13nov 09
Cette note est longue. J’y parle du retour de la «directive services», fille de la Bolkestein, qui est revenue à l’ordre du jour du parlement européen cette semaine. Elle sera transposée en droit français d’ici au 28 décembre prochain. Je mets mon analyse à la disposition de ceux qui veulent faire de la sensibilisation sur ce thème. Sinon je parle d’autres choses aussi un peu avant et si vous voulez savoir quoi, allez voir.
Unitaire, si tu savais !
Il y a eu une réunion en vue de l’unité de l’autre gauche, le dix novembre, au siège du Parti de Gauche. La sixième, je crois. Je ne la raconte pas. Tout cela est disponible en vingt versions différentes et peut-être même en braille pour que nul n’en ignore. On trouve le point de vue du Parti de Gauche à la une de son site. On peut connaitre ma façon d’en parler en prenant le lien avec le site de «France-info» qui m’a interrogé sur la question le matin du 11 novembre, juste avant que je prenne le train pour Bruxelles. Cette vidéo est également sur mon pavé vidéo juste à côté de cette colonne. Maintenant nous voici engagés dans la dernière phase du ridicule : deux réunions convoquées séparément pour discuter sur la base du même texte. Et quel texte ! Le texte du Front de Gauche ! Ca va pas nous grandir ! Mais ça me rajeunit ! Me re-voila plongé dans l’ambiance des poisons et dentelles des assemblées générales d’étudiants de ma génération. L’enjeu de toute cette agitation est de savoir qui va porter la casquette du «pas gentil qui divise». C’est dérisoire. Stop ! Je ne joue plus. Nous avons une divergence qui s’est concentrée sur la question du «troisième tour». Pouvons nous ou non participer à des exécutif quand nous ne sommes pas nous même en tête de la gauche ? Nous avons une divergence sur le sujet depuis le début. Toutes les autres divergences ont été dépassées. Pas celle-là. Assumons le aussi simplement qu’on se l’est dit franchement au lieu de s’inventer des pièges. Pour moi je prends ça comme un échec personnel car j’avais absolument la certitude que le NPA ferait le pas. Je l’ai dit de tous côtés et mes amis ont fait tout ce qu’ils pouvaient de toutes les façons possibles pour y arriver. Ca ne se fait pas. S’il faut un perdant en «image» dans cette histoire, puisque on dirait que c’est le sujet, c’est moi, c’est d’accord. J’assume. Je rappelle quand même de quel pas il s’agissait de franchir: poser des conditions à la participation aux exécutifs et examiner le soir du premier tour si elles sont remplies, en confiant aux militants et candidats du plan local cette appréciation. Cela me paraissait praticable sans que personne ne se renie. Surtout en ayant précisé que personne ne serait jamais obligé d’aller siéger là où il ne le voudrait pas. Et en ayant ajouté qu’on ne siègerait en aucun cas avec des MODEM. Au-delà ce serait accepter l’idée qu’on ne peut en aucun cas, jamais, former des majorités de gauche dans une assemblée. Ce n’est pas notre identité. J’admets qu’on pense autrement. Evidemment. Mais dans une alliance électorale de l’autre gauche, comme celle que nous avons en vue à propos des régionales, on ne peut demander à l’une des composantes de renier ses fondamentaux. Je ne le demande pas aux autres. Donc il fallait trouver un point de vue de dépassement de la difficulté. C’est ce qui n’a pas été possible avec notre formule. A présent il nous est proposé de discuter le programme ! Que veut dire une discussion sur le programme, question on ne peut plus simple à régler, si on n’est pas d’accord sur la façon de le faire passer dans la vie ?
Le clone de Bolkestein
Vous vous souvenez de la fameuse directive Bolkestein ? Elle a une héritière. Elle s’appelle « directive services ». On l’avait sur les bras au parlement à Bruxelles, jeudi matin. Mais il s’agissait seulement de faire le point sur son application. Pas de voter ou de changer quoique ce soit à son contenu libéral. Car après l’épisode Bolkestein, une nouvelle mouture a été rédigée et adoptée par le parlement européen. C’était le 16 février 2006. Cette deuxième version a franchi une à une, toutes les étapes que doit parcourir un texte européen. D’abord le Parlement a adopté par 394 voix pour, 215 voix contre et 33 abstentions le rapport sur le sujet de Mme Evelyne GEBHARDT, du Parti Socialiste Européen (PSE). Pour mémoire soulignons que la droite n’avait alors que 268 députés, les libéraux d’ALDE 88, le PSE 200, les Verts 42 et la GUE/NGL 41… Une fois de plus donc, le PSE a donc massivement contribué à l’adoption de cette directive libérale. 137 eurodéputés PSE ont voté pour, dont le président du PSE Poul Nyrup Rasmussen et le président du groupe socialiste, Martin Schulz. Seuls les députés socialistes français ont voté contre, à l’exception de Michel Rocard qui a voté pour. Les députés Verts ont voté contre mais les libéraux ont voté pour y compris Marielle de Sarnez … On peut dire qu’il y a de quoi avoir peur.
Un champ vraiment trés large
Car le champ de la libéralisation prévue est potentiellement très large. D’après son article deux, la directive s'applique en effet à tous les services fournis par les prestataires ayant leur établissement dans un État membre. L'article quatre définit la notion de « service » comme toute activité économique non salariée, exercée normalement contre rémunération. Quant au «prestataire», il s'agit de toute personne physique ou morale ressortissante d'un État membre qui offre ou fournit un service. On se demande ce qui peut échapper à de telles «définitions» ! Certes il y a des dérogations partielles pour les services publics. Partielles seulement, il ne faut pas rêver ! Parce que certains sont directement et explicitement inclus tels que les services postaux, la distribution d’électricité, de gaz, d’eau, le traitement des déchets. Mais aussi l’éducation et la culture pour les compartiments de ces secteurs que les Etats décident ou non d’ouvrir à la concurrence. Echaudée par l’émeute anti Bolkestein, la Commission, très habile, le 4 Avril 2006, rend une proposition de directive bien réécrite dans laquelle elle inclut les modifications votées par le Parlement européen. Genre : ce n’est pas moi qui ai décidé ce sont les parlementaires eux-mêmes. Pas contents ? Allez les voir ! Le 24 Juillet 2006. Le Conseil des ministres, c'est-à-dire les Etats nations qui constituent l’union européenne, approuvait la proposition modifiée de la Commission sans y apporter de modifications notables. Et, enfin, le 15 Novembre 2006, c’est le triomphe du texte. Le Parlement européen adopte sans l’amender en deuxième lecture la proposition de la Commission avalisée par le Conseil. Qui vous a parlé de tout ça dans la campagne des européennes à part le Front de Gauche ? Et en plus je suis sûr que beaucoup ne se souvenaient pas de tout ça ! Ne dites pas non ! Moi aussi j’ai dû tout réapprendre à l’occasion de cette session du Parlement à Bruxelles. Quelle vie !
