17nov 09
J’ai fini par me lever et m’en aller. C’était sur un plateau d’une télé, ce soir 17 novembre, Porte de Versailles. Une télé qui a pourtant la côte dans mon esprit et au Parti de Gauche. Et en face d’un journaliste qui n’est pas plus à droite que la moyenne. Juste désinvolte. Arrive le moment où c’est trop. Je vous raconte ça. Et je donne mon avis sur le discours de Fillon à propos de la réforme des collectivités locales. Parce que c’est sur ce sujet que j’étais invité. Et le sujet m’intéresse. Fillon a fait au somnifère ce que Sarkozy aurait fait au Karcher.
J’EN AI JUSTE ASSEZ !
Donc le problème, ce n’était pas la chaine de télé. «Public Sénat» est une très bonne chaine. Son succès a prouvé qu’il y avait une audience pour la politique à l’état pur. J’ai défendu cette chaine à sa création et depuis lors, lorsque j’étais sénateur. Puis comme membre du bureau du Sénat qui exerçait le contrôle annuel de la chaine. De plus, «Public Sénat» a été présent à toutes les étapes essentielles de notre vie de Parti depuis sa fondation. Donc pas de contentieux, au contraire. Pas de contentieux non plus avec Michel Grossiord que les hasards de l’existence me font connaitre depuis ses débuts professionnels puisque nous venons du même coin du Jura. Il est plutôt de centre droit, ca s’entend et ça se voit mais pas de façon envahissante. Alors quoi ? Je le raconte pour que chacun apprenne au passage comment s’organise une présence médiatique. Et ce qui peut faire déborder le vase.
ENTRAINEMENT ET DEPLACEMENTS
L’émission avait pour thème central le congrès des maires de France. Sur place. Ce détail n’était pas prévu. Il faut y aller. Porte de Versailles. Vous connaissez ? Finalement en, métro c’est moins long qu’il y parait. Juste trois quart d’heures depuis notre point de départ. Puis franchir la fouille, palpation et poêle à frire tuut ! tuuut ! tuuut !, ainsi de suite à l’entrée. Cool ! « Ah ! Mais ça on n’y est pour rien ! » dit le congrès des maires de France ! «Et nous encore moins dit la télé». Evidemment. Personne n’y est pour rien. Ensuite on doit écouter le premier ministre qui prononce son discours. Pas de lieu pour le faire crayon à la main. Pourtant c’est six pages de texte serré, hyper technique. On lit le texte du discours qu’on découvre et en même temps on écoute. Exercice indispensable si on veut réagir de façon informée, par respect pour ceux qui écouteront l’émission. D’ailleurs le décalage entre le document écrit et le discours effectivement prononcé est toujours très instructif. Au cas particulier ce travail d’attention me permet d’ailleurs de capter une nouveauté qui n’est pas sans conséquence. Je m’aperçois que le texte écrit annonce un énième comité pour une «Charte des services publics en milieux rural», comme Jean-Pierre Raffarin en avait déjà créé un en 2003, mais que le Premier Ministre a rajouté à l’oral une nouveauté de taille. Il affirme que ses conclusions seront opposables aux décisions des administrations ! Bigre ! Il va falloir le prendre au mot si par hasard il reste quelque chose à fermer de par chez vous ! Pendant que se fait cette écoute je résiste vaillamment à la demande d’aller me faire maquiller car «sinon tout le monde sera là en même temps, et on ne va pas y arriver». Il faut dire qu’on est venu là à deux.
TRAVAIL EN EQUIPE
Car mon assistant, Laurent Maffeïs, qui est expert sur le sujet concerné, me donne le coup de main pour le décryptage du discours. Avec lui nous avons potassé les fiches sur la question de la nouvelle fiscalité locale, de la nouvelle loi d’organisation des collectivités locales, des précédentes réformes. Aucun amateurisme dans ce travail n’est possible. On bosse. Beaucoup. Préparer les fiches, les discuter et apprendre les arguments et prévoir les contre arguments. L’émission commence à dix huit heures. Le discours devait commencer à dix sept heures. On est parti à seize heure pour être sûr de ne pas rater le début. On a préparé les fiches, fait leur lecture, on est venu à deux. C’est ça une préparation. Des heures de travail. L’émission commence dans l’à peu près : le ministre est nommé «secrétaire d’état», je suis présenté comme «président du PG», comme si je n’avais rien à voir avec un mandat électif et donc avec le sujet qui occupe l’émission. Passons. Ca doit être l’émotion. Mais, si je me trompe sur un seul chiffre ou nom que dira-t-on. Mais si le présentateur n’arrive pas lire le prompteur correctement, bof, on ne va pas en faire un plat ! Sur place j’aurais la parole une fois, une seule, sur le sujet. Tout mon travail pour une minute de parole évidemment interrompue. Gérard Collomb trois fois, deux fois la sénatrice du Modem, le ministre cinq fois. Puis il est annoncé qu’on va passer à «la situation au PS» et Michel Grossiord me donne la parole d’un air gourmand. Ah c’était donc ça ! Il m’a invité pour faire la cogne contre le PS ! Avec Collomb à côté de moi pour que ça saigne bien ! Evidemment rien de tout cela ne nous avait été annoncé avant ! Alors, c’est sans moi ! Il y a une limite. Tout ce temps, tout ce travail, cet après midi foutu en l’air, tout ça juste pour qu’un animateur de télé organise un petit pugilat entre gens de gauche, sans contenu ! salut ! J’ai dit que le sujet ne m’intéressait pas et je suis parti.
LA CONFUSION
Ce n’est pas ce genre d’émission qui aidera à comprendre la situation. Et notamment le décryptage du discours du premier ministre. La matière est évidemment hyper technique. C’est déjà un rude obstacle. Mais en plus le sujet a été découpé en morceaux. Il sera débattu en six textes de lois différents. Je les énumère pour que mon lecteur se rende compte de la complexité du thème. Et se souvienne, au passage, de l’obligation pour un porte parole d’y travailler avec sérieux. Voici la liste des six textes qui redessinent le paysage de l’organisation du territoire en France. D’abord un projet de loi sur les structures et institutions locales. Il a été présenté en conseil des ministres le 21 octobre. Il prévoit la création des conseillers territoriaux communs aux départements et régions, la création de métropoles à partir de 450 000 habitants, un nouveau mode de fusions des communes, des régions et des départements. Bonjour la simplification des échelons de compétence ! Bonjour la simplification de la carte administrative au grès des fusions de collectivités ! Deuxième texte, le projet de loi sur les compétences de ces structures. Il reste à venir. Pour l’instant on débat d’après des rumeurs et des revendications… Il s’agirait pour l’essentiel de clarifier les domaines de compétences, principalement garce au retrait de la clause générale de compétence à la région et au département. Personne n’y croit. Troisième texte, le projet de loi sur les modes de scrutin. Lui aussi à venir. Mais on connait l’idée. Il s’agit d’élire 80 % des conseillers territoriaux au scrutin uninominal à un tour et 20 % des élus à la proportionnelle. J’en ai déjà parlé précédemment sur ce blog. Ce texte prévoira aussi l’élection au suffrage universel des élus communautaires dès 2014, et l’abaissement, de 3 500 à 500 habitants, du seuil pour le scrutin de liste aux municipales. C’est un gros os dur. Le scrutin à un tour c’est le mode anglo saxon. Celui qui arrive en tête a le siège. Une seule fois proposé dans un projet en France. Dans un texte jamais appliqué, le projet constitutionnel du maréchal Pétain…Quatrième texte, le projet de loi sur la mise en œuvre de tout ça et les dispositions transitoires. Il est à venir lui aussi.Mais ce n’est pas de la petite bière. Jugez plutôt. Par exemple, les mandats des conseillers régionaux et généraux élus en 2010 seront raccourcis de 2 ans. Puis les sièges devront être renouvelés en 2014 sous forme de «conseillers territoriaux» élus comme je l’ai dit. Cinquième texte, le projet de loi sur le Grand Paris qui a été présenté en conseil des ministres le 7 octobre. Il prévoit, notamment, la création d’un établissement public « société du Grand Paris » chargé de piloter la création d’un métro automatique entre les grands pôles économiques autour de Paris, à la place du STIF, pour plus de 20 milliards d’euros. Sixième et dernier, à ma connaissance, c’est évidemment le projet de loi de finances pour 2010, actuellement en discussion, qui comporte la suppression de la taxe professionnelle et les modalités de compensation. Sur quoi le premier ministre allait-il mettre l’accent ? De quoi allait-il traiter prioritairement ? Et s’il choisissait ceci plutôt que cela, quel en serait le sens ? Voila l’enjeu de la réaction à fournir sur place, en direct, dès la fin du discours. Cool, non ?
