07nov 09
Tout nouveau tout beau, mon nouveau blog. Je pense que si je proposais une visite guidée des lieux, ce serait très contre performant. Car si vous êtes là, c’est déjà que vous savez allumer un ordinateur. Donc pas besoin de vous tenir par la main. Je me contenterai donc d’un bilan de surface de la phase précédente de cet outil. Il y a plus brûlant. Ce samedi et dimanche marque une nouvelle étape dans le long feuilleton des efforts pour rassembler l’autre gauche. Deux protagonistes et non des moindres se prononcent. D’un côté, une partie des conférences régionales communistes vont se réunir et voter sur l’offre d’autonomie adoptée par le Conseil national du PCF. De l’autre le conseil politique national du NPA va se prononcer sur le projet d’accord avancé par le Front de gauche à la dernière réunion du groupe de travail qui nous rassemble tous depuis un mois et demi. On se retrouvera tous au siège du PG le 10 novembre prochain. Les voisins du siège risquent de tordre le nez.
CE QUI EST BON POUR TOUS
Le vote d’une partie des conférences communistes d’une part, celui du conseil politique du NPA d’autre part prendront des décisions de longue portée. Je ne reviens pas sur l’enjeu. L’alliance donnerait une force et une énergie qu’aucune des composantes n’a tout seul, et loin s’en faut. Dès lors, c’est l’essentiel, un point d’appui formidable serait offert à notre peuple pour faire autre chose, autrement, que ce qui lui est proposé ou infligé aujourd’hui. J’en parle ayant à l’esprit les nombreux témoignages de ceux qui ont fait signe pour nous dire leur disponibilité «si». «Si» on se rassemble. Comme tout cela a été expliqué, démontré, commenté mille et mille fois, je suppose que chacun l’a en tête. La question qui se pose n’est pas de savoir quelle part de risque chacun est prêt à prendre par rapport à ce qui lui parait l’essentiel doctrinal, mais de savoir si ce qu’il mène à pour point de départ le rapport à la société, la prise en charge de ses mouvements, attentes où bien, à l’inverse, si le centre de gravité de ses décisions est dans la protection des équilibres internes de son organisation. Je crois que la bonne question à se poser est «qu’est ce qui est bon pour tous», en pensant au pays plutôt que «si c’est bon pour nous ce sera bon pour tous». Je sais bien qu’il est plus facile pour un nouveau et petit parti comme le nôtre (nous venons tout juste de passer la barre des six mille affiliés) que pour des formations plus anciennes et plus nombreuses que nous comme le PCF ou le NPA. Cependant il faut aussi considérer quelles ruptures ont effectuées les fondateurs de notre parti pour prendre la mesure de ce qui nous donne l’autorité morale de parler comme nous le faisons. L’arrivée en co-fondation de notre parti du courant écologiste dont la parlementaire est Martine Billard renforce cette façon de voir. Ceux là aussi auraient pu préférer les faveurs nouvelles d’Europe Ecologie et la manne de sièges et honneurs qui lui est annoncée, sans perdre de vue tous les positionnements internes et publics que leur singularité leur aurait conféré. On connait tous cette musique. Ils ont fait un autre choix, courageux. Comme nous et avec nous : dénuement et dévouement. Nous faisons le pari que le meilleur, le créatif, l’audace viendra de notre peuple et qu’il est disponible pour faire du neuf comme jamais.
JUSQU'A LA NUIT DES TEMPS ?
D’une façon ou d’une autre nous avons cru à ce que nous disaient ceux qui critiquaient notre engagement d’hier : « venez, vous serez plus utiles dehors que dedans ». Je le crois pour ma part. Je n’ai pas de doute à ce sujet, comme tous ceux qui ont fait le même parcours que moi, parce que j’ai longuement réfléchi ma décision. Je vérifie tous les jours qu’on peut être socialiste de gauche sans être PS. Et même qu’on ne peut l’être qu’à cette condition. Mais ceux qui nous poussaient à prendre notre autonomie que nous disent-ils à présent ? Seront-ils à la hauteur de leurs invites d’hier ? L’alliance à créer est la réponse. L’alliance. Pas la fusion. Nous sommes et nous resterons différents encore longtemps sans aucun doute. Mais tant que nous sommes séparés nous nous condamnons, quelles que soient notre valeur respective et notre endurance, à un rôle second. Ou troisième. Nous ne pesons pas sur la réalité et sur l’histoire comme ce devrait être le cas dans le contexte de cette période de crise. Et si je retourne le regard et la démonstration ? Je demande : que se passe-t-il si nous échouons cette fois-ci encore à nous entendre ? Des milliers de gens risquent de rester chez eux. D’autres de se détourner. Les plus timorés ici ou là trouveront un argument de plus pour justifier ou leur prudence rentière ou leur commisération de confort. Quel agenda proposent donc ceux qui ne veulent pas de l’alliance de l’autre gauche, ou, ce qui revient au même, en veulent à la condition inacceptable par les autres que l’on s’aligne sur leur position ? Que nous proposent ceux qui vont refuser l’autonomie et ceux qui vont refuser l’alliance de l’autre gauche ? Rien, à part l’adhésion. C'est-à-dire la survie, chacun dans son style. Il faudra tout recommencer aux cantonales. Le plat de divergences sur les exécutifs pourra être servi de nouveau tout chaud de tous côtés. Puis de même à la présidentielle. Là ce sera encore plus infranchissable compte tenu des positions acquises. Puis à la législative, puis à la municipale et ainsi de suite jusqu'à quand ? Pour toujours ? Pas du tout pensent certains ! Sitôt que nous aurons écrasé le voisin, impur et mauvais, le grand nombre reconnaitra notre valeur. Et d’autres se disent : «tout ça prouve bien qu’il faut éviter d’en faire trop. On sait ce qu’on peut perdre on ne sait pas ce que l’on peut gagner ». De son côté monsieur tout le monde hausse les épaules et passe son chemin. Celui qui trime et galère n’a pas un instant à perdre à comprendre cet embrouilli qui va contre le sens commun. Pendant ce temps le Parti socialiste puisera dans cette absence d’audace l’argument de son propre immobilisme. Europe écologie fera des merveilles pour la prise de conscience de la crise écologique sans que cela change quoique ce soit au système qui est à la racine du mal. Ce tableau sombre c’est celui qu’il s’agit d’éviter. Et cela dépend de nous. Il ne faut pas dire que cela dépend de l’autre, de celui qui n’est pas assez ceci ou cela. Chacun peut faire la part des choses. Par exemple, notre entente avec le Parti Communiste n’est pas construite sur l’identité de vue mais sur la convergence d’objectifs. Eux comme nous voulons changer le leadership à gauche. Il y a bien des façons de faire à ce sujet. Il ya bien des stratégies possibles. Mais de toute façon il faut commencer. Et tout commence par l’autonomie. Et par réunir les moyens de l’autonomie. Nous ne pouvons pas convaincre une majorité de français de nous faire confiance et de prendre en charge un nouveau projet de société si nous n’avons pas confiance en nous même pour le faire, ou si nous n’avons pas confiance les uns dans les autres pour le proposer ensemble. Et le commun le sent de loin, même si on essaie de le cacher derrière des paroles diplomatiques.
