regarder absolument pour savoir sous quel régime nous vivons :
" Virée clandestine à Dunkerque :
Bakchich.tv poursuit son ’best-of’ et vous emmène au pays des Ch’tis où les clandestins ne sont pas tous Welcome. Surtout quand les policiers les réveillent et que l’on détruit leur campement. Bakchich y était
http://www.bakchich.info/Viree-clandestine-a-Dunkerque,08339.html
"La mémoire est plus forte que la mort", je l'ai toujours pensé, moi aussi et contrairement à ce que certains peuvent prétendre ou croire, ce n'est pas l'amour.
@ jennifer post 206 - 207
Pas de problème.
Garde ta combativité.
@ jennifer
Pour te taquiner un peu :
"Je veux dire que si une femme n’a pas envie de dire qu’elle est une femme sur ce blog, je lui en donne tout à fait le droit, c’est à elle de décider"...(post 206)
Alors pourquoi vendre la mèche pour Nipontchik ?
.. c'était post 207, bien sûr.
@ dudu87 - Post 170
Thank you !
@ ermler - Post 199
Thank you !
Ermler
Nipontchik va démentir ou ignorer ce débat. C'est son droit le plus absolu. Mais je ne veux pas participer à un mensonge. Là c'est de moi qu'il s'agit.
Hold-up
Merci pour la vidéo. C'est vraiment l'horreur. As-tu vu le film car c'est terrible aussi.
Sur la droite du lien Bakchich, il critique Chavez pour les medias. Mais ils ne savent pas ce que la presse d'opposition dit chaque jour. Des trucs invraisemblables et irrespectueuses. Sarko les aurait foutus au trou depuis longtemps. Je pense qu'il faut une certaine dignité dans la presse sans passer aux extrêmes de Sarko.
J'ai pas lu sur ce qu'il a proposé sur les medias, mais cela ne m'étonnerait que ce soit en lien avec les menaces militaires contre le venezuela.
@ Hold-up
De rien.
Compliment sincère !
@ Jennifer
Moi non plus je n'y suis pas allé y voir encore mais il va falloir le faire. Il n'est de tout façon pas question d'accepter tout et n'importe quoi du Vénézuéla, si des dérives sont exactes et vérifiées.
Ceci dit, j'ai bien conscience que la nouvelle campagne de dénigrement commence, dans la droite ligne du coup d'État au Honduras et de la construction de trois bases militaires américaines en Colombie...
J'irais voir et j'en traiterais sans aucun aveuglement- Ceci dit le site de Bakchich - qui est un excellent site au demeurant - me fait rire quelque part. Comme si nous n'avions pas nous aussi dans notre beau pays une juridiction qui règlemente les " délits médiatiques " - La preuve du moment ? La voici et en plus.... sur le site de Bakchich ! incroyable !
" Peu de monde s’est bousculé au procès de la présidente de l’association CAPJPO-Europalestine, jugée pour injure à l’armée française. Pourtant, l’audience constituait le premier débat public sur la présence française en Afghanistan. "
http://www.bakchich.info/Enfin-un-debat-public-sur-l,08153.html
Attention encore un " délit médiatique " !
En fait une pauvre blague de potache mais ça fait cher le " délit médiatique " via SMS ! 3 MOIS FERME !
l'UMP ? La fabrique du vrai voyou : 3 mois ferme pour une blague douteuse et à la sortie de prison ? Un dur à cuire ? Un travail d'intérêt général n'aurait -il pas été plus approprié ? Non ?
" Selon Isabelle Schellino, la présidente du tribunal, les trois jeunes voulaient juste s'amuser et « parler au people ".
http://www.ozap.com/actu/prison-ferme-sms-injurieux-rachida-dati/291492
Juste avant d'aller me coucher car j'ai plus les idées très claires.
Si je suis d'accord avec ce qu'écrit la femme du CAPJO quand elle dit que ce sont nos gouvernements qui sont les terroristes quand ils vont en Afghanistan d'autant plus comme le dit Alima Boumédiène, la sénatrice verte, quand il n'y a pas eu de débat parlementaire là-dessus, et que cela crée en réponse du terrorisme individuel, par contre je trouve vraiment inconsciente la phrase « On ne peut de ce point de vue que souhaiter la multiplication des embuscades bien montées si elles aident à l’éveil des consciences et de la mobilisation ici en France contre la sale guerre », c'est-à-dire qu'elle souhaite des morts français! Vraiment stupide comme idée! On ne peut souhaiter des morts d'où qu'ils soient. C'est pas avec cela qu'elle va convaincre.
Ermler
post 215: oui c'est sans doute contradictoire. Probablement la raison pour laquelle je me suis emportée contre toi qui posais trop de questions...
Tiens justement:
http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2009/08/01/un-soldat-francais-tue-et-deux-autres-blesses-en-afghanistan_1225030_3216.html#xtor=EPR-32280229-NL_Titresdujour-20090801-zonea
jennifer
Pas trop de question. Juste une seule.
