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17nov 09
J’ai fini par me lever et m’en aller. C’était sur un plateau d’une télé, ce soir 17 novembre, Porte de Versailles. Une télé qui a pourtant la côte dans mon esprit et au Parti de Gauche. Et en face d’un journaliste qui n’est pas plus à droite que la moyenne. Juste désinvolte. Arrive le moment où c’est trop. Je vous raconte ça. Et je donne mon avis sur le discours de Fillon à propos de la réforme des collectivités locales. Parce que c’est sur ce sujet que j’étais invité. Et le sujet m’intéresse. Fillon a fait au somnifère ce que Sarkozy aurait fait au Karcher.
J’EN AI JUSTE ASSEZ !
Donc le problème, ce n’était pas la chaine de télé. «Public Sénat» est une très bonne chaine. Son succès a prouvé qu’il y avait une audience pour la politique à l’état pur. J’ai défendu cette chaine à sa création et depuis lors, lorsque j’étais sénateur. Puis comme membre du bureau du Sénat qui exerçait le contrôle annuel de la chaine. De plus, «Public Sénat» a été présent à toutes les étapes essentielles de notre vie de Parti depuis sa fondation. Donc pas de contentieux, au contraire. Pas de contentieux non plus avec Michel Grossiord que les hasards de l’existence me font connaitre depuis ses débuts professionnels puisque nous venons du même coin du Jura. Il est plutôt de centre droit, ca s’entend et ça se voit mais pas de façon envahissante. Alors quoi ? Je le raconte pour que chacun apprenne au passage comment s’organise une présence médiatique. Et ce qui peut faire déborder le vase.
ENTRAINEMENT ET DEPLACEMENTS
L’émission avait pour thème central le congrès des maires de France. Sur place. Ce détail n’était pas prévu. Il faut y aller. Porte de Versailles. Vous connaissez ? Finalement en, métro c’est moins long qu’il y parait. Juste trois quart d’heures depuis notre point de départ. Puis franchir la fouille, palpation et poêle à frire tuut ! tuuut ! tuuut !, ainsi de suite à l’entrée. Cool ! « Ah ! Mais ça on n’y est pour rien ! » dit le congrès des maires de France ! «Et nous encore moins dit la télé». Evidemment. Personne n’y est pour rien. Ensuite on doit écouter le premier ministre qui prononce son discours. Pas de lieu pour le faire crayon à la main. Pourtant c’est six pages de texte serré, hyper technique. On lit le texte du discours qu’on découvre et en même temps on écoute. Exercice indispensable si on veut réagir de façon informée, par respect pour ceux qui écouteront l’émission. D’ailleurs le décalage entre le document écrit et le discours effectivement prononcé est toujours très instructif. Au cas particulier ce travail d’attention me permet d’ailleurs de capter une nouveauté qui n’est pas sans conséquence. Je m’aperçois que le texte écrit annonce un énième comité pour une «Charte des services publics en milieux rural», comme Jean-Pierre Raffarin en avait déjà créé un en 2003, mais que le Premier Ministre a rajouté à l’oral une nouveauté de taille. Il affirme que ses conclusions seront opposables aux décisions des administrations ! Bigre ! Il va falloir le prendre au mot si par hasard il reste quelque chose à fermer de par chez vous ! Pendant que se fait cette écoute je résiste vaillamment à la demande d’aller me faire maquiller car «sinon tout le monde sera là en même temps, et on ne va pas y arriver». Il faut dire qu’on est venu là à deux.
TRAVAIL EN EQUIPE
Car mon assistant, Laurent Maffeïs, qui est expert sur le sujet concerné, me donne le coup de main pour le décryptage du discours. Avec lui nous avons potassé les fiches sur la question de la nouvelle fiscalité locale, de la nouvelle loi d’organisation des collectivités locales, des précédentes réformes. Aucun amateurisme dans ce travail n’est possible. On bosse. Beaucoup. Préparer les fiches, les discuter et apprendre les arguments et prévoir les contre arguments. L’émission commence à dix huit heures. Le discours devait commencer à dix sept heures. On est parti à seize heure pour être sûr de ne pas rater le début. On a préparé les fiches, fait leur lecture, on est venu à deux. C’est ça une préparation. Des heures de travail. L’émission commence dans l’à peu près : le ministre est nommé «secrétaire d’état», je suis présenté comme «président du PG», comme si je n’avais rien à voir avec un mandat électif et donc avec le sujet qui occupe l’émission. Passons. Ca doit être l’émotion. Mais, si je me trompe sur un seul chiffre ou nom que dira-t-on. Mais si le présentateur n’arrive pas lire le prompteur correctement, bof, on ne va pas en faire un plat ! Sur place j’aurais la parole une fois, une seule, sur le sujet. Tout mon travail pour une minute de parole évidemment interrompue. Gérard Collomb trois fois, deux fois la sénatrice du Modem, le ministre cinq fois. Puis il est annoncé qu’on va passer à «la situation au PS» et Michel Grossiord me donne la parole d’un air gourmand. Ah c’était donc ça ! Il m’a invité pour faire la cogne contre le PS ! Avec Collomb à côté de moi pour que ça saigne bien ! Evidemment rien de tout cela ne nous avait été annoncé avant ! Alors, c’est sans moi ! Il y a une limite. Tout ce temps, tout ce travail, cet après midi foutu en l’air, tout ça juste pour qu’un animateur de télé organise un petit pugilat entre gens de gauche, sans contenu ! salut ! J’ai dit que le sujet ne m’intéressait pas et je suis parti.