A PROPOS DE L’IMPOT LOCAL
Il faut dire un mot – je jure de ne pas réciter ma fiche qui fait sept pages – sur la suppression de la Taxe professionnelle (TP) et l’arrivée de la nouvelle «cotisation économique territoriale».La suppression de la taxe professionnelle représentera en 2010 un cadeau de 12 milliards d’euros pour les entreprises. A partir de 2011, quand la « cotisation économique territoriale », qui remplacera partiellement la Taxe professionnelle (TP), sera mise en place, le gain net pour les entreprises est estimé à environ 6 milliards d’euros par an. Quant à la «cotisation économique territoriale», c’est un mécanisme ultra complexe. Je ne le maîtrise pas. Il est vrai que le détail des explications dans l’amendement de l’Assemblée nationale fait 60 pages. Elle comprendra une taxe sur le foncier professionnel, une taxe sur le chiffre d’affaires des artisans, commerçants et professions libérales et une taxe sur la valeur ajoutée. Mais le barème et les dégrèvements prévus feront que seulement 10 % des entreprises devraient acquitter la taxe sur la valeur ajoutée…. Comme cette merveille prend la place de la taxe professionnelle, il est temps de dire que la taxe professionnelle représente aujourd’hui en moyenne 50 % des ressources des collectivités locales. En moyenne ! L’Etat s’est engagé à compenser intégralement pour 2010 ce que la réforme ferait perdre aux budgets locaux. Mais à partir de 2011, la compensation est beaucoup plus floue, puisqu’elle dépendra du niveau perçu de la nouvelle cotisation économique territoriale et de puissants dosages d’alchimistes de la fiscalité locale ! Il va de soit que c’est un cadeau aux entreprises. Et comme d’habitude, sans contrepartie. Un cadeau d’autant plus aberrant qu’il concernera aussi bien les petites entreprises que les très grands groupes bénéficiaires : Total (avec ses 13,9 milliards de profits 2008), Arcelor Mittal, Renault ou Peugeot. Ceux là économiseront ainsi des dizaines de millions d’euros. Pour rien. Car cette réforme, censée protéger l’emploi industriel en France, n’est accompagnée d’aucune garantie pour empêcher la poursuite des délocalisations par ces grands groupes ! Ils pourront donc continuer. L’idée que l’allégement des impôts va améliorer la position des entreprises et bloquer leur délocalisation n’est pas nouvelle ! Mais elle ne fonctionne pas. C’est de l’idéologie libérale pur jus. La preuve. La part de la taxe professionnelle fondée sur les salaires a été des milliers de fois critiquée. On a fini par la supprimer, par tranche, à partir de 1999, sous le gouvernement de Lionel Jospin. Son extinction définitive a eu lieu en 2003. Cela a déjà représenté un cadeau de 9 milliards par an pour les entreprises. Sans aucun résultat tangible puisqu’au contraire l’emploi industriel a reculé depuis cette date et non depuis quinze ans comme le disent et le répètent les perroquets de la droite à la suite des saillies de Nicolas Sarkozy sur ce thème.
PROPAGANDE
Pour justifier la suppression de la taxe professionnelle, Sarkozy n’a en effet reculé devant aucune énormité. Comme d’habitude. Dans son dans son discours du 20 octobre, il a affirmé avec cet air important qui n’appartient qu’à lui quand il pense avoir mis la main sur l’argument qui tue. Il a affirmé que la TP est « responsable du recul de l’emploi industriel en France » ! Puis il s’est écrié la main sur le cœur: «500.000 emplois industriels détruits en France depuis quinze ans voilà le beau bilan de la taxe professionnelle !». Problème : la taxe professionnelle existe depuis 1975 alors que le recul de l’emploi industriel en France n’a commencé qu’en 2001. Car c’est à cette date, sous le gouvernement Jospin, et non pas «il y a quinze ans» comme le prétend Sarkozy qu’a été atteint le pic de l’emploi industriel ! C’est depuis la gestion de droite que la France a très exactement perdu 575 000 emplois industriels ! Et la tendance s’est encore accélérée depuis l’élection de Sarkozy en 2007 : en 2 ans l’emploi industriel a reculé de 200 000 unités ! Le recul de l’emploi industriel c’est donc surtout le bilan de la droite au pouvoir, et pas celui de la taxe professionnelle ! Je n’ai pas eu le temps d’expliquer ça. Il y avait plus urgent ! Il y avait à « débattre de l’état du PS». Foutaise ! Et le mot de la fin à propos du discours de Fillon ? Il a fait au somnifère ce que Sarkozy aurait fait au karcher !
@Claude
Cher camarade,
Le FdG a dit qu'il conviait les orgas d'accord avec son texte du 28, donc façon de dire que le NPA n'est pas désirée dans cette réunion.
@Prolo du biolo
Il faudrait quand même voir les chose en face, et arrêter de dire n'importe quoi et d'inverser les rôles.
C'est le seul NPA qui a fait des compromis pour constituer des listes unitaires.
Fusion démocratique,et se retrouver sur liste PS
Accepter que le PC se présente avec le PS dans certaines régions
Lever l'obstacle des exécutifs
Peux-tu me citer un seul pas du FdG vers le NPA, à part psalmodier "Unité, Unité".
Camarades, je crains fort que vous ne refusiezde de voir les faits tels qu'ils sont, et que le seul mot magique" unité" vous sert de programme, s'en même en définir le contenu et l'objectif final à long terme.
@ Claude 249
Etaient présents à la réunion du 16 novembre
PRESENTS : NPA, MPEP, FASE, LES ALTERNATIFS, Le FSQP, Les Objecteurs de Croissance.
Le FdG était absent car il refusait de débattre de l'amendement NPA, qui n'était pas non plus à l'ordre du jour de la réunion du 18 novembre.
@ le prolo du biolo
en même temps, faut reconnaitre que allende, c'tait pas Valls, DSK, et consort...
@vergnes
au stade ou on en est, les militants du NPA trancheront, comme ceux du PC ont commencé à le faire...
et parfois, y aura surement de l'indiscipline...
@ VERGNES. Note 251
Malheureux, ne parle pas surtout de gens qui psalmodient sur ce site !
Jean-Luc Mélenchon a horreur des moines, tu veux te faire virer ou quoi ?
Non, je ne peux pas citer de compromis de la part du PG..
En fait on est d'accord sur tout.
Donc difficile de compter qui a fait le plus de compromis vis-à-vis de l'autre.
Et ce qui nous sépare en ce moment est dans la situation actuelle tellement théorique.
D'où ma tentation de passer outre.
Et de psalmodier.
D'un autre côté, ça me rajeunit ces parlotes à perte de vue.