Mais elle a eu l'air de te faire sortir de tes gonds...
Tirons le trait !
@ Jennifer
Bon j'y suis allé voir, j'ai lu. Rien de nouveau sous le soleil des tropiques.
Les mêmes conneries proférés contre le gouvernement Vénézuélien. L'auteur anonyme tente encore de nous faire pleurer avec la non reconduction de la chaîne RCTV, la Chaine de télé qui avait participé au coup d'Etat de 2002.
Il veulent nous faire aussi pleurer sur la non reconduction possible de la chaîne Globovision qui lance des messages de calomnie et de panique sur les ondes hertziennes pour destituer une fois de plus le gouvernement. Globovision, elle aussi, fut une chaine qui fomenta le coup d'État de 2002.
Un appel au meurtre de Chavez a été lançé en direct sur globovision ces derniers temps. C'est pour cela qu'un appel à la responsabilité a été lancé et que la Justice la menacé d'une non reconduction du canal Hertzien. En sachant que tout le monde pourra encore la voir - comme RCTV - sur le net ou sur le satellite si cela arrivait.
Globovision c'est ça tous les jours :
" Globovisión a multiplié les campagnes de dénigrement et les insultes en tout genre à l’encontre du gouvernement. Le 28 février 2004, la chaîne a diffusé une vidéo d’un discours d’Hugo Chávez mais a coupé le son pour le remplacer par des cris de singe et d’autres d’animaux sauvages, dans une claire référence raciste à la couleur de peau du président. Voici un autre florilège de déclarations typiques de la chaîne : « Les maires chavistes n’ont besoin que d’une pomme pour être des cochons » etc...
http://www.lepost.fr/article/2009/07/09/1614349_reporters-sans-frontieres-contre-la-democratie-venezuelienne.html
Pour ma part, voici le texte que j'ai écrit sur le site annexe de backchich étrangement intititulé " de source sûre " où le nom de l'auteur de l'article n'apparait pas (!) - De source sûre ? De quelle source s'agit -il ? De la CIA ?
Texte de réponse à l'auteur invisible du tissu de conneries publiées sur le site annexe de Bakchich :
" En 2007, Hugo Chavez avait fait passer à la trappe la chaîne la plus populaire du pays RCTV (Radio Caracas Television) en ne prolongeant pas sa licence de diffusion. "
Tu m'étonnes ! Cette chaîne fut une des principales sources de désinformation lors du coup d'État de 48 heures qui renversa le gouvernement démocratique en 2002 au Venezuela ! Elle a directement participé au renversement de la démocratie.
Aucun des dirigeants n'ont été inquiété ni jamais jugés !
Imaginez ici, ce qu'il se passerait, en toute hypothèse, si par exemple, la chaine "Arte" insultait tous les jours le président Sarkozy et avait participé au renversement du gouvernement via un Coup d'État... vous ne pensez pas que son PDG et la direction serait en prison depuis belle lurette ?
Il est plus que normal que la licence d'une chaine qui a participé à un coup d'État - excusez du peu - n'ait pas été prolongée après la fin du contrat hertzien ! On s'étonnerait plutôt du contraire. TéléSurTv a pris le relai. Elle est très bien cette chaîne en continue. Faut pas charrier.
http://www.telesurtv.net/noticias/canal/senalenvivo.php
Quand à la télé d'Extrême droite, RCTV (Radio Caracas Television) tout le monde peut encore la regarder via le net ou le satellite ! On va pas pleurer.
A l'heure où la démocratie vient d'être dissoute au Honduras et que le président élu a été enlevé et chassé par l'armée et le "Medef" local ; qu'un dictateur Roberto Michelleti fait assassiner les journalistes et les opposants politiques et syndicaux, il est assez marrant que Bakchich essaie encore de nous faire peur avec le gouvernement démocratique du Vénézuéla qui tente d'améliorer le bien -être des vénézuéliens.
80 % du peuple Vénézuélien est pauvre et les richesses du pays sont accaparées par 20% de la population qui, via les canaux de télévision (90 % des télés sont privées) appellent quotidiennement à la haine et au renversement de l'État Vénézuélien. Ce n'est plus du journalisme pluraliste, ce sont des machines de propagande de guerre, pour que rien ne change dans le pays. Faut pas confondre.
Les conditions de vie se sont considérablement améliorées depuis l'élection du gouvernement Bolivarien, les pauvres peuvent atteindre l'Éducation et aller à l'université, des choses qui étaient complètement impossibles avant. Vous tentez de faire peur une fois de plus avec le gouvernement Bolivarien.
N'oubliez pas de parler des assassinats de journalistes et des opposants politiques au Honduras orchestrés par le dictateur M. Roberto Michelleti, ça sera moins tordu comme information. Mais visiblement, silence radio sur le coup d'État au Honduras dans les médias Français, faut pas gêner les riches !
