19sept 09

Au jour le jour, de Strasbourg à Lyon en passant place de la bourse à Paris. Jeudi matin 17 septembre, 11 heures. La note traite des sujets suivant: la manifestation devant la bourse des travailleurs de l'automobile, un débat à Lyon avec Alain Minc pour le forum du journal "Libération, le rebond prévisible de la crise financière, l'élection de Barroso, et d'autres petites choses ici où là au fil des moments.

jeudi 17 septembre 11heures Paris

Place de la bourse.

Il n’y a plus un numéro du journal «l’Humanité» en vente à onze heures place de la Bourse. Tout a été acheté. Tant pis pour moi. Mon abonnement n’était pas encore servi quand je suis parti de chez moi. Je croise Maxime Gremetz, pipe au bec, l’Huma en main. Il me prête son journal. Je survole comme chaque matin, histoire de me faire une idée du jour que nous commençons. Je n’ai guère le temps de la lecture. Voici la manifestation qui arrive venant d’Opéra. C’est pour être là que j’ai séché une journée de parlement à Strasbourg. Je sais qu’il faut être là quand on le peut. Non seulement à cause du thème de la manifestation des travailleurs du secteur de l’automobile livrés aux patrons voyous et aux dépeceurs d’entreprise. Déjà ce serait suffisant. Mais en ce moment je suis davantage sensibilisé par mes camarades qui militent en entreprise à la question des libertés syndicales dans notre pays. Plusieurs groupes de manifestants viennent d’ailleurs spontanément me voir pour m’exposer leur situation. La criminalisation des conflits est maintenant la forme de riposte d’acharnement auquel ont recours les directions d’entreprise et le gouvernement face aux travailleurs syndiqués les plus combattifs. Evidemment il s’agit d’effrayer les salariés pour leur faire rentrer la tête dans les épaules. On connait le coup. Il remonte au dix neuvième siècle. On tape dans le tas mais on cible les fortes têtes pour tarir la source qui produit des meneurs de lutte. Ca peut marcher, car les coups sont très rudes. Les condamnations pleuvent et elles font peur. Ceux de la RATP de la ligne 9 ont décidé une grève mardi pour marquer leur solidarité avec trois collègues qui sont jugés ce jour là pour avoir entravé la circulation des rames, activité sommes toute assez ordinaire pour un gréviste. Le fort de l’affaire est tout de même qu’elle remonte à … 2007. Les camarades s’inquiétaient parce que si leurs leaders sont condamnés, le statut de la RATP permet de les licencier. On devine ce que cela veut dire pour les intéressés d’abord. Pour leur famille. Et pour l’environnement dans l’entreprise. Je pense que dans ce contexte, outre ce qui est du à la solidarité personnelle avec ceux qui trinquent pour les autres, il faut une action des partis politiques de gauche. Je veux dire que la question de la liberté syndicale et de la répression des syndicalistes n’est pas une affaire de syndicalistes. C’est une liberté fondamentale qui est en cause. Donc nos partis ont vocation à s’exprimer et à faire campagne sur le sujet.  De cette façon nous ouvrons un front qui peut soulager celui sur lequel se battent les syndicats. Montrer que le gouvernement se trouve au côté des dirigeants d’entreprises pour poursuivre les travailleurs devant les tribunaux et exiger d’énormes sanctions financières est de nature à l’inciter à moins de zèle. D’après moi cela peut-être même un thème pour les élections régionales dans la mesure où chacun sait bien qu’elles seront politisées et nationalisées. C’est d’ailleurs notre intérêt, à gauche, en général, et dans l’autre gauche, en particulier.

Vendredi 18 septembre. Lyon 14 heures.

VOYAGE A LYON POUR LIBERATION

Aujourd’hui je suis allé à Lyon pour participer à un débat du forum de «Libération». Comme tout le monde le sait, il y a deux gares à Lyon et c’est une source de confusion qui a couté bien des angoisses à nombre de voyageurs. Pour ma part je suis descendu à Lyon Part-dieu, mais il aurait été plus malin de descendre à Lyon Perrache infiniment plus proche de la mairie et du barnum que le Forum de Libération a installé derrière le bâtiment municipal pour faire ses grands débats. Je visite donc le métro une fois de plus et je dois constater qu’il est ici plus propre, plus fluide que celui de Paris. Seul point commun: à Lyon comme à Paris cet espace est réservé aux personnes qui peuvent se servir des escaliers sans difficulté en y portant leurs valises et leurs poussettes à bout de bras. Handicapés, voyageurs et parents d’enfants en bas âge, s’abstenir. Comme «Libération» a oublié de m’inviter au repas qui était servi à l’étage de la mairie comme j’ai pu le constater en venant prendre le café à l’heure où j’étais prévu, j’ai donc pu déjeuner avec mes camarades des comités lyonnais du Parti de Gauche. On a fait un point rapide sur l’état de la discussion dans le Front de gauche et sur l’interview de Marie George Buffet (que tout le monde appelle par son prénom dans mon Parti sans que je sache quand cette mode s’est déclenchée). A lire dans «l’Humanité» de Vendredi, le crayon à la main. A Lyon Le Parti de Gauche recrute bien. J’ai apporté ma contribution car, après le débat au forum de «Libération», nous avons fait trois adhésions dans la salle. Preuve que ce que j’ai dit devait quand même être un peu motivant. Je n’en suis pas peu fier. Mais mon émotion est venue de la rencontre avec Charrier, l’ancien (depuis peu) maire de Vaux en Velin, après le débat, sur le perron de la mairie. Lui a rejoint le Parti de gauche il y a maintenant un mois ou deux et compte tenu de la place qu’il a occupé dans la question de la vie des banlieues c’est pour moi, qui ai été si longtemps élu de banlieue, une référence, une sorte de légende vivante. Savoir qu’il a jugé notre combat digne de sa participation est évidemment très réconfortant et encourageant. D’autres adhésions se dessinent dans le département, venant des rangs «citoyens», d’anciens communistes et de plusieurs socialistes de la gauche du PS. Comme dans beaucoup d’endroits ceux-là sont en train de faire leurs valises. Après les investitures au PS il y aura du mouvement et après l’élection encore. Pas besoin de chercher bien loin pourquoi. Dans la mairie, avant de partir je suis retourné saluer les organisateurs. J’ai croisé dans le hall François Hollande et François Bayrou qui se préparaient au débat qui devait les réunir. Qui le veut peut lire dans «Libération» où en est la conversion des principaux dirigeants socialistes au modèle «démocrate». La déclaration de Martine Aubry selon laquelle elle voit bien que «François Bayrou n’est pas à droite mais il n’a pas encore dit qu’il était de gauche» entre bien dans cette ambiance de glissement savonneux. Ah bon, François Bayrou n’est pas de droite? D’où vient ce certificat? Je vais y revenir sur ce blog dès que ma petite documentation sera reconstituée. Je reviens sur le perron de cette mairie. Evidemment il y avait pas mal de socialistes dans le secteur et j’ai retrouvé de vrais amis de ma vie politique antérieure. Passé les premiers moments de gêne où on se regarde en se demandant comment on va commencer la retrouvaille, l’habitude de plaisanter en auto dérision revient vite, ce qui est le vrai signe de bonne santé mentale. On m’y a associé sans façon. Le sujet du jour c’était l’annonce dans «Libération» du fait que Martine Aubry s’apprêtait à radier 48 000 cartes du PS. Que faut-il penser d’un parti qui déclare que le quart de ses adhérents n’existait pas? Surtout si ça ne les empêchait pas de voter. Je ne veux pas trop y insister mais je veux de nouveau souligner que cela jette un jour tout à fait nouveau sur les votes qui ont conclu les débats auxquels j’ai participé avec d’autres pendant toutes ces années. Retour à Lyon. J’avais donc un débat avec Alain Minc.

Vendredi 18 septembre Lyon 14 heures 30

AVEC ALAIN MINC

Il s’agissait d’un débat demandant si le logiciel social démocrate est toujours d’actualité. Un peu curieux dans la mesure où ni l’un ni l’autre ne sommes favorables à la social démocratie. Certes c’est pour des raisons diamétralement opposées. Mais disons que cela a un peu poussé la discussion dans des directions éloignées du thème lui-même. En réalité nous avons parlé de l’avenir du système capitaliste. Il y a eu un moment formidable quand est venue la question de la dette. Minc a eu cette franchise terrible qui l’honore quand il a fini par dire que la dette, à ce niveau, ne s’épongeait plus que de deux manières, par la guerre ou par l’inflation. C’est exactement ce que je pense aussi. La crise peut se lire comme un effet d’ajustement de la masse des signes monétaires avec la valeur réellement produite. L’écart étant de un a cinquante aujourd’hui on voit que le système, secoué à mort, ne tient que d’un fil nommé «la confiance». A tout instant il peut turbuler. Bien malin qui peut jurer que l’inflation puisse être maitrisée comme un processus progressif et contenu et ne pas exploser au contraire d’une seule étincelle. Cela m’amène sur le sujet de l’état de la crise financière.