La vie en catimini
Très peu d’informations sont disponibles sur la transposition en France de cette horreur anti-sociale. Le gouvernement est particulièrement discret sur la question. Pourtant il y a une date limite pour transposer. C’est le 28 décembre 2009. C’est donc maintenant tout proche. Juste après Noël, pendant la trêve des confiseurs. A prendre très au sérieux. Car cette transposition impacte un très grand nombre de textes de lois et de décrets en vigueur. Elle va modifier les règles d’installation et d’exercice de très nombreuses professions. D’ailleurs, faute de débat public à ce sujet les professionnels eux-mêmes, notamment les PME, seront le plus souvent démunis. Et ils sont en tous cas très mal préparés à l’arrivée prochaine dans leur secteur de firmes concurrentes, souvent beaucoup mieux armées qu’eux aux subtilités de cette directive. Cependant, parmi les rares documents disponibles sur cette transposition on trouve deux rapports parlementaires du Sénat. Mes anciens collègues les ont publiés en février 2008 et en juin 2009. Ces rapports, rédigés par le sénateur UMP Jean Bizet, contiennent une révélation. Ils expliquent la stratégie de communication et la méthode de transposition choisie par le gouvernement. Faire passer le tout en catimini. Mot d’ordre : pas vu, pas pris !Et comme Jean Bizet n’a pas peur des mots, il confirme le contenu très libéral de cette « directive pas comme les autres ». Si c’est lui qui le dit !
Secret et saucisson
Voici des morceaux choisis des rapports sénatoriaux qui donnent l’ambiance et m’évitent de longs développements moins bien écrits. « Le gouvernement français a abandonné l’objectif, qu’il avait initialement envisagé, de déposer un projet de loi-cadre pour transposer la « directive services ».Certains États membres, ayant fait le choix inverse, transposeront la directive au moyen d'une loi-cadre […] (Royaume-Uni, Espagne, Pays-Bas, République tchèque) […] Le gouvernement français justifie son choix en grande partie par des considérations politiques tenant à la forte sensibilité des implications de la « directive services » […]. Une loi-cadre de transposition pourrait en effet servir d' « épouvantail » à tous ceux qui seraient tentés d'instrumentaliser un exercice essentiellement technique à des fins électorales. Elle ne doit pas constituer un prétexte à la « cristallisation » des mécontentements de tous ordres, d'autant plus nombreux en période de crise. » (rapport Bizet du Sénat, juin 2009) Vous avez bien lu : il s’agit délibérément de sortir le sujet du débat public et d’empêcher que le mouvement social s’en empare. La bonne méthode pour ne pas se faire repérer c’est de saucissonner la transposition. C’est ce que confirme le rapport sénatorial : « L'abandon par le gouvernement français d'une loi-cadre de transposition conduit à instiller plusieurs dispositions de nature technique à l'occasion de l'examen de différents projets ou propositions de loi afin de mettre la législation française en conformité avec les prescriptions de la directive. Cette méthode est sans doute moins lisible, tant pour les parlementaires que pour l'opinion publique, mais elle permet, en « technicisant » la transposition, d'éviter l'apparition de polémiques stériles. » (rapport Bizet du Sénat, juin 2009)Les polémiques stériles, c’est ce qu’on appelle le débat démocratique dans d’autres pays
Lois sous perfusion libérale
Le rapport sénatorial énumère quelques exemples de transpositions noyées dans des lois ou des décrets plus larges. On en apprend de belles. Mais il n’existe cependant aucun inventaire global et complet des modifications effectuées ou projetées pour transposer la directive. Voici, pèle mêle, quelques exemples de ces premières mesures de transposition qui sont passées sans crier gare. Ainsi la loi de modernisation de l’économie de 2008 comporte des mesures de transposition pour déréglementer l’urbanisme commercial. En effet certaines obligations comme le recours préalable à des tests économiques pour autoriser les implantations de grandes surfaces étaient en effet considérées par la Commission comme des entraves à la concurrence au sens de la directive services. On trouve aussi des mesures de transposition dans la loi de développement et de modernisation des services touristiques de 2009. Elle prévoit notamment que l’activité d’agence de voyage ne devra plus nécessairement être exercée de manière exclusive. … Ce n’est pas malin ! Car cette clause de spécialisation est plutôt une des garanties contre la prolifération d’agences de voyages bidons sans véritable assise professionnelle ou financière. Plus inattendu, la transposition de la «directive services» est aussi allée se nicher dans la loi de réforme de l’hôpital. Pour alléger les modalités d’autorisation et de contrôle des établissements et services médico-sociaux, là encore jugées attentatoires à la libre concurrence … Avec le risque de dérapage que l’on peut facilement imaginer au détriment d’un public souvent démuni. Dans de nombreux secteurs cette déréglementation crée aussi un risque de discrimination à l’envers : certaines exigences continueraient à s’appliquer aux professionnels français alors que leurs concurrents communautaires exerçant en France en seraient dispensés au nom de la libre concurrence. Par exemple, la directive n’a pas prévu de garanties pour que les règles nationales de responsabilité et d’assurance sur les constructions soient systématiquement imposées à un prestataire étranger.
Le Royaume-Uni comme modèle
Pour mettre en œuvre la directive les Etats sont invités à effectuer un vaste réexamen de leurs législations, qui est appelé « screening » dans le jargon communautaire. Voila ce qu’en dit le même rapport du sénateur UMP Jean Bizet, révélant la logique d’alignement par le bas sur les législations les plus libérales: « L'état d'avancement du screening dépend du caractère plus ou moins libéral de la législation initiale. Dans certains États membres, le secteur des services était déjà largement libéralisé avant même l'intervention de la directive, alors que, dans d'autres, les modifications à apporter pour effectuer la transposition sont bien plus substantielles, ce qui peut donner l'impression d'une lenteur des progrès. C'est aussi pour cette raison que les évolutions en termes d'allégements de charges consécutives au screening sont plus ou moins importantes. Ainsi, elles paraissent limitées au Royaume-Uni, sans doute parce que les formalités administratives dans ce pays sont déjà bien plus légères que dans d'autres. » (rapport Bizet du Sénat, juin 2009)
Thérapie de choc libérale
Le gouvernement a parfaitement conscience de ce parti pris libéral. C’est au point, que, dans une circulaire du 22 novembre 2007, adressée aux directeurs de cabinet des ministres, le directeur de cabinet de François Fillon écrivait que la transposition « n'est pas exclusivement de nature juridique : aux côtés d'autres chantiers ouverts par le gouvernement, [elle] constitue une opportunité supplémentaire pour simplifier les procédures, diminuer les charges qui pèsent sur les entreprises, moderniser l'économie et développer la croissance et l'emploi ». Dans sa version de février 2008, le rapport Bizet du Sénat expliquait ainsi le lien entre la directive Services et les autres réformes libérales du gouvernement : « La dynamique « antibureaucratique » de la « directive services » devrait être accentuée par un contexte favorable à la réforme de l'État et de l'Administration dans notre pays. » Et de citer la politique de « réduction des charges administratives sur les entreprises » impulsée par la directive services et reprise de manière zélée par le gouvernement : « l'objectif fixé par le gouvernement est ambitieux, puisque la réduction de 25 % de la charge administrative doit être atteinte d'ici 2011, soit avec un an d'avance par rapport à l'échéance fixée par les institutions communautaires. » Sans oublier la Révision générale des politiques publiques et le très libéral rapport de la commission Attali. Et devinez qui l’on trouvait justement parmi les illustres membres de cette commission nommée par Sarkozy ? Evelyne Gebhardt, la députée PSE rapporteur de la directive services au Parlement européen … Une illustration de plus du naufrage libéral de la social-démocratie en général et du SPD allemand en particulier.
Malgré la crise
Dans sa version de juin 2009, le rapport du sénateur Bizet craignait qu’avec la crise, le contexte ne soit plus porteur pour la transposition de la directive services. Vraiment ? « Il est à craindre, soupire le sénateur, que la crise financière et économique, et ses conséquences notamment sociales, qui affecte l'ensemble de l'Union européenne, ne relègue la transposition de la directive au second rang des priorités de bien des États membres. » En effet ! C’est ce que devraient faire des gens censés, après le désastre produit par les déréglementations en matière financière ! Le bon sens le plus élémentaire commanderait en effet de mettre la directive services à la poubelle. Elle va être transposée en droit français. La crise va donc s’aggraver. L’Europe ca devait être la solution, c’est le problème.
