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L’œil militant
04oct 09
Je rentre de la manifestation qui a lieu, chaque dimanche, à l’initiative de RESF, sur le parvis de Notre Dame, devant la préfecture de police de Paris, au kilomètre zéro de ce pays. Je vais parler de l’Irlande, de la poste et de Corbeil Essonne. L’Irlande. Vous ne pouvez pas l’ignorer, les Irlandais ont voté "oui" au Traité de Lisbonne. Quelle déception ! Ils ont cédé à un chantage à la crise tout a fait répugnant. Mais il est frappant de voir de quel acharnement sont capables les eurocrates pour parvenir à leur fin. Je vais en parler. Reste qu’à présent l’Europe est calée sur son rail libéral pour longtemps. Pour moi, une page est tournée. De cette Europe, dorénavant, pour moi, il ne peut rien venir de bon. Une fois au pouvoir, une gauche conséquente devra faire son devoir pour sortir notre pays de ce garrot qui l’étrangle. Mais ces jours-ci ont été aussi ceux d’une formidable mobilisation pour la défense du service public de la poste. Je crois que la démonstration est faite que le pays est mûr pour un vrai référendum sur le sujet. En tapant cette note, j’ai tué le temps en attendant le résultat de la municipale partielle de Corbeil. Je publie à ce sujet des tracts comme on n'en avait plus vu depuis la guerre froide.
NOUS TOURNERONS TANT QU’IL FAUDRA !
RESF organise une sorte de marche en rond sur le parvis de Notre dame, à Paris pour soutenir l’action contre les expulsions. Tout le monde peut venir. On marche, deux ou trois par rang, en file indienne. Il est distribué des pancartes qui insistent sur un cas. Puis on s’arrête et il y a une ou deux prises de parole. Puis on recommence à tourner. Et ainsi de suite. Les Comités du Parti de Gauche à Paris se sont engagés à soutenir cette action. Alors, Danielle Simonet conseillère de Paris qui anime le Parti de gauche à Paris a mis en place un tour de rôle pour que nous soyons représentés chaque dimanche par une quinzaine de camarades. C’était mon tour d’être là avec Hélène Franco et Alexis Corbière notamment. On s’est retrouvé avec Cabu et Charb, côte à côte dans la marche, et je peux dire que tout le monde était drôlement content d’être avec ces deux là. J’aimerai bien savoir s’il ya une seule personne qui n’a pas envie d’avoir une photo avec Cabu ! Maintenant, j’en ai une. Avec Charb en prime. Au deuxième tour de la place, je me suis un peu vautré en demandant à Charb des nouvelles de Philippe Val. Sa réponse était assez excédée. Pour lui nous ferions tous bien de nous rappeler que « Charlie » vit sa vie et qu’il est aujourd’hui dans une nouvelle phase de son existence, sans Val, de tout point de vue. Je l’écris comme je l’ai compris. Je fais partie de ceux qui n’avaient pas envie de se mêler de l’histoire qui a provoqué tout le remue ménage dont on se souvient. Sauf pour dire que selon moi Siné n’est pas anti sémite. Mais je n’ai pas eu envie non plus de jeter des pierres à Val après qu’il soit allé à France Inter. Et quand j’ai expliqué ça, un de mes amis qui marchait à côté de moi m’a dit « tu n’y comprends rien ». Dont acte. Je vais racheter « Charlie Hebdo ». En plus de « Siné hebdo ». Dans la marche il y avait aussi l’urgentiste Pelloux à qui je voue une admiration spéciale. Comme il sortait du boulot il avait les petits yeux. Je lui ai demandé s’il savait ce qu’on devrait faire dans son domaine si notre gauche accède au pouvoir. Il dit que oui et il se lance aussitôt dans un solide discours programme qui me rassure. On en était au troisième tour de la place et on s’est tu pour écouter les orateurs qui devaient parler. ELLE EST A QUI LA POSTE?
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La poste a été le sujet du week-end. Les votations ont connu de gros succès. Partout. Le plus modeste village a eu son urne sitôt qu’il y avait un citoyen conscient et organisé. Les militants du Parti de Gauche de la Vieille Loye, un petit village dans le Jura à côté de Dole, m’ont dit qu’ils ont eu 150 voix contre le changement de statut de la poste et une voix pour ! Jean Christophe Sellin, le coordinateur du Parti de Gauche à Toulouse me dit qu’il y a eu 80 000 votants en Haute Garonne. De mon côté, je suis arrivé par le métro « Bourse » pour aller voter à la mairie du 2ème arrondissement. Sur la place, il y avait des groupes de jeunes étudiants de l’UNEF qui tractaient pour la votation. Un petit bonjour d’encouragement à chacun et hop j’allonge le pas vers la mairie. Sur place, le maire en personne m’accueille, entouré de trois adjointes : communiste, socialiste, et verte. Un tour à l’étage de la mairie pour aller saluer ceux qui font la centralisation des résultats pour toute la France. Puis je suis descendu rue Montorgueil pour aller saluer le bureau installé dans la rue. Là encore bonne ambiance de camaraderie. Cette fois ci c’est encore un responsable du PRG-jeune qui m’accueille, juste comme en bas de chez moi dans la rue La Fayette. Le PRG ! C’est dire que l’heure est grave et la mobilisation large ! Les messages arrivaient par vague sur mon portable. .jpg)
Eric Coquerel me dit que la votation est très importante dans le onzième. Je sens que tout le monde est excité. Bien sûr c’est parce que c’était une journée particulière pour nous. Le Parti a édité des affiches sur le thème et nous nous sommes bien mobilisés partout. Et ça vient de loin pour nous. Qui se souvient de la mobilisation nationale pour la poste de Firmi, en janvier 2007 ? Nous y étions, venus en car jusque dans ce village du bassin minier dans l’Aveyron. Et quand le collectif pour le référendum pour la poste a commencé à se réunir, même si nous étions une poignée à nous retrouver à la Bourse du travail avec Bernard Thibault et quelques autres, on savait qu’on commençait une mobilisation de longue durée. Mais je crois que ce n’est pas seulement cela. Je pense qu’il y a eu un enthousiasme, une émulation. Les gens se sont beaucoup déplacés. La poste est une institution familière et indispensable pour beaucoup. Le collectif qui mène l’action est bon enfant. Les gens sont disponibles. Ce genre de mobilisation est très spécial. Nous les avions nommées « mobilisations républicaines » pour dire qu’elles combinent lutte sociale et civique. On y trouve plusieurs condiments caractéristiques : l’action syndicale des salariés du secteur, la mobilisation des citoyens de tous horizons, la participation des partis politiques, et l’implication des élus et des assemblées locales. Toute l’action est conduite au nom de l’intérêt général. L’ensemble de ces caractéristiques qualifient une forme particulière de lutte. On peut les nommer « luttes civiques ». Dans la logique de « la révolution par les urnes » elles jouent un rôle spécialement important à nos yeux. Je pense que lorsque la loi organique sera adoptée rendant possible une démarche de demande de référendum d’initiative populaire, nous serons prêts et nous saurons nous en servir. LES CRIEURS SONT DE RETOUR
