Comment faire une note brève sur ce blog quand tant d’évènements sollicitent ma participation, excitent mon intérêt, bouleversent mon esprit. Ici, je vais parler d’une visite chez les Molex, à Villemur sur Tarn, dans la Haute Garonne. Puis des progrès remarquable accomplis vers le rassemblement de l’autre gauche en France au cours des dix derniers jours. Et de ses résultats en Allemagne et au Portugal. Tout se tient. Je voudrais bien faire passer dans l’ambiance morose de ce moment triste de l’histoire de notre pays un peu de l’optimisme que suggèrent les lumières qui s’allument sur notre ligne d’horizon.
MISE SOUS SEQUESTRE
Vendredi dernier j’étais à Villemur sur Tarn, dans la Haute Garonne, avec les salariés de Molex. Je suis arrivé dans l'après midi. On avait rendez vous avec les camarades de la CGT sur la place a côté de la mairie. Une de ces rencontres dont on ne sort pas indemne. Un adjoint socialiste de la municipalité s'est joint aà nous. Moi j'étais accompagné par Guilhem Series, conseiller régional PG et Jean-Christophe Selin autre élu PG à la ville de Toulouse. Eux deux sont les dirigeants départementaux du Parti dans l'Aveyron et la Haute Garonne. C'était un moment simple et très fort. Ceux de Molex m'ont raconté la fin de cette phase aigue de la lutte. Même si la lutte n'est pas finie, puisque, eux, continuent à revendiquer et à se battre. Les Molex je les avais rencontré pendant la manifestation à Toulouse, le 29 janvier. Le jour de la première très grande mobilisation interpro. Vous vous souvenez? Ils étaient déguisés en gaulois. mais ce n'était déjà pas la joie. Cette fois ci, le soir, après notre rencontre,
il y avait une « fête musicale » de solidarité. Ca se passait à côté de l’usine occupée par quatre vingt miliciens payés par le patron américain pour protéger le site contre les ouvriers qui l’ont pourtant fait vivre toute leur vie. J’ai fini la journée cassé en deux de rage contre les patrons voyous et de honte pour mon pays qui est gouverné par des gens qui encouragent ces méthodes. J’ai proposé lors de ma rencontre avec les représentants de la CGT Molex que l’Etat mette sous séquestre l’usine de Villemur. Cette mesure serait justifiée par le trouble à l’ordre public créé par les violations successives de la loi et du code du travail par la firme américaine Molex, comme l’ont constaté les tribunaux à plusieurs reprises. Entrave au comité d’entreprise, défaut d’information des salariés, non respect des procédures de licenciements, non paiement d’une partie des salaires, tentative de lock-out, tout a été fait aux ouvriers de Molex. Face à de tels agissements, la mise sous séquestre constitue un instrument d’intérêt général. Pourquoi l’Etat s’en priverait-il s’il est bien au service des citoyens et de l’état de droit ? A la Libération, l’Etat n’a-t-il pas mis sous séquestre l’entreprise Renault avant qu’elle soit nationalisée ? Le motif en était alors l’enrichissement avec l’ennemi et le détournement du travail et des produits du pays au profit d’une puissance étrangère. Le pillage des brevets, des machines et des carnets de clientèle de l’usine Molex, les violations répétées de la loi sanctionnées en vain par nos tribunaux, constituent un cas qui peut être assimilé à cette situation. Cette mise sous séquestre permettrait d’empêcher la vente pour un euro l’usine à un fonds américain, qui reçoit en plus 6 millions d’euros de l’Etat pour achever la liquidation de l’entreprise. Surtout, elle permettrait d’obliger la tenue d’une table ronde entre le gouvernement, les syndicats et les entreprises automobiles qui utilisent les produits de Molex. A ceux qui me trouvent un peu trop virulent, je veux raconter,
ce cas d’école qu’est la situation de Molex.
UNE TRES BONNE AFFAIRE
L’usine de connectique de Villemur sur Tarn dans la Haute Garonne, existe depuis 1932. Elle a d’abord été rachetée en 2000 par la SNECMA. Celle-ci n’était vraiment intéressée que par la partie connectique aéronautique. Dès 2004, la SNECMA, qui s’appelle aujourd’hui groupe SAFRAN, décide donc de se débarrasser du secteur connectique automobile qu’elle vend au groupe Molex. Le groupe Molex est un géant américain de la connectique et de l’électronique. Il emploie plus de 30 000 personnes dans le monde. Il dégage près de 3 milliards de dollars de chiffres d’affaires annuel. A l’époque, l’usine de Villemur réalise 65 millions d’euros de chiffre d’affaires. Pour Molex, le rachat de l’usine de Villemur était le moyen d’entrer sur le marché européen et notamment d’accéder aux gros clients automobiles français, PSA et Renault, gros consommateurs d’électronique connectique. 48 % de la production faite à Villemur sur Tarn était vendue à PSA et 20 % à Renault. Le rachat de l’usine de Villemur a été une réussite pour Molex qui est devenu le deuxième plus gros fournisseur de PSA. La réussite est également financière puisque l’usine de Villemur est très largement rentable. Elle a dégagé 1,2 millions d’euros de bénéfices en 2008. Et près d’un demi million encore au premier trimestre 2009 pour un chiffre d’affaires d’environ 40 millions d’euros. Il faut savoir que depuis fin 2006 et jusqu'en février 2009, l'usine de Villemur a généré le plus fort taux de résultats parmi l'ensemble des sites de la division auto de Molex. Molex a donc réalisé une excellente affaire en achetant l’usine de Villemur. Une excellente affaire même. Les syndicalistes considèrent que la SNECMA aurait vendu l’entreprise pour la moitié de sa valeur. Première question : pourquoi le prix de vente a-t-il été aussi favorable à l’acheteur ?
VIEILLES ACCOINTANCES ?
Et voici la deuxième question. Pour réaliser cette vente à Molex, la SNECMA était assistée à l’époque par un cabinet d’avocats d’affaires. Il s’agit du cabinet Baker et McKenzie. Ou est le rapport avec la situation aujourd’hui ? Je ne sais pas s’il y en a un. Je note seulement que ce cabinet était alors présidé au niveau mondial par Christine Lagarde. Madame Lagarde est aujourd’hui ministre des finances, en charge du dossier. Je note aussi que le ministre chargé de l’industrie à l’époque était monsieur François Fillon. Aujourd’hui il est le Premier Ministre. De ces deux coïncidences je retiens que ces deux personnages, clef aujourd’hui dans le dénouement de l’affaire, sont les même que ceux qui l’ont mise en place il y a cinq ans. Je note qu’ils étaient alors situés des deux côtés de la barrière. Je signale ces faits pour que chacun les aient à l’esprit quand je vais évoquer l’incroyable mansuétude des pouvoirs publics face aux violations et combines de Molex. De vieilles accointances ?
UNE ASPHIXIE PLANIFIEE
En octobre 2008, le groupe Molex annonce par surprise sa décision de fermer l’usine pour juin 2009 et de licencier les 283 employés. Il est ouvertement dit qu’il s’agit de délocaliser la production aux USA et en Chine. Argument invoqué : la crise de l’automobile. Facile. Dans les faits, la délocalisation est aussi aberrante sur le plan économique qu’écologique. Car Molex continuera de fournir PSA et Renault ! Les pièces devront donc faire des dizaines de milliers de kilomètres pour être livrées ! La crise est de toute façon un pur prétexte. L’usine ne manquait pas de commandes. D’ailleurs, les salariés ont aussi découvert, grâce à une fuite chez PSA, que Molex avait prévu depuis plusieurs mois de délocaliser aux USA indépendamment de toute considération de conjoncture. La preuve est faite aussi que, dans le dos des salariés, Molex avait commencé à détourner une partie des commandes vers les usines américaines. L’asphyxie progressive de l’usine de Villemur était donc planifiée. En toute hypothèse le groupe Molex ne se porte pas si mal. N’a-t-il pas décidé d’augmenter de 33 % en 2009 les dividendes versés aux actionnaires. Ce sont donc 100 millions de dollars qui ont été distribué, en pleine crise, contre 75 millions l’an dernier.
ILS SE CROIENT DANS UNE REPUBLIQUE BANANIERE. ONT-ILS TORT ?