Dans son blog Jean-Luc Mélenchon affectivement repris à son compte cette idée soulevée par les réprésentants d le FASE
(suite)
Jean-Luc Mélenchon reprend à son compte une idée soulevée par la FASE le 10 novembre:"la participation aux éxecutifs devra être discutée,aprés débat dans chaque région, en fonction des résultats de la campagne. Une réunion de la direction collective de campagne, fera, dans chaque région l'analyse des résultats et des possibilités réelles d'agir dans l'exécutif."
Cette idée est dorénavant reprise dans un appel national au rassemblement lancé depuis hier soir 18h
(http://www.reussirlerassemblement.org/index.php?petition=1) 504 signatures enregistrées à 14h20:
"La discussion semble buter sur le degré d’implication des différentes composantes de notre rassemblement dans les exécutifs. Des appréciations différentes existent et existeront sur nos possibilités ; mais elles ne sont pas de nature à remettre en cause la nécessité de construire nos listes de rassemblement au 1° tour. Il serait incompréhensible, pour tous ceux qui attendent de nous une volonté d’unité, de diviser la campagne commune sur ce point, dès lors que serait entendu que la participation aux exécutifs devra être discutée, après débat dans chaque région, en fonction des résultats de la campagne et dans le respect de la diversité des participants. Une réunion de la direction collective de campagne et des différentes composantes fera, dans chaque région l’analyse des résultats et des possibilités réelles d’agir dans l’exécutif."
Toute la question est de savoir si Jean-Luc Mélenchon (et le PG), mais aussi le PCF,la GU et le NPA accepteront eux aussi de ne pas en faire un point de rupture pour des listes de rassemblement.
Je rappelle la position du PCF exprimée jusqu'à présent et rappelée encore devant les journalistes le 10 novembre("Mais nous ne pouvons pas figurer ensemble sur des listes Front de gauche si certains acceptent de prendre part aux exécutifs et d’autres pas. » Et Sur ce point précis, en faire ou pas un point de rupture pour constituer des listes de rassemblment au 1° tour, Jean-Luc Mélenchon n'en pipe mot dans son blog.
En ce qui me concerne, militant au NPA, je suis d'accord sur ce point avec l'appel au rassemblement
On refait le coup des comités unitaires? A l'époque cette "plaisanterie" avait quand même intéressé quelques dizaines de milliers de personnes (et dégouté presque autant). Cette fois ci il y a d'autres chats à fouetter et ça ne doit guère passioner que les aspirant(e)s conseiller régional et quelques habitués des appareils.
A droite les réglements de compte sont plus marrants et plus sérieux, non?
" Jégo règle ses comptes
AFP
14/11/2009 | Mise à jour : 14:34 | Ajouter à ma sélection
Yves Jégo, ancien secrétaire d'Etat à l'Outre-mer évincé du gouvernement après la crise aux Antilles, règle ses comptes, notamment avec François Fillon, dans "15 mois et 5 jours entre faux gentils et vrais méchants" (Grasset) qui paraîtra le 18 novembre. "Sarkozyste avant tout", nommé en mars 2008, il apprend par téléphone le 23 juin dernier à "19H41" qu'il ne fait plus partie du gouvernement, quelques minutes seulement avant l'annonce officielle du remaniement.
"Ce limogeage sans préavis est une vraie surprise, un coup de tonnerre car rien n'avait filtré", écrit-il, soulignant: "le premier ministre que j'ai servi loyalement pendant 15 mois n'a pris la peine ni de me recevoir ni de m'appeler". Amer, "viré comme un malpropre", Yves Jégo qui a eu à affronter la crise sociale des Antilles, ajoute :"Jamais il ne m'a reçu pour faire le point sur l'avancée des dossiers dont j'avais la charge. En y pensant, je n'ai même jamais eu de feuille de route ni de lettre de mission".
L'ancien secrétaire d'Etat estime que François Fillon "se construit habilement une image de victime quasi christique, d'homme qui souffre" et que "contrairement à l'image qu'il donne, il se protège plus que de raison".
Yves Jégo, qui a fait "plus de 500.000 km" durant ces 15 mois, a mené la réforme de l'administration centrale de l'Outre-mer, celle des "retraites cocotiers" et a dû gérer l'éruption en Guadeloupe. "J'assume mes responsabilités, mais ce n'est jamais très agréable de se retrouver sur le champ de bataille en pleine crise, de se retourner et de s'apercevoir qu'on est tout seul", écrit-il.
"
Je comprend la déception de J.L.Mélenchon, mais faut toujours remettre le métier sur.
Discussion sur le Pg, bien sûr pour être certain de mettre dans les actions à mener les mêmes intérêts.Car une fois élus.....Peut être qq points de gouvernances et afficher les positions : en matière de transport, d'écologie verte, de logements, de financement des projets d'investissement etc..
Je me souviens du Pg commun de la gauche. Certains élus PS l'avaient sous le coude et ne le montraient pas. Les roses pales en avaient honte.
Aujourd'hui, j'en ai assez, je ne souhaite plus recommencer les mêmes discussions de 68, où le pouvoir était par terre et personne ne voulait le ramasser.Il a fallu attendre, combien de temps pour que la gauche gouverne ?
Donc, méfiance avec certains PS surtout lorsque l'on voit la tendance Peillon faire son show à Dijon avec le MODEM
J'ai d'autre part une crainte avec Cohn Bendit, pas sur les verts. L'analyse de 68 qu'a faite le rouquin, ne m'inspire pas. Cet arriviste, profite de l'élan émotionnnel que représente l'écologie verte.
Je ne suis pas militant politique, mais homme de gauche convaincu, je renouvelle tout mon soutien à J.L.Melenchon.
1 peu minables ces discussions sur les régionales; on sent les loosers! (Domenech ne doit pas être loin).
Bon au second tour vous fusionnerez avec des gens sérieux (mais c'est qd même bizarre que Valls soit pas cité, Dassault est peut-être + généreux) :
"Le 28/10/2009 à 15:29
Pierre Bergé, le Père Noël des fauchés du PS
A 79 ans, cet homme d’affaires redoutable, qui a partagé la vie et les succès du couturier Yves Saint Laurent, veut faire gagner la gauche en 2012. Il finance donc les socialistes qui lui plaisent en piochant dans son inépuisable cassette.
Après le décès de Saint Laurent l’an dernier, Pierre Bergé a décidé de solder ses souvenirs. Sa propriété normande a été cédée à un milliardaire russe. Et la vente aux enchères de son incroyable collection d’art a battu tous les records en février 2009.
Bergé, qui est aussi propriétaire des caviars Prunier, ¬marche aux coups de cœur. Jadis, il a dépanné Julien Dray. Depuis 2007, il sponsorise Ségolène Royal, mais sa cote baisse. Demain, il pourrait jeter son dévolu sur le député européen Vincent Peillon ou sur Arnaud Montebourg, le bouillonnant député de Saône-et-Loire.
Retrouvez cette enquête dans le numéro de Capital actuellement en kiosque"
J'ai personnellement écris au siège du NPA pour leur dire tout le mal de cet accord pourri que l'on veut nous faire avalers car c'est un mauvais accord et c'est une mauvaise facon de faire l'unité ainsi et seulement pour aller au carton et cautionner ensuite les politiques déguelasses et droitières du PS et du PC au niveau des régions !
