06août 09
Je n’avais plus prévu d’écrire sur ce blog avant la fin de mon congé. Mais je m’en voudrais trop de rester silencieux sur un sujet qui ne passionne guère d’ordinaire. A mon tour, je veux tirer le signal d’alarme à propos de la Nouvelle Calédonie. Et puisque j’y suis, je musarde un peu. Une mention spéciale pour commencer. A mes lecteurs les plus curieux de politique pour ce qui concerne la reconstruction de la gauche dans le monde, je recommande le site de mon ami Alexis Corbière que les circonstances rendent témoin et partie prenante de la campagne du socialiste dissident au Chili, Jorge Arrate. A méditer pour la suite en France.
LA CALEDONIE SENSIBLE
La Nouvelle Calédonie n’est pas pour moi un sujet de circonstance. Je me suis personnellement investi à propos des affaires du territoire depuis 1986. Non seulement en me rendant sur place à trois reprises mais surtout en participant à la totalité des débats parlementaires sur ce dossier. Les archives de ce blog en gardent la trace. Cela ne me donne aucune légitimité supplémentaire, j’en conviens. Juste une connaissance du sujet qui me pousse à écrire dans l’urgence. Je vis en effet avec anxiété ce qui s’y passe en ce moment. La tension en Nouvelle Calédonie, l’incendie qui y a commencé doit être traité avec sens de responsabilités par ceux qui les exercent, sur place et en métropole. L’accord signé à Air cal avec le syndicat USTKE n’épuise pas le problème posé. Tant que le secrétaire général de l’USTKE est en prison, rien ne pourra être réglé. En Calédonie davantage encore qu’en métropole la criminalisation de l’action syndicale ne mène notre société nulle part ailleurs qu'au chaos. Qu’on ne me réplique pas en arguant que la décision de justice prise contre le dirigeant syndical résulte de l’application de la loi. Ce ne serait qu’une argutie. Aucune question en Calédonie ne peut être réglée d’un point de vue purement formel, aucun automatisme habituel n’y a sa place dans la prise de décision publique. Avoir emprisonné le secrétaire général du syndicat USTKE (union syndicale des travailleurs kanaks exploités) est une faute indigne du niveau intellectuel auquel devrait se situer toute décision sur le territoire. Car la Calédonie est un territoire unique en son genre dans notre République. Sur ce territoire, le peuple français a reconnu le fait colonial. Que cela plaise ou pas. Il en a déduit des règles et des dispositions particulières qui seraient inadmissibles en République sans ce fait fondateur. Si le fait colonial a dû être reconnu, c’est pour pouvoir prendre les mesures dans les champs économiques et politiques qui permettent de dépasser cette situation initiale. Telle est la logique des accords signés entre parties prenantes sur place depuis 1988. Par exemple, l’une de ces mesures d’exception, liée à la reconnaissance du fait colonial et à la volonté de le dépasser, est d’avoir institué un corps électoral spécifique, pour l’élection de l’assemblée du territoire. C’est un point essentiel. Une telle mesure n’existe et ne serait acceptable nulle part ailleurs. Peut-être faut-il que je dise pourquoi. L’unité du corps électoral est à la base de la République. Je reviens un instant sur la construction de la cohérence républicaine. En République, la loi s’applique à tous. La légitimité de cette autorité vient de ce que la loi est décidée par tous. La souveraineté donc est dans le peuple qui fait la loi par l’intermédiaire de ses représentants. J’ai mis le mot peuple au singulier. L’unité et l’indivisibilité de la République, ce n‘est pas une affaire de frontières. C’est celle du souverain et de la communauté légale que son action législative institue. Hum ! J’entre dans le détail. Car les niveaux s’enchainent étroitement dans cette construction. Le peuple est premier. Il est un et indivisible. Cela signifie par exemple que les communautés n’ont pas d’existence politique reconnue. Elles n’ont aucuns droits spécifiques. Et elles ne peuvent être productrices de normes particulières qui s’imposeraient à ceux qui en seraient membres. Ainsi, par exemple, aucune association (de type loi de 1901) non plus ne peut s’émanciper des règles dont dispose la loi. Donc, deuxième niveau, la seule communauté légitime est la communauté légale. Celle-ci est décrite comme l’ensemble des dispositions que prévoit la loi ainsi que par le peuple qui en décide et les institutions qui organisent cette prise de décision. Ca c’est la République. En Calédonie il existe un corps électoral composé sur d’autres critères que celui de la seule nationalité française pourtant commune à tous les Calédoniens, à égalité avec tous les autres Français, où qu’ils résident. Une personne, de nationalité française, née à Toulouse peut voter pour élire le conseil général de Seine Saint Denis, pour peu qu’elle soit inscrite sur les listes électorales en faisant la preuve qu’elle y réside. En Calédonie ce n’est pas le cas. On ne peut être membre du corps électoral en faisant seulement la preuve que l’on réside sur place. D’autres conditions sont requises liées à l’ancienneté de la présence sur le territoire et à la filiation sur le territoire…En Calédonie, donc, le souverain n’est pas un et indivisible. Il y a donc, au moins, deux peuples. Cette dualité se vérifie concrètement : il y a le peuple qui a le droit de vote pour l’élection du congrès du territoire et celui qui n’a pas de droits dans ce domaine. Ce fait prend une signification très spéciale. En effet, les lois votées par le Parlement national ne s’appliquent pas mécaniquement à la Calédonie. Il y faut en effet l’accord du Congrès du territoire. Lequel en principe devrait être saisi systématiquement. Donc, sur le territoire français de Nouvelle Calédonie, la loi, votée par tous, inclus les parlementaires issus de la Calédonie, ne s’applique donc à tous que dans la mesure où une partie des citoyens y consent… J’ai fait cette explication, dont je prie mes lecteurs d’excuser la pesanteur, parce qu’elle me semble indispensable pour faire comprendre la complète spécificité de la situation locale. Si ces dispositions ont été décidées, par un vote des deux assemblées, plusieurs fois renouvelé, et reconnu par tous, c’est donc qu’il y a en Calédonie un cas de force majeure. Je l’ai dit, c’est le fait colonial. Le fait colonial en Calédonie n’est pas une question d’opinion. C’est un fait reconnu par la loi et contrebattu par des institutions spécifiques. Cette spécificité ne crée pas seulement des institutions particulières extra-ordinaires. Elle commande un état d’esprit et une façon d’agir pour ceux qui exercent l’autorité. C’est cela dont il n‘a été tenu aucun compte à propos du président de l’USTKE. Je crois que les juges doivent faire des efforts particuliers en Calédonie. La Justice en effet a eu un rôle très néfaste dans le passé sur le territoire. Elle a contribué à exacerber les tensions et l’ambiance de violences coloniales. Ce fut le cas dans la période qui a culminé avec le massacre de la grotte d’O uvéa, sous le gouvernement Chirac et qui s’est dénoué dans les Accords de Matignon. Rappelons que ceux-ci n'ont été possibles que grâce à la victoire de la gauche, le deuxième septennat de François Mitterrand et la dissolution de l’assemblée nationale. Des exemples ? Ce rôle négatif, ce fut notamment le non lieu pour les assassins des frères de Jean Marie Djibaou qui abattirent ces derniers à coups de fusils dans une embuscade. Ce furent les centaines de radiation des listes électorales de Kanaks condamnés pour des délits parfois tout à fait mineurs. Il y a donc un lourd passif. Bien sûr celui-ci est derrière nous, dans le temps. Une autre génération de magistrat rend aujourd’hui la justice. La Calédonie n’est plus le lieu où l’on finit un parcours professionnel commencé dans les anciennes colonies, comme ce fut le cas pendant des décennies. Mon intention n’est donc pas de dire que la décision prise à propos du président de l’USTKE n’est pas légale. Mais elle est disproportionnée. Et elle est inappropriée à l’apaisement de la situation auquel elle est censée aussi devoir contribuer. En ce sens elle n’est pas de bonne justice. Rendre la justice ne consiste pas seulement à appliquer mécaniquement des textes, surtout dans une vision répressive maximaliste. Sinon il n’y aurait pas besoin de juges. Une machine suffirait, qu’on alimenterait avec un QCM informé ! Et n’oublions pas que la justice est rendue « au nom du peuple français ». Donc il est temps de calmer le jeu avant que, d’incidents en incidents, on ne revienne dans le cycle mortel des années quatre vingt et de la logique d’affrontement antérieure aux accords de Matignon. La demande de mise en liberté qui doit être examinée dans quelques jours est donc bien davantage qu'un épisode judiciaire. C'est un test. Tout ce que je sais de la vie du territoire et ce que j'ai observé des évènements de ces derniers jours me font dire que le choix de la paix civile en Calédonie dépend beaucoup de cette décision.