NABUCHADONOSOR ET MOI
Ce blog a déjà 4 ans. Il a été lancé en septembre 2005. Vous savez qu’il comporte des articles d’avant cette date mais ils ont été ajoutés au début à des fins d’archivage. J’ai le souci des archives. Et l’évolution des supports, si incroyablement rapide ces dernières années, fait tourner ce soucis à l’obsession. J’ai lu une étude amusante sur ce sujet. Elle établissait que la pérennité d’un texte baissait à mesure qu’augmentait le nombre de mots que le support peut contenir. Entre une tablette sumérienne et un cd rom, c’est la tablette qui est la plus pérenne ! Je veux bien le croire. Impossible pourtant d’envisager le transfert de ma production littéraire sur des tablettes d’argiles. Il est vrai que je battrai sans doute Nabuchadonosor pour la quantité. Il était plus concis, sans doute, et par obligation. Mais on devine aussi le problème de stockage ! Pour ce qui est des tablettes sumériennes il est évident qu’elles ne battent de record que si les américains, leurs chars et leurs bombardements chirurgicaux ont laissé quelque chose en l’état, là où elles se trouvent, en Irak. Ce blog donnait l’impression d’être aussi inaltérable qu’une tablette sumérienne. Il a très peu changé en 4 ans. Juste une simple retouche graphique il y a deux ans, pour m’enlever, sur la photo, une partie des quatorze kilos que j’ai perdus. Mais sinon, pas de véritable évolution des fonctionnalités. Je change de braquet. Avant d’en dire un mot je fais un rapide bilan. En quatre ans j’ai publié plus de 400 notes. Cela signifie une moyenne de deux notes chaque semaine. Et mille heures de travail devant mon écran. Heureusement que je ne le savais pas en commençant, ça m’aurait coupé les jambes… Mais mes lecteurs non plus n’ont pas été en dessous de la main. J’ai édité près de 45 000 commentaires à ce jour, soit plus d’une centaine de commentaires en moyenne par article. Evidemment il y a un record. 2 759 commentaires sur le même article le 7 avril 2008. C’était sur le Tibet ! Ce que quelques crétins résument en me repeignant, comme je l’ai lu récemment, en «ardent supporter du régime de Pékin». Je n’ai pas eu de statistiques de fréquentation jusqu'à une date récente. Je sais que c’est ahurissant mais c’est comme ça. Mais depuis la rentrée j’en ai. Ainsi depuis cette rentrée de septembre 2009, j’ai reçu près de 150 000 visites, 55 000 visiteurs uniques différents, 270 000 pages vues en 2 mois. Je ne sais pas ce que cela veut dire ni où cela me situe dans l’échelle de la notoriété «blogosphérique» politique.
La refonte de cet outil va se faire en plusieurs vagues. Je vous dois cet aveu que mon nouvel éditeur est, lui aussi, un ami, comme le précédent, avec qui j’ai une superbe expérience passée, celle du site de la Gauche Socialiste. Cette fois-ci je suis tombé sur lui au hasard de pérégrinations aux frontières de la politique. Car il est aussi le créatif et éditeur du site d’Astérix que je trouvais très, très sympathique. Ca ne s’invente pas, ça ! Jean-François partage avec moi le goût pour l’innovation et les « gadgets » en matière d’esthétique et de fonctionnalités sur les outils de communication. Apprenez qu’en plus de mon passage dans la presse écrite, à divers niveau et sous diverses formes, j’ai été éditeur d’un site minitel politique et de plusieurs radions locales. De tout cela j’ai gardé l’appétit de l’invention dans ces supports quand ils ont commencé leurs trajectoires. Ici vous allez percevoir des évolutions graphiques. Les unes accompagnent la forme de mon engagement politique. Par exemple la couleur de référence est celle du Parti de gauche. Et j’ai fait figurer le sigle de la «GUE-NGL», groupe dans lequel je siège au parlement européen, pour signaler mon appartenance à « l’autre gauche » européenne. Et y habituer mes lecteurs. Aujourd’hui je résume ce qui entre en fonction. D’abord une véritable vidéothèque. Là où je ne pouvais afficher jusque là qu’une seule vidéo à la fois ou deux au plus, j’en affiche cinq et bientôt plus encore en archive. Je peux donc élargir la palette des références proposées. C’est très important pour moi car il est devenu évident que la diffusion de ces images est en soi un vecteur à lui tout seul. Par exemple, la vidéo de mon discours au meeting de fondation du Parti de gauche à saint Ouen le 29 novembre 2008 a été regardée 9000 fois… L’autre innovation est l’installation d’une photothèque d’un genre nouveau. S’y trouvent des photos que j’ai prises. Et d’autres que l’on ma offert. On peut les regarder. On peut les télécharger. Moyennant paiement. Combien ? ce que vous voulez. Dons de photos et achats en ligne vont fournir le financement de l’évolution technique du blog. Par exemple, l’abonnement à un service de lecture orale, pour les non voyant, coûte 50 euros par mois. Je vais l’installer. Enfin, j’ajoute une bibliothèque virtuelle. Celle-ci va s’étoffer à mesure. D’une part on y trouvera tout les livres que j’ai écrits et ceux auxquels j’ai contribué. L’achat en ligne sera possible, évidemment. D’autre part nous allons rendre possible le téléchargement de ceux qui sont épuisés. Enfin nous allons constituer un stock de références avec la mise en ligne de mes articles depuis 1997 environ. Cette documentation était en effet disponible mais abandonnée et inaccessible, perdue qu’elle est sur l’ancien site de la Gauche Socialiste, dont nous sommes séparés par un gouffre de dix ans de mutations technologiques. A quoi cela sert-il ? Je n’en sais rien. Peut-être à donner des arguments de longues portées sur des dossiers qui courent toujours. Par exemple celui de la Nouvelle Calédonie. Ou celui des Balkans. Evidemment cela confronte mon présent à mes dires du passé. Je n’y vois que des avantages. D’abord pour moi-même. J’aurais un instrument de travail pour y voir moi-même plus clair sur ce que je maintiens et ce sur quoi j’ai changé d’analyse. En effet j’assume mes évolutions et mes contradictions. Car, et c’est le deuxième usage de ces confrontations, je crois utile à l’idée même du « débat », qui est l’oxygène de la pensée, que soit acceptée l’idée que l’on peut changer d’avis. Changer d’avis en raisonnant est un merveilleux privilège. Il n’est reconnu que dans quelques endroits hélas très restreints. Partout ailleurs règne le péremptoire, le définitif, l’autorité. J’ai dit aux animateurs de notre nouveau parti que nous saurions que nous sommes une vraie équipe le jour où nous aurons pu constater que plusieurs d’entre nous changent d’avis en cours de discussion d’une part et sans que cela soit considéré comme une capitulation d’autre part. Telle est ma pratique d’un centralisme débonnaire qui cherche à concilier l’unité d’action et de responsabilité d’une équipe et la protection du biotope de son imagination politique… J’en tire des conclusions pour moi-même. Je déclare que je n’appartiens donc définitivement pas à la catégorie des dirigeants géniaux qui ont toujours eu raison sur tout et tout dit avant les autres. Les quelques égotiques hallucinés que j’ai connus dans cette posture, et ceux que je croise encore, m’ont dégouté de l’idée même d’approcher le cercle des piédestaux où ils trônent.. Par hygiène intellectuelle chassons de nous même la vison policière de l’analyse de l’histoire et de l’expérience selon laquelle la vérité était portée par des purs méconnus dont la voix a été étouffée par un complot des méchants ! Pour cela on doit commencer soi-même à se « démythifier» en montrant qu’à chaque étape on raisonne et on conclut d’après ce que l’on a cru juste et qui, parfois l’était en effet, et d’autres fois pas du tout.
J’achève en vous promettant une lettre d’information sur ce blog à laquelle vous pouvez d'ores et déjà vous inscrire (en bas à gauche de ce blog) et dont vous pourrez vous désinscrire selon les usages en vigueur.
@ jennifer
Bon après vérification, c'est bien dudu87 qui me traitait de JM ! (je préfère ça).
