27nov 09
L e climat n’est pas en danger. C’est nous qui le sommes du fait de son changement. Heureusement que les puissants s’y mettent. Tenez, voyez Obama ! Quelle merveille ! Il a pris des engagements chiffrés ! Fantastique, non ? Surtout si on n’y regarde pas de trop près ! Bon, comme avant le G20, les commentateurs soufflent le chaud et le froid sur l’issue envisageable du sommet de Copenhague. Le succès semble annoncé à présent. Le G 20 aussi a été un succès on s’en souvient. Un triomphe même ! Pourtant le directeur du FMI prétend que les banques dissimulent encore la moitié de leurs pertes réelles et le casino a redémarré à fond les bandits manchots ! Au rayon des efforts dérisoires, le parlement européen a passé de longues heures à adopter un texte de résolution sur cette fichue conférence de Copenhague. C’est mon devoir d’en rendre compte puisque j'y étais. A ma manière bien sûr. Tachons de faire un bilan raisonné de cette résolution. Et des bobards d'Obama. Pour les amateurs, en post scriptum de cette note je complète mon propos sur l'affaire Dray.
LE TEXTE INITIAL DU PARLEMENT
Telle qu’elle est arrivée sur nos pupitres, la résolution comportait des mentions que je juge positives. Par exemple lorsqu’elle rappelle qu’une réduction des émissions de gaz à effet de serre de 40% par rapport à 1990 d’ici 2020 s’impose. Ce sont les conclusions du Groupe d’experts intergouvernemental sur l‘évolution du climat (GIEC) de mars 2009. Ou lorsqu’il reconnait à demi mots, « responsabilité historique » dit le texte, l’existence d’une dette écologique des pays du Nord envers les pays du Sud. Lisons. A l’article 35, le parlement européen « souligne la responsabilité historique des pays développés quant au caractère irréversible du changement climatique et rappelle que ceux-ci sont tenus d’assister les pays en développement et les pays les moins avancés pour leur permettre de s’adapter à ces changements ». Même note positive lorsque le texte « exhorte l’Union et les Etats membres à reconnaître la nécessité de préserver les forêts et d’inclure cet aspect dans un accord international ». Mais surtout, compte tenu du débat en cours qui a vu glisser l’idée de mesure juridiquement contraignante vers celle beaucoup moins engageante de « politiquement contraignante », il faut trouver que c’est plutôt bien de lire que sont demandées que des « mesures contraignantes » soient adoptées. Mais ça ne dit pas si c’est juridique ou purement moral. Pour autant je n’aurais pas adopté le texte tel quel. Car cela aurait voulu dire que j’approuvais l’idée de se féliciter du paquet « Energie climat » dont j’ai eu l’occasion de critiquer sur ce blog l’hypocrisie. Et pire encore ce serait d’approuver l’instauration d’un marché du carbone mondial qui doit, selon ce texte, « rester l’objectif à long terme de toute négociation ».
LES POINTS POSITIFS
Une fois amendé, le texte adopté mercredi 24 novembre a certes marqué des progrès. Je crois honnête de le souligner avant de montrer ce qu’il a d’inacceptable. Par exemple les deux premiers paragraphes indiquent désormais explicitement que les mesures décidées à Copenhague devront être « juridiquement contraignantes ». Plus même : les paragraphes 6 et 7 indiquent clairement qu’un système de sanctions doit être défini. L’accent mis sur la nécessité de boisement dans le cadre de la lutte contre la déforestation et la dégradation des ressources naturelles a été renforcé. Deux paragraphes ont en effet été ajoutés au texte initial. Je les cite intégralement pour les besoins de votre réflexion. A l’article 54, le parlement « souligne que la sauvegarde des puits de carbone naturels représente le moyen le plus efficace et le plus effectif d'atténuer le changement climatique sans effets secondaires défavorables ou imprévus; est d'avis, par ailleurs, que le développement d'une vaste politique de boisement est capital pour lutter contre le changement climatique » A l’article 55, il « invite l'Union à se joindre aux efforts internationaux de financement pour lutter contre la déforestation et promouvoir un boisement non commercial à l'échelle mondiale ». Autre note positive encore, la réaffirmation de la prise en compte de l’empreinte écologique de l’aviation. N’oublions pas en lisant ces lignes que l’Union européenne ne fait rien pour lutter contre la multiplication des compagnies aériennes et la concurrence dans ce secteur. Au contraire elle a largement contribué à libéraliser et à dérationaliser. Humour de contexte, le même jour se votait une résolution pour protéger les passagers des compagnies qui les abandonnent en route ou s’avèrent incapables de les transporter ! Certes le fond reste purement déclamatoire mais l’intention ne pouvait pas être oubliée dans un bilan comme celui que j’entreprends. A l’article 63 le parlement européen «rappelle que les incidences de l'aviation, en dehors des émissions de CO2, sont multiples, et doublent approximativement son potentiel de réchauffement global; demande à l'Union de veiller à ce que ces incidences soient prises en compte dans l'accord de Copenhague ». Elle veillera, c’est sûr !
UN TRAITEMENT AMBIGU
Je finis ce passage en revue des aspects positifs par un point traité de façon beaucoup plus ambigu. Ainsi le texte précise que les réductions des gaz à effets de serre doivent être comprises entre 25 et 40% par rapport à 1990. Cette fourchette est bien sur un leurre. Mais il peut être utilisé autrement par nous. Car tout ceci, le moment venu pourra être cité comme relevant d’un consensus européen, avant de préciser cela va de soi à quel point de la fourchette nous nous situons. Autre point positif, deux paragraphes précisant des montants minimaux de financement de la lutte contre le changement climatique par l’Union européenne ont été inclus. Evidemment dans ces deux cas on peut souligner limites et insuffisances. Mais si ce n’était que cela ce pourrait être un point de départ acceptable, peut-être. Mais il y a le reste.
APOLOGIE DU NUCLEAIRE
L’inacceptable c’est ce paragraphe supplémentaire que le parlement a adopté, indiquant le « rôle important » de l’énergie nucléaire dans la lutte contre le réchauffement climatique ! Voici le texte exact : « 36. souligne que le passage, à l'échelle internationale, à une économie à faible intensité de carbone confèrera à l'énergie nucléaire un rôle important dans le bouquet énergétique à moyen terme; souligne toutefois que les questions relatives à la sureté et à la sécurité du cycle du combustible » nucléaire doivent être abordées de façon adéquate à l'échelle internationale afin de garantir un niveau de sureté aussi élevé que possible; » Je suppose que chacun est en mesure d’apprécier comment les questions que soulève le recours au nucléaire sont réduites à la sécurité du cycle et celle-ci renvoyée à un improbable traitement intellectuel «adéquat» !