Jusque là, c’est la chronique ordinaire de la lutte de classe qui, comme chacun le sait, n’existe pas. Des patrons américains achètent une entreprise française pour prendre sa clientèle, ses brevets et ses parts de marché. Elle prend l’argent public et les bénéfices. Puis elle pille le site et délocalise. Banal. Mais Molex a fait plus violent. Le groupe a multiplié les violations du droit du travail pour liquider l’usine à tout prix et au plus vite. Entre novembre et juin 2009, deux plans sociaux successifs ont ainsi été annulés par la justice pour entrave au comité d’entreprise et défaut d’information. Molex refusait en effet de fournir la moindre donnée économique pour justifier la fermeture. Les yankees prétendent que la loi française ne s’applique pas à eux. Ils arguaient donc de la législation américaine. Bref du Bolkestein comme s’il en pleuvait. En août dernier, Molex a aussi tenté de fermer par la force l’usine, suite à la grève engagée en juillet par les salariés. Le lock out est interdit en France. Ce qui lui a valu sa troisième condamnation par la justice. L’américain s’en fiche. Son projet c’est de partir vite, les poches pleines. Et surtout sans discussion pour éviter de parler de repreneur. Pas question d’installer un concurrent. Pourquoi se gênerait-il ? Depuis le début le pouvoir politique en France est d’une docilité de caniche. En dépit des condamnations en justice. En dépit du rôle qu’auraient pu jouer PSA et Renault en tant qu’entreprises bénéficiaires du plan de soutien à l’automobile. Le gouvernement a laissé faire l’ami américain comme s’il était chez lui.
LE GOUVERNEMENT TOMBE ENCORE PLUS BAS
En fin de parcours, après des mois de lutte ouvrière, la honte va à son terme. Le gouvernement fait des mouvements de menton. Et il autorise un scandale encore plus grand si c’est possible. Il décide de livrer l’usine de Villemur à un fonds d’investissement américain, HIG, spécialisé dans le capital risque. On se demande où est le risque. Car pour ce fond c’est plutôt le jackpot. Voyez cela : pour un euro symbolique, il récupère une entreprise bénéficiaire. Un euro ! Et il empoche aussi cinq millions d’euros de Molex qui reçoit l’autorisation de reconvertir de cette façon toutes les amendes qu’il doit ainsi que les sommes qu’il devrait débourser au nom de la ré-industrialisation du site. Et là-dessus l’Etat ajoute encore six millions et demi d’euros d’avances. Total onze millions et demi d’euros comme prime de risque ! Et quoi en contrepartie ? A peine 20 salariés sur 283 repris ! Et une vague promesse d’en reprendre 75 d’ici un an. Et pas le moindre engagement de maintien durable de l’activité. Le seul engagement économique de Molex est d’acheter pour 2,5 millions d’euros de produits à l’usine pendant 2 ans. C'est-à-dire 20 fois moins que sa capacité de production actuelle. Car Molex a obtenu que ne soit conservé sur le site que les chaînes de fabrication des produits nommé « en fin de vie » c'est-à-dire qui ne seront plus commercialisables dans un délai de deux ans. Tout le reste est parti ! Cinquante deux semi-remorques sont venues, deux par deux, encadrées de motards et des miliciens de Molex pour vider le stock et les outillages des machines. Le gouvernement a couvert le chantage organisé par Molex que ce plan de reprise soit approuvé par les salariés, en les menaçant de non paiement des salaires d’août et septembre. Les travailleurs sont donc tombés à genoux sous les coups. La nuit du vote, la sirène d’alarme a sonné interminablement signalant la fin du conflit et l’amère défaite. Dès lors l’humiliation n’a plus eu de fin. Les vingt recrutés sont des jaunes. Et pour couronner le tout, le négociateur de Molex s’est à nouveau rendu coupable de délit d’entrave le 15 septembre. Il a déployé ses vigiles dans la préfecture pour empêcher les avocats des élus du personnel d’accéder à la salle de la préfecture où se négociait l’ultime plan social. Alors que Molex était assisté de son côté par ses propres avocats. Le tout sous l’œil bienveillant du préfet qui n’a rien trouvé de mieux à faire que de prévoir une salle où le syndicat pourrait consulter ses conseils. Bref, un complice de plus au délit d’entrave. A Villemur sur Tarn, l’Etat n’est plus dans l’Etat, la France n’est plus un Etat de droit, la loi ne s’applique pas. Molex est roi. Son patron commande, entouré de ses gardes du corps qui déploient comme des crétins qu’ils sont, pour un oui pour un non, leur bouclier en kevlar. Sa milice occupe l’usine. Il va et vient dans une voiture aux vitres tintées entouré de deux véhicules de protection ! Un cinéma ridicule destiné à impressionner comme le fait toujours une puissance occupante.
SOIREE ELECTORALE
Ambiance euphorique. Les résultats électoraux en Allemagne et au Portugal, montrent une sortie au tunnel de l’autre gauche. (Bien sur la victoire du programme de droite dans les deux cas, même dans les guenilles social libérale interdit de danser sur les tables. Mais nous savons bien que ce genre de défaite est inéluctable avec le genre de gauche dominante que nous avons partout en Europe. Ce qui est nouveau c’est précisément qu’on ne sorte pas d’une élection non seulement battus et humiliés mais sans aucun point d’appui, comme ce fut le cas en Italie. Donc on pavoise quand même. Surtout si l’on prend la
mesure exacte de l’évènement. L’Allemagne est la troisième puissance économique du monde et la première sur le vieux continent. Elle y est aussi la première en population. L’impact de l’évènement n’est donc nullement allemand. Il retentit sur toute la scène de la gauche dans le monde. Quoique fassent les maquilleurs de presse, partout dans le monde, ceux qui savent à quoi s’en tenir dans les formations de gauche en crise, entendent le signal. Depuis le résultat aussi, ici même en France les contacts des socialistes mal à l’aise et des militants en retrait d’action politique reprennent avec les dirigeants du parti de gauche.
LA RUINE DES ENDORMEURS
D’autant que dans ces deux pays existe aussi, dans les partis socialistes, la variété des « endormeurs » de gauche dont nous sommes richement dotés en France. En Allemagne, la gauche du SPD aussi a beaucoup joué du violon contre le « sectarisme d’Oskar », ses «exclusives» contre le SPD. Ils lui ont beaucoup retourné ses « discours du passé sur la nécessité du rassemblement », ils ont bien soupiré, navrés, devant ses fréquentations gauchistes et son alliance avec les « amis des anciens gardiens du mur de Berlin ». Ils ont aussi écrit et couiné partout qu’il ne faisait ça que pour « faire parler de lui » ou bien « régler des comptes avec sa génération ». Et bien sur, tous ont trépigné, surtout ceux qui avaient été ses commensaux au SPD, lorgnant sur leurs investitures, que c’est au « SPD que ça se passe ». Ils avaient pour eux le nombre, les moyens, le sérieux des faces de pierre qui les dirige. Et voici le résultat. Et chacun est devant sa conscience : quel espoir resterait il après la victoire de la droite et la course de la social démocratie vers le néant après ce scrutin, si Oscar n’avait pas fait tout ce qu’il a fait ? Que resterait-il ? Nous, nous avons dorénavant en main un outil de combat trempé dans le feu du suffrage universel. Dans le monde entier des militants anonymes relèvent la tête ! Ce résultat oblige aussi les lourds caciques du SPD à faire fonctionner leurs petites cervelles étroites. C’est parce qu’il y a le résultat de Die Linke que le SPD se pose la question de l’alliance à gauche de nouveau et de la reprise des mots d’ordre de la gauche. Et les autres ? Les endormeurs de la « gôche » du parti ? Que leur reste-t-il après la bataille perdue ? Juste des phrases pour pleurnicher sur la responsabilité des chefs, interchangeables et donc inamovibles. Je reconnais que ce n’est pas totalement vrai. Ils se sont déjà ressaisis. Ils disent qu’ils doivent avoir plus de places, plus de pouvoir « pour éviter que continue l’hémorragie vers Die Linke ». Un comble ! Ceux là marchanderont décidément tout pour des places. Mais qui parviendra à faire oublier que la gauche du SPD vient de passer une législature sous un gouvernement de coalition de son parti avec la droite sans rien faire contre ? Quand j’ai posé la question on m’a répondu que c’était pour ne pas « diviser inutilement » et pour permettre à la jeune leader de la gauche du parti, Andréas Nahle, que j’ai bien connu du temps où j’animais « la Gauche socialiste » au PS, de se positionner « pour la suite ». Et voila le tableau. Une crise majeure de la société humaine d’un côté, un plan de carrière de l’autre pour toute réponse !
QUI SERA TROMPE ?
