Avec Itunes
Autres lecteurs
Pour la 6e République
Plan B en Europe
En librairie
Arguments sur l’Allemagne
Vidéothèque
Les dossiers industriels
Ecosocialisme
Le premier manifeste
Traductions disponibles
L’œil militant
17nov 09
J’ai fini par me lever et m’en aller. C’était sur un plateau d’une télé, ce soir 17 novembre, Porte de Versailles. Une télé qui a pourtant la côte dans mon esprit et au Parti de Gauche. Et en face d’un journaliste qui n’est pas plus à droite que la moyenne. Juste désinvolte. Arrive le moment où c’est trop. Je vous raconte ça. Et je donne mon avis sur le discours de Fillon à propos de la réforme des collectivités locales. Parce que c’est sur ce sujet que j’étais invité. Et le sujet m’intéresse. Fillon a fait au somnifère ce que Sarkozy aurait fait au Karcher.
J’EN AI JUSTE ASSEZ !
Donc le problème, ce n’était pas la chaine de télé. «Public Sénat» est une très bonne chaine. Son succès a prouvé qu’il y avait une audience pour la politique à l’état pur. J’ai défendu cette chaine à sa création et depuis lors, lorsque j’étais sénateur. Puis comme membre du bureau du Sénat qui exerçait le contrôle annuel de la chaine. De plus, «Public Sénat» a été présent à toutes les étapes essentielles de notre vie de Parti depuis sa fondation. Donc pas de contentieux, au contraire. Pas de contentieux non plus avec Michel Grossiord que les hasards de l’existence me font connaitre depuis ses débuts professionnels puisque nous venons du même coin du Jura. Il est plutôt de centre droit, ca s’entend et ça se voit mais pas de façon envahissante. Alors quoi ? Je le raconte pour que chacun apprenne au passage comment s’organise une présence médiatique. Et ce qui peut faire déborder le vase.
ENTRAINEMENT ET DEPLACEMENTS
L’émission avait pour thème central le congrès des maires de France. Sur place. Ce détail n’était pas prévu. Il faut y aller. Porte de Versailles. Vous connaissez ? Finalement en, métro c’est moins long qu’il y parait. Juste trois quart d’heures depuis notre point de départ. Puis franchir la fouille, palpation et poêle à frire tuut ! tuuut ! tuuut !, ainsi de suite à l’entrée. Cool ! « Ah ! Mais ça on n’y est pour rien ! » dit le congrès des maires de France ! «Et nous encore moins dit la télé». Evidemment. Personne n’y est pour rien. Ensuite on doit écouter le premier ministre qui prononce son discours. Pas de lieu pour le faire crayon à la main. Pourtant c’est six pages de texte serré, hyper technique. On lit le texte du discours qu’on découvre et en même temps on écoute. Exercice indispensable si on veut réagir de façon informée, par respect pour ceux qui écouteront l’émission. D’ailleurs le décalage entre le document écrit et le discours effectivement prononcé est toujours très instructif. Au cas particulier ce travail d’attention me permet d’ailleurs de capter une nouveauté qui n’est pas sans conséquence. Je m’aperçois que le texte écrit annonce un énième comité pour une «Charte des services publics en milieux rural», comme Jean-Pierre Raffarin en avait déjà créé un en 2003, mais que le Premier Ministre a rajouté à l’oral une nouveauté de taille. Il affirme que ses conclusions seront opposables aux décisions des administrations ! Bigre ! Il va falloir le prendre au mot si par hasard il reste quelque chose à fermer de par chez vous ! Pendant que se fait cette écoute je résiste vaillamment à la demande d’aller me faire maquiller car «sinon tout le monde sera là en même temps, et on ne va pas y arriver». Il faut dire qu’on est venu là à deux.
TRAVAIL EN EQUIPE
Car mon assistant, Laurent Maffeïs, qui est expert sur le sujet concerné, me donne le coup de main pour le décryptage du discours. Avec lui nous avons potassé les fiches sur la question de la nouvelle fiscalité locale, de la nouvelle loi d’organisation des collectivités locales, des précédentes réformes. Aucun amateurisme dans ce travail n’est possible. On bosse. Beaucoup. Préparer les fiches, les discuter et apprendre les arguments et prévoir les contre arguments. L’émission commence à dix huit heures. Le discours devait commencer à dix sept heures. On est parti à seize heure pour être sûr de ne pas rater le début. On a préparé les fiches, fait leur lecture, on est venu à deux. C’est ça une préparation. Des heures de travail. L’émission commence dans l’à peu près : le ministre est nommé «secrétaire d’état», je suis présenté comme «président du PG», comme si je n’avais rien à voir avec un mandat électif et donc avec le sujet qui occupe l’émission. Passons. Ca doit être l’émotion. Mais, si je me trompe sur un seul chiffre ou nom que dira-t-on. Mais si le présentateur n’arrive pas lire le prompteur correctement, bof, on ne va pas en faire un plat ! Sur place j’aurais la parole une fois, une seule, sur le sujet. Tout mon travail pour une minute de parole évidemment interrompue. Gérard Collomb trois fois, deux fois la sénatrice du Modem, le ministre cinq fois. Puis il est annoncé qu’on va passer à «la situation au PS» et Michel Grossiord me donne la parole d’un air gourmand. Ah c’était donc ça ! Il m’a invité pour faire la cogne contre le PS ! Avec Collomb à côté de moi pour que ça saigne bien ! Evidemment rien de tout cela ne nous avait été annoncé avant ! Alors, c’est sans moi ! Il y a une limite. Tout ce temps, tout ce travail, cet après midi foutu en l’air, tout ça juste pour qu’un animateur de télé organise un petit pugilat entre gens de gauche, sans contenu ! salut ! J’ai dit que le sujet ne m’intéressait pas et je suis parti.
