20nov 09
La main de Thierry Henry occupe davantage d'espace sur la place publique que la nomination de ce pauvre premier ministre belge à la tête de l'usine à gaz du système européen. Les trompettes de la renommée parlent pourtant d’un « président pour l’Europe » ! Confort de parole. Un président de club de philatélie a davantage de pouvoir que ce malheureux. Mais reconnaissons qu’il est bien préparé à la fonction. Il est transparent. Ca tombe bien car aucun chef d’état ou de gouvernement ne veut d’un personnage voyant. En effet chacun doit pouvoir raconter chez lui qu’il est le principal personnage en Europe chaque fois qu’il s’y passe quelque chose de moins calamiteux qu’à l’ordinaire. Celui là n’est pas encombrant pour un sou ! Sans saveur, comme un chocolat aux normes européennes. Son mérite est d’être très entrainé au rôle de potiche, en sa qualité de premier ministre belge. Il vient de battre un double record. D’abord celui de la durée dans l’inaction à la tête de son pays, entre deux phases de décomposition de ce dernier. Ensuite celui du plus gros bluff puisqu’il passe pour un aigle sur la base d’une activité de moineau. Baroso et Van Rompuy ! Plouf et Chocolat. Ashton est là pour que la discussion aille plus vite avec les américains quand ils doivent passer les consignes. Ce néant politique, c’est l’Europe du traité de Lisbonne. Solide et efficace comme un courant d’air. La crise du capitalisme et la catastrophe écologique vont être affrontées par une chaisière du bal des débutants et un crustacé de la politique. Allez, parlez moi plutôt de la main de Thierry Henry! Au moins ça m’intéresse, parce que je n’y connais rien et qu’au fond je m’en fiche.
@Raphael Q. posts 93+100 : et bien cette reprise en main des militants du PCF majoritairement unitaires fait plaisir à voir, et démontre bien leur volonté de renouvellement, de solidarité avec la gauche, leur vigilance, leur souhait d'isoler certains pantouflards pro-PS. Merci de les saluer, et de rappeler l'essentiel. Et que leur vote majoritaire soit "FdG élargi" (sans précision sur le "élargi à qui ?" - mais il est évident qu'il s'agit de élargi à tout le monde à gauche du PS, vu que la liste PS est l'un des choix) n'est pas la restriction tant martelée par certains ici (cf billet précédent).
Bonjour
J'arrive certes apres la bataille mais je fais ce que je peux, desolee, et en plus je n'ai pas lu tous les posts. D'abord quelqu'un peut il me dire si quelque chose de nouveau est sorti de la reunion de mercredi et si le npa y etait.
D'autre part Vergnes, j'ai vu plus haut que tu ne comprenais pas pourquoi la position du npa n'allait pas sur les executifs. J'iamgine que tu as du en debattre beaucoup mais je donne juste mon petit point de vue.
Tu cites le NPA: La possibilité de participer aux exécutifs régionaux dépend donc des rapports de force politiques et sociaux qui conditionnent la politique qui pourrait y être réellement mise en œuvre. Nous avons la volonté d’appliquer les points essentiels de notre programme, pas de faire le contraire de ce pourquoi nous sollicitons les suffrages des électeurs. Nous refuserons donc de participer à un exécutif dominé par le PS ou Europe Ecologie qui mènerait une politique libérale conforme aux exigences du patronat et de l’Union Européenne.
Quand je lis la 1ere phrase je me dis, super, on est sur la meme longueur d'ondes. Oui c'est une question de rapports de force et donc c'est une vision dynamique et figee des choses. Ouf! Mais tout de suite c'est contredit par la 3eme phrase "Nous refuserons donc de participer à un exécutif dominé par le PS ou Europe Ecologie ", parce qu'on ne peut pas savoir d'avance si un executif domine par eux et avec nous, fera forcement une politique liberale. J'ai deja parle de ma commune PS ou on a force par la mobilisation le maire a ne pas prendre une position liberale. C'est la ou le bat blesse.
En plus il me semble qu'il y en aura des tas de regions ou ils seront dominants, mais on va essayer de tout faire pour les amener a des positions correctes et si on ne peut pas, on leur menera la guerre, on votera contre eux etc, on demissionera.
C'est bizarre mais alors que le npa se dit le parti des luttes que tout a coup vous ne compreniez pas que les rapports de force ils sont donnes par nos luttes, c'est pas seulement un chiffre aux elections.
Voila ce que je voulais dire, et franchement si tout cela fait qu'il n'y a pas de liste commune autonome au 1er tour ce serait dramatique pour la population.
Enfin j'ai peut etre mal compris et peut etre que pour toi l'important c'est la deuxieme partie de la phrase sur la politique liberale qu'on peut se battre pour changer dans la rue.
Correction
je voulais dire une vision dynamique et non figee des choses a propos de comment forcer le PS a s'engager dans les faits car bien sur dans les paroles ils se diront anti-liberaux. Mais on les prendra au pied de la lettre.
Assietoi
Ta vision des rapports de force est tres figee. Dans le PS et dans Europe ecologie il y a des gens qui vont a gauche et qui y iront d'autant plus qu'il y aura un fort pole de gauche radicale. C'est vraiment fige ta facon de voir les choses, et de ne pas prendre en compte toutes les contradictions et evolutions dans ces 2 partis. Avec cela, il y aurait les mauvais pour toujours, et les bons, les purs de l'autre cote. Heureusement que la realite est bien plus compliquee que cela!
@Claude
Post 73
Merci pour ton lien "préfectoral"
A faire circuler au plus grand nombre, avant les Régionales.
Chose que je me suis empressé de faire et j'espère que beaucoup d'autres le feront.
Au fait marillion c'est bien en rapport avec le groupe britannique que j'affectionne particulièrement
"En Californie, des étudiants occupent leurs universités ; ils manifestent contre une hausse de 32% de leurs frais de scolarité. Des dizaines d'étudiants ont été arrêtés au prestigieux campus de Berkeley "
Tous en coeur (pourri) Merci Obama !
http://www.lefigaro.fr/international/2009/11/21/01003-20091121ARTFIG00391-en-californie-des-etudiants-occupent-leurs-universites-.php
"Le ministère de la Santé américain, par le biais de son Groupe de travail sur les soins préventifs (USPSTF), vient de recommander aux professionnels de santé et de l’assurance de ne plus procéder aux mammographies préventives pour les femmes âgée de 40 à 50 ans".
Tous en coeur (pourri) Merci Obama !
http://www.solidariteetprogres.org/article6021.html
Le milliardaire Pierre Bergé (PS) a raison, la lutte des classes n'existe pas, elle advient tous les jours dans l'angle mort du marché. Pierre Bergé ne la voit pas. On se demande bien pourquoi.
Dans le cadre d'un futur debat dans ma ville, et a l'occasion de la commemoration du massacre de Gaza de l'an dernier: quelqu'un connaitrait-il un court film qui parlerait de Gaza?
@Mazan post 70 : Effectivement, Wurtz qui parle au nom de la GUE/NGL aurait pu/du voter contre la nomination de cette dame Ashton, avant tout un agent des Etats-Unis (c'est Jean-Luc Mélenchon qui nous le dit), mais je ne vois pas où est la "pertinence de ta démonstration" et le rapprochement que tu fais avec notre volonté unitaire sincère en vue des régionales, vu que le billet de Jean-Luc Mélenchon, lui-même au Parlement Européen (suite à des élections auxquelles le NPA a lui aussi participé, et s'il avait fait juste 5 % aurait eu des élus, qui seraient allés dans le même groupe), et en tant que membre de ce groupe, adopte un ton furibard contre les potiches de ce genre, qui ont entre leurs mains notre souveraineté.
