08sept 09

Vendredi prochain paraît mon petit livre intitulé «l'autre gauche». En vente  à la Fête de l'humanité, sur le stand du Parti de Gauche où je le dédicacerai. J'y présente le raisonnement qui a conduit à la fondation du Parti de Gauche.
Lundi soir je n'étais pas invité sur le plateau de «Mots Croisés». On se demande pourquoi alors qu'il était question de la recomposition de l'opposition. Je crains de payer, à vie, mon «Allez au diable madame Chabot». C'est d'ailleurs ce qui a été dit à quelqu'un qui s'étonnait de mon abscence. «Non, Mélenchon? On ne peut pas, il critique trop les médias». Dommage. Je n'en dis pas plus car je sais que vous ressentez ça comme moi. Vive le service public de la télévision!

Lundi, je suis donc de corvée sur ce clavier, dans l'obligation d'écrire ligne à ligne ma façon de voir. Il le faut bien car samedi et dimanche il y a eu beaucoup de mouvements sur la scène politique. Le contenu n'est pas fameux mais le mouvement est incontestable. Tout se passe comme le décrit mon livre «En quête de gauche». Le PS roule vers le Modem comme la rivière vers la mer.

LE CONTENU

Donc, d'abord le contenu, scro gneu gneu! Le contenu, c'est là que le bat blesse. Tout le monde s'y réfère. En général. Dans l'abstrait. Juste pour laisser deviner sa propre densité et mettre à distance l'impression de manoeuvre politicienne qui sans cela se verrait trop. Modem et socialistes se tournent donc autour. «Le projet, les idées d'abord» jurent-ils l'un après l'autre. Puis faisant exactement le contraire de ce qu'ils annoncent, alors qu'aucun contenu n'est énoncé, chacun entre dans le détail de la manoeuvre. Bayrou veut parler avec tout le monde parce qu'il est tolérant, ouvert et d'abord intéressé aux idées. Mais ceux qui ne veulent pas parler avec lui seront étranglés sur place, en quelque sorte. Ceux là sont des sectaires dit-il. Aubry est prête au dialogue et à s'entendre avec tous les hommes de bonne volonté mais elle demande d'abord des clarifications sur le projet. On se demande lesquelles. Mais quelle importance? La grande manoeuvre est lancée. D'une façon ou d'une autre ils se parlent, ils se reniflent comme on le dit vulgairement. Bayrou a bien résumé sa façon de voir. Pour lui il y a «le camp de l'alternance» et tous les autres sont des partisans de Sarkozy pour dix ans. La droite en rajoute pour conforter ce paysage et les marier au plus vite. Elle dénonce le «virage ultra gauche» de Bayrou. Ultra gauche! Mais pendant cette comédie du centre gauche déjà jouée tant de fois avec le même désastre à la clef pour la gauche, il faut bien avouer que nous, l'autre gauche nous ne sommes pas flambards. Le Front de gauche peine alors qu'il devrait avancer en petites foulées tranquilles. Les régionales pésent comme une enclume dans notre paquetage. Il est temps d'ajouter les efforts de mon blog à ceux du Parti de Gauche pour se faire entendre clairement. Que chacun d'entre nous en fasse autant s'il partage notre analyse. Qu'il le fasse partout où il peut être lu et entendu. Car le moment est plein d'embuches. Notre pari est que nous en sortirons par l'exposé franc de nos objectifs et l'invitation à ce que chacun s'en mêle.

UN RESUME DU RAISONNEMENT

Commençons par le commencement. Je vous propose un résumé à très gros traits de notre vision. Pour que la gauche gagne il faut qu'elle soit porteuse d'un projet de rupture avec l'ordre en place. Donc un programme capable de répondre aux besoins du pays et du grand nombre qui le compose. Quel programme? Je résume le nôtre: partage des richesses, planification écologique, refondation républicaine de la société et des institutions, sortie du Traité de Lisbonne. Pour que ce programme l'emporte et s'applique il faut qu'une stratégie le rende majoritaire dans les urnes. Pour nous cela passe par la formation d'un Front de gauche qui s'enracine et s'élargisse d'une part à des formations, groupes et collectifs politiques, d'autre part à un implication populaire croissante. Le Front de gauche a vocation à devenir un nouveau Front Populaire. Tout le monde suit le raisonnement ? Jusque là chacun signe dans l'autre gauche. Ou presque. A ceci ou cela prés. Voici maintenant ce qui bloque.

