16sept 09
Aujourd’hui c’est mercredi et je suis à Strasbourg pour la session du parlement européen. Au cours de cette session monsieur Barroso va être reconduit dans sa fonction de président de la commission européenne. Mais ici je fais un compte rendu qui s’arrête juste avant le vote. Sinon il est à craindre que l’évènement écrase tout le reste. Et le reste ne manque pas de sel ni de signification. Ainsi je veux parler du vote lui-même, contesté par les Verts, de la forêt landaise méprisée par les bureaucrates libéraux et du mélange des moutons qui ont la langue bleue avec la police des frontières et les flux nucléaires dans la centrale de Petten. Tel quel.
Lundi 19 heures. ON VOTE A PROPOS DU VOTE
«C’est peut-être toi le n’importe quoi !», réplique Joseph Daul avec son bel accent alsacien à couper au couteau. Pan sur le nez de Daniel Cohn Bendit qui venait de l’interrompre avec une de ces interjections familières dont il a l’habitude. Car j’arrive dans un hémicycle agité. Il y a débat. On vote pour savoir si on vote. C'est-à-dire que les Verts et les Sociaux Démocrates veulent qu’on attende l’entrée en vigueur du traité de Lisbonne pour voter à propos du Président de la Commission. Ils font remarquer qu’on va désigner un président de la commission aujourd’hui d’après les règles d’un traité qui n’existera peut-être plus dans un mois. Et de toute façon le reste des commissaires sera désigné sous un nouveau régime de droit. Il faut bien dire que ce n’est pas faux et même que c’est une base de l’Etat de droit que de respecter ses propres textes, quoiqu’on pense de ceux-ci. Non ? Donc nous allons voter avec eux, les Verts et ls sociaux démocrates. On m’a d'aileurs fait venir en courant dans l’hémicycle pour être sûr que je pourrai voter. Pas de problème. Je suis en place à temps. Mais je n’ai pas le record de mobilisation. C’est José Bové qui l’emporte, haut la main. Je ne l’avais pas vu. Je le croyais à Paris pour le meeting de soutien à notre camarade Jodar, syndicaliste de l’USTKE mis en prison en Calédonie dans les conditions provocatrices que j’ai déjà décrites ici. Pourtant, José est ici, à son banc. Et il va faire l’aller retour, ce que je ne savais pas possible. D'autant que même quand il ne fait rien il milite quand même car il a commencé un jeune de solidarité avec les producteur de lait. Quand on se croise on s'embrasse et on bavarde. Je n'ai pas l'air malin avec cette histoire d'aller retour car il suffisait de regarder les horaires. Autant pour moi, donc. Mais Martine Billard, député de Paris dans la circonscription où a lieu le meeting, est personnellement engagée. Elle représentait notre collectif politique. Pas de carence donc. Mais moi j’ai juste le regret de ne pas m’y être trouvé. Car Jodar est un homme que je connais et sa détention est une provocation calculée. Le pouvoir des oligarques locaux est en mouvement pour reprendre la main sur le territoire alors que depuis 1988 et ensuite les accords de Matignon, puis tous les votes du parlement, la cause kanak a tenu le haut du pavé de la légitimité. Mes regrets sont d’autant plus grands que, dans cet hémicycle, j’ai eu le sentiment de faire de la pure figuration. Au vote nous sommes battus à plate couture. Ma machine à voter ne fonctionne pas. Je fais donc un vote par écrit. Ici, au paradis des libéraux anti-état et anti-règlement on passe sa vie remplir des papiers.
Lundi 20 heures
A présent, nous allons avoir trente minutes de débat. Un régal. Une orgie de discours aura-t-elle lieu? Bien sûr tout le monde n’aura pas la parole. Mais chacun aura une interminable minute pour s’exprimer. Quel est le sujet de ce débat ? Il n’y en a pas. Chacun parle de ce qu’il veut. De toute façon il n’y a pas de réponse prévue. Le premier qui commence parle du sport et de la bonne santé. Trop long. Toc ! Coupé en route. Personne ne s’en rend compte. En effet, dans l’hémicycle c’est de nouveau l’ambiance de la place Jamal’fna à Marrakech. Tout le monde parle en même temps ! Heureusement beaucoup sont déjà sortis quand mon collègue communiste portugais prend la parole pour protester contre ce qui se passe au Honduras. Tout ce que le président trouve à lui dire est qu’il a dépassé son temps d’une minute de vingt trois secondes. Celui-là va sans doute nous parler avec des trémolos mouillés dans la voix de l'oppression soviétique et tout le tra la la. Comme elles étaient dures les dictatures avant! Et comme elles sont embarrassantes aujourd’hui avec toutes ces secondes perdues à en parler. Même molle indifférence sur les bancs et à la tribune des grands défenseurs de la liberté quand un orateur fait le tableau de la situation des populations sans défense de la bande de Gaza. Tout à l’heure ils iront verser leurs larmes de crocodile sur les ruines du mur de Berlin. Il n’est de bons murs lamentables que d’hier et déjà abattus. «Nous avons eu trente neuf interventions en quarante minutes. C’est un bon débat», déclare le président à la fin de cette scène. Je félicite les intervenants.» A présent il complète : «Je crois que la commission doit tenir compte de ce qui vient de se dire car sinon notre parlement ne serait qu’un défouloir. Je suis certain qu’elle va le faire car j’ai vu que la commission écoutait avec grand soin ce qui se disait.» minaude-t-il « Et maintenant nous allons entendre une déclaration de la commission sur l’automobile et notamment la situation avec Ford ». Suit un nouveau morceau de bréviaire libéral sans signification particulière autre que de réciter les platitudes que l’on connait par cœur. Le commissaire qui fait des phrases est censé être chargé des affaires sociales. Il défend le marché et l’interdiction des aides et le refus du «nationalisme économique qui n’a pas sa place dans notre union» et ainsi de suite. Pour ce qui concerne le social, le bréviaire dit que les sacrifices d’aujourd’hui, nécessaires et indispensables, seront récompensés demain par des emplois. Tout juste comme on le fait en travaillant pour son salut éternel en souffrant aujourd’hui. Donc je fais une pause dans mes notes. A quoi bon continuer. Personne ne peut répondre à ce monsieur. Et si par hasard c’était le cas, on aurait droit à un temps d’une minute ou bien quarante secondes ou je ne sais quoi d’aussi grotesque. D’ailleurs quand commence la série des intervenants on a envie de pleurer. Même la Verte ne dit rien sur la place de la voiture dans l’économie du futur et se limite à des sornettes sur les emplois durables grâce aux vertus du marché. L’allemand de droite qui intervient fait l’apologie des productions de Ford et couine que la commission doit se prononcer sur le plan proposé par son gouvernement «dans un délai raisonnable». Au passage, toc, il jette un pétard ! Voici lequel : « j’espère que ce ne sera pas comme pour les banques, quoique dans ce domaine nous avons pu observer des délais très variables allant de vingt quatre mois pour les banques allemandes à vingt quatre heures pour les banques hollandaises ». Goddam ! Joli revers ! On sourit sur les bancs. Aussitôt un député de droite portugais lève un carton bleu. « C’est la nouvelle procédure, se réjouit le président, avec votre permission votre collègue va vous interrompre pour vous interroger». Ca c’est la trouvaille. Comme le gouvernement ne répond à aucune question, les députés s’interrogent entre eux ! On va voir comment. Pour l’instant, le gars de la droite allemande n’a pas l’air spécialement réjoui : « bon d’accord, maugrée-t-il, si ça ne m’enlève pas du temps de parole» «Non, non, n’ayez crainte vous conservez vos douze secondes restantes, s’excite le président ». Aussitôt le portugais décharge sa question qui tue : «vous avez parlé d’un délai raisonnable, pouvez vous nous dire à quel délai vous pensez ?». «Merci cher collègue, s’extasie le président ! Nous voyons bien que la nouvelle procédure permet un débat beaucoup plus vivant car il faut bien dire que sinon ces débats étaient un peu ennuyeux dans le passé !» Le portugais est rouge de plaisir. L’allemand applaudit. Ces minauderies ont enfin leur terme ! «Vous avez la parole pour douze secondes encore, allez y cher collègue» relance le président. Etourdissant, non ? Je pense que nous atteindrons bientôt la densité d’une polémique dans un bureau des pompes funèbres. Je raccroche. Si j’avais su, j’aurais fait l’aller retour avec Paris et ma vie aurait eu un sens pendant plusieurs de ces heures inutilement anéanties à fournir le décor de cette pantalonnade.