LE CURSEUR DE LA FOURCHETTE
Je reviens à présent sur la fourchette des réductions de gaz à effet de serre fixée par cette résolution du parlement européen. Comme vous avez pu le lire, le texte situe l’effort à fournir entre 25 et 40 %. Ce n’est pas une petite marge dans un tel domaine. Le texte initial, comprenait une précision essentielle nichée dans un avant dernier paragraphe de la partie intitulée « Energie et efficacité énergétique ». Il mentionnait en effet un objectif général ambitieux. Il affirmait que l’Union devrait indiquer « les conditions dans lesquelles elle pourrait s’engager à réduire encore ses émissions, en tenant compte du fait que les recommandations scientifiques les plus récentes préconisent un engagement en faveur de la réduction des émissions de l’ordre de 40%, l’opinion publique dans les pays en développement comme dans les pays développés se montrant par ailleurs disposée à souscrire à cet objectif ». Ce paragraphe a été retiré ! C’est un choix politique que ce retrait ! Les efforts consentis n’iront donc pas plus loin que les « 25% à 40% » indiqués à plusieurs reprises dans le texte. Au fil du texte, l’accent est mis davantage sur l’objectif de dépassement des 25% que sur le défi pourtant nécessaire d’essayer d’atteindre les 40% comme le préconise le Groupe d’experts intergouvernemental sur l‘évolution du climat (GIEC). Notons, d’ailleurs, qu’il n’est nulle part fait référence préconisation de ce même GIEC de réduire de 85% à 95% les émissions de gaz à effet de serre, par rapport à 1990, d’ici 2050…
LE PARLEMENT MENDIE SON RÔLE
Bon. Donc il y a une résolution du parlement. Et alors ? Qu’est ce que ça produit ? Rien, bien sur. Absolument rien. Le parlement n’est pas protagoniste de la réunion de Copenhague. Au point qu’il ne semble pas s’émouvoir des conditions dans lesquelles sa délégation sera amenée à travailler sur place. Il a en effet lui-même retiré le paragraphe demandant à avoir « en tant que colégislateur » des conditions de travail appropriées ! Pourtant ce n’était pas grand-chose ! De la à penser qu’il s’accommoderait de conditions inappropriées… C’est à peine une plaisanterie de le supposer. Surtout quand on lit la pitoyable demande formulée dans le texte ! En effet a été maintenue (scrogneugneu !) la demande de participation de la délégation aux réunions de Copenhague « au moins au titre d’observateurs, avec ou sans droit de parole » !! Avec ou sans droit à la parole ! Quelle audace ! Dès lors que valent les pleurnicheries qui précédent cette revendication de potiche ? Lisez : « 68. estime que la délégation de l'Union joue un rôle important dans ces négociations sur les changements climatiques et juge, de ce fait, inacceptable que les députés au Parlement européen faisant partie de cette délégation n'aient pu participer aux réunions de coordination de l'Union lors de la précédente Conférence des Parties; espère que les participants du Parlement européen auront accès à de telles réunions à Copenhague, au moins à titre d'observateurs, avec ou sans droit de parole »
MISTER OBAMA SE MOQUE DE NOUS, JE CROIS
Barack Obama s'engage à réduire les émissions de gaz à effet de serre des Etats-Unis de 17% d’ici à 2020…C’est déjà bien loin des objectifs de 40% nécessaires selon le GIEC. Donc c’est comme si c’était rien. On n’est pas a moitié guéris par une moitié de traitement ! Mais surtout c’est l’arnaque cachée qui est inacceptable ! Elle porte sur la date de départ du calcul. Obama part de 2005. Le GIEC et le protocole de Kyoto partent de 1990. Réduire les émissions de gaz à effet de serre de 17% en 2020 par rapport à 2005, cela revient à une diminution de 4% par rapport à 1990 ! Et pour mieux fixer l’ampleur de l’escroquerie sachons que c’est moins que l’objectif de Kyoto pour 2012 !! Ce petit calcul peut être appliqué a toutes les échéances fixées par monsieur Obama. Ainsi quand il s'engage à réduire les émissions de gaz à effet de serre des Etats-Unis de 42% en 2030…Là encore, on est loin du compte ! Cela revient à diminuer de 22% seulement par rapport à 1990, c’est-à-dire presque moitié moins de ce qui est préconisé pour 2020 par le GIEC ! Bilan ? Les Etats unis qui n'ont pas signé Kyoto annoncent maintenant pour 2020 des engagements inférieurs à ceux pris à Kyoto ! Et cela alors que la conférence de Copenhague avait pour objectif un saut quantitatif ! Et monsieur Borloo se félicite des déclarations de Monsieur Obama qu’il juge « extrêmement encourageantes » ! Il voit double ?
POST SCRIPTUM
Comme je m’y attendais mes paragraphes à propos de Julien Dray sur ce blog ont suscité un certain nombre de commentaires non seulement ici même, mais aussi par ci par là, ailleurs. Je ne les commente pas à mon tour. Je veux dire deux choses cependant. L’une à propos de Julien Dray, l’autre à propos de la direction socialiste de l’Essonne.
MA n'exclut pas une candidature de DSK en 2012. La question du soutien au 2ème tour du candidat de gauche -ou prétendu tel- le mieux placé est désormais posée. DSK a été nommé au FMI par NS et le FMI est un des agents de la mondialisation libérale.
Claude Allègre avait raison, les données du GIEC sont manipulés, comme le révèlent les emails et documents récemment piratés à la CRU.
La BBC confirme cette information qui a mis la blogosphère anglophone en ébullition, et commence à toucher la grande presse. Un pirate aurait réussi à pénétrer les ordinateurs du Hadley Center (parfois désigné sous le vocable de CRU, Climate Research Unit), le centre d’études climatologiques de référence du GIEC, vertement critiqué par Vincent Courtillot dans ses vidéos pour refus de communiquer ses données brutes, et dont je vous entretenais des soupçons de fraude scientifiques qui accompagnaient son directeur, un certain Phil Jones.
http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/explosion-d-une-bombe-dans-le-65413
J'aime bien les deux 1ères phrases qui replacent les choses à l'endroit, là où les médias dominants s'ingénient à les poser à l'envers.
Je ne connais pas les pressions que subit Obama, peut-être essaie-t-il de ménager le lobby pétrolier pour imposer sa réforme sur la santé ? En tout cas, le message qu'il envoie aux autres, est un message d'encouragement pour tous les pays qui freinent des quatre fers !
Cette note confirme combien le parlement européen est impuissant, et comble de l'impuissance, sa majorité est embarrassée par le peu de pouvoirs dont il dispose au point de s'en priver volontairement pour cette conférence.
