20nov 09
La main de Thierry Henry occupe davantage d'espace sur la place publique que la nomination de ce pauvre premier ministre belge à la tête de l'usine à gaz du système européen. Les trompettes de la renommée parlent pourtant d’un « président pour l’Europe » ! Confort de parole. Un président de club de philatélie a davantage de pouvoir que ce malheureux. Mais reconnaissons qu’il est bien préparé à la fonction. Il est transparent. Ca tombe bien car aucun chef d’état ou de gouvernement ne veut d’un personnage voyant. En effet chacun doit pouvoir raconter chez lui qu’il est le principal personnage en Europe chaque fois qu’il s’y passe quelque chose de moins calamiteux qu’à l’ordinaire. Celui là n’est pas encombrant pour un sou ! Sans saveur, comme un chocolat aux normes européennes. Son mérite est d’être très entrainé au rôle de potiche, en sa qualité de premier ministre belge. Il vient de battre un double record. D’abord celui de la durée dans l’inaction à la tête de son pays, entre deux phases de décomposition de ce dernier. Ensuite celui du plus gros bluff puisqu’il passe pour un aigle sur la base d’une activité de moineau. Baroso et Van Rompuy ! Plouf et Chocolat. Ashton est là pour que la discussion aille plus vite avec les américains quand ils doivent passer les consignes. Ce néant politique, c’est l’Europe du traité de Lisbonne. Solide et efficace comme un courant d’air. La crise du capitalisme et la catastrophe écologique vont être affrontées par une chaisière du bal des débutants et un crustacé de la politique. Allez, parlez moi plutôt de la main de Thierry Henry! Au moins ça m’intéresse, parce que je n’y connais rien et qu’au fond je m’en fiche.
Salut,
En pays de Loire les communistes ont voté à 54% pour la ligne FdG...
@ Lionel PG44
Cela promet dans l'exécutif pour Notre Dame des landes....
@André Assiétoi post 198 : tu ne commentes pas le post 183 de sacdecrabesetpanierdenoeuds ?
La position du CE du NPA du 16 novembre ne fait l’objet d’aucune publicité
Cela est confirmé par un militant NPA Île-de-France dans son commentaire de la position plus unitaire du CE du NPA le Lundi 16/11 :
« Cette prise de position du CE change tout et supprime les derniers obstacles qui restaient à la conclusion d’un accord unitaire. Mais il ne fait l’objet d’aucune publicité : pas de communiqué, pas d’invitation adressée au FdG sur cette nouvelle base, rien sur notre site internet. Et nous n’avons même pas envoyé d’observateurs, hier soir, à la réunion appelée par le FdG.
Nous avons l’impression que, suite aux divisions de sa direction, le NPA s’engage dans un double-discours : une position unitaire en interne mais aucune action concrète pour interpeller nos partenaires et conclure un accord national. »
Voilà enfin quelqu'un qui a amené des choses nouvelles, au lieu des éternelles évidences que tu assènes.
Pour ce qui est de l'autre "camps", je reprends le post de sacdecrabesetpanierdenoeuds :
Le FdG est désormais OK pour : « que les partenaires aient des positions différentes sur les exécutifs mais qu’il ne faut pas l’exprimer publiquement ». (Réponse du Front de Gauche lors de la réunion du Mercredi 18 concernant l’appel « réussir le rassemblement ».) Sans compter claude qui t'a rappelé des tas de fois que la réunion du 18/11/2009 a terminé par : « Ce processus respectera cependant les consultations internes en cours ou prévues de plusieurs des formations présentes. Il s’agit d’une étape positive en vue d’une large unité de l’autre gauche aux élections régionales. Etant entendu que pour le Parti de Gauche, ce processus, dont le cadre stratégique est le texte du 28 octobre, devra rester ouvert jusqu’au bout aux forces absentes de cette réunion dont le NPA. ».
En tant que membre du NPA, tu ne commentes pas la "non-publicité" de l'ouverture de ton côté (dont sur le site web) ? Les militants du PG ont déjà dit en long et en large où ils se situaient : pour l'unité, et si des militants lucides cités par sacdecrabesetpanierdenoeuds nous témoignent de l'injonction de certains le 18/11/2009 de "ne pas le dire publiquement", et bien notre honnêteté intellectuelle nous commande de le CRIER, HURLER SUR LES TOITS. Et le monopole de la couleuvre-dignement-avalée sur le coup des 4 PCF non-unitaires est autant partagé par toi, le NPA, que le FdG, donc ces éternelles postures de justifications de sa vertu sont un peu répétitives, permets-moi de le dire.
Au lieu d'asséner tes "évidences" pour revenir à l'arrière et semer le doute, ne pouvons-nous pas encourager au 1er pas vers l'autre et mener des "actions concrètes pour interpeller nos partenaires et conclure un accord national" (pour paraphraser le mot du post 183) ? Accepter d'aller vers l'autre pour dire publiquement ce sur quoi on est tombé d'accord en interne, ce n'est ni une posture de perdant, ni de la faiblesse, c'est du courage politique.
Quant à MGB, ou Laurent, ils sont dans le rôle du jeu de dupes dénoncé dans le post 183, ils ne sont pas représentatifs de l'élan unitaire du PCF. Enième appel de ma part : CAMARADES COMMUNISTES, EXPRIMEZ-VOUS, NE LAISSEZ PAS VOTRE PAROLE CONFISQUEE PAR CERTAINS DE VOS PORTE-PAROLES, NI PAR CERTAINS MEMBRES DU NPA, MONTREZ-NOUS QUE VOUS N'ÊTES PAS DES GENS MONOLITHIQUES ET QUE VOUS ÊTES EN PHASE DE RENOUVELLEMENT.
@ André Assiétoi
Pour ma part je ne me préoccupes pas de savoir si le NPA apparait unitaire ou non, ce n'est pas une question d'image.
Je ne fais l'unité pour ne pas paraitre anti-union, je fais l'unité sur la base d'un programme, d'un projet de société.
Et comme aux Européennes le NPA ne perdra son énergie à démontrer que c'est le PC qui a refusé l'unité, alors que l'argument "NPA sectaire" faisait partie intégrante des arguments de campagne qui par certains aspect n'avait que pour objectif d'être devant le NPA. Cet argument est d'ailleurs toujours utilisé (6 mois aprés) pour justifier le bien-fondé du FdG dans la mesure où il avait un score plus élevé que le NPA (alors que nous doublions notre score, mais bon...)
S'il n'y a pas de listes unitaires radicales, nous consacrerons notre énergie à défendre NOTRE programme sans les compromis que nous avons été mené à faire pour créer les conditions de l'unité.Notre adversaire n'est pas le FdG.
Libre à lui de s'affirmer unitaire....oui mais avec qui ? avec la "gauche verdoyante" ou avec l'autre gauche?
Par contre le FdG devra expliquer en quoi sa campagne des régionales représentera une rupture avec les pratiques et les alliances électorales passées...çà va pas sauter au yeux.
@Vergnes post 204 : ma question post 203 et mon post 195 pour dédramatiser valent aussi pour toi. Que dis-tu de la "non publicité" et d'absence "d'actions concrètes pour interpeller ses partenaires" évoquée post 183 ? Toutes les pistes de programme du point 5, post 182 de Raphael Q. n'ont pas trouvé de moindre contradicteur ici, c'est normal parce que la majorité des militants de l'autre gauche EST unitaire sur un programme anti-libéral, après bien sûr, il faut approfondir la question. Et cesses de permuter "FdG" et "Porte-paroles du PCF", c'est pas la même chose : ce que tu annonces par "unitaire avec la gauche verdoyante" (i.e. Con-Bandit, i.e. le Modem), c'est un de ces sophismes sur nos intentions qui nous agacent un peu.
Mais je ne suis pas au NPA. Je m'en fous du NPA. Je regarde la réalité telle qu'elle m'apparait. On peut dire que je me trompe, que je suis miro, OK. Mais j'essaie de ne pas introduire le biais que serait mon fort désir d'unité. Autrement dit, j'essaie de ne pas prendre mes désirs pour la réalité.
Je dis ce que je pense, que ça plaise ou non. Et ma longue expérience de ce panier de nœuds et de sac de crabes me fait dire que non, le PCF n'a pas changé. Ceux qui imaginent que le centralisme démocratique c'est fini et que ce n'est pas Fabien qui décide se foutent le doigt dans l'œil jusqu'au coude. Déjà à la présidentielle la candidature de Buffet était supposée venir de la base. Mon cul !
C'est juste un essai pour appliquer l'explication de Assiétoi et vérifier si c'es vrai que "ça a l’air compliqué mais c’est simple."
Merci André, c'est super !
@Raphael Q. (182):
Je suis presque tout à fait d'accord avec toi... Presque parce que le "entreprises" recouvre beaucoup de situations divers : les SCOP, les AMAP sont des entreprises, les petits commerçants ou les artisans aussi... Il convient donc de préciser : "les entreprises réalisant des licenciements boursiers ou des délocalisations" et d'ajouter une clause sur un contrôle de l'adéquation entre le motif pour lequel les subventions ont été versées et leur affectation dans l'entreprise.