LA CONFUSION
Ce n’est pas ce genre d’émission qui aidera à comprendre la situation. Et notamment le décryptage du discours du premier ministre. La matière est évidemment hyper technique. C’est déjà un rude obstacle. Mais en plus le sujet a été découpé en morceaux. Il sera débattu en six textes de lois différents. Je les énumère pour que mon lecteur se rende compte de la complexité du thème. Et se souvienne, au passage, de l’obligation pour un porte parole d’y travailler avec sérieux. Voici la liste des six textes qui redessinent le paysage de l’organisation du territoire en France. D’abord un projet de loi sur les structures et institutions locales. Il a été présenté en conseil des ministres le 21 octobre. Il prévoit la création des conseillers territoriaux communs aux départements et régions, la création de métropoles à partir de 450 000 habitants, un nouveau mode de fusions des communes, des régions et des départements. Bonjour la simplification des échelons de compétence ! Bonjour la simplification de la carte administrative au grès des fusions de collectivités ! Deuxième texte, le projet de loi sur les compétences de ces structures. Il reste à venir. Pour l’instant on débat d’après des rumeurs et des revendications… Il s’agirait pour l’essentiel de clarifier les domaines de compétences, principalement garce au retrait de la clause générale de compétence à la région et au département. Personne n’y croit. Troisième texte, le projet de loi sur les modes de scrutin. Lui aussi à venir. Mais on connait l’idée. Il s’agit d’élire 80 % des conseillers territoriaux au scrutin uninominal à un tour et 20 % des élus à la proportionnelle. J’en ai déjà parlé précédemment sur ce blog. Ce texte prévoira aussi l’élection au suffrage universel des élus communautaires dès 2014, et l’abaissement, de 3 500 à 500 habitants, du seuil pour le scrutin de liste aux municipales. C’est un gros os dur. Le scrutin à un tour c’est le mode anglo saxon. Celui qui arrive en tête a le siège. Une seule fois proposé dans un projet en France. Dans un texte jamais appliqué, le projet constitutionnel du maréchal Pétain…Quatrième texte, le projet de loi sur la mise en œuvre de tout ça et les dispositions transitoires. Il est à venir lui aussi.Mais ce n’est pas de la petite bière. Jugez plutôt. Par exemple, les mandats des conseillers régionaux et généraux élus en 2010 seront raccourcis de 2 ans. Puis les sièges devront être renouvelés en 2014 sous forme de «conseillers territoriaux» élus comme je l’ai dit. Cinquième texte, le projet de loi sur le Grand Paris qui a été présenté en conseil des ministres le 7 octobre. Il prévoit, notamment, la création d’un établissement public « société du Grand Paris » chargé de piloter la création d’un métro automatique entre les grands pôles économiques autour de Paris, à la place du STIF, pour plus de 20 milliards d’euros. Sixième et dernier, à ma connaissance, c’est évidemment le projet de loi de finances pour 2010, actuellement en discussion, qui comporte la suppression de la taxe professionnelle et les modalités de compensation. Sur quoi le premier ministre allait-il mettre l’accent ? De quoi allait-il traiter prioritairement ? Et s’il choisissait ceci plutôt que cela, quel en serait le sens ? Voila l’enjeu de la réaction à fournir sur place, en direct, dès la fin du discours. Cool, non ?
A PROPOS DE L’IMPOT LOCAL
Il faut dire un mot – je jure de ne pas réciter ma fiche qui fait sept pages – sur la suppression de la Taxe professionnelle (TP) et l’arrivée de la nouvelle «cotisation économique territoriale».La suppression de la taxe professionnelle représentera en 2010 un cadeau de 12 milliards d’euros pour les entreprises. A partir de 2011, quand la « cotisation économique territoriale », qui remplacera partiellement la Taxe professionnelle (TP), sera mise en place, le gain net pour les entreprises est estimé à environ 6 milliards d’euros par an. Quant à la «cotisation économique territoriale», c’est un mécanisme ultra complexe. Je ne le maîtrise pas. Il est vrai que le détail des explications dans l’amendement de l’Assemblée nationale fait 60 pages. Elle comprendra une taxe sur le foncier professionnel, une taxe sur le chiffre d’affaires des artisans, commerçants et professions libérales et une taxe sur la valeur ajoutée. Mais le barème et les dégrèvements prévus feront que seulement 10 % des entreprises devraient acquitter la taxe sur la valeur ajoutée…. Comme cette merveille prend la place de la taxe professionnelle, il est temps de dire que la taxe professionnelle représente aujourd’hui en moyenne 50 % des ressources des collectivités locales. En moyenne ! L’Etat s’est engagé à compenser intégralement pour 2010 ce que la réforme ferait perdre aux budgets locaux. Mais à partir de 2011, la compensation est beaucoup plus floue, puisqu’elle dépendra du niveau perçu de la nouvelle cotisation économique territoriale et de puissants dosages d’alchimistes de la fiscalité locale ! Il va de soit que c’est un cadeau aux entreprises. Et comme d’habitude, sans contrepartie. Un cadeau d’autant plus aberrant qu’il concernera aussi bien les petites entreprises que les très grands groupes bénéficiaires : Total (avec ses 13,9 milliards de profits 2008), Arcelor Mittal, Renault ou Peugeot. Ceux là économiseront ainsi des dizaines de millions d’euros. Pour rien. Car cette réforme, censée protéger l’emploi industriel en France, n’est accompagnée d’aucune garantie pour empêcher la poursuite des délocalisations par ces grands groupes ! Ils pourront donc continuer. L’idée que l’allégement des impôts va améliorer la position des entreprises et bloquer leur délocalisation n’est pas nouvelle ! Mais elle ne fonctionne pas. C’est de l’idéologie libérale pur jus. La preuve. La part de la taxe professionnelle fondée sur les salaires a été des milliers de fois critiquée. On a fini par la supprimer, par tranche, à partir de 1999, sous le gouvernement de Lionel Jospin. Son extinction définitive a eu lieu en 2003. Cela a déjà représenté un cadeau de 9 milliards par an pour les entreprises. Sans aucun résultat tangible puisqu’au contraire l’emploi industriel a reculé depuis cette date et non depuis quinze ans comme le disent et le répètent les perroquets de la droite à la suite des saillies de Nicolas Sarkozy sur ce thème.
PROPAGANDE
Pour justifier la suppression de la taxe professionnelle, Sarkozy n’a en effet reculé devant aucune énormité. Comme d’habitude. Dans son dans son discours du 20 octobre, il a affirmé avec cet air important qui n’appartient qu’à lui quand il pense avoir mis la main sur l’argument qui tue. Il a affirmé que la TP est « responsable du recul de l’emploi industriel en France » ! Puis il s’est écrié la main sur le cœur: «500.000 emplois industriels détruits en France depuis quinze ans voilà le beau bilan de la taxe professionnelle !». Problème : la taxe professionnelle existe depuis 1975 alors que le recul de l’emploi industriel en France n’a commencé qu’en 2001. Car c’est à cette date, sous le gouvernement Jospin, et non pas «il y a quinze ans» comme le prétend Sarkozy qu’a été atteint le pic de l’emploi industriel ! C’est depuis la gestion de droite que la France a très exactement perdu 575 000 emplois industriels ! Et la tendance s’est encore accélérée depuis l’élection de Sarkozy en 2007 : en 2 ans l’emploi industriel a reculé de 200 000 unités ! Le recul de l’emploi industriel c’est donc surtout le bilan de la droite au pouvoir, et pas celui de la taxe professionnelle ! Je n’ai pas eu le temps d’expliquer ça. Il y avait plus urgent ! Il y avait à « débattre de l’état du PS». Foutaise ! Et le mot de la fin à propos du discours de Fillon ? Il a fait au somnifère ce que Sarkozy aurait fait au karcher !
338 commentaires à “A la Porte de Versailles”
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@ Lou passejaire
Al gore, maintenant qu'il a fait quelques milliards avec son green business sur la base du fascisme vert
http://www.generationim.com/strategy/climate.html
nous avoue que le CO2 n'est finalement responsable que de 40% (et ce chiffre est encore à prouver !) du réchauffement climatique.
http://www.lepost.fr/article/2009/11/05/1775735_al-gore-le-co2-d-origine-humaine-n-est-responsable-que-de-40-du-rechauffement.html
Visionne mon lien (43) sans a-priori (je veux dire comme si on ne t'avait pas formaté pendant 15 ans)
@ 4 aout
si on peut plus troller un peu, ou va t'on !
pour le reste, hein...
