Comment faire une note brève sur ce blog quand tant d’évènements sollicitent ma participation, excitent mon intérêt, bouleversent mon esprit. Ici, je vais parler d’une visite chez les Molex, à Villemur sur Tarn, dans la Haute Garonne. Puis des progrès remarquable accomplis vers le rassemblement de l’autre gauche en France au cours des dix derniers jours. Et de ses résultats en Allemagne et au Portugal. Tout se tient. Je voudrais bien faire passer dans l’ambiance morose de ce moment triste de l’histoire de notre pays un peu de l’optimisme que suggèrent les lumières qui s’allument sur notre ligne d’horizon.
MISE SOUS SEQUESTRE
Vendredi dernier j’étais à Villemur sur Tarn, dans la Haute Garonne, avec les salariés de Molex. Je suis arrivé dans l'après midi. On avait rendez vous avec les camarades de la CGT sur la place a côté de la mairie. Une de ces rencontres dont on ne sort pas indemne. Un adjoint socialiste de la municipalité s'est joint aà nous. Moi j'étais accompagné par Guilhem Series, conseiller régional PG et Jean-Christophe Selin autre élu PG à la ville de Toulouse. Eux deux sont les dirigeants départementaux du Parti dans l'Aveyron et la Haute Garonne. C'était un moment simple et très fort. Ceux de Molex m'ont raconté la fin de cette phase aigue de la lutte. Même si la lutte n'est pas finie, puisque, eux, continuent à revendiquer et à se battre. Les Molex je les avais rencontré pendant la manifestation à Toulouse, le 29 janvier. Le jour de la première très grande mobilisation interpro. Vous vous souvenez? Ils étaient déguisés en gaulois. mais ce n'était déjà pas la joie. Cette fois ci, le soir, après notre rencontre,
il y avait une « fête musicale » de solidarité. Ca se passait à côté de l’usine occupée par quatre vingt miliciens payés par le patron américain pour protéger le site contre les ouvriers qui l’ont pourtant fait vivre toute leur vie. J’ai fini la journée cassé en deux de rage contre les patrons voyous et de honte pour mon pays qui est gouverné par des gens qui encouragent ces méthodes. J’ai proposé lors de ma rencontre avec les représentants de la CGT Molex que l’Etat mette sous séquestre l’usine de Villemur. Cette mesure serait justifiée par le trouble à l’ordre public créé par les violations successives de la loi et du code du travail par la firme américaine Molex, comme l’ont constaté les tribunaux à plusieurs reprises. Entrave au comité d’entreprise, défaut d’information des salariés, non respect des procédures de licenciements, non paiement d’une partie des salaires, tentative de lock-out, tout a été fait aux ouvriers de Molex. Face à de tels agissements, la mise sous séquestre constitue un instrument d’intérêt général. Pourquoi l’Etat s’en priverait-il s’il est bien au service des citoyens et de l’état de droit ? A la Libération, l’Etat n’a-t-il pas mis sous séquestre l’entreprise Renault avant qu’elle soit nationalisée ? Le motif en était alors l’enrichissement avec l’ennemi et le détournement du travail et des produits du pays au profit d’une puissance étrangère. Le pillage des brevets, des machines et des carnets de clientèle de l’usine Molex, les violations répétées de la loi sanctionnées en vain par nos tribunaux, constituent un cas qui peut être assimilé à cette situation. Cette mise sous séquestre permettrait d’empêcher la vente pour un euro l’usine à un fonds américain, qui reçoit en plus 6 millions d’euros de l’Etat pour achever la liquidation de l’entreprise. Surtout, elle permettrait d’obliger la tenue d’une table ronde entre le gouvernement, les syndicats et les entreprises automobiles qui utilisent les produits de Molex. A ceux qui me trouvent un peu trop virulent, je veux raconter,
ce cas d’école qu’est la situation de Molex.
UNE TRES BONNE AFFAIRE
L’usine de connectique de Villemur sur Tarn dans la Haute Garonne, existe depuis 1932. Elle a d’abord été rachetée en 2000 par la SNECMA. Celle-ci n’était vraiment intéressée que par la partie connectique aéronautique. Dès 2004, la SNECMA, qui s’appelle aujourd’hui groupe SAFRAN, décide donc de se débarrasser du secteur connectique automobile qu’elle vend au groupe Molex. Le groupe Molex est un géant américain de la connectique et de l’électronique. Il emploie plus de 30 000 personnes dans le monde. Il dégage près de 3 milliards de dollars de chiffres d’affaires annuel. A l’époque, l’usine de Villemur réalise 65 millions d’euros de chiffre d’affaires. Pour Molex, le rachat de l’usine de Villemur était le moyen d’entrer sur le marché européen et notamment d’accéder aux gros clients automobiles français, PSA et Renault, gros consommateurs d’électronique connectique. 48 % de la production faite à Villemur sur Tarn était vendue à PSA et 20 % à Renault. Le rachat de l’usine de Villemur a été une réussite pour Molex qui est devenu le deuxième plus gros fournisseur de PSA. La réussite est également financière puisque l’usine de Villemur est très largement rentable. Elle a dégagé 1,2 millions d’euros de bénéfices en 2008. Et près d’un demi million encore au premier trimestre 2009 pour un chiffre d’affaires d’environ 40 millions d’euros. Il faut savoir que depuis fin 2006 et jusqu'en février 2009, l'usine de Villemur a généré le plus fort taux de résultats parmi l'ensemble des sites de la division auto de Molex. Molex a donc réalisé une excellente affaire en achetant l’usine de Villemur. Une excellente affaire même. Les syndicalistes considèrent que la SNECMA aurait vendu l’entreprise pour la moitié de sa valeur. Première question : pourquoi le prix de vente a-t-il été aussi favorable à l’acheteur ?
VIEILLES ACCOINTANCES ?
Et voici la deuxième question. Pour réaliser cette vente à Molex, la SNECMA était assistée à l’époque par un cabinet d’avocats d’affaires. Il s’agit du cabinet Baker et McKenzie. Ou est le rapport avec la situation aujourd’hui ? Je ne sais pas s’il y en a un. Je note seulement que ce cabinet était alors présidé au niveau mondial par Christine Lagarde. Madame Lagarde est aujourd’hui ministre des finances, en charge du dossier. Je note aussi que le ministre chargé de l’industrie à l’époque était monsieur François Fillon. Aujourd’hui il est le Premier Ministre. De ces deux coïncidences je retiens que ces deux personnages, clef aujourd’hui dans le dénouement de l’affaire, sont les même que ceux qui l’ont mise en place il y a cinq ans. Je note qu’ils étaient alors situés des deux côtés de la barrière. Je signale ces faits pour que chacun les aient à l’esprit quand je vais évoquer l’incroyable mansuétude des pouvoirs publics face aux violations et combines de Molex. De vieilles accointances ?
UNE ASPHIXIE PLANIFIEE
En octobre 2008, le groupe Molex annonce par surprise sa décision de fermer l’usine pour juin 2009 et de licencier les 283 employés. Il est ouvertement dit qu’il s’agit de délocaliser la production aux USA et en Chine. Argument invoqué : la crise de l’automobile. Facile. Dans les faits, la délocalisation est aussi aberrante sur le plan économique qu’écologique. Car Molex continuera de fournir PSA et Renault ! Les pièces devront donc faire des dizaines de milliers de kilomètres pour être livrées ! La crise est de toute façon un pur prétexte. L’usine ne manquait pas de commandes. D’ailleurs, les salariés ont aussi découvert, grâce à une fuite chez PSA, que Molex avait prévu depuis plusieurs mois de délocaliser aux USA indépendamment de toute considération de conjoncture. La preuve est faite aussi que, dans le dos des salariés, Molex avait commencé à détourner une partie des commandes vers les usines américaines. L’asphyxie progressive de l’usine de Villemur était donc planifiée. En toute hypothèse le groupe Molex ne se porte pas si mal. N’a-t-il pas décidé d’augmenter de 33 % en 2009 les dividendes versés aux actionnaires. Ce sont donc 100 millions de dollars qui ont été distribué, en pleine crise, contre 75 millions l’an dernier.
ILS SE CROIENT DANS UNE REPUBLIQUE BANANIERE. ONT-ILS TORT ?