 

La crise financière va rebondir

Les bulles financières entre dans une nouvelle phase de dilatation. Elles sont en voie de reconstitution avant même d’avoir été épongées. Les centaines de milliards injectés par les Etats pour sauver les systèmes bancaires n’ont pas été accompagnés de contreparties sérieuses pour changer les pratiques financières et bancaires. Résultat, ils ont regonflé la bulle financière et bancaire, en ajoutant à celle-ci une bulle supplémentaire d’endettement public notamment américain. La preuve: les marchés boursiers sont en hausse depuis 6 mois, alors que l’activité réelle n’a pas repris et que le chômage augmente massivement. N’oublions pas que 200 000 emplois industriels ont été supprimés en France depuis 1 an. Pourtant le CAC 40 a repris 55 % depuis son plancher de mars 2009. Cette valeur financière ne correspond à aucune nouvelle valeur réelle créée puisque sur la même période le PIB français a baissé de 1,2 %. La financiarisation de l’économie continue en toute impunité. Le système bancaire est revenu a ses pratiques initiales, soit pour boucher ses trous soit pour pouvoir afficher de nouveau des résultats de nature a «rétablir la confiance», c'est-à-dire a empêcher les retraits qui seraient bien vite incompensables. Voyons. L’Etat a versé 21 milliards d’aides publiques en capital aux banques françaises. Dans le même temps la France a connu une restriction historique du crédit aux particuliers et aux PME. Selon la Banque de France: l’encours des crédits aux entreprises a baissé pour la première fois depuis 10 ans en juillet 2009. Cette baisse historique concerne aussi bien les crédits d’investissements que les crédits de trésorerie. Le même mois les défaillances d’entreprises ont augmenté de 18 %! Les banques françaises ont pourtant recommencé à dégager des profits dès le 1er semestre 2009. Cela signifie qu’elles ont utilisé les aides publiques pour investir sur les marchés financiers plutôt que pour financer l’économie. Exemple de la BNP. Elle a reçu 5,1 milliards d’euros d’aides publiques. Elle annonce 1,6 milliards de bénéfices au 1er semestre 2009. Cette même banque a provisionné 1 milliard (ramenés à 0,5 milliards) en bonus pour les traders en août 2009. C'est-à-dire 10 % de l’aide publique reçue qui va passer directement dans la poche des traders. Ainsi on voit comment par tous les aspects le système se montre absolument incapable non seulement d’affronter les conséquences de ses pratiques mais seulement de les corriger. Le danger d’emballement tient à la convergence des facteurs qui peuvent effondrer le système. Ainsi la financiarisation de l’économie réelle. Je parle des LBO. Technique d’achat de société ou l’acheteur s’endette à 80 du prix d’achat et se rembourse en dépeçant l’entreprise achetée. C’est à présent la nouvelle bombe qui menace l’industrie et les banques. En effet cette merveille de bidouillage de rapace est doublement explosive: il gonfle la masse de créances à risques dans l’économie et fragilise les entreprises ainsi rachetées par une gestion à court terme qui vise juste à aspirer leur trésorerie. Or, depuis 4 ans, le marché des LBO a triplé en Europe. 140 milliards d’euros de prêts ont encore été accordés en LBO par les banques en 2007, dont 20 milliards en France. Autant dire que le crédit n’est pas rare pour tout le monde. Avec le retournement de l’activité, une grande partie du système des LBO est menacé d’effondrement. A la fin 2008, 70 % des sociétés sous LBO ne respectaient pas leurs clauses de prêts auprès des banques. «Continental» en est un exemple annonciateur. C’est à cause du rachat en LBO, garce à 16 milliards d’emprunts de Continental par le groupe Schaefler, 3 fois plus petit que lui, que l’entreprise est aujourd’hui liquidée. Alors qu’elle est bénéficiaire notamment dans sa branche pneu dont fait partie l’usine de Clairoix. Aucune leçon n’est pour l’instant tirée pour stopper ces mécanismes destructeurs. Au contraire, c’est justement à un fond LBO, le fond américain HIG, que le gouvernement a confié la reprise de l’usine Molex de Villemur sur Tarn. Tout cela n’a rien de marginal. Il s’agit d’un risque majeur pour la France. Dans notre pays, près de 5000 entreprises, aussi diverses qu’il est possible de l’être, comme Picard et Arena ou Télé Diffusion de France, et plus de 1,5 millions d’emplois sont aujourd’hui sous LBO. Cela représente une masse d’emplois égale à celle du total des entreprises du CAC40 ! Ce n’est pas tout. A ce risque d’implosion locale, s’ajoute le risque importé du fait des engagements des banques françaises sur l’étranger. Les banques françaises sont aussi lourdement exposées au niveau mondial. 8,9 milliards d'euros pour BNP Paribas, 6,5 milliards pour le Crédit agricole, 6,2 milliards pour Natixis et 5,6 milliards pour la Société générale. J’en reste là pour que limiter vos cauchemars. Sachez seulement que le scénario latino américain celui d’une transition provoquée par l’auto blocage du système est inscrit dans ce que je viens de décrire et que cela oblige à penser avec sérieux nos propres stratégie à gauche pour le prendre en compte.

Vendredi 20heures

Intermède

Bon, maintenant un flash back. Je publie à la suite de ces lignes mes notes tirées de ma présence à Strasbourg mercredi, jour où l’on y a élu monsieur Barroso pour un second mandat à la tête de la Commission européenne.


Mercredi 16 septembre après midi.

BAROSO SUPER-STAR

 

Je sais bien que tout le monde est déjà bien informé à ce sujet et je ne le raconte que pour mémoire. Ils ont donc réélu monsieur Barroso, dans un fauteuil. Celui-ci les a remercié à la fin de l’ovation debout qu’il a reçu de ces gens qui semblaient avoir remporté je ne sais quelle victoire contre je ne sais qui tant ils applaudissaient furieusement. De son côté Barroso a remercié le Parti Populaire Européen pour avoir « pris le risque » (sic en français dans le discours) d’affirmer son soutien des le début. Puis il a remercié le gouvernement social démocrate du Portugal et son premier ministre monsieur Socratés pour avoir porté sa candidature. Inutile d’évoquer les rires amers dans la salle sur nos bancs et notamment ceux de nos camarades portugais du Bloc de Gauche, notre «parti frère», qui auront des élections générales dans quinze jours au Portugal, le même dimanche que nos camarades allemands de Die Linke. Rendez vous dans les urnes, donc. N’empêche. Sans les abstentions et les votes favorables des sociaux démocrates monsieur Barroso serait resté en cale sèche. Comme j’ai eu l’occasion de m’exprimer sur plusieurs médias et que je crois que cela a été vu et entendu je n’y reviens pas ici. Maintenir un libéral caricatural de la période qui est un des responsables du désastre financier que l’on sait est totalement pitoyable. Quelle désinvolture! On voit bien ici la limite de la prétendue démocratie d’opinion. Car l’opinion européenne exprimée de toutes les façons possibles dans la dernière période, et même à droite en France, a été massivement défavorable à monsieur Barroso. Cet épisode fonctionne comme une démonstration des effets possibles invraisemblables de l’effet de bulle en politique. L’union européenne est une bulle bien close. Ce vote restera je le crains dans les annales de l’histoire comme une manifestation de l’incurie de ce temps quand s’avanceront les désastres qu’il contient. J’espère que mes lecteurs ont bien noté que Barroso n’est élu que grâce à l’abstention du groupe socialiste du parlement européen. Ce point n’a pas été compris dans les moments qui ont suivi le vote parce que la règle du jeu est mal connue. Dans le cas présent ne sont comptés que les suffrages exprimés par rapport aux présents dans la salle. Dans ces conditions l’abstention est en réalité un vote favorable pour le mieux placé. Ce n’est donc pas un geste bien courageux de Martin Schulz, le président du groupe socialiste d’avoir demandé a ses députés de s’abstenir. Il a contribué à la victoire de Barroso. Si tout le groupe socialiste avait voté contre Barroso était retoqué. A présent c’est fait. «Je prie pour vous monsieur Barroso et je demande à la sainte mère de notre sauveur de vous inspirer les vertus de sagesse dont elle est si pleine» a déclaré un député conservateur polonais. Pourquoi pas, au point où nous en sommes dans cet hémicycle!

Mercredi encore, 16 heures.

HOMOPHOBES

Eh! Celui là je connais son nom! C’est Landsbergis! N’est-ce pas le héros un tantinet folklorique de la lutte contre l’Union Soviétique en Lituanie? Peut-être un homonyme. Quoiqu’il en soit, en ce moment, un immense démocrate de ce nom est en train de défendre le vote contre une résolution qui vise son pays. Ce héros est en train de soutenir une loi votée en Lituanie qui organise la répression de l’homosexualité sous prétexte de protection de l’enfance. Un orateur se risque à faire remarquer qu’il est pitoyable de voir un pays qui a eu à souffrir l’oppression et qui a tant protester contre se mettre à organiser de telles formes dégradantes de répression. Il faut savoir que la Présidente lituanienne a opposé son veto à deux reprises à ce texte qui met sur le même plan l’homosexualité et la nécrophilie, entre autre sottise. Ce débat me change de mes démêlées d’hier à propos des moutons affectés de la langue bleue. S’agissant de l’homophobie de la majorité législative lituanienne, le commissaire Barrot a exprimé courageusement les «réserves» et même «l’inquiétude» de la Commission. Les homophobes de la Lituanie doivent frémir de peur. Mais comme l’a dit un intervenant de droite, favorable aux homophobes, l’Union Européenne n’a pas compétence dans ce domaine. Ce n’est pas l’avis des attaquants. Ils soutiennent au contraire que l’homophobie met en cause un droit fondamental dans l’Union. Bien vite le commissaire Barrot se presse de convenir que l’Union n’a pas compétence pour les lois sur la famille. Mais la loi homophobe peut remettre en cause les clauses concernant la création culturelle et sa diffusion médiatique et aussi la liberté du commerce électronique. Ca c’est du sérieux! Pour moi, il est temps de s’intéresser à ce que font réellement les pays baltes au lieu de les idéaliser. Ces pays contiennent des êtres humains comme les autres. Avec leur force et leur faiblesse, de droite et de gauche. Sans oublier les imbéciles largement répartis entre tous les camps. Il est absurde d’idéaliser ces pays et de fermer les yeux sur certains débordements qui ne seraient acceptés nulle part ailleurs. Le piédestal des premiers prix d’anti communisme est une vieillerie bien trop étriquée pour aider à vivre dans le moment présent. Cette réaction à la législation anti-homo de la Lituanie est un bon début pour une saine banalisation des relations entre les pays européens. Je déplore seulement qu’il n’y ai eu aucune réaction du genre de celles que nous constatons aujourd’hui quand les lettons ont décidé de payer des retraites aux anciens SS de leur pays. Disons pour l’honneur des gens qui sont ici, que la résolution qui flétrit la loi homophobe est portée sur tous les bancs, à droite et à gauche. Et de même en Lituanie. A présent je quitte mon banc au moment où commence la discussion d’une résolution a propos des traitements infligés aux animaux. On aurait tort de croire que cela ma fasse sourire le moins du monde. J’estime que la façon dont il est procédé dans le transport des animaux ou leur élevage hors sol est une des faces les plus hideuses de ce qu’est en réalité cette société du commerce et du fric ou un être sensible peut être traité avec moins de compassion qu’une chose.