Donc on jubile. « Peut-être que ça ne durera pas», dois-je préciser pour contenter les pisse maussades. J’ai connu une voisine au village qui regardait le beau temps en grinçant des dents : « on va le payer ». Et quand la pluie et le froid revenait : «c’est toujours pareil, je l’avais bien dit ». Les bonnes nouvelles étaient pour elles un entremède sadique entre deux désolations. L’autre gauche a fait sa percée en Allemagne et au Portugal, en dépit d’une monstrueuse abstention. Qu’aurait-on entendu si c’était l’inverse ! J’y vois un encouragement pour nous ? « Ce n’est pas la France » couinent aussitôt en chœur les têtes d’œuf. Et de toute façon ce n’est pas « l’autre gauche ». Ce sont des « néo-communistes » pour les uns, en Allemagne, « des maoïstes et des trotskistes » pour les autres au Portugal. Autant dire : rien. C’est écrit dans les journaux qui comptent. Le bal des importants peut continuer. Tel est le pouvoir des mots. Nicolas Sarkozy nous vole les uns, certains commentateurs nous voilent les autres. Sur le moment, on enrage. Mais si on regarde bien la situation, il n’est pas sur qu’il n’y ai que des inconvénients à cette sorte de propagande. Car on peut penser qu’à la fin, elle trompera seulement ceux qui la produisent. Sinon qui d’autre ? En effet le grand nombre des citoyens, de toute façon, se tient à grande distance de la scène politique. En atteste les abimes d’abstention aux élections. Ca ne rend pas cette masse immense politiquement inerte pour autant. Mais elle devient progressivement imperméable aux rites visibles de la politique. A l’inverse ceux qui suivent de près savent à quoi s’en tenir. De bien des façons ils s’endurcissent. En quelque sorte. Dès lors les abus d’enfumage de la sphère officielle protègent également la scène sur laquelle nous agissons contre les intrusions qui rendraient tout plus compliqué. Nous faisons un travail de dentelle. Et, petit à petit, parfois de très peu, d’autre fois nettement, l’union de l’Autre gauche avance.
UN VRAI TOURNANT
En une petite dizaine de jours, nos affaires ont bien progressé. Mètre par mètre nous approchons du moment où peut se réaliser le rassemblement de l’Autre gauche. Tout le potentiel du futur à gauche dépend de cela. Nous avons atteint ce point en deux bonds. Le premier est fait avec un texte d’enracinement du front de gauche établit par les partis qui le constituent. Le second est une déclaration rédigée à l’issue d’une rencontre qui a réunit notamment les partis du Front de Gauche, le NPA, les alternatifs et la Fédération. Bien sur chaque pas de fait nous laisse toujours en suspend entre des points d’appuis provisoires. Il ne faut donc jamais crier victoire. Tout peut-être remis en cause à chaque instant. Il ne faut pas non plus donner à l’un ou à l’autre le sentiment de tout ramener à soi. Ni soi-même prendre la mouche quand une fuite de presse malveillante ou une rumeur de couloir semble ruiner, à dessein, des heures de diplomatie patiente et discrète. Par-dessus tout laisser les égos aux vestiaires. Le résultat est là. Vous pouvez y accéder en vous rendant sur le site du Parti de Gauche (http://lepartidegauche.fr) si vous voulez connaitre le détail des textes auxquels je vais me référer dans la suite de cette note. Mais ensemble ces deux documents constituent un tournant dans les relations à l’intérieur de l’Autre gauche.
UN FRONT DE GAUCHE DURABLE EST EN PLACE
Le Front de gauche vient de franchir une étape décisive. Il dispose dorénavant d’un comité de liaison permanent. Ce peut vite devenir une coquille vide bien sur. Aucune politique n’est jamais assurée du fait de la création d’une structure. Mais ce peut-être un organe de pilotage commun décisif s’il est actif. C’est l’option annoncée. Cette semaine va être fixée sa composition et son calendrier de travail. L’autre évènement c’est la décision de rédiger une plateforme partagée entre les partis constituant le front de gauche. C'est-à-dire un programme. Dit dans la langue certes un peu pesante des communiqués communs, cela donne la formule suivante : « ouvrir immédiatement un chantier pour élaborer une plate forme partagée du Front de Gauche, contenant les grands axes de l'alternative de rupture nécessaire face à la droite et des propositions d’urgence permettant de répondre aux exigences populaire, aux dégâts de la crise capitaliste et du productivisme. » C’est de cette façon que s’est dénouée une ambigüité qui alourdissait le climat entre les communistes et nous. Un grand pas en avant vers la solidification du Front de Gauche est franchi. Dorénavant, chaque fois qu’une rencontre aura lieu sous le timbre du Front de Gauche, ce qui sera mis en débat avec toutes les autres composantes de la gauche, du NPA aux socialistes, ce sera le contenu de la Plateforme Partagée. Je ne pense pas avoir besoin de décrypter plus avant ce que cela représente. Ce «comité permanent» et cette «plateforme partagée» représente deux acquis extraordinaires pour tous ceux qui soutiennent la démarche de rassemblement que le front de gauche représente. Encore faut-il rédiger la dite plate forme partagée. Nous allons nous y atteler d’urgence. De toute façon il faut aller vite car de nombreuses rencontres se profilent à l’horizon. Des que les plateformes partagées sur les thèmes concernés seront prêtes la mécanique du débat à gauche pourra prendre toute son ampleur.
LE FRONT COMMUN DE L’AUTRE GAUCHE AVANCE
Le Front de Gauche ne contient pas toute l’autre gauche. Dommage. Mais c’est ainsi. En particulier le NPA refuse toujours d’y prendre place. On n’y peut rien, semble-t-il. Pour autant est-il impossible d’avancer ? Non, bien sur. On doit inventer une façon de faire qui rende possible le regroupement. Il est juste de dire que dans ce moment le mouvement le plus délicat est celui que doit faire le NPA. Car il lui faut entrer dans une logique d’alliance de longue durée. Il l’avait certes lui-même prôné avant les européennes. Mais c’est une autre chose que d’y entrer pour de bon à présent. Surtout après les européennes. Tout autour, les rumeurs courent. Ce serait pour l’apparence que joueraient les responsables du NPA. Pour ma part je ne le crois pas. Il est vrai que leurs conditions d’entrée dans la discussion sont anguleuses. Mais ils n’ont pas déclaré que ce serait à prendre ou à laisser. C’est le point décisif. Le texte adopté s’engage dans la voie de l’accord. Une prochaine rencontre est déjà prévue. De leur côté les communistes d’abord présentés comme les plus réticent ont eu bien au contraire une attitude franche et constructive. Ils ont dit ce qu’ils avaient à dire. Leur analyse sur la nécessité de ne biaiser avec aucun sujet ni aucune difficulté était d’ailleurs très tranquillement et fortement argumenté par Pierre Laurent et j’ai dit que j’étais bien d’accord avec elle. Puis les communistes ont donné les moyens d’avancer. Dès lors, si l’on met de côté l’attitude hérissée de nos partenaires de la Gauche Unitaire, pour qui il est vrai que les blessures sont encore fraiches avec leurs récents camarades du NPA, tout le monde s’en est tenu à cette attitude de recherche de l’avancée commune. Je suis sur que les résultats électoraux de la veille ont joué leur rôle. Peut-être plus qu’on l’imagine d’entrée de jeu. Tout se tient.
Tags: alternatif, autre gauche, Die Linke, Fédération, Fillon, Front de gauche, Haute-Garonne, Lagarde, Molex, NPA, PCF
Actualités afghanes :
Nous sommes dans la réalité:
5 GIs tués, au total, vendredi (hier).
Sans compter les dégâts collatéraux, sans importance.
@ 202
Qu'insinues-tu, Michel D. ?
Suite à 202
C'était évidemment au post 197 que je m'adressais.
Qu'insinues-tu, Michel D. ?
Plus que l'autre gauche, il faut l'anti-système, qui soit patriote, social, protecteur, anti-mondialiste.
http://www.levraidebat.com
Je ne voulais rien insinuer.
Juste l'association d'idées : mouton irlandais --> cette affiche de mai 68 sur le même sujet : pour nos dirigeants et les "grands" (?) médias (+ le PS d'après ce que je lis ici) qui nous ont tant méprisés lors de notre référendum, c'est le retour à la normale après le vote irlandais ; ils ont de quoi être contents, ils vont pouvoir continuer comme ils l'ont prévu avec ou sans référendum (mais avec ce résultat aujourd'hui, ça leur confère - à leurs yeux - une légitimité).
Pourquoi, j'ai gaffé ? Désolé
Merci à Iola pour les conseils de lecture à propos de Badiou Quant aux deux blaireaux on les trouve dans l'essai de Badiou qui a fait un certain bruit " De quoi Sarkozy est-il le nom ? " Pour "armer" les militants il nous faudrait plusieurs Badiou comme il nous faudrait encore Bourdieu.
N'oubliez pas le forum non officiel du PG.
plus nous serons nombreux, plus les discussions y seront intéressantes.
http://forumpg.forumactif.net/forum.htm
@ marj
Question:
"Comment peux-tu justifier que Le PCF fasse des alliances à la carte. Tantôt avec le Front de gauche, tantôt avec le PS ?
Quelles sont les critères politiques qui justifieront tel choix plutôt que tel autre ?"
Parce que les statuts du PC permettent aux Fédérations de choisir leurs alliances pour les régionales, c'est une entorse au "centralisme démocratique", faut savoir ce qu'on veut? Suivant le "rouge foncé ou le "rouge pale"!