Je leur ai demandé que nous allions seul en campagne pour ne pas être sali par l'échec qui pend au nez de ceux qui feront les listes unitaires avec les deux partis félons. Je ne veux pas que le NPA endosse ces échecs car rien ne changera aux niveaux des régions si nous ne sommes pas devant au 1er tour et ca c'est sûr et certain dés à présent et ce n'est pas être pessimiste que d'avoir les yeux bien ouverts. Un homme averti en vaut deux.
« DANS LA LUTTE CONTRE QUELS ENNEMIS AU SEIN DU MOUVEMENT OUVRIER, LE BOLCHEVISME S'EST-IL DÉVELOPPÉ, FORTIFIÉ, AGUERRI ? » (Lénine - La maladie infantile du communisme - le "gauchisme")
Thaumasios-JLM/zeff22/claude/annie : « Il serait vraiment temps que TOUT LE MONDE relise Le gauchisme, maladie infantile du communisme, de Lénine. Ça pourrait éviter bien des errements ou des mésinterprétations à certains — en tous cas de dire de grôôôsses bêtises. Parfois, oui, un contexte historique exige des compromis. Et se draper dans une soi-disant pureté révolutionnaire en refusant l’alliance avec d’autres partis de transformation ne peut être que l’indice d’une conscience politique immature, au mieux… au pire, d’une volonté délibérée de sape de tout aboutissement révolutionnaire. Je commence également à désespérer de la formation politique de certains militants. »
Dans « La maladie infantile du communisme », Lénine caractérise le gauchisme selon 4 critères :
- le refus d'être dans les syndicats (tels qu'ils existent, voir réactionnaires)
- le refus d'utiliser le parlementarisme bourgeois (et partant la participation aux élections sachant que chez Lénine, c'est une question qui ne recoupe pas la question des exécutifs. Le tour d'escamotage du PG est de faire croire que dans l'esprit de Lénine participer au jeu de la démocratie bourgeoise, c'est participer aux exécutifs. Or, il n'en est rien, il n'y a pas équivalence chez Lénine entre participer aux élections et participer aux exécutifs, voir « Principales étapes de l'histoire du bolchevisme » dans « la maladie »)
- le refus de toutes alliances avec d'autres paris (sachant que le problème des alliances chez Lénine ne signifie pas uniquement et automatiquement alliances électorales)
- le refus de tout compromis (sachant que la théorie de Lénine « dans la maladie » est aussi une théorie du non-compromis)
Le NPA refuse t-il d'être dans les syndicats? D'utiliser le parlement bourgeois ou de participer aux élections? De refuser toute alliances? De refuser tout compromis (même si ce compromis ne plaît pas au PG ou au FdG)?
Pour « éviter bien des errements ou des mésinterprétations - en tous cas de dire de grôôôsses bêtises », à l'évidence la réponse est non. Le NPA ne répond pas aux critères du gauchisme défini par Lénine.
« Relise Le gauchisme, maladie infantile du communisme, de Lénine », amusant d'entendre une telle bêtise de la part de ceux qui, à défaut de l'avoir relu, ne se sont jamais donné la peine de le lire.
Que dit Lénine, quasiment en introduction à « la maladie », que ce n'est pas le gauchisme qui est l'ennemie mais l'opportunisme social-démocrate : « Dans la lutte contre quels ennemis au sein du mouvement ouvrier, le bolchevisme s'est-il développé, fortifié, aguerri ? C'est, d'abord et surtout, en combattant l'opportunisme qui, en 1914, s'est définitivement mué en social-chauvinisme et s'est définitivement rangé aux côtés de la bourgeoisie contre le prolétariat. Il fut naturellement le principal ennemi du bolchevisme au sein du mouvement ouvrier. C'est encore le principal ennemi à l'échelle internationale. C'est à cet ennemi que le bolchevisme a consacré et consacre le maximum d'attention. » Et Lénine d'insister : « a consacré et consacre le maximun ».
Lénine n'a pas consacré sa lutte en priorité au gauchisme mais ce sont des dizaines de brochures qu'ils a consacré à la lutte contre l'opportunisme.
Le diagnostic de Lénine est sans ambiguïté, le gauchisme est une maladie infantile. Par contre l'opportunisme social-démocrate est une maladie sénile pour laquelle il n'y a pas de remède : « Evidemment, l'erreur représentée par le doctrinarisme de gauche dans le mouvement communiste est, à l'heure présente, mille fois moins dangereuse et moins grave que l'erreur représentée par le doctrinarisme de droite (c'est-à-dire le social-chauvinisme et le kautskisme); mais cela vient uniquement de ce que le communisme de gauche est une tendance de formation récente, qui ne fait que de naître. C'est d'ailleurs la seule raison pour laquelle la maladie peut être, dans certaines conditions, facilement guérie ».
On peut discuter de la position des uns et des autres, pourtant c'est à l'honnêteté de ses arguments intellectuels que se mesure un homme politique.
@Hybris (post 2) – Ignorerais tu les écrits de Trosky sur la montée du nazisme en Allemagne? Dans ce cas, tu fais pitié. Autrement, tu dis n'importe quoi dans un but intentionné.
Bonjour (ou rebonjour)
J'ai déjà tenté de poster ce message et je ne sais pas s'il est passé ou non....
Bref je demandais dans la première version si un militant du pg pouvait m'expliquer ce qui pour moi ressemble à un changement d'orientation au vue des citations suivantes qui me semblent correspondre à la position accutellement défendue par le npa
au printemps dernier "Qu'on ne s'y trompe pas : il ne s'agit pas de préparer les compromissions avec le social-libéralisme. Au contraire, nous réaffirmons avec force que nous n'accepterons pas d'alliance sous leur domination.", mais surtout "nous avons répété que nous n'accepterions pas de rentrer dans des majorités sous domination sociale-libérale.".
Voir http://lepartidegauche.fr/front-de-gauche/76-actualite/528-a-propos-des-decisions-du-npa-et-de-larrivee-de-qgauche-unitaireq-dans-le-front-de-gauche et http://lepartidegauche.fr/rencontres/519-les-nouvelles-du-front-de-gauche-comptes-rendus-reunions-de-la-semaine-du-2-au-6-mars
Cordialement
@ ceux qui parlent de "rallier la politique libérale" du PS en cas de participation conditionnelle aux exécutifs des régions.
Faut-il que vous soyez résignés, défaitistes et peu confiants dans les rapports de force politiques pour tenir de tels discours !
Comme si, la liste du PS étant majoritaire, il n'y avait, dans le cadre d'une participation aux exécutifs, pas d'autres choix que de se coucher à plat ventre devant sa ligne "libérale" et à gober tout cru l'intégralité de son programme. Comme si, porté par la force de notre électorat (encore faut-il que cette force soit conséquente) on ne pourrait avoir aucune influence, aucun poids dans les exécutifs !
Gérer une Région ce n'est pas gérer l'état ! Ce n'est pas participer à un gouvernement qui fera voter des lois fondamentales susceptibles d'"ébranler" le capitalisme ! Faudrait quand même pas oublier ça, camarades...
Faut-il avoir une vision "élyséenne" de la politique pour penser qu'une majorité (relative) en Région, peut imposer tout ce qu'elle veut, par la simple volonté d'un chef et que nos élus participant aux exécutifs - fatalement - se coucheront comme des caniches. Nier que le combat, le rapport de force puisse aussi se mener de l'intérieur, c'est abdiquer par avance toute possibilité de changement de politique. C'est demander à nos électeurs de voter pour nous au 1er tour, sur la base d'un programme, de mesures qui ne seront JAMAIS appliqués, puisque D'AVANCE, nous refusons de participer aux exécutifs dans les quels nous ne serions pas majoritaires.
Là, on est au comble de l'immaturité politique ! ... et du mépris des électeurs qui partagent notre combat.