Ta mentalité du soupçon est pénible à la longue, quand Jean-Luc Mélenchon se pose en Infiltré qui nous informe. N'hésite pas à soupçonner également tes camarades du NPA unitaires d'être des agents à la solde de la CIA, comme quand un internaute du PG ici faisait des rapprochements faciles et gratuits entre les trotkystes, le Gladio en Europe et l'atlantisme (rapprochements que j'ai moi-même critiqués).
IMPORTANTREPONSE DE PIERRE LAURENT (PCF) A MEDIAPART:
On a l'impression que l'incompatibilité avec le NPA n'est guère soluble dans l'unité de la gauche de gauche. Par exemple, si jamais les militants du parti d'Olivier Besancenot votaient contre leur direction et se prononçaient pour une participation au Front de gauche, avec des attitudes différentes quant à la participation des exécutifs, cela ne vous conviendrait pas pour autant?
Ce n'est pas un problème de tension avec le NPA. On a toujours sincèrement déclaré ouverte la démarche du Front de gauche. La dynamique qu'on a initiée n'a d'intérêt que si elle répond à la question de l'utilité de la gauche dans la gestion des collectivités. Si l'objectif de cette construction politique transige avec cette ambition, elle se marginalisera. Y renoncer, c'est la tuer dans l'œuf. Là aussi, les additions électorales sont fictives, si la dynamique politique n'est pas au rendez-vous et l'objectif politique n'est pas clair.
Nous voulons porter le débat au cœur de la gauche, et pas faire une "petite gauche" à la gauche de la gauche pendant que l'essentiel de la question du pouvoir se joue entre Europe-Ecologie et le PS. Ceux qui pensent devoir d'abord faire l'unité de la gauche radicale prennent un raccourci qui mène à une impasse. Le vrai raccourci, c'est de parler directement à la grande majorité de l'électorat de gauche, pour les convaincre qu'une autre politique de gauche est possible. Non seulement nous n'avons pas renoncé à dialoguer avec le NPA, mais nous entendons convaincre ses militants et ses électeurs de l'intérêt de cette démarche.
Dire “je ne veux pas aller dans les exécutifs”, c'est dire par avance que la politique menée dans ces exécutifs sera mauvaise. Nous ne voulons pas des bonnes oppositions de gauche, mais des bonnes majorités de gauche. Donc ces deux logiques sont différentes. Une alliance où chacun ferait ce qu'il veut serait cacophonique. Les électeurs ne la jugeraient pas audible et iraient voir ailleurs.
@ Jennifer
Vidéo courte (en Anglais)
http://www.youtube.com/watch?v=9R5vn1wsoAw
(Pistes/Liens ?)
http://gaza-sderot.arte.tv/fr/#/time/95
http://www.reporterre.net/gaza/gaza-la-vie-en-cage.html
Moi aussi la main d'Henry, je m'en fiche pas mal quoique vu la popularité du foot, faut voir avec quelle réput', on va arriver en Afrique du sud : Sous les quolibets aux cris de "Ah ouais...Les tricheurs" ! Mais moi, ce que je retiens de cette main, c'est qu'en l'occurrence, ca ressemble une métaphore du Sarkozysme : Le triomphe par la triche...D'ailleurs, le PPA (Parti de la Presse et de l'Argent) au moment où cela s'est passé n'y a vu que le but de la qualif et rien d'autre bémolant quelque peu mais sans plus...Les gens,d'après Domenech, étaient heureux comme ils le furent le jour où Sarko fut élu ! Pas de triche ce jour-là mais la suite : Un long mensonge écrasé dans le silence des médias....Le jour de l'inventaire de toute la haine anti-sociale de ce gouvernement justifiée au nom de l'équité et des déficits sera à faire, le première des mesures à prendre sera considérée, ne pourra être considérée que comme révolutionnaire !
Pierre Berger :" la lutte des classes n'existe pas".
ha ! bon ?
Un petit résumé pour rafraichir les mémoires molles.
"A l’automne 2008, tous les observateurs ont à un moment où à un autre été saisis par l’effroi. Le système financier international était sur le point de s’effondrer, et la perspective d’une situation semblable à celle de l’Argentine en 2001 se rapprochait chaque jour un peu plus.
L’ampleur des interventions et garanties qui ont été nécessaires défie l’imagination : 14 000 milliards au total pour les USA, la Grande Bretagne et la zone euro, soit l’équivalent du quart du PIB mondial. La dette privée, devenue insoutenable, est désormais consolidée par les comptes publics.
La monnaie de crédit privée émise par les banques était sur le point de perdre sa valeur. Les monnaies d’ Etat ont été émises et mobilisées pour étayer un mauvais papier et sauver la mise des banques (et des banquiers, qui se sont au passage servis sans vergogne).
Il faudra des années pour liquider les dettes privées et rebalancer les échanges internationaux. D’ici là, l’hémorragie des comptes publics va se poursuivre. "
http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2901
@Annie (99):
Beau joueur, moi ? Non, je ne crois pas ;) Mais, j'estime que les mots ont un sens et qu'il faut, autant que faire se peut, l'utiliser tel que. Une bonne part des problèmes (y compris les discussions sur la participation ou non aux exécutifs) y gagnerait en clarté : les sous-entendus et insinuations permanents de certains, même s'ils permettent de se "dégourdir l'esprit" par la réthorique tombent facilement dans le pugilat de mots où les lecteurs-spectateurs comptent les points, sans plus trop savoir de quoi il est question réellement.
La controverse n'a de sens que si elle porte sur des questions de fond à mon sens et rappeler le sens de certaines expressions ou la place de certaines idées font partie des question de fond (enfin, c'est mon point de vue ;)
@marillion (105):
Heu... Tu me fais peur là ! As-tu bien lu le post scriptum ? Il y a quand même 99% de chances qu'il s'agisse d'un Hoax (canular en bon français ;)
La personne qui l'a fait circuler sur la liste était persuadée de sa véracité... Donc, si tu le fais circuler, fais attention quand même à ne pas te faire ridiculiser par un paranoïaque endurci (caste à laquelle j'ai le privilège d'appartenir, puisqu'administrateur réseau de mon métier) :D
@ Louise, Anne
Je ne pense pas que Jean-Luc Mélenchon se prenne pour un esprit supérieur, ni qu'il méprise le foot par snobisme intellectuel.
Mais quand on est un homme politique d'envergure nationale on ne peut pas ignorer un fait social aussi massif que le foot, y compris dans son aspect "sport-spectacle'.
Dire qu'on "s'en fiche" n'est pas un acte de résistance. Au contraire, c'est une façon de renoncer à tout regard critique, puisqu'on semble se désintéresser de la question. C'est, en l'occurrence, donner l'absolution à la tricherie, puisque, n'est ce pas, nous " on s'en fiche "...
Qu'on le veuille ou non, l'équipe nationale de foot est censée "représenter" son pays. Posez la question aux algériens.
Se désintéresser de la réaction massive d'indignation qui a fait suite à France-Irlande, c'est ne pas vouloir observer ce qui est en train de se passer: le refus du culte du "résultat", du "tout est permis pourvu qu'on ne soit pas pris", bref, de la prédominance de l'efficacité brute (on est qualifié !) sur l'éthique et le respect de l'adversaire (on a triché, mais tant pis...)
Les puissants du foot, de la politique et du monde du fric crient : " On a gagné !"..
Une grande partie du pays leur répond : "Non ! On a pas gagné !"
Ca ne vous parle un petit peu, ça ?
Bon, je suis d'accord. Un match de foot perdu ou mal gagné c'est moins grave qu'une usine qui ferme. Et le traité de brigands concocté à Lisbonne est plus criminel que le hold-up du stade de France.
Est-ce une raison pour dédaigner un phénomène qui - au delà du foot - révèle quelque chose de bien plus essentiel qu'une histoire de main sur un ballon ?