Ah, boudiou, puisqu'on parle de Badiou :
http://www.rue89.com/2009/05/26/alain-badiou-la-video-en-version-integrale
http://www.entretemps.asso.fr/Badiou/Crise.htm
Tu crois, Julie, qu'ils vont "changer d'horizon", pire qu'au PS qui compte continuellement ses voix!
C'est sans doute à la faveur de cette sale élection de 2007 que Badiou a fait surface dans certains cercles médiatiques et d'opinions, c'est assez inédit pour lui en dépit du fait que depuis bien longtemps Badiou jouit d'un immense prestige dans le champs philosophique mondial...
J'y vois un résultat salutaire de cette sale élection, un "travail du négatif".
Sous cet angle, Sarkozy aura été une bonne nouvelle!
Et pour ma part je ne sous-estime pas l'indispensable apport que représentent les intellectuels à la cause de l'émancipation.
Sans idées, l'action est aveugle, non?
Sarkozy lui même connaît la nécéssité de gagner "la bataille des idées" avant de gagner une guerre politique.
Sarkozy, c'est tout un champ culturel conservateur et réactionnaire.
Voilà pourquoi il convient de son point de vue de vérouiller les médias, les partis ou les universités.
Et pour clore lyriquement ce CR, le dernier mot à Roland Alibert du RESEDA :
« A cette journée quelque chose c’est mis en route, je ne sais pas jusqu’où, jusqu’à quand, mais cela va au-delà des appareils, et quoiqu’il en soit, les appareils politiques ne pourrons pas ne pas en tenir compte. L’humain, le social, l’environnement, la volonté de construire une démocratie citoyenne ont retrouvé modestement, mais de façon formelle leur place. Voilà la machine est en route. »
http://lafederation.org/index.php?option=com_content&view=article&id=443:compte-rendu-de-la-reunion-unitaire-27-9-aquitaine-2010&catid=71:elections-regionales-2010&Itemid=67
C'est un exemple!
un autre exemple:
"Les militant-e-s de la FASE Rhône-Alpes ont des propositions concrètes à faire dans ce sens. Ils et elles proposent aux partis à gauche du PS, c'est-à-dire le PCF, le PG, le NPA, LO, la Gauche unitaire et les Verts qui ne se reconnaissent pas dans l’orientation centriste d’Europe-écologie, de construire un projet politique commun pour Rhône-Alpes, projet porté par une liste unitaire se fixant l’objectif de changer durablement la donne à gauche et d’en devenir à terme la force majoritaire. Les candidat-e-s de cette liste s’engageront à mette en œuvre une démarche politique nouvelle s’appuyant sur et favorisant le mouvement citoyen et social le plus large."
http://lafederation.org/index.php?option=com_content&view=article&id=426:pour-une-alternative-sociale-et-ecologique-en-rhone-alpes&catid=71:elections-regionales-2010&Itemid=67
suite et fin.......merci à J L Mélenchon de nous redonner espoir...gardez le cap......
M'ouais !
C'est con ce qui arrive. Les Irlandais en deux ans ont dit NON-OUI à la question sur l'Europe des marchés financiers. Le mieux je crois ce serait de les faire voter une troisième fois pour être sûr.Vraiment sûr.
Et j'apprends que le PS exulte ?
Et bien il vont pas la voler leur joie dans quelques mois. Et tous ceux qui feront des alliances pourries avec le PS sont morts.
Faire alliance avec le PS ? La bonne blague. Vous voulez abandonner le Peuple que vous ne vous y prendriez pas autrement. Ce sera rude après pour leur parler "partage des richesses " " humanisme social et politique " " post-capitalisme ou anticapitalisme " - Car dans 5 ans le peuple nous rira au nez devant des idées aussi " farfelues " au vu de la militarisation des pyschées et du dégraissage policier des consciences.
Réponse à Lola qui a écrit le 3 octobre 2009 à 19:47
"Je me demande moi qui connais pas grand chose aux jeu électoral régional:
qu’est ce que ça change pour les pcf de rejoindre le ps au premier ou au second tour?
A la fin, ils auront leurs élus non?"
Ca change que si on présente des listes de la gauche de gauche au 1er tour et que le PS présente la sienne, on va pouvoir dire ce que vraiment on pense, que la crise on ne la guérit pas en mettant un Strauss Kan au FMI qui prône le néolibéralisme et suce le sang des travailleurs de l'Est et des pays pauvres, que le Modem est un parti bourgeois qui a un programme bourgeois etc... Ca il faut le dire haut et fort si on ne veut pas aller encore une fois droit à l'échec en continuant à appliquer une politique néolibérale, aider les banques qui elles prêtent pas le fric donné aux entreprises comme le fait Gordon Brown en Angleterre etc...
Toutes les social-démocraties qui ont fait la politique du capital (Angleterre, Allemagne, Italie) ont mené à la catastrophe. Il faut démontrer que le PS n'a pas de plan de rechange contre Sarkozy mais que nous on en a un. C'est à quoi sert le premier tour: à confronter les programmes, à ouvrir le débat politique sur ce qu'il faudrait faire.
Le deuxième tour sert, lui, à voter contre la droite. Mais plus on aura été forts au premier tour, plus on pourra imposer nos vues au 2ème tour au PS si jamais l'alliance PS-Pc-PG-NPA l'emporte.
Par exemple à Corbeil Essonnes le FG+NPA font 25% devant le PS (19%) ça change quand même la donne. Le PCF ne sera plus à la traîne du PS, il pourra imposer ces choix politiques dans la nouvelle équipe. S'il avait été avec le PS dès le 1er tour, peut être que l'alliance aurait gagné au 2ème tour mais sans le rapport de force pour la gauche de gauche. On a quand même bien d'autres choses à dire que le PS sur comment gérer les régions, sur pleins de sujets où ils capitulent entièrement face à Sarko. Le dernier exemple c'est la camisole chimique pour castrer les violeurs: Ségolène est d'accord et encore une fois s'allie à la droite sur ça.
Moi je prêche la camisole chimique et de force pour les violeurs de liberté. Sarko en premier, et DSK en suivant.
Ah j'ai oublié la belle photo de une pour ce "socialiste" "sioniste" DSK. Moi voter pour ça? Plutôt crever. Ou le crever. le PS? Peut-être encore le courant Hamon et Emmanuelli "un monde d'avance" et c'est tout.
PS DSK désire enculer les français
http://www.marianne2.fr/Sarko-DSK-Deux-hommes,-un-cerveau_a182302.html
@Jennifer
Merci Jennifer pour ce long post d'explication tout à fait bienvenu.
Oui, cela change TOUT. Et je dirais aussi que ça permet aux personnes de reprendre courage et force. Aux citoyens d'avoir envie de se battre et de nous rejoindre. Je vous assure que les 270 personnes en Trois heures qui sont venues signer ce matin sur la votation de la Poste n'attendent que ça ! Ils n'en peuvent plus. Une dame âgée m'a fait sourire ce matin. Face à la connerie ambiante et la violence de l'UMP, elle m'a confiée qu'elle en deviendrais presque communiste. " J'en deviendrais presque communiste " m'a t-elle dit. On sentait que cela n'avait pas été son parcours dans sa vie, ni de loin ni de près. A force elle en deviendrait " presque communiste ". Et bien ! Si certains apparatchiks veulent gâcher ce levain populaire, libre à eux mais j'espère que mon parti le PG n'ira pas conclure des alliances pourries comme dit notre ami Oskard Lafontaine.
Où l'on comprend mieux pourquoi les Irlandais ont massivement voter pour le OUI : C'est qu'ils ont reçu des menaces de l'oligarchie déterritorialisée et en suspension financière au dessus des peuples :
Pour info :
André Gerin, député communiste:
"L'Europe institutionnelle, glacée comme la finance, sombre dans la forfaiture. Ses bataillons de technocrates et d'idéologues ont usé et abusé de la menace directe de rétorsion économique pour tenter de donner un vernis "démocratique" à ce qui restera l'une des plus graves offensives contre la souveraineté populaire, dans le monde occidental de l'après-guerre. (...) Le résultat en Irlande fait apparaître le capitalisme, plus encore que d'habitude, comme un terrible prédateur des peuples."
HONDURAS: 38 paysans sont accusés de sédition parce qu'ils ont défendu la constitution.
Ils ont commencé une grève de la faim car ils sont accusés faussement de sédition et parce que sous Micheletti ils n'ont pas de possibilité pour se défendre.
On peut faire quelque chose et c'est important de le faire pour continuer de faire pression contre la dictature en place. On peut écrire à des membres de la Cour Suprême de Justice pour demander leur libération immédiate et inconditionnelle.
Voilà leurs adresses e-mails! N'hésitez pas!