Attitude - de "moitié de gauchistes" - qui veulent bien "aider à battre la droite", mais qui, en aucun cas, ne seraient prêts à se "mouiller" pour tenter de faire passer une autre politique....
Incohérence politique, politique de gribouille ! Politique du coït interrompu" ! Décidément nos "révolutionnaires" ont encore des progrès à faire question crédibilité politique...
" Ils ont les mains propres, mais ils n'ont plus de main".
Je sais, elle a beaucoup servi celle-ci, mais ça leur va si bien !
@ Azurelo
"rien ne changera aux niveaux des régions si nous ne sommes pas devant au 1er tour et ca c’est sûr et certain "
Pertinente analyse...
Explique-nous donc comment être devant en étant chacun de notre côté ? Si tu as la recette, OK pour la "désunité" !
@ ermler
Vous dites que refuser de participer aux executifs "c’est abdiquer par avance toute possibilité de changement de politique. C’est demander à nos électeurs de voter pour nous au 1er tour, sur la base d’un programme, de mesures qui ne seront JAMAIS appliqués, puisque D’ AVANCE, nous refusons de participer aux exécutifs dans les quels nous ne serions pas majoritaires." j'y vois en ce qui me concerne une contradiction avec ce qui est dit sur le site du parti de gauche : « nous avons répété que nous n’accepterions pas de rentrer dans des majorités sous domination sociale-libérale. ». visible à la page http://lepartidegauche.fr/rencontres/519-les-nouvelles-du-front-de-gauche-comptes-rendus-reunions-de-la-semaine-du-2-au-6-mars
Pourriez-vous m'expliquer comment vous concilier ces deux positions ?
je ne sais comment marche la modération sur ce blog mais c'est mon troisième message et les précédents semblent toujours en attente de modération
Cordialement
ermler : est-ce qu'il ne vous arrive pas finalement de penser que cette histoire d'exécutifs - régionaux - n'est pas un prétexte pour le NPA? Pour se dérober à ses responsabilités?
En tous cas, je commence à le penser sérieusement.
A 10 ou 15 %, on sait bien que le rapport de forces en interne à la gauche changerait assez nettement...et que cela aurait des conséquences à l'intérieur du PS et qu'il y aurait ici et là des majorités de gauche, où il faudrait prendre des responsabilités.
@ 106 ermler : eh oui, d'accord avec toi.
(?) A paraître bientôt (?) : "L'Autre Gauche la plus bête du monde" ? :-(?
Je viens de créer une petition contre cette unité pourrie et trés mal négocié sur de mauvaises bases et je vais l'envoyer à tout les Comités NPA pour qu'ils la signent aussi puisque les "je cours derrière les postes et les prébendes la font" donc acte et je vais m'y mettre aussi. Et je vais la publier ici aussi.
@ 4 aout, en travaillant sur le terrain et en militant. Et l'union viendra sans forcer et ce fera seule à la base quands cela sera mûr dans la tête de tous et pas besoin de vouloir un accord pourrie "et de courir derrière les postes" car ici tout le monde sait que le PC de toute les manières veut s'allier au PS quoi qu'il arrive "mais tout le monde fait semblant de ne pas le savoir" et qu'il ne veule surtout pas du NPA ou alors il le veule mais pour lui faire porter le chapeau de leur politique droitière qu'ils ménent depuis 2004 déjà avec les rénégats du PS.
@ 4 aout, suite car petit oubli de ma part en fin de post ;
et qu'il vont continuer de mener jusqu'en 2014 s'il ont la majorité au 1er tour encore et ils vont essayer de nous faire porter le chapeau de cette incurie droitière..
Il faudrait s'habituer à considérer la construction européenne comme non démocratique et anti-sociale donc elle n'a aucune légitimité, elle doit être contestée radicalement : la démocratie ne peut exister que dans un cadre étatique et national et en France la souveraineté populaire est le fondement de toute action publique, de la République donc de la Nation! La gauche et surtout le parti de gauche, Jean Luc Mélenchon doit se réapproprier la Nation et surtout ne pas la laisser entre les mains de la droite atlantiste et des nationalistes!
J'invite tout le monde à aller voir le film de Gilles Perret "Walter, retour en résistance" diffusé au cinéma parisien Saint Michel, le film qui énerve la droite sarkoziste et rappelle le programme progressiste issu du Conseil National de la Résistance inscrit dans le Préambule de la Constitution de 1946 et repris dans celle de 1958, appliqué depuis 1945 alors que la France était ruinée et détruite par la guerre et l'occupation et détruit à petit feu mais inexorablement depuis 1983!
Mise à bas de la laïcité.
Et des fondements de la loi de 1905 par le gouvernement Sarkozy
Le nouveau programme scolaire de la sixième prévoit la lecture de LA BIBLE!
II. La lecture
1. Fonder une culture humaniste
Au collège, l’élève doit acquérir une culture que l’environnement
social et médiatique quotidien ne suffit pas toujours à construire.
L’enseignement du français donne à chacun les éléments maîtrisés
d’une culture nécessaire à la compréhension des œuvres littéraires,
cinématographiques, musicales et plastiques. Les lectures conduites
en classe permettent d’initier aux mythes, contes et légendes, aux
textes fondateurs et aux grandes œuvres du patrimoine. Elles sont
aussi associées au travail sur le lexique et à la découverte des formes
et des genres littéraires. Elles suscitent la réflexion sur la place de
l’individu dans la société et sur les faits de civilisation, en particulier
sur le fait religieux.
Le socle commun de connaissances et de compétences prévoit, au
titre de la culture humaniste (pilier 5) que, tout au long de la scolarité
au collège, les élèves soient « préparés à partager une culture
européenne par une connaissance des textes majeurs de l’Antiquité
(L’Iliade et L’Odyssée, récits de la fondation de Rome, La Bible) » et
que soit ménagée en classe une « première approche du fait religieux
en France, en Europe et dans le monde, en prenant notamment appui
sur des textes fondateurs (en particulier des extraits de La Bible et du
Coran) dans un esprit de laïcité respectueux des consciences et des
convictions ».
http://media.education.gouv.fr/file/special_6/21/8/programme_francais_general_33218.pdf
@ romilly sur seine dans mon département le 10, le journal je cites : la dépêche de l'aube ; les élus communistes sont heureux de leurs avancées sociales et de leurs bilans dans la région "champagne-ardennes" !. Je crois rêver vraiment..............;;mais où sont ces avancéees au niveau des régions ? C'est pitoyable et risible en même temps si ce n'etait la souffrance de milliers de citoyens derrière et en plus ils annoncent dans leur gazette qu'ils s'unissent dés le premier tour avec les Traitres du PS à Romilly sur seine et tout cela pour sauver "leurs élus et leurs postes" et c'est vraiment la course à l'échalotte et c'est bien triste alors que cette petite ville est abandonné et archi-sinistré comme jamais depuis la fin de la guerre et eux tout fiéros " de leurs bilan-cimetière" annoncent leurs unions avec le PS "parti de droite maintenant". J'ai honte d'être de Gauche parfois.
@ marillion
cela n'a rien de nouve
Un peu d'arithmétique électorale pour détendre l'atmosphère.
1. On fait moins de 5%.(C'est ce qui risque d'arriver si on y va "chacun de son côté"). On disparait de la piste en tirant sa révérence ou en dressant un poing vengeur. (Au choix selon les tempéraments de chacun).
2. On fait entre et 5 et 10%. (Ne reste que la fusion technique ou la disparition). là tout le monde s'en fout un peu, car le PS pour être majoritaire, devra s'allier avec les Verts et probablement le modem. S'ils sont gentils, ils nous laisseront peut-être fusionner, histoire de faire couleur exotique dans l'assemblée.