Ci-joint les amendements dont le FdG ne veut pas débattre, à chacun de se faire une opinion
Propositions du NPA
1/ Nous maintenons nos amendements concernant les suppressions de référence « front de gauche » dans la première partie du document qui ne pose pas problème.
2/ Notre amendement sur le MODEM n’a pas été compris dans la précédente réunion, il ne semble pas qu’il suscite de désaccords.
3/ Egalement nous maintenons notre partie sur le profil national de la campagne régional.
4/ Nous soumettons notre paragraphe sur les revendications régionales précises, puisqu’un des aspects du bilan le plus problématique de nos réunions est l’incapacité à définir les points clés d’un programme incarnant une politique de rupture. Ce qui renvoie sans doute avec certaines composantes à des désaccords sur la gestion avec le PS des conseils régionaux.
5/ En ce qui concerne le point décisif, voici (donc en fin de document) une nouvelle formulation.
« La possibilité de participer aux exécutifs régionaux dépend donc des rapports de force politiques et sociaux qui conditionnent la politique qui pourrait y être réellement mise en œuvre. Nous avons la volonté d’appliquer les points essentiels de notre programme, pas de faire le contraire de ce pourquoi nous sollicitons les suffrages des électeurs. Nous refuserons donc de participer à un exécutif dominé par le PS ou Europe Ecologie qui mènerait une politique libérale conforme aux exigences du patronat et de l’Union Européenne. Nous refuserons bien évidemment toute alliance avec le Modem ou une quelconque organisation de droite. Notre campagne, comme notre politique si nous sommes élus, n’ont pas d’autre objectif que de permettre aux travailleurs et aux classes populaires d’imposer leurs exigences contre la politique du patronat et de la droite, de porter ces exigences.
Dans le cadre des mesures d’urgences contre la politiques des classes dirigeantes face à leur propre crise, nous proposons quelques mesures de rupture, sur lesquelles nous ferons campagne et que nous sommes prêts à porter dans les conseils régionaux en aidant les mobilisations et en nous appuyant sur elles.
- les transports gratuits et 100 % publics,
- le refus des subventions au patronat et la récupération des aides versées aux entreprises qui licencient,
- un service public de la formation professionnelle et l’arrêt du financement de la formation contrôlée par le Medef, -
- l’arrêt des fonds publics pour les lycées privés, le refus de la précarité pour les personnels des régions…
C’est sur ces points clés programmatiques que s'établit notre stratégie dans les conseils régionaux. Notre campagne comme la politique de nos élus viseront à créer les conditions de leur mise en oeuvre»
@4 août et lou passejaire
lien moins suspect je l'espère http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2827
@Galien (48):
Propos intéressants mais quelques peu contradictoires :
Tu prétends avoir décelé "mon côté un petit peu inquisiteur" mais quand ? J'ai beau me relire, je ne vois pas... On n'a pas les mêmes lectures, au vu du lien que tu proposes (quant à moi, j'ai regardé le sens de "Gladio" sur un site qui fait plutôt l'unanimité pour son impartialité : wikipedia et je n'y ai nulle part vu une mention quelconque au trotskysme... Wikipedia serait-il gangrené par des trotskystes infiltrés en son sein ?). Bref, sans nier ton propos sur les jeunes, tu me permettras de noter qu'ils ne sont pas les seuls à s'en prendre plein la tronche par "l’empire et à son corollaire le marché" : et si Jean-Luc Mélenchon répond à tes aspirations, tu m'en vois réjouit, mais il s'agit aussi d'un homme politique : la politique est avant tout une affaire d'idéologie et si elle te parait "bouillie de chat" et emplie de "chapelles idéologiques surannées" c'est peut-être justement parce que - l'on en revient à mon propos du début - nous n'avons pas les mêmes lectures ni la même compréhension du passé.
Tu veux "reconstruire tout ça, sans tout déconstruire et détruire", ça tombe bien nous aussi, sinon on ne serait pas là à discuter sur ce blog. Je conçois que nos pinailleries "idéologiques" te paraissent éloignées de ton vécu mais elles sont suffisamment importantes pour mobiliser un Jean-Luc Mélenchon (toutes les réunions qui ont eu lieu entre Front de Gauche, NPA, M'PEP, Alternatifs et autres mouvements). L'avenir se construit sous nos yeux, tous les jours ;)
@Myriam :
Ne t'inquiètes pas, j'ai vu ton message et je prépare ma réponse. A argumentation sérieuse, réponse sérieuse :)
@VERGNES
Dans le désordre
@pts 1 et 3
Stratégiquement, se nommer anticapitaliste après le matraquage du 9/11 sur le mur, c'est pas très finaud, le mot gauche est plus fédérateur, fait moins peur.
@pts 2
C'est votre tambouille.
@pts 4
Dans une alliance pour l'intérêt général, le compromis est aussi d'intérêt général.
@pts 5
Donc il faut mieux ne pas défendre du tout qu'un peu, difficile à comprendre.
C'est bien la tout le problème, vous niez votre capacité de faire infléchir des positions idéologiques au PS, vous avez probablement tord. On pourrait penser que le contexte de crise, qui apparait comme systémique, est propice au changement des lignes de forces.
Vous pouviez nier l'entrisme comme moyen d'action, c'est plus pure idéologiquement, mais politiquement inefficace.J'avais compris que le PG sortait pour mieux y rentrer après une phase d'incubation.
"Notre campagne comme la politique de nos élus viseront à créer les conditions de leur mise en œuvre", ces conditions sont-elles seulement de l'ordre d'un infime probabilité de possibilité d'existence lorsque de fait on suit une stratégie d'émiettement.
Vous me rétorquerez sûrement que c'est ce à quoi, lorsqu'elle était en place, la gauche de la gauche s'est fourvoyée, en cautionnant des décisions au mieux néolibérales. La faillite de la gauche gouvernementale, au niveau européen sans doute, apparait avant tout comme le reflet des bouleversement géopolitiques et idéologiques sur lesquels ils serait long de revenir. Mais le contexte a largement changé, il s'agit aujourd'hui d'en tirer son épingle du jeu politique en respectant les institution de notre république, démocratiquement.
@galien (54):
Quel rapport avec le réchauffement climatique qui n'existe pas selon ton premier lien ? Ici, Monbiot parle de la répartition des émissions de GES, ce qui n'est clairement pas la même chose que de nier toute influence humaine sur leur élévation (à vrai dire, c'est même la confirmation d'une influence humaine sur celles-ci). Ou alors, je comprend mal ton propos.
http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2821
http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2802
http://www.chateaubourg.info/?Sortie-de-crise-par-le-dumping (lire le post-scriptum) : celui-là est de moi, mais bon...