LA FRONTIERE DU FRONT DE GAUCHE

Pour nous, le PS n'a pas sa place dans le Front de Gauche. Comprenez bien ce que cela signifie. Je m'empresse de dire aux angoissés que, pour nous, le principe du désistement mutuel à gauche est une évidence de principe. Mais il y a une compétition entre deux lignes à gauche. Celle du Social libéralisme et celle de l'autre gauche. Cette compétition doit être assumée. C'est le seul moyen de la surmonter. Chacun défendant d'abord ses idées et ses propositions, nul n'est étouffé ni interdit d'expression ou de mobilisation. Assumer cette compétition cela veut dire la porter devant les électeurs. C'est à eux de fixer le curseur entre les deux lignes. Au premier tour. Puis, au second tour, on se rassemble pour battre la droite. Voilà pourquoi la question de l'autonomie de nos listes au premier tour de l'éléction régionale, de notre candiadature au premier tour de l'éléction présidentielle et des législatives est fondamentale. Je dis que si nous ne sommes pas présents au premier tour de façon autonome et indépendante, cela signifie que nous renonçons par là même à avoir jamais la possibilité de porter les couleurs de toute la gauche au second. Dans ce cas comment concilier différence et unité? Pourquoi faire des partis distincts du PS? Pourquoi le critiquer? Mieux vaudrait l'intégrer pour peser en son sein. Mais justement, ce qui s'est passé en Allemagne, en Italie, au Portugal, en Grèce et au Chili récemment prouve que cette pression de l'intérieur ne sert qu'à cautionner le système et n'en modifie pas la trajectoire. Dans tous ces pays, comme en France il y a eu une scission dans les rangs du PS qui a servi de point d'appui pour une recomposition de l'autre gauche.

UN PAQUET DE TROIS ELECTIONS

Dans une précédente note sur ce blog j'ai présenté la proposition du Parti de Gauche de lier les trois prochains scrutins dans notre accord du Front de gauche. Cette proposition est sur la table. Elle n'est pas un préalable. Mais un test? Oui. Pourtant, selon le rapport de Pierre Laurent devant le conseil national du PCF, ce n'est pas la conception du PCF ni son mandat de congrès. Ce n'est pas ce que nous avions compris de l'une et de l'autre. De plus dans ce cas que peuvent bien signifier alors les précédentes déclarations selon lesquelles le Front de Gauche devait s'inscrire dans la durée? Mais je reconnais que les meilleurs connaisseurs de leur ligne sont les communistes eux-mêmes. Cependant comme dans le même temps les dirigeants communistes disent qu'ils sont d'accord pour un «comité permanent» du Front de Gauche et la mise au point d'une «plateforme partagée» et qu'ils lient tout cela à la tenue «d'ateliers» avec la participation du PS, il y a problème. Nous ne voulons pas de «comité permanent» avec le PS, nous ne croyons pas que ce soit le moment d'une «plateforme partagée» avec le PS. Surtout pas au moment où celui-ci engage le dialogue du «camp de l'alternance» avec le Modem de Bayrou. L'ambiguité doit donc être levée. Le dire ce n'est mettre personne au pied du mur. C'est pouvoir s'organiser en connaissance de cause. Car, pour notre part, si nous n'exigeons pas des communistes qu'ils suivent notre ligne d'action nous sommes bien certains qu'eux n'espèrent pas nous faire renoncer à la nôtre. En effet, nous n'avons pas du tout l'intention de renoncer à notre cohérence. Nulle part. Le Front de gauche doit s'enraciner et s'élargir de façon autonome par rapport au PS. Nous ne ferons donc aucune liste en commun avec le PS au premier tour. Et nous nous militerons avec ceux qui partagent notre vision. Tous, qu'ils viennnent à titre collectif ou individuel. Je résume notre orientation: liste autonome au premier tour, «fusion démocratique» au second entre les listes de gauche. «Démocratique» signifie que chacun occupe le nombre de sièges correspondant à son résultat du premier tour. Autrefois on disait «à la calculette». Tout le monde comprend. Nous sommes certains qu'il existe de nombreux partenaires pour cette ligne. Le NPA, La fédération, combien de groupes localement se disent disponibles. Nous pensons que les communistes le prendront en compte. Nous voudrions mener cette nouvelle bataille la main dans la main, de nouveau, avec le Parti communiste. J'ai dit mille fois ce qu'il représente pour nous depuis 2005 et le Référendum Constitutionnel. Nous le voulons parce que nous croyons que la démonstration a été faite de la fécondité de cette ligne dans les élections européennes. Et si nous avons avancé la proposition de faire un paquet des trois prochaines élections, nous savons aussi que c'est une façon de ne pas rester le nez cloué sur une élection dont la nature pousse à la géométrie variable. Nous avons dit aux communistes que c'était aussi pour nous une façon de ne pas faire des cas particuliers de telle ou telle région un point de blocage pour tout notre projet commun a long terme. Enfin nous avons fait une proposition originale pour dénouer le tout.

