25août 09
Je suis de retour. Avec sept heures de décalage horaire dans les veines. Car j’étais au Mexique pour le Forum des partis de l’autre gauche en Amérique latine. Quatorze d’entre eux sont au pouvoir. Le débat a porté sur les problèmes de la confrontation avec les Etats Unis et les marges de manœuvre des gouvernements de gauche face à la crise. Au retour je trouve juste de la bouillie pour les chats. Un débat crapoteux sur les alliances avec le centre et des logorrhées nauséeuses sur les primaires. Contenu égal à zéro. La réalité a disparu du paysage de cette gauche là. Le contraste est à vomir. J’en ai droit à une dose spéciale. En effet, j’arrive juste à temps pour recevoir une bonne giclée des poisons et vieilles dentelles du sérail socialiste et de son festival de la Rochelle. Il est question de savoir si oui ou non j’ai reçu leur invitation et pourquoi je n’y ai pas encore répondu. Bien sûr je n’ai rien reçu et ils le savent parfaitement. Bien sûr ils n’en avaient rien à faire puisqu’ils avaient déjà publié leur programme avec la liste des invités. Il s’agit juste pour quelques petits malins parmi les snipers du grand état major de me coller une image de grognon qui ne veut pas discuter avec les gentils socialistes. Comme ça on ne parlera pas des raisons que j’ai de refuser le cadre politique proposé, la fameuse «Maison Commune» sans le NPA ! Bref traquenard ordinaire. En réalité très politique. Ils ont monté cette clownerie avec moi pour des raisons politiques. Rude retour. Rien ne fait davantage contraste pour moi que ces palinodies vénéneuses avec l’été militant des militants du Parti de Gauche qui du Chili au Mexique en passant par Aix en Provence, la Gironde et Notre Dame des Landes ont tenu le fil rouge de notre engagement combattant. Les liens hypertextes que je souligne permettent à mes lecteurs de connaître tout ça de près. J’insiste pour que vous regardiez ce que dit et décrit Corinne Morel Darleux de la participation des quarante militants du Parti de Gauche qu’elle a coordonné aux assises de l’écologie radicale. Et je veux spécialement souligner l’importance de la série des posts d’Alexis Corbières engagé, avec Raquel Garrido, secrétaire nationale du PG, pendant ses vacances dans la campagne présidentielle au Chili. J’ai le pressentiment que ce Chili là contient, comme d’habitude, bien des choses dont nous avons la pareille en France. Je vais parler de ça et du reste.
Petite foulée et Bayrou
Je vais donc reprendre l’écriture sur ce blog en petite foulée. En fait je ne peux pas trop en écrire ces jours ci car je suis engagé auprès de plusieurs médias. Presse écrite et audiovisuelle. Evidemment on ramassera tout ça ensuite dans un document unique. Et, de toute façon, dimanche, je fais le discours de clôture du «remue méninge» du Parti de Gauche à Clermont Ferrand. J’aurai donc l’occasion de m’exprimer en détails sur les questions qui ont l’air de passionner la scène politique en dépit de leur évidente caractéristique de rideau de fumée. La crise? Le chômage? La politique américaine? Quoi? Quoi? Après! On verra. Ce qui compte c'est l’alliance au centre et les primaires! La peste et le choléra! Je n’en dis pas plus pour la raison que je viens d’évoquer. Je vais cependant relever un point à propos de cette histoire d’alliance au centre. Je crois que ces socialistes sont ou très naïfs ou carrément sournois. Tout leur raisonnement est que François Bayrou va venir sur leur position. Et qu’ils vont l’instrumentaliser à leurs conditions. Ils ont des phrases d’une arrogance incroyable à ce sujet. Le refrain est: fixons notre projet d’abord et si Bayrou l’accepte alors il n’y aurait aucun problème. Je pense qu’ils ne mesurent pas la vision dominatrice que cette phrase exprime. Car après tout c’est bien une alliance qu’ils veulent? Donc, pour être allié avec le PS, il faut se rallier à son projet? On peut légitimement se demander pourquoi François Bayrou qui s’est donné tout ce mal pour s’autonomiser politiquement de l’UMP l’aurait fait juste pour venir ensuite porter les sacoches du PS? Mais dans l’immédiat la mise en mot des socialistes a, selon eux, l’avantage de faire passer pour des sectaires tous ceux qui la refuse. De ce point de vue c’est ce que l’on peut appeler une tentative d’accoutumance. Une addiction progressive de l’esprit de gauche. Je crois que le plus absurde dans ce domaine aura été ce pauvre Benoît Hamon. Il déclare au «Parisien» ne pas accepter d’alliance avec le MODEM «tant qu’il garde son orientation actuelle», mais «s’il fait des choix de fond qui l’amène à se reconnaître dans notre famille politique, la gauche, il n’y aura pas de difficulté». Je suppose que l’intéressé pense avoir trouvé la ruse du siècle pour dire non. Je lui fais crédit de sa bonne foi. Je veux croire qu’il n’a pas l’intention de céder. Pour autant il est quand même tombé dans le panneau. Car il laisse penser que le Modem après tout serait susceptible d’être «de la famille». Aucun d’entre eux n’a l’air de douter que cela soit possible. Pourquoi? Il y a une raison. C’est qu’ils ne parlent de rien, d’aucun contenu, d’aucune proposition qui pourrait éventuellement indisposer le Modem. Et si par hasard ils en font une c’est toujours sur le terrain du Modem. Cette façon de faire signe un processus général d’effondrement opportuniste. Les dirigeants socialistes accepteront par anticipation n’importe quoi. Ils n’ont pas compris que de ce fait même il suffit à Bayrou de ne rien faire et d’attendre que pour finir le dispositif lui tombe tout cuit dans l’assiette. Quand on en est comme à Marseille à faire une standing ovation à Marielle De Sarnez après qu’elle ait débité l’ordinaire classique de la vulgate oppositionnelle de François Bayrou, alors on voit bien ce qui suivrait si lui-même en faisait autant. J’ajoute que si les socialistes devaient voter dans une primaire entre Bayrou et Royal, ou entre Strauss Kahn et Bayrou, il y aurait sans doute des surprises. C’est ce qui s’est passé en Italie. C’est comme ça que le petit oiseau centriste Romano Prodi est sorti en tête du vote de la primaire. Et que, le coup suivant, après l’effondrement dans le ridicule de ce gouvernement de cent membres, quand ce fut le tour de l’ancien communiste Veltroni de devenir l’homme fort, lui-même déclara ne pas être de gauche! Au Chili, cette fois-ci le vainqueur de la primaire «à gauche» est le démocrate chrétien Frei. C’est lui le candidat à la présidentielle pour le PS. Salvador Allende doit être heureux de savoir que son parti vote pour un parti qui a approuvé le coup d’état de ses assassins. La honte!