Et pour finir :
http://www.chateaubourg.info/ecrire/?exec=articles&id_article=59 posté ici même par Hold-up et repris (avec son accord) sur mon site ;)
@ Galien (48)
Daniele Ganser est chercheur au Centre d'Etudes de l'Institut fédéral de Technologie de Zurich.En 2005, il a publié NATO's Secret Armies, qui a été traduit en français en 2007, sous le titre "Les Armées secrètes de l'OTAN :
réseaux Stay behind, Gladio et terrorisme en Europe de l'Ouest.Editions Demi-Lune, collection Résistances, Paris.
Quatre cents pages consacrées aux exploits de ces réseaux soi-disant dormants qui ont semé la terreur à travers l'Europe. En Belgique, de nombreux meurtres, exécutés par pur terrorisme, ont été commis par de problématiques "tueurs du Brabant wallon", mais également en Flandre (attentat dans un supermarché tuant plusieurs femmes).
Ce livre est indispensable pour quiconque veut discuter de ce problème. Vous ne trouverez que peu de renseignements sur Internet, comme si une censure existait toujours. Prix du bouquin :22 €
@galien(post50),
"les premiers résistants furet les juifs et les royalistes de l af"
pourrais tu citer tes sources historiques,stp?
merci.
@JLM
Oui, j'ai vu votre départ de l'émission en direct. Je suis partagé. A la fois, c'est bien, la question de ce présentateur, plus benêt qu'autre chose, était totalement hors sujet et même à côté de la plaque et parfois il faut savoir partir en claquant la porte. Mais dans le même temps, il aurait peut-être suffit de rejeter cette question sur le PS d'un revers de la main, de dire quelque chose comme "je voudrais d'abord ajouter ceci au sujet de la taxe professionnelle" ou "vous demanderez ça à quelqu'un qui est membre du PS" pour ensuite revenir argumenter sur la taxe professionnel et coincer ce ministre en public... Je suis un peu frustré de ne pas avoir eu plus votre opinion et je vous sais d'habitude assez habile pour justement éviter ces bêtes pièges tendus par les journalistes.
Une bonne nouvelle:
http://www.elcorreo.eu.org/breve.php3?id_breve=1385
Bonsoir Jean-Luc!
Merci d'avoir initié quelque chose de responsable et d'audible dans la gauche actuelle.
Quelle tristesse et quelle découcagement parfois de voir tant de personnes capables et brillantes capitulées dans le camps du "on ne peut plus rien n'y faire (contre la supprématie du marché sur la dignité humaine) et embourbées dans de sinistres histoires de personnes et d'échéances.
J'espère juste que nous deviendrons plus fort en terme de militants et d'adhérents pour éviter de tomber dans le culte de la personnalité mais dans une vraie alternative économique et politique.
Amitiés de gauche
@Claude et après promis je vais bosser.
Je ne conteste pas tes arguments et partage sur le fond surement beaucoup de tes points de vue.
Néanmoins ce que je dénonce dans le débat actuel de la gauche, suivit de ses luttes intestines, c'est la non prise en considération du virtualisme dans lequel elle a pataugé, comme tous, et j'en reviens au référence historiques de la dé-construction du clivage est / ouest, aux attitudes schizophrènes des politiques occidentaux depuis lors.
Le monde, vu de l'occident, dénué de sens idéologiquement par perte du pendant soviétique en 90 s'est plongé dans une description de sa puissance et sa domination complètement à coté de la plaque et vouant à sa perte. Un site qui analyse d'une certaine façon cette situation http://dedefensa.org et bien sur le blog Jorion.
Au moins, le préambule à toute refonte idéologique doit faire face à ce néant, cette absence de grille de lecture du monde, et en proposer une nouvelle. On fait pas toujours de la bonne soupe dans les vieux pots.
Tout débat qui fait abstraction de cette notion me semble biaisé d'avance, car s'est risqué de retomber schéma stérile politiquement du système qui maintien les positions dominantes.
La référence aux années d'affrontement est / ouest, qui s'est traduit factuellement en une amélioration du niveau de vie de la classes populaire et la constitution de la classe moyenne, doit se libérée des références d'alors. Sans la pression de l'est les politiques de l'ouest n'aurait sans nul doute jamais accouché du progrès social. Progrès social stoppé net par le néolibéralisme de l'école de Chicago représenté par ses anciens membres trotskistes(et vlan), qui vogue vers les cieux mondialistes, internationalistes.
Bref je n'ai pas vraiment l'impression que le débat à gauche porte les prémisses d'une reconstruction si il est de bon ton de savoir si l'on doit couper la tête des riches, régulariser les sans papiers et distribuer des pampers en maison de vieux, pardon des chèques à l'école.
La chute s'annonce rude, notre chute, la perte de pouvoir de l'occident, dont nous sommes le vilain petit canard, si les forces politiques progressistes de gauche ne s'unissent pour défendre une alternative aux dangers de la montée aux extrêmes induites. Ne laissons pas les fascistes nous reconstruire la prospérité pacifiste.
@Carol G
Simon Epstein, un paradoxe français.
Le PC ne veut pas l'unité, alors que le NPA continue inlassablement à essayer de la construire. Sur des bases autres que la réactivation de cette gauche plurielle qui nous a fait tant de mal!
Pourquoi le PC ne veut pas de l'unité ? Parce qu'ils doivent donner des garanties au PS afin que celui-ci les accueille au second tour dans des listes fusionnées.
Le PC veut à tout prix conserver ses élus. Beaucoup de ses élus sortants ont annoncé leur présence dès le premier tour sur des listes d'union avec le PS.
Les deux conseillers régionaux PCF sortants du Var ont annoncé publiquement leur ralliement à la liste Vauzelle.
Au final, le PC conservera ses élus, soit parce qu'ils sont dès le premier tour avec le PS, soit parce qu'ils ont donné des garanties au PS que leurs listes "indépendantes" du premier tour retourneront dans le giron du PS, et dans les exécutifs.
C'est en cela que le NPA dérange. C'est la seule explication de l'attitude sectaire du PC et de ses alliés.
Mais cette fois-ci, ça va être très difficile de faire porter le chapeau de la division sur le NPA.
Bonsoir,
quelqu'un(e) aurait-il/elle la gentillesse de transmettre le lien de l'émission "Le 18 h", diffusée hier, sur Public sénat?
Impossible de mettre la main dessus!
Un grand merci!