LA CONFUSION
Ce n’est pas ce genre d’émission qui aidera à comprendre la situation. Et notamment le décryptage du discours du premier ministre. La matière est évidemment hyper technique. C’est déjà un rude obstacle. Mais en plus le sujet a été découpé en morceaux. Il sera débattu en six textes de lois différents. Je les énumère pour que mon lecteur se rende compte de la complexité du thème. Et se souvienne, au passage, de l’obligation pour un porte parole d’y travailler avec sérieux. Voici la liste des six textes qui redessinent le paysage de l’organisation du territoire en France. D’abord un projet de loi sur les structures et institutions locales. Il a été présenté en conseil des ministres le 21 octobre. Il prévoit la création des conseillers territoriaux communs aux départements et régions, la création de métropoles à partir de 450 000 habitants, un nouveau mode de fusions des communes, des régions et des départements. Bonjour la simplification des échelons de compétence ! Bonjour la simplification de la carte administrative au grès des fusions de collectivités ! Deuxième texte, le projet de loi sur les compétences de ces structures. Il reste à venir. Pour l’instant on débat d’après des rumeurs et des revendications… Il s’agirait pour l’essentiel de clarifier les domaines de compétences, principalement garce au retrait de la clause générale de compétence à la région et au département. Personne n’y croit. Troisième texte, le projet de loi sur les modes de scrutin. Lui aussi à venir. Mais on connait l’idée. Il s’agit d’élire 80 % des conseillers territoriaux au scrutin uninominal à un tour et 20 % des élus à la proportionnelle. J’en ai déjà parlé précédemment sur ce blog. Ce texte prévoira aussi l’élection au suffrage universel des élus communautaires dès 2014, et l’abaissement, de 3 500 à 500 habitants, du seuil pour le scrutin de liste aux municipales. C’est un gros os dur. Le scrutin à un tour c’est le mode anglo saxon. Celui qui arrive en tête a le siège. Une seule fois proposé dans un projet en France. Dans un texte jamais appliqué, le projet constitutionnel du maréchal Pétain…Quatrième texte, le projet de loi sur la mise en œuvre de tout ça et les dispositions transitoires. Il est à venir lui aussi.Mais ce n’est pas de la petite bière. Jugez plutôt. Par exemple, les mandats des conseillers régionaux et généraux élus en 2010 seront raccourcis de 2 ans. Puis les sièges devront être renouvelés en 2014 sous forme de «conseillers territoriaux» élus comme je l’ai dit. Cinquième texte, le projet de loi sur le Grand Paris qui a été présenté en conseil des ministres le 7 octobre. Il prévoit, notamment, la création d’un établissement public « société du Grand Paris » chargé de piloter la création d’un métro automatique entre les grands pôles économiques autour de Paris, à la place du STIF, pour plus de 20 milliards d’euros. Sixième et dernier, à ma connaissance, c’est évidemment le projet de loi de finances pour 2010, actuellement en discussion, qui comporte la suppression de la taxe professionnelle et les modalités de compensation. Sur quoi le premier ministre allait-il mettre l’accent ? De quoi allait-il traiter prioritairement ? Et s’il choisissait ceci plutôt que cela, quel en serait le sens ? Voila l’enjeu de la réaction à fournir sur place, en direct, dès la fin du discours. Cool, non ?
A PROPOS DE L’IMPOT LOCAL
Il faut dire un mot – je jure de ne pas réciter ma fiche qui fait sept pages – sur la suppression de la Taxe professionnelle (TP) et l’arrivée de la nouvelle «cotisation économique territoriale».La suppression de la taxe professionnelle représentera en 2010 un cadeau de 12 milliards d’euros pour les entreprises. A partir de 2011, quand la « cotisation économique territoriale », qui remplacera partiellement la Taxe professionnelle (TP), sera mise en place, le gain net pour les entreprises est estimé à environ 6 milliards d’euros par an. Quant à la «cotisation économique territoriale», c’est un mécanisme ultra complexe. Je ne le maîtrise pas. Il est vrai que le détail des explications dans l’amendement de l’Assemblée nationale fait 60 pages. Elle comprendra une taxe sur le foncier professionnel, une taxe sur le chiffre d’affaires des artisans, commerçants et professions libérales et une taxe sur la valeur ajoutée. Mais le barème et les dégrèvements prévus feront que seulement 10 % des entreprises devraient acquitter la taxe sur la valeur ajoutée…. Comme cette merveille prend la place de la taxe professionnelle, il est temps de dire que la taxe professionnelle représente aujourd’hui en moyenne 50 % des ressources des collectivités locales. En moyenne ! L’Etat s’est engagé à compenser intégralement pour 2010 ce que la réforme ferait perdre aux budgets locaux. Mais à partir de 2011, la compensation est beaucoup plus floue, puisqu’elle dépendra du niveau perçu de la nouvelle cotisation économique territoriale et de puissants dosages d’alchimistes de la fiscalité locale ! Il va de soit que c’est un cadeau aux entreprises. Et comme d’habitude, sans contrepartie. Un cadeau d’autant plus aberrant qu’il concernera aussi bien les petites entreprises que les très grands groupes bénéficiaires : Total (avec ses 13,9 milliards de profits 2008), Arcelor Mittal, Renault ou Peugeot. Ceux là économiseront ainsi des dizaines de millions d’euros. Pour rien. Car cette réforme, censée protéger l’emploi industriel en France, n’est accompagnée d’aucune garantie pour empêcher la poursuite des délocalisations par ces grands groupes ! Ils pourront donc continuer. L’idée que l’allégement des impôts va améliorer la position des entreprises et bloquer leur délocalisation n’est pas nouvelle ! Mais elle ne fonctionne pas. C’est de l’idéologie libérale pur jus. La preuve. La part de la taxe professionnelle fondée sur les salaires a été des milliers de fois critiquée. On a fini par la supprimer, par tranche, à partir de 1999, sous le gouvernement de Lionel Jospin. Son extinction définitive a eu lieu en 2003. Cela a déjà représenté un cadeau de 9 milliards par an pour les entreprises. Sans aucun résultat tangible puisqu’au contraire l’emploi industriel a reculé depuis cette date et non depuis quinze ans comme le disent et le répètent les perroquets de la droite à la suite des saillies de Nicolas Sarkozy sur ce thème.
PROPAGANDE
Pour justifier la suppression de la taxe professionnelle, Sarkozy n’a en effet reculé devant aucune énormité. Comme d’habitude. Dans son dans son discours du 20 octobre, il a affirmé avec cet air important qui n’appartient qu’à lui quand il pense avoir mis la main sur l’argument qui tue. Il a affirmé que la TP est « responsable du recul de l’emploi industriel en France » ! Puis il s’est écrié la main sur le cœur: «500.000 emplois industriels détruits en France depuis quinze ans voilà le beau bilan de la taxe professionnelle !». Problème : la taxe professionnelle existe depuis 1975 alors que le recul de l’emploi industriel en France n’a commencé qu’en 2001. Car c’est à cette date, sous le gouvernement Jospin, et non pas «il y a quinze ans» comme le prétend Sarkozy qu’a été atteint le pic de l’emploi industriel ! C’est depuis la gestion de droite que la France a très exactement perdu 575 000 emplois industriels ! Et la tendance s’est encore accélérée depuis l’élection de Sarkozy en 2007 : en 2 ans l’emploi industriel a reculé de 200 000 unités ! Le recul de l’emploi industriel c’est donc surtout le bilan de la droite au pouvoir, et pas celui de la taxe professionnelle ! Je n’ai pas eu le temps d’expliquer ça. Il y avait plus urgent ! Il y avait à « débattre de l’état du PS». Foutaise ! Et le mot de la fin à propos du discours de Fillon ? Il a fait au somnifère ce que Sarkozy aurait fait au karcher !