LA GAUCHE EXISTE
Au Mexique, du 20 au 24 aout, j’étais observateur de la dix neuvième session du Forum de San Paolo qui réuni quarante huit partis de gauche d’Amérique latine. Il y a donc vingt ans, quand se tint le premier forum, à l’initiative du PT du Brésil, le parti de Lula, les partis membres étaient aussi étranges dans le paysage de leur pays que l’est notre Parti de Gauche aujourd’hui. Le mur de Berlin venait de tomber, l’empire triomphait, le capitalisme luisait comme une outre trop pleine, les sociaux libéraux s’emparaient des commandes à gauche. Le Foro de San Paolo? Qu’est ce que c’est? Un truc gauchiste, comme disent les importants à Paris? Par exemple, Lula lui-même, co-fondateur du Foro en 1990, n’était pas fréquentable par le PS français, suspect qu’il était d’être un trotskiste mal caché. On mesure l’humour de situation. A présent un grand nombre des partis du Forum sont au pouvoir. Les sociaux démocrates les regardent pourtant toujours de haut. Ils participent avec enthousiasme aux campagnes de dénigrement et aux coups d’Etat contre eux que fomentent les brutes du Pentagone étatsunien et leurs gorilles locaux. C’est dire de quel mépris ils jouissent autour de la table du forum cette année, à l’heure de l’angoisse que crée le coup d’état au Honduras. Chacun peut mesurer à ce propos l’indignation à géométrie variable des habituelles grandes consciences de la bulle «Tibet-Géorgie etc.». Je n’y reviens pas. Cela me blinde. Je sais dorénavant que sans exception ces gens là sont des comédiens. A gage pour beaucoup d’entre eux. Au forum le sujet c’était les marges de manœuvre des gouvernements de gauche dans la crise. Mais surtout l’identification d’une contre offensive des USA contre la déferlante des révolutions démocratiques. L’installation de sept bases militaires nord américaines, oui, sept, en Colombie fait frissonner tout le monde. On devine que ceux là ne sont pas là «pour la paix et tutti quanti». D’autant que les conseillers militaires israéliens du gouvernement Colombien ont dénoncé la présence d’Al Quaïda et du Hezbollah à la frontière de la Colombie. Ce que cette grossière provocation signifie est compris de tous ici comme l’a déclaré la présidente de l’union des maires du Salvador qui en informait le forum. Donc tout le monde se sent menacé. La réaction hostile est générale. Ici on ne fait pas dans l’angélisme européen. Pire. Beaucoup voient dans l’impuissance d’Obama à faire passer le retour du président destitué par la force au Honduras, dans l’incroyable violence de la campagne contre lui aux Etats-Unis à propos de la sécurité sociale d’inquiétants signaux de la puissance des services et des militaires buschistes dans l’administration américaine. C’est une mauvaise nouvelle pour tout le monde surtout pour les Etats les plus faibles. J’y reviendrai bientôt car ce fut le cœur de mes «rencontres bilatérales» avec les partis présents au Foro, ce grand exercice et utilité de ces sortes de réunions.
L’INVITATION DU PS
Claude Bartolone m’a appelé à Mexico. Mais oui ! Samedi. Pour s’étonner que je n’aie pas répondu à l’invitation qui m’avait été faite de participer à l’université de la Rochelle. Comme si de rien n’était. Quel ami attentif ! La vérité est qu’il avait été alerté par François Lamy du fait que je n’avais rien reçu. Et Lamy venait de le découvrir au hasard d’une congratulation, celle là traditionnelle et authentiquement amicale entre nous, à propos de mon anniversaire. Mais oui. A quoi ça tient! En fait aucune invitation ne m’a jamais été envoyée. Et voici pourquoi. Ces gens nous méprisent. Ils n’ont aucune envie de nous voir gâcher leurs mondanités avec nos interpellations de rustres de gauche. Leur morgue est intacte. Proportionnelle à leur désarroi. Comme ces nobles russes blancs qui faisaient les taxis en gardant leurs grands airs, les caciques solfériniens se la jouent entre deux scènes de ménage. Quelques uns de ces messieurs dames les importants ne veulent donc voir à leur table que des commensaux. Qui a envie d’être Robert Huisé, Chevènementisé, Baylétisé? Pas nous. Nous ne monterons pas dans la soute à bagages. Mais je conviens encore que tout cela ne serait rien si ce n’était que cela. Si l’offre des socialistes était honnête, tout le monde devrait bien manger son chapeau, monter sur la galère et ramer en cadence. Mais ce n’est pas le cas. L’invitation faite est présentée sous l’angle engageant du rassemblement de la gauche. Bien sûr on est prié d’oublier que la plupart de ces bons amis du Week end sont prêts à combiner avec le Modem. Mais là encore s’il n’était question que d’intentions, on devrait bien mettre de l’eau dans son vin tant que le maquignonnage n’aura pas été conclu. Alors ? Où est le problème? Le cadre, bien sûr ! La liste des invités. Tout le monde y serait, même au rabais comme pour nous, tout le monde, sauf le NPA. Au détour d’une mondanité politique renoncer à l’union de toutes les gauches sans exclusive? Jamais! Les yeux doux au Modem et le contrôle d’identité permanent pour le NPA? Pas question. Je n’irai pas cautionner ça. Vous avez bien compris? Pas parce qu’ils nous ont traité comme de la petite monnaie. On ne changera pas leurs mauvaises habitudes dans ce domaine. Nous n’irons pas parce que nous ne cautionnerons jamais leur ligne d’exclusive qui est l’antichambre de leur objectif d’alliance au centre. Pour autant est-ce que nous refusons tout dialogue, tout échange, tout débat public? Non, bien sûr. Au contraire. Donc, il y aura rencontre, rassurez -vous si vous étiez inquiet. Pour nous, pour moi, le vrai rendez vous de la gauche aura lieu sous peu. A la fête de l’Humanité. La rédaction du journal a invité toute la gauche pour un débat public. L’invitation est partie à Olivier Besancenot, Martine Aubry et Marie-George Buffet. Notamment. J’y donne donc rendez vous aux commentateurs autant qu’aux militants. C’est là que ça se passe. Pas à la Rochelle, paradis des coups tordus.