@ Olivia
Toujours pas en ligne. Va voir là de temps en temps:
http://www.publicsenat.fr/emissions/le_18h/
@Galien (64):
Tu pourrais citer tes sources au fur et à mesure ou faut-il les demander à chacun de tes posts ? Parce que là, je ne sais pas si je dois me tordre de rire ou pleurer :
Trotsky pour s'être opposé à Staline, sans aucun compromis (contrairement à ses "Camarades" du PCUS, qui ont fini par s'entre-accuser dans de grotesques procès montés de toutes pièces... Les Procès de Moscou, tu connais ?) a été expulsé, déchu de sa nationalité (à ma connaissance, le premier apatride "officiel" - coucou Annie ;) et finalement assassiné pour avoir persisté à dénoncer le "social-facisme" d'alors. Depuis les années 20, les seuls à avoir dénoncé les deux côtés de la barrière (elle ne devint symboliquement un "mur" qu'à la fin des années 50 - à Berlin) jusqu'à nos jours, ce sont bien les trotskystes. Il n'y a pas si longtemps, certains parlaient de "bilan globalement positif" en ce qui concerne l'Union Soviétique (juste avant la chute du fameux mur). C'est cela ton "ogre" ?
Voilà maintenant qu'il se serait réincarné dans les Hayek, Von Mises et autres Friedman - celui-là même qui lors d'une visite au Chili de Pinochet se déclarait enthousiaste de ce régime qui a massacré par milliers son propre peuple ?
Oulah ! Nous n'avons décidément ni les mêmes lectures ni le même passé... Je ne sais pas de quelle planète tu débarques mais tu manques singulièrement de culture historique ET politique (oui, je sais, la "bouillie idéologique").
quelqu'un a le lien qui va bien pour cette video car sur public senat on passe du 16/11 à 18h au 18/11 à 18h ?
peut etre j'ai mal cherché ? par avance merci
@Galien, tes accusations sur des liens présumés entre les partis trotkystes et le Gladio sont gratuites, je n'ai certes pas lu en détail les livres de Daniele Ganser, mais il ne me semble pas qu'il ait parlé de liens averrés. Pour le cas italien, c'est plutôt l'extrême droite qui a été l'alliée du Gladio. Si on en a échappé en France, c'est peut être parce que le gaullisme marquait encore de nombreux dirigeants français ?
Que des atlantistes infiltrent TOUS les partis politiques ou corrompent certaines personnalités, je veux bien le croire, mais pour ce qui est de l'autre gauche, je demanderai des preuves, plutôt que des "on dit que", "ya des tas d'infos sur le net disponibles", etc.
Livre: Le désarroi de la Puissance, un parmi d'autres celui ci aussi
http://www.chevenement.fr/Preface-a-Comment-le-Djihad-est-arrive-en-Europe_a45.html
et un article http://www.voltairenet.org/article14830.html
Même époque, personnages, un nid de guêpes.
Beaucoup de sympathisants et militants on été les dindons de la farce, il est temps d'ouvrir les yeux.
Après je ne fait pas référence à Trotsky lui même mais aux manipulations de ces mouvement.
Après je vous avoue Claude que je ne pense pas à Trotsky en me rasant le matin, et ne suis pas contre en rester là à ce sujet.
Allez voir sur le site de Public Sénat.
La vidéo du 17/11/ 2009 n'apparaît pas. On passe du 16 au 18.
Jean Luc Mélenchon est doublement sanctionné.
1 par l'attitude grossière de grossiore.
2 par la censure.
http://www.publicsenat.fr/cms/video-a-la-demande/vod.html
@ Claude post 69 sur le fil précédent
Ta citation:
"Et, je maintiens également que ta position est quelque peu ambigüe (comme celle de Vergnes et d’autres militants du NPA qui sont sur la même position) concernant le PS. Vous acceptez une fusion technique, pour « faire barrage » à la droite libérale mais vous dites dans le même temps que le PS est irrécupérablement libéral. Vous vous justifiez en arguant qu’il vaut mieux un libéralisme de gauche que de droite, mais désolé, le libéralisme n’est ni de gauche ni de droite, c’est une aliénation totale de l’être humain (et pas seulement de la « classe ouvrière »)."
Je ne peux laisser passer cette affirmation que tu prêtes au NPA
Peux me sortir un texte du NPA qui dit qu'il vaut mieux un libéralisme de gauche ?
C'est hallucinant de faire courir de telles affirmations. C'est presque de la malveillance. Comment peut-on sortir de tels mensonges. Camarade,oses -tu réaffirmer tes propos ?
Et le plus hallucinant c'est que le reproche fait au NPA est de ne pas coller au cul du PS, comme se prépare à le faire le FdG...on croit rêver, c'est le NPA qui soutiendrait le PS?!
Et si nous acceptons la fusion démocratique, ce n'est surement pas pour soutenir le PS mais surtout parce que le mode électoral nous y contraint.
merci @ marillion pour ta confirmation c'est bien ce que je pensais !
Le cirque médiatique redoute des analyses sérieuses... le pouvoir également.
Ce qui me consterne moi, c'est que les USA soient consternés! A d'autres, la naïveté. Comme s'ils découvraient les méfaits du gouvernement des colons israéliens et le soutien que leur donne le gouvernement d"Israel?
http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2009/11/17/les-etats-unis-consternes-par-l-autorisation-de-construire-a-jerusalem-est_1268554_3218.html
@VERGNES (73):
La réponse est dans la citation. Relis calmement et réfléchis à ce que je dis plutôt que de bondir sur les mots comme les chats sur des souris...
Encore une fois, tu procèdes par amalgame pour ne pas répondre à la question de fond ? Je ne sais pas si tu le fais exprès (espérons que non) mais c'est bien de ce genre d'attitudes dont je parlais qui pourrissent systématiquement les discussions en faisant du misérabilisme dialectique (analyser les mots sans chercher à comprendre leur sens ni ce qu'ils décrivent une fois mis bout à bout).
@ Marillion
Appelons ça le "trou de mémoire"...
@ Claude
Oui, j'ai trés bien lu,et relu, et j'ai même fait l'effort surhumain de réfléchir....et suis curieux de connaître ton explication de texte (car je n'ai pas à l'évidence la capacité intellectuelle pour comprendre le sens des mots même mis bout à bout)
"Vous vous justifiez en arguant qu’il vaut mieux un libéralisme de gauche que de droite, mais désolé, le libéralisme n’est ni de gauche ni de droite, c’est une aliénation totale de l’être humain (et pas seulement de la « classe ouvrière »). »
Même un enfant de 8 ans comprendrait en lisant ce texte que le NPA préfére un libéralisme de gauche que de droite.
Je te rappelles pour information que NPA signifie Nouveau Parti ANTICAPITALISTE, les mots effectivement ont un sens
Bonsoir, j'ai entendu dans la boîte à images que Oscar Lafontaine se retire de son action publique pour combattre son cancer. Bien triste nouvelle, tout d'abord pour cet homme courageux et plus généralement pour la gauche européenne.
Sincères vœux de guérison, reviens nous vite Oscar!
@ tous les militants PG
Au post 53, vous trouverez la position du NPA
Quels sont vos désaccords ? et s'il y a accord quel est donc l'obstacle à des listes unitaires ?