JE LIS « LES ECHOS »
J’apprends par mon alerte Google que l’on parle de mon blog ! Dans « les Echos », journal sérieux s’il en est un ! Le début de la gloire pour ce modeste espace ! Non ? Voici le titre du papier: "Les politiques s'essaient, avec plus ou moins de bonheur, au langage blog". Hum ! Ca sent le gaz ! Mais le moment venu, je veux dire le paragraphe venu, j’hésite. Comment dois-je l’apprécier ? Lisez. "Autre spécimen incontournable du Web, le blog de Jean-Luc Mélenchon. Très volubile, il n'hésite pas à écrire en langage parlé, fautes d'orthographe à l'appui." La lecture du Canard Enchainé est un rite hebdomadaire qui maintien en forme. Elle entretien le bon gaulois qui dort (à peine) en chacun de nous », livre-t-il ainsi dans son dernier billet ». Il est vrai que, mille diables m’emportent, le relecteur de Windows ne me protège pas d’innombrables fautes et parmi les plus ridicules. Que ceux qui en ont été exempts dès leur jeune âge, au contraire de moi, me jettent la première pierre. Le seul moment de ma vie où j’ai cessé de trébucher sans m’en rendre compte fut celui où j’enseignais le français au lycée technique du bois, à Mouchard dans le Jura. Il faut dire que j’étais tétanisé à l’idée de me ridiculiser devant ma classe à qui j’apprenais, avec une main de fer, les règles de la grammaire. N’empêche: cela ne m’excuse pas, bien sûr. Tout au plus plaiderais-je que cette faiblesse est la preuve de ce que ce blog est « fait main », sans assistant ni pour l’écriture, ni pour les photos ni pour la mise en ligne. Mon critique travaille-t-il lui aussi sans filet ? Et puis, tout de même! Tout de même! Quoi, mon blog n’est donc en tout et pour tout que volubile et mal orthographié ? C'est tout? Voyons alors de plus près. Mal orthographié ? Pourtant je ne méprise jamais l’aide que du correcteur de Windows. Le détail de cette référence me donne l’autorité nécessaire pour envoyer un revers à celui qui juge si vite et si superficiellement mon blog. Les fautes qu’il donne en exemple, pour me flétrir, sont des fautes de grammaire et non d’orthographe. Windows ne repère pas les fautes de grammaire, ou bien alors si peu que c’est comme s’il ne le faisait pas. Vu ? Le diable vous emporte, monsieur « G. F., Les Echos » puisque c’est de cette façon que l’article est signé ! La grammaire, m’entendez-vous ! Ce n’est pas l’orthographe. Quelle confiance accorder à un donneur de leçon qui ne fait pas de différence entre grammaire et orthographe ? Une fois cela répliqué, je goûte bien le bonheur de lire que je suis un « autre spécimen incontournable du web». Juste après avoir cité le blog du premier ministre. L’auteur de cet article ne peut être absolument mauvais. Ceci est dit en toute sobriété de propos comme on peut s’en rendre compte. Mais être volubile, est-ce un vrai défaut, a part au nord de la Loire ? Ceux qui parlent peu ont-ils vraiment beaucoup à dire ? Les taiseux ont-ils vocation à faire des blogs ? Je livre ces importants sujets à la méditation estivale de mes lecteurs. Mais avec la canicule, c'est sans doute trop. Même pour moi qui écris à la fraîche.
http://musique.sfrjeunestalents.fr/?f=1
Une chanson à diffuser dans les manifs
"Avec les chômeurs, les précaires, les CDD non renouvelés et les intérimaires sans mission, la classe ouvrière paie le plus lourd tribut à LEUR crise, prétexte à restructurations, délocalisations et plans massifs de licenciements. La résistance tente de s’organiser.
Depuis plus de deux ans, nous assistons impuissants à un profond séisme qui ébranle et ruine des acquis sociaux gagnés au fil des décennies et même des siècles. Cette casse sociale motivée par l’idéologie ultralibérale dominante, a trouvé depuis un an un prétexte imparable à sa poursuite et à son amplification : la CRISE.
(...)Pendant ce temps, on assiste à une véritable débâcle syndicale, une piteuse retraite sur le front de la casse généralisée du tissu industriel français. Les ouvriers sont abandonnés à leur sort par des centrales résignées qui, en 2009, n’ont rien fait d’autre que d’organiser de grands défilés improductifs.
(...) Verrons-nous à l’automne plusieurs centaines de milliers d’ouvriers manifester leur mécontentement dans les rues de Paris ?
Avec nos petits moyens, nous soutenons cette volonté de RÉSISTER !
Yves Barraud pour Actuchomage.org et Rénovation-démocratique.
http://www.renovation-democratique.org/modules.php?op=modload&name=News&file=article&sid=821&mode=thread&order=0&thold=0
" Un récent article paru dans l’hebdomadaire Der Spiegel et intitulé « Le retour de la cupidité — les banques rouvrent le casino mondial » donne un bref aperçu de la question.
L’article cite un influent ancien banquier qui a déclaré :
« Il y a quelques années, les banques d’investissement devenaient riches grâce à l’argent de leurs clients. Lorsque ces ressources devinrent trop faibles, elles se retournèrent sur l’argent de leurs actionnaires. A présent, elles se sont procuré le plus important réservoir que le monde puisse offrir : l’argent des contribuables. »
L’article cite le gérant des opérations bancaires allemandes d’une banque d’investissement internationale qui a dit :
« Le contribuable paie les jetons de casino… on ne pourrait mieux faire. "
Autre Extrait :
"Un influent banquier d’affaires de la Deutsche Bank, Anshu Jain, a dit en mai au magazine britannique Euromoney, qu’à l’avenir, « il existerait cinq ou six acteurs mondiaux dans le domaine d’activité des banques de financement et d’investissement ».
Ces organismes financiers géants de l’investissement et de la finance constitueront, selon Der Spiegel, un nouvel « oligopole » financier bénéficiant d’un accès sans pareil aux deniers publics et à la bourse du contribuable.
Plus que jamais, les banques imposent à l’Etat leur politique indépendamment de la composition politique du gouvernement. Ce sont les banquiers et leurs groupes de pression qui mènent la danse à Washington, Berlin et Londres. "
Article à lire :
" Les banques internationales exploitent la crise pour engranger des profits massifs par Stefan Steinberg "
http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=14698
Musique à écouter en lisant l'article :
Kropotkine - Vigilance Cito-Hyene :
http://www.myspace.com/larageauventre
Je rebondis sur le commentaire n° 8 pour encourager les lecteurs et le taulier du blog, à ne plus utiliser les produits de la multinationale Microsoft (Windows).
Il existe une alternative : GNU-Linux et ses logiciels qui n'ont rien à envier aux produits de la société précitée.
Cette alternative n'est pas uniquement technique, elle est également politique :
http://www.april.org/fr/articles/intro
http://www.passeralinux.fr/migrer_sous_linux/de_windows_a_linux/
Je reprends mon post 46, en le modifiant quelque peu.
Tiens, une idée pourquoi ne pas revenir à la polysynodie chère à Philippe d’Orléans? Une assemblée de conseils (Commission Européenne) qui sans représenter le peuple, gérerait son seul domaine de compétence dans une Union Européenne verticale qui n’aurait de compte à rendre qu’aux donneurs d’ordre, le capitalisme transnational?
A méditer
La deuxième crise financière arrive. Paul Krugman, lundi 10 août :
"En d'autres termes, je crains bien que tout va recommencer dans un avenir pas très lointain", a conclu l'économiste.
http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?num=856436e6d5825d76c5bb655abbd87ef6
Le voyage à Canossa (suite de 49)
En 1075, le pape Grégoire VII inaugurait la Querelle des Investitures, en arrêtant que désormais, seuls les papes auraient le droit de sacrer les évêques et non les différents souverains de la chrétienté. Henri IV, l'empereur de Germanie, repoussa avec hauteur cette décision, mais le pape l'excommunia; aussitôt, des seigneurs vassaux de l'empereur prirent parti pour le pape, refusèrent de reconnaître l'autorité d'Henry IV qui se retrouva bien seulet. Il dut se rendre en plein hiver, en 1077, au château de Canossa pour demander pardon au pape qui le laissa poireauter 3 jours dans la neige avant de lui accorder audience.
Les exagérations laudatives dans l'Osservatore Romano.
Le 29 mars 2009, Xavier Darcos, après avoir lu les propos scandaleux de Benoît XVI sur le péché de revêtir une capote anglaise, particulièrement en Afrique, si profondément sidaïsée, jugea publiquement ces propos criminels, insultant ainsi le Souverain Poncif.
http://www.lepoint.fr/actualites-politique/2009-03-29/darcos-juge-criminels-les-propos-du-pape-sur-le-preservatif/917/0/330125
Le 7 juillet 2009, le vicaire du "bon" dieu sur notre Terre écrivait une Encyclique « Caritas in veritate », dont le contenu, comme nous allons le constater, était flou, citait sans arrêt Paul VI, et surtout, était d'une prose désordonnée ; ce qui fit que rares furent les analyses consacrées à cet auguste bavardage, comme l'a fait remarqué à l'époque Jean-Claude Leclercq, professeur à l'Université de Montréal.
Mais curieusement, Xavier Darcos, ex-insulteur du pape tout en s'affirmant catholique, faisait paraître le 4 août, dans le quotidien du Vatican, l’Osservatore Romano, un article consacré à la dernière encyclique du seizième Benoît, modèle de louange hyperbolique comme les artistes et littérateurs du XVIIe siècle en adressaient à de nobles protecteurs.
Etait-ce sincère ?
Ou bien la crainte d’une excommunication fait-elle encore reculer des politiciens chrétiens ?
Je voulus me rendre compte de la qualité exceptionnelle du document, me trompai d’encyclique et crus que Darcos avait perdu la raison. Puis je retrouvai la bonne encyclique, eu quelque peine à la digérer (je suis pleinement d’accord avec le canadien Leclercq : cela ne vaut rien parce que c’est totalement désordonné). Mais avec un programme de recherche, après une première lecture, je pus m’assurer que PFX (Petit François-Xavier), écoutant son ange gardien, fit des amplifications poétiques.
Ainsi, nulle part il n’est question de « dérives criminelles de la mondialisation », pour utiliser l’expression de PFX.
Voici un exemple des analyses « précises, illustrées et vastes » (Darcos) : paragraphe 15 « L’encyclique Humanæ vitæ souligne la signification tout à la fois unitive et procréative de la sexualité, posant ainsi comme fondement de la société le couple des époux, homme et femme… (elle) montre les liens forts qui existent entre éthique de la vie et éthique sociale, en inaugurant une thématique magistérielle qui a pris corps dans différents documents, et finalement dans l’encyclique Evangelium vitæ de Jean-Paul II »
Saisissant de clarté, de luminosité éthérée !
Un autre : « Le développement humain intégral sur le plan naturel, réponse à un appel du dieu créateur demande de trouver sa vérité dans un « humanisme transcendant, qui (…) donne [à l’homme] sa plus grande plénitude: telle est la finalité suprême du développement personnel ».