Toutes mes excuses, jennifer ! pour ce quiproquo. J'ai vu plus tard la réponse que tu m'as faite.
@ dudu87
tu ne devrais pas intervenir sur des échanges dont tu ne connais pas le contexte.
@Gilbert D: un poème d'Aragon, est-ce ce tu nommes une argumentation sourcée ? Admettons à ton crédit qu'elle soit documentée. Mais, pour un militant du NPA aguerri à la lutte contre la désinformation des médias, tu me parait bien naïf... A moins que comme certains enfants, tu ne prêtes pas suffisamment attention à ce que beaucoup clament ici : ne pas prendre pour argent comptant la presse bourgeoise et corrompue ni les agences de presse à la solde du pouvoir libéralo-capitaliste. Peut-être qu'à force de te le répéter, tu finiras par le comprendre. Pour info, lorsqu'il s'agit d'un enfant, répéter sans arrêt la même leçon s'appelle de la pédagogie, lorsqu'il s'agit d'un adulte, il faut craindre d'avoir affaire à un autiste.
Faire de la participation ou non de la participation aux exécutifs un point clef n'a pas de sens.
En effet la composition de l'exécutif ne se limitera pas au PS, il y aura un accord PS/verts dont on ne peut présager de la teneur...voire le Modem
Dans ce dernier cas possible aucun accord envisageable pour le 2éme tour. Ce qui implique que les listes unitaires de la gauche radicale devront dépassées 10 % au premier pour se maintenir et pour contribuer à battre la droite UMP et à constituer une opposition de gauche à exécutif de "gauche" droitisé.
Il est peu probable d'atteindre cette barre des 10%, si nous ne présentons pas des listes unitaires indépendantes du PS au 1er tour, et sans le NPA, Les Alternatifs, la FASE le FdG avec ses composantes actuelles ne pourra atteindre ce score.
Donc faire un préalable de participation au 2éme tour, c'est mettre la charrue avant les boeufs.
La priorité c'est le 1er tour, sur la base d'un programme radical...sinon nous ne péserons que peu pour le 2éme, au risque même de ne pouvoir y participer ou de proposer une fusion quelconque (5% pour chaque liste).
La balle est donc dans le camp du PCF. Soit il se présente avec le PS, soit il se présente avec le seul FdG, soit il participe à des listes unitaires regroupant l'ensemble de la gauche radicale. Et sans faire de préalable à la participation ou non des élus aux exécutifs. La derniére solution étant évidemment la plus payante pour l'ensemble de la gauche radicale et plus encore pour tous ceux et celles qui ne voient plus d'espoir dans la gauche PS.
D'autre part rien ne dit que le PS/Verts acceptera une fusion avec nous, seul un fort score le contraindra à le faire.
Ces élections peuvent être un tournant dans la recomposition du paysage politique. Ce n'est pas en décidant dés le 1er tour (avant même que les résultats soient connus) d'être dans les exécutifs PS/Verts que l'on modifiera la donne habituelle.
Si l'on veut vraiment que çà change, il faut modifier clairement nos rapports avec le PS et cesser ce rapport d'allégeance dans les élections comme une donnée incontournable.
C'est donc le 1er tour le plus important. Créons le plus grand rapport de force possible au 1er tour.
Chaque chose en son temps
@ Gilbert D : ce serait bien que tu arrêtes de te contredire : quelques posts plus haut, tu cites la position officielle du NPA qui est de continuer à dialoguer et le reste du temps tu nous bassines l'argumentaire du vilain PC qui ne veut pas du NPA. Au lieu de t'apitoyer par avance sur une future désunion que personne n'a encore entérimé, apprends à penser... Tiens pour la peine, je vais faire comme toi et y aller de ma citation, mais comme on n'a pas la même culture, je citerai une chanson de 1980 (Trust, first album). Ça devrait te plaire, ça s'appelle "toujours pas une tune" :
Penses avec ta tête, penses plus plus avec ton cul,
Laisses tomber ce beau rôle d'ingénu,
Un jour, un jour c'est sûr reviendra le jour pur,
Où des maîtres penseurs on fera de l'ordure !
lorsque l'argumentation tourne en boucle mais n'est pas ouvertement fascisante, alors on a probablement affaire à ce que dans ma jeunesse (à l'OCI) on appelait un crypto-stalinien. Dis-nous Gilbert D, qui es-tu vraiment ? :D
Bonjour, ceux qui attaquent gilbert devraient l'écouter aussi car eux-mêmes parlent en boucle ousinon écouter aussi mon avis "au lieu de m'ignorer me semble t-il" et sinon je partages souvent l'avis avisé de gilbert à peu de choses prés.
REBONJOUR, JE SUGGERES A CEUX QUI S'OCCUPE DU COTE TECHNIQUE DU BLOG "JEAN FRANCOIS JE CROIS" DE REMETTRE LA "COMMANDE TAILLE DES POLICES" QU'IL Y AVAIT AVANT POUR QUE L'ON PUISSE METTRE LES TEXTES EN PLUS GRAND AVANT DE LES POSTERS MAIS MALHEUREUSEMENT LA COMMANDE PERMETTANT L'AGRANDISSEMENT à DISPARU ET POUR LES MAL-VOYANT CELA SERAIT MIEUX DE POUVOIR LIRE OU POSTER LES TEXTES EN PLUS GRAND. MERCI.
@ VERGNES:
Revenons tout de même sur la question de la participation aux exécutifs, car.... c'est vraiment l'essentiel ce qui bloque! Le NPA se satisferait-il d'une clause qui dirait :"chaque composante de la liste unitaire est libre ou non de participer aux exécutifs" ou bien exige-t'il qu' aucun parti de la liste unitaire n'y participe ? ça fait une sacrée nuance...
Si tout le monde est raisonnable et veut y arriver, la première interprêtation est acceptable et on sort par le haut de la négociation mardi. A l'évidence la deuxième ne l'est pas.
pas de problème. j'ai même pas vu que tu m'agressais pour tout dire
mais non tu ne m'as pas heurtée. J'ai même pas vu qui parlait à qui car je me perds dans ce labyrinthe du nouveau blog.
Et j'ai pas non plus vu que Dudu t'agressait aussi ou te comparaît à JM. Au contraire j'ai pensé que pour une fois il me défendait en tant que femme!
Buzz autour de Jean Luc Mélenchon sur le site Marianne2.
A chacun de venir donner son avis histoire de défendre les positions du fondateur du PG.
http://www.marianne2.fr/Melenchon-peut-il-encore-casser-la-baraque_a182707.html?com#comments
Mais c'est ridicule d'imposer aux autres partis de ne pas y participer! J'espère qu'ils n'auront pas cette position incroyable! Déjà que de ne pas y participer relève plus de la non compréhension car s'ils veulent rester "purs" il y a bien d'autres moyens que se cacher la tête dans le sable. Les travailleurs jugeront ce refus à sa valeur. Mais imposer cela aux autres forces, alors là, on n'a pas à se soumettre à leur pensée réductrice des moyens de lutte et à leurs peurs qui ne tiennent pas compte de la réalité.
Alors que je trouve l'ensemble du texte formidable, je trouve la chute incroyable: si il y a une majorité PS et europe écologie, on se retire. OK libres à vous, mais c'est votre position du moment que tout le reste de ce que écrivez est appliqué.
En tout cas n'en faites pas un préalable pour des listes unitaires.