Mardi 9heures dix. FORÊTS URGENTES
Ce matin d’abord des votes sans surprise sur le collectif budgétaire. En réalité j’ai eu des surprises. D’abord quand on a voté une somme pour la forêt landaise sinistrée. Au total, les secours d’urgence auront mis neuf mois pour être décidés. On voit ce que l’urgence veut dire ici. 109 377 165 euros d’aide. Je ne comprends pas ce montant. Car la tempête Klauss a été reconnue comme catastrophe naturelle majeure avérée, avec 3,8 milliards d’euros de dégâts estimés. C’était un cas prioritaire ! Neuf mois de délibérations pour une priorité ! Si ce n'était pas si tristement absurde, on rirait de l'abîme qu'il y a entre la lenteur de la mise en œuvre de ce fonds, et la volonté affichée par ses créateurs de "permettre, par une prise de décision rapide, d'engager et de mobiliser, dans les plus brefs délais, les ressources financières spécifiques" Décision rapide, brefs délais, tout ça est écrit dans le «Règlement CE 2012/2002» du Conseil du 11 Novembre 2002 instituant le Fonds de solidarité de l'Union européenne selon mes assistants qui ont préparé le dossier. Le plan français de sauvetage de la forêt landaise avait déjà dû attendre 5 mois pour être autorisé par la Commission européenne qui le suspectait de violer la libre concurrence. Quelle horreur ! Pendant ce temps 40 millions de mètres cubes de bois pourrissaient et les coûts de sauvetage augmentaient faute de déblocage des aides à temps ! Par pur persiflage, on se rappellera pourtant qu’à l’automne, la Commission avait donné en urgence son feu vert à un plan bien plus considérable quand il s’agissait de sauver les banques! Pour les libéraux, le but de ce délai grotesque après la tempête est de s’assurer que le stock de bois tombé à terre ne va pas être subventionné. rien ne doit empécher que le dieu marché prélève tranquillement sa part de malheurs, de misères et de destructions sociales et environnementales qui lui permette de manifester ensuite ses effets bienveillants. Et s’il ne le fait pas, ce que personne ne peut savoir avec une culture qui demande vingt ou trente ans pour arriver à terme ? Eh bien : tant pis ! Car les victimes ne seront plus là pour protester. Et même si elles protestaient, qu’est ce que ca changerait ? L’union européenne se moque absolument de ce que pensent, veulent ou souffrent les gens. Voir le traitement réservé aux référendums. Ce n’est pas son objet. Son objet est la concurrence libre et non faussée. Comme si ça ne suffisait pas, une trentaine de voix se sont opposées à cette aide. Dont celle de Daniel Cohn Bendit. Je n’ai pas encore trouvé l’explication. Ca doit être sophistiqué. Mais ce ne sera pas la seule surprise.
Mardi encore le matin. MOUTONS NUCLEAIRES
Hé ! hé ! Voici le rapport Jutta A7-001062009. Le titre est extrêmement alléchant non ? Le temps de trouver la traduction en français et me voici confronté à un douloureux dilemme. Dans cette décision modificative il y a cinq rallonges budgétaires pêle mêle et il s’agit de répondre par un seul oui ou non. Voyons. De nouveaux crédits pour Europol, Olaf et eurojust. Dans la nov langue européenne il est facile de traduire ces sigles : euro-police, euro-frontière, euro-justice. Bien sûr, chacun de ces mots doivent être compris dans le cadre libéral qui veut souvent dire le contraire de ce que le bon sens suggère. Après ces trois paquets, voici un crédit pour faire face à la fièvre catarrhale de moutons ! C’est la maladie de la langue bleue. Rien de moins ! Par sympathie pour ces braves bêtes et solidarité avec leurs éleveurs, je suis tenté de vaincre mes doutes sur tout cet argent pour les frontières et la police. Mais voici un nouveau crédit. Cette fois-ci il s’agit du programme complémentaire de recherche sur le réacteur nucléaire à haut flux de Petten aux Pays Bas ! Compris ? Les amis des bêtes seront repeints en amis du nucléaire d’un même coup de pinceau. Donc je vote contre et j’exprime mes regrets à tous les moutons atteints de la langue bleue en pensant que je vote aussi dans leur intérêt à long terme bien compris. Mais un vote pour cinq sujets aussi hétéroclites, c’est une trouvaille que seule un petite tête de techno peut avoir imaginée.
Mardi matin encore. MADRIGAL POLONAIS
Auparavant il y avait une séquence étrange pendant laquelle j’ai vu monsieur Barrot, le commissaire français parler dans un tohu bohu et une indifférence qui m’a sidéré. Au point que j’en ai fait une photo dont j’espère qu’elle rend compte de l’ambiance. Mais ce matin, la nostalgie anti-communiste est inscrite au cœur du menu. Le nouveau président du parlement, le polonais Buzek fait son madrigal d’installation. En face de lui, assis sur un premier rang constitué pour la circonstance, les anciens présidents trônent l'air inspiré. Ils sont disponibles pour toute séquence d’hommages et congratulations. Il n’en manquera pas. Après quoi, c’est le tour des députés de dire leur remarque après le laîus présidentiel. Un torrent de compliments émus passe. On nous beurre la biscotte de plusieurs couches épaisses d’émotion convenue sur cette présidence «historique» parce qu’elle est censée représenter l’Europe réunifiée et bla bla encore et encore. Seul ce pauvre Martin Schultz, président du groupe social démocrate fait rire tout le monde avec une grosse blague politicienne. En effet il rappelle que si beaucoup de monde évoque les cinq ans de présidence de Buzek, il rappelle qu’en deux ans et demi ce serait bien si tout était engagé. Ah ! Ah ! Tout le monde doit comprendre le sous entendu. Le brave Schultz rappelle ainsi de façon subliminale qu’un accord est conclu entre les sociaux démocrates et la droite pour que cette présidence tourne tous les deux ans et demi entre les sociaux démocrates et la droite !
Mardi 15 heures. BARROSO PARLE !