338 commentaires à “A la Porte de Versailles”
» Flux RSS des commentaires de cet article
Blog basé sur Wordpress © 2009/2015 INFO Service - V3 Archive
Merci de savoir dire non, de résister.
Un beau soulagement pour ceux qui ne le peuvent pas, et une belle incitation à en faire autant ou plus pour les rares qui le peuvent.
Aguanta !
bon, ce soir j'ai vécu la difficulté du tractage militant... je pense qu'on aura du mal à la fusion technique au second tour, dans certains coins...
je rappelle pour ceux qui l'ignorent que :
Article R412-52 Distribution de tracts dans les véhicules qui circulent
Le fait de distribuer ou faire distribuer des prospectus, tracts, écrits, images, photographies ou objets quelconques aux conducteurs ou occupants de véhicules circulant sur une voie ouverte à la circulation publique est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la quatrième classe.
enfin, on a bien rigolé... c'est le principal, puis les voir débarquer, c'est qu'on doit les géner...
en limousin Guéret et Brive voient des mariages forcés entre hopital public et clinique privée se mettre en place... contre l'avis des personnels et des habitants... et nos édiles municipaux nous envoient leurs gardes champétres pour dresser procés verbal...
sur ce, vais me pieuter, demain, je retourne à l'hosto, mais comme citoyen usager... puis on enchaine sur les marchés...
petit rajout aprés un survol des débats de cet AM... surtout pour Vergnes...
Je pense que le PS en tant que tel, surtout parmis ses élus locaux n'est pas ce bloc monolithique que tu penses... et ça c'est mon expérience actuelle qui me le fait dire.... mais le raisonnement est aussi valable pour le PCF ou le PG... pour le NPA, chais pas, ils semblent pas organisés dans mon département...
Mardi 17 novembre 2009, les familles des victimes de l'attentat de Karachi mettent en ligne sur leur site un article dévastateur pour le clan Balladur-Sarkozy-Léotard.
Cet article est le résultat d'une enquête de deux journalistes de Mediapart, Fabrice Arfi et Fabrice Lhomme.
Cet article confirme la piste des deux corruptions :
1- Des commissions occultes partaient de France vers des personnalités pakistanaises.
2- Ensuite, des rétro-commissions occultes revenaient en France pour financer la campagne électorale d'Edouard Balladur fin 1994, début 1995. C'est un certain Ziad Takieddine qui renvoyait vers la France ces rétro-commissions.
http://www.verite-attentat-karachi.org/?p=262
Attitude logique et courageuse. Il y a une limite au foutage de gueule.
Ou peut-on voir la vidéo ?
Sur le fond, pour voir clair il faut partir de l'objectif visé par Sarkozy : mettre le pays à la solde du libéralisme économique : forcer les collectivités à privatiser ou fermer des services publics, favoriser la spéculation immobilière en Ile-de-France, casser les politiques un tant soit peu alternatives (et pourtant, elles ne sont pas bien revendicatives)...
PS: par contre, le journaliste s'appelle Michel Grossiord, et pas Jean-Michel.
En complément de tout ce que tu dis, j'ai lu le projet financier pour les transports du grand Paris qui prévoit de n'augmenter que de 0,1% la participation des entreprises et de bloquer cette participation pendant 10 ans alors que dans ce même projet il est prévu d'augmenter tous les ans la tarification des usagers et même de la rapprocher du coût du service proposé, alors qu'actuellement l'usager paie environ 30 % de ce service.
Cela Sarkozy ne s"en est pas vanté lors de ses discours !
La logique libérale est toujours la même quel que soit le sujet, cadeaux de milliards aux entreprises et faire payer de plus en plus l'usager, le contribuable, le particulier.
La droite peut annoncer qu'elle n'augmentera pas les impôts directs, elle matraque les citoyens à coup d'augmentations d'impôts locaux toujours plus fortes, mais dont elle se défausse en responsabilité puisque les taux sont votés par les collectivités territoriales.
Ça me fait irrésistiblement penser à la chanson de Gainsbourg
Je fais des fiches, des petites fiches, encore des petites fiches
Des petites fiches, des petites fiches, toujours des petites fiches
Des fiches de seconde classe, des fiches de première classe.
Je suis l'ficheux des Lilas,
Pour Invalides changer à l'Opéra,
Je vis au coeur de la planète
Porte de Versailles j'me fourvoya
Et en plus quand vous avez quitte le plateau, ils n'ont pas parle du PS
et ont continué a parlé de la reforme.
C'etait donc bien un "traquenard".
Vous le trouve toujours sympathique ce journaliste?
Sérieusement 2 perles :
- « comment s’organise une présence médiatique », écoutez attentivement le passage de Dugarry dans l'émission de Ruquier où il explique parfaitement comment s'organise, s'arrange « entre amis » en coulisse une présence médiatique donc et dont celle de Mélenchon.
- « Il y avait à « débattre de l’état du PS». Foutaise ! », là on est en pleine veulerie politique au moment des régionales (ça promet la question des exécutifs). Avoir sous la main LE représentant de toutes les dérives droitières du PS....
Foutaise! Honneur et... débandade!
Ca fait plaisir quand vous faites preuve de pédagogie. On aime quand vous vous battez sur le fond et que vous les tuez à coups d'arguments. Dommage que les médias versent dans le people. La prochaine fois sera la bonne.
Courage camarade.
Ségolène a pourri vraiment la politique autant que Sarkozy.
Il serait bien qu'on voit aussi le PCF de temps en temps, de même que Christian Picquet car de l'extérieur, vous paraissez bien seul. Une seule voix à Gauche s'élève, c'est vous.
Le 5 décembre, grand meeting du Front de Gauche retransmis j'espère sur la Chaîne "Public Sénat".
Nous, on commence déjà la campagne et y'a du monde qui nous attend.
Courage
Bonsoir monsieur Mélenchon, et bien sûr que vous avez eu raison de réfuter le schéma dans lequel la classe politique vous enferme, celui du mot le plus à la mode devant "gauche". Comme vous et nombreux compatriotes nous réfutons la nihiliste marchandisation libérale, mais pourquoi alors se jeter dans la gueule du loup trotskiste. De part sa conception et son histoire il est difficile de croire que le combat contre le capital et ses maîtres puisse être tenu avec, soyons fous, l'ultra gauche.
Car enfin c'est avant tout le retour de la République reine que vous appelez de vos vœux et non la domination du marché roi.
Le débat républicain inexistant dans les médias conventionnels, corrompus pour beaucoup, débat de ce qu'est la gauche républicaine et non faire de la com misérabiliste à laquel s'est vouée celle gouvernementale.
Faire ce débat, déjà, est une condition nécessaire à la liquidation de la société marchande, et un moyen de remettre l'économie à sa place, au service de tous, avec des nuances pour certains, bref de sortir du schéma pensée unique, version Fukuyama, et redonner à l'action publique et politique tout son sens et sa fonction.
