07nov 09

 DSC00674Tout nouveau tout beau, mon nouveau blog. Je pense que si je proposais une visite guidée des lieux, ce serait très contre performant. Car  si vous êtes là, c’est déjà que vous savez allumer un ordinateur. Donc pas besoin de vous tenir par la main. Je me contenterai donc d’un bilan de surface de la phase précédente de cet outil. Il y a plus brûlant. Ce samedi et dimanche marque une nouvelle étape dans le long feuilleton des efforts pour rassembler l’autre gauche. Deux protagonistes et non des moindres se prononcent. D’un côté, une partie des conférences régionales communistes vont se réunir et voter sur l’offre d’autonomie adoptée par le Conseil national du PCF. De l’autre le conseil politique national du NPA va se prononcer sur le projet d’accord avancé par le Front de gauche à la dernière réunion du groupe de travail qui nous rassemble tous depuis un mois et demi. On se retrouvera tous au siège du PG le 10 novembre prochain. Les voisins du siège risquent de tordre le nez.

CE QUI EST BON POUR TOUS

261020076063Le vote d’une partie des conférences communistes d’une part, celui du conseil politique du NPA d’autre part prendront des décisions de longue portée. Je ne reviens pas sur l’enjeu. L’alliance donnerait une force et une énergie qu’aucune des composantes n’a tout seul, et loin s’en faut. Dès lors, c’est l’essentiel,  un point d’appui formidable serait offert à notre peuple pour faire autre chose, autrement, que ce qui lui est proposé ou infligé aujourd’hui. J’en parle ayant à l’esprit les nombreux témoignages de ceux qui ont fait signe pour nous dire leur disponibilité «si». «Si» on se rassemble. Comme tout cela a été expliqué, démontré, commenté mille et mille fois, je suppose que chacun l’a en tête. La question qui se pose n’est pas de savoir quelle part de risque chacun est prêt à prendre par rapport à ce qui lui parait l’essentiel doctrinal, mais de savoir si ce qu’il mène à pour point de départ le rapport à la société, la prise en charge de ses mouvements, attentes  où bien, à l’inverse, si le centre de gravité de ses décisions est dans la protection des équilibres internes de son organisation. Je crois que la bonne question à se poser est «qu’est ce qui est bon pour tous», en pensant au pays  plutôt que «si c’est bon pour nous ce sera bon pour tous».  Je sais bien qu’il est plus facile pour un nouveau et petit parti comme le nôtre (nous venons tout juste de passer la barre des six mille affiliés) que pour des formations plus anciennes et plus nombreuses que nous comme le PCF ou le NPA. Cependant il faut aussi considérer quelles ruptures ont effectuées les fondateurs de notre parti pour prendre la mesure de ce qui nous donne l’autorité morale de parler comme nous le faisons. L’arrivée en co-fondation de notre parti du courant écologiste dont la parlementaire est Martine Billard renforce cette façon de voir. Ceux là aussi auraient pu préférer les faveurs nouvelles d’Europe Ecologie et la manne de sièges et honneurs qui lui est annoncée, sans perdre de vue tous les positionnements internes et  publics que leur singularité leur aurait conféré. On connait tous cette musique. Ils ont fait un autre choix, courageux. Comme nous et avec nous : dénuement et dévouement. Nous faisons le pari que le meilleur, le créatif, l’audace viendra de notre peuple et qu’il est disponible pour faire du neuf comme jamais.

JUSQU'A LA NUIT DES TEMPS ?

DSC05577D’une façon ou d’une autre nous avons cru à ce que nous disaient ceux qui critiquaient notre engagement d’hier : « venez, vous serez plus utiles dehors que dedans ». Je le crois pour ma part. Je n’ai pas de doute à ce sujet, comme tous ceux qui ont fait le même parcours que moi, parce que j’ai longuement réfléchi ma décision. Je vérifie tous les jours qu’on peut être socialiste de gauche sans être PS. Et même qu’on ne peut l’être qu’à cette condition. Mais ceux qui nous poussaient à prendre notre autonomie que nous disent-ils à présent ? Seront-ils à la hauteur de leurs invites d’hier ? L’alliance à créer est la réponse. L’alliance. Pas la fusion. Nous sommes et nous resterons différents encore longtemps sans aucun doute. Mais tant que nous sommes séparés nous nous condamnons, quelles que soient notre valeur respective et notre endurance, à un rôle second.  Ou troisième. Nous ne pesons pas sur la réalité et sur l’histoire comme ce devrait être le cas dans le contexte de cette période de crise. Et si je retourne le regard et la démonstration ? Je demande : que se passe-t-il si nous échouons cette fois-ci encore à nous entendre ? Des milliers de gens risquent de rester chez eux. D’autres de se détourner.  Les plus timorés ici ou là trouveront un argument de plus pour justifier ou leur prudence rentière ou leur commisération de confort. Quel agenda proposent  donc ceux qui ne veulent pas de l’alliance de l’autre gauche, ou, ce qui revient au même, en veulent à la condition inacceptable par les autres que l’on s’aligne sur leur position ? Que nous proposent ceux qui vont refuser l’autonomie et ceux qui vont refuser l’alliance de l’autre gauche ? Rien, à part l’adhésion. C'est-à-dire la survie, chacun dans son style. Il faudra tout recommencer aux cantonales. Le plat de divergences sur les exécutifs pourra être servi de nouveau tout chaud de tous côtés. Puis de même à la présidentielle. Là ce sera encore plus infranchissable compte tenu des positions acquises. Puis à la législative, puis à la municipale et ainsi de suite jusqu'à quand ? Pour toujours ? Pas du tout pensent certains ! Sitôt que nous aurons écrasé le voisin, impur et mauvais, le grand nombre reconnaitra notre valeur. Et d’autres se disent : «tout ça prouve bien qu’il faut éviter d’en faire trop. On sait ce qu’on peut perdre on ne sait pas ce que l’on peut gagner ».  De son côté monsieur tout le monde hausse les épaules et passe son chemin. Celui qui trime et galère n’a pas un instant à perdre à comprendre cet embrouilli qui va contre le sens commun. Pendant ce temps le Parti socialiste puisera dans cette absence d’audace l’argument de son propre immobilisme. Europe écologie fera des merveilles pour la prise de conscience de la crise écologique sans que cela change quoique ce soit au système qui est à la racine du mal. Ce tableau sombre c’est celui qu’il s’agit d’éviter. Et cela dépend de nous. Il ne faut pas dire que cela dépend de l’autre, de celui qui n’est pas assez ceci ou cela. Chacun peut faire la part des choses. Par exemple, notre entente avec le Parti Communiste n’est pas construite sur l’identité de vue mais sur la convergence d’objectifs. Eux comme nous voulons changer le leadership à gauche. Il y a bien des façons de faire à ce sujet. Il ya bien des stratégies possibles. Mais de toute façon il faut commencer. Et tout commence par l’autonomie. Et par réunir les moyens de l’autonomie. Nous ne pouvons pas convaincre une majorité de français de nous faire confiance et de prendre en charge un nouveau projet de société si nous n’avons pas confiance en nous même pour le faire, ou si nous n’avons pas confiance les uns dans les autres pour le proposer ensemble. Et le commun le sent de loin, même si on essaie de le cacher derrière des paroles diplomatiques.

NABUCHADONOSOR  ET MOI

19022006015Ce blog a déjà 4 ans. Il a été lancé en septembre 2005. Vous savez qu’il  comporte des articles d’avant cette date mais ils ont été ajoutés au début à des fins d’archivage. J’ai le souci des archives. Et l’évolution des supports, si incroyablement rapide ces dernières années, fait tourner ce soucis à l’obsession. J’ai lu une étude amusante sur ce sujet. Elle établissait que la pérennité d’un texte baissait à mesure qu’augmentait le nombre de mots que le support peut contenir. Entre une tablette sumérienne et un cd rom, c’est la tablette qui est la plus pérenne ! Je veux bien le croire. Impossible pourtant d’envisager le transfert de ma production littéraire sur des tablettes d’argiles. Il est  vrai que je battrai sans doute Nabuchadonosor pour la quantité. Il était plus concis, sans doute, et par obligation. Mais on devine aussi le problème de stockage ! Pour ce qui est des tablettes sumériennes il est évident qu’elles ne battent de record que si les américains, leurs chars et leurs bombardements chirurgicaux ont laissé quelque chose en l’état, là où elles se trouvent, en Irak. Ce blog donnait l’impression d’être aussi inaltérable qu’une tablette sumérienne. Il a très peu changé en 4 ans. Juste une simple retouche graphique il y a deux ans, pour m’enlever, sur la photo, une partie des quatorze kilos que j’ai perdus. Mais sinon, pas de véritable évolution des fonctionnalités. Je change de braquet. Avant d’en dire un mot je fais un rapide bilan. En quatre ans j’ai publié plus de  400 notes. Cela signifie une moyenne de deux notes chaque semaine. Et mille heures de travail devant mon écran. Heureusement que je ne le savais pas en commençant, ça m’aurait coupé les jambes… Mais mes lecteurs non plus n’ont pas été en dessous de la main. J’ai édité près de 45 000 commentaires à ce jour, soit plus d’une centaine de commentaires en moyenne par article. Evidemment il y a un record. 2 759 commentaires sur le même article le 7 avril 2008. C’était sur le Tibet ! Ce que quelques crétins résument en me repeignant, comme je l’ai lu récemment, en «ardent supporter du régime de Pékin». Je n’ai pas eu de statistiques de fréquentation jusqu'à une date récente. Je sais que c’est ahurissant mais c’est comme ça. Mais depuis la rentrée j’en ai. Ainsi depuis cette rentrée de septembre 2009, j’ai reçu près de 150 000 visites, 55 000 visiteurs uniques différents, 270 000 pages vues en 2 mois. Je ne sais pas ce que cela veut dire ni où cela me situe dans l’échelle de la notoriété «blogosphérique» politique.