Yééé! Et voici Barroso dans l’arène! Habile homme. Il commence son discours en français excellemment parlé. Puis il enchaîne en anglais et je vois bien qu’il y jongle aussi. Ce qu’il dit est de la même eau que ce que j’ai déjà décrit à l’occasion de son passage devant mon groupe, la GUE-NGL. Mêmes élans pour ne rien dire, même force du vent, Barroso nous joue le grand rôle pour son deuxième mandat : comment votre caniche est devenu un doberman. Un bon nombre d’orateurs vont d’ailleurs beaucoup ironiser sur ses élans en comparant avec son discours d’il y a cinq ans. Il faisait déjà les même promesses.. Le record d’ironie canonnière vient à Cohn Bendit. Barroso lui renverra la monnaie de sa pièce en lui disant qu’il avait presque de l’affection pour lui parce qu’il lui rappelle son adolescence. Tout ce grand monde rit à gorge déployée car Daniel Cohn Bendit les a beaucoup énervés et bien piqués. Quand arrive le tour de ce pauvre Martin Schultz, l’aboyeur du groupe «alliance progressiste des socialistes et des démocrates», tout le monde a le sourire au lèvre. Car tout le monde sait qu’il va faire un numéro de politicien. En effet, son groupe n’a pas voté encore pour fixer ce qu’il fera d’une part. D’autre part l’accord avec la droite est déjà vérifié par ce fait que les gouvernements sociaux démocrates ne proposent pas de candidat et soutiennent Barroso. On est servi. Humour a deux sous, vociférations sans contenu, Schultz est dans son rôle le mieux rodé : l’opposant d’accord avec celui qu’il attaque. Tout à l’heure Catherine Trautman, sera bien plus claire et directe. Au nom des socialistes français elle annonce qu’ils ne voteront pas pour Barroso. Les autres socialistes européens font la tête. Quelle équipe que ces gens là ! Pendant les campagnes éléctorales ils roulent les mécaniques et chantent les louanges de leur grand parti qui permet, parait-il,de peser sur les évènements. Ils vont peser en se dégonflant comme des baudruches dans la confusion et l’incohérence. Bon, ça va être mon tour de parler. J’ai une glorieuse minute et demi de temps de parole. Je suis sur le grill. Le moment venu j’oublierai de me lever pour parler, moi qui ai horreur de parler assis. Et je déborde de 19 secondes. Le président me rappelle à l’ordre car il faut respecter le temps de parole un point c’est tout.. Dix neuf secondes de trop c'est trop! Ce n’est pas tout. L’huissier vient me demander si je suis empêché de me lever car le président me rappelle à l’ordre aussi sur ce point en admonestation privée. Bon. C’est mon jour. Autant pour moi. Je présente des excuses que l’huissier va rapporter au président. Tout va bien. Misère! Il est temps de glisser ici le texte de mon intervention.
Mardi 16 heures 25. UNE MINUTE QUARANTE NEUF DE HARANGUE
«Monsieur le candidat à la présidence, les institutions ne permettent pas à la gauche de présenter un candidat. Nous dénonçons cette situation de candidature unique et les accords politiques entre gouvernements de droite et les sociaux démocrates qui la rendent possible. En effet cette situation nie l’existence d’une large opinion européenne totalement opposée au modèle de construction libérale de l’Europe que vous incarnez. Ce modèle est celui qui précipite l’idéal européen dans un abîme d’abstentions hostiles aux élections européennes notamment dans les nouveaux Etats membres. Ce fait ne vous tire pas un mot de commentaires. Ce modèle est celui qui a transformé le rêve d’une Europe protectrice en une machine a détruire nos droits sociaux, nos industries nationales et qui dresse les peuples les uns contre les autres pour gagner leur pain. De plus en plus nombreux sont ceux qui disent : «d’Europe il ne vient jamais rien de bon !» Monsieur Baroso vous n’avez pas vu venir le désastre financier et la catastrophe écologique en dépit des nombreux avertissements qui vous ont été adressés. Au contraire, vous l’avez facilité avec cette dictature de la concurrence libre et non faussée qui étrangle nos sociétés, détruit l’esprit civique et nos services publics. Et maintenant vous changez les mots pour ne pas changer les choses. Mais votre programme se résume en une phrase : «dorénavant ce sera comme auparavant». C’est pourtant d’un grand changement dont nous avons besoin pour tourner la page du passé de ce système archaïque du capitalisme financier et du productivisme ! Les crises vont s’aggraver, nous le savons tous. Le changement pourrait donc commencer par le refus de vous investir. C’est pourquoi notre délégation vous refuse ses suffrages.»
Lionel - PG 44 dit:
17 septembre 2009 à 15:34
Le bal des crapules socialistes continue…
En attendant la grosse prise de choix. Normal, avec toutes les crapules qui y traînent, il n'y a que l'embarras du choix.
"Scoop
Lang, serviteur de deux maîtres
Il en rêve, il se prépare et, pour être le moment venu à la hauteur de ses nouvelles fonctions, il s'est même payé un stage d'immersion à l'Institut Goethe de Berlin. Si Jack Lang perfectionne son allemand, ce n'est pas simplement pour meubler la période de désoeuvrement qui le laisse depuis quelques semaines à l'écart des feux de l'actualité. Depuis qu'il a loupé, en juin, son grand retour à la Culture pour avoir mis la barre un peu haut, le recordman de France de la longévité ministérielle sous la Ve République n'a plus qu'une seule obsession : retrouver un portefeuille à la mesure de son talent.
Pour cela, Jack Lang a choisi l'innovation. Il entend être - rien de moins ! - le premier ministre franco-allemand de l'histoire de la République. Jack-le-Magnifique, comme d'habitude, ne fait pas dans la demi-mesure. Il veut siéger à la fois dans le gouvernement de Nicolas Sarkozy et dans celui d'Angela Merkel, si celle-ci reste chancelière après les élections législatives du 27 septembre.
Dans ce double ministère, il veut avoir également rang de ministre d'Etat. Son ambition n'est pas de gérer la coopération entre les deux pays, mais de contrôler l'ensemble des dossiers qui leur sont communs. Folie des grandeurs ? Dans cette opération, Jack Lang a - sur le papier - le soutien de Nicolas Sarkozy. Le président sait que l'ouverture s'épuise d'elle-même si on ne la nourrit pas régulièrement avec de nouvelles prises. Dimanche encore, il planchait avec son ami Jack sur ce dossier qui, dans son esprit, devait rester ultrasecret. Côté allemand, Angela Merkel, qui gouverne déjà - et gouvernera demain encore ? - avec les sociaux-démocrates, ne voit pas d'objection de principe à en accueillir un de plus dans son équipe.
Ariane Chemin
Le Nouvel Observateur
Le PS où le refuge des traîtres qui iraient et cela et nouveau, jusqu'à se vendre à la droite allemande?
En cliquant sur Remuons... vous arriverez sur un lieu de collecte de matière grise...
Le racisme se banalise
Le MRAP, heurté, tient à exprimer sa consternation à la suite des propos tendancieux et ambigus de Jean-Claude Dassier déclarant à ses salariés qu'il n'avait pas l'intention d'être « un président à la libanaise, ni à l'africaine ». Malgré les explications données par le nouveau président de l'OM, il reste que ces propos stigmatisent globalement les Libanais et les Africains et participent à l'entretien de clichés et de stéréotypes racistes. En effet, M. Dassier ne fait rien moins que présenter l'ensemble des Libanais comme « ventre mou de la gouvernance » et des peuples d'Afrique comme étant non démocratique alors qu'ils luttent, pour beaucoup au péril de leur vie, pour faire avancer cette démocratie. Pour le MRAP, cette déclaration est d'autant plus inacceptable qu'elle s'inscrit dans un climat de libération et de la promotion de la parole raciste (propos de G. Freche, M. Valls, P. Girot de Langlade, B. Hortefeux et l’université d’été de Seignosse). Paris, le 17 septembre 2009.
@ tous
je vois bien pour la préparation des régionales l’importance des alliances. Mais je suis étonné de ne pas voir de débat sur le « contenu » des programmes régionaux du FG, NPA...
Comme électeur, j’aimerai qu’il y ait des positions communes pour toutes les régions, avec des compléments propres à chaque région. En effet on ne peut pas voter uniquement sur une base protestataire (sinon il y aura comme d’habitude, beaucoup d’abstention de ceux qui sont le plus en difficulté). Le fait d’avoir des positions communes à toutes les régions donne de la consistance à une alliance « à gauche ».