Il faut aussi revoir l'amendement NPA qui prétend à exiger le remboursement des aides en cas de licenciements ou de délocalisations : pour les délocalisations, cela risque d'être plus qu'ardu (rester crédible vis-à-vis de nos électeurs), quant aux licenciements, il est possible que la situation économique de l'entreprise l'y ai obligé. Là aussi, il faut introduire une clause de vérification du bien-fondé ou non, ensuite envisager les mesures adéquates. Mais, à priori, c'est avant que l'entreprise en arrive à licencier que le Conseil Régional doit intervenir : après, il est souvent trop tard.
@myriam (197):
"je ne veux pas paraître prendre la mouche mais cela fait deux fois que tu m’interpelles sur des choses que je n’ai pas dites
Kesako ?" => Désolé si je t'ai froissée, j'ai du mal à digérer les attaques gratuites et les insinuations à répétitions de certains... Je ne vois pas vraiment à quoi tu fais allusion, mais bon si tu le ressens ainsi, c'est que j'ai dû être maladroit dans mes réponses.
Pour les résultats, il semblerait qu'il soient au moins en partie confirmés sur la Bretagne : j'ai parlé sur un forum PG avec un responsable du 35 : il avait les mêmes échos mais, sur le 35 le résultat lui semble plus qu'étonnant : clea ne correspond pas à l'ambiance au niveau local. Comme l'a dit je ne sais plus trop qui, il pense que la façon dont le choix était formulée était trompeuse et que beaucoup ont pu voter pour une alliance avec le PS en croyant faire un FdG élargi à gauche. On va vite le savoir, de toute façon et comme je te l'ai dit dans ma première réponse, on va leur rappeler que le PC n'est pas le FdG à lui tout seul et que leur position est contraire aux accords entérimés au niveau national : "listes indépendantes du PS au premier tour". Après ben, on verra bien ce qu'ils répondent ! Je pense que les autres organisations qui ont participé aux réunions préparatoires régionales ne vont pas apprécier des masses non plus.
Question programme, puisque tu le demandais dans un autre message, la Convention Nationale du PG pour l'entérimer est le 27/11. Le programme national est décliné et complété par chaque région pour répondre aux besoins locaux.
A ceux qui considèrent que le PG en Bretagne ne dit rien,
A ceux qui visiblement s'intéressent à ce qui se passe en Bretagne uniquement pour délivrer leur fiel anti-unitaire,
A tous les autres pour information,
---------------------------------------------------------------------------------------------------
Rostrenen, le 7 Novembre 2009
Le Parti de Gauche de Bretagne, réuni en assemblée générale le 7 novembre 2009 à Rostrenen, a décidé d'inscrire son action pour les régionales de 2010 dans le cadre des accords nationaux actés le 28 Octobre 2009 entre les trois organisations du Front de Gauche (Parti Communiste Français, Gauche Unitaire, Parti de Gauche). Dans cette perspective, nous participerons à la constitution de listes autonomes au premier tour de celles présentées par le Parti Socialiste et Europe écologie. Nous portons un programme régional et une ligne politique qui ne peut se dissoudre dans des propositions ne visant pas un changement radical du système politique et économique actuel. Ces listes devront répondre à trois objectifs indissociables : changer les rapports de force à gauche en faveur d'une ligne de transformation sociale et écologique, battre la droite et rassembler une majorité autour d'un projet radicalement alternatif.
Nous travaillons au rassemblement de toutes les forces de gauche, de toutes les citoyennes et les citoyens et acteurs du mouvement social qui aspirent à rendre majoritaire une véritable alternative au système capitaliste, au libéralisme et aux modèles productivistes.
C'est la raison pour laquelle nous attendons avec impatience la décision qui sera prise dans les jours à venir par les militants communistes bretons, afin d'engager le Front de Gauche dans une liste unitaire et autonome au premier tour en Bretagne. Nous réaffirmons notre volonté de construire des listes larges réunissant des partis qui convergent sur cette démarche et ces objectifs. En font notamment partie la Fédération pour une alternative sociale et écologique (FASE), Les Alternatifs, le Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA), République et Socialisme, Rouge et Vert...
La prochaine réunion régionale du Parti de Gauche aura lieu le 28 novembre à Pontivy et verra élu(e)s les candidat(e)s qui le représenteront pour les élections régionales de mars 2010.
-----------------------------------------------
http://22.lepartidegauche.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=542:regionales-2010-communique-du-pg-bretagne&catid=42:actualites&Itemid=90
-----------------------------------------------
Pour ceux qui l'ignoreraient, des réunions de "l'autre gauche" en Bretagne ont eu lieu et se poursuivront la semaine prochaine.
Si les résultats communiqués sur BELLACIAO (dont le lien a disparu sur le site) étaient confirmés, cela signifierait le départ du PCF du FdG en Bretagne.
@ tous,
Je suis agréablement surpris ce matin en survolant vos post dont le fil conducteur est l'union improbable mais tant espérée.
De vos analyses sur la trilogie NPA, PG, PCF il ressort qu'il y a deux vilains canards apparemment inconciliables qui ont pour nom NPA et PCF.
Reste donc le moyen terme, le PG. J'aime bien cette expression "moyen terme" dont le Wikitionnaire donne la définition suivante: "................. Parti qu’on prend pour terminer une affaire embarrassante, pour concilier des prétentions opposées................."
Alors qu'est-ce qu'on attend pour être heureux autour du moyen terme qu'incarne si bien Jean-Luc Mélenchon. Cessons nos querelles et confions-lui les clés d'un rassemblement politique porteur d'espoir dans les urnes.
Je sens qu'il y en a qui ne vont pas être d'accord. Pourtant l'homme est charismatique et il a même la stature d'un présidentiable pour le cas ou le succès de notre rassemblement dépasserait nos espérances.
@André Assiétoi post 207 visiblement en réponse à propos de mon post 204 (ex-203) : autant pour moi, il me semble d'ailleurs déjà que tu as affirmé ne pas être au NPA, j'avais oublié. Mais tu ne réponds pas à ma question : quel commentaire fais-tu sur le fait que le "NPA ne fasse pas de pub sur son dernier accord du 16/11/2009, et n'engage pas des actions concrètes pour finaliser un accord". Encore une fois, tu bottes en touche en chargeant le PCF (sur le fonds, tu n'as pas tort sur tes réserves -réserves sur les stratégies de certains chefs-, dont certaines ont été approuvées ici, mais je constate encore une fois que des camarades du PCF n'ont pas encore pris la parole).
Pour ce qui est de "l'autre camps" : et bien moi-même j'ai proposé que les membres du FdG CRIENT, HURLENT SUR LES TOITS, et aillent à contre-courant de l’injonction de certains lors de la réunion du 18/11/2009 de « ne pas le dire publiquement » (ce truc à ne pas dire trop fort étant : Le FdG est désormais OK pour : "que les partenaires aient des positions différentes sur les exécutifs"). Je demande à ce que le FdG le publie officiellement, téléfone-maison le NPA, quitte à contredire MGB ou Laurent. JE ME FOUS DE SAVOIR QUI FERA LE 1er PAS, je demande à ce que tous les unitaires FASSENT LA PUB, CRIENT, HURLENT SUR LES TOITS que les zamoureux sont finalement tombés d'accord.
J'en ai marre de voir cette attitude timorée, en parallèle de la préparation de billes pour un éventuel "J'accuse" en cas de non-unité.
@toto (post 213) t'es fou ;-) ? Déjà qu'en lisant la minorité de camarades communistes de la Riposte qui trouve intolérable le fait que les communistes ne dominent pas fermement le PG (cf ermler post 143 et Hold-up post 201), en lisant le post 438 de Dudu87, ex-communiste mais ayant une expérience de l'ambiance du parti et nous rappelant que "mais Jean-Luc Mélenchon n’était pas toujours apprécié suite à son faire valoir que le PS lui faisait jouer, tant qu’au NPA", du billet http://www.jean-luc-melenchon.fr/2009/11/entre-deux-cauchemars/all-comments/#comments, j'ai envie de dire : tu rêves ^_____^ !
Par contre, je suis d'accord avec ta "définition" du PG.
Il faut particulièrement se réjouir du vote des militants communistes des Pays de la Loire en faveur de l'option Front de gauche élargi, à plus de 57 % sur 1850 votants.
En effet, deux directions de fédérations relativement importantes - 44 et 49 - étaient favorables à une liste commune avec le PS dès le premier tour. Les militants ont choisi l'avenir avec une stratégie qui, à moyen terme, sera gagnante pour les valeurs de gauche.
Que va-t-il se passer?
Une liste commune avec le NPA me semble très improbable et même pas souhaitable à ce jour, étant donné les divergences profondes existant sur le moyen terme, notamment sur la création d'une majorité de gauche à la région.
Les positions dogmatiques du NPA sont répétées à satiété sur ce blog. Se coaliser avec le NPA relèverait alors des additions "fictives" dont parle Pierre Laurent.
Un Front de gauche élargi, comme il semble actuellement se profiler, semble plus à même d'enclancher une dynamique politique, à l'instar de ce qui a commencé à se produire lors des Européennes.
@Claude
Sur le volet aides aux entreprises privées, on ne va pas être d'accord, mais ce n'est pas un motif de rupture...
Moi, je suis contre toute aide publique au secteur privé. Pour les licenciements boursiers: moi je suis pour l'interdiction de tous les licenciements partant du postulat que le travail est un droit.
En outre, je veux bien qu'il y ait des artisans, des petits commercçants..... Est ce que ça fait pas d'eux des exploiteurs? Comment traitent t ils leurs apprentis? Quel type de contrat? Autorise t il leurs salariés à monter un syndicat?