3. On fait plus de 10%. (Maintien ou fusion). Là ça se complique un peu. Croyez-vous que le PS acceptera de fusionner avec une liste qui se déclarera d'emblée et systématiquement comme "oppositionnelle". C'est invraisemblable ! Le PS et les Verts auront beau jeu de prendre les électeurs à témoin de cette incohérence et ne manqueront pas d'accuser "l'autre gauche" de vouloir rendre la Région ingouvernable. Position absolument
intenable !
Si on se maintient, c'est pire, puisqu'on risque de faire passer la liste de droite et qu'alors, nos électeurs se reporteront massivement sur la liste PS -Verts au 2e tour.
La position du NPA a peut-être du "panache", mais elle est, politiquement, totalement imbécile !
Par contre, ayons le courage, entre les deux tours de négocier des conditions exigeantes de participation aux exécutifs, avec évidemment liberté pour chacun de ne pas voter certaines mesures inacceptables.
Il est évident que la musique ne sera pas la même selon que nous ferons 10 - 15 ou 18%...
Bon, d'accord, c'est de l'arithmétique, pas de l'idéologie. Mais cette arithmétique-là fait partie du Réel d'une élection.
On peut, certes, nier le réel, même en politique. D'autres l'ont fait. Mais en général, ça se termine plutôt mal.
Tu as raison Michel D. "L'autre gauche la plus bête du monde", ça peut faire faire un sacré bouquin ! Et on pourra l'écrire tous ensemble !
Azulejo, à quelle saison les idées seront mures dans la tête de tous ?
"Celui qui ne prend pas acte de l'histoire, est condamné à la réécrire "
Il y a 30 ans, j'ai vécu cela, le pouvoir était parterre, avec les mêmes arguments, la gauche ne l'a pas pris. Il est naturel d'être prudent et de prendre des dispositions pour ne pas recommencer les erreurs du PG commun.
Mais j'en ai marre de pousser la charrette, avec les mêmes qui conduisent. Prendre le volant c'est possible, pour aller sur une autre route. N'oublions pas que c'est de l'intérieur que l'on change les choses.
Et pendant ce temps là Mme Voynet débaptise 1 place Benoit Frachon pour la renommer Aimé Césaire (ce qui l'intéresse c'est évidemment le vote antillais), le combat va être féroce contre les libéraux verts!
http://www.causeur.fr/voynet-vomit,3277
@116 toujours ermler : il y a aussi cette solution, mais ça a déjà été écrit (on remplace "jeunes" par ce qu'on veut)
"Je Suis Une Bande De Jeunes" (Renaud)
Mes copains sont tous en cabane
Ou a l'armée ou à l'usine
Y se sont rangés des bécanes
Y a plus d'jeunesse tient ça m'déprime
Alors pour mettre un peu d'ambiance
Dans mon quartier de vieux débris
J'ai groupé toutes mes connaissances
Intellectuelles et c'est depuis
Que j'suis une bande de jeunes
A moi tout seul
Je suis une bande de jeunes
Je m'fends la gueule
Je suis le chef et le sous chef
Je suis Fernand le rigolo
Je suis le p'tit gros à lunettes
Je suis Robert le grand costaud
Y a plus d'problème de hiérarchie
Car c'est toujours moi qui commande
C'est toujours moi qui obéit
Faut d'la discipline dans une bande
Je suis une bande jeunes
A moi tout seul
Je suis une bande de jeunes
Je m'fends la gueule
Quand j'débarque au bistrot du coin
Pis qu'un mec veut m'agresser
Bah moi aussitôt j'interviens
C'est beau la solidarité
Quand je croise la bande à Pierrot
Y sont beaucoup plus nombreux
Ça bastonne comme à Chicago
C'est vrai qu'dans sa bande y sont deux
Je suis une bande de jeunes
A moi tout seul
Je suis une bande de jeunes
Je m'fends la gueule
Quand dans ma bande y a du rififi
Je m'téléphone, je m'fais une bouffe
J'fais un colloque j'me réunis
C'est moi qui parle et c'est moi qu'écoute
Parfois j'm'engueule pour une soute
Qu'est amoureuse de toute ma bande
Alors la sexualité de groupe
Y a rien de tel pour qu'on s'entende
Je suis une bande de jeunes
A moi tout seul
Je suis une bande de jeunes
Je m'fends la gueule
Quand j'me balade en mobylette
On dirait l'équipée sauvage
Quinze décibels c'est la tempête
Dans tout le voisinage
Et pis si un jour en banlieue
Toute ma bande est décimée
Par une toute une bande de vieux
Je me battrai jusqu'au dernier
Car je suis une bande de jeunes
A moi tout seul
Je suis une bande de jeunes
Je m'fends la gueule
I'm a poor lonesome young band
I feel alone
I'm a poor lonesome young band
Y break my gueule
Le nombre de signatures augmente de minute en minute :
http://www.reussirlerassemblement.org/index.php?petition=1
@ nipontchik
Il faut dire que Frachon était "seulement" un dirigeant de la Résistance communiste au nazisme.
Débaptisez -moi ça ! (Au nom de la réconciliation franco-allemande, sans doute).
Et puis c'est logique puisque Voynet, avec les voix de la droite et au mépris du "désistement républicain" a dégommé le maire communiste sortant. Frachon devait suivre ! A chacun (e) son mur de Berlin à faire tomber !
Pauvre Césaire.
Débat sur Marianne2:
"Le sectarisme du NPA le conduit à l'impuissance donc, non pas à l'inutilité politique, mais à la nuisance. Son existence ne sert qu'à affaiblir les idées qu'il est supposé défendre."
La suite sur le site
http://www.marianne2.fr/Le-NPA-a-choisi-la-nuisance,-pas-l-esperance_a182758.html?com#comments
UN CAUCHEMAR DE PLUS
http://www.syndicat-magistrature.org/spip.php?article987
Allez, un p'tit effort pour dépasser la question des exécutifs, redonner l'espoir à gauche et barrer la route aux cauchemars...
ça me rappelle tristement une campagne présidentielle, à laquelle on avait fait semblant de croire...
« L’autre gauche la plus bête du monde », ça peut faire faire un sacré bouquin ! Et on pourra l’écrire tous ensemble !
pffffffff il est ecrit depuis 2007...
je m'interroge... y a t'il une réelle volonté d'influer sur la vie des vrais gens dans la tronche de certains "moines soldats de la révolution" et autres "apparatchiks" ?
et perso, c'est pas tant le résultat des "arithmétiques électorales" qui m'inquiéte par avance, c'est plutôt qu'une fois de plus, NOUS, l'autre gauche, allons dire aux gens qui en prennent plein la poire la même chose que le PS " on y peut rien"... par notre refus de mettre les mains dans le cambouis ensemble !
Cette incapacité à proposer aux français qui en prennent plein la poire une alternative politique unitaire qu'ils attendent sans trop d'espoir (je veux pas mettre d'huile sur le feu, donc je n'écris pas " ce besoin de pureté qui entraine certains au repli sur soi identitaire" ou "ce besoin de financement qui méne à toutes les compromissions", des trucs de ce style) va assurer une recomposition du paysage politique autour du pole ecolo-centriste, repeint aux couleurs du progrés démocrate... à la mode dany le libéral...
Gayssot y trouvera un strapontin, Besancenot continuera à passer chez Drucker... et l'autre gauche restera dans son role de cousin de la campagne qu'on invite mais à condition qu'il fasse pas suer...
Bon appétit messieurs dames...