@Jennifer post 102 : tu as très bien résumé la situation en écrivant "En plus il me semble qu’il y en aura des tas de regions ou ils (PS/Verts) seront dominants, mais on va essayer de tout faire pour les amener a des positions correctes et si on ne peut pas, on leur menera la guerre, on votera contre eux etc, on demissionera", tu parles de la combativité politique, d'avoir une posture d'emm****use, de vigileance, de relais de l'information aux citoyens des saloperies à venir, etc, et je ne comprends toujours pas en quoi ce serait théoriquement impossible. Après, myriam qui a quand même bien fait de rappeler le risque que l'autre gauche soit reléguée à des rôles non-pivots dans les exécutifs, mais pourquoi encore une fois tabler sur le côté "écrit" du résultat du 1er tour ? Avec une bonne communication, en cas de liste autonome unitaire qui serait une vraie nouveauté politique pour les électeurs potentiels, nous pourrions déjà commencer à faire chier le PS ou les Verts durant la campagne, et informant les gens de leur complicité avec les directives anti-siciales de l'UE sur la base de leurs seuls bilans.
En cas de non-unité (ce que je ne souhaite absolument pas), j'ai même lu des espèces de "menaces" d'une poignée non-unitaire du NPA envers le FdG pour faire une campagne des régionales pour "prouver" au peuple d'où viendrait la non-unité, des espèces de "menaces" de dénigrement médiatique quoi, quand je pense que toute cette énergie politique serait redirigée contre l'autre gauche et non contre l'Adversaire Idéologique N° 1, etc, j'ai trouvé ça infiniment triste.
Enfin, les questions de claude posts 327 et 330 sur le fil http://www.jean-luc-melenchon.fr/2009/11/1960/all-comments/#comments sur notamment la proposition du M'PEP, l'ouverture laissée par la réunion du 18/11/2009, et la disparition du texte du 12/11/2009 sur site du NPA n'ont pas encore trouvé de réponses.
@ 109 Déclaration P.Laurent
La déclaration du PC est très claire:"Ceux qui pensent devoir d’abord faire l’unité de la gauche radicale prennent un raccourci qui mène à une impasse. "
Cela signifie pour le PC que le FdG n'est donc pas une composante de la gauche radicale, les militants du PG apprécieront. Donc faire l'unité de la "gauche radicale" mène à l'impasse, alors pourquoi avoir prétendu vouloir faire cette "unité" si cela mène à une impasse
Et cerise sur le gâteau: "Le vrai raccourci, c’est de parler directement à la grande majorité de l’électorat de gauche, pour les convaincre qu’une autre politique de gauche est possible. "
Le moins que l'on puisse dire c'est que le PCF est le spécialiste du raccourci.
L'unité de la gauche radicale est un mauvais raccourci, donc prenons un bon raccourci en ralliant le PS et Verts "pendant que l'essentiel du pouvoir se joue entre le PS et Europe Ecologie"
En clair avant qu'ils ne s'allient au Modem
Que pensent les militants PG de cette vision quelque peu raccourcie du FdG?
@Hold-up (106):
Pour les universités, il n'y a pas qu'en Californie :
La crise mondiale de l’éducation
un peu généraliste et qui se réfère au classement de Shangaï(qui ne signifie pas grand-chose, au vu des critères retenus pour l'établir ;) Plus intéressant parce que c'est en Europe :
Et si la rentrée universitaire se passait mal
Mais le classement de Shangaï c'est aussi ça :
Madame le Ministre, je décline votre invitation
et en France :
1 an après, les IUT
l'avenir des IUT
La rentrée des universités
L'autonomie des universités :
Paris-Descates vend ses étudiants à Microsoft
Hypothèses :
Peut-être que les chefs d'Etat européens ont compris que l'expérience supranationale est un échec total.
Peut-être qu'ils se préparent à l'explosion de l'euro.
Peut-être qu'ils ont compris que l'euro va exploser.
Peut-être qu'ils ont compris que cette Europe-là va exploser.
Peut-être qu'ils se préparent à gérer le retour à l'indépendance des Etats.
Cela expliquerait pourquoi ils ont choisi deux marionnettes ridicules : ces deux ectoplasmes leur laisseront les mains libres pour gérer l'effondrement de l'Union Européenne.
Cette Europe ultra-libérale va mourir.
Tant mieux.
Le bilan de ces années 1957-2009 est catastrophique.
Depuis le traité de Rome (25 mars 1957), la construction européenne a été de plus en plus ultra-libérale, antisociale.
La construction européenne n'a été qu'une régression sociale, un démantèlement de tous les acquis sociaux arrachés au prix de luttes historiques, un grand bond en arrière.
Et je ne parle même pas de l'aspect anti-démocratique de la construction européenne (référendums violés en France, aux Pays-Bas, en Irlande).
En ce moment, même les OUIstes écrivent des livres et des articles qui annoncent l'explosion de l'euro.
Par exemple, voici un article très lucide, écrit par un fanatique du OUI :
http://www.lexpansion.com/economie/actualite-economique/l-echappee-solitaire-de-l-allemagne_195634.html#commentaire
@ermler post 114 : je pense que la posture de Jean-Luc Mélenchon est d'abord "ça me gonfle et j'y connais rien" (le foot), mais surtout de dire que c'est un os à ronger médiatique de diversion, pendant que l'UE prépare notre malheur et le Grand Marché Transatlantique avec cette Ashton. Après qu'il n'ait pas "compris" ce que tu interprètes comme un sursaut citoyen des gens qui hurlent à la déloyauté de la victoire, vient tout simplement du fait qu'il n'ait pas mis son nez dedans. Mais ce que tu as développé sur ce "sursaut citoyen" est très juste, et rappelle, à degré moindre, le Non au Traité Infâme de Lisbonne.
J'ai ainsi pensé au prochain film de Clint Eastwood qui sera centré sur... Nelson Mandela et son acuité politique quand il a pris à son compte un sport populaire, le rugby pour la transition Apartheid vers la démocratie. Sur le coup, Mandela n'a pas été un opportuniste qui voulait se fire photographier avec des stars du ballon rond, il a été très fin politiquement, car il avait fait cette prise en compte "d'un fait social massif" pour reprendre ton expression très juste.
@Claude
J'ai demandé à en connaître la véracité à un responsable national du PG. Pour le reste un hoax de plus ou de moins.
Mais évite d'arroser ce blog de hoax. Sinon à force de crier au loup...
@jennifer (102):
Je te rassure, c'est bien ce qui ressort au final de ma discussion avec lui, avec un petit plus : refus, quelque soit la situation au soir du premier tour (sauf à être en tête - c'est le sens réel de "sous la domination du PS") que les listes régionales puissent apprécier la situation elles-mêmes : accord figé en national avant le premier tour, une fois pour toutes.
"productivistes.
Nos listes s’engageront, sans ambiguïté, à faire barrage à la droite en se rassemblant
avec les autres listes de gauche au 2ème tour à l’exclusion de tout accord avec le
Modem, dans le cadre de fusions « démocratiques ». La liste arrivée en tête au 1er
tour fusionnant avec les autres listes de gauche et écologique proportionnellement au
1er tour. Nous demanderons le même engagement au PS et à Europe Écologie."
Tiré des amendements du NPA à la réunion du 12/11, visible ici
@BA post 118 : BRAVO pour tout ce que tu dis sur l'expérience de l'UE, par contre je ne te rejoindrais pas sur l'idée que nos dirigeants fantôches ont "compris" (mais c'était de l'ironie de ta part, je pense), pour la grande majorité, ils sont encore aveuglés par l'euro-atlantisme libéral, et s'aggripent à leurs chimères. L'UE va se casser la gueule c'est sûr, mais je préfèrerais que ce soit un acte réfléchi et responsable, et non un évènement subi (que "personne" n'aurait vu venir, diront les meRdias -mon oeil oui !-), car je n'ai pas envie qu'on vive un truc comme le chaos des années Elstine. Et qu'on promeuve un rôle historique pour les français d'être les premiers à délier cette UE.