Bon retour camarade. Rendez vous donc à la fête de l'huma :)
Bonjour à vous Jean-Luc et bienvenu chez vous.
Remarque, très pertinente, sur l'éventuelle position de Bayrou dans cet "attelage"!
A vouloir jouer au plus malin il se passera pour le PS, indubitablement, ce qui s'est passé en Italie où sous les acclamations des media conventionnels Prodi avait été désigné et on a vu comment cela s'est terminé pour la Gauche.
Il faut certes discuter avec le PS mais avec des positions à gauche vers lesquelles il devra faire quelques pas importants. L'électeur doit avoir un choix clair entre une droite décomplexée et une gauche toute autant décomplexée.
@ JLM
Bon t'as rien raté. En France, on s'est tapé "sarko en vélo qui va chercher des pizzas", "les problèmes d'égout résolus au Lavandou", etc etc... Bref, que du lourd.
Vivement la fête de l'huma.
Ravi de ton excellente analyse de la situation, de ta position rigoureuse et de ta clairvoyance. C'est exactement cette position qu'il faut défendre et le faire savoir. Bon courage à toi, tous mes espoirs t'accompagnent. Fraternellement, Bernard.
ah, dommage que la fête de l'huma ne se passe pas en Provence... quand j'aurai fini mes études, je pourrai me permettre d'y aller...
Chose dont il n'a pas été question dans ce post : d'après les médias présents à son université d'été, le NPA est très sceptique quant à la possibilité que le PCF ne parte pas avec le PS pour les régionales... Espérons qu'ils ont tort...
Une petite pensée pour ceux qui ont entendu claironner des "bonnes vacances ! alors que pour diverses raisons ils n'ont pas bougé de leur coin de ville ou de campagne. Ils ont eu droit à la déprime du non partant qui n'aura ni changement d'air ni changement de routine. Qui pense à eux ? A la télé c'est du pire que jamais, du on se fout de vous, du copie collé réchauffé d'émissions soi-disant super. Les blogs sympa sont en veille, les amis sont en famille et la famille a d'autres chats à fouetter. Les "qui se sont ennuyés" sont parfois jeunes mais comme ils ont toutes leurs dents ils peuvent mordre dans cette sacré vie qui s'annonce mal, ils sont souvent vieux et n'osent pas se plaindre. Vraîment il est temps que ça change. Ne rêvons pas trop sur la Fête. Je ne l'ai connue, depuis des années, depuis toujours, qu'enthousiasmente et pourtant les retours sont moins enchanteurs.
nous sommes le 25 août :
une pensée pour le Colonel Henry Rol-Tanguy
et de façon plus générale pour ceux qui ont contribué à la libération de Paris,
et pour ceux qui continuent à témoigner de leur courage d'alors,
comme son épouse Cécile.
Des vacances studieuses, cela met des idées claires sur la table, servies par une énergie pleine ! Merci, bravo.
Bonsoir à tous.
S'il y à un anniversaire, pensez aussi aux combattants des maquis qui ont réussi à imposer " le conseil national de la résistance ", pour une société meilleurs et plus équitable entre les hommes et les patrons, poltrons d'avoir collaboré avec les "nazis".
Salut et Fraternité. Rosay. à +
Bon retour en France. D'accord pour l'analyse. Elle me semble cependant laisser, au moins, un aspect de côté.
La droite décomplexée qu'évoque Gérard est aujourd'hui tellement décomplexée qu'elle n'a plus aucun soucis de visibilité idéologique. Au contraire, elle mène de front : planification de la régression sociale au profit des quelques plus riches, multiplication de discours progressifs hypocrites autour d'un habillage "communiquant" des mesures prises et déstabilisation immédiate de tout ce qui commence à constituer un point d'ancrage pour un mouvement social.
Débarrassée du dernier soucis d'intégrité qui consisterait à "dire ce qu'elle pense", la droite décomplexée a tout loisir d'allier politique de favorisation des nantis à court, moyen et long terme ("toujours plus, pour longtemps"), discours et communication socio-pragmatique (la gauche n'avait déjà pas le monopole du cœur, elle n'a plus celui du discours de défense combattive des plus faibles ou de l'exigence d'une répartition plus juste de la richesse : cf. sarkoshow du jour) et destruction systématique, acharnée et sans retenue de tout ce qui "prend" (ou avait pris) dans le mouvement social via, notamment, le contrôle des mass-médias.
Comment espérer l'émergence d'un mouvement de gauche capable de porter une alternance dans ce contexte de malhonnêteté radicale, d'hypocrisie convaincue, de déstabilisation permanente et de contre-éducation citoyenne de masse ? Comment mener un combat politique lorsque les fondements les plus intimes de la démocratie sont sournoisement sapés, les uns après les autres ?
L'ampleur des dégâts déjà observables après deux ans de Sarkozysme rend d'autant plus douloureuses les difficultés pour répondre à ces question...
Et si, une gauche unie, diverse et adulte, décidait de porter à la Présidence de la République, un démocrate suffisamment modéré (dans son égocentrisme, tout particulièrement) pour s'engager sur un point : une nouvelle constitution, la fin du régime présidentiel à la française et suffisamment de garde-fous pour empêcher quiconque, à l'avenir, de s'attaquer aux contre-pouvoirs qui fondent la démocratie et de désinformer massivement les citoyens de notre pays ?
Et si, un mouvement social responsable, les yeux rivés sur des horizons plus lointains que les prochaines élections, considérait les élections nationales non comme des fins mais comme des moyens : de se refonder dans sa diversité, de se reconstruire de l'intérieur, de restaurer partout les contre-pouvoirs que nous aurions du mieux défendre, en mémoire du "conseil national de la résistance".
sur France culture aujourd’hui à 17 heures.
http://sites.radiofrance.fr/chaines/france-culture/programmes/
Ø RETOUR SUR LES DOCKS
Ailleurs (3/5) : "Avant-gardes : Tel-Aviv / Jérusalem" (Rediffusion)
Production : Joseph Confavreux
Rediffusion de l'émission du 14 mars 08
Le combat va être rude, l'entreprise de démolition des primaires à ses relais, son site, sa pétition, ses sondages, et bien entendu ses médias. Une vraie intox !