J’avance mes souhaits d’engagement minimum des candidats au niveau des régions :
- au plan politique :
ne pas voter pour des cumulards
- au plan social
à l’école, aide aux cantines et aux gardes, matin et soir en fonction du revenu
- au plan des luttes
soutenir les travailleurs en grève par la mise à disposition de locaux, de moyens de communication, de caisses de secours (quelque soit l’étiquette politique, syndicale)
- pour l’école
organisation du dédoublement des CP (petites classes de 10 élèves) là ou il y a besoin pour permettre la réusite de l’alphabétisation
- pour les clandestins
aide aux associations qui les aident
- pour les prisonniers
aide aux familles, notamment pour permettre les visites en cas d’éloignement. Constitution de pécule pour ceux qui ne peuvent pas travailler
- pour l’environnement
taxe régionale pour tous les pollueurs (pollueurs, payeurs)
- pour les médecins en campagne
...... aide à la constitution de groupement de médecins généralistes et spécialistes.
Il me semble qu’il en faut une liste concrète, pas trop longue, qui permette de comprendre ce qui va changer, réellement, même si ce n’est pas le Pérou. Cela existe peut-être, mais je n’en ai pas connaissance.
Marc Malesherbes
A la une du Figaro les tractations secrètes du PS avec le Modem et Europe Ecologie en vue des Régionales ;Taquinons nos amis communistes sur ce blog et ailleurs ; qu'en pensent -ils? pour ma part je souhaite que ces tractations continuent ! Je plaisante à demi.
petite prémonition... il y aura bien un Front de Gauche pour les prochaines élections régionales et je peux même vous qui n'y sera pas, le PS.
Maintenant, Malesherbes, le contenu du ou des projets, on bosse dessus mon pote. Je peux te dire que le jus de tronche, au PG, avant, pendant et après le Remue Méninges du mois d'aout ça remue toujours autant, dans les comité locaux, départementaux, régionaux. Si tu voyais le contenu des échanges courriels des différentes commissions qui bossent sur l'ensemble du pays tu serais surpris. C'est dense et enivrant à la fois. C'est chouette un parti en devenir où tout est à faire. Après avoir quitté le PS depuis près de 30 ans, à 55 ans j'ai rajeuni de 30 ans... et je ne suis pas le seul dans ce cas.
@Lionel PG 44
Ton message (104) fera date sur ce blog. Il dit la joie. C'est pas rien.
Il y a tellement eu de monde pour nous enterrer vivants que tes mots font plutôt chaud au cœur.On les sent vrais et on sait bien que ce que tu dis est réel.
Ce soir à 22H55 / France 2
"France, Normandie : la région la plus nucléarisée de la planète. Avec un mélange détonnant d'humour et de sérieux, Esther Hoffenberg voyage dans les méandres d'un secret bien gardé : le nucléaire et le retraitement de ses déchets. En interrogeant à la fois les habitants et les représentants politiques, associatifs et industriels, la réalisatrice dévoile les nombreux aspects d'une réalité angoissante, aussi invisible qu'irréversible. Que signifie vivre avec le nucléaire ? Voyage au coeur d'une des préoccupations écologiques et politiques majeures de ce millénaire, en France comme ailleurs "
Date : 17/09/2009- Horaire : 22H55 - 00H10 - Durée : 74 mn
Pour certain(e)s, qui critique Israel est un antisémite.
Pour d'autres, qui critique le PCF est un anticommuniste.
Fines tactiques.
COMMUNISME, ANTI-COMMUNISME, des marques déposées par PCF™
(Alors pas touche, sinon gare !)
Hold-Up : le nucléaire était devenu et doit toujours être un sujet tabou au PS, un peu d'ailleurs comme la redistribution des richesses...
@ Gilles
Avez-vous visionné, ou entendu en direct le discours de JLM?
Vous vous rendrez compte par vous-même, que tout n'est pas si clair que cela, sur différents fronts en fonction des régions et sur la participation aux ateliers.
Je m'en suis tenu aux propos de Jean-Luc Mélenchon, ni plus ni moins. Même sur son adresse à ses propres militants.
Mon choix personnel est de bosser avec tous ceux qui veulent construire une gauche radicale. Mais cela doit se faire en toute clarté et nécessite donc que tout soit dit.
Il y a le lien au post 54
Sacré Barbier... On va pas le refaire !
"Les suicides à France télécom, une affaire de management ? Oui, dit Christophe Barbier, celui d'un Etat qui a laissé les employés se la couler douce avant de découvrir la vraie économie privée !"
http://www.marianne2.fr/Barbier-France-telecom-Des-fonctionnaires-trop-dorlotes_a182140.html
Pierre L
Tu oublies que les militants du PC ont un lien différent avec leur parti. Il s'agit vraiment de couches populaires comme on dit pudiquement maintenant, (je préfère le mot de classe ouvrière) qui sont au PCF- et je peux en témoigner ici localement. Aucun autre parti n'a ce type de militants et ce lien important avec un parti. C'est vraiment un parti de militants et non juste un parti électoral comme le PS qui a peu de militants mais juste un électorat. Alors forcément ça crée un autre type de relations et je dirais d'attachement avec le parti.
Donc quand on attaque le parti communiste, on attaque autre chose que juste des idées, c'est une partie importante de la vie des gens donc il faut prendre cela en compte. Bien entendu cela n'empêche pas de critiquer les idées et il faut le faire. Mais une grande partie de militants n'ont rien à voir avec le stalinisme. Ils ont adhéré à un parti qui était là, sur le terrain, ce que ne peuvent se prévaloir d'autres partis, et un parti qui en plus se bat aussi dans les institutions et arrive parfois à des résultats tangibles, ce qu'aussi ne peuvent se prévaloir d'autres partis. Des résultats qui ont des conséquences dans la vie des gens. Ce n'est pas juste des idées c'est aussi que le parti a pu changer la vie des gens concrètement.
Il faut connaître cette réalité et un peu détacher cela de toute l'histoire du stalinisme (même si les 2 aspects co-existent). Tant qu'aucun autre parti ne fera ce travail de terrain, il y aura ce type de lien. Et nous-mêmes on ne peut que les féliciter par exemple d'avoir un journal quotidien, ou la fête de l'Humanité, qui est d'une importance énorme dans la vie politique française.
Donc débattre des idées oui et sans doute, le parti a du mal à cela mais aussi le faire avec tact et respect car aucun parti n'a ce type de liens profonds avec les gens.
Moi j'ai beaucoup appris en faisant le FdG, j'ai vu des choses que je ne soupçonnais pas du PCF. Il mérite le respect même si je considère que la façon dont ils s'adressent au PS, ne va que les desservir. Ils n'auront jamais le rapport de forces face au PS. Ils seront à leur traîne. La seule façon d'avoir le rapport de force c'est de se mettre ensemble avec la gauche de gauche et alors, d'engager le débat avec le PS. Un débat public et ouvert et non dans des petits ateliers où n'iront que des militants. En plus si on discute de comment gérer une région, la difficulté c'est que c'est tellement technique, le PS pourra nous expliquer, principe de réalité oblige, qu'on est obligé de faire telle et telle chose et on aura du mal à faire la démonstration inverse.
La méthode à mon avis c'est d'avoir d'abord une approche politique nationale des régions et ensuite de voir comment cela se décline au local, se conjugue dans chaque cas particulier. Ne pas s'enfermer dans des débats juste locaux, sinon on se fera avoir si on connaît mal le terrain.