@marillion (105):
Pour le groupe, je m'en doutais bien... J'ai écouté Fugazi en boucle pendant longtemps (et je l'écoute encore, un peu moins souvent maintenant). La chanson du même nom est génialissime ;)
@ Vergnes
L'impasse c'est à nous d'en faire une voie express et ce n'est pas Pierre Laurent qui va nous embrouiller la tête. Bon, mais question " embrouilles " y'en a d'autres aussi qui sont talentueux depuis quelques jours. Rajouter un troisième terme dans la difficulté contournée des deux premiers, faut le faire. Mon cœur balance et à force ma raison s'y perd. Peut-être qu'après les élections, on nous expliquera tout en nous traduisant le sibyllin des querelles largement oubliées. Mais le jour où les frères ennemis auront compris que le Mur de Berlin est tombé, on aura fait un sacré pas de géant.
Car au cas où certains ne seraient pas au courant, il y a eu depuis lors le Sous-commandant Marcos et ses écrits, Seattle, Gênes, le 11/ 9, le néo-fascisme Bushiste, plus d'un million de mort civils en Irak, la chute de Wall street etc, j'en passe et des meilleurs. Avec l'Altermondialisme comme vision et le Chavisme comme repère et actions, on devrait pouvoir avancer dans l'univers en carton pâte du néolibéralisme, qui ne tient désormais que par notre obole, sans trop injurier l'avenir. Manque plus que la propulsion et l'effet boule de neige. Pour l'instant on a que la boule de nerf. Espérons que c'est le ressort qui se contracte avant l'assaut démocratique.
@ Jennifer 102
Je reprends ton post où tu reprends mes propos
Tu cites le NPA: La possibilité de participer aux exécutifs régionaux dépend donc des rapports de force politiques et sociaux qui conditionnent la politique qui pourrait y être réellement mise en œuvre. Nous avons la volonté d’appliquer les points essentiels de notre programme, pas de faire le contraire de ce pourquoi nous sollicitons les suffrages des électeurs. Nous refuserons donc de participer à un exécutif dominé par le PS ou Europe Ecologie qui mènerait une politique libérale conforme aux exigences du patronat et de l’Union Européenne.
Quand je lis la 1ere phrase je me dis, super, on est sur la meme longueur d’ondes. Oui c’est une question de rapports de force et donc c’est une vision dynamique et figee des choses. Ouf! Mais tout de suite c’est contredit par la 3eme phrase « Nous refuserons donc de participer à un exécutif dominé par le PS ou Europe Ecologie «,
Mais tu ne vas pas jusqu'au bout de la phrase...."qui méneraient une politique libérale...
En clair on laisse au PS et EE le bénéfice du doute, à eux de nous montrer le contraire
Cela signifie que nous ne disons pas "non aux exécutifs" à priori. Ce qui est la position du FdG
Je viens de lire la déclaration de Pierre Laurent (rapportée par Raphaël Q, post 109). C'est monstrueux. C'est la négation de tout ce qui a présidé à la création du FdG. Bien évidemment qu'il faut construire le rapport de force le plus costaud qui soit pour avoir une chance d'influencer le PS. Lui, il dit qu'il ne faut pas perdre de temps et s'allier tout de suite avec lui et repousse une nouvelle fois le NPA. Ce qui veut dire que le PCF veut rester satellisé autour du PS. Laurent, c'est quand même le n° 2 du PCF, c'est pas un adhérent de base.
Qu'en pensent les militants du PG ?
@ Vergnes
Je viens de lire ta réponse à Jennifer alors que j'allais répondre moi-même pour dire que ce n'est pas très élégant, voire même un tantinet malhonnête, pour ne pas dire une insulte à l'intelligence des participants au forum que de tronquer la partie la plus importante de la phrase en question.
Région Haute-Normandie.
"Objectifs multiples - Sa profession de foi est à l'image des nombreuses causes qu'il défend : multiple, et soucieuse de faire face « à l'urgence sociale ».
"L'égalité des droits entre les citoyens, et en particulier entre les habitants des communes rurales et ceux de Bernay ville, sera au cœur de ses préoccupations, promet le candidat. Citons entre autres causes qu'il entend défendre :
un transport gratuit entre les villages et la ville, la construction de maisons médicales pluridisciplinaires, la participation de l'ensemble de la communauté éducative à l'élaboration du nouveau collège Marie-Curie, l'orientation des fonds publics davantage vers la formation professionnelle, la prise en compte des revenus dans le calcul des impôts locaux, l'augmentation des créations de prêts locatifs aidés d'intégration et la réquisition des logements vides pour les « sans-toit », la création d'un observatoire de l'eau, l'encouragement d'une « économie sociale et solidaire » notamment à travers la pratique d'une agriculture « de qualité respectueuse de la santé, de la nature et des animaux », et, en terme d'environnement, « le développement de voiries valorisant les pratiques de circulations douces ». Enfin, priorité aussi à l'épanouissement de la jeunesse avec la création de grands rendez-vous culturels"
BERNAY - ELECTIONS CANTONALES.L'élu de l'opposition à Bernay, responsable associatif, syndicaliste, altermondialiste et anticapitaliste, vient de déposer sa candidature.
Pascal Didtsch pour le Front de gauche.
http://www.paris-normandie.fr/index.php/cms/13/article/260401/Pascal_Didtsch_pour_le_Front_de_gauche
CONSULTATION DES COMMUNISTES REGION DES PAYS DE LOIRE
L'option Front de Gauche l'emporte avec 1058 voix contre 792 voix pour l'option alliance PS/PC au 1er tour.
@Emrler
Bon, si tu le dis.
Mélenchon cautionne la tricherie. Stop! Je me doute bien que tu n'y crois pas non plus.
Parlez-moi demain c'est pas ça qu'il dit? Je crois qu'il dit ça: parlez-moi demain.
Disons qu'on peut refuser que l'agenda média soit notre agenda.
Non?
Oh et puis zut, vous lui demanderez.
Parlez moi de main.
Moi aussi j'aurais envie que les médias se saisissent un peu plus des jeux de mains européens.
Et je ne visais pas la "bêtise" supposée du footeux mais
le foot spectacle.
Et je me réjouis que, d'après ton témoignage, nombreux
sont les supporters qui s'offusquent de la tricherie en question.
C'est toujours une mobilisation de gagnée. En faveur du respect des règles...
Ce qui est au delà du foot "plus essentiel qu'une histoire de main sur un ballon" on est bien d'accord...
Bon, ils en sont où de la question libérale au Parlement européen?
Rompuy et Ashton?
Ouh là, ça sent le roussi. Y'a main là non?
La main du marionnettiste!
"Plouf et chocolat", j'en ris encore! Jaune certes, mais tout de même!
Ca va un peu mieux en le disant, pardon, en le lisant!
@Claude
@Carole
merci pour les analyses sur le foot
A Annie
Post 115...
Apparemment la proposition de m'pep n'est pas acceptée de toute façon par le pc
Je ne dis pas qu'elle le serait au NPA : sans accord national clair avant la participation aux exécutifs, cela revient à faire un chèque en blanc à ceux qui accepteraient les postes et s'ils font comme le représentant de la GUE, que pourrions-nous faire d'autre que ce que fait Jean-Luc Mélenchon : rien, on pourrait fulminer et c'est tout..
Ce que je veux dire c'est que si, avant le premier tour, on a aucune garantie sur la politique défendue par ceux qui accepteront les postes, autant faire alliance tout de suite avec le ps en leur laissant le bénéfice du doute sur une possible politique de gauche.
Or comme un accord national n'est pas possible, ne serait-ce que parce que dans quatre régions au moins le pc fait cause commune avec le ps, il faudrait que chaque région ait décidée avant même que les militants acceptent cette proposition de ce qui sera inaliénable comme points à défendre d'une part dans les exécutifs et d'autre part comme points à faire accepter au ps avant d'aller dans les exécutifs car sinon c'est un chèque en blanc et si on - les militants de cette liste unitaire et les électeurs - nous roule dans la farine nous ne pourrons que fulminer malheureusement....C'est peut-être faisable, mais dans ce cas il faut réfléchir et agir très rapidement au niveau régional.....bref, je ne sais pas si c'est possible à organiser.