L'union européenne dans son fonctionnement rappelle un peu l'URSS, non ?
Le Brésil et le Vénézuéla rappellent que les "élections" au Honduras ne seront pas reconnues
jeudi 26 novembre 2009
Les autorités du Brésil et du Venezuela ont souligné jeudi, en marge d’une réunion des pays de l’Amazonie à Manaus (nord), qu’ils ne reconnaîtront pas les élections prévues pour le dimanche au Honduras, car cela reviendrait à légitimer l’actuel gouvernement de facto.
Le ministre brésilien des Affaires étrangères Celso Amorim, qui a assisté à une réunion des huit pays qui ont des territoires amazoniens (Bolivie, Brésil, Colombie, Équateur, Guyana, Pérou, Venezuela, le Suriname et la France en tant que chef de la Guyane française), a réaffirmé que le Brésil "ne reconnaîtra pas d’élection".
"Un coup d’Etat ne peut être légitimé en aucune façon", a déclaré M. Amorim aux journalistes, réitérant la position du Brésil qu’il ne peut y avoir d’élections sans retour au pouvoir du président du Honduras, Manuel Zelaya, réfugié à l’ambassade du Brésil à Tegucigalpa.
Dans des déclarations faites à la télévision officielle VTV du Venezuela depuis Manaus, le chancelier du gouvernement de Hugo Chávez, Nicolás Maduro, a également indiqué que le Venezuela ne reconnaîtra pas le gouvernement qui sortira des élections de dimanche au Honduras.
Maduro a déclaré que « l’Amérique du Nord et le Pentagone ont organisé le coup d’Etat au Honduras et tentent désormais de légitimer la dernière étape d’un simulacre d’élections, contraire aux intérêts du peuple."
« Au Venezuela, nous ne reconnaissons pas le processus électoral et appelons la communauté internationale à soutenir le Président Zelaya et à exiger des élections véritablement libres. Au Honduras il n’y a pas de garanties minimales pour qu’un processus électoral soit mené dans des conditions transparentes." a rappelé Nicolás Maduro.
HONDURAS. De plus en plus de candidats se retirent des élections
Tegucigalpa, 24 nov. (PL). Tandis que Ban Ki-moon alerte sur la situation au Honduras, et que la tension croît à cause de la militarisation du pays, plus d’une centaines de candidats honduriens à différents mandats publics ont d’ores et déjà annoncé le retrait de leur candidature électorale, vu l’illégitimité d’un processus issu du coup d’État et le refus international de le reconnaître.
Dans la liste figurent des aspirants à la présidence et la vice-présidence du pays, et à d’autres mandats de députés, maires et conseillers municipaux.
Parmi les cas les plus récents on trouve Samuel Madrid le maire de la ville de San Pedro Sula, du Parti de l’Unification Démocratique (UD) et le candidat à la députation pour le parti Innovation et Unité Social-démocrate (PINU), Gustavo Matute.
« Il n’est ni prudent, ni moral de prendre part au processus sans avoir restitué d’abord le président Manuel Zelaya », a dit Madrid, ajoutant qu’en ce moment il est nécessaire de renoncer à l’intérêt personnel et de penser la nation. Madrid a exprimé sa solidarité avec le peuple, spécialement avec ceux qui sont tombés dans cette lutte contre le coup d’État et pour le retour au caractère institutionnel.
Ont également renoncé à se présenter aux élections le candidat indépendant à la présidence, Carlos H. Reyes et la candidate à la vice-présidence pour le Parti Libéral (PL) Margarita Elvir.
Dans le PL, auquel appartiennent le président légitime du Honduras, Manuel Zelaya, ainsi que le chef du régime de facto, Robert Micheletti, on dénombre déjà 55 retraits à différents postes.
Des dizaines de membres de la UD et 57 membres du PINU, ont également déclaré leur refus de participer auprès du Tribunal Suprême Électoral, a informé le candidat député pour Cortès, Efraín Aguilar.
« Cette démission collective montre la claire prise de conscience d’une crise profonde et du caractère grossier de cette farce électorale qui n’a guère de chances d’être légitimée », a déclaré l’ambassadeur du Honduras au Vénézuéla, Germán Espinal.
Outre le président et le vice-président, les élections devaient pourvoir 128 sièges au Congrès National, 289 maires et 20 législateurs au Parlement d’Amérique Centrale.
Le Front National contre le Coup d’État, qui regroupe des paysans, syndicalistes, femmes, politiciens progressistes et représentants d’autres secteurs, a exprimé sa reconnaissance à ceux qui ont renoncé à la farce électorale du 29 novembre. Le Front a réitéré que la seule voie pour ramener la démocratie institutionnelle passe par la restitution de Zelaya et par l’installation d’une Assemblée Nationale Constituante.
Source : Prensa Latina
Traduction : Thierry Deronne, pour http://www.larevolucionvive.org.ve
Ah Sénateur! Comparé à vous nous ne sommes que de misérables vermisseaux en matière d'intelligence politique et de relations internationales. Je devrais arrêter de faire la révérence sinon je vais détruire (ou "destroyer" en globish postpunk) mon clavier.
Relire la presse (de gôche en particulier) au moment de l'élection d'Obama (même et surtout l'Huma), qui avait oublié la nature de classe (et les états de service antérieurs) du parti démocrate américain!
Je m'incline donc (et espère ne pas être le seul) devant l'arc en ciel de votre lucidité politique, qui éclipsera quelques éléments obscurs (qui parfois au cours des dernières décennies se sont plantés sur à peu près tous leurs pronostics).
Dans son blog sur Le Monde le juge des enfants Rosenczveig fait le parallèle-pas absurde en soi- entre Polanski et les curés pédophiles irlandais....Je reproduis ici cette réponse (1 peu occidentiste certes) qui intéressera les lecteurs de ce blog, intéressés ou non aux grandes questions morales du 21ème siècle:
"M.Polanski a fui la justice étatsunienne, ce qui même s'il était innocent, est une faute, et peut donc renforcer les soupçons de culpabilité. Par ailleurs même si la justice des USA n'est pas parfaite il s'agit d'une des grandes démocraties libérales donnée en exemple aux pays des 5 continents. J'aurais plus de compréhension a priori pour quelqu'un cherchant à fuir les tribunaux zimbabwéens ou birmans.
Je n'ai pas entendu l'Eglise catholique chercher à défendre M.Polanski (elle semblait assez occupée avec ses curés irlandais ou autres). Par contre ce fut le cas de MM Mitterrand et Finkielkraut.