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N’empêche que rien n’est aussi propice à l’action de terrain qu’un sujet comme celui-ci. Les « crieurs du métro » ont donc repris du service pour défendre la poste en organisant un bureau de vote mobile dans les rames du métro parisien… Voici le récit de Danielle Simonet. « Vendredi 2 octobre, 9h. Derniers calages au café et la joyeuse équipe militante parisienne du Parti Gauche se lance pour la dernière opération de la semaine « Les urnes viennent à vous ! ». Porte de Montreuil, les militant-e-s entrent dans la première rame. C’est parti, le premier crieur se lance aux côtés d’un autre militant tenant une belle urne transparente, tandis que 4 autres militants se répartissent dans le wagon. « Bonjour, c’est le Parti de Gauche ! C’est pour un sondage matinal, vous êtes contents que Sarkozy privatise la poste ? » « Non !!! » répondent en cœur les compères badgés devant les voyageurs surpris, intrigués et amusés. « Et Sarkozy, il vous a demandé votre avis ? » Non, évidemment. On explique le déroulement du vote et chacun s’affaire à distribuer les bulletins de vote et à présenter les listes d’émargement. A la différence de la première criée du début de la semaine, certains nous disent avoir déjà voté dans leur entreprise ou sur un marché. Les citoyens semblent beaucoup plus au courant de l’organisation de cette votation citoyenne. L’accueil est toujours aussi sympathique ; les voyageurs parlent entre eux ; ils se prêtent le stylo et ajoutent leur commentaire : « C’est bien ce que vous faites ! » « C’est vrai ce n’est pas normal ! » « Vous croyez qu’on va réussir à l’en empêcher ? »… 3 stations plus tard, l’équipe sort de la rame pour rentrer dans le wagon d’après. On affine de nouveaux arguments. « Vous trouvez pas qu’on attend de plus en plus au guichet à la poste ? Mais vous savez, c’est que depuis 2002 ils ont supprimé 50 000 emplois à la poste ! » « Et en Suède, ils ont privatisé la poste. Résultat le timbre a augmenté de 90%. Vous voulez la même augmentation en France ? » Le « Non !» des compères est repris par quelques voyageurs. Et ça discute. Une femme nous parle de France Télécom et des conséquences de la privatisation. Quelqu’un dit ne pas avoir d’avis sur la question mais son voisin de strapontin lui parle du rôle de l’Europe et de ses directives libérales dans l’affaire. Et là encore on se raconte l’émission vue sur Arte où l’on voit des postiers refuser de vendre systématiquement les « packs » plus cher en cas de déménagement pour faire suivre le courrier alors qu’un formulaire basique et moins cher existe… Anonyme le métro ? Pas ce matin ! Les citoyens ne s’intéressent pas à la politique ? Faux, dès qu’on leur en donne l’occasion, ils se passionnent pour le débat ! « A voté ! » En une heure de temps, de rame en rame, 140 personnes ont participé à la votation. Si Sarkozy avait organisé un référendum, au vue de l’ambiance dans le métro, le résultat aurait été pour le « Non » de façon écrasante. Pour les militants, ce fut une belle expérience. Une autre façon de militer, d’être en contact direct avec les citoyens qui vont au boulot, de faire un travail d’éducation populaire non sans humour et sur un sujet si essentiel : Un service public comme la poste, c’est ce qu’on a quand on n’a plus rien. Ca nous appartient, ça relève de l’intérêt général. Le sacrifier pour des intérêts privés est scandaleux. Et la poste est à qui » demandent les crieurs ? « La poste est à nous ! » répondent ceux qui ont suivi l’histoire.ET L’IRLANDE ?
Pas la peine que je décrive ma méchante humeur à propos du résultat du référendum en Irlande. Les camarades qui ont fait l’aller retour pour la campagne là bas en ont également gros sur le cœur. En particulier François Delapierre qui a interrompu sa campagne législative dans les Yvelines pour aller faire sur place meeting et conférence de presse. Je crois que ça vaut la peine de rappeler ce qui s’est passé pour prendre la mesure du chantage auquel ont cédé les Irlandais. Déjà commençons par aller là où ont commencé les grands esprits qui veillent sur la bonne suite du Traité de Lisbonne. Comment faire revoter le peuple irlandais sur ce Traité, sans rien changer à ce texte ? C’est le défi auquel le Conseil européen des 18-19 juin 2009 a répondu. Un tour de passe passe juridique fin comme une dentelle. Les conclusions du Conseil évoquent ainsi une « série d’arrangements afin de rassurer le peuple irlandais et de prendre en compte ses préoccupations ». Ces « arrangements » consistent à faire figurer en annexe des conclusions du Conseil une « décision relative aux préoccupations du peuple irlandais » ainsi qu’une « déclaration solennelle sur les droits des travailleurs ». Ces deux textes devraient être repris dans un futur protocole qui serait lui-même annexé aux traités européens à l’occasion de la conclusion d’un prochain traité d’adhésion. Ca fait bien des conditionnels, non ? En fait vous avez bien lu. C'est-à-dire qu’il s’agit ici d’une échéance totalement inconnue. Quelle est donc la portée de tout ça ? Pas grand-chose à en croire le Conseil lui-même. Car celui-ci a pris soin de bien préciser que ce protocole « n’aura aucune incidence sur les relations entre l’UE et ses Etats membres ». Et les gogos qui seraient tentés de solliciter trop le texte reçoivent un ultime coup de massue sur la tête car il est bien précisé que ce protocole « clarifiera, mais ne modifiera pas le contenu ou l’application du Traité de Lisbonne ». En résumé, il ne s’agit donc pas de changer quoi que ce soit mais de clarifier les choses pour un peuple qui est réputé ne pas avoir compris le Traité. Au demeurant le détail de ces garanties met encore plus en lumière certaines horreurs du Traité de Lisbonne. On y apprend par exemple qu’ « aucune disposition du Traité de Lisbonne ne modifie de quelque manière que ce soit l’étendue ou la mise en œuvre de la compétence de l’UE en matière fiscale ». Autrement dit : le dumping fiscal pourra continuer, sans que l’Europe n’y fasse rien. Et en matière sociale, les garanties apportées sont tout aussi vides puisque le Conseil s’est contenté de « confirmer » « la grande importance attachée par l’Union à un certain nombre de questions sociales, y compris les droits des travailleurs ». Car au-delà des belles intentions, l’harmonisation sociale sera toujours interdite. Une fois mis en place un tel cadre, les méthodes de conviction ont été du même tonneau.La campagne odieuse du Oui en Irlande
Quelle orgie oui-ouiste ! Ils s’y sont tous mis, pour de bon. Gouvernement, commission européenne, églises de tous bords au premier rang. Mais aussi les organisations patronales avec une grande campagne de mensonges : « Yes for jobs » ! Les médias aussi, off course. Un bon rendement financier a la clef, en toute indépendance et éthique, cela va de soi. Ainsi quand ils ont publié contre menue monnaie le supplément édité par la Commission européenne dans tous les journaux de dimanche dernier. Sans droit de réplique ca va de soi puisque c’est de la publicité ! Ensuite les grandes entreprises, elles aussi, s’y sont mises. Comme la compagnie low cost Ryanair qui a dépensé un demi-million d’euros pour le oui avec une campagne insolente et injurieuse sous le slogan : « seuls les losers votent non ». Le premier ministre Cowen, a manœuvré ses concitoyens comme du bétail. Il leur a affirmé qu’un nouveau non remettrait en cause les aides européennes à l’économie irlandaise, notamment les garanties financières apportées par la BCE, ce qui n’a pourtant aucun fondement légal. Il a plus largement prédit une « incertitude extraordinaire » sur l’avenir de l’Irlande en cas de Non. Si le premier ministre peut mentir et menacer de cette façon, on devine qu’il a ouvert la voie à tous les abus. Monsieur Barroso s’y est engouffré, avec sa légèreté habituelle. Lors de sa visite en Irlande le 22 septembre, il est allé jusqu’à laissé planer le doute sur l’appartenance de l’Irlande à l’UE en cas de nouveau non : «Pour parler franchement, il y a des doutes sur la situation de l’Irlande à l’avenir dans l’UE. » a-t-il insinué ! Et il s’est livré à un véritable chantage à propos du commissaire européen : « La seule façon pour l’Irlande d’assurer qu’elle aura toujours un commissaire est de voter oui (au traité de) Lisbonne. Dans le cas contraire, bien entendu, nous devons réduire le nombre de commissaires. Cela figure dans les traités actuels et nous sommes légalement obligés de le faire » (entretien au Irish Times). Ce chantage est une pure manipulation car dans tous les cas le nombre de commissaires sera réduit et l’Irlande n’aura aucune garantie de conserver toujours un commissaire. Pas plus que la France, d’ailleurs ! 