1.- Jorge Rivera Avilés (presidencia@poderjudicial.gob.hn)
2. Raúl Antonio Henríquez (rhenriquez@poderjudicial.gob.hn)
3. Jacobo Calix Hernández (jcalixh@poderjudicial.gob.hn)
4. Carlos David Calix Vallecillo (ccalix@poderjudicial.gob.hn)
5. Oscar Fernando Chinchilla (ochinchilla@poderjudicial.gob.hn)
6. José Francisco Ruiz (jruiz@poderjudicial.gob.hn)
7. Gustavo Enrique Bustillo (gebustillo@poderjudicial.gob.hn)
9. José Antonio Gutiérrez Navas (jagutierrez@poderjudicial.gob.hn)
10. Víctor Manuel Martínez Silva (vmmartinez@poderjudicial.gob.hn)
11. Edith María López Rivera (emlopez@poderjudicial.gob.hn)
12. Tomas Arita Valle (tarita@poderjudicial.gob.hn)
13. Marco Vinicio Zúñiga Medrano (mvzuniga@poderjudicial.gob.hn)
14. Jorge Reyes Díaz (jreyesd@poderjudicial.gob.hn)
15. Rosa de Lourdes Paz (rpaz@poderjudicial.gob.hn)
PS: si vous décidez d'envoyer des courriels à ces magistrats de la cour suprême hondurienne, ne les groupez pas, envoyez-les de façon séparée.
Tuez les tous, le Capital reconnaitra les siens !
Traité de Lisbonne, voté et approuvé par Parti Socialiste, Modem et UMP.
Votez socialiste pour battre la droite.
(merci maxou et hold-up pour le lien)
Excusez-moi mais il manque quelque chose, ne croyez vous pas? Le nom des 38 paysans prisonniers (cf ci dessous après l'article et les circonstances de leur arrestation et conditions de détention)
C'est long et en anglais (désolée vraiment pas le temps de traduire) mais sur le Honduras il faut AGIR et ces lettres seraient une superbe forme d'action pour ceux qui peuvent. Merci d'avance
Detainees at the National Agrarian Institute await a preliminary hearing. 38 men imprisoned since September 30 in a cell of 15 square meters
by Giorgio Trucchi Rel-IUF
SOURCE: http://www.rel-uita.org/internacional/honduras/acusados_de_sedicion.htm
On September 30 an operation by the police and the army evicted 55 people who at that time were guarding the premises of the National Agrarian Institute (INA) in Tegucigalpa. This institution had been occvupied in protest against the coup, for various peasants'organizations with the support of the Union of Workers of the National Agrarian Institute (SITRAINA), an affiliate of UITA (Uniting Food, Farm and Hotel Workers World Wide). Now this action to defend legality is being criminalized by the country's judiciary.
[Statement from UITA (Oct 2): US, EU Must Act Now to Defend Democracy in Honduras!]
"Inhumane" is the more appropriate term to describe the conditions in which 38 people belonging to the three major peasant confederations in the country (COCOCH, CHMC and CNC), found themselves being locked up for 48 hours in a small cell of 15 m² in the Metropolitan Police Headquarters No. 1, better known as Regional Command 7 (CORE-7) in Tegucigalpa.
Sirel had exclusive access to the police facility through the efforts of the Committee of Relatives of Detained and Disappeared in Honduras (COFADEH) and was able to talk to the detainees before they were transferred at the National Penitentiary (PN), located in Tamara.
"We're being unfairly accused of the crime of sedition, which "we have not committed and so we declare ourselves political prisoners. As of noon yesterday, October 1, we have begun a hunger strike, drinking only liquid. Perhaps in this way are we going to get justice, "said Adalberto Ramon Diaz, one of the 38 detainees who was chosen as spokesman for the group.
We are in inhumane conditions, crammed together and in complete darkness. We have no electricity, there are only two toilets and we are sleeping on the floor. We have 48 hours of being unable to wash and the heat is stifling.
Today we were visited the International Red Cross, Diaz went on- and we gave them a petition to request the head of the Police Station that somehow allows us to take a bath."
The only filtered air is through a small window and two holes which can be manually opened on the concrete ceiling. The main door of the cell, whose gates were recently painted give off an unpleasant solvent odour.
"At the first hearing the judge did not act with impartiality. We are being denied conditional freedom and we remained detained for six days waiting for the preliminary hearing.
We have already organized. Formed different committees such as Discipline, Food, Health et Press. He also elected a general coordinator, Comrade Cruz Leonel Padilla.
Our resistance will be historical -Adalberto Ramon Diazconcluded- and we ask the world to help us through solidarity, making known what is happening to us and so that justice prevails."
In his proclamation, the inmates called for their physical integrity, that Decree 18/2008 is complied with, the return of the constitutional order in the country and be assured a fair trial in accordance with the law.
Just hours before being transferred to the National Penitentiary in Tamara, a decision was taken following the demand of Commissioner Flores, who considered inadequate the structure of CORE-7 to accommodate such a large group of people; the detainees asked to be seen by a physician, since many of them suffer from various ailments
For the remaining 17 people arrested in the premises of the INA, 13 of them, six women, two children and five adults-, were granted conditionla freedom under the protection of COFADEH, whereas the four members of SITRAINA were order to be released.
Luis Santos Madrid, SITRAINA general secretary, said that they are taking the necessary measures so that no reprisals are taken against its members.
Names of peasant detained and their places of origin
? Roberto Reyes López (59 años), Yoro
? Ramón Gómez Núñez (54 años), El Progreso, Yoro
? Edmundo Flores (58 años), Tocoa, Colón
? José Modesto Bautista (49 años), El Progreso, Yoro
? Benedicto Emérito Flores Rodríguez (48 años), Morocelí, El Paraíso
? Santos Lemus (39 años), Tocoa, Colón
? José Antonio Fonseca Martínez (29 años), Morocelí, El Paraíso
? Nicolás García Martínez (48 años), Villa de San Antonio
? Adry Laínez Ramírez (25 años), Potrerillos, Cortés
? Jesús Portillo Amaya (46 años), Potrerillos, Cortés
? Juan Ernesto Cabrera Sarmiento (18 años), Potrerillos, Cortés
? José Irene Murillo (69 años), Río Bijao, Choloma, Cortés
? Carlos Roberto Santos López (25 años), San Nicolás, Santa Bárbara
? Luis Gustavo López (19 años), Comayagua
? Pedro Alberto Serrano García (20 años), departament de Atlántida
? Fredy Adán Aguilar Hernández (29 años), Potrerillos, Cortés
? Santos Israel Rodríguez (39 años), Valle de San Francisco
? Jorge Luis Enamorado (22 años), Tocoa, Colón
? José Alejandro Benítez (57 años), Las Flores, Comayagua
? Justino Cruz García (57 años), Tocoa, Colón
? Fernando Magdiel García Moreno (22 años), colonia Palermo, El Progreso
? Darwing Alexander Padilla Sánchez (23 años), colonia Río de Piedras, Cortés
? Santos Lemus (39 años), Tocoa, Colón
? Santanito Pérez Cárcamo (50 años), Bonito Oriental, Colón
? José Adaliel Colindres Rodríguez (27 años), San Antonio de Oriente, Francisco Morazán
? Venturas Santos Colindres Rodríguez (28 años) cooperative Montes de Maraita
? Justo Cruz Padilla (41 años), Tocoa, Colón
? Marcos Nicolás (47 años), Comayagua
? José Marcos López (40 años), San Jerónimo, Comayagua
? Fausto René Matute Banegas (49 años), El Progreso, Yoro
? Ramón Adalberto Díaz (43 años), Barrio La Concordia
? Osman Obeniel Díaz Mejía (29 años), Lomas del Carmen, San Pedro Sula, Cortés
? Wilfredo Padilla Santos (47 años), Tocoa, Colón
? Demetrio Martínez Ávila (59 años), El Chagüite, San Antonio de Oriente, Francisco Morazán
? Gustavo Adolfo Matamoros Ruiz (39 años), Santa Rita de Yoro
? Gerson Adolfo Fajardo Chavarría (24 años) San Manuel, Cortés
? Leocadio Aguilar Hernández (56 años), Comayagua
? Carlos Humberto Rodríguez Andino (50 años), El Zamorano
? Pedro Cárcamo (52 años), Tocoa, Colónv
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Bonne nuit Michel D., bonne nuit tout le Monde.
Le Honduras de Roberto Micheletti : Punishment Park
http://www.youtube.com/watch?v=vF_WR7SiC0A
http://www.youtube.com/watch?v=UAkFk2jhWCY&feature=related
@jennifer
Il me semble indiscutable qu'en effet l'union au premier tour donne une visibilité, une cohérence et une dynamique supérieure.
Cependant je reste à priori hostile à l'idée de laisser le front imploser sur l'autel d'une exception...les npa et d'autres devront peut-être mesurer que l'enjeu premier est de constituer un large front.
Les formidables résultats que nous aurions alors feront la pédagogie unitaire mieux que beaucoup d'arguments.
La social démocratie n'est plus le wagon de l'histoire.