Mais de toute façon c'est bloqué à ce niveau du côté du pc donc du fdg... (cf déclaration de Laurent).....donc, c'est un peu un discours dans le vide
Je ne comprends pas cette histoire de texte du 12/11, pourriez vous m'éclairer ? Qu'est-ce qu'il y a eu le 12 /11 ?
Cordialement
@ Claude
L'histoire de "sous domination" - que vous reprochez à Vergnes et au NPA - vient, je vous le rappelle, d'un texte du pg (qui disait "dominé par"), le Npa a repris la formulation en mettant PS et EE à la place du social libéralisme originel du pg...
Je sais bien que vous pensez que depuis cette date la situation a évolué, vous savez, car nous en avons discuté, que, pour moi, la nature du ps n'a pas bougé d'un iota si ce n'est vers la droite Bref, je ne veux pas refaire le débat, je vous rassure :-) je voudrais simplement rappeler que cette position n'a pas semblé si idiote au pg au printemps.dernier.. donc peut-être qu'un peu d'indulgence est possible envers les camarades qui défendent encore cette position parce qu'ils n'ont pas la même appréciation de la réalité :-)
Cordialement
D'autant que la formulation ayant évoluée, elle laisse une porte ouverte si on obtient des garanties sérieuses du ps
... se poserait alors la question de savoir qui va décider si les garanties sont sérieuses ou pas.......
Petite question technique : peut-on éditer ses messages ? peut-on les modifier ?
Certains ont insinué que le NPA avait fait disparaître de son site (surement pour des raisons obscures) son communiqué aprés la réunion du 10 novembre.
Encore une affirmation gratuite, il suffit d'aller sur le site NPA, et c'est simple comme un clic...sur "tous les communiqués".
Mais bon les procès d'intention, les interprétations, les approximations, les non lus permettent de dire tout et n'importe quoi.
Une façon comme une autre de refuser de voir les choses telles sont et non telles qu'on souhaiterait qu'elles soient.
"Un pays qui ne demande pas, officiellement, qu’un match gagné par de la triche soit rejoué est un pays malade. Un pays qui donne en exemple à sa jeunesse des milliardaires voleurs et menteurs (pléonasme, décidément) est un pays malade. Un pays qui n’est même plus capable de faire comprendre à ses écoliers que le « beau jeu » ne se résume pas à la « gagne » est un pays malade. Un pays qui transforme « Que le meilleur gagne » en « Que le plus tricheur gagne » est un pays malade…"
"Comment le foot est devenu un sport de voyous" par Jean-Paul Brighelli
http://www.marianne2.fr/Comment-le-foot-est-devenu-un-sport-de-voyous_a182851.html
"Cherchez donc à qui profite le crime "
http://www.investir.fr/infos-conseils-boursiers/infos-conseils-valeurs/infos/la-qualification-des-bleus-soulage-tf1-174040.php
@ermler (114):
Ce que tu dis me rappelle Patini qui, lorsqu'on l'interroge sur ce genre de choses répond toujours "l'arbitre fait partie du jeu". C'est vrai du débat sur le 3ème (ou 4ème arbitre), sur la question des caméras pour visionner les fautes contestables sous tous les angles... Sa réponse est philosophique (mais plus que contestable) : l'arbitre est humain, l'humain commet des erreurs, donc les erreurs d'arbitrage font partie du jeu.
Il y a un communiqué daté du 13/11 qui parle de la réunion unitaire du 10, effectivement, sinon, il y avait la vidéo à la sortie de la réunion et le compte rendu du CPN d'avant la réunion du 10 et je crois que ce sont les seules choses qui ont étaient mises sur le site.....
Rectificatif
Le soi-disant texte du NPA disparu du site NPA est en lien avec la réunion unitaire du 12 Novembre, (et non du 10, faute de frappe) et a été publié le 13 Novembre
N'hésitez à visiter le site du NPA, il y a des choses assez intéressantes, et on y peut lire le NPA dans le texte et non faire des interprétations.
Bonne lecture
@ Vergnes
Pourrais - tu expliquer aux communs des mortels s'il te plaît (moi-même entre autres) - et puisqu'à te lire le NPA a fait des efforts pour atteindre la position " FdG " (ce que je crois bien volontiers) - ce qui cloche exactement ou ce qui coince. Plus je lis les joutes entre participants et moins je comprends. De moins en moins à vrai dire. J'ai la tête en pastèque. En quelques mots, pour celles et ceux qui ne comprennent pas les subtilités des "appareils". Merci.
@VERGNES (116):
Ta façon d'interpréter systématiquement tous les propos des uns et des autres comme anti-NPA devient franchement lassante. Puisque tu es convaincu que tout le monde t'en veut et à ton organisation par la même occasion, et que tu ne prends jamais la peine de répondre à des questions aussi basiques que celles que je t'ai posé hier et qu'Annie vient de rappeler au post précédant le tien, à quoi te sert de venir jouer les caluméros ici ?
L'interview de Pierre Laurent (2)
Le parti communiste français semble toujours être tiraillé entre la participation au pouvoir et la radicalité. Comment l'expliquez-vous?
Le rapport aux institutions est profond dans le PCF et à lui a permis d'être un grand parti dans l'histoire de la République française. Défendre un ancrage social et le porter jusque sur les bancs des assemblées, voilà ce qui a longtemps fait la force et l'importance du communisme français. Le programme du conseil national de la résistance reste un exemple de participation au pouvoir, où on a obtenu la sécurité sociale ou des nationalisations, malgré un contexte politique peu favorable. De même l'ancrage territorial du PCF aujourd'hui est le résultat de politiques locales, sociales ou culturelles, impulsées par nos élus depuis plusieurs dizaines d'années. Et ce serait une folie, dans le contexte actuel d'un Sarkozy voulant s'attaquer aux collectivités locales, que de déserter le terrain de l'exercice du pouvoir. Cela ne veut pas dire qu'il faut abandonner tout rapport de force.
Il y a un ancrage du communisme dans l'histoire de la Nation, malgré le déclin politique et électoral. Notre histoire est inscrite dans la culture nationale, notamment parce qu'on a toujours cherché à mettre les mains dans les cambouis. C'est aussi lié à la tradition démocratique et républicaine française: avoir construit dans des luttes un rapport de force, mais aussi être des acteurs politiques. Ça marque l'histoire du pays, mais ça marque aussi l'histoire du parti.
Vous avez affiché votre hostilité face au MoDem comme préalable à tout accord avec le PS. Mais qu'en est-il précisément? Que vous interdisez-vous concrêtement lors de l'entre-deux tours des régionales?
On ne souhaite aucune alliance ni sur les listes, ni dans les exécutifs, car on estime que la gauche a les moyens de gagner, sans donner comme signe politique qu'elle a besoin pour cela d'une partie de la droite. Maintenant, il faut être lucide. La question de la recomposition politique ne se joue pas seulement à travers la question du MoDem, et traverse également les socialistes et les écologistes. Le débat de cette recomposition de la gauche doit-elle tourner autour d'une résignation et d'un accompagnement du mieux possible aux logiques libérales dominantes, ou peut-il avoir comme point de départ le fait que c'est cette logique qui nous a emmené dans le mur?
La volonté d'infliger une défaite à la droite ne peut-elle pas justifier une ouverture à ceux qui sont aujourd'hui dans l'opposition à Nicolas Sarkozy?