 DES NOUVEAUTES ET DES VIEILLERIES

12032008876La refonte de cet outil va se faire en plusieurs vagues. Je vous dois cet aveu que mon nouvel éditeur est, lui aussi, un ami, comme le précédent, avec qui j’ai une superbe expérience passée, celle du site de la Gauche Socialiste. Cette fois-ci je suis tombé sur lui au hasard de pérégrinations aux frontières de la politique. Car il est aussi le créatif et éditeur du site d’Astérix que je trouvais très, très sympathique. Ca ne s’invente pas, ça ! Jean-François partage avec moi le goût pour l’innovation et les « gadgets » en matière d’esthétique et de fonctionnalités sur les outils de communication. Apprenez qu’en plus de mon passage dans la presse écrite, à divers niveau et sous diverses formes, j’ai été éditeur d’un site minitel politique et de plusieurs radions locales. De tout cela j’ai gardé l’appétit de l’invention dans ces supports quand ils ont commencé leurs trajectoires. Ici vous allez percevoir des évolutions graphiques. Les unes accompagnent la forme de mon engagement politique. Par exemple la couleur de référence est celle du Parti de gauche. Et j’ai fait figurer le sigle de la «GUE-NGL», groupe dans lequel je siège au parlement européen, pour signaler mon appartenance à « l’autre gauche » européenne. Et y habituer mes lecteurs. Aujourd’hui je résume ce qui entre en fonction. D’abord une véritable vidéothèque. Là où je ne pouvais afficher jusque là qu’une seule vidéo à la fois ou deux au plus, j’en affiche cinq et bientôt plus encore en archive. Je peux donc élargir la palette des références proposées. C’est très important pour moi car il est devenu évident que la diffusion de ces images est en soi un vecteur à lui tout seul. Par exemple, la vidéo de mon discours au meeting de fondation du Parti de gauche à saint Ouen le 29 novembre 2008 a été regardée 9000 fois… L’autre innovation est l’installation d’une photothèque d’un genre nouveau. S’y trouvent des photos que j’ai prises. Et d’autres que l’on ma offert. On peut les regarder. On peut les télécharger. Moyennant paiement. Combien ? ce que vous voulez. Dons de photos et achats en ligne vont fournir le financement de l’évolution technique du blog. Par exemple, l’abonnement à un service de lecture orale, pour les non voyant, coûte 50 euros par mois. Je vais l’installer.  Enfin, j’ajoute une bibliothèque virtuelle. Celle-ci va s’étoffer à mesure. D’une part on y trouvera tout les livres que j’ai écrits et ceux auxquels j’ai contribué. L’achat en ligne sera possible, évidemment. D’autre part nous allons rendre possible le téléchargement de ceux qui sont épuisés. Enfin nous allons constituer un stock de références avec la mise en ligne de mes articles depuis 1997 environ. Cette documentation était en effet disponible mais abandonnée et inaccessible, perdue qu’elle est sur l’ancien site de la Gauche Socialiste, dont nous sommes séparés par un gouffre de dix ans de mutations technologiques. A quoi cela sert-il ? Je n’en sais rien. Peut-être à donner des arguments de longues portées sur des dossiers qui courent toujours. Par exemple celui de la Nouvelle Calédonie. Ou celui des Balkans. Evidemment cela confronte mon présent à mes dires du passé. Je n’y vois que des avantages. D’abord pour moi-même. J’aurais un instrument de travail pour y voir moi-même plus clair sur ce que je maintiens et ce sur quoi j’ai changé d’analyse.  En effet j’assume mes évolutions et mes contradictions. Car, et c’est le deuxième usage de ces confrontations, je crois utile à l’idée même du « débat », qui est l’oxygène de la pensée, que soit acceptée l’idée que l’on peut changer d’avis. Changer d’avis en raisonnant est un merveilleux privilège. Il n’est reconnu que dans quelques endroits hélas très restreints. Partout ailleurs règne le péremptoire, le définitif, l’autorité. J’ai dit aux animateurs de notre nouveau parti que nous saurions que nous sommes une vraie équipe le jour où nous aurons pu constater que plusieurs d’entre nous changent d’avis en cours de discussion d’une part et sans que cela soit considéré comme une capitulation d’autre part. Telle est ma pratique d’un centralisme débonnaire qui cherche à concilier l’unité d’action et de responsabilité d’une équipe et  la protection du biotope de son imagination politique… J’en tire des conclusions pour moi-même. Je déclare que je n’appartiens donc définitivement pas à la catégorie des dirigeants géniaux qui ont toujours eu raison sur tout et tout dit avant les autres. Les quelques égotiques hallucinés que j’ai connus dans cette posture, et ceux que je croise encore, m’ont dégouté de l’idée même d’approcher le cercle des piédestaux où ils trônent.. Par hygiène intellectuelle chassons de nous même la vison policière de l’analyse de l’histoire et de l’expérience selon laquelle la vérité était portée par des purs méconnus dont la voix a été étouffée par un complot des méchants ! Pour cela on doit commencer soi-même à se « démythifier» en montrant qu’à chaque étape on raisonne et on conclut d’après ce que l’on a cru juste et qui, parfois l’était en effet, et d’autres fois pas du tout.

J’achève en vous promettant une lettre d’information sur ce blog à laquelle vous pouvez d'ores et déjà vous inscrire (en bas à gauche de ce blog) et dont vous pourrez vous désinscrire selon les usages en vigueur.   

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456 commentaires à “Tout nouveau! Tout beau?”
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  1. vindicte dit :

    On ne peut bien entendu pas se prononcer sur les accords confidentiels, mais on peut parler d'alliés objectifs. Pour vista, la situation est évidente mais c'était déjà le cas pour windows xp, la preuve en est la version light, dite windows trust, qui est une version allégée par des informaticiens extèrieurs à Microsoft  (je ne suis pas sûr  que cela soit légal). Cette version consomme moins de mémoire disque et processeur. Et puis... technologiquement, le moteur aero, comparé au choix: au compositing sous X (ce qui correspond aux même effets visuels) ou au rendu en pure opengl avec QT (ce qui aurait été l'analogue si on veut croire que microsoft préparait l'avenir), et bien c''est exagérement gourmant en ressource. (désolé d'avoir été technique).
    Pour la seconde partie, on peut faire fonctionner sous linux des pc qui ne fonctionnent pas bien ou pas du tout sous xp (pour question de puissance/ mémoire).
    Ben j'ai déjà ouvert  une dizaine de portables de différentes marques, de mémoire la plupart avaient une carte wifi en mini-PCI, maintenant il faut voir avec les Celeron-2 (qui sont  nouveaux), car ils ont semble -t-il, le wifi intégré (dasn le processeur donc,je viens de trouver cela sur le net). 
    Pour la carte graphique, cela dépend entièrement du portable, et généralement c'est un élément de choix cout/performance. NVIDIA et ATI/AMD sont sur une carte et intel sont intégrés, pour être précis.
    Pour les les lecteurs cd, j'en ai déjà remplacé en désossant des portables plus vieux. Sauf changement très récents la conectique est générique, mais l'intégration jolie à la coque ne l'est pas, donc ça passe mais c'est laid.
     
    On peut changer les claviers aussi, mais l'opération est souvent un poil délicate, et de plus il faut en  trouver un de rechange, après que cela soit pour le wifi, le clavier ou le touchpad, il y a toujours la possibilité d'utiliser les ports usb comme sur fixe, et ça c'est très très simple et pas  cher du tout (15 euros une clé wifi qu'il suffit de brancher, pour faire le parralèle avec le cas de la cuisinière.
    De manière générale, ce qui est changeable facilement est accessible par des petites trappes sous le pc.