L'EUROPE, HELAS

Je vais interrompre mon récit d’ambiance européenne. Je ne l’ai commencé que pour donner un autre regard sur la vie d’une institution en partant du vécu au fil des heures. Je n’ai pas l’intention d’enjoliver le tableau. Mais en faisant preuve d’ironie je ne crois pas forcer le trait. Bien au contraire. Il en reste tant à dire. Du matin au soir j’ai de bonnes raisons d’écumer de mécontentement. Voyez ces textes dont l’existence m’est révélée trois jours avant le début de la session. En version anglaise. Le programme de la séance, encore en anglais, absolument incompréhensibles qui ne permet de surcroit en aucune façon de savoir de quoi traite leur contenu. Que dire de ces réunions sans traduction, de cette désinvolture à bousculer les ordres du jour en dernière minute, et par-dessus tout, de cette obsession de la concision avec ces temps de paroles en spasme de crapaud. Je me garde pour l’instant de faire des rapprochements que l’on me reprocherait pour leur simplicité entre ces méthodes et le caractère intrinsèquement a-démocratique de cette institution. Mais je les pense de plus en plus fort. Et dans le même temps décroit la ferveur fédéraliste qui m’avait animé tant d’années. Car ce que je vois ne m’inspire rien qui vaille pour mon pays tant est violente, ici, la fureur idéologique des libéraux de tous les pays et puissant l’écho que leur renvoie le conseil et la Commission. Ici la plupart des conceptions qui sont un dénominateur commun de la culture politique française sont considérées comme des extravagances gauchisantes… Mars est plus proche de l'Union Européenne que la République française.


216 commentaires à “Des jours et d’autres, de Strasbourg à Lyon”
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  1. jennifer dit :

    Mais Hold-up, je ne te comprends pas. On parle de République et tu nous parles de stalinisme. Je ne vois pas le lien. Pour moi tu déplaces le sujet.

  2. jennifer dit :

    Ben oui je te lis "encore" comme tu dis, Hold-up mais je ne comprends pas pourquoi tant de verve contre le stalinisme. Oui le stalinisme était condamnable mais j'ai pas envie de faire un parallèle avec le fait que les républiques colonisatrices, en particulier la 3ème le fut aussi. Car ce n'est pas une comparaison valable à mon avis.
    Mais si cela te met tant en colère, laisse tomber.

  3. turmel jm dit :

    Le NPA dicte ses conditions...plate forme commune ok.Dans l indépendance du PS,ok cela me convient.Mais si nous faisons 1 score honnorable qui nous place en position de gouverner la Région, Stop! si obligation d etre dans l èxécutif avec le PS.!.Bon, a moins de réouvrir les goulags pour envoyer les éléphants..d ou qu ils soient se refaire une santé de classe..Faut que le NPA arrète les faux prétèxte consistant à se dérober par n importe quel argutie, cest clair, et cela me navre,il se dérobe dés lors que l unité se rapproche,poursuivant par là meme son cavalier seul des européènnes!. C est la cata,com la position de LO qui croit qu en France octobre 1917 va s accomplir,com la position pas tres clair de certaines direction du PCF au 1 tour des Régionales; Pendant ce temps, la droite et son pendant l extème, qui frappent et expulsent, les libéraux de tous poils, rosatre ou verdatre, se régalent sur le boulvard de nos incohérences.. J enrage, je vais me coucher, je fais les vandanges pour améliorer ma retraite,jsuis fatigué bande de...

  4. jennifer dit :

    Tiens pour continuer sur la droite extrême dont parle Turmel jm:

    Avancée de l’extrême droite en Autriche:

    Dimanche 20 septembre, l’extrême droite de ce pays a doublé son score aux élections régionales du Vorarlberg, région la plus occidentale de l’Autriche aux frontières de la Suisse et de l’Allemagne. Les deux partis qui la constituent ont réuni ensemble plus de 26 pour cent des voix, le FPÖ (« Parti de la liberté d’Autriche ») obtenant à lui tout seul 25,2 %. Aux dernières élections en 2004, l’extrême droite avait encore totalisé un peu moins de 13 %. Ce succès fait suite à une campagne au cours de laquelle le FPÖ a laissé libre cours à l’expression du racisme, sous toutes ses formes.

  5. BA dit :

    « Le G vain. »

    Comme à Londres, on prendra mille et une photos, on se congratulera, on se quittera. Puis les dettes publiques continueront d’augmenter, les institutions financières seront de plus en plus instables, le chômage augmentera. Et un jour, sans doute, devant un nouveau désastre, il faudra agir. On se retournera alors vers les gouvernements : exsangues, ils ne répondront plus. Il n’y aura plus, alors, de G 20.

    http://blogs.lexpress.fr/attali/2009/09/le-g-vain.php

  6. Pierre dit :

    Je sais que le fait d'avoir voté pour le parti de gauche aux dernières élections ne m'accorde à priori aucune clémence auprès de la censure de ce blog et c'est normal. Comment vous dire tout de même mon désarrois quand je constate que le sujet du 11 septembre engendre ce type de réactions ici !
    Pourriez vous camarades m'expliquer "hors antennes" si cette question gêne ici et pourquoi? Merci. Vous avez mon mail.
    Et pardon si monsieur Mélenchon n'apprécie pas mon humour...
    Je souffre pour lui. J'exorcise comme je peux...

  7. Hold-up dit :

    @ Jennifer

    L'important dans le message de " turmel jm " c'est ça :

    " J'enrage, je vais me coucher, je fais les vendanges pour améliorer ma retraite, j 'suis fatigué bande de... "

    Voilà pourquoi il serait temps d'abandonner certaines idées foireuses et de synthétiser le meilleur qui nous rassemble en ce qui concerne l'Autre Gauche.
    Je sais que tu peux être d'accord avec moi Jennifer sur un certain point. Mais j'ai bien vu que Langue Rouge était furieusement anti-républicain. Cela oui, me chagrine, parce qu'autrefois les ennemis de la République, la " gueuse " comme ils disaient, c'était les fascistes. Alors oui cela me peine que l'on confonde les détournements des idéaux révolutionnaires républicains avec le projet républicain lui même.

    Je ne m'énerve pas vraiment en fait Jennifer, je suis lassé d'entendre des gens qui pensent qu'au final 1917 fut une réussite. J'en ai un peu marre d'entendre ça. Ne pas comprendre où je veux en venir me fatigue aussi. Les bulles imaginaires m'emm****nt. Je suis comme " turmel jm ", je suis fatigué d'entendre des personnes ne pas comprendre que leurs vues pour en découdre sont fausses et leurs stratégies complètement impuissantes à changer quoi que ce soit.

    Comme L.O qui n'a aucune honte à légitimer la tuerie de Kronstadt un lundi, à nous houspiller le mardi pour qu'on aille voter Ségolène Royal au premier tour et le mercredi à mettre un point d'honneur à ne surtout pas rejoindre le Front de Gauche.

    Vidé, lassé de toutes ces conneries, ces vieilles lunes et notre incapacité à nous unir vers un objectif commun, une cible commune en vue d'un projet commun. Et pour quoi cette incapacité ? Pour des visions jugées si différentes que certaines personne s'échinent à ne pas vouloir les dépasser. Tout le monde hissé sur ses ergots et emmitouflé dans son égo ridicule. Car il s'agit maintenant d'ouvrir les yeux et de savoir exactement ce que nous voulons.

    Limours 91 :
    PS 10% FdG19,6%

    Allez-y, rassemblez-vous. Dites au Françaises et aux Français que vous avez réussi la synthèse idéologique, que vous allé ruer dans les brancard de
    l'Europe libérale-marchande en voie de désintégration avancée qui tue à petit feu son économie et les gens avec qui la produisent, allez y rassemblés et vous verrez.
    Ce n'est pas 19, 6 % que vous ferez, c'est 55 % comme pour le TCE.

    Mais bien sûr à condition de savoir exactement ce que vous voulez faire et ne pas faire. Il s'agira alors d'exactement connaître ses forces et ses failles afin de ne pas tout perdre. Je suis d'accord avec" Nipontchik " il est évident que le PG et à travers lui, M.Mélenchon a un boulevard devant lui. Je pense aussi que le NPA a lui aussi un boulevard devant lui avec la jeunesse. A condition pour tout le monde de S'UNIR.
    Pas pour faire n'importe quoi, certes. Mais il doit y avoir un point de consensus qui rassemble tout le peuple dans sa majorité. Et que vous le vouliez ou non, cela passe par la République. C'est le signe de ralliement le plus naturel qu'il soit pour le peuple Français. Pas pour n'importe quelle République bien sûr. Par pour des ersatz de république où les banquiers seraient encore rois. Celle que nous inventerons ensemble démocratiquement. La SOCIALE et pas la coloniale, la bonne blague bien évidemment !
    La droite n'en a plus rien à foutre du projet républicain maintenant que sa finance s'est totalement affranchie des États. Le risque nationaliste comme il était réel hier n'est plus de saison puisque la finance ne participera plus à ces anciennes entreprises de coercition et de mise au pas du peuple pour servir ses propres intérêts. Elle n'en a plus besoin. C'est pourquoi c'est à nous de nous ressaisir du projet Républicain et de lui réinsuffler un souffle POPULAIRE, cela au moment même où la droite l'abandonne.
    J'espère que le Régime Sarkozien est assez évident à la plupart des personnes ici pour que cela ne soit pas confondu avec l'idéal émancipateur premier de la République Française. M. Sarkozy est en train de nous concocter un bon petit régime corporatiste new age. Cela va à l'inverse bien évidemment du projet émancipateur Républicain véritable qui fait de nous des Citoyens et non pas des objets.
    Bonsoir.

