Archives pour septembre 2009
24sept 09
Le grand sidérateur a parlé ! Donc nous sommes sidérés. Quand Nicolas Sarkozy parle c’est vraiment un évènement de politique-spectacle total. C'est a dire une illusion complète a l'usage de ceux qui sont hors d'état de le mettre en doute
Je veux dire ceci: il parle dans l’unique but de ramener la vision du monde que tout un chacun pourrait avoir à sa façon, à lui, de le présenter, donc à ses seules solutions personnelles, donc à lui-même. Ce mécanisme permet de comprendre l’énormité impudique de son auto célébration ("j’ai toujours dit la vérité aux français", "je ne mens pas", "je ne me laisserai pas impressionner", "croyez vous que je sois homme à" ceci ou cela). Il permet de comprendre comment les lapsus et les contresens qui pullulent dans son propos sont aussi un bon moyen de diluer la signification réelle de ce qu’il annonce. Lire la suite »
19sept 09
Au jour le jour, de Strasbourg à Lyon en passant place de la bourse à Paris. Jeudi matin 17 septembre, 11 heures. La note traite des sujets suivant: la manifestation devant la bourse des travailleurs de l'automobile, un débat à Lyon avec Alain Minc pour le forum du journal "Libération, le rebond prévisible de la crise financière, l'élection de Barroso, et d'autres petites choses ici où là au fil des moments. Lire la suite »
16sept 09
Aujourd’hui c’est mercredi et je suis à Strasbourg pour la session du parlement européen. Au cours de cette session monsieur Barroso va être reconduit dans sa fonction de président de la commission européenne. Mais ici je fais un compte rendu qui s’arrête juste avant le vote. Sinon il est à craindre que l’évènement écrase tout le reste. Et le reste ne manque pas de sel ni de signification. Ainsi je veux parler du vote lui-même, contesté par les Verts, de la forêt landaise méprisée par les bureaucrates libéraux et du mélange des moutons qui ont la langue bleue avec la police des frontières et les flux nucléaires dans la centrale de Petten. Tel quel. Lire la suite »
15sept 09
Señor candidato a la presidencia,
Las instituciones no le permiten que la izquierda presente un candidato. Denunciamos esta situación de candidatura única tanto como los acuerdos políticos entre gobiernos de derecha y social demócratas que la hacen posible. Esta situación niega por completo la existencia de una buena parte de la opinión europea que se opone radicalmente al modelo de construcción liberal de Europa que se encarna en usted.
Dicho modelo es el que precipita el ideal europeo en el abismo de las abstenciones hostiles a la elecciones europeas, especialmente en los nuevos Estados miembros. No se le ocurrió decir ni una palabra al respeto.
Dicho modelo es el que trasformo el sueño de una Europa protectora en la pesadilla de una Europa demoledora de los derechos sociales, de las industrias nacionales, y que obliga a los pueblos a enfrentarse por ganarse el pan de cada día. Son cada vez más numerosos los que dicen: "de Europa no llega nunca nada bueno".
Señor Barroso, usted no vio llegar ni el desastre financiero ni la crisis ecológica a pesar de las numerosas advertencias que recibió. Al contrario, con esta dictadura de la competencia libre que atropella nuestras sociedades, destruye el espíritu cívico y los servicios públicos, permitió que ocurriera.
Y ahora usted cambia las palabras por no cambiar las cosas. Pero su programa se resume en una sola frase: "de ahora en adelante, todo seguirá siendo igual". ¡Sin embargo, necesitamos un gran cambio para poder darle la espalda al pasado, al arcaico sistema del capitalismo financiero y el productivismo! Las crisis van agudizándose, lo sabemos todos. Un inicio de cambio podría ser negarle a usted la investidura. Por este motivo nuestra delegación le deniega sus votos.
15sept 09
Intervention de Jean-Luc Mélenchon en séance plénière du Parlement européen à Strasbourg le 15 septembre 2009, lors de l'audition de José Manuel Barroso, candidat à sa reconduction comme Président de la Commission européenne.
Monsieur le candidat à la présidence,
Les institutions ne permettent pas à la gauche de présenter un candidat. Nous dénonçons cette situation de candidature unique et les accords politiques entre gouvernements de droite et les sociaux démocrates qui la rendent possible. En effet cette situation nie l’existence d’une large opinion européenne totalement opposée au modèle de construction libérale de l’Europe que vous incarnez. Lire la suite »