Ces pauvres riches qui détiennent 90 % des médias au Vénézuéla ! Il va falloir qu'ils cessent leur campagne de diffamation incessante 24 heures sur 24 et de calomnie ? Sans blague ! Une bonne nouvelle en vérité. "
Naomi Klein :
" Le terme de « sauvetage » est tout à fait approprié. Les marchés financiers sont en train d’être secourus afin de maintenir le navire du capitalisme financier à flot. Mais ce n’est pas de l’eau qu’ils sont en train d’écoper, mais des gens. Ce sont des gens qui sont en train d’être jetés par dessus bord au nom du « redressement ». Le résultat sera un vaisseau encore plus performant et plus agressif. Beaucoup plus agressif. Parce que plus il y aura d’inégalités – les super riches vivant aux côtés des super misérables – plus il faudrait faire preuve d’insensibilité. On a besoin de se croire supérieurs à ceux qui sont exclus pour pouvoir dormir tranquille la nuit. C’est ce système là qui est en train d’être sauvé : le même qu’avant, mais plus agressif encore.
Et la question qui se pose à nous est la suivante : notre tâche consiste-t-elle à écoper ce navire, le plus grand bateau pirate jamais connu, ou de le couler et le remplacer par un autre plus solide, où il y aurait de la place pour tout le monde ? Un bateau qui n’aurait pas besoin de ces purges rituelles pendant lesquelles nous jetons nos amis et nos voisins par-dessus bord pour sauver ceux qui voyagent en première classe ? Un qui comprendrait que la Terre n’a pas les moyens de nous faire vivre tous avec plus en encore plus. Mais que cette terre a les moyens, comme l’a récemment déclaré à l’ONU le président de la Bolivie, Evo Morales, « pour tous de vivre bien ».
" Le Capitalisme à la manière de Sarah Palin " - par Naomi KLEIN :
http://www.legrandsoir.info/Le-Capitalisme-a-la-maniere-de-Sarah-Palin.html
DECIDEMENT MON CHER JEAN LUC, JE RETROUVE DES MOTS ET DES IDEES QUI M'ONT FAITS REVER IL YA DEJA BIEN LONGTEMPS, ENFIN !...
QUEL PLAISIR DE VOUS LIRE(LE SOCLE SOCIAL BOBOCRATE : EXCELLENT), ET D'APPRENDRE ENCORE ET COMPRENDRE TJRS GRACE A VOUS ET AUX COMMENTAIRES ASSOCIES A VOTRE BLOG.
CROYEZ EN MON SOUTIEN, PASSEZ UN BON ETE.
BIEN AMICALEMENT.
GIGI-NO
Vous vous rappelez des infirmières bulgares que Kadhafi avait gardées en otages pendant des années ?
La propagande médiatique nous avait expliqué que c’était le couple Sarkozy qui les avait fait libérer.
La propagande médiatique nous avait expliqué que Cécilia Sarkozy avait discuté avec Kadhafi.
La propagande médiatique nous avait expliqué que le couple Cécilia – Nicolas Sarkozy avait réussi à convaincre Kadhafi de libérer les infirmières bulgares.
C’était soi-disant une grande victoire diplomatique pour le couple Cécilia - Nicolas Sarkozy.
Problème : le nouveau Premier Ministre bulgare vient d’accuser son prédécesseur d’avoir versé 72 millions de dollars à Kadhafi pour obtenir la libération des infirmières bulgares.
Lisez cet article de Rue 89 :
« L'information est passée totalement inaperçue en France, mais a fait son petit effet en Bulgarie. La semaine dernière, Boyko Borisov, le nouveau Premier ministre bulgare, a accusé son prédécesseur Sergueï Stanichev d'avoir versé 72 millions de dollars à la Libye pour obtenir la libération des infirmières bulgares en 2007. »
http://www.rue89.com/2009/07/30/72-millions-de-dollars-pour-liberer-les-infirmieres-bulgares
J’ai l’impression que, comme d’habitude, les médias nous ont raconté des conneries.
Depuis le 7 mai 2002, Sarkozy est ministre (ministre de l'Intérieur, et ensuite ministre de l'Economie, et ensuite de nouveau ministre de l'Intérieur).
Depuis le 7 mai 2002, la droite est au pouvoir.
Deuxième trimestre 2002 : le chômage était à 8,3 %.
Et aujourd’hui ?
Selon l'Insee, le taux de chômage s'établissait à 9,1 % de la population active (incluant les Dom) au premier trimestre 2009, et il devrait remonter à 10,5 % à la fin de l'année.
http://www.latribune.fr/actualites/economie/france/20090727trib000404274/la-hausse-du-chomage-marque-le-pas-en-france.html
Conclusion : la droite fait passer le chômage de 8,3 % à 10,5 %. Comme le Pôle Emploi est submergé par l'afflux des nouveaux chômeurs, la droite sous-traite 320 000 chômeurs au secteur privé.