Beaucoup de gens cherchent en ce moment le meilleur moyen de faire barrage à Sarkozy. Des gens qui se cherchent politiquement, qui ne votent pas de la même façon élection après élection. Mais est-ce que ça signifie que le seul programme pouvant cimenter une majorité alternative doit reposer sur le seul antisarkozysme, qui n'est qu'une addition électorale incertaine sur le papier? Nous ne le pensons pas. Au contraire, il faut mettre en œuvre d'autres politiques. Si nous ne levons pas les doutes sur la possibilité d'une réelle alternative, on va laisser beaucoup de monde dans l'abstention. On peut ne plus vouloir de Sarkozy, mais pas forcément se déplacer si ce que l'on propose en face ne donne pas l'impression d'un vrai changement et de politiques très différentes. Si on reste dans le mi-chèvre mi-chou, on ne convaincra pas. Ceci étant dit, il faut aussi s'adresser à ceux qui cherchent une issue, y compris dans l'électorat du MoDem.
Mais comment vouloir déplacer le centre de gravité des majorités à gauche, ce qui est l'enjeu affiché du PCF à ses régionales, tout en s'adressant aussi à l'électorat MoDem?
Je ne pense pas qu'aujourd'hui les électeurs se déplacent en fonction des étiquettes politiques. Les repères partisans ne jouent plus un rôle structurant et sont beaucoup plus mouvants: désormais, on regarde sérieusement les idées et l'offre politique des uns et des autres. A nous d'avoir la meilleure. Qui pouvait prévoir les 18% de Bayrou en 2007, les 16% d'Europe-Ecologie, ou même que le Front de gauche serait devant le NPA aux européennes? Il y a en ce moment de nombreux électeurs de Sarkozy qui peuvent voter tout à fait différemment aujourd'hui. La gauche a besoin de croire en elle-même et ne doit plus avoir peur du projet qu'elle met sur la table.
Comment vivez-vous d'avoir été «assimilé» au rassemblement de Vincent à Dijon le week-end dernier? N'y a-t-il pas une mauvaise manière du PS à inviter sur ses listes Robert Hue et ses amis, qui critiquent durement le PCF aujourd'hui?
Je le vis mal, car le PCF n'est pas embringué dans le processus de Dijon. Il y a un ancien dirigeant communiste, qui dit lui-même avoir pris ses distances avec le PCF. Cette opération politique a tendance à prendre ses désirs pour une réalité, alors que l'alliance arc-en-ciel n'existe pas du tout dans les faits. Les communistes n'en veulent pas, mais je remarque aussi que le MoDem dit un jour oui un jour non, et Peillon comme Royal ne parlent pas au nom du PS dans cette affaire-là. Au contraire, je pense qu'il y a une opposition majoritaire dans chaque parti de cet "arc" pour une telle alliance.
Quant à Robert Hue, nous on s'occupe du PCF et, sauf si les communistes en ont décidé autrement, il n'y aura pas de membre du parti communiste sur les listes socialistes. Attendons de voir ce qui se passe vraiment. Là aussi, il se dit beaucoup de choses, mais la réalité pourrait être différente.
Vous parlez de Front de gauche élargi pour ces régionales, mais quand on demande le détail, on nous répond souvent «élargi à des personnalités». Y-aura-t-il de nouvelles forces politiques constituées?
Oui, hormis le NPA, les discussions sont en bonne voie. On a convenu en commun d'attendre la fin des discussions pour l'annoncer. Au-delà, il y aura effectivement un élargissement citoyen, car de nombreux acteurs du mouvement social, associatif et syndical n'ont plus envie d'être seulement des électeurs et cherchent les voies d'un engagement politique. Sans rejoindre forcément telle ou telle force, pas plus la nôtre qu'une autre. Il y a une situation nouvelle de ce point de vue-là. La stratégie du Front de gauche vise aussi à offrir un espace de participation unitaire à ces acteurs. Si l'on prend l'exemple du mouvement universitaire de l'an dernier, les régionales vont être de fait un moment important pour continuer ce combat.
On a l'impression que l'incompatibilité avec le NPA n'est guère soluble dans l'unité de la gauche de gauche. Par exemple, si jamais les militants du parti d'Olivier Besancenot votaient contre leur direction et se prononçaient pour une participation au Front de gauche, avec des attitudes différentes quant à la participation des exécutifs, cela ne vous conviendrait pas pour autant?
Ce n'est pas un problème de tension avec le NPA. On a toujours sincèrement déclaré ouverte la démarche du Front de gauche. La dynamique qu'on a initiée n'a d'intérêt que si elle répond à la question de l'utilité de la gauche dans la gestion des collectivités. Si l'objectif de cette construction politique transige avec cette ambition, elle se marginalisera. Y renoncer, c'est la tuer dans l'œuf. Là aussi, les additions électorales sont fictives, si la dynamique politique n'est pas au rendez-vous et l'objectif politique n'est pas clair.
Nous voulons porter le débat au cœur de la gauche, et pas faire une "petite gauche" à la gauche de la gauche pendant que l'essentiel de la question du pouvoir se joue entre Europe-Ecologie et le PS. Ceux qui pensent devoir d'abord faire l'unité de la gauche radicale prennent un raccourci qui mène à une impasse. Le vrai raccourci, c'est de parler directement à la grande majorité de l'électorat de gauche, pour les convaincre qu'une autre politique de gauche est possible. Non seulement nous n'avons pas renoncé à dialoguer avec le NPA, mais nous entendons convaincre ses militants et ses électeurs de l'intérêt de cette démarche.
Dire “je ne veux pas aller dans les exécutifs”, c'est dire par avance que la politique menée dans ces exécutifs sera mauvaise. Nous ne voulons pas des bonnes oppositions de gauche, mais des bonnes majorités de gauche. Donc ces deux logiques sont différentes. Une alliance où chacun ferait ce qu'il veut serait cacophonique. Les électeurs ne la jugeraient pas audible et iraient voir ailleurs.
Que vous inspire les récents ralliements d'élus communistes ou de figures de la gauche radicale à Europe-Ecologie?
Je prends au sérieux ce qui se passe. Il y a des gens dans toute la gauche qui cherchent le moyen de sortir de la situation actuelle, et de l'impuissance de la gauche à régler les problèmes. Mais de la même façon que l'antisarkozysme ne suffit pas, on ne peut pas avoir comme seul programme commun la disparition du PS, qui fédèrerait de Laurence Vichnievsky, amie de Nicolas Sarkozy, à Stéphane Gatignon, maire PCF de Sevran. On ne peut pas dire que l'alliance du PCF au MoDem est une impasse, et reproduire la même chose sous couvert d'écologie.
Au-delà de simples coalitions électorales, quand il faudra débattre du fond des politiques de lutte contre les inégalités ou de l'écologie sociale, je pense que des contradictions inhérentes au rassemblement hétéroclite d'Europe-Ecologie apparaîtront. Je pense donc qu'il nous faudra débattre le plus possible de ces questions avec Europe-Ecologie. Et j'espère alors que nous retrouverons le dialogue avec ceux qui s'éloignent aujourd'hui.
On parle de vous comme tête de liste en Île-de-France. Qu'en est-il?
On est en train de discuter avec les partenaires du Front de gauche. On a aujourd'hui abondance de biens pour faire une très bonne liste en Île-de-France. On aura un rassemblement très large dans cette région, mais il faut que tout le monde s'y retrouve et s'y sente respecté. D'autre part, il y a beaucoup de forces militantes et de grands élus du PCF en Île-de-France. On cherche donc une équation qui permette de contenter tout le monde, avec une tête de liste qui soit avant tout l'animateur d'un collectif. Pour l'instant, mon nom est sur la table, comme celui de Patrick Braouezec ou Jean-Luc Mélenchon.
Vous avez envie de mener cette liste?
Bien sûr. Si c'est possible de mener ce combat, je le mènerai. Mais j'en serai de toute façon, en me présentant à Paris. Je ne suis pas élu, donc je peux porter le renouvellement de la vie politique et le non-cumul des mandats, comme l'énorme envie des communistes d'être des animateurs efficaces du rassemblement. Ce qui se joue pour ces régionales va au-delà du seul rendez-vous électoral. Elles vont dessiner le paysage politique français pour les années à venir et amorcent l'ouverture d'une nouvelle séquence politique jusqu'en 2012.