DEMANDONS LEUR AVIS A NOS ADHERENTS

Cette proposition la voici. Puisque cette proposition est, certes sur un plan formel, entièrement nouvelle par rapport à nos décisions de congrès aux uns et aux autres, proposons là ensemble à nos adhérents. Faisons voter tous nos adhérents, chacun dans son parti suivant ses règles de fonctionnement, pour savoir s'ils l'approuvent. Ce qui est sûr c'est que l'opinion de gauche, si l'on en croit nos enquêtes est plutôt d'accord avec nous. Je reviens sur tout cela dès qu'il y aura du nouveau. Ca ne saurait tarder.


114 commentaires à “Hum! Ça cahote”
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  1. yakhov dit :

    Bonjour assez de viendra ! viendra pas ! ses electeurs+l'immense majorité de la classe ouvriere se moque de cette question laissons le PCF reflechir robert hue gratter sa barbichette de nain de jardin MGB se suicider au PS.Par contre le PG le NPA leM'PEP Gauche UNITAIRE Les ALTERNATIFS+ TOUS CEUX QUE J'OUBLIENT !On a un besoin urgent de sortir le plus tot possible de ce systeme abscons qui rend les riches toujours plus riche et nous toujours plus pauvre alors ne nous laisser plus dans les mains de ces enfoirés de politiflicards.

  2. Jean Marc Lalande PG 77 dit :

    1973 La belle époque. Un Pc à 18 pour cent, voir plus.... Un PS (Fgds) à 25 De Gaule parti, Pompidou faiblard tout baigne. Mais tout baigne surtout pour les grandes et longues dents d'un Lecanuet maire de Rouen (centre) qui lance les réformateurs. La FGDS l'écoute se pâme fait alliance avec, et c'est Giscard et ses sbires qui rappliquent. L'Histoire est un éternel recommencement.
    A bon entendeur salut.

  3. benoit dit :

    Faut pas faire de raccourci. Ni jeter des phrases toute faite.

    Le PC est mort, cherche à sauver ses élus, sa boutique.... j'ai moins de 30 ans et je l'ai déjà entendu des millards de fois. Soit on s'arrête là, soit on cherche à comprendre.

    Pour nous, il n'y a qu'une gauche. Nous voulons croire qu'il n'y a qu'une gauche. Nous voulons nous battre pour ça.

    Voilà le lieu du débat.

    Nous ne voulons pas nous resigner à la fuite à droite du PS car dans cette condition, quelles perspectives de changement?
    Je pose franchement la question :
    comment on fait sans le PS ou avec un PS acoquiné avec le centre?

    Donc, on dit : travaillons avec toute la gauche sur le projet et posons le débat publiquement sur l'utilisation de l'argent, le dévellopement, le salariat, la démocratie, etc... Et donnons aux gens les éléments du débat et qu'ils puissent arbitrer tout ça.

    Jusqu'à maintenant, j'ai parlé de 2012. Mais les régionales sont des élections à part entière, il s'agit pas de les hypothéquer.

    Cette affaire que nous propose Mélenchon (paquet 3 elections) ne rique-t-elle pas de sacrifier nos régions? Ne doit-on pas faire le bilan de nos élus avant toute décision? N'y a-t-il rien à faire, à aucun niveau, avec les élus du PS?