Je pense juste à ces papys limousins qui auraient du attendre septembre 44 pour prendre le maquis...et qui, les irresponsables, l'ont pris début 1941... Papy ou t'as planqué la sten, y a du boulot....
@123 lou passejaire
Très bien dit.
C'est ce que j'essaie aussi d'exprimer, mais maladroitement, depuis plusieurs jours. C'est à hurler de rage.
A Michel (119) Si j'étais français, il aurait longtemps que j'aurais signé !
Salut Carol, tu peux signer ce n'est pas un vote "officiel"
m
@ tous
« …rejeter les compromis "en principe", nier la légitimité des compromis en général, quels qu'ils soient, c'est un enfantillage qu'il est même difficile de prendre au sérieux. L'homme politique désireux d'être utile au prolétariat révolutionnaire, doit savoir discerner les cas concrets où les compromis sont inadmissibles… »
Lénine : Le gauchisme, maladie infantile du communisme.
Je ne voulais pas m'exprimer après cet épisode, mais...voilà un an que dans mon Parti on ne cesse de se répéter UNITE...UNITE, que faut-il faire pour que d'autres puissent nous entendre ? L'unité ou plutôt l'union, je sais ce que c'est. En 81, elle était là cette unité. Mais pas pour les PS - PC - Prg, non, mais pour le programme commun. Et un programme ça se construit par un long travail de militants, au coude à coude, comme le front de gauche pour les Européennes. Là je m'adresse aux têtes pensantes, descendez de vos tribunes où vous caressez les nuages et mettez vos nez et vos yeux dans les lieux où le peuple plie sous le joug et écoutez le.........le Peuple, à moins que celà soit sans intérêt.
@ lou passejaire
Je viens de lire tous les post, et le NPA en prend sa gueule. Mais je retiens ton denier post qui dit; "Besancenot continuera à passer chez Drucker … "
Encore une amabilité et un cliché réducteur, mais bon on a l'habitude, on croirait lire Marianne
Ceci est d'autant plus "drôles" que les syndicats, eux, estime qu'OB et le NPA est trop à la sortie des boites en luttes.
Sur Lénine et le gauchisme et l'inculture politique du NPA, Mazan a recadré le message de Lénine. pour ma part je n'ai pas vocation à faire le professeur rouge, ce n'est pas l'objet de ce blog.
Et justement la vraie culture politique ce n'est pas de l'étaler comme une vérité absolue, mais d'en tirer des enseignements clairement exprimés et compréhensibles par le plus grand nombre. C'est tout le sens du travail de masse. C'est donc une fois de plus l'inverse du gauchisme.
Et j'ai retenu le post 77 de Tondoux jean-yves, maire PG, et qui pose la question que je n'ai pas voulu poser sur ce blog pour ne pas paraître inutilement polémiste.
Le PG ne se serait-il pas trompé de partenaire?
La question est d'autant plus criante que le PC lui se laisse toute possibilité de ne pas se présenter sous l'étiquette FdG au 1er tour, mais que dans le même temps impose ses conditions pour la participation des autres orgas au FdG.
Le PG peut continuer à faire semblant de ne pas voir cette situation, mais cette question il va bien falloir y répondre
Quelle serait votre attitude vis à vis du NPA (situation impossible), s'il déclarait à la fois pouvoir se présenter au 1er tour soit avec une liste unitaire soit avec le PS au 1er tour ?
Il n'y a que 2 orgas qui sont claires sur ce point le PG et le NPA, pas d'alliances avec le PS au 1er tour..et vous continuez à nous qualifier de non-unitaires.
Ne vous seriez-vous pas trompé de partenaire?
@Eugénie R (122):
Je viens de le reproduire sur mon site afin de lui donner le plus de publicité possible... Je me permet de donner le lien car j'y ai ajouté une introduction de mon cru, afin de lancer le débat auquel nous invite le syndicat de la magistrature :
http://www.chateaubourg.info/?Bienvenue-dans-le-meilleur-des
Je sais que nous sommes plusieurs ici à avoir des sites et je vous invite à faire de même ou à mettre un lien vers le texte afin de lui donner un maximum de publicité. Parce que les lois votés en urgence pour éviter tout débat, ça suffit... Ça rappelle la sombre période où un gouvernement précédent brandissait l'article 49.3 pour les mêmes raisons !
@ ermler post N°116, tu peux faire toute les équations que tu veux et tu trouveras toujours comme pour moi même des choses qui appuie ta position et idem pour moi et je pourrais démonter tout ton argumentaire point par point mais par fatigue je ne le ferais pas car je suis fatigué de dire que vous faites une grosse erreur politique et que vous vous battez seulement "pour l'appat des postes" et la bonne soupe !. T'inquiètes pas ma contre-petition va arriver mais sûrement que lundi car il faut 48 heures apparemment pour l'avoir aprés l'avoir crée.
@ marillion, vas chercher tes infos ailleurs que sur mariane car c'est vraiment pas des amis de la vraie gauche et pour moi c'est un tas de contre-vérités dans ce fouille-m**** de revue bourgeoise !.
C'est pas une référence franchement.
@VERGNES (129):
Est-ce le NPA (dans son ensemble) qui est attaqué ou quelques individus qui passent leur temps à dénigrer et diviser ? Telle est la question au fond. Tu dis :
"Il n’y a que 2 orgas qui sont claires sur ce point le PG et le NPA, pas d’alliances avec le PS au 1er tour..et vous continuez à nous qualifier de non-unitaires."
LE PG fait partie d'un Front de Gauche qui a fait des propositions claires et sur lesquelles il y a semble-t-il consensus sauf un point, amendement amené et proposé à la dernière réunion... par le NPA ! Qu'il y ait des réticences de la part des uns et des autres est compréhensible au regard du passé. Mais si le passé peut servir de référence lorsqu'il faut tirer les "leçons de l'histoire", il n'en va pas tout à fait de même dès lors qu'on veut progresser et aller de l'avant. Confucius a dit que "l'expérience est une lumière que l'on porte... dans le dos" (ce n'est pas au mot près, je n'ai plus la citation exacte en tête et un peu la flemme de la rechercher ;)
Lorsque tu dis "Ne vous seriez-vous pas trompé de partenaire?", je pourrais te répondre que pour choisir un partenaire, encore faut-il être deux (ou plus, cela va de soi). Crois-tu que de la stérilité de nos débats du moment il sortira autre chose que la misère et les larmes de demain ?
D'accord avec toi, Vergnes, qu'il y a deux orgas claires pour ce qui est alliances au premier tour. Maintenant, peut être faut il quand même attendre le résultat des conférences régionales du PC ce jour et attendre le vote des militants. Et attendre aussi le vote des militants du NPA avant de trancher quoi que ce soit. Tu sais très bien ce qui s'est passé à la conf. des PdL. C'était quand même une sacrée surprise et la défaite de Michel R et Philippe D... même s'ils sont allés hier tenter de négocier encore avec le PS. Evitons de jeter le bébé avec l'eau du bain.
Question à cent sous... mon pseudo et mon adresse mail ne restent pas, je dois tout retaper à chaque post. Ca vous le fait aussi?