Deuxièmement que toutes nos propositions servent à élever le niveau de conscience des gens. Si par exemple on propose des choses sur la voirie, la construction d'écoles etc... qui sont de la compétence de la région, ne pas le faire juste dans un bureau de spécialiste mais le faire connaître publiquement à la population, lier les choses locales à la défense des services publics pour élever le niveau de conscience des gens. Je répète on ne va pas faire des îlots de socialisme mais on peut faire une grande éducation populaire de ces élections.
je rajoute que ce serait bien aussi de faire participer les acteurs de terrain aux décisions. Les gens en lutte. Par exemple si on parle de logement, on discute avec le DAL, si on parle de défense des services publis on organise un partenariat avec le collectif de la poste, les luttes de défense des hôpitaux de proximité locales. Si on parle d'environnement, on invite Billard (et non Duflot!) etc... Il faudrait faire participer les citoyens et les citoyens existent à travers les structures qu'ils se sont données pour traiter des questions qui les concernent au plus haut point.
Si le PC s'engage dans les ateliers avec le PS, ils vont y perdre des plumes politiquement et électoralement c'est pas sûr qu'ils en gagneront. Qu'ils restent avec nous dans le FdG c'est le meilleur outil qu'on a jusqu'à présent pour commencer à changer le rapport de forces et faire connaître des idées "autres" au néolibéralisme sarkozien.
Dans une décision historique, les syndicats britanniques ont voté à une écrasante majorité la décision de mettre en œuvre un mouvement de masse pour boycotter, désinvestir et sanctionner Israël jusqu’à l’obtention d’un accord négocié fondé sur la justice pour les Palestiniens.
Communiqué du 17 septembre 2009
"La motion a été votée lors du TUC (Trade Union Congress) au Congrès Annuel 2009 de Liverpool ce jeudi, par des syndicats représentants 6,5 millions de travailleurs anglais.
Hugh Lanning, président de la Campagne de Solidarité avec la Palestine, a déclaré : « Cette motion est le point culminant des motions passées dans les congrès syndicaux cette année, à la suite des violences lors de la guerre sauvage d’Isarël contre Gaza, et reflète la montée massive du soutien en faveur des droits des Palestiniens. Nous avons travaillé avec les TUC pour développer une campagne massive de boycott des produits israéliens, en particulier les produits agricoles qui sont produits dans les colonies israéliennes illégales, dans la Cisjordanie palestinienne ».
De plus, a motion engage le Conseil Général des TUC à faire pression sur le gouvernement britannique pour qu’il mette un terme aux ventes d’armes à Israël, et qu’il soutienne les mouvements pour la suspension des accords économiques entre l’Europe et Israël. Les syndicats ont aussi encouragé le désinvestissement des entreprises qui profitent des 42 ans d’occupation israélienne à Gaza et en Cisjordanie.
La motion a été présentée par l’Union des Compagnies de Pompiers. Les syndicats les plus importants de grande-Bretagne, dont Unite, le syndicat du secteur public, et UNISON, qui représente les travailleurs des services de santé, ont voté en faveur de la motion.
La motion a également condamné les déclarations de l’Hisradrut, le syndicat israélien, qui soutient la guerre d’Israël contre Gaza qui a tué 1450 Palestiniens en trois semaines, et a appelé à appelé les TUC à revoir leurs relations avec l’Histadrut.
Les syndicats britanniques rejoignent ainsi ceux d’Afrique du Sud et d’Irlande dans leur vote pour qu’une campagne massive de boycott soit utilisée comme outil capable de ramener Israël dans la droite ligne du droit international, et l’obliger à respecter les résolutions de l’ONU qui encouragent justice et égalité pour le peuple palestinien."
Palestine Solidarity Campaign
Bonjour,
Parlons du REFERENDUM concernant la CONSTITUTION EUROPEENNE :
Un argument de plus à ranger dans la case ” ABUS DE POUVOIR “.
Ci-dessous, 2 articles en citation, extraits de notre Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789, pour étayer cet OUTRAGE.
Article 5 :
La loi n’a le droit de défendre que les actions nuisibles à la société. Tout ce qui n’est pas défendu par la loi ne peut être EMPECHE et nul ne peut être contraint à faire ce qu’elle n’ordonne pas.
Article 6 :
La loi est l’expression de la volonté générale. Tous les CITOYENS ont droit de CONCOURIR PERSONNELLEMENT ou par leurs représentants, à sa formation. Elle doit être LA MEME POUR TOUS, soit qu’elle protège, soit qu’elle punisse.
Tous les citoyens, étant égaux à ses yeux, sont également admissibles à toutes dignité, places et emplois publics, selon leur capacité et sans autre distinction que celle de leur vertus et de leurs talents.
Suite au message précédent.
En synthèse :
Nous avons clairement toutes les explications de l’impasse juridique dans laquelle nous nous trouvons aujourd’hui, face à la MONDIALISATION et les pleins pouvoirs accordés à la Commission Européenne, par les membres des Directoires des Multinationales mondiales.
- A l’article 5, nous comprenons malheureusement que TOUT ce qui n’est pas favorable aux Multinationales fait l'objet de Lois cotraignantes et d'INTERDICTION.
- L’article 6, apporte une solution :
Tous les citoyens ont droit de CONCOURIR PERSONNELLEMENT à la FORMATION de la loi et dénoncer les abus de pouvoir.
Au moins 2 possibilités s'offrent aux citoyens pour dénoncer le DENI de DEMOCRATIE AVERE, que nous subissons aujourd'hui :
le REFERENDUM ou la REDACTION des LOIS par les citoyens?
Un autre rappel :
sur la période 2008 / début 2009 seulement 39% des directives européennes sont issues du Parlement Européen.
61% viennent de la Commission et du Conseil Européen. DEMOCRATIE ?, ou OLIGARCHIE ?
La France a pour OBLIGATION d’adapter les directives Européennes au droit français. Autrement dit, elle ne peut pas faire autrement que de valider les décisions européennes.
C’est quoi le pouvoir de décision ?
Est-il utile de vous rappeler que 56% des français ont rejeté le projet de Constitution Européenne, pour la remplacer par une autre vraiment DEMOCRATIQUE ?
Alors l’Europe, telle qu’elle est aujourd’hui, me fait vomir.
En fait, personne n’est mandaté pour parler au nom des citoyens qui ont voté NON à ce référendum..
Et pourtant ce REFERENDUM a été fait démocratiquement, sans les partis politiques, a une valeur légale irréfutable et pèse, en terme de pétition, bien plus que 1 MILLION de signatures.
En conséquence, puisque pour qu’une pétition soit prise en considération, il suffit d’obtenir 1 Million de signatures, ce REFERENDUM en représente largement plus et la conclusion est que : la loi n’est pas respectée.
La loi n'est pas respectée ni au niveau du résultat du REFERENDUM, ni au niveau de la pétition citoyenne, qu'il représenterait, si le REFERENDUM était annulé.
Idem pour l'Irlande.
@richard 30
Le système de la gouvernance européenne s'apparente à la polysynodie.
"Système d'administration qui consiste à remplacer chaque ministre par un conseil. Après la mort de Louis XIV, le régent voulut établir la polysynodie et abolir les ministres."
Il [Saint-Pierre] fit un livre qu'il appela la polysynodie, dans lequel il peignit au naturel le pouvoir despotique que les secrétaires d'État exerçaient sous le dernier règne. [Saint-simon, Mémoires complets et authentiques du duc de Saint-Simon]
Sources Dictionnaire de français Littré
Plus d'information sur Wikipédia. Il suffit de remplacer le terme conseil par commission et l'on constatera le retour de la polysynodie qui concentre le pouvoir aux seuls commissaires. La polysynodie fut créée pour accentuer le pouvoir monocratique et despotique du régent. En l'espèce en Europe celui du marché et de la concurrence libre et non faussée. Et surtout du déni de démocratie instauré à l'encontre du peuple.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Polysynodie
@ 120 Jennifer, qui a très bien décrit le problème..
J'ai adhéré longtemps au PC.