Bon retour et au boulot!
Dans le Var juste une petite élection cantonale 1er tour le 30/08 et 2eme le 6/09
L autre gauche est rassemblée(PC-PG-NPA-ALTERNATIFS),
Mais bon si l on veut un abstention record,on peut toujours remercier le Préfet.
Au plaisir de te lire
Je constate avec plaisir que Jean-Luc Mélenchon n'a rien perdu de sa combativité et de sa lucidité sur le PS, ce parti néolibéral arrogant et dominateur qui, avec les primaires, a mis en route la machine à perdre en 2012, comme ce fût le cas en Italie. Cependant rien n'est perdu par avance et je pense même que Jean-Luc Mélenchon et le front de gauche peuvent et ont des cartes à jouer décisives en s'inspirant de François Mitterrand qui reste le seul socialiste à avoir gagné une présidentielle depuis 20 ans: affirmer de façon claire et nette un projet socialiste et progressiste pour rassembler tout son camp et après au-delà pour un second tour. Un tel projet ne peut se concevoir sans une rupture claire et nette avec l'Europe néolibérale quitte à faire bande à part et à ne pas craindre d'avoir tous les bien-pensants contre soi: tous les les néolibéraux de droite, du centre et de la gauche. A mon avis cette rupture passe par une dénonciation du traité de Lisbonne et du carcan néolibéral de la BCE!
Maxou, tu crois que les géniaux banquiers de Fabien en ont qqch à cirer de leurs petits actionnaires?
Il me souvient qu'en 1997, au moment de la privatisation de france Télécom R.Hue, MGB et autres Borvo Boccara and son et Laurent brothers marchaient ensemble (Dartigolles et Bessac étant alors 4ème poireaux, ce qu'en fait ils n'ont pas cessé d'être).
Et puis il y eut la guerre contre la Yougoslavie, la liste bouge l'Europe avec Herzog et Fraisse, le congrès de Martigues.
Et je pose donc la même question que les Chinois à Khrouchtev en 1960: camarade Khrouchtev où étais-tu et que faisais tu de 1934 à 1956?
Krouchtchev bien entendu....
et puis sénateur vous êtes mal venu de vous plaindre de la nullité des débats politiques français, alors que sur la toile, et même parfois en français il y avait 1 passionnant débat sur les 70 ans du pacte Molotov-Ribbentropp
c'est bien vrai qu'il n'y a pas que la 2ème gauche dans la vie!
@11: et je dirais même plus...
ce parti démocrate de la gauche américaine avec des primaires c'est pas nouveau; déjà Defferre en 1965...puis la FGDS, puis l'offensive Rocard-Nouvel Obs après la défaite de 1978
la seule chose incompréhensible ou à peu près c'est de voir R.Hue et JP Chevènement dans ce terrible attelage
effet du vieillissement ou pas, il va falloir retoquer les photos de famille...
Nipontchik : un attelage d'avenir... ils vont finir comme Rocard.
Il n'y a pas que l'Amérique du Sud qui est menacée:
"Israël: l'Europe a "entendu" une explosion
12:52 | 26/ 08/ 2009 MOSCOU, 26 août - RIA Novosti. Les scientifiques israéliens ont fait exploser mercredi dans le désert une bombe de 81 tonnes dans le cadre d'une expérience de contrôle des différents tipes d'explosions, annoncent les médias étrangers.
L'explosion a provoqué des ondes sonores de basse fréquence enregistrées et mesurées dans certains pays européens, a déclaré le spécialiste de l'Institut géochimique israélien Rami Hofstetter.
Selon M.Hofstetter, cette expérience permettra aux scientifiques de mieux comprendre la nature de la propagation des ondes dans l'atmosphère, ainsi que de corriger le réseau international de leur monitoring.
Ce réseau peut enregistrer différentes vibrations atmosphériques, des éruptions volcaniques aux essais nucléaires. "
@15: le passé c'est l'avenir, mais je doute que Jean-Luc Mélenchon finisse comme Mitterrand!
ouais on se demande pourquoi le PS organise congrès, universités d'été,...
il suffit de s'abonner au Nouvel Obs (en prime on a 1 caméscope et l'accès aux petites annonces je crois)
je suis en train de finir "La CIA en France" de F.Charpier
indispensable bien sur!
(et dans le train qui me conduisait de Tampere à Kemijarvi j'ai fini "Breve historia de la revolucion mexicana" de Jesus Silva Herzog, indispensable pour comprendre l'"ami américain")
ah! jean-luc tes commentaires sur l'actualité me font du bien.ça change des médias français pas tous bien sur, mais beaucoup trop quand méme dans la méme logique de pensée.l'ump à dit, le ps a dit.c'està dire en gros de l'enfumage du peuple français en soif d'espoir et d'idéal.
Monsieur Mélenchon,
Sachez avant tout que je suis, sur de nombreux points, d'accord avec la plupart de vos analyses, et que j'ai définitivement cessé de voter PS le jour où vous l'avez quitté. Je me sens d'autant mieux placé pour vous faire un grief.
Lorsque vous pointez, à juste titre, les dérives libérales du PS actuel, vous utilisez régulièrement la rhétorique de la "photo", à savoir la présence des dirigeants du PS en compagnie de leurs homologues européens qui gouvernent avec la droite, ou qui approuvent le traité de Lisbonne. Je vous ai souvent entendu utiliser cet argumentaire. Et je le trouve assez faible, car je trouve hasardeux de faire des raccourcis sur les accointances des uns avec les autres.
Vous vous affichez avec Marie-Georges Buffet et avec les membres du Parti Communiste français, les héritiers de Georges Marchais, allié objectif d'un régime totalitaire durant une bonne partie du XXe siècle. Cela devrait vous déranger. Ma comparaison est stupide ? Oui, elle est stupide, totalement ; maintenant, réfléchissez à la vôtre.