@VERGNES (244):
"sur quoi allons nous voter, puisque le FdG ne veut pas discuter de l’amendement NPA,qui soit dit en passant correspond exactement à la proposition FdG, comme quoi je trouve le NPA plus que conciliant, et c’est peut-être bien cela qui met le FdG dans l’embarras…"
MDR... A croire que tu lis pas les réponses que je t'ai apporté, pas plus que la (longue mais très intéressante) discussion avec Myriam où toute cette argumentation a été débattue et rebattue. Tu ressors toujours la même argumentation en cherchant à chaque fois dans d'autres textes mais, si tu étais aussi unitaire que tu le prétend, aurais-tu besoin à ce point d'être convaincu ? La vraie question au fond est pour toi de savoir si tu es unitaire ou unitariste.
par exemple en limousin, ADS qui se réclame de la FASE, participera aux listes PS (http://adsblog.unblog.fr/2009/11/12/regionales-un-double-appel-dads-des-le-1er-tour/)... personne au front de gauche cogne sur la FASE, tout au moins en public...
"l'utopie ce n'est pas l'irréalisable, c'est l'irréalisé" Théodore Monod...
m'enfin je dis ça je dis rien...
ou plutôt si je dis un truc, avec ce tango sans panache qui fait reculer à l'extréme la date de prise de décision, on assite depuis septembre à un brouillage de la part du PS qui par endroit a annoncé la participation du PC sur des listes communes, ce qui facilite pas la clarté du paysage pour les électeurs, mais a aussi contribué à, je le pense, motiver le vote des militants du PC... reste qu'il va y avoir même pas 2 mois pour bosser....
Merci les uns et les autres... surtout les autres d'ailleurs...
@le Prolo du Biolo (248):
Pour Alzheimer, facile de savoir : te souviens-tu de son nom ? si la réponse est non, alors tu es atteint ;)
Pour le Chili, par contre, je confirme :D
@le Prolo du Biolo (255):
Ouep, moi zaussi... Mais, y'a un petit détail qui me chiffonne : les bétonneurs ont saccagé les rues en goudronnant à l'envie : dur, dur pour faire des barricades :)
Visiblement le FdG ne tient pas compte des pas qu'a fait le NPA.
Visiblement le FdG ne veux plus discuter avec le NPA.
Visiblement le FdG a fait une croix sur l'alliance avec le NPA.
Visiblement le FdG est dominé par le PCF qui méprise le NPA, tandis que Mélenchon se tait et s'aligne sur le PCF.
Visiblement c'est à peu près foutu pour l'unité de l'autre Gauche aux régionales.
Si tous ces "visibles" ne sont qu'apparences, ce serait bien que nos amis PG du blog, sans doute mieux informés que moi, viennent nous l'expliquer.
Pour l'instant, comme seule réponse, on a le droit au "faisons confiance aux militants ".
Aïe !
@lou passejaire
S'il y a une dynamique (partielle certes) à l'unité, il n'est pas dit que l'ADS (FASE) reste sur ses positions actuelles. Surtout que dans le Limousin, contrairement à certains mauvais pronostics, le Pcf a d'ores et déjà choisi le Front de gauche.
@ Pour le Chili, je confirme Claude. Il y avait la tendance majoritaire du PS chilien, très proche du MIR, qui participait au gouvernement. Ainsi que d'autres groupes plus petits. Le MIR en tant que tel n'a pas été au gouvernement d'Unité Populaire.
à Vergnes (20 novembre 2009 à 16h55)
Que le NPA fasse des compromis n'a aucune importance.
L'essentiel est maintenant de lui faire porter le chapeau de la désunion.
N'oubliez pas le bulletin PS universel :
http://bellaciao.org/fr/IMG/jpg/4fevrier.jpg
Et bien au delà des étiquettes, on voit bien ce qui est en train de se passer. On assiste à une recomposition politique de la Gauche... non mais sans blague ! On réinvente l'eau chaude ?
On va pas faire la liste de machin et de machine qui fait alliance avec un parti mort (mort symbolique avant funérailles définitivement consommées) dès le premier tour ! A quoi on joue là ? A la diversion ?
Il est clair que le partage des eaux est en train de se faire et il est aussi limpide que la boue après l'orage. Dire que certains ne se sentent même pas éclaboussés c'est mentir sur les nuées sauvages. Maintenant prendre plaisir à continuer de gloser sur le sexe des anges à l'heure du tocsin comme si on avait pas autre chose à faire, c'est présager des humains suffrages et des évènements non exprimés. Qu'ils viennent !
RÉGIONALES : le M’PEP RÉPOND AU NPA ET MET SES PROPOSITIONS EN DEBAT
http://www.m-pep.org/spip.php?article1546#outil_sommaire_0
Si on sait lire l'anglais on peut aussi donner la traduction de cet article à tous ses amis :
(LA SOCIETE GENERALE PREPARE SES RICHES CLIENTS AU GRAND CRASH (scénario prévisionnel) :
http://www.globalresearch.ca/index.php?context=va&aid=16171
@ lou passejaire
Encore faut-il pour qu'il y ait "indiscipline", que le FdG propose un accord unitaire.
Sur quoi les militants NPA vont-ils bien pouvoir voter ?
Disons les choses crument, le NPA s'est aligné sur la proposition FdG...et le FdG fait comme si il ne le savait pas.
Le NPA ne pourra aller plus loin, et pour cause, c'est la position du FdG.
Alors se pose la vraie question:
Le FdG voulait-il vraiment l'unité?
Les multiples déclarations provocatrices de la direction du PC n'avaient-ils pas pour fonction de faire sortir le NPA de ses gongs et de rompre ainsi les négociations?
Les pseudo déclarations conciliatrices de Jean-Luc Mélenchon n'ont servies qu'à enfumer la situation.
La direction du NPA a su ne pas claquer la porte et porter la négociation jusqu'à l'acceptation du texte FdG (ce qui ne plait pas à une partie du NPA).
Il faut se rendre à l'évidence, sur le terrain il y a de très bonne relation avec les militants du PG, mais il apparait aujourd'hui (on verra demain, si sursaut de lucidité) votre direction vous a enfumé, puisque que le NPA est sur votre position et que Coquerel claironne fiérement "Le Parti de Gauche se félicite des conclusions de la réunion du 18 novembre."....alors que l'on a refusé au NPA d'y débattre de l'amendement qui faisait obstacle et que le FdG a refusé de participer à la réunion du 16 pour justement débattre de amendement. Ce qui aurait permis de rendre plus constructive la réunion du 18, et d'avancer cette fois ci plus concrétement.
Comme quoi cette divergence sur la participation ou non aux exécutifs était un faux prétexte pour faire porter le chapeau de la désunion au NPA.
@ Claude
Oui je suis unitaire, et depuis longtemps et c'est pour cela aussi que j'ai poursuivi mon combat politique en participant à la mutation de la LCR vers le NPA. Mais l'unité nécessite une exigence et une cohérence qui ne peut se contenter d'être unitaire par principe et parce que çà fait plus sympa.
Et pour ma part, je suis en accord avec la proposition du NPA.
Ce qui me fout en colére, c'est que des militants du PG ne semblent pas ou font semblant de ne pas avoir compris que si le FdG reste volontairement sourd et aveugle face aux avancées concrétes du NPA, c'est que ces négociations n'étaient qu'une mascarade pour faire apparaitre le NPA comme responsable de tous les maux.
Certains chez nous n'avaient guére confiance dans ces "négociations" vous leur donnez raison.
Certains chez vous fondaient de grands espoirs dans ces "négociations", vous allez les décevoir
@Hold up:
traduction en Francais
http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=16184
Toutes ces discussions sur" l unité ou pas l unité" finissent par me donner le tournis.
Je crois que l unité, c est dans la rue qu elle se fera...
"Certains chez nous n’avaient guére confiance dans ces « négociations » vous leur donnez raison.
Certains chez vous fondaient de grands espoirs dans ces « négociations », vous allez les décevoir "
Quelqu'un voudrait bien répondre à " Vergnes " ? Il est vrai que certaines de ses vues ne semblent pas si injustifiées. En tous les cas elles troublent. Mais à force on se perd dans les méandres. Tout cela paraît à la fois sérieux et si dérisoire. Merci d'éclairer les lanternes internautiques sous-marines.