     

  2. Annie dit :

    Un message au modérateur : vraiment, j'ai du mal à m'y faire avec certaines nouvelles fonctionnalités, que vous testez au jour le jour, comme le fait d'avoir une "page des commentaires plus anciens" et une "page des commentaires en cours" : avant, tous les messages se suivaient de haut en bas, étaient numérotés, les plus récents mis à la suite (même les réponses de X à Y, X se référent simplement au N° de post de Y), et il n'y avait pas de page des commentaires plus anciens. Pour les habitués, ils avaient l'ordre chronologique, et donc pouvaient voir les réponses nouvelles ou nouveaux messages le plus simplement possible. Par contre, pour les nouveaux (qu'on veut conquérir), en général s'ils passent en survollant le blog, ils se contentent majoritairement des discussions en cours de la page des "commentaires en cours", et peu feront l'effort de consulter la précédente, où il y avait déjàdes discussions passionnantes, mais qui sont archivées très rapidement du fait de l'auto-génération d'une "page des commentaires plus anciens".
    Comme je l'ai dit, l'un des points fort du package "billet de JLM+commentaires" qui m'ont hameçonnée quand j'ai découvert totalement par hasard le blog, c'était à mes yeux l'enrichissement mutuel, car souvent sont postés des liens intéressants et des débats constructifs par les commentateurs de Jean-Luc Mélenchon. Cet aspect existe toujours bien sûr, mais est moins évident à cause d'un présentation que je qualifierais de zapping et court termiste, qui par souci d'efficacité (ou de normalisation par rapport à des fonctionnalités qu'on trouve ailleurs), archive très vite, ne met pas en valeur le fait que les discussions sont en cours, n'est plus basée sur la chronologie, etc.
    L’intérêt de la précédente présentation des commentaires, que j’ai décrite plus haut et qui était la plus simple, c’est qu’elle ressemblait un peu à Jean-Luc Mélenchon, qui est un "littérateur" avec les qualités et défauts que ça implique : l’accent mis sur le fonds, la densité, le fait que la réflexion est toujours en cours, réflexion JAMAIS archivée au jour le jour (avec même le rajout des billets de Jean-Luc Mélenchon qui étaient antérieurs à son blog), se retrouve dans ce qu’on lui reproche tout le temps : par exemple le fait de ne pas faire de paragraphe et être long (même si extrêmement cohérent). Je dis ça pour suggérer au modo de ne pas chercher à normaliser le blog en ajoutant les gimmicks à la mode sur les autres fora internet : identifier ce qui fait sa force, tout en le rendant plus fluide. Je donne donc mon avis perso du fait de ma propre expérience d’hameçonnage, et de la convergence de la forme de présentation des commentaires avec je dirais un peu pompeusement, l’esprit de Jean-Luc Mélenchon.
     
    @Disjecta, rend à César ce qui lui appartient, la vidéo du Sénat c’est moi qui l’ai mise à Keysaco pour le hameçonner ^___________^. Je me permets donc de reposter mon message à but prosélyte (je suis pourtant laïque agnostique enragée), car perdu dans les limbes de la page des "commentaires plus anciens".
    Donc pour les futurs heureux hameçonnés (heureux car hameçonnés par le fonds et non la pub), juste un exemple de Jean-Luc Mélenchon sur la chaine du Sénat fin 2008 complet, percutant, ironique, brillant plein de punch face à 4 journaleux ; c'est un pur délice à chaque fois qu'il dégomme le journaleux du Figaro. C'est un débit continuel d'arguments parfaitement cohérents, intelligible, avec des idées fortes, entrecoupé de piques au médias, aucun, AUCUN des 4 n'arrive à l'agripper et à le destabilliser, il les foudroie toujours par une seule phrase (pourtant il en a 4 en fronde contre lui). Tu connais un seul mec de l'UMP/PS qui est capable d'un tel niveau de débat sur 42 minutes ?
    http://humyo.com/F/53471-271587145
    Une seule appréciation s'impose sur cette intervention : IM-PRES-SIO-NANT.

     
     
    http://humyo.com/F/53471-271587145
    Une seule appréciation s'impose sur cette intervention : IM-PRES-SIO-NANT.

  3. JF dit :

    Dont acte!

    Quinze lignes de texte pour m'expliquer qu'une simple pagination des commentaires destinée à éviter les scrolls trop longs est un archivage aux conséquences désastreuses, que le fait de positionner les posts les plus récents en haut de liste n'est pas l'option la plus logique...

    Je m'incline. D'autant plus que ce message n'est pas le premier.

    La section "commentaires" de ce blog est redevenue ce qu'elle était... et ne favorisera donc plus le zapping court-termiste.

    On se réjouira d'avoir perdu au passage l'option "répondre", strictement incompatible avec un classement numéroté chronologique.

  4. Hold-up dit :

    @ Gilles

    Bonne journée Gilles ! A très bientôt sur ce blog !

    @ JF

    Oui, là c'est beaucoup mieux !
    (Annie avait raison il me semble et avec d'excellents arguments ; il fallait trancher la question) -

  5. carlo dit :

    @ Gilles
    Bon courage et à bientôt sur le site de Jean-Luc Mélenchon.

  6. Hold-up dit :

    Continuons de fédérer l'Autre Gauche ! Un pôle visible, audible, solide !

    ... (avant la dissolution générale...et le grand n'importe quoi avec le Modem et les schtroumpfs).

    Pour info :

    Le maire communiste de Sevran sous la bannière d'Europe Ecologie (!)

    http://www.lemonde.fr/politique/article/2009/11/09/le-maire-communiste-de-sevran-sous-la-banniere-d-europe-ecologie_1264564_823448.html

  7. 4 Août dit :

    @ JF

    Bonjour, où est passée la liste des fils ?
    Est-il possible de faire descendre l'agenda (et +) au fur et à mesure des commentaires?

    @ Gilles

    Bon rétablissement... Auras-tu le WiFi ?

  8. 4 Août dit :

    Les banksters nous ont mené à la crise. Chômage, déficit,... Aujourd'hui ces mêmes banques se refont sur notre dos (spéculation sur les matières premières, agiots exorbitants quand un simple découvert autorisé aurait suffit). Dame Lagarde a dit "pas touche aux banques", concernant l'effort financier nécessaire pour refaire surface. Mais qui fera cet effort alors ?

    Fillon nous donne la réponse: ce seront les retraites, la sécu et les collectivités qui "partageront l'effort".

    Oui, ils vont nous faire payer leur crise...

    http://www.lesechos.fr/info/france/020206797806-francois-fillon-annonce-des-ajustements-tres-importants-debut-2010-pour-reduire-le-deficit.htm

  9. Pulchérie D dit :

    @ Jennifer (43)
    J’ai retrouvé ton message, grâce au retour au classement chronologique de ce blog.
    Il faut rappeler d’anciennes activités d’Hamid Karzai :

    1. Conseiller d’UNOCAL, la puisante compagnie pétrolière qui exploitait (au sens marxiste du mot) les réserves pétrolières de Birmanie, de concert avec Total. Unocal fut condamné à indemnisé les victimes birmane du pipe-line Yadana, en 2004.
    2. Membres de la CIA
    L’article de William Engdahl que j’ai signalé (72) étaye ces accusations.
    Rappelons que Serge Halimi a consacré l’édito du Mond Diplomatique de novembre au sujet : « Mourir pour Hamid Karzai ? »
    http://www.monde-diplomatique.fr/2009/11/HALIMI/18370

  10. toto dit :

    langue rouge tu nous fatigue,

    Tu as un comportement complètement fétichiste vis à vis du NPA, toujours prêt à défendre bec et ongles.
    Ton obédience quasiment monastique est inquiétante et contreproductive pour ce qui de défendre une idée
    Ca se soigne:
    http://www.assistantmtc.com/symptomes/langue-rouge.html

  11. jennifer dit :

    Mince c'est le désordre complet sur ce blog, je ne retrouve plus rien. Bon ça va s'améliorer au fur et à mesure.
    Si Gilles tu te fais opérer, comme je vois les bloggers le dire, je te souhaite vraiment un beau succès pour l'opération. On est avec toi et donne-nous vite de tes nouvelles ou demande à quelqu'un de le faire pour toi sur le blog.

    Je ne résiste pas au plaisir de vous faire connaître ce que Jean Luc a écrit sur un média vénézuelien. C'est très instructif sur à quoi servent les médias. C'est plutôt vers la fin des commentaires:

    http://www.larevolucionvive.org.ve/spip.php?article653

  12. langue-rouge dit :

    @toto post 260
    Qui est ce "nous" toto ? Et en quoi j'en serais exclut ?

    Si tu parles du FdG, ça promet ce genre de réaction. Tu vois, moi je comprends tout à fait que des militants du PG et du PCF soient attachés à leur parti, qu'ils le défendent. On ne peut pas passer son temps libre à construire une aventure collective sans y être un tout petit peu attaché.
    Et il faudra t'y faire toto, si tu veux vraiment l'unité, les militants de partis pour la plupart sont attachés à leur parti, ceux du pcf, ceux du pg mais aussi ceux du npa.

    Et tu ne m'empêcheras pas de défendre le NPA d'autant plus que je fais toujours l'effort d'argumenter, et tu devrais te réjouir plutôt que le débat puisse être possible sur ce blog. N'est ce pas par la confrontation des points de vue qu'on pourra avancer ? Si tu exiges des autres qu'ils adhérent totalement à tes idées avant de pouvoir construire l'unité, tu te trompes totalement de méthode.