  8. bastille dit :

    Il suffit (hélas !) de remplacer les mots République et républicains dans le discours de Langue Rouge par Socialisme ou Communisme ; socialistes ou communistes ; pour obtenir le même résultat.
    Conclusion : liberté que de crimes on commet en ton nom !
    La République est le nom glorieux de ceux qui voulaient en finir avec le gouvernement d’un seul en instaurant la Res Publica et instaurer la Liberté, l’Egalité et la Fraternité.
    Entreprise franco-française ? Que nenni ! La République a défini ces principes à vocation universelle mot d’ordre contre les despotes de Louis XVI aux Bourbons d’Espagne en 1936 (curieux tous ces dirigeants « socialistes » qui de Zapatero à Brown, surtout ne se réclament pas de la République…)
    Seulement, la République devenue bourgeoise par la prise du pouvoir de la classe dominante n’a pas tenu ses promesses. Et c’est à juste titre que Jaurès parle de République Sociale ou de la République jusqu’au bout…Mais le socialisme et le communisme officiels ont-ils tenu leurs promesses ?
    Où un gouvernement Res Publica (de la chose publique, du bien commun) est-il réellement instauré ? Où peut-on affirmer que les citoyens sont libres, égaux et fraternels ?
    Objectif dépassé ? Non. Mais avec notre conscience du XXI siècle : rejet du capitalisme, du totalitarisme, rejet de la destruction de la planète, poursuivons le.

  9. jennifer dit :

    Zelaya, le président victime d'un coup d'Etat au Honduras, est de retour. Il est entré en catimini dans son pays et est dans l'ambassade du Brésil. Génial!

    Par contre, ils ont commencé à évacuer la "jungle" de Calais. Une vraie honte! Déjà ils vivent dans des conditions dégradantes dans cette jungle. Jusqu'où l'inhumanité peut-elle aller?

  10. DEMETRIO dit :

    commencer la journée en lisant le post 107 de HOLD UP c'est un vrai plaisir, une source de bonnes énérgies en guise (et place ?) de petit déjeuner, et nous en avons tant bésoin.
    Merci camarade HOLD UP pour cette nourriture que tu nous apporte chaque jour !

  11. jennifer dit :

    Hold-up

    Merci de traiter les idées qui ne sont pas les tiennes de "foireuses" et que ce sont des conneries etc...

    De même traiter LR et donc par extension moi-même de "furieusement antirépublicains" montre les limites de notre discussion. Nous ne nous situons pas sur le même terrain. Pour moi cela ne veut rien dire ce genre de phrases. On a l'impression que pour toi, tout se résoud autour de la question de la République, qu'elle est au-dessus de tout, qu'elle soit bourgeoise (ce qu'elle a toujours été chez nous) ou non. LR, et je suis d'accord avec lui, défend l'idée qu'il y a une lutte de classes et que c'est cela qui est déterminant, indépendemment de la "forme" que prend le régime politique. Car la République n'est qu'une forme de gouvernement ou de constitution. Quid de la lutte des classes? Quid de l'économie et de qui détient les rênes de l'économie?
    Il me semble qu'il y a une sorte de fétichisation de la République dans ta bouche. Alors que pour moi ce qui compte c'est le mode de production, les rapports entre les classes... Excuse-moi d'être "dépassée" et de m'en referer aux catégories marxistes traditionnelles mais je trouve qu'elles restent plus que jamais d'actualité.

    Par ailleurs ce n'est pas moi qui parle de la révolution russe, c'est toi qui la met sur le tapis. Ne retourne pas la situation.

    Pour moi la République n'est pas le consensus et apparemment pour le NPA non plus. Le consensus c'est qu'il existe une lutte de classe (contrairement à ce que PS avec son projet centriste voudrait nous faire croire) et qu'on va à la catastrophe italienne si on ne remet pas la gauche sur de vrais rails. C'est déjà beaucoup! Peux-tu accepter qu'il y ait des idées différentes dans le Front de Gauche en construction et que l'idée commune n'est pas celle de la République forcément? Je tolère ces différences dans le parti creuset qu'est le PG, parti que j'ai choisi et que je choisis toujours mais je refuse le lavage de cerveau. J'ai certaines idées forgées au cours des années et grâce au marxisme. J'espère que le PG n'est que l'embryon d'un parti creuset plus large où toutes les divergences qui existent dans la gauche de gauche pourront coexister. Pour moi seul le PG en ce moment a la bonne stratégie (dans les luttes et dans les urnes) et la bonne démarche (l'unité). Je crois en ce parti et le construis vraiment, mais please, une certaine tolérance pour des convictions différentes.

  12. jennifer dit :

    Demetrio

    Tu trouves le post de Hold-up génial or je te cite, post 74
    "mais bon les camarades du NPA dès qu’on parle LAICITE REPUBLIQUE NATION, sont bouchés, comme on dit par ici, à l’éméry(?)"

    Donc pour toi la nation et la république sont liées?

    C'est ça l'idée de Hold-up aussi? La défense de la nation...

  13. jennifer dit :

    Interview de Zelaya par la BBC

    http://news.bbc.co.uk/2/hi/americas/8267982.stm

    I just spoke to Secretary Insulza [Jose Miguel Insulza of the Organization of American States] who will come in the next few hours. The United Nations will also come, in a commission to begin a dialogue to rebuild Honduran democracy.

    Question: Which are going to be your next political steps?

    A: We are speaking to different sectors of society, with the international community, and we will begin an overture of communication.

    En gros, Zelaya a parlé au secretaire de l'OEA qui va venir, ainsi que l'ONU qui va dépêcher une Commission. Le but est d'engager un dialogue et qu'il y ait un début de communication entre les différents secteurs de la société, et la communauté internationale...

    L'ESPOIR RENAIT!

  14. Pulchérie D dit :

    Hold-up, LR et Jennifer,

    On sent le sectarisme dans vos propos : ne pourriez-vous pas mettre au placard vos différences jusqu'à la victoire ?
    Je crois que nous pouvons tous nous unir autour de ce principe, rappelé par Jennifer, qui est celui de la lutte des classes, qui fut masqué durant les années de croissance, mais qui apparaît, lumineux, au moment où la droite triomphe un peu partout. Raffarin avait senti la présence de cette lutte permanente en distinguant la France d'en haut de celle d'en bas.
    Les économiquement forts savent qu'ils appartiennent à une classe qu'ils nomment élite. Beaucoup d'économiquement faibles semblent honteux de l'être,alors qu'ils ont toutes les raisons d'en être fiers : on ne peut devenir très riche sans malversations. Pour un Madoff découvert, combien d'autres filous restent inconnus.
    Rengainez donc vos points de doctrine : vous ressemblez aux sunnites et aux chiites.
    La lutte des classes doit être notre fanion de rassemblement, comme le fric est celui des ploutocrates.

  15. jennifer dit :

    Merci Pulchérie D
    Je ne savais pas que ce que je disais semblait sectaire mais en tout cas je suis d'accord avec toi mille fois! Ce débat ne m'intéresse pas. Je ne l'entonne que parce que certains insistent trop à nous convaincre sur les beautés de la République, alors que moi j'ai été élevée avec les paroles de De Gaulle: Vive la République, Vive la France! et que je ne peux qu'associer les deux et ce depuis mon plus jeune âge!
    Mais promis j'en cause plus. Ca m'arrange plutôt!

  16. jennifer dit :

    heu correction: j'en cause plus... sauf si on me titille trop, bien sûr!

  17. Jennifer: la République c'est aussi Versailles, Thiers... ou encore la terrible répression de juin 1848...

  18. jennifer dit :

    Ben oui Des pas perdus, c'est bien ce que je dis mais on va essayer de dépasser ce débat car dans le fond on veut tous la même chose je pense...

  19. jennifer dit :

    Des pas perdus
    J'espère que tu ne dis pas cela car tu n'aurais pas compris ce que je disais à propos de De Gaulle! Bien entendu je ne soutiens ni De Gaulle ni tous les présidents de droite qui l'ont suivi qui finissaient toujours leurs discours par cette phrase. Pour moi la République a toujours été associée à la droite.

    Mince! je ne tiens pas promesse... j'en reparle...

  20. Nipontchik dit :

    "Ce que donne De Gaulle, l’indépendance à l’Algérie, ce n’est pas ce qu’il voulait donner c’est ce qu’il est contraint de donner sous peine de tout perdre et c’est le FLN qui l’obtient en contraignant l’état français à céder."(LR)

    Ce que pensait vraiment De Gaulle en 1958 à propos de l'Algérie, les historiens (cf le dernier bouquin de B.Stora) en débattent encore...
    Il n'était pas vraiment "contraint" de donner l'indépendance, sur le plan militaire le FLN n'avait pas pris le dessus et il pouvait (comme l'invitaient des gens comme Soustelle ou M.Debré) privilégier 1 solution "à la rhodésienne".
    Il a fait 1 choix: privilégier la modernisation à marches forcées de l'économie française, en évitant son isolement diplomatique international (USA, URSS et ligue arabe poussant à l'indépendance algérienne). Le choix ça a été d'assurer le marché commun (traité de Rome 1957), l'installation d'1 agriculture productiviste-dont on voit les conséquences aujourd'hui!-décret de 1961 sur le remembrement, en commençant à s'attaquer aux acquis ouvriers et paysans de la Libération.

    Ce choix là des gens comme Guy Mollet, la SFIO le centre gauche radical (et même 1 temps le PCF, qui avait mis en sourdine la revendiaction d'indépendance et voté les pouvoirs spéciaux) ont été incapables de le faire!