Jusque là, c’est la chronique ordinaire de la lutte de classe qui, comme chacun le sait, n’existe pas. Des patrons américains achètent une entreprise française pour prendre sa clientèle, ses brevets et ses parts de marché. Elle prend l’argent public et les bénéfices. Puis elle pille le site et délocalise. Banal. Mais Molex a fait plus violent. Le groupe a multiplié les violations du droit du travail pour liquider l’usine à tout prix et au plus vite. Entre novembre et juin 2009, deux plans sociaux successifs ont ainsi été annulés par la justice pour entrave au comité d’entreprise et défaut d’information. Molex refusait en effet de fournir la moindre donnée économique pour justifier la fermeture. Les yankees prétendent que la loi française ne s’applique pas à eux. Ils arguaient donc de la législation américaine. Bref du Bolkestein comme s’il en pleuvait. En août dernier, Molex a aussi tenté de fermer par la force l’usine, suite à la grève engagée en juillet par les salariés. Le lock out est interdit en France. Ce qui lui a valu sa troisième condamnation par la justice. L’américain s’en fiche. Son projet c’est de partir vite, les poches pleines. Et surtout sans discussion pour éviter de parler de repreneur. Pas question d’installer un concurrent. Pourquoi se gênerait-il ? Depuis le début le pouvoir politique en France est d’une docilité de caniche. En dépit des condamnations en justice. En dépit du rôle qu’auraient pu jouer PSA et Renault en tant qu’entreprises bénéficiaires du plan de soutien à l’automobile. Le gouvernement a laissé faire l’ami américain comme s’il était chez lui.
LE GOUVERNEMENT TOMBE ENCORE PLUS BAS
En fin de parcours, après des mois de lutte ouvrière, la honte va à son terme. Le gouvernement fait des mouvements de menton. Et il autorise un scandale encore plus grand si c’est possible. Il décide de livrer l’usine de Villemur à un fonds d’investissement américain, HIG, spécialisé dans le capital risque. On se demande où est le risque. Car pour ce fond c’est plutôt le jackpot. Voyez cela : pour un euro symbolique, il récupère une entreprise bénéficiaire. Un euro ! Et il empoche aussi cinq millions d’euros de Molex qui reçoit l’autorisation de reconvertir de cette façon toutes les amendes qu’il doit ainsi que les sommes qu’il devrait débourser au nom de la ré-industrialisation du site. Et là-dessus l’Etat ajoute encore six millions et demi d’euros d’avances. Total onze millions et demi d’euros comme prime de risque ! Et quoi en contrepartie ? A peine 20 salariés sur 283 repris ! Et une vague promesse d’en reprendre 75 d’ici un an. Et pas le moindre engagement de maintien durable de l’activité. Le seul engagement économique de Molex est d’acheter pour 2,5 millions d’euros de produits à l’usine pendant 2 ans. C'est-à-dire 20 fois moins que sa capacité de production actuelle. Car Molex a obtenu que ne soit conservé sur le site que les chaînes de fabrication des produits nommé « en fin de vie » c'est-à-dire qui ne seront plus commercialisables dans un délai de deux ans. Tout le reste est parti ! Cinquante deux semi-remorques sont venues, deux par deux, encadrées de motards et des miliciens de Molex pour vider le stock et les outillages des machines. Le gouvernement a couvert le chantage organisé par Molex que ce plan de reprise soit approuvé par les salariés, en les menaçant de non paiement des salaires d’août et septembre. Les travailleurs sont donc tombés à genoux sous les coups. La nuit du vote, la sirène d’alarme a sonné interminablement signalant la fin du conflit et l’amère défaite. Dès lors l’humiliation n’a plus eu de fin. Les vingt recrutés sont des jaunes. Et pour couronner le tout, le négociateur de Molex s’est à nouveau rendu coupable de délit d’entrave le 15 septembre. Il a déployé ses vigiles dans la préfecture pour empêcher les avocats des élus du personnel d’accéder à la salle de la préfecture où se négociait l’ultime plan social. Alors que Molex était assisté de son côté par ses propres avocats. Le tout sous l’œil bienveillant du préfet qui n’a rien trouvé de mieux à faire que de prévoir une salle où le syndicat pourrait consulter ses conseils. Bref, un complice de plus au délit d’entrave. A Villemur sur Tarn, l’Etat n’est plus dans l’Etat, la France n’est plus un Etat de droit, la loi ne s’applique pas. Molex est roi. Son patron commande, entouré de ses gardes du corps qui déploient comme des crétins qu’ils sont, pour un oui pour un non, leur bouclier en kevlar. Sa milice occupe l’usine. Il va et vient dans une voiture aux vitres tintées entouré de deux véhicules de protection ! Un cinéma ridicule destiné à impressionner comme le fait toujours une puissance occupante.
SOIREE ELECTORALE
Ambiance euphorique. Les résultats électoraux en Allemagne et au Portugal, montrent une sortie au tunnel de l’autre gauche. (Bien sur la victoire du programme de droite dans les deux cas, même dans les guenilles social libérale interdit de danser sur les tables. Mais nous savons bien que ce genre de défaite est inéluctable avec le genre de gauche dominante que nous avons partout en Europe. Ce qui est nouveau c’est précisément qu’on ne sorte pas d’une élection non seulement battus et humiliés mais sans aucun point d’appui, comme ce fut le cas en Italie. Donc on pavoise quand même. Surtout si l’on prend la
mesure exacte de l’évènement. L’Allemagne est la troisième puissance économique du monde et la première sur le vieux continent. Elle y est aussi la première en population. L’impact de l’évènement n’est donc nullement allemand. Il retentit sur toute la scène de la gauche dans le monde. Quoique fassent les maquilleurs de presse, partout dans le monde, ceux qui savent à quoi s’en tenir dans les formations de gauche en crise, entendent le signal. Depuis le résultat aussi, ici même en France les contacts des socialistes mal à l’aise et des militants en retrait d’action politique reprennent avec les dirigeants du parti de gauche.
LA RUINE DES ENDORMEURS
D’autant que dans ces deux pays existe aussi, dans les partis socialistes, la variété des « endormeurs » de gauche dont nous sommes richement dotés en France. En Allemagne, la gauche du SPD aussi a beaucoup joué du violon contre le « sectarisme d’Oskar », ses «exclusives» contre le SPD. Ils lui ont beaucoup retourné ses « discours du passé sur la nécessité du rassemblement », ils ont bien soupiré, navrés, devant ses fréquentations gauchistes et son alliance avec les « amis des anciens gardiens du mur de Berlin ». Ils ont aussi écrit et couiné partout qu’il ne faisait ça que pour « faire parler de lui » ou bien « régler des comptes avec sa génération ». Et bien sur, tous ont trépigné, surtout ceux qui avaient été ses commensaux au SPD, lorgnant sur leurs investitures, que c’est au « SPD que ça se passe ». Ils avaient pour eux le nombre, les moyens, le sérieux des faces de pierre qui les dirige. Et voici le résultat. Et chacun est devant sa conscience : quel espoir resterait il après la victoire de la droite et la course de la social démocratie vers le néant après ce scrutin, si Oscar n’avait pas fait tout ce qu’il a fait ? Que resterait-il ? Nous, nous avons dorénavant en main un outil de combat trempé dans le feu du suffrage universel. Dans le monde entier des militants anonymes relèvent la tête ! Ce résultat oblige aussi les lourds caciques du SPD à faire fonctionner leurs petites cervelles étroites. C’est parce qu’il y a le résultat de Die Linke que le SPD se pose la question de l’alliance à gauche de nouveau et de la reprise des mots d’ordre de la gauche. Et les autres ? Les endormeurs de la « gôche » du parti ? Que leur reste-t-il après la bataille perdue ? Juste des phrases pour pleurnicher sur la responsabilité des chefs, interchangeables et donc inamovibles. Je reconnais que ce n’est pas totalement vrai. Ils se sont déjà ressaisis. Ils disent qu’ils doivent avoir plus de places, plus de pouvoir « pour éviter que continue l’hémorragie vers Die Linke ». Un comble ! Ceux là marchanderont décidément tout pour des places. Mais qui parviendra à faire oublier que la gauche du SPD vient de passer une législature sous un gouvernement de coalition de son parti avec la droite sans rien faire contre ? Quand j’ai posé la question on m’a répondu que c’était pour ne pas « diviser inutilement » et pour permettre à la jeune leader de la gauche du parti, Andréas Nahle, que j’ai bien connu du temps où j’animais « la Gauche socialiste » au PS, de se positionner « pour la suite ». Et voila le tableau. Une crise majeure de la société humaine d’un côté, un plan de carrière de l’autre pour toute réponse !