Pourquoi le FdG ne veut pas discuter de ce texte?
sorry ils apparaissent, ils disparaissent ? je comprends pas.
Année fiscale 2009-2010 : nouveau déficit abyssal en Californie.
Tout juste rescapée de l'une des plus graves crises budgétaires de son histoire, la Californie se prépare à faire face à un nouveau déficit abyssal pour l'exercice fiscal en cours, révèle aujourd'hui le Los Angeles Times.
Les prévisionnistes de l'Etat le plus riche et le plus peuplé des Etats-Unis évaluent le déficit budgétaire à près de 21 milliards de dollars à la fin de l'exercice fiscal, fin juin 2010, dans un rapport révélé par le quotidien.
Selon le directeur du bureau d'analyses de l'Etat, Mac Taylor, le déficit est déjà de 6,3 milliards de dollars depuis le début de l'année fiscale, le 1er juillet dernier. Sont en cause des projections budgétaires qualifiées d'irréalistes et les effets de la crise économique.
Il y a quatre mois à peine, la Californie avait accouché dans la douleur d'un plan de réduction drastique des dépenses publiques, pour combler le déficit de l'année fiscale 2008-2009, qui atteignait 26 milliards de dollars.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2009/11/18/01011-20091118FILWWW00679-nouveau-deficit-abyssal-en-californie.php
@ Myriam:
Bon, comme promis tout à l'heure, je vais essayer de te répondre. J'ignore ce que les textes du PG entendent exactement par "social libéralisme" (je n'ai pas eu le temps de lire tous les textes du PG, pas plus que tous les textes du NPA) mais mon appréciation du terme est qu'il s'agit d'une manière polie de souligner la politique libérale du PS. Ce que d'aucun appellent la "Modemisation", en quelque sorte.
Je suis plutôt d'accord avec ton analyse développée dans le post 69, à une nuance près - je ne met pas dans le même sac les militants socialistes et encore moins leurs électeurs dans le même sac que les dirigeants qui sont... pas la peine de développer, on est tous d'accord je crois sur ce qu'ils sont devenus ;) Je ne te ferais pas l'injure de penser que tu considères que les premiers (militants et électeurs) sont eux aussi gagnés à cette dérive de leur dirigeants.
La première question d'importance est donc de savoir si nous sommes en capacité de présenter une alternative crédible pour tous ces électeurs (et militants) PS qui continuent à "voter utile" tout en étant désabusés par l'attitude de leurs dirigeants (et on est en plein dedans, le cirque a commencé chez eux aussi grotesque qu'il soit). A cette question, je dirais qu'une réponse encourageante a été apportée par le vote aux européenne, même si elle n'a pas été à la hauteur de nos espérance.
Il faut relativiser nos scores de juin en tenant compte du fait que NPA et PG sont des formations nouvellement créées et que le PCF était en chute libre (chute amorçée en 74, ne l'oublions pas, même si elle s'est accentuée ces dernières années). Je ne parle pas de GU, non que je les méprises mais venant du NPA et partie intégrante du FdG, ils sont logés à la même enseigne. Il faut aussi tenir compte de la meRdiatisation comme le dit Annie fréquemment qui ne jouait pas en notre faveur, mais ce paramètre-là n'est pas près de changer, on l'a encore vu à 18H.
Sur notre capacité à proposer un programme de rupture, potentiellement mobilisateur pour ceux qui votent "utile" par défaut, mais aussi pour tous celles et ceux qui ne vont plus voter, je ne met pas notre capacité en doute à le faire : chacun de notre côté on a des propositions qu'on continue à affiner et qui s'affineront encore d'ici le premier tour.
On en arrive donc à ta question sur la position du PG qui dit le 9 mars ne pas vouloir aller « dans des majorités sous domination social libéral ». Déjà, depuis le 9 mars, la situation a évoluée pour nous tous (à l'exclusion des dirigeants du PS ;) mais, c'est une réponse sur la forme (la "dynamique de l'histoire dans son déroulement" à laquelle je me suis plusieurs fois référé) et tu attends une autre réponse je crois. J'aurais tendance à dire que tout est dans le "sous domination" : C'est je crois ce que tu exprimes à travers l'exemple que tu cites : avec 2 élus sur 91, je ne pense pas non plus que nous devrions aller dans des exécutifs où nous ne serions que des faire-valoirs.
Mais la vérité est que nous ne savons pas (et pour cause) quel sera le rapport de force au soir du premier tour : les dernières élections (européennes) si elles montrent à la fois un effondrement du PS et de l'UMP sont aussi marquées par un très fort taux d'abstention. Mais, là encore il faut relativiser puisque les scrutins européens n'ont jamais été très mobilisateurs. Les régionales non plus mais un peu plus tout de même. Donc, nous ne savons pas ce qu'il en sera et on peut donc se dire qu'en menant une "bonne campagne", on peut espérer un résultat meilleur (chacun) qu'aux européennes et encore plus si l'on est unis, puisque se créera une dynamique d'entraînement... Je n'entre pas dans les détails, je crois que nous sommes d'accord là-dessus aussi.
Admettons donc que nous ayons un très bon score, suffisant pour nous rendre indispensable dans la constitution d'une majorité : nous ne sommes plus dans le contexte d'une "fusion technique" par défaut mais bel et bien dans la situation où nous pouvons "aller chercher avec les dents" des postes dans les exécutifs, en rapport avec notre programme. Crois-tu qu'entre une alliance avec nous - et notre incontournable programme - ou avec le Modem + EE, le PS hésitera ? Là encore, selon les scores, il faudra regarder région par région la situation. Mais, moi je crois fermement qu'on peut les obliger à un compromis avec nous - et donc qu'une participation aux exécutifs sera non seulement possible mais obligatoire parce que la situation l'exigera de nous, si nous voulons rester cohérents avec notre programme et respecter le choix de nos électeurs...
Comme je l'ai dit plus haut à propos de ton exemple, à 2 élus sur 91, on doit refuser d'être dans les exécutifs et, si le cas se présente en Bretagne, je serais clairement contre. Mais, j'ai bon espoir qu'il n'en sera pas ainsi (même si nous sommes toujuors en attente du vote PCF qui aura une influence certaine sur le cours des événements à venir). Donc, ma position est je crois claire et sans ambiguïté :)
De passage, lectrice attentive et généralement silencieuse.
Ben je ne vois pas en quoi la gratuité des transports en commun est anticapitaliste. Il y a des gens qui peuvent très bien payer et d'autres non, c'est plus démagogique qu'autre chose je trouve.