Et quelle puissance d’analyse ! Le Bon Benoît a trouvé les causes du sous-développement (par. 31) : « Paul VI avait vu clairement que parmi les causes du sous-développement, il y a un manque de sagesse, de réflexion, de pensée capable de réaliser une synthèse directrice, pour laquelle « une claire vision de tous les aspects économiques, sociaux, culturels et spirituels » est exigée. Le morcellement excessif du savoir, la fermeture des sciences humaines à la métaphysique, les difficultés du dialogue entre les sciences et la théologie portent préjudice non seulement au développement du savoir, mais aussi au développement des peuples car, quand cela se vérifie, il devient plus difficile de distinguer le bien intégral de l’homme dans les différentes dimensions qui le caractérisent. »
Mais l’oreille du loup pointe (par. 40) : « Il ne faut pas nier que lorsque la délocalisation comporte des investissements et offre de la formation, elle peut être bénéfique aux populations des pays d’accueil. Le travail et la connaissance technique sont un besoin universel ».
Et encore ici (par. 53) : « La religion chrétienne et les autres religions ne peuvent apporter leur contribution au développement que si dieu a aussi sa place dans la sphère publique, et cela concerne les dimensions culturelle, sociale, économique et particulièrement politique ». J’interprète ce texte comme un appel à la théocratie !
Une découverte sensationnelle (par. 63) : « On ne peut omettre de souligner le lien étroit existant entre pauvreté et chômage. »
Ensuite des banalités de potache sur le thème « comment organiser l’aide au développement (à partir du par. 60).
Mais là où l’autorité spirituelle du pape aurait pu s’affirmer : RIEN.
Sur les guerres expansionnistes qui ont détruit la Serbie et ravagent l’Irak et l’Afghanistan : RIEN.
Sur les horreurs de Gaza : RIEN.
Sur la torture et les centres humanitaires du type Guantanamo et Abou-Ghraib : Rien.
Darcos a bien été à Canossa, mais à la manière du XXIe siècle.
Une envie de coups de pied au cul agace mes voûtes plantaires...
@ Pierre L('espiègle)
Parfaitement vu. Excellent !
C.D.
Voilà des paroles de sagesse à un moment où, localement, elles ont bien peu de chance d'être entendues, malheureusement. Pour aller dans le même sens, je joins ici la récente déclaration de la Ligue des Droits de l'Homme de Nouvelle-Calédonie (7 août): "Au vu de l'escalade de la violence qu'il connaît, notre pays traverse actuellement des heures graves et préoccupantes.
La Ligue des Droits de l’Homme et du citoyen de Nouvelle-Calédonie condamne fermement l’utilisation de la violence d'où qu'elle vienne et de quelque nature que ce soit. Quand elle se répand aussi facilement que ces derniers jours, elle constitue manifestement l’expression d’un désespoir non secouru et d'une colère jusque là inexprimée. La conclusion s'impose d'elle-même : il n’y a pas de paix civile durable sans justice sociale véritable.
Dans son rapport annuel 2009 sur l'état des droits humains dans le monde, l'association bien connue « Amnesty International » écrit dans son préambule : "La crise économique est aussi une crise des droits humains (...). Nous sommes assis sur une poudrière d'inégalités, d'injustice et d'insécurité qui est sur le point d'exploser." Elle ajoute : "la hausse de la pauvreté et des situations économiques et sociales désespérées pourrait déboucher sur l'instabilité politique et la violence de masse". Rien de nouveau sous le soleil, encore faut-il ouvrir les yeux parfois tout près de chez soi.
Pour la LDH-NC, il est irresponsable de remettre en cause l'Accord de Nouméa car celui-ci est le résultat de plusieurs années de luttes difficiles. Il permet aux citoyens de ce pays de récupérer par étapes les compétences jusque-là détenues par l'Etat. A nous de les utiliser pour mener une véritable politique de réduction des inégalités sociales, de plus grand respect mutuel et de meilleur partage des richesses.
C'est ainsi, sur un terreau plus fertile et moins inflammable, que les Droits de l'Homme pourront s'épanouir et se développer dans une nouvelle « Nouvelle-Calédonie », dans Kanaky-Nouvelle-Calédonie, un nom emblématique d'une reconnaissance réciproque des peuples.
Nous appelons les partis politiques, les syndicats, les associations et les citoyens à tirer dans le même sens pour incruster sur notre Terre les valeurs de la Parole et du Partage".
Continuez, Monsieur Mélenchon.
Il y a des lustres que la majorité des journalistes publiés a cessé de faire sérieusement son travail: relation des faits et analyse du fond, au profit de la recherche de la "petite phrase" et de la critique de la forme.
Les journalistes qui agissent ainsi volontairement se rabaissent au rang du serf, qui lui, le plus souvent contraint et forçé, devait abdiquer sa/ses libertés pour pouvoir survivre.
Cela en dit long sur ceux qui, de par leurs fonctions, prétendent à être les "élites"...
Merçi à Hold-up pour ses souhaits de bienvenue et à Webmaster CDL pour les références.
"Il ne faut pas oublier que tout médiatique, et par salaire et par autres récompenses ou soultes, a toujours un maître, parfois plusieurs ; et que tout médiatique se sait remplaçable."
Ce n'est pas pour rien que Bilderberg invite chaque année à sa table la meute de journalistes affiliés, qui s'y rendent de crainte de déplaire au prince.
Bonjour à tous,
Marie-George Buffet dénonce le bouclier fiscal
Budget. Sur Europe 1, la secrétaire nationale du PCF a rappelé que certains contribuables ont reçu l'équivalent de trente ans de SMIC au nom du bouclier fiscal.
« Je suis pour la suppression du bouclier fiscal. » C'est la réponse directe apportée, hier matin, par la secrétaire nationale du PCF, Marie-George Buffet, sur les ondes d'Europe 1. Elle répondait à l'agitation nouvelle qui entoure un des dossiers chauds de la rentrée politique et économique : celui de la lutte du gouvernement contre les niches fiscales avec, en toile de fond, le vote du budget 2010 par le Parlement, en décembre prochain.
400 Niches pour 40 milliards d'euros
C'est le JDD qui relançait le débat en évoquant, dans son édition du 8 août, le nouveau « coup de rabot » que le gouvernement préparerait contre des niches fiscales. Après le plafonnement des niches, voté en novembre 2008, les nouvelle pistes étudiées par deux députés UMP Gilles Carrez et Pierre Méhaignerie – respectivement rapporteur général du budget et président de la commission des Affaires sociales – privilégieraient le recours aux franchises. Selon le journal dominical, deux orientations seraient à l'étude : l'une visant à baisser uniformément chacun des taux de réduction, l'autre consistant à appliquer une franchise sur le montant total de la feuille d'impôts. Affirmant que le temps est à la préparation du budget, Bercy refuse de communiquer, pour l'heure, sur ce dossier.
Aujourd'hui, on recense en France environ 400 niches fiscales, sous forme d'abattements, de réductions ou de crédits d'impôts. Le fait est que les 40 milliards d'euros annuels de cadeaux fiscaux offerts aux contribuables font des niches fiscales une cible privilégiée, eu égard à la dégradation des comptes publics lourdement pénalisés par la crise. Mais deux éléments invitent néanmoins à la vigilance : les dispositifs privilégiés dans le cadre de cette lutte mais aussi et surtout les priorités du gouvernement dans le renflouement des comptes publics, qui illustrent une nouvelle fois la schizophrénie fiscale du gouvernement Fillon, qui donne aux plus riches d'une main et reprend aux plus pauvre de l'autre.
Des mesures contre les moins aisés
D'une part, l'application d'une franchise, non progressive, mettrait sur un pied d'égalité les ménages les plus riches et les contribuables les moins aisés. Sur ce point, Marie-George Buffet se prononce au contraire en faveur de mesures destinées à « enlever les niches qui servent les plus riches, tout en continuant à aider celles qui permettent aux familles les plus modestes de survivre ».
Ensuite, il est difficile de ne pas mettre cette nouvelle annonce dans la perspective de la politique fiscale menée par Nicolas Sarkozy depuis son élection, dominée par le vote du bouclier fiscal en juillet 2007. la secrétaire nationale du PCF accuse la mesure fiscale phare du candidat Sarkozy de permettre « aux 1 000 fortunes les plus importantes de notre pays de toucher, pour certaines d'entre elles, jusqu'à trente années de SMIC » pour le compte de l'année fiscale 2008.
Et le ministre du Budget ne semble pas vouloir s'arrêter en si bon chemin. Prochain objectif : les niches sociales et l'imposition des indemnités journalières des victimes d'accident du travail. On devine déjà qui seront les victimes d'une telle mesure si elle est appliquée : une nouvelle fois, les contribuables les plus fragilisés.
Cyril Charon
A quoi joue la CGT ?
À Charlie (post 16): oui, en effet, voir, dans ce cas précis s'orthographie voirE. Mais là non plus, le correcteur n'est pas foutu de reconnaître le bon grain...
@Toutes et tous
A quoi joue la CGT ?
Je post ci-après l'article du journal "Le Monde".
Je ne comprends de moins en moins l'orientation de la CGT qui ressemble de plus en plus à la CFDT !
Pourquoi ce refus d'aller à l'université d'été du NPA ?
Les raisons invoquées me semblent un peu puériles et stériles.
Mais la direction de la CGT multiplie les signes inquiétants de recentrage je dirais même de dérive "droitière" de compromis, de soumission. Elle fait beaucoup de politique pour un syndicat. Après avoir fait capituler les cheminots en 2007 (ils avalèrent la couleuvre de la fin des régimes spéciaux etc...), la direction syndicale se retrouve souvent sur la même longueur d'ondes que la CFDT peu suspecte d'être radicale dans ses revendications. Lors du mouvement social de janvier, de mars et de mai, la direction de la centrale freinait des quatres fers le mouvement social et populaie, la constestation et la revendication étaient anihilées par les propos de Thibaut et des autres dirigeants de la CGT. Elle ne s'oppose plus au gouvernement ni au patronat (voir la non acceptation des séquestrations des dirigeants d'entreprises (qui licencient, ferment ou délocalisent leurs entreprises) et autres colères des salariés bafoués dans leur droit au travail et dans leur droit à la dignité.
Déjà Thibaut avait été désavoué par les militants adhérents de la CGT en février 2005 à propos du Traité constitutionnel Européen.
Les militants souhaitaient voter non tandis que la direction recentrée, respectable été ambiguë ou souhaitait voter oui. Thibaut aurait dù partir.
