07nov 09
Tout nouveau tout beau, mon nouveau blog. Je pense que si je proposais une visite guidée des lieux, ce serait très contre performant. Car si vous êtes là, c’est déjà que vous savez allumer un ordinateur. Donc pas besoin de vous tenir par la main. Je me contenterai donc d’un bilan de surface de la phase précédente de cet outil. Il y a plus brûlant. Ce samedi et dimanche marque une nouvelle étape dans le long feuilleton des efforts pour rassembler l’autre gauche. Deux protagonistes et non des moindres se prononcent. D’un côté, une partie des conférences régionales communistes vont se réunir et voter sur l’offre d’autonomie adoptée par le Conseil national du PCF. De l’autre le conseil politique national du NPA va se prononcer sur le projet d’accord avancé par le Front de gauche à la dernière réunion du groupe de travail qui nous rassemble tous depuis un mois et demi. On se retrouvera tous au siège du PG le 10 novembre prochain. Les voisins du siège risquent de tordre le nez.
CE QUI EST BON POUR TOUS
Le vote d’une partie des conférences communistes d’une part, celui du conseil politique du NPA d’autre part prendront des décisions de longue portée. Je ne reviens pas sur l’enjeu. L’alliance donnerait une force et une énergie qu’aucune des composantes n’a tout seul, et loin s’en faut. Dès lors, c’est l’essentiel, un point d’appui formidable serait offert à notre peuple pour faire autre chose, autrement, que ce qui lui est proposé ou infligé aujourd’hui. J’en parle ayant à l’esprit les nombreux témoignages de ceux qui ont fait signe pour nous dire leur disponibilité «si». «Si» on se rassemble. Comme tout cela a été expliqué, démontré, commenté mille et mille fois, je suppose que chacun l’a en tête. La question qui se pose n’est pas de savoir quelle part de risque chacun est prêt à prendre par rapport à ce qui lui parait l’essentiel doctrinal, mais de savoir si ce qu’il mène à pour point de départ le rapport à la société, la prise en charge de ses mouvements, attentes où bien, à l’inverse, si le centre de gravité de ses décisions est dans la protection des équilibres internes de son organisation. Je crois que la bonne question à se poser est «qu’est ce qui est bon pour tous», en pensant au pays plutôt que «si c’est bon pour nous ce sera bon pour tous». Je sais bien qu’il est plus facile pour un nouveau et petit parti comme le nôtre (nous venons tout juste de passer la barre des six mille affiliés) que pour des formations plus anciennes et plus nombreuses que nous comme le PCF ou le NPA. Cependant il faut aussi considérer quelles ruptures ont effectuées les fondateurs de notre parti pour prendre la mesure de ce qui nous donne l’autorité morale de parler comme nous le faisons. L’arrivée en co-fondation de notre parti du courant écologiste dont la parlementaire est Martine Billard renforce cette façon de voir. Ceux là aussi auraient pu préférer les faveurs nouvelles d’Europe Ecologie et la manne de sièges et honneurs qui lui est annoncée, sans perdre de vue tous les positionnements internes et publics que leur singularité leur aurait conféré. On connait tous cette musique. Ils ont fait un autre choix, courageux. Comme nous et avec nous : dénuement et dévouement. Nous faisons le pari que le meilleur, le créatif, l’audace viendra de notre peuple et qu’il est disponible pour faire du neuf comme jamais.
JUSQU'A LA NUIT DES TEMPS ?
D’une façon ou d’une autre nous avons cru à ce que nous disaient ceux qui critiquaient notre engagement d’hier : « venez, vous serez plus utiles dehors que dedans ». Je le crois pour ma part. Je n’ai pas de doute à ce sujet, comme tous ceux qui ont fait le même parcours que moi, parce que j’ai longuement réfléchi ma décision. Je vérifie tous les jours qu’on peut être socialiste de gauche sans être PS. Et même qu’on ne peut l’être qu’à cette condition. Mais ceux qui nous poussaient à prendre notre autonomie que nous disent-ils à présent ? Seront-ils à la hauteur de leurs invites d’hier ? L’alliance à créer est la réponse. L’alliance. Pas la fusion. Nous sommes et nous resterons différents encore longtemps sans aucun doute. Mais tant que nous sommes séparés nous nous condamnons, quelles que soient notre valeur respective et notre endurance, à un rôle second. Ou troisième. Nous ne pesons pas sur la réalité et sur l’histoire comme ce devrait être le cas dans le contexte de cette période de crise. Et si je retourne le regard et la démonstration ? Je demande : que se passe-t-il si nous échouons cette fois-ci encore à nous entendre ? Des milliers de gens risquent de rester chez eux. D’autres de se détourner. Les plus timorés ici ou là trouveront un argument de plus pour justifier ou leur prudence rentière ou leur commisération de confort. Quel agenda proposent donc ceux qui ne veulent pas de l’alliance de l’autre gauche, ou, ce qui revient au même, en veulent à la condition inacceptable par les autres que l’on s’aligne sur leur position ? Que nous proposent ceux qui vont refuser l’autonomie et ceux qui vont refuser l’alliance de l’autre gauche ? Rien, à part l’adhésion. C'est-à-dire la survie, chacun dans son style. Il faudra tout recommencer aux cantonales. Le plat de divergences sur les exécutifs pourra être servi de nouveau tout chaud de tous côtés. Puis de même à la présidentielle. Là ce sera encore plus infranchissable compte tenu des positions acquises. Puis à la législative, puis à la municipale et ainsi de suite jusqu'à quand ? Pour toujours ? Pas du tout pensent certains ! Sitôt que nous aurons écrasé le voisin, impur et mauvais, le grand nombre reconnaitra notre valeur. Et d’autres se disent : «tout ça prouve bien qu’il faut éviter d’en faire trop. On sait ce qu’on peut perdre on ne sait pas ce que l’on peut gagner ». De son côté monsieur tout le monde hausse les épaules et passe son chemin. Celui qui trime et galère n’a pas un instant à perdre à comprendre cet embrouilli qui va contre le sens commun. Pendant ce temps le Parti socialiste puisera dans cette absence d’audace l’argument de son propre immobilisme. Europe écologie fera des merveilles pour la prise de conscience de la crise écologique sans que cela change quoique ce soit au système qui est à la racine du mal. Ce tableau sombre c’est celui qu’il s’agit d’éviter. Et cela dépend de nous. Il ne faut pas dire que cela dépend de l’autre, de celui qui n’est pas assez ceci ou cela. Chacun peut faire la part des choses. Par exemple, notre entente avec le Parti Communiste n’est pas construite sur l’identité de vue mais sur la convergence d’objectifs. Eux comme nous voulons changer le leadership à gauche. Il y a bien des façons de faire à ce sujet. Il ya bien des stratégies possibles. Mais de toute façon il faut commencer. Et tout commence par l’autonomie. Et par réunir les moyens de l’autonomie. Nous ne pouvons pas convaincre une majorité de français de nous faire confiance et de prendre en charge un nouveau projet de société si nous n’avons pas confiance en nous même pour le faire, ou si nous n’avons pas confiance les uns dans les autres pour le proposer ensemble. Et le commun le sent de loin, même si on essaie de le cacher derrière des paroles diplomatiques.