QUI SERA TROMPE ?
Donc on jubile. « Peut-être que ça ne durera pas», dois-je préciser pour contenter les pisse maussades. J’ai connu une voisine au village qui regardait le beau temps en grinçant des dents : « on va le payer ». Et quand la pluie et le froid revenait : «c’est toujours pareil, je l’avais bien dit ». Les bonnes nouvelles étaient pour elles un entremède sadique entre deux désolations. L’autre gauche a fait sa percée en Allemagne et au Portugal, en dépit d’une monstrueuse abstention. Qu’aurait-on entendu si c’était l’inverse ! J’y vois un encouragement pour nous ? « Ce n’est pas la France » couinent aussitôt en chœur les têtes d’œuf. Et de toute façon ce n’est pas « l’autre gauche ». Ce sont des « néo-communistes » pour les uns, en Allemagne, « des maoïstes et des trotskistes » pour les autres au Portugal. Autant dire : rien. C’est écrit dans les journaux qui comptent. Le bal des importants peut continuer. Tel est le pouvoir des mots. Nicolas Sarkozy nous vole les uns, certains commentateurs nous voilent les autres. Sur le moment, on enrage. Mais si on regarde bien la situation, il n’est pas sur qu’il n’y ai que des inconvénients à cette sorte de propagande. Car on peut penser qu’à la fin, elle trompera seulement ceux qui la produisent. Sinon qui d’autre ? En effet le grand nombre des citoyens, de toute façon, se tient à grande distance de la scène politique. En atteste les abimes d’abstention aux élections. Ca ne rend pas cette masse immense politiquement inerte pour autant. Mais elle devient progressivement imperméable aux rites visibles de la politique. A l’inverse ceux qui suivent de près savent à quoi s’en tenir. De bien des façons ils s’endurcissent. En quelque sorte. Dès lors les abus d’enfumage de la sphère officielle protègent également la scène sur laquelle nous agissons contre les intrusions qui rendraient tout plus compliqué. Nous faisons un travail de dentelle. Et, petit à petit, parfois de très peu, d’autre fois nettement, l’union de l’Autre gauche avance.
UN VRAI TOURNANT
En une petite dizaine de jours, nos affaires ont bien progressé. Mètre par mètre nous approchons du moment où peut se réaliser le rassemblement de l’Autre gauche. Tout le potentiel du futur à gauche dépend de cela. Nous avons atteint ce point en deux bonds. Le premier est fait avec un texte d’enracinement du front de gauche établit par les partis qui le constituent. Le second est une déclaration rédigée à l’issue d’une rencontre qui a réunit notamment les partis du Front de Gauche, le NPA, les alternatifs et la Fédération. Bien sur chaque pas de fait nous laisse toujours en suspend entre des points d’appuis provisoires. Il ne faut donc jamais crier victoire. Tout peut-être remis en cause à chaque instant. Il ne faut pas non plus donner à l’un ou à l’autre le sentiment de tout ramener à soi. Ni soi-même prendre la mouche quand une fuite de presse malveillante ou une rumeur de couloir semble ruiner, à dessein, des heures de diplomatie patiente et discrète. Par-dessus tout laisser les égos aux vestiaires. Le résultat est là. Vous pouvez y accéder en vous rendant sur le site du Parti de Gauche (http://lepartidegauche.fr) si vous voulez connaitre le détail des textes auxquels je vais me référer dans la suite de cette note. Mais ensemble ces deux documents constituent un tournant dans les relations à l’intérieur de l’Autre gauche.
UN FRONT DE GAUCHE DURABLE EST EN PLACE
Le Front de gauche vient de franchir une étape décisive. Il dispose dorénavant d’un comité de liaison permanent. Ce peut vite devenir une coquille vide bien sur. Aucune politique n’est jamais assurée du fait de la création d’une structure. Mais ce peut-être un organe de pilotage commun décisif s’il est actif. C’est l’option annoncée. Cette semaine va être fixée sa composition et son calendrier de travail. L’autre évènement c’est la décision de rédiger une plateforme partagée entre les partis constituant le front de gauche. C'est-à-dire un programme. Dit dans la langue certes un peu pesante des communiqués communs, cela donne la formule suivante : « ouvrir immédiatement un chantier pour élaborer une plate forme partagée du Front de Gauche, contenant les grands axes de l'alternative de rupture nécessaire face à la droite et des propositions d’urgence permettant de répondre aux exigences populaire, aux dégâts de la crise capitaliste et du productivisme. » C’est de cette façon que s’est dénouée une ambigüité qui alourdissait le climat entre les communistes et nous. Un grand pas en avant vers la solidification du Front de Gauche est franchi. Dorénavant, chaque fois qu’une rencontre aura lieu sous le timbre du Front de Gauche, ce qui sera mis en débat avec toutes les autres composantes de la gauche, du NPA aux socialistes, ce sera le contenu de la Plateforme Partagée. Je ne pense pas avoir besoin de décrypter plus avant ce que cela représente. Ce «comité permanent» et cette «plateforme partagée» représente deux acquis extraordinaires pour tous ceux qui soutiennent la démarche de rassemblement que le front de gauche représente. Encore faut-il rédiger la dite plate forme partagée. Nous allons nous y atteler d’urgence. De toute façon il faut aller vite car de nombreuses rencontres se profilent à l’horizon. Des que les plateformes partagées sur les thèmes concernés seront prêtes la mécanique du débat à gauche pourra prendre toute son ampleur.
LE FRONT COMMUN DE L’AUTRE GAUCHE AVANCE
Le Front de Gauche ne contient pas toute l’autre gauche. Dommage. Mais c’est ainsi. En particulier le NPA refuse toujours d’y prendre place. On n’y peut rien, semble-t-il. Pour autant est-il impossible d’avancer ? Non, bien sur. On doit inventer une façon de faire qui rende possible le regroupement. Il est juste de dire que dans ce moment le mouvement le plus délicat est celui que doit faire le NPA. Car il lui faut entrer dans une logique d’alliance de longue durée. Il l’avait certes lui-même prôné avant les européennes. Mais c’est une autre chose que d’y entrer pour de bon à présent. Surtout après les européennes. Tout autour, les rumeurs courent. Ce serait pour l’apparence que joueraient les responsables du NPA. Pour ma part je ne le crois pas. Il est vrai que leurs conditions d’entrée dans la discussion sont anguleuses. Mais ils n’ont pas déclaré que ce serait à prendre ou à laisser. C’est le point décisif. Le texte adopté s’engage dans la voie de l’accord. Une prochaine rencontre est déjà prévue. De leur côté les communistes d’abord présentés comme les plus réticent ont eu bien au contraire une attitude franche et constructive. Ils ont dit ce qu’ils avaient à dire. Leur analyse sur la nécessité de ne biaiser avec aucun sujet ni aucune difficulté était d’ailleurs très tranquillement et fortement argumenté par Pierre Laurent et j’ai dit que j’étais bien d’accord avec elle. Puis les communistes ont donné les moyens d’avancer. Dès lors, si l’on met de côté l’attitude hérissée de nos partenaires de la Gauche Unitaire, pour qui il est vrai que les blessures sont encore fraiches avec leurs récents camarades du NPA, tout le monde s’en est tenu à cette attitude de recherche de l’avancée commune. Je suis sur que les résultats électoraux de la veille ont joué leur rôle. Peut-être plus qu’on l’imagine d’entrée de jeu. Tout se tient.
Tags: alternatif, autre gauche, Die Linke, Fédération, Fillon, Front de gauche, Haute-Garonne, Lagarde, Molex, NPA, PCF
@ Robespierre 21
Je rectifie ma dernière phrase.
N’en déplaise à certains le jacobinisme, les jacobins, les révolutionnaires et la pensée robespierriste est bien présente et vivante !
Gilles 43
Délocalisations:
Pour toutes les sociétés délocalisées à ce jour, et donc installées en Chine ou autres, créer une taxe du type " Tobin ", afin de mettre en concurrence équitable les prix de main-d'oeuvre très attractifs des pays asiatiques, par rapport aux nôtres.