Chacun choisit ainsi ses mauvaises causes! (à l'inverse je n'ai pas entendu MM Mitterrand et Finkielkraut défendre les curés de base irlandais). Et personne (heureusement!) pour défendre le séquestreur violeur présumé d'une jeune Malgache dans la Drôme (faits qui ont été révélés à peu près au moment de l'arrrestation de M.Polanski).
N'y aurait-il pas un grand progrès de l'humanité toute entière quand le fait de vous appeler untel ou untel ou de faire du cinéma ou de faire partie d'1 institution puissante, ne vous donnera plus le privilège (je n'ose écrire le droit) d'être surdéfendu médiatiquement ou judiciairement?
J'espère simplement que dans les deux cas cités et mis en parallèle, les droits des victimes prévaudront, judiciairement et médiatiquement."
Bonjour à tous,
@ Nipontchik
Doucement la brosse à reluire !
Nous vivons sur une planète, certes elle tourne et elle est ronde, mais de là a encencer un monsieur qui habite la
boule, il faut raison garder .
Toutes les valeurs qu'il proclame ne sont que des aides pour mieux nous construire dans la ou les raisons raisonnables.
Monsieur Jean Luc Mélenchon nous est très utile et même indispensable pour nous aider à évoluer, mais de grace pas de culte de la personne.
Salut à tous,pour les prétendants au royaume de la République parlementaire !nous devons dors et déjà
Préparer une liste que nous refuserons d'avaliser ! Pourquoi-pas?, Je commence, pas de D.S.K. pour motif est-ce qu'un prétendant qui se dit socialiste fabrique comme directeur du f.m.i. ou nous connaissons plus ou moins les duretés que cet organisme Financier fait subir aux peuple déjà démunis de tout.
A méditer et agrandir la liste dans la sphère bien politique Française. 2012 n'est plus si loin.
Rosay à +
Et si l'économie était le dernier avatar de la barbarie des hommes contre les hommes après la guerre et la religion (et non le fait de croire). Voilà en substance ce qu'avance comme hypothèse dans son dernier livre, Temps des crises, Michel Serres. "Je risque maintenant une hypothèse forte, je ne peux ni ne sais maîtriser. Et si la crise actuelle sonnait à son tour, l'avènement de ce règne exclusif de l'économie ? Après Jupiter et Mars, Quirinus quitterait-il le trône ? Mourrait-il d'avoir dirigé, de régler encore une exploitation du monde mortelle pour lui ? D'organiser un travail dont la plupart des actes l'épuisent ? D'avoir séparé les humains en des classes telles que le renversement de la puissance cité tantôt pourrait être dû à ce fait, tout humain, qu'une guerre menée autour d'une technique, protectrice des vies qui l'activent, sera toujours perdue contre une faiblesse nombreuses qui ne compte pas ses pertes en vies ? Autrement dit, à ce fait que la démographie des misérables l'emportera sur la puissance thermonucléaire, mais que cette victoire pourra, de même sonner la fin de la planète ? Notre antique rapport économique au monde s'approche-t'il d'un terme ? Pour le dire d'un mot, le potentiel indéfini de la recherche, du progrès ou de l'exploitation rationnelle et technique avait, a encore pour objet un ensemble fini de choses concrètes, inertes ou vives. Pour le dessiner d'une image, voici l'infinitude des humains face la finitude du monde" Page 32
Bon article, mais il y a un petit caffouillage dans les dates du 8ème paragraphe :
«Barack Obama s'engage à réduire les émissions de gaz à effet de serre des Etats-Unis de 17% d’ici à 2020…»
«Réduire les émissions de gaz à effet de serre de 17% en 2020 par rapport à 2005, cela revient à une diminution de 4% par rapport à 1990»
«Ainsi quand il s'engage à réduire les émissions de gaz à effet de serre des Etats-Unis de 42% en 2030…Là encore, on est loin du compte !»
"ou nous connaissons plus ou moins les duretés que cet organisme Financier fait subir aux peuple déjà démunis de tout." Rosay
Quelques points de repères pour ceux qui auraient besoin de s'en convaincre
et indépendamment de cette question de liste même si ça pose question.
"Quand le FMI fabrique de la misère", un chapitre d'un documentaire
très sérieux fruit d'un travail d'investigation très éclairant sur les perversités
du système économique actuel.
Let's make money (documentaire d'Erwin Wagenhofer)
http://209.85.229.132/search?q=cache:8q_ZiJUMPWEJ:www.voirdoc.com/streaming/societe/faits-de-societe/quand-le-fmi-fabrique-la-misere+
Et aussi http://www.cadtm.org/La-dette-du-Tiers-Monde
les blessures de l'économie américaines dues à la récession sont beaucoup plus profondes qu'elles n'apparaissent en surface.
http://ablog.typepad.com/key_trends_in_the_world_e/2009/11/us-.html
Le Honduras est dans un état très tendu. La répression s'intensifie, le peuple s'apprête à boycotter à l'appel de Zelaya et du front de résistance au coup d'Etat et Micheletti a déclaré qu'ils puniraient ceux qui appellent au boycott.
Ca a des odeurs de guerre civile ou en tout cas d'explosion potentielle.
Barak Obama a dû lire cette simulation du GIEC qui dit en gros que même si on arrête tout, ça ne changera rien... Alors à quoi bon ?
Ceux qui boivent les paroles des "experts consensuels" ne devraient pas contredire ce qui y est écrit.
C'est à la page 80 (page 826 du document). On y simule un arrêt total des émissions en l'an 2100 selon 5 modèles.
Sori, it ize ine ingliche
http://ipcc-wg1.ucar.edu/wg1/Report/AR4WG1_Print_Ch10.pdf
Je ne reluis rien, mais face à 1 intelligence politique aussi céleste, je m'incline bien bas et me frappe la tête contre le sol au risque de la fracasser! (Pour ceux qui ne saisissent pas tout à fait les références culturelles: en ce moment je suis en train de lire le roman de Mo Yan "Le supplice du santal" aux éditions Points Seuil-comme c'est écrit sur la couverture, Mo Yan est aussi l'auteur du Best Seller "Beaux seins, belles fesses").
Merci M.Mélenchon pour ce billet qui nous ouvre encore les yeux et surtout nous tient au courant de ce qui se passe au parlement européen. Merci aussi d'insister sur cette défense du droit d'innocence tant qu'on n'est pas jugé coupable, car je trouve qu'il y a beaucoup d'abus ces derniers temps, même dans la bouche des "journaleux". Sarko le premier ne respecte pas cette loi. On parle plus de présumé "coupable" que de présumé "innocent". C'est encore une honte de notre démocratie.