C’est bien le problème et ma conclusion. Que vaut donc cette Europe qu’il est impossible de faire évoluer autrement que comme le veulent les gardiens du temple de la concurrence libre et non faussé ? Pour moi la preuve est donnée qu’il ne peut rien en venir de bon. Je déchante. Mes rêves de démocratisation, de Constituante européenne, d’harmonisation sociale sont des songes creux. Rien ne peut être fait dans ce cadre. Les français n’ont qu’eux même pour se protéger. Non seulement sans l’Europe, mais contre elle. CORBEIL-ESSONNES ET LA PEUR DES ROUGES
Puisque j’en suis aux campagnes qui flétrissent surtout ceux qui les mènent, celle de Corbeil vaut cas d’école. Je rappelle pour mémoire que la liste de l’autre gauche est arrivée en tête de la gauche au premier tour devançant de sept points celle du PS et de vingt points celle des Verts. Au second tour les socialistes ont fini par signer en dernière limite l’accord de fusion des listes après avoir trainé les pieds au delà du raisonnable pour essayer de nous faire intégrer dans la liste fusionnée les quatre adjoints de droite qu’ils avaient pris dans la leur au premier tour ! Pendant ce temps, la droite s’est déchainée. La consigne : faire de cette liste la liste « des communistes ». Quoiqu’il n’y ai que quatre communistes sur le total des candidats et trois du Parti de gauche. 
N’empêche, il fallait bien trouver quelque chose. « Liste communiste » donc pour « Le Monde » dont la correspondante locale est une ancienne salariée de Dassault, liste communiste pour « Libération » et ainsi de suite. Avec de tels amis on n’a plus besoin d’ennemis. Cet accompagnement chez les organes de presse respectable a fonctionné comme une validation de la campagne bestiale menée sur le terrain. Je ne peux faire mieux que de reproduire les tracts diffusés par les équipes Dassault sur place. Si je les racontais on ne me croirait pas. C’est le style oui-ouiste à l’irlandaise. Votez pour les rouges et c’est la fin du monde. Vingt deux heures treize : j’apprends que nous aurions perdu de treize voix…. Il n’est pas tard. Mais je vais me coucher. J’ai la rage. 60 commentaires à “D’Irlande à Corbeil-Essonnes”
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J'ai l'impression que la peur des rouges, ça a marché, si on en juge par cette dépêche AFP de 22 H 28 (à prendre toutefois avec prudence) :
EVRY - Le candidat UMP Jean-Pierre Bechter, bras droitde l'ancien maire Serge Dassault, a remporté dimanche la municipale de Corbeil-Essonnes avec 100 voix d'avance sur son adversaire communiste, Michel Nouaille, que la gauche soutenait, a annoncé à l'AFP l'entourage de M. Bechter.
Sur Val (et non Vall, mais peut-être que Mélenchon songeait à Valls, un autre expert en traîtrise), Jean-Luc Mélenchon devrait se documenter un peu au lieu de le blanchir aussi facilement.
Pas oublier non plus que Cabu, principal actionnaire de Charlie, a pris parti contre Siné et que le "neveu" Charb a lâché Siné comme une vieille chaussette.
Entre autres sources, à propos de ce salopard de Val :
http://www.acrimed.org/spip.php?page=recherche&recherche=Val
Mince la gauche a perdu à Corbeil Essonne? Mais ils avaient quasiment la majorité si on additionnait toutes les voix des différentes listes du premier tour? Je n'y comprends rien!
"Les cons ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnait". Je sais, elle est connue mais je ne m'en lasse pas.
Bon, mais l'Irlande ? Les irlandais ont dit oui, ils commencent à être habitués, ça fait deux fois qu'on leur fait le coup. Cela dit, rien n'est perdu, il n'est pas encore adopté leur traité démocrasseux. Le petit père Klauss, à Pragues, il va les tenir en haleine les eurocrates qui piaffent de mettre en place leur rejeton avarié. Qu'ils les tiennent les plus longtemps possible, pépère. Jusqu'aux élections britanniques, où je n'en doute pas les torries vont mettre une raclée au old new labour. Avec un peu de chance, ces braves conservateurs feront voter les grands bretons qui se feront un plaisir de dire NO au traité de Lisbonne.
Tout n'est pas perdu, fors l'honneur des ouistes.
désolé pour les fautes de grammaire, la précipitation...
Journée difficile.... face à l'inhumanité des expulsions, à la privatisation de la poste, à l'Europe libérale, à la clique de Corbeil, il en faut du courage... et un peu de rage aussi de temps en temps !
Selon JP Bechter, le candidat officiel UMP, «M. Dassault a été élu pour la 4e fois» : http://minilien.fr/a0jlvb
@lionel PG44:
tant qu'on y est, c'est Corbeil-Essonnes
Voila la preuve irréfutable, après un choix entre OUI ou OUI, que le NON a été interdit du vocabulaire démocratique.
Il faut se battre à présent pour récupérer ce droit au NON.
Il figure où l'être humain maintenant ?
Il est représenté par qui ?
Il va devenir quoi ?
Attention, pas de précipitation. 100 voix d'écart, c'est ce que dit la droite. Selon certaines dépêches, il n'y aurait que 26 voix d'écart. Va y avoir de la contestation dans l'air, à mon avis.
Quel dimanche!
Une déception terrible avec la ratification irlandaise du Traité. On sait comment les élites européennes ont "acheté" ce vote et comment une fois de plus les partisans du OUI se sont employés à domestiquer du temps de cerveau disponible pour extorquer le OUI salvateur. Ils n'ont rechigné à aucune turpitude et ça a payé! Je suis comme JeanLuc infiniment triste ce soir car l'espoir est quasi nul dorénavant. Reste l'hypothèse du Présidet tchèque jouant la montre pendant des mois, refusant de signer le Traité pourtant ratifié par le Parlement de son pays...jusqu'à ce que les Britanniques élisent un nouveau gouvernement (ce devrait être les conservateurs) déterminé à poser la question par référendum. Hélas, cela (comme je l'ai écrit il y a peu) signifie que l'on attend de nos adversaires de nous offrir l'arme pour nous sauver de ce maudit traité. Quelle honte ! Mais peu importe cette honte après tout si c'est pour éviter le pire ! Je suis certain qu'on est quelques uns à accepter de supporter cette désagréable sensation si les dommages résultant du Traité peuvent être évités fusse grâce à nos adversaires politiques.
Une immense satisfaction également: voir le succès de la votation pour la poste et les services publics. C'est un signe que le peuple français est bien là et qu'il n'est pas prêt à abandonner sans avoir résisté. Je suis ravi car cela donne à penser que la partie est loin d’être gagnée pour le pouvoir. J’ose espérer que les responsables politiques sauront canaliser ce message populaire pour en tirer le meilleur dans une action rationnelle et qui fasse honneur à notre pays. Et pour la gauche, ce sera un test de sa crédibilité à proposer une alternative.
Avec un scrutin aussi serré que l'est sembe-t-il celui de Corbeil, il y a forcément des contestations qui vont naître et j'espère en effet que l'on va vérifier l'honnêteté du scrutin. Si la droite gagne vraiment, ce sera encore de la tristesse que nous ressentirons pour les habitants de cette cité qui risquent de subir encore bien des mauvais coups mais ce sera de si peu que l'on peut se réjouir en revanche car la prochaine fois sera la bonne. Mais si quelque illégalité était observée, ces quelques voix d'écart seraient insuffisantes pour assurer l'honnêteté du scrutin et il y a fort à parier qu'il serait une nouvelle fois annulé. J'espère que les électeurs de Corbeil qui auraient pu observer des "incongruités" ne les garderont pas confidentielles. Je ne présume pas de la malhonnêteté de la droite car c'est un principe fondamental que la présomption d'innocence qui ne cède que devant la preuve contraire mais j'espère une vigilance...