Or que voyons-nous en Haute-Normandie ?
Le cabinet privé ALTEDIA est chargé des chômeurs licenciés économiques en Haute-Normandie. Le cabinet ALTEDIA appartient à Raymond Soubie, conseiller social de Nicolas Sarkozy.
http://www.pole-emploi.org/file/multimediaelement/pj/54/1e/c7/e2/resultats_marche9137.pdf
Le plus important, c'est d'enrichir les copains de Sarkozy avec l’argent des contribuables.
Bonnes vacances, camarade,
et merci pour ce petit "pan sur le bec" de dernière minute...
Si tu as un peu de temps ces jours-ci, passe nous faire un petit coucou à Notre Dame des Landes.
Amitiés partisanes
Salut tout le monde !
Le Point rue dans les brancards !
http://www.lepoint.fr/actualites-monde/2009-08-02/apres-la-mort-du-29e-soldat-francais-faut-il-rester-en-afghanistan/1648/0/366386
APRÈS LA MORT DU 29E SOLDAT FRANÇAIS faut-il rester en Afghanistan ?
Six soldats étrangers qui sont morts hier en Afghanistan, dans différentes attaques conduites par les insurgés, dont le jeune Anthony Bodin, 22 ans, caporal au 3e RIMa de Vannes.
Quel changement de ton : on ne parle plus de terroristes, de talibans, mais d’insurgés qui attaquent.
Une victoire militaire n'est plus à l'ordre du jour, sous-titre Le Point.
Du même : « (…)dans les cercles proches de l'Élysée qui réfléchissent à l'avenir de la présence française en Afghanistan, on évoque désormais une situation "intenable", mais aussi "inutile", en expliquant que ce n'est plus en Afghanistan que se trouve "le pire danger", mais au Pakistan.
Hold up
Vraiment ton post à Bakchich est très bien tourné. C'est où qu'on peut leur écrire comme toi, pour que tu ne sois pas seul à protester? C'est incroyable comme tu as les idées claires. Je n'arriverai jamais à synthétiser mes idées aussi bien mais j'aimerai protester aussi. Et il faudrait qu'on se mette tous à le faire quand il y a de tels mensonges écrits par exemple sur Libération où on peut accéder aux commentaires gratuitement (contrairement au Monde).
Ce qui présageait bien c'est la phrase sur la page de Bakchich, à propos de Chavez: "on connaît le coco!". Cet auteur "invisible" était sans doute déjà victime de la propagande qui fait de Chavez un dictateur, "populiste" etc... ie manipulateur des foules, alors qu'il n'est que "populaire" (très populaire c'est un fait, mais Che Guevara l'était aussi).
C'est vrai qu'on ne peut laisser une chaîne appeler au meurtre contre le président de la République ou avoir des propos racistes. Déjà le racisme est contre la loi et l'appel au meurtre publiquement aussi.
On voit bien que tout cela va dans le même sens que ce qui se passe au Honduras et en Colombie. Je ne sais pas si c'est orchestré pour que tout cela soit concomitant ou si simplement le coup d'Etat au Honduras a donné des aîles à l'extrème droite et aux visées militaires colombiennes qui visent le Venezuela mais en tout cas, cette extrême droite est toujours en attente de revanche et de faire basculer Chavez, et la vague rouge-rose en Am. latine. Ils ne renoncent pas! Ils ne renonceront jamais à un régime qui favorise les riches (dont ils font partie) en écrasant le peuple, à leur mode de vie et ils sont prêts à tout prix à récupérer leurs privilèges. C'est la leçon de la révolution russe: les russes blancs étaient prêts à une guerre civile et ils l'ont menée jusqu'au bout pour revenir à l'état antérieur.
Pulchérie
Interessant ce changement de langage que tu soulignes: "insurgés" au lieu de "terroristes". Si le but n'est plus la victoire, alors on s'installe dans une longue occupation militaire colonisatrice? Et alors ce ne sera plus les "insurgés" mais le peuple contre les armées d'occupation occidentales? A savoir une nouvelle guerre impérialiste coloniale de conquête de territoires?
A propos du titre du texte de Jean-Luc Mélenchon "de la transparence sur la santé du président", on aimerait bien nous avoir de la transparence sur le pouvoir, sur ceux qui nous gouvernent. Sa santé c'est pas mon problème mais ses liens avec le grand capital, ça m'éclairerait plus...
Je veux dire "transparence sur comment sont prises les décisions au sommet". Et pour cela il faut aussi savoir qui finance quoi et qui? Ce qui se trame derrière les coulisses et qui expliquent les décisions... Mais aussi le rôle du parlement: sont-ce les assemblées qui décident maintenant ou l'UMP dans les commissions etc..?
@Jennifer
Salut,
Oui nous avons besoin de transparence sur les choix, moyens, financements des lois votées par le parlement ou des décisions gouvernementales.