    Tu as aussi visiblement oublié qu'1 temps (jusqu'au début du 20ème siècle) la bourgeoisie a été éminemment progressiste et des acquis comme la laïcité ce n'est pas essentiellement du à la force du mouvement ouvrier (le droit du Travail-qui n'a rien de parfait- si).
    Enfin en France la droite a longtemps été associée en grande partie à l'Eglise et à la monarchie, au refus de la République-même bourgeoise.

  21. langue-rouge dit :

    Puchérie, pour clarifier un peu la discussion, on peut discuter fermement sur des options stratégiques et/ou tactiques tout en désirant réunir les conditions d'une union électorale.
    Discuter de la question républicaine ce n'est pas forcément opposer une doctrine à une autre.
    Si l'union pour toi c'est la suppression des débats entre nous et l'assèchement des discussions, alors nous ne serons pas d'accord.

    Pour qu'une liste commune NPA-PG-PCF soit réellement commune, il ne faut pas qu'elle étouffe les divergences qui existent entre nous. Sinon, les électeurs ne suivront pas parce qu'ils ne s'y reconnaitront pas. Si les électeurs du NPA (mais c'est aussi valable pour ceux du PG et du PCF) ont l'impression par exemple que le NPA se renie en participant à une liste commune, ils ne suivront pas et l'unité ne créera pas de dynamique.
    L'union n'a d'intérêt que si elle permet dans une dynamique militante, de confronter les positions des uns et des autres. Sinon on fera campagne côte-à-côte en faisant semblants d'être d'accords sur tous et cela ne marchera pas. Je l'ai déjà fait avec LO en tant que militant LCR. On se retrouvait à faire des diffes côte à côte puis on prenait un café (et encore !)et basta. Aucunes discussions, pas de confrontations de peur certainement de se disputer.
    Du coups, cette campagne commune ne nous a pas permis de nous rapprocher. Au contraire presque, les malentendus n'ont pas été levés, les clichés non plus et la fin de la campagne a été un soulagement pour tout le monde.

    Bref, je crois que c'est important de discuter de nos divergences et même si la discussion est un peu ferme, l'essentiel c'est qu'elle ne débouche pas sur une multiplication de préalables supplémentaires à l'union et qu'elle se fasse dans le respect de chacun.

    Personnellement, aucune des critique que je fais sur l'orientation républicaine du PG ne constitue un obstacle insurmontable à une campagne commune PG-NPA. Et j'espère bien que si on fait campagne ensemble, on discutera de tout, qu'on apprendra à se connaitre et qu'on ne mettra pas sous le tapis tous les sujets de désaccords. La confiance mutuelle exige un minimum de clareté sur ce qu'on a en commun et ce qui nous sépare.

  22. jennifer dit :

    Comment Nipontchik et d'autres refont l'histoire: la lutte héroïque du peuple algérien pour son indépendance et la fin du joug colonial français ne compte pas. Il n'est pas question d'une guerre, de rapports de force, de tout un peuple qui se soulève contre la barbarie coloniale.
    Tout était affaire du bon vouloir de De Gaulle!

  23. jennifer dit :

    Langue Rouge
    Mais si! on peut faire campagne ensemble. Mais franchement discuter pendant des heures sur la République, ça amènera à quoi? Comme de discuter pendant des heures de la révolution russe ou du stalinisme? Ce n'est quand même pas l'urgence du moment.
    Je pense que l'important c'est de voir comment on peut réveiller le peuple pour qu'il arrête de se faire berner par Sarko. Avant je disais: battre Sarkozy mais avec toutes ses entourloupes idéologiques, je désespère que ce soit de sitôt. On a du boulot sur la planche, à commencer par la poste, la défense des services publics etc... Il faut rallier des gens à la vraie gauche.

    Si Hold-up pense que c'est avec la 6ème République et bien, qu'il le fasse si c'est son truc!

    Personnellement il y a bien d'autres sujets plus concrets et immédiats. L'important c'est que tout le monde s'y mette et relève les manches.
    Par exemple en ce moment, il y a en Ile De France une série d'élections partielles. Il y a des tractages à faire et des gens à aller aider. C'est ça qu'il faut faire. C'est en gagnant comme à Limours, systématiquement morceau par morceau qu'on y arrivera.

  24. langue-rouge dit :

    Evidemment Jennifer, j'espère bien qu'on ne passera pas notre temps à nous demander s'il faut être républicain ou pas, ou s'il faut se considérer ou non comme les héritiers de la révolution d'octobre 17. Mais bon, plus généralement, l'idée c'est qu'il n'y ait pas de tabous entre nous, pas qu'on se perde dans des discussions abstraites interminables.
    Pour les discussions concrètes diretement en lien avec la question des régionales.
    D'abord la question des luttes. Si nos élus étaient des porte-paroles de luttes, des poins d'appuis pour les salariés qui se battent sur le terrain, ce serait déjà pas mal.
    Ensuite sur le programme, programme qui ne saurait être en dessous des revendications portées par le mouvement social, les questions importantes à discuter pour moi c'est:
    La défense des services publics (transport, logement, eau, lycées...).
    La suppression des subventions aux entreprises privées
    La politique de subvention aux associations
    L'accompagnement des chômeurs et des précaires pour les aider à retrouver du boulot
    L'environnement (transports publics propres et massifs, logements mieux isolés...)
    ...............................................

    Et pour finir, la question des relations avec le PS.
    Sachant que nos programmes ne sont pas compatibles cela suppose une indépendance et donc la possibilité de ne pas voter le budget et la nécessité de pas participer aux exécutifs.
    L'idée c'est de voter avec le Ps si des propositions vont dans le bon sens tout en pouvant voter contre lorsque nous jugeons que cela va dans le mauvais sens.

  25. jennifer dit :

    Tout à fait d'accord avec toi sur le PS, Langue Rouge.
    Et aussi oui, il faut que les élus se lient aux luttes. C'est une excellente idée et qui se met de plus en plus en place et ça change toute une dynamique. Ca donne du poids aux luttes et ça donne du poids aux élus car derrière eux, ils ont du monde, du monde combatif.

  26. jennifer dit :

    Le front national de résistance au coup du Honduras appelle tous les citoyens à se rassembler dans la capitale. L'ambassade du Brésil (où se trouve Zelaya) est entourée de manifestants. Michiletti ignorera-t-il encore une fois ce peuple qui réclame le retour à la démocratie et de leur président élu?
    Les choses risquent de se jouer dans les heures ou les jours qui viennent, avec l'appui de la communauté internationale... J'imagine que partout dans le monde on va faire pression pour que Michiletti se range à la volonté de la majorité du peuple et du monde.

  27. Pulchérie D dit :

    L'Union Européenne continue à nous écoeurer :
    AFP 22-IX-09
    "BRUXELLES, 22 sept 2009 (AFP) - L’Union européenne a implicitement rappelé à l’ordre mardi le président déchu du Honduras Manuel Zelaya qui, de retour dans son pays, a demandé à l’armée de "retourner ses fusils contre les ennemis du peuple".

    "Suite au retour du président Zelaya à Tegucigalpa, la présidence de l’Union européenne souligne l’importance d’une solution négociée à la crise actuelle au Honduras", affirme un communiqué publié par la présidence suédoise de l’Union. "L’Union européenne exhorte toutes les parties concernées à s’abstenir de toute action qui pourrait accroître la tension et la violence", insiste le document. L’UE a par ailleurs réitéré son soutien à l’Organisation des Etats américains (OEA) dans ses efforts pour trouver une solution négociée à la crise. Le président déchu du Honduras, Manuel Zelaya, est rentré clandestinement lundi à Tegucigalpa à la surprise générale, et a appelé l’armée à "retourner ses fusils contre les ennemis du peuple" depuis l’ambassade du Brésil où il a trouvé refuge, tout en se disant prêt au dialogue. Renversé par les militaires le 28 juin dernier et exilé au Nicaragua voisin, M. Zelaya a appelé "le peuple hondurien" à se réunir autour de l’ambassade vers où ont convergé rapidement plusieurs milliers de ses partisans. "Les forces armées doivent tourner leurs fusils contre les ennemis du peuple, pas contre le peuple", a lancé le président déchu aux militaires. Le gouvernement en place a aussitôt établi un couvre-feu de 16H00 (22H00 GMT) à 07H00 (13H00 GMT).

  28. Pierre dit :

    Suite à mon post accepté (108)
    Pourquoi le parti de gauche ne débat pas, comme l'ensemble de la classe politique, de cette acte fondateur du temps présent qu'est le patriot-act, lui même imposé aux états unis et à l'ensemble de ses alliés, par le choc psychologique du 11septembre 2001 ?
    D'où ma précédente question : que faisait JL Mélenchon le 11 septembre dernier, s'entretenait-il avec Mr Chiésa ? Pourquoi son silence assourdissant sur ce sujet ?
    Merci à tous de bien vouloir m'éclairer.

  29. Gilles dit :

    @Jean-Luc Mélenchon
    @Toutes et tous.

    APPEL : Aujourd'hui 22 septembre 2009,

    217 ans après la proclamation de la République, la République est en danger ! Peuple citoyen, notre République a besoin d'une refondation républicaine et laïque !

    Le 22 septembre 1792, il y a 217 ans, était proclamée la République. Le 10 août 1792, le peuple citoyen, mobilisé et en insurrection avait renversé la monarchie.

    217 ans après la république est menacée dans tout ses fondements.

    L'Unité et Indivisibilité de la République

    L'Unité et l'Indivisibilité de la république sont menacées par les lois successives de la décentralisation, par l'intégrisme régional et linguistique local, par les potentats locaux, par le capitalisme transnational, par l'individualisme forcené, par la commission oligarchique de Bruxelles qui ferait bien - à défaut de faire une Europe démocratique et sociale - l'Europe des régions et des communautés. L'Unité et l'Indivisibilité de notre chère république est menacée, en danger quand dans un rapport "Balladur" et dans le cadre de projets de loi sur les réformes des collectivités locales sont envisagés le démantèlement des structures politico-administratives, du maillage et de l'égalité territoriale issus de la grande Révolution Française !