Toute la différence entre ces taux de main-d'oeuvre devra être reversée sur nos caisses de protection sociale, afin de pouvoir financer les DEGATS causés par les délocalisations et les empêcher : au final, réduire voire supprimer les installations des sociétés en Asie et à terme, supprimer les pollutions générées par les transports entre ces pays et les nôtres..
@Emler et Langue Rouge
Jaurès en son temps avait fait la synthése entre la réforme (parlementarisme, lois, conquêtes sociales par loi,...) et la révolution (grève de masse, insurection, mouvement populaire, prise de pouvoir,...). Il liait les deux.
Nous devons faire de même aujourd'hui dans la réalité du monde d'aujourd'hui avec les condition d'exercice de l'action politique, social, civique que l'on a et la réalité du moment et du pays.
Nous devons envisager notre démarche, nous partisans du PG, dans le cadre d'un projet de transformation radicale de l'ordre établi. On utilisant tout les léviers, les outils que l'on a : c'est à dire : mouvement social, grève, mouvement d'éducation populaire, mobilisation et insurection civiques et citoyennes, action politique,élections, consulations, ateliers civiques etc...
Je me place dans le cadre de notre projet d'émancipation de la personne humaine. Les avancées concrètes se feront par le combat politique, social et citoyen. Les élections peuvent permettre de transformer la société par la loi, les mouvements sociaux peuvent permettre de transformer la société par l'action qui sollicitera un débouché politique concret donc une loi.
N'oublions pas, nous du PG, que nous souhaitons une refondation républicaine et laïque de la France par l'implication populaire et citoyenne (option politique, civique révolutionnaire), la rupture avec le système capitaliste et le productivisme implique une option politique, sociale, civique, révolutionnaire).
C'est la révolution démocratique et sociale par les urnes, par les élections.
Jaurès comme Robespierre étaient révolutionnaires mais souhaitaient à chaque étape de cette révolution et pendant la révolution, l'implication totale et continue du peuple souverain.
Richard 30
Oui tout à fait. Il faut une taxe Tobin mais également mettre en place un protectionnisme de gauche, modulé, mutuel et coopératif.
Claude Évin, Superflic de la santé
L'ancien ministre socialiste a été nommé à la tête de l'agence régionale d'Île-de-France, qui ne verra le jour qu'en 2010.
le gouvernement Sarkozy signe et persiste dans sa politique d'ouverture à gauche. Le Conseil des ministres a nommé hier l'ancien ministre socialiste de la Santé, Claude Évin, au poste stratégique de responsable de l'agence de santé (ARS) d'Île-de-France. Une surprise qui n'en est pas vraiment une. L'actuel président de la Fédération hospitalière de France (FHF) n'a jamais caché son soutien à la loi Bachelot, promulgué le 21 juillet dernier. Tout en suggérant quelques améliorations, il avait qualifié ce texte « d'absolument nécessaire pour défendre l'hôpital public », jugeant qu'il était « loin d'être libéral » et allant jusqu'à qualifier « d'excessives » les critiques formulées par les détracteurs de la loi.
Les ARS, qui verront le jour d'ici à 2010, auront pour mission de définir la politique de santé de chaque région en réunissant tous les acteurs (État, assurance maladie) et surtout en coordonnant des secteurs jusqu'à présent cloisonné : médecine de ville, hôpitaux, établissements du médico-social et maison de retraite. En tant que responsable de l'ARS francilienne, Claude Évin devient donc de fait une sorte de super-préfet de santé, qui aura tous les pouvoirs pour « assurer une meilleure maîtrise des dépenses », et notamment réorganiser les hôpitaux, importante source de conflit aujourd'hui. Autant dire que sa nomination ne va pas manquer de faire des vagues. Martine Aubry, première secrétaire du PS, n'a d'ailleurs pas hésité à dénoncer « une politisation de la fonction publique ». Ce à quoi Claude Évin a répondu que les ARS « ne sont ni de droite ni de gauche ».
Au total, 26 « responsable préfigurateurs » d'ARS ont été nommés hier, dans l'attente de la publication des décrets d'application de la loi Bachelot.
Alexandra Chaignon
Le banditisme policier au Honduras.
Il y a un site canadien très à gauche que l’on oublie :
Mondialisation.ca
Ce 1er octobre, un terrible reportage :
http://mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=15495
Ces représentants du désordre sévisent la nuit, arrêtent, embarquent à bord de leur camionnette, passent à tabac et dépouillent leurs prisonniers, puis, ils les jettent sur la rue.
correction à 57 : sévissent
@maxou
encore un qui va à la soupe sarkolibérale. Bon vent !
C'est une passerelle qu'il y a de plus en plus entre le PS et le pouvoir Sarkoziste.
Les postes frontières du PS sont des passoires tellemetn que ce parti n'est plus socialiste. Bientôt le PS sera l'ANSPS (agence nationale des socialistes pour Sarkozy). Le PS deviendra l'armée de réserve du Sarkozysme comme les chômeurs sont l'armée de réserve du capitalisme ? !
Paranoïa porcine.
Un excellent documentaire avec sous-titres en français.
http://www.youtube.com/watch?v=UpA448TpOO4&feature=player_embedded#t=76
@Gilles
Il y a peu, j'étais encore enfumé par les medias dominants et l'histoire de France racontée dans les classes de nos écoles.
J'ai lu pas mal de choses qui m'ont fait voir un peu mieux et m'éloigner fortement de la chose politique.
Mais quand j'ai entendu Jean-Luc Mélenchon parler sur une tribune de Robespierre (et en bien !), de Babeuf et des autres, j'ai dressé l'oreille.
@Pulchérie D
Le scandale du Honduras n'est qu'un épisode tragique de plus qui ensanglante les mains des puissants. Et les pratiques sont malheureusement toujours les mêmes. Nos vies n'ont aucune valeur aux yeux de ces gens là : si on n'a pas compris ça, on n'a rien compris...
Seul notre nombre peut faire notre puissance, d'où l'importance de l'union pour faire masse. Mais y arriverons-nous ?
En voyant les échanges (y compris ici), on en désespère parfois !
"Les élus du PCF, du PG, du MRC, quelques socialistes et verts ont soutenu la requête pour attribuer le nom de Robespierre à une artère ou place de la capitale.
Respect ! Merci !"
Vive la République, vive le Socialisme, et vive la France!
Le chef de file des élus chevènementistes à Paris c'est Georges Sarre. J'espère que par ici on n'a pas oublié les combats de Chevènement contre la guerre du Golfe, Maastricht et la dérive vers le tout-libéral (et girondine) de Jospin en 2000!
Des combats comme ça ne s'oublient pas et montrent la voie de l'avenir qui vaut bien mieux que des alliances électorales éphémères.
@marc.malesherbes : si l'on parle aussi peu de bilan et de programme concernant les régions, c'est que pour certains, le NPA en particulier, la question de la participation aux exécutifs régionaux est loin d'être une priorité. Ils privilégient une stratégie politique d'ensemble à dimension essentiellement nationale.
Et c'est là où est le piège par rapport à la droite, qui va se présenter en gestionnaire réaliste et va brandir (avec raison) l'ampleur des compétences accordées par la décentralisation.
Or, les bilans des 20 régions gérés par la gauche plurielle (PS-Verts-PC) sont plutôt satisfaisants compte-tenu des limites financières et des marges de manoeuvre accordées par les transferts de l'Etat : renforcement des TER, plans de relance, organisation et soutien à la recherche, coopérations internationales, gratuités de certains services pour les chômeurs et les lycéens par exemple, schémas d'aménagement plus orientés vers le "durable", crédits plus importants accordés à la formation professionnelle.
L'orientation "à gauche" varie selon le poids des différentes forces à l'intérieur de la gauche. Plutôt décevante en Rhône-Alpes d'après ce qui est dit, plutôt marquée en Bretagne...
Il s'agit de 22 élections, pas d'une seule...les configurations vont sans doute varier avec cependant en arrière-plan des logiques nationales fortes, comme le rassemblement au second tour.