Le citoyen que nous sommes doit-être clairement informé de ce que l'on appelle la décision politique, les différents textes de loi, les financements et les sources de financements, les objectifs etc...
Je pense que le PG, les comités du PG dans les départements et les circonscriptions électorales devraient être à l'initiative en créant des ateliers civiques qui seraient des lieux conviviaux républicains, à la fois de débat, d'information, de critiques aussi. Faire de nous des citoyens mobilisés, informés et actifs et non plus comme aujourd'hui passifs, éloignés des décisions et des conséquences qu'elles entraînent.
Nous devons bâtir une 6ème république démocratique, sociale, écologique, laïque, une et indivisible, populaire (sens souveraineté populaire). Nous devons réaliser ce processus constituant. J'en parlerai lors des 3 jours remue méninges. Je prépare un texte.
Et tu t'appelles vraiment Gilles? Car j'y serai aussi cet été.
Gilles et Hold up
J'ai écrit hier matin deux posts sur la 6ème république. Les avez-vous lus? 176 et 177: 1eres réflexions du matin sur le matelas, au sortir du sommeil, à croire que j'ai rêvé de politique!
Au remue-méninges j'irai à l'atelier sur les régionales. Mais je ne m'appelle pas Jennifer dans la vraie vie...
Suite du post 231
Le Figaro relaie Le Point : L'OTAN a obtenu de faibles résultats en Afghanistan. Les députés anglais ont rendu dimanche un rapport accablant sur la mission des forces internationales en Afghanistan, moins efficace que prévue. Les élus mettent notamment en cause «l'éparpillement des objectifs et le manque de sensibilité culturelle».
Ce rapport accablant survient à un moment critique pour l'Alliance atlantique. La force a perdu en juillet 75 hommes, un record absolu depuis la chute des talibans fin 2001. Le mois d'août ne s'annonce guère meilleur. Pour la seule journée du 1e août, l'Otan a annoncé le décès de six de ses soldats.
20 minutes.fr corige le bilan des pertes, en deux jours : 9 soldats ont été tués, dont un français du 3ème régiment d’infanterie de Vannes ; dans cette unité, durant la même attaque, deux autres soldats français ont été blessés.
Le Nouvel Obs s'y met aussi ! : La mission internationale en Afghanistan est visée par un rapport britannique remis dimanche 2 août. En huit ans, l'Otan n'a pas rempli les objectifs promis. Quant aux forces britanniques, elles devraient se concentrer sur la sécurité et laisser tomber leur mission anti-drogue inefficace, juge la Commission des Affaires étrangères de la Chambre des Communes.
Le rapport met enfin en cause ceux qui au sein de l'Otan ont rechigné à s'impliquer en Afghanistan, estimant que cela a "fait peser un poids inacceptable sur une poignée de pays". Et juge que ce test augure mal pour l'avenir de l'Alliance: "sans une distribution plus équitable du risque et de la responsabilité (...) la réputation de l'Otan comme alliance militaire capable d'assurer des missions en dehors de son théâtre d'opérations risque d'être sérieusement mise à mal.
Que diable allons-nous faire dans cette galère ?
Il est temps de mettre fin à cette sinistre tragédie de l’OTAN, qui se prolonge depuis près de vingt ans alors que sa raison d’être a disparu
Pulchérie
je reprends ta phrase "Les élus mettent notamment en cause «l’éparpillement des objectifs et le manque de sensibilité culturelle»".
On peut s'attendre au pire avec le "manque de sensibilité culturelle" qui doit être évidemment un euphémisme. Quand on sait que la propagande a fait croire qu'on allait en Afghanistan pour libérer les afghanes de l'oppression, en gros une croisade contre l'islam, on peut imaginer dans quel esprit les soldats ont pu y débarquer.
"L'éparpillement des objectifs": est-ce la guerre de guerrilla et les talibans qui se cachent dans les montagnes etc... Difficile pour une armée d'y faire face. Les russes ont perdu à cette guerre-là.
Donc on ne sait pas grand chose sur ce qui s'y passe vraiment mais vues ces phrases des élus on s'imagine qu'ils ont dû avoir des compte-rendus alarmants dont on nous fait juste percevoir une infime portion, sans doute "secret défense"!
Là aussi la transparence serait importante: c'est le fric du contribuable, ce sont nos jeunes qui sont envoyés là-bas. Et surtout comme le dit Alima Boumédiène, sénatrice verte: cela n'a jamais été discuté à l'Assemblée Nationale!
@Jennifer
Oui mon prénom est vraiment Gilles.
Je suis entrain d'écrire des documents, des réflexions, des propositions pour notre projet et pour l'action. J'ai toujours fait ainsi et précédemment du tant de PRS.
J'ai déjà écrit sur le sujet l'an dernier sur le blog et j'ai même envoyé un topo à JL Mélenchon et F.Delapierre sur mes réflexions sur le domaine constitutionnel.