Mais j'ai été lassée de cette discipline continue issue de la guerre, durant laquelle elle fit merveille. Mais elle a continué alors qu'une vie normale se rétablissait
Ce parti devrait s'assouplir et s'adapter à la vie moderne, tout en maintenant sa structure militante qui fait sa véritable force.
Cet assouplissement, il pourrait le cultiver en adhérant au FdG
Pour le moment c'est largement de l'esbrouffe, mais même en effet d'annonce les gvts Mitterrand, Rocard, Bérégovoy...et Jospin-Buffet-Mélenchon avaient pas été capables de faire ça:
http://www.latribune.fr/entreprises/banques-finance/industrie-financiere/20090918trib000423441/paradis-fiscaux-nicolas-sarkozy-menace-les-banques-francaises.html
VERGNES : j'ai trouvé le discours très très clair. Le FdG doit se poursuivre. Il y a des risques de ratés avec les régionales et les stratégies locales de certains élus coco, mais il ne faut pas faire de fixation sur quelques cas isolés comme le dit Jennifer.
Les européennes ont prouvé que le FdG, malgré le silence médiatique et sa jeunesse, représente une force en devenir. Les électeurs qui ne font plus confiance au PS aspirent à l'unité de la gauche radicale ou autre gauche.
Le FdG doit devenir une évidence pour toute la gauche. Le NPA doit le rejoindre. Une autre gauche à plus de 10 % au niveau national bouleversera la donne. Dès lors, les régionales seront la dernière élection où quelques élus communistes s'allieront dès le 1er tour avec le PS... et les ateliers du PCF-PS seront vite oubliés.
Ce principe de gouvernance se développe également en France. Logique puisqu'il renforce et intensifie le pouvoir du monarque.
Monocratie et polysynodie, par Michel Loussouarn
La présidence Sarkozy augure de profonds changements dans le mode de gouvernance du pays. Si les analyses sur « l’hyperprésidentialisme » ne manquent pas, il est un phénomène que les commentateurs n’ont pas relevé, c’est le retour à la polysynodie.
Ce système de gouvernement ayant prévalu de 1715 à 1718 visait à remplacer les ministres par des conseils. Nicolas Sarkozy n’a pas encore supprimé les ministres, mais il s’ingénie à créer des commissions et des groupes de travail de toute sorte :
Suite sur le lien
http://www.c6r.org/article.php3?id_article=896
Rappel sur la polysynodie
C’est l’abbé de Saint-Pierre qui a imaginé le concept de polysynodie.
Saint-Simon approuvait en partie, mais reonnaissait les faiblesses du système.
Voici ce qu’en dit le marquis d'Argenson : "Lorsque l'on eut senti l'abus des conseils établis par M. le duc d'Orléans, et que l'on s'aperçut enfin qu'il y fallait renoncer , on leur donna une sorte d'extrême-onction en chargeant l'abbé de Saint-Pierre, qui les avait d'abord approuvés, d'en faire l'apologie.
Il s'en acquitta en composant un ouvrage qu'il intitula la Polysynodie, ou l'avantage de la pluralité des conseils, avec cette épigraphe tirée des proverbes de Salomon: Ubi multa consilia, salus . Il avait raison, à un certain point; mais il est obligé lui-même de convenir qu'autant les conseils peuvent être utiles quand ils sont dirigés, que les questions qui leur sont soumises ont été d'avance préparées par l'autorité, et que celle-ci décide souverainement après les avoir consultés, autant sont-ils dangereux, lorsqu'au lieu de leur laisser le soin d'éclairer le pouvoir, on le leur abandonne tout entier. Alors ils dégénèrent en vraie pétaudière; on tracasse, on dispute, personne ne s'entend, et il n'en résulte que désordre et anarchie…. ».
Rousseau a consacré un épais mémoire à la question : " Polysynodie de l’abbé de Saint-Pierre. », dont voici la conclusion :
« Pour la Polysynodie de l’abbé de Saint-Pierre, je ne saurais voir qu’elle puis se être utile ni praticable dans aucune véritable monarchie; mais seulement clans une sorte de Gouvernement mixte, où le chef ne soit que le président des Conseils, n’ait que la puissance exécutive, et ne puisse rien par lui-même. Encore ne saurais-je croire qu’une pareille administration pût durer longtemps sans abus. Car les intérêts des sociétés partielles ne sont pas moins séparés de ceux de l’État, ni moins pernicieux à la République, que ceux des particuliers; et ils ont même cet inconvénient de plus, qu’on se fait gloire de soutenir, à quelque prix que ce soit, les droits ou les prétentions du corps dont on est membre; et que, ce qu’il y a de malhonnête à se préférer aux autres s’évanouissant à la faveur d’une société nombreuse dont on fait partie, à force d’être bon sénateur on devient enfin mauvais citoyen. C’est ce qui rend l’Aristocratie la pire des souverainetés;*[*Je parierais que mille gens trouveront encore ici une contradiction avec le Contrat social. Cela prouve qu’il y a encore plus de lecteurs qui devraient apprendre à lire, que d’auteurs qui devraient apprendre à être conséquents.]c’est ce qui rendrait peut-être la Polysynodie le pire de tous les ministères. »
@ des pas perdus post 132
Tu as trouvé le discours très très clair ? C'est inquiétant, pas moi. Je l'ai écouté en direct sur le stand et je l'ai réécouté sur le net et désolé mais ce n'est pas très clair.
Pour faire court, c'est évident que pour Mélenchon, la question de la participation aux exécutifs n'était pas tranchée. Et il ouvre même la porte à la possibilité d'accords locaux exceptionnels dès le premier tour si le PCF y va.
Le dilemne de Mélenchon apparemment c'est que si sur le fond il est d'accord avec la direction du pcf concernant la participation aux exécutifs sur la base d'un rapport de force, il est en désaccord tactique avec celui-ci sur sa volonté de brouiller les frontières du FdG avec le PS en n'excluant pas des accords dès le premier tour avec Solférino.
Il donne l'impression de chercher désespérément un terrain d'entente avec la direction du PCF comme s'il avait peur d'un tête-àtête avec le NPA sans le PCF.
Parce qu'il faut bien avouer que la conception du NPA du rôle que des élus de la gauche radicale pourraient avoir au sein des assemblées n'est pas la même que celles du PG et du PCF qui sont très proches.
Il avait pris moins de précautions pour les européennes quand il avait signé un accord avec le PCF sans même nous consulter avant de se tourner vers nous pour nous demander de les rejoindre.
Apparemment, l'idée de partir d'abord avec le NPA pour faire pression dans un deuxième temps sur le PCF (seule chance même si elle est infime de faire bouger le PCF) ne lui vient pas à l'esprit. Son partenaire privilégié c'est d'abord le PCF et cela nourrit forcément des méfiances côté NPA même s'il a le droit d'avoir de privilégier un partenaire à un autre s'il s'en considère plus proche.
Je comprends par ailleurs l'attachement des militants du PG et du PCF au Front de Gauche mais il faudrait qu'ils comprennent que les militants du NPA pour la plupart ne partagent pas cet attachement.
Si pour certains, la question d'un regroupement PCF-PG-NPA est un objectif souhaitable, c'est pour construire autre chose.
En gros quelque chose de moins électoraliste et de plus centré sur les luttes.
Les positionnements du FdG pendant les luttes du printemps ont été presque systématiquement en opposition à celles du NPA, Mélenchon et Buffet allant même à prendre position ouvertement contre la stratégie du NPA et en soutien de la stratégie pourtant condamnée à l'échec des directions syndicales.
Il ne s'agit pas de rajouter un préalable à l'unité mais de trouver sur cette question des luttes un terrain d'entente, un compromis.
Bref, le FdG, c'est PCF-PG, s'il y a un accord avec le NPA ce ne sera pas le Front de Gauche, ce sera autre chose.