Et pour accompagner Hold up (post 112, tous les innocents seront-ils coupables et inversement)
Let's make money
http://www.voirdoc.com/streaming/societe/social/largent
l’instauration d’un marché du carbone mondial qui doit, selon ce texte, « rester l’objectif à long terme de toute négociation »
C'est bien d'avoir rappelé "l'objectif" de cette arnaque mondiale. Merci Jean-Luc :-)
Pardon, "et inversement" c'est moi qui dit ça pour les banques impunies!
"Si les gens comprenaient réellement le processus de création monétaire, le systeme ne tiendrait pas plus de 24 heures" Henry Ford.
Cité dans "Let's make money"
Je recommande Jacques Généreux qui nous fait part d'une bonne nouvelle:
"L'idée d'une critique du néolibéralisme émane aussi de l'analyse non marxiste."
Analyse qu'il fait avec la rigueur de la démonstration d'un économiste qui a le
courage des vérités qui affleurent quand on prend la peine d'observer
les théories d'un peu plus près.
Voilà un argument pour ceux qui ont peur de quitter les bancs du PS
par peur du couteau entre les dents.
Ah là là, les représentations ont la vie dure!
En même temps la propagande y aide tellement (Je pense à une référence que fait Mélenchon
à propos d'affiches diabolisant la Gauche lors d'une campagne aux élections municipales de...je ne sais plus où...
en région parisienne!)
Je n'ai pas dit qu'il fallait jeter Marx à la poubelle hein! Il est à considérer objectivement
dans ses théories comme les autres.
Mais on peut critiquer le système avec les théories sur lesquelles les néolibéraux
justifient, à tort si on lit vraiment les théories en question, leurs pratiques.
Jacques Généreux: "Les vraies lois de l'économie", Points (Mai 2008).
@ Louise
http://www.jean-luc-melenchon.fr/wp-content/uploads/IMG_0001.jpg
http://www.jean-luc-melenchon.fr/wp-content/uploads/IMG_0002.jpg
http://www.jean-luc-melenchon.fr/wp-content/uploads/IMG_0003.jpg
http://www.jean-luc-melenchon.fr/wp-content/uploads/IMG_0004.jpg
@ Louise
http://www.jean-luc-melenchon.fr/wp-content/uploads/IMG_0003.jpg
(voir aussi les images 1,2 et 4)
@ Louise,
Merci pour le lien post 15
Ah merci! Je confirme que c'est bien à ça que je faisais référence.
Pour les images 1, 2 et 4 le lien ne permet pas d'y accéder.
WordPress me bloc si je mets trop de liens.
http://www.jean-luc-melenchon.fr/wp-content/uploads/IMG_0002.jpg
@ Carole G
De rien et tout le documentaire mérite d'être vu, chapitre après
chapitre, il n'y a rien à jeter.
Notamment un article sur John Christensen qui dénonce la
politique de Thatcher dans les années 80, de l'intérieur du
système du paradis fiscal de Jersey.
Et que dire de la privatisation des transports urbains en Autriche
quand le pays brade ses biens publics.
Etc etc.
Eva Joly parle aussi de Christensen dans son livre sur des "Héros ordinaires".
Je ne comprends pas qu'elle soit chez les Verts.
Peur du rouge elle aussi peut-être.
@ 4 août
Oh là là ce marketing politique!
Oups, je veux dire Europe Ecologie pour Eva Joly
Tout un chacun sur ce blog connaît (du moins j'espère) le problème majeur de l'économie néolibérale qui est : La dette, l'argent dette, la création monétaire, les bankters, et surtout, l'article 104 de maastrich devenu 123 de Lisbonne qui est à l'origine de la dette. Les banques centrales ONT INTERDICTION DE PRÊTER AUX ÉTATS MEMBRES.
Que dit cet article:
« 1. Il est interdit à la BCE et aux banques centrales des États membres, ci-après
dénommées "banques centrales nationales" d’accorder des découverts ou tout autre type
de crédit aux institutions ou organes de la Communauté, aux administrations centrales,
aux autorités régionales ou locales, aux autres autorités publiques, aux autres
organismes ou entreprises publiques des États membres; l’acquisition directe des
instruments de leur dette, auprès d’eux, par la BCE ou les banques centrales nationales,
est également interdite. »
Alors depuis quand file cette dette qui enfle de jours en jours? Depuis quand l'État français se trouve confronté aux marchés financiers? Depuis quand la France a cessé d'investir pour de grands projets et des grands travaux? Depuis 1973 et la fameuse loi 73-7 du 3 janvier 1973 sur la création monétaire signée par les veules ex conseillés de la Banque Rothschild, j'ai nommé les traites à la France, Mrs POMPIDOU et GISCARD D'ESTAING Loi perfide qui stipule que l'État ne peut plus emprunter de l'argent à la banque de France, et que désormais il faut emprunter aux Banques privées et donc payer des intérêts sur la dette.
Revenons à l'Article 104 de Maastricht
Je vous fais remarquer que, précisément depuis 1974, la dette publique ne cesse d’augmenter et le chômage aussi.
Je prétends que c’est lié.
Ce n’est pas fini : depuis 1992, avec l’article 104 du traité de Maastricht, cette interdiction pour les États de créer la monnaie a été hissée au plus haut niveau du droit : international et constitutionnel. Irréversible, quoi, et hors de portée des citoyens.
On ne l’a dit pas clairement : on a dit qu’il y avait désormais interdiction d’emprunter à la Banque centrale, ce qui n’est pas honnête, pas clair, et ne permet pas aux gens de comprendre. Si l’article 104, disait « Les États ne peuvent plus créer la monnaie, maintenant ils doivent l’emprunter auprès des acteurs privés en leur payant un intérêt ruineux qui rend tous les investissements publics hors de prix mais qui fait aussi le grand bonheur des riches rentiers, propriétaires de fonds à prêter à qui voudra les emprunter », il y aurait eu une révolution.
Ce hold-up scandaleux coûte à la France environ 80 milliards par an (*) et nous ruine année après année ; mais on ne peut plus rien faire.
Ce sujet devrait être au cœur de toutes nos luttes sociales, le fer de lance de la gauche et de la droite républicaines. Au lieu de cela, personne n’en parle. C’est consternant.
RÉCAPITULATIF HISTORIQUE DE L'ESCROQUERIE FINANCIÈRE
Les Étapes de l'évolution de la Monnaie ou les étapes historiques de notre esclavage
15 août 1971 : dématérialisation totale de la monnaie. Le président américain Richard Nixon, conseillé par George Shultz (qui sera plus tard le mentor des administrations Bush père et fils), supprime la libre-convertibilité du dollar en or. Ce découplage sera suivi de mesures de dérégulation des marchés permettant des spéculations de plus en plus énormes.