NABUCHADONOSOR ET MOI
Ce blog a déjà 4 ans. Il a été lancé en septembre 2005. Vous savez qu’il comporte des articles d’avant cette date mais ils ont été ajoutés au début à des fins d’archivage. J’ai le souci des archives. Et l’évolution des supports, si incroyablement rapide ces dernières années, fait tourner ce soucis à l’obsession. J’ai lu une étude amusante sur ce sujet. Elle établissait que la pérennité d’un texte baissait à mesure qu’augmentait le nombre de mots que le support peut contenir. Entre une tablette sumérienne et un cd rom, c’est la tablette qui est la plus pérenne ! Je veux bien le croire. Impossible pourtant d’envisager le transfert de ma production littéraire sur des tablettes d’argiles. Il est vrai que je battrai sans doute Nabuchadonosor pour la quantité. Il était plus concis, sans doute, et par obligation. Mais on devine aussi le problème de stockage ! Pour ce qui est des tablettes sumériennes il est évident qu’elles ne battent de record que si les américains, leurs chars et leurs bombardements chirurgicaux ont laissé quelque chose en l’état, là où elles se trouvent, en Irak. Ce blog donnait l’impression d’être aussi inaltérable qu’une tablette sumérienne. Il a très peu changé en 4 ans. Juste une simple retouche graphique il y a deux ans, pour m’enlever, sur la photo, une partie des quatorze kilos que j’ai perdus. Mais sinon, pas de véritable évolution des fonctionnalités. Je change de braquet. Avant d’en dire un mot je fais un rapide bilan. En quatre ans j’ai publié plus de 400 notes. Cela signifie une moyenne de deux notes chaque semaine. Et mille heures de travail devant mon écran. Heureusement que je ne le savais pas en commençant, ça m’aurait coupé les jambes… Mais mes lecteurs non plus n’ont pas été en dessous de la main. J’ai édité près de 45 000 commentaires à ce jour, soit plus d’une centaine de commentaires en moyenne par article. Evidemment il y a un record. 2 759 commentaires sur le même article le 7 avril 2008. C’était sur le Tibet ! Ce que quelques crétins résument en me repeignant, comme je l’ai lu récemment, en «ardent supporter du régime de Pékin». Je n’ai pas eu de statistiques de fréquentation jusqu'à une date récente. Je sais que c’est ahurissant mais c’est comme ça. Mais depuis la rentrée j’en ai. Ainsi depuis cette rentrée de septembre 2009, j’ai reçu près de 150 000 visites, 55 000 visiteurs uniques différents, 270 000 pages vues en 2 mois. Je ne sais pas ce que cela veut dire ni où cela me situe dans l’échelle de la notoriété «blogosphérique» politique.
La refonte de cet outil va se faire en plusieurs vagues. Je vous dois cet aveu que mon nouvel éditeur est, lui aussi, un ami, comme le précédent, avec qui j’ai une superbe expérience passée, celle du site de la Gauche Socialiste. Cette fois-ci je suis tombé sur lui au hasard de pérégrinations aux frontières de la politique. Car il est aussi le créatif et éditeur du site d’Astérix que je trouvais très, très sympathique. Ca ne s’invente pas, ça ! Jean-François partage avec moi le goût pour l’innovation et les « gadgets » en matière d’esthétique et de fonctionnalités sur les outils de communication. Apprenez qu’en plus de mon passage dans la presse écrite, à divers niveau et sous diverses formes, j’ai été éditeur d’un site minitel politique et de plusieurs radions locales. De tout cela j’ai gardé l’appétit de l’invention dans ces supports quand ils ont commencé leurs trajectoires. Ici vous allez percevoir des évolutions graphiques. Les unes accompagnent la forme de mon engagement politique. Par exemple la couleur de référence est celle du Parti de gauche. Et j’ai fait figurer le sigle de la «GUE-NGL», groupe dans lequel je siège au parlement européen, pour signaler mon appartenance à « l’autre gauche » européenne. Et y habituer mes lecteurs. Aujourd’hui je résume ce qui entre en fonction. D’abord une véritable vidéothèque. Là où je ne pouvais afficher jusque là qu’une seule vidéo à la fois ou deux au plus, j’en affiche cinq et bientôt plus encore en archive. Je peux donc élargir la palette des références proposées. C’est très important pour moi car il est devenu évident que la diffusion de ces images est en soi un vecteur à lui tout seul. Par exemple, la vidéo de mon discours au meeting de fondation du Parti de gauche à saint Ouen le 29 novembre 2008 a été regardée 9000 fois… L’autre innovation est l’installation d’une photothèque d’un genre nouveau. S’y trouvent des photos que j’ai prises. Et d’autres que l’on ma offert. On peut les regarder. On peut les télécharger. Moyennant paiement. Combien ? ce que vous voulez. Dons de photos et achats en ligne vont fournir le financement de l’évolution technique du blog. Par exemple, l’abonnement à un service de lecture orale, pour les non voyant, coûte 50 euros par mois. Je vais l’installer. Enfin, j’ajoute une bibliothèque virtuelle. Celle-ci va s’étoffer à mesure. D’une part on y trouvera tout les livres que j’ai écrits et ceux auxquels j’ai contribué. L’achat en ligne sera possible, évidemment. D’autre part nous allons rendre possible le téléchargement de ceux qui sont épuisés. Enfin nous allons constituer un stock de références avec la mise en ligne de mes articles depuis 1997 environ. Cette documentation était en effet disponible mais abandonnée et inaccessible, perdue qu’elle est sur l’ancien site de la Gauche Socialiste, dont nous sommes séparés par un gouffre de dix ans de mutations technologiques. A quoi cela sert-il ? Je n’en sais rien. Peut-être à donner des arguments de longues portées sur des dossiers qui courent toujours. Par exemple celui de la Nouvelle Calédonie. Ou celui des Balkans. Evidemment cela confronte mon présent à mes dires du passé. Je n’y vois que des avantages. D’abord pour moi-même. J’aurais un instrument de travail pour y voir moi-même plus clair sur ce que je maintiens et ce sur quoi j’ai changé d’analyse. En effet j’assume mes évolutions et mes contradictions. Car, et c’est le deuxième usage de ces confrontations, je crois utile à l’idée même du « débat », qui est l’oxygène de la pensée, que soit acceptée l’idée que l’on peut changer d’avis. Changer d’avis en raisonnant est un merveilleux privilège. Il n’est reconnu que dans quelques endroits hélas très restreints. Partout ailleurs règne le péremptoire, le définitif, l’autorité. J’ai dit aux animateurs de notre nouveau parti que nous saurions que nous sommes une vraie équipe le jour où nous aurons pu constater que plusieurs d’entre nous changent d’avis en cours de discussion d’une part et sans que cela soit considéré comme une capitulation d’autre part. Telle est ma pratique d’un centralisme débonnaire qui cherche à concilier l’unité d’action et de responsabilité d’une équipe et la protection du biotope de son imagination politique… J’en tire des conclusions pour moi-même. Je déclare que je n’appartiens donc définitivement pas à la catégorie des dirigeants géniaux qui ont toujours eu raison sur tout et tout dit avant les autres. Les quelques égotiques hallucinés que j’ai connus dans cette posture, et ceux que je croise encore, m’ont dégouté de l’idée même d’approcher le cercle des piédestaux où ils trônent.. Par hygiène intellectuelle chassons de nous même la vison policière de l’analyse de l’histoire et de l’expérience selon laquelle la vérité était portée par des purs méconnus dont la voix a été étouffée par un complot des méchants ! Pour cela on doit commencer soi-même à se « démythifier» en montrant qu’à chaque étape on raisonne et on conclut d’après ce que l’on a cru juste et qui, parfois l’était en effet, et d’autres fois pas du tout.
J’achève en vous promettant une lettre d’information sur ce blog à laquelle vous pouvez d'ores et déjà vous inscrire (en bas à gauche de ce blog) et dont vous pourrez vous désinscrire selon les usages en vigueur.
@Jennifer
On verra ce qui sortira de la réunion de ce soir.
Par contre, Jennifer, je crois que tu te trompes beaucoups sur le NPA. L'ensemble du NPA sans exception est contre la participation de nos élus aux exécutifs.