Quel est le but ? Nous décourager ? Nous occire alors que nous y sommes presque. Voulons-nous encore échouer ?
Compte tenu des demandes j'ai mis en ligne la video de public senat mais je la trouve pas très bonne dans la mesure où l'on entend pas beaucoup Jean-Luc Mélenchon...
(il faut real player pour le lire: sinon il aurait été trop volumineux)
Et dire que les journalistes de Public Senat viennent se plaindre sur ce blog : on aura tout vu.
Au moins ici ils peuvent prendre la parole librement...
Pour visonner tout aussi librement cette émission voici le lien:
http://dl.free.fr/rUCW22zOO
En espérant avoir rendu service...
Jean-Luc sur LCI dans 5 minutes !
Episode je sais plus combien :
Compte rendu (par la Fase, ou la Fédération, ou Can, je m'y perds ds ce boxif) de la réunion unitaire du 18/11
(avec un bref retour sur celle du 16 novembre)
Etaient présents : les organisations du Front de Gauche (PCF, GU, PG), M’P’EP, République et Socialisme, PCOF, FASE, Alternatifs. Le FSPQ ne pouvait pas être présent (disponibilité) et fait savoir qu’il continuerait à participer au processus de discussions.
Le NPA était absent. Pourtant, lors de leur réunion avec lui le 16/11 les Alternatifs, la FASE et le FSQP l’avaient invité à participer, « au moins à titre d’observateur ». Ils avaient choisi, la veille, de ne pas y venir, après uns discussion des membres de leur exécutif qui avait abouti à ce refus.
Une déclaration liminaire a été faite par Francis Parny au nom du Front de Gauche. Cette réunion se situe dans la continuité du texte du 28/10 ; il est rappelé qu’il n’est pas question de demander aux organisations qui ne le souhaitent pas de rallier le Front de Gauche mais celui-ci participera en tant que tel à la campagne. Il reste donc à discuter pour aller vers un accord national : l’intitulé des listes, les grands axes programmatiques, le déroulement de la campagne, les groupes d’animation tant au plan national que régional, la composition des listes qui devraient être largement ouvertes à des représentant-e-s des mouvements sociaux….
Pour un observateur de la FASE, on pouvait noter que, sans le dire, Francis Parny reprenait sans le dire explicitement les formules du texte de contribution de la FASE (Contribution,pour les 16 et 18 novembre) avec le souci de ne pas reprendre des discussions qui ont eu lieu et des points qui font accord. Il a donc été demandé », plus tard dans la réunion que cette impression d’accord implicite soit écrit ou au moins dit explicitement, pour éclairer les conclusions de la soirée. Ce qui fut fait.
Lors du tour de table les organisations non-membres du Front de Gauche ont indiqué leur choix de s’inscrire dans ce processus tout en continuant à regretter l’absence du NPA.
La délégation des Alternatifs (Nathalie Marcu, Roland Mérieux, Henri Mermé), comme celle de la FASE (Vincent Duguet, Gilles Monsillon, Pierre Cours-Salies) ont rappelé que leur mandat était d’arriver à un accord unitaire de toutes les organisations de la gauche de gauche. C’est pourquoi ils ont participé également à la réunion du 16 novembre avec le NPA.
Les Alternatifs ont souligné « Nous nous battrons jusqu’au bout dans ce but. C’est le sens de notre participation à l’appel pour l’unité de l’ensemble des organisations de la gauche de gauche qui a reçu à ce jour un grand nombre de signataires dont de militant-e-s de diverses organisations présentes à cette réunion et du NPA. Nous continuerons à participer au processus de travail pour avancer sur les différents points avancés par F Parny afin de les présenter à notre coordination générale des 21 et 22/11. Celle-ci fera le point sur les discussions concernant les régionales et devrait être amenée à organiser une consultation des militant-e-s. Notre décision ne devrait pas être prise avant le résultat de celui-ci soit au plus tard le 7/12. Nous avons aussi rappelé que, comme cela aura lieu de la part du PCF dans certaines régions, des exceptions à un accord national pourraient avoir lieu.
Lors de la discussion plusieurs interventions ont insisté sur la nécessité d’aller assez vite pour annoncer les grandes lignes d’un accord possible tout en respectant le rythme des diverses organisations mais aussi de rester ouverts à d’autres, dont le NPA. Cependant Eric Coquerel a indiqué que lors de la précédente réunion O Besancenot avait déclaré que pour le NPA il n’y avait aucun accord de gestion possible avec le PS ce qui est contraire au texte du 28/ 10 qui indique les conditions dans lesquelles il serait possible. Et qu’il faut donc en prendre acte
Le PCOF (Christian Pierrel) a fait ressortir qu’il y avait eu une véritable lutte de clarification, que nous arrivions à bien marquer la volonté de constituer une force politique en lien avec les luttes, disputant au PS son hégémonie et prête à discuter des responsabilités à prendre ou à soutenir dans les Conseils régionaux si les conditions en sont remplies. Il a regretté que le NPA refuse d’y participer dès lors que les conditions pour une fusions au second tour sont nettes et que les conditions pour participer à des exécutifs le sont aussi et seront discutées le moment venu.
Il a souligné que le PCOF a participé au lancement de l’Appel de militants de façon à ce que cette discussion politique soit connue d’une opinion publique militante plus large que nos cercles et puisse s’exprimer ainsi sur les enjeux.
Pierre C-S, (FASE) devant parler après Christian Pierrel a approuvé ce qu’il venait de bien résumer sur les résultats des discussions depuis septembre, et précisé en effet que le texte lancé et signé ne se veut pas une mobilisation des personnes de base unitaires contre des sommets diviseurs mais un moyen pour ne pas confiner les discussions dans un nombre trop restreint… Il a insisté sur le point 8 / du texte de la FASE et sur deux autres précisions : les collectifs régionaux de direction des campagnes mandateront les têtes de listes pour leurs contacts avec les autres pôles de la gauche et la responsabilité sera collective et pluraliste ; les décisions de participer ou pas à des exécutifs sera éclairée par une discussion de la liste mais aucune décision ne sera imposée à une des composantes.
Les responsables du Front de gauche ont approuvé ces précisions, qui seront en fait décisives pour des discussions positives dans les régions.
Pour continuer ce processus de travail il a été proposé par le Front de Gauche que deux documents soient réalisés et diffusés aux organisations participantes :
- l’un sur les contenus du projet qui sera proposé par le Front de Gauche (à partir des diverses contributions existantes),
- l’autre sur une charte de fonctionnement, dont la préparation est confiée à Roland Mérieux (Alternatifs).
Deux réunions de travail sont programmées
- intitulé des listes mardi 24 à 10 h au siège du PCF
- programme mardi 1/12 à 18 h au siège du PG
Réunion plénière sur l’ensemble des questions jeudi 3/12 à 18 h en principe chez Les Alternatifs
Eric Coquerel devait proposer un projet de texte sur les conclusions de cette réunion, que chaque composante puisse faire circuler. Celui-ci a été approuvé par mail le lendemain. Il a donc été diffusé.
Pour la commodité de lecture, le « Communiqué » rédigé pour résumer la réunion du 18 au soir.
Mercredi 18 novembre a eu lieu une réunion à partir du texte proposé le 28 octobre par les composantes du Front de Gauche à l’ensemble des mouvements réunis au sein du groupe de travail.
A l’issue de cette réunion, les organisations présentes (Alternatifs, FASE, Gauche Unitaire, PCF, PCOF, Parti de Gauche, M’PEP, République et Socialisme, *) ont décidé de poursuivre ce processus de travail qui reste ouvert. Plusieurs rendez-vous ont été fixés dans les deux semaines à venir pour discuter de ce qui pourrait constituer le projet, l’intitulé et la charte de fonctionnement de l’accord national de listes unitaires larges. La prochaine réunion plénière est, elle, fixée au 3 décembre.