Je sais aussi que beaucoup d'artisans s'exploitent eux mêmes, mais pour moi c'est une question de fond.
Mais vois-tu camarade, c'est la ligne de clivage entre anticaptalistes et antilibéraux, mais ca ne saurait être un point de rupture.
A claude
Pour le premier message c'était celui sur le lien ou j'aurais sous-entendu un truc alors que je répondais à un message d'Annie....
le programme dont parle buffet serait donc celui du pc (date donné le 5 /12) dans son interview ou celui de FdG ?
Autrement je rejoins Vergnes, l'unité pour l'unité j'en ai pas grand chose à faire, ce serait purement électoraliste.. si l'unité ne se fait pas sur la question des exécutifs ou du programme je peux le défendre auprès de mes interlocuteurs et par contre une unité purement électoraliste, j'aurais du mal donc....je pense qu'un travail unitaire est possible sur un programme... et si ça ne se fait ps on aura d'autres chiens à battre que de s'en prendre au FdG, il faut arrêter... Dans mon comité on ne recolle par exemple jamais totalement les affiches d'un autre mouvement de gauche (si le panneau est complètement recouvert on en prend une partie et c'est tout... alors que des provoc à ce niveau des autres orga qui repassaient systématiquement derrière nous et recouvraient tout on en a eu...) encore une fois, contrairement à l'image qu'on nous fait, on a rien de sectaire
A toto, le moyen terme, très peu pour moi, j'en entend parlé depuis que je suis gosse et je vois le résultat donc non merci je me bats pour un projet de société clair qui serait un aboutissement pas un moyen terme... et comme l'ont déjà dit d'autres personnes, si on était tous sur la même ligne on serait tous dans le même parti
A 64 %, les militants communistes lorrains ont avalisé, au point près, le choix opéré la semaine dernière par leurs délégués de section «pour un rassemblement de toutes les forces de gauche dès le premier tour » des élections régionales, le 14 mars prochain. Ils ont également désigné comme «chef de file» le secrétaire fédéral de la Moselle, Roger Tirlicien. Ce vote ouvre la voie à des listes communes, dès le premier tour, avec le Parti socialiste. Toutefois, Roger Tirlicien estimait hier soir disposer d’un «mandat clair pour engager la rencontre avec l’ensemble des forces de gauche, du PS au NPA en passant par les Verts ou le Parti de Gauche ».
«Les communistes se refusent à croire que tout est joué. Les élections n’ont lieu qu’en mars ; le moment venu, tous les accords possibles pourront être examinés », ajoute-t-il, bien que les Verts de Lorraine aient déjà annoncé leur intention de former des listes indépendantes et que la direction du NPA ait clairement affirmé son refus de tout accord avec le PS.
Les communistes mosellans se sont distingués en se partageant exactement à égalité 95 voix contre 95 entre l’option d’une alliance avec le PS et celle d’une participation avec le seul Front de Gauche (Gauche unitaire, Parti de Gauche et PCF). Roger Tirlicien y voit la marque d'«une histoire particulière des relations en Moselle entre le PS et le PCF », mais se montre confiant dans la volonté de ses camarades de respecter le débat régional. Au total, sur 1 143 adhérents inscrits en Lorraine, 771 ont exprimé leur opinion, soit 496 voix pour le «rassemblement» avec le PS et 275 pour des candidatures sous l’égide du Front de Gauche.
En référence aux décisions prises le week-end dernier par les conférences régionales du PCF, les dirigeants communistes de Lorraine avaient adopté une position minoritaire, les responsables de 17 régions sur 22 préférant privilégier le Front de Gauche.
De son côté, le chef de file du PS en Lorraine, Jean-Pierre Masseret, s’était dit vendredi «persuadé » de l’adhésion des communistes à une liste commune dès le premier tour. Le sénateur socialiste croit également «encore possible » un ralliement des Verts à une liste commune. «En 2004, se souvient Jean-Pierre Masseret, ils se sont décidés en février… »
A Annie,
Je crois que Dorant a entendu ton appel sur la prise de parole des militants pc :-)
NON OFFICIEL:
Selon mes infos, En Champagne Ardennes le PCF choisit de rejoindre le PS dès le premier tour.
A confirmer
le :-) est un coucou pour annie et n'a rien à voir avec la position exprimée par Dorant.... c'était ambigu dans mon précédent message
@myriam post 218 : moi aussi je me "bats" pour un projet de société radicalement différent, car tant de choses me dégoutent dans le quotidien et m'éffraient au niveau international, mais je pense que toto en utilisant l'expression "moyen terme" dans le post 213 voulait juste qualifier la position du PG, qui se veut médiateur et creuset, à savoir "Parti qu’on prend pour terminer une affaire embarrassante, pour concilier des prétentions opposées". Il n'a pas voulu dire "projet de société timoré", il parlait du "rôle" du PG.
Et notre viseur sur l'Amérique du Sud, et spécialement l'Alba, est l'expérience du réel qui nous fait rêver : tous ont été des rassembleurs réformistes à visée révolutionnaire. La révolution, le projet de société radicalement alternatif, n'a toujours pas eu lieu même chez eux (il n'y a finalement que Cuba qui l'a fait en 1959, et encore ça prête à débats passionnés, même au sein des amis sincères de Cuba à l'international), mais des résultats tangibles allant dans le sens de ce projet radical existent déjà : le Sucre en avant (pour échapper au piège dollar), la récupération des biens communs (en cours), la refondation citoyenne complète (par des assemblées constituantes). Et tout ça en moins de 10 ans pour le Venezuela (qui a eu droit à sabotages intempestifs et coup d'état ente temps), moins de 5 ans pour la Bolivie ou l'Equateur (parmi les pays les plus pauvres du Continent). Même Salvador Allende n'était pas un "radical" en soi.
Le dernier mot à Raphael Q. post 217 : "c’est la ligne de clivage entre anticaptalistes et antilibéraux, mais ca ne saurait être un point de rupture". Les gens de l'Alba n'en n'ont pas fait un point de rupture, imitons-les. Chez nous, même De Gaulle avait gouverné avec des communistes (étant entendu que les cocos français de l'époque n'étaient pas des Pierre Laurent, et que De Gaulle ne saurait être comparé à Sarkozy) !
Les communistes étaient consultés ce weekend pour décider des formes politiques de leur participation aux prochaines régionales. En Rhône-Alpes comme dans d’autres régions (mais pas toutes), ils avaient trois choix possibles :
la proposition dite "offre nationale" d’un Front de Gauche élargi, poursuivant la démarche engagée aux européennes
la proposition d’une liste de rassemblement présentée par le PCF, proposition faite notamment par la section de Vénissieux et le réseau "Faire vivre et renforcer le PCF"
la proposition d’une liste d’union de toute la gauche dès le premier tour
En Rhône-Alpes, les élus PCF sortants avaient été élus sur une liste d’union de toute la gauche.
Voici les résultats du vote pour les régionales dans le Rhône :
739 voix pour le front de gauche,
415 pour l’option liste de large rassemblement populaire présentée par le PCF soit 36%
28 pour l’option toute la gauche rassemblée dès le premier tour.
10 nuls
L’option 2 est largement majoritaire à Saint-Fons, Vénissieux, l’Ozon, quasiment à égalité à Villeurbanne avec le Front de gauche.
La participation a fortement augmenté à la Brévenne, Corbas, Meyzieu, Saint-Priest, Vaulx-en-Velin, Villefranche... avec des résultats frôlant les 100% pour la proposition du Front de Gauche.
@Raphael Q. qui nous donne des résultats des militants du PCF : HOURRA pour tous les unitaires, mais YA DES BAFFES QUI SE PERDENT (en Lorraine).
Les politiques à la carte ne s'ont pas le monopole du Pcf :
l'ADS (de la Fédération) annonce sa décision d'aller avec le PS dès le premier tour (cf site de l'ADS en lien sur le site de la Fédération) ;
les Alternatifs annoncent qu'ils auront des positions différentes suivant les régions (cf compte rendu de la réunion du 18) (résultat le 7 décembre je crois) ;
il n'est pas impossible que dans les régions du PCF ayant majoritairement voté pour l'alliance avec le Ps dès le premier tour, que des communistes (cellule, section ou même fédération) décident de se présenter sur des listes vraiment à gauche ; et inversement Robert Hue a déjà créé une structure (MUP) pour les élus qui souhaiteraient continuer avec le Ps quelque soit la politique de celui-ci ;
on attend les votes du NPA (fin le 6 décembre) et là encore dans les régions il peut y avoir des positions différentes (cavalier seul ou unitaire).
Pour le moment seul le PG semble avoir une politique vraiment unitaire et homogène dans toutes les régions;
Le Front de gauche plus d'autres organisations ne sera pas majoritaire à lui tout seul. Si un jour, on veut être majoritaire, il faudra conquérir ou reconquérir des suffrages qui aujourd'hui se portent ailleurs (au Ps, chez les écolo, à droite). Il faudra bien aussi reconquérir un jour les votes populaires du Fn...