    Moi je dis : "attention!" Faut pas virer gauchiste ! La politique de la terre brulée, c'est pas pour nous.

    Je vais suivre de très très pres les élections en Allemagne. Car l'exemple de Die Linke pourrait bien s'avérer peu probant. Il me semble que le parti plafonne et ne parvient pas à s'imposer. Le SPD reste dans la tête des allemands, le parti majoritaire de gauche et son définitif positionnement au centre cantonne Die Linke à jouer un petit role sur l'échequier politique allemand. Un SPD clairement à gauche n'aurait-il pas pu permettre l'élaboration d'un projet et d'une majorité de gauche ?

    Bon c'est quelques idées comme ça. Mais faut bien comprendre que les cocos prennent des positions politiques qui ne leur font pas toujours plaisir. Il y a qq chose de l'ordre de la nécéssité, de ce que nous ressentons comme de la nécessité. Nous le PS, les sociaux démocrates, on s'en bouffe depuis longtemps, ils ne nous font pas trop de cadeaux en général (d'ailleurs : quelle drole d'idée que de croire que le PS nous offre des élus et qu'ils ne sont pas issus d'un rapport de force...)

    Cela dit, nous avons bien conscience qu'on ne pourra pas tenir longtemps. Le PG nous pousse au cul et nous n'avons pas bien les moyens de les envoyer paitre. Je pense que tout va rentrer dans l'ordre et qu'il y aura des listes FdG dans toutes les régions et que nous perdrons des élus communistes, des élus de gauche et des régions. Je pense qu'on se battra par contre jusqu'au bout pour causer projet.

  4. Salut Jean-Luc,
    Nous avons laissé en quittant le PS beaucoup de camarades qui pour des raisons que tu comprend continuent a avaler des couleuvres! cependant ces camarades risquent de se " recroqueviller " sur la vieille "maison PS".
    Nous devons leur ouvrir la porte - comprends moi bien il ne s'agit pas de l'appareil PS. Je pense a notre ancien courant- aux militants de PRS.
    Il faut faire sentir à ces camarades que le véritable espoir c'est nous. Ceci est aussi valable pour les militants communistes de base qui risquent de se poser de lourdes questions! Si le Front de gauche se fissurait.
    Nous serons présents à la Fête de L'Huma - nous montons de ST-Affrique.
    Nous espérons te voir - Amitiés partisanes

  5. citoyen64 dit :

    Il faut craindre que le PC, assez bien ancré localement malgré ses très faible scores nationaux, ait des choses à négocier avec le PS localement pour les prochaines élections. D'où son ambiguité par rapport à celui-ci

  6. DMorlay (PG71) dit :

    100% d'accord avec ce qu'écrit Jean-Luc Mélenchon et admiratif de la limpidité avec laquelle son raisonnement apparaît. Cela ne m'empêche pas d'être étonné de l'absence d'EE ou du moins des Verts dans son texte et dans tous les commentaires ci-dessus. Ils ont fait aux européennes un score qui leur confère une place non négligeable à l'approche des régionales. C'est ainsi que sur le terrain des camarades sont prêts à leur faire les yeux doux et à jurer qu'on peut dialoguer avec les Verts de gauche (existent-ils seulement ?) pour songer à élargir la coalition gauche de gauche. La question du positionnement du PG sur l'axe traditionnel Ecologie-Anti-productionisme/Verts Social-Productionnisme/PC-NPA se pose effectivement, mettant à mon avis quelque peu le PG en porte à faux vis-à-vis de ses associés.

  7. Max dit :

    Bonjour, pouvez vous éclairer ma lanterne?.
    cette histoire de "calculette" au 2ème tour me met mal à l'aise.
    si le "centre gauche" intègre "l'autre gauche"à la propostionnelle des résultats du 1er tour, cela nous conduit à voter modem au 2è tour. Ce qui revient à la stratégie "Arc en ciel"
    Fraternellement

  8. airborne dit :

    la lecture de ce blog est de plus en plus intéressante, je lis aussi celui de Moscovici, histoire d'ecouter ce dont on parle du coté de Montbéliard, je fais parti des artisans de la victoire de 1981

  9. airborne dit :

    j'ai oublié de dire qu'a la dernière election j'ai voté pour JL Mélanchon, son courage porte ses fruits, juste une chose j'aimerais beaucoup qu'on parle un jour de modification de la constitution....retrouver l'esprit de 1789.....le peuple souverain.....