La forme et le calendrier de ce processus a été élaboré afin de respecter les consultations militantes et donc les décisions de chacune des forces présentes comme celles qui pourraient le rejoindre.
Note * : la FASE a expliqué que le Forum Social des Quartiers Populaires – FSQP – ne pouvait venir ce mercredi mais déclarait rester intéressé par le processus en cours.
BREFS COMMENTAIRES
Je voudrais attirer votre attention sur deux points, qui suscitent des questions depuis plusieurs jours :
- l’intitulé des listes pour les régionales
- les décisions à prendre pour les participations aux exécutifs.
Pour ce qui est de l’intitulé,
Il ne sera pas « Front de gauche élargi », ni autres formules de ce type.
Il sera une Alliance… dont le nom doit être discuté, ainsi que le logo, par une commission qui se tiendra mardi prochain ; dans cette Alliance, il y aura le « Front de gauche » explicitement, avec ses diverses composantes et les autres organisations qui seront nommées : FSQP, PCOF, Alternatifs, FASE, éventuellement le NPA…
Participation aux exécutifs
1- Selon les déclarations des organisations du Front de gauche, et notamment de Francis Parny, il n’y a pas de désaccords avec ce que contiennent les dix points du texte de contribution de la FASE. Evidemment, le texte au sujet des propositions (le point 6 / et ses développements déjà diffusé) fera partie des discussions du groupe Projet, le 1er décembre.
2- Il est bien entendu que chaque composante de la liste sera libre de sa décision pour prendre des responsabilités ou pas dans les exécutifs après le second tour ;
3- Une direction régionale de campagne mandatera des représentants pour toutes les discussions avec les autres pôles de la gauche. Ces précisions doivent être connues.
Pour la commodité aussi, reproduction des dix points du texte « Contribution pour les réunions du 16 et du 18 novembre »
1/ * Dans le cadre d'un accord national, elles affirment leur volonté de tout faire pour la constitution, dans les diverses régions, au premier tour, d'une liste de la gauche antilibérale et anticapitaliste, en totale indépendance du Parti Socialiste et d’Europe Ecologie.
2/ * Ces listes répondront à trois objectifs indissociables : battre la droite, changer les rapports de force à gauche en faveur de la ligne de transformation sociale et écologique, et rassembler une majorité autour d’un projet vraiment alternatif à la logique du système qui est en crise aujourd’hui.
3/ * Elles s’engagent à défendre ce programme dans les futurs conseils régionaux autour des mesures que nous voulons porter ensemble.
4/ * Toutes les organisations ont décidé que le nom et le cadre de cette campagne seraient communs à toutes les composantes, au-delà du premier regroupement du Front de gauche aux européennes. Un nom, un logo, un texte de lancement public seront donc préparés, dans les jours qui viennent et adoptés afin de rendre tout cela public le……..
5/ * La construction des axes de la campagne doit démarrer dès aujourd’hui ; elle se fera avec tous les réseaux militants et citoyens concernés afin que la dynamique en soit le passage des colères et attentes sociales à la politique, avec la volonté de faire s’affirmer dans les institutions elles-mêmes un renouvellement des forces et des élu-e-s. Pour donner corps à cette dynamique, il faudra créer le plus possible de cadres unitaires les plus larges. Une direction collective de campagne (dans laquelle seront présentes toutes les composantes) devra veiller, dans chaque région, à toutes ces tâches d’animation.
6/ * Ces listes affirmeront leur volonté de mettre en œuvre ce programme à la tête des régions, partout où nous nous jugerons en situation de le faire..
Partout, nous nous mobiliserons ensemble avec les acteurs du mouvement social pour que nos propositions deviennent la réalité de la politique régionale. Il doit s’agir d’une politique de ruptures qui doit contribuer à changer réellement la vie des citoyens en donnant la priorité aux besoins sociaux, écologiques et démocratiques contre les logiques capitalistes, libérales et productivistes.
Nous ne nous trompons pas d’élection. Nous tenons à dégager les enjeux des régionales :
- développer la démocratie en créant les conditions pour la rendre active,
- faire décroître les inégalités au sein de la population et de territoires en utilisant des critères d’attribution des politiques régionales en faveur des quartiers populaires,
- réduire les nuisances et développer dans toutes les politiques régionales les dimensions écologiques,
- contrôler et orienter les aides et subventions ainsi que les clauses des marchés selon une approche sociale et écologique et des garanties de ne pas financer des groupes privés qui licencient pour les profits,
-soutenir l’innovation économique autour de l’économie sociale et solidaire ainsi que l’innovation financière autour des organismes publics et de l’emprunt populaire,
- lutter contre la précarisation des statuts de salariés de la Fonction publique et de toutes les entreprises privées en relation avec le Conseil régional,
- créer un vrai service public régional de formation,
- promouvoir l’Education en renforçant l’action pour les lycées, les universités et la recherche, le tout dans le secteur public,
- transformer les conditions de l’habitat et affirmer un droit au logement en lien avec les communes et l’Etat,
- développer le service public des transports et un véritable droit à la mobilité associant réseaux développés et objectif de gratuité,
- assurer un aménagement décidé démocratiquement à partir de coopérations territoriales.
Tous ces domaines sont liés et nous les présentons dans une annexe à ce document.
Les enjeux du vote aux régionales sont aussi nationaux ; une victoire contre la droite dans la majorité des régions sera un échec pour tous les projets en cours de Sarkozy, réforme territoriale, privatisation de La Poste … Ce serait une sorte de référendum qui encouragerait les mobilisations.
La force de nos listes « Vraiment à gauche » existera à condition de construire les exigences et les projets avec des réseaux de militant-e-s, associatifs, syndicaux… Des Forums citoyens locaux nous semblent la forme souhaitable parce que notre but est de créer des liens qui dureront avant et après l’élection, tant pour la réflexion démocratique que pour les capacités de mobilisation.
7/ * Au cas où nos listes ne seraient pas en tête à gauche à l'issue du premier tour, elles s’engagent, à faire barrage à la droite en se rassemblant avec les autres listes de gauche au 2ème tour, une fusion démocratique à l’exclusion de tout accord avec le Modem. La liste arrivée en tête au 1er tour fusionnant avec les autres listes de gauche et écologique proportionnellement au 1er tour. Nous demanderons le même engagement au PS et à Europe Ecologie.
8/ * Le débat s’est précisé au sujet des conditions de participation à un exécutif des régions. Nous ne cautionnerons évidemment pas des majorités qui voudraient développer des politiques d’accompagnement du libéralisme, à l’opposé des exigences défendues pendant la campagne. Il s'agit pour nos listes « Vraiment à gauche » (ou un autre nom) de la possibilité de mettre en œuvre les points essentiels de notre programme, possibilité liée aux rapports de force permettant effectivement de les appliquer. Plus les résultats de la campagne de premier tour seront bons et plus simple sera cette question. Notre participation est donc liée aux conditions qui la rendent possible. Cette hypothèse exclut toute participation du Modem ou d’une quelconque organisation de droite.
9/ * La participation aux exécutifs devra être discutée, après débat dans chaque région, en fonction des résultats de la campagne. Une réunion de la direction collective de campagne veillera aux discussions avec les deux autres listes ; elle fera, dans chaque région, l’analyse des résultats, des possibilités réelles d’agir dans l’exécutif, des formes et du degré d’implication de nos élu-e-s dans leur diversité.
10/ * Les listes « Vraiment à gauche » prendront les dispositions pour que les liens créés pendant la campagne puissent être maintenus avec les électeurs et les réseaux militants afin de poursuivre les engagements pris dans les mobilisations et dans les élections à venir.