La gauche gagne en Grèce. Bon c'est pas précisément la gauche qu'on aime et le système politique de ce pays mériterait d'être révolutionné car là-bas, dans ce berceau de la démocratie, ce sont deux familles qui se partagent le pouvoir depuis des décennies, à tour de rôle...Les "PAPANDRÉHOU" ne sont pas l'incarnation de ce qui se fait de plus progressiste et ce n'est pas franchement la preuve d'une démocratie normale et saine que se succèdent ainsi deux familles. Mais au moins la droite est-elle battue!
Un certain Renaud DÉLY (celui-là même qui participe à Marianne et qui avait publié "Les tabous de la gauche", un ouvrage bien dans le vent de ce que dit et prône Manuel VALLS) vient de publier "BESANCENOT, l'idiot utile". Charmant pour notre ami du NPA! Remarquez l'éditeur porte bien son nom... puisqu'il s'appelle "Bourin"!
Je ne l'ai pas encore lu, je le ferai pour juger sur pièces mais je doute fort que l'on puisse se reconnaître dans ces propos faisant d'Olivier le serviteur de SARKOZY.
A bientôt.
Selon une source au QG de Michel Nouaille, l'écart est de 17 voix mais un recomptage est en cours
Mais si, Jennifer, "Plutôt les fachos que les rouges", le ventre mou du PS a voté à droite, leurs journaux, leurs chers journaleux à penser "Libé" et le Monde, journal de référence, ont fait le reste!
Concernant l'Irlande, pour paraphraser un commentaire lu ailleurs :
imaginons que la France élise un Président de gauche et que tous les autres pays soient gouvernés par la droite. Étant donné que cette configuration poserait des problèmes de fonctionnement à l'UE, il serait légitime de rejouer la présidentielle non ?
Bonsoir, à tous,.
Que vaut la démocratie ? en notre beau pays !que J.L.Mélenchon a la rage, j'en connais beaucoup d'autre.
Etre naif, c'est resté jeune, pourquoi pas !
Je deviens Bolchevic, Rosay.
"Avec un peu de chance, ces braves conservateurs feront voter les grands bretons qui se feront un plaisir de dire NO au traité de Lisbonne."
N'y croit pas trop, Lionel, la City et Washington viellent au grain! Le sous marin britannique doit rester dans le port de...Bruxelles!
Au contraire avec les "torries" Barroso et consort vont être renforcer et là gare... nous pauvres malheureux!
Comme la dernière fois Jennifer. Mais il s'avère que Corbeil est gangréné par un mafia qu'alimente Serge Dassault. Donc les distributions d'argent son quotidiennes, les mensonges légions et le tout dans une atmosphère à gerber. Bechter affichait des slogans "Voter Bechter c'est voter Dassault", s'identifiait comme créateur de la fondation Serge Dassault sur le bulletin de vote, ce qui est illégal, a déclaré tout à l'heure "Serge Dassault est élu pour la 4e fois".
Cela n'a plus rien d'une République, c'est une bouillie nauséabonde de fric et de peur, de clientélisme et d'anti-intellectualisme. Le tout avalisé par des médias qui jouent le jeu à fond.
La misère va encore se répandre à Corbeil...
J'ai publié un long message ce soir sur le blog de Benoît HAMON mais il ne sera sans doute pas publié avant demain au plus tôt alors je le reproduis ci-dessous.
J'y parle notamment et surtout de l'union de la gauche et du "contrat de gouvernement", sujets plusieurs fois évoqués par HAMON ces derniers jours, en diverses occasions ou passages médiatiques.
Vous allez sans doute réagir et j'attends de vous lire.
***
Bonsoir Benoît,
Je voulais réagir à ce que vous dîtes sur MÉLENCHON et l'union de la gauche.
Je suis comme vous partisan de cette union car je suis aussi convaincu comme vous que sans elle, la victoire électorale est illusoire. Mais l'union ne peut se faire n'importe comment, ni à n'importe quelles conditions. Les autres entités de gauche ne peuvent plus tolérer d'apporter leur caution à un PS hégémonique qui, une fois au pouvoir, oublie ses promesses et méprise l'autre gauche. Il y a tant d'exemples de propos acerbes des uns et des autres au PS à l'encontre de cette autre gauche et depuis longtemps!
Parce que s'il est important de gagner dans les urnes pour transformer ensuite la société, toute la question est "gagner pour faire quoi?" Ceci pose alors immédiatement la problématique du projet à soumettre aux Français et donc d'ici là à élaborer...ensemble si possible.
Gagner pour faire, excusez-moi, du Strauss-Kahn, non merci! Gagner pour réaliser la social-démocratie en 2012 alors qu'elle est morte depuis des années, non merci! Gagner pour voir le gouvernement de gauche d'un Président ou d'une Présidente socialiste chercher le juste milieu entre la gauche "extrême" et la droite, non merci!
Je suis favorable comme vous à ce "contrat de gouvernement" de toute la gauche dont vous parlez, mais à condition qu'il se fasse SANS AUCUNE EXCLUSIVE à l'égard de l'autre gauche. Je veux dire par là qu'il ne suffit pas, comme le prône Pierre MOSCOVICI, d'être aimable dans le discours avec cette autre gauche pour ne jamais rien céder devant elle dans le contenu du projet. Il faut que chaque entité de gauche, du NPA au PS et au MRG, puisse participer à l'écriture de ce contrat sans que celui-ci perde en cohérence. La synthèse façon HOLLANDE, non merci ! Mais l'adition des idées, des intelligences, des pertinences, oui!
Je ne doute pas que l'on peut réunir toute la gauche dans un projet vraiment alternatif. Les plus à gauche sauront, je n'en doute pas, faire des compromis car ils savent qu'ils ne peuvent imposer leur loi à tous. Mais ce respect doit être partagé par tous puisque personne n'est majoritaire à lui seul. Et je pense que le NPA paraît irréconciliable avec le PS parce que le PS paraît, depuis trop longtemps, irréconciliable avec la gauche!
Pourquoi le NPA et aujourd'hui le PG disent-ils ne pas vouloir d'alliance avec le PS? Non, ce n'est pas pour se compter comme vous le dîtes! Non, ce n'est pas pour la seule raison qu’ Olivier ou Jean-Luc pensent à leur stature de présidentiable comme vous le dîtes également!
Si NPA et PG ressentent un tel dégoût devant le PS, c'est parce que le PS s'est totalement décentré et vit comme en apesanteur dans un monde irréel. Parce que la philosophie de "gauche" que vous avez toujours défendue vous-même avec quelques autres n'a jamais hélas été majoritaire au PS depuis près de vingt ans. Je suis convaincu que le NPA a une position "extrême" parce que le PS est trop éloigné de ce qu'il devrait être.
Je suis convaincu que si le PS...
- défendait à nouveau un véritable projet de gauche,
- répondait de manière pertinente au contexte actuel,
- proposait des solutions intelligentes et ambitieuses à la crise,
- défendait enfin la sortie du capitalisme pour imaginer une autre forme de société et de relations sociales basées sur l'humain, le respect des hommes qui font la société, la véritable égalité des citoyens, une juste répartition des richesses dans les actes et pas seulement dans les discours,
- donnait corps à une fraternité qui ne soit pas un leurre (il faudrait déjà qu'il la pratique en son sein!),
- au lieu d'accepter les institutions de la Vè République décidait enfin de porter solennellement le projet de VIè République parlementaire sans revenir pour autant dans les travers de la IVème,
- osait s'engager dans un renversement des perspectives en matière d'environnement, de développement durable, de modes de consommation et de production,
- refaisait de la promotion, du développement et du respect garanti des droits de l'homme une de ses priorités,
- remettait l'éducation et l'émancipation au premier rang de ses objectifs,
- nous surprenne par des propositions enthousiasmantes et iconoclastes,
- entendait les demandes du peuple mais n’attendait pas de lui qu’il lui dise toujours quoi faire, que proposer, commet réagir…,
... et qu'il montrait de la conviction dans ces propositions et ses engagements, il serait non plus honni par l'autre gauche mais considéré et même soutenu et appuyé.