Nous voyons aujourd'hui, alors que le système est atteins de ses ulcères monétaires réguliers, certains s'élever contre lui, et étrangement, on balaye l'échiquier politique comme un essuie glace, ramassant un peu tout et n'importe quoi il est vrai, mais ayant le dénominateur commun de se réclamer républicain, ce système politique comme régisseur (ou comme il vous plaira) de notre société. Je ne parle pas du consensus mous autour du sujet mais de ceux qui en appel à la république contre le marché.
Bien évidement, le tropisme du PG vers le NPA est une stratégie évidente et presque inévitable politiquement. Mais n'avez vous entendu beaucoup le NPA parler de république, détruire mais pour quoi? Déjà le retour de la république pardi!
En adhérant à une grande partie de votre discours on ne peux être que frustré de voir que, de tout bords, certains s'agitent pour dénoncer le scandale libéral, de la gauche, du c..(j'ose pas) et même de la droite; mais à la fin, tout va bien, la lessiveuse tourne à plein, et on se prend une Bolkestein 2 par le flanc gauche, comme vous nous l'avez bien rapporté.
Tous, on aimerai en finir de cette monstruosité qu'est la capitalisme financier, au genre revenir 40 ans en arrière à ce niveau, aux mêmes rapports de force économique, au même niveau de progrès social et économique. Mais comme on s'en aperçoit tout est extrêmement bien tenu, et l'alternance bi-partisane occidentale fonctionne parfaitement, étouffant une alternative à la pensée unique, au fond.
Ne vous méprenez pas, il n'est pas question de se rapprocher électoralement d'un Aigan, ou d'un apocryphe Soral, mais de tenter de retisser les liens qui au fond unissent notre république, internet vous l'avez compris en est l'outil principal. Tenter l'aventure du buzz entre républicains serait déjà moins ballot que de finir avec le gladio.
A votre courage politique,
Cordialement.
Merci Jean-Luc Mélenchon de ces explications très claires et pédagogiques sur la suppression de la taxe proesionnelle entres autres, vu qu'on ne s'y attend pas de la part des meRdias.
J'ai effectivement souvent remarqué qu'on vous bassinait souvent sur le PS (je me rappelle d'une interview cette année sur France 24, où la journaleuse qui justement évoquait la promesse de commenter les sujets brûlants, commençait par... le PS : "Je croyais que vous alliez me parler de la taxe carbone, comme sujet brûlant.etc" avez-vous répondu du tac-au-tac, et cette première partie d'interview concernait UNIQUEMENT le PS) ; comme vous dîtes, il y a le fait que certains ont repéré chez vous le côté "Georges Marchais" qui fait l'audiance du fait d'un certain bagout, la volonté de vous figer dans un rôle de punching ball du PS en tant qu'ancien connaisseur (cf la tête à claques Naulleau chez Ruquier récemment, qui vous reproche également de plus taper sur le PS que l'UMP, ce qui est faux bien sûr), mais je pense également que ça sert à vous enchainer comme un boulet à ce parti totalement discrédité par les militants et électeurs de l'autre gauche, et à empêcher l'union. Si dans les meRdias on vous lie toujours de près ou de loin au PS aujourd'hui, qu'on vous interroge que sur lui, ça cherche avant tout, à mon sens, à semer le doute pour l'unité de l'autre gauche (cf la majorité des interventions sur Bellaciao par exemple, quasi-insultantes pour vous avec ce côté éternellement soupçonneux à votre égard).
Vous avez eu raison de vous barrer alors, maintenant que vos fiches seront un peu plus travaillées sur cette suppression de taxe professionnelles, vous pourrez mieux vous défendre ; comme vous l'avez dit à Arrêts sur Images, vous êtes meilleur quand vous argumentez. Continuez courage !
Suite de mon post 9 : j'écris trop vite, car l'image du "punching ball" je la réservais au PS, quand je parlais des journaleux qui voulaient vous figer dans un rôle de Mike Tyson tapant dessus.
Sinon, merci de votre honnêteté intellectuelle, concernant les "cadeaux" déjà concédés sous le gouvernement Jospin.
Je mesure encore une fois le caractère surréaliste de certains dialogues de sourds quant aux polémiques sur le 3ème tour en cas d'union de l'autre gauche, alors que vous nous informez quasi en direct des 6 textes de "réorganisations" libérales, et que vous nous faîtes partager votre travail de synthèse et d'éclairage quasi-improvisé (avec votre assistant), que vous n'avez pas pu faire partager à Public Sénat, et que nous, militants, devront relayer. Le Rouleau Compresseur, j'vous dis !
Bonjour.
Il serait peut-être temps et judicieux de vérifier à qui appartiennent les "médias" en France.
Pour ce qui concerne les chaînes publiques de télévision, étant donné que leur budget de publicité à été supprimé, pas difficile d'imaginer qui dirige et donc exerce le pouvoir.
Pour les autres médias, ne serions-nous pas en situation assimilable à une situation de MONOPOLE ?
Que fait-on alors lorsque l'on se retrouve en situation de MONOPOLE ?
Bonjour à tous,la synthèse est on ne peut plus claire, suprimmer c'est " bondieu "de 53 %que la droite à obtenu,
et qui lui sert de support de décision libéral, et fait subir a l'ensemble de la classe ouvrière les pires conditions d'existence pour une vie sur terre, ce qui n'est pas si long qu'ont le fait croire.
Résumé faire une grosse campagne d'information pour tous et la lute des militants pour les prochaines élections
régionales, aura un impacte très utile pour les élections suivantes. Rosay. à +
Bonjour à tous,
j'apprécie le rappel nécessaire fait par Jean-Luc Mélenchon : la "sortie" de l'assiette de la TP des salaires qui a permis aux entreprises d'engranger 9 milliards supplémentaires n'a servi que leur intérêt ou celui de leurs actionnaires. Il en sera de même pour cette nouvelle réforme, cadeau au patronat, et mise sous "tutelle" des collectivités qui verront disparaître de 45 à 60 % de leurs rentrées d'argent. Je rajouterai que l'impôt sur les sociétés, supposé contribué aux finances publiques au même titre que l'impôt sur le revenu des ménages, donne lieu à un sport de haut niveau de la part des fiscalistes d'entreprises : seul étant imposé le bénéfice, je vous laisse deviner les "prouesses" comptables qui en toute légalité permettent d'y échapper, ou de le minorer.
Autre rappel nécessaire : contrairement à l'état, les collectivités petites ou grandes ont l'obligation de présenter des budgets en équilibre ; un déficit est strictement interdit ; quand les recettes baissent, reste deux leviers à leur disposition : l'emprunt pour financer l'inverstissement, la hausse des impôts locaux pour financer le fonctionnement.