Vous revendiquez une proximité avec Hugo Chavez, qui a récemment apporté un soutien public au dirigeant Iranien Ahmadinejad. Le raccourci Mélenchon = Ahmadinejad vous offusque, et vous avez bien raison. Mais interrogez-vous sur votre rhétorique sur les Socialistes français, amis de gens qui soutiennent ou ont soutenu la candidature de M. Barroso à la présidence de la Commission européenne ; la démarche intellectuelle est la même, et ne tient pas la route à mes yeux.
Vous vous opposez à la réduction des affaires du monde à "un vaste Disneyland, ou les gentils affrontent les méchants" (je vous cite). Et vous avez bien raison. Mais vous êtes le premier à savoir que les systèmes d'alliances entre formations politiques sont extrêmement variables d'un pays à l'autre, et sont motivées par le système électoral du pays.
Je souhaite sincèrement vous arriviez aux affaires ; mais, si vous y parveniez, ce serait certainement avec des gens de l'extrême gauche, et aussi avec des gens du centre gauche, bref des libéraux, ceux-là même que vous fustigez régulièrement. Qui vous en ferait le reproche ? Pas moi. Qui vous demanderait à cette occasion des comptes sur les crimes du stalinisme, ou sur les dégâts de l'administration Blair en Angleterre ? Pas moi.
Alors, Monsieur Mélenchon, par pitié, affrontez le PS sur le terrain des idées, et s'ils n'en ont pas mentionnez-le, comme vous l'avez d'ailleurs fait dans ce billet. Mais n'en faites pas des tonnes sur leurs "amis" européens, avec des comparaisons dépourvues de sens.
@ 17 : tu as omis Libération pour la dose quotidienne de social-libéralismodem...
Totalement d'accord!
Les dirigeants du PS souhaitent se donner une image plus moderne, plus "in". Ils caressent les médias dans le sens du poil pour qui les primaires seraient une indéniable (et incontournable) preuve de rénovation et de démocratie. Ces médias qui tentent de modeler l'opinion, comme d'habitude, et sont capables de faire passer le PS comme étant enfin sur la voie du renouveau idéologique avec cette simple mesure!
Si le PS adopte cette idée, il est cependant à craindre que l'on ne parlera que de cela, de qui va se présenter et surtout pas du fond, du risque que ce soit Bayrou qui emporte la mise ni de ceux qui, à gauche, refusent cette parodie démagogique de démocratie. Encore aux militants d'expliquer et d'expliquer encore...
Bon anniversaire tout de même, ami!
Camarade sénateur,
J'aimerais expliquer plusieurs choses si le débat est possible. Personnellement je suis un socialiste qui a hésité à voter front de gauche pour les européennes car je suis pour une Europe européenne et non atlantiste et soumis au libéralisme anglo-saxon. Je me départage très nettement de cette sociale-démocratie européenne et pourtant je suis pour un front républicain du Npa, si possible, au Modem.
J'explique. Tout d'abord ce n'est pas d'une alliance exclusive avec le Modem dont il s'agit mais d'un front républicain. Et dans un cette perspective il s'agit de rassembler toutes les forces de gauche jusqu'au Modem qui contient en lui des valeurs républicaines et de gauche. Tout en étant ultralibéral économiquement je l'accorde. Mais cela doit-il exclure du débat? Personnellement je ne suis pas communiste et j'accepte que ceux-ci rentrent dans un arc républicain tout comme les écolos et aussi pourquoi pas les révolutionnaires du NPA. Pourquoi je refuserai le Modem?
Nous avons en face de nous une droite populiste et puissante adossée aux pouvoirs financiers et médiatiques comme jamais. Une droite qui fait beaucoup de dégâts sociaux et démocratiques. En face nous avons donc décidé qu'il fallait une alliance la plus large possible pour déloger cette droite.
Pour constituer cette alliance il faut discuter! Il faut chercher des convergences entre nous plutôt que de nous appesantir sur ce qui nous divise. Sinon on ne sera jamais d'accord. L'objectif n'est donc pas de faire une alliance politique d'appareil mais de commencer à aborder les sujets de fond pour dégager des perspectives communes. C'est ce qui s'est passé à Marseille puisqu'était réuni toutes les tendances de gauche pour parler des retraites, de la fiscalité, des médias, de la république, de l'éducation etc...La volonté d'Espoir à gauche est donc de constituer cet arc républicain large sur des valeurs communes partagées. Et il en existe autant avec le Modem qu'avec les communistes!
Il est donc indispensbale que l'on discute visiblement dès maintenant. Et nous n'avons pas l'intention de construire un projet qui ne soit pas de gauche. Nous revendiquons notre ancrage à gauche mais nous sommes sans sectarisme, sans dogmes et sans tabous. Donc ce serait bien que votre groupe politique participe aux discussions pour montrer sa volonté et expliquer ses valeurs. Et nous verrons alors, j'en suis sûr, des convergences apparaître entre tous. Pourquoi par exemple ne pas se mettre d'accord sur une VI ème république plus sociale, plus démocratique, plus écologique. Voilà un objectif qui peut être partagé par toutes les forces de gauche et même républicaines. Pourquoi vouloir se fermer, se replier sur soi? N'ayons pas peur des autres. Soyons fort et soyons fiers de nos valeurs socialistes. Bien sûr que c'est au PS d'impulser le débat puisqu'il est en position de leadership quoi qu'on en dise face à Sarkozy. Alors il doit l'assumer pleinement et ne pas avoir peur de s'ouvrir aux autres. Mais on sait que ce ne pourra pas être la qualité de cette direction qui est très fermée au dialogue.
Enfin les primaires viendront couronner ces discussions. Naturellement. C'est comme cela que s'envisage l'avenir et pas en caricaturant. L'avenir est au rassemblement et à l'unité alors plutôt que de vociférer dans votre coin, venez participer pour apporter votre particularité. C'est cela qui est intéressant et constructif. faites émerger des débats cachés comme l'ordre monétaire mondial, le grand marché européenne US-UE, la soumission au libéralisme US? etc...Voilà votre rôle. Etre un aiguillon offensif du débat. Aidez-nous à construire plutôt que vouloir détruire.
Amicalement et cordialement.
Bonjour à tous,
Je m'excuse auprès des habitués, et autres d'ailleurs, en effet je prends la décision de ne plus tenir compte des sarcasmes de Niponchik (et je garde une certaine marge de politesse) qu'il soit un anticommuniste primaire ! Et il en à parfaitement le droit, c'est une personne libre !