Cette autre gauche a une mission non de division mais de recadrage. C'est grâce à elle, grâce à la concurrence du PS sur sa gauche, grâce au danger pour le PS de finir par tout perdre, que celui-ci va peut-être enfin se ressaisir et réendosser son rôle naturel. Le temps passe et les patiences s'amenuisent. Les exemples sud-américains en témoignent. Même si le PS français ne peut être totalement assimilé aux "socialistes" et « sociaux-dém » latino-américains, il pourrait être balayé comme les gauches traditionnelles l'ont été dans ces pays. Le cas récent de DIE LINKE et du Portugal, conjugués à ce que l'on a vu dans les pays scandinaves et ailleurs en Europe devraient vous faire comprendre le risque de vent mauvais. On ne peut durablement agir contre l'intérêt des peuples si l'on se prétend de gauche sans subir une réprobation sévère de ce même peuple. Vous avez approché cette correction définitive à plusieurs reprises, en mars 1993, aux élections européennes de 1994 (déjà!) puis en 2002 et à nouveau en 2009 (encore aux Européennes). Jusqu'à quand allez-vous jouer avec le feu ?
Bon, il semble que ça bouge enfin. Vous comprendrez que partant d'où l'on part, il faudra bien plus que de simples refondations du type de celle qui est en train d'être menée au PS pour convaincre la masse populaire...même si l'on ne peut que se satisfaire de voir ces changements s'amorcer…enfin !
Cher Benoît, j'espère que vous allez peser de tout votre poids pour que le PS emprunte enfin le chemin qui doit être le sien.
D'ici là, comprenez les propos de Jean-Luc Mélenchon non comme une « excommunication » définitive mais comme une provocation de nature à vous faire réagir positivement au PS, c'est-à-dire à exprimer enfin un message dans lequel les classes populaires puissent trouver une espérance.
Le PS, c'est à la fois le parti de Henri EMMANUELLI et le vôtre…mais aussi celui de Ségolène ROYAL (dont le sort montre à quel point le PS peut être, dans les faits, aux antipodes de ce qu’il prône dans ses discours en matière de fraternité). C’est celui de Manuel VALLS (qui va finir par se rendre insupportable) et celui de Gérard COLLOMB (qui se considère ennemi des grévistes me dit-on), celui de George FRÊCHE (dont on connaît les dérapages), celui de Jean-Luc GUÉRINI et de Gilles PARGNEAUX (vous voyez à quoi je fais allusion…) comme celui de DSK (cet important qui a préféré attendre son heure loin de nos difficultés), de CAMBADÉLIS (qui pratique avec modération l’empathie), de MOSCOVICI (dont la position toujours raisonnable et rationnelle, jamais tranchée, commence à exaspérer), celui de HOLLANDE (et sa synthèse sans substance et sans âme) et celui de FABIUS (dont on ne sait plus ce qu’il croit ni ce qu’il veut tant il se déplace sur l’échiquier dans un sens puis dans l’autre selon les périodes et les élections).
Bref chacun exprime une pensée qui est parfois difficilement compatible avec celle des autres. Et le parti, lui-même, que dit-il ? Le dernier projet complet - et abouti si je puis dire - est celui des présidentielles dont on sait comment il fut obtenu…par la merveilleuse « synthèse » hollandaise qui, en fait de synthèse, n’était qu’un catalogue médiocre de positions contradictoires. Pour celui qui était sensé être le plus intelligent de tous, avouez que c’est curieux !
Alors le peuple pouvait-il se retrouver en ce parti ? On le sait maintenant, la réponse fut négative lors des enjeux nationaux. Tout au plus, accepta-t-il de lui donner de belles positions locales où, curieusement, les élus de gauche sont assez souvent utiles et bien inspirés. Mais alors pourquoi ceux-là même qui occupèrent d’augustes fonctions dans l’État ne mirent pas en œuvre ce qu’ils réalisent chez eux ? Pourquoi tel maire, tel Président de conseil général ou tel Président de région, et toutes leurs équipes, qui agissent dans l’intérêt du peuple avec une certaine réussite, dans nos territoires, deviennent comme hypnotisés par l’incompétence, la bêtise ou la duperie une fois venus sur la scène politique nationale ? C’est un mystère pour beaucoup de Français !
Et demain, qu’en sera-t-il ? Il ne tient qu’à vous (c’est un vous collectif que j’adresse au PS et pas à vous personnellement que j’estime et sur qui je compte pour mener le changement) de rendre improbable le tragique destin de ce parti. Nous sommes nombreux dans ce pays, au PS, au PC, au PG, au NPA, à LO, au sein de la Gauche unitaire, du MRC ou des diverses forces politiques de gauche comme des forces syndicales et associatives, à compter sur une gauche française montrant le chemin de la révolution démocratique, républicaine, et sociale comme elle l’a fait si souvent dans l’Histoire. Notre pays a besoin d’une vraie gauche. Il n’est pas trop tard si tant est que chacun prenne conscience des enjeux et assume son rôle. Que le PS assume le sien et vous verrez que l’autre gauche ne sera pas un ennemi. Le seul intérêt qui nous guide au PG, c’est l’intérêt général et c’est vrai que nous avons de celui-ci une lecture exigeante, d’autant plus que depuis trop longtemps la gauche en France a perdu son rôle de principal outil d’émancipation des peuples.
La tâche est immense mais c’est avec un esprit de dévouement que le peuple de gauche est prêt à aider la gauche si tant est que celle-ci soit vraiment ce qu’elle est sensée être.
Vous avez du pain sur la planche cher Benoît et c’est pourquoi je veux vous encourager à mettre en pratique cette envie, évoquée en clôture de votre université d’été du courant « Un monde d’avance », de ne plus courber la tête devant la pensée dominante - fut-elle partagée d’ailleurs par une partie du PS - mais à tenir bon la barre même si vous n’êtes pas vous-mêmes aux commandes, pour remettre votre parti sur la voie qui doit être la sienne, celle de la défense du progrès humain.
Post-scriptum 1 : les résultats sont tombés : les Irlandais ont dit « oui » cette fois à la ratification du Traité de Lisbonne. Dont acte ! Mais personne n’est dupe. « On » a acheté leur vote. C’est un jour triste pour l’Europe et pour les peuples. Quel espoir a-t-on désormais que le Traité soit écarté ? Que le Président tchèque retarde sa signature pendant des mois et que le probable futur gouvernement britannique organise un référendum dont on peut imaginer qu’il sera négatif. Mais ceci est un acte désespéré et à la limite on peut s’interroger sur sa légitimité démocratique puisque les Tchèques ont ratifié le Traité comme les Britanniques. Oh certes ce sont les Parlements qui l’ont fait et les peuples auraient peut-être (sans doute !) choisi une autre voie mais sur un strict plan juridique, désormais, la légalité est plutôt du côté des « ratifieurs ». Toutefois, politique et Droit ne coïncident pas toujours.
J’aimerais connaître VOTRE position à vous sur la question de la ratification du Traité. Acceptez-vous cette ratification française ou vous engagez-vous à remettre en cause cette ratification si le Traité n’était pas entré en vigueur avant que la gauche revienne au pouvoir en France ? Et dans le cas contraire, comment, dans le cadre du Traité de Lisbonne, changer l’Europe pour en faire une terre de justice, de droits, d’égalité, d’équilibre, de paix durable ?
Post-scriptum 2 : il semble que la votation pour la poste et les services publics, sans réussir à rallier le seuil indispensable de 4 millions de citoyens, ait été un véritable succès, n’en déplaise aux amis de l’UMP et du gouvernement. Je suis ravi car cela donne à penser que la partie est loin d’être gagnée pour le pouvoir. J’ose espérer que les responsables politiques sauront canaliser ce message populaire pour en tirer le meilleur dans une action rationnelle et qui fasse honneur à notre pays. Et pour la gauche, ce sera un test de sa crédibilité à proposer une alternative.
***
Voilà, je vous souhaite une bonne nuit et vous adresse un saluut fraternel.