    Par contre contrairement à d'autres et contrairement à ce que tu dis, je ne suis pas aveuglément mes dirigeants. Je suis pour un compromis sur la question des exécutifs, et je le dis haut et fort même si je sais que ce n'est pas forcément majoritaire à la direction du NPA.

    Je suis pour un compromis, non pas parce que je pense que la participation aux exécutifs est une bonne choses mais parce que je crois qu'on peut passer par dessus ces désaccords en accordant à chacun le droit de participer ou non aux exécutifs.

  13. @ langue rouge
    "Je suis pour un compromis, non pas parce que je pense que la participation aux exécutifs est une bonne choses mais parce que je crois qu’on peut passer par dessus ces désaccords en accordant à chacun le droit de participer ou non aux exécutifs."...
    je suis pour un compromis aussi parcequ'il correspond à une attente d'un signe politique fort d'une bonne part de la population...
    lors des tractages-signatures de pétitions sur un probléme trés local, ce qui ressort de ce que disent les gens c'est qu'individuellement nous ne sommes pas perçus comme une alternative crédible... mais que la soif d'une proposition politique crédible est là...

  14. 4 Août dit :

    @ Langue-Rouge

    "Pour tout te dire, je suis parfois tenté de considérer comme une absurdité de participer aux exécutifs avec un PS social-libéral dominant mais j’essaye de respecter les positions du PG et du PCF."

    Es-tu convaincu que face à un front unitaire NPA-->PCF, le PS sera devant nous ?

    Personnellement, je préfère l'affirmation de Jean-Luc: "Pourtant si on rassemble, on va faire un carton", parce que si le PS nous mange dans la main, le problème de l'exécutif n'en est plus un.

  15. Carol DEBY dit :

    Suite du voyage d’Igor Panarin aux USA.
    Vous rappelez-vous ? C’est ce professeur d’université à Moscou qui prédit depuis 1999 la désintégration des USA. Depuis les grandes crises, l’éclatement des bulles, la paupérisation de millions d’Américains, on a commencé à le prendre au sérieux, d’abord dans son pays, et depuis plus d’un an, aux Etats-Unis. Panarin fixe l’éclatement dans le courant de 2010.
    Le 6 novembre 2009,le Russe a donné une conférence à Houston, puis à Washington.
    Hier, 9 novembre, un membre de l’association activiste américaine Mother Jones, Nick Baumann, nous révèle que ce sont les conservateurs qui prennent le plus au sérieux les allégations de Panarin. Chuck Baldwin, extrême droite US, n’a pas attendu l’arrivée du Russe pour exposer ses théories (septembre 2009).
    http://www.chuckbaldwinlive.com/c2009/cbarchive_20090929.html
    Baldwin observe que « les prédictions de Panarin constituent une espèce de rupture des Etats-Unis dans un futur proche » et que c’est : « une probabilité très réaliste ». Un autre hyperconservateur, Joseph Farah
    (World Net Daily) avait écrit en décembre 2008 qu’il n’approuvait pas les
    prédictions russes dans leur intégralité, mais que certaines étaient à retenir.
    Trois mille lecteurs lui avaient répondu que « Les USA filent vers une prochaine destruction ».

  16. Hold-up dit :

    @ Langue Rouge

    D'accord avec toi. Sur le fond et la forme. Je ne comprends pas pourquoi
    " Toto " te fais ce procès.

    Tu as dit :

    " Je crois qu’on peut passer par dessus ces désaccords en accordant à chacun le droit de participer ou non aux exécutifs "

    Et bien oui, après tout il y a bien des alliances à géométrie variable exceptionnelles selon les intérêts et les vues du PC, pourquoi ne pas accepter cette variation là du NPA et respecter cette vision ? Vision bien évidemment Non Exclusive en ce qui concerne le choix des autres formations politiques au sein de l'alliance ? (Alliance espérée) -

    L'Union n'est pas la Fusion ont rappelé J.L M et le Parti de Gauche. Au moins l'Unité grâce à ces DEUX nuances (exception de la part du PC dans une poignée de régions et décisions de ne pas participer sauf exception de la part du NPA aux exécutifs régionaux) serait déjà une victoire sur le néant politique et ouvrirait un futur plus prometteur.

    Ce seront les électeurs qui devront alors tranché selon telle ou telle exception et en accord avec les vues de chaque formation. C'est évidemment moins clair que nous l'avions pensé mais bon.... par exemple en Poitou Charente, les électeurs trancheront ! Ils sauront faire les choix qui leur conviendront.

    Mais après ça, hein... simple voix d'un militant PG.

  17. Bruno dit :

    Bonjour à tous,
    Je me permets de m'inviter dans le débat sur la question des listes unitaires de l'autre gauche (4 Août, langue-rouge, lou passijaire...). Je peux tout à fait comprendre les prudences du NPA, et c'est sans doute une bonne chose pour cette "Autre Gauche" de pouvoir compter sur la vigilance rigoureuse d'une partie importante de ses composantes. Mais ce serait faire injure aux militants PCF ou PG de les imaginer prêts à cautionner n'importe quoi dans les exécutifs des Régions. La priorité me semble absolument la recherche d'un accord : si notre gauche ne parvient pas à marquer ces élections par un score qui crée de fait l'évènement (a minima plus de 10 %) tout sera extrêmement plsu difficile pour la suite. J'espère que le NPA ne fera rien pour torpiller cette chance. Et j'espère que de leurs côtés les dirigeants du PG ou du PCF feront tout pour faciliter cet accord. Tout le monde convient que la question de la participation aux exécutifs ne peut se résoudre par un "jamais" ou un "toujours". A mon avis il n'est pas possible aujourd'hui d'aller beaucoup plus loin que ce qui a déjà été avancé sur le sujet : rapport de force favorable, exclusion du modem... Si pour trouver un accord il faut accepter la possibilité de positions à géométrie variable des composantes de l'autre gauche concernant cette participation aux exécutifs, alors, allons-y ainsi, ce sera beaucoup mieux que la division au 1er tour.

  18. marillion dit :

    Sondage : l’opinion publique mondiale rejette le capitalisme dérégulé et réclame une redistribution des richesses
    9 novembre 2009
    Un sondage réalisé dans 27 pays pour la BBC fait apparaître un très large rejet du capitalisme de marchés dérégulés. Près d’un quart des sondés - et 43% en France - jugent ce système fondamentalement déficient et la moitié souhaitent que les gouvernements agissent pour le réguler. Mondialement, 67% des personnes interrogées réclament une action des pouvoirs publics en faveur d’une redistribution plus équitable des richesses.

    http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2881

  19. curtillat dit :

    La présence des voix du PC et du NPA sur ce blog sont indispensables même si celà donne des boutons à certains. Il est dommage que les autres voix de l'Autre GaUCHE soient moins visibles ;la Fase,les Alternatifs et les autres ;Quand ils s'investiront dans ce blog la notion de Parti creuset pour le Pg (je sais,on n'est pas sur le site du PG) commencera à prendre du sens et cela signifiera que nous sommes sur le bon chemin ;raison de plus d'aller les retrouver aussi sur leurs propres blogs.
    Il est évident cependant que l'injure,qui vire parfois scato- ado est à proscrire.Ceux qui en usent croient-ils que celà va les aider à persuader leurs contradicteurs du bien fondé de leurs arguments ?

  20. marillion dit :

    Lorsque le pouvoir s'attaque aux intellectuels (Les vrais) on s'attend à la montée du fascisme (Le vrai):

    "A la question posée,« Vous sentez-vous bien dans la France de Sarkozy ?», Marie NDiaye a donné cette réponse :

    « Je trouve cette France-là monstrueuse. Le fait que nous (avec son compagnon, l'écrivain Jean-Yves Cendrey, et leurs trois enfants - ndlr) ayons choisi de vivre à Berlin depuis deux ans est loin d'être étranger à ça. Nous sommes partis juste après les élections, en grande partie à cause de Sarkozy, même si j'ai bien conscience que dire ça peut paraître snob. Je trouve détestable cette atmosphère de flicage, de vulgarité... Besson, Hortefeux, tous ces gens-là, je les trouve monstrueux.

    Je me souviens d'une phrase de Marguerite Duras, qui est au fond un peu bête, mais que j'aime même si je ne la reprendrais pas à mon compte, elle avait dit : "La droite, c'est la mort". Pour moi, ces gens-là, ils représentent une forme de mort, d'abêtissement de la réflexion, un refus d'une différence possible. Et même si Angela Merkel est une femme de droite, elle n'a rien à voir avec la droite de Sarkozy : elle a une morale que la droite française n'a plus."