Ce sont donc des élus militants ET gestionnaires qu'il faudra élire. La question du bilan et du programme doit aussi s'imposer dans le débat sinon c'est laisser le champ libre à la droite pour ce scrutin et pour les suivants. Il ne faut pas non plus laisser le champ libre au PS, qui pourrait se prévaloir d'être la seule force de gauche à pouvoir répondre aux exigences d'une gestion des régions. C'est là aussi le danger produit par la loi électorale injuste et par une stratégie trop rigide et enfermante de "l'autre gauche".
@ Langue Rouge
Où as-tu lu que je décrive le capitalisme comme indépassable ?
Je n'abandonne aucun objectif. Je parle juste de "mouvement" vers une rupture avec le libéralisme ! Commençons par là.
C'est ce mouvement-là qu'il faut porter politiquement avec le Front de gauche.
Pour moi, le Front de Gauche inclut NECESSAIREMENT le NPA !
Donc le F de G a besoin de vous !
Et, si le PC ne déconne pas avec ses alliances avec le PS, le NPA y viendra.
Il n'aura pas le choix.
Quand au Congrès de Tours....! Bof....
Salutations révolutionnaires !
@ dorant
Tu trouves que les bilans de la gauche plurielle dans les régions sont plutôt satisfaisants.
Je serai beaucoup plus critique que toi. La gauche a bien souvent accompagné la derèglementation et la démantèlement des services publics, favorisé les concessions au privé (dans la même veine que la droite), à beaucoup fait pour des zones commerciales franches, à limiter le nombre de fonctionnaires (je reste gentil car je pourrais plus dur !), à régulièrement fait la politique de fermetures de lignes SNCF dans les schémas d'aménagement des transports (la SNCF est régionalisée), à casser la formation professionnelle en la réclamant comme en réclammant l'AFPA (facilement données par les gouvernements de droite), à mis des structures hors service public, à favoriser les intégrismes linguistiques locaux, finance et institue comme la droite les communautés de communes, les communautés d'agglomérations, les fusions de communes... etc... Donc le bilan est pour moi négatif et parfois la gauche plurielle a malheureusemet chercher à avoir encore plus d'attributions et de compétences sans avoir les ressources pour financer.
@ Kalamar31
Tu n'est pas des RG, j'espère. Sinon. Trop tard pour moi. (Je blague)
@Nipontchik
"Des combats comme ça ne s’oublient pas et montrent la voie de l’avenir qui vaut bien mieux que des alliances électorales éphémères "
Éphémères ? Pourries oui ! Si nous pouvions les éviter, oui, cela serait mieux.
Je n'oublie pas pour ma part qu'en son temps M.Chevènement avait démissionné lors de la première extermination des Irakiens. Comment l'oublier ? Bon, après hein, ce n'est plus ça... sa raideur antique, sa main tendue à la droite et maintenant à Bayrou...on ne peut pas dire que c'est très brillant.
N'oublions pas aussi qu'il a appelé à l'abstention aux dernières élections Européennes refusant de rejoindre le Front de Gauche et n'appelant pas à voter pour lui. Mais en ce qui concerne l'Irak et le refus de participer à une " ratonnade Occidentaliste " je m'en souviens. Un homme d'honneur. On peut pas en dire de Mitterrand qui avait accepté que les américains passent au dessus du pays pour aller bombarder les populations civiles d'Irak. Je n'oublie rien et je pense que je ne suis pas le seul.
En voila qu'elle est bonne l'idée au vu de la baisse de la TVA sur la restauration qui était initialement de 19,6 % et qui est passée depuis le mois de Juillet à 5,5 % (comme pour Mac Do)....Une bonne idée au vu du peu d'économie visible pour le client... Les personnels sont -ils d'ailleurs mieux payés ? Il faudrait vérifier, non ?
"Plutôt que de fiscaliser les indemnités journalières des accidents du travail (une proposition de l'UMP Jean-François Copé, ndlr), pourquoi ne pas supprimer les exonérations de charges qui ont été maintenues pour les cafetiers, hôteliers et restaurateurs qui nourrissent leur personnel ?", déclare ainsi le député. Selon lui, "cela rapporterait 150 millions d'euros à la Sécurité sociale, soit sensiblement la même chose que la taxation des indemnités journalières", ajoute-t-il. "
Ce député " proposant " est lui aussi UMP (!) - Qu'en pensez-vous ?
Bon après, c'est sûr qu'il faudrait penser, avant de s'en prendre aux restaurateurs, à taxer en priorité les grands groupes financiers...Comme Total avec ses bénéfices extravagants.
Le risque aussi c'est que le personnel ne se voit plus octroyer pitance sur le lieu de travail ou que les restaurateurs leur fasse payer leur repas.
En tous les cas cette information est intéressante sur un autre point. Tout cette propagande infecte sur les " fameux assistés " etc... où l'on voit que les Restaurateurs aussi sont de " sales assistés " (!) Si vous voyez où je veux en venir. On accable et on culpabilise les pauvres et autres exclus mais il est bon d'être au courant de toutes les aides que perçoivent tous les corps de métier. On arrêterait alors toute cette connerie et de jeter en pâture les uns contre les autres au bénéfices des hyper-millionnaires qui regardent se déchirer la piétaille pour quelques restes.
Mais c'est qu'en fait l'immondice est ailleurs : M.Copé veut s'attaquer aux accidentés du Travail, voilà la racine de l'abjecte !
Lien vers l'article :
http://tf1.lci.fr/infos/economie/consommation/0,,4820816,00-il-veut-supprimer-une-aide-de-150-millions-d-euros-.html
Lien vers la taxe Tobin :
" Taxe Tobin: contre les déficits, on n'a pas trouvé mieux" :
http://www.marianne2.fr/Taxe-Tobin-contre-les-deficits,-on-n-a-pas-trouve-mieux_a182281.html
Islande : « Si la dette ne peut pas être payée, elle ne le sera pas ! »
"L’Islande, petit pays sans armée de 320 000 habitants, vient d’annoncer qu’il conditionnerait le remboursement de sa dette à ses « capacités de paiement ». Si la récession perdure, l’Islande ne remboursera rien. Même s’il convient de nuancer la portée de cette décision, d’autant qu’il faudra vérifier qu’elle est effectivement appliquée, elle représente cependant une réelle opportunité dont les mouvements sociaux, du Nord et du Sud, devraient se saisir pour obliger leurs gouvernements à remettre enfin en cause le paiement inconditionnel de la dette publique. "
Article CDTM : Comité pour l'Annulation de la Dette du Tiers-Monde :
Islande : « Si la dette ne peut pas être payée, elle ne le sera pas! " par Olivier Bonfond : http://www.cadtm.org/Islande-Si-la-dette-ne-peut-pas
Article CDTM : Comité pour l'Annulation de la Dette du Tiers-Monde :
"Pourquoi est-il raisonnable d’être anticapitaliste" par Olivier Bonfond
http://www.cadtm.org/Pourquoi-est-il-raisonnable-d-etre
" Il faut dire que certains ont déjà réagi, tel l’analyste Stephen Booth, qui n’hésite pas à comparer Indect à ce que l’on connaît de 1984 d’Orwell, décidément souvent cité avec l’avancée d’Internet. Il estime que les " citoyens européens devraient se demander si l’Union ne ferait pas mieux de dépenser l’argent des taxes sur autre chose ".
"Le projet Indect a démarré en fait officiellement le 1er janvier 2009. Il a pour but la « détection automatique des menaces, des comportements anormaux ou de la violence », ce qui provoquera indubitablement des sueurs froides chez certains de nos lecteurs. Les supports surveillés seraient :
* Les sites Web
* Les serveurs de fichiers
* Les forums de discussions
* Les réseaux P2P
* Les ordinateurs individuels "
Indect : la surveillance automatique des réseaux en Europe :
http://www.pcinpact.com/actu/news/53215-indect-europe-surveillance-internet-cctv.htm
Ça ne fait pas la Une des journaux, mais ça le fera si le NON l'emporte demain : les irlandais votent demain ! Je croise les doigts.
Par ailleurs j'ai cru comprendre que l'opposition anglaise dit qu'elle fera un referendum si elle reprend le pouvoir au Royaume Unis.
@hervé
vote en Irlande
à voir les officiels se promener avec les urnes, on aurait dû envoyer des observateurs!
http://www.irishtimes.com/todayspaper/
@ Julie
Oui, étonnante photo ! Encore un coup des Iraniens !