Le point sur lequel on est en désaccord entre nous c'est sur la possibilité d'arriver à un compromis qui permettrait à chacun des partenaires du cadre unitaire de choisir son positionnement par rapport à la participation aux exécutifs et là on verra.
Pour ce qui est de la "méséducation gauchiste" (merci professeur !), Jennifer, pour le coups, tu devrais réviser tes classiques.
La LCR a depuis 81 au moins régulièrement appelé à voter pour la gauche face à la droite (elle a même appelé à voter Chirac en 2002 c'est pour dire!) et la question des fusions techniques ou démocratiques, c'était notre stratégie aux municipales de 2008 et c'est nous qui avons lancé l'expression de "fusions techniques" pour la première fois.
Ne me titilles pas trop Jennifer sinon je vais finir par te demander si le PG s'est enfin débarassé de la méséducation sociale-libérale, une cure prolongée de PS ça peut laisser des traces ;-)
@Verges
"Donc la position du NPA est claire : Le NPA ne participera à AUCUN exécutif dirigé par le PS/les Verts (mais votera, néanmoins, pour les mesures « correctes ») tout en reconnaissant la nécessité de la « fusion technique » entre les deux tours, quand l’UMP sera en position de l’emporter.
C’est bien ça ?"
Oui.
"Question : Le NPA attend-il la même chose de ses partenaires PG ou PCF ?"
Le pb est là. On est très divisés sur la question et même s'il semble que ça ne soit pas majoritaire à la direction, il y a un petit flottement sur cette question.
On verra si nos représentants acceptent de faire cette concession ce soir.
@jennifer (340):
Sur le problème du cumul des mandats, entièrement d'accord avec toi. Pour l'avoir vécu comme élu CGT, je peux affirmer que les choses ne sont pas si simples que la formule "tu fais 2 mandats et tu retournes bosser". D'abord, parce qu'à ce compte, comme tu le fais remarquer, on risques d'y perdre au point de vue expérience mais aussi parce que les camarades qui s'investissent sur des dossiers pendant des années peuvent difficilement passer le flambeau et tout résumer sans qu'il y ait une déperdition.
Je me suis retrouvé à farfouiller dans des archives de CE pour reconstituer l'histoire de certains débats (les élus précédents ayant repris leur poste de travail, justement) et cela prend un temps fou... Si on arrive à remettre la main sur les dossiers en question !
Autre aspect : j'étais et je suis toujours contre le cumul des mandats mais, faute de collègues acceptant de se présenter en position éligible, j'ai dû accepter de cumuler les postes de délégué du personnel, de délégué au CE puis de délégué syndical... je me suis retrouvé sans le vouloir à ne plus mettre les pieds dans mon service (pour travailler, parce que j'y allais quand même en tant qu'élu) pendant presque 3 ans ! Et, ce sont les mêmes qui me disaient en réunion être contre le cumul, contre les permanents durant plus de x temps, etc. qui se refusaient à accepter d'être sur une liste.
Alors, sur le papier, c'est très joli, mais dans la vraie vie, ça ne fonctionne pas ou assez mal. Adhérer à un parti ou un syndicat n'est déjà pas évident pour tout le monde, alors aller aux réunions, militer et distribuer des tracts, participer aux manifs et aux grèves c'est encore plus rare... Etre élu, c'est aussi accepter de s'en prendre plein la tronche à longueur de temps et faire une croix sur sa vie familiale. Je ne sais pas si c'est encore le cas, mais à la fin des années 80, c'est chez les militants syndicaux et politiques qu'il y a vait le plus gros %age de divorces.
Et, au risque de me faire rentrer dedans par les féministes, c'est pour cette raison que je trouve stupide de vouloir à tout prix fixer des quotas pour une parité hommes/femmes sur les listes et dans les élus. Qu'on prenne des mesures pour que les femmes puissent s'investir en politique, oui, mille fois oui, mais l'imposer par une loi est totalement débile à mon avis.
Lionel et vergnes
Je parle des gens de la gauche radicale. Les autres c'est pas moi qui les élit. Le peuple n'a qu'à les démettre.
Langue Rouge
Tout cela je le sais sur la LCR, pour l'avoir vécu. Je parle du NPA et là j'ai des amis qui y sont et je peux te dire qu'il y a une sacrée différence avec la LCR. Mais tu dois le savoir. Je ne te titille pas du tout, toi personnellement, je dis ce que je pense et je dis mes critiques car je suis désolée de cette évolution de la LCR, et je le suis depuis des années. Mais on n'y peut rien et j'ai tourné la page depuis longtemps. Il me reste une certaine amertume d'avoir vu cette évolution. Mais on ne refait pas l'histoire.
@ Claude
Ouf, merci! Un peu de bon sens. Ca manque parfois cruellement chez les militants de nos jours. On baigne dans un "démocratisme" qui en fait, conduit à l'inverse. Si on remplace tous les 2 mandats des gens de valeur, on casse une organisation, une accumulation de savoir faire et on se fait beaucoup plus manipulé et avoir par les magouilles internes. C'est l'inverse de la démocratie.
Claude
Mais le cumul des mandats c'est l'horreur! On ne peut plus rien faire de bien et on perd le lien avec les gens qui nous ont élu et avec la lutte qu'on est censé représenter.
Mais je suis bien d'accord avec toi. Peu de gens s'engagent vraiment ce qui fait que les responsabilités retombent toujours sur les mêmes, et donc on essuie toutes les critiques. Prendre des responsabilités c'est se faire critiquer et bosser comme un(e) dingue, au prix de sa vie personnelle car on a du mal à être détendue et dispo après tout cela.
En conclusion, je pense qu'il faut refuser le cumul des mandats, ça fait trop de dégats et c'est du travail bâclé sinon.
@Jennifer
Je tombe des nues. Soit je connais très mal mon parti soit c'est toi qui le connait mal. Je ne sais pas ce que tes amis te racontent mais vraiment je dois vivre dans une dimension parallèle parce que j'ai une analyse totalement différente non seulement de l'évolution de la LCR mais encore plus du NPA.
J'ai connu la LCR qui avait certes des positions gauchistes mais pas seulement. Maintenant je rencontre des gens du NPA, des amis perso, qui ont des positions carrément anarchistes, ou qui te disent que tout est dans le mouvement et la grève et un point c'est tout.
Et le fait que Besancenot ne se dise pas trotskyste, je ne trouve pas cela de bon augure. Car Trotsky n'était pas gauchiste, loin de là!
Par contre j'en connais d'autres militants du NPA avec qui je milite sur ma commune et je trouve qu'ils ont vraiment évoluer en un an. Ils pensent que quand même "dans les urnes" ça a du sens. Heureusement car malgré tout le respect que je porte aux gens qui se battent, "que dans les luttes" était une impasse impardonnable.
Bonsoir,
Pour me présenter très rapidement, je suis au NPA et plus précisément sur une position "unitaire". Je parcours régulièrement certains forums, en particulier celui-ci que j'apprécie bien, sans participer aux débats de peur de trop m'énerver ! Or il m'a semblé déceler dans les derniers posts qu'après explications, les tensions que j'avais observées jusqu'alors se sont pas mal atténuées, et cela m'incite à mettre mon grain de sel !
J'ai sur les positions du NPA un regard assez proche (me semble-t-il) de langue-rouge. A savoir que je crois aussi que personne chez nous ne souhaite la participation de nos élus aux exécutifs. La vraie question qui reste est donc effectivement de savoir si nous exigeons la même chose de nos potentiels partenaires. Pour tout dire, je suis assez pessimiste pour la réunion de ce soir, car la formulation du texte du CPN manque (c'est un euphémisme) de clarté à ce sujet.