    Ce qui a valu cette attaque monstrueuse d'éric raoult:

    "éric raoult vient de rendre publique son intention de demander à Frédéric Mitterrand qu'il rappelle, en sa qualité de ministre, la romancière à un « devoir de réserve » dont on ignorait jusqu'à présent l'existence"

    Conclusion l'attaque monstrueuse d'éric raoult confirme, s'il fallait encore le démontrer, les paroles censées et frappées au coin du bon sens de Marie NDiaye.

    éric raoult lorsque l'on se sent morveux l'on se mouche.

    http://bibliobs.nouvelobs.com/20091109/15794/eric-raoult-rappelle-marie-ndiaye-a-son-devoir-de-reserve

  21. vindicte dit :

    Je crois que pour l'union, regarder le chemin qui a été parcouru est tout de même asser rassurant (même si tant que cela n'est pas fait, et il y a encore des choses à faire, on ne sait pas si cela va aboutir ou pas).
    Pour s'en convaincre, il suffit de considérer dans quelle mesure les différents partis se mettent en danger:

    *Le PG est créé dans ce but, mais un certain nombre de ses membres ont quitté leur partie (socialiste ou vert) dans cet objectif. (d'ailleur pour les ex-vert, ils sont partis après le succès d'Europe ecologie, en terme de courage politique, chapeau!

    *La GU est un peu dans la même situation.

    * Le PC, avait une autre stratégie d'alliance, il en a changé dans le cadre décisionel qui est le sien, et pour l'instant c'est plutot bien parti. Ce faisant le risque pris est considérable (en terme d'élu et donc d'action politique).

    *Le NPA accepte le principe de l'alliance, de fusion des listes, et de gouverner les régions lorsque que l'union sera en tête. Ce faisant ils montrent qu'il sont ouvert au compromis et surtout, si tout va bien (pour l'union et la campagne), il partcipera donc peut-être à des executifs régionaux (ce n'est pas improbable du tout). Ceci change considérablement ses conditions d'existence.

    Maintenant, il reste juste à touver un compromis pour la question de l'éxecutif, mais il y a eu quand même beaucoup de chemin parcouru (je fais l'optimiste de service).

  22. marillion dit :

    Lorsque le pouvoir s'attaque aux intellectuels (Les Vrais), on assiste à la montée du fascisme (Le vrai)

    Je passe l'article en entier puisque le commentaire avec lien m'a été refusé.

    Eric Raoult rappelle Marie NDiaye à son «devoir de réserve»
    Par Grégoire Leménager

    On ignore si Monsieur Eric Raoult, député UMP de Seine-Saint-Denis et maire du Raincy, a ouvert « Trois Femmes puissantes », qui a reçu le prix Goncourt la semaine passée. Mais on sait désormais qu'il lit les «Inrockuptibles», à qui Marie NDiaye avait accordé une interview à l'occasion de la sortie de son livre.

    Eric Raoult
    Il vient de rendre publique son intention de demander à Frédéric Mitterrand qu'il rappelle, en sa qualité de ministre, la romancière à un « devoir de réserve » dont on ignorait jusqu'à présent l'existence :

    « Monsieur Éric Raoult attire l'attention de M. le ministre de la culture et de la communication sur le devoir de réserve, dû aux lauréats du Prix Goncourt. En effet, ce prix qui est le prix littéraire français le plus prestigieux est regardé en France, mais aussi dans le monde, par de nombreux auteurs et amateurs de la littérature française. A ce titre, le message délivré par les lauréats se doit de respecter la cohésion nationale et l'image de notre pays. Les prises de position de Marie Ndiaye, Prix Goncourt 2009, qui explique dans une interview parue dans la presse, qu'elle trouve "cette France [de Sarkozy] monstrueuse", et d'ajouter "Besson, Hortefeux, tous ces gens-là, je les trouve monstrueux", sont inacceptables.

    Ces propos d'une rare violence, sont peu respectueux voire insultants, à l'égard de ministres de la République et plus encore du Chef de l'État. Il me semble que le droit d'expression, ne peut pas devenir un droit à l'insulte ou au règlement de compte personnel. Une personnalité qui défend les couleurs littéraires de la France se doit de faire preuve d'un certain respect à l'égard de nos institutions, plus de respecter le rôle et le symbole qu'elle représente. C'est pourquoi, il me paraît utile de rappeler à ces lauréats le nécessaire devoir de réserve, qui va dans le sens d'une plus grande exemplarité et responsabilité. Il lui demande donc de lui indiquer sa position sur ce dossier, et ce qu'il compte entreprendre en la matière ?»

    (c)Baltel/Sipa
    Marie NDiaye est née à Pithiviers en 1967. Découverte par Jérôme Lindon, elle est l’auteur d’une douzaine de livres, dont «Rosie Carpe», «la Femme changée en bûche», «la Sorcière» ou «Hilda». Elle vit à Berlin, et vient de recevoir le prix Goncourt 2009 pour «Trois femmes puissantes».
    Va-t-il falloir dissoudre l'Académie Goncourt ? Ou retirer sa carte d'identité (nationale) à Marie NDiaye ? L'an passé, déjà, Atiq Rahimi avait clairement pris position contre l'expulsion de réfugiés afghans. On attend avec impatience de savoir comment l'auteur de « la Mauvaise vie » va arbitrer ce conflit douteux entre littérature, politique et liberté d'expression.

    G.L.

    PS. A la question posée dans l'entretien incriminé,« Vous sentez-vous bien dans la France de Sarkozy ?», Marie NDiaye avait en effet donné cette scandaleuse réponse :

    « Je trouve cette France-là monstrueuse. Le fait que nous (avec son compagnon, l'écrivain Jean-Yves Cendrey, et leurs trois enfants - ndlr) ayons choisi de vivre à Berlin depuis deux ans est loin d'être étranger à ça. Nous sommes partis juste après les élections, en grande partie à cause de Sarkozy, même si j'ai bien conscience que dire ça peut paraître snob. Je trouve détestable cette atmosphère de flicage, de vulgarité... Besson, Hortefeux, tous ces gens-là, je les trouve monstrueux.

    Je me souviens d'une phrase de Marguerite Duras, qui est au fond un peu bête, mais que j'aime même si je ne la reprendrais pas à mon compte, elle avait dit : "La droite, c'est la mort". Pour moi, ces gens-là, ils représentent une forme de mort, d'abêtissement de la réflexion, un refus d'une différence possible. Et même si Angela Merkel est une femme de droite, elle n'a rien à voir avec la droite de Sarkozy : elle a une morale que la droite française n'a plus. »

    Conclusion: éric raoult par ses attaques bêtifiantes et monstrueuses confirme, s'il fallait encore le démontrer, la déclaration frappée au coin du bon sens de Marie NDiaye.

    éric raoult, lorsque l'on se sent morveux l'on se mouche.

  23. françoise dit :

    Joli blog... mais des questions se posent quant au choix des photos l'illustrant... un peu "bourge" comme ambiance... non ?

  24. Gilbert D. dit :

    @ Bruno

    "Je peux tout à fait comprendre les prudences du NPA, et c’est sans doute une bonne chose pour cette « Autre Gauche » de pouvoir compter sur la vigilance rigoureuse d’une partie importante de ses composantes. Mais ce serait faire injure aux militants PCF ou PG de les imaginer prêts à cautionner n’importe quoi dans les exécutifs des Régions".

    Euh, excuse-moi, mais un parti qui a participé à un gouvernement qui a plus privatisé que la droite, qui a avalé toutes les couleuvres possibles et imaginables et même des boas constrictors, qui survit grâce aux élus qu'il doit au PS, je ne suis pas tellement enclin à lui faire, comme toi, une confiance absolue.
    Est-ce que j'ai le droit de penser ça ?

  25. Gilbert D. dit :

    @ Hold-Up

    "L’ Union n’est pas la Fusion ont rappelé J.L M et le Parti de Gauche".
    Alors j'aimerais qu'on m'explique pourquoi dans les régions le PCF fait voter pour des listes Front de gauche ? Front de gauche, je vous le rappelle, c'est uniquement le PCF, le PG et la GU.

  26. 4 Août dit :

    @ Gilbert D

    "Front de gauche, je vous le rappelle, c’est uniquement le PCF, le PG et la GU."

    Vivement qu'on y rajoute le NPA ! ;-)

  27. GUILLOT dit :

    Je suis au NPA et je partage aussi l'avis de langue rouge sur le "3° tour" des régionales, la participation ou non aux CE (pour Gennifer, c'est une instance diffèrente du CR): laisser la liberté d"appréciation aux composantes de la gauche radicale rassemblée qui souhaitent se rassembler sur une liste indépendante du PS et d'Europe Ecologie. Et de ce "3° tour" ne pas en faire un préalable non plus pour se rassembler au 1er tour.
    Sinon, ce n'était pas la peine d'inviter le PCF aux réunions unitaires, connaissant leur position à ce sujet.
    Le PCF devra accepter lui aussi de lever ses préalables sur les "1° tour" et 3° tour (mais c'est un acte de foi !). Accepter qu'au 1er tour figurent des composantes qui garderont leur liberté d'appréciation sur le "3° tour".