3 janvier 1973 : loi Pompidou-Giscard d'Estaing par laquelle la Banque de France abandonne son rôle de service public. Article 25 : « Le Trésor public ne peut plus présenter de ses propres effets à l'escompte de la Banque de France. » Dès lors, sous prétexte de lutte anti-inflationniste, le recours au crédit productif public est interdit.
Mars 1973 : régime des changes internationaux flottants. Il n'y a plus de contrepartie métallique à la monnaie émise, seulement de la dette. Les spéculateurs peuvent s'en donner à coeur joie avec des produits financiers dérivés, en particulier sur les taux de change entre monnaies (on parie plusieurs fois sa mise, avec un effet de levier, moyennant des informations obtenues sur les pressions politiques exercées sur telle ou telle devise d'Etat).
1987 : Alan Greenspan combat l'effondrement des bourses mondiales par l'émission pratiquement illimitée de monnaie-crédit en faveur des marchés.
1992 : Traité de Maastricht. Prélude à un euro découplé de l'autorité des Etats. Abdication de fait des souverainetés nationales par privation des moyens de les exercer. Son article 104, § 1, « interdit en effet à la BCE et aux banques centrales des Etats membres, si après dénommées "banques centrales nationales", d'accorder des découverts ou tout autre type de crédit aux institutions ou organes de la Communauté, aux administrations centrales, aux autorités régionales ou locales, aux autres autorités publiques, aux autres organismes ou entreprises publics des Etats membres ; l'acquisition directe, auprès d'eux, par la BCE, ou les banques centrales nationales, des instruments de leur dette est également interdite. »
4 août 1993 : loi Mitterrand-Balladur donnant son indépendance à la Banque de France. Son article 3 lui interdit d'autoriser des découverts ou d'accorder tout autre type de crédit au Trésor public ou à tout autre organisme ou entreprise publique, de même que l'acquisition de titres de leur dette.
Juin 1997 : Jacques Cheminade et Christophe Lavernhe rédigent Un plan de relance par le crédit productif, ou la nécessaire transformation de la monnaie en capital, expliquant comment les monnaies nationales sont prises en otage par les intérêts financiers depuis le renoncement de 1973 en France et le Traité de Maastricht à l'échelle européenne. Rejet de la proposition d'avances par la banque de France au Trésor public pour un plan de relance économique, faite par un groupe parlementaire français, jugée contraire au Traité de Maastricht et au choix effectué en 1973.
12 mai 1998 : loi Chirac-Jospin, intégrant la Banque de France au Système européen de banques centrales (SEBC) et à la BCE. Le Traité de Maastricht prévoyant déjà que « l'objectif principal du SEBC est de maintenir la stabilité des prix ».
1999 : vote aux Etats-Unis du Gramm-Leach-Bliley Act, qui annule le Glass-Steagall Act voté sous la présidence Roosevelt. Désormais, il n'y a plus de séparation aux Etats-Unis entre banques de dépôt et banques d'affaires, et les banques sont autorisées à fusionner avec des sociétés d'assurance. Chute de la « muraille de feu » prudentielle. L'Europe, elle aussi, déréglemente.
Mai 2005 : rejet par le peuple français du Traité constitutionnel européen qui, dans son article III-181, aurait « constitutionnalisé » l'article 104, § 1 du Traité de Maastricht.
2007-2008 : le Traité de Lisbonne reprend (article 123 du Traité sur le fonctionnement de lUnion européenne) l'article 104, §1 du Traité de Maastricht. L'objectif est bel et bien d'abandonner la création monétaire aux banques privées, dans un contexte de mondialisation financière sans limites.
Source: extraits internet
En ce qui concerne le réchauffement climatique:
le Parlement Européen peut-il faire qqe chose?
et se dissoudre: pourquoi pas? on évitera les dépenses faramineuses
pour l'entretien du bâtiment et des députés (ça coûte cher, un Mélenchon)
Sur un autre sujet (comme dirait Mélenchon) - le Parlement a-t-il discuté de la loi Hadopi ? ces débats furent-ils bien animés et suivis par plus d'une dizaine de témoins assoupis ?
l'Auguste Représentant du Peuple y assistait-il ? peut-il nous en entretenir
avant de repartir "à 9 000 mètres au dessus de nous " - ~[autre citation du Jean-Luc Mélenchon]
pour fêter le Nöel et la New Year au Mexique ? ou en Colombie? (just a guess !)
Luc Cuvier
Gaffe, jean luc,je vous ai entendu récemment chez Ruquier choisir Obama comme personnalité en qui vous fondez
quelque espoir.Et vous écrivez aujourd'hui qu'il se moque de nous.Alors c'est blanc ou c'est noir ?
Sans oublier: Welcome,
comme on dit dans le train de Strasbourg ? Calais?
Et le lauréat du Prix LUX du Parlement européen est… « Welcome » !
Cette année, c'est donc « Welcome » de Philippe Lioret qui a été retenu.
Great News comme on dit à Copenhague
Luc Cuvier
27 et 28 : Les Farces du Cuvier
"Mais je veille à ce que dit Manuel Valls, pour la raison qu’il a osé affirmer, dans le fil de l’affaire Frédéric Mitterrand, à propos de ce qu’il considérait comme une affaire de mœurs grave, qu’il y avait une différence "générationnelle" d’approche "de la loi et de la règle", infamie que personne n’a voulu relever et que je considère comme une injure gratuite proférée dans le même but d’auto glorification vertueuse que cette affaire concernant Dray." (Jean-Luc Mélenchon)
Valls est prévenu et vous ne serez pas le seul à le surveiller...
Sur la "différence générationnelle", est ce que Valls veut dire que lui et A.Bauer (et Peillon et Hamon et Montebourg) sont supérieurs moralement aux babyboomers du fait de leur quadratitude? Si c'est cela alors Valls (et consorts) se couvrent de ridicule....Et chacun sait que dans le monde politique les jeunes loups dont les dents rayent le parquet n'ont rien à envier aux quelques vieux renards qui subsistent.
Cependant, si l'on sort de la vie des appareils politiques pour ateerir dans la vie professionnelle réelle, il est un fait que les babyboomers ont souvent été privilégiés et qu'il existe une inéquité entre les générations.
Et que certains de ces babyboomers s'en vantent (cf "la pensée 68" de L.Ferry et A.Renaut et aussi "Vivre et penser come des porcs" de Gilles Châtelet-ce dernier bouquin pas spécialement dédié à la "génération 68).