LCI : http://videos.tf1.fr/blog-politique/jean-luc-melenchon-a-repondu-a-vos-questions-5551317.html
Michel Matain, Raphaël, Vergnes,
Un camarade NPA m'a posé la même question que Michel, à savoir l'attitude de Jean-Luc Mélenchon à coller au PC plutôt que favoriser le NPA.
Ben, mes camarades, dans l'idée que le père Jean-Luc Mélenchon a collé au PC tant que les conférences régionales n'étaient pas passées et encore plus jusqu'au vote des militants qui vont confirmer ou infirmer les votes des conférences. Je pense même que Marie Georges a joué le même jeux... il ne fallait pas filer davantage d'armes aux fédéraux qui veulent sauver les postes rejoignant ainsi Hue et l'ex ministre des transports pour manger à la gamelle du PS.
D'ailleurs, sur les régions qui ont voté pour le PS, voire... la fédé du 17 n'a pas été très "sport" dans la désignation des "conférenciers". Reste l'incertitude pour la Bretagne, encore que... ça bouge !
Je prends le pari que les résultats des votes PC connus, les prochaines rencontres seront plus détendues.
Si mon hypothèse d'un jeu entre Jean-Luc et Marie-Georges est vrai, pourquoi n'y avoir pas associé Olivier et les autres. Toujours les caciques fédéraux qui ne se seraient pas privés d'agiter le vilain trosko au couteau entre les dents... et chez les nostalgiques de Marchais et Duclos, ça compte.
Mais ce n'est que branlettes intellectuelles de ma part.
@ LionelPG44
Je te trouves très indulgent et prêt à toute les hypothéses possibles pour justifier l'attitude de Jean-Luc Mélenchon. C'est un peu tiré par les cheveux, mais bon on y sent le besoin d'y croire encore, malgré la réalité des avancées du NPA
Mais même dans ton indulgente "démonstration", il apparait clairement que la position de Jean-Luc Mélenchon est toujours en interaction avec la direction du PC et jamais en considération du NPA et c'est bien pour cela qu'il ne peut plus être un médiateur crédible comme il s'auto-proclame.
Il est maintenant inutile de tergiverser.
Le NPA a accepté la proposition FdG.
Pourquoi le FdG fait comme si il n'en était rien ?
Tant qu'il n'y a pas de réponse à cette évidence, tout débat n'a plus aucun sens.
Le NPA devrait-il être plus FdGiste que le FdG ?
Il y a des limites, aprés ce serait sombrer le foutage de gueule
à Hold-up (20 novembre 2009 à 17h50)
"On va pas faire la liste de machin et de machine qui fait alliance avec un parti mort (mort symbolique avant funérailles définitivement consommées) dès le premier tour ! A quoi on joue là ? A la diversion ?"
Le cadavre du "parti mort" est grimé par les embaumeurs, maquilleurs et menteurs à son service.
Et miracle ! Le "mort" sera ressuscité pour le deuxième tour grâce à l'incantation magique :
"Votez PS pour battre la droite !"
@Yves 93 post 201 : je connais les textes de Lamrani, j'ai aussi un de ses livres "Double Morale" à propos justement du décalage entre le traitement de Cuba, mis en parallèle avec des tas de pays occidentaux libres et riches,. Ce qui m'intéressait c'est leur solidarité avec les sudafricains durant l'Apartheid, et le cas vietnamien avec le Cambodge : quand on a été matraqué par ce que Bricmont nomme à juste titre "L'impérialisme Humanitaire", porté par des escros comme Kouchner, qui a entrainé la destabilisation et l'horreur dans au minimum 3 pays du Moyen-Orient, on mesure la différence.
En réponse @Webmestre post 204 : AFFICHAGE CHRONOLOGIQUE pour moi, le plus simple est toujours le mieux.
Par contre, je n'arrive pas à mettre en gras ou à changer de police, est-ce normal ?
l'absence de réponses à moi et à vergnes m'intrigue.
on ne peut pas m'accuser d'être un adversaire de l'unité, y a qu'a relire mes posts.
moi qui croyait que jlm et les militants pg n'allaient pour lacher le npa, ce silence m'evoque de vagues soupçons....
soupçons: que nous nous sommes faits instrumentalisés (nous unitaires du npa) par le pg. Auquel cas c'est les anti-union qui avaient raison....
en tout cas, pour le moment, vous avez le bénéfice du doute, j'attends une réaction officiel du pd, du fdg....
et j'espère ne pas avoir été pris pour une andouille...
raphael (amer et sans réponses)
@ Webmestre
Pareil. Affichage chronologique.
Après si les messages étaient en haut plutôt qu'en bas ça serait pas mal mais on va pas pousser...
Si l'affichage était par " débat " alors il s'appellerait " Vergnes " et il y en aurait qu'un : la désnunité. Autant se pendre tout de suite. Non pas parce que " Vergnes " aurait absolument tort, non, mais parce que cela ne ferait qu'ajouter à la confusion et que nous avons besoins de clarté. Mieux vaut la chronologie dans le maquis, ça donne un repère fiable. Le seul utile pour avancer dans les méandres verbaux. Le rhizome c'est sympa mais mieux vaut les zygomatiques. (comprenne qui rira verra).
@ Pierre L
Crois bien que je t'entends.
@Hold up post 271 : arrrrggg, TFI/LCI poste plus vite sa vidéo que Public Sébat et le journaleux Grossiord venu faire son caliméro ici !
Sinon, l'intervention de Jean-Luc Mélenchon était classique, même si les questions posées n'étaient pas spécialement passionnantes ; il a tout de même rappelé que l'emprunt général vient de l'appauvrissement de l'Etat, et un emprunt sur les marchés financiers mondialisés bien sûr, avec dividendes assurés par les impôts des gogos français ! Par contre, qu'est-ce que ça me GONFLE le fait qu'on l'invite toujours pour commenter "la vie et l'oeuvre du PéèSSe" (avec tout de même un journaliste qui rappelle qu'il n'est plus au PS) ! Jean-Luc Mélenchon dîtes leur ASSEZ (bon ici il a plus rappelé la dérive du social-libéralisme dans le reste de l'Europe de manière générale, en incluant le PS dedans bien sûr).
Par contre, j'ai été estomaquée par la vidéo de Nickoléon avec Dany B. ! Je crois sincèrement qu'il se croyait drôle et subversif en tentant de faire un parallèle entre les destins de lui "l'immigré hongrois" et le "kabyle", tout en admettant que le 2ème avait un départ "plus difficile", pour encore faire sa propagande de la "méritocratie française". Ecoeurant ce président fantôche. et ses tics exaspérants, quand est-ce qu'on le vire ?!
@Lionel - PG 44 post 272 : je penses que tu as la bonne intuition, et Jean-Luc Mélenchon confirme chez LCI que c'est bien le PCF qui a le plus de poids dans le FdG (ce que j'essayais de dire dans mon post 160 dans le billet "Entre 2 cauchemards" complété par dudu87 post 438 dans le même fil), et il se désolidarise des initiatives de Robert Hue. Encore une fois, attendons le vote des militants du PCF (cf Michel Matain post 246) et du NPA. Moi-même le côté "à la carte" me gène, même si l'érasante majorité semble partie pour des listes autonomes. J'ai "accusé" les électeurs potentiels ou réguliers du PS de monolitisme au post 176, mais je serais pas avec ceux du PCF.
Ben c'est juste que question justification permanente ça commence à saturer.
Je crois que tout a été dit, dans tous les sens et de tous les points de vue.
Et qu'il ne reste plus qu'à attendre les votes des militants.
Penser sans cesse "instrumentalisation", "idées derrière la tête", etc... ça commence à me gonfler les boules.
De la pure parano.