@VERGNES(78):
Puisque tu persistes et signes, je ne faisais nullement allusion à un quelconque texte du NPA mais à tes propres propos sur ce blog tout au long de cette discussion où tu dit clairement que le PS est libéral, et je passe sur les allusions et les glissements sémantiques que tu fais continuellement pour déformer le propos de ceux auxquels tu réponds. La preuve, tu viens de tronquer la citation que tu as pourtant postée 5 messages plus haut :P
Et, déjà pour la première citation, tu l'as soigneusement extraite du contexte dans lequel elle a été dite.... Tu fais très exactement la mêm chose que ces staliniens qui répondaient par des citations de Lénine apprises par coeur à tout ce qu'on pouvait leur répondre. Je sais, tu vas me répondre que je viens d'accuser le NPA d'être stalinien mais ne te fatigues pas, ce n'est ni le NPA ni même toi personnellement que je vise mais l'attitude que tu adoptes, contraint et forcé parce que sur le fond des questions débattues tu n'a pas d'argument sérieux....
Allez, sans rancune :)
Bon courage M. Melechon
Je ne suis pas sure que je partage toutes vos idées, mais si plus de politiques avaient le courage de quitter les plateaux de télé lorsque les journalistes se vautrent, on n'en serait pas là.
C'est ca aussi la démocratie.
Je reviendrai voir ce que vous faites
@myriam post 25 : j'aime l'expression de Rouleau Compresseur, car je l'ai aimée dans une de mes plus belles découvertes littéraires, le livre "LIMBO" de Bernard Wolfe, qu'une poignée de happy few considèrent comme le plus grand livre de SF qui soit.
Je ne suis pas du tout amatrice de livre de SF, mais ce livre est absolument unique. Pas d'aliens, pas de guerres des étoiles, pas de paranoïa Dickienne, non ce livre parle de... lobotomie, et du pacifisme de manière générale, et donne une réflexion très élargie sur la notion de violence, qu'elle soit géopolitique ou dans la chambre à coucher. Le seul équivalent filmique de cette grosse farce absurde et corrosive estampillée SF ("Limbo" est quasiment une comédie) serait le "Dr Folamour" de Kubrick, et encore ce livre va beaucoup plus loin.
Ce livre publié en 1952 est très foisonnant (richesse sémantique, richesse thématique, richesse philosophique)
car il recouvre des tas de thèmes qui ont plutôt été médiatisés après : de la philosophie de la non-violence de Gandhi, à l'existentialisme, du post-colonialisme et la restructuration des relations entre anciens impérialistes et anciens colonisés à la cybernétique, du fanatisme religieux suite à des interprétations de textes jugés "sacrés" (le carnet du héros est devenu, par une effroyable farce du destin, une nouvelle Bible pour les hommes) à la déontologie médicale, sans compter les nombreux clin d'oeil à Freud, l'auteur manie toutes ses idées avec une finesse et une aisance rare. De plus, j'ai pas pu m'empêcher à Pékin 2008, avec la scène cocasse des jeux olympiques qui ont vu les "Orientaux" triompher.
Enfin, du point de vue du style, l'auteur fait parfois de merveilleux jeux de mots, des mots-valise, créé des aphorismes éblouissants, sans être précieux pour autant, même si c'est traduit. De plus, la puissance et la signification des mots dans la fiction racontée a une importance capitale, avec toute la critique de l'auteur sur les interprétations des textes, arbitrairement exhibés comme sacrés.
A la fin, le livre est une déclaration au genre humain, avec ses faiblesses et ses erreurs, sous les derniers bons mots du héros, et ce même s'il n'y a pas de happy end et que l'avenir est plus qu'incertain. L'énorme farce comico-géopolitico-gore qui vient de nous être contée est une des meilleures illustrations de l'adage "L'humour comme politesse du désespoir".
Les derniers mots : "Le rire, rien que le rire, c'est la réponse finale au Rouleau Compresseur. (...) Le rire est une sorte de sanglot court-circuité... c'est pour cela qu'il amène les larmes aux yeux".
Pétition de Raphaël Q. pour l’unité: 3128 signataires.
http://www.reussirlerassemblement.org/index.php?petition=1&pour_voir=oui
Pétition d’Azulero pour la désunité: 3 signataires.
http://www.petitionduweb.com/Contre_la_cogestion_des_regions_avec_le_PS___le_PC-5480.html
Gros bisous à Clémentine si elle me lit.
@ Claude
J'attends toujours l'explication de TON texte...
Tu as dis une "c......", c'est plus simple de l'admettre que de faire des circonvolutions et de tourner autour du pot, assumes!
J'attends toujours l'avis des militants PG sur le texte du NPA...
@Vergnes (86):
je ne faisais nullement allusion à un quelconque texte du NPA mais à tes propres propos sur ce blog tout au long de cette discussion où tu dit clairement que le PS est libéral, et je passe sur les allusions et les glissements sémantiques que tu fais continuellement pour déformer le propos de ceux auxquels tu réponds. La preuve, tu viens de tronquer la citation que tu as pourtant postée 5 messages plus haut :P
N'est-ce pas suffisant comme explication ? Désolé, y'a pas de palette graphique pour poster, je t'aurais fait un dessin... Fin de la discussion parce que j'ai passé l'âge de jouer à la récré !
@Galien post 64 : moi aussi j'aime beaucoup le site http://www.dedefensa.org/ mais je ne comprends pas que ta façon d'utiliser le mot "virtualisme" (qui revient très souvent chez Grasset sur ce site) pour expliquer le marasme de la gauche. Et je ne suis pas d'accord avec toi quand tu prétends que des forces alternatives proposant "d'autres grilles de lecture du monde" n'existent pas. Faudrait déjà que nous ayons accès à la parole publique et médiatique, ce qui est loin d'être le cas ! C'est pas parce qu'on nous baillonne qu'on n'existe pas.
Pour ce qui est de l'utilisation du mot "virtualisme" chez Dedefensa : j'ai juste une légère réserve sur le fait que parfois ils donnent l'impression que la politique de l'Empire US est surtout "victime" de virtualisme, de ses propres interprétations faussées du monde, ce qui l'excuserait presque... Ce n'est bien sûr pas ce qu'ils disent, mais ils ont une façon systématique d'utiliser ce mot. Par contre, quand ils pondent d'excellents articles expliquant que la CIA n'a jamais ou si peu cherché à faire du VRAI travail de renseignement, mais uniquement de l'ingérence et de la formation de milices paramilitaires, ils démontrent comment les USA peuvent autant se planter dans leur politique extérieure (avec des conséquences humainement dramatiques) ; après vient le virtualisme et la communication folle.
@Jean-Luc Mélenchon et tous les républicains : Dedefensa a publié ces 2 articles très intéressants sur le concept de "nation" : http://www.dedefensa.org/article-pour_introduire_la_grace_de_l_histoire_17_10_2009.html
et http://www.dedefensa.org/article-notes_sur_la_vertu_ultime_de_la_nation_12_11_2009.html
J'ai trouvé les parallèles que Grasset (dont je lirai le livre) faisait entre les USA et la France, et sa façon de montrer comment les USA sont un "Pays" anhistorique, et le nôtre une "Nation" historique, intéressants. Sa description des USA comme "une création des textes élaborés par des compromis de délégués divers représentant des intérêts divers" est passionnante. Il est très gaulliste dans l'esprit quand il parle de la France à côté (et sa façon de parler de 1789, qui n'est pour lui pas du tout une rupture), et cette "idée de la France" que se faisait CDG était presque ce que Jean-Luc Mélenchon tentait de dire sur le plateau de Ruquier la semaine dernière : des périodes foisonnantes où la France a fait sa mauvaise tête, n'a pas voulu copier les autres, se voulait indépendante. Je précise que Dedefensa fait partie de ceux qui émettent le plus sérieusement du monde, et depuis quelques années, l'hypothèse que les USA vont éclater.