Donc je préviens tout le monde, pour bien faire comprendre, que si je ne répond plus aux questions de Nipontchik c'est que j'en est ras-le-bol ! Et avec tout le respect que je lui doit, je lui dit, qu'il ou elle peut continuer à déblatérer autant qu'il ou elle le voudra ! Je ne tiendrais plus compte de ces commentaires!
maxou
De la gauche la plus extrême jusqu'au Modem ? Il y aurait donc au Modem des gensqui pencheraient à gauche ? Il faut voir ! L'intransigence la plus ferme doit être la défense de la laïcité. C'est le minimum et on en est souvent bien loin. Sans laïcité il n'y a point de respect. J'espère que Jean-Luc Mélenchon ne faiblira jamais sur ce principe. Heureux de le retrouver cela remonte mon moral !
Il était temps que tu reviennes de vacances, ça devenait glauque. Merci une fois encore de cette prise de position... de gauche.
@asse42
J'aimerais que vous preniez la mesure de l'écart entre un "Front de gauche" (tel que nous l'avons défini le 26 novembre 2008) et le "Front républicain" auquel vous faîtes allusion.
Front républicain? Que mettez-vous derrière cette étiquette? Si vous nous apportiez la preuve qu'il existe une étroite parenté entre les fondements du Front de gauche, et ce que vous appelez Front républicain, nous pourrions envisager de discuter. Mais je crains fort que ce front n'ait d'autre objectif que de chasser cette droite dure, autoritaire et atlantiste, sans aucun projet réellement à gauche.
Certes, les gauches et le centre ne sauraient longtemps s'accommoder des dérives de tous ordres auxquelles nous assistons. (C'est peut-être leur seul point commun... mais, comme certains partisent avec le diable!... ce point commun est peut-être, lui aussi, illusoire!)
Cependant, il est un élément incontournable dont le PS, le Modem, Europe écologie ne sauraient s'exonérer, c'est leur position face au TCE, leur adhésion à l'Europe libérale et antidémocratique que nous subissons. Il est un point, également, qui marque le divorce entre le Peuple ("La France d'en bas" de Raffarin! pas toujours si bas que ça au niveau de ses idées, de ses analyses et de sa réflexion) et les trois partis cités, c'est que ceux-là nous ont privés de nous exprimer de nouveau face à l'Europe en permettant que le Traité de Lisbonne soit adopté par voie parlementaire. Pas très républicain, cela! La République, c'est la RES PUBLICA, la chose publique... quand le public, le peuple est écarté des décisions qui le concernent au plus haut chef, nous ne sommes plus en République!
Voilà pourquoi, j'aimerais être éclairée sur "le front républicain" que vous entendez concocter... Je crains, déjà, de ne pas me sentir partie prenante d'un tel front!
Si nombre de militants socialistes ne se retrouvent plus dans ce que fait le PS, qu'ils rejoignent le PG, qu'ils rejoignent le front de Gauche... Vous savez très bien que le "front républicain" dont vous parlez n'a d'autre utilité qu'électorale et qu'ensuite, rien ne changera: tant que nous serons annexés à un système qui détruit tout, nous ne pourrons rien construire (cf. l'ordre monétaire mondial, L'Europe telle qu'elle s'est construite, le grand marché transtlantique, l'adhésion à l'OTAN...).
Notre base de réflexion ne semble pas comporter les mêmes composantes.
Personnellement, je préfère ne pas avoir beaucoup d'élus que devoir continuer dans le sens qui nous a été donné par les divers gouvernements successifs depuis la fin de la seconde guerre mondiale.
Nous sommes à un moment de grand danger: social, écologique, financier... C'est à cela que nous devons réfléchir: comment infléchir le sens de l'histoire avant une catastrophe finale. Nous ne pourrons plus nous contenter de mots et de beaux discours.
Alors, rendons grâce à Jean Luc d'avoir su changer de cap... mais n'essayez pas de le dévoyer! de nous dévoyer!
Bonjour Jean-Luc,
Le problème avec Besancenot est qu'il joue un jeu paradoxal: il surfe sur la misère des travailleurs pour s'offrir une tribune dont il est le seul à toucher les substantiels bonus. Pas plus que Krivine, Besancenot ne connait la misère qu'il décrit. Cette misère, il la théorise et métabolise pour en faire un outil au service de sa promotion. Au chaud en hiver comme en été, Besancenot fait son miel de la détresse, réelle celle-là, de nombreux travailleurs. Dès qu'il est acculé, il réagit de manière violente, triste reflet de la brutalité sociale qu'il décrit.
Il n'est pas sans rappeler le commissaire du peuple devenu le général bolchevik Strelnikov dans le Docteur Jivago; encore que Besancenot soit intéressé plus que sincère.
Le Parti de Gauche gagnerait à clarifier les lignes. La compromission avec le NPA est compréhensible sur le plan stratégique à la condition que le "lui, c'est lui" et "moi, c'est moi" soit explicite, au moins en off. Je serais plus à l'aise si cette clarification avait lieu avant les prochains rendez-vous électoraux.
Pour prendre un exemple, il y a dans ma région des projets industriels ou structurels manifestement nuisibles. Qui voit-on dans les réunions d'information publiques ? Des agités braillards, revendiquant la plupart du temps leur appartenance au NPA ou à des mouvances plus ou moins écolos-obscures. Que font-ils ? du tapage. Le constat ? le citoyen venu s'informer doit faire un choix entre des technocrates polis, propres sur eux et organisés et des "marginaux", sans foi ni loi qui bousillent le débat. A votre avis, que choisit l'agriculteur ou l'employé du coin ? J'ai deux cas précis en tête où le nihilisme et l'agitation furent strictement contre-productif, contre l'intérêt des habitants. Après leur coup, ils ont disparus, sans doute parti pour une nouvelle agitation. Sur place, gueule de bois et retour sur terre. Ce qui était impensable est devenu une réalité.
Méfions-nous donc comme de la peste des agités à la sauce Besancenot ou Mamère, pour lesquels les moyens sont en soi le résultat.