Mais plus profondément, c'est une attitude bizarre ce que vous dites: c'est comme de dire, si on ne gagne pas la lutte, on se retire de la lutte. Bien sûr qu'on n'a aucune garantie de gagner si le PS et europe écologie sont majoritaires mais autant les exposer, montrer aux yeux de tous ce qu'ils font. Dans la rue et dans les urnes, ça a ce sens pour moi. On lie ce qui se passe dans les exécutifs à la rue: on explique aux gens, voilà ce qu'ils font et c'est pourquoi au conseil général on s'est battus contre et on a voté contre. Les gens aiment bien être représentés dans ces structures et qu'on exprime leur colère, sinon ils auront l'impression que vous les abandonner. Et vous pouvez être très durs et rebelles dans un conseil général, fiche la pagaille, remouer ciel et terre. Ce serait formidable et le peuple aimera!
Extrait du journal Libération
Poutine éprouve de la «nostalgie» pour l'Allemagne de l'Est
"Il évoque la «chaleur et la cordialité» de l'époque où il était agent du KGB à Dresde, tout en reconnaissant que la chute du Mur a permis des relations cordiales entre l'Allemagne et la Russie"
Curieusement, moi aussi j'éprouve une certaine nostalgie, pas pour les mêmes raisons bien évidemment. Je ne suis pas sur que la Sarkosie du flicage soit tellement différente du régime qui s'est effondré derrière le mur.
Pour la taille de police : Ctrl + ou Ctrl -
Article sur le vote du NPA hier :
http://www.marianne2.fr/Front-de-gauche-le-oui-mais-non-du-NPA_a182712.html
Jennifer, commençons par éviter de ridiculiser les positions des autres.
Tu as le droit de ne pas en être convaincu mais puisque c’est avec le NPA tel qu’il est que tu veux faire l’unité, autant faire l’effort de prendre au sérieux ses positions. Pour tout te dire, je suis parfois tenté de considérer comme une absurdité de participer aux exécutifs avec un PS social-libéral dominant mais j’essaye de respecter les positions du PG et du PCF.
D’abord, il faut bien savoir ce qu’on entend par participer aux exécutifs. Ce n’est pas la seule manière de peser, ce n’est même pas la seule manière d’avoir une tribune pour dénoncer les inconséquences du PS par contre c’est la meilleure manière d’être obligé de mettre en place la politique majoritaire décidée par la région puisque l’exécutif ne peut aller à l’encontre de la position majoritaire d’une assemblée. Si majoritairement, la région décide de privilégier par exemple la formation privée à la formation publique, de rénover en priorité les lycées des beaux quartiers plutôt que ceux des quartiers populaires, de continuer à voter les subventions à des entreprises qui licencient, ceux qui occupent les postes concernés aux exécutifs sont tenus d’appliquer cette politique. Si les élus PG et ceux du PCF sont prêts à ce genre de grand écart, c’est un vrai problème. Parce que ce sera d’autant plus difficile par la suite de critiquer une orientation que l’on aura contribué à mettre en place.
Par ailleurs, comme les élus PCF du Nord-Pas-de-Calais peuvent certainement le confirmer, ne pas être aux exécutifs ne veut pas dire qu’on ne peut rien faire, qu’on n’a pas de tribunes et qu’on ne peut pas être en mesure de faire avancer les lois qui vont dans le bon sens et de s’opposer à celles qui vont dans le mauvais sens. Le fait de ne pas être aux exécutifs donne par ailleurs la possibilité de ne pas voter le budget si on considère qu’il va à l’encontre d’une politique réellement sociale. Par contre, quand on est à l’exécutif, on vote le budget. Refuser de le voter même quand on est contre, c’est démissionner de son poste.
C’est donc pour cela que le NPA ne veut pas participer aux exécutifs. Pas pour rester pur, pas pour ne pas mettre les mains dans le cambouis comme certains le disent avec un brin de mauvaise foi mais par soucis de cohérence simplement. Maintenant, le débat en interne au NPA porte sur les concessions à faire pour construire l’unité. Tous les militants sans exceptions refusent de voir nos élus participer aux exécutifs mais certains ne sont pas prêts non plus à porter aux exécutifs grâce aux voix apportés par le NPA des élus PCF ou PG qui cautionneraient une orientation sociale-libérale par leur participation à des exécutifs dominés par le PS. Moi, je suis pour un compromis.
Mais attention, pour l’instant, c’est le NPA qui fait des compromis. Le PCF qui aux dernières élections régionales s’étaient présenté seul au premier tour dans plus de la moitié des régions n’en fait quasiment pas. Il refuse de remettre en question sa politique dans les régions. Je dis ça non pas pour exiger du PCF qu’il fasse des compromis sur ce terrain pour prix de l’unité mais pour rappeler à certains que le NPA pour l’instant, c’est lui principalement qui cherche des compromis. Le PG ne bouge pas de sa position, le PCF quasiment pas. Dans ces conditions, le minimum serait de ne pas affirmer que le NPA est sectaire et ne cherche qu'à rester dans son coin. Cette fois-ci, je le prendrai vraiment mal. La mauvaise foi, ça a des limites.
REPONSE PCF AU CONSEIL POLITIQUE DU NPA
TF1 News 20h30 hier (et article le Monde aujourd'hui) Le PCF a estimé dimanche que les propositions du NPA concernant les régionales de mars constituaient une "fin de non-recevoir" à des alliances avec le Front de gauche (PCF-Parti de gauche-Gauche unitaire). Lors de son Conseil politique national, le NPA qui s'est montré toujours ouvert à des listes d'union de "l'autre gauche" au premier tour des régionales, a estimé que la participation aux exécutifs "ne sera pas possible dans le cadre d'exécutifs qui seraient dominés par le PS et/ou Europe-Ecologie qui mènent des politiques d'adaptation au libéralisme", un motif de discorde avec le PCF.
D’abord Jennifer, évitons commençons par respecter l’avis du NPA. Tu n’es pas au NPA, ça on le sait maintenant si c’est avec le NPA que tu veux faire alliance et non pas avec un PG bis ou un NPA fantasmé tel que tu aimerais qu’il soit, commences par prendre au sérieux ce qu’on dit.
C’est à désespérer parfois de construire l’unité !
Tu vois Jennifer, pour moi la fin du texte coule de source. Je dois être con, ça doit être ça et je m’incline d’avance devant la grande sagesse de ceux qui ont tout compris et qui parle au nom des intérêt du peuple. Je suppose d’ailleurs que cette politique que tu préconises appliquée par le PCF depuis 30 ans a brillamment fonctionnée et qu’elle te permet donc de regarder de haut ces petits gauchistes du NPA qui n’ont rien compris à la vie.
Je vais donc être cash. Tu sais comment fonctionne un conseil régional ? Parce qu’à t’entendre hors des exécutifs point de salut. Je suppose donc que tu tiens dans le mépris le plus total les camarades pcf du Nord-Pas-de-Calais qui ne participent pas aux exécutifs et qui donc se retirent (lâchement ?) de la lutte.
Tu dois savoir dans ta grande sagesse que quand tu occupes un poste à l’exécutif, tu es tenu d’appliquer la position majoritaire de l’assemblée. Et que si cette assemblée te dit de donner de l’argent à la formation privée ou d’en redonner à une entreprise qui licencie tu es tenu de le faire.
J’aimerais bien que tu m’expliques comment dans ces conditions tu pourras dénoncer une politique que tu as contribué à mettre en place ? Un peu de cohérence m**** !
Pour exprimer la colère des gens dans les institutions, être élu c’est largement suffisant. Quand on va aux exécutifs, c’est pour contribuer à mettre en place une politique, pas pour bavarder, se faire l’écho de la colère des gens ou dénoncer le PS. Ou alors il faut vraiment être souple dans la pratique du grand écart. Le lundi, on met en place les subventions au privé, le mardi on se fait l’écho de la colère des gens, le mercredi, on rénove en priorité les lycées des beaux quartiers, le jeudi on met en place la distribution des deniers publics aux entreprises qui licencient, le vendredi, on tape du poing sur la table et le samedi on manifeste dans la rue contre la politique qu’on a contribué à mettre en place dans la semaine.