"Front commun à l'extrême gauche?
Le chemin est encore long, mais une réunion tenue lundi soir a amorcé un rapprochement entre le NPA et le Front de gauche dans l'optique des élections régionales de 2010. "
http://www.lejdd.fr/Politique/Actualite/Front-commun-a-l-extreme-gauche-137949/
" Face à la possible constitution d'un bloc de centre-gauche MoDem-PS-Verts, les partis de la gauche radicale française tentent de s'unir pour les élections régionales de 2010 malgré leurs divisions."
http://www.lexpress.fr/actualites/2/la-gauche-radicale-tente-de-s-unir-pour-les-regionales_791030.html
HONDURAS :
"Le deuxième coup d’état hondurien est arrivé aujourd’hui parce que le premier avait échoué
Par Al Giordano spécialement pour The Narco News Bulletin
" Al Giordano publie cet article pour le webzine Narco News Bulletin, qui fait un suivi d’informations sur tout ce qui touche le narcotrafic en Amérique Latine. Dans son article Al Giordano décrit, depuis Tegucigalpa, l’ambience des nuits du lundi 28 au mardi 29 septembre, peu après la publication du Décret levant les garanties constitutionnelles du Honduras.
Il y parle de la manière dont les putschistes font taire les médias, dont ils manipulent jusqu’à leur propre police, de la manière dont les soutiens à Micheletti se détachent peu à peu de lui, s’improvisent médiateurs et tentent par là même de réduire leur faute. Il parle aussi du "Comité du Congrès (des États-Unis) pour l’appui du putsch" organisé par des républicains. Il cite également "La Gringa", une blogueuse américaine (?) ayant lancé un appel au meurtre contre Zelaya et contre l’ambassadeur US au Honduras.
Bref toutes les petites choses dont on entend peu parler depuis l’Europe... "
http://www.primitivi.org/spip.php?article48
La Terreur d'Etat a une fois de plus tenter d'éteindre la liberté d'expression au Honduras. Le dictateur R.Michelleti a donné l'ordre de faire la chasse aux journalistes et ne cessent d'enfermer les gens dans le stade de football de la capitale.
RadioGlobo résiste depuis les saccages de son entreprise par l'armée; Elle émet désormais sur le Net ! Longue vie aux résistants de Radio Globo :
http://www.radioglobohonduras.com/
@ Hold-up,
Je viens de lire les compte-rendus des rencontres entre les partis de gauche. Le silence du PCF est assourdissant et me conforte dans l'idée qu'il nous prépare le même coup qu'aux présidentielles. À l'époque, je trouvais que la LCR avait tort d'être soupçonneuse, l'Histoire lui a donné raison, finalement.
On assiste exactement au même scénario. À part le PCF, toutes les autres formations se sont prononcées pour des listes communes au premier tour des régionales, indépendantes du PS. J'ai le sentiment que personne n'ose demander au PCF de se positionner clairement.
Si la question n'est pas réglée dès maintenant, c'est foutu, le PCF retournera dans l'orbite du PS.
@ Gilbert
Écoute, bon je pense comme toi, mais la situation est tout de même nouvelle, non ? Le réveil des Citoyens, l'actualité Allemande etc...Je n'oublie pas non plus que le concept de " Front de Gauche " a été inventé par le PC. Il a réussit pour les Européennes, donc... wait and see.
Et puis à vrai dire je ne comprends pas tout. Ces textes à la virgule prêt tandis que Sarkozy détruit le pays à coup de bombes H, j'avoue que je ne suis pas compétent sur ce genre de performances en coulisses au sein des organisations politiques. Je ne comprends pas et cela me fatigue. Je ne suis pas demandeur pour comprendre. Oui, C'est sans doute une faute de ma part.
Alors quoi ? Que risquons-nous à faire confiance encore au PC ? Franchement ne sommes-nous pas blindés ? A vrai dire je crois que les militants ne vont pas laisser passer pareille aubaine - Ils ont tout à gagner à ce que cela ne capote pas. Et ils ont par contre cette fois-ci tout à perdre s'ils nous font le coup du PS au premier tour. Allez restons positifs !
Une alliance PG+ NPA et + si affinité, de toute façon cela serait déjà pas mal comme défi, si jamais le PC nous lâchait. Il ne nous lâchera pas, les militants ne l'accepteront pas. En plus je ne vois pas le problème de nous réunir au premier tour ensemble (sans le PS) et de voter au second tour pour le premier arrivé (sans faire de plus ample polémique). Où est le problème bordel ? A part bien sûr la saloperie Umpiste du scrutin régional et leur sale découpage politicien de m**** (vous parlez d'une " démocratie " !) C'est sans doute là au fond que le bât blesse. Conclusion : Le PC est véritablement à la croisé du chemin. Nous aussi.
Honduras -
"Honduras : évolution de la situation, histoire de lobby et le plan B des entrepreneurs putschistes "
http://www.primitivi.org/spip.php?article47
Michiletti a dit qu'il n'avait pas été consulté sur l'ultimatum de 10 jours donné à l'ambassade du Brésil avant qu'elle perde son statut diplomatique et a reculé. Comme quoi la pression internationale, ça paie. Cette pression continue pour qu'il retire le décret qui enlève toutes les libertés démocratiques. Il semble dire qu'il sera retiré mais en attendant il continue à entrer en vigueur (interdiction des 2 chaînes pro Zelaya) et la répression à s'exercer...
@ Gilbert
J'était content, je venais de trouver un article qui allait dans le sens de mon message N° 78. Cela concerne la Ville de Lyon pour les Régionales 2010.
La première partie de l'article allait tout à fait dans le sens d'une alliance élargie et solennelle de " l'Autre Gauche" et celle-ci était sans ambiguïté au vu des déclarations de la part du PC.
Puis je lis la seconde partie de l'article, et là je commence à ne plus rien comprendre. Les propos ont l'air de dire le contraire de la première partie et sont à l'inverse de la déclaration solennelle. Je me perds.
La conclusion est franchement comique. Je me pince pour comprendre quoi que ce soit à cet article. Soit le journaliste est une pipe soit il a parfaitement fait son boulot et la réalité est franchement incompréhensible. Dire trois choses différentes et envisager trois stratégies en même temps, toutes plus contradictoires les unes que les autres et des plus antinomiques... Chapeau ! Il faut le faire. Trois en un ! Et vogue la galère...
Dis-moi Gilbert si tu comprends quelque chose à cet article :
Régionales 2010 : Les communistes lancent un ultimatum à la gauche
http://www.lyoncapitale.fr/lyoncapitale/journal/univers/Politique/Regionales-2010/Les-communistes-lancent-un-ultimatum-a-la-gauche
Sondage :
Si les élections Régionales étaient aujourd'hui pour qui voteriez-vous ?
Front de Gauche : PG + PC+ GU... = 8 %
NPA = 5 %
Il serait bon de nous rassembler je crois, on dépasserait alors sans doute les 13 % par la dynamique d'ensemble et la volonté populaire déterminée à relever la tête.
Le sondage montre que 25 % de personnes n'ont encore aucune idée pour qui elles voteraient. A nous de les convaincre.
Sachant que le PS serait toujours selon le sondage en question à 19% et qu'
Europe Ecologie serait à 16 %, nous apparaitrions cette fois-ci véritablement comme une force politique solide et constituée : " l'Autre Gauche ".
Mais bon, j'ai compris les choses sont plus compliquées. Nous ne savons pas pourquoi, mais bon...
Réfléchissons- y bien : Le PS et Europe Ecologie partent chacun de leur côté, c'est donc à " NOUS " dès lors de nous rassembler et de constituer le noyau dur de la future force progressiste en France.
Le PC devrait vraiment réfléchir. Le taux de participation à la petite sauterie PS en vue des primaires avant bourrages des urnes final, n'a pas attiré grand monde.Le taux de participation fut médiocre, à peine 50 %. Le PS est-il encore le bon cavalier pour le PC ? Pas si sûr.
http://www.lefigaro.fr/politique/2009/10/02/01002-20091002ARTFIG00004-l-ump-loin-devant-au-premier-tour-les-verts-talonnent-le-ps-.php
@ Hold-Up (78)
Quand tu dis : "Que risquons-nous à faire confiance encore au PC ? Franchement ne sommes-nous pas blindés ? A vrai dire je crois que les militants ne vont pas laisser passer pareille aubaine - Ils ont tout à gagner à ce que cela ne capote pas. Et ils ont par contre cette fois-ci tout à perdre s’ils nous font le coup du PS au premier tour".