Il restera quoi qu'il arrive la consultation des militants, avec toute l'incertitude liée à la jeunesse du parti. Je ne suis évidemment pas en mesure de prévoir ce qu'il en sortira, mais je constate quand même à mon petit niveau de comité que certaines positions changent. J'ai notamment entendu des camarades admettre qu'on avait fait une erreur aux européennes... En tout cas, je ne crois pas du tout que des "copas" ou des "roseau" soient très représentatifs du NPA moyen, même s'ils sont très actifs dans les forums.
La gagne, c'est dans les urnes et dans les luttes, l'un ne va pas sans l'autre... C'est comme ça que le PS a perdu pied, en ne s'occupant plus que l'électoralisme et de créer des baronnies. J'ai vécu ça, il y a plus de 30 ans au PS. Les élus doivent contrôlés par les militants et les citoyens. Ils sont les serviteurs du peuple, pas les patrons. Ils l'ont trop souvent oublié, se créant une garde prétorienne et en dégoutant les militants jusqu'à ce qu'ils partent.
doivent être contrôlés par les militants... désolé
@jennifer (357):
Oui, comme tu le dis, c'est l'horreur. Dans mon cas, je pouvais me permettre de faire une croix sur ma vie privée, parce que j'étais célibataire et que j'habitais pas trop loin de mon boulot. Ceux qui se tapent 2H de transports matin et soir, c'est déjà plus dur pour eux.
J'ai fini par démissionner de tous mes mandats (avant de démissionner de la boite) parce que certains permanents ont voulu m'imposer des "positions fédérales" que je jugeais incompatibles avec mes mandats électifs (CE et DP) : j'estime qu'un élu, quel qu'il soit doit des comptes à ses électeurs (et faire des comptes-rendus de toutes les réunions auxquelles je participais, ça me prenait aussi pas mal de temps).
Bonsoir,
un camarade de confiance m'a indiqué que Raquel Garrido s'était finalement désistée du "ticket" aux régionales I-d-F, lors de l'AG départementale de Paris, la semain dernière. Quelqu'un(e) peut-il/elle m"en expliquer la raison?
Par avance, merci.
Bonne nuit!
Effectivement, il y a des anars au NPA et c'est très bien. Je rappelle que c'est un apport intéressant au mouvement ouvrier et toute une partie du mouvement social est influencé par les idées libertaires même si certains apparemment regardent ça de haut. Maintenant, je ne sais pas si ça représente 5% du NPA.
Le NPA est très loin d'être un parti homogène. Pour le coups s'il y avait un parti creuset ce serait plutôt le NPA et pas le PG.
Entre les anars et les anciens amis de Picquet, entre les laïcards (il y en a de moins en moins) et les filles voilées, entre les trotskystes et les anciens du PCF, entre les décroissants et les anciens de LO, entre les militants du collectif la Pelle et la Pioche, ceux de Jeudi Noir et les ouvriéristes, je ne connais pas un parti à gauche du PS qui ne soit plus diverse.
Le point commun, l'anticapitalisme. Mais attention à ne pas extrapoler sur la base de son expérience individuelle. La manière la plus fidèle de décrire un parti a toujours été de se baser sur les textes majoritaires et les déclarations de ses porte-paroles et pas sur des impressions partielles tirées d'expériences personnelles.
Quant à Trotsky, Jennifer, laisses le là où il est. Toutes les interprétations de Trotsky sont possibles mais attention à ne pas trop chercher des anciens de la LCR sur ce sujet, ils sont quelques uns à connaitre leurs classiques sur le bout des doigt et à pouvoir t'en remontrer (y compris Besancenot qui a fait ses classes aux JCR).
Pour finir, Jennifer, je trouve tout de même que tu devrais un peu plus prendre au sérieux les analyses portées par le NPA. Tu peux ne pas les partager mais elles sont au moins aussi valables que celles portées par le PG. Et je te fais grâce de toutes les critiques que je peux avoir sur l'orientation du PG. Je pourrais moi aussi te faire la leçon sur toutes les "impasses impardonables", les "méséducations" sociales-libérales du PG mais j'évite parce que le débat n'est pas un débat entre ceux qui ont tout compris (les grands, les sages, les omniscients) et ceux qui n'ont rien compris (les petits gauchistes qui évoluent et qui apprennent).
Pour l'instant, le NPA fait des compromis simplement parce qu'on est unitaire et pas parce qu'on a été convaincus de quoi que ce soit par nos "petits professeurs du FdG".
Chère Olivia
Ce blog n'est pas un blog interne du PG. Pour savoir il suffit que tu demandes aux instances internes ou à l'intéressée elle-même. On est un parti creuset ce qui ne veut pas dire qu'il n'existe pas un intérieur et un extérieur du parti, sinon on serait un mouvement ouvert à tous les vents.
Sur le site du NPA, dans un article consacré au CPN de ce week-end, on peut lire :
"Ce CPN a aussi été l’occasion pour les camarades femmes de se retrouver pour une réunion non mixte. Il s’agit d’un droit permanent des militantes, inscrit dans les statuts. Son exercice au CPN fait suite à une prise de conscience collective des camarades qui ont suivi le stage de formation à Tôtes, à la fin du mois d’octobre. Nous constatons en effet que nous sommes nombreuses à éprouver des difficultés et à douter de notre légitimité. Grâce à la parité, les instances du parti comportent beaucoup de femmes, ce qui est très positif, mais notre fonctionnement n’aide pas toujours les militantes à trouver leur place. Celles-ci doivent donc se donner les moyens de discuter ensemble de ces problèmes afin de ne pas être renvoyées à des difficultés individuelles et pour être en mesure d’instaurer un rapport de forces collectif permettant aux femmes de militer à égalité avec les hommes. Rappelons que le NPA, qui doit tendre à représenter la société telle qu’elle est, ne compte qu’un tiers de militantes."
source : http://www.npa2009.org/content/r%C3%A9gionales-le-cpn-d%C3%A9cide-de-ne-pas-rompre-le-cadre-unitaire
J'ignorais ce point des statuts, mais c'est à mon avis, quelque chose de très positif. En même temps, cela confirme ce que je disais dans mon commentaire 353 sur ce sujet.
Langue Rouge
Je lis Trotsky, et je ne pense pas que ce qu'il dit puisse être interprété de tant de façons si on le lit vraiment. Ma lecture n'est pas dogmatique mais vivante comme l'est son texte.
Je ne te donne aucune leçon, je dis juste ce que je pense sur la base de ce que j'ai lu et étudié sur le gauchisme grâce à Lénine et trotsky. Pourquoi faut-il que tu le prennes toujours de façon agressive? Je dis le mot "gauchisme" parce que je le trouve une caractérisation politique juste et non une insulte. De même qu'il y a le mot social démocrate, stalinisme etc...Il faut bien appeler un chat un chat si on veut avancer.
Les analyses du NPA je les lis de temps en temps quand il y en a, et j'en apprécie certaines, telle Sabado sur le protectionisme. Mais il y a beaucoup d'articles sur les luttes, la nécessité de leur coordination etc... j'ai cessé d'acheter votre journal après l'avoir fait consciencieusement chaque semaine pendant des mois car c'était toujours un peu la même chose. Est-ce que ça a changé?
@ Jennifer,
merci de ton conseil, mais je n'ai pas l'e-mail de Raquel; l'aurais-tu, par hasard?
Merci!