    La Liberté

    La Liberté est menacée, la démocratie est menacée, quand un pouvoir personnel et présidentiel s'occupe de tout, se mêle de tout au détriment de l'autre partie de l'exécutif, du parlement et des citoyens. La Liberté est menacée quand des législations confient des pouvoirs dévolus à la loi à des commissions administratives sans réel contrôle citoyen. La Liberté est aussi menacée quand une commission de Bruxelles, a-démocratique et antisociale permet de détruire par des directives lois et protections conquis de haute lutte par les salariés ou les citoyens depuis des décennies. Tout cela pour faire respecter la sacr0 sainte loi de la concurrence libre et non faussée et réaliser en 2015 le Grand Marché Transatlantique. Ce Grand Marché Transatlantique décidé dans le dos des citoyens.

    L'Égalité

    l'Égalité est menacée quand partout le droit à la différence devient la différence de droits. Les inégalités de salaire, de rémunérations, de patrimoine, sont de plus en plus mis en exergue par les conséquences de la crise du capitalisme transnational. Certains ont un euro pour vivre d'autres touchent, malgré des échecs et des erreurs, des retraites "chapeau", des parachutes dorés, des stocks options, des salaires de 600 fois le smic ! L'égalité est menacée quand des enfants scolarisés sont laissés sur le bord de la route parce que issus de quartiers qui ne sentent pas bon le luxe et la réussite !

    La Fraternité

    La fraternité est bafouée lorsque le sort des sans papiers, des résidents étrangers ne sont que vulgaires choses expulsables en tout lieu !

    La Laïcité

    La laïcité est menacée lorsque que partout fleurissent localement des dérogations à la loi pour de simples convenances communautaires ou confessionnelles ou vestimentaires. La laïcité est menacée par des statuts concordataires qui font que sur une partie du territoire de la république, la loi commune et la laïcité ne s'appliquent pas. La laïcité de la république est en danger quand l'Europe et ses institutions s'établissent dans la perspective et le devenir de la chrétienté.

    Le Service public, le Bien public, le Bien commun

    Le service public, le bien public, le bien commun sont menacés quand depuis 23 ans de privatisations en privatisations, de décentralisation en transferts de compétences, de directives européennes sur la concurrence libre et non faussée en dérégulations et dérèglementations du marché, des pans entiers du patrimoine national sont confiés ou concédés aux puissances privées et aux lois de la jungle capitaliste.

    l'Intérêt général

    L'intérêt général n'existe pratiquement plus quand partout règne l'égoïsme, les intérêts privés, les intérêts de collectivités locales, les intérêts des puissances capitalistes transnationales et de la classe dirigeante. Pas un jour où les intérêts privés ne l'emportent sur l'intérêt général. Les banques ou les multinationales en sont le parfait exemple.

    La souveraineté et la citoyenneté

    La souveraineté et la citoyenneté sont régulièrement bafouées quand des pouvoirs ne respectent pas le suffrage universel et les choix de la souveraineté populaire. Tel le résultat du referendum sur le Traité constitutionnel européen où le peuple citoyen et souverain à près de 55 % refusait le dit traité !
    La souveraineté et la citoyenneté sont en danger quand l'abstention bat des records, ou l'électeur qui devrait être une personne donc un citoyen, n'est qu'aux yeux de dirigeants politiques que des sujets votants sans droits de suite ni de doléances.

    La souveraineté et la citoyenneté sont en danger quand le citoyen n'est pas grand chose dans l'entreprise.

    La Justice

    La justice est menacée quand on organise la disparition des juridictions ou qu'on prépare une justice parcellaire qui ne serait plus rendu au non du peuple français. La justice sociale n'est que pure formalité quand tant d'exclusions et d'injustices parcourent la vie des petits-gens.

    SONNONS LE TOSCIN ! BATTONS LA GENERALE !

    Il est grand temps de ressaisir et de proclamer un sursaut politique et citoyen pour une refondation républicaine et laïque de notre pays.

    Maintenant, quelques idées phares à mettre en avant et à s'approprier pour faire de chacun de nous des citoyens et des souverains partout et jusqu'au bout ;

    Appel pour des États généraux ;

    Processus constituant en France et en Europe ;

    Nouvelle constitution et nouvelle déclaration des droits ;

    Collégialité de l'Exécutif ;

    Parlement souverain et prééminent ;

    Souveraineté et citoyenneté partout et jusqu'au bout ;

    Ateliers civiques ou le citoyen pourra être informé et pourra avoir la possibilité de changer ou de faire évoluer la loi ;

    Egalité des droits.

    Appropriation collective et sociale des biens communs, de la nature, des grands moyens de production, d'investissements et d'échanges.

    Souveraineté et citoyenneté dans l'entreprise. Droits constitutionnels de souveraineté et de citoyenneté pour les salariés.

    Laïcité de l'École, de l'État et des services publics, partout et pour tous, sur tout le territoire de la France.

    Droit à l'insurrection civique.

    217 ans après la proclamation de la République, proclamons et lançons la refondation républicaine et laïque de la France !

  30. Gilles dit :

    @Jennifer

    La république est la propriété de ceux qui n'ont rien.

    La république est la chose publique (res publica). C'est le bien commun. c'est la communauté légale et citoyenne.

    Jaurès la souhaitait sociale. Il demandait à la classe ouvrière, aux mineurs de Carmaux, à la classe paysanne de s'approprier la république pour qu'elle devienne sociale et émancipatrice pour le plus grand nombre.

    Le socialisme c'est la république jusqu'au bout comme l'affirmait Jaurès.

    La classe ouvrière a revendiqué en 1848 la République. La sociale comme elle disait à l'époque. La droite et la bourgeoisie appelaient la république la gueuse.

    Les communards defendaient les valeurs républicaines face à un Thiers.

    En 1792, les sans culottes, le petit peuple des faubourgs de Paris, poussaient à l'abolition de la monarchie et souhaitaient la république dès le 10 août et la commune insurrectionnelle permettra le changement de régime et la convention proclamera la République.

    Je m'arrête là.

    La lutte sociale est intimement lièe aux valeurs et aux fondements de la République en France. L'oublier serait une erreur.

    En France, tout le monde se revendique républicain à part ceux qui se situent à l'extrème droite et quelques monarchistes ici ou là.

    Oui, la droite est républicaine. Oui mais leur politique, celle de Sarko, Fillon est-elle républicaine lorqu'elle privilégie les plus riches et parsèment à tout va injustices et exclusions.

    Le patronat se revendique républicain. Ca prouve quoi ! Est ce que les banquiers, les groupes industriels qui licencient alors qu'ils font des bénéfices gigantesques ou qui délocalisent le sont lorqu'ils procèdent de la sorte ? Ma réponse est non ils sont proprement antirépublicains !

    La république c'est l'intérêt général. L'intérêt général n'est pas la somme des intérêts particuliers ou privés ni la somme des intérêts des collectivités locales.

    Est - ce nous, hommes et femmes de gauche, membres du PG nous souhaitons la république jusqu'au bout, la république sociale jusqu'au bout, c'est à dire le Socialisme comme le souhaitait et le revendiquait Jaurès avec tout ce qui va avec, liberté, égalité, fraternité, laïcité, bien public, souveraineté et citoyenneté partout et jusqu'au bout, démocratie partout et jusqu'au bout, unité et indivisibilité de la loi, de la souveraineté et de la citoyenneté, et de la république, émancipation, universalité,... ? ou est-ce que nous en restons au seul combat politique dans le cadre des mouvements sociaux ?

    Un ouvrier aura-t-il la pleine et totale émancipation s'il n'est pas citoyen et souverrain dans l'entreprise ? La république doit être sociale et jusqu'au bout.

    Le jeune scolarisé aura-t-il la pleine et totale émancipation s'il n'est pa entièrement libéré des obscurantismes ? La république doit-ëtre laïque.

    Etc...

    Je m'arrête là pour les exemples... il y a en beaucoup d'autres.

    La république qui doit devenir sociale doit faire partie de notre combat politique quotidien et chaque citoyen doit s'approprier la république pour qu'elle soit émancipatrice au non pas conservatrice.

    Au Venezuela, Chavez mais avant la République. Il la veut sociale. Son mouvement politique en 1998 s'appelait "Mouvement pour la Vème République".

    Il s'inspire de Bolivar qui était un fervent Républicain qui lui même en son temps s'inspira de la Grande Révolution Française, du mouvement jacobin et de la 1ère République.

    Donc, luttons pour le mouvement social et luttons aussi pour la République sociale.

  31. Gilles dit :

    @Jennifer

    Je rectifie la fin de mon message car un peu incompréhensible.

    Au Venezuela, Chavez met en avant la République. Il la veut sociale. Son mouvement politique en 1998 s’appelait “Mouvement pour la Vème République”.

    Il s’inspire de Bolivar qui était un fervent Républicain qui lui même en son temps s’inspira de la Grande Révolution Française, du mouvement jacobin et de la 1ère République.

    Donc, luttons pour le mouvement social et luttons aussi pour la République sociale conjointement.

  32. Nipontchik dit :

    ouh là ça chauffe...je vais à la manif pour la poste tt à l'h mais je sens qu'on va être mobilisés pour d'autres causes...

    "Les partisans de Zelaya chassés
    AFP
    22/09/2009 | Mise à jour : 15:08 | Ajouter à ma sélection
    L'armée et la police ont encerclé aujourd'hui à l'aube à Tegucigalpa l'ambassade du Brésil où se trouve le président déchu Manuel Zelaya, et ont chassé plusieurs milliers de ses partisans qui avaient passé la nuit devant l'immeuble malgré le cessez-le-feu."