J'avais proposé un processus constituant à partir d'Etats généraux se réunissant à l'appel des partis politiques, du gouvernement, des parlementaires, au niveau de la circonscription électorale, de la commune et bien sur dans les médias. Il va de soi que le gouvernement, les partis de gauche et les parlementaires doivent organiser un véritable appel au peuple (un peu sous forme de cahiers de doléances, de pétitions, de propositions pour bâtir une nouvelle république et de nouvelles institutions.
Une assemblée constituante élue à la proportielle (cf scrutin proportionnel de 1986) serait chargé de mettre en forme ce processus et devrait voté une déclaration des droits et une nouvelle constitution. Le peuple serait appelé à valider par référendum les nouvelles institutions républicaines. Un large débat serait organisé dans le cadre d'ateliers civiques au niveau de chaque circonscription électorale et au niveau de chaque commune et bien sur dans les médias.
Je propose également un parlement monocaméral (une seule assemblée) élue à la proportionnelle (cf le scrutin de 1986), un exécutif élu par cette assemblée qui serait un collège composé d'une part du comité de la républque (5 membres) élu par l'assemblée, d'un gouvernement avec un premier ministre nommé par le comité de la république et validé par vote par l'assemblée parlementaire. Le parlement élira se premier ministre ou pas et également son contrat de législature (programme du gouvernement).
Le parlement aura l'initiative de l'ordre du jour.
J'ai proposé également de garder le conseil d'Etat et les cours des comptes (nationales et régionales) et de créer un collège de la constition et de la légalité des droits.
J'ai également proposé une sorte de "parlement social" qui serait élu pour 5 ans. Il se situerait au niveau des branches professionnelles. Egalement je suis pour le retour des élections à la sécurité sociale. Je suis pour le maintien des élections prud'homales.
Je travaille actuellement sur l'organisation politico-administrative de la France.
Les questions de la décentralisation de 1982, l'acte 2 de la décentralisation et le rapport Balladur sont primordiaux pour l'avenir de la République française, pour l'avenir de son unité et de son indivisibilité et de l'égalité entre citoyens.
Je pense personnellement que la décentralisation de 1982 est une erreur, l'acte 2 une connerie et le rapport Balladur et ce qui sortira est carrément la remise en cause de la République et de son organisation vouluent par la grande Révolution de 1789-1793. Le rapport Balladur est contre révolutionnaire et faire entrer la France dans l'Ancien régime !
@Jennifer
pardon il fallait lire :"Collège de la constitution et de la légalité des lois".
@Jennifer
Le but du PG, notre parti, c'est de définir un projet et ce projet c'est la République sociale jusqu'au bout c'est à dire le Socialisme.
Auparavant, il nous faudra défini une trame ou un grille idéologique (un corpus théorique si tu préfères). Notre projet découlera de ce corpus par transformer toute la société et rompre avec le capitalisme, le libéralisme, le productivisme, le libre échangisme et refonder notre république qui sera sociale. Bâtir pas à pas le socialisme.
Notre slogan "en simplifiant au maximum" pourrait être :
Une autre façon d'être citoyen, une autre façon de produire, une autre façon de partager, une autre façon de consommer.
Une 6ème république ce ne sera que l'outil institutionnel ou constitutionnel pour permettre l'exercice de la démocratie, de la vie parlementaire, de l'exercice des pourvoirs et des droits des citoyens. Bref, la règle commune pour vivre ensemble et permettre une démocratie véritable, l'intérêt général et la souveraineté populaire.
Gilles, es-tu le même que celui qui signait quelque chose comme Gilles-du-PRS avant?
As-tu lu les 2 posts que j'ai écrits hier au réveil? Juste pour te dire que je suis assez incrédule sur la perspective "immédiate" d'une constituante, ce qui n'empêche pas d'y penser. Mais quand la question sera à l'ordre du jour, ce serait souhaitable que ce soit le peuple qui s'en empare et l'élabore pour que ce soit vraiment la démocratie participative et non les "spécialistes" (de droit?) comme toi. Néanmoins c'est important d'élaborer. En plus comme Hold up le dit, lui, il préfère penser globalement et pour l'avenir, donc ça tiendra les neurones éveillés de certains. Et il y a la place pour tous dans un parti et pour toutes sortes de débats.
Moi mon truc: quelle est la prochaine étape immédiate? C'est pour cela que j'irai au débat sur les régionales où j'ai quelques idées non développées sur ce blog que je présenterai.
Voilà j'essaierai de te rencontrer en cherchant un Gilles qui a écrit un texte sur la 6ème rep. Ca me ferait plaisir de voir quelqu'un du blog.
Gilles
Post 45: ok
J'aime bien comme tu formules les choses, Gilles. Ca me parle plus et surtout le but réel reste le socialisme
Néanmoins je ne veux pas me dire républicaine mais socialiste. Pour moi les républicains, c'est le RPR (rass pour la République) c'est Degaulle qui crie "Vive la République, Vive la France" Merde alors, je ne veux pas être assimilée à ça du tout.