M.Mélenchon vous semblez retenir 1 notion de responsabilité individuelle et non générationnelle en matière de morale. Lesexcès commis dans l'utilisation de la notion de responsabilité collective semblent vous donner raison mais les phénomènes générationnels existent aussi (même s'ils doivent être relativisés).
28-29
Quelle farce
dans le film Welcome ?
Toujours les attaques puantes de P D
Luc Cuvier
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#
29
Pulchérie D dit:
27 novembre 2009 à 13h54
27 et 28 : Les Farces du Cuvier
@ Carlo. Note 1
"La question du soutien au 2ème tour du candidat de gauche -ou prétendu tel- le mieux placé est désormais posée"
Ouais, peut-être. Mais il y a plus urgent, non ?
@ marillion
Jer ne dis pas que ce que tu dis est faux, mais "source : extraits internet", ça ne veut rien dire. Ce n'est pas une source, l'internet. C'est comme si tu disais : source : le journal + les ragots. Ce n'est pas sérieux.
Camarade JLM
A l'évidence tu lis les posts, puisque tu réponds par rapport à la situation de Juju. Ce qui par ailleurs te permets de mettre encore en évidence, le climat de franche camaraderie qui règne dans les instances du PS.
Instances que le FdG se fait fort de rejoindre dans les exécutifs régionaux.
Les déboires de Juju, c'est super intéressant, çà passionne les foules....Mais bon, tu n'es pas sans savoir qu'actuellement se joue la nécessaire construction d'une gauche radicale crédible par son indépendance (autonomie) programmatique vis à vis du PS/verts ascendant modem.
Tu n'es pas sans savoir que si cette gauche radicale n'est pas au complet et sur la base d'un programme clivant, ce ne sera ni plus ni moins que la reconduction d'une "gauche plurielle bis" plus ou moins modémisée à l'insu de son plein gré.
Tu n'es pas sans savoir la somme de compromis faits par le NPA, et celui qui lève l'obstacle des exécutifs.
Tu n'es pas sans savoir les compromis du PG vis à vis du PC
- Pas d'alliances sur plusieurs élections comme tu le proposais (le NPA aussi)
-Acceptations de participer aux ateliers avec le PS
-Entériner que l'accord FdG ne soit pas national
Tu as suffisamment d'expérience politique pour analyser la dérive que le PC fait prendre au FdG en lui proposant de se contenter de prescrire du Jujuvamine pour vitaminer la gauche.
Mais toujours pas un mot, pas un signe vers le NPA. Qui ne dit mot,consent.
p.34
je suis sidérée par la justesse du propos de Verges p.25 d'autant plus que son univers politique ne me soit ni familier ni d'une attractivité particulière.
Cependant, le travail fait par lui et langue-rouge sur ce blog depuis des semaines et j'imagine encore + difficile au sein de leurs sections est remarquable dans le seul but d'arriver au véritable front de gauche.
Si le PG et son leader charismatique, dont la seule raison d'être est faire fonction de sage-homme pour faire naître ce bébé et garantir sa survie n'arrivent pas à mettre les points sur les i, ils peuvent se rhabiller vite fait mal fait.
Effectivement, les essonneries et autres coup de menton contre les annonces in globish dans les TGV ne sauront nous tromper et font craindre le pire....
J'aimerais me tromper.
pardon, p.38 de Vergnes
@Jennifer
merci de rester attentive au dossier HONDURAS!
merci Louise pour le lien vers la vidéo sur l'argent...
Tant pis si je suis en retard d’un billet mais pour répondre à la note précédente :
@Annie 126 : dans le même ordre d’idées, souviens toi que selon certains éditorialistes nous étions nationalistes-fachistes-racistes pour avoir voté contre le traité de Lisbonne, notre cas étant sans nul doute aggravé (ou sans espoir ?) puisque le oui à Maastricht a été obtenu sur le fil.
@Le prolo du biolo : 128 et 130 : rassures toi, je ne fais pas le salut au drapeau tous les matins et je manifeste mon internationalisme (contre la guerre en Irak ou en Palestine, ma solidarité avec les grévistes d’autres pays ou contre les atteintes aux droits de l’homme).
Tu as raison de vouloir être républicain et internationaliste à la fois. La République est un modèle d’organisation politique des peuples, à vocation universelle. Ce modèle exclut toute exportation « par les baïonnettes ». Ce ne sont pas les Montagnards qui ont recherché la guerre à l’extérieur mais les Girondins ; Bonaparte parachevant l’œuvre contre les peuples.
Une petite remarque : internationaliste contient le mot « nation » terme universel aussi et qui ne s’applique pas qu’à la France. C’est, qu’on le veuille ou non, actuellement le seul cadre où la démocratie (démos : peuple) peut s’exprimer, peuple qui précisément forme une nation.
N’ayons pas peur des mots. La nation est un produit de l’histoire qui, comme tel, peut être un jour dépassé. Reste à savoir si nous sommes aujourd’hui dans ce cas et surtout si actuellement elle n’est pas, particulièrement lorsqu’elle est républicaine, une entrave au développement impérieux du capitalisme impérial : abolition des protections douanières, imposition aux récalcitrants de la concurrence libre et non faussée etc.… avec l’avènement d’officines bureaucratiques cooptées par l’oligarchie financière : OMC, OCDE, Banque mondiale, FMI, UE, BCE…
Le blog note de JL Mélenchon sur la conférence de Copenhague, mérite débat, car j'ai le sentiment que cette rencontre peut être la mise en évidence des disparités de fond entre le Modem et les camarades Verts., pas avec le rouquin.
Je vous fait part d'informations glanées ça et là, et à mon sens très pertinentes.
Li a indiqué que la conférence elle-même ne peut pas sauver la terre ou résoudre tous les problèmes, et le monde doit continuer à avancer.
Il a ajouté que "le protocole de Kyoto et la feuille de route de Bali ont toujours été à la base du point de vue de la Chine dans les négociations internationales sur le climat".
La feuille de route de Bali, adoptée par les parties de la CCNUCC en 2007, a établi un processus de deux ans pour finaliser un accord contraignant en 2009 à Copenhague. Il couvre les aspects liés au climat, tels que la réduction des émissions, le reboisement, l'atténuation et l'adaptation au changement climatique, le financement et le transfert de technologie.
Li a indiqué que toutes les parties devraient négocier dans le cadre du Protocole de Kyoto et de la Feuille de route de Bali, "ou alors la conférence serait inutile".
Cependant, Li a dit que la Chine "n'acceptera aucun document juridique distinct" qui mettrait le protocole de Kyoto de côté.
Le Protocole de Kyoto, qui a été signé en 1997 par la plupart des parties de la CCNUCC à l'exception des Etats-Unis, exige que les pays développés puissent fixer des objectifs précis de réduction des émissions. L'Union européenne, le Canada, le Japon et l'Australie, parmi les autres pays développés, ont fixé des objectifs en conséquence.