  33. Nipontchik dit :

    "Donc, luttons pour le mouvement social et luttons aussi pour la République sociale conjointement."(gilles)

    1 banalité que ne comprennent pas certains courants qui ont dans les faits rompu avec le marxisme pour passer à une sorte de rousseauisme pré-révolution bourgeoise
    sous les "idées de mai 68", quelques siècles d'obscurantisme et d'influences chrétiennes
    vous vous souvenez du PSU au début des années 70?

  34. langue-rouge dit :

    @Nipontchik post 135
    "banalité que ne comprennent pas certains courants qui ont dans les faits rompu avec le marxisme pour passer à une sorte de rousseauisme pré-révolution bourgeoise"

    Non, Nipontchik ne mèle pas le marxisme à ça ou alors il te faudra admettre si tu veux rester dans la continuité des réflexions marxistes que le renversement nécessaire du capitalisme passe par la destruction de l'état bourgeois.
    Et qu'il ne peut donc y avoir de continuité entre le régime républicain actuel et le nouveau régime quelque soit le nom qu'on lui donne y compris si on l'appelle république. République des soviets on disait à une époque !

    Quitte à être républicain, c'est plutôt de cette république là dont je me réclamerait.

    Maintenant, personne n'est obligé d'être marxiste. Mais quand on parle de marxisme autant être précis.

  35. Nipontchik dit :

    destruction de la machine d'Etat bourgeoise, pas de la République...

  36. Hold-up dit :

    Bon je n'ai pas voulu être désagréable. Il n'y avait pas d'attaque personnelle.
    Je ne parlais au fond que de Langue Rouge avec qui j'ai fraternisé l'autre jour mais qui devant ses vues m'a un peu refroidit c'est vrai sur le coup. La République chez nous ne fait pas consensus et c'est là que le bât blesse.

    Jennifer tu dis :

    "Le consensus c’est qu’il existe une lutte de classe (contrairement à ce que PS avec son projet centriste voudrait nous faire croire) et qu’on va à la catastrophe italienne si on ne remet pas la gauche sur de vrais rails."

    Oui. Bien sûr qu'il y a une lutte des classes, bien d'accord avec toi, mais ce sont quoi les " vrais rails " ? Il faudrait pouvoir les nommer ces fameux " rails " qui vont nous permettre de filer droit à la vitesse du TGV vers la victoire. Comment les appelles -tu ces rails ? H.Chavez "ces rails" à lui il les appelle la Révolution Bolivarienne. Il a pensé son contenant qui va pouvoir recueillir son projet politique. Et nous ? ils sont quoi " nos rails " ?
    La République n'est pas au dessus de " Tout " Jennifer, elle est le contenant qui nous permet d'agir RÉELLEMENT. La base qui asseoie nos paroles afin d'être entendu par le Peuple. Je Parle de RÉCEPTION DE NOTRE MESSAGE pour qu'il soit audible pour la majorité. Sinon on pisse dans un violon et l'on prend nos mots pour de doux rêves ou carrément pour du vent. Il y a une telle dépolitisation en cours que cela va être encore plus difficile de nous faire comprendre. Cette notre problème majeur : Nous faire comprendre.

    Tu rajoutes :

    "LR, et je suis d’accord avec lui, défend l’idée qu’il y a une lutte de classes et que c’est cela qui est déterminant, indépendamment de la “forme” que prend le régime politique."

    Grave erreur. L'Histoire nous a montré que c'était faux. De toute façon on va pas se la raconter, il n'y a pas 36 solutions : soit c'est la Monarchie ou la République ou l'Empire. La première produit des Sujets soumis et esclaves, la Seconde les affranchi en leur donnant des Droits (Citoyenneté) et le troisième les réenchainent en leur supprimant ceux -ci.
    Ne pas penser les formes et les institutions que pourraient se donner la Lutte des classes débouchant sur un horizon tangible de libération, c'est retomber dans les ornières de l'Histoire. C'est à nouveau trahir le Printemps du peuple de 1917. Il est normal de reparler PARFOIS de la Révolution Russe puisqu'on sent bien encore que cela fait " bouchon " à l'Union entre les forces de l'Autre Gauche-
    Pourquoi je suis un peu péremptoire ? Parce que Sarko a accompli l'union de tout son camp, que le PS commence ses nouvelles alliances avec le Modem et Europe Ecologie et que l'Autre Gauche tergiverse encore sur le sexe des Anges et est incapable de franchement unir ses forces. Voilà pourquoi cela me rend malade.

  37. Hold-up dit :

    LANGUE ROUGE

    Ton message 123 est remarquable. Merci AMI ! Bien à toi.

  38. Hold-up dit :

    @ DEMETRIO

    Ton message 112 m'a permis de penser que je ne déconnais pas trop. Cela me rassure. Il m'a fait chaud au cœur. Merci camarade.

  39. Hold-up dit :

    @ Nipontchik :

    "destruction de la machine d’Etat bourgeoise, pas de la République…"

    @ Langue Rouge :

    " République des soviets on disait à une époque ! Quitte à être républicain, c’est plutôt de cette république là dont je me réclamerais."

    @ Gilles :

    "la république sociale jusqu’au bout, c’est à dire le Socialisme comme le souhaitait et le revendiquait Jaurès "

    Enfin ! Nous voilà toutes et tous de Vrais Républicains !

  40. DEMETRIO dit :

    ce matin j'ai remercié le camarade HOLD UP
    et maintenant un grand merci à GILLES :
    tes interventions sont claires précises documentées,
    elle alimentent notre réflexion, et je me retrouve
    dans tes analyses aussi bien que dans celles de Hold UP.
    quand je vous lis je suis fier d'être au PG.
    .
    Il y a un moment que je voulais te le dire
    en toute fraternité je t'envoie mes salutations
    partisanes, républicaines, laïques, jacobines
    et socialistes

  41. commandant P. dit :

    @Jennifer, p92
    "Genial le résultat de Limours! cf post 76. Le PG est devant le PS! Et le PCF, il était où? Bien sûr le plus important c’est que la droite a gagné. Mais était-ce le cas avant? Quelqu’un le sait-il?"

    réponse : le sortant était un triste sire, divers droite...

    donc, rien de nouveau sous le soleil du Hurepoix !
    (ce n'est pas Austerlitz, ni même Valmy)

    Valmy = on était le 21 septembre, hier !

  42. maxou dit :

    Bonjour à tous,

    Toutes mes excuses pour la longueur du texte.

    Et si en France La Sécu n'existait plus...
    Avec la nouvelle augmentation du forfait hospitalier, c'est un nouveau pas vers l'individualisation et la privatisation auquel on assiste. De déremboursements en franchises, l'État se défausse toujours plus sur les mutuelles et les assurances privées. Objectif : leur octroyer la manne qu'est notre santé.

    « De nombreux pays anglo-saxons ou scandinaves, l'ont compris : l'assuré social est un client. Au tour de la France de faire sa révolution culturelle en la matière (…). Concrètement, la suppression des cotisations patronales, remplacées par des cotisations salariales susceptibles de se transformer ensuite en primes d'assurances, constitue le changement stratégique central à mettre en œuvre.
    « Cette note de l'institut Montaigne, piloté par Claude Bébéar, ancien président du groupe d'assurance AXA, dit tout ou presque. Le propos, qui date de mai 2006, montre l'offensive contre le système de protection sociale et la volonté d'ouvrir de larges pans de ce « marché » à la concurrence. La crise financière et économique, loin d'avoir désamorcé le appétits des géants de l'assurance et de la banque, les a, au contraire, aiguisés. La santé reste en effet l'un des derniers pans de lla société à ne pas être entièrement aux mains du privé grâce au système de Sécurité sociale inventé en 1945 par le Conseil national de la résistance et mis en place par le communiste Ambroise Croisat. Aujourd'hui, les prestations sociales représentent quelque 500 milliards d'euros. Un immense gâteau dans lequel les assurances privées et les banques rêvent de mordre à pleines dents. Et elles peuvent compter sur le gouvernement et Nicolas Sarkozy pour cela. Le chef de l'État a décidé d'accélérer encore le démantèlement du système de santé. Comme ses prédécesseurs, Nicolas Sarkozy procède par touches ; déremboursement des médicaments, augmentation du forfait hospitalier... Et cela, au nom du « sauvetage du système ». Pour justifier ce gigantesque recul social, le prétexte est le fameux « trou de la Sécu », que l'on annonce à hauteur de 20 milliards d'euros. Le gouvernement dénonce les « abus », les « fraudes de plus en plus nombreuses », on nous parle de
    « surconsommation de médicaments », de « nomadisme médical », d'« examens médicaux injustifiés », d'« arrêts de travail abusifs » Bref, si la Sécu va mal, c'est de la faute des malades et des médecins, et pour les responsabiliser, il faut les faire payer ! Mais ce n'est pas grave, nous dit-on, puisque les dérembousements, augmentations des actes médicaux sont pris en charge par les mutuelles complémentaires que possèdent la très grande majorité des Français (92%). Sauf que les chômeurs, les professions libérales et les retraités doivent recourir à des contrats individuels chers et souvent peu performants. Sans Oublier que la proportion de personnes « sans mutuelles » est de
    15 % chez les ouvriers et de 18 % chez les chômeurs; contre 5 % chez les cadres. Conséquence, selon une étude de l'Institut de recherche et documentation en économie de la santé (IRDES), 32 %
    des personnes non couvertes déclarent avoir renoncé à se soigner en 2006. Ces personnes sacrifient le plus souvent les soins buccodentaires, l'optique et les consultations médicales avec dépassements d'honoraires. Les plus démunis; les classes populaires se soignent moins, ce qui creuse encore plus les inégalités de santé. Les écarts d'espérance de vie entre les différentes catégories ou la martalité à un âge jeune le montrent. Les catégories aisées sont statistiquement « en meilleure santé ». Ce que Gary Becker, économiste de l'école de Chicago, justifie en expliquant que si les riches sont en meilleure santé, c'est qu'ils sont plus incités à l'être puisque leur « capital santé » a un meilleur rendement que celui des pauvres ! Ce que l'on dit moins, c'est que rien qu'en 2002, selon un rapport de la Cour des comptes, les exonérations de cotisations patronales représentaient 19,5 milliards d'euros, 21,5 milliards d'euros en 2005 et 26,5 milliards en 2009. preuve qu'on organise le creusement du « trou de la Sécu » pour mieux la démanteler.
    Dernier argument à la mode pour livrer notre système de santé aux appétits du privé : sortir de la crise. Ainsi sur le site du FMI, dans la publication « Finance and Dévelopment », Olivier Blanchard – Sarkozyste patenté et pourtant nommé économiste en chef du Fonds monétaire international par Dominique Strauss-Kahn – écrit que « la stimulation de l'économie peut être prolongée si, au même moment, des mesures sont prises pour limiter la croissance des régimes sociaux des États, qu'il s'agisse de l'accroissement des dépenses de santé ou de l'effet du vieillissement des populations sur les dépenses pour les retraites ». Si ce qui ne va au travail va au capital, il devient possible de faire de l'argent sur la maladie. Toujours cette obsession de réduire la rémunération du travail. Car les cotisations sociales, payées par les employeurs comme par les travailleurs, sont une part de salaire socialisé afin que chacun puisse faire face aux aléas de la vie (maladie, vieillesse...). C'est aussi cette mise en commun qui prouve que l'on peut faire autrement que ce que Sarkozy et ses amis veulent casser.
    St. S.