Apparemment, c’est ça mener le combat. Tu as le droit d’en être convaincu, je suis même pour construire un compromis en n'exigeant pas de nos partenaires qu'ils adoptent cette position mais si vous exiger de nous qu'on se renie ce sera sans nous. Le NPA a peut-être tous les défauts de la terre mais s’il applique cette ligne là il cessera d’exister : ces électeurs se réfugieront dans l’abstention ou rejoindront LO, les adhérents pour la plupart (moi compris) rendront leurs cartes et peut-être alors certains au FdG sauteront de joie de nous avoir incité à nous faire hara-kiri.
Qu’est ce qu’il faut en avaler parfois des couleuvres pour construire l’unité !
n'empéche vindicte et quelques autres qu'il faudra sérieusement réfléchir, coté nain-ternet, sur la question de la gratuité et du coût... economique, et écologique... par exemple...
je persiste à penser que nous avons une réflexion de fond à mener, libristes et militants de la gauche, sur comment limiter l'impact écologique des NTIC. Et la réflexion doit porter à la fois sur le "hard", les cimetiéres digitaux, et sur les réseaux et les usages de serveurs ...
à part ça, je suis toujours en rogne quand je reçoit des trucs du PG ou de la CGT en.doc...
@ Jennifer
Remontant, hier soir, le flux de messages, je me suis aperçue que tu m’avais répondu et proposais un débat sur l’Afghanistan. Fatiguée, j’ai reporté à ce lundi ma réponse. Malheur ! tous les messages passés avant l’après-midi d’hier ont disparu. Je te répondrai donc à l’aveuglette, en te proposant un terrible article d’un chroniqueur américano-suédois, William Engdahl, paru sur le site de mondialisation.ca, qui est traduit en français : La géopolitique derrière la guerre bidon des États-Unis en Afghanistan http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=15909
En résumé, pour Engdahl, les USA poursuivent deux buts ;
a) rétablir et contrôler la production de l’opium tombée à presque rien sous les talibans ;
b) entretenir une tête de pont dans le centre asiatique, contre les deux grandes puissances qui menacent « leur pouvoir suprême sur le monde » (America's Full Spectrum Dominance), à savoir la Chine et la Russie, leaders du Pacte de Shanghaï.(OCS)
La drogue afghane, qui est devenue « la plus grande fourniture mondiale d’opium » serait, pour le chroniqueur, une « arme contre ses adversaires sur le plan géopolitique, tout particulièrement, la Russie. »
Pour Engdahl, Al Qaida, n’existe pratiquement plus ; il rapporte une récente déclaration de James Jones, conseiller en Sécurité d’Obama : « La présence d'Al Qaïda est très réduite. L'évaluation maximale est inférieure à 100 exécutants dans le pays, aucune base, aucune capacité à lancer des attaques contre nous ou nos alliés. »
Ce que voudraient les USA, c’est une tête de pont en Afghanistan, avec le construction de bases permanentes.
Alors, que font les Européens là-bas ? Soutenir la stratégie offensive des USA et risquer d’entrer en guerre avec la Russie et la Chine, pour la plus grande gloire des USA ?
note au webmaster,
on a un truc désagréable, sous FF 3.0.15 et sous midori webkit, les icones de droite (home, commentaires, etc) en position fixe sur l'écran viennent "polluer" le texte... quand on a utilisé le ctrl +...
BJR. L union est un combat,je le sais, mais aujourdh ui je fatigue. Depuis 2004 au sein du PCF je me suis engagé pour ce qui est le FdG. J avais baptisé ce rassemblement: L union citoyenne et politique..Je peux vous dire ce n était pas gagné d avance..Alors ce qui me fout le blouse, c est de constater que nous sommes à la porte d 1 èvenement ecxeptionnel de l autre gauche,et que celle ci risque de rester fermer,au mieux de s entrouvrir légèrement.Entre ceux qui veulent préserver leur situation de rente dés le 1 tour, et ceux qui refusent l alliance de l autre gauche,il y a manifestement un point de convergence: Celui de porter un sale coup à l espoir de celles et ceux qui sont dans la galère et qui ne croient plus en rien.CHACUN AURA DE BONS ARGUMENTS. MAIS JL Mélenchon a raison : Celui qui trime et galère n a pas un instant à perdre à comprendre cet embrouilli qui va contre le sens commun.Puissent t ils le comprendre? J en doute.
@ Mazan
Tu n'es qu'un anti-communiste primaire. Tu n'as pas compris que sur ce site, faut lécher le cul de Marie-Georges si tu veux être accepté. Comment ça, c'est dégoûtant ? Mais faut prendre sur soi, mon garçon, c'est le prix de l'unité.
Pouvez-vous nous préciser votre position vis-à-vis de Jean-Pierre Chevènement et de son MRC? Est-ce le fait que vous tenez aujourd'hui exactement le même discours que lui (depuis votre récent abandon de vos " illusions sur le fédéralisme européen") qui explique votre absence de toute référence à celui dont vous êtes le plus proche, la concurrence sur un même créneau l'emportant sur l'identité des analyses?
Je suis tout à fait d'accord, mais n'ai pas asser d'élément pour faire des propositions complètes, voici cependant ce que je sais:
* le progrès technologique pour les processeurs se fait à consomation énergétique constante ou légèrement en baisse (par ordinateur) parceque en gros, la consommation dépend de la finesse de gravure des processeurs, plutôt que du nombre d'operations effectuées par seconde). Les portables sont intéressants car ils poussent à une faible consommation.
* Pour l'accès internet, je pense que tout est à revoir dans le cadre du domaine des communications en général. J'ajouterais même que si même le conseil constitutionel consière que couper l'accès internet relève d'une privation de la liberté d'expression, le garantire (au sens d'un service public) peut être considéré comme un enjeux démocratique (ça ne veut pas nécessairement dire gratuité mais pourquoi pas, je n'ai pas d'éléments particulier là dessus, mais si c'est possible ou quand cela sera possible je suis pour, bien sûr).
* Pour les cimetières digitaux, je suis d'accord qu'il y a des choses à dire et proposer. Voici ce que je peux en dire:
ces technologies sont caractérisée par une évolution très rapide, donc il y a de toute façon une grande quantité de matèriel qui vielli vite (je ne pense pas que l'on doive s'en plaindre nécessairement mais il faut s'adapter). Donc je vois deux niveau d'action:
- recyclage du materiel (au sens de le casser pour reconstruire autre chose)
-ralentir le veillissement du materiel (au sens de lui permettre de remplir plus longtemps sa fonction). Il y a là des choses à dire en rapport avec le logiciel. En effet, Microsoft s'entend avec les fabricants pour produire un système qui consomme beaucoup de resource, et pousse donc à l'achat de nouveau materiel. En introduisant des nouvelles versions de leurs formats, ils conduisent à acheter ces nouvelles versions (pour des raisons de compatibilité donc) et enfin, lors d'une nouvelle version de Windows, un gand nombre d'anciens périphérique (scanner, imprimantes,...) ne sont plus supportés, donc il faut en acheter de nouveau aussi. C'est une partie du sens du "deffective by design" dont parle Stallman: ces logiciels sont fait pour maximiser le profit et non pour les utilisateurs (ou pour l'intérêt général que constitue l'écologie). Si tout n'est pas rose dans le libre, la logique est cependant complètement différente, et il y a un support beaucoup plus long du materiel (de fait tant que des progammeurs sont intéressés à le maintenir), et des logiciels (des bureaux) qui sont faits spécifiquement pour les ordinateurs peu puissants (=vieux). Les bureaux, tels que KDE, sont de plus généralement fait pour adapter leurs demande au capacité du materiel plutot que l'inverse.