Par ailleurs, l'émission sur la gauche radicale qui est passée sur Arte permet de comprendre pourquoi les militants NPA sont moins attirés par le modèle Die Linke que les dirigeants du PG.
Un parti de militants agés avec des électeurs agés, des nostalgiques de la RDA en allemagne de l'est et des nostalgique du vieux SPD en allemagne de l'ouest, qui pratique la co-gestion avec le SPD à Berlin, et qui a les yeux rivés sur les sondages et les élections. Die Linke me semble plus à droite que le FdG en France et en plus avec à peine 70000 adhérents c'est un peu moins que le seul PCF avec pourtant une population allemande plus nombreuse.
Je caricature bien sûr, mais Die Linke ne me fait pas rêver même si je considère que c'est un pas en avant dans la situation allemande.
j'ai perdu mon commentaire, quelqu'un l'aurait il vu quelquepart?
Le sort réservé aux sociaux-libéraux:
"Pas de censure sur le livre sur Besson
AFP
18/09/2009 | Mise à jour : 11:21 | Ajouter à ma sélection
Le ministre de l'Immigration Eric Besson a déploré, lors d'une visite en Grèce, la publication prochaine d'un livre de son ex-épouse Sylvie Brunel, mais n'a "pas l'intention de chercher à en interdire la sortie".
Interrogé par l'AFP hier soir à Athènes sur la sortie prévue fin octobre d'un livre de son ex-femme Sylvie Brunel, intitulé "Manuel de guérilla à l'usage des femmes" où elle fait état de leur vie privée, Eric Besson a déclaré: "Je déplore cette publication, mais dément avoir exigé la moindre coupe et n'ai pas l'intention de chercher à interdire sa sortie".
"Je ne ferai aucun commentaire sur le contenu de ce livre et sur ma vie privée", a-t-il ajouté. "Je suis un homme politique qui n'a de comptes à rendre que de ses actes publics".
Le ministre de l'Immigration doit assister aujourd'hui à une opération menée par l'agence européenne Frontex en mer Egée."
@LR: et encore Die Linke est 1 parti solide (et qui a incontestablement amené qqch de +, dans la partie Ouest de l'Allemagne) si on le compare à IU d'Espagne ou au Syriza grec, regroupements en pleine crise et malmenés dans les élections et les sondages
@pulchérie: se pose aussi la question de savoir si, en prenant pour hypothèse que la direction du PC arrive à imposer, contre 1 grosse partie de sa base, des listes PS-PC, le PG, les alternatifs, etc...auront les reins assez solides, financièrement surtout, pour présenter des listes "autre gauche" dans certaines régions...
ou alors il faudra au PG passer des compromis tenant compte du rapport de forces local avec les fédés Nord et Pas de Calais du PCF, voire avec Gérin en R Alpes
dans le Languedoc l'anti-Frêche primaire et viscéral devrait faciliter les choses
Actualités afghanes
Berlusconi perd la boussole (la berlue du con).
C’est au tour des Italiens :
Ce jeudi, six soldats italiens tués, 3 blessés. « La plus lourde perte subie » par nos voisins ultramontains.
ET CA S’EST PASSE A KABOUL !
Le jour même, Berlue affirmait à Bruxelles qu’il souhaitait reprendre ses p’tis soldats.
« Je n’joue plus ; c’son des méchants, les Afghans ».
Cen’est pas tout.
Au sud de l’Afghanistan un soldat canadien tué et 9 blessés.
Conséquences : Afghanistan: l'Amérique embarrassée, la décision sur des renforts s'éloigne
http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5jHR8T7H6QKaUuVyeSSVuZwRWlpnw.
J’ai relu quelques classiques qui m’ont rappelé qu’en 1971, le contingent américain avait été ramené à 350.000 hommes, ce qui reste un chiffre énorme si on le compare à
celui des occupants étrangers en Afghanistan. Et malgré ce nombre, les Gis
ont du repartir en 1975, la queue basse
Alors concrètement, que fait-on en cas d'ABUS de POUVOIR CARACTERISE ?
A part attendre que les joueurs de MONOPOLY aient terminé leur partie.
Cela est très intéressant de savoir que dans le passé cela s'est déjà produit, mais par le passé, le niveau des connaissances était pratiquement nul, alors qu'aujourd'hui, il n'a jamais été aussi ELEVE.
Quel GACHIS !
et pendant ce temps, certaines CAF annoncent (au téléphone, aux allocataires qui s'inquiétent de la date de versement) que l'allocation de rentrée scolaire pour les enfants de plus de 16 ans (c'est à dire ceux pour lesquels les frais directs de scolarité sont les plus importants) ne sera versée qu'au cours de la 2éme quinzaine d'octobre...
et pendant ce temps, les aides versées par certains conseils régionaux pour les éléves de l'enseignement technique seront versées en décembre avec les bourses du 1er trimestre...
et pendant ce temps, les victimes d'accident de travail dans certains départements n'ont pas touché un sous d'indemnisation au bout de 4 mois...
reconquérir l'électorat populaire... et si ça passait aussi par là ?
Oui Nipontchik, Die Linke est un parti solide, plus solide par exemple que le NPA par exemple. Mais solide sur quels bases et pour faire quoi ?
Et puis on testera sa solidité notemment à l'ouest par exemple quand le SPD acceptera de s'allier avec Die Linke. Là, ça va péter dans tous les sens même si à l'est ça ne bougera probablement pas.
"Pour faire comme Ségolène et se créer un site internet en 30 secondes !"
Le Désirs d'avenir Generator
Avoir la " tête dans le guidon ", fait avancer celui qui est sur le vélo, mais n'apporte aucune amélioration à l'état de la route.
De plus, cette route nous entraîne dans une impasse.
Cela n'est pas grave, allons-y tout de même.
Absurde!
Avant les Européennes, Jean-Luc Mélenchon avait commandé un sondage qui prédisait 14 % si alliance électorale de la "gauche de la gauche". Ce sondage-pression était un des arguments de campagne du FdG, permettant entre autre de qualifier le NPA de sectaire.
Comment se fait-il que cet argument "massue", ne soit plus utilisé par Jean-Luc Mélenchon en direction du PCF? D'autant plus qu'il estime que le FdG a créé une dynamique.
Alors que son objectif est de passer électoralement devant le PS, et qu'il faut obtenir 10% pour peser réellement dans des fusions au 2éme tour.
langue-rouge : tu as mal compris. Le PG se refuse à tout accord au 1er tour avec le PS !
Si le PCF ou le NPA veulent s'allier dans quelques paroisses avec le PS dès le 1er tour, ça les regarde mais ça ne doit pas briser le FdG.
Il y a des logiques régionales, des élus PCF qui ont peur d'affronter le PS au 1er tour, mais ça doit pas pour autant briser la logique NATIONALE du FdG qui est de porter seul au 1er tour les idées de l'autre gauche.
DONC AU PG, C'EST CLAIR, PAS D'ALLIANCE AVEC LE PS AU 1er TOUR.
la révolution prolétarienne n'étant pas immédiatement à l'odj en Allemagne Die Linke sert à s'opposer à 1 coalition CDU-SPD moins keynésienne que Sarko et à sa politique de sauvetage du capitalisme, ou au moins à certains aspects de sa politique
il n'y a plus -création du SED dans les zones orientales- et interdiction policière du KPD à l'Ouest en 1956- de parti communiste de masse en Allemagne depuis ces sombres années
En ce sens la création de Die Linke, fusion de 2 partis ouvertement-et jusque dans leur sigle- réformistes, a constitué 1 progrès (au contraire de l'effacement du PCE dans IU)
Il y a des gens ouvertement communistes à l'intérieur de Die Linke, qui s'opposent au caractère trop consensuel de Lafontaine-Gysi; c'est sans doute 1 meilleure tactique que d'être en dehors avec des moyens d'action limités.
pour le moment le SPD regarde plutôt du côté du FDP et des Verts comme "alternative" à l'alliance avec la CDU
s'il y a autre chose il faudra aviser
@147: même pas en Languedoc, si M.Aubry expulse Frêche (pour faire 1 coup tordu à Ségolène)?
langue-rouge : tu remarques quand même une constance et une cohérence au PG malgré les rumeurs qu'on a pu entendre ici et là avant les européennes...