De ta réponse je comprends que le pcf aurait des élus dans les régions s'il s'engageait dans la voie de "fusions démocratiques" au second tour.
Mais alors, dans ce cas, je ne comprends vraiment pas pourquoi certains pcf envisagent de lacher le front au premier tour...
ah oui, au fait, Jennifer, j'avais oublié...
jennifer dit:
30 septembre 2009 à 7:40
Excusez la crise d’adolescence de Pierre L. Il a du mal à s’en remettre!
Je vous remercie infiniment pour ce magnifique compliment.
Votation sur la Poste : « Exemple à suivre » pour Besancenot :
http://www.rue89.com/2009/10/03/votation-sur-la-poste-un-exemple-a-suivre-pour-besancenot
http://www.buzzleclair.com/wp-content/uploads/2008/09/greve-poste-privatisation.jpg
Les irlandais ont donc dit "oui" au Traité de Lisbonnes, de quoi l'avoir en travers de la gorge. La peur, arme éternelle du capital, a réussi son coup. Tous les ignobles étrons de droite ou sociaux-démocrates dirigeant un pays européen se gargarisent comme s'ils avaient eux-même voté, oubliant le déni flagrant de démocratie imposé au peuple irlandais.Nous sommes donc suspendus à la République Tchèque, et aux conservateurs anglais !
Remontons-nous le moral:
34000 voix contre la privatisation de la Poste dans le Rhône aux dernières nouvelles, et un net discours de mécontentement des électeurs à l'égard du gouvernement, remarqué par les miltants du P.C.F., de la G.U., du P.G., des syndicalistes, des étudiants, bref, de tous ceux qui ont été les scrutateurs unis de cette votationà Lyon. Une action commune avec des résultats qui s'annoncent spectaculaires, au-delà des espérances.
Lu dans les infos d'orange: "Côté gouvernement, le ministre de l'Industrie, Christian Estrosi, a jugé "rassurant" l'attachement ainsi manifesté à La Poste, mais jugé "discutables" les conditions du scrutin, sans valeur juridique: "il n'y a aucun contrôle sur ces urnes, ça rappellera les grandes heures de l'Union soviétique"."
Nous sommes donc des soviets avec un couteau entre les dents. La votation était stalinienne (l'Union soviétique étant résumé à sa seule personne dorénavant). Ca me rappelle "l'orgie anticommuniste" que Jean-Luc a si bien décrit à Bruxelles... Ah, U.R.S.S., que de conn.. ne dit-on pas en ton nom.
Autre registre et pour rappel, voici un compte-rendu officiel et très succint de la réunion du Front de Gauche le 23 septembre dernier à Lyon.
Je renvois au résumé beaucoup plus précis que j'ai fait après la note de Jean-Luc Mélenchon "DES JOURS ET D’AUTRES, DE STRASBOURG A LYON", au N° 208.
Personne n'avait rebondi sur cette description des débats: il est vrai que ça se passait dans la vraie vie, et surtout, qu'ici certains n'apprécient guère qu'un communiste comme moi s'entende aussi bien avec ses camarades du P.G., de la G.U., des alternatifs et autres. L'ère du soupçon est tellement à la mode sur le petit monde blogosphérique, le pessimisme tellement préféré à l'optimisme.
"Un débat à poursuivre...
A l’invitation du Front de gauche près d’une centaine de personnes se sont retrouvées le 23 septembre, salle Jean Couty dans le 9ème arrondissement, pour une soirée de travail sur le projet régional. Comme l’a souhaité la
majorité des communistes qui participaient à notre AG de section du 27 août ainsi que nos partenaires (PG et Gauche unitaire) La majorité des participants représentaient des organisations à la gauche du PS. On a pu également
remarqué des syndicalistes et des individualités sans appartenance partisane, engagé dans le mouvement associatif ou simplement intéressé par le sujet.
La discussion a révélé une vraie envie commune à tous ceux qui étaient là de se rassembler.
Bien qu’en focalisant la discussion sur l’autonomie par rapport au Parti socialiste, la question du projet régional s’en est trouvé évacuée. Ce que certains participants ont regretté en même temps qu’ils regrettaient le format réduit de l’invitation.
Le NPA n’a pas trouvé d’auditoire en tentant de d’amoindrir l’importance des élections régionales. Il s’est trouvé isolé sur la question du deuxième tour et de la participation aux exécutifs.
La majorité des interventions à été très claire: au deuxième tour tout faire pour battre la droite. Seul la présence du MODEM serait un obstacle à un
rassemblement à gauche.
Quand à la participation aux exécutifs, elle peut être apprécié différemment par chaque force politique composant une même liste. On peut regretter que les syndicalistes ne soient pas intervenu dans le débat.
Mais ce sera une prochaine étape dans l’élargissement du Front de Gauche."
Je rajoute que d'autres réunions de ce type sont en cours d'organisation. Nous ignorions alors la réunion du même jour des états-majors des trois partis du FdG qui discutaient du "comité de liaison permanent", que nous élaborions à notre manière, à la base, sans rien demander à personne.
ALERTE !
LE CRIMINEL DE GUERRE TONY BLAIR TRAITRE A SA NATION POUR AVOIR MENTI EN TRAFIQUANT UN FAUX RAPPORT D'EXPERTISE ET QUI A CONTRIBUE A LA MORT DE 1 MILLION D'INNOCENTS EN IRAK RISQUE DE DEVENIR PRÉSIDENT DE L'UNION EUROPÉENNE !
IL FAUT COMMENCER A PRÉPARER DES MAINTENANT LES CAMPAGNES INTERNATIONALES POUR EMPÊCHER SON ÉLECTION !
NOUS REFUSONS D'AVOIR UN CRIMINEL DE GUERRE ET UN ESCROC
A LA TÊTE DE L'UNION EUROPÉENNE.
Article " : Le Coup d’ État de Lisbonne veut porter Blair au pouvoir "
"Si le Traité de Lisbonne était ratifié, il engendrerait immédiatement un Tony de Lisbonne. Selon les informations publiées hier par le quotidien britannique The Sun, Tony Blair pourrait être propulsé au poste de Président de l’Europe avant la fin du mois ! "
http://www.solidariteetprogres.org/article5870.html
Facile à dire maintenant mais... finalement, les partisans irlandais du'non'n'auraient-ils pas mieux fait d'appeler à l'abstention, en insistant et en protestant ainsi contre le déni de démocratie qui consistait à faire voter deux fois) ?
Une leçon à méditer, il me semble.
Lola
Moi non plus je ne comprends pas et j'attends qu'on m'explique. Y aurait-il des régions qui passeraient à droite si on ne faisait pas l'alliance avec le PS dès le 1er tour?
Dans ce cas-là faisons le front de classe (GF+NPA+PS) dès le 1er tour et expliquons que, dans ce cas exceptionnel, c'est dès le 1er tour que la question de battre la droite se pose.
Mais je ne vois pas comment cela pourrait arriver. Je pense que si dès le 1er tour c'est compromis, alors ce sera pareil au 2ème donc une alliance avec le PS ne changerait rien du tout sauf à cautionner la politique du PS. En fait je ne suis pas bonne avec les chiffres et j'arrive mal à voir comment dès le 1er tour la droite pourrait gagner si il n'y a pas d'alliance avec le PS et qu'une alliance avec le PS pourrait empêcher cela.
A mon avis ce cas n'est pas possible logiquement. Mais s'il existe, bien sûr qu'on ne peut laisser passer la droite.
Il me semble que le PCF a peur et que cette peur n'est pas du tout fondée. Se mettre dans l'ombre du PS quand on a la possibilité de faire autrement c'est signer son arrêt de mort pour lui comme l'a montré l'Union de la Gauche : le PS s'est mis à grossir et le PCF qui était le parti de gauche prédominant s'est mis, lui, à rétrécir jusqu'à la portion congrue. Je ne sais pas pourquoi. Certainement à cause de l'image du stalinisme.
Tout ça pour dire que c'est un mauvais calcul pour le PCF de croire qu'ils se renforceront en s'alliant avec le PS au 1er tour pour avoir des places. Ce serait différent si ils le faisaient pour des raisons nobles et désintéressées: avoir l'unité du peuple pour battre la droite, là oui, ils auraient une bonne image de marque. Ils le feraient pour battre la droite et même s'ils n'en tirent aucun profit personnel sauf la satisfaction d'avoir battu la droite non pour des raisons d'appareil, mais pour le peuple. Mais je ne pense pas que ce cas de figure se pose.
En gros ils ont tout à perdre de leur point de vue de ne pas faire de listes autonomes. Je pense que toute une partie de ses militants le comprennent. Je dirais même une majorité des militants.
Comment se décompose la fusée ultra libérale?