Régionales en Basse-Normandie : le Front de Gauche marque un point
http://bellaciao.org/fr/spip.php?article93711
Régionales : le casse-tête de Simone Fayaud au PCF- Simone Fayaud dit s'en remettre au vote des adhérents qui, les 19, 20 et 21 novembre, feront connaître leur choix définitif. Sachant que sur près de 2 000 adhérents communistes en Poitou-Charentes, environ 60 % dépendent de la fédération de Charente-Maritime.
http://www.sudouest.com/charente/actualite/article/764708/mil/5341692.html
Plus je suis les débats qui ont lieu sur ce blog, plus je suis perplexe. Il me semble ne voir ici que tactique électorale. Je suis, cependant, loin de mépriser l’impact que pourrait avoir un bouleversement sur ce plan.
Qu’il me soit simplement permis de rappeler que les scrutins voient une abstention POPULAIRE croissante. Qui voudra bien s’intéresser à ce problème fondamental qui n’a rien de tactique ?
Exemple : X de ma connaissance, 57 ans chômage : « la gauche, la droite bof ! »
Un imbécile ?
Quand verrons nous venir une force dans nos quartiers avec des propositions concrètes pour le peuple ?
Gilles ex-adhérent du PS 1975-85 qui voudrait toujours « changer la vie »
PARIS, 10 nov 2009 (AFP) - Le NPA et le Front de gauche (PCF-Parti de gauche-Gauche unitaire), en net désaccord sur la question de la participation aux exécutifs régionaux, ont proposé mardi une nouvelle réunion, chacun sur des bases différentes, concernant une hypothétique alliance aux régionales.
Après une rencontre de plus de trois heures trente au siège du Parti de gauche, en présence de Jean-Luc Mélenchon - parti avant la fin -, Olivier Besancenot (NPA) qui souhaite "discuter de 3 ou 4 éléments-clefs programmatiques", a proposé "une nouvelle réunion de travail", vendredi ou lundi, sur la base du texte du Front de gauche amendé par le Conseil politique national du NPA ce week-end. Selon cette version amendée, la participation aux exécutifs "ne sera pas possible dans le cadre d’exécutifs qui seraient dominés par le PS et/ou Europe-Ecologie qui mènent des politiques d’adaptation au libéralisme", une proposition inacceptable pour le PCF. Du 30 novembre au 6 décembre, les militants du NPA "trancheront, ils leur faut un maximum de billes pour savoir si les conditions sont réunies pour faire cet accord", a ajouté M. Besancenot, déplorant "la petite musique" de la réunion de mardi soir sur l’air "tout sauf l’amendement du NPA". "Nous, on invite à une réunion de ceux qui sont d’accord sur la base stratégique", c’est-à-dire un premier tour des régionales en autonomie du PS avant de rejoindre socialistes et écologistes pour participer à des majorités de gestion, a expliqué Francis Parny, représentant le PCF à de cette réunion. "On ne peut pas accepter l’idée de ne pas aller dès le départ dans des majorités avec le PS et Europe-Ecologie", a renchérit Eric Coquerel, secrétaire national du Parti de gauche qui ne veut "pas de réunion sur la base de l’amendement du NPA". "Le NPA doit faire un geste", a-t-il fait valoir, soulignant qu’il est "très difficile de se séparer les uns des autres" après des semaines de discussions et alors qu’on est "tout prêt d’un accord". Même si "la porte n’est jamais fermée", "on ne peut pas obliger un âne à boire quand il n’a pas soif", a résumé M. Parny, en direction du NPA.
La position du PC et du PG est claire: obligation de participer aux exécutifs!
Et en prime le PC traite le NPA d'âne
Chacun appréciera la souplesse de vue du PC et du PG, et l'élégance du PC.
Et après cela certains continuent d'affirmer que le NPA est sectaire
@ jennifer
"Je dis le mot « gauchisme » parce que je le trouve une caractérisation politique juste et non une insulte".
Tu fais bien de préciser parce que le mot de gauchiste est trop souvent utilisé de manière dépréciative, pour discréditer un contradicteur. Le plus souvent ce sont les mous du genou qui l'utilisent à l'encontre de ceux qui sont simplement plus radicaux qu'eux. Les planqués n'aiment pas ceux qui se battent vraiment.
@bastille (370):
On ne parle pas trop de l'abstention ici (un peu quand même) parce que ce serait mettre la charrue avant les boeufs. Si l'on veut convaincre les gens d'aller voter (et pour nous, de préférence), il faut déjà un programme qui tienne la route. Et avant d'avoir un "programme commun" à l'Autre Gauche, il faut en cerner les contours : qui en sera et qui n'en sera pas.
Les seuls que l'abstention favorise et qui font donc tout pour qu'aucune alternative ne surgisse sont les élus UMP et PS. Une bi-polarisation à l'américaine (où ce sont deux partis de droite qui s'affrontent), c'était déjà le rêve de Giscard.
@ Hold Up
Pour la Basse Normandie, c'est pas tout à fait nouveau. La nouvelle a deux jours. On remarque une fois de plus que le vote a porté sur LE Front de Gauche. Pour le PCF, le NPA n'existe pas.
Que le PC aillent dans ces coalitions merdiques avec le modem et les verts-libéraux qui vont trahir les électeurs de gauche comme d'habitude et avec le PS sociaux-libéraux-traitres et qu'ils se plantent aux élections ensemble et qu'ils soient dûrement sanctionners. Je ne suis pas anticommuniste mais j'ai une trés grande colère contre le PC. Leurs chefaillons ont vendus leurs âmes et leurs convictions politiques pour une poignée de places !. Pitoyable et indecent.
@bastille (post 370) : tu poses une très bonne question. Cette impression de focalisation sur une tactique électorale (merci, tu n’as pas dit électoraliste) n’est que récente, et est due à 2 facteurs conjoncturels :
- En tant que militants du PG, notre état de stress absolu devant les attentes des réponses du NPA mais surtout le PCF pour leur position selon les régionales de 2010 dans la perspective d’un front de l’autre gauche unie ; vraiment les danses du ventre du PG (qui se pose en tant que parti creuset, ou plutôt médiateur entre PCF et NPA) sont fatigantes !
- Parce que pour le PG, la lutte sur le terrain doit pouvoir converger sur une issue politique, qui aura été préalablement loooooonguement préparée en parallèle : à l’un de ses meetings, Jean-Luc Mélenchon insistait sur l’imprévisibilité totale des évènements à venir dans les prochains mois, ce que les commentateurs sérieux disent tous (au contraire des propagandistes à la méthode Coué de sortie de crise). Tout peut s’emballer, ce que l’excellent site Dedefensa.org, qui a souvent développé des idées sur les USA post 2000 d’une acuité et d’une audace inouïes en ces temps de conformisme, pointe assez souvent. Du fait de cette imprévisibilité et cet emballement (à cause de la fuite en avant de nos gouvernants), sur laquelle nous n’avons AUCUNE emprise, je pense personnellement qu’il vaut mieux ne pas s’enferrer sur l’idée d’un chaos créateur, ou re-créateur, ou que sais-je, et donc finalement être stoïque (on sent que ça s’emballe, on ne fait rien en pensant qu’une fois le chaos passé, on pourra reconstruire poliment - c’est justement la simplification de la Stratégie du Choc si chère à Naomi Klein : les néocons destructurants provoquent le chaos, et les populations laminées ou sous le choc laissent faire la reconstruction -enfin, reconstruction revue et corrigée par les néocons-, parce qu‘elles sont malheureuses et/ou hébétées).
Etre prêts, avoir un débouché politique une fois les forces destructurantes passées ou en cours de laminage, avoir préalablement fait un long travail de pédagogie, de luttes sociales (le volet lutte sur le terrain), pouvoir prouver qu’on a l’historicité d’un travail de réflexion : c’est montrer qu’on ne se présente pas comme les hommes et les femmes providentiels au yeux de la population qui va subir la stratégie du choc.