* pour les réseaux sociaux il y a aussi beaucoup à dire, notamment sur la logique économique et la propriété des données, mais je ne sais pas par quel bout prendre le problème que je ne connais pas bien.
Je viens de le lire... Un bel exemple de désinformation. Les commentaires sont à voir : on y retrouve Langue rouge aux prises avec d'autres militants du NPA. A croire que cette organisation n'ait pas prévu d'endroit en interne pour discuter :(
Enfin, langue rouge, lui au moins, est cohérent avec ce qu'il peut dire ici, c'est déjà ça !
Sur le fond de l'article, rien de nouveau sous le soleil : le journaleux se contente du communiqué officiel du NPA et l'interprète à sa sauce ou comment semer la zizanie quand on n'a rien à dire mais qu'on se sent obligé de commenter un événement auquel on ne comprend rien. Calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose comme disait l'autre.
@ Vieuxrat : Vu le nombre de fois où cela a déjà été dit, je pense qu'Azulejo ne doit pas voir les réponses..; essayons autrement :
CTRL++ pour augmenter la taille des polices !
Punaise ! Regarder TF1 et lire le Monde pour s'informer... Y'a pas à dire, l'info n'est vraiment pas où on la croyait. Pourquoi pas le Figaro Madame et Valeurs Actuelles pendant que tu y es ?
@Claude
S'il y a
@Claude
Pas le temps d'en dire plus mais s'il y a un parti où ça discute en interne c'est bien le NPA. Nous ne sommes pas des petits soldats, et il n'est pas dans nos habitudes de taire nos dissensions y compris aux yeux de l'extérieur. Parfois même ça va trop loin comme les camarades dits unitaires de Convergens et Alternatives, mais bon je préfère encore ça à une organisation où les adhérents obéissent le petit doigt sur la couture du pantalon et se taisent quand ils ont des désaccords.
Evidemment, le risque c'est que de l'extérieur le parti a toujours l'air au bord de la rupture. Mais ça tient et plutôt bien jusque là.
AFP - Lors de son Conseil politique national, le NPA qui s'est montré toujours ouvert à des listes d'union de "l'autre gauche" au premier tour des régionales, a estimé que la participation aux exécutifs "ne sera pas possible dans le cadre d'exécutifs qui seraient dominés par le PS et/ou Europe-Ecologie qui mènent des politiques d'adaptation au libéralisme", un motif de discorde avec le PCF.
"Les choses sont claires. Les décisions prises aujourd'hui par le NPA sont ni plus ni moins qu'une fin de non-recevoir" à l'offre des communistes et du Front de gauche sur une alliance au premier tour des régionales, a déclaré à l'AFP Olivier Dartigolles, porte-parole du PCF. "Le désaccord susbsiste sur le fait que le NPA n'est pas disponible pour des majorités politiques de gauche dans les conseils régionaux", a-t-il poursuivi, jugeant que "le coeur de leur positionnement ne bouge pas". "On en prend acte", "on ne va pas attendre qu'ils nous le redisent encore", a-t-il ajouté, laissant planer le doute sur la participation du PCF à la réunion de mardi avec toutes les formations de gauche radicale. "Il faut maintenant passer à la construction" d'un Front de gauche élargi pour les régionales, a-t-il fait valoir.
Côté Parti de gauche, Eric Coquerel, secrétaire national, a salué la "forte poussée unitaire au NPA" ce week-end. "On verra bien mardi la discussion", a ajouté ce cadre du parti de Jean-Luc Mélenchon. Mais, a-t-il prévenu, même si la "ligne du PS ne nous convient pas", "on ne peut pas arriver à une position qui dise qu'il y a deux gauches définitivement séparées", comme le déclare Olivier Besancenot.
Actualités afghanes
Extraits de « La Croix » du 8 novembre. A propos du massacre de la base de Fort Hood.
L’armée américaine a le moral en berne
« Par deux fois, en septembre 2008 et en juillet 2009, un soldat de Fort Hood a tué par balles un autre soldat. »
J’en savions rin, pardine. Sont rusés les curetons !
« Parmi les soldats impliqués dans des incidents en Irak ou en Afghanistan, la proportion d’hommes souffrant de traumatismes mentaux est passée de 38 % à 52% depuis août 2008, selon des chiffres officiels. »
.«La majorité des gens n’en peuvent plus de cette guerre et ils n’y croient plus. Mais si vous le leur demandez face à une caméra, ils vous diront qu’ils soutiennent les troupes et qu’ils aiment leur pays. ».
AMEN ! Que le Seigneur les protège.
Extraits de romandie.news (Suisse)
LONDRES - Trois soldats de la force de l'Otan en Afghanistan, deux Britanniques et un Américain, ont été tués dans des incidents distincts au cours du week-end, ont indiqué dimanche des sources officielles militaires.
Addition très intéressante : Le Helmand, où sont basés la plupart des soldats britanniques présents en Afghanistan, est l'une des provinces les plus dangereuses du pays, un bastion des talibans et le premier centre de production d'opium.
Les Talibans avaient réussi à anéantir cette industrie. Maintenant, on en parle comme on signalerait une production de canne à sucre.
Confirmation de l’article de Engdahl dont j’ai parlé tout à l’heure ?
Hum, je réponds (j'avais déjà fait une réponse à ton précédent message, mais peut-être ne l'as-tu pas vu ? Avec la nouvelle organisation des commentaires, c'est vrai que c'est moins facile sur ce plan-là) mais je ne suis pas sûr que ce soit vraiment l'endroit pour cela...
Sur la réflexion de fond à mener, je suis entièrement d'accord, mais du côté des libristes, il y a un bon moment qu'elle a lieu. C'est du côté des politiques qu'il y a un manque évident (la qualité des débats menés à l'Assemblée Nationale est assez révélatrice de leur méconnaissance profonde du sujet et de ses enjeux, à quelques exceptions près). Les enjeux économiques sont connus depuis que le libre existe... Personnellement, je participais déjà à des discussions sur ce sujet sur des newsgroups en... 1997, c'est dire ! Le côté environnemental, par contre, est assez mal perçu parce que trop dépendants de facteurs sur lesquels les industriels et leurs relais médiatico-politiques sont les seuls à détenir les éléments qui permettraient un débat. Et, il ne faut pas trop compter sur eux pour aller au-delà du discours qu'ils tiennent depuis des années : les enjeux ne sont pas les mêmes pour eux que pour le commun des mortels. Toi ou moi, on voit ça comme des enjeux écologiques (consommation d'énergie, gaspillage de ressources, etc.) là où éditeurs de logiciels privatifs et revendeurs informatiques (les grandes marques tels que Dell, HP, Samsung ou IBM ne sont plus depuis longtemps des fabriquants mais des assembleurs de pièces détachés au même titre que les "assembleurs" de quartier ou les "chinois" de la rue Montgallet) ne voient que des parts de marchés qu'ils défendent à coup de brevets et de secret industriel.
Actuellement, par exemple, la mode est à la virtualisation, qui serait LA nouveauté parée de toutes les vertus écologiques... Mais, les gros mainframe IBM des années 70 comportaient déjà des mécanismes de virtualisation (en milieu professionnel, on parle de "consolidation de serveurs"). L'enjeu est de taille : dominer le marché des pc (auquel personne ne croyait en 1981 lorsqu'IBM a sorti son premier PC-XT) et les différents éditeurs se sont tous faits racheter par les poids lourds de l'informatique : VMWare par Oracle, Xen (solution libre développée par l'université de Cambridge) par EMC, VirtualPC par Microsoft, etc.