Pour les exécutifs, soit c'est non à la participation avec le PS, soit peut-être... Il me semble que ça dépend du rapport de force entre les listes PS et FdG...
Imagine une région où le FdG qui dépasse le PS... Tu fais quoi ? Tu refuses d'administrer en étant majo cette région ?
Maintenant, quant au PG, au PCF, à Gauche unitaire et à d'autres qui sont au FdG, on apprend à se connaitre, à respecter certaines différences, et surtout à travailler ensemble.
Tu sais, je ne suis qu'un simple militant qui n'aspire qu'à le rester, et je te dis qu'il faudrait que certains cessent de prêter systématiquement de fausses intentions aux autres, qu'ils arrêtent de tirer des plans sur la comète en disant "je ne vais pas dans le truc parce que dans dix ans ça va péter (post 143)...", qu'ils acceptent aussi de quitter leur confort petit-bourgeois en s'ouvrant aux autres, en prenant des risques, en devenant modestes, en acceptant l'idée que leur parti, aussi fort et aussi génial soit-il, ne mobilisera pas à lui tout seul le peuple de gauche.
à jennifer (18 septembre 2009 à 9:21)
"Moi j’ai beaucoup appris en faisant le FdG, j’ai vu des choses que je ne soupçonnais pas du PCF."
A propos du PCF, ce que vous avez "appris en faisant le FdG", je l'ai en quelque sorte toujours su.
Toute ma famille était au PCF (parents, oncles, tantes...).
J'ai appris à lire entre autres dans l'Huma Dimanche et la VO.
Quand au "tact" et au "respect", vous n'en demandiez pas autant il y a quelques mois, lorsque le NPA était accusé de sectarisme, de faire le lit de la droite, d'avoir des dirigeants bornés, etc...
Le traitement de l'actu du jour dans les média: ordinairement sidérante...
Sur Itélé, 10 secondes sur Pasqua re-convaincu de corruption par la justice et 10 minutes sur les bisbilles du ps...
Mais, soyons tranquilles: Pasqua n'ira pas en taule. Tandis qu'un gosse a presque risqué d'y aller lui..pourquoi?
Son vélo et une voiture se sont percutés à Versailles, le vélo aurait selon le plaignant commis un "excès de vitesse", un juge doit trancher.
Il ne fait pas bon être noir à Versailles, même enfant...
Dans le même temps silence radio sur un autre scandale: une femme a été obligée de retirer son voile dans un établissement du supérieur: illégal en plus d'être immoral.
Rascisme ordinaires et corruptions ordinaires.
Mais justement Pierre L, si on reste sur des positions passées, dépassées et trépassées, des ressentiments, on ne servira que les intérêts du MEDEF en restant désunis...
des pas perdus dit:
18 septembre 2009 à 14:25
"Mais justement Pierre L, si on reste sur des positions passées, dépassées et trépassées, des ressentiments, on ne servira que les intérêts du MEDEF en restant désunis…"
Plait-il ?
Pierre L dit:
14 septembre 2009 à 18:45
Moi c’est pas compliqué, c’est NPA ou PG ou PCF ou LO. Si aucun de ces partis n’est présent au deuxième tour je m’abstiens.
Ce qui me gave chez certain(e)s membre du PCF c'est cette prétention selon laquelle leur parti à le monopole du communisme, de penser qu'il n'y a de communiste qu"au Parti et de traité d'anti communiste celui qui OSE critiquer le PCF.
Alors du tact et du respect pour le PCF, oui.
Mais des deux cotés.
Parce qu'il existe des personnes pour lesquelles être taxé d'anti-communistes est une insulte.
@pas perdus
Tu sais pas perdus, je serais en allemagne, je militerais à Die Linke, pas parce que j'en ai une vision idyllique comme Jean-luc Mélenchon mais parce que dans la situation allemande, c'est clairement un progrès de voir converger des forces en rupture avec le SPD avec l'ancien pc d'allemagne de l'est, des syndicalistes et des mouvements d'extrême-gauche d'allemagne de l'ouest.
Et j'y militerais tout en étant convaincu des limites d'un parti dont les dirigeants ont comme perspective stratégique de gouverner avec le SPD et tout en me préparant à quitter avec d'autres ce parti en cas de réalisation d'un tel scénario.
Soyons clairs, Die Linke structure beaucoup moins les luttes en allemagne qu'un parti comme Rifondazione à l'époque en Italie et en cas d'un scénario à l'italienne, Die Linke s'effondrera peut-être plus rapidement que Rifondazione vu sa structuration.
Or, c'est bel et bien à ce scénario de co-gestion que Lafontaine et Gysi veulent aboutir.
C'est pour cela que je ne fais pas de Die Linke un modèle comme semblent le faire les militants du PG, et sans idéaliser le NPA, je considérerais que ce serait un recul dans la situation française s'il fusionnait avec le PG et le PCF.
Maintenant, cela ne m'empêche pas d'être pour des listes communes PCF-PG-NPA-Fédération-GU aux régionales si la question de l'indépendance par rapport au PS est clarifiée.
Et je dis cela pour répondre à cette idée assez prétentieuse selon laquelle les réticences du NPA à y aller en l'absence de clarification seraient du au fait "que ses militants "refusent" de quitter leur confort petit-bourgeois en s’ouvrant aux autres, en prenant des risques, en devenant modestes, en acceptant l’idée que leur parti, aussi fort et aussi génial soit-il, ne mobilisera pas à lui tout seul le peuple de gauche"
Quelle caricature !
Tu crois vraiment que les militants du NPA pensent que leur parti pourra mobiliser à lui tout seul le peuple de gauche ? Tu dois avoir une piètre idée des militants du NPA pour penser cela d'eux.
Quant à croire que la construction du NPA s'est faite dans le confort petit-bourgeois et dans la fermeture aux autres, c'est encore une méconnaissance totale de ce qu'est le NPA.
Le NPA est un parti qui bouillonne de l'intérieur, il y a une réelle volonté de faire vivre ensemble des traditions différentes et cela ne se fait pas sans mal, sans discussions parfois houleuses. Par ailleurs, c'est un parti dont les militants de base n'accepeteraient pas la moitié de ce que les militants du PG semblent accepter de la part de leur direction.
Toutes les décisions sont systématiquement questionnées par la base et il y a la volonté systématique très saine des militants de base de contrôler le Conseil Politique Nationale et l'Exécutif.
Je ne connais pas un seul parti où les questions de démocratie interne soient autant prises au sérieux.
Maintenant, je n'ai pas non plus une vision idyllique de mon parti. A la LCR, j'ai passé plus de temps dans l'opposition que dans la majo et je ne suis pas sûr de rester dans la majorité au prochain congrès.
@ Pierre L
Oui tu as raison, Pierre, il faut du respect des deux côtés. Mais il faut aussi de la clarté politique et électorale. Je ne sais pas si tu as lu l'interview de MG Buffet dans l'Huma d'aujourdhui, je ne sais pas ce que tu en penses et que les autres ici en pensent mais pour ma part c'est toujours l'ambiguïté c'est la stratégie du Front de gauche version PCF. Là, l'affaire est pas claire pas du tout. J'espère que les prochaines réunions éclairciront les choses.