Premier étage; le choc des civilisations: l'UMP, le PS, le MODEM, Europe Ecologie sont d'accords
Deuxième étage, l'Atlantisme: l'UMP, le PS, le MODEM, Europe Ecologie sont d'accords
Troisième étage L'Union Européenne du TCE, l'UMP, le PS, le MODEM Europe Ecologie sont d'accords
Quatrième étage le Bi-Partisme à l'américaine, l'UMP, le PS, le MODEM Europe Ecologie sont d'accords.
Cinquième étage de la fusée ultra-libérale, la mise en orbite des éléments: disparates, la gauche de la gauche, l'UMP, le PS, le Modem, Europe Ecologie sont d'accords.
http://www.lejdd.fr/Politique/Actualite/Front-commun-a-l-extreme-gauche-137949/
Rappel " le PG demande à chacun de ses membres d'être en veille et en formation politiques permanentes et d'aider les autres à acquérir cette formation avec comme objectif d'entraîner une majorité popuilaire au service d'un projet de transformation profonde de la société. Ce blog a atteint sa vitesse de croisière depuis longtemps. Il est riche de talents divers, de chemins politiques différents ,et de tempéraments les plus colorés (!) Il serait temps d'essaimer ailleurs,pour éviter de tourner en rond,sur les autres blogs pour se frotter aux autres . Sans quitter ce blog bien sûr qui nous est un port de rattachement sûr et familier.
@ Jean-Luc Mélenchon
@ toutes et tous,
Le peuple irlandais a approuvé à une large majorité le traité de Lisbonne aménagé pour la circonstance pour les irlandais (opposition à l'avortement, maintient d'un commissaire...) plus d'inombrables subsits monnaie tonnante et trébuchante.
Cela a du influer les votes, comme aussi la crise du capitalisme qui frappe durement tout pays, tout peuple, tout salarié. L'Islande a été souvent présente dans la campagne irlandaise. Les partisans du oui, les médias ont réussi à faire croire que l'Europe et le traité de Lisbonne aideraient l'Irlande à mieux affronter la crise économique et sociale. On a joué sur la peur du chömage, de l'exclusion, de la perte de logement, de se retrouver à la rue sans rien. Sans aucun doute cela marche est beaucoup de petites gens y ont été sensibles.
Le peuple, les salariès d'Irlande se sont faits tromper, flouer et s'en rendront compte trop tard lorsqu'il devront accepter les contraintes du Traité de Lisbonne et des politiques ultra libérales et antisociales qu'il autorise et même incite, facilitant l'oeuvre et le travail des gouvernements conservateurs libéraux (celui d'Irlande) comme les gouvernement socio-démocrates.
Et puis, et là, je m'adresse à Jean-Luc Mélenchon, aux militants du PG, du Front de Gauche, aux militants de toute la Gauche, aux salariès, aux citoyens tout cela ne rime plus à grand chose !
Je m'explique, il y a le Grand Marché Transatlantique (GMT),décidé, voté, instauré, par la Commission de Bruxelles, par le Conseil des Chefs de gouvernements et les conseils de ministres de 27, par le parlement (droite, écolos, socialistes), petit à petit, dans le dos des citoyens, sournoisement qui fera de l'Europe et des pays qui la composent des vassaux des Etats-Unis avec le grand marché débridé au maximum, où la concurence sera libre et non faussée y compris sur l'Education, la Culture, les oeuvres artistiques, les brevets, le vivant, le corps humain.. oui le "Renard libre dans le poulailler libre" comme disant Marx. Il y aura plus de démocratie citoyenne et parlementaire ce sera le grand marché qui dominera tout avec un erzat de parlement (le parlement transatlantique) et son bras armé, policier, régalien que sera l'OTAN.
On laissera une Europe des régions et des communautés et les parlements comme les gouvernements ne seront que de pures formes et n'auront que seul objectif l'application sans accroc de la nouvelle organisation politico-économique sous totale dépendance aux Etats-Unis. Il y aura un conseil des ministres transatlantique etc...
Le but de ce GMT, c'est permettre aux Etats-Unis de se maintenir comme superpuissance politique, militaire,financière et économique et affronter les superpuissances de demain c'est à dire, la Chine, la Russie, l'Inde. C'est aussi de lui permettre de s'approprier la route économique et commerciale (pétrole, gaz, pêche, voies de navigation, cables optique sous marrins, flottes et trafic commerciaux, bases militaires stratégiques américano-européenes (OTAN) contre la Russie et la Chine), qui se dégagera après que la fonte des glaces du Pôle Nord sera achevée Egalement c'est mettre sous contrôle de l'OTAN, une immense parti du monde, un continent et la partie nord de l'autre. C'est aussi enrollé les nations européennes dans la lutte des civilisations et l'Islam et aussi contrecarrer les révolutions démocratiques d'Amérique latine. Enfin, c'est permette au système monde capitaliste de perdurer malgré la crise, malgré la raréfaction des énergies fossiles (pétrole, Gaz) et les défis démographiques qui risquent de destabiliser les Etats Unis et l'Europe.
Donc les traités de Maastricht, d'Amsterdam, de Nice, celui du TCE, celui de LIsbonne ont seulement permis de faire passer les choses en douce, dans le dos des citoyens. Jean-Luc Mélenchon a été le seul homme politique a en parler de ce Grand Marché Transatlantique et cela des années avant le Traité de Lisbonne (2007 - 2008) et la création du PG (2009). C'était un long chapitre dans la contribution qu'il a proposé au congrès socialiste en 2008. Le PG a rédigé et publié une brochure sur le GMT. Ce fut le seul parti politique à en parler.
Ils nous faut reprendre ce combat, ce débat. Informer, expliquer, combattre, allarmer oui allarmer les citoyens et les salariès de leur avenir, de l'avenir qui se prépare dans leur dos au mépris de leur droit imprescriptible de citoyen et de souverain dans notre république.
Je ne comprend pas que le GMT n'intéresse personne !
Pourquoi les médias, télé, radio,presse, les partis politiques (à l'exception du PG et encore à part Jean-Luc Mélenchon, c'est pas très vivace !) n'en parlent jamais ? A votre avis...
Il y a certes les régionales. Il y a aussi le Grand Marché Transaltantique c'est pas dans cent ans c'est pour 2015 !
Gilles
@ Curtillat
Tout à fait d'accord avec toi.
Oui ce sont nos statuts et c'est tout à fait le rôle du militant du PG. Etre en veille, être informé, être formé pour mieux appréhender les choses, mieux convaincre et à notre tout informer et former le citoyen. Eduquer ou instruire le peuple, le citoyen (n'en déplaise à certains). Etre en veille pour permettre la meilleure action politique possible et concrète. Soyons les instituteurs du peuple.
@ Toutes et tous
A complément de mon post 237
Les peuples des pays de l'Union Européennes des 27 (et surtout ceux qui ont voté oui) risquent de rire "jaune" lorsqu'ils se rendront compte de ce qu'il leur arrive avec le GMT. C'est pas pour dans cent ans c'est dans à peine 5 ans en 2015 !
Sur les raisons du déclin du Parti communiste... par un communiste.
http://meyroune.elunet.fr/index.php/post/13/05/2009/HISTOIRE:-lArchipel-communiste-le-dernier-livre-de-Roger-Martelli
Les imbéciles qui voient de l'anticommunisme dans le constat des réalités vont va sans doute trouver que Roger Martelli est anti-communiste.
curtillat dit:
4 octobre 2009 à 10:43
Il serait temps d’essaimer ailleurs,pour éviter de tourner en rond,sur les autres blogs pour se frotter aux autres.
Demain !
:) :)
La Poste est à nous votons le 3 octobre.
Beaucoup de gens ne comprenaient pas la question. Quel est le crétin qui a rédigé le texte ?
Actualités afghanes
Décidément, les GIs sont au tableau de chasse : 8 tués samedi dans des combats.
D’après AFP « ce sont les pires pertes depuis août 2008 ».
« L'insurrection, longtemps concentrée dans le sud de l'Afghanistan, a gagné l'ensemble du pays, notamment l'est, frontalier des "zones tribales" - qualifiées de "sanctuaires d'Al-Qaïda" par Washington - et du Pakistan »
L'Onu est accusée d'avoir couvert la fraude électorale (Reuters)
The National Security Archives (Washington)
http://www.gwu.edu/~nsarchiv/nukevault/ebb285/index.htm
déclassifie des interviews de responsables militaires soviétiques, après 1991.
William Burr and Svetlana Savranskaya, qui publient sur la Toile ces documents, ne se gênent pas pour souligner que « ces interviews révélaient l’échec de la stratégie des services de (contre)-espionnage US durant des décennies. En 1995, il fallut reconnaître que les analystes US avaient exagéré l’agressivité des Soviétiques et sous-estimaient la crainte de Moscou d’une première frappe par les USA."
Ces affreux monstres à la faucille et au marteau rouge de sang dont nous fûmes protégés par les héros venus de l’autre côté de l’Atlantique, n'auraient donc pas été tellement méchants ?