@Vergnes
pour la vacherie sur besancenot, je regrette mais les critiques contre la stratégie média de la LCR puis du NPA, tant chez acrimed que chez le plan B and co me semblent pertinentes... même si krivine et Besancenot ont jamais voulu les écouter, justement au nom d'un plan média qui me parait discutable et discuté ailleurs que dans la presse de droite...
bon, comme chuis dans la série des amabilités, je viens de voir que Jean-Luc Mélenchon passe ce soir chez Ruquier ; il nous avait peu habitué à ce type de trucs... il semblait jusqu'a présent avoir pigé pas mal de trucs coté médias...
mais chuis désolé, mais la référence à 2007 était une critique tant de la direction du PCF que de celle de la LCR...
je qualifie personne de non-unitaire, je dis simplement que l'histoire se répète... en surement plus compliqué au sein du PCF qui par moment semble au bord de l'implosion au mois au niveau de ses cadres.
pour le reste chuis pas léniniste, donc je vous laisse débattre... de la maladie infantile.... je persiste juste à penser qu'y a eu une occasion loupée en 2005... et que depuis, la machine à perdre est en route... et surtout que à la limite, le contenu du programme politique pour les régionales est pas le plus important (une fois actées quelques grandes lignes en matiére d'intervention économique et d'éducation) c'est le symbole, pour l'instant qui compte ! Paradoxalement; la bataille sur le contenu des programmes serait surement plus apre au plan départemental ou communal. Mais pour faire bouger les lignes de la résignation chez beaucoup, il faut démarrer par un symbole fort... cette élection aurait pu l'être...
Les candidatures de témoignage à la "arlette" ne m'intéressent pas... elles ne sont porteuses que d'illusions pour quelques militants... et ces illusions sont pas moindres que celles de ceux qui pensent qu'on peut changer les choses en moins pire, en attendant que les conditions soient réunies pour faire "mieux"...
Marianne, le journal si sympathique pour le NPA fait article sur la capacité de nuisance du NPA et il conclut en nous donnant le conseil suivant pour éviter la nuisance:
"Mais on peut très bien appartenir à une majorité sans participer à un exécutif, voter les textes qui sont positifs et refuser de voter ceux qui ne le sont pas. Tout ce que propose le PS n'est pas à rejeter et il est possible de participer sans abdiquer ses idées et sans se compromettre."
Etonnant comme article: C'est justement la position du NPA refusée par le FdG
Marianne se mettrait-il à soutenir le NPA, ce serait un scoop
Peut être Marianne souhaite-il une belle alliance à gauche, vas savoir.
Un truc que je pige pas, mon pseudo et mon adresse s'effacent après chaque post
@ lionel PG44 ; au moins tu ne finiras pas sur un fichier à sarkosy....................en cas de récidive puisque on parlait au dessus de justice et l'article que j'ai lu fait froid dans le dos.Quelle horreur !.
@ Loinel PG44
Non Marianne dit tout et n'importe quoi sur le NPA, sans vraiment connaître le NPA, l'important ce sont les titres accrocheurs anti-NPA ou un livre tel que "Besancenot l'idiot utile de Sarkoszy", et une semaine après "Besancenot l'idiot utile de l'Aubrysme".
Marianne roule pour le Modem et toute alliance à la gauche du PS retarde le pacs PS/Modem, seul survie possible du Modem.
Parlons des PDL, si e PC va au 1er tour avec le PS (ce qui n'est pas impossible). Que fera le PG?, je suppose qu'il trouvera que le NPA est ma foi un partenaire tout à fait fréquentable, et dans ce cas, dans quels termes sera posé la participation aux exécutifs ? La position du FdG (qui de fait n'existera plus) ou celle du NPA ?
Et cette question se posera partout où PC/PS se présenteront au 1er tour
On est nombreux à partager la rage de lou passejare et de michel D.
D'un côté ce vaste désastre qu'est le capitalisme libéral ! Désastre patent que même les idéologues les plus habiles du système n'arrivent plus à camoufler. Ce trou béant qui s'ouvre et nous invite à réoccuper d'urgence l'espace de la reconquête sociale.
Espace dans lequel le combat politique - y compris électoral - n'est qu'un des instruments de la reconquête. Instrument non suffisant, mais instrument nécessaire.
De l'autre côté, des "forces" politiques de "gauche" fragmentées, navigant entre capitulations-trahisons et vieux rêves du début du siècle dernier. Incapables de trouver ensemble un chemin qui remette les hommes sur le chemin de la dignité sociale et de l'intelligence collective.
Le PS en tant que "machine" politique est irrécupérable. Perdu pour cette humanité de gauche à la quelle je me fais, moi, un honneur d'appartenir. Je suis convaincu que la renaissance de la gauche passera par le disparition nécessaire du PS. Le plus tôt sera le mieux.
Et pourtant, en attendant il faudra bien gouverner des Régions avec eux. Avec des hommes et des femmes appartenant à ce parti. Quitte à les déranger, les harceler de l'intérieur. En attendant, oui. Il le faudra bien. Car les laisser gouverner seuls ne hâtera pas leur disparition. Au contraire. C'est du moins, ce que je crois aujourd'hui. Mais peut-être que, demain, je changerai d'avis.
Ce que je reproche au PCF, c'est qu'il laisse toujours entendre que gouverner avec le PS serait, pour nous gens de gauche, quelque chose de "naturel". Toujours dans le vieux schéma de l'"Union de la Gauche".
Non, gouverner avec le PS, ce n'est plus "naturel". C'est même, d'une certaine manière "contre nature", puisque le PS n'est plus de gauche. Le jour où le PCF, ses cadres, ses militants acteront cette réalité-là, alors le PCF sortira du coma politique dans lequel son arrimage systématique au PS l'a plongé depuis 25 ans. Mais en sortira-t-il ?
Oui il faut accepter, nous gens de gauche, de nous allier quelquefois et en dernier ressort, avec ce parti qui n'est pas un "allié objectif", mais un "adversaire objectif" dont nous souhaitons la disparition. Pourquoi ce paradoxe ? Parce que des électeurs, sincèrement de gauche, pensent encore que le PS est un parti de gauche. Ou du moins pensent-ils, qu'être anti-sorkozyste, battre le parti Sarkozyste, est une condition suffisante pour se définir de gauche. Tant que la majorité des électeurs de gauche penseront cela, sauf à jouer la carte de la révolution violente, nous seront, nous la "vraie gauche" plongé dans ce paradoxe, presque dans cette schizophrénie politique. C'est ça qui est terrible en effet !
Ceci dit on peut très bien se soigner de tout ca en renonçant à faire de la politique ou en rejoignat L.O.
@ Vergnes
C'était pour rire, camarade...
Je vous écoute dans l'émission de Paul Amar sur France 5. Vous indiquez, avec raison, qu'il est étrange que le chef de l'Etat cite, en tant que seule période de menace totalitaire dans l'Histoire de France "la terreur", alors que la collaboration pétainiste est autrement plus taillée pour cette définition-accusation que cette période de la Révolution - pendant laquelle d'ailleurs les cours des évènements ont été dramatiquement orientés par un noble, ce que j'ai révélé et exposé ici :
http://jeanchristophegrellety.typepad.com/lactionlitteraire/2009/10/1789-la-r%C3%A9volution-un-premier-texte-l%C3%A9chec.html#comments
M. Raoult vous a répondu en prétendant que c'est la Chambre du Front Populaire qui aurait voté les pleins pouvoirs à Pétain. Hélas, vous ne lui avez pas répondu. Or c'est un mensonge ! Car ce sont les deux chambres réunies qui ont voté ces pleins pouvoirs, c'est-à-dire certains députés (57 ont voté non ! moins les 60 communistes qui n'ont pas pu voter), mais 245 SENATEURS, A DROITE, ont voté POUR ! Il y a eu 649 parlementaires qui ont voté sur 907 parlementaires au total (absents, décédés).
Vous n'avez pas répondu à M. Raoult dont l'accusation gravissime est un scandale et une honte, car c'est la droite française qui a donné les pleins pouvoirs à Pétain ! Et dans une émission pareille, il est tout de même regrettable de laisser passer une telle accusation de la part de l'un des membres les plus actifs de cette droite extrême...