Je trouve que la CGT est dans le compromis social-démocrate comme la CFDT, l'UNSA et autre CFTC. En période de crise du capitalisme, en période ou Sarkozy comme le gouvernement et le patronat ne céde rien, ce n'est pas du compromis, de la capitulation, de la soumission.
Voici maintenant l'article du Monde :
------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Le ton est plutôt sec. La CGT a répondu par la négative à l'invitation du Nouveau parti anticapitaliste (NPA) de participer à son université d'été, qui se tiendra du 23 au 26 août à Port-Leucate (Aude). Selon Alain Guinot, secrétaire confédéral, qui signe la lettre envoyée au NPA le 10 juillet, la CGT ne peut participer à un débat intitulé "quelles stratégies pour les luttes ?", qui conforte la CGT "dans l'idée qu'il y a entre nos organisations une divergence de conception sur nos prérogatives respectives".
http://www.lemonde.fr/politique/article/2009/08/10/agacee-la-cgt-n-ira-pas-a-l-universite-d-ete-du-nouveau-parti-anticapitaliste_1227205_823448.html
Sur le même sujet
Confrontée à des mouvements durs dans certaines entreprises et à la difficulté d'offrir des perspectives à l'ensemble des salariés victimes de la crise, la CGT, comme les autres confédérations, a peu apprécié les interventions du NPA sur le champ des conflits sociaux. Les visites répétées du porte-parole du parti, Olivier Besancenot, aux entreprises en lutte ont achevé d'irriter les dirigeants syndicaux.
La CGT se dit, dans son courrier, "disponible pour des rapports d'organisation à organisation avec les partis politiques démocratiques, fondés sur le respect mutuel des prérogatives de chacun". Elle attend d'eux "qu'ils respectent son autonomie d'analyse, de propositions et d'actions". Or, à quelques mois de son 49e congrès confédéral, qui se tiendra en décembre, le syndicat de Bernard Thibault doit discuter de son orientation. Et d'aucuns, à l'intérieur de la CGT, comme des syndicats de la métallurgie et de la chimie sont très critiques, dénonçant un "tournant réformiste".
Pour justifier son refus, alors qu'à plusieurs reprises des représentants de la CGT ont participé aux universités d'été de ce qui était alors la LCR, la direction du syndicat fait le tri. "Nous avons pu distinguer au moins deux attitudes chez les partis s'affirmant aux côtés des salariés", écrit M. Guinot. La première reconnaîtrait "la mission et les responsabilités particulières des organisations syndicales". La seconde, et le NPA comme Lutte ouvrière en font partie, "prétend donner des leçons aux responsables syndicaux, voire même de se substituer aux syndicats dans leurs responsabilités d'assumer la défense des salariés et la conduite des luttes". Et selon la CGT, "un certain nombre de déclarations du NPA et de son premier responsable ont, à l'évidence, emprunté cette voie".
"ATTITUDES AGRESSIVES"
"Il existe un contexte particulier dans lequel nous avons constaté un certain nombre d'attitudes agressives", explique Alain Guinot. Selon lui, cela remet en cause l'indépendance syndicale. M. Guinot ne veut cependant pas que le refus de la CGT vaille rupture. "Nous sommes dans un moment particulier et nous répondons négativement à cette sollicitation", dit-il encore, rappelant que la CGT a déjà rencontré la LCR. Il espère aussi que ce refus puisse "interpeller le NPA sur la conception des rapports qu'il entretient avec le mouvement syndical". Du côté du NPA, on ne veut pas dramatiser. Sandra Demarcq, membre du conseil politique national du NPA, se dit "désolée". "Nous avons invité la CGT, la CFDT, FO, la FSU et Solidaires, précise-t-elle. La CGT a refusé, CFDT et FO n'ont pas répondu et Gérard Aschiéri (FSU) et Annick Coupé (Solidaires) ont accepté."
Surtout, les dirigeants du NPA pointent ce qu'ils appellent les "contradictions" de la CGT. "La CGT a déjà participé à des universités d'été de la LCR, au niveau confédéral avec Jean-Christophe Le Duigou, Bernard Thibault participe à des débats avec le PS, sera présent à la Fête de l'Humanité en septembre, dit Mme Demarcq, on ne voit pas pourquoi cet ostracisme." Elle note aussi que Maryse Dumas, secrétaire confédérale de la CGT, a participé début juillet à un forum du Front de gauche intitulé "Trois heures pour une alternative de gauche".
Autant d'éléments qui font dire à François Sabado, dirigeant historique de la LCR et membre du CPN du NPA que "l'histoire montre que les partis politiques, PCF et PS compris, ont pu s'interroger sur les stratégies de la CGT sans que cela signifie une remise en cause de l'indépendance syndicale". De fait, dans les dernières semaines, les militants du NPA, mais aussi du PCF, ont critiqué l'absence de perspectives offertes par l'intersyndicale. "On pense que la réponse n'était pas à la hauteur des enjeux et des possibilités, et le NPA, comme l'ensemble des partis politiques, peut avoir son avis", fait valoir Sandra Demarcq.
Le NPA doit répondre à la CGT en proposant une rencontre à la rentrée. "Nous voulons discuter avec elle des perspectives pour la rentrée, de l'unité large qu'il faut construire entre les syndicats et les organisations politiques", explique la dirigeante du NPA. Tout en affirmant la nécessaire "confrontation des points de vue, des analyses des partis politiques".
Rémi Barroux
Sur le même sujet
Confrontée à des mouvements durs dans certaines entreprises et à la difficulté d'offrir des perspectives à l'ensemble des salariés victimes de la crise, la CGT, comme les autres confédérations, a peu apprécié les interventions du NPA sur le champ des conflits sociaux. Les visites répétées du porte-parole du parti, Olivier Besancenot, aux entreprises en lutte ont achevé d'irriter les dirigeants syndicaux.
La CGT se dit, dans son courrier, "disponible pour des rapports d'organisation à organisation avec les partis politiques démocratiques, fondés sur le respect mutuel des prérogatives de chacun". Elle attend d'eux "qu'ils respectent son autonomie d'analyse, de propositions et d'actions". Or, à quelques mois de son 49e congrès confédéral, qui se tiendra en décembre, le syndicat de Bernard Thibault doit discuter de son orientation. Et d'aucuns, à l'intérieur de la CGT, comme des syndicats de la métallurgie et de la chimie sont très critiques, dénonçant un "tournant réformiste".
Pour justifier son refus, alors qu'à plusieurs reprises des représentants de la CGT ont participé aux universités d'été de ce qui était alors la LCR, la direction du syndicat fait le tri. "Nous avons pu distinguer au moins deux attitudes chez les partis s'affirmant aux côtés des salariés", écrit M. Guinot. La première reconnaîtrait "la mission et les responsabilités particulières des organisations syndicales". La seconde, et le NPA comme Lutte ouvrière en font partie, "prétend donner des leçons aux responsables syndicaux, voire même de se substituer aux syndicats dans leurs responsabilités d'assumer la défense des salariés et la conduite des luttes". Et selon la CGT, "un certain nombre de déclarations du NPA et de son premier responsable ont, à l'évidence, emprunté cette voie".
"ATTITUDES AGRESSIVES"
"Il existe un contexte particulier dans lequel nous avons constaté un certain nombre d'attitudes agressives", explique Alain Guinot. Selon lui, cela remet en cause l'indépendance syndicale. M. Guinot ne veut cependant pas que le refus de la CGT vaille rupture. "Nous sommes dans un moment particulier et nous répondons négativement à cette sollicitation", dit-il encore, rappelant que la CGT a déjà rencontré la LCR. Il espère aussi que ce refus puisse "interpeller le NPA sur la conception des rapports qu'il entretient avec le mouvement syndical". Du côté du NPA, on ne veut pas dramatiser. Sandra Demarcq, membre du conseil politique national du NPA, se dit "désolée". "Nous avons invité la CGT, la CFDT, FO, la FSU et Solidaires, précise-t-elle. La CGT a refusé, CFDT et FO n'ont pas répondu et Gérard Aschiéri (FSU) et Annick Coupé (Solidaires) ont accepté."
Surtout, les dirigeants du NPA pointent ce qu'ils appellent les "contradictions" de la CGT. "La CGT a déjà participé à des universités d'été de la LCR, au niveau confédéral avec Jean-Christophe Le Duigou, Bernard Thibault participe à des débats avec le PS, sera présent à la Fête de l'Humanité en septembre, dit Mme Demarcq, on ne voit pas pourquoi cet ostracisme." Elle note aussi que Maryse Dumas, secrétaire confédérale de la CGT, a participé début juillet à un forum du Front de gauche intitulé "Trois heures pour une alternative de gauche".
Autant d'éléments qui font dire à François Sabado, dirigeant historique de la LCR et membre du CPN du NPA que "l'histoire montre que les partis politiques, PCF et PS compris, ont pu s'interroger sur les stratégies de la CGT sans que cela signifie une remise en cause de l'indépendance syndicale". De fait, dans les dernières semaines, les militants du NPA, mais aussi du PCF, ont critiqué l'absence de perspectives offertes par l'intersyndicale. "On pense que la réponse n'était pas à la hauteur des enjeux et des possibilités, et le NPA, comme l'ensemble des partis politiques, peut avoir son avis", fait valoir Sandra Demarcq.
Le NPA doit répondre à la CGT en proposant une rencontre à la rentrée. "Nous voulons discuter avec elle des perspectives pour la rentrée, de l'unité large qu'il faut construire entre les syndicats et les organisations politiques", explique la dirigeante du NPA. Tout en affirmant la nécessaire "confrontation des points de vue, des analyses des partis politiques".
Rémi Barroux
@ Jean-Luc Mélenchon
@toutes et tous
Est-ce que cela aura des repercussions que la CGT n'aille pas à l'université d'été du NPA sur le Front de Gauche. Indirectement, je pense que oui car nous savons que beaucoup de camarades communistes sont à la CGT et soit ils acquiessent la décision de la centrale soit ils désaprouvent ! mais, j'ai bien peur que ce soit la seconde option qui soit la bonne.
Le PC est lui aussi ambiguë sur la suite du Front de Gauche aux Régionales. Je ne sens pas trop bien les choses.