@ Vergnes, André Assietoi
Comme je ne suis pas militant du PG (seulement proche sympathisant), je suppose que ça na ne vous intéresse de savoir ce que je pense de la position du PC sur l'unité de l'autre gauche aux régionales.
Je ne vous dirais donc pas ce que je pense de la position du PC, non pas parce que ça ne vous intéresse pas, mais parce que je ne veux pas désespérer Billancourt et... Hold-up qui, bien que "troublé", s'efforce encore d'y croire.
J'aimerais y croire, moi aussi. Croire au sursaut de "la base", croire à la force unitaire des militants face à une direction du PCF que je ne qualifierais pas ici, pour les raisons sus-dîtes.
Une chose tout de même. Qu'on aille jeter un oeil sur le site de "La Riposte" qui représente "l'aile marxiste" (si,
si !) du PCF. (20% au dernier congrès je crois). Leur position sur le Front de Gauche est édifiante !
@ Annie (pardon de t'avoir appelé Anne sur mon post précédent).
Je suis content que tu voies une analogie entre ce que tu nommes justement un "sursaut citoyen" pour France- Irlande et ce qui s'était produit au moment du référendum de 2005. Même résistance populaire à la force de la fausse évidence proclamée par les élites dirigeantes. L'honneur opposé à la "raison" de l'état de fait ! (Et des forces de l'argent).
Pour faire le lien avec ce que j'ai écrit à Vergnes et Assietoi, puisse ce sursaut citoyen gagner les militants du PC, du NPA et... du PG que je trouve bien silencieux ces derniers temps sur la question des listes unitaires.
J'espère tout de même qu'ils ne "sen fichent pas ".
Oui, Annie, il y a des victoires déloyales qu'ils faut savoir refuser.
Il y a aussi des défaites programmées (celle du FdG) qu'on peut transformer en victoire.
Qui sait ?
L'interview de Pierre Laurent (1)
«Le PCF veut être au cœur de la gauche, et non faire une "petite gauche"»
21 Novembre 2009 Par Stéphane Alliès - Médiapart
Good bye le spleen, pour les communistes français? Après deux week-ends de «conférences régionales» réunissant élus et cadres locaux, la base intermédiaire a globalement approuvée la stratégie du Front de gauche proposée par la direction nationale du PCF, en vue des prochaines élections régionales.
Hormis cinq régions, les fédérations ont validé la constitution de listes autonomes du PS. Une position que doivent approuver les militants, appelés à voter ces vendredi 19 et samedi 20 novembre (résultats communiqués lundi).
Dans un entretien à Mediapart, le n°2 du PCF (et ancien directeur de la rédaction de l'Humanité), Pierre Laurent, explique sa volonté de participer aux éxécutifs régionaux au côté du PS et d'Europe-Ecologie (mais pas du MoDem), estimant que cette échéance électorale sera le point de départ d'une recomposition à gauche.
La proposition du Front de gauche (indépendant du PS au premier tour) devrait être largement majoritaire lors du vote militant. On parle souvent au PCF d'une base plus radicale que ses élus, davantage gestionnaires et habitués au compromis…
Ces conférences ont réuni près de 2.300 délégués, et 80% de ces délégués se sont prononcés pour des stratégies de Front de gauche au premier tour. Cette large approbation devrait être confirmée par le vote des militants. Il y a plusieurs régions où le résultat est serré et partagé, où les militants trancheront. Je tiens à dire que dans ces régions le débat peut s'entendre, car le rapport des forces peut y être difficile pour le Front de gauche. Dans ces cas, ce n'est pas la stratégie nationale qui est remise en cause, mais ses chances de réussite électorale au niveau local. On sent une volonté très forte d'approfondir la démarche des européennes.
Que le militant soit élu ou ne le soit pas, le point de vue est le même. Ce qui est vrai, c'est qu'il y a aussi dans ce débat un attachement des élus communistes à défendre l'importance et l'intérêt de leur rôle et de leur travail, tout comme la difficulté d'obtenir des avancées dans un rapport de force qui se complique. C'est ce rapport de force qu'on doit améliorer au premier tour. Il y a donc convergence entre les attentes de tous.
Le parti communiste français semble toujours être tiraillé entre la participation au pouvoir et la radicalité. Comment l'expliquez-vous ?
Le rapport aux institutions est profond dans le PCF et à lui a permis d'être un grand parti dans l'histoire de la République française. Défendre un ancrage social et le porter jusque sur les bancs des assemblées, voilà ce qui a longtemps fait la force et l'importance du communisme français. Le programme du conseil national de la résistance reste un exemple de participation au pouvoir, où on a obtenu la sécurité sociale ou des nationalisations, malgré un contexte politique peu favorable. De même l'ancrage territorial du PCF aujourd'hui est le résultat de politiques locales, sociales ou culturelles, impulsées par nos élus depuis plusieurs dizaines d'années. Et ce serait une folie, dans le contexte actuel d'un Sarkozy voulant s'attaquer aux collectivités locales, que de déserter le terrain de l'exercice du pouvoir. Cela ne veut pas dire qu'il faut abandonner tout rapport de force.
Il y a un ancrage du communisme dans l'histoire de la Nation, malgré le déclin politique et électoral. Notre histoire est inscrite dans la culture nationale, notamment parce qu'on a toujours cherché à mettre les mains dans les cambouis. C'est aussi lié à la tradition démocratique et républicaine française: avoir construit dans des luttes un rapport de force, mais aussi être des acteurs politiques. Ça marque l'histoire du pays, mais ça marque aussi l'histoire du parti.
Vous avez affiché votre hostilité face au MoDem comme préalable à tout accord avec le PS. Mais qu'en est-il précisément? Que vous interdisez-vous concrêtement lors de l'entre-deux tours des régionales ?
On ne souhaite aucune alliance ni sur les listes, ni dans les exécutifs, car on estime que la gauche a les moyens de gagner, sans donner comme signe politique qu'elle a besoin pour cela d'une partie de la droite. Maintenant, il faut être lucide. La question de la recomposition politique ne se joue pas seulement à travers la question du MoDem, et traverse également les socialistes et les écologistes. Le débat de cette recomposition de la gauche doit-elle tourner autour d'une résignation et d'un accompagnement du mieux possible aux logiques libérales dominantes, ou peut-il avoir comme point de départ le fait que c'est cette logique qui nous a emmené dans le mur ?
La volonté d'infliger une défaite à la droite ne peut-elle pas justifier une ouverture à ceux qui sont aujourd'hui dans l'opposition à Nicolas Sarkozy ?
Beaucoup de gens cherchent en ce moment le meilleur moyen de faire barrage à Sarkozy. Des gens qui se cherchent politiquement, qui ne votent pas de la même façon élection après élection. Mais est-ce que ça signifie que le seul programme pouvant cimenter une majorité alternative doit reposer sur le seul antisarkozysme, qui n'est qu'une addition électorale incertaine sur le papier ? Nous ne le pensons pas. Au contraire, il faut mettre en œuvre d'autres politiques. Si nous ne levons pas les doutes sur la possibilité d'une réelle alternative, on va laisser beaucoup de monde dans l'abstention. On peut ne plus vouloir de Sarkozy, mais pas forcément se déplacer si ce que l'on propose en face ne donne pas l'impression d'un vrai changement et de politiques très différentes. Si on reste dans le mi-chèvre mi-chou, on ne convaincra pas. Ceci étant dit, il faut aussi s'adresser à ceux qui cherchent une issue, y compris dans l'électorat du MoDem.
Mais comment vouloir déplacer le centre de gravité des majorités à gauche, ce qui est l'enjeu affiché du PCF à ses régionales, tout en s'adressant aussi à l'électorat MoDem?