Et bien tu vois, c'est exactement ce que je disais à la Présidentielle, tellement ça me semblait évident qu'à terme le PCF avait tout à gagner à se montrer unitaire. J'ai eu tout faux et je ne vois pas pourquoi ce serait différent cette fois-ci.
Le PCF est tellement aux abois qu'il ne peut même pas se projeter à moyen terme. Il ne peut raisonner qu'à très court terme sur le mode : sauvons les élus qui nous restent. C'est affligeant, c'est crétin, mais c'est ainsi. Il faut en prendre son parti. Je ne vois pas pourquoi les militants de base se révolteraient. Au contraire, les opposants à la ligne sectaire sont partis, il reste donc majoritairement les partisans de la ligne de la fille cachée de Georges Marchais (Marie-Georges).
@ Hold-Up (81)
Je ne vois pas de confusion dans l'article de lyoncapitale. Les communistes sont prêts à une alliance de toute la gauche au premier tour, PS et Verts compris. Quand ils disent qu'ils ne veulent pas de l'arc en ciel, ça veut dire qu'ils ne veulent pas du MODEM dans cette alliance. Dans leur logique, s'il y a le MODEM, alors ils se rabattrons sur une alliance Front de gauche ou iront tout seuls au 1er tour.
Par contre, et c'est là qu'on voit qu'il n'y a que les plaçous qui les intéressent, ils n'écartent pas de fusionner au deuxième tour avec le PS, même s'il est allié avec le MODEM.
C'est pitoyable. Mais ce qui me désole le plus, c'est ce refus, dans les rangs des partenaires du Front de gauche, de voir ce qui se prépare.
Il faut arrêter de raisonner en disant : tant pis si le PCF se barre, il restera le PG et le NPA plus GU, etc. La question du timing est primordiale. Si le PCF fait lanterner tout le monde pendant des mois, ça va introduire un ferment de divisions entre nous.
On a tout à gagner à poser ET À RÉGLER les problèmes dès maintenant, sinon tout va voler en éclat comme lors de la Présidentielle, où chacun a fait un score minable alors qu'il aurait pu y avoir une dynamique formidable.
Je partage les craintes de beaucoup d'entre vous quant au comportement du PC pour les scrutins à venir. Nous ne sommes pas les seuls à s'interroger.
MGB va devoir positionner son parti, et vite. Nous serons bientôt à la fin de l'année… les atermoiements doivent avoir des limites. Sarko 2, non merci !
Aparté concernant Molex : c'est à hurler de rage !
Pour ceux qui sont intéressés par ce qui se fait concrètement sur le terrain et le bilan des régions (Marc Malesherbes par ex), vous pouvez vous faire une idée en allant voir sur les sites des régions, celui de ma région, midi pyrénées est trés bien fait.
Quant à ceux qui reviennent sur la présidentielle tout en se défendant de se complaire dans la division, encore une fois, nous n'avons pas la même vision des choses décidément . Les militants PCF n'étant souvent là que pour coller les affiches, il est bien entendu,que bien que majoritaires dans les comités antilibéraux, ils devaient par bonté et compréhension voter pour la candidature Bové...dont je préfère ne pas dire tout ce que je pense et par qui je suis bien contente de ne pas avoir été représentée.
Voyez vous, ce qui me gène ici, c'est que les militants communistes et leur dirigeants seraient par essence "douteux" dès qu'ils vous contredisent ou pensent différemment, ce serait toujours par trahison, pour sauvegarder leurs élus et vous tournez en rond sans chercher à débattre sur le fond (sauf quelques uns dont LR avec qui je suis pourtant parfois en désaccord).
J'ai l'impression finalement que l'on passe ici son temps à essayer de déceler le moindre signe de traitrise du PCF, c'est le passe temps favori de quelques uns pendant que la droite nous écrase, et que d'autres militants réfléchissent sérieusement au projet ou entrent dans la bataille de la défense du service public de la poste...
@HU67: Chevènement peut mettre en avant 3 démissions à des moments et sur des questions clés:
-la "rigueur" en 1983 (à l'époque on employait pas encore les néologismes ultra- ou néolibéral...)
-la guerre du Golfe (vraie entrée dans le XXIème siècle barbare et "chococivilisationnel" qui ne date pas du 9/11)
-le bradage de la République et de la Corse en 2000 (sujet qui va rebondir avec la réforme territoriale de Sarko)
il a aussi compris -dès 1993- que l'avenir du PS était cuit...ce qui pour d'autres a été 1 révélation avec une longueur de retard
Evidemment ce que prépare le MRC actuellement c'est 1 musée du républicanisme dont il espère que les libéraux voudront bien le subventionner. Bayrou passe encore mais la danse du ventre devant Duflot et Cohn Bendit...
Tout ça ne devarit guère avoir d'avenir (ni même de présent).
Le théoricien du populisme argentin le 17/10 à la Cité Universi aire
Samedi 17 octobre
CONFERENCE
10h30
Cycle de conférences Bicentenaire
Inauguration
« L’Argentine face au Bicentenaire :
Hégémonie et Discours »
Avec Ernesto Laclau et Chantal Mouffe.
Coordination: Lucrecia Escudero
Organise : Programme du Bicentenaire de l’Argentine en France - N.O.D.A.L - Maison de l’Argentine
Entrée libre."
Quel sort méritent les briseurs de grève?
"Transports de Lyon : reprise lundi
AFP
02/10/2009 | Mise à jour : 09:07 | Commentaires 2 | Ajouter à ma sélection
Les salariés des Transports en commun lyonnais (TCL) ont décidé vendredi matin en assemblée générale de reprendre le travail lundi 5 octobre, mettant fin à leur mouvement de grève entamé le 24 septembre, a constaté un journaliste de l'AFP."
marj je partage votre sentiment concernant l'anticommunisme ambiant et insidieux.
Immanquablement quand je ressens cette phobie rampante il me revient à l'esprit cette phrase extraite d'un écrit du juif MARTIN NIEMÖLLER(1)
...............« Quand ils sont venus chercher les communistes, je n’ai pas protesté parce que je ne suis pas communiste."...............
Cet écrit se terminait par:
.................Et lorsqu’ils sont venus me chercher, il n’y avait plus personne pour protester. »..........................
Certes nous ne sommes pas dans le même contexte et je vais en faire hurler plus d'un.
Il s'agit aujourd'hui de lutter contre le capitalisme. Et la phrase se transforme en: "Quant ils ont dénigré les communistes je n'ai pas protesté parce que je ne suis pas communiste"
Réfléchissons, les communistes sont incontournables dans ce combat contre les puissances de l'argent.
(1)MARTIN NIEMÖLLER, DACHAU arrêté en 1937 et envoyé au camp de concentration de Sachsenhausen. Il fut ensuite transféré en 1941 au camp de concentration de Dachau. Libéré du camp par la chute du régime nazi, en 1945.
@Toto
Je crois bien que beaucoup ont bien conscience que "les communistes sont incontournables dans ce combat contre les puissances de l’argent." Mais ceci se traduit par des sentiments contradictoires : on regrette à la fois la faiblesse du PCF tout en la souhaitant...
Beaucoup ne comprennent pas que c'est un parti fait d'humains (comme tous d'ailleurs) qui n'est ni à déifier comme cela a été et on voit ou ça a mené...ni à soupçonner en permanence. Comme tout parti, il est traversé de doutes et de débats et n'est pas composé d'un corps qui pense et agit en permanence de la même façon.
Ce que je regrette c'est que l'on mette en doute systématiquement la bonne volonté des militants, sympathisants et dirigeants. Personnellement, je n'ai pas de réponse tranchée sur les élections et les alliances à venir, j'essaie sincèrement de comprendre et de me positionner sur le fond en prenant en compte les arguments des uns et des autres.
Je ne suis pas d'accord avec LR mais je pense qu'il est sincère comme beaucoup d'autres ici dans sa vision des choses. Je sais qu'il poursuit le même objectif que moi même si la stratégie est différente. Pour finir, je dirais que mon ennemi premier c'est la droite et le capitalisme et ça je ne le perd pas de vue, jamais.