Un sympathisant niçois du PG
@ Sophie
Le fait d'adapter notre Constitution, via la seule volonté du Président de notre République, afin de permettre le fonctionnement de l'U.E., dont les français ont refusé le principe par un référendum DEMOCRATIQUE, n'est-il pas un ABUS de POUVOIR, au regard de la Constitution de la 5ème République Française ?
@ Jammes Romain
"Bechter affichait des slogans “Voter Bechter c’est voter Dassault”"
Le problème, c'est qu'en face on ne disait pas autre chose. Toute la campagne a consisté à dire Bechter = Dassault. C'est pas très bandant quand on attend un vrai programme, avec des morceaux de contenu dedans.
Eh ben moi, çà m'empeche de dormir Corbeil, l'Irlande...Heureusement que la votation pour la Poste est un succés ! Et notament dans le Gers 16320 "NON" sur 16570 votants pour 143000 inscrits, c'est formidable ! Cela fait du bien, et maintenant les régionales : repartons en campagne, porte par porte, marché par marché, soyons clairs et proche de nos concitoyens et nous aurons un résultat que nous pourrons fêter...
Bonjour à tous,
Afin d'aider à faire connaître le blog de Jean-Luc Mélenchon, pensez à voter pour ses articles sur le classement wikio.
voici le lien pour voter ci dessous (n'hésitez pas à le mettre en partage sur votre profil facebook)
http://www.wikio.fr/blogs/search/irlande+corbeil
Salutations militantes:
Benjamin Ball
@ Jean-Luc Mélenchon
@ Toutes et tous
Le problème face à la construction d'une Europe démocratique et sociale c'est que la gauche qui souhaite cette Europe n'a plus les outils nécessaires pour changer l'Europe dans le cadre des institutions actuelles tant françaises qu'européennes.
Le Traité de Lisbonne va s'appliquer.
Le Grand Marché Transatlantique va s'appliquer dès 2015 et ceci dans le dos des citoyens (voir mon commentaire à la note précédente).
Je pense, et là je suis comme toi, Jean-Luc Mélenchon, extrèmement déçu, écoeuré, je pourrais même dire amer par l'évolution actuelle de l'Europe et la peur que l'on a bien fait sentir au peuple irlandais. La crise du capitalisme qui ravage tout est entrain de donner le pouvoir à une orientation libérale qui promeut la concurence libre et non faussée, fortifie les gouvernements de droite les plus habiles ou oportunistes, solidifie le pouvoir Sarkozyste en France.
Je pense qu'il faut une insurection civique et citoyenne. Je pense et là, l'internationaliste que je suis, doit reconnaître que la politique de repli national (refus de l'Europe actuelle, refus du Grand Marché Transatlantique) doit être envisagée et le mot retrait de la France de l'Union Européenne et du projet GMT ne doit plus être tabou !
@ bonne nuit à toutes et tous.
Afin que tout e que j'ai écrit à HAMON ne soit pas mal compris, une précision:
C'est vrai que j'espère au final une union de toutes les gauches mais cela ne m'amène pas du tout à me dissocier de la ligne actuelle du PG, son autonomie au premier tour pour continuer à faire pression sur le PS d'une part et pourquoi pas, à prendre la tête de la gauche d'autre part.
La question se posera bien assez tôt de savoir ce qu'il faut faire vis-à-vis du PS. Pour l'instant, je suis totalement de l'avis de Jean-Luc : il faut chercher à unir l'Autre gauche et constituer un "pack" puissant via le Front de gauche.
Une fois que cela sera réalisé, que ce front de toute l'autre gauche sera viable et durable (d'où l'intérêt du packet des trois élections), alors on pourra et devra réfléchir à la relation avec le PS...à moins que ce ne soit à lui de s'interroger sur sa relation avec nous!
Car si l'Autre gauche est unie, alors il y a de bonnes raisons d'espérer qu'on passe devant et que ce soit à nous de poser les termes du débat.
Pour nous, BESANCENOT n'est pas "l'idiot utile" que fustige méchamment Renaud DÉLY mais l'ami indispensable à la réussite de la gauche, celui qui, comme un ami, ose nous dire des choses que l'on n'aime peut-être pas entendre mais qu'il est bon pourtant de se faire dire...même si on ne doit pas forcément céder. Cet ami, avec qui on n'est pas toujours d'accord, n'en est pas moins un ami qu'on estime pour ce qu'il a fait et qu'il continue à faire.
Cet ami a entre ses mains, avec son NPA, une partie essentielle du sort de l'Autre gauche et donc de la gauche tout court et donc de la France. Ca implique une exigence de responsabilité pour lui et pour le NPA c'est exact mais aussi pour nous quand nous discuttons avec lui et le eux.
C'est difficile sans doute et la réussite n'est pas garantie mais chaque fois que la France a connu des changements profonds, il aura fallu pour cela que des Français oublient de prendre du bon temps et avancent en terre hostile ou à tout le moins inconnue...
Je suis certain que les gens du PG comme ceux du PC et de la GU notamment ne demandent qu'à apporter leur aide.
Le problème c'est " la crise du capitalisme ".
Supprimons le capitalisme! Il n'y aura plus de problème de crise.
A réfléchir !
Rosay à +
Si l'urgentiste Patrick Pelloux nous rejoignait, quel bonheur cela serait. Gloire aux Justes !
Par contre les petites fiottes de " Chalie Hebdo" qui ont lâchement abandonner Siné et qui ont baissé leur froc devant Valls, laissez -les, là où elles sont M.Mélenchon.
Si vous ne connaissiez personne qui ne rêverait pas d'être pris en photo à côté de Cabu !.......et bien c'est moi !
Il s'est lamentablement dégonflé dans l'histoire. Beuk ! Oui, désolé de vous le dire mais vous n'avez rien compris à l'histoire ! Vous n'avez pas compris qu'elle était emblématique de ce qu'il sait passé par la suite ! La ligne de fracture d'une Gauche Sarkocompatible et d'une Gauche Irréductible, oui tout cela passait aussi par cette histoire de " Charlie hebdo " et par celle de la victoire de " Siné Hebdo " - C'est incroyable que vous n'ayez pas compris cela !
Le futur nous l'a amplement vérifié. Valls l'ami de Sarkozy maintenant est directeur de France inter. On la promu pour service rendu. Tout était en germe dans cette crise. Si cela n'avait été qu'une querelle de personne, on en aurait rien eu à faire mais la ligne des eaux passait par cette crise et ce journal mytique. Le massacre de Gaza est venu corroboré ce qu'il s'était passé 6 mois plus tôt. Deux journaux : deux lignes bien différentes.
Charlie n'est plus qu'une feuille de choux complètement neutralisée maintenant. Qui achète encore Charlie hebdo ? Comment croire des dessinateurs et des journaliste après qu'ils aient lâchement capitulé et laissé calomnier leur ancien ami ?
Bon ceci dit, " Siné - hebdo" n'est pas très inventif au niveau journalistique.
Leur journal est une pâle publication, une copie trop conforme de l'autre. Il n'ont fait preuve d'aucune création nouvelle et leur articles sont indigents. Il ont raté le coche de la véritable dissidence créative mais ils ont sauvé l'honneur ce qui n'est pas rien. Et de cela nous nous souvenons.
Trois mois après, il y a eu la création du PG. Cela oui, à un rapport. Cela suffisait comme cela ! Les alliances pourries. Au PG comme ailleurs. Il y avait une gauche qui décidait de relever la tête. Comme Siné l'avait fait en créant son propre journal. Il disait m**** aux compromissions. Tout cela est symbolique et anecdotique à la fois. Mais révélateur. Qui a dit que l'art ou la culture anticipait souvent le politique ?
Hold-Up
Je viens pas là pour débiner, mais je crois que Mélenchon a un problème avec certaines "figures" institutionnelles dites de "gôche". Je me souviens d'une discussion aimable entre Mélenchon et BHL (sur la chaîne parlementaire, je crois). BHL, le copain de Val, avait quasiment traité Bourdieu de nazi et Mélenchon n'avait rien répondu. J'en aurais presque chialé de rage.