    La seule "arme de dissuasion massive" qui me paraît efficace pour réussir un accord: porter devant l'opinion la responsabilité entière de la division (et non un partie, comme ce fut le cas pour les dernières présidentielles).

    Renvoyer dos à dos le PCF et le NPA leur refus de l'unité serait aussi une possibilité. Ci c'est la dernière réunion du groupe de travail qui se tient ce soir par exemple. j'espère que non. Mais si c'est la cas, que deviendra l'organisation d'une consultation des adhérent-e-s du NPA sur leur choix aux régionales prévue dans 3 semaines ?

    Pour ceux du PCF,cela paraît plus simple : une consultation régionale de ses adhérent-e-s sur des listes autonomes d'un Fdg élargie et non sous une appellation plus unitaire, consultation sur la base du texte du PCF et non du projet de texte du Fdg proposé à la dernière rencontre du groupe de travail le 28 octobre.

    De toute façon, si pas d'accord national possible, il y aura des listes unitaires dans certaines régions, et pas seulement les régions où le PCF choisira de partir avec le PS dès les 1er tour.

  28. Gilbert D. dit :

    @ 4 août

    "Vivement qu’on y rajoute le NPA ! ;-) "

    Moi aussi, j'aimerais bien que le NPA rejoigne le Front de gauche, mais on ne peut l'y contraindre et encore moins en faire une condition pour participer à une liste unitaire, Mélenchon a été très clair sur le sujet.
    Il faut que le PCF lève cette ambiguïté. Quand il fait voter dans les régions pour des listes Front de gauche, qu'est-ce que ça veut dire ?
    Quand on connait le fonctionnement du PCF, je ne crois guère que c'est par un hasard extraordinaire que plusieurs régions font voter pour des listes Front de gauche (et non pour des listes unitaires plus larges).

  29. passant dit :

    Les textes de Jean-Luc sont toujours intéressants, mais malheureusement la lecture en est rendue difficile par la mise en page.

    - La justification donne un aspect "mur" au texte, et l'espacement variable qu va avec ajoute à la difficulté visuelle

    - l'absence de paragraphes en suffisance, idem

    Cela peut sembler un détail, pourtant, le confort de lecture est essentiel. La prose la plus alerte devient indigeste lorsqu'elle est desservie par la mise en page.
    Amicalement

  30. Lionel - PG 44 dit :

    Les exécutifs, c'est un peu le sexe des anges... Il m'avait semblé, un temps, qu'il avait adopté une position qui permettait à chacun de s'en sortir : ni toujours, ni jamais ! Moi, ça me convenait. La participation aux exécutifs est conditionnée par un paquet de paramètres. Nos scores dans les régions, déjà, et le score des autres aussi. Quid des Verts annoncés grands vainqueurs ? Quid du Modem et de ses accords possibles avec le PS et les Verts ?
    Il faut se poser aussi une question, si nous arrivons en tête, que font PS et Verts ?
    Si le PS est ce qu'il est, les socialistes sont autre chose.
    Une Gauche Unie forte peut imposer ses vues dans la négociation et attirer à elle quelques socialistes et écolos plus à gauche que les sociaux libéraux aux manettes. Là, nous pouvons entrer dans les exécutifs et dominer le débat.
    En cas contraire, une simple fusion sans participation doit être la règle pour faire échec à l'UMP.
    En cas d'association avec le Modem, maintien des listes de la Gauche Unie.
    Maintenant, laissons les militants communistes voter dans leurs fédérations. Pour rappelle, les Pays de Loire donnés partant dès le premier tour avec le PS ont voté pour l'Union... Reste Poitou Charentes ! Encore une fois, faisons confiance au vote de nos camarades communistes, c'est dans 10 jours.
    Reste le NPA... nous verrons ce soir si la porte se referme ou non. Là encore, les militants du NPA doivent voter vers le début décembre, ayant confiance dans leur volonté d'unité.
    Quel que soit le parti de l'autre gauche auquel nous appartenons, nous sommes tous conscients que si nous ratons ce rendez-vous historique, la gauche ne se relèvera pas avant longtemps.
    C'est à nous de recréer l'espoir à gauche pour ceux qui sont exclus et se sont exclus du vote par dégout des politiques qu'ils voient au pouvoir depuis des années, de leurs promesses fallacieuses, de leurs mensonges à répétition... et je crois bien qu'ils se foutent des exécutifs ou pas les exécutifs. Ils veulent une réponse à leur détresse, à leur misère, à leur exclusion du travail et de la cité.
    Ne les décevons pas, camarades !

  31. Bruno dit :

    @ Gilbert D (273)

    Oui, bien sûr que tu as le droit... J'accepte toutes les contradictions, même les miennes, on n'est jamais complètement à l'abri !

    Il ne s'agit pas d'une confiance aveugle. Moi aussi je porte un regard très très critique et amer sur ce qu'ont pu cautionner le PS (surtout) et le PCF (moins mais quand même trop) lors de leur passage aux affaires. Mais le contexte aujourd'hui est tout autre. Jusqu'alors il n'y avait pas de perspectives politiques crédibles pour faire autre chose que d'essayer de peser face au PS, mais à l'interne d'une alliance avec ce dernier. Ce n'est plus le cas en 2009.
    Pour cela il a fallu :
    1) que la victoire du non au TCE en 2005 démontre le décalage entre les aspirations du peuple de gauche et celles des partis supposés le représenter ;
    2) qu'une voie s'ouvre pour porter un nouvel espoir à gauche, et cette voie c'est l'expérience du Front de Gauche aux européennes qui la révèle.
    La dynamique unitaire peut faire ce que ne pourra jamais faire seul aucun des partis de l'autre gauche, pas plus le PCF que le NPA, GU, la Fédération ou le PG. Je pense que cette conviction circule de plus en plus parmi les militants de toutes ces organisations. Alors peut-être que je suis trop naïf, mais je veux croire que si les dirigeants de tel ou tel parti voulaient prendre le risque de briser cet espoir alors ils ne tarderaient pas à se voir sèchement désavoués par leur propre base.

  32. GUILLOT dit :

    Je suis au NPA et je partage aussi l'avis de langue rouge sur le "3° tour" des régionales, la participation ou non aux CE (pour Gennifer, c'est une instance diffèrente du CR): laisser la liberté d"appréciation aux composantes de la gauche radicale rassemblée qui souhaitent se rassembler sur une liste indépendante du PS et d'Europe Ecologie. Et de ce "3° tour" ne pas en faire un préalable non plus pour se rassembler au 1er tour.
    Sinon, ce n'était pas la peine d'inviter le PCF aux réunions unitaires, connaissant leur position à ce sujet.
    Le PCF devra accepter lui aussi de lever ses préalables sur les "1° tour" et 3° tour (mais c'est un acte de foi !). Accepter qu'au 1er tour figurent des composantes qui garderont leur liberté d'appréciation sur le "3° tour".

    La seule "arme de dissuasion massive" qui me paraît efficace pour réussir un accord: porter devant l'opinion la responsabilité entière de la division (et non un partie, comme ce fut le cas pour les dernières présidentielles).

    Renvoyer dos à dos le PCF et le NPA leur refus de l'unité serait aussi une possibilité. Ci c'est la dernière réunion du groupe de travail qui se tient ce soir par exemple. j'espère que non. Mais si c'est la cas, que deviendra l'organisation d'une consultation des adhérent-e-s du NPA sur leur choix aux régionales prévue dans 3 semaines ?

    Pour ceux du PCF,cela paraît plus simple,puisqu'il propose (dès maintenant !)une consultation régionale de ses adhérent-e-s sur des listes autonomes d'un Fdg élargie et non sous une appellation plus unitaire, consultation sur la base du texte du PCF et non du projet de texte du Fdg proposé à la dernière rencontre du groupe de travail le 28 octobre.

    De toute façon, si pas d'accord national possible, il y aura des listes unitaires dans certaines régions, et pas seulement les régions où le PCF choisira de partir avec le PS dès les 1er tour.

  33. VERGNES dit :

    Vouloir peser sur le PS, en déclarant dés le 1er tour que l’on va participer aux exécutifs, n’est surement pas la meilleure façon de créer un rapport de force suffisant pour peser sur le PS.

    Le b-a ba de toute négociation n’est pas, d’entrée, d’annoncer que toutes les façons on se rangera du coté de son interlocuteur.
    tour
    On n’abat pas ses cartes avant la fin de la partie

    Et ce d’autant plus que le contenu de la participation à ces exécutifs sera combiné à celui des accords PS et Verts dont on ne connait rien.

    Si la gauche radicale fait le choix de se présenter au 1er tour indépendamment du PS, c’est qu’elle estime que son programme n’est pas soluble dans celui du PS (ce qui est vrai).

    Donc annoncer dans le même temps un programme radical au 1er tour et un ralliement automatique à celui du PS/Verts au 2éme tour semble peu cohérent et atténue fortement l’engouement des électeurs (qui en ont marre d’être contraints du vote « utile » PS.) de voter pour des candidats se présentant comme indépendants du PS.