Donc,la porte est ouverte en grand au transfert de charges des entreprises sur les ménages. Dernière chose :
qui a investit massivement dans les créations et aménagements de ZI, de ZA ou de ZAC ? Qui les entretient ?
Qui a construit des bâtiments industriels et les a financé en crédit-bail pour les mettre à disposition d'entreprises contre un loyer, parfois non payé ? Les collectivités locales, encore elles, avec les compétences économiques des groupements de communes et des régions ! Là, les entreprises ne trouvent pas à redire quand la collectivité s'endette pour elles !
L'exemple des médias est flagrant est démontre l'évidence : la main-mise par ceux qui possèdent l'argent sur le plus important de nos moyens de COMMUNIQUER et d'ECHANGER.
En extrapolant, vous êtes en mesure d'imaginer ce qui va rester de la France, lorsque les mêmes possesseurs de l'argent, aidés en cela par la mise en faillite (volontaire, peut-être !), de notre pays, avec la complicité de responsables sans scrupules, auront acheté pour pas grand chose, ce qui nous reste de biens communs, acquis à l'origine, avec notre argent.
A nous de mettre en évidence que cette faillite a été rendue possible, à cause d'une suite continuelle d'erreurs de gestion
Je viens de recevoir un courrier de l'Association section de Villiers-sur-Orge du Parti Socialiste. Ma commune comprend 3 750 habitants et est située dans l'Essonne.
Ce courrier dit :
"Le principe de la laïcité devrait être partagée par tous. Il n'est est pas ainsi de par le monde et au sein de l'Union européenne, les 27 membres observent uen neutralité relative à l'égard des religions et des mouvements de libre pensée.
Ce principe, fondateur de notre identité nationale, est inscrit dans la Constitution française même si tous les territoires de notre République n'y sont pas soumis de façon identique. De plus, si le débat est désormais apaisé depuis la loi de séparation des Eglises et de l'Etat, il ressurgit périodiquement.
Au sein de l'Union européenne, nous savons que ce sujet sensible est un facteur de division entre ses membres.
Pour débattre de la laïcité et pour vérifier comment nos voisins et partenaires de l'Union "la pratique", l'association section de Villiers-sur-Orge du Parti socialiste organise un colloque international le samedi 28 novembre à 14 h 30, à la salle des fêtes René Vedel sur le thème "La laïcité, avenir de l'Europe".
Vous voudrez bien trouver ci-joint le programme de cette rencontre. Comme organisateur le Parti socialiste se réserve l'introduction et la conclusion des débats, les autres intervenants étan présents parce que spécialistes du sujet et non en fonction de leurs appartenances politiques réelles ou supposées. Il en sera de même du public. Ce colloque est ouvert à tous.
C'est dans cette perspective que les socialistes de Villiers sur Orge souhaitent vivement votre présence effective à ce colloque.
Je vous remercie de bien vouloir faire connâitre à vos administrés la tenue de cette rencontre internationale par tous moyens de votre choix (affiches, sites, blogs, périodiques,...) je vous en remercie.
Dans le programme on voit les noms de : David Assouline, sénateur de Paris ; Samuel Tomei historien ; Dominique Sopo, président de SOS racisme ; Véronique de Keyser, députée européenne belge ; Marcel Conradt, historien belge "le fait religieux, Cheval de Troie des sectes auprès de la commission euroépeenne ; Jean Lambert députée européenne britanique ; un député européen espagnol dont le nom n'est pas encore connu ; Jean Michel Quillardet, ancien Grand Maître du grand Orient de France et président de l'observatoire international de la laïcité et la conclusion sera fa^te par Jean Louis Bianco, député PS et président du conseil général des Alpes de Haute Provence.
Je vais donc me plonger dans ton livre sur ce sujet et j'irai voir ce qui va s'y dire et en ferait un compte rendu à la coordination départementale de l'Essonne qui fera remonter.
Je penses que j'ai reçu cette invitation car plusieurs fois je suis intervenue après des conseils municipaux de ma commune en tant que citoyenne sur la loi Carle et toujours, avec l'accord de mon comité, comme militante du PG.
Mais pourquoi faire cela dans un salle qui ne peut recevoir qu'environ 200 personnes.
Bravo pour avoir quitté le plateau télé ! (La vidéo est-elle visible ?)
Je suis prêt à parier que si JL M n'est plus aussi disposé à taper sur le PS devant les caméras, il sera invité moins souvent (et soupçonné par certains ?). Quel monde !
Pour soigner le prurit de Jean-Michel Grossiord et celui des journalistes en général.
http://www.dailymotion.com/video/xj8sd_tonyglandil_fun
La pédagogie c'est bien mais être une force de proposition c'est mieux parce que cela rend plus crédible et en plus si les propositions sont crédibles c'est encore mieux. J'ai souvent l'occasion de lire les analyses de Jacques Sapir notamment sur le blog de Malakine et Marianne.fr et sachant qu'il fait partie des économistes qui ont conseillé Jean Luc lors des européennes de sortir du"dirigisme libéral", je suis très souvent d'accord avec lui et je serais heureux qu'il vous inspire ainsi que Jacques Généreux.
La suppression de la Taxe professionnelle fait partie de la concurrence notamment fiscale (toujours moins d'impôts) que se livre les états européens et du credo néolibéral selon lequel tout impôt est forcément mauvais et en ce qui concerne les entreprises c'est une "charge" alors que ce n'est qu'une contribution à la protection sociale : les mots ont un sens qui n'est jamais neutre! Dans un esprit républicain il faut réhabiliter l'impôt progressif et contributif!
Les partisans de la burqa, on va les (bip bip)!
"Communiqué de presse
Alain Bocquet, une journée dans le département du Rhône.
Avec son livre "Un Marx et ça repart!", il arbordera l'actualité politique et l'avenir du PCF
Alain Bocquet, député du Nord, maire de Saint-Amand-les-Eaux, président de la Communauté dagglomération de la porte du Hainaut, a publié aux éditions du Cherche Midi "Un Marx, et ça repart !" aux côtés de Delphine Watiez, diplômée de l'Ecole supérieure de journalisme de Lille, journaliste indépendante.
Il sera en déplacement dans notre département le jeudi 19 novembre prochain.
A cette occasion,
A 12 heures, vous pourrez découvrir lauteur et louvrage lors dune rencontre au club de la presse de Lyon - 4, rue de la Charité à Lyon 2ème
A 16h30, Alain Bocquet sera présent dans le centre commercial (pas de pub pour 1 boîte du CAC 40 présent au Brésil et en Chine-N.) Vénissieux, boulevard Irène-Joliot-Curie pour la vente-signature de son livre
A 18 heures 30, une conférence-débat clôturera cette journée, salle Irène Joliot-Curie à Vénissieux - 68, boulevard Irène-Joliot-Curie. Une vente-signature sera organisée à lissue de la rencontre"
Peillon à Royal "psychiatrie lourde " Qu'ils s'entretuent,dieu reconnaitra les siens.
qu'est ce que vous avez contre Ségolène par ici? d'1 simple point de vue démocratique elle avait le droit de se pointer à Dijon...et c'est qui Peillon? le représentant de la social-démocratie traditionnelle ou du républicanisme?