Je ne pense pas qu'aujourd'hui les électeurs se déplacent en fonction des étiquettes politiques. Les repères partisans ne jouent plus un rôle structurant et sont beaucoup plus mouvants: désormais, on regarde sérieusement les idées et l'offre politique des uns et des autres. A nous d'avoir la meilleure. Qui pouvait prévoir les 18% de Bayrou en 2007, les 16% d'Europe-Ecologie, ou même que le Front de gauche serait devant le NPA aux européennes? Il y a en ce moment de nombreux électeurs de Sarkozy qui peuvent voter tout à fait différemment aujourd'hui. La gauche a besoin de croire en elle-même et ne doit plus avoir peur du projet qu'elle met sur la table.
Comment vivez-vous d'avoir été «assimilé» au rassemblement de Vincent à Dijon le week-end dernier? N'y a-t-il pas une mauvaise manière du PS à inviter sur ses listes Robert Hue et ses amis, qui critiquent durement le PCF aujourd'hui ?
Je le vis mal, car le PCF n'est pas embringué dans le processus de Dijon. Il y a un ancien dirigeant communiste, qui dit lui-même avoir pris ses distances avec le PCF. Cette opération politique a tendance à prendre ses désirs pour une réalité, alors que l'alliance arc-en-ciel n'existe pas du tout dans les faits. Les communistes n'en veulent pas, mais je remarque aussi que le MoDem dit un jour oui un jour non, et Peillon comme Royal ne parlent pas au nom du PS dans cette affaire-là. Au contraire, je pense qu'il y a une opposition majoritaire dans chaque parti de cet "arc" pour une telle alliance.
Quant à Robert Hue, nous on s'occupe du PCF et, sauf si les communistes en ont décidé autrement, il n'y aura pas de membre du parti communiste sur les listes socialistes. Attendons de voir ce qui se passe vraiment. Là aussi, il se dit beaucoup de choses, mais la réalité pourrait être différente.
@ ermler
Si tu donnais les liens, ça faciliterait le travail. Pour ma part, chaque fois que je fais une citation, je m'efforce de donner les liens de la source (je ne l'ai pas fait pour Médiapart parce que c'est un site payant, mais je me suis cassé le cul à coller les 4 pages de l'interview et à remettre les questions en gras).
@Vergnes post 125 et @André Assiétoi post 127 : En ce qui concerne la "malhonnêté intellactuelle" de Jennifer post 102 :
1/ Elle dit en intro qu'elle a survolé pas mal de posts, mais ce qu'elle a retenu c'est l'ambiance générale (donc aveu d'entrée),
2/ Non elle n'a pas tronqué la phrase, elle l'a citée de manière complète dans le 3ème paragraphe en italique, puis elle l'a reprise en disant la 3ème phrase (puis elle remet le début de la phrase), et elle explique ce qui la bloque ; c'est plus de la fainéantise de remettre toute la phrase que du calcul,
3/ Sa principale "erreur" c'est de n'avoir pas été attentive au conditionnel du verbe mener (qui effectivement donne "le bénéfice du doute", là où un futur affirmatif n'aurait pas donné le même sens) parce qu'elle ne le commente pas en soi ; comme vous êtes de grands seigneurs qui donnent le bénéfice du doute, même au PS, donnez-lui le bénéfice du doute de l'inattention que de la manipulation sémantique calculée,
4/ Elle a pourtant bien lu le paragraphe du NPA en entier car elle commente en interprétant la position du NPA sis "parce qu’on ne peut pas savoir d’avance si un executif dominé par eux et avec nous, fera forcement une politique liberale", donc elle a d'une certaine façon vu le conditionnel non ?
5/ Sa position de fonds c'est le rapport de forces même dans des exécutifs qui ne nous seraient pas favorables et l'idée de combativité, elle n'avait pas l'impression que c'était clair dans la 3ème phrase à cause de l'emploi du mot "refus",
6/ Etant donné le petit 1/, elle demande quand même des précisions à la fin,
7/ Vous n'avez pas répondu à SA question : la réunion du 18/11/2009, sur quoi je rebondis sur les demandes en suspens de claude posts 327 et 330 sur le fil http://www.jean-luc-melenchon.fr/2009/11/1960/all-comments/#comments sur notamment la proposition du M’PEP (qui complète l'amendement du NPA), l’ouverture laissée par la réunion du 18/11/2009 au NPA, et la "disparition" du texte du 12/11/2009 sur site du NPA,
8/ Cocquerel s'est exprimé sur Mediapart (on aurait pu avoir le lien, mais faut être abonné), il s'exprime de manière généraliste à des gens qui n'en n'ont rien à faire de nos pinalleries ; ont été exprimées plus haut (posts 93+100 ou dans les billets précédents comme le cas breton évoqué post 333 http://www.jean-luc-melenchon.fr/2009/11/1960/comment-page-34/#comments), le choix majoritaire et encourageant des militants du PCF pour les listes FdG élargies. Donc qu'en disent les militants du PG ? Le vote et l'élan unitaire des camarades communistes c'est ça qui compte, les stratégies de com'on s'en branle.
9/ Je réitère ma demande de voir des camarades communistes s'exprimer plus souvent, pour donner leur avis, l'ambiance chez eux, plutôt que leur parole confisquée.
@ andré assiétoi
Tu as raison, mais je suis nul en informatique internet. Je ne sais pas faire les liens.
Peux- tu m'expliquer ? Pédagogiquement ?
Merci.
Puisqu'il faut faire tout le boulot ;-) (je plaisante), voici le lien vers La Riposte. C'est vrai que dans leur genre, ils sont raides de chez raides. C'est de l'acier soviétique ou je ne m'y connais pas. Ainsi, pour eux, donner des têtes de liste à des membres du PG, ce serait leur faire un cadeau, il faudrait que le PCF soit la tête de liste partout.
À leur décharge, ils sont rigolos quand ils disent, à propos des régions où le PCF passerait des accords avec le PS dès le premier tour :
"rien ne sert d’expliquer que le choix d’une liste avec le PS au premier tour ne concernerait que quatre régions. On ne peut pas être un peu opportuniste, de même qu’on ne peut pas être un peu enceinte !"
Pierre Laurent a le mérite d'être clair,le FdG n'est pas une composante de la gauche radicale et son programme doit pouvoir non seulement séduire les électeurs PS et verts mais également ceux du Modem.
Et çà donne quoi un programme aussi largement séducteur? Effectivement pas très radical !
Rappelez moi le nom de ce leader politique qui vient d'écrire un ouvrage intitulé "L'autre gauche".
Bon, allez, on en est où, les galériens ?
"Le NPA campe sur ses positions, qui sont des positions des deux gauches : c'est-à-dire on ne peut pas travailler avec le PS, ABSOLUMENT pas, même envisager qu'on puisse être dans le même exécutif avec le PS, et c'est incompatible avec nous parce qu'il faut créer ABSOLUMENT les conditions d'une majorité à gauche, pour les régionales mais également bien sûr pour 2012 (bien sûr...), et tout ce qui est le refus de cette majorité, ce positionnement qui est de se cantonner dans la démarche uniquement de la contestation sans vouloir créer les conditions de changer les choses c'est pas la ligne du parti communiste"
(MGB, ce matin, sur France Infaux. Pour apprécier les différentes mimiques, très intéressantes, c'est à 6'53" ici http://www.france-info.com/chroniques-l-invite-du-samedi-2009-11-21-marie-georges-buffet-secretaire-nationale-du-pcf-371643-81-186.html)
Auparavant elle avoue que la gauche de la gauche c'est pas son truc et annonce que "le projet que nous allons défendre nous allons en donner les grandes lignes dés le 5 décembre"
Faites-vous une raison, galériens amis, vous allez continuer à ramer...
@ andré assiétoi
D'accord, merci, tu as fait le boulot pour moi.
N'empêche, je ne sais toujours pas comment il faut faire.