Etre majoritaire signifiera aussi passer des alliances. Et nos alliés naturels et potentiels sont le PS et les Verts. Même si aujourd'hui la moité de la direction du PS, directement ou indirectement, travaille avec la droite (Strauss Kahn au FMI, Pascal Lamy à l'OMC, Rocard à la taxe carbone et au grand emprunt, Jack Lang en Corée, Kouchner, Besson Mitterrand Hirsh et d'autres au gouvernement, Attali dans je ne sais plus quelle commission,...). Là est le gros problème : regagner à gauche les Verts et le PS. Pour ça il faut un rapport de force dans les urnes et dans les luttes qui les ramènent au bercail. Tant que les socialistes et les verts auront le sentiment qu'ils peuvent se passer de nous par leur nouvelle alliance avec le Modem, il ne se passera rien. Pour la vraie gauche, faire un bon score aux régionales est le premier pas pour que ça bouge à l'intérieur du Ps et des Verts.
Lorsque je vois qu'il y a ici des discussions pour dire qu'on a mis un conditionnel à la place d'un futur dans un amendement d'un texte et que ça signifie... bla bla bla,... Est-ce que ce genre de problème va faire revoter les gens et faire baisser l'absentéisme ? J'en doute. Excusez-moi, mais à part une poignée de militants ça n'intéresse personne. Le désintéret se voit aussi dans la pétition lancée par la Fédération pour l'unité : un peu plus de 3.000 signatures à ce jour. Ce n'est rien. Il est urgent de sortir du cocon si l'on veut que le mot gauche signifie encore quelque chose en France dans quelques années. Regardez l'exemple italien. Tragique. Eux aussi n'ont pas su faire l'unité aux dernières élections européennes (surement pour des histoires de futur conditionnel ou de participe passé). La gauche italienne n'a plus aucun élu national. Ni au parlement, ni en Europe.
Aux dernières élections européennes en France, il n'y avait pas d'histoires d'éxécutifs, de fusion technique ou politique au deuxième tour, et pourtant le NPA a choisi d'y aller seul. Ses dirigeants se sont laissé bercer par les sondages à 9%. Résultat pas un élu. Alors les arguties d'aujourd'hui...
A Michel
Vous interprétez la position du NPA qui était qui à faire une FdG faisons un accord plus long et plus cohérent et non un accord purement électoraliste (de plus la question des exécutifs se posait déjà cf le vote du représentant de la GUE)
De fait, si cela avait abouti à un accord politique et programmatique sur plusieurs échéances, les discussions que nous menons n'auraient pas lieu d'âtre, cela aurait été réglé avant... Qu'il faille regagner les électeurs d'accord mais encore une fois sur un programme et une analyse claire de la situation (ùêùe si des divergences sont tout à f, tout le reste n'est qu'électoraliste, quand à l'analyse
@Raphael Q. (217):
"Pour les licenciements boursiers: moi je suis pour l’interdiction de tous les licenciements partant du postulat que le travail est un droit." => Ai-je dit le contraire ? Tu peux reprendre une à une mes interventions sur ce blog, pas une seule fois je n'ai dit ni même sous-entendu quoi que ce soit qui pourrait le laisser croire...
"En outre, je veux bien qu’il y ait des artisans, des petits commercçants….. Est ce que ça fait pas d’eux des exploiteurs? Comment traitent t ils leurs apprentis? Quel type de contrat? Autorise t il leurs salariés à monter un syndicat?"
Tu dis toi-même qu'il y en a un grand nombre qui s'exploitent eux-mêmes... Si tu relis mes interventions, tu verras que j'en ai fait partie. J'ai toujours refusé d'exploiter des salariés et je me suis exploité moi-même pour ne pas exploiter mes clients et, crois-moi que dans le dépannage informatique, je dois être une exception si j'en crois les tarifs affichés ET les prestations en regard. Mais, j'aurais certainement dû créer un syndicat et m'attaquer aux prud'hommes !
Plus largement, tu défend une position dogmatique, ce qui est parfaitement ton droit... Mais une question quand même se pose, de fond : pour reprendre mon domaine, le dépannage informatique, tu verrais cela comment toi alors ? Il ne devrait y avoir que des SSII qui exploiteraient des bataillons d'informaticiens, lesquels auraient leurs syndicats (le système actuel) ? Tous les indépendants, ceux qui comme moi ne trouvent pas leur place dans ce système, parce qu'ils ne l'acceptent pas ou parce que le patronat des grosses boites n'en veut pas/plus, ils deviennent quoi ? Ils se démm****nt et tant mieux s'ils en crèvent ? Et les clients de ces gens-là, qui sont avant tout les particuliers, tu sais, les travailleurs qui n'ont pas les moyens de se payer les services d'un ingénieur d'une de ces SSII à 250€ de l'heure (hors taxes) ? Ils foutent leur ordinateur à la benne à la première panne et ils font un crédit pour en acheter un autre ?
Oui, il y a un débat de fond à avoir et je sais que cela ne se règlera pas par un coup de baguette magique. Un système foireux qui survit depuis le Moyen-Âge, tu crois le changer parce qu'on aura la majorité dans une région ? Juste en décrétant que STOP, plus de subventions aux patrons et tous les problèmes se règleront tout seuls ? Parce que, les SSII et leurs bataillons d'esclaves, elles iront voir ailleurs et continueront à engraisser leurs actionnaires (quitte à laisser sur le carreau une partie du bataillon : et ceux-là qui remercieront-ils de les avoir libéré du salariat-esclavage ? Le Conseil Régional !). Alors oui, il y a des mesures à prendre, des conditions à poser avant toute subvention, des contrôles à effectuer (cela s'appelle le suivi), quitte à demander l'accord de nos électeurs ET des salariés concernés... Mais décréter que NON, il n'y aura JAMAIS de suventions parce qu'un patron est nécessairement un exploiteur doublé d'un salop, tu m'excuseras, mais je ne peux pas être d'accord.
Et, effectivement, je pense que c'est une discussion à avoir et à définir clairement sur le programme pour éviter tout clivage ensuite ! C'est effectivement un point de clivage important mais ton distinguo entre anti-libéraux et anti-capitalisme me parait légèrement tiré par les cheveux. On ne peut pas toujours tout ramener à de l'idéologie de comptoir... Rejeter le capitalisme induit de rejeter le néolibéralisme, alors que l'inverse est loin d'être vrai : j'ai déjà cité un livre ici ("La nouvelle raison du monde" de P. Dardot et C. Laval) qui explicite bien ce que sont l'un et l'autre... Les mots ont un sens, encore une fois, soyons sûr qu'on parle de la même chose avant de se rentrer dedans (surtout si on est d'accord :D
A Michel
Je remets mon message parti pour cause de fausse manip et incomprehensible
Vous interprétez la position du NPA qui était quitte à faire une FdG faisons un accord plus long et plus cohérent et non un accord purement électoraliste (de plus la question des exécutifs se posait déjà cf le vote du représentant de la GUE)
De fait, si cela avait abouti à un accord politique et programmatique sur plusieurs échéances, les discussions que nous menons n’auraient pas lieu d’être, cela aurait été réglé avant… Qu’il faille regagner les électeurs d’accord mais encore une fois sur un programme et une analyse claire de la situation (même si des divergences sont tout à fait normales, il faut des points de rencontres), tout le reste n’est qu’électoraliste, la majorité est à gagner mais pour appliquer un programme, pas pour avoir la majorité en elle même...
Quant aux querelles de conditionnel etc, je travaille sur les déclarations des partis pas sur du vide, comment voulez-vous prendre une décision sinon ?
Oui je maintiens que l'évolution des formulations témoigne de la volonté unitaire du NPA et oui je maintiens que les formulations des représentants communistes vont dans l'autre sens, je ne peux pas parler des déclarations du pg, je n'en ai pas de récente... Et oui l'analyse que nous faisons du ps est divergente mais pas pour une question de sectarisme, pour une question d'analyse de la réalité, si nous trouvons un moyen de dépasser cette divergence (pas de l'effacer, rc'est impossible) sans que personne n'y perde son âme tant mieux sinon....
@Michel Matain post 226 : Merci de faire le panoramique général (plus aucune gauche élue dans des "démocraties" européennes - les mêmes qui vont guerroyer pour l'OTAN car ils se plaignent de l'absence de pluralisme politique au Proche-Orient entre autres -), qui complète ce que j'ai voulu marteler sur l'exemple du réel qui prouve que des mouvements opiniâtres et rassembleurs ont complètement changé la donne (cf Alba), et de rappeler que charger les minoritaires non-unitaires du PCF (pour dévier de l'essentiel à faire) pourrait tout aussi se faire chez d'autres.
Merci d'avoir ironisé sur ma "coupe de cheveux en 4" faite sur une autre "coupe de cheveux en 4", car j'ai voulu réexpliquer le mot de Jennifer aux rares qui ne l'auraient pas comprise (ou fait semblant de ne pas comprendre) ;-).
Rappel encore une fois de l'Agenda du Rouleau Compresseur déblayé par Claude posts 14 et 47 du fil http://www.jean-luc-melenchon.fr/2009/11/entre-deux-cauchemars/all-comments/#comments que j'ai paraphrasés posts 43 et 55 sur ce même billet).