@Hold up
Non pas ça !
Vous n'allez pas nous refaire le coups des sondages à 6 mois des élections.
Je suppose que dans la même veine le PG a l'intention de commander un sondage pour montrer que l'unité rapporte pour après se déchainer contre les sondages s'ils lui sont défavorables ?
Faut savoir !
Tiens, ce matin dans le Parisien, le sondage donne le NPA et le FdG a 6% tous les 2 mais ce serait absurde d'en déduire quoi que ce soit alors que la plupart des électeurs ne se sont pas encore vraiment intéressés à ces élections.
Concentrons nous sur la discussion de fond, discutons du programme, de la stratégie, mais de grâce, pas de sondages. Laissons ça aux pros du marketing politique !
Faire de la politique autrement c'est aussi arrêter de remplacer les idées par les sondages.
"Voyez vous, ce qui me gène ici, c’est que les militants communistes et leur dirigeants seraient par essence “douteux” dès qu’ils vous contredisent ou pensent différemment, ce serait toujours par trahison, pour sauvegarder leurs élus et vous tournez en rond sans chercher à débattre sur le fond (sauf quelques uns dont LR avec qui je suis pourtant parfois en désaccord).
J’ai l’impression finalement que l’on passe ici son temps à essayer de déceler le moindre signe de traitrise du PCF, c’est le passe temps favori de quelques uns pendant que la droite nous écrase, et que d’autres militants réfléchissent sérieusement au projet ou entrent dans la bataille de la défense du service public de la poste"
Mon propos n'est pas de dénigrer tel ou tel parti ; je parle d'élus PC que j'ai pu voir à l'œuvre pendant un mandat de 7 ans, prêts à tout et n'importe quoi pour conserver ou récupérer un siège, y compris à se fourvoyer dans des associations qui allaient à l'encontre de l'intérêt général, instrumentalisées de plus par la droite locale !
Le PC est un centre de gravité important à gauche, ce n'est pas dénigrer que de constater sa perte de poids électoral. Pourquoi, avez-vous une réponse ? Ce n'est pas dénigrer que de constater que des ministres PC dans des gouvernements PS ont aussi accepté sans démissionner des coups portés (déjà) aux services publics et des aides au patronat sans "retour" sur l'emploi. Cela ne veut pas dire que le PC et ses militants ne sont pas dignes de confiance et porteurs eux aussi de projets intéressants. Mais comme au PS et dans tous les partis, il y a parfois du "ménage" à faire. C'est tout.
Pour la Poste, je souscris, mais c'est un baroud d'honneur : l'AGCS a depuis longtemps scellé le sort de nombres de nos services publics.
Juste un détail : c'est ATTAC qui a "sorti" l'affaire AGCS, pas un parti politique, quel qu'il soit.
@ marj (90)
Il ne me semble pas qu'il règne un climat anticommuniste dans ce forum.
Nous avons été simplement choqués par le changement d'orientation de Buffet après les européennes. Il n'est pas question, dans la méfiance que certains manifestent à l'égard du comportement du PC, d'un anticommunisme viscéral. Ne pas confondre les idéaux communistes avec le comportement de chefs éphémères. Nous ne confondons pas antisémitisme et antisionisme. Personnellement, j'ai été inscrite plusieurs années au PC. L'orientation de Hue m'a rebutée (par exemple la suppression de la faucille et du marteau). Tout le problème est là : rester fidèle à Marx et à Lénine.
En complément et pour clore en ce qui me concerne le sujet :
http://reveilcommuniste.over-blog.fr/pages/3_Faire_vivre_et_renforcer_le_PCF_declaration_de_Malakoff_21_mars_2009-1226159.html
@marj
hors sujet mais important:
vu ton implantation région toulousaine, je me permets de te solliciter pour passer à ton réseau l'info :
http://www.everyoneweb.fr/LaMenude/
loto de soutien ce soir
@Sylvie
Je ne m'adressais pas à vous particulièrement...
Par contre, je partage ce que vous dites sur certains élus mais ceci vaudrait certainement pour le PG s'il avait des milliers d'élus, ceci pose la question du fonctionnement de la démocratie dans son ensemble et de l'engagement des citoyens et le contrôle qu'ils exercent.
La perte d'influence du PCF m'interroge biensûr et m'inquiète mais je n'ai pas de réponse simpliste, dans la mesure ou cette descente, comme je l'ai fait remarquer remonte à loin. Je pense qu'elle est liée à la fois à des erreurs du PCF mais pas seulement, à l'effondrement des pays de l'Est sans doute mais aussi à la déferlante libérale mondiale qui a fait reculer les valeurs et les réponse collectives.
@puldchérie
Je ne vais pas répondre à chacun individuellement, j'écris juste ce que je ressens et apparemment je ne suis pas la seule à le ressentir.
Et puis excuses moi mais je ne comprend pas le parallèle avec antisioniste/antisémite.
Je pense juste que certains ont des comptes personnels à régler avec le PCF (ou le PS) car certainement beaucoup de militants PG sont d'anciens coco déçus (ou d'anciens socialistes), ce que je peux comprendre, mais il ne faudrait pas que ce "biais" les mettent dans une posture de réaction épidermique qui mettrait parfois de côté l'essentiel c'est à dire le bien collectif.
n'y a-t-il personne pour demander au PCF, si oui ou non, il fera des alliances avec
le PS au 1er tour?
Ne peut-on demander au PCF s'il est prêt à sacrifier quelques sièges, tributaires d'une alliance renégate avec le PS, pour affirmer son indépendance du PS et sa loyauté vis à vis du Front de Gauche?
@toto p 89
juste pour rappel: le pasteur Martin Niemöller n'était pas juif, mais s'est détourné du régime nazi quand les poursuites antisémites, antéglises, anticommunistes ont commencé.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Martin_Niem%C3%B6ller#cite_note-1
Merci Pulchérie D de comprendre que je n'ai rien, mais absolument rien d'anticommuniste, bien au contraire. Mais certains ne veulent pas retenir les leçons d'une histoire pourtant proche et se comportent tout de suite comme une citadelle assiégée dès lors qu'on met le nez dans leur caca des dirigeants ou des élus qui trahissent leurs mandants.
Et @ Marj,
le problème n'était pas Bové. J'ai bien vu ce qu'il est devenu et je le regrette (et pourtant c'est un ami, sur le plan personnel). Le problème, c'est d'avoir renoncé au candidat unitaire pour que Marie-Georges Buffet puisse se présenter. Pour ma part j'aurais bien vu comme candidat unitaire quelqu'un de pas connu, comme Yves Salesse, parce que justement, ce qui pouvait unifier, mobiliser tout le monde, c'est l'idée même du candidat unitaire, quel qu'il soit. Salesse n'aurait pas tardé à être connu parce que tout le monde aurait roulé pour lui sans arrière pensée et parce qu'il est plutôt brillant pour défendre des idées.
Et quand tu dis "on réduit les militants PCF au rôle de colleurs d'affiche", tu me rappelles ce que j'entendais lors de la réunion où il fallait voter pour choisir le candidat. "On est dans une salle prêtée par le PCF, ne l'oubliez pas". Ce à quoi il fut répondu. "T'inquiète pas, on va se cotiser, on va tous participer". C'est toujours le même argument fallacieux : "on colle les affiches, on fournit les locaux". Comme si les autres se les roulaient.
Comme je l'ai dit plus haut, à l'époque je ne croyais pas que le PCF romprait l'unité parce que c'était son intérêt à terme. C'est bien la preuve que je ne suis pas anti-communiste puisque je me souciais de son intérêt.
On a vu, avec le score minable de Buffet, que j'avais raison. C'était plutôt de bon conseil d'essayer d'éviter ça a un parti qui a été le premier de France.
Marj, tu te vantes comme une gamine de m'avoir cloué le bec (à la fin du forum précédent). alors que tu n'as même pas une explication sur les raisons qui ont conduit à l'effondrement du PCF (ce dont je ne me réjouis aucunement) et que tu as été infoutue de répondre à la moindre question posée. Mais quel âge as-tu pour jouer à ces gamineries ?
Ce qui se passe en ce moment, c'est sérieux, tu sais.