@Hold-up post 278, et aussi au WEBMESTRE : perso je préfère l'ordre chronologique de haut en bas, mais je réitère une demande déjà formulée : un bouton "BAS DE PAGE" en bas à droite de l'écran, comme pour le bouton "HAUT DE PAGE" déjà existant. Pour les habitués qui veulent voir les nouvelles réponses après avoir cliqué "Afficher tous les commentaires", ce serait pratique et ça nous éviterait de devoir déplacer le curseur vers le bas.
J'ai accordé le bénéfice du doute. Depuis toujours, j'ai défendu l'unité. J'étais même l'un des initiateurs de l'appel/pétition qui fait aujourd'hui environ 3500 signatures.
Mais en l'absence de réponse, et ayant comme seul réponse : "on attend le vote des militants", j'ai le droit, même le devoir de me poser des questions.
Donc, je ne suis pas parano, je ne me base que sur du factuel, et ce qui est factuel c'est que le discours de Jean-Luc Mélenchon et Coquerel a changé depuis la réunion du 28 Octobre.....
Le NPA je le rappelle dit oui au texte du Front de gauche et personne n'en parle.
Je me pose des questions pour savoir quoi défendre en interne, comment convaincre les camarades qui me font confiance... Je n'ai pas envie de leur raconter des carabistoules.
Ce qui est certain par contre, et vous comptez sur moi et mes camarades pour ça, c'est que si lessoupçons de certains s'avèrent vrais, on ne nous fera pas porter le chapeau de la désunion cette fois ci, on s'aligne sur votre texte et vous ne voulez pas de nous. On le dira dans la campagne haut et fort et trouveront les moyens de le prouver, on mènera une campagne agressive où nous ne laisserons pas faire. Olivier Besancenot candidat en Ile de France, on essaiera de le convaincre, et on se donnera à fond pour montrer qui a vraiment plomber l'union et en portant un contenu anticapitaliste, vraiment.
Tout cela biensur, n'est que supposition, je souhaite encore l'unité fortement, excusez ma réaction, mais qui aime bien, chatie bien.
Toujours Unitairement camarades,
@Annie
Le bouton "Laisser un commentaire", figuré par un petit crayon, permet de se rendre directement en bas de la page, puisque c'est naturellement là que se trouve le formulaire permettant de publier un commentaire...
Si je crée un bouton "Bas de page", il ira forcément exactement au même endroit!
J'en profite pour redemander: est-il possible de faire en sorte que la fenêtre "AGENDA" soit toujours visible ?
Je cite ce que j'ai lu plus haut du compte rendu de la réunion du FdG :
[i]2- Il est bien entendu que chaque composante de la liste sera libre de sa décision pour prendre des responsabilités ou pas dans les exécutifs après le second tour[/i]
Mais alors, pourquoi l'union avec le NPA ne serait elle pas possible ?
Il me semble que le NPA l'a nullement l'intention de pousser les composantes du FdG a adopter sa position consistant a rester en dehors de l'executif, sauf en cas d'arrivée en tête.
Avec ce que je lit, il semblerait que tout le monde en fait est d'accord sur ce point.
Alors pourquoi l'union de toute la gauche radicale ne se fait elle pas ? Je n'y comprend rien, c'est à devenir fou !
@ tous
Attendre le vote des militants? Voilà bien une façon de botter en touche.
Il n'est pas proposé aux militants PC de voter pour une liste unitaire radicale autre que celle du FdG.
Sur quoi les militants NPA vont-ils bien pouvoir voter? Puisque le FdG ne veut entendre la proposition NPA (qui est ni plus ni moins que la position FdG)
Et pour ce qui est des militants PG, il n'est pas à ce que je saches, prévu une quelconque consultation.
Alors certains en concluent que tout cela est saoulant, c'est une façon comme une autre d'esquiver la position incohérente du FdG et soutenue et saluée par le PG et qui continuent comme seul argument de crier "Unité,Unité", alors qu'il n'y a plus de désaccords mais que le FdG de refuse à l'acter
@ Raphaël Q note 282
Si le NPA a vraiment accepté de rejoindre la position du Front de Gauche comme tu l'écris, cela veut dire qu'on est tous d'accord (Et si c'est vrai, c'est effectivement une super nouvelle).
Mais alors où est le problème ?
Et qu'est-ce qui empêche encore que le NPA d'annoncer officiellement que c'est OK pour lui et qu'on part ensemble ?
J'ai les neurones qui s'entrechoquent à la fin.
Tout le monde est d'accord, mais c'est pas encore bon.
Y-a comme une sorte de malentendu quelque-part.
Je voudrais bien savoir où...
Avant de me tirer un balle.
Malentendu, j'espère que ce n'est que ça....
Ne te tire pas de balle, on a besoin de toi pour la campagne unitaire :-)
@vergnes
Si le NPA était si unitaire et que tout baignait, pourquoi n'y a-t-il pas eu de communiqué commun après la réunion du 16 où le FdG n'était pas ? Pourquoi après cette réunion du 16 n'y-a-t-il pas eu de nouveaux rendez-vous comme après la réunion du 18 avec le Front de Gauche ? Pourquoi n'y a-t-il pas été élaboré un calendrier de travail comme à la réunion du 18 avec le Front de Gauche ? Le problème n'est pas juste entre le FdG et le NPA, le NPA est seul aujourd'hui. C'est tout. Et qu'on ne dise pas que les apparatchiks du PCF ont réussi à manipuler la FASE, les Alternatifs, et tous les autres... C'est complètement ridicule. Si le NPA était d'accord avec le texte du FdG, il n'avait qu'à venir et participer.
L'accord du 18 va aider les communistes à la base à voter pour l'unité de la vraie gauche. Nous aurons les résultats ce week-end. J'espère que régionalement des militants du NPA feront le même choix comme j'espère que l'ADS (FASE) revienne sur sa décision de partir avec le PS au premier tour.
Sinon pour prouver que tout le monde est perdant si pas d'unité, voici le dernier sondage:
http://www.lefigaro.fr/assets/pdf/rhonesalpesoway.pdf
@ Andre : merci pour le lien
Pour ce qui est de ce Grossiord, c'est un Elkabbach bis (d'ailleurs il le remplace sur Radio Lagardère...) c'est le genre de mec qui ment par réflexe. Un seul exemple, c'était lors des élections prud'homales. Aucun intéret pour nos perroquets mainstream, bien entendu. Et donc silence dans leurs cages. Le lendemain du scrutin, quand enfin on consent à en causer un brin, après la bataille, l'interlocuteur se permet d'en faire la remarque. Aussitôt, l'arracheur de dents, niant l'évidence, et sans complexe :"Sur Europe, beaucoup" ! (http://www.acrimed.org/article3031.html)
Que voulez-vous tirer d'un Pinochio pareil ?
A prolo du biolo
Le NPA ne peut annoncer cela tout de go puisque les militants doivent voter... donc
Le problème, et je rejoins Vergnes là dessus, c'est sur quoi va -t-on voter ?
Vu la situation, on a rien à proposer au vote des militants à part comme pour les militants du pc de partir sur des listes "front de gauche élargi" mais ça c'est hors de question...
La version 16/11 de l'amendement du NPA revient à adopter la position du front de gauche en précisant cependant que PS et EE sont des orga susceptibles (conditionnel à la place du présent dans la version précédente) de mener une politique social libérale... Alors j'espère que ce n'est pas cette précision qui pose problème.....
Toujours est-il que personne dans le FdG ne semble prendre note de l'évolution de la chose
Or vu l'analyse que je fais du ps, comme la plupart des militants de mon parti, je pense, c'est déjà un sacré compromis que de mettre un conditionnel... enfin bref, les deux réunions séparées foutent la m****,
La réunion du 18 telle qu'annonçait par le FdG pour "ceux qui étaient d'accord" avec son texte excluait de fait le NPA qui outre, à mon avis, le fait de préciser au moins la possible assimilation du PS et d'EE à une politique sociale libérale voulait rajouter des points programmatiques à la plate-forme. Je déplore l'absence de représentants du FdG à la réunion du 16 vu que les représentants du NPA avaient préciser au sortir de la réunion que tout était discutable. mais bon ils étaient apparemment plutôt fâchés.