Dans mon coin, c'est déjà pratiquement pas l'option envisagée car le PC participe à une municipalité ou sont alliés outre le PC, le PS (qui dirige), les verts, le Parti Radical de Gauche, le Modem et un parti de droite catholique et gaulliste.
Aucun membre du PG.
Le militant du PG, que je suis est inquiet pour un accord pour Front de Gauche aux Régionales comprenant notamment le PG, le PCF, le NPA, la GU...). L'attitude de la Direction du PCF, remettre sa décision au mois d'octobre, ne semble pas être de bonne augure comme la décision de la CGT de ne pas se rendre à l'Université d'Eté du NPA. Sans mélanger les genres syndicaux et politiques, les signaux sont quand même inquiétants. Non ?
Août 2009 : BNP Paribas provisionne 1 milliard d’euros pour ses traders.
Pour redorer son image, pour faire passer la pilule à l’opinion publique, BNP Paribas pourrait lancer une publicité dans les journaux. Une publicité avec la photo d’un mannequin célèbre par exemple…
4 mars 2001 :
Le lancement du nouveau Parvest, la sicav luxembourgeoise à compartiments de BNP Paribas Asset Management, n’est pas passé inaperçu... Il faut dire que le groupe a choisi une ambassadrice de choc : le mannequin Carla Bruni.
http://www.bnpparibas.com/fr/actualites/rapport.asp?Code=PSON-4U7JJ9
"Oh, ça a commencé en douceur. En 1999, ce n'était qu'un grain de sable. On s'est mis à censurer les dessins humoristiques, puis les romans policiers, et naturellement, les films, d'une façon ou d'un autre, sous la pression de tel ou tel groupe, au nom de telle orientation politique, tels préjugés religieux, telles revendications particulières ; il avait toujours une minorité qui redoutait quelque chose, et une grande majorité ayant peur du noir, peur du futur, peur du passé, peur du présent, peur d'elle-même et de son ombre.
Et avec un tour de vis par-ci, un resserrage de boulon par-là, une pression, une traction, une éradication, l'art et la littérature sont devenus une immense coulée de caramel mou, un méli-mélo de tresses et de noeuds lancés dans toutes les directions, jusqu'à en perdre toute élasticité et toute saveur."
in Usher II, Chroniques martiennes, Ray Bradbury, 1950
@ Flo
Tu viens de résumer le succès de Sarko....
France Culture : Les rencontres de Pétrarque
Le libéralisme est il vraiment mort ?
http://sites.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/emissions_ete/debats/
Avec de nombreux invités dont Jacques Généreux.
@ flo
Merci Flo pour cette remémoration des Chroniques Martiennes. Aussi étrange que cela puisse paraître, je dois beaucoup à Ray Bradbury et surtout à un professeur de Français qui m'avait en son temps véritablement donné le goût de la lecture par la découverte de l'auteur américain de SF.
Cela me permet aujourd'hui de pouvoir à peu près tout lire et d'avoir une bibliothèque des plus riches. Grand admirateur d'Edgar Allan Poe, la reprise de " La chûte de la maison Usher" par Bradbury est un lointain souvenir. Il faudrait que je relise les deux nouvelles...
Quand à la réalité présente en ces temps d'Hadopi libéral- totalitaire, il faudrait un équivalent linguistique pour faire allusion au roman célèbre "Fahrenheit 451" et à la température du papier lorsqu'il se consume ; trouver un terme équivalent au niveau des bits et des octets en ce qui concernera demain l'interruption de nos computers et la vitesse à laquelle la spoliation de notre ligne internet permettra de nous voler notre argent sur notre compte en banque, sans qu'aucune preuve ne soit apporter de notre soupçonnée dissidence.
Lorsque le droit de propriété ultime et délirant aura pour corolaire le décérébrage des sujets de l'Empire Global et l'expropriation de toutes et de tous, ne serons - nous pas en droit de penser que le retour à "la barbarie" ne sera plus très loin de triompher dans quelques cités underground en lutte pour la partage sensible du monde et de l'existence et le renversement de tout l'Etant donné pour tel ?
Bonne nuit. Faisons des rêves fantastiques.
" Ils avaient un monde à y gagner " par Paul Jorion
Sur Marx...
http://www.pauljorion.com/blog/
Ancien recteur, Alain Bouvier est membre du Haut Conseil de l'éducation. Selon lui, une pandémie de grippe A(H1N1) entraînant la fermeture prolongée d'écoles pourrait bouleverser en profondeur le système éducatif français.
Le Monde.fr : En cas de pandémie de grippe A, que se passerait-il pour l'école ?
Alain Bouvier : Des mesures drastiques s'imposeraient : la fermeture d'écoles sur des zones étendues (une circonscription, un département...). Les autorités ne pourront donc recourir aux établissements voisins. De vastes territoires seront "confinés", tous les élèves d'un territoire "interdits d'école" pendant des semaines, peut-être des mois. C'est nouveau. Certes, l'éducation nationale a préparé une riposte pédagogique. Des cours enregistrés seront diffusés par la radio, la télévision ou Internet. Mais, en cas de confinement long, pour la première fois dans son histoire, le système éducatif sera entre les mains des parents et des élèves. Que se passera-t-il ? L'école dépend de l'Etat et son organisation est la même pour tous. En raison du confinement, un système hybride se mettra en place. Aux mécanismes centralisés succédera l'empirisme total : le système sera décentralisé au profit des parents.
Le Monde.fr : Les parents s'impliquent déjà...
Alain Bouvier : Bien sûr, beaucoup de choses se passent déjà autour de l'école, mais celle-ci feint de l'ignorer. Ce qui se passera, en réalité, est donc l'accentuation radicale de la situation actuelle. Alors que les enseignants français peinent à individualiser les enseignements, ce sont les parents qui soudainement le feront. Avec la diffusion de cours à distance, le système éducatif considérera qu'il a assuré sa mission. Les enseignants, qui n'auront plus d'élèves en classe, feront de l'accompagnement à distance, de la correction. Une coupure se fera entre les élèves qui se "contenteront" de ce service minimal et les autres.
Le Monde.fr : C'est-à-dire ?
Alain Bouvier : Il existe plusieurs catégories d'élèves.
1- Il y a d'abord ceux - environ 30 % de cette population - qui sont culturellement accompagnés par des parents cadres ou exerçant une profession intellectuelle. Ces élèves apprennent très tôt l'essentiel en dehors de l'école. Pour eux, le changement sera faible.
2- Une deuxième catégorie, un quart des élèves, regroupe un grand nombre d'enfants des classes moyennes. Celles qui recourent massivement aux 30 000 entreprises d'accompagnement éducatif. En cas de confinement, ces sociétés s'adapteront : elles proposeront de très petits groupes avec de strictes règles sanitaires et un usage généralisé du travail à distance. Contrairement à l'éducation nationale, ils joueront la carte de l'individualisation. Toutes les formes de coaching seront proposées, visant à veiller, pour chaque élève, à la cohérence de ses activités. Dans ce patchwork, il sera difficile de trouver dix élèves faisant la même chose. C'est déjà en partie le cas aujourd'hui. Avec la grippe A, cela deviendra central, et les enseignants, placés en situation périphérique, devront s'adapter.
3- Les élèves (30 %) des familles plus modestes se tourneront vers les associations de quartier, iront sur des sites gratuits. Ils ne bénéficieront que d'un vague suivi à distance, assuré par les enseignants. Certains élèves ont une faible appétence pour les études, peu d'encouragement familial et des résultats souvent insuffisants : ils seront livrés à eux-mêmes.
4- La quatrième population est celle des élèves (de 15 % à 20 %) en très grande difficulté depuis la fin de la grande section de maternelle, souvent absentéiste. Impensable de leur demander de reproduire l'école chez eux. Que deviendront-ils ?
Le Monde.fr : D'où des inégalités accrues ?
Alain Bouvier : C'est un système totalement individualisé qui se mettra en place, de façon empirique et non régulée. D'uniforme, l'école deviendra hybride. De formalisée jusqu'au moindre détail, elle sera indescriptible. Les écarts entre élèves élevés en France risquent de s'accroître.
Le Monde.fr : Mais, après, tout recommencera comme avant ?
Alain Bouvier : C'est peu probable. Dans le primaire, ce sera moins perceptible. Les familles re-scolariseront leurs enfants en cherchant de nouvelles relations avec les enseignants. Au collège, il sera plus difficile de trouver un nouvel équilibre. Les élèves ne voudront pas renoncer à l'autonomie acquise. Les officines ne lâcheront pas les marchés conquis, ni les associations. Placés au coeur du réacteur, les parents n'accepteront pas d'en être à nouveau exclus.
http://www.lemonde.fr/planete/article/2009/08/11/m-bouvier-la-pandemie-de-grippe-a-risque-d-accroitre-les-inegalites-entre-eleves_1227527_3244.html#ens_id=1185166
Hold-up dit:
11 août 2009 à 22:55
"Faisons des rêves fantastiques"
Privatisation de l'air et, grâce a un ingénieux système installé dans la trachée-artère, la multinationale Atmospheric Co Ltd fera payer à tout un chacun sa consommation d'oxygène. "L'ingénieux système" comportera évidement un clapet qui bloquera la trachée en cas de défaut de paiement, nan mais !
bonjour,
Désolé pour le hors sujet.
Sur un blog Médiapart, il y a le rappel d'un texte d'un (ex?) député, mr Pinard, concernant mr Mélenchon.
Il me semble qu'il y a amalgame et abus en mélangeant les périodes d'histoires (rôle du PC dans les années 60):
.
http://www.mediapart.fr/club/blog/jean-marie-padovani/120809/ps-propos-des-alliances-politiques
.
...Il faut etre abonné(e) pour répondre,
extraits:
.
".../...A propos des alliances politiques
Régression dogmatique à gauche.
Ne pas céder à l’intimidation des sectaires renforcée par Mélenchon
Le signataire de cette note Mendésiste et réformiste depuis... 1954 a une longue expérience de la bonne conscience d’une certaine gauche de la gauche qui s’auto proclame détentrice exclusive du pouvoir de dire où commence et où s’arrête la «vraie gauche» pour reprendre une expression souvent utilisée.