Hold up est très chatouilleux quand on évoque le mot "communisme" car il y voit toujours le stalinisme. Il dit que c'est ça dans la tête des gens. Ben pour moi dans ma tête la République c'est le général, droit au garde à vous qui dit "Vive la République, Vive la France!" et ça ne passe pas du tout. C'est une question de sensibilité affective. De même que j'ai bien remarqué que Piquet ne chante pas la marseillaise à la fin des meetings (pourtant il est beau ce chant remis dans son contexte historique). Mais quand même combien de présidents de droite on a vus au garde vous chanter la Marseillaise? C'est pour moi de l'ordre de l'impossible.
@ Jennifer
Gironde 1944 :
" Le débarquement allié du 6 juin 1944 donne le départ de l'insurrection nationale. Les Résistants occupent le terrain; le 11 juin au matin, l'A.S prend possession de la mairie de Ste-Foy. Les jours suivants, des unités allemandes contre-attaquent. Le 4 août, une puissante colonne allemande occupe Ste-Foy. Des arrestations sont opérées, 6 otages juifs sont atrocement exécutés au Fleix par le "Corps des volontaires français", une unité de collaborateurs au service des Allemands.
Le maire de St-André-et-Appelles, Jean Blondel, pour avoir placé sur le cercueil du maquisard Lievens le drapeau tricolore de la mairie, est arrêté, conduit à Bergerac pour y être fusillé au lieu-dit le "bout des Vergues" -
@Gilles
Tout le monde est important mais vos compétences sont précieuses. Tout citoyen raisonnable devrait vous remercier pour le travail accompli ou en voie d'accomplissement. Ma vision est intuitive et paradoxalement, empirique. De l'ordre de l'observation, de l'écoute générale et du sentiment particulier au niveau du constat global. Il manquait une dimension dans le processus du combat révolutionnaire démocratique du PG : la 6 ° République est cette dimension nécessaire d'expression du socialisme du XXI siècle. Il faut une charpente solide pour les idées nouvelles.
Les valeurs " ectoplasmiques " aussi généreuses soient -elles ou devenues problématiques au vu des expériences trahies, avortées ou détruites n'ont que peu d'influences aux yeux des Français, pour qui ce ne sont pas des évidences à priori. Nous ne " prêcherons " pas demain aux personnes déjà convaincues. Quand les " mots fétiches " sont jetés à la volée sans plus d'incidence, ils sont pris pour du vent dans le meilleure des cas ou dégoutent dans les autres. Il faut saisir cela pour reconstruire.
Le programme préparatoire que j'ai lu ne s'illusionne pas sur les décombres en présence et appellent au travail de transformation et d'éclaircissement de nos têtes avant que d'aller convaincre d'autres esprits. C'est la bonne voie. La voie juste. Bravo encore pour votre travail de formalisation constitutionnelle. C'est énorme. Je n'en sais pratiquement rien, mais intuitivement je le sens parce que je l'imagine aussi. Vos messages nous en ont donné surtout un vif aperçu.
Mais oui Hold-up, je comprends bien et De Gaulle aussi a défendu la France, on ne peut le nier. C'était la France occupée, n'oublie pas. S'il avait brandi le drapeau rouge, il aurait été fusillé. Les "rouges" allemands ont été dans les premiers mis dans les camps de concentration. Mais on ne va pas se jeter les morts à la figure, c'est pas trop intéressant comme débat. Il faudrait aller plus loin dans l'argument
Gilles
La constituante de 1999 au Venezuela était constituée d'organisations de la société civile. Ainsi les orga de femmes et les indigènes ont participé pendant de longs mois à l'élaboration des articles les concernant pour la future constitution. Toi tu parles des partis politiques: cela me semble restrictif et trop représentatif, pas assez à la base
Non j'ai mal compris: tu veux que ce soit les partis qui appellent à une constituante. OK. Et l'élaboration c'est les comités civiques, c'est ça? donc les citoyens. En somme un vaste congrès du PG à l'échelle de la nation?
Gilles
Je lis un peu tes propositions.
La chambre monocamérale: oui, bien évidemment. Les 2 chambres je ne sais pas d'où ça vient mais ça me semble un héritage du passé quand on avait les premières classes et les secondes classes dans le métro (image) ou du système censitaire. Le sais-tu d'où ça vient?
Le parlement social: très bonne idée. Mais il faut aussi que le droit de s'organiser en syndicats et partis persiste pour pouvoir aussi contrer le gouvernement et les patrons.
Où as-tu eu toutes ces idées? As-tu regardé ce qu'ils font en Amérique latine, ce que d'autres pays dans des périodes révolutionnaires avaient fait?