    Exiger la participation aux exécutifs pour participer à une liste unitaire est une absurdité totale (au-delà de programmes peu compatibles). En effet sans un score de 10%, il y aura impossibilité de se maintenir au 2éme tour. Et au cas où il y ait un accord Ps/Verts/Modem, que fera la liste « unitaire » limitée au FdG ?

    Il n’y a pas un programme pour le 1er tour et un autre pour le second. Ce n’est pas respectueux vis-à-vis des électeurs dont on sollicite les suffrages. Il faut rompre avec ses pratiques qui ne font qu’alimenter le peu de crédibilité qu’il reste aux partis politiques à tenir leurs engagements et à faire progresser l’abstention.

    Le plus important, c’est le 1er tour. Au deuxième chaque parti prendra ses responsabilités et en assumera les conséquences. Mais sans un 1er tour conséquent, la question du 2éme tour ne se posera même pas

  34. azulejo dit :

    Bonjour, maintenant tout les boutons sont enlevés et je trouves cela dommage car c'était super et j'espère "jean francois que vous nous les remettrez et plus le bouton pour changer la taille de la grandeur du texte s'il-vous-plait. Merci.

  35. Bruno dit :

    @ VERGNES (281)
    Il n'y a justement pas de "ralliement automatique", personne n'en veut !
    Et la meilleure façon de peser face au PS c'est de lui passer devant dans les urnes, et pour cela il faut des listes unitaires au 1er tour...

  36. azulejo dit :

    Pour répondre au message de vergnes N° 281 et pour aller dans le même sens et même plus loin que lui "son analyse est excellente bien que trop modéré à mon goût" je dirais que j'appelles les électeurs de la vraie gauche à ne plus voter pour le PS au second tour même quitte à perdre la région !. Et pourquoi cette position qui peut paraitre extrême ; et bien parce que dans ma région la majorité "je ne dis plus de gauche" PS et PC n'à quasiment pas une politique différente de la droite et donc voilà le pourquoi de ma position. Pourquoi voter pour des gens qui font la même politique que la droite ?. Je suis fatigué de voter pour "ces fumistes qui nous trahissent" et d'être le cocu après !. Cela suffit de voter utile comme ils disent ! Le seul vote utile c'est de voter pour ces idées et point !. Je préfères être inutile donc à ce moment là et rester chez moi en famille ou aller me promener.
    Et la seule condition de mon éventuel vote serait que le PS et le PC s'engage sur des propositions clairement identifié à gauche ("style les transports en commun gratuit pour les privés d'emplois,les rmistes,les jeunes ou tout les gens qui ont un faible revenus et par exemple les smicards, une autre proposition serait par exemple l'interdiction des licenciements et beaucoup de gens oublient que cela existait en france en 1981 je me rappelles et on appelait cela "l'autorisation administrative du licenciement" et cela à exister et mis en place à la fin de la guerre je penses jusqu'au années 1980 et un peu plus même et je me rappelles quand le Patronat pleurait pour la supprimer avec Yvon Gattaz à sa tête. Et sa été le début de la fin avec cette première concession aux patrons !° et qu'ils appliqueraient réellement ces mesures avec la sortie du nucléaire par exemple encore mais là actuellement, on est trés loin du compte et à des années lumière de cela et en plus ces "fumistes" veulent prendre dans leur union "le modem qui est un parti de droite quoi que certains en disent" et donc c'est quasiment sûr qu'au second tour je ne voterais pas à moins que la gauche radicale soit devant "en terme de voix et pourcentages" les Socialos-libéraux-traitres du PS et des suivistes du PC qui pour sauver leurs élus vont revendrent leurs âmes au diable 4 ans encore et faire le grand écart et servir de pauvre caution et donner la soupe au PS. Quelle tristesse.

  37. Hybris dit :

    DOMINATION ?

    Selon la motion du Conseil politique national du NPA, la participation aux exécutifs "ne sera pas possible dans le cadre d'exécutifs qui seraient dominés par le PS et/ou Europe-Ecologie qui mènent des politiques d'adaptation au libéralisme".

    Remarquons que dans la forme la décision de non participation aux exécutifs n’est pas absolue. Elle est explicitement conditionnée à une situation de domination par le PS et/ou Europe-Ecologie

    Dès lors, reste à savoir ce que le NPA entend par une situation « de domination ».

    S’il s’agit de situations où la coalition virtuelle « PS et/ou Europe-Ecologie » serait majoritaire ou quasiment majoritaire en sièges à elle seule, la position du NPA est légitime. Exiger qu’il entre tout de même dans les exécutifs dans ces conditions, c’est lui demander de se renier.

    Il en serait tout autrement si le N.P.A. visait aussi les cas où le PS et/ou Europe-Ecologie tout en étant majoritaires à gauche, devraient nécessairement compter sur une proportion consistante de sièges FdG et/ou NPA pour former une majorité.
    Prenons un exemple : une assemblée régionale où la majorité absolue s’établit à 25 sièges.
    Le PS et Europe-Ecologie en totalisent 18, le FdG + le NPA 9.
    Chacun comprend que dans cette hypothèse la domination social-libérale ne serait pas fatale, que des marges de négociation seraient possibles et que pour le moins, des pourparlers devraient s’ouvrir. Il serait alors peu concevable que le N.P.A. refuse d’entrée de jeu sa participation, se moulant dans la posture confortable, de juge de l’action de ses partenaires de liste affaiblis politiquement par sa propre défection.

    Il faut aussi considérer, bien entendu, que les rapports de force sociaux s’expriment autrement que par la simple arithmétique. Avec la crise, une fissure a ébranlé l’idéologie libérale. Il y a encore moins de deux ans Fillon pouvait s’exclamer avec cynisme dans une envolée gramscienne : « Nous avons gagné la bataille des idées ». Cela au moins c’est fini …

    Reste maintenant pour nous le principal : gagner la bataille politique. Imposer une alternative au lieu d’une alternance de façade. Pour cela la constitution d’un front antilibéral puissant - et donc uni - est le point de passage obligé. J’espère comme beaucoup sur ce blog que personne ne prendra la responsabilité d’entraver cette construction pour satisfaire de misérables intérêts de boutique.

  38. VERGNES dit :

    @ Bruno

    Passer devant le PS, c'est souhaitable, mais vous oubliez un peu vite les accords qu'il va passer avec les Verts, voire le modem. Et là, c'est improbable de passer devant dans le cadre des exécutifs.

    Affirmer que personne n'en veut n'est pas exact, il y aura des alliances PC/Ps au 1er tour et là la question du 2éme tour ne se pose même plus.

    La participation aux exécutifs est le point d'achoppement qu'oppose le PC au NPA, en déclarant que le NPA veut une bonne opposition de gauche et que le PC,lui, veut une bonne union de la gauche...ce qui implique la participation aux exécutifs, c'est à dire au gouvernement de la région avec la solidarité de gouvernement que cela impose

  39. curtillat dit :

    Si on relit les posts depuis le 273 tous argumentés dans le respect des positions des autres,et émanant de militants impliqués dans cette confrontation régionale dans différents partis ou s'en trouvant proches,on se dit qu'ils ne seraient pas loin de trouver un accord s'ils se trouvaient autour d'une même table. Faudra t'il enfermer nos négociateurs,comme jadis on enfermait les cardinaux qui n'arrivaient pas à trouver un pape, pour qu'ils trouvent les chemins d'un juste accord ?

  40. A.D.R. dit :

    Très sympa ce nouvel habillage, mais s'il vous plaît des paragraphes...

  41. Lionel - PG 44 dit :

    @287 - curtillat

    L'idée n'est pas si mauvaise que ça !

  42. lola dit :

    test

  43. toto dit :

    Langue-rouge, Hold-up. Je voudrais qu'on m'explique comment faire avancer l'unité en prononçant l'exclusion par principe.

    Que je sache le PS est multiforme et toute une frange à gauche de ce parti est prête à nous rejoindre dans le front de gauche. Pour peu que n'ayons pas la prétention de laver plus blanc, avec certains lavant plus blanc que d'autres si tu vois ce que je veux dire Langue-Rouge.
    Il y a pas mal de temps sur ce blog j'avais utilisé l'image de la ligne de partage des eaux. Il s'agit pour nous au sein de ce front de gauche de savoir ou se situe la ligne de partage des idées.
    Sur notre versant nous espérons voir du monde, beaucoup de monde, alors ne jetons pas l'anathème!
    Avec toutes nos contorsions nous sommes pratiquement invisibles et totalement inaudibles.

  44. Bruno dit :

    @Marillion (268)

    J'ai vu aussi ce sondage international sur le capitalisme. Il fait l'objet de seulement quelques lignes dans le Monde. Peu de chance de le voir longuement commenté sur les ondes.