Je viens pour la première fois sur votre blog, redirigée par Arrêt sur Image (toute fière de reconnaître ses tuyaux) et je suis ravie de lire pour la première fois depuis la publication du rapport Balladur une explication sur ce qui se passe et quand cela se passera quant aux collectivités territoriales. Merci beaucoup. Par contre j'ai eu beau relire, je ne comprends pas pourquoi vous avez accolé le tag "écologie" à ce texte.
@carole G - Excellente nouvelle !
" Honduras (Traduction) -
Communiqué de l'Ambassade du Honduras en France.
"L'Ambassade du Honduras en France a le plaisir d'informer que la remise des insignes de Docteur Honoris Causa au Cardinal putschiste Oscar Andrés RODRIGUEZ MARADIAGA, prévue pour le 24 Novembre dans l'Institut Catholique de Paris, a été annulée.
Cette décision est due aux fortes pressions exercées par différents secteurs au niveau national et international, s'opposant à la remise de cette reconnaissance à l'un des auteurs principaux du Coup d'État au Honduras, classé comme tel dans le Rapport Officiel du coup d'État élaboré par le Gouvernement constitutionnel du Président Zelaya, qui en plus a été accusé par quelques organisations honduriennes, de délits de Corruption et de Malversation de Fonds publics.
La nouvelle scandaleuse de la préparation de cette cérémonie a été dénoncée immédiatement par le gouvernement légitime du Honduras, dont les autorités ont sollicité auprès du gouvernement de la République Française, de ne pas permettre l'entrée sur le territoire français du Cardinal RODRIGUEZ ni aux autres auteurs du Coup d'État.
Nous exprimons notre profonde reconnaissance à toutes les personnes qui ont participé à cette lutte qui a eu comme résultat une victoire inestimable pour le peuple hondurien et pour toute l'humanité.
Paris, le 12 novembre 2009
AMBASSADE D'HONDURAS EN FRANCE "
@ 4 AOUT, tu vas pas t’y mettre toi aussi et continuer la provocation avec l’affichage des deux pétitions ?. Met la tienne et laisse tranquille la mienne s’il-te-plait. Tu vas me foutre la paix ou je dois écrire à la personne qui s’occupe du site pour signaler un problème avec toi maintenant ! C’est quand même pas croyable et tu te dis de gauche mais c’est irrespectueux pour moi ce que tu fais là !. Je t’ai agressé moi ?. Ma pétition est retiré si tu veux le savoir alors arrêtes tes provocs stupides. Même si elle n’à pas fonctionné pourquoi devrais-je avoir honte et pourquoi essaye-tu de me ridiculiser ?. Tu crois être de gauche en ayant ce comportement et bien je ne crois pas !. C’est pas un comportement de gauche mais agressif et trés irrespectueux. La prochaine fois je t’ignorerais si tu continues ce jeu malsain mais je vais écrire au responsable du site directement pour lui signaler tes agissements méprisants à mon égard. C’est la seconde fois que je met ce message et la dernière car avec les gens inintelligents parfois cela ne sert à rien de leur montrer leur erreur et j’espère que c’est pas ton cas ! Mais là je suis certain que tu vas le voir.
C'est à se demander si les journalistes ne s'intéressent pas davantage aux querelles de personnes (a fortiori à gauche) qu'aux problèmes de fond. C'est tellement plus amusant à commenter que de bosser sur les dossiers sur lesquels ils pourraient interroger les invité(e) politiques. Vincent Peillon regrette que TF1 débarque en même temps que Ségolène Royal à Dijon mais offre un spectacle aussi désastreux qu'attendu, espéré. Julien Dray est invité à la télé chez Ruquier pour parler de son livre. On ne va retenir que sa petite phrase où il prend la défense de Jean Sarkozy pris dans la spirale médiatique. Après il s'étonne encore que l'AFP titre "Julien Dray vole au secours de Charles Pasqua". François Hollande organise une conférence de presse à l'occasion de la sortie de son livre. Il compte bien parler de ses ambitions, de ses idées mais une seule question intéresse les journalistes présents : "que pensez-vous de la candidature de Jean Sarkozy à la tête de l'EPAD ?". François Hollande refuse d'y répondre pendant la conférence de presse mais pas bien longtemps et va finir par donner son sentiment. Et évidemment c'est la seule information qui va se propager dans les médias. Les règles du CSA sont telles qu'on a bien souvent l'impression que les membres du gouvernement ou de la majorité parlementaire sont invités permanents voire chroniqueurs de certaines émissions télévisées si bien que je suis indigné quand le peu de temps qui reste pour l'opposition est souvent limité par les questions dont raffolent souvent les journalistes et qui ont pour but de commenter les petites phrases. Bref les hommes et les femmes politiques se font souvent avoir alors je ne peux que me réjouir que M. Mélenchon ne se laisse pas faire.
@Claude (41) : sur les impôts, sur le fond, nous sommes d’accord : ils devraient contribuer au lien social via le financement de services publics ou de la redistribution sociale.
Mais, aujourd’hui, es-ce bien toujours le cas ? Un exemple simple : le subventionnement des entreprises… pendant qu’une bonne part de la collecte va aux organismes financiers renfloués par l’Etat et qui, de surcroît, bénéficient des intérêts d’une dette née d’une gestion où les salariés sont dépossédés au profit du capital.
D’où il s’ensuit la seule défense de l’impôt républicain :
- dans son assiette, contribution du citoyen en fonction de ses moyens c-a-d progressif, universel : pas de niche fiscale, de « bouclier » etc.…
- dans son emploi : services publics y compris infrastructure et non subventionnement des entreprises privées y compris lorsqu’elles ont la prétention de fournir un service « public » (enseignement dit « libre » ou autre) mais aussi redistribution sociale (bourses d’études, aide au logement…) vers ceux qui en ont le plus besoin.
Ce qui n’interdit pas le subventionnement d’associations à but non lucratif dont il faut toujours examiner, cas par cas, l’utilité publique.
Ces précisions me semblent utiles pour être mieux compris.
@azulero
Qui sème le vent, récolte la tempête.
PS je suis pas breton, ni voisin de Claude.
@Buffy(94):
Je crois (j'utilise pas wordpress, donc sans certitude absolue) que les tags sont attribués par catégorie (dossiers) et non liés aux articles en soi.