Tu dis : "Il faudra bien aussi reconquérir un jour les votes populaires du Fn…", là je suis d'accord, car je refuse de penser que les ouvriers ou exploités qui votent FHAINE sont des gens fondamentalement racistes. Il faut faire un travail de pédagogie : sur la normalisation de la parole et l'idéologie du Borgne faite par Sarkoléon dès 2001/2002 (donc les exploités qui croient ainsi faire un vote protestaire contre Sarko, ne font que l'entériner), normalisation due aux meRdias qui ne réagissent que sur des faits divers assénant de fausses évidences (comme "le vol de notre boulot par des zétrangés ki fomentent l'insécurité"), le défaut d'information sur la mise en concurrence impitoyable de TOUS les travailleurs au niveau mondial, mise en concurrence faire nos dirigeants fantôches qui bossent pour la dictature des 200 transnationales qui veulent des dividendes assurés, l'autoritarisme de l'OTAN et l'UE, etc, etc.
USA : la crise économique devient sanglante.
C’est un ingénieur d’Orlando (Floride) qui est licencié, et dégringole de place en place jusqu’à crever de faim. Il a 40 ans. Il revient chez son premier employeur, tue une personne et en blesse deux autres.
Avant cela, se situe la tuerie de Fort Hood.
La presse se tait le plus possible maintenent. Les « familicides » (tuerie de la famille avant de se donner la mort) sont passés sous silence dans divers états.
Mais ce n’est pas toujours possible. Ainsi, au début de cette année, un homme, surnommé depuis le « Tireur de Binghamton », enragé d’avoir perdu sa place, massacre 13 personnes dans un centre d’immigration dans les environs de New York.
A Pittsburg, Richard Poplawski, après avoir abattu 4 policiers (3 morts et un blessé) est lui-même tué.
Cela devient un mode de suicide : tirer sur des flics jusqu’à ce qu’ils vous trucident.
D’autres se suicident plus classiquement, à l’arrivée des agents chargés de les expulser de leur maison dont ils ne payaient plus les mensualités.
http://www.informationclearinghouse.info/article24023.htm
Actualités afghanes.
Un British et un Danish morts de leurs blessures en Afghanistan
(27 Danois tués à ce jour).
Donc, Dorant (p.216), confirme que la position dominante au PCF serait :
Fronts de gauches indépendants du PS mais SANS le NPA, avec le quel l'alliance n'est pas" souhaitable", vu sa position sur les exécutifs ! Comme si cette position n'avait pas bougé. Comme si un abîme séparait les positions exprimés par la FdeG. et le NPA !
Il semble clair qu'entre le rassemblement de toute la "vraie gauche" et les alliances de troisième tour avec la fausse gauche, le PCF ait choisi la deuxième option.
Choix suicidaire. Recul, régression par rapport au seul enjeu qui vaille : constituer un Front de la gauche radical susceptible de casser l'hégémonie PS:Verts à gauche.
Le PCF sait parfaitement qu'en excluant le NPA, le Front de Gauche n'a AUCUNE chance de créer un rapport de force électoral suffisant pour imposer quoi que ce soit à une majorité PS/VERTS ! Et Dorant me fait doucement rigoler avec "sa dynamique politique" qu'enclencherait son Front de Gauche élargi. A qui ?
Par esprit de boutique, le PCF est en train de casser le seul vrai espoir des électeurs de gauche. Il ne lui reste plus qu'à envoyer MGB participer à la pantalonnade des "primaires" concoctée par le PS pour redorer son blason. Elle y fera bien 7 ou 8% et pourra ensuite envoyer DSK ou ROYAL à la présidentielle incarner la "dynamique politique" de la gauche "élargie".
La question que je me pose : que va faire, désormais, le PG ?
@Myriam (218):
"le programme dont parle buffet serait donc celui du pc (date donné le 5 /12) dans son interview ou celui de FdG ?"
Excuse-moi mais je comprends pas : comme je n'ai jamais parlé de Buffet (encore moins lu ou cité ses interview), je pense que ta question s'adresse à quelqu'un d'autre ?
Pour la question du programme, je crois t'avoir déjà répondu mais, au besoin je veux bien repréciser les choses... Mon opinion est qu'il doit y avoir un programme national sur lequel tout le monde serait d'accord (et hormis quelques détails dogmatiques qui peuvent poser problème et qu'il faudra éclaircir par la discussion, avant la campagne.
Ce programme doit avoir une ambition... nationale et donc, nécessaire à portée plus longue que les régionales : comme je le dis à Raphael Q, je ne crois ni au Père Noël ni à la magie : tout ne se règlera pas du simple fait qu'on soit élu (même si on avait, soyons fou) la majorité absolue. Il doit donc obligatoirement y avoir des mesures à court terme (les régionales et le mandat qui en découle), applicables sans qu'il soit nécessaire de faire la Révolution tout de suite, maintenant. En clair, des mesures très concrètes et non dogmatiques (cf. ma réponse à Raphael Q (actuellement 228, au moment où j'écris ;)
Ensuite, il y a des mesures de plus long termes, qu'elles concernent la région directement ou qu'elles soient de portée nationale.
Encore une fois, loin d'avacuer le débat sur le programme, je pense qu'on a tout à gagner à faire des propositions les uns et les autres et de les confronter à nos positions et engagements respectifs, mais aussi à la réalité : en Bretagne, par exemple, le budget et les axes stratégiques pour la période 2010/2014 sont déjà publiés et budgétés en partie. Que remettons-nous en cause dedans et pourquoi ? Quelles propositions y substituons-nous ? Un seul exemple : le CR de Bretagne revendique un bilan "positif" et son engagement en faveur de l'environnement... Mais, il a voté et budgété l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes et l'extension du "tout-autoroutier"... Le dénoncer, c'est bien, faire des propositions qui tiennent la route parce qu'elles répondent aux attentes des citoyens ET de leurs besoins, ça serait mieux !
CHRONIQUE DE « L'INFILTRÉ » AU SEIN DU GUE/NGL
Communiqué de GUE/NLG – Octobre 2009 :
« Visite de M. Juncker au PE: les députés européens du GUE/NGL applaudissent son appel en faveur de mesures pour une reprise économique durable et d’une réglementation sur le travail décent.
Jean-Claude Juncker, président de l’Eurogroupe, Premier ministre du Luxembourg et ancien ministre des finances, s’est rendu à la réunion de la commission des affaires économiques et monétaires (ECON) du Parlement européen tenue mardi pour y participer à un échange de vues avec les députés européens. Miguel Portas (Portugal) et Jürgen Klute (Allemagne), membres du groupe GUE/NGL siégeant à la commission ECON, sont ravis de constater qu’il existe au moins un autre chef de gouvernement qui n’accepte pas le conformisme dangereux qui règne actuellement sur la politique économique et la politique du marché du travail.
(…) «Nous saluons l’engagement de M. Juncker à lutter contre les répercussions de la crise», déclare l’eurodéputé portugais, Miguel Portas (Bloco de Esquerda), «il est regrettable que de nombreux autres chefs d’État européens soient actuellement sur le point d’introduire des politiques d’austérité. L’austérité est diamétralement opposée à ce dont nous avons besoin dans les circonstances actuelles.» «Nous partageons l’inquiétude de M. Juncker, qui craint une augmentation significative du chômage si les États membres de l’UE ne s’engagent pas à prendre des mesures résolues pour préserver l’emploi et assurer une reprise économique durable.
(...) Si M. Juncker entend sérieusement protéger le travail décent et l’intervention de l’État, il sera très bien accueilli également par la gauche radicale. Les résultats des élections de cette semaine portent à croire que les forces progressistes au Portugal et en Allemagne ne disparaîtront pas, mais qu’elles continueront bien au contraire à prospérer.»
Jean-Claude Juncker a été un des hommes clés fondateur du Traité de Maastrich mais la gauche radicale est « ravie qu’il existe au moins un autre chef de gouvernement qui n’accepte pas le conformisme dangereux qui règne actuellement sur la politique économique et la politique du marché du travail ».
Jean-Claude Juncker a été un des hommes clés fondateurs de la stratégie de Lisbonne mais la gauche radicale applaudi « son appel en faveur de mesures pour une reprise économique durable et d’une réglementation sur le travail décent ».
Junker a donné sa conception « radicale » des mesures pour une reprise économique durable et d’une réglementation sur le travail décent notamment dans un communiqué de 2005 intitulé sans ambiguïté « Jean-Claude Juncker sur la stratégie de Lisbonne: "Ce que les Européens veulent en fait, c’est du travail"».
Citation Junker : « J’ai eu le plaisir de constater que sur la stratégie de Lisbonne, il y a une très grande convergence de vues entre le Conseil, la Commission et le Parlement européen. L’agenda de Lisbonne que nous avons lancé en mars 2000 visait à faire de l’Europe l’économie la plus compétitive du monde. (...)
Que veulent les citoyens européens? La compétitivité? Oui. Plus de croissance ? Oui. Une meilleure productivité? Oui. Mais ces termes ne parlent pas à leur cœur. Ils ne se rendent pas compte en quoi la vie quotidienne des peuples d’Europe peut être concernée par ces trois concepts.
(…) Et c’est là que se trouvent les véritables objectifs de la stratégie de Lisbonne, des objectifs précis que nous oublions parfois quand nous parlons de croissance, de compétitivité et de productivité.
La relance de la stratégie de Lisbonne passe par le recentrage de celle-ci. Les éléments de politique gravitant autour des notions de croissance, de compétitivité et de productivité sont les domaines où l’Europe est aujourd’hui plus faible que les parties avec lesquelles elle est aujourd’hui en concurrence directe. (…) La stratégie de Lisbonne se compose en fait de trois dimensions : l’économique, le social et l’environnemental. Croissance et compétitivité sont des instruments pour faire en sorte que les ambitions en terme de cohésion sociale et en terme de politique environnementale puissent être mieux respectées.