Bonsoir à tous,
Intimement persuadé, après de longues années de militantisme, que rien ne pourra être réglé par la voie électorale, mais seulement par une révolte populaire (que je souhaite non meurtrière), je ne participerai plus à aucun débat politique. Il y a quelques temps, j'avais fait sur ce blog des propositions un peu dans la même veine que celles de Gilles. Mais pour les appliquer il faut le pouvoir, et les riches qui ont le pouvoir et l'argent n'accepterons jamais que les richesses du travail soient équitablement réparties. Ils sont complètement drogués au pognon. A l'heure où je parle, les syndicats refusent la grève générale et les élus de gauche sont impuissants à construire une majorité de changement.
La démocratie, parlons en. Dans les démocraties de capitalime dEtat, les seuls progrès ont été arrachés par les luttes populaires parfois longues et difficiles. Mais le pouvoir des patrons tend toujours à le limiter. Comme le soligne N.Chomsky, " La façon la plus efficace de retreindre la démocratie est de transférer les prises de décisions à des institutions n'ayant aucun compte à rendre :...castes sacerdotales, juntes militaires, dictatures de parti ou grandes entreprises modernes ". Il explique la force que contitue ce qu'il appelle " l'arme absolue ", c'est à dire l'activisme et la mobilisation populaire, et conseille qu'" il conviendrait de s'intéresser de près aux craintes et au désepoir des puissants. Ils connaissent parfaitement le pouvoir potentiel de l'ARME ABSOLUE, et espèrent simplement que ceux qui veulent un monde plus libre et plus juste, moins lucides qu'eux, négligeront d'en user efficacement ". Entende qui voudra. Et pour ceux qui fréquenteront les congrès, qu'ils s'attendent à ce qu'arrivés avec des idées pertinentes, ils en ressortent convaincus qu'il faudra suivre la ligne du parti. Je sais que ces propos vont choquer certains, mais je leur demande de les relire après les régionales.
Bon courage, mais sans moi. Ce ne sera pas une grosse perte j'en conviens.
.
"3000 délégué-e-s syndicaux (principalement d'entreprises ayant licencié ou fermé) réunis avec la perspective de construire une lutte unitaire dès la rentrée et de repenser le syndicalisme sur des bases de démocratie ouvrière et de lutte de classe...
A cet effet, il y aura une journée de débat le 5 septembre à Blanquefort."
http://www.conseilnationaldelaresistance.fr/post/2009/07/31/Quand-la-base-se-rebelle
Abel
Tu ne veux plus participer au blog? Mais quelle mouche t'a piqué si brusquement? J'aime bien ce que tu dis (sauf sur la Chine! mais c'est pas grave).
J'allais justement dire que j'avais visité le parlement venezuelien, en fait les locaux vides très beaux et la bib ouverte à tout citoyen avec internet et bases de données à disposition gratuitement. Mais 2 députés ont eu la bienveillance de sortir de leur débat parlementaire pour nous accueillir et discuter un peu. Ils étaient simples. Je leur ai demandé de quoi ils discutaient à ce moment-là et c'était de comment répartir du surplus obtenu par le prix du pétrole qui a l'époque avait augmenté. Je croyais rêver! Tu te rends compte: si on en met plus à l'éducation, la santé etc... Une autre planète par rapport à nos institutions (dont je n'ai rien vu sauf un conseil municipal récemment et rien que cela je me suis dit que je ne pourrais jamais être élue!)
Ce que je veux dire c'est que ce que propose Gilles c'est bien et que cela devrait nous inciter à aller voir là où cela s'est fait, relire l'histoire. Quand le peuple prend le pouvoir c'est quelque chose!
Faut pas se démoraliser comme cela. La lutte est dure et longue et ne nous laisse pas tous seuls. En tout cas je n'aurais plus ton soutien sur la laïcité et j'en ai bien besoin parfois quand on voit où on va. Le combat des idées est énorme. Il y a la lutte dans les faits et la lutte des idées. Regarde Sarko il a bien compris, qui nous intoxique avec son idéologie quotidiennement. Ne sois pas impatient. Et puis les syndicats, ils vont bien être obligés de bouger ou les travailleurs les changeront (vu la syndicalisation qui remonte) car la colère est là qui gronde et qui va surgir un jour ou l'autre, Ne me demande pas quand mais elle va le faire. Nous en attendant on construit pas à pas, on cherche les idées justes, l'organisation se met en place, on fait nos petites expériences de lutte locale dans lesquelles on se forge etc.... On se tient prêt car un jour ça va péter. Ca je te le promets et ce d'autant plus que des gens comme toi auront continuer à militer.
Quant aux congrès, je déteste ça surtout après le dernier. Bon ça avait bien commencé de débattre des idées et puis il y a eu ces gens plus imbus d'eux-mêmes que de chercher la vérité qui ont fait chier notre comité. Bon on apprend aussi dans la douleur. Tout n'est pas un long fleuve tranquille.
En gros, reste, Abel!