Courage ! la route est longue
Éditorial
Cas d'école
Par Paule Masson
C'était i y a dix mois, déjà. Le 29 octobre 2008, Nicolas Sarkozy orchestrait une de se petites colères. Le doigt pointé, le ton grinçant, le chef de l'État profitait d'une visite dans les Ardennes pour « dire aux entreprises que je n'accepterais pas les stratégies cyniques et opportunistes », notamment celles qui « pourraient utiliser la crise pour justifier des réductions d'effectifs ». La crise promettait déjà d'être violente pour l'emploi. Des dizaines d'entreprises profitaient de l'aubaine pour « adapter » leurs effectifs au manque de rentabilité qui n'allait pas manquer d'arriver. Il y dix mois, déjà. Molex était dans la cible.
Après avoir racheté l'usine de connectique de Villemur-sur-Tarn, engrangé de juteux bénéfices et pillé le savoir-faire des 283 ouvriers, l'actionnaire américain venait d'annoncer la fermeture du site. La méthode était tellement grossière que le secrétaire général de la CGT, Bernard Thibaut, qualifiant la décision de « cas d'école », et invitait à mener « une action politique concrète pour empêcher cette fermeture ». Depuis, les salariés ont mis au jour tous les coups tordus de leur patron, ont révélé la complicité en Molex et PSA pour mener à bien la restructuration, ont obtenu le report de la fermeture. Le gouvernement, lui, a tout laissé faire, même après les révélations prouvant qu'il n'y a aucune justification économique au funeste projet de fermer cette usine. En dix mois, il s'est contenté de... nommer un médiateur. Belle leçon d'efficacité pour qui promettait de se montrer
« intraitable » envers les entreprises qui profitent de la crise. Les gesticulations de Christian Estrosi, ministre de l'Industrie, n'y ont rien changé. Hier, Molex lui ri au nez.
Du cynisme, le n°2 mondial de la connectique en a à revendre. Voilà un groupe qui ferme un site rentable, délocalise une technologie de pointe, méprise le droit le plus élémentaire à l'information des salariés, se rend coupable de délits d'entrave, rompt unilatéralement la discussion avec un éventuel repreneur, s'assoit sur les décisions judiciaires...
La multinationale américaine se comporte en maître. Elle dicte sa loi, respecte l'argent et méprise les salariés, les élus. Elle affiche la supériorité du monde des affaires sur celui de la politique. C'est en ce sens qu'elle représente un « cas d'école ».
qui, du diktat économique ou de la volonté politique aura le dernier mots ? Le seul intérêt de la rencontre d'hier entre les représentants de la multinationale et le gouvernement aurait été d'afficher ne serait-ce qu'un début de volonté de livrer bataille : exiger le maintien de l'activité, engager l'action pour donner des nouveaux droits aux salariés, celui d'opposer un véto aux projets économiquement infondés par exemple, s'engager à légiférer pour interdire à une entreprise qui fait des bénéfices de licencier, réformer la fiscalité pour encourager l'emploi et l'engagement dans des projets de développements industriels...Les idées ne manquent pas pour mettre l'économie sur d'autres rails. Que la droite ignore cela fait partie du jeu. La gauche est en revanche attendue dans ce débat, plus intéressant, n'en doutons pas, que celui de savoir s'il faut organiser ou non des primaires en 2012.
Anny Paule
Je n'entends dévoyer personne. Et si vous aviez lu ce que j'ai écrit vous constateriez qu'un front républicain peut avoir comme objectif la constitution d'une VI ème république par exemple.
Ensuite si vous me demandez si dans ce front républicain on prendrait toutes les mesures du front de gauche, je vous dis non. Tout net. Nous allons constituer un arc républicain sur des valeurs de gauche. Je m'excuse mais la démocratie participative citoyenne il y en a une qui la pratique et qui s'est fait moquer par ses camarades pour cela c'est Ségolène Royal. Elle est donc légitime pour en parler.
Ce front républicain devra prendre en compte les valeurs écologistes qui respectent la planète et la dignité du vivant. Il faudra aussi remettrez de l'ordre juste dans l'économie en imposant une nouvelle réglementation pourquoi pas basée sur le donnant-donnant.
La je pense que vous avez votre grain de sel à apporter au débat.
Après il existe des sujets qui fâchent comme l'Europe. Moi-même je ne suis pas en phase avec la vision de la sociale-démocratie européenne. On peut donc et on doit en discuter pour clarifier une vision ou du moins un comportement futur. Par exemple imposer que toute initiative concernant l'Europe soit soumise à référendum. Pourquoi pas? On peut en discuter. Mais ce n'est pas en essayant de nous diaboliser que l'on parviendra à construire une alliance efficace face à cette droite.
Bon retour en France,
je pense qu'une des grandes différences entre les militants et hommes politiques de gauche du continent sud-américain et les nôtres (militants et politiques de gauche français) se résume ainsi : en amérique du sud, tous ou presque ont vécu ou vivent encore dans la misère. La vraie, celle qui vous tord les boyaux et vous ferait oublier que l'avenir existe.
Notre gauche française est devenue un parti de petits bourgeois.
Au député européen qu'est Jean-Luc Mélenchon.
Coup d'oeil sur la situation MILITAIRE en Afghanistan.
La situation en Afghanistan est sérieuse et en cours de détérioration, estime le chef d’état-major interarmes américain. L’insurrection talibane est devenue plus sophistiquée dans ses tactiques, a expliqué l’amiral Mike Mullen hier, dans une interview à CNN.
Quelque 51% des Américains estiment que cette guerre ne vaut pas la peine d'être menée, contre 47% d'opinions favorables, selon un sondage réalisé mi-août pour le Washington Post et ABC News
KABOUL - Quatre soldats américains de la force de l'Otan ont été tués mardi dans l'explosion d'une bombe dans le sud de l'Afghanistan, a annoncé l'Otan.
Deux soldats estoniens de la Force internationale d'assistance à la sécurité (Isaf) de l'Otan en Afghanistan ont été tués dimanche lors d'une attaque dans le sud de ce pays, a annoncé aujourd'hui le ministère estonien de la Défense
24 août 2009 — Avec un art consommé de la communication, qui est dans ce cas de passer par un média de la tendance opposée, les conservateurs britanniques précisent leur stratégie pour cet embarrassant et absurde bourbier qu’est l’Afghanistan. Ils le font parce qu’il semble écrit, selon les interprétations courantes, qu’ils assumeront bientôt le pouvoir. C’est ainsi qu’on pourrait présenter, avant de s’en expliquer plus en détails, l’interview que Liam Fox, le “ministre de la défense” du shadow cabinet conservateur a donnée le 23 août 2009 à The Observer. http://www.guardian.co.uk/politics/2009/aug/23/liam-fox-afghanistan-troops-conservatives
@ 42
La social-démocratie européenne est à droite.