(…) Ces trois axes se déclinent en dix domaines d’action prioritaires que sont la recherche, la technologie et le tissu industriel, la société de l’information, l’environnement, le marché intérieur, le cycle de Doha et les accords régionaux, les réformes du marché du travail et de la protection sociale, l’éducation et la formation, l'apprentissage tout au long de la vie et l’inclusion sociale. Ces domaines essentiels seront transformés en réalités palpables pour les Européens en mettant en application les mesures qui ont été retenues par le Conseil européen.
(…) La Présidence a beaucoup travaillé sur ce que nous appelons la gouvernance. Nous pensons que les Etats nationaux doivent se réapproprier la stratégie de Lisbonne. (...) Il ne faudra pas confondre réappropriation nationale avec déseuropéisation du processus de Lisbonne. Il y aura une forte incidence européenne sur toutes les politiques nationales (...) »
C'est mots pour mots le programme que Sarkozy accompli concrètement.
Ce Monsieur n'est pas conformiste pour un sou-d'euro. La gauche radicale a raison, ce Monsieur lutte de toute la force de son compte bancaire contre l'austérité. Interrogé sur la crise financière et les primes des banquiers, il répond : « Ce ne sont pas les choses les plus importantes, tout comme le débat sur les soi-disant paradis fiscaux n’est pas le plus important. Il s’agit d’un problème de perception par l’opinion publique. » (Europolitique octobre 2009)
Bien sûr, ma « façon de présenter » relève de « l'idéologie du soupçon » ou selon l'expression de Junker « d'un problème de perception par l’opinion publique. »
Bien sûr, il est beaucoup plus « sain » de propager des illusions. La gauche radicale de GUE le fait avec enthousiasme. A croire que Junker va bientôt adhérer à GUE, c'est tellement positif les illusions.
Laissons le dernier mot à Junker : « Il ne faudra pas confondre réappropriation nationale avec déseuropéisation du processus de Lisbonne. » N'y aurait-il pas un rapport Union Européenne-GUE-FDF-PCF- Elections Régionales quand ce dernier écrit : « Il faudra être audacieux, ouverts, dans la composition des listes (...) nous aurons besoin aussi d’une juste représentation de ces hommes et de ces femmes qui ont été partie prenante en tant que syndicalistes, militants associatifs, personnalités sociales ou politiques du travail des ateliers ou qui, aujourd’hui, convaincus par cette démarche, sont prêts à s’y associer. Même s’ils n’ont pas été de l’aventure des européennes. » (Rapport de Marie George Buffet au Conseil national 24 octobre 2009)
Heureusement que « L'Infiltré » veille car « que pourrions-nous faire d’autre que ce que fait Jean-Luc Mélenchon : rien ».
Comme c'est dit justement.
D'autres exemples?
Couché Petit Caniche
Assis Petit Caniche
Fait le beau Petit Caniche
C'est bien, Petit Caniche,
tu es obéissant, ton maitre Papy Social-traitre te laissera l'os de son gigot
A Claude,
Encore une fois ma question était juste une demande de renseignements, tu me parlais d'un programme pg pour le 27 et buffet parlait dans son interview d'un programme pour le 5/12 donc je me demande simplement si le programme du 5 est celui de pc seul ou celui du fdg ? le sais-tu ?
Et tout à fait d'accord avec ce que tu dis la discussion à avoir sur les programmes.. :-)
Résultats de la consultation des communistes pour la Savoie :
La proposition n° 1 : je choisis la proposition de l’offre nationale retenue à la Conférence régionale de construire une liste Front de Gauche élargi a recueilli 92 %.
La proposition n° 2 : je choisis la proposition d’une liste de large rassemblement populaire présentée par le PCF a recueilli 6 %.
La proposition n° 3 : je choisis la proposition d’une liste de large rassemblement de toute la gauche dès le premier tour a recueilli 2 %.
A Mazan,
tu es prié de ne pas détourner mon propos, ma phrase n'est pas un constat défaitiste qui dirait que nous n'avons d'autre choix que de ne rien faire, elle n'était là que pour conclure mon propos sur les exécutifs qui utilisait l'exemple européen pour montre le danger d'envoyer des mecs à des postes sans contrôle (sur la proposition de m'nep) : je te remets mon message :
"Apparemment la proposition de m’pep n’est pas acceptée de toute façon par le pc
Je ne dis pas qu’elle le serait au NPA : sans accord national clair avant la participation aux exécutifs, cela revient à faire un chèque en blanc à ceux qui accepteraient les postes et s’ils font comme le représentant de la GUE, que pourrions-nous faire d’autre que ce que fait Jean-Luc Mélenchon : rien, on pourrait fulminer et c’est tout..
Ce que je veux dire c’est que si, avant le premier tour, on a aucune garantie sur la politique défendue par ceux qui accepteront les postes, autant faire alliance tout de suite avec le ps en leur laissant le bénéfice du doute sur une possible politique de gauche.
Or comme un accord national n’est pas possible, ne serait-ce que parce que dans quatre régions au moins le pc fait cause commune avec le ps, il faudrait que chaque région ait décidée avant même que les militants acceptent cette proposition de ce qui sera inaliénable comme points à défendre d’une part dans les exécutifs et d’autre part comme points à faire accepter au ps avant d’aller dans les exécutifs car sinon c’est un chèque en blanc et si on – les militants de cette liste unitaire et les électeurs – nous roule dans la farine nous ne pourrons que fulminer malheureusement ….C’est peut-être faisable, mais dans ce cas il faut réfléchir et agir très rapidement au niveau régional…..bref, je ne sais pas si c’est possible à organiser."
ermler : je ne suis pas membre du PCF, donc l'opinion émise dans mon com est purement personnelle.
Toutefois, la question des exécutifs n'est pas du tout secondaire. Il y a effectivement ceux qui veulent qu'une alternance/alternative soit possible et cette dernière ne peut se réaliser qu'avec le PS et les Verts. Il faut les ramener à gauche, en pesant dans un premier temps puis en les dépassant ensuite. C'est un rapport de force politique qui le permettra..
Le Front de Gauche élargi représente un outil privilégié pour ramener à gauche et dans la participation électorale les couches populaires qui, abusées et déçues, désormais s'abstiennent ou votent à droite (Modem, UMP, Fn). Ce n'est que parce que nous proposerons une alternative crédible - donc une majorité de gauche - que nous rassemblerons à nouveau.
Alors le NPA?
Il faut se méfier des additions d'appareils..."fictives électoralement" nous dit Pierre Laurent... Le Front de Gauche devra également s'adresser à l'électorat qui s'est reconnu dans le vote Besancenot en 2007 ou NPA en juin, de façon à éviter qu'il ne se stérilise dans un vote témoin, à dominante protestataire et surtout pour qu'il rejoigne le FdG. Faire une croix sur cet électorat populaire et combatif serait une erreur, il faut au contraire le gagner pour qu'il renforce la gauche de transformation.
Conditionnel ou pas (le PS et Europe écologie qui feraient des politiques libérales) comme de toute façon on ne peut déterminer à l'avance ce qu'ils feront et que cela dépend du rapport de force dans les luttes, il faut quand même que le NPA dise clairement qu'il participera aux exécutifs de toute façon et qu'après on verra quel rapport de force on peut imposer pour imposer nos politiques. Et la bagarre commencera alors.
Là on ne peut pas se défiler par un conditionnel. Je me demande pourquoi il a fallu passer par un conditionnel.
Par ailleurs, je ne sais plus qui du NPA disait que la lutte entre le PCF et le NPA était celle traditionnelle entre les trotskystes et les gens du PCF (staliniens). En tout cas ce n'est pas le cas dans mon coin, ce ne sont pas les ex-militants de la LCR qui ont la dent dure contre le PCF, mais ceux qui sont plus ultragauches.
Pierre L
Tu faiblis dans tes blagues!
@Myriam (229):
Une déclaration du PG ? En voilà une qui concerne la dernière réunion de travail du 18 : elle a déjà été publié ici et très largement discutée, sauf par les éternels grincheux, malgré les questions concrètes qui leur ont été posées, notamment par Annie et Jennifer ;)
Pour ma part, je trouve ce communiqué plus que positif, puisqu'il reste ouvert à l'ouverture du processus à toute organisation (de gauche de gauche) souhaitant le rejoindre : il y est fait mention de la date de la prochaine réunion ET de son contenu, dont celui qui pose à certains un problème : le nom que prendra cette alliance ! Dans la mesure (et c'est clairement énoncé) où plusieurs organisations (dont le PG, comme je l'ai dit) consultent leurs militants, tant sur le processus que sur le contenu du programme (les mesures dont elles veulent discuter).
La date ne constitue pas un problème à mon avis, pour le NPA. Si je me souviens bien, son CPN serait le 6 décembre alors que la réunion est fixée le 3 ? Et alors, lors de la dernière réunion où il participait, le NPA est venu avec des mesures programmatiques à débattre : ce sera le moment de les discuter et, comme le CPN se tiendra juste après, celui-ci se tiendra en ayant en main le contenu des propositions de tout le monde : largement de quoi juger en toute objectivité de la bonne foi (ou de la mauvaise foi, laissons place au doute) des uns et des autres. Du reste, personne ne sera, je crois, mandaté pour signer un accord à l'issue de la rencontre (il est d'ailleurs fait mention d'autres réunions à venir).