Une des rares leçons de l’histoire, c’est que les périodes de rebellion qui ont été des pétards mouillés et n’ont rien préparé de meilleur, c’est qu’il n’y avait pas le débouché politique en parallèle.
Sinon, de manière plus générale, tu lances un débat plus large sur la crise de la Démocratie, à cause des abstentions massives, et ça aussi, dans le travail de pédagogie et de réflexion dont j’ai parlé plus tôt, il faudra bien faire face au constat amer que le principe de démocratie est grippé, puisque le débouché politique sur lequel nous comptons est basé sur des principes démocratiques (Alain Badiou l’a beaucoup critiquée par exemple). Je pense personnellement que la véritable cible d’attaque du capitalisme, c’est la démocratie, donc ce n’est pas que le principe est mauvais en soi. L’abstention est due à plusieurs facteurs, dont cette mise à mort lente de la démocratie. On a souvent glosé sur le fait que la démocratie ne pouvait qu’aller avec le capitalisme (sous entendu, le communisme qu’avec la dictature) ; je m’esclaffe quand on parle de la Chine car je serais à jamais reconnaissante envers les chinois de nous avoir empiriquement prouvé que le capitalisme se passait parfaitement de la démocratie. Toujours à la lecture de Naomi Klein, je conclue que le capitalisme s’il était présenté tel qu’il est à froid à une population pour un referendum, ne l’emporterait pas forcément, car il est fondamentalement anti-démocratique. Naomi Klein montre tous les cas de pays à qui on ne pouvait faire passer des mesures impopulaires de façon démocratique, et donc il a fallu une stratégie du choc longuement murie, pour que ces mesures s’imposent comme étant le moindre mal, une évidence ou la seule solution.
Exemple en France : les meRdias et la classe politique ne cessent de faire de la propagande décliniste sur les finances françaises. Les meRdias ne posent même pas la question de savoir pourquoi il y a des trous (de la Sécu ? Mais c’est parce que l’Etat lui doit de l’argent !). Ce stress et cette propagande ne sont destinés qu’à nous faire peur pour nous inciter à vendre notre patrimoine pour combler nos trous : services d’intérêt général, patrimoine foncier, etc. Et qui les achète souvent ? Des fonds de pension des banques zombies des USA et d’ailleurs. Sarko s’il respectait la démocratie en faisant des referendums pour vendre nos services d’intérêt général (publics donc) les perdrait à tous les coups. Pour que ça se fasse, il lance la machine décliniste et destructurante.
Enfin un article intéressant sur le Grand Emprunt et la politique ridicule du gouvernement (et de ses prédécesseurs) ou le mythe du déficit :
http://www.alternatives-economiques.fr/grand-emprunt---quand-l-etat-investit----_fr_art_633_45551.html
Puisqu'il est beaucoup question des médias sur ce forum, voici comment notre belle radio de service public défend "son expert" mis en cause pour conflit d'intérêt (il fait de la propagande pour la vaccination contre la grippe H1N1... alors qu'il est maqué avec les labos qui vendent le vaccin :
http://www.acrimed.org/article3251.html
Merci à Claude et Annie d’avoir répondu à une question qui m’angoisse : allons nous devenir comme les Etats-Unis où de toutes façons le peuple est absent des élections.
- Claude : Je ne suis pas sûr qu’un « programme commun » suffise à attirer le vote populaire. Je me réfère peut-être trop au passé où nous pratiquions le « porte à porte » avec des propositions qui pouvaient être clairement explicitées. Peut-être, je me trompe de période.
- Annie : pas de chipotage de ma part : « électorale » car conscient de l’importance que cela peut revêtir. Par ailleurs « bonne question » ? Malheureusement, je préférerais mille fois que l’électorat populaire se prononce…
Je crois (mais ne prétend pas posséder la vérité) que l’abstention provient d’un sorte de déni de la démocratie : suite à des gouvernements divers, rien ne change tout empire. Pire encore, tu peux voter contre (Lisbonne) et te retrouver avec.
Désolé de te résumer l’état d’esprit que j’avoue tout à fait comprendre.
D’où il me semble qu’il faut authentiquement faire une vrai différence. Et là, nous nous retrouverions.
Les militants PC sont amenés à se prononcer sur FdG (pc/pg/gu) ou 1er tour avec le PS.
Les militants NPA vont se prononcer début décembre sur quel type d'accord.
Et les militants PG, quand auront-ils la parole ?
Bon, tout ça pour rien... non je plaisante les réunions unitaires auront permis de préparer l'avenir... mais pas les régionales à moins d'un miracle.
Je comprends la position du NPA, mais ce qui en ressort, sans accuser personne, c'est une fois de plus la division... avec un FdG et un NPA qui seront au coude à coude avec chacun 5 % des voix...
Tout ça est décourageant surtout pour les gens de gauche qui ne veulent plus voter PS au 1er tour, qui n'ont pas eu le temps d'étudier en détail le ou les désaccords IMPORTANTS entre organisations, qui doivent se dire "mais qu'est-ce qu'ils sont cons de ne pas arriver à se mettre d'accord pour au moins faire l'unité de la gauche radicale au 1er tour", et qui voteront peut-être soit NPA, soit FdG, à moins qu'ils ne restent chez eux...
Un beau gâchis...
Olivia
Je ne pense pas que ce soit bon de donner le mail de Raquel à tout le blog fréquenté par des milliers d'internautes. Tu peux demander par les réseaux internes, et aussi à tes camarades de comité, tu peux demander pourquoi elle a renoncé à sa candidature. Je remarque qu'il y a un intérêt pratiquement passionnel sur ces questions d'élections. Personnellement, ça m'intéresse peu, je veux juste qu'on ait des camarades qui nous représentent dans les instances et se battent sur nos revendications en lien avec nos luttes.
Ca y est, ça recommence...
http://www.marianne2.fr/Regionales-le-PS-peut-dire-merci-a-Besancenot_a182743.html
@Azulejo
Tu as mal saisi l'avancée du PCF. Ils sont maintenant d'accord pour refuser toute alliance avec le MODEM et que ce soit clairement dit.
L'avancée du NPA est qu'ils sont d'accord avec les fusions démocratiques au 2ème tour, à savoir faire des listes unitaires fusionnées avec le PS voire Europe Ecologie au 2ème tour pour faire front commun pour barrer la droite. C'est énorme.
Ce que je ne comprends pas c'est pourquoi il faut que tout le monde soit d'accord sur les exécutifs pour faire la campagne ensemble. Ne peut-on faire des listes unitaires et puis après que le parti qui veut aller aux exécutifs le fasse et celui qui ne veut pas laisse sa place aux autres? Apparemment cela ne semble pas possible techniquement. D'autre part, il y a quelque chose d'autre qui m'échappe dans le fonctionnement du Conseil Régional: on ne peut pas voter contre les projets? On est obligés d'avaliser tout ce que fait le CS? cela me paraît bizarre...