Un représentant du NPA aurait-il du s'incruster à une réunion à laquelle il n'était pas convié puisque souhaitant encore discuter du texte ? Peut-être.. mais était-ce possible, je n'en sais rien. Est-ce que FdG n'aurait pas pu dans la réunion du 18 constater l'évolution (des orga étaient présentes aux deux réunions et les textes ont circulé) ? je ne sais pas... Toujours est-il que là, je ne vois pas trop comment faire..
@ Andre (18h18) encore :
Ta video marche pas. En fait ça beugue après 13 minutes, dommage... (décidément, quand on est dans l'embrouille...)
myriam dit:
20 novembre 2009 à 21h33
...PS et EE sont des orga susceptibles (conditionnel à la place du présent dans la version précédente) de mener une politique social libérale …
Tout à fait.
"Susceptible".
Exactement.
C'est pas comme si le PS avait voté avec l'UMP un texte ultra-libéral.
Non.
"Susceptible" seulement.
Les adorateurs du traité de Lisbonne vont donc "peut-être" mener une politique
sociallibérale...mais c'est pas certain !Quel suspens !
Pierre,
Si vous voulez bien lire la suite de mon message, je parlais de l'amendement NPA et je disais que d'après mon analyse du pas, c'est déjà un gros compromis et j'ai déjà dans des messages précédents, dit que pour ma part je n'ai absolument aucun doute sur la nature du ps ce qui explique que je ne suis absolument pas pour que mon parti participe aux exécutifs et que déjà la fusion technique du second tour pour moi c'était à réculons et donc vraiment dans une perspective unitaire...
pas de faux procès donc :-)
Cordialement
@Hold-Up (267):
As-tu lu jusqu'au bout le lien que tu as fait passer ? Pour mémoire (et surtout pour Vergnes qui a l'air de ne pas l'avoir lu, lui... ou alors il ne sait pas lire) :
"LE REFUS DE PARTICIPER AUX EXECUTIFS FAIT L’OBJET D’UN REJET DE PRINCIPE PAR LE NPA
La position du NPA est la suivante à propos de la participation aux exécutifs régionaux :
« Cela ne sera pas possible dans le cadre d’exécutifs qui seraient dominés par le PS et/ou Europe Ecologie qui mènent des politiques d’adaptation au libéralisme. »
Pour les représentants du M’PEP, il est parfaitement logique et nécessaire de mettre des conditions à la participation au pouvoir. D’autant qu’une partie de la gauche, dans le passé à l’échelle gouvernementale, et encore aujourd’hui dans certaines collectivités territoriales, fait de cette participation un principe sans lien avec le contenu des politiques menées : c’est le pouvoir pour le pouvoir. En contrepartie, il ne faudrait pas établir un principe symétrique et refuser, par principe, de se « salir les mains » en participant au pouvoir à l’échelle nationale ou des collectivités territoriales : ce serait s’opposer pour s’opposer.
Un tel positionnement politique ne peut que rassembler un électorat protestataire, même s’il représente un certain poids, sans donner la moindre perspective politique. Pourquoi voter pour des listes qui annoncent d’emblée qu’elles ne veulent pas participer à la gestion de la région ? Ce point de vue du NPA apparaît comme une source d’échec.
Cette formulation indique que la gauche de gauche ne participera à aucune majorité de gestion avec le PS, tant qu’elle ne passera pas devant le PS. Cette position est un choix politique possible, mais elle présente plusieurs défauts. D’abord, elle ferait apparaître la gauche de gauche pour le tout ou rien, alimentant de fait les comportements de vote utile en faveur du PS, comme une sorte de « minorité de blocage ». Ensuite, même si le PS obtient un résultat électoral supérieur à la gauche de gauche, celle-ci, dans certaines circonstances (une triangulaire par exemple) peut avoir un poids permettant de peser sur les politiques menées par le PS. Enfin, même dans le cadre d’une gestion « dominée » par le PS, il est possible, dans certaines circonstances, d’obtenir des avancées significatives dans certains domaines, si un accord est obtenu du PS pour intégrer quelques uns des points du programme de la gauche de gauche.
Les représentants du M’PEP ont proposé au NPA un amendement à son amendement ainsi rédigé en lettres majuscules :
« Cela ne sera pas possible dans le cadre d’exécutifs qui seraient dominés par le PS et/ou Europe Ecologie qui mènent des politiques d’adaptation au libéralisme. CHAQUE LISTE RÉGIONALE DE LA Gauche DE Gauche, POUR PARTICIPER AUX EXÉCUTIFS, DEVRA APPRÉCIER, DANS LA DIVERSITÉ DE SES COMPOSANTES, LA SITUATION AU SOIR DU PREMIER TOUR EN FONCTION DU RAPPORT DES FORCES ET DES CONCESSIONS OBTENUES SUR SON PROGRAMME. »
Pour conclure, il faut préciser que si le NPA ou d’autres composantes considèrent, au soir du 1er tour, que les conditions ne sont pas créées pour participer aux exécutifs, rien ne les oblige à y participer contre leur volonté."
@Raphael Q. post 282 : si il y a eu des réponses.
Perso : j'ai déjà dit que j'étais gênée par le fait qu'une partie des conférences du PCF (même si très minoritaire) choisisse l'alliance avec le PS dès le 1er tour - ainsi je suis favorable au fait qu'en face, dans ces cas là, il y ait une liste "autre gauche" avec le NPA (dont ferait partie le PG), tant pis pour la logique sur le plan national (PG+NPA+autres VS PCF dans 1 région, alors que l'unité se ferait ailleurs, mouais...) ;
C'est le PCF qui domine le FdG, "l'attente" évoquée par Lionel PG44 post 272 n'est pas une façon de botter en touche ; il faut admettre qu'il y ait des rapports de force au sein même du FdG et du PCF qu'il faille résoudre de façon diplomatique, c'est à dire sans faire la grande gueule (genre "Ah vous les hueoïstes dégagez !"), mais attendre la confirmation du vote unitaire des militants pour avoir une validation démocratique peut permettre d'isoler cette minorité de "communistes pantouflards" ; Jean-Luc Mélenchon doit actuellement sa survie politique au FdG et au PCF, donc qu'il prenne des gants avec l'ensemble du parti n'est pas de l'incohérence comme tu le suggères.
Je suis d'accord avec toutes les propositions pour un programme commun avancé par des militants du NPA qui s'expriment ici, on n'a pas besoin de paraphraser la dessus.
On dirait que parfois vous (toi ou Vergnes ou d'autres) nous demandez (PG) de "choisir" entre PCF et NPA, et c'est pas vraiment adroit. J'ai déjà parlé de l'idée d'hospitalité du PCF à notre égard. Pour ce qui est des choix aux militants du PCF, encore une fois je ne comprends pas le mini-procès sur le fait qu'un des choix qui leur est proposé soit le FdG (dont le PCF est la matrice) au lieu de "liste radicale", alors que vous affirmez que le NPA serait sur la même ligne que le... FdG.
Enfin, un truc concernant le nom du machin unitaire : personnellement je m'en fous complètement du nom, mais le FdG semble vouloir garder le nom de FdG, et le NPA a l'air de pinailler sur le nom. Kesako ?
Oui, j'avais bien compris. Pas de faux-procès puisque pas de procès...
@ Sacdecrabesetpanierdenoeuds. Note 292
La vidéo en question est désormais regardable directement sur le site de Public Sénat et en entier.
http://www.publicsenat.fr/cms/video-a-la-demande/vod.html
Pas de quoi en faire un plat dailleurs.
L'épisode avec Jean-Luc Mélenchon quittant le plateau est très court et donc n'a hélas pas créé l'électrochoc qu'on aurait pu espérer.