Pour les.doc, il y a de quoi être en rogne, mais utilises OpenOffice.org (http://fr.openoffice.org) : ça lit tout ce que MS Office produit (sans savoir toujours le relire avec une autre version), y compris parfois des fichiers qu'office considère comme corrompus ! C'est libre ET gratuit et certaines fonctionnalités tel que l'export en pdf sont de base là où il s'agit d'une extension payante (est-ce toujours le cas ?).
Concernant ce que dit Vindicte de la consommation des processeurs, cela est vrai mais n'est qu'une partie du problème. Les matériaux utilisés sont aussi particulièrement polluants et, pour certains, dangereux. Le cas des iphones (qui est un ordinateur de très petite taille ;) est révélateur : il semblerait qu'Apple ait voulu diminuer ses coûts tout en donnant moins de prises aux écolos (le WWF publie un classement chaque année des industriels les plus pollueurs) en supprimant des matériaux dits "retardateurs de flammes"... Bien sûr, officiellement, cela n'a pas été - et ne le sera jamais - confirmé. Les portables consomment moins d'énergie, c'est vrai, mais on n'a pas le choix des composants qui sont dedans, pas plus que la possibilité de changer une pièce défectueuse (hormis le disque dur et, parfois, la mémoire). Et leurs batteries contiennent des métaux lourds et très polluants : ion/lithium, ou ion/cadmium. Là aussi, il y a eu des soucis : ibook qui a pris feu en pleine démonstration de Steve Jobs dans un "Apple show", plusieurs milliers de batteries Sony rappelées d'urgence à la suite de graves brûlures (portables de diverses marques qui ont pris feu), etc.
D'un autre côté, un PC plus ancien n'est pas non plus exempt de tout défaut : outre les produits chimiques ou métaux lourds interdits maintenant mais autorisés à l'époque, il y a aussi la consommation qui n'est pas la même. Pour ne prendre qu'un exemple, un écran plat consomme en moyenne 65 watt/heures là où un écran cathodique consomme au moins le triple. Mais si les écrans cathodiques ont disparu du marché informatique, ce n'est nullement pour des raisons écologiques mais bien parce que LG et Samsung ont racheté tous les fabriquants d'écrans cathodique pour les éliminer du marché naissant (et peinant à s'imposer) des écrans plats. Vous ne le savez peut-être pas, mais il n'existe que deux ou trois fabriquants de dalles d'écrans plats !
Je ne parlerais volontairement pas des accès à l'internet, des logiciels (kde que tu cites, mais il y en a un bon paquet d'autres sous linux) ni même du recyclage qui est un réel problème car ce serait très/trop long. Je ne parlerais pas non plus ici des réseaux sociaux et des problèmes de gestion de l'identité et des données personnelles pour les mêmes raisons : j'ai là-dessus quantité de choses à dire mais ce serait aussi très long.
Zut, mon message s'est trouvé au mauvais endroit : désolé Pulchérie, je répondais en fait à Lou Passejaire et Vindicte (le message juste sous le tien).
Du courage et de l'opiniâtreté.
Tenir bon malgré les assauts de la droite qui se dissimule en postant des messages en provenance de gens se disant de gauche, mais tentant de diviser le PdG, excitant contre la "tyrannie" de Mélenchon, ou la dangerosité des communistes.
La position de Coquerel est quelque peu ambigue.
D'un côté Jean-Luc Mélenchon (et le NPA) affirme qu'il y a 2 gauches, et Coquerel commence déjà à glisser vers la réunification de ces 2 gauches. En clair çà s'appelle 'l'union de la Gauche", c'est la position du PC et du PS (la maison commune à laquelle le npa n'est pas invité d'aiileurs, et pour cause)
Ah oui, mais sur la base de quel programme? Le programme du PS serait-il subitement devenu antilibéral ou mieux anticapitaliste.?
J'en profite pour signaler deux autres soucis gênants : quand on répond à un message, on ne voit pas à quoi on répond, d'où aller-retours incessants (une fonction "citer" qui reprendrait le message d'origine y pallierait) et les réponses se trouvent noyés dans la masse des commentaires : à mon dernier passage ici, 157 messages, là 172 mais seulment une dizaine visibles dans les derniers commentaires : les autres sont certainement des réponses mais impossible de les retrouver :-P Une petite marque, genre "new" ou tout autre signe distinctif serait vraiment bien !
Après avoir inventé un bouclier fiscal imaginaire à l’Allemagne pour justifier sa politique, Nicolas Sarközy de Nagy-Bocsa réécrit l'Histoire de la chute du mur et ment ! Etonnant, non ?
http://www.plumedepresse.com/spip.php?article1272
Et peut-être qu'il considère que le PS n'est pas/plus de gauche ? Et si au lieu de commenter sans fin les communiqués de l'AFP on s'en tenait aux faits et aux actes ? Mais, je doute que cela te plaise...
Non : pourquoi changerait-il ?
Je confirme ce que dit Langue rouge.
Au NPA, çà débat en permanence, çà s'enflamme, çà confronte, çà s'engueule parfois, çà argumente et les positions ainsi ne sont pas figées.
Notre liberté de parole est vue de l'extérieur comme de la désunion, mais il n'en est rien, cette notre façon de faire de la politique. Pas de maître à penser, mais une intelligence collective qui nous réuni pour en bout de course, aller à l'essentiel dans le cadre de ce qui nous unis: la lutte contre le capitalisme sans concessions, mais en sachant faire les compromis nécessaires.
Un courageux et deux crapules : http://www.dailymotion.com/video/xb30qi_francois-cluzet-parle-de-salah-ham_news
(je voudrais pas être désagréable mais ce nouveau blog est une véritable pétaudière : on retrouve plus rien, c'est un vrai boxon, vous voulez faire concurrence à Marie-Ségolène ou quoi ?)
(et les anciens commentaires ? ils sont passés où ?)
bon j'avais, ailleurs, largement évoqué les différentes problématiques liées au matériel, à partir de ce que j'ai pu glaner de ci-de là...
"l'économie" de consommation qui est devenue un argument marketing de greenwashing n'est rien, au regard de la gabegie éologique créée par le raccourcissement du cycle de vie des produits technologiques.
http://www.greenit.fr/article/energie/e … ique-verte
et encore, celà ne tient pas compte du cout tant énergétique qu'environnemental du "recyclage" du pc en fin de vie...
http://www.greenpeace.org/international … ste-end-up (désolé c'est en anglais)
la durée de vie moyenne d'un ordinateur dans les pays développés est passée de 6 ans en 1997 à tout juste 2 ans en 2005.
les Téléphones Mobiles ont un cycle de vie de moins de deux ans dans les pays développés
les USA foutent au rebut 50 millions de PC tous les ans...
le Japon aura l'an prochain balancé 610 millions de téléphones portables depuis l'apparition de cette technologie...
et je ne suis pas sur de m'avancer beaucoup en affirmant que dans 80% des cas, ces mises au rebut ne correspondent pas à des besoins d'usage mais à des besoins d'image...
et une question à laquelle ceux qui ont acheté un 24" pour remplacer leur 19" qui remplaçait un 17" cathodique veulent pas se poser :
D'autant que la fabrication des écrans plats pollue énormément, et produit du NF3 (fluorure d'azote) qui est un gaz à effet de serre très puissant.