Tu parles! Il s'est déjà grillé auprès des ouvriers-chasseurs de Picardie à l'époque où il défendait le gvt Jospin et là il s'apprête après avoir vu des sondages à soutenir DSK pour 1 éventuel poste de ministre
Moi, de toutes façons c'est simple si c'est DSK au 2ème tour en 2012 je ferai comme les rebeus je voterai Sarko comme moindre mal!
a claude et emler,
j'ai essayer de répondre à vos questions sur le fil précédent....et je vous en ai posé une sur le texte du neuf mars. Si vous avez le temps d'aller y jeter un oeil et de me répondre. Cordialement
A Annie,
le fait que nous discutions des régionales n'empêche je crois ni les uns ni les autres de militer avec leur parti respectif et leur syndicat contre la politique du gouvernement actuel et ce rouleau compresseur que vous dénoncer, ce ne sont somme toute que des discussions et de mon côté, comme pour une bonne part des autres intervenants je pense, elles se font sur mon temps de loisir personnel et non sur mon temps de militantisme :-)...bref, je pense qu'elles nous permettent de garder le contact entre militants d'obédiences diverses sans être notre travail militant...
Cela deviendrait gênant si nous ne nous "battions" qu'entre nous ce qui heureusement pas le cas je pense :-)
A annie que vous "dénoncez"
Merci. Et (avec un peu de retard) bravo pour votre intervention face à Naulleau, et toutes les autres. Je me suis permis d'utiliser partie de ce texte sur mon blog. Continuez ! Vous êtes la gauche d'aujourd'hui.
@Nipontchik La Sarkolène -j'aime bien ce sobriquet que lui a donné Montebourg dans un rare moment de lucidité et avant qu'il ne devienne son porte parole,fait ce qu'elle veut en effet.Comme par exemple quand elle faisait le pied de grue entre les deux tours de la Présidentielle sous les fenêtres de Bayrou pour en faire son premier ministre. Et qui va répétant sur France INTER que le Modem avait été très heureux de la voir à la sauterie foireuse de Peillon Chacun tire de tout cela les conclusions qu'il veut mais tu as bien compris que les Régionales ne sont qu'un petit avant goût de ce qui suivra et ce ne sera pas triste
Eloigné de ce blog pendant 48 h, cela permet de prendre du recul - et (au risque de déplaire) qu'est-ce que les ratiocinations et autres arguties paraissent dérisoires et tragiques face à tout ce qui a été fait et se prépare avec ce pouvoir de m..., si on n'avance pas dans l'unité.
Ce qui est énervant (entre autres !) c'est de voir et entendre les médias appeler le PS, New Labour etc. "la gauche".
Sur LCP Sénat l'autre jour, F. Hollande employait à tout bout de champ "social démocratie", au moins autant que "gauche" à propos du PS - est-ce un basculement ou rien de nouveau ? J'avoue que je n'ai jamais trop écouté ce monsieur.
@Michel. En tant que camarade du PG.. "si on n'avance pas dans l'Unité " Et le disque rayé du blog te répond "L'Unité avec qui et pour quoi faire " On ne se débarassera pas de la question en la cachant sous le tapis.Mais'après une semaine d'absence j'ai eu exactement la même réaction que toi
Au milieu de toutes ces belles phrases et de ces idées qui tuent comme le dit Jean-Luc Mélenchon, il y a les français et il y a aussi une chose essentielle dans les grandes linges politiques face au quotidiens des citoyens : « La politique du banc cassé ».
Dites moi comment les électeurs ressentent, près d’eux, une amélioration de leur vie quotidienne ? Depuis tant d’années que la droite gouverne, aucune amélioration et pire encore, l’éducation, la sécurité, le service public, la santé…. On retourne à Germinal.
Qui croit encore en ces discours ?
J’habite Puteaux (92). La taxe professionnelle, qui vient surtout du tertiaire, représente dans le budget de la ville une coquette centaine de millions d’euros qui ne sert qu’ tenir un train de vie princier localement. Si l’on touche à la TP dans l’industrie, on n’y toucherait pas dans le tertiaire et quartier Sarkozyen de surcroit. Nous avons vu récemment avec la polémique de l’éEpad, l’enjeu politique que représente le quartier de la Défense.
La taxe professionnelle remaniée ? Oui mais celle qui rapporte aux collectivités locales UMP et avec quelles garanties d’une péréquation juste. La ville de Nanterre dirigée par M. Jarry (PCF) et l’EPASA sont « attaquées » pour alimenter l’EPAD. On veut bien sûr fusionner l’EPASA et l’EPAD pour récuperer sa richesse et alimenter le chancre EPAD
Voilà, la politique du bac cassée est oubliée. Les retombées locales des idées qui tuent sont inexistantes, ou alors pour certains cercles. Et ça ce n’est qu’un thème.
" J’ai fini par me lever et m’en aller. C’était sur un plateau d’une télé, ce soir 17 novembre, " JLM
Very courageous... Jean-Luc.
Trop d'émissions pourries ces temps-ci, il me semble ?
N'est pas Besancenot qui veut :-)
Yves Le Henaff
@Galien (11):
"Comme vous et nombreux compatriotes nous réfutons la nihiliste marchandisation libérale, mais pourquoi alors se jeter dans la gueule du loup trotskiste. De part sa conception et son histoire il est difficile de croire que le combat contre le capital et ses maîtres puisse être tenu avec, soyons fous, l’ultra gauche."
Pourrais-tu expliciter ? Parce que tel que, c'est une affirmation gratuite qui me parait purement trollesque !
@Richard (14):
Petite précision sémantique : un monopole à plusieurs (généralement 3 si l'on suit un peu le propos des analystes boursiers néolibéraux) s'appelle un oligopole.
UN MORCEAU D'ANTHOLOGIE DU PCF
dix-sept conférences régionales [1] ont fait le choix d’aller à la bataille sous l’égide du Front de gauche. Un Front de gauche dont l’ambition n’est pas de rester en l’état des dernières européennes, mais de s’élargir à d’autres forces politiques et personnalités du monde syndical, associatif ou culture
De ce point de vue, dans plusieurs conférences, on a regretté la « fin de non-recevoir » du NPA qui, en multipliant les préalables au rassemblement, a une nouvelle fois choisi l’isolement. C’est souvent pour les mêmes raisons que les délégués de quatre conférences [2] ont fait le choix de l’union avec le PS, dès le premier tour. Les arguments avancés : « Face à la droite rassemblée, il faut une gauche rassemblée pour conserver la région.
http://www.pcf.fr/spip.php?article4152
A Nipontchik post n°24
"COMME LES REBEUS" ?? C'EST-A-DIRE ?