.../...Aujourd’hui l’excommunication pèse sur ceux qui acceptent des alliances avec le Modem et le PC subit la pression de la gauche de la gauche renforcée par Mélenchon tonnant contre les déviationnistes (voir l’élection d’Aix-en Provence où Mélenchon s’y félicite de ne pas avoir appelé à voter contre l’UMP au 2eme tour).
Nous sommes retombés en pleine intimidation à base purement idéologique, Il ne s’agit plus de se positionner à partir d’un programme, il s’agit d’exclusive sur la base d’une étiquette. Et c’est le Modem qui est dans le collimateur.
Le PS n’a pas à être tétanisé à cause des foudres lancées par ceux qui s’autoproclament propriétaires de la vraie gauche. Il ne s’agit pas d’une question d’étiquette mais de contenu.
.../..."
.
Voila, si quelqu'un à les moyens de répondre intelligemment?
.
Courage et sourires, et bonnes vacances au militant(e)s du PG!
Lionel M dit:
12 août 2009 à 12:59
"Voila, si quelqu’un à les moyens de répondre intelligemment?"
Consommé excessivement le Pinard embrouille les idées et fait écrire n'importe quoi...
HADOPI.
"La Ligue ODEBI publiera donc avant les débats parlementaires de la rentrée une liste des condamnations pénales ou civiles de tous les députés qui ont voté pour l'Hadopi dans sa première version. Nous y ajouterons “les casseroles”, qui selon des critères communément admis, ont aussi un caractère potentiellement “immoral”, afin que les députés qui votent en faveur de cette loi sachent qu'ils verront ressurgir irrémédiablement sur Google leurs fautes actuelles ou passées."
http://eco.rue89.com/2009/08/11/menace-douting-des-deputes-pro-hadopi
j'ai un peu pratiqué le bonhomme Pinard à la fin des années 1970, quand il était l'un des responsables du Sgen-Cfdt. Il a été brièvement député socialiste en 1981. Je crois qu'il a connu aussi de près l'action de Jean-Luc Mélenchon à l'époque où celui-ci était étudiant... Mais ça, je n'en suis pas certain, c'est ce qui se dit.
Ce qui frappe dans son courrier, outre son anticommunisme (mais ça c'est très ancien) c'est qu'en racontant sa chronique politique, il occulte complètement le lien entre vie politique et vie sociale : les enjeux sont purement politiciens et ne correspondent pas à une analyse dialectique des situations politiques.
Par exemple favoriser l'élection de Kir correspondait aussi à l'intérêt éprouvé pour les positions d'un député pacifiste et qui multipliait les relations avec l'URSS - jumelage Dijon-Volgograd) dans une perspective de coexistence pacifique.
Bon c'est vrai que pinard et kir ça n'a jamais fait bon ménage - oui, je sais c'est facile et je sors...
@ Pierre L.
S'appeler Pinard ne signifie pas qu'on consomme du jus fermenté de la treille.
Pourquoi pas du Picon ou du perniflard ; ce dernier suffirait à expliquer la hargne
du suppôt de Rigolène S vis-à-vis de Jean-Luc Mélenchon.
Et ça demande de répondre intelligemment !
Et les vacances en perfide Albion ? Trouve-t-on encore des donzelles au menton en galoche ?
@81 Un Kir royal est l'association d'un Pinard mousseux dénomme champagne,
avec du Vrai cassis de Dijon cela s'accorde parfaitement, surtout par temps chaud, et vous met en forme pour répondre intelligemment aux amis de Pinard.
à Pulchérie D.
De toute manière je préfère le truc interdit qui se fume...
En ce qui concerne le UK, j'ai enrichi mon anglais :
"please mind the gap between the train and the platform edge "
"more baked beans"
"- i'm from London
- London where ?
- London England..."
Et les anglaises sont très mignonnes (j'ai pas remarqué les mentons en galoches mais les Grand(e)s-Breton(ne)s devraient faire gaffe : ils s'étatzunisent question embonpoint...)
Manifestation en Nouvelle-Calédonie.
Bonjour Pierre L
Si je précise "intelligemment" c'est pour éviter un retour de flamme par le fan club de Ségolène (ils squattent pas mal, et PG/Mélenchon se font tailler régulièrement des croupières..)
Je ne suis pas abonné et c'est trop pointu comme sujet même si je "sens" le coté foireux.
.
le coup du " Wouah ! Pinard c'est le Kiravi? le velours de l'estomac?" c'est rigolo, mais on ne fera pas avancer le PG et soutenir mr Mélenchon avec des coussins pétomanes..
Mediapart c'est bac+12, c'est chiant, mais cela change de Marianne ou du Post.
et il faut être abonné pour répondre...
bonnes vacances quand même ;o)
à Lionel M
Ouhla, pas de souci, mais Pinard il est de mon coin alors je n'allais pas laisser passer l'occasion de me foutre de sa gueule.
Quand à ce qui est de faire avancer le PG moi je suis plutôt NPA, voyez...
Bonne vacances !
Je ne sais pas s'il y a répondre intelligemment ou simplement répondre. Le texte de Joseph Pinard n'offre rien ni de neuf ni de vraiment susceptible d'accrocher quelque fan-club du PS que ce soit
- en résumé: il s'agit d'un texte d'un anticommunisme "classique" : le PC a toujours pris des décisions à géométrie variable et selon les intérêts de l'URSS...
- le PS doit en être indépendant et pratiquer les alliances qu'il veut au gré de ses intérêts politiciens - le Modem par exemple
- aucune analyse des changements intervenus dans la société française depuis 62 ou 54... tout est identique dans un univers qui ne bouge pas.
- ceux qui se situent dans une perspective de dépassement du capitalisme sont des "sectaires".
C'est une vision très figée - que le journaliste de Médiapart la trouve encourageante en dit plus sur les discussions à l'intérieur de la social-démocratie que sur ce texte lui-même.
C'est peut-être sur ce dernier point qu'il faudrait répondre?- mais je crois que ça a déjà été fait.
à Gilles (11 août 2009 à 16:04 et 11 août 2009 à 16:17)
à Lionel M (12 août 2009 à 12:59)
ils vont bien ensemble vos commentaires, non ?
Les bureaucratespolitico-syndicaux craignent que les choses ne se radicalisent.
Le SNCH est le Syndicat National des Cadres Hospitaliers.
Mercredi 12 août 2009, le SNCH interpelle le ministre de l’Education Nationale : si les écoles, collèges, lycées sont fermés en septembre, qui va garder les écoliers, les collégiens, les lycéens ?
Fermeture des écoles en cas d’épidémie de grippe : attention aux conséquences.
Luc Chatel, ministre de l’Education nationale, envisage une fermeture des écoles en cas de phase aiguë de l’épidémie grippale. Le snch alerte sur les conséquences d’une décision unilatérale.
Ne pas ajouter la pénurie à la pénurie.
Si l’épidémie grippale atteint un seuil critique, les hôpitaux seront confrontés à une double difficulté :
1. un afflux important de malades, nécessitant un renfort des équipes,
2. l’indisponibilité d’une partie de leur personnel, qui sera contaminé dans les mêmes proportions que le reste de la population.
La fermeture des écoles sans solution de substitution pour les parents participant aux soins aurait pour conséquence de créer un absentéisme forcé.
Il augmenterait la pénurie de soignants au moment même où ils sont le plus indispensable.
Penser aux établissements sanitaires, sociaux et médico-sociaux.
Les établissements sanitaires, sociaux et médico-sociaux pourraient être encore plus fragilisés par cette mesure. Leurs effectifs sont plus réduits que ceux des hôpitaux. Une partie de leurs résidents et de leur personnel sera également grippée. Toute absence supplémentaire sera très difficile à gérer.
Dans ces structures, les fonctions logistiques et socio-éducatives pourraient aussi être mises en péril.
Eviter les décisions précipitées et non concertées.
Le snch demande que les mesures envisagées face à la grippe A/H1N1 soient prises en concertation et que toutes leurs conséquences soient envisagées.
Les personnes indispensables à la sécurité des Français doivent pouvoir être à leur poste.
http://www.snch.fr/lactu/communiques-de-presse/en-cas-depidemie.html
Conclusion : en septembre et octobre 2009, la France va vivre un bordel généralisé.
Je n’ose imaginer l’état de désorganisation de la France cet automne.
VIVEMENT l'AUTOMNE !
et bonne nuit tout le monde.
CPNT cherche à se rapprocher de l'UMP
Oh ! Des chasseurs en 4x4 tirant le sanglier au travers des raybans sans niquer la rolex... Ensemble, ça devient possible ?
http://www.lemonde.fr/politique/article/2009/08/12/cpnt-cherche-a-se-rapprocher-de-l-ump_1228095_823448.html#xtor=RSS-3208
@ Lionel M
Merci pour le lien vers le texte de " Médiapart " -
A lire l'article en question, et vu l'incohérence passée de certains (assez hallucinant il est vrai) on applaudit deux fois, à la volonté du PG de ne pas faire alliance avec le Modem.
Et ce n'est pas une question d'étiquette mais bien de CONTENU.
Quand on voit le contenu exsangue du PS, on ne va pas cautionner une aile encore plus à droite ! Ce que le Modem est encore, à preuve du contraire.
Cohérence, Contenu offensif et organisation politique nouvelle, voilà comment nous convaincrons les Françaises et les Français de nous rejoindre sur nos vues.
Une vision politique de la crise présente et une vision Républicaine d'avenir pour y remédier tout en prenant des actes courageux pour redistribuer les richesses vers le peuple Français.
Le premier acte politique pourrait être la décision de mettre fin à la guerre que la France mène en Afghanistan. Cela serait déjà un symbole. Non pas que nous abandonnons le peuple afghan à son propre sort, bien au contraire, nous cesserons de le bombarder, lui et ses enfants, car ce sont eux que nous tuons, pas les barbus fous furieux dans les montagnes.
Les bugets militaires seraient affectés du coup directement en direction des 40 millions de Français dans la pauvreté chronique. Quand on sait que notre budget militaire a explosé sous Sarkozy depuis sa soumission à l'Empire américain il y a de quoi faire.