BONJOUR A TOUS JE SUIS CONTRE LE CUMUL DES MANDATS ET LA LIMITATION DE DUREE C EST L HISTOIRE QUI DEMONTRE LE DANGER DE CETTE PRATIQUE. CHEZ LES SOVIETS LEURS SATELLITES ET MEME CUBA ET PEU ETRE D AUTRES A VENIR.ROUSSAUISTE DE JEUNESSE J AI VU MON OPINION VIRER EN 1988 POURS DIVERSES RAISONS.JE PENSE QUE L HOMME EST MAUVAIS IL POSSEDE EN LUI TOUS LES GENES EGOISTES DE DOMINATION DE L AUTRE.IL EST CORRUPTIBLE LE FRIC LE SEXE LE POUVOIR DES SATISFAIT IL REBONDIT SUR UN AUTRE PROJET UNE AUTRE PROIE UNE NOUVELLE AVENTURE.SEULEMENT LA LOI, LE REGLEMENT PEUT LIMITER LES AMBITIONS.JE NE SUPPORTAIS PLUS AU PS QUE CERTAINS EXPRIMENT QUE L AMBITION ETAIT LOGIQUE ET NORMALE DANS LE PARTI. POUR MOI SEULE LA PROGRESSION COLLECTIVE A D INTERET.LES INDIVIDUS SONT DE PASSAGE LES GRANDS HOMMES S ENTASSENT DANS LES CIMETIERRES.JE SAIS QU IL FAUT CEPENDANT DES TRIBUNS DES PENSEURS DES INDUSTRIEUX C EST AU PARTI ET AUX MILITANTS DE GERRER SES CADRES. REGARDER Jean-Luc Mélenchon SENATEUR PS IL SE FAIT ELIR ICI EN SUD OUEST DEPUTE EUROP. IL LAISSE SA PLACE AU SENAT A UNE SUPPLEANTE PG ET HOP UN DEPUTE DE PLUS POUR LE PG.MAINTENANT IL FAUT QU ON LE PRESENTE AILLEURS D AUTANT QU IL A L AIR DE Y ENMERDER A STRASBOURG. ET HOP UNE CAMARADE PC SERA A SA PLACE CATHY DAGUERRE LE MERITE BIEN C EST COMME CELA QUE NOU DEVONS GERRER NOS CADRES. EXCUSEZ LA FRAPPE JE SUIS DE FORMATION FRAISEUR,
@Jennifer
On verra dans les détails le CR de la réunion, j'avoue que sur le point précis des exécutifs, je n'ai pas bien compris si le FdG exigeait que tout le monde ait une même position ou pas.
Pour le NPA, si on lit la formulation proposée, l'ambigüité existe et je sais que la formulation ouverte qui proposait explicitement une formule de compromis (chacun peut adopter sur cette question la position qu'il veut) a été minoritaire au CPN.
Le problème c'est que rien n'est dit explicitement ni d'un côté ni de l'autre. Du coups, ça donne l'impression que chacun joue au chat et à la souris.
Pour autant, la vrai interrogation reste de savoir s'il y aura un accord national parce qu'il est de plus en plus probable que dans certaines régions ça se fera.
Bonjour Langue Rouge
Et bien d'après le communiqué de l'AFP, il me semble que le FdG demande à ce que le NPA soit aux exécutifs. Et je ne comprends pas pourquoi. J'ai l'impression que techniquement cela semble une obligation.
Tu dis que le NPA a opté pour qu'une position soit nationale mais regarde la vidéo sur votre site, et tu entendras OB dire l'inverse.
En tout cas, soyons prudents avec les nouvelles qu'on apprend par la presse car ils sont vite prêts à enterrer toute unité, vu que cela arrangerait tellement bien le pouvoir en place. Nous subissons d'énormes pressions extérieures car Sarko ne veut pas d'une vraie opposition. La lutte de classes est une vraie lutte, terrible et tous les moyens sont bons. Ne nous laissons pas influencés par la presse. Prenons le temps d'être bien informés avant de nous diviser. La droite a intérêt à notre division et à l'échec de nos efforts unitaires.
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Bisous Jennifer !
En parlant du débat sur le cumul des mandats, j'avais bien aimé cet article (et les réactions) http://www.legrandsoir.info/Initiative-citoyenne-contre-le-cumul-des-mandats.html#reactions
Dans la vidéo que j'ai postée en post 131 sur la fronde du Figaro contre Mélenchon et son soutien à Chavez, avec le journaleux qu'il veut se présenter "à vie" par le referendum pour faire sauter le nombre de mandats, Jean-Luc Mélenchon a certes été brillant, mais il a oublié 3 arguments "qui tuent :
1/ La possibilité de révoquer les élus qui déçoivent pour le peuple, prévue dans la constitution vénézuélienne, avec Chavez qui a gagné 2 referendums révocatoires ;
2/ Les exemples de looooooooongues présidences de chefs d'état occidentaux, sans qu'on n'accuse les pays d'être des dictatures : Helmut Khol, Thatcher, ou... le papa/mentor de Jean-Luc à savoir François Mittérand ^^! (pour le coup, j'ai compris pourquoi il a oublié cet argument^^) ;
on peut rajouter les pays amis des occidentaux, qui sont qualifiés de PVD, comme Ben Ali en Tunisie, sans compter le cas colombien où Alvaro Uribe a pu obtenir la possibilité de se faire réélir en 2006 sans consulter la population, et in extremis, grâce à une voie achetée (l'affaire de la congressiste corrompue) ; Jean-Luc Mélenchon cite souvent le cas colombien dans des tas d'interview mais l'a oublié ici !
3/ Le fait que la non-limitation de mandat existe chez la majorité des pas occidentaux.
Ce qui m'intéresse c'est surtout le cas vénézuélien, avec le fait de faire sauter le verrou du nombre de mandats, à condition de rajouter la possibilité de révoquer automatiquement à mi-mandat.
Donc limiter le cumul des mandats, à cause de la question du cumul des indemnités (comme dans l'article de Guillon que je poste plus haut), et laisser la possibilité de révoquer automatiquement à mi-mandat. Ce sera une démocratie en meilleure santé.
Le plus grave selon moi dans le communiqué de l'AFP, ce n'est pas que le représentant du PCF traite d'¨âne" le NPA (c'est grave aussi), mais la position défendue par Eric Coquerel (donc le PG: « On ne peut pas accepter l’idée de ne pas aller dès le départ dans des majorités avec le PS et Europe-Ecologie »)
On connaît la stratégie du PCF depuis plusieurs années. Rappelons nous la campagne pour une candidature unitaire aux présidentielles 2007: le PCF défendait le rassemblement de TOUTE la gauche sur un projet politique (pas seulement pour le 2° tour). Hier soir, PCF et PG étaient donc sur la même longueur d'onde sur ce point. Hier soir, Ils défendaient ensemble le projet d'une nouvelle mouture de la gauche plurielle en quelque sorte Et c'est une mauvaise nouvelle pour le NPA, qui va sans doute se retrouver isolé.
Si tout cela se confirme dans les jours qui viennent, ce n'était pas le peine de quitter le PS pour ensuite en devenir un sous satellite (le PC étant déjà satellisé et tient à le rester,comme le démontre son attitude aujourd'hui)
L'amendement du NPA mis en avant comme un chiffon rouge par le Fdg, alors que le contenu du programme est plus fondamental, c'est éclairant : la stratégie électorale avant le programme !
A cette rencontre unitaire,le NPA proposait le texte du Fdg amendé comme base de discussion, et cela a été refusé, comme si il n'était plus possible de revenir sur la stratégie proposée par le FdG et confirmée par Eric Coquerel: « On ne peut pas accepter l’idée de ne pas aller dès le départ dans des majorités avec le PS et Europe-Ecologie »)
Des listes autonomes du Fdg au 1er tour qui fusionneront ensuite avec le PS et Europe-Ecologie pour constituer des majorités de gestion à dominante centre gauche,mais où est la construction d'une alternative ?
Guillot
@Bastille (379) Quand tu dis que "l’abstention provient d’un sorte de déni de la démocratie : suite à des gouvernements divers, rien ne change tout empire. Pire encore, tu peux voter contre (Lisbonne) et te retrouver avec." c'est tout à fait vrai (malheureusement) mais ce n'est qu'un aspect de la chose.