Le Sénat américain n'a pas approuvé le protocole il y a déjà une dizaine d'années.
Durant la visite du président américain Barack Obama en Chine au cours du mois de novembre, les deux parties ont signé une déclaration commune à Beijing après des entretiens entre Obama et le président chinois Hu Jintao, qui a convenu que "la transition vers une économie verte et à faible émission de carbone est essentielle."
Source: le Quotidien du Peuple en ligne
Dans son allocution, M. Hu a affirmé que la Chine intensifiera les efforts pour conserver l'énergie et améliorera l'efficacité énergétique, et s'efforcera de réduire les émissions de dioxyde de carbone par unité du Produit intérieur brut (PIB) d'une "marge considérable" d'ici 2020 par rapport au niveau de 2005.
Il a également annoncé que la Chine décide d'intégrer davantage les actions sur le changement climatique dans son plan de développement social et économique.
L'ancien vice-président et activiste environnemental Al-Gore a également loué mardi les efforts de la Chine pour affronter le changement climatique.
Le directeur de la campagne Greenpeace sur le changement climatique en Chine, Yang Ailun, a indiqué que le discours de M. Hu est un signe positif que la Chine est sérieuse dans la lutte contre le changement climatique, puisqu'il "a publiquement confirmé que la Chine aurait un objectif de réduction d'émissions de carbone".
Source: CCTV
Après cette lecture, je pense que la visite de courtoisie d'Obama à Copenhague, et celle des chinois, permettra de ficeler le compte rendu. On ne parle pas du passé, on n'endosse pas la responsabilité de l'actuel bilan écologique.
En même temps, on oublie l'Inde !
Pour mémoire la quantité de CO2 par états : Chine 4, 4 tonnes par an et par hahitant.
Etats Unis 23 tonnes par an et par habitant
Europe : 12 tonnes par an et par habitant.
Ces chiffres sont ambigus, car on ne sait pas s'ils tiennent compte des émissions stockées en sous sol.
par exemple les émissions de CO2 émanant des mines de charbon désaffectées en feu !
Bonjour, je pense que le NPA va partir en campagne seul et j'en suis trés content. Je pense que pour la clarté des positions politiques cela sera une bonne chose et les électeurs pourront se faire leurs idées y il y aura plus de posibilité de votes et c'est pas plus mal..
Sino pour l'amérique latine il me semble que dimanche est un jour important pour Mujica et que c'est le second tour de l'élection présidentielle en Uruguay et il me semble qu'il y à une campagne électorale au Chili aussi et un candidat de gauche et socialiste qui se présente "Jorge Arrata" en décembre.
Sinon Manuel Zelaya demande la création d'un tribunal international parce qu'il est persécuté politiqquement : http://www.telesurtv.net/noticias/secciones/nota/62559-NN/zelaya-pide-creacion-de-tribunal-internacional-por-persecucion-politica-en-su-contra/
@ Azurelo
"Bonjour, je pense que le NPA va partir en campagne seul et j’en suis trés content. Je pense que pour la clarté des positions politiques cela sera une bonne chose et les électeurs pourront se faire leurs idées y il y aura plus de posibilité de votes et c’est pas plus mal.."
Oui, ça fait 30 ans que ça dure. Pourquoi changer ?
Plein de possibilités de vote à 4%, c'est génial. Merci d'être revenu nous faire part de ta pensée.
Vous pouvez être ironique avec azulejo mais à votre place je me poserais déjà des questions sur le second tour....
Tant il est évident que les amis de Cohn-Bendit, ses réseaux, ses amitiés, ses moyens matériels, etc sont en train de prendre le dessus sur les Verts.
Et qu'il y aura peu ou pas de nouvelle Martine Billard dans l'immédiat.
Mme Vichnievsky t^te de liste EE en PACA se décalre "amie de Sarkozy". Et DCB à proposé 1 place à Martin Hirsch! (que Hirsch a refusé certes mais ça donne le ton de la campagne).
Alors fusionner avec EE et PS au second tour...
@André Assiétoi post 37
J'ai mentionné "extrais internet" pour ne pas m'attribuer la paternité complète du texte qui est formé par la synthèse de plusieurs articles. Certains ici sont très regardant lorsqu'il s'agit de plagia.
Mais le principal n'est-ce pas la réalité qui s'y trouve mentionnée? Et que tu peux retrouver aisément grâce à google.
Portes ouvertes au Musée de Montmartre.
Vous souhaitez voir ou revoir le Musée de Montmartre dans son superbe écrin de l'Hôtel de Rosimond 12, rue Cortot rendez-vous samedi 28 novembre de 11h à 18h, l'entrée est libre.
Gayssot retourne sa veste, elle craque de tous cotés.
Communiqué de Aimé COUQUET, élu communiste de Béziers, Paul BARBAZANGE, secrétaire de la section de Béziers du PCF
Samedi 21 novembre 2009, les adhérents du Parti Communiste Français du Languedoc-Rousillon votent. Ils décident à 87,8 % de présenter une liste Front de Gauche élargi, face à la listeUMP menée par Raymond Couderc et à celle dirigée par Georges Frêche.
Mardi 24 novembre, la presse informe que les instances fédérales du Parti Socialiste viennent de décider que Jean-Claude Gayssot serait 5ème sur la liste de G. Frêche ! Les membres du PCF et les électeurs doivent le savoir : la trahison est consommée. Cette désertion s’inscrit dans une orientation précédente qui va de la politique du renoncement aux idéaux communistes, au soutien, aux dernières municipales, à une liste socialiste contre l’avis de la section locale du PCF. Sur le plan de la gestion du pays, cela a été le dépeçage de la SNCF, livrée pour sa partie rentable aux intérêts privés ; l’abandon du péage du viaduc de Millau aux banques ; plus récemment au Conseil Régional, le vote pour des investissements favorisant l’installation sur le port de Sète d’une entreprise israélienne exploitant les agriculteurs palestiniens.
C’est donc sans surprise que nous apprenons dans le même journal, la future prestation de M. Gayssot à Béziers, aux côtés d’un faire valoir du MEDEF et d’un dirigeant national de la CGT, connu pour ses renoncements dans l’affrontement de classe.
Tout se tient. Chacun sait que les hommes seuls, pratiquant l’abandon des valeurs qui leur ont permis d’avancer, disparaissent assez vite de l’avant-scène. Nous portons ces faits à la connaissance de tous pour que les exploités, et les autres, disposent de toute l’information sur celui qui ambitionne les représenter.
Béziers le 25 novembre 2009