Parfois, j'arrive pas à comprendre Mélenchon et je me demande si la radicalité qu'il affiche n'est pas qu'une posture.
La position ferme qu'il adoptera vis à vis du PCF, s'il s'allie avec le PS au 1er tour des régionales, me rassurera... mais j'ai bien peur d'attendre longtemps.
"La liste de Jean-Pierre Bechter (UMP) a remporté dimanche le second tour des élections municipales à Corbeil-Essonnes (Essonne) avec 27 voix d'avance sur la liste menée par le communiste Michel Nouaille, selon les résultats définitifs de la mairie et de la préfecture "
ha oui là, y a de quoi avoir le blues ! 27 petites voix ! Il a manqué 28 habitants de Corbeilles- Essonnes pour envoyer paître la mafia et le système de Serge Dassault. Il a du bien graissé la patte à certains pour avoir encore autant de voix.
Bon,allez c'est quand même une belle performance ! On fera mieux la prochaine fois. C'est pour quand au fait ? Dans 6 ans ?
Merde alors ! 28 voix !
Bon pensons plutôt à Die Linke et à sa stratégie gagnante ! C'est quand même l'information la plus importante de ces derniers jours. Imaginons si demain, dans un avenir plus ou moins proche, il arrivait au pouvoir et de ce qu'il ferait du traité de Lisbonne ! Œuvrons intelligemment pour l'aider à le mettre à la poubelle ! Unissons-nous !
@ Gilbert
Bon, là je ne te suivrais pas mais je sais que tu ne me le reprocheras pas. Je me souviens de la vidéo avec BHL. On a le droit parfois de penser à autre chose ou à ne pas bien avoir entendu la réponse de l'interlocuteur. Le faucon d'extrême droite - au sens américain du terme - à faux nez social- démocrate qu'est BHL, a coutume de dire tellement n'importe quoi et de prêcher par omission et exagération que c'est parfois déroutant. J'ai confiance en Jean-Luc Mélenchon. Je me souviens qu'il avait su rabrouer l'autre écrivaillon à la manque sur pas mal de points. Je ne crois pas que Jean-Luc Mélenchon avait déjà quitté le PS à l'époque.Disons que la fonction crée l'organe. Jean-Luc Mélenchon serait sans doute plus acerbe si la joute contre BHL se passait aujourd'hui. Par contre j'espère qu'il y aura une vraie affirmation du PG et une position ferme vis à vis du PC. Là je te rejoins. Il ne faut pas déconner sur ce point, c'est clair. Très clair.
je n'ai pas encore lu ce que raconte Jean-Luc Mélenchon sur Val mais il est certain que c'est la dernière personne dont il convient de dire du bien!
Il reste de mon point de vue une sorte de néoconservateur à la française: un homme de droite qui croit être à gauche.
@ Hold Up,
Non, c'était il y a quelques mois. J'ai retrouvé la vidéo.
http://www.dailymotion.com/video/x45oyg_melenchonbhl-gauche-tradi-contre-ga_politics
BHL parle de Daniel Bensaïd, Badiou, Bourdieu, Loïc Wacquant qui "s'abritent derrière le penseur nazi Carl Schmitt". Et Mélenchon, qui devise aimablement avec lui, comme au coin du feu, laisse passer cette abomination.
@Gilbert
Lire Bhl, un nouveau théologien par l'ami Bensaïd...
Ouahh, la vache les tracts!
Là je reste con. J'ai pas connu la guerre froide mais c'est fort quand même. Et encore, même à la seconde guerre mondiale y avait déjà des conneries comme ça. Mais peut-être qu'un jour, M. Dassault se mettra à fabriquer des MIG.
En attendant que Michel Nouaille réclame l'appui du soviet suprême et de l'Armée Rouge on verra bien qui donne des coups de couteaux dans les bulletins.
à 3'50 du début, la vidéo évoquée plus haut.
Jean-Luc Mélenchon dit ici ne pas bien connaître Val, je ne le lui repproche pas bien sûr...
Tout de même, Val est un otaniste, atlantiste patenté!
Il appartient au cercle des Bruckner, BHL, Glucksmann, Kouchner, Gougenheim, Taguieff, Marty and co...
Cette clique qui considère le monde divisé selon le Bien occidentale démocratique droit de l'hommiste et le Mal islamofachiste antisémite.
Ceux qui parlent d'odeurs nauséabondes sans arrets.
Et aussi ceux qui ont calomnié de la pire façon un homme pourtant admirable: Alain Badiou.
Jean-Luc Mélenchon devrait replonger dans l'argumentaire indigne de Val contre Siné.
Replonger aussi dans cette affaire des caricatures du phophète, vous savez ce caricaturiste qui donnait des conférences pour l'extrême droite danoise.
Dans la vidéo JLM/BHL il est vrai que Jean-Luc Mélenchon est curieusement PEU contredisant...
Conversation oû l'on passe du coq à l'âne: BHL explique tranquillement que le capitalisme est le moins pire des mondes...
Bref, un peu décevant, mais Jean-Luc Mélenchon a par ailleurs été si percutant en d'autres circonstances qu'il reste encore un "phare dans la nuit" politique.
En tant que militante PG dans ma commune de l'Essonne, Villiers-sur-Orge, j'ai pris contacte avec la secrétaire PCF afin qu'on fasse un point "Votation" dans notre commune.
Malgré, l'avis négatif, de notre maire de droite, amie de Kiosisko Morizet, pas de salle aux partis politiques. A eux de se monter en association s'ils veulent un prêt de salle.
Pas de souci, nous ne nous cacherons pas derrière une association. Nous sommes fières de faire de la vrai politique, d'être aux côtés de concitoyens.
Nous avons donc sorti un tract commun, fait un collage, discuter devant les écoles de la nécessité de sauvegarder tous les services publics et notamment celui de la poste.
Et bien 137 votants, 136 NON, 1 oui. 1 adhésion pour le PG, et 4 inscriptions pour structurer le Front de Gauche sur Villiers en disant notamment en direction de nos camarades communistes, faîtes que votre direction continue dans cette direction.
Et pour clore, la journée, la colère dans les yeux de notre maire quand elle a vu que les gens venaient rien que pour voter. Beaucoup, se sont déplacés pour nous dire qu'ils avaient déjà voté dans les communes avoisinantes ou sur leur lieu de travail. Des agents France Telecom venant nous dire qu'ils espéraient que les agents de la poste ne connaissent pas ce qu'eux vivaient.
Et puis hier soir, tard, apprendre que le Front à Corbeil avait perdu avec seulement 27 voix d'écart, rajant. Comment aujourd'hui, on peut encore jouer avec la peur du communisme, incompréhensible. En France, les communistes non rien à voir avec ce qui s'est passé ou se passe dans certains pays.
Nos camarades, non rien à se reprocher. Ils ont fait tout ce qu'il fallait pour que la démocratie parle. Reste à voir maintenant ce qui va se passer car 27 voix cela laisse dubitatif.
Maintenant, il faut aller aider François à Poissy. Notre score en dépend.
Ce matin François Hollande sur France Culture. On voit l'adaptation totale à la logique de la droite.
Il veut un vrai referendum institutionnel sur la poste pour remplacer la "votation sauvage et spontanée" (sic)! Voilà comme il traite une mobilisation de masse. La votation c'était comme une pétition avec une certaine mise en scène, comme une manif mais pour lui l'expression du peuple c'est "sauvage" vu que ce n'est pas fait par les institutions. Voilà le mépris avec lequel il juge les formes créatives de lutte que s'inventent les mouvements de masse. Je pense que si les gens ont tellement voté c'est justement parce que l'urne est allée vers eux, dans la rue, cette rue "sauvage" qui semble faire si peur à Hollande.
Par ailleurs Hollande a déclaré ce matin qu'il faut s'inquiéter de l'endettement. C'est sous ce déguisement des dépenses publiques que s'avance la droite Tory en Angleterre (cheval enfourné par les travaillistes à leur suite) pour expliquer qu'il faut continuer à couper les financements aux services publics, en gros détruire la santé et l'éducation.