C'est un nouveau parti politique ou vous utilisez des attributs physiques ou culturels pour désigner ? qui ? quoi ?
Cette terminologie me fait un peu peur sur le blog d'un républicain anti communautariste....
Je ne comprends pas (et ne veux pas comprendre) ce que vous voulez dire et je trouve cela indigne des discussions qui s'engagent sur ce blog...
Du coup dois je signer LE TOUBAB, LE BLANC, LE BON FRANCAIS ou juste un "citoyen socialiste écologiste et républicain" ?
@sylvie boussand - PG03 (16):
Si l'on a écouté attentivement la fin du débat (après le départ de Jean-Luc Mélenchon), il apparait un petit "détail" savoureux : dans les taxes qui remplaceront la TP (payée entièrement par les entreprises), il y en a au moins une (j'ai loupé le nom, je rigolais encore ;) qui sera assise en partie sur les entreprises ET les ménages. Il faudrait donc regarder attentivement de quelle nature seront ces "compensations" tant vantée par le gouvernement et dénoncer publiquement la manoeuvre : combien ce transfert de charges coûtera-t-il réellement aux français ?
@Claude
Cher Claude, entendons nous bien, mon propos n'as nullement pour objet de mettre en doute ou de critiquer l'engagement militant des partisans de la gauche de la gauche. Je voulais simplement évoquer les vérités historiques à propos de la mouvance Trotkiste en Europe et aux UE depuis les années soixante, cela doit parler aux communistes.
A la toute fin de mon propos j'évoque le gladio, structure UE qui en gros a soutenu médiatiquement et financièrement les mouvances sus dites. Il y a de nombreux ouvrages et papiers sur internet qui informent à ce sujet, j'invite tous ceux qui ne connaissent pas le sujet à y jeter un coup d'oeil. Ce sont les latrines de l'histoire politique je vous l'accorde, mais ne pas en faire cas, c'est se priver d'une grille de lecture pour le moins pertinente.
Mon propos est donc de dire qu'il n'y à pas d'avenir aux progressistes refondateurs de gauche de s'allier avec ces gens là, je pousserais même jusqu'en europe écologique.
Melenchon nous propose de nous extirper du système politico médiatique dominant, faut il encore en connaitre tous le acteurs et parfois les découvrir avec avec étonnement.
Mon propos peut apparaitre trollesque à certains égards, mais souvenez vous du débat chez Moati de Mélenchon contre Lelouche (Pierre). Expliquez moi comment jouer les révolutionnaires bobo vous ouvre les plateaux de télé, et critiquer l'empire vous en excommunie.
Contre l'empire il y a la République, et dans la République il y a Mélenchon et quelques autres, mais point de Besancenot ni de Cohn Bendit, voilà mon troll!
Bien à vous.
A galien
"vérités historiques" oui, bien sûr...... validées par qui ? quel historien reconnu pour son impartialité avez-vous trouvé qui viendrait confirmer que "la mouvance trotskiste" est liée au gladio ?
Puisque les ouvrages sont nombreux, je suis curieuse d'avoir les références
Quant à la République avec un grand "R", que mettez-vous donc derrière ? de quelles institutions parle-t-on ?
Heureusement que vous prenez soin de vous "éloigner" de Soral
@ (21):
C'est au programme du PG et de tous les partis de l'autre gauche ;)
Mais, plus largement, Il ne faut pas en rester à une attitude à la Robin des Bois ("je taxe les riches pour donner aux pauvres") qui est trop facilement carricaturée comme une mesure "démagogique". Nous devons développer et populariser l'idée que les pauvres aussi (les fameux "assistés" dont on nous bassine les oreilles) aimeraient avoir un revenu suffisant pour jouir du droit de payer des impôts.
N'ayons pas peur du débat à ce sujet et portons-le sur notre terrain : payer des impôts n'est pas une "punition" (voir les déclarations de C. Lagarde à l'AN à propos de la taxe supplémentaire sur les bénéfices des banques) mais un droit : celui de participer à l'élaboration de services publics de qualité qui profitent à toute la nation ! Il faut rappeler le rôle des impôts : constructions d'infrastructures lourdes (routes et autoroutes, transports ferrovières, logement - et pas seulement "social", éducation, communication) sans lesquelles l'industrie et les services chers à ce gouvernements ne seraient pas en mesure de délocaliser : ils n'existeraient tout simplement pas, pour une grande partie d'entre eux. Payer des impôts, c'est créer du "lien social" pour prendre un terme à la mode, c'est rétablir l'égalité et la fraternité entre tous ceux qui vivent dans ce pays et c'est aussi la liberté de participer à l'élaboration d'une société plus juste !
Juste un complément, en m'excusant d'avance de la fragmentation induite et du caractère trollesque que cela peut avoir, sur le traitement politique du sentiment écologique http://www.pensee-unique.fr/theses.html
Si en effet europe écologie dénonce les deux abomination écologiques suivante: La libre circulation des travailleurs (l'armée de resserve du capitalisme) et des marchandises (ton pot de yahourt en plus d'être composé de 99% d'emballage de de pub fait trois fois le tour de la terre avant d'atterrir dans le frigo) et la production agricole convertie en exploitation énergétique (trop de bouches à nourrir bien entendu, et vive Malthus!), je veux bien leur accorder crédit.
Mais si c'est pour soutenir le green business naissant (spéculation sur les émissions de CO2) et faire porter le chapeau et les taxes au bon peuple (qui détruit la planète en se lavant à l'eau chaude et en allant bosser en bagnole) très peu pour moi.
@ Galien
Cette émission passée hier sur Public Sénat devrait fortement t'intéresser...
http://www.publicsenat.fr/vod/bibliotheque-medicis/le-changement-climatique/claude-allegre,vincent-courtillot,jean-jouzel,frederic-denhez,jean-pierre-/63384
@galien (41):
Si je pouvais avoir un doute au termes de ta première intervention, tu as bien confirmé par les deux suivantes leur caractère trollesque. Mes divergences avec le NPA ("l'ogre trotskyste") sont d'ordre purement tactique parce que, sur le fond du problème - tel que tu le soulèves dans ton premier post - je suis au regret de te dire qu'il ne s'agit nullement pour le PG (ou alors je suis très naïf, ce dont tu me permettras de douter quand même vu que je me connais assez bien) de rétablir la "République d'il y a 50 ans en arrière. La République Sociale dont parle Jean-Luc Mélenchon, c'est un avenir à construire ensemble pour une société juste et non une société crispée sur son passé comme le capitalisme à ses rentes !