  10. Libertypress dit :

    Le billet de Jean-Luc Mélenchon et tous les commentaires que j'ai lu démontrent ô combien ! que le NPA avait raison de ne pas tomber dans une alliance pour faire un coût électoraliste, mais demandait une alliance dans la durée.
    Souhaitons que les militants et sympathisants du FG ne soient pas trop déçus.
    Une allliance NPA, PG,LO, FEDERATION,Certains verts, peut contraindre le PCF à faire le bon choix. mais j'en doute, ses élus n'existent majoritairement que grâce au PS?
    Vivement un vrai Front Anticapitaliste et populaire !

  11. Michel.M dit :

    J'espère que l'Intelligence des Communistes l'emportera.
    Je ne voudrais pour rien au monde perdre ce Front de Gauche et voir s'envoler l'espoir que chacun d'entre nous avons fait éclore après la création du PG.
    Je ne voudrais pas revivre l'espoir déçus du candidat unique pour lequel j'avais participé pendant un an.
    Mais je remercie votre courage et à travers vous l'ensemble des créateurs du PG que j'ai rejoint pendant la campagne Européenne après avoir quitté le PCF et retrouver ma dignité socialiste et républicaine que j'avais perdu suite a la campagne du OUI de certain du PS.

  12. Brice dit :

    Y a-t-il un autre moyen d'obtenir "L'autre Gauche" que d'aller à la fête de l'Huma ? En librairie par exemple?

    Sinon je pense qu'il faudrait clarifier dans le Parti de Gauche la vision de l'immigration: est-ce que comme la gauche bobo, le centre gauche, toute immigration est magnifique, géniale, forcément positif et ceux qui la mettent en doute sont des racistes, ou est-ce que le Parti de Gauche prend la vision plutôt de la gauche populaire traditionnelle, qui consiste à voir l'immigration comme étant de l'exploitation de l'homme par l'homme qui n'est favorable qu'à la bourgeoisie capitaliste et qui maintient les pays "en voie de développement"... en voie de développement, sans compter que l'immigration détruit nos acquis sociaux locaux qui ainsi ne peuvent pas s'étendre.

  13. dédé dit :

    Salut.
    Je reviens de la Fête de l'Huma, fatigué... 3 Jours de fête, c'est fatiguant mais une autre chose le fut encore bien d'avantage, c'est le discours de clôture de le Hyaric. Je ne dois pas être le seul membre du PCF ce matin a avoir ce sentiment d'amertume car la grande majorité des camarades avec qui j'ai discuté durant toute la fête sont unanimes. La grande majorité de ce parti souhaite (en résumant) continué dans le Front de Gauche et ne veut plus entendre parlé du PS (du moins qu'au 2ème tour). En fait cela s'impose dans la tronche de chacun comme une évidence. Apparemment pas chez tout le monde. Il y a un gouffre entre nos dirigeants, ceux du CN, pour beaucoup tous élus et vivants grâce au Parti telles de grosses sangsues et la base. Les intérêts particuliers l'emportent sur le politique (quand la soupe est bonne...), et sont en train de foutre en l'air le PCF qui va connaitre si "notre" stratégie est d'inclure le PS dans un "Front de Gauche" pour le premier tour une hémorragie des ses militants. Si c'est ça le PC, ce grand cadavre qui bouge, vit ses dernières heures...

  14. @Hélas hélas

    Bonjour,

    Pour les régionales, en Languedoc Roussillon, il y a une proposition qui va tout à fait dans le sens de ce qu'évoque Mélenchon...

    Un projet régional issu des citoyens.

    Des ateliers, des débats d'idée, et on voit qui peut être sur une même liste.

    Cet appel est lancé et proposé aux partis, syndicats et associations autant qu'aux citoyens. On verra ce que les amis de René Revol feront :)

    On peut soutenir cette proposition en signant l'appel quand on est de la région ou diffuser à ses contacts en Languedoc Roussillon.

    http://www.fase-lr.fr/un-projet-regional-issu-des

    Cordialement,

    XM


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