Jean-Luc Mélenchon dans son livre "en quête de gauche" avait bien expliqué que il n'y a rien de mal et d'anormal d'avoir des déficits dans les budgets de l'Etat quand on a des projets d'investissement vers les services publics pour le plus grand bien du peuple. C'est sous cette bannière de l'équilibre budgétaire que la droite préconise de détruire les services publics. Or les déficits c'est aussi quand on recapitalise les banques et que l'argent injecté ne sert pas à l'investissement des boîtes mais juste à l'empocher pour payer les actionnaires.
Dans l'Angleterre de l'après 2ème guerre, l'endettement de l'Etat était de 100%. Quand il faut reconstruire, créer tout un système de services publics (Etat providence) c'est évident que le budget n'est pas équilibré. On investit pour l'avenir.
En conclusion si Hollande revient au pouvoir, on aura le droit à des coupures budgétaires énormes, la destruction des services publics, tout cela au nom du sacro-saint "équilibre budgétaire". On s'en fiche de l'équilibre budgétaire, c'est l'argument utilisé pour implanter le néolibéralisme partout.
Enfin Hollande dit qu'il faudra s'il est au pouvoir discuter de la présence de l'étranger sur notre sol. Et pan! pour les immigrés, la jungle de Calais et tutti quanti! Finalement ils commencent à sortir leur vrai programme en vues des présidentielles.
Ah sénateur...les leçons du passé; je viens de m'acheter en poche, pour le prix de quelques Siné Hebdo, les mémoires de Pasqua concernant la période 1974-1988.
La droite (et surtout le RPR, qui ensuite s'était bien fait -bip bip- par Giscard) avait gagné les élections en ramassant au second tour les 2% de voix d'électeurs socialistes qui avaient peur de l'arrivée des chars du Pacte de Varsovie. Mais à l'époque les chars étaient bien réels et la Thuringe n'est qu'à 300 km de Strasbourg. Donc l'argument avait 1 apparence de plausibilité.
Aujourd'hui évidemment...Donc si le PC perd 1 mairie pour 15 voix il n'a qu'à s'en prendre à lui-même. Sa direction a fait retirer la faucille et le marteau (sans vote des adhérents, je m'en souviens, c'était en 1997 ou 1996) et en en a plus que rajouté dans l'autoflagellation.
Donc si aujourd'hui quand la droite brandit la faucille et le marteau ça lui fait perdre 1 mairie, c'est bien fait pour sa gueule (à la direction du PC).
De même pour les discours moralisateurs gâteux de qui vous savez du genre: la gauche machin, c'est pas bien c'est pas gentil...
Qui peut croire que Valls soit dans le camp des travailleurs? Et qu'il n'allait pas s'écraser devant 1 si authentique représentant du grand Capital?
Le petit toutou peut espérer son susucre.
J'ai du mal à croire Charb sur parole, bien entendu il ne doit pas être dupe sur Val (Siné a donné des infos crédibles là dessus), je ne suis pas journaliste et on n'est pas en 1942 mais à l'époque j'aurais eu peur de l'avoir comme chef de rédaction!
Faut bien bouffer, il doit avoir 1 famille et des crédits, mais choisir le mauvais camp en sachant qu'il est mauvais (et que Siné bien entendu n'est pas antisémite et qu'il allait devoir se battre-à 80 balais- contre 1 campagne de calomnies)...
Donc ne comptez pas sur moi pour recommencer à acheter Val ou Charb-Hebdo!
Au début je parle des élections législatives de 1978 bien entendu.
On a tous la rage sénateur!
Quelle journée, ce trois octobre...
Une votation qui relance un débat sur la démocratie, le jour même où l'on dépouille le NON irlandais qu'on a transformé en OUI.
Et nous qui n'avons pas eu la possibilité de nous exprimer sur le traité de Lisbonne.
Ne lâchons rien. puisqu'on sait refaire voter, ORGANISONS UNE VOTATION CITOYENNE SUR LE TRAITE DE LISBONNE!
http://www.lisbonne-votation.fr
A propos de propagande ouiiste, samedi soir, le reporter en Irlande de France télévision a été particulièrement zélé :
http://www.despasperdus.com/index.php?post/2009/10/04/Il-nP.-Verdeau-%3A-le-chien-de-garde-du-19-20
"Pour moi la preuve est donnée qu’il ne peut rien en venir de bon. Je déchante. Mes rêves de démocratisation, de Constituante européenne, d’harmonisation sociale sont des songes creux. Rien ne peut être fait dans ce cadre. Les français n’ont qu’eux même pour se protéger. Non seulement sans l’Europe, mais contre elle. "
Enfin JML a compris que plus rien n'était possible avec l'Europe actuelle mais que l'on peut la faire bouger en refusant ses oukases et directives avec un un référendum pour montrer que le peuple approuve.
Mais il faut sortir de la litanie de l'Europe Sociale et autres harmonisations car l'Europe n'a pas été pensée pour les peuple mais pour la finance et le commerce.
Aurons-nous à PG le courage de le dire?
Pour Corbeil Essonne, le Monde et Libération n'étaient pas les seuls à présenter la liste de Gauche comme celle du PC. Pour L'Humanité, c'était également la liste Nouaille (PC).
Le résultat irlandais était hélas à prévoir cependant la lutte continue! Il faut être intransigeant comme Jean Luc l'a fait ce matin sur France-Inter en parlant de forfaiture à propos du traité de Lisbonne n'en déplaise à l'européiste Bernard Guetta! et à cette sainte nitouche de Marielle De Sarnez, cette démocrate-chrétienne(l'Europe, l'Europe, l'Europe) et néolibérale!
Il faut imposer notre thématique et faire en sorte que le débat public s'organise autour de nos idées et donc mettre nos opposants sur la défensive pour les obliger à se justifier de leur déni de démocratie.
je vous ai écouté ce matin sur france inter, bravo quel plaisir ! on en a bien besoin, la seule solution, c'est le travail sur le terrain. Malgré les résultats apparemment mauvais de corbeil essonne (c'est quand même un résultat que l'on aurait pas imaginé il y a quelques mois....), les choses avancent. J'ai lu avec satisfaction sur ouest france (le PG n'est pas aidé par ce journal pluraliste et objectif !)un petit entrefilet 3eme page, en bas à droite (!) qu'un comité de liaison permanent du front de gauche a été mis en place. bon courage,comme on dit, c'est pas gagné.... mais c'est une bonne nouvelle.
à Jennifer
Tous les propos que François Hollande a tenu sur France-Culture confirme mon impression et mon idée que le PS est un parti néolibéral comme la droite avec l'alibi européen!
Bonjour à tous,
Comment vivent 78 millions de pauvres en Europe
A l’occasion d’un numéro spécial « Europe » de Convergence, le mensuel édité par le Secours Populaire, Ipsos a mené une enquête auprès de 2000 Européens âgés de 16 ans et plus dans 4 pays (500 Français, 500 Britanniques, 500 Espagnols et 500 Polonais issus d’échantillons nationaux représentatifs). Cette enquête met en évidence la prégnance des craintes et difficultés des Européens dans un contexte de crise.
http://www.humanite.fr/Pour-7-europeens-sur-10-la-precarite-est-en-hausse-dans-leurs-pays
Bonjour,
Belle intervention ce matin sur les ondes de RTL et merci d'avoir dit ses quatre vérités à ce journaliste de pacotille dénommé Duhamel, le toutou à son maitre, qui n'a d'ailleurs rien à envier à son confrère Aphatie, mais bon tout un chacun sait que RTL roule effrontément pour Sarkokarcher 1er!
Mais si je puis me permettre, mon cher J.Luc, essayez de vous retenir, car ce ne serait pas une bonne chose pour le "Parti de Gauche" que les "Médias", tous ou presque aux ordres du pouvoir vous bannissent des antennes radio et télévisées, car cela serait très triste et surtout très dommageable pour le peu d'opposition sensée et constructive qui reste aujourd'hui dans notre pays.