Ce n'est pas le "capitalisme financier" (nous on appelle ça le "néolibéralisme" ce qui a dû échapper à ta lecture attentive de ce blog) que nous dénonçons mais le capitalisme tout court car la justice sociale est totalement incompatible avec un système dont les prémisses sont l'exploitation du plus grand nombre au profit de quelques-uns.
@myriam,
Bien que inexistante en France, la controverse sur le gladio a été portée chez nos amis Belges et Italiens principalement, les enquêtes parlementaires de ces pays à ce sujet sont le fait historique (68 un autre, mais là cela n'engage que moi), après rien de tel qu'une bonne dose de recherches personnelles. Je doutes par ailleurs qu'un chercheur en sciences politique au CNRS ait pu obtenir des crédits pour faire une thèse la dessus. Néanmoins je ne suis pas intervenu pour me faire passer pour le conspirationiste de la bande, la CIA et le KGB ne se cache pas dans mon placard, mon propos portait sur la pertinence des alliances politiques avec les trotskistes quand on veut "changer la vie", et sur quel socle idéologique, porteur de sens en France, s'appuyer, en tenant compte de tout.
nb: il y a bien sur ambiguïté sur le mot apocryphe.
Camarades de gauche bonne digestion!
@36: encore heureux que ça te fasse peur! Mais faut pas être naïf, la reconquête républicaine sera dure et c'est pas avec DSK et le PS de Me Aubry qu'on y arrivera.
La politique française n'a pas arrêté de se communautariser depuis 1967 (guerre israélo-arabe), ce furent d'abord les sionistes, exploitant le vieux sentiment chrétien de culpabilité à propos de la période 1940-44, qui en furent les promoteurs (avec des relais dans toute la classe politique de l'époque-sauf peut-être le grand Charles, lucide, mais hors jeu dès 1969). Ensuite la sainte église catholique apostolique et romaine a compris tout le parti qu'elle pouvait tirer de la brèche ainsi ouverte, et ce fut profusion de cérémonies oecuméniques (financées par la République) avec son préfet, son curé, son rabbin bientôt son imam.
Et enfin les frères musulmans, salafistes, communautaristes hors classe (UOIF) et leurs pâles imitateurs du CFCM. Depuis 25 ans les partis politiques ont aussi communautarisé la présentation de leurs candidats, le terme aujourd'hui utilisé étant la diversité, avec depuis les années 2000 promotion systématique des plus carriéristes.
Il me semble que c'est entre autres pour rompre avec de telles pratiques que certains se sont décidés, après longue réflexion, à claquer la porte du PS, tant le communautarisme et la culpabilisation victimaire étaient les rideaux de fumée pour faire passer le libéralisme.
Le PS sait très bien ce qu'il fera s'il présente DSK, ce monsieur n'a plus rien à voir avec le mouvement ouvrier européen et tout à voir avec la finance nord-américaine.
De + il n'est pas au dessus de la barricade dans le conflit israélo-palestinien, et pour 1 partie de l'électorat non négligeable c'est 1 raison suffisante pour lui barrer l'accès à l'Elysée (mais il est bien sur facile d'en trouver bien d'autres).
DSK en 2012, Sarko doit en rêver la nuit.
a Galien
je n'ai pas remis en cause l'existence du Gladio, j'ai remis en cause votre propos sur les liens entre le gladio et la mouvance trotskiste et c'est vous qui avez parlé de nombreux ouvrages, d'où ma demande de référence...
@4 août,
merci pour le lien, je reviendrais vers toi une fois attentivement regardé.
@Myriam, c'est sur le gladio n'a pas franchis la ligne Maginot... il est passé par la Belgique. (cf Giulio Andreotti, Von Bulow, Mélenchon et Chevenement en OFF?)
@Claude,
c'est bien joli cette petite controverse sémantique, ton côté un petit peu inquisiteur m'oblige à te dire ça, du fond de mes tripes:
j'ai trente ans, moins que toi je suppose, et à l'heure ou légitiment je m'intéresse aux histoires du monde je suis dégouté, révolté, nauséeux de voir ce que la génération d'après guerre nous a laisser, à nous "jeunes".
Tout d'abord la soumission absolue à l'empire et à son corollaire le marché. Le danger qui monte d'une guerre, d'une vrai, de celles qui naissent de la misère. L'esclavagisme de nous, jeunes, devant choisir entre se prostituer pour le capital, jouer les Tanguy, ou les gauchos casseurs. Un débat politique inexistant, une idéologie bouillie de chat, des chapelles idéologiques surannées. Alors oui pour toi je troll car la stratégie bidon NPA, de je ne sais quoi entre le capitalisme néolibéral financier ou la finance néolibérale qu'il faut détruire tout en ne l'attaquant qu'aux entournures, je m'en contrefout. Je vois un mec, Mélenchon, un vieux de la veille qui a vu tout ça, mais qui aujourd'hui, avec ce que je ressent comme une sincérité profonde, veux nous aider, nous jeune génération avenir de nos société aussi, à reconstruire tout ça, sans tout déconstruire et détruire.
Permet moi d'y croire à tout ça Claude, pour ma génération, qui en chie comme pas possible, je te le promet, même si elle ferme trop souvent sa gueule.
@ claude, myriam et les autres,
un gars qui se revendique d'un site web frontpage qui lui même assoie ses théses sur les travaux du Professeur Cabrol de tf1, moi je dis c'est pas un troll....
http://www.pensee-unique.fr/liens.html
c'est un clone de ma belle-dôche !
bon, en même temps, une question me taraude, on a perdu notre troll de l'aube ? l'est allé troller sur les blogs du NPA ?
@lou passejaire
un gars qui dit 1+1=2, même si Meyssan (je fait de la fausse provoc), je le crois.
J'ai un petite culture scientifique et les données présentés comme la masse de CO2 globale, les températures relevés dans l'atmosphère, les cycles solaires et leurs conséquences sont des éléments très intéressants du débat.
Alors tu m'accuse de quoi, d'être qui? Laisse ta pauvre belle mère en dehors de tout ça.
Ce qui m'inquiète le plus, ce que certaines voix sur ce blog ne font que confirmer, c'est qu'un mouvement profond de contestation transpartisant, qu'internet symbolise, est une fois de plus sommé de renter à la niche dans sa petite chapelle idéologique.
Non, je refuse de réciter quelconque prêt à pensé, je refuse de me ranger dans tel ou tel bord.
J'aimerais vos réactions sur le fait suivant:
les premiers résistants de la guerre furent les juifs et les royalistes de l'action française, plus tard rejoins des communistes, sacrilège non? Fait impossible à caser idéologiquement, mais quand comprendrez vous qu'on en est la!