@ Dorant
Si je comprends bien, tu veux bien de l'électorat du NPA mas pas du NPA ? Tu rêves debout, mon gars. Ton parti, qui n'en fini pas de mourir (et c'est ça qui nous plombe parce que Mélenchon préfère lui faire du bouche à bouche au lieu de se tourner vers l'avenir), devrait commencer par surveiller son électorat, qui est passé de plus de 20 % à 2 % aux élections nationales.
Petit rappel historique à ceux qui disent que ce n'est pas important d'être devant le PS pour participer à l'exécutif, qu'il suffit d'être suffisamment fort. Au début de l'union de la gauche, le PCF "pesait" 21 %, nettement plus que le PS, ce qui ne l'a pas empêché d'être plumé par les socialistes quelques années plus tard.
@Pulchérie D. post 231 : triste constat des conséquences de la concurrence libre et non faussée des armes ;-(;
Sinon, en commentaire direct au billet de Jean-Luc Mélenchon sur Ashton, l'avis de Dedefensa : http://www.dedefensa.org/article-l_europe_des_necessites_reduites_aux_acquets_21_11_2009.html
L’Europe des nécessités réduites aux acquêts
21 novembre 2009 — Qui ne connaît les deux nouveaux “dirigeants” européens, le Belge Herman Van Rompuy (*) (président, ou, disons “super-président”, au moins par le salaire) et la baronne Ashton (Britannique – Haut Représentant, ou bien dira-t-on Haute Représentante – chargée du “service commun” diplomatique et des affaires extérieures et de sécurité) ? Oui, on ne les connaît que trop bien, ces personnalités de compromis, effacées, sans envergue, et encore inconnues. (Connaître bien des personnalités inconnues est un privilège communicationnel de l’Europe.) Leur nomination a soulevé une vague générale de scepticisme et de déception. Notre univers communicationnel attendait quelque chose de plus “saignant”, bien que tout espoir à cet égard ait être promptement dissipé ces dernières semaines.
Parmi de multiples réactions dans ce sens, voyez par exemple The Independent du 21 novembre 2009 ou celui du Guardian, de Ian Traynor, le même 21 novembre 2009 (“l’Europe qui a choisi de devenir une “super-Suisse”). Les Britanniques pro-européens sont en général les plus sévères vis-à-vis de ces choix, sans doute parce qu’ils ont en général affaire à une considérable puissance de l’“eurosepticisme” dans leur pays et qu’il leur faut des munitions pour l’affronter; sans doute aussi parce que, sur ce seul point politique en particulier, ils sont considérablement moins hypocrites et conventionnels que les élites continentales, dont le catéchisme européen est à l’épreuve de toutes les réalités du monde, et continue à être proclamé comme fédéraliste et intégré.
En fonction du fait qu’on nous dit partout qu’il n’y aura plus de traité avant longtemps (Pierre Lellouche, Peter Ludlow), nous pouvons considérer que nous approchons, si nous n’y sommes définitivement, de la “vraie” Europe institutionnelle. Les élargissements à venir (s'il y en a – il ne faut pas désespérer) n’apporteront rien de plus, sinon d'accroître les caractères que nous mentionnons, du désordre et de l’incohésion, antinomiques d’une Europe intégrée. Cette “vraie” Europe fixe pour les temps à venir qu’on peut distinguer l’acte le décès de l’Europe fédéraliste et fixe la chose dans ce qui pourrait être informellement représentée comme une sorte de confédération très peu contraignante pour les Etats dans les domaines de la grande politique (politique étrangère, politique de sécurité). Dans l’immense désordre qui caractérise aujourd’hui les relations internationales, désordre caractérisé paradoxalement par le diktat commun de la paralysie bureaucratique et de l’illusion paralysante de la communication virtualiste, on peut avancer que cette non-Europe fédéraliste est un excellent résultat – ou disons, pour être plus réaliste, le meilleur résultat possible dans les conditions présentes. Regrettons, par compassion, qu’il attriste, voire désespère les “grands Européens” de notre temps.
Le choix de personnalités sans envergure et, surtout, l’organisation qui devrait les accompagner et d’autant plus influencer ces personnalités, favorisent d’une façon irrésistible un schéma de “l’Europe des nations”, où les nations, avec leurs poids respectifs, compteront plus que tout. Dans l’état actuel (l’Europe à 27, disparate, sans aucune unité politique possible), c’est la seule voie raisonnable possible, même si l’on n’est pas intellectuellement favorable à cette orientation.
Quelques observations sans illusion :
• Il est manifeste que le couple Merkel-Sarko – bien que certains insistent sur le rôle de Merkel – a fortement pesé pour ces choix des personnalités, qui portent moins sur des questions de personnes (Blair ou pas Blair) que sur la question de leur envergure. Les deux “heureux élus” sont choisis pour leur modestie et seront priés de s’y cantonner. Très vite, les usages montreront cette orientation. Nous pourrions même dire que les usages les ont déjà précédés, depuis la présidence européenne de la France de juillet-décembre 2008. Qu’il l’ait voulu ou non, ou qu’il n’y ait aucunement réfléchi comme d’habitude (la troisième option est notre favorite), Sarkozy a rétabli, ou établi l’“Europe des nations”. Lisbonne ou pas, c’est une affaire qui marche, y compris en laissant toute leur liberté, y compris extérieure, aux nations. On en a encore un tout récent exemple avec Sarko et Lula préparant une initiative commune pour la conférence de Copenhague sur la crise climatique. Que l’on sache, le Brésil n’a rien à voir avec l’Europe.
• Cette orientation se retrouvera dans des domaines importants (la politique étrangère mais aussi la défense et les autres grands domaines internationaux), notamment avec l’aide et la pression des Britanniques, dont nous parlons beaucoup en ce sens. Cette orientation comble les vœux secrets de la France, malgré les gesticulations des Français. Dans toute cette affaire européenne, la direction française joue à front renversé sans le savoir, ou bien, dit plus crûment, se montre sans plus s’en aviser bien plus hypocrites que les Britanniques eux-mêmes, champion de la chose. Derrière le chœur parisien d’une Europe intégrée et fédéraliste, la tendance naturelle de la France est, dramatiquement et conformément à la dimension tragique de l’époque, exactement contraire. (Comme toujours apparaît le hiatus entre les élites françaises et la France avec ses tendances naturelles.) Tout doit être fait pour rétablir autant que faire se peut les nations dans leurs prérogatives, car seules les nations peuvent tenter d’avoir un certain poids dans les relations internationales. (Notre notion sur “la vertu ultime de la nation”.) Le raisonnement est juste par défaut : les institutions ont déjà amplement prouvé leur paralysie bureaucratique et leur impuissance dans le piège communicationnel de la place prise par le “moralisme” bienpensant dans la politique. Les Britanniques œuvrent dans ce sens de la prérogative des nations depuis toujours, et particulièrement à l’avantage non dit ni réalisé de la France depuis 2005 (référendum de mai 2005) et l’échec populaire de l’Europe intégrée.
• Nous sommes toujours surpris par ces commentaires qui envisagent l’Europe selon une entité envisageant de figurer dans des relations internationales normales – qui aura le leadership, comment conduire telle ou telle relation avec tel ou tel dans les dix ans à venir, comment préparer le prochain quart de siècle, etc. – alors que nous sommes tous soumis à une terrifiante épée de Damoclès dont la manifestation doit se mesurer dans le très court terme si pas dans l’immédiat, et demande une infinie souplesse d’adaptation que l’Europe ne peut avoir. Toutes les considérations qu’on peut faire sont d’une futilité extrême si elles ne sont soumises à une variable absolument fondamentale: les événements eschatologiques qui nous pressent, c’est-à-dire la structure crisique qui caractérise notre vie internationale et peut à tout moment déclencher une nouvelle explosion de crise systémique. (Nouvelle crise financière, effondrement économique, crise de l’une ou l’autre matière première, crise afghane se développant en une crise majeure à l’intérieur du système occidentaliste, etc.) Cette variable colossale est aujourd’hui le fait majeur, omniprésent, écrasant de la vie internationale, et si nous la qualifions d’“eschatologique” c’est simplement parce qu’elle est en-dehors de nos capacités de prévision et de contrôle, qu’elle nous échappe absolument – définition temporelle de l’eschatologie. Dans ce cas qui est la chose principale à prendre en compte, l’organisation où les nations ont une autonomie acceptable et la souplesse à mesure, comme dans la combinaison européenne qui s’établit, est la meilleure solution, ou disons la moins mauvaise. Ce n’est d’ailleurs pas une autre raison qui a déterminé le tournant de la présidence française avec l’affirmation de “l’Europe des nations”, ce qui réduit le rôle décisif de Sarko, en 2008, à la prise en compte de cette réalité. Par contre, ce fut une chance décisive, une coïncidence presque miraculeuse, que la France ait assuré la présidence dans cette période de crise systémique majeure, puisqu’avec son poids et sa tradition automatiquement interprétée et conduite dans ce sens, elle a pu assurer et verrouiller dans la période le précédent de ce rôle central des nations dans le schéma européen. L’expérience a montré la coopération des grandes nations européennes dans de telles circonstances, qui sont les seules circonstances à prendre en compte aujourd’hui d’une façon sérieuse. (Nous disons coopération et non entente intégrée. Nous avons la fâcheuse habitude de confondre les deux. La coopération est un principe de réalisme politique et il est bon qu’il soit ainsi appliquée, montrant la bonne marche d’une “Europe des nations”, avec le choix laissé aux uns et aux autres de marquer leurs différences puis, éventuellement, d’évoluer selon les circonstances, avec dans le meilleur des cas la coopération, avec dans tous les cas la coordination assurée. L’entente intégrée est une hypothèse utopique correspondant au diktat de l’intégration, qui mène souvent à la contrainte lorsqu’elle est appliquée, avec toutes les frustrations qui vont avec; elle serait la marque mortelle d’une Europe intégrée parce qu’elle conduirait, par les résistances cachées et inévitables produites par ces contraintes, au désordre de la paralysie. La coopération permet des politiques éventuellement coordonnées ou communes, l’entente intégrée est une contrainte souvent insupportable.) Il serait bon d’observer aujourd’hui où mène le modèle fédéral intégré dans des temps de crise, qui fut notre “modèle” vénéré et sacré, avec le fonctionnement du gouvernement des Etats-Unis d’Amérique, oscillant entre paralysie et impuissance.