Qu'on ne vienne plus nous parler du " trou de la sécurité sociale " et parlons plutôt du " trou insondable des banques" et du " trou militaire " inutile, ça nous changera et le disque sera moins rayé.
Que fait de plus, notre armée aux Emirats arabes unis ? Pour quelle guerre en préparation ? Qu'en pense les Françaises et les Français ? Pourquoi aidons-nous cette dictature ? N'avons-nous rien de mieux à faire que de pérenniser des dictatures ?
Nous devons refonder la République et faire partager nos vues. Elles doivent être fortes et non exemptes de franches ruptures avec le libéralisme tel qu'il se pratique aujourd'hui.Réaffirmer la voie d'un progrès " social - majoritaire " à l'encontre du " régressisme Sarkozyste" qui tue la République, concentre tous les pouvoirs politiques dans sa propre personne et tous les pouvoirs économiques dans le Medef.
Nous devons faire exploser cette 5° République bicéphale et outrancière qui carbure au Vichysme de papa.
En finir avec le pouvoir de l'UMP. Il faut que les Françaises et les Français comprennent qu'une guerre politique est à l'oeuvre.
Partout dans le monde et qu'il ne s'agit plus de pérorer mais d'engager des forces dans la batailles des idées. Voulons-nous encore du progrès partagé ? Voulons-nous encore du projet Républicain ?
Les libéraux eux, ont tranché. Ils n'en veulent plus.
Quid de celles et ceux qui n'ont rien ? A part leur force de travail que partout on va même jusqu'à leur refuser d'exercer...
Le cher agrégé d'Histoire qui écrit que J-L Mélenchon, le PG et les militants sont " Sectaires ", sous prétexte de ne pas cautionner des dérives plus à droite encore que ce que fait déjà le PS, devrait réfléchir plus posément.
Et plutôt que de revenir à Matusalem en faisant de mauvaises analyses politiques par de grossières analogies biaisées (quel rapport en effet entre le PC pro-soviétique des années 50 et le PG Républicain et Socialiste ? aucun -) il devrait au contraire entendre ce que dit J-L Mélenchon en ce qui concerne l'époque contemporaine.
Les alliances " PS- Modem- PC" ont déjà existé : EN ITALIE.
Et quel est le résultat des courses ?
C'est que non seulement, ces partis ont été balayé à chacune des élections, mais cela a aggravé la crise morale et politique de l'Italie laissant libre cours à la dégénérescence du politique en ploutocratie bling- bling paparaziste offrant comme sur un tapis, le pays aux pouvoirs des maffias de tous ordres et à la crise politique majeure à venir.
Les lendemains seront terribles en Italie dans quelques années. Ils le sont déjà pour le peuple où tout est ravagé : l'Education, la Santé, l'Ecologie, etc... Tout est fait pour que l'idée de solidarité nationale soit définitivement abattue et combattue par l'orchestration médiatique de l'individuation totale des habitus sociaux afin que la privatisation des affaires politiques soit accomplie. Rien, aucun secteur ne doit échapper à l'idéologie marchande. Mais alors pourquoi encore voter ?
Pour quoi faire ? Autant abolir l'Etat tout de suite s'il ne sert plus à rien... à moins que voter ne soit encore qu'un pur stratagème, une pure parodie médiatique pour garantir au 20 % de personnes richissimes de pouvoir se goinfrer et d'écraser la majorité.
Voilà pourquoi ces types veulent le pouvoir politique pour qu'on ne vienne pas les faire chier dans leur bizeness. Ils squattent les appareils médiatiques dans ce but là, pour nous convaincre de voter pour leur donner des pouvoirs pharaoniens dont ils abuseront pour leur propres gouvernes. Comment leur en vouloir au demeurant, si nous continuons à nous dessaisir de nos propres pouvoirs et si nous n'inventons pas de nouvelles manières de faire de la politique, si nous ne proposons pas de nouveaux schémas mentaux à tous les niveaux ?
En Italie, la fragmentation du politique dans des attelages rocambolesques a non seulement détruit l'opposition politique, elle a découragé le peuple à se défendre et l'a dégoûté de prétendre encore vouloir un avenir partagé.
Le néolibéralisme détruit l'idée nationale autant que l'idée sociale, il mondialise les pouvoirs pour diluer les défenses populaires et les désirs fraternels. La guerre est au final son propre absolu. Son alpha (Concurrence) et son oméga (Guerre Impériale) - Le Bushisme en aura été la dernière illustration politique morbide et nihiliste.
Le libéralisme dans sa toute dernière mouture (néo) tue l'esprit Républicain dans ses fondamentaux pour restaurer les privilèges de la minorité. Celle qui possède et s'affiche en grande pétasse et en gros con à la Séguéla, dans tous les magazines people, ceux que vous trouvez chez votre bon coiffeur, abonné à ces journaux de m****, à croire pour l'éternité, comme la moule au rocher.
LA Gauche est morte en Italie.
L'agrégé d'Histoire devrait plutôt prendre cet exemple pertinent plutôt que d'aller chercher des vieilleries qui n'ont rien à voir avec les âges contemporains ni avec les problématiques présentes. Il manque de rigueur et en plus il nous insulte. C'est pourquoi modestement sur ce blog, celui de Jean - luc Mélenchon, je me sens le droit de lui répondre.
Les personnes abonnées à " Médiapart " devraient faire pareil, lui répondre à ce bonhomme.
Nous ne sommes pas sectaires, c'est lui qui est à côté de la plaque. Qu'il prenne une époque pertinente pour faire des comparaisons politiques fiables, plutôt que de jeter des anathèmes ampoulés et foncièrement faux. Ce qui, pour un Historien, est tout de même un petit peu problématique.
Ce jour à Nouméa était organisée une manifestation pacifique pour le destin commun et donc, contre les évènements organisés par l'USTKE qui se sont déroulés ces dernières semaines.
Bilan 26 000 manifestants selon les organisateurs et 20 000 selon la police de toutes étnies et couleurs confondues et ce, dans une ambiance sereine et bon enfant.
Cela change des 1 700 personnes selon la police et 5 000 personnes selon les organisateurs mobilisées par l'USTKE le 04 juillet dernier dénoncant l'emprisonnement de G.Jodar et l'application d'une "justice coloniale"...
Quand je pense que vous, Jean Luc, député européen, avez manifesté devant l'assemblée nationale en compagnie d'Alain Krivine pour dénoncer la détention "injuste des membres de l'USTKE et de leurs dirigeants... je ne peux que vous inviter à revenir en Nouvelle Calédonie y observer en toute objectivité et en toute indépendance d'esprit, ce qui s'y passe réellement !
Quand à Annick Coupet, secrétaire générale de Solidaires, qui déclarait « Il faut lutter contre l’ordre colonial qui règne encore en Kanaky. Nous pensons que les Kanaks peuvent prendre les choix nécessaires sur leur avenir. » Je ne peux que l'inviter à venir en Nouvelle Calédonie ou encore a regarder les photos du rassemblement pacifique de ce jour, elle s'apercevra que contrairement aux idées véhiculées à 22 000 kms de là, les calédoniens en général et les kanaks en particulier, prennent les choix nécessaires à leur avenir.
Il n'est pas difficile de constater que malgré tous les outils de reéquilibrage mis à la disposition de la Nouvelle Calédonie par l'état Français, l'exode de la population de la province nord et de la province des iles (provinces gérées par des hommes politiques Kanaks) vers la province sud (provinces gérée par des hommes politiques calédoniens de toutes origines confondues : Calédoniens d'origine européenne, Calédoniens natifs de métropole, Kanaks, Vietnamiens, Wallisiens et autres Tahitiens).
La clé de répartition des richesses Calédoniennes étant pourtant largement favorable aux provinces Nord et Iles, ces dernières continuent toujours à se vider de leur population... et pour cause... mis à part le projet d'usine du nord, l'aide au dévelloppement des provinces Nord et Iles se limite à subventionner des associations ou des projets qui bien souvent, ne voient pas le jour, faute de réalisme ou simplement faute de volonté réelle de travail.
Un paradoxe : aujourd'hui les investissements réalisés en provinces Nord, sont majoritairement effectués par... des Européens ou Calédoniens d'origine Européenne.
La réalité est souvent bien cruelle aux yeux des doux rèveurs et autres défenseurs de causes abstraites ou préfabriquées.
" Si un gouvernement de gauche ? la vraie gauche antilibérale, cela va de soi ? arrivait au pouvoir en France, la quasi-totalité de ses propositions se heurterait aux traités, aux directives et aux règlements européens. Nous le savons tous. Interdire les OGM, développer les services publics, mettre en place une fiscalité de justice sociale... Tout cela est interdit par le droit communautaire. Nous savons pertinemment qu’une fois au pouvoir, nous devrions pratiquer la désobéissance européenne et construire du droit national qui, parce qu’il serait socialement juste et soucieux de l’écologie, serait contraire au droit européen. Nous le savons tous, mais seul le M’PEP ose le dire et le revendiquer. Pourquoi ? "
" Ne soyons pas des altermondialistes benêts ! " par Aurélien BERNIER
http://www.legrandsoir.info/Ne-soyons-pas-des-altermondialistes-benets.html
" D’autre part, une réflexion est engagée sur des droits à polluer individuels. Comme son nom l’indique, il s’agit de délivrer à chaque citoyen un volume annuel de droits. Ces quotas seront crédités sur une carte à puce, et le « compte-CO2 » sera débité lors des achats d’énergie primaire : plein d’essence ou de la cuve de fuel, acquittement d’une facture d’électricité… Pour cette raison, le dispositif est souvent appelé « carte carbone », formule plus politiquement correcte que celle de « droits à polluer individuels ». En cas de déficit, les unités supplémentaires seront acquises sur des places boursières, bien évidemment. Autant dire qu’avec un tel dispositif, il vaut mieux être ingénieur à Barcelone et habiter près de son lieu de travail plutôt qu’être chômeur à Lille, propriétaire d’une vieille voiture et locataire d’une maison mal isolée…"
A lire de façon urgente pour comprendre PARFAITEMENT la différence DÉSORMAIS entre L'ÉCOLOGIE SOCIALE et L'ÉCOLO-LIBERALISME. Plus nous saurons comprendre cette différence, plus nous pourrons parfaitement nous situer.