Si on est "de gauche", il n'y a pas d'alternatives : on doit la combattre !
Rectification :
le message 31 s'adresse à celui numéroté 29
Allons-y! continuons la tâche.De belles listes de Front de Gauche pour les régionales avec PG,PCF,NPA,Gauche Démocratique,Verts de gauche et toutes les bonnes volontés pour monter à nos compatriotes que la vraie gauche est en marche.Chère Marie-Noelle,tu veux un nouveau Front populaire? Viens-nous rejoindre,tu es la bienvenue.N'est-ce pas Jean-Luc?
"jusqu’au Modem qui contient en lui des valeurs républicaines et de gauche. "(asse42)
relis la notice du produit! Le Modem c'est l'héritier de l'antimaïque Lecanuet et du libéral Giscard! Et ça donne le communautariste Bayrou et le banquier rapace Peyrelevade.
Cela écrit ce n'est pas le diable; le PRG par ex, avec lequel nombre de nos camarades du PG et du PCF cohabitent dans des majorités municipales, s'est rallié à Sarko sur la révision constitutionnelle.
Que celui qui jette la première pierre à Bayrou...
Bonsoir Jean-Luc,
Que votre analyse et vos propos me navrent, nous sommes encore et toujours dans le scénario du "au ps tous pourris" merci pour le militant que je suis.
Lorsque tous les leaders de gauche auront compris que l'adversaire est à droite cela sera une grande nouvelle pour tous les militants et le peuple de gauche. Il faut que tu arrêtes de caricaturer le et de généraliser, oui il y a des personnes au PS qui veulent s'allier avec le modem mais il y en a beaucoup dont je fais parti qui ne veulent pas en entendre parler !
Il suffit'aller sur les blogs suivants : http://www.unmondedavance.eu/, de lire les éditos de la fédération landes, du blog de son premier secrétaire pour démonter l'inverse de ce que tu écris. Alors Monsieur Mélenchon ayez l'honnêteté de dire toute la vérité et non pas de l'orienter en ne citant que les personnes du PS qui vous aident dans votre démonstration.
A l'heure ou l'UMP fait table rase de tous les partis de droite, il faudra un front unitaire à gauche ne serait-ce que pour avoir une chance de gagner aux élections. Ceci est un prérequi, donc pour faire un front uni, il faut être capable de se parler autour d'une table sans aucune arrière pensée. Ensuite un fois que l'on tombe d'accord sur l'union de gauche, il sera temps d'y mettre du contenu et des idées et de demander à l'ensemble des militants de valider ce contenu, car moi vos guéguerres de chef j'en ai plein les bottes car en attendant ce sont les petites gens qui casquent pendant que vous vous chamaillez !
J'ai assisté moi au débat du front de gauche pour les élections européennes dans ma ville, j'ai répondu à l'invitation de mes amis et surprise pendant les 2h30 du débat, il y a eut 2h20 d'intervention contre le ps, aucune proposition pour l'europe, j'ai pris la parole et j'ai demandé aux représentants de votre parti quelles idées et quelles propositions ils faisaient concernant la politique d'émigration en europe, contre la lutte du chomage chez les jeunes... j'attends toujours les réponses que le ps n'a pas à vous entendre mais que vous vous avez. Alors j'attends...
Vous avez mes coordonnées dans ce post pour me répondre
"Modem qui contient en lui des valeurs républicaines et de gauche. “(asse42)"
Ou doit-on rire ?
HAHA !
Des guignols du PS qui se pointent et qui parlent de "LA Gauche" !
Bandes de malhonnêtes hypocrites...
Il était à gauche en 2008, votre SALOPERIE DE PS, quand il s'est entendu avec l'UMP pour ratifié un traité européen rejeté deux ans plus tôt par 53% des français ?
Et maintenant, comme si tout cela était oublié, un détail, une péripétie, les faux culs du PS ramènent leurs (sales) gueules.
Ah ça, pour le blabla inutile, il sont de gauche au PS mais pour les actes d'importances leurs langues ne servent alors qu'à lécher le cul de Sarkozy et du Capitalisme !
FUMIERS
C'est ça, ô élégant Pierre L, une saine conception du débat? Pour une fois que s'expriment ici, de façon mesurée, des gens qui ne sont pas seulement des inconditionnels de Jean-Luc Mélenchon, de sa prose et de ses positions préconstruites...
Salut Pierre L !
Tu nous manquais.
Ta conclusion n'est pas excessive : ce sont des fumiers !
Parti des Salauds !
@ Francois Ducau
On sait bien que les militants sont sincères. Mais vos éléphants vous trompent...
4 février 2008: comment les militants peuvent encore soutenir ce déni de démocratie qui nous entraine vers plus de dérégulation, plus d'OTAN, plus de GMT, plus de... Mais parait-il que c'est "une avancée pour ensuite rajouter du social". Le "ensuite", c'est en 2070 ?
Et les motions... 80% pour les listes ouiouistes... !
J'espère que vous êtes dans les 20%. Si c'est le cas votre place est ici.
PS: comme d'habitude, les contributions ne sauraient être le reflet exact de la pensée du blogueur Jean-Luc Mélenchon.
Le P. des S. semble se remuer : les bling-blings retentissent, retour de vacances.
Julien D. s'est-il racheté une nouvelle tocante ?
Le PS va-t-il se refaire une Maisonneuve ?
La Fête de l'Huma est proche.
La rentrée sera chaude
Non Pulchérie, ils ne sont pas tous des salaud. Rappelles toi de l'écart entre les ouiouistes de la base, et les ouiouistes du BN en 2005. C'est le BN du PS qu'il faut pendre !
@Pulchérie: je n'ai rein à voir avec le PS, ni aucun autre parti, sauf le PG, auquel j'ai adhéré assez tôt pour participer aux européennes. Pas content de ce ce que j'y ai découvert côté fonctionnement, réflexion, stratégie, entre autres. Plutôt navré en fait. Bon, on fait quoi maintenant?