Alors quand tu dis "Les portables sont intéressants car ils poussent à une faible consommation." oui, mais en même temps, ils accroissent la part de matériel non réutilisable au moindre pépin hard aprés la fin de la période de garantie, vu leur faible prix de vente et le cout de la main d'oeuvre en SAV, et la quasi-impossibilité de réparage maison (non standard des piéces etc...).
et je pense que tu te plantes en partie quand tu poses le probléme comme essentiellement lié à l'OS. L'OS est une partie du probléme spécifique aux NTIC, mais la non-durabilité des biens, de par leur conception même (voir le cas de ces imprimantes vendues moins cher que les cartouches qu'elles utilisent mais indémontables, donc mortes au 1er bourrage papier, ces PC de marque qui supportent pas le démontage du panneau latéral sans flinguer la carte mêre, vu la "légéreté des matériaux utilisés, ces portables indémontables, etc)...
Puisque tu n'es pas un perdreau de l'année... regarde objectivement (en laissant le geek à la porte, quoi), hormis les jeux, quelles applications courantes ont pu justifier la course à l'armement en terme de hard...
Pour tout dire, j'ai un de mes 4 PC à la maison qui tourne avc un athlon XP et Ubuntu hardy, et il tourne correctement... pour les usages qu'on en fait...
bon je me rend compte que j'ai répondu à vindicte et à claude.
avec des fautes de français terrifiantes en plus et des liens foireux...
http://www.greenit.fr/article/energie/energie-grise-et-informatique-verte
http://www.greenpeace.org/international/campaigns/toxics/electronics/where-does-e-waste-end-up
vous aurez rectifié réparage...
Claude rassure toi, j'utilise le firewall OOo et l'antivirus the Gimp depuis 2004, par contre j'ai pas causé de KDE... chuis un vilain gnome, moi...
@ claude : selon claude quand le PCF décide pour le FdG de son orientation politique ("une fin de non-recevoir à l'offre des communistes et du Front de gauche") ne dites pas que c'est un acte ou un fait, non, dites plutôt que c'est un lapsus.
Pour répondre à ton post sur la presse bourgoise, je sais pas si t'as fait attention, encore faut-il qu'elle soit alimentée par une source consentante, c'est à dire le PG ou le PCF dans le cas d'espèce.
Si je comprends ta position, tu es donc pour que Jean-Luc Mélenchon boycotte les médias bourgeois puisque même ce qu'il peut ou pourrait dire à l'intérieur de ceux-ci ne peut pas être digne de confiance?!
Sur sa page Facebook, Nicolas Sarkozy raconte qu’il était à Berlin le 9 novembre 1989 avec Alain Juppé.
Nicolas Sarkozy ment comme un arracheur de dents.
Lisez cet article :
Mur de Berlin : le 9 novembre 1989... ou presque d'Alain Juppé.
Alain Juppé a modifié lundi sur son blog le récit de "son" 9 novembre 1989 à Berlin, reconnaissant qu'il n'était en fait peut-être pas dans la grande ville allemande au tout début de la chute du mur, mais "quelques jours plus tard".
Joint par l'AFP, le maire de Bordeaux a indiqué qu'il ne se souvenait plus précisément de la date.
"Je ne sais pas si c'était le 9, le 10 ou le 11", a-t-il dit, précisant ne pas avoir gardé ses archives du RPR.
Interrogé sur sa présence à Colombey-les-deux-Eglises le 9 novembre 1989, jour anniversaire de la mort du général de Gaulle, il a répondu: "il très possible que nous y étions le soir du 9. Je me souviens qu'il faisait un froid de gueux. On a passé la soirée et on est rentrés le lendemain".
Cette mise au point survient alors que le récit par Nicolas Sarkozy de sa soirée du 9 novembre 1989 à Berlin avec M. Juppé est contesté dans ses détails et dans son calendrier.
Dans une première version, l'ancien Premier ministre corroborait la version présidentielle, relatant s'être trouvé "le 9 au soir" à Berlin.
Dans la nouvelle version, il précise entre parenthèses que cela pouvait être "quelques jours plus tard".
Son récit devient ainsi: "Le 9 au soir (ou quelques jours plus tard, ma mémoire est imprécise sur la date exacte) il gelait à pierre fendre. Nous avons franchi le mur à Check Point Charlie....".
Le maire de Bordeaux maintient le récit de cette soirée historique tel quel et notamment la présence à ses côtés sa "petite équipe du RPR, dont Nicolas Sarkozy".
M. Juppé était alors secrétaire général du parti chiraquien et M. Sarkozy secrétaire général adjoint.
Dans son livre "La tentation de Venise" paru en 1993, M. Juppé relate tous ces épisodes avec précision mais en les datant du 16 novembre. Rien n'est mentionné entre le 2 et le 16, dans cet ouvrage en forme de journal de bord.
Interrogé sur ce qui est évoqué dans ce livre, le service de presse d'Alain Juppé a répondu lundi à l'AFP: "à l'époque ses idées étaient peut-être plus claires". "Moi je sais pas", a dit l'intéressé, interrogé lors d'un appel téléphonique qui a suivi immédiatement.
Une dépêche AFP datée du 17 novembre 1989 fait état d'une déclaration de M. Juppé au retour d'"une visite express à Berlin", où le responsable du RPR qualifiait la chute du mur d'"événement historique" dont il ne "faut pas avoir peur".
http://www.lexpress.fr/actualites/1/mur-de-berlin-le-9-novembre-1989-ou-presque-d-alain-juppe_827151.html
Précision : j'appelle "crapules" (mais le terme "ordures" convient ègalement) ces menteurs professionnels qui font semblant de n'être au courant de rien pour s'exonérer de tout.
Un "journaliste", Delahousse (se prononce avec un seul "S" et un "B" à la place du "H"), qui présente le JT de la principale chaîne publique française ignorerait le cas Salah HAMOURI ? Prendre à ce point les gens pour des c... c'est sacrément révélateur ! Mais prenons-le à son propre jeu puisqu'il y tient : c'est alors un incompétent et un ignorant qui ne fait pas ni ne connaît son boulot. Donc à virer d'urgence pour faute professionnelle lourde (on me dira oui mais c'est 99% de la profession qu'il faudrait également sanctionner : en effet, c'est même urgent, aussi commençons par le haut du panier)
Quant à l'autre, là, ce J-François Copé, qui feint tout autant de rien savoir, il dirait ça à un cheval de bois il lui foutrait des coups de pied ! Il est, ce même Copé J-François, membre du Comité Directeur de... France-Israël.
La question n'est pas de savoir si Jean-Luc Mélenchon, OB ou qui que ce soit doit ou non parler aux médias mais la façon dont ceci le retranscrive. Et, puisque tu parles de lui, non seulement Jean-Luc Mélenchon n'hésite pas à rétablir la vérité lorsque ses propos sont déformés ou amalgamés pour en faire une bouillie infâme (relis ses posts) mais il critique les médias et les journalistes dans les émissions où il est invité. Il ne tient qu'aux autres de faire de même, certains le font peut-être mais si c'est en interne, tu conviendras certainement que cela n'a pas la même portée.
Je lis aussi les communiqués du NPA et je n'ai jamais vu Besancenot ou un autre dirigeant du NPA contester la version d'un média. Alors, lorsqu'on l'on joue selon les règles des journalistes sans jamais remettre en cause leurs partis pris, il ne faut pas trop jouer les victimes ni les donneurs de leçons. Croire que l'on pourra faire avancer ses idées simplement en passant dans une émission Télé ou radio ou en donnant une interview est un doux rêve : l'exemple d'Arlette laguiller est significatif de ce point de vue. Et pourtant, elle n'a jamais changé de discours, reconnaissons-lui cela... Mais n'a jamais brillé dans des élections non plus. Au passage, elle n'a pas refusé à priori de siéger dans une région (l'Ile-de-France) alors qu'elle y était la seule de son organisation...