Plus les mois vont passer plus les deux camps vont être antagonistes.
L'élection de 2009 des Européennes et le succès limité d'" Europe -Ecologie" doivent être politiquement compris il me semble, sous deux aspects premiers :
1 : Le succès de l'Ecologie politique en tant que vecteur central de la politique contemporaine - Sa visibilité démocratique et son indéfectible questionnement politico- philosophique ne peuvent plus être niés. L'Ecologie donne le " la " de la civilisation post-moderne désormais et plus uniquement le " libre échange" et le " Marché " comme nous venons de le vivre depuis plus de 45 ans.
2 : Il est bien évident que les tenants du capitalisme ne lâcheront rien. Nous savons qu'à la Question Sociale, ils ont préféré Hitler, jusqu'à ce que celui-ci pose quelques petits problèmes à beaucoup trop de monde... donc les tenants de l'Économisme marchand à visée totale, oeuvrent déjà à leur propre refondation idéologique.
M.Con - Bendit n'est qu'un épiphénomène dans cette nouvelle distribution des cartes.
Le succès d'" Europe Ecologie" est le point d'acmé à la fois du succès de la pensée politique écologique et le ressort financier qu'il manque à la crise actuelle pour endormir les foules afin que La Question Sociale ne ressurgisse pas, à l'aune précisément des problématiques de fond que soulève cette même Écologie politique.
Mais en même temps, le succès d'"Europe Ecologie" n'est que le début des commencements d'un nouveau cycle politique, en France et en Europe.
Le point de congruence politique provisoire avant séparation idéologique des visions globales.
Car en ce qui concerne les outils d'analyse et d'action les mieux à même de pallier aux ravages de la civilisation productiviste, Il y aura ceux qui pensent déjà que le " Marché " est le bon régulateur et les autres qui préféreront donner le pouvoir de décision aux électeurs suivant telle ou telle orientation librement décidée.
Deux camps se feront face : L'Ecologie Sociale et l'Ecolo-libéralisme.
On comprend mieux pourquoi M.Sarkozy a organisé le Grenelle de l'Environnement et pourquoi la " Gauche PS " a laissé filer cette aubaine quand elle en avait encore le pouvoir. On comprend aussi pourquoi le Grenelle a été détourné de ses objectifs premiers et ne change rien pour les Citoyens.
Cette question intéresse au premier chef le PG et notre vision citoyenne de l'Écologie Politique.
C'est déjà demain. Oui à l'Écologie Sociale, non à l'Ecolo-libéralisme.
Qu'est -ce que l'Ecolo-libéralisme ? Que veut- il ? Que nous prépare t-il ?
" La bataille idéologique de la finance carbone " par Aurélien BERNIER
http://www.legrandsoir.info/La-bataille-ideologique-de-la-finance-carbone.html
Bonjour à tous,
La taxe carbone une pompe à fric, qui va obligatoirement pénaliser les plus pauvres !
Mais j'y pense.....Pourquoi pas une taxe à tuer ? le patron (N.S.) de France Telecom qui en est à son vingtième suicide...? Une Belle somme à récupérée Non!
Au point ou on-en est, pourquoi pas ! Plus rien ne m'étonne (…). Les syndicats dénoncent un
« management par la terreur ».
Le permis de tuer une fiction bien sûr ! Quoi que !
La complicité entre le monde politique français et les banquiers éclate chaque jour davantage.
Dernier épisode de cette complicité : le trio Eric Woerth-Florence Woerth-Daniel Bouton.
Dans la France d’en-haut, la complicité entre les ministres et les banquiers confirme que la politique actuelle n’est qu’une politique destinée à enrichir les riches, et à laisser les pauvres se dém****r.
Lisez cet article :
Lors d’une partie de golf, jouée avec Madame Woerth au bas des cimes enneigées du Mont-Blanc, à Chamonix, Daniel Bouton, ancien PDG de la Société Générale, a oublié de ranger son comportement princier dans son caddie.
Surprise par un joli matin de la fin juillet de voir débarquer à Chamonix la discrète Florence Woerth, femme d’Eric, lestée de Daniel Bouton, le héros déchu de la Société Générale.
Bien que la pratique du vol libre soit ici aussi courante que celle de la bicyclette, nous avons été étonnés de voir Daniel Bouton se poser là sans son parachute doré. Quant à Eric Woerth, le mari de Florence, il fait toujours le ministre à Paris et n’a pas encore gagné les cimes où bientôt, en compagnie de son guide Ancey, il va tâter de la neige et du roc. Pour Daniel Bouton et Florence Woerth, l’exercice du jour est moins périlleux puisqu’il ne s’agit que de jouer au golf sur un parcours, sous le Mont-Blanc, qui est l’un des plus jolis du monde.
D’entrée, on remarque en Bouton un homme dont le premier plaisir est de commander, un maître du monde. Pourtant, à Chamonix, même « Doudou » Balladur, un vieux résident, met son comportement princier dans la poche de son sac à dos. Ici, face au caillou, on a tendance à considérer les hommes égaux ; comme le disait si bien Monsieur Perrichon : « Que l’homme est petit vu du haut de la Mer de Glace. » Chamonix n’est pas Megève, pays des courbettes et du bling-bling, ici la plus grande discrétion est recommandée, le confidentiel est une défense.
Mais, ignorant cette règle locale, notre Daniel Bouton laisse courir son tempérament de tueur-né. Au secrétariat du golf, sur le mode interro-négatif et le visage de côté, il demande s’il « doit payer son "green fee" », le ticket donnant accès au parcours… Peu habituées à la suffisance, les secrétaires appellent au secours : « Nous avons devant nous une très importante personne. Monsieur Bouton doit-il payer son "green fee" ? ». La réponse arrive comme un passing de Roger Federer : « Un peu mon neveu… ».
Visiblement embarrassée par le comportement de son compagnon, Florence Woerth voudrait bien excuser son pesant ami, mais ne peut le faire sans le vexer. A Chantilly, où Bouton a son château de campagne, les Woerth – puisque le ministre du Budget Eric Woerth est maire de cette grande banlieue blanche – et Bouton sont les doigts d’une même main.
Rêvons, peut-être même Daniel donne-t-il d’avisés conseils à Florence Woerth qui gère, pour le compte du mystérieux fonds Clymène, la fortune de l’extravagante et charmante douairière Liliane Bettencourt, celle qui jette son argent dans les poches de l’espiègle François-Marie Banier.
Revenons au trou numéro un, un « par 4 » pas facile avec franchissement de l’Arve et green en hauteur, très défendu. Bougon, Daniel loupe son départ, lui qui, pourtant, a passé autant d’heures sur les fairways que dans les conseils d’administration. A ce propos, une règle de bonne conduite devrait interdire l’accès des postes-clés à tous les prétendants dotés d’un très faible handicap au golf. Cet indice indique, justement, que trop de temps consacré aux caprices de la balle blanche c’est toujours des moments volés aux heures de travail. Et si les administrateurs de la Société Générale avaient appliqué cette politique de précaution, Bouton n’aura pas été président de la banque et Kerviel pas plus son trader…
Donc, à Chamonix, Bouton est fâché avec le golf et avec son golf : ça swingue mal, c’est même plutôt roc ! Pis, comme sa partie joue trop lentement, l’immense ex-patron se fait plusieurs fois tirer l’oreille : « Quoi ? Payer un green fee ne donne pas le droit de camper sur un green ? ». Une journée à oublier.
Heureusement, l’an prochain, à 60 ans, notre Dany va toucher sa retraite de banquier, 2 000 euros par jour, et celle de haut fonctionnaire dont le montant est inconnu.
Une performance qui vaut bien au « eagle », un « albatros », un trou en « un », ce qui se fait de mieux dans l’art de Tiger Woods. Depuis le passage de notre bon Dany à Chamonix, un espiègle du golf (pourtant homme de droit), au prétexte que Bouton a jadis été directeur de cabinet de Juppé, a pris l’habitude de qualifier le plus brillant joueur de sa partie de « meilleur d’entre nous ». Ce qui démontre que le golf ne conduit pas toujours à la guerre et que les éclats ne sont que de rire.
http://www.bakchich.info/Daniel-Bouton-le-guere-du-golf,08429.html
"L’unité et l’indivisibilité de la République, ce n‘est pas une affaire de frontières. C’est celle du souverain et de la communauté légale que son action législative institue."(Jean-Luc Mélenchon)
Tout Etat suppose 1 territoire, 1 population et des frontières dans toutes les théories bourgeoises des droits international et constitutionnel. Et les Palestiniens ne le savent que trop!
Cette conception est évidemment 1 progrès par rapport aux théories féodales, théocratiques et tribales qui prévalaient avant les Lumières.
Monsieur le Ministre, révisez vos classiques:
http://fr.jurispedia.org/index.php/Carr%C3%A9_de_Malberg,_Raymond
.
Paul Quilès de nouveau Robespierre?
(Lors du congrès du PS de 1982, la presse rapporte ses déclarations à propos des journalistes jugés favorables à l'ancienne majorité, disant qu'« il faut faire tomber des têtes, le faire rapidement et dire lesquelles », ce qui lui vaut le surnom de « Robespaul »)
Une pétition de gauche contre les bonus des traders:
"Les bonus continuent (à juste titre) de scandaliser une partie de l’opinion. A la gauche du PS, Paul Quilès lance sur facebook une pétition à destination du G20. Des politiques qui lancent une pétition, ce n’est pas banal. Il faut dire que le débat n’est pas gagné. Dernier épisode en date: ce mercredi, l’autorité britannique des marchés financiers, la FSA, vient de renoncer à limiter les salaires de la finance, au nom de la sacro-sainte compétitivité de la City. En témoigne cet article du Financial Times." source le monde.fr
Allez, signons, ça mange pas de pain.
http://www.mesopinions.com/Petition-internationale-contre-les-bonus-petition-petitions-7ddf068d8745418dd0a9576cfe4d1db5.html