Depuis des décennies, il y a un discours dominant (la fameuse "pensée unique") qui est fataliste : quoi qu'il se passe, c'est la même renfaine : "c'est pas nous, c'est le gouvernement" (quand on est de l'opposition) ou "c'est pas notre faute si l'opposition fait de l'obstruction" (quand on est de la majorité. On a les variantes schizophrènes des mêmes qui votent un truc dans une instance et luttent contre dans une autre : un exemple récent est Michel Barnier qui, comme représentant français vote la fin de la PAC à Bruxelles et s'en offusque quand il rencontre les agriculteurs.
On a la même chanson que ce soit le PS ou l'UMP (et même sur certains points les verts) : au final, ce que tout le monde en retient c'est que la politique française est imposée par Bruxelles... Donc que nos politiques élus dans les instances nationales ne servent à rien, puisque rien ne change !
Même les députés européens ne servent à rien puisque comme on vient de le voir sur le "paquet telecom" et le fameux "amendement 138" (voir les articles de la quadrature du net et de numerama sur ce sujet) - voté 2 fois en séance par une majorité écrasante - la Commission Européenne (nommé par les gouvernements) et le Conseil Européen (les présidents des Etats) ont le dernier et, contre vents et marée, maintiennent leur projet sans amendement et sans tenir compte du fait que l'énorme majorité des citoyens de tous les pays est contre eux.
Oui, il y a un déni de démocratie permanent et la vérité est qu'il n'y a pas besoin de mur pour nous enfermer : la cage est peut-être dorée (pour certains tout du moins), ça n'en reste pas moins une cage qui nous emprisonne et nous embrigade contre notre volonté consciente. On est formaté, dès l'enfance, par un système qui se prétend démocratique mais le capitalisme se passe très bien de démocratie et on peut remercier les chinois pour nous avoir démontré cela !
Annie
j'ai l'impression que tu confonds cumul des mandats, qui pour moi signifie faire deux mandats en même temps: sénateur et maire par exemple, et la limitation des mandats à 2 élections: le fait de se représenter autant qu'on veut à des élections ou alors de limiter le nombre de fois à 2.
Je suis contre la première chose: si on veut bien faire un travail, on n'en fait qu'un et bien, en rendant compte de son boulot aux électeurs. Et je suis pour qu'on ne limite pas le nombre de fois qu'on se représente à des élections. Si on est nul, les électeurs décident par leur vote. C'est le peuple qui tranche. Mais si on a des compétences, on n'est pas renvoyé à l'usine (image). Ca c'est de la démagogie et non de la démocratie. Cela permet d'être manipulé car on se passe des compétences acquises (grace à notre fric de contribuables) des élus grâce à leur expérience. C'est un talon d'achille que l'ennemi de classe saura bien exploité. Le temps que le nouvel élu devienne efficace, il faut bien un an minimum, la droite peut nous attaquer, revenir sur des acquis etc... ne tombons pas dans l'angélisme de la démocratie à tout prix. Soyons dans le réalisme de la lutte des classes qui n'est pas une partie de plaisir et que la droite comprend très bien. Mais soyons durs sur la vraie démocratie: celui qui est nul on le vire par nos votes, celui qui ne se lie pas aux luttes, on lui rend la vie dure, celui qui ne fait pas de comptes rendus de son mandat, on l'attend au tournant!
En déplacement depuis dimanche et sans accès au blog depuis (ni aux infos autres que ce que les "grands" (?) médias veulent nous dire, par ex. la chute du mur ad nauseam), difficile de se faire en peu de temps une idée cohérente de ce qui s'est passé.
Si je comprends bien, toujours pareil : en gros, les directions qui ne veulent pas de l'unité nous emm...
@Annie (389) :
L'argument de non-cumul des mandats à cause des indemnités est fallacieux au possible : pour avoir cotoyé des élus du PCF, il y a une vingtaine d'années il es vrai, je peux certifier que les indemnités de fonctions sont entièrement reversées au parti... De mémoire, c'était inscrit dans les statuts et, je ne vois pas pourquoi cela aurait changé !
Dans les faits, on peut reprocher à certains de "profiter" d'avantages tels que voiture ou appartement de fonction, mais il s'agit d'un autre débat à mon avis : c'est quelque chose qui devrait être publiquement discuté et voté par les électeurs citoyens. Personnellement, je ne trouve pas indû qu'un député du fin fond de la Corrèze (au hasard) bénéficie d'un appartement de fonction à Paris lors des sessions de l'Assemblée. Qu'il le garde à vie ou que cet appartement fasse 150m² avec vue sur la Seine est déjà beaucoup plus discutable !
J'ai pris le RER pendant presque 2 ans avec François Asensi (député-maire de Tremblay-en-France) aux alentours de 1990. Il aurait pu bénéficier d'une voiture de fonction mais n'en a jamais voulu...
@Vergnes (300)
Tu nous dis: "Ce FdG n’a pas pour vocation finale de regrouper le gauche radicale, mais de détacher l’aile gauche du PS."
L'un n'empêche pas l'autre!
Je pense au contraire que le FdG doit être le dénominateur commun pour tout l'arc politique allant d'une partie L.O à l'aile gauche du PS.
Il n'est pas demandé à chacune des composantes de renoncer à son originalité. Il est demandé à chacune des composantes de préciser ce qu'elle veut mettre au pot commun sans arrière pensée.
Pour être visible de tous, particulièrement de ceux qui ne sont que peu ou pas politisés il faut que le FdG soit une entité facilement identifiable.
Resterait alors, ce ne sera pas le moins délicat, à trouver la personnalité représentative de cette entité.
Je pense aussi à l'embrouillamini des médias qui entretiennent par choix ou par inadvertance un flou qui n'a rien d'artistique! L'entité et son porte parole seraient à même de lever cette hypothèque.
Certes la personnalisation représente un certain danger de dérive impliquant un représentant intègre. Ce serait toujours mieux que d'être invisibles et inaudibles.
À propos du cumul des mandats, j'ai trouvé un article très significatif du comportement d'élus (en l'occurrence socialistes et de la Dordogne) qui se prononcent contre le cumul... tout en expliquantant que leur cumul à eux c'est pas pareil, qu'il est justifié. Bref, il y a toujours une bonne raison pour en arriver au classique "faites ce que je dis, pas ce que je fais..." :
http://www.ruedelachouette.org/?p=290
J'ai enfin compris l'élément qui me manquait sur le conseil régional. C'est que c'est une liste et donc ça fonctionne comme les conseils municipaux. Si on est sur la même liste que PS on est lié par une discipline de groupe et on ne peut voter contre.
C'est un vrai problème mais je suis sûre qu'il doit y avoir une façon de le résoudre sans refuser a priori d'aller aux exécutifs ce qui serait vu comme irresponsable. Je le vois sur ma commune où c'est le cas. c'est juste par la mobilisation sur une question que les élus PS se sont finalement rangés à la minorité en leur sein PC qui nous soutenaient. Donc il faut la mobilisation. Mais il y a aussi des élus PC qui se sont adaptés au PS. C'est dur d'être minoritaire et de garder ses positions.
Aussi la question demeure qu'il faudrait que le PS et europe ecologie ne soient pas majoritaires ou alors très peu majoritaires (car il y a toujours des gens en leur sein qu'on peut gagner et ça se voit tous les jours) et alors le rapport de force bascule au sein des exécutifs. Donc il faut faire une superbe campagne unitaire du 1er tour. peut être que sur cette base, le NPA et les autres forces réaliseront que les choses changent.
T'es chié, Vergnes, au PG on bosse pour essayer de rassembler toute la gauche.
Ce qu'on veut, c'est voter pour les prochaines élections pour une liste de la gauche de la gauche la plus large possible
@ jennifer (397)
C'est aussi une question de clarté et d'honnêteté vis-à-vis de l'électeur, qui ne comprendrait pas de voter pour une liste unitaire et voir ensuite une composante démissionner au moindre problème.