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Mon point de vue est que ce ne fut pas une erreur des services secrets US,
mais une manière de nous conditionner.
Mais attention, ATTENTION, il n’y eut jamais complot !
Ce n’étaient que des erreurs humaines.
Bilderberg n’a rien à voir là-dedans, que non, que non !
Gilbert,
l'Archipel communiste, le dernier livre de Roger Martelli.
Le choix du titre en dit long sur les intentions de R. Martelli. Il établit ainsi un parallèle scandaleux avec l'Archipel du Goulag d'Alexandre Soljénitsyne
Décrivant le système carcéral communiste mis en place dans l'Union soviétique, ce livre a marqué son époque et contribué à ébranler les fondement du communisme. On peut approuver ou pas.
Avec ce parallèle tous les amalgames sont possibles pour embrouiller l'Histoire.
L'historien Roger Martelli produit ainsi un titre malveillant qui contribue à affaiblir le camp anticapitaliste.
Nos adversaires ne manqueront pas d'en tirer profit en ces temps de commémoration de la chute du mur.
Actualités afghanes (suite)
Précisions apportées par Novosti.ru.
Parmi les GIs abattus, deux l'ont été par un policier afghan !
KABOUL, 3 octobre - RIA Novosti. Un policier afghan a abattu par balles vendredi deux soldats américains dans la province de Wardak, a annoncé samedi l'agence d'information Pajwak, citant Shahidullah Shahid, porte-parole du gouverneur de Wardak.
Selon M. Shahid, un policier afghan participait à une opération menée par des militaires US. Soudain, il a dirigé son arme contre les Américains, tuant deux soldats et en blessant deux autres, avant de s'enfuir sans laisser de traces.
Peu de temps après, la police afghane a interpellé deux parents de l'intéressé et procède actuellement à leur interrogatoire.
@ Jennifer post 233
Quand tu écrits "Y aurait-il des régions qui passeraient à droite si on ne faisait pas l’alliance avec le PS dès le 1er tour? Dans ce cas-là faisons le front de classe (GF+NPA+PS) dès le 1er tour et expliquons que, dans ce cas exceptionnel, c’est dès le 1er tour que la question de battre la droite se pose. "
Là, c'est moi qui ne comprends pas. Même dans ce cas, pas question de le faire. Sinon, ce qui semble être le moins pire à court terme sera très certainement le pire à moyen-long terme.
Le calcul des camarades italiens de Rifonazione leur est revenu violemment au visage. Ils ont effectivemment conclut que pour battre Berlusconi il fallait s'allier au centre-gauche et accepter de gouverner avec Prodi quitte à se renier. Et effectivemment sur le coups, ils ont d'abord battu Berlusconi mais pour se retrouver piégés au gouvernement obligés de cautionner une politique libérale et quand le gouvernement est tombé, ça été la bérézina.
Berlusconi est revenu plus fort et Rifondazione s'est effondré avec en plus une partie de ses électeurs passés directement à l'extrême-droite.
Vraiment Jennifer, j'espère bien qu'on en a finit avec l'impasse de la politique du moindre mal. Sinon, c'est à désespérer.
Si le juge de paix de notre politique ça doit être de battre la droite à tout prix, alors je préfère être au PS, c'est plus clair comme ça et j'essaye comme Filoche de faire bouger les choses de l'intérieur et je ne me plaints pas quand les idées de gauche radicales se font broyer par celles du social-libéralisme.
Si la gauche radicale pense que pour battre la droite, il faut se faire hara-kiri, alors qu'elle se le fasse directement, qu'elle se dissolve dans le PS pour ne pas diviser la gauche et qu'elle arrête d'emm****r les travailleurs avec cette idée qu'il pourrait y avoir une alternative à gauche du PS.
Par contre là où il faut faire attention, c'est qu'il y a un prix à payer pour le PCF à rompre avec le PS y compris au 1er tour quand le PS garantit au PC pour faire poid face aux Verts des places au delà du poids électoral local réel du pcf.
Le PCF a autant d'élus parce qu'il a un rapport privilégié avec le PS. Ce serait hypocrite de ne pas l'admettre. Et ce serait absurde d'oublier qu'un réseau d'élus locaux, cela permet aussi de garder des militants même quand ils sont moins convaincus, d'être implantés localement au delà d'une étiquette.
Et il est évident qu'à court terme le PCF sortirait affaibli d'une rupture avec le PS.
C'est pour cela que je ne suis pas trash avec les militants pcf qui hésitent.
Pour finir, à Corbeil-Essone, je ne suis pas aussi enthousiaste que certains. La campagne de la liste unitaire est catastrophique. Elle est creuse sans fond politique, sans programme réellement alternatif avec un seul message qui ressort, battre Dassault. Je trouve perso que le message du NPA est inaudible sur cette liste. C'est le PCF local qui parle et basta.
Je fais remarquer d'ailleurs que pour l'instant dans les élections partielles, le NPA a accepté un certain nombre de fois de se mettre derrière un candidat du PCF ou du PG et que pour l'instant il n'y a auncun exemple de campagne locale où le PG ou le PCF se mettent derrière un candidat NPA.
Pour qu'il y ait l'unité, ça demande aussi la réciprocité.
Et après certains vont dire que le NPA est sectaire.
Franchement, l'unité oui mais pas si ça consiste à être à la remorque, il faut voir.
Bref, les discussions commencent, j'espère qu'il y aura un accord mais si ça ne se fait pas, je sens que je vais mal le prendre si ça recommence comme pendant les européennes où le NPA était caricaturé en méchant sectaire seul responsable de la division et le PCF et le PG en gentils unitaires totalement désintéressés.
Il n'y a que les militants pcf qui ont le droit d'être susceptibles !
Mais Langue Rouge, toi qui as été à la LCR tu ne vas quand même pas me dire que jamais vous n'avez appelé à voter PS au 2ème tour !
Dans ce cas il s'agit d'un vote classe contre classe. Cela ne veut pas dire que la gauche de gauche leur fait confiance ou qu'ils ont le même programme!
Il me semble que tu mélanges les choses et ne sait plus les distinguer: 1er tour le programme, on dit en quoi on diverge avec le PS, 2ème tour on vote pour le parti de "gauche" le mieux placé car il s'agit d'un vote de classe. Ca ne te dit rien? Ce sont deux choses très différentes. Mais voter contre la droite c'est important. De la même façon, il y a des directions syndicales dans lesquelles on ne fait pas du tout confiance et qui trahissent et pourtant on ne refuse pas de faire grève quand elles appellent de façon unitaire. Là c'est le peuple dans son entier dont il s'agit. Le débat programmatique c'est une chose très importante et qui doit avoir lieu avec le PS, et tous ceux qui se disent dans le camp ouvrier, mais gagner contre la droite c'est autre chose: là on se met tous ensemble, on sait s'unir le moment venu pour frapper fort contre l'ennemi. Ce qui ne veut pas dire qu'on oublie nos divergences et je suis sûre que tu ne les oublies jamais, même quand tu fais grève avec des syndicats "traitres". Mais tu fais grève d'abord contre le patronat
Sinon il fallait aussi refuser que le PS s'associe au referendum sur la Poste.
à toto (4 octobre 2009 à 14:40)
"Roger Martelli. La phase de première implantation court de 1920 à 1932. C’est l’époque où le jeune Parti communiste s’installe dans une partie de l’espace du socialisme unifié de 1905-1920. Ces lieux se caractérisent à la fois par leurs caractéristiques sociales, ouvrières, populaires et combatives, et par le fait qu’il s’agit d’espaces de vieille implantation du courant démocratique populaire plébéien, né pendant la Révolution française. La deuxième phase est celle de l’implantation nationale. C’est le moment où l’électorat communiste passe de la situation d’« archipel », c’est-à-dire de milieux de forte implantation mais séparés les uns des autres, à un véritable continent. Cette période va de 1935 à 1946, date maximale de l’expansion communiste (plus de 28 % en novembre 1946). "
(le gras est de moi).
Vous dites :
"L’historien Roger Martelli produit ainsi un titre malveillant qui contribue à affaiblir le camp anticapitaliste."
Cette contribution est pas mal non plus, dans le même genre :
Francis Parny
Membre du Comité exécutif national [PCF] en charge des relations extérieures :
"Nous sommes clairement altercapitalistes."
http://www.pcf.fr/spip.php?article3863
Pierre L, certifié anticommuniste* primaire
*anticommuniste, anticommunisme, ©2009 by Stals du PCF™
Gilbert dit:
4 octobre 2009 à 13:06
"Les imbéciles qui voient de l’anticommunisme dans le constat des réalités vont va sans doute trouver que Roger Martelli est anti-communiste."
Mais non, Gilbert, faudrait vraiment être con de chez con pour penser ça !
Pierre L, certifié anticommuniste* primaire
*anticommuniste, anticommunisme, ©2009 by Stals du PCF™