    Pourquoi le patronat s'acharne tellement contre la Sécu...
    Depuis 1967, la patronat, avec la complicité des gouvernements, s'emploie à transférer sur les malades leur responsabilité dans le financement de la Sécu au prétexte de sauver l'emploi. Mais en réalité...

    La Sécu était à peine née que le patronat se mobilisait pour la démolir. Première victoire en 1967. de taille puisqu'elle remet en question le pouvoir des salariés sur le système et le principe de mutualisation entre des différents risques pris en charge. La Sécurité sociale est divisée en trois branches (maladie, retraite, famille), les administrateurs de caisses ne sont plus élus mais désignés par les syndicats et le patronat. De plus, celui-ci rafle désormais la moitié des sièges (contre le quart auparavant), ce qui par le jeu des alliances avec certains syndicats luis assure de fait le contrôle. Rétablie par la gauche en 1982, l'élection des administrateurs sera de nouveau supprimée en 1996 dans le cadre du plan Juppé.
    Désormais autonome, l'assurance maladie va subir une deuxième vague d'attaque, financières cette fois, à partir de 1975. premier front : la baisse des prestations, au nom de l'équilibre des comptes. Depuis le plan Barre de 1976, les baisses de remboursement ses sont accumulées sur les médicaments, les transports médicaux, les actes des infirmières, des kinés. Et même des honoraires médicaux : en 1993, le plan Veil a abaissé le taux de remboursement de 75 % à 70 % et, depuis 2004, la mise en place du médecin traitant et du parcours de soins coordonnés pénalise lourdement les récalcitrants (le taux de remboursement n'est désormais plus que de 30 %). Deuxième méthode : déconnecter les tarifs servant de base aux remboursements des prix réellement pratiqués par les professionnels de santé, jusqu'à la caricature pour les prothèses dentaires et l'optique. L'assurance maladie rembourse à 65 % montures et verres de lunettes... mais sur la base de 2,85 euros pour les premières et de 2,29 à 24,52 euros pour les seconds. Soit au bout du compte de 8 % à 10 % de ce qu'on paie réellement chez un opticien discounter. Le « secteur 2 » créé en 1980 pour autoriser les médecins à pratiquer des dépassements d'honoraires relève de la même logique. Troisième méthode : la création de forfaits et de franchises. Le forfait hospitalier, instauré par le ministre des affaires « sociales » Pierre Bérégovoy, a ouvert la voie en 1982 : 3,05 euros par jour à l'époque,
    16 euros aujourd'hui, et François Fillon a confirmé qu'il « évoluerait » en 2010. En 2004, est instaurée une franchise de 1 euro sur les consultations et autres actes médicaux (dont les radios, les analyses), en 2006 un forfait de 18 euros pour tout acte dont le coût est supérieur à 91 euros, en 2008 une franchise médicale de 0,50 euro sur les boites de médicaments et les transports en ambulance.
    Deuxième front d'attaques : l'assèchement des ressources. Les entreprises, avec la complicité des gouvernements successifs, se désengagent du financement de la Sécu à partir du début des années 1980. au nom de la sauvegarde de l'emploi, il faut réduire « le coût du travail » ! Comme il est plus difficile de baisser les salaires directement versés aux salariés, l'opération se fait à coups d'exonérations et d'allégements de cotisations sociales – désormais baptisées « charges ». Leur montant a atteint 23 milliards d'euros en 2008. Certes l'État compense – par nos impôts – une partie de cette perte à la Sécu, mais pas tout. En 2008, 2,5 milliards d'euros n'ont pas été compensé. Autre technique : multiplier les rémunérations hors salaires, non soumises à cotisations (intéressement, participation.) Selon la Cour des comptes, elles font perdre 6 à 8 milliards d'euros par an à la Sécu, auxquels s'ajoutent 2,4 à 4,8 milliards perdus sur les stock-options distribuées aux dirigeants. La création de la CSG, en 1990, qui s'est substituée à certaines cotisations notamment pour la maladie, a fait basculer le système. De 80 % en 1990, la part des cotisations sociales dans le financement de l'assurance maladie est tombé à 52 %.
    Et Nicolas Sarkozy de poursuivre au pas de charge la démolition de ce système solidaire en y ajoutant la culpabilisation et la stigmatisation des malades, désignés gaspilleurs ou fraudeurs.
    Dominique Sicot
    dsicot@humadimanche,fr

  43. Pierre (post 130) : a priori, il n'était pas dans un des avions qui se sont crashés...

    Sinon, je ne comprends pas pourquoi tu demandes des éclaircissements au PG quant à Pariot act... C'est assez hallucinant... D

  44. Pierre dit :

    Suite à mon post accepté (108)Je vous ai tous pausé la question suivante demeurée jusqu'à maintenant sans réponses:
    Pourquoi le parti de gauche ne débat pas, comme l’ensemble de la classe politique, de cette acte fondateur du temps présent qu’est le patriot-act, lui même imposé aux états unis et à l’ensemble de ses alliés, par le choc psychologique du 11septembre 2001 ?
    D’où ma précédente question : que faisait JL Mélenchon le 11 septembre dernier ? S’entretenait-il avec Mr Chiésa ? Pourquoi son silence assourdissant sur ce sujet majeur, ne serais-ce que par la dénonciation du traitement médiatique plus que suspect qui en est fait? Le parti de gauche n'est-il pas en train de louper le train, de se tromper de guerre ?
    Merci à tous de bien vouloir m’éclairer. Merci d'avance.

  45. Hold-up dit :

    Le Ministre de la Xénophobie Libérale a parlé ce matin " d'opération de nettoyage " lors de la chasse à l'homme des réfugiés Afghans et Pakistanais
    à Calais.
    Il a parlé de" Jungle " et s'est conduit comme un sauvage, non seulement dans sa bouche, mais aussi sur le terrain. Il a lâché 500 policiers sur des hommes sans défense.

    Étrange constat en vérité. Les réfugiés fuient deux pays ravagés par la guerre et l'invasion de la coalition Occidentaliste, tentent de sauver leurs vies tout en désirant pouvoir nourrir leurs familles restées au pays, désormais à feu et à sang, et les voilà soudain arrêté en France par leurs propres bourreaux.

    Le régime Néocolonial Sarkozyste, dont est issu le ministre Pétainiste M.Besson, fait la guerre aux habitants de ces deux pays en massacrant les populations civiles et il poursuit son entreprise " cruelle et obscène " selon les mots du Député Européen J.L Mélenchon, jusque sur les territoires de la République.

    Il va falloir renverser ce gouvernement le plus tôt possible. La Révolution Nationale de Philippe Pétain alias Nicolas Sarkozy doit être rapidement abolie afin que de sombres racistes comme M.Besson et consort ne continuent plus leurs forfaits en toute impunité.

  46. rosay dit :

    S.V.P. cessez de le nommer vous lui faite de la pub !
    Grosse erreur !
    Rosay à +

  47. Hold-up dit :

    @ Pierre

    Je vois parfaitement où tu veux en venir et crois bien que je saisis l'enjeu politique international qui l'anime. Puisque tu cites une personnalité Italienne de renom, tu sauras que les temps ne sont pas encore tout à fait mûrs et que nous ne saurions nous discréditer en accélérant la manœuvre ou en nous exposant inutilement à la vindicte médiatique qui tourne déjà à pleine régime contre le PG en général et contre M.Mélenchon en particulier. Tu comprendras aisément que le travail se fait ailleurs sur d'autres terrains. Tu comprendras ce que je veux soulever comme questionnements liés au Patriot Act.

    Ceci dit à l'heure où un député de la G.U.E (Gauche Unitaire Européenne) a été interdit de vol au dessus des USA à cause de sa présence sur une LISTE NOIRE US, il est clair que nous sommes tous concernés.

    Une analyse pointue sur la Patriot Act et l'analyse de ses correspondances liberticides orchestrées par l'UMP en France et par le parlement Européen dans les législations présentes sur le continent, ne serait peut-être pas inutile pour l'information du Citoyen. T'en chargerais -tu Pierre ?

  48. damien dit :

    mr Mélenchon

    les communistes sont trop frileux, tenez bon la rupture avec le capitalisme passe par la rupture avec les socialistes ou plutôt le centre gauche.
    Si les cocos ne sont pas prêt à aller plus loin laissez les aller à la soupe unissez vous avec le NPA et les autres volontaires, je suis sûr que ça sera un succés et les cocos reviendront vers nous


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