• En fonction du lourd passé européen et des tromperies diverses (référendum kidnappé, traité de Lisbonne, etc.), cette Europe-là, présentée hier avec ses nouveaux “leaders” (!), est la moins mauvaise des choses dans le pire des mondes. On fait avec ce qu’on a, et ceux qui font sont à mesure de ces piètres conditions.
(*) Euh... Petit rajout quelques heures plus tard, après l'audition de quelques journaux parlés et télévisés en France, apocalyptiques à ce sujet... Il nous semble, d'après nos oreilles imprudentes qui s'aventurent parfois dans notre pays d'adoption que le nom du nouveau Président d'Europe pourrait se dire, en français quoiqu'en pure phonétique: Vanne Rome-peuille. Essayez, vous verrez, les Belges comprendront de qui vous parlez. ;) ;) ;) ;) ;) ;) Très bonne blague belge !
Et bien BA post 120 (ex-118) disait ici pratiquement la même chose. La "souplesse" dont parle Dedefensa dans le laisser-faire des potiches nominés, souplesse qu'ils considèrent comme une vertu car c'est la seule façon de revenir vers l'état fort, c'est la voie indirecte vers l'explosion de l'UE, mais Sarkoléon est trop con pour s'en rendre compte (de defensa qui écrit à propos de lui de manière sybilline "qu'il n'y ait aucunement réfléchi comme d’habitude (la troisième option est notre favorite)" c'est leur côté litote moqueuse qui j'aime tellement).
J'ai souvent souri devant les fines allusions du "gaullisme malgré lui" chez Sarko : par exemple dans l'accord militaire avec le Brésil :
1/ On sait que Naboléon est une groupie médiocre vassalisée à Washington, l'OTAN et Wall Street,
2/ On sait que l'Amérique du Sud a râlé devant la nouvelle des 7 nouvelles bases militaires US en Colombie,
3/ On sait que le Brésil faisait partie de ces râleurs (plus modérés dans le ton que Chavez, mais râleurs quand même, la preuve ils ont même donné l'hospitalité à Zelaya dans leur ambassade au Honduras - LES ACTES, mon cher Watson, les ACTES),
4/ Le Brésil est plus qu'intéressé par un accord militaire avec les français, sous pleins de conditions à LEUR avantage, et non avec les états-uniens (sous entendu, les amerloques, leur ingérence éternelle et leurs armes, niet, nada, wallou !),
5/ Sarko, non pas par gaullisme exacerbé (c'est le Président le plus anti-De Gaulle qu'ait jamais eu la France) mais par sa fonction de VIP-fayot des marchands d'armes français fait tout pour finaliser cet accord avec le Brésil !
6/ Nickoléon décidément con comme un balais, ne se rend même pas compte de l'énorme gaffe diplomatique vis-à-vis de son Idole Américaniste, car avec ces armes, les brésiliens pourront se défendre contre les nouvelles bases militaires US en... Colombie (ben oui, ils ont une frontière commune) !
7/ Les américains fulminent : on croyait avoir vassalisé la France, on fait de la Colombie l'Israël de l'Amérique du Sud, avec ces nouvelles bases, on pourra faire mieux pression sur les pays de l'Alba et le Brésil, et ces cons de français nous trahissent en vendant des armes et de la technologie aux brésiliens ?!
8/ Décidemment, les français auront toujours leur rétro-virus gaulliste dans le sang, seront toujours les potentiels rebelles de l'occidentalisme, même sans l'avoir voulu ! conclu Dedefensa ! Et toc.
@ André Assiétoi
L'époque a changé ; aujourd'hui c'est le PS qui est en crise profonde et court après les trains qui ne s'arrêtent plus pour lui. Tu renvoies au passé mais le passé était plombé et tu sais bien pourquoi. Pas la peine de faire des fixettes sur le passé où le PC faisait 21 %. Ailleurs il faisait 99,9 % et ça ne lui a pas réussi. Faut arrêter avec " Le Passé". Mythique ou pas.
Cette époque est morte et aujourd'hui le PS est disqualifié idéologiquement pour être devenu une antichambre de moins en moins étanche avec les néolibéraux jusqu'à ce que ces derniers ne frappent même plus à la porte avant d'entrer pour pisser sur la moquette.
Les plus talentueux du PS se barrent vers E.E : http://www.mediapart.fr/club/blog/ivan-villa/211109/pierre-larrouturou-quitte-le-ps-pour-europe-ecologie...........tandis que les jeunes loups de 60 ans tentent péniblement d'accéder à la tête pourrie du parti avant liquidation.
Il est plus que temps d'en finir avec les passés rêvés et de construire une nouvelle force, offensive, plurielle et déterminée.
salut les camarades
suite à la lecture de tous les commentaires quelques pensées....
ce site est un bel espace de forum politique! chacun peut y exprimer ses convictions en toute liberté.
quand on voit l'énergie que nous déployons à nous affronter sur des infimes points de détails Lefevre et ses amis de droite peuvent se réjouir.Ils sont là pour très longtemps et auront largement le temps de détruire tous les acquis sociaux obtenus depuis je ne sais pas si il faut dire 68 45 36 ou1901.
c'est positivant d'assister au partage de connaissances qui s'opère dans ce forum.
si les différents qui nous opposent sont incommensurables alors tant pis.laissons le PC continuer sa chute jusqu'à sa disparition, le npa dans son extremisme utopique et croyons en la force d'attraction de notre nouveau petit parti de gauche qui contrairement au PS a un chef de file charismatique expérimenté et il me semble intelligent.
peut etre qu'a terme les militants et surtout les électeurs, bref les citoyens s'agglomereront autour des représentants electifs qui leur sembleront etre les plus aptes à incarner l'esprit de gauche et à le réaliser mais faut il mieux etre seul que dans la querelle perpetuelle ?
c'est triste
Azulejo a disparu
Pierre L est revenu
Bilan ?
A une large majoritée (84,2% en Seine-Maritime et 82,4% dans l’Eure), les communistes ont décidé de présenter lors des élections Régionales des 14 et 21 mars 2010, une liste autonome du PS avec un large rassemblement comprenant le Parti Communiste Français, le Parti de Gauche, la Gauche Unitaire, République et Socialisme qui forment l’actuel Front de Gauche, liste qui fera une large place aux militants du mouvement social, à des élus locaux de différentes sensibilités, à des personnalités du mouvement associatif et culturel.
Ainsi, cette liste du Front de gauche (dont j’ai entendu que le député communiste Jean-Paul Lecoq pourrait être tête de liste) sera indépendante de celle des socialistes menée par Alain Le Vern, le Président sortant. En 2004, lors des dernières régionales, les communistes et les Verts avaient constitués une liste commune dès le premier tour. Huit élu(e)s communistes y siègent actuellement.
Une fusion avec la liste PS et celle des Verts menée par Claude Taleb devrait avoir lieu sans problème au second tour selon moi. Reste à savoir la position du NPA qui devrait faire cavalier seul et ainsi ne pas rejoindre le Front de gauche.
Source:
http://bellaciao.org/fr/spip.php?article94423
Jean-Marc Coppolla, actuel vice-président de la région, conduira une liste communiste aux élections régionales en PACA sous la bannière du Front de Gauche. Les militants ont voté à 93 % pour cette stratégie lors d'un vote interne ce samedi organisé ce samedi.
Dans les Alpes de Haute-Provence, Martine Carriol conseillère régionale sortante conduira la liste départementale. Dans les Hautes-Alpes, la Briançonnaise Catherine Guigli a été désignée porte-drapeau de ce Front de Gauche.
"Notre démarche a pour but de permettre à la gauche d'être à la hauteur de la situation créée par la crise et la politique antisociale, antidémocratique et anti-écologiste de la droite au pouvoir dans notre pays.
Nous ferons tout pour élire dans notre région une majorité de gauche, dans laquelle nous entendons jouer tout notre rôle, jusqu'au sein des exécutifs, afin de contribuer à changer concrètement la vie quotidienne. Dans les prochains jours, nous multiplierons les contacts afin de construire cette dynamique." explique le PCF dans un communiqué.