  45. Lionel - PG 44 dit :

    Je suis de ton avis, Toto. C'est à peu près ce que je disais dans un précédent post. Il y a sans doute des possibilités de majorité dans certaines régions où nous pourrions faire alliance avec des soces et des verts de gauche.
    Tout le PS n'est pas Royal, DSK ou Valls, comme tout Région Ecologie n'est pas DCB.
    Laisser le PS se casser la gueule dans les régions en nous retirant, c'est peut être fun comme ça, mais revoir les Raffarin et autres guignols revenir à la tête des régions ça me ferait trop mal au cul.
    Et je doute que les classes populaires apprécient le gag...
    Faire l'union raisonnée à défaut d'union bio, c'est mieux qu'une désunion transgénique.

  46. BA dit :

    Le 16 novembre 1989, Alain Juppé et Nicolas Sarkozy sont arrivés à Berlin.

    Cette date du 16 novembre 1989 est confirmée par les archives du journal Le Figaro.

    Samedi 18 novembre 1989, le journal Le Figaro écrivait qu’Alain Juppé s’était rendu à Berlin dans la nuit de jeudi 16 novembre à vendredi 17 novembre 1989.

    « Alain Juppé, qui s’est rendu à Berlin dans la nuit de jeudi à vendredi, a annoncé hier la création d’une association … »

    http://www.lefigaro.fr/assets/pdf/juppe_fig_1989.pdf

  47. Anny Paule dit :

    Si l'on questionnait la base militante des partis ou corps constitués, il n'existerait aucun problème à l'unité de gauche véritable. Elle serait déjà réalisée!
    Nombre de réunions informelles s'organisent, un peu partout dans notre "Beau Pays de France"! Elles râtissent large : NPA, PG, PC, FASE, GU, M'PEP, Alterékolos... citoyens sensibilisés et non "encartés", syndicalistes, représentants de mouvements associatifs... Des appels à l'unité en ressortent, chaque fois, de même qu'une réflexion réelle sur les programmes et stratégies.
    Le "JEU" qui se joue en ce moment au niveau de certains "états-majors" (surtout entre ceux du NPA et du PC ou plutôt du PC et du NPA) est au dessous de tout!
    Nous connaissons tous leurs problèmes d'ego. Nous savons tous que le PC a profité du système électoral pour avoir des élus qui lui "donnaient voix au chapître" (et agrémentaient les finances!), aux côtés du PS, et que le NPA a souvent voulu jouer la "pureté" et ne s'est pas mouillé dans ce type de comprommissions...
    Par contre, nous, à la base, sommes tous conscients de la gravité du moment (qui semble échapper, c'est le moins qu'on puisse dire, à certains responsables de ces deux partis).
    Nous vivons sous le joug de la droite la plus dure et la plus malsaine qui soit, et toute la classe laborieuse (soit, 90% de notre population) en ressent les effets... sans parler des questions relatives à l'éducation, à l'écologie (au sens scientifique du terme), à la santé, à la manière d'accepter certains ressortissants étrangers, au tout répressif... la liste serait infinie ou presque des pertes substatielles de nos droits au quotidien.
    Au lieu de faire front contre tout cela, certaines "vedettes" (ou qui se considèrent comme telles) font la "fine bouche" et mettent des bâtons dans les roues!
    C'est donc à nous, citoyens et militants de base, de faire en sorte d'inverser la donne, d'oeuvrer à l'unité nécessaire.
    Nous savons pourquoi NS a été élu en 2007. Un "examen de conscience" s'impose dans l'intérêt général! Si tout cet immense élan des "collectifs unitaires" avait trouvé son débouché politique, rien de tel ne se serait produit! Cet élan existe toujours (il suffit de faire un retour sur les grands mouvements populaires des deux dernières années), l'attente est grande aussi, d'un débouché politique...
    L'urgence actuelle est de ne pas donner à la droites et à ses "affidés" (pour citer Molière) la possibilité de poursuivre l'oeuvre de destruction méthodique entamée! Demain, il sera trop tard!
    Les militants de base que nous sommes attendons de ceux qui sont responsables des différents partis ou mouvements écoutent notre demande expresse d'unité.
    Militants de base, mobilisons-nous contre ceux qui risquent d'empêcher.

  48. BA dit :

    Contrairement à ce qu'écrit Sarkozy sur sa page Facebook, Sarkozy n'était pas près du Mur de Berlin le 9 novembre 1989 avec Alain Juppé.

    Ce n'est qu'une semaine plus tard qu'ils sont arrivés à Berlin.

    Le 16 novembre 1989, Nicolas Sarkozy était à Berlin avec Alain Juppé, près du Mur de Berlin.

    Je dis bien : le 16 novembre 1989.

    Images d’archive de TF1 en date du 16 novembre 1989, diffusé lundi 9 novembre 2009 par LCI. Alain Madelin, Nicolas Sarkozy et Alain Juppé devant le Mur de Berlin, coté ouest. (Capture d’écran)

    http://tempsreel.nouvelobs.com/speciales/international/19892009_le_mur_de_berlin/20091110.OBS7414/sarkozy_a_berlin_en_1989__a_qui_peuton_se_fier_.html

  49. ermler dit :

    Je ne partage pas le point de vue de Curtillat.

    Vergnes dit "le NPA veut une bonne opposition de gauche". Ce qui signifie clairement que le NPA (et Vergnes aussi) ne peut se concevoir dans un conseil régional que comme un opposant à la majorité quelle qu'elle soit.
    Ce serait évidemment très confortable de camper sur une une position d'opposant à toute "politique d'adaptation au libéralisme " comme ils disent. Comme ça, on ne perdrait pas son âme. Le NPA ne veut pas perdre son âme et je peux le comprendre.
    Le NPA pense que toute concession au libéralisme serait une trahison et je peux le comprendre.
    La vraie gauche se trouve une fois de plus face à son dilemme : Faut-il acter radicalement la rupture avec le PS ou, une fois de plus, se rallier à la thèse du "moindre mal", en coopérant, malgré tout, avec le PS ?
    Et voilà que, moi-même, je me sens tiraillé. Ras le bol de l'idée que le PS - même dominant - serait "un moindre mal". Ras le bol d'aider le PS à se remettre en selle à chaque fois, non pas parce qu'il représente une vraie alternative au libéralisme, mais parce qu'il serait la seule alternative à la "droite".
    Ras le bol de concéder au PS une étiquette "de gauche" qu'il ne mérite plus depuis des lustres !
    Alors oui, il serait tentant, de rompre avec cette illusion !
    Le problème c'est que pas un de nos électeurs (mis à part quelques militants inconséquents) n'est prêt à accepter l'idée qu'on "fusionnerait techniquement" avec le PS pour "battre la droite" et que, une fois la droite battue, on refuserait l'idée même de toute participation au pouvoir !
    C'est démocratiquement incohérent, me semble -t-il. On ne peut pas dire au PS:" Unissons-nous pour battre la droite, mais ensuite nous vous empêcherons de gouverner en étant dans l'opposition"
    Ca ne tient pas la route.

    Oui, je sais bien que je pose ici un problème qui semble sans solution.
    La solution, la seule pour sortir de ce dilemme, c'est un front de gauche majoritaire à gauche ou au moins "sur les talons du PS" comme dit Jean-Luc Mélenchon.
    Tant qu'on n'en sera pas là, on pourra juste constater notre échec en espérant des jours meilleurs.... (Avec ou sans participation aux exécutifs, je m'en fiche un peu).

    Désolé pour cette note un peu mélancolique..

  50. VERGNES dit :

    @ toto

    Je ne sais pas si cette frange du PS existe et ce qu'elle représente.

    Mais c'est bien là, la raison d'être de la création du PG et dans la foulée un accord préalable avec le PC pour lancer le FdG.

    Ce FdG n'a pas pour vocation finale de regrouper le gauche radicale, mais de détacher l'aile gauche du PS.

    Cette perspective ait apparu comme possible dans la mesure où le PS se modémise ouvertement.

    Mais pour attirer cette frange, il faut à la fois faire apparaître un pôle suffisamment attractif grâce à des résultats électoraux qui lui donnerait une crédibilité au yeux de ceux qui ne jurent que par les élections, et à la fois être suffisamment critique du PS pour justifier de le quitter.

    C'est la recherche de ce subtil équilibre qui explique mieux la difficulté des négociations avec le NPA.
    D'un côté la nécessité de se différencier du PS et de mettre en avant a possibilité d'un score à 2 chiffres avec une alliance de la gauche de la gauche, et de l'autre la nécessité de ne pas effrayer cette frange du PS par la présence du NPA et de donner des gages par la participation aux exécutifs.

    La gauche du PS avait l'occasion de se différencier en partant avec Jean-Luc Mélenchon, elle ne l'a pas fait. Jean-Luc Mélenchon se voulait être un pont avancé, mais très peu l'on franchi, ils ont soutenu Aubry et sont même porte-parole d'une ligne qu'ils ne partagent pas.

    Il est donc de constater que cette tactique n'est pas la bonne.

    Croire que l'on peut réformer le PS c'est comme croire que l'on peut réformer le capitalisme....ce que croit le PS.


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